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 [Rp Spécial][-16] La Bûche Sauvage

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Sam 03 Sep 2016, 19:18


J'étais mal à l'aise, ainsi prendre les fesses d'un pur inconnu et bel homme en plus. Je devais être aussi rouge que ma robe. J'écoutais la réponse à mes excuses, ne sachant quoi y répondre de plus, timide comme dix dans cette situation à laquelle je ne m'attendais pas. Un claquement de main me fit redresser la tête, posant les yeux sur une demoiselle tout à fait charmante, il ne manquait que les ailes pour compléter ce tableau. Lunaa expliquant que les candidats comme moi seraient pris en charge pour une série de soins et mise en beauté pour être prête en vue des compétitions qui débuteraient le lendemain. Une soirée à me faire dorloter, je ne pouvais espérer plus agréable arrivée en terre inconnu, me faisant oublier ma maladresse bien que le regard de ce bel âtre me torturait l'esprit. Je ne me fit pas prier pour attraper le bras qu'un serviteur me tendis pour me guider à ma chambre. Mon regard se posant sur la décoration luxurieuse, j'en appréciait de plus en plus d'avoir fait le pas en avant pour m'inscrire à cette folle histoire de mariage. Je ne savais toujours pas à quoi ressemblait la Bûche Sauvage mais les rumeurs ayant parvenus à mes oreilles sifflait chaque fois la même refrain. Une boîte de muscles au stamina inépuisable et une turgescence à rendre jaloux le souverain des démons. Chassant d'un mouvement de tête les images qui me venaient en tête alors que la porte sur ma chambre s'ouvrait.

Y pénétrant avec le jeune déchu, qui m'expliquait le programme à venir. Débutant bien entendu par le bain pour l'atteinte d'une peau douce et parfaite, une huile au parfum de rose enivrant l'air dû à la chaleur de l'eau. L'envie d'être dorlotée m'envahissait, oubliant le jeune homme derrière moi pour faire glisser ma robe le long de mon corps délicat puis ma banale lingerie pour me poser dans le bain jusqu'au cou. Le déchu ayant laissé place à une demoiselle répondant au nom de Penny, celle-ci venant prendre soins de me laver le corps et les cheveux. Je me laissais bercer par ce traitement royal, l'atteinte d'une détente exquise. Ne pouvant réprimer quelques frissons au contact des doigts habile de la serviteur sur les zones plus sensible de mon anatomie. Serviette tendue devant moi, je quittais le bain pour m'y enrouler et prendre place sur une chaise face à la fenêtre. Penny approchant un petit chariot contenant son matériel de coiffure. Sans miroir devant moi, j'étais soumise à la création de l'artiste. Murmurant quelques mots avant que ne débute la mise en pli.

- Je tiens à la longueur...
- Je ne toucherais que les pointes ma chérie.
- Merci
Tandis que Penny s'affairait à ma crinière, Tanya vient s'occuper de mes mains et ongles pour une douceur et une beauté exemplaire. Mon regard se baladant dans le paysage extérieur, donnant toute ma confiance à mes bienfaitrices. Le bruit de la porte se fit entendre un homme arrivant avec un espère de support sur roulettes garni de robe plus exquise les unes que les autres puis un second avec ce qui allait en dessous, me faisant rougir aussitôt.
- Je dois porter cela aussi ?
- Tout est dans le charme mon enfant.
L'homme semblait être assez vieux pour être mon père, me donnant une certaine confiance qu'il savait ce dont il parlait. Il me tendit un ensemble deux pièces noire, me rendant derrière le paravent pour enfiler et présenter à l'habilleur, Peter. Il fit non de la tête et m'apporta un ensemble de dentelle pourpre, légère transparence qui me fit sourire une fois sur moi.
- Il me plait bien lui.
Recevant l'approbation, ce fut autour de la robe, plus sobre car je ne voulais pas être provocante, désireuse de conserver mon côté timide et réservée, bien qu'étrangement je n'avais ressentie que peu de gêne à me balader ainsi en compagnie des déchus. Peut-être dû à l'ambiance ou le confort qu'ils dégagent. S'en était suive le maquillage et me voilà prête pour le balcon, faisant la file comme tout les autres pour faire face à la plèbe. Voyant la démone jouer d'hypocrisie face une à autre concurrente qu'elle fit trébucher avec fierté. Me tournant vers la blonde à mes côtés, elle semblait avoir un peu plus de mon âge, me réconfortant d'avoir peut-être une personne à qui parler.
- Bonjour, je m'appelle Gabrielle et toi ? Tu penses que l'on pourra s'entraider pour aller le plus loin possible ?
J'eu à peine le temps d'entendre la réponse de Séléna qu'il était mon tour de passer au balcon. Jetant un regard noir à Emy, la définissant comme une rivale à éliminer puis m'affublant d'un sourire radieux pour saluer la peuplade venu admirer les prétendantes.
- Le coeur, le corps et l'esprit, un tout qui mérite l'amour et la passion. Que les astres et les Dieux guide la Bûche sauvage vers le meilleur des parti pour un avenir radieux.  Amusez-vous peuple d'Avalon dans cette chasse qui débute !
Je retournais au près de l'élémentale, l'encourageant à aller faire elle aussi son discours.

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Sam 03 Sep 2016, 20:42


La Bûche Sauvage

« Et les harpies mal maquillées n'ont pas leur place à Avalon aussi ! ». Je n'avais eu le temps de rien répondre qu'Enora avait déjà pris ma défense. Heureusement car, sinon, ma seule réaction aurait peut-être été de me mettre à trembler devant l'étrange femme aux cheveux rouges. Elle ne semblait pas commode. Quoi qu'il en soit, j'étais bien trop gentille pour entrer dans ce genre de jeux. Je n'étais pas de taille de toute façon, préférant les activités calmes aux tourments que pouvaient causer n'importe quelle confrontation. La Déchue me prit par le bras afin de m'amener loin de celle qu'elle prenait pour une folle mal dégrossie. Une fois sorties de la masse des candidates qui s’agglutinaient devant la jeune femme qui prenait les inscriptions, ma cousine me regarda de la tête aux pieds d'un air compatissant. « C'est vrai que tu ressembles à une enfant. Ça peut exciter certains hommes mais je ne suis pas sûre que la Bûche Sauvage soit de ceux là. ». Elle haussa les épaules. « Bof. Personne ne connaît ses goûts de toute façon. ». Elle fit quelques pas, m'entraînant avec elle d'un même temps. Dans son idée, nous allions passer la soirée à faire la fête. Tout ce que je voulais, moi, c'était retourner chez elle et dormir. Pourtant, puisque j'étais son invitée, je ne pouvais décemment lui objecter la moindre chose. Je me laissai donc faire, apprenant bien plus sur l'univers des Déchus que tout ce que j'aurai pu imaginer. Sans doute était-ce là leur visage le plus déplaisant. Je n'étais pas faite pour les jeux et la fête en général. Je préférai des activités plus enfantines ou couplées à une certaine érudition, même si je n'étais pas encore tout à fait apte à comprendre le monde.

Plus tard, nous fûmes amenées dans une grande maison. Le fait qu'il y ait autant de participantes me laissa pantoise. Si Enora espérait gagner, je n'étais là que parce qu'elle m'y avait traîné de force. L'ambiance n'était pas de celles que j'aimais. Les femmes semblaient toutes prêtes à s'arracher les cheveux. Je fus aussi étonnée de voir qu'il y avait des hommes. J'étais habituée aux familles composées d'un homme et d'une femme et n'avais jamais songé qu'une autre configuration puisse exister. « Tu crois que je peux abandonner ici ? ». Je l'avais murmuré à l'oreille de ma cousine. Celle-ci fronça les sourcils comme si je l'enquiquinais puis se mit à rire. « Il en est hors de question. Ce serait un déshonneur ! Tu ne voudrais pas salir le nom de ta famille sur des générations et des générations quand même ? ». « Euh... Non... Mais... ». « Pas de mais qui tiennent ! Tu vas te battre, comme tout le monde. ». Elle aimait particulièrement en rajouter. Le fait est qu'elle profitait aussi allégrement de ma naïveté. Si abandonner supposait détruire l'honneur de ma famille, je continuerai jusqu'à ce que je sois éliminée. Je n'avais toujours aucune idée, d'ailleurs, de comment se dérouleraient les épreuves. Aussi, quand une femme arriva pour nous expliquer quelques détails, mon attention fut immédiatement captée.

La suite se passa de manière étrange à mes yeux. J'étais comme hors de mon corps, tripotée de toutes parts par des femmes qui me lavaient, me coiffaient, m'épilaient – chose que je n'avais jamais encore expérimentée d'ailleurs – me maquillaient et, au final, disposaient de mon corps comme si je n'étais qu'une poupée que des enfants s'amuseraient à soigner. Profondément troublée, je parvins à faire un choix lorsque plusieurs vêtements me furent montrés. J'optai pour un kimono, sans doute de provenance Orine, dans les tons rosé et orangé. Mes yeux semblaient briller de mille feux, mis en valeur par ces couleurs qui, curieusement, m'allaient plutôt bien. Lorsque Erina me vit, elle resta perplexe. « Le maquillage ça te change une femme décidément ! ». C'est vrai que je faisais tout de suite un peu plus âgée. Elle avait troqué son apparence vulgaire par quelque chose de plus doux que je lui préférai. Cependant, je ne dis rien, n'en ayant pas le temps. C'était mon tour de me rendre sur le balcon. Légèrement poussée pour que mes pas se fassent plus rapidement, je me retrouvai ainsi dans la cage aux lions, fixant la foule avec l'air de quelqu'un prêt à fondre en larmes. J'ouvris la bouche mais aucun son ne sortit et sur cette constatation, je me pressai de rentrer à l'intérieur.

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Sam 03 Sep 2016, 21:09


Au nom des miens


Bien sûre, Bagaya ne m'avait pas accompagnée jusqu'à Avalon. Elle se savait indésirable au sein de la cité, puisque sa propre mère en avait fait son fief. J'aurais aimé la voir faible, fragile, hésitante et sur ses gardes... la voir vulnérable... Mais les divins en avaient probablement décidés autrement. En revanche, la vieille peau m'avait laissé un présent que j'aurais tout donné pour pouvoir refuser... Quelle ne fut pas ma surprise et ma rage lorsqu'elle m’annonça que ma chaperonne ne serait autre que Tatah ! Mes yeux s'étaient plongés dans ceux de ma nourrice, emplit de questions, et je n'avais eu en retour qu'un sourire rassurant, qui ne l'était pas tant. Plus tard, j'appris avec horreur qu'elle était d'accord avec Bagaya, et que cette expérience de concours ne pouvait m'être que bénéfique. Elle ? La femme en qui je croyais le plus et qui avait toujours oeuvre pour mon bien... m'invitait franchement à chercher à devenir la... femme... de la Bûche Sauvage ? Était-elle sous l'influence d'un quelconque enchantement ? Pourtant, non, je savais bien que ma nounou ne le pouvait pas, qu'elle était bien trop prudente pour cela... Alors quoi ? Devais-je accepter leur choix sans sourciller ? J'en avais bien peur... et même si je ne comprenais pas les raisons de cette alliance, mes scrupules m'empêchaient désormais de m'y opposer. C'est pourquoi je m'inscrivis à cette compétition sans plus omettre quelconques réserves. Je m'en remettais au jugement de ma nourrice. Une fois les démarches administratives remplies, une déchue vint à moi et m'invita à la suivre dans une pièce adjacente. Quelque peu inquiète, je la suivis néanmoins sans résistance.

Là, devant mes yeux ébahis se trouvait prête à me servir un petit groupe de jeunes filles. « Nous allons vous préparer pour les épreuves à venir. Installez-vous et détendez-vous ! En attendant, vous pouvez réfléchir au discours qu'il vous faudra faire durant votre présentation publique. » J’acquiesçais, quelque peu déboussolée, et m'installait dans ce qui semblait être un fauteuil, mais en beaucoup plus confortable. Je m'y enfonçais, tâchant de me décrisper, ce qui n'était pas chose facile. D'ordinaire, je détestais que quiconque posa ses mains sur moi. Je n'aimais pas particulièrement être dorlotée et les "soins" que l'on m'avait prodigués jadis étaient loin de remonter en moi de bons souvenirs. Mais je pris mon mal en patience et acceptait qu'elles me lavent intégralement. La température de l'eau me fit frissonner... elle était tiède. Et tandis que deux d'entre elles inspectaient chaque parcelle de ma peau pour en déloger la moindre imperfection, une troisième s'attelait à la lourde tâche de démêler ma tignasse. Je passais la majeure partie de mon temps sur les routes, et bien que je n'avais jamais eu le courage de me couper les cheveux, je n'y accordais pas non plus l'attention qu'ils méritaient. Si bien que les deux premières en étaient déjà à la manucure lorsqu'elle acheva seulement de me les laver. Je reçus d'ailleurs à ce sujet quelques critiques qui me firent rougir... Je n'aimais pas passer pour une sauvageonne.

Au fur et à mesure que les demoiselles me pomponnaient, mon corps se détendit, si bien que le sommeil commença à me guetter. Je dus lutter tandis qu'elles me massaient et finit par tenir bon. Je n'avais même pas encore réfléchit à ce que j'allais bien pouvoir dire qu'elles en étaient déjà à me frictionner la peau et les cheveux avec une huile odorante, senteur d'abricot. « Nous avons bientôt terminé. Souhaitez-vous choisir vous-même votre tenue ? » D'un air distraite, je lui répondis que non. De toute manière, je n'avais pas envie de rappeler à ma conscience les connaissances que j'avais en la matière. Elle me fit alors me lever et m'inspecta sous toutes les coutures, me tournant tout autour. « Une couleur favorite ? » « Le bleue, oui. » « Hum... En accord avec votre chevelure de feu, très bien. » Et elle disparue derrière un rideau rouge tandis que les demoiselles restantes se disputaient quant à la coiffure qui m'irait le mieux. L'une d'entre elle avait du crier plus fort, car elle finit par s'approcher de moi d'un pas décidé. D'un claquement de doigts, je sentis mes cheveux s'entortiller dans un complexe chignon, tenue uniquement par une pique d'ivoire. « Voilà ! Sensuel, libre et facile à retirer ! Avec d'aussi long cheveux, il serait dommage de ne pas les mettre en valeur ! » Les autres acquiescèrent, quand leur chef revint chargée de nombreux vêtements. Je soupirais à l'idée de devoir m'adonner à autant d'essayages, mais il n'en fut rien. Avant même que je pus dire un mot, je me retrouvais affublée d'une longue robe bleue nuit fendue jusqu'à la hanche, au généreux décolleté qui mettait en valeur ma faible poitrine. Un miracle. Les déchues s'agitèrent et j'eu même le droit à quelques compliments, ce qui ne fut pas pour me mettre à l'aise.

Et sans trop comprendre comment, je me retrouvais sur le balcon, objet de convoitise exposée à la vue de tous. Je voulus reculer, de peur, et craignais que les mots ne me vinrent pas. Mais il m'était impossible de faire demi-tour. Alors, une évidence m'apparut clairement. Je n'étais pas là en tant que Melody. J'étais là en tant qu'Eternam. Je devais donc... représenter ma famille... et tout ce qu'elle avait de plus orgueilleux... Prenant une grande inspiration, visualisant le visage de tous ceux qui m'avaient un jour aiguillé, je parlais. Au nom de ceux que je ne pouvais renier. « Moi, Melody Eternam, jure devant vous tous que la Bûche Sauvage sera mienne et que nul ne pourra se mettre en travers de mon chemin ! Pour l'honneur des miens ! » Et je fis demi-tour dans une volte face que je voulais énergique, souhaitant malgré tout échapper au plus vite à ces regards inquisiteurs... Et seuls les Aetheri savaient dans quoi je venais de m'embarquer...

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Sam 03 Sep 2016, 21:54

Yulenka observait silencieusement toutes les candidates passer une à une. Toutes plus médiocres les unes que les autres. A vrai dire, elle n'était pas d'humeur à leur accorder la moindre chance. Cela dit, il y en avait une qui était particulièrement menaçante dans ce lot d'insignifiance en concentré. Une qui se dénotait clairement des autres et qui attirait l’œil. Celle-là serait la plus dangereuse.... Elle allait devoir la surveiller de près. Elle s'était même laissée tenté à aller l'éprouver un peu, mais voilà qu'on arrivait et qu'on explicitait les prochains moments à venir. Ce qui eut le mérite de faire cesser les débuts d'hostilités entre concurrentes. Finalement, elle n'aurait peut-être pas besoin de s'investir. Elle souriait d'un air sadique en pensant que ces chattes en chaleur seraient bien capables de s'entre-tuer toutes seules. Comme cela lui serait plaisant, et comme ce ces jeux lui sembleraient tellement plus passionnants. Finalement elle lâcha un soupire. Elle savait que ses espoirs resteraient vains, et que cela n'irait pas plus loin que des embrouilles d'enfants. Le concours n'était même pas commencé qu'elle essuyait déjà ses premières déceptions.

D'ailleurs, pour la soirée, il était prévu de laver, pouponner et choyer les concurrentes. Les faire toutes belles et irrésistibles.... Pour certaines il y allait y avoir un travail colossal ! Et pour certains..... Minute.... "Certains" ?! Yulenka manqua d'éclater de rire en voyant qu'il y avait des hommes parmi les participants. Un fait qui eut le mérite de la détendre un peu. Elle imaginait très bien la manière dont son père serait susceptible de recevoir cet "heureux élu", et de le renvoyer chez lui à grand coup de pied dans le train, façon voyage express. Bizarrement, l'idée qu'un homme gagne ce concours lui était beaucoup plus supportable qu'une femme. Ces messieurs étaient chanceux, ils seraient privilégiés par rapport à leur homologue féminin. La bataille serait inégale, mais aucune règle ne l'interdisait. L'aparté passé, on vint conduire la vampiresse dans une grande sale d'eau, où plusieurs personnes attendaient avec impatience de pouvoir s'occuper d'elle, comme avec toutes les autres candidates. Mais à peine fut-elle arrivée dans la pièce qu'elle se stoppa net, observant quelque chose qui lui déplaisait farouchement. Des hommes.... Dans une sale où l'on voulait la dévêtir pour la baigner. Alors là il en était hors de question !


-Vous là-bas, les mâles ! Sortez d'ici immédiatement !


Mais pourquoi donc ? Nous sommes là pour prendre soin de vous voyons ! Nous occuper de vos cheveux, de vous masser de vous....

-Vous êtes des hommes. Je refuse de me mettre nue devant des hommes.


Pardon ?

-Vous avez bien entendu. Aller ouste !

Il fallait bien resituer la chose dans son contexte. Dans la cité d'Avalon, cité des déchus où la luxure, plus qu'un état d'esprit, est un véritable art de vie, la pudeur était presque aussi saugrenue que l’exhibitionnisme dans les autres cultures lambdas, à l'exception de certaines peuplades comme les chamans, démons et parfois certains ondins. Aussi, les pauvres déchus observèrent circonspects ces exigences complètement loufoques pour eux. Mais il s'exécutèrent la mort dans l'âme. Car il avait fallu que cette exigence vienne de l'une des plus belles participantes de ce concours. Eux qui s'imaginaient déjà pouvoir contempler avec ravissement les courbes de son corps.... Alors que l'un d'entre eux passait à côté d'elle, la vampiresse le retint et lui chuchota.

-Tu as très très envie que je gagne n'est-ce pas ? Je sais que tu as envie.... Alors trouve le moyen de d'introduire auprès d'une autre concurrente, et remplace donc l'eau de son bain par de l'eau salée.... Demain elle sera couverte de rougeur et d'irritation.

L'homme ne dit rien et s'en alla exécuter la volonté de la vampiresse.... Qui avait honteusement usé de son pouvoir de persuasion pour se faire obéir. Puis elle se laissa aller aux mains des femmes présentes, qui n'avait pas grand chose à faire du reste. Yulenka avait déjà les moyen de s'offrir une très bonne hygiène, ses ongles et ses cheveux étaient impeccables, sa peau douce et nourrie. Elle la dorlotèrent plus qu'autre chose. Pour ce qui fut de sa tenue, elle porta son choix sur uen robe asymétrique magenta avec un bustier. Une robe somme tout sobre, mais à la coupe soignée et délicate, élégante sans être encombrante. Elle n'avait pas besoin de plus.
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Sam 03 Sep 2016, 23:12

« En effet. » répondit la Dame Rouge dissimulée à elle ne savait quelle créature qui lui parlait. Il y avait un élément qui ne lui plaisait pas dans cette foule. Elle. Elle finit par sourire, comprenant que la petite n'avait pu prendre d'elle-même la décision de venir ici pour épouser un illustre inconnu qui n'était connu que pour ses prouesses charnelles. Même si cela avait été pour ses élans de gentillesse et sa passion incommensurable, elle la voyait mal désirer qui que ce soit. Non. Quand bien même elle n'était qu'un fragment de l'originale, elle devait être en tous points semblables à cette dernière : frigide. Il n'y avait qu'un homme capable d'allumer la flamme de son désir, de faire réagir son corps et il s'avérait que ce n'était certainement pas Raeden Liddell. Alors pourquoi était-elle ici ? Quelle obscure raison avait pu motiver l'originale ? Était-ce au moins cette dernière qui en avait décidé ainsi ? Les Ætheri avaient cela d'agaçant qu'ils n'étaient en rien prévisibles. Un jour la paix, un autre jour la guerre, voilà de quoi étaient sans doute faites leurs pensées. Il y avait un fondement à sa présence, c'était certain. Lequel ? Il lui faudrait sans doute de nombreuses heures pour le comprendre. Non, à dire vrai, elle ne pourrait pas toucher ce dernier. Aussi, quand une jeune femme à l'apparence presque angélique entra, la Collectionneuse sourit d'un air entendu. Elle n'avait de prude que ses vêtements. Elle respirait la luxure et le foutre. Les pensées de la Démone l'imaginèrent un instant en plein acte. Elle devait être une amante hors pair. Son corps, caché par ses vêtements, avait pourtant tout pour plaire. Sa dextérité et sa souplesse lui semblaient aussi développées que sa propension à pouvoir surprendre un public trop naïf. Une fois le discours finit, Mitsuko se dirigea vers l'un des bains. En l'examinant attentivement, elle plissa les yeux puis se détourna, choisissant une eau au parfum plus enivrant. Elle n'était pas Ondine, les senteurs marines ne lui plaisaient donc pas. Lorsqu'une femme s'approcha pour prendre soin d'elle, elle la fixa comme un insecte écrasé sous sa chaussure. « Touchez-moi et je vous assure que vous ne toucherez plus rien de votre pauvre existence. ». Elle n'aimait des Déchus que leur Roi, et quelques autres spécimens de choix. Cependant, plus le temps passait et plus elle trouvait tout ce petit monde ennuyant à souhait. Il n'y avait que son jeu qui comptait et, en réalité, elle ne faisait confiance qu'à ses domestiques. Sa véritable apparence était certes cachée mais elle avait trop d'ennemis pour prendre le risque. Il suffisait d'un rien pour tuer une personne, elle y comprit. Un coup de ciseau bien placé, dans la jugulaire par exemple, et s'en était fini en très peu de temps. Même si elle détenait une carte majeurs dans son jeu, elle n'avait pas l'intention de la dévoiler à la moindre occasion.

Une fois qu'elle eut fini de prendre soin d'elle, ses lèvres fredonnant un air envoûtant, elle attendit patiemment que les portes du balcon lui soient ouvertes. Son avis sur la compétition avait légèrement évolué avec la présence de Séléna. Aucune des concurrentes sérieuses à la main de la Bûche Sauvage ne lui faisait peur. Cependant, à présent, elle était plus ici pour observer le déroulement de la compétition que pour la gagner. Une fois que l'Élémental serait éliminée, sans doute la suivrait-elle discrètement pour savoir exactement de quoi il en retournait. Une fois sous les yeux de la foule, elle fit signe à cette dernière de se taire. Elle n'avait besoin de rien pour les faire obéir comme des toutous bien sages. S'en était lassant. Elle devait pourtant paraître motivée à la victoire. « Bûche Sauvage, je sais que vous vous cachez parmi la plèbe. Aussi, ce soir, devant des centaines de témoins, je n'ai pas peur de vous demander en mariage. Cette compétition n'est qu'une formalité. Vous et moi savons parfaitement que nos deux corps sont faits pour s'emmêler. Nos esprits, avides d'une même finalité, sauront trouver l'un dans l'autre l'aiguisé tant recherché. Bientôt, le Vil tombera et l'amour triomphera. ». Elle recula avec un petit sourire qui disparut totalement lorsqu'elle se retourna. Ce qu'il ne fallait pas avancer comme bêtises mielleuses pour s'attirer les faveurs de crétins. Néanmoins, le message qu'elle avait dissimulé était très loin d'être idiot, lui.

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Sam 03 Sep 2016, 23:27


Aussi beau qu'un camélia


Les inscriptions terminées, Olwë suivit bien gentiment les déchus qui l'invitèrent à le suivre. On lui parla d'une préparation importante, de se faire beau et de toutes sortes de choses qu'il ne comprenait pas vraiment, mais qui lui plaisaient. Le fae était un être assez coquet, qui avait toujours prit grand soin à se présenter sous son meilleur jour à ses plantes. Il se disait souvent qu'à tout le temps voir quelque chose de beau, les fleurs prendraient exemple sur lui et rayonneraient d'avantage. C'était une réflexion quelque peu stupide, soit, mais qui avait comme avantage de le pousser à se dépasser sans cesse en matière de soin. Et puis le petit être n'était pas en reste de savoirs botaniques en la matière. Il savait parfaitement quelle huile permettait de rendre sa peau brillante ou quelle senteur collait parfaitement avec son type de peau. Et pour avoir admirer cent fois de multiples couleurs chatoyantes qu'aucun autre ne peut voir, l'Ayasca n'avait pas de quoi rougir face à un maquilleur chevronné en matière de choix de teintes. Même pour ce qui est des goûts vestimentaires, on ne pouvait pas qualifier les siens de mauvais. Bien qu'il se soit toujours parés de feuilles et de fleurs, Olwë avait toujours attaché une grande importance à la qualité et la praticité des matériaux qu'il utilisait pour se vêtir. Tout ceci mit bout à bout nous donnait un fae connaissant parfaitement son corps et ce qui le mettait le plus en valeur. Et toutes ces informations, il comptait bien les utiliser à bon escient. Pas qu'il n'eut pas confiance en ceux chargés de le parer, mais plutôt qu'il voulait tout mettre en oeuvre pour paraître plus beau que jamais ! Il avait bien vu ses concurrentes et concurrents, il savait qu'il n'était pas celui sur lequel on parierait instinctivement... mais Olwë croyait ferme en ses chances de victoire et comptait bien le montrer à tous ceux qui voudront bien le regarder ne serait-ce que l'espace d'un instant.

Olwë s'était allongé dans un bain d'eau tiède et se laissait frotter chaque parcelle de son corps nacrée. A l'occasion, il avait opté pour une taille bien plus appropriée au monde des Grands Pieds et mesurait quasiment un mètre quatre-vingt quatre, sans compter les épis dans ses cheveux. Cette taille ne lui plaisait pas vraiment, car il aimait beaucoup sa véritable apparence, mais le petit être ailée était prêt à toutes les concessions pour mettre toutes les chances de victoire de son côté. Si bien qu'il se laissait choyé sans un mot, occupée à contempler les formes que prenaient les volutes de fumées. Une fois bien propret, on lui appliqua d'abord une crème qui lui donna un teint un peu plus halé puis on l'enduit des pieds à la tête d'une huile aux senteurs épicées. Sa chevelure hirsute fut coupée et disciplinée puis de nouveau libérée, lui donnant un faux air de sortant du lit qui lui correspondait bien. A vrai dire, il y avait bien moins de travail sur lui qu'il n'y en aurait eu pour une dame, et ses dorloteurs en seraient probablement resté là si... le petit homme devenu grand n'avait pas tant insisté pour être maquillé. Oh, n'allez pas imaginer quelque chose d'extravagant ! Un peu de noir sur les yeux, de la couleur sur les lèvres et les paupières et le tour était joué. Se regardant nu dans le miroir, le fae se satisfit du travail effectué sur sa personne. Puis vint le temps de l'habillement... Ce qui n'était pas la partie la plus agréable à son gôut. Il avait toujours trouvé les grandes personnes beaucoup trop habillées ! Par chance, et puisqu'il fit part de ses désirs à son habilleur, celui-ci lui proposa le stricte minimum. Une chemise de lin gardée ouverte accompagné d'un bas qui ne descendait pas au delà de ses genoux, assez serré pour mettre en valeur ses hanches fines. Le tout lui donnait un petit air d'aventurier, pas désagréable à regarder. Olwë sourit à son reflet et se dirigea ensuite vers le balcon comme on l'y invitait à le faire. Une fois devant la foule, malheureusement, le fae ne sut trop que dire et resta un moment silencieux. Mais il se rappela alors l'enjeu de tout ceci et les raisons qui l'avait poussé à venir ici... « Parce que je veux en satisfaire un, je les satisferai tous ! La Bûche Sauvage sera mienne et je le ferai planer plus haut que ciel ! » Ça ne rimait pas, et ça ne voulait pas vraiment dire grand chose, mais pouvait-il faire plus ?

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Dim 04 Sep 2016, 00:53

« Elle est dans la demeure des participants. » fit une voix, discrètement. « Bien. Qu'elle essaye de l'approcher. Nous devons en savoir plus sur cette dernière. Qui elle est, d'où elle vient. ». « C'est comme si c'était fait. ».

Il y avait cette certitude au fond de son esprit. Elle devait être là. Séléna n'avait aucune idée de la raison. La Bûche Sauvage lui semblait l'être mais, en plus profond de son être, elle savait qu'il n'en était rien. Manipulée comme une poupée de chiffon, son inconscient lui murmurait pourtant la vérité. Elles n'étaient qu'une seule et même personne. Assise en face d'une table sur laquelle trônait une glace, la jeune femme regardait son reflet d'un air quelque peu perturbé. Il y avait cette chose au fond d'elle, cette partie de son être qu'elle avait perdu le jour où elle avait cru mourir. Cela lui manquait, terriblement. Elle n'avait fait que l'effleurer du doigt et, pourtant, elle avait l'impression de ne plus être entière. Sans doute que le fait d'énoncer ces paroles de vive voix l'aurait faite passer pour une folle aux yeux d'un Monde qu'elle ne connaissait pas tant que cela. « À quoi pensez-vous ? » demanda la jeune femme qui lui coiffait les cheveux. « À rien... » murmura-t-elle avant de se raviser. « Avez-vous... Avez-vous déjà eu l'impression d'être... différente, comme totalement hors de la masse ? ». Après quelques secondes, elle précisa le cours de sa pensée. « Je ne me sens pas supérieure à vrai dire. C'est juste quelque chose en moi qui gronde, comme un orage lointain qui ne demande qu'à se rapprocher. Je veux être bien plus que ce que je suis actuellement. Je veux voler jusqu'aux étoiles, m'élever au delà de ce que le commun des mortels peut prétendre avoir. ». La femme tenait dans ses mains un fer qu'elle faisait chauffer grâce à sa magie, enroulant les cheveux de Séléna autour de celui-ci. Elle avait été envoyée pour la rencontrer, pour l'observer, et elle n'était pas déçue de ce qu'elle trouvait. C'était étrange, comme si en elle se trouvait le Tout, endormi. Elle le sentait, cette femme n'était pas n'importe qui, quand bien même elle passait inaperçu dans la masse des candidates. Ce n'était parfois qu'une question de temps pour que les plus belles roses éclosent. Il y avait, en ce Monde, des hasards parfois décisifs. « J'aimerai avoir le pouvoir de répondre à vos interrogations mais je ne suis qu'une simple domestiques à votre service, ce soir. Quel est votre nom ? ». L'Élémental sourit, presque tristement. « Séléna, juste Séléna. Je n'ai pas de nom de famille, tout comme je n'ai pas de parents ; du moins, je ne les ai jamais connu. Comme dirait mon tuteur, je suis comme tombée du ciel. ». Elle sourit, éveillant par là même l'intérêt de son interlocutrice. « Juste Séléna ce sera suffisant. En tout cas, j'ai fini votre coiffure. J'espère que vous aimez. ». « Merci. » fit la jeune femme. Elle était comme l'originale. Son physique lui importait que très peu. Nourrie par le mal, Mitsuko avait fini par se servir de ses charmes pour arriver à ses fins mais elle s'était très vite lassée de cette manipulation somme toute pathétique. Elle valait mieux que cela et elle employait depuis des stratagèmes bien plus intéressants pour obtenir ce qu'elle voulait.

Séléna se leva, attendant son tour pour passer sur le balcon, vêtue d'une robe verte, de la couleur de ses yeux. Une jeune femme vint lui parler et elle lui sourit. « Séléna, juste Séléna. Sans doute. Je ne sais pas encore de quoi sont faites les épreuves mais, en ce qui me concerne, je suis juste ici parce que je dois y être. ». L'Élémental ne faisait attention à personne, les yeux le plus souvent sur le sol. Certains individus dégageaient une prestance hors du commun mais elle préférait ne pas s'y attarder, par peur sans doute. Elle ignorait ce qu'elle était au juste mais elle la sentait de plus en plus, cette voix au fond de son être, celle qui lui soufflait que demain lui appartiendrait. Une fois sur le balcon, son regard se perdit dans la foule. Elle ouvrit la bouche et quelques vers en sortirent. Il s'agissait d'une poésie qu'elle avait appris jadis, dans un livre dans lequel avait été écrit un mot à son attention. Elle n'avait jamais su qui était l'expéditeur. « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme dans le déroulement infini de sa lame ; et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. »². Ceci fait, elle rentra sans plus de cérémonie.

785 mots
²L'homme et la mer
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Eerah
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Eerah
Dim 04 Sep 2016, 20:57


La Bûche Sauvage
Rp spécial


S’il est des personnes qu’il vaut mieux ne pas convier à une fête, Tenuviaelle Holsen était de celles à qui il ne valait mieux pas parler de la fête. C’est l’erreur qu’avait commis le Dædalus, évoquant par mégarde comment Ophaniel devait prendre en charge le concours qui viserait à trouver une femme à la Bûche Sauvage. La jeune Déchue, qui partageait de manière plus ou moins régulière la couche du Roi, possédait deux choses en quantités presque illimité : un appétit insatiable pour la chose, simple résultat de son Péché, la Luxure, et de l’ambition. Ce n’était pas pour rien qu’elle était allée elle-même chercher la compagnie d’Eerah, et ce n’était pas pour rien que malgré son « jeune » âge, elle comptait bien ouvrir son propre bordel d’ici peu de temps. Seulement ce genre de projet ne se concrétisait pas seulement avec de l’or, à Avalon. Être tenancière impliquait d’avoir son réseau, et les connaissances nécessaires à la pratique dans le milieu ; quoi de mieux pour se faire connaitre que de prendre part à l’organisation que quelque chose d’aussi gros qu’un concours interracial pour décider qui aurait l’honneur de devenir la compagne officielle de l’amant le plus réputé des terres du Yin et du Yang. Elle-même n’était pas plus intéressée que ça par la récompense, même si elle ne pouvait nier qu’une nuit en sa compagnie ne lui aurait pas déplu. Mais les hommes mariés étaient plus amusants à dévergonder qu’un homme que la réputation d’électron libre précède. Libérée de sa partialité, elle se savait parfaite pour épauler l’Ophaniel dans sa tâche. Après tous les deux femmes s’étaient toujours plus ou moins entendues, et elles avaient passé plus d’une nuit dans le même lit, avec plus ou moins de partenaires. C’est partant de ce postulat qu’elle avait commencé à harceler nuit et jour le Dædalus, allant jusqu’à interrompre ses séances de « massages » pour enfin lui faire entendre raison. Inquiet pour sa santé mentale et pour la pérennité de sa vie sexuelle, celui-ci n’avait pas hésité trop longtemps avant de la recommander à Queen Valann. L’intéressée n’y voyant aucun inconvénient et annonçant d’ailleurs son infini plaisir de… travailler de nouveau avec Tuvie – le surnom de la jeune Déchue – ainsi fut scellé l’accord, pour le plus grand plaisir de la Luxurieuse, qui commença dès lors à faire preuve d’un professionnalisme qui en étonna plus d’un.

« Allez les pétasses, on se bouge et on arrête de jouer à la bourgeoise coincée du cul. ». Elle avait son franc-parler, et la voir se tenir ainsi, le regard dur et le visage renfrogné, poings sur les hanches, prête à en découdre avec tout ce qui se présenterai à elle avait quelque chose d’impressionnant. La Déchue, haute de moins d’un mètre soixante, portait un haut semi-transparent rouge, passé sur un pantalon en toile coupé en haut des cuisses ; il suffisait en vérité qu’elle fasse de trop grandes enjambées pour qu’on découvre une bonne partie de la lingerie qu’elle portait, mais cela faisait partie de sa façon d’être. Là où de nombreuses Déchues de la Luxure choisissaient une apparence plus ou moins mature, située entre une trentaine et une quarantaine d’années humaines, elle apparaissait sous les traits d’une adolescente d’à peine dix-huit ans, un thème qui convenait à la plupart de ses clients. Difficile de croire, lorsque les participants l’avaient vu débarquer dans la salle où ils étaient rassemblés, envoyant valser la double porte d’un geste de la main, que c’était elle qui avait été choisie pour leur présenter la seconde épreuve, et pourtant. Son regard acier parcouru la pièce en s’arrêtant de temps en temps pour laisser échapper un hoquet moqueur, puis elle inspira : « Bon, vous avez bien joué les petites mignonnes avec vos poèmes à la con, mais maintenant va falloir donner de sa personne. Si vous croyez que la Bûche Sauvage a besoin d’une greluche capable de lui réciter n’importe quel texte bouseux écrit par un allumé en manque de champignons, vous vous fourrez le doigt là où je pense. ». Elle claqua des doigts, et une Déchue bien plus discrète apparue, à moitié dissimulée derrière un capuchon gris ; du bout des doigts, elle traça une forme dans l’air, et une grande barre métallique apparut au centre de la pièce, s’étirant du plafond jusqu’au sol. « Pour celles qui ne savent pas ce que c’est, et honnêtement je me demande bien ce que vous foutez là, c’est ce qu’on appelle une Braciæva : une barre de danse, en gros. L’homme à qui vous allez offrir vos mains et vos petites culottes n’est pas un paysan débile qui n’aura pas d’autre occasion dans la vie de voir un minou. On parle d’un type qui a déjà rentabilisé deux fois la location d’un Dragon pour l’emmener de bordels en bordels, je vous parle d’un gars qui a vu des choses qu’aucune d’entre vous ne serait capable d’épeler, même si on leur écrivait dans toutes les langues. ».

Dieux qu’elle adorait faire ça ; donner des ordres et insulter les gens. C’était un peu mesquin mais bon sang, ce que c’était plaisant. S’assurant qu’elle avait l’attention de tout le monde, Tuvie poursuivit : « Vous l’aurez compris, chacune d’entre vous passera là-dessus, et ça a intérêt à être convainquant, parce que vous aurez des spectateurs. Certains se sont gentiment proposés de vous mater pendant que vous donnez tout ce que vous avez. Vous ne les verrez pas, ils seront derrière des glaces, donc haut les cœurs pour les petites chouchoutes qui auraient peur de montrer leurs petites fesses de gamines pourries gâtées. ». Elle lorgna sur les hommes présents dans la salle, qu’elle avait délibérément ignoré depuis le début. « Que je vous vois pas vous marrer vous au fond, parce que si vous avez cru qu’avoir une queue vous dispenserait de l’exercice, vous allez être déçu. Il n’y a pas que des femmes qui se servent de ça, et si vous comptez vraiment aller jusqu’au bout de ce concours, il va falloir commencer à mettre sa grosse testostérone de côté. J’espère avoir été claire. ». Elle roula des yeux, avant d’ajouter. « Certaines personnes au sein de ce concours me font savoir que toutes ne sont pas sensibilisées à la culture Déchue, et qu’elle ne savent peut-être pas comment remuer leur popotin autour de cette barre. C’est pourquoi je ferai une démonstration, et vous aurez ensuite une journée pour vous préparer. Alors on ouvre bien ses grands yeux de biche, et on apprend. ». Ses vêtements disparurent pour la laisser quasiment nue, uniquement vêtue d’une culotte qui s’apparentait plus à morceau de tissu blanc qui ne masquait finalement que très peu de choses. Tenuviaelle n’avait jamais été très pourvue au niveau de sa poitrine, mais ça ne la complexait pas le moins du monde ; au contraire, elle trouvait ça bien moins contraignant pour pouvoir bouger et s’activer comme elle le désirait, plutôt que d’avoir à se trimballer des kilos de chair supplémentaire. Comme si elle avait fait ça toute sa vie, ce qui n’était pas loin d’être le cas, elle s’accrocha à la barre de danse et commença à tourner lascivement autour, s’arrêtant de temps à autres pour prendre la pose et écarter les jambes pour offrir aux messieurs de l’assemblée une vue avantageuse de ses sous-vêtements. Son manège continua quelques minutes durant lesquelles elle enchaîna plusieurs figures, glissant le long de la barre ou exécutant quelques mouvements destinés à mettre en valeur ses courbes, puis soudainement, elle s’arrêta, et ses vêtements réapparurent. « Voilà. Des questions ; je suis à côté. Envie de partir chouiner, la porte est là. ». Et elle partit effectivement rejoindre un salon adjacent  où l’attendait à boire, ainsi qu’un peu de bonne compagnie.

1185 mots.


Explications

Bonsoir !

Bien ; alors pour la suite, comme c'est expliquer plus haut, vous enchaînerez avec un spectacle de pole-danse ! Heureusement pour vous, pas besoin de le faire devant la ville cette fois, vous passerez les uns après les autres dans une salle couverte de miroirs, et les "juges" seront de l'autre côté. Tuvie (le PNJ) fait une démonstration et se tient à votre disposition pour vous expliquer les rudiments de la chose, et vous aurez une journée complète pour vous y préparer. Tout usage de magie est autorisé et conseillé, à moins que votre personnage n'ait déjà fait de strip-tease / pole-danse avant, n'oubliez pas que ce n'est pas si simple que ça, donc un peu de spectacle en plus ne pourra que vous aider.

Je précise quelque chose qu'on avait peut-être pas évoqué avec Mitsuko, mais les participants PJ ne sont pas les seuls à passer, hein ;) Vous êtes probablement une bonne centaine voir plus qui veulent la main de la Bûche Sauvage !


Déroulement
du RP


Ceci est un RP spécial et par là-même, il vous imposera de poster une fois par semaine, chaque 'séance' de messages sera séparée par l'intervention d'un organisateur, qui seront représenté pour l'occasion par Mitsuko, jouant un PNJ, et moi-même, jouant Queen Valann (la Vincide de la Luxure, donc) ou un autre PNJ selon le cas.

Vous devez faire des messages de minimum 650 mots. Vous avez officiellement jusqu'au samedi 10 Août pour poster =) Bon jeu.
[Édit de Mitsu > Je verrouillerai le sujet dimanche quand je commencerai ma réponse donc jusque là vous pouvez poster ^^]

Participants


  • Yulenka (Vampire) - Ne veut pas d'enfants
  • Melody (Dullahan) - Ne se prononce pas
  • Annabeth (Rehla) - Ne se prononce pas
  • Séléna (Elémental) - Ne se prononce pas
  • Sylbille (Orisha) - Veut des enfants
  • Emy Vanteska (Démon) - Ne se prononce pas
  • Gabrielle (Elémentale) - Ne veut pas d'enfants
  • Mitsuko Taiji (Démone) - ...
  • Olwë Ayasca (Illuminae) - Veut des enfants


Gains
& Participations


À venir !


[Rp Spécial][-16] La Bûche Sauvage - Page 2 GqzDWY

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Mer 07 Sep 2016, 10:18



La Bûche Sauvage
Emy & autres amoureuses

La suite des événements se révéla bien plus intéressante que le petit discours que les concurrentes avaient dû prononcer face à la foule. En dehors du désintérêt total qu'éprouvait la démone pour ce genre de palabres, elle préférait de loin employer des méthodes plus physiques pour faire valoir ce qu'elle était. En l'occurrence, l'intervention d'une créature tout à fait surprenante par une entrée pour le moins fracassante l'avait tirée de l'ennui qui menaçait de faire chavirer son regard pour l'offrir au royaume des songes. Son apparente jeunesse n'éveillait pas les sens d'Emy. En revanche, la brune possédait quelque chose qui affolait les battements de son coeur : une poigne et une autorité sans pareilles. N'ayant pas la moindre envie de discuter ses ordres _ elle qui réprimait d'habitude toute tentative de domination sur sa personne _, elle écouta tranquillement les explications parsemées d'insultes à peine dissimulées. Le visage de bon nombre de ses camarades se décomposait à mesure que les lèvres de la déchue remuaient. Un sourire ravi se profilait sur sa propre bouche. Un tempérament sauvage et un charme autoritaire. Cela ne pouvait que lui plaire. Elle ne comprit pas tout de suite en voyant une barre métallique apparaître au milieu de la pièce. S'apprêtant à demander ce dont il s'agissait, elle s'interrompit lorsque la jeune femme reprit ses explications. La démone se souvenait, à présent. Une quantité conséquente de bordels en Enfer proposait ce style de divertissement. Tout au long de la fameuse démonstration, la démone se tint silencieuse. Son instinct charnel semblait prendre feu face au spectacle, et une envie presque irrépressible de sentir le corps de la déchue glisser contre le sien l'emporta vers un rêve éveillé.

L'entraînement fut rude. Conquise une fois de plus par la sensualité d'une déchue, la jeune femme passa une grande partie de la journée à s'exercer. Malgré son attirance envers la brune, elle n'osa pas aller l'interroger, doutant de pouvoir se retenir de l'embrasser. Le corps des femmes était une vision semblable à nulle autre, délicieuse et provocante, qui allumait en elle un désir insatiable. Et elle participait à un concours pour la main d'un homme. La situation était follement amusante. Sans se préoccuper de ses concurrentes, elle ne leur avait tout simplement pas adressé la parole, n'étant franchement pas là pour se lier avec d'autres. L'exercice se dévoilait à elle sous toutes ses facettes, et elle ne pouvait s'empêcher de savourer la légère douleur qui s'insinuait dans ses muscles dès lors qu'elle faisait un mouvement brusque. La maladresse de la démone ne faisait aucun doute, et elle savait que ce regrettable manque d'agilité risquait de lui jouer des tours. Être évincée dès la première épreuve lui paraissait une parfaite ignominie. Ainsi s'efforça-t-elle de rester concentrée et de ne pas se laisser distraire par les moqueries de certaines candidates. Il s'agissait là d'une simple contrariété, contrariété qui gâcha pourtant son enthousiasme. Au terme d'une séance sur la barre, Emy avait tourné les talons pour retourner dans sa chambre. Là, elle s'était endormie quelques heures, et le temps avait défilé sans qu'elle ne s'en aperçoive. À son réveil, elle n'avait plus qu'à se préparer pour rejoindre les autres et passer à l'action. Ses muscles endoloris ne lui permettraient pas de faire une démonstration digne de ce nom. Sa performance ne donnerait sans doute pas grand-chose. Néanmoins, il fallait se lancer un jour ou l'autre.

Quelques concurrents avaient déjà réalisé leur petit numéro. La majorité des candidats ne semblait pas encore arrivée. Emy profita du peu d'individus dans les parages pour s'infiltrer dans la pièce dès qu'elle vit une personne en sortir. Une musique aux accents langoureux embaumait les lieux, ainsi qu'un doux parfum qu'elle ne connaissait pas et qui l'enivra. Sitôt qu'elle vit la barre, elle cessa de marcher. Hésitante, elle s'approcha. Ses doigts effleurèrent le métal avec un respect presque craintif. Profitant de quelques notes qui s'égrenaient, elle tourna autour sans se presser. Mesurant soigneusement le rythme de ses pas pour qu'il s'accouple aux sensuels accords, elle s'accrochait d'une main, se laissant tomber sur le côté. Le voile dissimulant ses formes s'estompa peu à peu. Lorsqu'il s'évapora au sol, son corps se colla subitement contre le métal. Ses lèvres s'ouvrirent doucement pour caresser sa fraîcheur. Doucement, sa tête se renversa en arrière. Se servant de ses pieds pour rester stable, elle bascula en arrière, offrant la vision de son outrancier décolleté. Elle rouvrit les yeux. Les muscles de ses bras tremblaient légèrement, et lorsqu'elle les détacha pour effleurer sa poitrine d'un geste évocateur, elle manqua tomber. Se retenant tant bien que mal, elle se redressa, enroulant l'une de ses cuisses autour du mât fièrement dressé. Ce fut à nouveau son seul point d'attache. Ses déplacements maladroits donnaient à l'ensemble une lourdeur involontaire affublée d'un manque d'esthétisme assez flagrant. La démone tenta de faire appel à sa magie pour que la lumière vienne se refléter sur sa peau. Les courbes, amoureuses de la ligne. Une fois que la mélodie s'acheva, elle s'arrêta et décrocha à regret ses doigts de la barre pour ramasser ses affaires. Sans plus attendre, elle sortit de la pièce. La file de concurrentes s'était considérablement allongée. Arborant un air plein d'innocence et de candeur, elle passa à côté d'elles. Par réflexe, la pointe de sa chaussure heurta brutalement un talon qui se soulevait. Décontenancée, sa victime tituba avant que sa cheville ne se torde. « Oups. Je n'ai pas fait attention où je mettais les pieds, excusez-moi. J'espère que ce n'est pas trop douloureux et que vous pourrez participer à l'épreuve quand même. » Concluant son semblant d'excuse par un ricanement, la jeune femme alla s'appuyer contre un mur à l'écart des autres, ne sachant que penser de sa performance. C'était étrange de danser pour l'invisible. Avait-elle été à la hauteur ?

Résumé:

Post n°3 - 948 mots

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

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Kyra Lemingway
Ven 09 Sep 2016, 01:10


La Bûche Sauvage

« Un concours pour être la femme de Raeden Liddell ? » - « Yep. Qu’est-ce qu’il y a d’étrange ? » - « Tu t’es réellement inscrite ? » - « Oui. Et alors ? Où est le mal ? » - « Nan, c’est juste que ça te ressemble pas. C’est tout. » - « Possible. Mais c’est plus pour le fun que j’ai fait ça que pour le gain. J’ai envie de m’amuser, vraiment. ». Après m’être levée du canapé où moi et Yovan tenions cette discussion, je pris la direction de la porte. Avant de passer le palier,  je m’adressais une dernière fois à l’An’sarna. « Tu m’accompagnes ? » - « Te voir essayer de séduire " La Bûche Sauvage " pour obtenir sa main ? Je  manquerais ça pour rien au monde ! », me lança-t-il moqueur. Imaginant et débâtant sur le contenu du concours, on se dirigea vers la Grande Bibliothèque, là où était rassemblée la majeure partie des participantes… Et participants également !

Après avoir réfléchit à toute les épreuves possibles et imaginables, plusieurs Déchus appelèrent les concurrents à rejoindre une maison où nous logerions tous. « C’est ici que je t’abandonnes, cher ami. », dis-je à mon compagnon avec un clignement d’œil. Puis je passais le pas de la porte. A ce moment précis je ne fis plus rien à part suivre. Une Déchue me guida vers une salle de bain. Il était évident que j’avais surement affaire à des Luxurieux. Je les laissais donc s’occuper de moi en toute confiance. Et après l’entretien corporel, vint le choix de la tenue. Même si mon objectif principal n’était pas d’obtenir la main du meilleur parti sexuel de toutes les terres du Yin et du Yang, autant mettre toute les chances de mon côté pour voir si je n’ai ne serait-ce qu’une infime chance. Et pour ça il fallait que j’évite les robes trop moulantes, ou cintrée. Il y a parfois du négatif à la Gourmandise… Je le fit d’ailleurs remarquer à l’une des ailes noires qui s’occupaient de moi. « Celle-ci vous conviendrez ? », me fit-elle en me tendantla robe en question.« C’est parfait ! ». C’est donc nouvellement lavée, coiffée, habillée et maquillée que je suivis les autres candidates vers le balcon faire ma déposition. On pouvait entendre des remarques timides, ou franches. C’était amusant. Lorsque ce fut mon tour, je cherchais d’abord des yeux Yovan. Mais il y avait trop de monde. Tant pis, il m’entendra de la même manière. « Peuple Déchu, aujourd’hui est un jour de fête ! Car l’un d’entre nous repartira avec le meilleur lot de tout Avalon ! ». Et c’est sourire aux lèvres que je revint sur mes pas.

Je regagnais la pièce principale et profitais du passage des derniers candidats  pour faire une observation générale des participantes. Sans réelle surprise, la plupart était Déchue, avec une minorité masculine. Mais si mes suppositions sont justes, il y avait également des représentants d’autres races. Seulement je ne pourrais le découvrir que plus tard. Il était temps de passer à autre chose. Et c’est attentive que j’écoutais et observais la Déchue, bien que j’avais plus l’impression qu’elle se moquait de nous qu’autre chose. Mais la façon dont elle tournait, dansait, escaladait cette barre, c’était à la fois si sensuel et si sexy ! Y a pas à dire, les Luxurieux ont la main pour ces choses-là. Après sa démonstration, j’observais la longue barre de métal, songeuse. Pas moyen que j’arrive à refaire le tiers du quart du dixième de ce qu’elle nous a montré, c’était certains. Et même après une journée d’entrainement. Il va falloir trouver une solution. Et je pense en avoir une.

Je laissais les participantes les plus expérimentées passer en première, afin de me faire une meilleure idée de la prestation que je pouvais offrir. Après un ou deux essais pour réussir à tenir en équilibre sur la barre, et surtout garder un mouvement constant, je me décidais à parier moins sur cette " danse " que sur le jeu offert à côté. Mais je n’allais pas abandonner aussi vite. Cependant, je devais être ridicule à tenter une espèce de figure basique pour certains, impossible pour moi. Enfin, nous verrons bien ce soir. Et avec la robe en moins, ce sera probablement plus aisée, même si ce n’est pas la plus encombrante ou la plus serrée que j’ai pu observer. Mais je n’allais pas attendre les bras croisée. Aussi je me dirigeais vers la petite salle annexe. Et après avoir toqué à la porte pour signaler mon entrée, je passais le pas en m’adressant à la Déchue. « Excusez-moi. Je voulais vous demander quelque chose avant de commencer l’épreuve... ».

Le temps des démonstrations arrivées, j’observais comment chacune des prétendantes se débrouillait sur cet exercice. Et je fus heureuse de voir certaines, et certains également, aussi " doués " que moi ! Puis vint mon tour. Je m’avançais alors vers la barre métallique avant de me prendre les pieds dans… Dans quoi ? Il n’y avait rien au sol. Quoi qu’il en soit je dû me rattraper à l’épaule de quelqu’un pour éviter la chute. « Excusez-moi. », lui murmurais-je d’un air gênée. Je me retournais lorsque j’entendis des excuses, empreint de fausseté, et compris par la même qu’il s’agissait de celle qui était passé peu de temps avant moi qui m’avait décoché un coup dans le talon. Il semblerait que certaines veuillent gagner à tout prix. « Et bien je te réserve ce plat pour plus tard. ». En attendant j’ai un spectacle à montrer ! Arrivée sur scène, je me défis de ma robe, me laissant en petite tenue. Dieu que la lingerie Déchue était formidable, surtout dans ces occasions. Même avec mon peu de maîtrise, ces sous-vêtements avaient l’avantage d’être taillés spécialement pour ce genre d’activité. « Allez cocotte ! Montre ce que tu sais faire ! ». Les conseils de Tuvie en tête, je soufflais une bonne fois avant de commencer l’exercice.

J’usais d’abord du contrôle de la lumière pour tamiser l’ambiance de la pièce. Je n’avais laissé que les lumières de la scène intacte, braquant toute l’attention sur moi… Et m’infligeant alors un stress supplémentaire ! Je m’approchais de la barre métallique et me collais dos à celle-ci, fixant celle qui avait essayé de me mettre hors concours avec un sourire. Il y avait une chose que j’avais appris à faire récemment, même si les conditions n’étaient pas les mêmes à ce moment-là. Voyons ce que ça va donner ici. Je fermais les yeux le temps d’une respiration, puis les rouvrit. Je pus constater que j’avais réussie. J’avais réussie à refaire apparaître un clone de moi-même. « On va s’amuser un peu. ». D’autant plus que ma cheville me lançait sacrément fort. Je ne pourrais donc pas me lancer dans des acrobaties de haute voltige ! Je commençais à tourner autour de la barre, puis l’entourant d’une jambe, je me laissais glisser le long de celle-ci dans l’élan que j’avais pris en faisant ma ronde. En attendant, mon double avait fait un tour de piste avant de me rejoindre lorsque je me trouvais au sol. Me tenant d’une main à la barre, je me penchais en arrière, offrant une légère vue sur ma poitrine. Une vue suffisamment importante pour observer le décolleté, mais également pour laisser place à une touche d’imagination. Quand à ma copie, elle se pencha sur moi d’une manière plus provocante, sans pour autant être vulgaire. Nos visages respectifs se rapprochèrent de plus en plus, au point que je pus sentir le souffle de mon clone. Mais jamais ils ne se touchèrent. De ma main libre, avant même que l’on s’effleure, je la repoussais et la fis disparaître. Je me rapprochais alors de la barre et me relevais, collée à celle-ci, sentant le métal froid glisser entre mes seins. Je me retournais de nouveau, dos collée à la barre, la tenant toujours fermement. Cette cheville me faisait terriblement souffrir bon sang ! Heureusement j’en avais fini… Et c’est avec un dernier regard sur l’assemblée que je relâchais l’objet et quittais la scène d’un pas assuré, malgré la douleur, ramassant la robe au passage. Me dirigeant un peu plus au fond de la salle pour laisser la place aux autres, je jetais un regard de défi à celle qui était à la cause de mon mal. Je ne suis pas Déchue de la Luxure. Et ma prestation n’était bien sûr pas la meilleure. Mais cet affront elle va le payer cher. Et je vais lui montrer qu’on ne marche pas sur les pieds de n’importe qui.

©Code by Zab


Post I Mots 972 (en vrai c'est plus mais j'ai compté que les mots de la partie de cette semaine :):
Résumé:
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Sam 10 Sep 2016, 20:21


La Bûche Sauvage

Mes yeux fixaient la barre avec un certain découragement. Je ne savais pas si j'étais désespérée de ne pas réussir à faire ce que la demoiselle qui s'était adressée à nous nous avait montré ou si je l'étais vis à vis de l'épreuve et de ce concours en lui-même. Je m'arrêtai un temps, passant doucement mes doigts sur mon front pour dégager une mèche rebelle et bouclée de ce dernier. Un regard vers Enora m'apprit que ce n'était pas la première fois qu'elle pratiquait cette activité. Elle tournoyait sur le mât métallique comme une princesse aurait valsé avec une perfection éblouissante au sein d'une salle de bal, dans les bras de son prince. Je n'étais pas certaine que la Bûche Sauvage était ce prince que Perséphone et moi avions souhaité épouser lorsque nous étions enfants. Est-ce que l'amour passait par un concours ? Était-ce au moins un concours d'amour ? J'avais la désagréable sensation de me noyer dans quelque chose qui me dépassait totalement et que je ne maîtrisais pas. Lorsqu'elle capta la direction de mes yeux, tournés plus vers le vide que vers elle, ma « cousine » abandonna sa barre. Depuis le début, elle lançait des regards hautains et suffisants aux autres candidates afin de leur faire peur, une entreprise qui marchait plutôt bien. Dès qu'une fille un peu fragile tombait de sa barre, Enora se moquait d'elle dans un rire peu enjôleur sans pour autant lui adresser d'autres paroles. Elle la dédaignait puis l'ignorait comme si elle n'était que la dernière des stupides créatures. Pourtant, lorsque celle-ci vit ma détresse elle se dirigea vers moi afin de m'aider. « Commence par changer un peu de tenue... ». Elle l'avait dit en premier lieu, se baissant vers moi pour arracher le trop plein de tissus à main nue. J'étais étonnée de sa force. Légèrement ailleurs, je n'avais pas le cœur à refuser la main qu'elle me tendait, même s'il s'agissait d'une main bien particulière. Elle se releva, détaillant mon corps un instant. Elle prit mes bras et les tâta comme si elle avait été sur le marché et que j'avais été un beau poisson... un poisson visiblement pas à son goût. Elle soupira. « Tu n'es pas assez forte pour faire des acrobaties en hauteur. Tu risques de te fatiguer. Ta souplesse est celle d'un morceau de bois légèrement pourri. Si tu fais des efforts, tu risques de te briser et, en plus, d'en mettre partout. ». Elle ne put se retenir de rire cette fois. « Ah... D'accord... ». Je fis la moue. « Je vais te montrer quelques petits tours que tu peux faire sans te fatiguer de trop. C'était ce que je faisais quand je débutais. Ça ira je pense. ».

Nous nous étions entraînées toute la journée durant. Enora avait même fait l'effort de me trouver un autre vêtement, en dentelle blanche. Elle savait que je ne serai jamais une femme qui ferait baver les hommes, que je n'avais pas la carrure d'une femme fatale à la poitrine généreuse et qui savait la mettre en valeur, elle voulait donc miser sur une pureté qui était mienne mais que les spectateurs devaient penser toute relative. Elle avait lu quelques documentations à ce propos. Sans doute était-ce sur les Orines ou les Geishas, elle ne savait plus. Des femmes qui en quelques mouvements étaient capables d'arrêter le regard d'un homme et de le fasciner bien plus que toutes les fesses de l'univers. Ce n'était pas son monde mais elle pensait sans doute que ce monde correspondait bien plus à ce que j'étais. Elle aurait eu envie de dénaturer ma personne si cela avait pu être possible. Mais ça ne l'était pas. Après une attente plutôt longue, j'entrai enfin dans la pièce où je devrais danser. Les spectateurs n'étaient pas visibles et cela me rassura. Je fis glissée comme je pus la barre dans ma main et tourna autour de cette dernière, laissant mon corps pencher vers le sol. Là où Enora avait fait mouche c'était en comparant la barre à des jeux d'enfants. Elle m'avait soufflée ceci : « Lorsque j'étais enfant, je confondais mon oreiller avec un prince. Je m'inventais des histoires et jouais avec. Tu as qu'à imaginer que c'est le cas. ». Curieusement, cette barre prit une allure bien plus intime. Il suffisait d'un brin d'imagination pour ressentir pour elle une certain tendresse, un certain respect. C'était comme un jeu, une danse. Je n'avais rien de vulgaire, je n'avais sans doute rien de langoureux ou de séduisant, mais j'avais de mon côté toute la pureté de l'enfance, cette ingénuité que je ne feintais pas de posséder. Aussi, ce fut comme un doux rêve, mes mouvements disparaissant de mon esprit une fois que j'eus fini.

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Sam 10 Sep 2016, 22:15

Qu'est-ce que c'était que cette.... Chose ? D'apparence ça avait l'air jeune.... Mais vu le comportement ce cerveau là devait mal supporter les affres du temps. Croisant les bras, l'éternelle jeune femme observa d'un air las cette..... "organisatrice" faire son numéro de catin de bordel mal famé. D'accord, d'accord..... Les déchus et la luxure, c'était une grande histoire d'amour, ou plus encore de passion. Mais est-ce que cela permettait d'encourager la vulgarité et le mauvais goût apparent ? Ce n'était pas tant que cette fille méprisait ostentatoirement les concurrentes qui faisait qu'aux yeux de Yulenka, elle était relativement abjecte et méprisable. Mais plutôt que, lorsque l'on déconsidère qui que ce soit, la moindre des choses est encore de paraître mieux que la cible en question. Certes..... Pour cette..... fille, être une "bourgeoise" était peut-être pire que tout. Mais pouvait-on sincèrement croire qu'en ayant l'allure d'un charretier complètement bourré on avait du charme ? Était-ce là ce que les déchus aimaient ? A moins qu'à partir du moment où c'était conciliant et pénétrable, cela suffisait à leur bonheur..... Non, ce serait quand même trop triste de se dire cela. Pourtant..... Elle avait beau essayer de chercher l'intérêt qu'on pouvait trouver à cette apparente jeune fille, elle ne parvenait à rien. Jusqu'au moment où elle se dit que si on réussissait à la faire taire en occupant le moulin à miasmes qui lui servait de bouche, elle pourrait au moins devenir quelconque. De là, elle poussa le vice à spéculer sur les domaines de prédilection en matière de sexe de cette personne.

Elle la toisait, de haut en bas, durant tout son petit speech, et ce ne fut que lorsqu'elle eut terminé qu'elle poussa un soupir. Une barre de danse, c'était bien sa veine tiens. Qu'allait-elle faire ? L'idée de se trémousser devant une bande de mâles en rut ne lui plaisait pas. Ho pour sûr, ce jury là serait surement expert en la matière, et il n'y avait pas à douter de leur capacité à apprécier et jugé les.... Prestations. Mais.... Ce n'était pas vraiment son genre. Et ils n'étaient pas dignes de ce genre de faveur en plus ! Quelqu'un l'était-il seulement ? En toute honnêteté, elle dut reconnaître que non. Cinq cents ans s'étaient déroulés sans que personne ne le soit, cela ne serait donc pas pour ce soir. Les concurrentes s'avancèrent, certaines absolument pas à l'aise avec cet exercice. Il y eut des chutes, des petits coups en traîtres, et d'autres qui se montrèrent bien plus à l'aise. Yulenka secoua lentement la tête. Ce genre de femme.... Avec son père..... Les organisateurs de l'évènement parlaient-ils vraiment de Raeden ? Plus cela venait, et plus elle en doutait fortement. Ce n'était pas possible autrement, impossible de se tromper aussi lourdement.... Mais pour l'heure, elle devait faire avec cette tige de métal. Elle l'observa en croisant les bras.

Ce n'était pas le genre de numéro que l'on pouvait improviser. Et la seule fois où elle avait pu faire un strip-tease..... Par le sang, c'était si lointain qu'elle ne se souvenait même plus de quand cela datait ! Autrement dit, c'était mal parti. La démonstration de la déchue ne l'avait pas vraiment plus aidé, outre lui faire voire une exposition de chair qu'elle avait trouvé plus vulgaire, limite écœurante que sexy. Mais elle se dit qu'elle n'était pas un homme, et que ce n'était peut-être pas si surprenant que cela si ce genre de chose ne lui inspirait rien. Cela dit, lorsqu'elle vit des hommes se mettre eux aussi à la pratique...... Elle ne put s'empêcher de constater que cela ne l'émoustillait même pas un minimum. Ce qui finalement était problématique. Si elle avait pu voir ce qui lui plaisait dans ce genre de spectacle, elle aurait pu exploiter cela pour son passage. Elle observa également les autres concurrentes. Non décidément, elle ne pouvait pas se résoudre à faire ça comme ça ! C'était si triste, si "facile" en un sens. Mais comment faire alors ? Surtout que c'était visiblement cela qu'on attendait d'elle.

Tant pis, elle ferait à sa manière et puis c'est tout. De toute manière elle n'était pas vraiment là pour gagner, mais plutôt pour empêcher toutes femmes de gagner. Elle esquissa un sourire en coin, et décida de relever un peu la compétition. Elle alla voir tous les candidats masculins qu'elle pouvait pour les motiver par des discours encourageant ou encensant, les motivant encore plus à se donner à leur maximum. S'il y avait une chance qu'on choisisse un homme comme vainqueur cela l'arrangerait. Ayant ainsi motivé les troupes, ce fut à son tour d'aller.... S'exhiber. Mais elle ne comptait pas offrir des postures aussi explicites que la déchue, hors de question. Non, elle aborda cette exercice d'un point de vue complètement artistique. Comme une discipline que l'on proposerait de voir dans un cirque. Aussi, elle avait ajusté sa robe de manière à ce qu'elle ne dévoile rien qui ne soit au-dessus d'une hauteur située à mi-cuisse. Certainement que ces messieurs seraient déçus de ne pas pouvoir reluquer sa lingerie fine, mais tant pis pour eux. A la place, elle proposa une approche tout en grâce de la barre, faisant davantage d'elle une partenaire de danse presque romantique plus qu'autre chose. Elle s'accrochait et se hisser à elle à la force des bras, pour mieux se laisser glisser vers le sol lentement, en faisant des rondes que sa jupe fluide animaient de douces ondulations. Et à chaque fois, cette jupe insolente laissait présager l'espoir aux spectateurs d'en voir plus, juste un peu plus des courbes qu'elle masquait, non sans laisser légèrement deviner les formes pures.

Profitant d'une certaine souplesse, elle s'offrit même le luxe de se cambrer en arrière pour attraper de ses mains la partie de la barre située sous elle. Ayant pris soin au préalable de coincer sa jupe entre ses jambes, elle ôta ses jambes de la barre, lentement pour ne pas se faire trahir par sa jupe, et rejoindre gentiment le sol. Sa prestation, bien que très sage comparée à certaines concurrentes, n'était cela dit absolument pas sans intérêt. Elle avait abordé ici le thème avec sensualité et une certaine retenue, celle qui titillait les hommes pour mieux les inciter à venir chercher d'eux-même l'objet de leur convoitise, qui se plaisait à résister à eux. Ajoutons à cela le charisme de la vampiresse, son jeu de regard et surtout ses sourires à la fois mutins et complices, lorsqu'elle savait qu'à ce moment là de son "spectacle", les hommes présents avaient surement été frustrés par cette fichu jupe de malheur. Même sans les voir, elle jouait clairement avec eux et leur désir.... Et elle était prête à parier que certains ne devaient certainement plus en pouvoir. Son numéro finit, elle effectua une dernière petite crasse, et fit apparaître de l'eau le long de la barre. La prochaine candidate allait avoir toutes les peines du monde à pouvoir s'accrocher à la barre....
Pot III - 1243 Mots:
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Dim 11 Sep 2016, 01:10


Pour l'amour d'une femme


L'épreuve à venir n'était que la première, et pourtant, je ne me sentais déjà plus à la hauteur de ma mission. Pathétique, n'est-ce pas ? Ce n'était pas comme si je n'avais jamais fait ce genre de choses, bien au contraire... Avant que je ne reprenne ma liberté, avant que je ne meure, danser de la sorte était même mon gagne pain, mon quotidien. Plus je séduisais, plus je parvenais à conduire des hommes dans mon lits, et moins je recevais de coups, moins ce monstre m'arrachait la chaire de ma chaire. Mon corps connaissait ces mouvements, il savait parfaitement comment se mouvoir pour mettre mes faibles formes en valeur, comment me montrer sous mon meilleur jours. Mais il refusait de coopérer. Quelque chose en moi s'y refusait, et je ne savais trop dire si c'était par fierté ou par dégoût. Longtemps, j'avais tout fait pour oublier cette partie noire de mon histoire... et voilà qu'une compétition me forçait à tout me remémorer. Les tenues, les gestes, les regards lubriques d'hommes d'âges mures en mal de sensations, en mal d'amour. Et tout cela me donnait l'horrible impression que je n'avais pas du tout changer, que je ne m'étais pas débarrassé de tout ça. Ce que cette déchue répétait à toutes et à tous, je ne l'avais que trop entendu. On m'avait formé à cette pratique. Tout était déjà en moi pour "bien faire". Et mon problème était d'avantages mental. Devais-je en parler au risque de passer pour l'une de ces petites bourgeoise ? Notre maîtresse serait-elle se montrer compatissante envers moi ? J'en doutais fortement, ce qui me contraignait au silence. Ici, toutes étaient capables de se donner à font pour remplir à la perfection leur mission, elles avaient un objectif, des désirs de réussite, de gloire... Et moi dans tout ça ? Je n'étais là que parce qu'une vieille folle m'y avait contrainte, et que parce que la seule personne en qui j'ai toute confiance m'a affirmé que c'était une bonne idée. A vrai dire, je n'avais aucune motivation personnelle... ce qui créait un véritable gouffre entre moi et les autres participants. Si je voulais gagner, il fallait que je trouve une raison valable à ma présence ici.

En attendant, je m’entraînais malgré tout, quelque peu rouillée par les années d'inactivités. Je n'étais pas particulièrement belle ou gracieuse... mais j'avais pour moi l'atout de l'expérience. Je savais ce qui plaisait à ces messieurs, et si besoin... non... c'est plus que ça... Je n'hésiterais pas à m'en servir. Au fur et à mesure, certains d'entre nous disparaissaient, et bientôt, je sentais que mon tour était venu. Ma motivation n'était toujours pas au rendez-vous, mais qu'importe, peut-être me viendrait-elle le moment venu. Je pénétrais alors dans une salle vide où seule trônait en son centre la barre. D'un œil distrait, je regardais le vitres aux travers desquels je ne distinguais absolument rien... Tant pis. Il était trop tard pour reculer ou se poser des questions. Mon corps savait ce qu'il avait à faire, et il avait intérêt à le faire bien. Pourtant, je savais que ma prestation était loin d'être excellente. Je n'y mettais d'abord aucun cœur, et mes mouvements devaient paraître bien mécaniques. Comme m'aurait dit ma maîtresse, je n'étais pas "dans la séduction". Séduction... séduire... qui avais-je déjà tenté de séduire ? Des visages défilèrent dans mon esprit, mais aucun ne s'y encrait. Jusqu'à ce qu....'elle, apparaisse. L'elfette que mon frère a touché. A cette simple idée, mon sang bouillit dans ma poitrine, et mes gestes se firent naturellement plus agressifs. Elle, j'avais cherché à la séduire. Et si... et si tout ceci n'était... qu'un entraînement ? Oui. Là voilà ma motivation. Mes mouvements se firent légèrement plus souples, plus généreux. La barre était devenu son corps, et je cherchais à le toucher au plus profond de son être. Dévoilant peu à peu le mien, je n'hésitais pas à me retrouver dans mon plus simple apparat. Il n'y avait plus de salle, plus de voyeurs, plus de concours. Juste Lumi. Et quand j'eus fini, à bout de force, ma tête m'en tournait... Pour elle, j'étais prête à tout.

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Dim 11 Sep 2016, 01:35


Quand faut y aller...


Le petit fae buvait littéralement les paroles de la déchue. Il avait l'impression que tout un nouveau monde formidable et inconnu s'ouvrait à lui, et en être particulièrement curieux des nouvelles choses, cela le mettait particulièrement en joie. Il la regarda jouer avec la barre, se trémousser en petite tenue, faire des cabrioles qui lui semblaient toutes incroyables et en restait bouche bée. Puis vient le temps de la pratique... A vrai dire, sous cette forme-ci, Olwë était assez gauche, n'étant pas du tout habitué à manipuler d'aussi grandes jambes, d'aussi grands bras mais surtout... d'aussi grandes ailes... Et il ne savait que trop faire de tout cela. Oh... il s'essaya bien à l'exercice sous sa taille d'origine... mais comment voulez-vous aguicher qui que ce soit si la personne est obligée de porter des jumelles pour vous voir ? Son premier essais frôlait le ridicule et on avait plus l'impression de regarder une luciole s'agitant autour d'une tige de métal qu'un danseur de barre. Bien vite, il dut se résoudre à garder sa taille humaine, ce qui lui donnait un sacré handicap. Il faut dire que le monsieur n'avait pas l'habitude de ces choses là, et que les plaisirs de la chaire étaient encore une expérience toute nouvelle pour lui. Alors, quant on chercha à lui expliquer toute cette histoire d'attirance et de corps mit en valeur par le mouvement, il en resta pantois. Pour autant, l'illuminae n'en démordait pas : il voulait offrir un beau spectacle à ses observateurs. Et même s'il ne comprenait pas vraiment en quoi consistait tout cela, il avait la volonté de faire au mieux. Alors, il prit d'abord le temps de regarder les autres filles faire, puisque avec lui, une simple démonstration valait bien tous les grands discours théoriques. Et c'est ainsi qu'après une bonne heure perdue, il se leva enfin pour entamer les travaux pratiques...

Oh... ses premiers essais étaient loin d'être concluants, et il avait plus l'air d'un attardé gauche que d'un gogo danseur. Il ne cessait de chuter, de se cogner, de s'agiter dans tous les sens sans réelle chorégraphie ! Prise de pitié, une jeune fille vint même lui donner quelques conseils avisés, qui lui furent de la plus grande utilité. Un homme pouvait tenter de reproduire les gestes féminins... mais sa morphologie ne lui permettait pas de se mettre en valeur de la même façon. Et puis, quitte à ne pas avoir peur du ridicule, pourquoi ne pas se parer d'une tenue un peu plus colorée ? Ce qu'il fit. Désormais vêtu tel un papillon en petite tenue, le fae se sentait un peu plus dans son élément. La barre était un plan de tomate, qu'il devait faire rougir à tous prix pour séduire son amant comme il se doit ! Tout n'était que naturel, végétal. Et c'est avec cette idée en tête qu'Olwë put enfin travailler comme il se doit sa démonstration. Et il y mettait du cœur, le petit être ailé ! L'amour donne des ailes, et quand vous en avez déjà, il vous mène jusqu'aux étoiles ! Au bout de plusieurs heures d'un travail acharné, il réussit enfin à concrétiser sa vision idyllique de l'exercice. Juste à temps.

Une fois entré dans la pièce, son premier réflexe fut d'allumer sa petite pipe en bois et d'y insérer quelques plantes colorées. La fumée s'en échappant était tantôt verte, tantôt rose, tantôt bleue ! Et c'était précisément avec cette scène qu'il voulait composer. Et pour peu que la fumer parvienne jusqu'à ces yeux de l'autre côté du miroir, les observateurs auront un double spectacles. Une fois son aqua créé, le fae commença sa démonstration. Elle n'avait rien de compliquée, ses gestes étaient souples, sans être trop acrobatiques, et le plus important, c'était qu'il s'amusait comme un petit fou ! Et cela se lisait sur son visage ! Il avait l'air en pleine extase, à danser autour de sa tige de tournesol comme un petit fou, à courber son dos pour mettre en valeur son torse , à lancer des regards langoureux tout autour de lui. Olwë était en plein tripe... et il le vivait bien. Même très bien.

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Dim 11 Sep 2016, 01:37


Chacun et chacune avaient passés sur le balcon pour prononcer quelques mots et se faire voir en belle tenue par la foule exalté par l'événement. J'étais dépassée par tout ces gens qui venait concourir pour la main de la bûche sauvage, comment un individu pouvait avoir une réputation aussi étendue et surtout aussi flatteuse. J'écoutais ici et là les brides de conversation, détails parfois très croustillants de nuits obtenu avec le promis de cet événement. J'en rougissais parfois tellement les détails étaient précis tout en essayant de ne pas trop imaginer, le tout me rendant un peu inconfortable.  Prenant une grande respiration j'avais suivi toute la troupe de candidats qui fut guidé vers une grande salle couverte de miroir en vue de la première véritable épreuve. Une déchu effectuant son discours puis une démonstration qui aurait pu faire une crise cardiaque aux hommes trop vieux pour supporter autant de chair en un coup d'oeil. J'étais sans doute devenue avec un visage couleur pivoine, mélange de chaleur et de gêne face à cette situation qui ne me rendait pas du tout confortable.

Mes yeux se posaient sur les concurrentes qui une à une essayaient de jouer de charisme et d'agilité pour divertir l'auditorat masculin qui se rinçait la vue sans le moindre scrupule. J'avais l'impression d'être à un encan où nous étions de simple amas de chair et d'os vendu au plus offrant pour leur plaisir personnel ou l'éventuel usage dans une maison close. Je n'étais pas prête à ça, je ne pouvais me résoudre que cette exigence était là pour être une bonne promise pour la bûche sauvage. Poussant un long soupir de découragement après la prestation d'une demoiselle aux cheveux bleus, une vision de rêve qu'elle venait d'offrir. Provocant une vague de chaleur et de frissons à la fois qui me parcouru des pieds à la tête. Comment pouvait-elle rivaliser contre autant de charisme, Yulenka ne c'était même pas déshabillée et nombreuses autour de moi avait un regard exprimant bien à quel point elle pouvait captiver le regard.

- Je suis foutu...
Prenant une grande respiration à plusieurs reprises pour reprendre un semblant de calme, je me dirigeait finalement vers la barre suite à cette beauté au cheveux bleus. Les spectateurs risquaient d'être déçu mais l'important était de faire l'effort de participer le plus loin que je peux dans cette chasse à l'homme.

Ma robe n'était pas trop ample, j'espérais réussir à ne pas trop montrer ma tenue fine qui était en dessous. Je n'avais rien contre la lingerie mais pour des moments à deux ça me semblait plus propice que devant une meute d'assoiffé. Je savais bien que la déchu ayant fait la démonstration nous avait à l'oeil et jugerait ma performance à travers toutes les autres. Étirant le bras le plus haut possible, posant le bout des doigts sur la barre de métal pour guider mes pas et tourner autour. Démarche lente, tentative d'être sensuelle, j'avais l'impression de marcher aussi gracieusement qu'un ours bien gras adepte de la procrastination. Je voulu descendre ma main pour une meilleure prise et me soulever pour effectuer un petit tour de la barre en ne touchant pas le sol, me donnant un élan pour lever les pieds tout en serrant les doigts. Je savais que ma force n'était pas énorme mais quelques secondes dans les airs me semblait possible. Je me retrouvais sur les fesses dans un bruit sourd et une vive douleur au bas du dos. Regardant ma main, je vis qu'elle était humide mais pas l'autre, je n'étais pourtant pas en sueur et ne parvenait pas à comprendre ce qui c'était passé.

Me relevant péniblement, passant les étapes de l'évolution humaine tour à tour.  Allant d'assise pour aller à genoux puis me redresser pas à pas, usant de la pole comme appui léger, simple certitude pour l'équilibre. Une brève révérence à l'auditoire qui n'aurait vu que quelques pas et une chute pour spectacle et me voilà plongée de nouveau dans la foule à essayer d'être incognito. Me trouvant une chaise confortable, j'observais les autres concurrente, une autre subissant un sort similaire au mien sous une tentative de grand écart renversé qui força l'évacuation sur un brancard. La barre fut vérifiée et asséchée pour la personne suivante.


752 mots - #3

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[Rp Spécial][-16] La Bûche Sauvage

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