Partagez
 

 [Rp Spécial][-16] La Bûche Sauvage

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Dim 11 Sep 2016, 13:54

Ainsi était-ce ceci qui plaisait aux hommes ? Séléna semblait encore perdue dans ses pensées. Elle n'était pas très bavarde et ne le serait probablement jamais plus. Elle observait, simplement. Ce Monde lui paraissait étrange, ordinaire, banal. Elle ne savait que penser de ses idées. Peut-être n'était-elle qu'une petite fille pourrie gâtée, une bourgeoise, comme l'avait souligné la Déchue ? Était-ce ce qu'il fallait faire pour obtenir la main de la Bûche Sauvage, se déshabiller devant lui pour exciter ses sens ? Danser et faire ainsi devenir son corps, et tout ce qu'il contenait, un simple objet de convoitise ? Elle se demandait bien quelle gloire y avait-il à se comporter comme n'importe quelle femme. Était-ce un moyen de séduction aussi vieux que le Monde ? Serait-elle obligée de s'y conformer alors que, au final, elle trouvait cela ridicule ? Non, ce n'était pas ridicule, pas vraiment... Elle trouvait la séduction sans doute légèrement répugnante en réalité, tout comme la chair de ceux qui la pratiquaient. Le corps d'autrui ne lui inspirait pas confiance, voire même un certain dégoût. Ce qui lui plaisait, sans doute, était plus élevé qu'une simple paire de cuisses écartées, qu'une simple poitrine pressée. Ne pouvait-on pas désirer quelqu'un uniquement de par ses facultés intellectuelles ? N'y avait-il pas d'autres sens que la vue pour éveiller l'attachement ?

L'Élémental soupira devant sa Braciæva. Elle n'avait pas commencé l'entraînement, se contentant d'admirer les autres participantes se déhancher. N'y avait-il pas quelque chose de plus beau à créer qu'une simple danse érotique ? La Bûche Sauvage ne pouvait-il pas aimer, justement, pour d'autres raisons qu'un corps offert ? Cet homme avait dû voir tellement de femmes se donner à lui qu'il devait en être las. Peut-être. Que savait-elle de lui au fond si ce n'était rien ? Était-elle là seulement parce que son Destin était de devenir sa femme ? Les hommes l'intéressaient-ils seulement ? Shizuo était comme une exception. Peut-être qu'au fond, elle se fichait bien de l'amour ou de l'amitié. Peut-être avait-elle une toute autre idée de ce que devait être son existence ? Pourquoi devrait-elle prendre époux, avoir des enfants ? Pourquoi devrait-elle se conformer à la masse écœurante qui, au fond, ne cherchait qu'à s'unir à un autre être, pour une nuit ou pour la vie ? Avait-elle besoin d'être rassurée ? Avait-elle besoin de se sentir soutenue ? Serait-elle seulement malheureuse si elle sortait totalement de la norme, cette norme qui existait depuis bien des ères avant elle ? Elle ne voulait ni être un sujet du mal, ni un sujet du bien. Elle voulait atteindre le beau et, surtout, être comme la montagne que rien ne peut ébranler. Sans doute avait-elle assez tremblée. Elle ne doutait pas que des hommes et des femmes feraient frisonner ses convictions mais l'objectif n'était-il pas, dans le fond, de se prêter à un jeu de pouvoir risqué et cruel ? Elle ne savait pas ce qu'elle voulait en réalité. Elle pensait simplement que c'était le moment de choisir entre une vie normale qui la rendrait sans doute heureuse si elle savait rester simple, tout en l'ennuyant de temps à autre, ou une vie différente, risquée, qui ferait battre son cœur pour d'autres types de plaisirs que celui de serrer un être dans ses bras ou de voir s'épanouir un enfant, son enfant.

Lorsque Séléna entra dans la salle, elle fixa les spectateurs invisibles un moment avant de simplement faire glisser ses vêtements sur le sol. Cacher son corps revenait à le rendre tabou, à en faire un objet de convoitise. Une fois les mystères dévoilés, il n'y en avait plus et le désir engendré par le suspens disparaissait totalement. C'était ainsi qu'elle voyait les choses. Quel plaisir pouvait-on ressentir pour des contrées déjà explorées ? Elle ne s'y connaissait que très peu en amour et encore moins en sexualité mais ces deux menteurs ne l'intéressaient pas tant que cela. Elle toucha la barre, le métal se glaçant sous ses doigts. Elle ne s'était pas entraînée et, à dire vrai, ne maîtrisait pas sa magie non plus. Elle se fichait bien de gagner ou de perdre. Elle était ici parce que des forces énigmatiques le voulaient. Sa peau blanche bougea doucement, la couleur de son corps semblable à la lueur de la lune. Ce qu'elle avait quitté, quoi qu'inconnu, lui manquait terriblement. Le savoir aurait dû inspirer son être, elle aurait dû connaître. À présent, elle devait courir après la connaissance, encore et encore, pour espérer n'en attraper que quelques bribes. Pourtant, ainsi, elle devenait bien plus maîtresse de ses actes. Une pluie de petit cristaux glacés tomba de façon aléatoire dans la pièce. Séléna se laissait simplement guidée par son instinct, ayant l'impression d'être seule. Elle avait toujours été seule dans le fond. Qu'importe les mouvements de son corps, gracieux ou non, l'important était la sensation qui était sienne, celle de flotter dans un tout autre monde, inaccessible et secret.

812 mots
Revenir en haut Aller en bas
Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

~ Sorcier ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 1372
◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Dim 11 Sep 2016, 14:42

Ses yeux ne quittaient pas la barre métallique devant elle. Comme si l'observer pouvait l'aider à apprivoiser cet étrange objet, comme si elle pouvait découvrir une technique miracle et implacable pour apprendre à s'en servir en se contentant de la regarder sous tous les angles... Elle espérait sincèrement que cela puisse se produire mais ça faisait bientôt une heure qu'elle essayait de s'entraîner, sans qu'elle n'ait fait aucun progrès... Cette compétition, même si elle n'impliquait pas -ou tout du moins pas encore- de combats avec des créatures ou d'autres participants, se révélait bien plus difficile que l'orisha l'aurait cru. Tout d'abord,  elle avait dû se rendre à l'évidence rien que son passage sur le balcon avait été lamentable, sa présentation avait sans doute été éclipsée par les autres conçurent : on aurait vite fait d'oublier son visage à côté de ceux comme cette femme à qui elle avait parlé, un peu plus tôt,  et ses quelques mots semblaient ridicule face aux paroles pleines d'esprits des plus intelligents d'entre eux... Oui, elle ne ferait sans doute pas de vieux os...

Sylbille soupira. Ça ne servait à rien de rester plantée là à ne rien faire, et laisser filer son précieux temps d'entraînement. Hésitante, elle décida de faire un tour dans la salle, pour observer comment les autres concurrents se débrouillaient. Peut être qu'en les observant eux, elle apprendrait plus vite... Elle fut rassurée de voir que certaines étaient tout aussi amateurs qu'elle, et qu'ils ne se débrouilleraient pas mieux. Peut-être être avait-elle une chance de ne pas se ridiculiser totalement face aux autres... De toute façon, on ne se souvenait que des médiocres et des excellents. Si elle pouvait se glisser entre ces deux pôles,  tout particulièrement pour cette épreuve,  ça lui convenait tout à fait. Tout espoir n'était peut être pas totalement perdu, finalement.

La brune fit donc sa petite visite, s'arrêtant parfois pour regarder plus attentivement les mouvements de certaines ou écouter discrètement les conseils des autres... Elle finir par s'arrêter devant un attroupement de déchues. Sans doute avaient-elles toutes déjà eut le loisir de s'entraîner à ce genre d'exercice, aussi semblaient-elle prendre plaisir à se faire des démonstrations les unes aux autres... Sylbille se glissa sans faire un bruit parmis elle, mais elle se fit tout de même remarquée. Même si elle essayait de cacher son embarras, personne ne pouvait manquer son malaise flagrant. "Alors joli-coeur, tu veux te joindre à nous ? Que dirais-tu de nous montrer ton talent ?" - "Oui enfin, encore faudrait-il qu'elle en ait, du talent... Regardez moi ça, elle ne ressemble vraiment à rien... Elle ressemblera juste à un vers de terre sur cette barre." Les railleries proférées par ses adversaires lui firent monter le rouge aux joues. Elle détestait se sentir rabaissée ainsi. Aussi, avant qu'elle ne puisse réfléchir,  les mots avaient traversé ses lèvres : "Vous seriez surprise de me voir à l'oeuvre ! Ce n'est pas parce qu'on n'est pas déchue que l'on doit forcément avoir l'air ridicule en dansant ! Je suis au moins aussi douée que vous, peut être même meilleure !" - "Et bien vas-y, montre nous de quoi tu es capable..."

Elle regretta aussitôt d'avoir jouée les malignes... Toutes ces femmes étaient des professionnelles, ou au moins de très bonnes danseuses. Elle même n'avait aucun don, et elle le savait parfaitement. Pourtant, elle ne pouvait plus reculer. La tête haute, elle s'approcha de la barre métallique et l'attrapa avec ses mains. Elle essaya de tourner autour de l'axe en se soulevant à la force des bras, comme elle avait vu certaines le faire, mais ses mains étaient devenues moites et elle glissa jusqu'au sol, tombant lourdement. Cela déclencha le rire de ses spectatrices. "Ah oui, on a vraiment aucune chance devant des filles aussi douées que toi !" - "Ta seule chance, ce serait d'aller la bas totalement nue ! Et encore, je ne suis pas certaine qu'il y ait quoi que ce soit d'intéressant sous ces couches..."

Humiliée, l'orisha prit la fuite jusqu'à sa propre barre, les larmes aux yeux. Elle n'avait absolument aucune chance, elles avaient raison... Pourtant, cela ne la découragea pas, bien au contraire : les déchues venaient de donner une nouvelle motivation à la jeune femme, qui se faisait la promesse de ne pas perdre face à elles. Elle s'entraîna donc tout le reste de la journée, bien que cela ne sembla pas la faire progresser. Finalement, ce fut à son tour de passer sous les yeux avides des juges masculin. Elle entra dans la sale, la boule au ventre. Elle n'avait pas le droit à l'erreur... "Souviens toi, ils ne se souviendront que des médiocres... contente toi juste de ne pas tomber !" se dit elle en penses sera pour ne pas fuir à toute jambe.

Les glaces ne la laissaient pas voir ses spectateurs derrière et, même si elle vaut conscience que des hommes la fixaient en cet instant, ne pas voir leur visage l'aida un peu à se détendre. Elle tira sur une ficelle et ses vêtements tombèrent, la laissant en petite tenue... La déchue avait eut raison sur un point, son meilleur atout serait sans doute de révéler un peu de son corps... La main tremblante, elle attrapa la barre et se mit à danser.
920 mots
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34204-nostradamus-dementi
Invité
Invité

avatar
Dim 11 Sep 2016, 19:18

La Dame Rouge fixa ses yeux sur la demoiselle Déchue qui tenait un discours haut en couleurs à l'assemblée. Un petit sourire ne tarda d'ailleurs pas à naître sur ses lèvres. Elle n'avait pas besoin de porter son regard sur les autres concurrentes pour savoir qu'elles ne vivaient pas toutes l'expérience Tenuviaelle de la même manière. Certaines étaient outrées que l'on puisse ainsi s'adresser à elles, d'autres la trouvaient vulgaires sans aucun doute et d'autres encore étaient cruellement mal à l'aise. La Collectionneuse se fichait bien des autres femmes et des hommes présents autour d'elle. Un jugement était facile mais tous ici avaient eu ou auraient sans doute l'occasion de se comporter, une fois dans leur vie, comme la pire des catins. Parfois, l’hôpital se foutait royalement de la charité. « Hum... ». Les sens de la Démone ne s'éveillaient que lorsqu'elle l'avait décidé et plus elle s'élevait parmi les êtres de ce Monde, moins le recours à la Luxure était vital pour elle. Elle savait obtenir ce qu'elle voulait de plusieurs façons et n'avait plus besoin de dissimuler ce qu'elle était en réalité. La Luxure n'était qu'un passe temps et si elle s'était plu à faire croire aux êtres s'intéressant à son cas que son corps était aussi rempli de foutre que de vin, la vérité était toute autre. Après le discours de la jeune femme, elle resta un instant dans la salle d'entraînement à regarder celle qui créait les Braciæva sur demande avant de se diriger vers le bureau de l'organisatrice de ce petit jeu. Mitsuko n'allait pas s'entraîner. Quand bien même elle savait déjà se servir de cet ustensile, elle n'avait plus à faire beaucoup d'efforts pour convaincre qui que ce soit de voter en sa faveur. Elle ne frappa pas, se contentant de pénétrer dans la pièce, cachée sous son identité factice. Elle fixa Tenuviaelle un instant. Si elle avait souhaité faire forte impression, sans doute n'était-ce pas pour rien. L'ambition coulait dans ses veines et, justement, elle pouvait sans doute lui offrir ce qu'elle attendait. La Dame Rouge s'assit, calmement. « Je n'irai pas par quatre chemins. Je ne suis plus là pour la main de la Bûche Sauvage depuis qu'un nouveau facteur est apparu dans mon horizon. Cependant, en vous voyant agir, je n'ai pu m'empêcher de penser que vous aviez un certain potentiel qui ne demandait qu'à être exploité. Je suis immensément riche et je manque terriblement de temps. Ce sont ici deux avantages dont vous pouvez tirer parti si vous avez l'intelligence nécessaire pour ce faire. J'ai une propriété qui demande à être animée. Les raisons ne sont pas uniquement celles de l'amusement. Les péchés transforment les êtres et les rendent vulnérables. J'aurai besoin d'une femme de caractère qui saurait organiser des fêtes et autres événements chez moi dans un but plus ou moins bénéfiques ; plus moins que plus d'ailleurs. ». Elle sourit. « J'ai pensé à vous. Vous êtes libre d'accepter ou de refuser, bien entendu, mais le salaire sera sans doute plus élevé que tous ceux que vous avez pu recevoir par le passé, tout comme la renommée que vous en tirerez. ». Elle se releva puis tourna les talons en lâchant simplement un petit : « Réfléchissez-y. ».

Une fois que ce fut son tour de paraître devant des spectateurs invisibles, la Dame Rouge s'avança pour saisir la barre. Elle tourna deux fois autour de cette dernière, langoureusement, avant de pencher délicieusement la tête sur le côté avec un petit clin d’œil. Elle se redressa un peu afin que la Barciæva prenne place dans son dos. Elle mit l'un de ses doigts sur ses lèvres, semblant réfléchir à une alternative. Son sourire s'agrandit. « Je suis sincèrement désolée mais je ne peux vous en montrer davantage. Je ne suis pas ici pour régaler vos yeux mais pour dispenser un message du grand Dædalus en personne. ». Elle fit quelques mouvements, contredisant ce qu'elle disait précédemment. Sa voix se fit plus envoûtante, sensuelle. « Une sorte de défi qu'il vous lance... à vous et à tous les Déchus d'Avalon. Car qui n'aurait pas envie de se caresser après avoir vu tant de corps offerts ? ». Sa main glissa doucement sur le haut de sa cuisse. « Pourtant, le Roi a avancé que quiconque serait assez fort pour faire abstinence pendant un demi cycle lunaire serait convié à un banquet où toutes les catins d'Avalon lui seraient offertes. Et, bien sûr... ». Elle sourit, passant sa langue sur ses lèvres. « Je m'occuperai personnellement de celui qui sera choisi par Sa Majesté, celui qui apportera la preuve la plus flagrante de cette abstinence. Ma langue est bien plus habile que toutes celles sur lesquelles vous avez pu glisser jusqu'à présent, je vous le promets. ». Elle marqua une pause. « Après tout, ne dit-on pas que l'envie éveille le désir et que c'est en désirant que le plaisir devient gargantuesque ? ». Son corps fit une petite rotation, ses doigts glissant doucement sur la barre avant qu'elle ne quitte la pièce. Ils avaient voulu se rincer l’œil, bien, ils allaient à présent lutter contre une envie dévorante.

857 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 11 Sep 2016, 23:55


La Bûche Sauvage
Rp spécial


Phillip Ishkan n'avait jamais été un homme beau. Son physique était même plutôt peu ragoûtant. Sous ses longues robes de travail, son corps n'était pas gros mais, pourtant, il était gras. Sa peau blanche n'aidait pas à l'affaire et il souffrait d'une absence totale de pilosité qui aurait pu, s'il avait eu de la chance, cacher les défauts de son anatomie. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Cela avait toujours été ainsi dans la famille Ishkan. Les hommes étaient plutôt laids et les femmes plutôt belles, bien que les mêmes particularités physiques apparaissent de génération en génération. Cette famille était grande et comportait plusieurs branches mais tout le monde était consanguin. C'était ainsi et bien que les derniers chefs de famille soient légèrement plus laxistes sur une tradition qui remontait à des ères et des ères, les membres avaient bien du mal à trouver des partenaires extérieurs. Phillip avait repris la direction de l'entreprise de son père et dirigeait certains de ses frères et sœurs. Des cousins et cousines travaillaient également là à la confection d'objets de plaisir. Le hasard avait décidé que Phillip prendrait la tête de la petite usine et tout le monde l'avait accepté. Il n'était pas un patron des plus glorieux mais il possédait un véritable amour pour ce qu'il fabriquait. Depuis quelques jours, d'ailleurs, tout le monde s'impliquait. L'annonce du mariage imminent de la Bûche Sauvage et le besoin d'épreuves intéressantes pour départager les candidats avait donné du travail à tous les Ishkan. Les Déchus étaient connus pour plusieurs confections de leurs crus, comme la lingerie. Néanmoins, ils n'étaient pas en reste concernant ces objets de plaisir qui pouvaient tout aussi bien trouver leur place entre les doigts habiles d'une prostituée que dans ceux, soi-disant prudes, d'une noble à l'allure innocente. Ce qu'il se passait au creux des draps demeurait bien souvent secret, après tout. Phillip aimait à penser que ce qu'il confectionnait toute la journée avait le pouvoir de faire jouir des centaines de femmes et d'hommes ; car oui, même si le plus gros de son entreprise était destiné aux femmes, il y avait une petite production à destination des hommes également. Et puis, il fabriquait également des accessoires plus simples comme des foulards ou des cordes, ainsi que différents déguisements qui pouvaient ravir l'imagination des amants. Combien de femmes avaient-elles revêtu une perruque rousse pour prétendre être Vanille Deslyce le temps d'une partie de jambes en l'air ? Combien d'hommes s'arrachaient des déguisements représentant le Dædalus ou le Monarque Démoniaque pour faire succomber leur partenaire ? Il ne s'agissait pas toujours de Rois et de Reines ; certaines tenues moins nobles excitaient également les sens des partenaires. Il suffisait d'un rien, d'un peu de jeu et de confiance en soi. Voici donc quel était l'Empire de Phillip Ishkan, un homme que la nature n'avait pas gâté physiquement. En revanche, cette dernière avait mis de la magie au creux de ses doigts.

Le jour venu, il rejoignit les candidats dans la grande maison. Il n'avait aucune idée de ce que ces derniers avaient fait la veille mais il ne faisait que ce pour quoi il avait été engagé. Les membres de sa famille amenèrent plusieurs caisses en bois dans la grande salle, en face des individus qui se trouvaient là. Phillip n'avait jamais été doué pour parler en public. Il n'était pas l'homme le plus charismatique existant sur ces terres. Heureusement, ses cousins l'aidèrent à monopoliser l'attention de la foule de concurrents. « Bonjour à tous. » commença-t-il d'une voix qu'il jugea ne point être assez forte. Il continua donc en poussant un peu sur ses cordes vocales. Travailler toute la journée dans un atelier n'aidait pas vraiment pour entretenir des relations sociales équilibrées. « L'entreprise Ishkan a participé afin de confectionner votre prochaine épreuve. Il s'agit de vendre le maximum des accessoires qui se trouvent dans ces caisses dans les rues d'Avalon. Le prix n'est pas fixé, c'est à vous de décider mais ceux qui feront les plus gros chiffres d'affaire auront une récompense. Ceux qui feront les plus bas seront, par contre, éliminés. Mettez vos tabous de côté et essayez d'avoir un comportement vendeur, là est la clef du commerce ! ». Il essaya de sourire mais ça donna plus une sorte de grimace. Il laissa les candidates découvrir les produits et partir à l'aventure.

724 mots

Explications

Coucou =)

Alors pour la suite, le lendemain, Phillip vient vous voir avec des caisses. Elles sont remplies de sex toys, d'accessoires en tout genre et de déguisements érotiques qu'il vous faudra vendre dans les rues d'Avalon =D L'objectif est de faire le plus de profit possible xD

Déroulement
du RP


Ceci est un RP spécial et par là-même, il vous imposera de poster une fois par semaine, chaque 'séance' de messages sera séparée par l'intervention d'un organisateur, qui seront représenté pour l'occasion par Mitsuko, jouant un PNJ, et moi-même, jouant un PNJ aussi

Vous devez faire des messages de minimum 650 mots. Vous avez officiellement jusqu'au Samedi 17 Septembre, 23h59 pour poster =) Bon jeu.

Participants


  • Yulenka (Vampire) - Ne veut pas d'enfants
  • Melody (Dullahan) - Ne se prononce pas
  • Annabeth (Rehla) - Ne se prononce pas
  • Séléna (Elémental) - Ne se prononce pas
  • Sylbille (Orisha) - Veut des enfants
  • Emy Vanteska (Démon) - Ne se prononce pas
  • Gabrielle (Elémentale) - Ne veut pas d'enfants
  • Mitsuko Taiji (Démone) - ...
  • Olwë Ayasca (Illuminae) - Veut des enfants
  • Kyra (Déchue) - Veut des enfants un jour


Gains
& Participations


On y réfléchit =3
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 06:06


L'échec tourmentait mon esprit, me faisant douter de la raison de ma présence. Comment avais-je pu être assez folle pour m'inscrire dans le but d'obtenir la main d'un pur inconnu dont l'on vante pour seul mérite d'être délectable sous la couette. N'avait-il pas d'autres qualités, d'autres talents plus... régulier. J'étais retourné à ma chambre après cette séance désastreuse, m'allongeant sur le lit pour réfléchir mais c'était sans la pire des idées pour me convaincre de poursuivre cette épopée. Me levant d'un bond pour aller à la fenêtre, vêtue d'une lingerie qui m'avait été déposée sur le lit avant mon arrivé. Je ne pouvais réfuté l'idée que j'appréciais le confort et le charme que cela me procure, rangeant précieusement chaque ensemble dans mon bagage pour garnir ma garde-robe. Quelques sifflements appréciateurs me firent rougir, la lueur dans ma chambre permettant de me voir sans difficulté malgré la nuit omniprésente. J'y trouvais une certaine confiance, une impression que je n'étais peut-être pas si terrible à regarder.

Prenant place au petit bureau mis à disposition, je profitais de l'air frais qui entrait dans la chambre tandis que je sortis mes notes amassées jusqu'à présent concernant ma soeur dont je suis à la recherche. Je ne savais pas si je pourrais trouver d'autres informations ici à Avalon mais qui n'essai rien, n'a rien après tout. Ma concentration fut perturbée par l'expression du plaisir d'une concurrente dans la chambre voisine, elle semblait avoir trouvée chaussure à sa taille et prenait son pied sans le moindre doute. Aucun doute qu'elle avait choisi de profiter de son séjour à Avalon pour abuser des services offerts, faisant abstraction d'une certaine nécessité d'être fraîche pour le matin et la nouvelle épreuve. J'espérais que ce soit plus amusant que la séance de danse sur poteau. Je marmonnais à voix basse, bien que j'étais quasi certaine d'être la seule à entendre dans ma chambre.

- J'aurais dû faire dévier ce poteau, y créer des appuis. Après tout je contrôle le métal...

Profitant d'un répit chez la voisine suite à un râle très mâle qui m'arracha un fou rire non retenu, je filais sous ma couette, profitant de la chaleur de l'édredon alors que la lingerie n'offrait que peu de protection face à la douceur des nuits. Une déchu venant me tirer du lit au matin, ouvrant les rideaux, déposant le repas et la nouvelle tenue, j'avais l'impression d'être une princesse mais je me doutais bien qu'en d'autres circonstances je n'aurais pas un service aussi merveilleux. Cette charmante brunette m'aidant à attacher ma robe puis me guidant vers une salle de la grande maison où un homme vint aborder l'événement du jour.  L'idée était intéressante, voir très amusante, permettant de rencontrer nombre de gens et d'éveiller les esprits pour des plaisirs solitaire ou en couple, certains déguisements offrant des suggestions à la fois coquine et cocasse. J'attrapais ma boîte sans plus attendre pour filer dans la rue, je n'avais pas l'intention de perdre trop de temps car plus vite je vendais et plus vite je pourrais explorer Avalon, ses méandres et ses secrets.

Trouvant une grande place bondé de gens, je m'installais sur une plateforme de bois un peu instable mais somme toute solide. Bien assise les pieds dans le vide, je dépassais la foule et attirait les regards par mes paroles et mouvements.

- Oyé oyé ! Mesdames et messieurs d'Avalon ! Il est temps de s'offrir une dose de folie, de sensations, de chaleur ! Jouets, costumes et autres coquineries qui ravirions sans aucun doute les idées les plus secrètes de votre partenaire ! Vous êtes seule ? Pourquoi ne pas vous offrir la détente de rêve, expier votre stress quotidien, réchauffer l'ambiance pour la venue de votre amant.
Je me surprenait moi-même à être aussi à l'aise avec le sujet. Jouant avec divers des objets à vendre entre mes mains comme si rien était. Tout pour combler hommes et femmes, leurs péchés, leurs envies. Constatant que certains items avait un renfort de métal sous l'espèce de substance dont le toucher était proche de la peau, je m'amusais à le tenir par la base, bien droit et le faire bouger grâce à mes capacités. Je vis avec surprise une femme réclamer l'objet, payant une coquette somme pour cette version spéciale qui bouge. Sourire en coin, je recommençais avec d'autres fait sur le même moule, vendant un à un ces petits bijoux de plaisir et accumuler une somme intéressante. Y ajoutant le récit de scénario pour offrir les costumes, l'imagination faisait le reste et peu à peu la boite se vidait et la bourse se remplissait. J'étais fière et j'avais trouvé une raison de poursuivre, une raison de m'amuser plutôt que de songer qu'à la compétition.

847 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 10:39

Séléna avait pu se reposer mais elle n'avait guère trouvé véritablement le sommeil. Tout était fait pour que les candidats aient le confort qu'ils souhaitaient mais il y avait quelque chose, au plus profond de son être, qui l'empêchait de dormir. Les yeux fixés sur le plafond, elle avait réfléchi durant des heures, si bien que, le lendemain, elle avait une petite mine. La vérité c'est qu'elle était excédée par les mystères qui planaient autour d'elle. Elle se rappelait parfaitement des paroles de Shizuo qui s'excusait auprès d'elle pour ce qu'il avait fait et n'avait pas fait. Elle n'était pas seule, non, elle était entourée d'inconnus puissants qui jouaient à un jeu qu'elle ne pouvait comprendre. Et si le pion qu'elle était se rebellait ? Ses yeux posés sur Philip, elle semblait l'écouter alors qu'elle n'écoutait que sa voix intérieure. Il y avait quelque chose en elle, quelque chose qu'elle ne décelait pas chez ceux qui l'entouraient. Il y avait ce murmure qui semblait vouloir qu'elle change. Elle ne pouvait plus rester une gamine frêle. Elle devait penser aux atouts qui étaient siens et les développer jusqu'à ce qu'elle soit capable de « savoir ».

D'un mouvement semblable à ceux des autre candidats, elle prit dans les cartons des objets. Quand bien même il s'agissait là de fabrications capables d'éveiller les plaisirs, elle n'en avait que faire. Elle ferait ce qu'on lui avait demandé, point. Elle se fichait bien de savoir si elle vendait des peluches ou des fouets. Armée de ces accessoires, elle sortit dans les rues. Ce qui l'avait toujours étonné à Avalon était ces bâtiments qui s'élevaient dans les airs. Bien entendu, l'architecture était à l'image de ceux qui vivaient ici. Avoir des ailes devait être fabuleux. Elle en avait mais la chose était encore inconnue à sa conscience. L'Esprit glacé par l'Élément qui habitait son cœur, elle atteint un quartier un peu plus pauvre, ses yeux se posant sur des enfants qui faisaient la manche. Sans doute étaient-ils orphelins. Elle les regarda un instant. Elle devait leur sembler bien grande. Était-elle touchée par la misère du Monde, elle qui n'avait connu que l'opulence résultant de sa naissance ? Elle n'avait pas de parents mais tout lui avait été servi sur un plateau d'argent dès ses premiers souffles. Elle resta un instant silencieuse puis finit par se diriger vers une petite fille à laquelle son frère était accroché. « Bonjour. » dit-elle simplement pour débuter. « J'ai une offre à vous faire, à vous et à vos amis si vous en avez. ». Elle sourit, s'approchant un peu plus. « Je dois vendre ces objets, le prix n'est pas fixé. Je me dis que si vous m'aidez à en tirer un bon prix, je pourrai vous laisser un peu de l'argent que vous avez gagné. ». Elle était maintenant très proche de l'oreille de l'enfant. « Je pourrai peut-être vous trouver un travail aussi d'ici quelques temps. ». Après quelques temps à discuter, les enfants acceptèrent. Mieux, d'autres arrivèrent, sortis de nulle part, comme s'ils avaient toujours été là à regarder ce qu'il se passait, invisibles. Séléna commençait à réfléchir au sens de la vie, à des notions aussi fondamentales que la hiérarchie entre les êtres. Enfant, elle trouvait le monde merveilleux. Elle ne s'était jamais posée la moindre question. À présent, elle avait l'impression de frôler du bout des doigts des éléments de la plus haute importance. Même si elle ne pouvait pas les voir, les Esprits des Taiji annihilés flottaient autour d'elle, comme si elle était l'instrument de vengeance par excellence, comme si, au fond de son être, se trouvait la puissance nécessaire pour détruire une bonne fois pour toute leur bourreau. Les yeux dans le vague, Séléna fixait cette petite entreprise qu'elle avait créé s'activer, retournant simplement à la maison mère, de temps à autres, pour chercher d'autres objets de plaisir. Les enfants étaient efficaces. Leur état misérable avait le don soit de dégoûter les individus, qui achetaient pour se débarrasser d'eux, soit de les apitoyer, ce qui revenait au même. L'Élémental n'avait, ainsi, pas besoin de faire des pieds et des mains. Cette idée lui était venue de nulle part et elle en appréciait à présent les conséquences.

Dans la pénombre, des yeux l'observaient discrètement. Si la jeune femme ne les voyait pas, une autre Dame, elle, s'apercevait progressivement du manège.

728 mots
Revenir en haut Aller en bas
Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

~ Sorcier ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 1372
◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Sam 17 Sep 2016, 11:46

Sylbille devait faire preuve de beaucoup de volonté pour ne pas fuir loin, telle une petite sourie regagnant son trou. C'est avec tout autant de volonté qu'elle résistait à l'envie de croiser ses bras autour de sa poitrine, pour essayer de cacher dans un excès de pudeur, ce que sa tenue dévoilait aux yeux de tous... Lorsqu'elle s'était inscrite à ce concours, elle s'était imaginé beaucoup de choses, des défis de toutes sortes qui demanderaient plus de son talent de chasseuse que de ses qualités féminines -quasiment inexistantes-, mais aucune des épreuves qu'on lui avait fait passer ne faisait partie de cette liste qu'elle avait inventé. Après réflexions,  ça ne semblait pas si étonnant que ça, après tout ce concours avait été organisé par des déchus, et plus vite elle se ferait à l'idée que ce qui l'attendait risquait de ne pas lui plaire, plus vite elle parviendrait à se concentrer sur les missions qu'on lui donnait, aussi embarrassantes soient-elles. Si elle souhaitait devenir Madame Liddell, elle devrait relever chacun des défis qu'on lui lancerait. Elle n'avait plus le droit à l'erreur, les deux dernières étapes ayant déjà été quelques peu raté... Pourtant, elle faisait toujours partie de la compétition, à croire qu'elle n'était pas la pire d'entre tous. Rassurée par cette idée, elle se lança de nouveau sur la tâche qu'on leur avait assigné.

A cet instant, l'orisha était prise par l'une des nouvelles lubies des organisateurs. Les participants devaient cette fois-ci vendre toutes sortes d'accessoires, réservés à des pratiques que Sylbille n'avait jamais osé essayer. Et il en serait sans doute ainsi jusqu'à la fin de ses jours, ce genre de chose la gênait bien trop pour qu'elle puisse imaginer les expérimenter. Les déchus l'entourant auraient sans doute été offusqué s'il l'avaiznt entendu tenir un tel discours : rester loin de ces jouets, s'était gâcher l'un des nombreux talents inégalés de la Bûche sauvage. Peut-être un jour se laisserait-elle convaincre, si les rumeurs qui circulaient à son sujet se révélaient fondées... Mais ils n'en étaient pas encore là, elle devait déjà remporté ce concours pour prétendre à de telles idées. Aussi préféra-t-elle garder son opinion pour elle en ce qui concernait la marchandise bien particulière dont elle devait faire la pub.

Le chasseuse ne s'était jamais aussi peu ressemblée. Adieu vêtements de combat, b ou jour tenue sexy. Elle avait, dans l'espoir d'attirer l'oeil, revêtit ce qui semblait être une tenue d'infirmière. Un chemisier, taillé de sorte qu'il ui arrive juste en dessous des côtes, mettait sa poitrine en valeur, montrant bien plus de peau que ce que la bienséance préconisait. Une jupe en faisait tout autant avec son postérieur et se relevait à chaque pas hésitant qu'elle faisait, haut perchée sur ses talons. La seule chose qui ne semblait pas incongrue et totalement inadéquate était la coiffe qu'elle avait positionné dans ses cheveux de jais. Et c'est ainsi qu'elle se trimballe it dans les rues d'Avalon, totalement perdue et désorientée. Sa stratégie ne semblait pas porter ses fruits. Jusqu'à présent,  elle n'avait pas réussi à vendre plus de trois ou quatre articles, et ceux-ci avaient été sans doute été acheté car leurs nouveaux propriétaires avaient eut pitié de la vendeuse... Soupirant, Sylbille alla s'adosser au mur d'une ruelle à l'écart.

"Eh bien eh bien, tu es bien différente de la dernière fois." Sybella releva la tête. Elle mit quelques secondes avant de reconnaître le visage en face du sien : il s'agissait du déchu avec qui elle avait danser, la nuit où elle avait entendue parler du tournois. "À croire que le mariage ne te réussi pas si bien que ça, finalement." Sylbille se renfrogna en l'entendant se moquer d'elle. Il est vrai qu'il n'avait pas semblé apprécier l'annonce d'un tel mariage. Elle n'avait pas compris cette réaction mais, désormais,  elle se demandait s'il lui en voulait de l'avoir abandonner pour aller s'inscrire. "Rien n'est encore sûr, je suis loin d'avoir gagné... Je ne me débrouille pas très bien avec toute cette marchandise." Le jeune homme lui demanda ce qu'elle devait faire de tout cela et la Gandr lui expliqua alors en quoi consistait la nouvelle épreuve. Le luxurieux sembla interessé par ce qu'elle racontait et, sans qu'elle ne sache pourquoi, il lui proposa de l'aider. Suspicieuse, elle réfléchit un instant. Il ne pouvait pas lui faire plus de mal que ce qu'elle s'influgeait elle même,  aussi accepta-t-elle son offre : toute aide était la bienvenue.

Il commença par lui donner quelques conseils, tirant d'avantage sur ses vêtements, puis l'accompagna dans une ruelle un peu plus fréquentée. Elle avait jusqu'ici éviter ce genre d'endroit, se sentant trop honteuse pour affronter les regards. Pourtant, il la força à rester ici, lui murmurant à l'oreille des paroles qu'elle devrait dire. "Mesdames messieurs, venez venez ne faites pas vos timides ! J'ai ici tout ce dont vous avez toujours rêvé ! Avec nos produits, vous ne vous ennuierez plus jamais lors de vos parties de jambes en l'air ! Aucun risque de laisser votre partenaire insatisfait ! Alors n'hésitez pas à venir chez nous, garentie satisfait ou remboursé !" Et aussi incroyable que cela paraisse, des gens virent la voir. Ça marchait ! Ce discours saugrenu marchait réellement ! Au fur et à mesure qu'elle le répétait tout en descendant la rue, l'orisha prenait de plus en plus confiance en elle. Sa voix se faisait plus forte, plus claire, et elle s'autorisait même parfois quelques blagues avec ses acheteurs.

Finalement, elle n'était peut être pas si désespérante que ça.
997 mots
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34204-nostradamus-dementi
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 13:37

Son vilain coup n'avait pas loupé, et si la suivante s'en était sortie avec une simple chute, celle qui suivit elle allait avoir un souci au coccyx pendant un bon bout de temps. Yulenka avait vu sa première victime ressortir de la salle de spectacle, qui n'en menait visiblement pas large. Elle en vint à conclure elle-même qu'elle était quand même une sacré garce parfois.... Mais cela ne l'empêcherait pas de dormir ce soir !

Prochaine épreuve, elle ne savait pas pourquoi elle commençait à tendre le dos. Qu'est-ce qu'on allait encore trouver à leur faire faire ? Est-ce qu'elle avait bien fait de s'inscrire.... Franchement elle venait sérieusement à en douter. Il n'aurait pas été plus simple d'attendre qu'il y ait une gagnante, pour mieux l'exterminer ensuite ? Bon son père aurait été deux fois veuf, mais il n'était plus à ça près, surtout pour une femme qu'il ne connaîtrait même pas. Cette solution là aurait été tellement plus simple.... Elle en soupira. Juste un petit mort et on en parlait plus.... Mais c'était un peu tard maintenant. On leur amena des caisses, remplis de bizarreries. De la lingeries et.... Mais qu'est-ce que c'était que tout ce foutoir ? La vampiresse observa les "jouets", en arquant un sourcil, d'un air circonspect. Ils étaient sérieux là ? Réellement ? L'homme prit la parole et leur expliqua la nouvelle épreuve. Elle se retint de justesse de demander si les participants pouvaient garder les sommes récoltées, puisque après tout, c'étaient eux qui les avaient vendu, mais elle s'abstint. En voilà un qui avait trouvé le moyen de faire des profits à moindre coup, ces vendeurs là n'allaient pas lui couter cher.

La marchandise ne lui inspirait rien, et le fait de se faire exploiter par un commerçant qui avait vu là le coup de pub du siècle à ne pas laisser s'échapper, la répugnait encore plus. La commission que leur promettait l'homme en question ne lui disait rien qui n'aille. Si jamais il osait les payer en "jouets", elle se promettait de lui faire manger celui qui s'apparentait le plus à la troisième jambe des hommes. Elle observa pendant un long moment les marchandises, interdite. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir en faire de... Ça !? Elle n'avait même pas envie de les toucher, et elle ne se voyait pas vendre ça à la crier comme une poissonnière.


Cela vous inspire des folles idées ?

-Presque celle de me suicider oui.....


L'homme qui avait questionné la vampiresse l'observa surpris de cette réponse, en espérant une autre beaucoup plus agréable à son sens. La vampiresse se tourna vers lui, tout sourire.

-Voulez-vous bien m'aider ? J'aurais besoin de..... plein de petites boîtes.

Des.... petites boîtes ?

-Oui, et plein ! De jolies si possibles.

Mais.... Qu'est-ce que vous voulez en faire ?

-Mais vous allez le voir ! Je vais tout vous expliquer, dès que vous m'aurez ramené toutes les petits coffrets que vous pourrez.


L'homme à la fois troublé mais curieux, s'exécuta. Il était venu une première fois avec une dizaine de boîtes, dépareillées, mais cela importait peu à la vampiresse. Cela dit, elle le renvoya en chercher d'autres, beaucoup d'autres. Le pauvre homme de ne cessa de faire des allers et retours, et lorsqu'il lui apporta une cinquantaine de boîtes, l'éternelle demoiselle sembla enfin satisfaite.

-Voilà qui est parfait. Maintenant, pour chaque boîte remplissez les avec cinq articles différents. Vous serez mignon !


Pour l'encourager à la tâche, et s'éviter ainsi de toucher à la marchandise, elle lui offrit un sourire charmeur. Il fallait bien encourager les troupes enrôlées sur l'instant. Elle veilla néanmoins à ce que le travail soit bien fait.

-Mais non voyons, on ne plie pas une culotte comme ça. D'abord les bords vers l'intérieur, et ensuite on ramène le devant vers l'arrière. Voilà, comme ça ! C'est beaucoup mieux présenté ainsi non ?

En voilà un qui saurait à présent ranger correctement les culottes.... L'opération lui mangea une bonne partie de l'après midi, mais au final, chacun de ses coffrets était rempli, et même emballé. C'était assez grossier, puisque fait avec les moyens du bords, mais c'était mieux que rien. Elle se rendit ensuite dans un boulevard assez peuplé, où là encore il fallu un peu de temps pour amener toutes boîtes en question. Mais une fois le stand improvisé, qui se résumait à des boîtes empilées, installé, elle se mit à haranguer la foule, usant sans vergogne de son charisme pour attirer l'attention.

-Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, Opération Spéciale aujourd'hui ! Nous vous proposons, en exclusivité une vente expresse de nos derniers produits, les coffrets surprises ! Qu'est-ce qui se cache dans ces petites boîtes me direz-vous ? Surprises ! Mais nous pouvons vous assurer qu'à l'intérieur, il n'y a que des produits de qualités, destinés à vous faire plaisir.... Beaucoup de plaisir ! Que ce soit pour un usage personnel, ou à plusieurs, que ce soit pour vous ou pour offrir, c'est un jeu auquel vous serez forcément gagnant ! De quoi égayer vos éventuelles soirées solitaires, et pimenter les parties à plusieurs ! N'hésitez plus, profitez de cette offre unique qui ne se produira qu'à l'occasion de cette Opération Spéciale ! Hâtez-vous, cette offre est réduite, il n'y en aura pas pour tout le monde !

L'avantage était que la clientèle ciblée était déjà sensible au type de marchandise. Aller vendre ça chez les anges aurait été plus tendu tiens. Pour ce qu'elle s'imaginait des déchus, elle tablait sur le fait que c'était un peuple relativement joueur et gourmand en matière de sexe. Mettre en avant cet aspect, tout en jouant sur l'effet spéciale et rare de l'offre visait à faire naître l'envie et le désir de posséder les coffrets. D'être parmi les privilégiés. En plus de titiller toujours plus le côté joueur, empêchant les gens de savoir sur quoi ils allaient tomber exactement. Mais après tout, il n'y avait là rien qui ne puisse déplaire à un déchu alors.... Comme elle l'avait souligné, ils ne pourraient être que gagnants. Ses sourires, qu'on aurait pu qualifié de commerciale pour l'occasion, conjugués à sa plastique avantageuse, lui conféraient un charisme supplémentaire, auquel les déchus n'étaient pas indifférents. Cela là dit, elle fixa un prix moyen, bien qu'elle aurait pu le faire élevé. Mais son objectif était clairement de tout liquider ! Aussi elle avait préféré rester raisonnable. Il n'y avait plus qu'à attendre et voir ce que cela allait donner.
Post IV - 1151 Mots :
Revenir en haut Aller en bas
Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4732
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Sam 17 Sep 2016, 15:54



La Bûche Sauvage


On a beau dire, chacun son métier. Même si j’étais satisfaite de ce que j’avais pu faire avec la Braciæva, je n’avais pas été la meilleure, pour sûr. Qu’on remette les choses à sa place. Je n’ai pas été Déchue à cause de la Luxure, mais bien à cause de la Gourmandise. Ce genre d’activité, c’est loin d’être mon quotidien. Sinon je ne pense pas que ces poignets d’amour seraient apparus, bien au contraire. Du coup, il était évident que ma performance fut moindre par rapport à d’autres, même en essayant d’appliquer ce que j’avais pu voir des Luxurieux. Mais à présent, le sort ne dépendait plus de moi, mais du jury qui nous observait de l’autre côté du miroir. Je me dirigeais alors, la robe dans les bras, vers ma chambre. En passant le pas de la porte, je m’arrêtais une seconde. La pièce était vide. C’était étrange, cela fait tellement longtemps que l’on partageait le même appartement Yovan et moi. Je refermais la porte derrière moi, me fis couler un bain et partie me coucher dans la foulée pour m’endormir aussitôt dans les bras de Morphée.

Après une première journée aussi intense qu’étonnante, je devais bien avouer que je n’arrivais pas à savoir qu’est-ce qui avait bien pu être aménagé pour cette deuxième journée. C’est alors qu’un homme arriva avec des caisses. Des tas de caisses ! Mais je n'arrivais pas à voir ce qu'il y avait dedans, il y avait trop de monde devant moi. Une telle quantité, qu’est-ce qu’elle pouvait bien contenir ? L’homme se présenta, et c’est à ce moment que je compris la contenance de ces caisses. Je n’étais pas une experte dans le milieu, mais les Ishkan restaient connus et reconnus en Avalon, et par le peuple Déchu en général, si j’avais bien compris. Quoi qu’il en soit, une nouvelle fois nous nous engagions dans un domaine qui n’est pas celui que je maîtrise. Quoi que, j’aurais dû m’en douter en m’inscrivant à ce concours. Il s’agit de la « Bûche Sauvage ». Il était donc évident que nous n’allions pas faire de la couture ou cuisiner des cookies ! Mais au final il ne s’agissait que de vendre les objets en question. En vendre le plus et faire le meilleur chiffre d’affaire. Déjà ça ce sera plus simple que la Braciæva ! Tout alla alors très vite dans ma tête. « Les objets de plaisir de cet homme sont renommés pour leur qualités et leur diversités. Pour les vendre, les Halles des Titans serait le mieux. Voir ces objets comme les boissons des bars ou café où j’ai travaillé. Ca me facilitera le contact. Et puis, les prix ne sont pas fixés. Je pourrais jongler du coup si la personne semble avoir les moyens de mettre le prix ou non. ». En même temps que je me listais tous ces éléments, je les énumérais sur les doigts. Puis le compte terminé, j’affichais un sourire satisfait sur le visage. « Bien. C’est partie. Je n’ai plus qu’à trouver la tenue adéquate. ». Je me dirigeais vers la chambre pour voir les tenues présente dans l’armoire. Je sélectionnais une robe courte à laquelle j’ajoutais une longue veste. « Il manque quelque chose. ». Une ceinture ! Je redescendis au pas de course, et me dirigea à tire d’aile vers les Halles des Titans avec différents objets dans les bras.

Une fois sur place J’essayais de trouver un emplacement où je pouvais être le plus visible possible. Puis saisissant une table à portée de main, je commençais mon manège. « Mesdames, messieurs ! Approchez, venez voir ! Vous avez toujours voulu vous offrir le meilleur de la gamme Ishkan, mais jamais vous n’avez pu vous permettre ce luxe ? ». Crier de cette manière, comme une poissonnière parmi les autres marchands n’attirait qu’une partie des regards. Ce qui jouait principalement c’était la veste rouge que je portais et qui, naturellement, se remarquait du coin de l’œil. Et à partir du moment où quelqu’un me remarquait, mon discours était entendu. « Votre amant n’est pas performant, il vous manque un partenaire, ou vous désirez changer de personnalité pour un soir ? Tout est là pour rendre vos nuits plus… ». Flûte. Aucun des mots qui me venaient en tête n’était le bon. Lorsque enfin je le trouvais, il s’était écoulé quelques secondes. Alors je le prononçais sur un ton presque espiègle et à moitié murmuré par rapport à tout à l’heure, « … Distrayante. ». En voyant certaines, autant que certains, s’approcher de mon stand improvisé, je souris de satisfaction. Jusqu’à voir adossé à un mur en face une silhouette que je ne reconnue que trop. En le voyant s’approcher avec son sourire moqueur qu’il avait le chic de m’offrir dans chacune de ces situations cocasses, je sentais le temps d’un instant, me monter le rouge au joue. « Yovan ? ». Je ne le pensais pas ici. « Je prendrais ça si tu permets ? ». Il se saisit d’un des objets en échange de quelques pièces. Moi je lui renvoyais un regard étonné avant de lui sourire. « Merci. ». Puis je repris ma mascarade plus motivée que jamais. « Comme lui n’hésitez pas ! Le stock est réduit et surtout, limité ! ».

©Code by Zab


Post II Mots 848
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34243-kyra-lemingway-la-p
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 18:08


Commerce et art font bon ménage...


Une épreuve commerciale... Voilà qui était était tout à fait approprié pour le petit fae ! Pendant de très longues années, il avait participé à l'entreprise du propriétaire de son jardin, un démon véreux propageant herbes et épices interdites de toutes sortes de part le monde entier ! Olwë n'était pas très doué pour les mots, mais il l'était bien plus avec les nombres. Ses nombreux voyages en compagnie de son maître avait formé son esprit simple. Il était bien incapable d'apprendre une nouvelle langue ou de retenir par coeur des chansons et des poèmes, ou encore de comprendre ce que sont l'astronomie et la physique... Mais l'économie, ça, il l'avait très bien compris. C'est probablement la seule chose que sa petite tête a pu enregistrer et également le seul argument en sa faveur lorsqu'il eut la possibilité de se hisser à la tête des Protecteurs du Bonheurs... Et aujourd'hui, toutes ces connaissances allaient pouvoir lui servir ! L'illuminae en avait presque le vertige... Il observa d'un regard intéressé les caisses qui lui étaient présentés et se demandait bien ce qu'elles pouvaient contenir... Sa curiosité lui fit se rapetisser au point de pouvoir voir entre les planches de bois... et ce qu'il vit... lui était... totalement inconnu. Fortement déçus, Olwë reprit une taille plus humaine et fit la moue. Vendre quelque chose que tu ne connais pas, ce n'est pas une mince affaire ! Alors il entreprit de demander à droite à gauche, en détaillant bien ces marchandise, ce qu'elles pouvaient bien être. Certaines se moquèrent de lui de part son ignorance, d'autres rougir et détournèrent leur attention... Mais le petit être ailé ne baissait pas les bras et finit tout de même par obtenir réponse, bien qu'il lui fallut poser moultes questions à son interlocuteur, exaspéré de devoir ainsi lui apprendre des choses de la vie.

Des objets de plaisirs et des jeux de chaire... Voilà ce qu'il devait vendre à n'importe quel prix dans les rues d'Avalon. Mais avant d'entamer sa tournée des maisonnées, il lui restait une tâche importante à réaliser. Comment savoir à quel prix vendre ces jouets et quelle stratégie commerciale adopter ? Il se creusa la tête et finit rapidement par obtenir une migraine plutôt qu'une solution potable. Désespéré et toujours à son point de départ, il déambula dans les rues de la cité sans trop de but, comme si tout allait s'arranger tout seul, comme par magie ! Il passa devant un bordel, un magasin de vêtements sexy et même une boutique qui vendait les mêmes objets que lui... Il se dirigea alors vers un parc et s'assit dans l'herbe, aux plus près des plantes. Il y avait tout un tas de buissons sculptés posés ça et là, et tous s'arrêtaient devant. Farceur, le petit fae invita ces derniers à se mouvoir comme si chaque statut était doué de conscience. Les badauds commencèrent à se rassembler de plus en plus et rire de ce spectacle. Utiliser la nature... En voilà une idée ! Olwë n'était pas un artiste, mais les fleurs l'aimaient et ça, c'était un atout à ne pas négliger. Il entreprit alors de créer selon son imagination malade et dérangé tout un tas de sculpture affublés de ces objets qu'il devait vendre. Emballé, le fae entra pleinement dans son rôle d'artiste et se donna de grands airs de visionnaire ! Très vite, les demandes finirent par arriver. "A combien cette pièce ? - Qu'avez-vous cherché à exprimer dans cette oeuvre ? - Quel talent !" Olwë était en joie et ne cessait de parler sans discontinuer et de créer. Et avant même qu'il s'en rende compte, une première caisse était vide... Tout le monde était près à verser une fortune pour de l'art, et voilà qu'à l'instar de cet homme qui avait installé des toilettes dans un musée, lui même avait insérer des sex-toys dans ses sculptures végétales... Une brillante idée... mais l'a-t-il pu l'avoir seul ?

693 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 20:17



La Bûche Sauvage
Emy & autres amoureuses

L’exquise douceur des draps dans lesquels elle s’assoupissait avait assuré à la démone un repos des plus réparateurs. Seulement, passer autant d’heures enfermée dans un endroit tout à fait agréable ne lui convenait pas. Les différentes épreuves parvenaient à la distraire, mais elle ne tarderait pas à avoir besoin d’un peu d’aventure, et elle doutait que quitter les lieux lui permette de revenir par la suite. C’est donc d’humeur maussade qu’elle se réveilla, attendant en trépignant que quelqu’un vienne la chercher pour la journée à venir. Quelle nouvelle idée étonnante les déchus avaient-ils pu trouver ? Se demandant ce que pouvait bien faire Meredith tandis qu’elle logeait aux frais de la princesse, elle n’avait pas entendu frapper. Impatiente de retourner à l’extérieur, elle avait sagement suivi les autres concurrents dans la grande salle, n’adressant la parole à personne et ne fomentant aucun coup douteux. Ces enfantillages de couloir ne l’avaient amusée que quelques instants. En entendant le discours de l’homme, elle ne put s’empêcher d’éclater de rire. Fallait-il vraiment vendre ce genre d’objets ? Les organisateurs de ce ridicule concours avaient sans nul doute besoin d’amortir leurs dépenses. Ne comprenant pas vraiment l’intérêt d’une telle épreuve _ les cabarets et autres lieux de plaisir d’Avalon possédaient sans nul doute un stock suffisamment conséquent pour satisfaire chacun de leurs clients _, elle se contenta de hausser les épaules et prit la caisse qu’on lui désigna avant de sortir sans se retourner. Les concurrentes l'indifféraient.

La caresse de l’air frais lui fit le plus grand bien. Revigorée par cette agréable sensation, elle s’élança au hasard des rues, ne prenant pas garde au chemin qu’elle suivait. À dire vrai, flâner dans les environs suffisait à la rendre de meilleure humeur. L’envie d’aller prendre un verre la saisit. Jetant un coup d’oeil vers la caisse qu’elle tenait maladroitement, elle leva les yeux au ciel. Hors de question de filer dans une quelconque taverne avant d’avoir écoulé la marchandise. Au fond, cela ne devait pas être bien différent de ses ventes habituelles. Il s’agissait sans nul doute de produits sensiblement moins dangereux, et elle ne faisait pas de trop mauvais résultats, quand elle s’y mettait sérieusement. Si la chance lui souriait, elle parviendrait à tirer suffisamment de bénéfices dans l’affaire pour se payer un verre sans que cela ne se voie. Guillerette, elle se mit en quête d’un point stratégique. L’ambiance luxueuse du palais commençait à lui plaire, il fallait l’avouer, et son existence miséreuse sur les routes ne menait pas à grand-chose. Quelque chose manquait, une étrange absence dont elle refusait de voir la présence. Secouant la tête, elle redressa fièrement ses cornes et se dirigea à grands pas vers la sortie d’un cabaret. Ce n’était sans doute pas la meilleure idée, mais elle n’avait pas le temps de trouver mieux. Avisant une jeune femme qui empruntait la sortie sans arborer la moindre gêne, elle s’avança vers elle, le sourire aux lèvres. « Vous voulez prolonger le plaisir après cette délicieuse visite ? Je suis certaine que ces charmants objets sauront vous satisfaire. Si vous le souhaitez, je peux même vous faire une démonstration. » L’inconnue face à elle éclata de rire et posa une main sur son épaule. « Vous feriez mieux d’aller vendre vos jouets ailleurs. Personne ne sort de cet endroit sans être pleinement contenté. » Sans lui accorder rien d’autre, elle s’éloigna à grandes enjambées, manifestement ravie de la naïveté dont faisait preuve la vendeuse.

Celle-ci se renfrogna. L’aventure ne la tentait déjà pas, et il fallait qu’une femme se moque d’elle en toute impunité. Ne pouvant abandonner la marchandise au risque de voir sa place dérobée, elle fit la moue et préféra changer de tactique. Son échec lui pesait néanmoins, et elle ne parvenait pas à ôter de son esprit cette affreuse moquerie. Une fois loin du cabaret, elle s’assit au bord d’un trottoir, la mine dépitée. Vendre de tels objets était bien différent de ce qu’elle faisait la plupart du temps. Les substances peu recommandables qu’elle dégageait de sa large cape filaient à toute vitesse. Plus que n’importe qui, elle comprenait pourquoi. La drogue était un plaisir à nul autre pareil, une jouissance interdite qui marquait à jamais et laissait au coeur une tâche colorée. Se rappelant soudain qu’elle n’avait rien consommé depuis son réveil, elle fouilla quelques instants dans sa tenue avant de trouver son bien le plus précieux. La poudre claire s’agita dans le sachet. Sans ressentir la moindre honte, elle en prit une dose suffisante pour la journée et s’empressa de le ranger pour que personne ne s’avise de le lui dérober. Privée de cette délicieuse alliée, elle savait parfaitement qu’elle se transformait en une créature plus misérable et méprisable qu’un cadavre. « Vous allez bien, mademoiselle ? » La démone leva la tête vers un homme à l’allure élancée qui s’était penché vers elle et se contenta de grommeler une vague réponse. L’autre jeta un œil à la cargaison et papillonna des paupières. Une idée lumineuse s’éleva sous le crâne d’Emy. « Non. Je suis amoureuse d’un homme, et il a promis de m’épouser si je devenais une bonne vendeuse et que je lui rapportais assez d’argent. Seulement, je n’arrive à rien. Je ne sais plus quoi faire. » Le soupir de déception qu’elle laissa filer entre ses lèvres parut convaincre l’inconnu qui esquissa un sourire avant de lui faire une proposition qu’elle ne put refuser. Le regardant s’en aller avec une sélection de choix à laquelle il trouverait un usage des plus amusants, elle en avait la certitude. Se relevant brusquement, elle attrapa la caisse à pleines mains. Rien n’était encore joué.

Résumé:

Post n°4 - 936 mots

Code by Joy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 21:53

« Je peux vous aider ? » demanda la Dame Rouge à la silhouette encapuchonnée qui fixait Séléna depuis une arche. Celle-ci sursauta devant l'apparition de la silhouette. Elle s'était téléportée très près de sa cible et lui tenait le poignet avec une force qui ne laissait en aucun cas à désirer. Les yeux légèrement plissés, il était évident qu'elle attendait une réponse assez rapidement. Le visage sous la capuche ne sembla pas troublé et un petit sourire y fut bientôt visible. « Je me débrouille très bien jusqu'ici si vous requérez réellement la possibilité de m'aider. ». La réponse fit sourire la Collectionneuse à son tour. « Ne jouez pas à l'abrutie. ». « Et vous, ne jouez pas à celle qui n'a pas compris ce qu'il se trame ici. Je vous connais. Je sais ce que vous êtes. Vous n'êtes pas sans investissement dans l'entreprise. À présent, laissez-moi faire ce pour quoi je suis ici. Le Tout sera bientôt effectif, je vous le promets. ». La Dame dissimulée tourna ses mires vers Séléna. Elle ? Hum... Le choix ne l'arrangeait pas. Elle était curieuse vis à vis de cette femme naissante mais elle savait qui elle était et pour avoir assisté à l'élévation de l'originale, elle n'avait pas envie que ce petit bout de chose devienne trop puissant. Néanmoins, elle ne pouvait pas s'opposer à la Secte des Enfants de Triskell. Elle décidait de ceux qui avaient le potentiel. « Je l'espère. Cela fait des générations et des générations que les Élémentals sont pitoyables. Puisse une nouvelle Ère leur être favorable. Il serait temps qu'ils servent à quelque chose et que la honte ne plane plus sur leur nation. ». « Nous nous y employons. ». « Là encore, je l'espère car, si vous échouez, je pense que je m'occuperai moi-même de réduire les vôtres à l'état de race minoritaire. Bientôt, cela ne sera plus un problème pour moi. J'ai investi, comme vous l'avez si bien dit. J'attends des résultats. ». Puisque la femme encapuchonnée avait le don de voir qui elle était vraiment, elle était assurément puissante. Seulement, Mitsuko était on ne peut plus sérieuse. La honte qui entourait les Élémentals était grande. Les actes des êtres qui s'étaient succédés au gouvernement n'avait fait qu’entacher le peuple entier et ceux qui croyaient encore qu'ils avaient de l'avenir en maintenant un cap semblable n'étaient que des idiots de la pire espèce. Sur ces belles paroles, la Dame tourna les talons avant de se téléporter plus loin sous une toute nouvelle apparence, bien plus vendeuse.

Armée des accessoires qui lui avaient été confiés, elle monta sur un tonneau qui devait sans doute contenir de l'alcool. Dans le corps d'Eerah Von Dreth, elle sourit à la foule un instant, fixant les êtres qui se regroupaient autour d'elle. Sa prestance et l'apparence du Dædalus allaient faire des miracles. Dire que Séléna avait fait germer l'idée dans son esprit... Comme quoi, les petites choses n'étaient pas inutiles parfois. Pour l'instant, elle ne la craignait pas le moins du monde. Elle aurait pu l'éliminer même. Cela aurait été facile, dans le cas où la Déesse aurait été occupée bien entendu. C'était un pari risqué quelque part. Si Drejtësi la voyait essayer d'éliminer Séléna, elle la tuerait sans une hésitation. D'un autre côté, si elle ne la voyait pas, elle faisait d'une pierre deux coups. La Dame Rouge ne laissait pourtant rien au hasard. C'était ce qui les différenciait quelque part. Elle ne prendrait pas le risque là où la blonde se serait jetée dans le danger à corps perdu. Enfin, peu importait. « Citoyens, j'en appelle à vous pour une collecte de fonds. Comme vous le savez, nous organisons actuellement à Avalon le concours qui attribuera à la Bûche Sauvage une épouse. Cette événement a fait venir des étrangers de toutes les contrées du Monde et j'ai trouvé qu'il serait opportun de profiter de votre présence à tous pour restaurer quelques bâtiments du centre de la Capitale et investir dans l'éducation des enfants qui ont perdu leurs parents durant la guerre. ». Le faux Eerah passa l'une de ses mains dans ses cheveux, faisant teinter les breloques qui s'y trouvait. « Après... Personne ici ne va se mentir, c'est toujours plus intéressant de joindre l'utile à l'agréable. C'est pourquoi, au lieu de vendre des tableaux et autres œuvres d'art, j'ai décidé de vendre moi-même quelques objets desquels je me suis plus d'une fois servi. ». Elle sortit un godemichet du sac qu'elle tenait. « Celui-ci a fait jouir des heures l'Impératrice des Deux Rives la dernière fois que nous nous sommes acoquinés. Un véritable bijou de création. Nous pouvons peut-être commencer les enchères à... ». Plus elle parlait, plus la foule l'entourait. Le bruit se répandait à une vitesse ahurissante si bien que tout le monde se mit bientôt à murmurer que le Roi vendait ses objets de plaisir dans un objectif des plus grands.

822 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 23:06


Arrangement à l'amiable


Après m'être dévoilée comme une bête de foire aux yeux d'une foule de déchus en quête de ragots, après être remonté sur la barre malgré mon souhait de ne jamais plus avoir à faire avec ce milieu, me voilà désormais face à une épreuve que je craignais de ne pouvoirs surmonter. La nuit passée, nous avions été rassemblés afin qu'un homme appartenant à une grosse compagnie - je n'ai retenu son nom - nous a apporté nous "outils" pour cette prochaine journée... Je laissais mes "camarades" ouvrir les différentes boites, puis à bonne distance, et probablement un aire dégoûté et dédaigneux plaqué sur le visage, j'analysais malgré moi leur contenu. Des... - j'avais même du mal à prononcer ce mots dans ma tête - des jouets pour le sexe, des sex-toys... Il y en avait pour tous les goûts, des plus simples aux plus sadiques, du simple vibromasseur jusqu'au kit complet de bondage... D'horribles souvenirs me revinrent en mémoire à me donner la nausée, et je fis rapidement demi-tour pour me vider le contenu de mes intestins et de mon estomac. Si j'étais paranoïaque, je dirais presque que quelqu'un cherchait à me rappeler mon passé, et soudain, je me mis à haïr profondément celle qui me valait d'être ici. Oh, je ne croyais pas à la culpabilité de ma chère nourrice... Cette vieille bique avait du la corrompre par quelques sombres moyens... Et des questions toutes légitimes vinrent encore frapper mon esprits, alors que je pensais y avoir répondu convenablement depuis la veille. Pourquoi restais-je ici ? Pourquoi me battre ? Pourquoi concourir pour un homme dont je ne connaissais rien et dont je ne voudrai surement pas ? Tout ceci était absolument absurde, grotesque... Et pourtant... pour une raison qui m'échappait totalement... je me refusais à partir et tout plaquer là pour m'en retourner chez moi. Cela n'avait aucun sens... Mais avais-je été seulement une fois logique dans ma misérable vie ? Je soupirais et me résignais à agir plutôt que réfléchir. Peut-être que la solution allait me venir d'elle même, qui sait ?

Alors, peu présomptueuse de mes talents commerciaux -j'avais encore une dette envers la moitié des marchands du Continent Trépassé-, j'emportai avec moi une simple caisse contenant à vu d’œil moins d'une cinquantaine de ces objets immondes. Et j'allais devoir les vendre. Dans la rue. Cette simple idée me donnait des frissons d'angoisse mêlé de colère. Vendre à ces femmes ces choses qui m'avaient tant fait souffrir... Ridicule ! Et c'est en pestant contre le mauvais sort que je quittais le bâtiment. Sur le chemin, à la recherche d'un bon spot à prendre, mes pensées divaguaient vers des désirs de vengeance. Bagaya allait me le payer, un jour ou l'autre, mais elle ne s'en tirera pas toujours à si bon compte. Je trainais derrière moi ma lourde cargaison lorsqu'une prostitué d'un bordel m'arrêta. « Hey ! Toi ! C'est quoi ce que tu transporte ma jolie ? » La déchus était à peine plus âgée que moi et pourtant, son corps semblait déjà épuisé par des années passés au service de la Luxure. Je crachais à ses pieds, lui signifiant de ne pas s'approcher. Je ne pouvais rien pour sa rédemption. « Des immondices... tes outils de travail. Offert par une entreprise... Ishkan je crois. » « Sérieux ?! Matez-moi ça les filles ! La rouquine a du luxe ! » Elles apparurent de toute part sans que je m'en aperçoive, tels des félins ayant flairé un bon poisson. Elles me tournaient autour, l’œil mauvais. Tout ceci ne sentait pas bon... pas bon du tout... « Dis... tu ne nous les donnerait pas ces... immondices, comme tu les appels ? » « Schiiii... Bats les pâtes ! Je participe au concours de la Bûche Sauvage. » Certaines avaient déjà sortis les griffes, mais elles se stoppèrent à mon annonce. « Oh... Et bien... » L'une d'entre elle vint lui susurrer quelques mots à l'oreille que je ne pus entendre. « C'est pas rien ce concours. Mais en même temps, on peut pas te laisser repartir avec ça. On retire pas un os à un chien, tu vois ? Du coup... Si tu nous laisse ça....Nous... si on peut... on te filera un coup de main ? » « Je crois que je n'ai pas vraiment le choix. »

S'accorder une défaite pour obtenir un bonus... Ce n'était peut-être pas la pire stratégie au monde... Je revins alors bredouille de ma mission, expliquant simplement que j'avais choisit d'offrir aux prostitués les plus démunies ces produits. Mieux valait ça que d'annoncer que je m'étais fait bêtement roulée... Mais en voyant la tête des autres à mes propos, quelque chose me dit que je venais de commettre une terrible erreur. Un effroi s'empara de moi, et je devins sur l'instant muette de peur, incapable de prédire ce qu'il allait advenir de moi...

835 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 18 Sep 2016, 22:57


La Bûche Sauvage

« Tu vas voir, ça va être génial ! ». Enora semblait possédée par une motivation sans faille. Elle fit un petit tour des autres concurrents afin de choisir ses cibles. Si la Déchue semblait vouloir travailler main dans la main avec moi, j'avais un mauvais pressentiment quant à l'avenir de celles qui allaient bientôt rejoindre notre groupe. Ma « cousine » souriait à la manière d'un serpent prêt à tout pour gagner. Pour l'instant, elle ne semblait pas vouloir m'évincer mais je commençais à avoir quelques doutes pour la suite. Cela dit, la situation vis à vis de moi ne me dérangeait pas vraiment. Je n'avais pas envie de gagner, je restais simplement parce qu'elle m'avait convaincue d'un déshonneur qui s'abattrait sur les miens si je partais en cours de route. J'ignorai ce qu'il se tramait dans sa tête, aussi, je me contentais simplement de la suivre à la rencontre de deux autres femmes. « Salut ! Bon, écoutez, je ne vais pas tourner autour du pot : je pense qu'il faut s'unir ; du moins, au début. On est encore beaucoup et on risque de se faire éliminer si on pense individuel. C'est sans doute un test en plus. La Bûche Sauvage est connu pour ses compétences au lit mais on lui prête aussi la faculté de contenter plus d'une partenaire en même temps. ». Elle sourit et pendant un court instant, j'eus l'impression de voir une lueur scintiller depuis ses mains. Utilisait-elle sa magie pour convaincre ces demoiselles ? « Imaginez : nous quatre, en final. À ce moment là, la meilleure d'entre nous gagnera mais, quoi qu'il en soit, chacune de nous marquera l'histoire de son nom. Si les perdantes n'auront pas la main de la fameuse Bûche, elles pourront quand même avoir semblables amants. Si nous jouons ensemble, nous pourrons aller loin. Séparées, notre route s'arrêtera bien vite. ». Elle marqua une pause. Moi-même commençais à être convaincue par ce qu'elle disait. « Je ne sais pas si vous avez jeté un coup d’œil aux autres candidats mais, sans même parler des hommes, il y a des femmes magnifiques. Je ne doute pas un seul instant qu'elles arriveront à vendre bien plus que nous. Du coup, voici ce que je propose... ». Elle s'approcha un peu plus des deux femmes, ayant réussi à éveiller leur curiosité. J'avais beau tendre l'oreille, je n'entendais pas ce qu'elle leur disait. Cependant, il me sembla que la chose était entendue entre elles.

Après cette étrange scène, Enora m'attrapa par la main et m'emmena vers les caisses en bois dans lesquelles se trouvait la marchandise. J'avais regardé Philip un certain temps. Je trouvais cet homme étonnement attrayant. Il avait quelque chose d'unique. Il n'était pas physiquement beau, absolument pas l'idée qu'une femme pouvait se faire d'un prince charmant, mais son apparence ténébreuse m'amusait. Je l'imaginais tellement passer des heures dans une bibliothèque sombre à lire de vieux ouvrages à la lumière d'une bougie. Perdue dans mes pensées, je me laissai entraîner par ma « cousine ». Celle-ci me mit plusieurs objets dans les bras avant de me traîner dans la rue. Avec un petit sourire malicieux, elle s'adressa à moi. « Bien, tu restes ici. Tu est trop innocente pour prendre part à mon plan. Tu seras celle qui gardera les fonds. Tu peux le faire, n'est ce pas ? Ce n'est pas très compliqué. Nous viendrons te donner ce qu'on récolte et tu le cacheras dans cette poche. ». Elle fit mine de partir après m'avoir tendu une sorte de sac en bandoulière puis se retourna. « Et essaye de vendre quelques objets si tu le peux. ». Elle me fit un clin d’œil et, cette fois, partit pour de bon, sans emporter ni déguisements ni babioles.

À présent seule, je me mis à regarder un peu ce que je devais vendre, intimidée par ce que j'imaginais. Certains objets ne m'évoquaient rien du tout. Je me demandais même à quoi il servait. Était-ce pour écraser des framboises dans un bol ? Était-ce une pièce d'une construction plus importante ? Je devais avoir l'air bien idiote car un passant se mit à me regarder, un sourire sur le visage. Il n'avait rien de pervers en réalité. Ce n'était pas un voyeur de la pire espèce mais simplement un homme qui trouvait que tant d'innocence était une chose amusante.

728 mots
Merci Eerah de m'avoir attendue :)



Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Dim 18 Sep 2016, 23:02


La Bûche Sauvage
Rp spécial


« Non, Tenuviaelle. ». La jeune femme pesta, et tapa du pied en s’écriant : « Mais, ça me parait naturel, non ?! On s’en tape de savoir si elles sont capables de vendre des godes, le BUT c’est de savoir si elles savent s’en SERVIR ! Moi je dis, prochaine épreuve, on chronomètre pour savoir laquelle s’envoie en l’air le plus vite en s’enfilant un… ». « Non ! Ce n’est pas un bizutage ! C’est un concours pour déterminer une compagne adaptée aux besoins de la Bûche Sauvage ; quelqu’un qui sait faire preuve de sensualité, d’ouverture d’esprit. Le reste pourra venir une fois le mariage prononcé. ». Sidérée, la Déchue jeta rageusement l’énorme godemichet qu’elle tenait à la main, et celui-ci alla rebondir grotesquement contre un coin de mur. Elle grogna un moment, puis une lueur se fit dans son regard. « Bon. Pour savoir si elles sont adaptées, il faut surtout qu’on sache jusqu’où elles peuvent aller pour leur mari. Donc, à cet effet, on demande à des Luxurieux de les sod… ». « Sensualité et ouverture d’esprit ! S’il veut une catin, on en a des milliers ici, et on lui cherche une femme ! Propose quelque chose de sensé, ou je te renvoie chez Eerah. ». Un ombre passa sur le visage de Tuvie, qui jeta un coup d’œil sombre à la Vincide de la Luxure. Pour une fois silencieuse, elle s’approcha de la fenêtre, jetant un œil à la Place du Rift et aux quelques stands de participantes vendant des jouets qui y fleurissaient. Distraitement, elle fit craquer ses phalanges et son regard se perdit au lointain, adouci. « Si tu ne veux pas en faire des putes, assure-toi qu’elles sauront résister aux assauts d’un homme, de plusieurs, et de toute leur c*nn*rie. Ne fais pas passer ça pour une épreuve, annonce-leur qu’elles auront toute une journée de repos en remerciement pour leur travail acharné. Puis dans les bars, dans les rues, n’importe-où, envoie une bande de Déchus Luxurieux, Envieux, Colériques. Des nerveux quoi. Tu les briefe avant, mais il va falloir qu’ils les poussent dans leurs derniers retranchements. Si elles craquent et qu’elles se laissent culbuter comme des trainées, c’est qu’elles valent pas mieux que… ». Elle agita sa main en l’air comme pour terminer sa phrase sans prononcer un mot de plus. Elle s’apprêtait à quitter la pièce, lorsqu’elle s’arrêta. « Prévois quelques gardes quand même. Même prévenu, un Déchu ça reste sacrément con. Ah, et je m’occuperais personnellement de l’Illuminae. Il a l’air marrant. S’il me résiste, il aura gagné sa place, sinon je l’essore. ».

Queen la regarda partir sans rien ajouter ; à vrai dire l’idée était plutôt bonne, mais elle lisait dans les yeux une certaine amertume qui la mettait un peu mal à l’aise. Depuis qu’elle avait été en âge de travailler, la jeune Déchue avait été suivie de près par l’Ophaniel, et ce n’était pas la première fois qu’elle montrait des signes proches de la dépression. Elle nota cela dans un coin de son esprit, désolée de ne pas pouvoir lui accorder plus d’attention pour l’instant. L’organisation de l’évènement était suffisamment complexe pour qu’elle ne puisse pas se disperser davantage. Elle se pencha sur la liste des candidates, sur laquelle quelques noms étaient déjà rayés ; notamment celles et ceux qui avaient refusé de danser ou de vendre les petits articles de plaisir qu’ils leur avaient donné. Elle commença à rédiger une petite missive qu’elle ferait circuler pour trouver quelques volontaires qui iraient haranguer les participantes. Elle ne doutait pas, bien entendu, de trouver largement assez de Déchus pour combler plusieurs fois chaque demoiselle, mais comme l’avait souligné Tuvie, il n’y avait pas que les Luxurieux pour se montrer instables et insistants. Rester fidèle en Avalon était quelque chose de complexe, et usuellement réservé à quelques cas très particuliers, comme les couples de Paresseux, qui sans surprise, n’étaient pas des plus réceptifs aux charmes des autres Déchus. Mais de nombreuses participantes n’étaient pas natives d’Avalon, et surtout Raeden lui-même n’était pas soumis au Péché, il n’avait qu’un appétit surdimensionné pour quelqu’un qui ne possédait pas les ailes noires, ce qui ne voulait pas dire qu’il n’attachait pas d’importance à la fidélité. Elle signa de sa main la missive et promis quelques récompenses supplémentaires à ceux qui se prêteraient au jeu sans en faire trop, et surtout en sachant quand s’arrêter. La Vincide espérait ainsi proposer un gain plus attrayant qui détournerait les plus… Vifs de leurs envies de brutalité. Elle escomptait bien suivre le conseil de Tuvie quoi qu’il en soit ; la Garde risquait d’avoir du travail. Il ne restait plus qu’à prévenir les participantes. Elle se leva de son bureau en tapant sur la tête du jeune homme entre ses cuisses : « De nets progrès, Arthur, mais tu manques encore de technique. On se revoit dans une décade. ». Puis elle remis ses sous-vêtements et fila d’un pas guilleret.

1185 mots.


Explications

Bonsoir !

Cette semaine, après qu'on vous ai félicité chaudement pour vos ventes, la Vincide de la Luxure vous annonce que vous avez la soirée et la journée de demain pour vous, qu'on met même à votre disposition la meilleure lingerie et les meilleurs vêtements que vous pourriez vouloir histoire que vous vous fassiez belles (pour ce qui concerne les sous-vêtements, comprenez que certaines d'entre vous n'auront peut-être jamais assez d'argent dans une vie pour vous les payez, donc c'est sensé être un peu impressionnant pour les moins riches d'entre vous). Derrière, à un moment donné de votre soirée / journée de repos, un / plusieurs Déchus vont venir vous aborder pour vous proposer des choses pas catholiques. Ce sont de vrais séducteurs, mais aussi des Luxurieux, Envieux et Colériques. Donc ils sont insistants. Le principe est simple ; vous vous laissez convaincre (et sauter) et vous avez perdu hé hé. Il faudra faire preuve de fermeté, quitte à coller des mandales pour vous en sortir (ouais, je pense à toi Sylbille, et à toi, Emy, vous allez pouvoir jouer des poings si vous avez envie et que vous n'avez plus d'autre recours, mais sans tuer les messieurs, sinon c'est la prison, hé hé).

Pour les rares participants masculins, ce sont des femmes qui viennent vous voir, et pour Olwë, c'est Tuvie en personne qui viendra te voir (on discutera par MP de comment ça va se passer ;)).

Si vous avez des questions -> Ma boite à MP.

Je précise quelque chose qu'on avait peut-être pas évoqué avec Mitsuko, mais les participants PJ ne sont pas les seuls à passer, hein ;) Vous êtes probablement une bonne centaine voir plus qui veulent la main de la Bûche Sauvage !


Déroulement
du RP


Ceci est un RP spécial et par là-même, il vous imposera de poster une fois par semaine, chaque 'séance' de messages sera séparée par l'intervention d'un organisateur, qui seront représenté pour l'occasion par Mitsuko, jouant un PNJ, et moi-même, jouant Queen Valann (la Vincide de la Luxure, donc) ou un autre PNJ selon le cas.

Vous devez faire des messages de minimum 650 mots. Vous avez officiellement jusqu'au samedi 24 Août pour poster =) Bon jeu.
[Édit de Mitsu > Je verrouillerai le sujet dimanche quand je commencerai ma réponse donc jusque là vous pouvez poster ^^]

Participants


  • Yulenka (Vampire) - Ne veut pas d'enfants
  • Melody (Dullahan) - Ne se prononce pas
  • Annabeth (Rehla) - Ne se prononce pas
  • Séléna (Elémental) - Ne se prononce pas
  • Sylbille (Orisha) - Veut des enfants
  • Emy Vanteska (Démon) - Ne se prononce pas
  • Gabrielle (Elémentale) - Ne veut pas d'enfants
  • Mitsuko Taiji (Démone) - ...
  • Olwë Ayasca (Illuminae) - Veut des enfants


Gains
& Participations


À venir !


[Rp Spécial][-16] La Bûche Sauvage - Page 3 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Rp Spécial][-16] La Bûche Sauvage

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 3 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

 Sujets similaires

-
» Une bûche, ça se cuisine | Laëth
» Escale sauvage [PV - Iris]
» [Q] - Sauvage et indomptable | Devaraj
» Lieu du Chef (Déchus) - La Soie Sauvage
» Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Côtes de Maübee :: Avalon-