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 Envie : Le vol [PV - Eärhyë Lothiel]

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Mar 05 Juil 2016, 19:19


Cela faisait à présent plusieurs heures, depuis sa dernière pause, que Dastan marchait dans les plaines des Terres d’émeraude. Il avait fait une longue route jusqu’ici : Venant d’abord de Dithys, le point de départ de sa longue traque ; S’en était suivit une traversée éprouvante de l’Edelweiss enneigé ; il avait ensuite atterri au Lac de la transparence, où il aurait pu se reposer si les événements ne s’était pas bousculé une fois de plus ; il avait alors commencé sa longue marche pour aller au nord des Terres d’émeraude où il avait fait des rencontres passionnantes ; ainsi il arrivait enfin à destination, Avalon était en vue.

Le jeune Bélua arrivait donc à la première étape de son voyage. Il avait traversé tout le Continent Naturel pour atteindre la côte nord ouest et embarquer à bord d’un navire qui le mènerait au continent du matin calme. Il n’en était qu’au début de son périple mais en approchant des grandes portes de la cité, la satisfaction pouvait se lire sur son visage.

Dastan ne tarda pas à arriver aux portes d’Avalon. Les changements dans le paysage se faisait de plus en plus nombreux, et les voyageurs à ses côtés aussi. Le premier changement fut le sentier de graviers sur lequel marchait le Bélua qui se transforma petit à petit en chemins pavés et dallés. La route menant tout droit à l’entrée de la ville par la porte sud était juste sous ses pieds. L’autre changement qui s’opérait dans la nature une fois le chemin dallé trouvé, était les rochers sortant du sol. Ils étaient de plus en plus nombreux et recouvraient à chaque pas plus de territoire pour, une fois arrivé à la porte sud, se joindre en une arcade immense. La porte de la cité était en fait un trou béant dans une muraille faite des pierres de la falaise.

A l’entrée de la ville, certains soldats patrouillaient en se tenant aux aguets tandis que d’autres inspectaient les marchandises des voyageurs et leur demandait la raison de leur venu. Ce fut rapidement au tour de Dastan de répondre à leur question.

- Bonjour, dit le garde qui tenait un registre dans ses mains, votre nom je vous prie.

- Je m’appelle Dashel Alister, répondit le Bélua qui n’aimait pas donner son vrai nom quand son voyage consistait à traquer un assassin pour lui rendre la pareil.

- D’où venez vous ?

- D’Ethernoir.
Là aussi il mentait.

- Que venez vous faire à Avalon ?

- Je cherche à embarquer sur un navire pour me rendre au contient du matin calme.
Cette fois il ne mentait pas.

- Pour quelles raisons ?

- Pour y chercher du travail.
Il mentait à nouveau.

- Très bien, répondit le garde en finissant de prendre ses notes. Bienvenu à Avalon, vous pouvez passer.

Dastan entra dans Avalon. La ville grouillait de monde. Tous semblaient occupé et vaquaient à leurs occupations. Un panneau d’affichage non loin du jeune homme indiquait la direction à suivre pour se rendre au port. Il s’y dirigea sans plus attendre.

C’était par la porte ouest que les navires entraient et sortaient de la cité. C’était là que se trouvait le port et là que le jeune Bélua trouverait un navire. Il y a avait à l’entrée du port une cabane pour acheter un trajet à destination d’autre continent. Dastan s’y rendit et commanda un billet pour le continent du matin calme.

- Q’est ce que c’est que ça ? Lui dis l’homme en se saisissant de l’argent que le Bélua venait de lui donner. Tu te moques de moi ? On est à Avalon ici, pas à Dithys. Je veux de la vrai monnaie ! Tu crois que je vais pouvoir en faire quoi de ce tas de ferraille ? Va changer ça et revient me voir ! Finit-il en rendant ses pièces à Dastan.

S’il voulait monter sur un navire il allait devoir y aller clandestinement ou passer par la banque. Une petite voix lui intima de rester dans la légalité pour cette fois. Il se rendit donc à la banque d’Avalon : la Banque Harpagon.

La banque était immense. C’était compréhensible dans une ville portuaire mais cela impressionnait quand même le jeune homme qui n’avait jamais vu une aussi grande banque. Il y avait évidemment un bureau de change, ce qui paraissait aussi logique dans une ville portuaire. Le Bélua faisait la queux depuis plusieurs minutes quand du vacarme se fit entendre prêt de la porte d’entrée. Les portes se fermèrent et l’on entendit les loquets se fermer. Des gardes se mirent devant la porte comme pour la garder. Les fenêtres aussi semblaient gardées. Quelque chose ne tournait pas rond, ils étaient enfermés à l’intérieur de la banque.
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Ven 08 Juil 2016, 21:35

「 Envie : Le Vol 」
Pour la première fois depuis qu’elle avait quitté pour sa première fois le Rocher au Clair de Lune, Eärhyë n’errait pas sans but au travers des paysages. Au contraire, elle avait voyagé sans relâche, le pied ferme et les sourcils froncés. Elle était déterminée dans sa traque, prête à obtenir l’objet de ses désirs sans trop perdre de temps.

Bien décidée à passer inaperçue au vu de la mission qu’elle s’était donnée, une mission des moins vertueuses, elle emprunta une passe qui lui éviterait les questions indiscrètes des gardes à l’entrée. Que ces derniers n’aperçoivent pas son visage lui permettait de risquer des actions sans avoir à s’en défendre ou se protéger par la suite.


Sîdh, tu vas encore une fois devoir rester en arrière…

L’Okatsune abaissa la truffe comme signe d’acquiescement. Elle s’était habituée à sa compagnie discrète, un soutien sans faille dans les grands moments de solitude. La Bélua s’était attachée à lui au point de rechigner à l’abandonner sur le bas côté de la route comme un mal propre, mais elle devait faire avec en ce moment fatidique pour son avenir afin de lui éviter tout danger inutile.
Toutefois, elle ne se permit pas les marques d’effusion telles des câlins ou des baisers dans le pelage. Sîdh était un être sage et calme, très serein, elle ne voulait pas le voir prendre le statut de toutou.


Prends soin de toi, mon ami… Et retourne vivre ta vie si tu ne me vois pas réapparaître dans quelques jours…

Des paroles déchirantes à prononcer mais elle ne voulait pas faire de son objectif une prison pour ce fidèle compagnon. La jeune femme se détourna après un dernier sourire rassurant.

Une fois dans la place, elle s’infiltra dans une taverne en quête de boisson pour se rafraîchir le gosier desséché après tant de distance avalée. C’était bien un lien étonnant pour dénicher la jeune femme, cette dernière n’appréciant ni les relents de la foule, ni les relents de l’alcool. Les chansons paillardes lui assaillaient les oreilles quand son odorat était pris par la puanteur ambiante. Difficile de réfléchir dans une telle ambiance. Seulement, Eärhyë n’était pas là pour réfléchir mais pour guetter. Guetter le mouvement, guetter le bruit. Happer l’information qui la rapprocherait de son but.
La première chope fut avalée difficilement, Eärhyë étant davantage figée dans son écoute attentive. Elle comprit bien vite qu’elle n’obtiendrait rien de la sorte si elle ne plongeait pas dans l’ambiance particulière d’un tel lieu. Susurrant sa pinte comme la fine connaisseuse qu’elle n’était pas, ses joues se colorèrent d’un joli rose et ses nerfs se relâchèrent au fur et à mesure que les bulles atteignaient les centres neurologiques. Blottie dans une étreinte brumeuse et chaleureuse, Eärhyë se laissa aller…

… Et faillit passer à côté de l’information qu’il lui fallait à tout prix !


Il parait qu’il serait sur une nouvelle affaire, grommela un affreux dont la posture indiquait à elle seule son habitude dans la fréquentation de la taverne.
Un gros coup, encore ? interrogea son voisin avec une lueur intéressée dans le regard.
Yep ! Il veut râfler un peu plus de filles pour le business.

Eärhyë soupira. Finalement, le renseignement ne concernait en rien son affaire…
Ecoeurée par l’alcool, la Bélua décida d’arrêter ses consommations à cette unique pinte avant d’atteindre le mal total.
Renfrognée, elle déambula dans les ruelles d’Avalon, longeant les murs pour éviter de se faire remarquer. Le nez caché dans un châle dont le but principal s’attachait à masquer sa tâche sur la joue, elle avançait en scrutant la foule, cherchant le fruit de ses désirs. Avisant la banque non loin, la blonde hausse les épaules et s’y rendit de sa démarche féline, se disant qu’après tout, pourquoi pas ? Eärhyë pénétra dans le bâtiment en imitant les mines renfrognées des visiteurs. Se calant dans un coin, ses pupilles s’arrêtaient sur chaque visage, chaque démarche, chacun détail anormal.

Subitement, on lui demanda fermement de se pousser et des hommes fermèrent les portes. Eärhyë fronça les sourcils.


C’est quoi, cette histoire ?
Allez par là-bas, mademoiselle, répondit un homme en étreignant son épaule pour la diriger au centre de la vaste salle.
Répondez-moi d’abord ! s‘entêta-t-elle en dégageant violemment son épaule de ce toucher inopportun.
La Banque Harpagon a été cambriolée, grommela l’homme sur un ton très bas.

Pour le coup, ce fut les yeux légèrement écarquillés qu’elle rejoignit les clients rassemblés. Elle ne pensait pas qu’un tel lieu été violable au vu de la sécurité renforcée. Néanmoins, cela signifiait qu’elle touchait peut-être au but et s’en délectait.
Sur le qui-vive, elle vit quelqu’un d’apparence officielle s’approcher, la mine patibulaire et aussi renfrognée qu’elle y’a de cela quelques minutes. Il semblait se présenter pour annoncer aux clients la nouvelle du vol et la jeune femme prêta une oreille attentive à ce qui se déroulerait ensuite.



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Lun 11 Juil 2016, 16:32

L’agitation à l’intérieur de la banque ne faisait qu’empirer. Tout le monde se demandait ce qu’il pouvait bien se passer. Pourquoi les enfermait-on ? Cela n’avait rien de rassurant et les personnes présente parlait de plus en plus fort et se pressait de plus en plus vers la porte d’entrée qui venait d’être condamnée. Les soldats ne bronchèrent pas en repoussant les habitant d’Avalon. Un homme de petite taille, portant les couleurs de la banque de Avalon fit alors son apparition. Il se frayait un chemin parti les clients, escorté de plusieurs gardes lui ouvrant la voie. Il se plaça sur une estrade pour que tout le monde puisse le voire. L’expression sur son visage ne laissait rien présager de bon. On pouvait y lire de la crainte, de la honte et de la colère. Que pouvait il bien se passer ? D’un ton en accord avec son expression, l’homme qui devait surement être le directeur de la banque prit la parole.

- Mesdames et Messieurs, je vous prierais de garder votre calme. Malheureusement nous devons fermer les portes de notre banque. Et cela est fait pour votre bien. Un voleur s’est introduit dans notre établissement. Après nous avoir volé des biens de très grande valeur, nous avons décidé de le piéger dans la banque. Je suis certain de votre innocence, cependant pour faciliter la capture de cet individu, je vous prierez de bien vouloir répondre aux questions de notre personnel quand à la recherche de ce voleur. Je vous rassure, vous êtes en sécurité parmi nous, vous ne craigniez rien. Nous arrêterons rapidement ce malfaiteur et vous serez dédommagé pour cet incident regrettable.

L’homme descendit de l’estrade et rentra en grande conversation avec les personnes qui étaient les plus proche de l’estrade. Eh bien viola qui était inattendu. Il comptait repartir rapidement pour prendre le premier navire en partance et il se retrouvait bloqué dans une banque parce que la capitainerie n’avais pas accepté ses pièces Bélua. Monter clandestinement sur un navire lui aurait moins fait perdre de temps. Il allait d’ailleurs peut être y repensé. S’il trouvait un moyen de quitter la banque discrètement, il pourrait peut être encore avoir un navire avant la tombé de la nuit. Il décida de monter à l’étage où les gens étaient tout aussi peu rassuré qu’au rez-de-chaussée. Tout le monde chuchotait presque, comme craignant que le voleur ne les écoutent. Dastan s’éclipsa discrètement dans un couloir où il y avait moins de monde. Il se dirigea vers une fenêtre à l’abri des regards. Il devait bien être capable de l’ouvrir pour s’échapper.

- Monsieur !

Une voie l’interrompit dans son inspection. Il se retourna et regarda dans la direction d’où venait la voix. Un garde se rapprochait de lui, la main sur la poignée de son épée. Il fallait mieux éviter les ennuis maintenant. Faire croire qu’il était le voleur n’était pas la meilleur idée qui soit.

- Je vous recommande de retourner avec les autres dans la salle principale.

- Vous avez raison, je ne devrais pas rester seul. Je ne voudrais pas que l’on me prenne pour le voleur.

Dastan retourna donc dans la grande salle. Les lieux était trop bien gardé pour espérer s’en échapper. Il n’avait remarqué aucunes failles dans les fenêtres qui semblaient être fermée par magie. C’était peut être ce qui avait alerté le garde quand il avait touché la poignée de la fenêtre, il avait du être alerté. Apres tout il était sensé être dans un lieu inviolable. Le voleur devait avoir un sacré talent. Mais maintenant ils étaient coincé avec lui dans cette banque et ne pourrait partir qu’une fois qu’il serait hors d’état de nuire. Mais oui, elle était juste là la solution ! Il lui suffisait de trouver le voleur pour mettre fin à tout cela. Une fois les biens restitué à la banque, il pourrait s’en aller librement. Il regarda par une fenêtre plus en hauteur. la nuit n’était pas encore là. Il avait peut être le temps de trouver le voleur et de partir embarquer. Il devait commencer quelque part. D’abord, il devait recueillir des informations. Qu’est ce qui avait été volé, où les biens se trouvaient et à qui il appartenait. Le voleur se faisait peut être passer pour un client, en en apprenant plus sur son crime et lui même, il serait peut être capable de le retrouver. Dastan se dirigea donc vers l’opulent chef de la banque pour lui poser des questions et en savoir plus. C’est sur le chemin qu’il bouscula la jeune femme à la chevelure blonde et s’arrêta pour s’en excuser.
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Jeu 14 Juil 2016, 17:45

「 Envie : Le Vol 」
Aucune surprise dans le discours du responsable de la célèbre Banque. Ce dernier leur annonçait bien la nouvelle du vol, raison de tout ce remue-ménage. La jeune femme inspecta les mines inquiètes des clients, qui devaient probablement craindre pour leur richesse ou leurs économies. Enfin, au vu de la prestance de chacun, à quelques rares exceptions dont elle-même faisait évidemment partie, Eärhyë se doutait que les petites économies n’existaient pas, dans ce milieu aisé.
Décidée à passer inaperçue malgré sa tenue de voyage poussiéreuse, la Bélua se contraignit à se mêler à la foule, intervenant dans des conversations sans jamais vraiment s’arrêter plus de quelques instants. Elle avait bien entendu une idée en tête pour trouver la personne qu’elle recherchait, le voleur en lui-même, mais la discrétion était nécessaire quant à son plan. En effet, nul doute qu’il se cachait dans la foule. Ce devait également être le seul qui ne parvenait pas à garder son calme, ou à communiquer avec les autres.


C’est tout de même scandaleux ! s’égosilla une femme d’un âge honorable richement paré.
Je ne vous le fais pas dire, glissa Eärhyë en la frôlant sans s’arrêter. Vu le regard que son interlocutrice lui porta, il était évident que la blonde ne représentait qu’un déchet sur sa route. Un déchet dans la ville des Déchus, quelle ironie, pensa la Bélua avec une once d’amusement dans le regard. Un détail l’interpella dans la pénombre, une ombre se mouvant parmi les ténèbres. Elle tourna immédiatement la tête dans le but de le prendre en chasse, à tout le mois de le prendre en filature. Seulement, elle ne fut pas bien certaine que l’ombre était synonyme de voleur et elle n’avait pas la possibilité de se louper sur ce coup-là. Si la rumeur comme quoi une blonde aux oreilles de Lynx cherchant tel individu circulait dans les milieux obscurs, elle ne donnerait pas cher de sa peau les prochains jours de sa vie. Une vie qui s’achèverait un tantinet en avance…

Dépitée de se voir acculée dans de tels moments de doutes et d’incertitudes, elle reporta son attention sur le reste des clients, cherchant parmi eux une personne qui ne parviendrait pas à prendre part aux nombreuses discussions animées. Peine perdue. Soit le voleur avait reçu une formation plus développée que la normale, ce qui était bien possible en un tel endroit, soit il s’était déjà envolé vers d’autres horizons. L’un comme l’autre, elle perdait son temps et sentait l’agacement poindre dangereusement. Si cela continuait ainsi, le goût de la violence frôlerait dramatiquement le passage à l’acte… Et qui serait plus approprié que le garde qui l’avait touchée tout à l’heure pour servir de victime ? Mmmh…
Se craquant légèrement les articulations de ses doigts, Eärhyë s’apprêtait à regagner le centre de la pièce dans le but de se rapprocher des responsables, qui palabraient avec quelques clients mécontents exigeant d’ouvrir les portes et menaçant de changer de banque s’ils ne le faisaient pas, pour leur extorquer de plus amples renseignements sur ce vol lorsqu’elle fut bousculée par ce qu’elle vit comme une crinière de lion. Choquée et interloquée, elle s’arrêta le temps d’une seconde ou deux pour gérer cette apparition avant de maugréer quelque chose dans ses lèvres, l’air pas franchement contente. Heureusement pour lui, il se confondit en excuse et la Bélua finit par hocher la tête, signe manifeste qu’elle les acceptait.


T’as de la chance que je sois à peu près dans un bon jour, et occupez à autre chose, le réprimanda-t-elle toutefois. Occupée dans sa quête, elle ne faisait même plus attention de la manière dont elle parlait et si cela blesserait ou non.
La jeune femme avisa enfin les pupilles étranges du maladroit et elle eut le second choc. Elle avait compris ne pas avoir affaire à un Déchu, mais se demandait qui pouvait bien avoir de telles pupilles. Les siennes se posèrent sur les vêtements de l’homme pour déceler qu’ils étaient semblables aux siens, dans le sens pratique et sale. Un vague sourire naquit sur ses lèvres.


Un pauvre voyageur qui se serait égaré dans un piège à rats ? Ca me rappelle quelqu’un… Elle pensait à elle bien évidemment, même si cette situation l’arrangeait. Du moins, si elle parvenait à mettre la main sur le voleur, ce qu’elle craignait d’échouer au fur et à mesure du temps perdu. On peut dire que tu as de beaux yeux, en tout cas. Uniques. Son naturel imprévisible revenait au galop, signe qu’elle reprenait du poil de la bête.
Sur un dernier signe de tête, elle s’éloigna en direction des responsables, bien décidée à obtenir des réponses. Concentrée, elle ne se rendit pas compte tout de suite qu’elle était suivie par le même homme qui l’avait bousculée. Une fois postée devant les responsables, elle coupa la parole aux clients en colère.


Bon, les récriminations et autres bouffonneries, ça va bien cinq minutes mais certains vont essayer de sauver la mise alors allez chouiner plus loin. Se tournant vers l’homme qui avait discouru tantôt : Ca s’est passé quand et dans quelle pièce ? Etrangement, cela lui rappelait un vieux souvenir dans un bordel haut de gamme…

Je ne sais si…
Bien sûr, je comprends. Seulement vous semblez pas qualifier pour traquer tandis que j’ai des compétences dans le gibier. Vous devriez apprendre à déléguer, surtout quand vous paraissez aussi perdu.

Donc ?
Nous nous en sommes rendus compte peu de temps avant de boucler la Banque, le temps de faire l’inspection des autres salles des coffres.
Votre absence de réaction a valu peut-être la clef de la sortie de votre cambrioleur
, déclara froidement Eärhyë. En temps normal, elle se serait joyeusement moquée de cette négligence. Or, elle était entièrement concernée par la situation du voleur et ne voulait pas le voir partir en fumée pour une simple erreur de débutant commise par un autre. On peut aller sur les lieux du vol ?



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Dim 27 Nov 2016, 19:27

La journée avait été longue pour Mirra, il s'était ressassé sur la route toutes sees mésaventures dans chacun des coins du continent. Dans son histoire, il avait failli se faire attaquer par des loups, des créatures en tout genre, il avait vécu un périple plutôt intense mais court. L'idée de mourir n'était pas le premier choix du jeune Bélua, cependant l'idée de se laisser étreindre par les doux doigts de la mort n'étaient pas une option à écarter. Malgré ce revirement de pensées, il avait tout de même à faire, déposer une certaine somme à la banque pour un homme très timide voire juste associable. Il n'avait pas voulu se poser de questions quand à ce étrange être qui s'était caché dans un coin de rue d'Avalon, c'était simplement la récompense qui lui avait promise qui intéressait la Chouette. C'était quoi déjà ?

Sillonnant les coins de rues, Mirra ne savait guère où se rendre afin de faire encaisser la bourse d'or qui le titillait dans sa poche. Chose rare pour lui, se déplacer avec une somme extravagante n'était pas dans ses coutumes, il préférait largement laisser un autre le faire car, généralement, qui dit argent dit bandit. Seulement, le ton calme et rassurant de la cité lui donnait une force qu'il n'espérait pas jaillir de la sorte. Cependant, il était étrange de se dire que dans le domaine des Déchus, qu'une ville puisse lui donner un sentiment d'apaisement. Le Jeune Bélua espérait tout de même ne pas attirer de mauvais regards dû à ses ailes de couleurs blanches, ou du moins il comptait sur l'intelligence des habitants des quartiers pour reconnaître le symbole d'un Bélua plutôt que d'un possible Ange. Il ne voulait pas s'apparentait à une autre espèce car généralement on pouvait faire de mauvaises rencontres si on n'avait pas la bonne apparence. Autant dire que la sueur qui perlait sur le front de la Chouette insinuait parfaitement la tension qui tournait autour de lui. Il n'était pas sans dire que où que l'on aille, le danger rôdait.

Après avoir recherché divers coin de la ville, Mirra remarqua une bâtisse ressemblant à la description de l'homme mystérieux et de sa quête minable. Le Bélua rageait dans son coin à l'idée d'être envoyé dans un endroit rempli de monde juste pour une histoire de bourses à remettre à la banque. En plus, le nom de son mystérieux locuteur ne lui avait rien dit du tout. Encore, si cela avait été un nom connu, il aurait pu faire pression pour obtenir une meilleure récompense. Mirra ne savait évidemment pas choisir les bonnes requêtes, et avancer dans une foule le mettait mal à l'aise.

Il était enfin arrivé à la porte de la banque, cela faisait une heure qu'il s'était empressé de découvrir ce lieu et qu'il voulait finir au plus vite sa quête improvisée. Mirra s'était vu idiot de constater que la banque n'était finalement qu'au bout d'une grande allée alors que celui-ci avait réussi à se perdre dans des ruelles sombres sans importances. Dans tous les cas, il était enfin arrivé à destination, il se devait de trouver une file d'attente plutôt vide pour déposer l'argent au nom d'un inconnu. La Chouette pouvait tout de même se permettre de récupérer des informations sur les environs ou même sur le donneur de quête en question. Il espérait juste qu'il ne s'agissait pas d'une hallucination visant à le mettre dans l'embarras.

Mirra n'en était pas à sa première tentative afin de récupérer une place dans une file d'attente bondée, mais les gens aux alentours n'étaient pas dupes et le chassaient juste après avoir réussi à choper une place confortable. C'est à ce moment là qu'on entendit les portes se fermer dans une fracas ahurissant. Quelque chose d'anormal était en train d'arriver, et pendant un instant Mirra comprit que quelqu'un avait réussi à voler la bourse de sa poche. Il était médusé, surtout que la récompense d'une quête aussi banale venait de disparaître en l'espace d'une seconde. Le Bélua avait longtemps cherché un livre pour apprendre à écrire des guides touristiques que le voici à se coltiner un vol en bon et du forme. Pourquoi ? Tout simplement parce-que c'était la récompense à sa quête. Il n'avait plus d'autres choix que de regarder autour de lui pour repérer la personne la plus louche du lot. D'ailleurs, pourquoi les portes étaient-elles fermées ?

C'était avec surprise que ses yeux de Chouette se figèrent sur une personne que le Bélua connaissait, Eärhyë. Un curieux hasard les avait réunis dans cette banque malodorante, un hasard qui devait sûrement les conduire à faire un petit bout de route ensemble. Cependant, il devait soigner son entrer. Quoi que, le seul intérêt qu'il avait de faire ça était de se recevoir un poing dans la figure, il avait simplement à dire bonjour et puis c'est tout. Mirra s'approcha tranquillement vers elle, sentant une certaine tension autour de lui.

- Salut la féline, tu n'aurais pas fait sentir tes aisselles pour empester autant les lieux. J'imagine que c'est pour ça que les portes sont fermées, faudrait pas que les autres habitants se coltinent ton odeur !

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Envie : Le vol [PV - Eärhyë Lothiel]

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