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 [Rp Spécial] - Une main

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Lun 22 Fév 2016, 19:43

Isolé sur sa table, Andrzej avait pu avoir le temps de s’habituer à ses nouveaux habits. Il ne prêtait bientôt plus attention aux sifflements et blagues graveleuses. Il balayait du regard la salle et pouvait voir certains prétendants se rassembler peu à peu autour de certains individus attablés. L’un d’eux se mit à l’inviter à les rejoindre par quelques paroles provocatrices. Poussant un long soupir, Andrzej se persuadait que c’était la meilleure chose à faire, les rejoindre. Il n’avait pas le choix. Il prenait son courage à deux mains et se levait pour traverser la pièce sous l’applaudissement des ivrognes qui aimaient beaucoup la coupe de la jupe.

Sans avoir la moindre idée de la nature même de ces deux convives, Andrzej allait se placer entre Kaahl et Marcus, en périphérie du groupe qui s’était rassemblé petit à petit. Leur existence était liée avec le mal et l'occulte, cela avait pour effet sur le jeune homme qu'il se sentait mal à l'aise. Lui qui vivait dans la vertu et, en amateur, à la destruction des démons et affiliés, il se retrouvait entouré de deux ennemis mortels. Autant dire que cette expérience était pour lui désagréable même s'il ne parvenait à mettre le doigt sur la raison réelle de ce mal-être. En effet, les quelques démons qu'il avait trucidés étaient faibles et grotesques. Ils n'avaient pas de véritables pouvoirs et leur maîtrise des armes laissait à désirer. C'était pourquoi Andrzej ne pouvait deviner la nature de cet homme aux allures princières. De même qu'il ne soupçonnait pas le moins du monde ce garçon brun d'être un sorcier trempant dans les maléfices et autres sciences impies.

« Y a un truc qui pue ici... »

Il venait de murmurer, c'était à peine audible mais il était fort probable que les personnes proches aient pu entendre cela malgré le bruit ambiant. Très naturellement, le Bélua levait le pied droit puis le gauche, en le mettant sur le côté, pour vérifier l'état de la semelle. Il devait remonter un peu sa jupe pour bien voir si la source présumée de cette odeur ne provenait pas de ses chaussures. En haussant les épaules, il fit une petite grimace.

« Bof, c'est sûrement mon imagination. »

Sans porter plus ample attention à ce frisson qui l’avait pris soudainement, il essayait de se faufiler vers la table à laquelle la plupart des prétendants s’étaient réunis et surtout où se trouvait cette étrange personne qui l’avait interpellée en le traitant de bouffon. Dans d’autres circonstances, il aurait pris le mouche face à cette insulte mais en l’état actuel, saltimbanque lui convenait très bien car d’autres termes, plus forts et péjoratifs, auraient pu être utilisé à son égard. Tout penaud dans sa jupette, le jeune homme se contentait de saluer d’un bref signe de tête l’assemblée en plein conseil de guerre. Il se rapprochait un peu de l’homme extravagant qui semblait être aux prises avec un énergumène à l’allure blasée. Tout chez lui respirait l’ennui. On aurait même dit qu’il était là par erreur et il aurait pu tuer l’ambiance d’un festival entier d’une simple parole. Il voulait lui serrer la main, sans arrières pensées aucunes, mais il se ravisait en sentant cette tension latente. Ils concourraient tous pour la même femme après tout et malgré cette coopération forcée, un seul d’entre eux serait le vainqueur.

D’ailleurs, et pour la première fois depuis le début des épreuves, Andrzej prit le temps de jauger ses concurrents. Il y avait là la fine fleur de l’intelligence, la puissance et l’influence. Certains semblaient taillés pour le combat, d’autres tuaient de leurs mots alors que certains encore pliaient les volontés d’un geste royal. Le voyageur, du haut de ses dix-sept ans et un sac de thé, se sentait tout petit. Ridicule même. Cependant, sa motivation, encore et toujours elle, lui permettait de garder le cap. Durant son petit tour d’horizon des visages, il s’arrêtait sur l’un d’entre eux. Un homme, relativement âgé par rapport à lui, le regardait avec insistance. Andrzej regardait autour de lui, faisant mine de rien mais en revenant à sa position initiale, il vit que l’inconnu le regardait toujours. Pensant qu’il s’agissait alors de son accoutrement, il rajustait la bretelle gauche qui glissait sur son bras et refermait en rougissant son décolleté. Il était embarrassé. Il s’imaginait tout ce qui pouvait passer par la tête de ce prétendant. « Comment un bouffon pareil est arrivé aussi loin ? » ou « ce mec est une blague, et de mauvais goût en plus » et surtout « cette jupe est démodée et ne s’accorde par avec la couleur du haut ». Toutefois, Andrzej, dans un accès de testostérone, sans doute motivé par ce rassemblement, se mit à lui soutenir le regard.

« Et mais… Je vous connais ? »

Il venait d’avoir une vague impression de déjà-vu quand il se mit à fixer les yeux de cette personne. Il avait déjà vu pareille paire sur un ours polaire si sa mémoire ne lui jouait pas de tours. Il sourit en acquérant la certitude que cette personne assise à cette table était la même personne qui avait une apparence ursidée le jour de sa rencontre avec Edwina. Il était véritablement content de voir un visage à peu près connu. Il était vrai qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de se lier d’une grande amitié ou parler ensemble de beaucoup de choses, mais le fait de voir quelque chose de connu dans ce tumulte d’événements nouveaux. Il lui adressait donc un large sourire accompagné d’un signe de la main.

« Ravi de vous revoir. »

Ce qui semblait être un acte de pure gentillesse allait sans doute être perçu comme une plaie ouverte relâchant des torrents de sang au milieu de requins.

Cette petite escapade sociale passée, Andrzej mit la main dans son décolleté pour fouiller à la recherche de quelque chose. Quiconque étant témoin de cette scène aurait pu croire à un début de folie, surtout qu’il remuait comme un beau diable. Finalement, il sortait un morceau de bois en forme de fer à cheval d’un air triomphal. Il le posait sur la table avec le respect et la déférence attendue à l’attention d’un objet réputé pour être un puissant morceau d’un puissant artefact de puissance. Bref, il le jetait sur la table à l’adresse des prétendants présents et s’étant mis en tête de résoudre le puzzle. D’une voix calme, il accompagnait ce geste d’une petite tirade sans croiser le regard des gens présents. Il fixait la table en essayant de garder son calme.

« Je suis loin d’être aussi doué que vous, il suffit de me comparer à vous tous. Je mets mon morceau à votre disposition, vous pouvez en disposer de la manière qui vous semblera la bonne. »

Il venait de dire de manière très classe et indirecte qu’il était trop bête pour comprendre le fonctionnement de cet artefact et qu’il se sentait incapable de trouver un début d’explication sur l’assemblage de l’objet. Toujours en tentant de rester sérieux, il se retournait vers Raeden, lui adressait un vif signe de la tête comme pour lui dire « c’est à vous chef » avant de faire quelques pas en arrière. Il resterait bien sûr dans l’auberge de manière à accompagner le groupe pour la suite des évènements mais il ne prendrait pas réellement part à l’assemblage car cela le dépassait totalement. Il allait rejoindre ce pauvre réprouvé ivre pour partager une chope de bière brassée sur place et dont il vantait les mérites à qui voulait bien entendre ses hurlements de poivrot.
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Mer 24 Fév 2016, 09:55

Loziel suivait les déclarations et autres tribulations des convives en silence. L'intervention sèche de son congénère n'avait pas manqué d'une certaine forme de mépris, et en quelque sorte, il le méritait. Cela dit, sa nature-même voulait qu'il ressente immédiatement un élan de colère envers l'individu en question. Même si ce dernier semblait plus puissant que le brun, il n'appréciait visiblement pas les fanfarons, et le Génie détestait quant à lui les troubles fêtes. Une fréquentation qui s'annonçait épineuse. La pression d'une main sur son épaule lui fit le plus grand bien. Au moins son intervention n'était-elle pas passée inaperçue, et peut-être que l'homme qui venait de lui offrir un tel réconfort avait-il apprécié. Le Génie ne sut cependant dire si sa déclaration était ironique ou non. « Merci. Enfin quelqu'un d'agréable ! » Parler à voix basse pour que seul son interlocuteur l'entende ne se révélait pas très compliqué, d'autant que les conversations allaient bon train dans le reste de l'auberge. Son récent soutien se désintéressa presque instantanément de lui, préférant s'adresser à tout le monde pour soulever un problème de taille : la garde de l'artefact. Le brun n'y avait pas pensé, mais la situation risquait effectivement de gagner en tension une fois que ce dernier se poserait. Le Génie s'apprêta à prendre la parole pour proposer une solution lorsqu'il fut interrompu  par l'un des concurrents qui émit quant à lui une proposition tout à fait impromptu.

Rallier la source d'eau chaude en question en abandonnant l'artefact en ces lieux aux mains d'individus dont il ignorait tout lui semblait d'une grande naïveté. S'attendait-il sincèrement à ce que personne ne tente de le tromper ? Laisser les autres trouver la clé du problème sans se préoccuper de rien lui paraissait une attitude profondément crédule, surtout qu'il les laissait par là même décider de la manière de garder l'objet et s'évitait ainsi d'attirer les foudres sur lui. Agacé par cette gymnastique mentale dans laquelle il peinait à démêler le vrai du faux et le probable de l'improbable, le brun préféra se concentrer sur l'homme qui portait un déguisement et qui venait de les rejoindre. D'une déclaration à l'habileté indéniable, il leur laissa son propre morceau avant de s'effacer légèrement du paysage, visiblement bien en peine de  résoudre le casse-tête que semblait être l'objet. Aucune aspérité sur la surface n'indiquait un mécanisme caché, et le brun avait beau se retourner le cerveau dans tous les sens, il ne voyait pas vraiment de quelle manière l'activer. Une idée lui vint soudain à l'esprit. « Si je puis me permettre, je n'ai pas besoin de sommeil. Cela dit, je doute qu'un seul d'entre vous me fasse confiance, sans vouloir vous vexer. Les tours de garde seraient trop risqués. C'est peut-être de la paranoïa de ma part, mais certains pourraient décider de s'allier et s'enfuir avec l'artefact. Je crois qu'il va falloir que nous restions tous éveillés. » La nouvelle n'allait certainement pas en réjouir certains, et la possibilité que quelques-uns s'endorment n'étaient pas à exclure.

La méfiance du Génie se portait toute entière à l'égard de son semblable qui n'avait pas daigné prendre la parole depuis le début de l'échange. Le brun avait pourtant une solution comme une autre à proposer pour le transport de l'artefact, une solution qui valait ce qu'elle valait, mais faute de mieux… « Je pense qu'on devrait laisser l'artefact au plus faible d'entre nous. S'il tente de s'enfuir ou de nous berner, nous pourrions nous allier pour l'en empêcher et ainsi assurer un minimum de sécurité. Si cela ne vous convient pas, on peut aussi le laisser à cet homme. » Pour avoir rencontré Andrzej dans ses rêves, Loziel savait parfaitement que le Bélua ne les trahirait pas. Sa foi en la bonté humaine ne pouvait que l'y contraindre. Cependant, il ne savait pas si les concurrents étaient aptes à s'entendre sur le choix du porteur, et dans le doute, une dernière proposition s'imposait. « À moins qu'on ne le laisse tout simplement porter à celui qui parviendra à l'assembler. Je vous laisse décider. » Un sourire malicieux aux lèvres, le Génie se tourna vers le seul participant qui lui avait adressé la parole. « Si vous voulez mon avis, puisque c'est un artefact qui appartient aux Magiciens, nous devrions demander à l'un des enfants d'activer sa magie à proximité de l'objet. Je ne vois pas de solution plus logique, et à défaut d'une autre proposition, nous devrions essayer. Qui sait ? » En effet, son idée s'inscrivait parfaitement dans la logique de l'épreuve précédente : on ne leur avait certainement pas demandé de sauver des enfants par pure générosité. Ils devaient probablement avoir une utilité pour eux. Cela faisait longtemps que Loziel ne croyait plus en la générosité désintéressée. « Vous avez mentionné un enfant qui vous accompagne. Demandez-lui d'essayer. Après tout, nous n'avons rien à perdre. » Fréquenter d'autres individus stimulait considérablement l'imagination du Génie qui se demandait pourtant comment ils allaient faire pour empêcher qu'un conflit éclate. Immanquablement, chaque décision serait discutée, contestée et analysée. Il fallait agir avec une grande prudence afin d'éviter les disputes. Le brun soupira légèrement malgré son sourire enthousiaste et attrapa une bière en guise de conclusion : ils n'étaient pas prêts d'en finir avec cet artefact.


Résumé:
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Mer 24 Fév 2016, 12:49


Caliel écoutait à peine les discours des autres prétendants, qui à tour de rôle cherchaient à faire preuve d’éloquence, de jugeote, de prestance ou d’humilité ; comme une preuve de la pureté de leur cœur ou de la finesse de leur esprit. Ils essayaient tous d’impressionner une femme qui n’était même pas présente, à se mettre en avant les uns par rapport aux autres. Ces jeux d’enfants n’intéressaient pas le Génie, pas plus que la question de savoir qui emporterait, surveillerait ou s’emparerait de l’artefact, une interrogation brûlante alors que les morceaux étaient encore désunis. Décidemment, cette rencontre était aussi morne et ennuyante que les épreuves précédentes avaient été palpitantes. Cherchait-on à éprouver les patiences ? La tâche semblait sur une bonne voie. Caliel avait bien évidemment un avis sur l’artefact et comme le jeune Mage, il avait tendance à croire que les choix - qu’ils se devaient de faire ensemble - n’étaient pas anodins. Après tout, l’objectif n’était pas de remporter la main d’une vulgaire passante sans intérêt mais bien celle d’une Reine. Rien n’avait été laissé au hasard, il en était certain. Cependant, il préférait se laisser porter par le courant. Chaque chose devait être analysée en son temps. Avant de déterminer qui devait prendre quoi, il serait plus judicieux de mettre son raisonnement au service du rassemblement des fragments. Pourtant, il choisit une approche tout à fait différente pour parvenir à ses fins. Songeur, il acquiesça lentement, sans que l’on sache réellement ce qu’il approuvait. Il laissa encore quelques répliques passer avant de murmurer : « Vraiment, ignorer de la sorte les autres, ce n’est vraiment pas correct. » Dans un soupir, il se releva, un très léger sourire aux lèvres.  « Nous avons de toute évidence besoin d’air frais. » Il avait toujours les deux morceaux assemblés entre les mains. Il les agita doucement, pour que les autres puissent les voir. Il n’accorda pas un regard au Démon, dont quelqu’un avait suggéré que les parties s’assembleraient. « Pour la suite, ça se passera dehors. Les réflexions seront sûrement meilleures une fois les âmes évadées. » Confier l’artefact au plus faible … Merveilleuse idée pour se sentir fort en pointant du doigt quelqu’un qu’on estimait inférieur à soi. Cela ne pourrait être que source de problème. Quant à l’idée le laisser à la bonne garde de l’autre Génie, Caliel était quasiment certain qu’il n’était pas assez détaché de son habitacle pour parvenir à rester en dehors des heures durant. Le mettre entre les mains d’un enfant n’était pas une idée désagréable, à ceci près que l’enfant choisit aurait tendance à privilégier son sauveur au détriment des autres, ce qui revenait plus ou moins à donner l’artefact au candidat. Caliel ne s’en inquiétait pas outre mesure. Il préférait croire en ses idées sur l’artefact. S’il se trompait, il ne se priverait pas pour l’arracher des mains celui qui le posséderait.

Caliel était sorti. Quelques pas lui suffirent à rejoindre les sources d’eau chaude, entourées par d’immenses roches claires et de grands roseaux. Le Génie ne se déshabilla pas. Il ne comptait pas se baigner. Les membres de sa race étaient impeccables par nature, pour ne pas posséder de corps et même s’il pouvait se prélasser dans l’eau, il n’y tenait pas particulière. Il recherchait plus une ambiance qu’un confort. D’un mouvement lent, il s’assit près du rebord. Il n’adressa pas la parole au Sorcier ou à la Magicienne. Il n’avait rien à leur dire. Il était là. C’était beaucoup plus évocateur. « Caliel ! » pépia une petite voix douce. « Direnella. » s’étonna-t-il. « Que fais-tu là ? » L’enfant s’approcha, souriante. Elle ne tarda pas à rejoindre Olive. « Anna te cherche. Elle s’est impatientée. Trop long à son goût. Elle m’a dit d’attendre dans cette auberge. » Il souffla. « Où est-elle, maintenant ? » - « Elle doit écumer les forêts, je suppose. » - « Bien. » C’est donc qu’elle n’était pas là, une nouvelle plutôt bonne. Il ne voulait pas la revoir maintenant. Elle était agaçante, indiscrète et particulièrement collante. Elle serait un fardeau dans cette quête, d’autant qu’il serait assez mal vu de se pavaner auprès d’une autre femme que celle qu’on cherchait à épouser. Caliel se mit à tourner l’artefact entre ses mains, à contempler les deux morceaux, à chercher une logique. Vraiment, ça ne ressemblant à rien. Peut-être que son utilité serait plus explicite une fois entier.

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Jeu 25 Fév 2016, 00:14

Je tenais une partie de cet artefact sans savoir à quoi il pouvait servir, il pouvait avoir mille et une utilité, mais une chose était vrai tant que les pièces n’étaient pas entièrement réunie, il allait être difficile de découvrir à quoi celle-ci pouvait bien servir. Je disais bien difficile, mais pas impossible, c’est pour cela que je regardais sur tous les coutures l’objet ou plutôt la partie que j’avais. J’écoutai ensuite l’homme qui c’était approcher de moi et qui m’expliquait que celle-ci devait s’emboiter avec celle que tenait l’autre homme. Il avait évidemment raisons, mais cela me dérangeait toujours de participer avec les autres. Le travail d’équipe ce n’était déjà pas vraiment mon truc, mais en plus s’il fallait en plus obéir à une créature inferieur. Je n’avais pas quitté l’enfer pour simplement me laisser marcher sur les pieds par une créature de son acabit… Mais le problème et c’était assez énervant, c’était qu’il avait raison. Cette épreuve, me demandait vraiment un effort surhumain, mais je décidais de le regarder avec une mine passablement agacés par cette épreuve et ses conditions :

Bien… De toute façon aussi étrange que cette épreuve puisse paraitre, je ne crois pas avoir vraiment le choix.

Je voyais aussi que le comme moi-même, la confiance n’était pas au beau fixe pour tout le monde. L’idée de réunir l’artefact, faisait qu’il était en possession de moins en moins de personne… Pour au finale ne finir que dans la main d’une seule et unique personne. J’aurais bien aimé être cette personne, mais je ne cachais pas vraiment mon appartenance démoniaque… Sans pour autant l’exposer au grand jour. Enfin bref, je voyais bien que l’autre homme qu’il avait pointé ne semblait pas très participatif non plus. Je décidais donc au lieu de parler à un type encore moins sociale que moi, je poser l’artefact sur une table dans la pièce central pour que tout le monde puisse y avoir accès de manière aisé. J’aurais préfère, la garder pour moi et joué les leaders suprême. Mais au lieu de cela, je décidais d’être un peu plus diplomates et d’une voix forte et imposante, je disais :

Au lieu de réfléchir à qui va garder les pièces ou pas, je propose de les mettre ici à la vue de tous. Gardons un œil ensemble pour éviter une fourberie de l’un ou de l’autre. On est tous en compétition. Sans penser à l’utilité de cet artefact, il ne faut pas oublier que c’est surement lui qui nous conduiront à la prochaine épreuve. Si d’autre préfère se reposer, libre à eux. Une fois toute les pièces réunie, les absents seront simplement handicaper, voir éliminer.

C’était pour moi des plus claires, reste et augmente tes chance de partir en premier, quitte l’artefact des yeux et prend le risque de perdre… Evidemment, cela dépendait du temps que prendrais les autres à donner leurs morceaux ou à venir tout simplement. Moi, je laissais le morceau que j’avais pour m’installer sur un petit fauteuil ou je pourrais attendre tranquillement les autres participants. Je pouvais tenir deux ou trois jours dans dormir, je pouvais donc attendre un peu que cela arrive. Evidemment, je n’étais pas pour autant très heureux de joué en équipe. Surtout que l’autre homme semblait beaucoup moins participatif vu qu’il semblait être partie prendre l’air… Une chose était sûr, si une des épreuves me donnais l’occasion, il ferrait partit de ceux que je ne raterais pas… L’homme qui me donnait des ordres aussi d’ailleurs. Malheureusement, je ne pouvais pas les massacres ici tout de suite, je risquais ensuite de me faire éliminer des épreuves, et je n’avais vraiment pas fait tous ses efforts pour rien. IL ne me restait plus qu’à attendre sagement que la dernière pièce du puzzle s’offre à nous. Je ne savais pas la difficulté que pouvait enduré certain de ses membres, mais je me disais que s’il avait prévu un minimum, celle-ci serait débloquée d’une façon ou d’une autre.


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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Ven 26 Fév 2016, 01:54

Sa cécité n'empêcha pas Eerah de plisser les paupières quand il entendit la « Dame Rouge » jurer de protéger l'Ultimage. Quand elle fut sur le balcon, il demanda : « Comment allez-vous, Edwina ? ». La bienséance l'empêchait de le formuler de cette façon, mais il était prêt à faire sortir Mitsuko sur un mot de la reine. Toutefois, il n'avait pas à juger des fréquentations et des invités de son hôte. Lui-même n'avait pas vu la Démone depuis longtemps ; il doutait qu'elle ai changé d'une quelconque façon, mais il n'était peut-être pas en possession de tous les éléments pour déduire quoi que ce soit de sa présence à Caelum. « Encore une fois, je suis sincèrement désolé d'avoir à vous déranger pour ce genre d'affaire. Mais je ne peux pas intervenir sans votre aval. ». L'heure tardive, l'odeur de chocolat, la présence d'une autre invitée et le fait que la reine soit étendue sur son lit ; tout indiquait qu'il n'était ne tombait pas au bon moment. « Nous en discuterons demain, ou plus tard, à votre convenance. J'oserais simplement vous demander votre hospitalité pour la nuit, je suis exténué. ». Il réitéra sa révérence, posant presque un genou au sol, et se redressa pour marcher en direction du balcon. Dehors, le froid mordant de la nuit régnait, et pourtant il ne frissonnait pas ; la Démone dégageait une aura doucereuse qu'il ne connaissait que trop bien. « Mitsuko. Vous vouliez me parler, me voici. ».


« Dreell ! ». Rackham observa avec une certaine désolation la corde de son luth, recourbée sur elle même après avoir rompu. Il les avait changé avant de partir pour Caelum, mais elle n'avait visiblement pas survécu au voyage. Il faut dire que toutes les conditions pour garder l'instrument en bon état étaient loin d'être réunies. Sa sortie de Basphel n'ayant rien de tout à fait officiel, il avait du se cacher dans un transport de nourriture qui venait de livrer la cité-école, au milieu des caisses et des échardes, secoué par les embardées que faisait parfois le dirigeable qui les soutenait. L'atterrissage ne fut pas plus doux, et il dut faire preuve d'une certaine agilité pour ne pas se faire remarquer, tout cela au dépends de l'instrument attaché dans son dos. Puis il avait acheté son voyage jusqu'aux terres magiciennes à force de sérénades et de contes de fées. Mais enfin, après quelques jours, il y était. L'après-midi débutait à peine, et il profita donc de ce temps supplémentaire pour trouver un marchand qui serait à même de lui fournir une corde de rechange. Caelum vibrait d'agitation, et partout autour de lui, il n'entendait parler que des épreuves organisées par la reine. Les yeux pétillants, l'Humain prenait fébrilement des notes à chaque fois qu'une nouvelle rumeur lui parvenait, que ça soit à propos d'un candidat meurtrier, ou d'un homme-femme qui se serait glissé parmi les participants. Il avait tout les ingrédients pour écrire des dizaines de vers, d’innombrables légendes et contes : tout pour se faire connaître.

Le Luthier se trouvait dans les quartiers hauts de la ville, et quand il passa l'embrasure de la porte, le soleil déclinait lentement. À son approche, le vieux Magicien qui tenait la boutique leva les yeux, l'observant par dessus une paire de lunettes en demi-lune. Rackham passa une main dans ses cheveux, et tira de son sac une bourse en cuir tristement légère. Il parcourut les étagères du regard, jouant avec son porte-monnaie, puis se dirigea vers le marchand. « Que puis-je pour vous, jeune homme ? ». L'intéressé s'éclaircit la gorge, se vêtit de son plus beau sourire, et se lança : « Je cherche une corde de cent-quinze centimètres pour compléter un troisième chœur, et filetage cuivre, si vous avez ! ». « Filetage cuivre ? Sur un luth lamellé, vous aurez un bien meilleur résultat avec du boyau. ». Un frisson de plaisir parcourut l'échine du Barde en devenir. Qu'il était grisant de parler le jargon technique de la profession avec quelqu'un qui s'y connaissait réellement. Il éclata de rire malgré lui, l'air ravi. « Il m'arrive de jouer au plectre, et le boyau ne me permet pas de profiter de toute la gamme de résonance que peut me proposer le cuivre. ». Le Magicien eut l'ombre d'un sourire, et se pencha en avant. « Tiens donc. ». S'entama alors une joute amicale où l'un comme l'autre défendait avec ferveur le bien fondé de sa propre technique. Après une quarantaine de minutes durant lesquelles le jeune Ménestrel avait répondu 8e00c9 pour coup à chaque pique du Magicien, ce dernier se dérida enfin, et sourit largement. « Eh bien Rackham, je ne peux qu'admirer ta ténacité. ». Il fouilla sous son comptoir, et en tira une petite bobine. « Tiens, du fileté cuivre. ». L'Humain sourit également, avant de lancer : « Vous verrez, Melchior, un jour vous vous y mettrez aussi. Combien je vous dois ? ». Le mage rit doucement en secouant la tête. « Ces jeunes. Toujours les premiers à sauter sur les « nouveautés ». Considère ça comme un cadeau de ma part. Je ne t'ai pas demandé, au fait, mais qu'est-ce qu'un garçon comme toi viens faire à Caelum ? ». Rackham ne se fit pas prier, et installa la nouvelle corde en un tour de main. Sans relever la tête, concentré sur l'accordage qui l'attendait, il déclara simplement, d'un ton nonchalant : « Je viens demander une audience à l'Ultimage, j'aimerais bien lui faire écouter quelques-unes de mes compositions. ». Le sourire sur le visage du Luthier s'effaça sous un air incrédule, et il suivit du regard l'étrange jeune homme lorsqu'il le remercia chaudement en quittant sa boutique.

Les immenses portes du palais royal se dressait devant lui comme un dernier défi. Deux gardes de chaque côté gardaient l'entrée, et ils lui jetaient de temps à autre un regard circonspect. Voilà plusieurs minutes que le Barde était en train de marmonner en regardant les portes, cherchant d'avance ce qu'il pourrait dire à un souverain. Maintenant qu'il y réfléchissait, c'était bien plus angoissant que tout ce qu'il aurait pu imaginer. On considérait Edwina Nilsson comme une des plus puissantes utilisatrices de magie au monde ; elle pouvait certainement le transformer en hérisson si l'un de ses vers ne lui plaisait pas. Il inspira profondément, et s'approcha d'un garde. « C'est bon, je suis prêt, vous pouvez ouvrir. ». Le guerrier le regarda un instant, interdit, et finit par lâcher : « Non. ». Le visage de Rackham perdit quelques couleurs, mais il se reprit bien vite. « Mais… Je souhaite rencontrer l'Ultimage, c'est important ! ». « Non. ». Après avoir traversé toutes ces épreuves, en sachant de surcroît ce qui l'attendait à son retour à Basphel, il ne pouvait tout simplement pas se permettre d'être stoppé par un simple garde sans même avoir mis un pied à l'intérieur du palais. « S'il vous plaît, transmettez-lui au moins ma requête. ». « Non. ». « S'il vous plaît, ». « Non. ». « S'il vous plaît, ». « Non. ». « S'il vous plaît, ». Le garde soupira si longtemps que son collègue cru le voir défaillir. Puis finalement, il lança un regard noir à l'Humain, et disparut par une porte dérobée, à l'arrière du poste de garde. Rackham sourit, et alla se placer devant la grande porte. Maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre.

1240 mots.


[Rp Spécial] - Une main  - Page 5 GqzDWY

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Ven 26 Fév 2016, 22:46


Une main
Rp spécial


Edwina sourit à Eerah. Elle n'était pas réellement sûre de se sentir bien à vrai dire mais elle répondit affirmativement à sa question. Entre la présence de la Démone, ce soucis dont elle n'avait pas entendu parler et la compétition qui se déroulait en ce moment même, elle se sentait plutôt fébrile. Après une bonne nuit de sommeil, elle serait sans doute plus stable. « Bien sûr, restez autant qu'il vous plaira. » fit-elle doucement. Elle devait réellement se lever pour s'habiller car la situation lui paraissait étrange, même s'il ne pouvait pas la voir.

La Dame Rouge sourit, penchant doucement la tête sur le côté. Elle fit lentement courir ses ongles sur la balustrade tout en se rapprochant un peu de l'homme. Ses lèvres s'étirèrent un peu plus et son expression fut celle, un instant, d'une femme qui avait une idée derrière la tête. Seulement, elle l'abandonna. Il n'était pas sage de se jouer d'un Roi en dehors des terres qui étaient siennes. Au Manoir, elle possédait un certain contrôle. Ici, sur ce balcon, et malgré son orgueil, elle comprenait que jouer avec le feu était loin d'être une bonne idée. Elle finit donc par rire brièvement, se tournant une nouvelle fois vers la ville tout en passant distraitement ses doigts dans son cou, comme une caresse sensuelle que l'homme ne pouvait apercevoir. « Il y a quelque chose que j'aimerai tirer au clair mais, malheureusement, je ne possède actuellement pas les moyens d'entreprendre quoi que ce soit. ». Elle sourit. La tentation était trop grande. « Seulement, il s'agit d'un secret et j'aimerai éviter que notre hôte ait le moindre soupçon concernant ce que j'ai à vous confier. ». Elle se rapprocha encore davantage. « Lorsque je vous regarde à présent, je vois un homme puissant. Je me demande si vous êtes heureux, assis sur votre trône ? ». C'était une question rhétorique. Elle savait, en plus de cela, qu'il n'en avait pas, de trône. Elle posa sa main sur l'épaule d'Eerah. Ce n'était pas le genre de mouvement franc, capable de faire sursauter un homme. Non, c'était doux, sensuel et vicieux. Curieusement, elle plaça son autre main sur le haut des narines du Dædalus pour lui boucher le nez. « Je n'aimerai pas que vous m'accusiez de vouloir tromper vos sens, même si la chose serait sans doute délicieuse. Je vous conseille donc de couper votre odorat si ce n'est pas déjà fait mon cher. ». Après ces quelques mots, elle retira sa main, approchant ses lèvres de l'oreille du Roi, créant ainsi une intimité manifeste, propice aux révélations. « Il se trouve que j'ai découvert que notre amie en commun avait déjà offert son corps à un homme. ». Elle s'arrêta quelques secondes. Il était clair que le Roi ne devait guère comprendre où elle souhaitait en venir. Elle sourit. « Je pense que vous conviendrez avec moi que je suis experte en ce qui concerne ce genre de choses. ». Il était bien placé pour le savoir. « En vue de mon âge avancé, je pense avoir également l'expérience en ce qui concerne le mensonge et la manipulation. Vous serez aussi d'accord pour m'accorder toute légitimité si je vous précise qu'il n'est en aucun cas permis de croire que notre amie en commun puisse chercher à dissimuler ce genre d'informations avec autant de cœur. Or, il m'apparaît clair que la concernée pense être blanche de tout contact, quel qu'il soit. Un simple baiser suffit à la déstabiliser et, bien que ceci soit d'un adorable tout relatif, il apparaît certain qu'elle n'a point souvenir d'une quelconque étreinte avec un homme. ». Et s'il n'y avait que cela. « Je pense également pouvoir affirmer, sans en être certaine, qu'il n'y a pas eu que ceci. ». Elle s'approcha un peu plus pour chuchoter la suite avant de se reculer un peu. « Un refoulement aussi prononcé n'arrive pas par hasard. Vous sembliez tout disposé à me chasser de son palais il y a quelques minutes, et bien qu'une fessée de votre part aurait certainement attisé mon désir pour vous, j'ose penser que vous serez également disposé à résoudre avec moi cette énigme. ». Elle sourit. « Après... si je dois attiser votre envie, sachez que je saurai m'y employer. D'ailleurs, je pense détenir une information qui pourrait vous intéresser. ». Elle se rapprocha un peu de son oreille de nouveau. « Au cas où vous voudriez avoir une certaine emprise sur une certaine Déesse. ».


« Majesté ? Un... adolescent demande à vous voir. ». Le garde venait de rentrer dans les appartements de la Reine. Edwina était à sa table, écrivant quelques lettres avant le déjeuner où elle devait discuter de la situation qui préoccupait le Dædalus avec ce dernier. « Que veut-il ? ». Le garde réfléchit un instant, se rendant compte qu'il n'avait pas demandé des précisions sur la présence de cet Humain. « Vous rencontrer je suppose... ». « Bien, invitez le à déjeuner en ma compagnie. ». « Mais... ». L'homme voulut lui dire que ce n'était sans doute pas sage mais, après tout, que risquait-elle ? « Bien. ». Une fois ce dernier parti, la jeune femme se leva pour rejoindre la salle où aurait lieu le repas. Elle était en avance mais préférait l'être plutôt que l'inverse. Et puis, elle était curieuse vis à vis de cet Humain. S'asseyant, elle remonta doucement sa robe, aussi noire que ses cheveux, pour éviter de marcher dessus.

911 mots

Explications


Bijour !
Les loups ont dévoré Marcus durant la nuit ! Il s'en est fallu de peu pour qu'il s'en sorte mais ils ont été plus rapide ! Repose en paix ! (xD). Désolée Marcusounet mais l'heure c'est l'heure =)

Pour vous avancer un peu (xD), juste, je rajoute une règle : si vous réunissez quatre morceaux de l'artefact ensembles, les autres morceaux viendront eux-mêmes se coller au tout et l'objet sera reconstitué =D

Déroulement
du RP


Vous avez jusqu'au vendredi 04 mars, 23h59 pour poster votre message.

Gains
& Participations


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Mar 01 Mar 2016, 15:49

Ils n'étaient clairement pas sortis de l'auberge et la nuit risquait d'être longue. Tout le monde, ou presque, essayait de se montrer le plus malin, , le plus intelligent, le plus apte à résoudre toute cette histoire et ainsi donc, par extension, à obtenir la main de la reine Edwina. Il avait d'ailleurs toujours du mal à comprendre pourquoi cette dernière agissait ainsi. Etait-si important d'avoir un mari, si on était souveraine, au point de prendre le risque d'épouser quelqu'un que l'on ne connaissait pas et que l'on n'aimait pas ? Il espérait sincèrement que ce n'était pas le cas pour toutes les races, parce que sinon, cela voudrait dire qu'un jour, Yulenka devrait faire de même, et il fallait reconnaître qu'il préférerait encore apprendre qu'elle avait un petit ami, plutôt qu'elle organise une telle chose, juste pour les apparences. Connaissant sa fille, c'était peu probable qu'une telle chose arrive … Mais en même temps, plus il côtoyait les Vampires et apprenait à connaître leur mode de vie et leur mentalité, plus il se disait que cela rentrait parfaitement dans le mode de fonctionnement. Il faudrait vraiment qu'il en parle avec Chess et Yclipt une fois que tout ceci serait terminé.

Une phrase du chevalier fit tilter Raeden. Son Alfar avec l'Ultimage ? La reine aimait-elle donc les femmes ? C'était assez surprenant. Le Bélua ne le pensait pas, mais après tout, il ne la connaissait pas vraiment. L'homme-ours se mit cependant a observer beaucoup plus attentivement l'être en armure. Il y avait d'autres possibilités aussi. Que l'Alfar en question soit bien un homme et que le chevalier aussi soit de ce bord là, ou alors derrière cette ferraille se cachait une fille. Mais dans tous ses cas là, pourquoi participer à ces épreuves ? Histoire de se venger d'une façon ou d'une autre vis-à-vis de ce qui s'était apparemment passé entre l'Alfar et la Reine ? Quoiqu'il en soit, plus le Gardien de Phoebe observait le guerrier, moins il pensait que c'était un homme. Les détails étaient subtils et la personne jouait très certainement là dessus en cet instant pour que personne ne remarque son subterfuge. Bien évidemment, le Forgeron n'avait aucune certitude quant à ce qu'il pensait avoir deviné. Et puis, était-ce réellement important ? D'une certaine façon, ça ferait un jolie pied de nez à tous les participants, lui y compris, si c'était finalement le chevalier qui était choisi.

Puis vint sur le tapis de la conversation de savoir qui allait garder l'artefact une fois que celui-ci serait de nouveau entier. Le Fils de la Lune poussa un soupir. Comme s'ils n'avaient déjà pas tous assez de mal, comme ça, à se faire confiance. La personne l'avait-elle fait exprès de mettre cela sur le tapis ? N'était-ce pas possible de faire chaque chose en son temps ? Ca servait à rien d'essayer d'aller plus vite que la musique … Enfin, de toute façon, le mal était maintenant fait. La petite magicienne qui était sur les jambes du jeune homme qui avait peur des chats souhaitait évidemment que ça soit son sauveur qui ait la garde de l'objet. Après tout, c'était logique que les utilisateurs de magie bleue fassent plus confiance aux êtres qui les avaient délivrés, qu'aux autres. Il fallait donc oublier cette option là, surtout si on voulait éviter des tensions inutiles. Bon .. Kaahl ne semblait pas vouloir porter cette responsabilité, apparemment. Il ne semblait pas tout à fait dans son assiette d'ailleurs. Le regard de Raeden dériva un instant dans la salle, mais non, il n'y avait aucun petit félin dans le coin. Ce devait certainement être autre chose, mais il n'avait pas vraiment envie de faire usage de son empathie pour comprendre quoi. Des fois, on avait plutôt de sacrés surprises avec ce don.

Et puis voilà qu'il décidait d'aller se prendre un bain, emportant, évidemment, avec lui, sa part de l'objet. C'était vraiment mal partie. A l'allure où cela allait, ils en avaient pour la nuit et il serait donc impossible de se reposer. Cela ne gênait visiblement pas certaines personnes, comme notamment les génies, qui n'avaient pas besoin de sommeil. Andrzej venait enfin de reconnaître l'Immortel cependant et lui sourit même. Par contre, le Forgeron trouvait dommage qu'il se mette ainsi en retrait parce qu'il se jugeait moins doué ou moins apte que les autres. Les propositions s'enchaînèrent, aussi bien sur comment assembler les morceaux que sur qui était le plus à même de garder l'artefact. L'un de deux hommes à qui le Bélua avait fait savoir que son morceau s'assemblait venait de sortir à son tour. Tout ceci commençait prodigieusement à agacer l'homme. ...


Pire que des gamins …

La phrase lui avait échappé mais c'était réellement l'impression que lui donnait la situation. Et on ne pouvait pas dire qu'actuellement, entre ses lèvres, ses mots étaient flatteurs ou même amusés. Bien au contraire même. Se redressant légèrement, il reprit la parole.

Tout ceci ne rime absolument à rien et on se retrouve pire que des chacals autour d'un morceau d'os. Puisque personne ne veut lâcher sa part, tenez, voilà la mienne, je vous la laisse. J'ai essayé d'être patient, ouvert d'esprit et de jouer le jeu, mais puisque certains ne le font pas ou pense jusqu'à qu'à l'appât du gain ou de la main, et bah, débrouillez vous avec ça. On n'est plus dans une cours de récré. Si vous décidez de rejoindre les deux autres dehors, parfait, vous n'aurez qu'à leur rapporter ce que je viens de dire.

Il recula sa chaise et fit un pas pour s'éloigner de la table. Il s'arrêta et se retourna à moitié.

Et pour savoir qui va garder l'objet, à condition qu'il soit réunis, évidemment … Il suffit qu'on paie tous ensemble une personne neutre, dans cette auberge, pour nous accompagner sur le reste du chemin. N'importe qui serait heureux de gagner de l'argent pour juste porter un objet. Mais si vous avez une meilleure idée, débrouillez vous. Dès le départ, j'ai précisé que les enfants et moi même avions besoin de sommeil. Sur ce, je vais les rejoindre et me reposer à mon tour. Si une décision est enfin prise, vous n'aurez qu'à venir frapper à la chambre numéro 3 ou envoyez quelque le faire … Si vous êtes réglos.

Il salua d'un mouvement bref de la tête tout le monde, un autre plus particulièrement à l'attention du Bélua, avant de leur tourner le dos et de gagner l'étage. Il savait qu'il s'était quelque peu laisser emporté, mais tant pis. Ils feraient bien ce qu'ils voulaient.

1 193 mots
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Eerah
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Eerah
Mar 01 Mar 2016, 23:30

Le cœur de l'humain manqua un battement quand on lui annonça que la reine l'invitait à se joindre à sa table. Certes, il s'était présenté avec la conviction d'un Wëltpuff abordant une fougère grasse et appétissante, mais tout de même, de là à imaginer qu'elle accepte, il y avait un monde. Rackham n'eut que le temps de se remettre de ses émotions qu'on le guidait à travers le palais. Un intendant marchait à grandes foulées, deux pas devant lui. « Est-ce que tu as déjà rencontré une personne royale ? ». Il déglutit difficilement en jetant un œil en arrière ; deux gardes le suivaient de près, imperturbables. « Eh bien, pas exactement, mais – ». « Ça ne m'étonne pas. Bien, je n'ai que quelques dizaines de minutes pour te préparer. ». Avant qu'il n'ait eu le temps d'ajouter quoi que ce soit, l'homme lui décrivit sept façons de saluer, et quatre types de couverts. À défaut de posséder une mémoire hors du commun, Rackham était douée pour la retranscription instantanée; il fallait au moins ça pour noter tout ce qu'on lui envoyait au visage. Et encore, l'intendant faisait piètre figure en comparaison de certains de ses professeurs, pour lesquels la dictée tenait du sprint effrené. « … Et trois pics pour les poissons. Manche long pour le plat, manche court pour le dessert, sauf si c'est une crème, auquel cas il faudra utiliser la cuillère en bois pour les laitages, en ivoire pour les liquoreux… ». Certaines idées rejoignaient ce qu'il avait déjà appréhendé en cours de bienséance, d'autres s'y opposaient franchement. Ils atteignirent un petit salon et l'intendant posa les yeux sur sa tenue, puis sur une horloge qui trônait là, avant de revenir sur lui. « Ça fera l'affaire. Au fait, pourquoi est-tu là ? ». Le jeune barde passa une main dans ses cheveux, repoussant une mèche rebelle, et répondit avec un sourire charmeur : « Je suis Rackham de Luerne, celui que l'on connaîtra un jour sous le nom de Ménestrel des Grands et des Héros, et je viens faire régaler votre reine de quelques versets qui lui rendront j'espère honneur de la plus belle des façons, en chanson ! ». Il était si sûr de lui que l'homme continuait de le regarder bouche bée lorsque la porte de la salle à manger s'ouvrit dans son dos. Un peu nerveux, il claqua des talons, salua bien bas l'intendant en agitant un couvre-chef imaginaire, mais qu'il se figurait paré d'une plume de paon, et entra, sac et luth sur le dos, en lissant de la paume de la main son veston.

La pièce était grande, immense en réalité ; un géant aurait pu s'y mouvoir sans risquer de bousculer le moindre vase. Le mur qui donnait sur la cour était percé de plusieurs alcôves accueillant chacune une petit salon circulaire. On pouvait fermer ceux-ci pour les isoler la pièce de l'extérieur ou, lorsque le temps le permettait, comme ce jour là, les ouvrir et laisser entrer une brise agréable. L'autre façade donnait sur la ville en contrebas, et les fenêtres qu'on y avait installé permettait de ne pas rater une miette de ce paysage fantastique. Le tout contribuait à donner à la salle un aspect lumineux et estival. L'âme festive de l'humain songeait sans mal aucun aux bals qu'il devait être possible de donner dans ce genre de pièce. À son arrivée, donc, il avança sans hésitation, longeant la longue table. En relevant les yeux, il l'aperçut et sentit son cœur se contracter, et les cheveux à la base de sa nuque se hérisser. Edwina Nilsson, Ultimage, était là. À moins d'être aveugle, on ne pouvait être que soufflé par la beauté simple qui se dégageait d'elle. Aucun maquillage, aucun artifice n'aurait su rendre plus honneur à cette femme que son simple naturel. Il n'y avait pas que cela, évidemment. Il sentait au fur et mesure qu'il s'approchait d'elle son aura saturée de magie ; l'humain qu'il était avait l'impression de plonger au milieu d'une tempête de douces volutes. Le peu que son corps était capable d'absorber semblait dérisoire, et de fait, ça l'était. Ce qui devait écraser le moindre opposant ne lui faisait pourtant pas l'impression d'une presse oppressante ; il sentait intuitivement et dans tout son être que la Magicienne ne lui voulait pas de mal. À une dizaine de pas de la souveraine, il exécuta un mouvement de main complexe, et s'inclina d'abord du buste, puis posa un genou à terre. Puis il attendit qu'elle lui permette de se relever et qu'elle se présente. Ce n'est qu'après qu'elle eut terminé qu'il pris la parole. « Lady Nilsson, j'ai peur que les mots qui me permettraient de vous dire à quel point je vous suis reconnaissant de me trouver ici ne se soient évanouis avec ceux qui qualifieraient votre beauté, à l'instant même où mon regard s'est posé sur vous. Je me présente, Rackham. Rackham de Luerne ! ». Rackham avait toujours été plus ou moins fier de ses tournures de phrases, et pourtant aujourd'hui, même les meilleures d'entre elles lui paraissaient pauvres. Il fit passer la lanière qui maintenant son Luth par-dessus sa tête, et posa son sac contre une chaise avant de se saisir de l'instrument. « Si vous me le permettez, j'aimerais débuter ce repas avec une courte ballade de ma composition. ». Il attendit son aval, et sourit largement. « Elle s'intitule : La gardienne d'Azur. ». Un court instant passa, et il fit tinter une unique corde qui résonna sans fin dans la grande salle. Puis il commença à chanter. Les trois premiers vers étaient A Cappella, et c'est à partir du quatrième qu'il accompagna sa voix avec son Luth.

« J'ai marché des lieues, et couru en vain, pour toi. J'ai provoqué les cieux, quitté les miens, par foi. Qu'on m'indique le chemin, la voie vers ce ciel bleu ! Partout j'ai cherché, la cape des gardiens d'Azur. Ils sont évanouis, perdus dans l'oubli, heureux. Je veux revoir ses yeux, sentir son souffle pur ; je veux qu'enfin on me guide, qu'on me donne un signe ! Une preuve, un symbole, le simple reflet d'un cygne… C'est sur le lac qu'elle est née, la Gardienne d'Azur. C'est là qu'elle est née, et c'est là qu'elle a brillé ! Car sous son regard se sont érigés des murs ; Sous ses griffes le chaos et la peur ont flanchés !

Une plume bleue, une plume blanche, une plume noire. Trois oiseaux, dans le nid de la céruléenne héroine ; D'un œuf bleu naquirent les Dragons, gorgés de pouvoir ; D'un œuf blanc elle tissa une parure divine, Habilla d'ivoire la déesse que l'on déchut. L'oeuf noir était perdu, en fit la première pierre ; De la terre et la pierre souffla la poussière, Et de ses entrailles, le… ».

Eerah s'était levé tôt, et buvait à petites gorgées un café brûlant sur l'un des immenses balcons mis à disposition des invités de marque. Il songeait en silence à la discussion étrange qu'il avait eu avec Mitsuko, devant l'appartement de l'Ultimage. La Dame Rouge avait toujours su trouver les arguments pour le convaincre, mais cela ne l'empêchait pas de sentir la marque si caractéristiques des Taiji dans ses propos. Il avait donc refusé de donner une réponse claire et nette à la Démone, préférant prendre le temps d'y réfléchir. Malgré toute la bonne volonté dont elle semblait faire preuve, il était certain qu'il existait un plan derrière le plan, et peut-être d'avantage. La seule chose qui aurait pu le pousser à investiguer d'avantage était cette étrange proposition concernant une Déesse qui ne pouvait être autre que sa descendante. Le coin de sa bouche s'agita d'un tic nerveux, et il rentra. L'Ultimage l'avait invité à déjeuner en sa compagnie. Il s'habilla sobrement, et partit en direction de la salle de bal. Il ralentit le pas en s'en approchant ; une mélodie s'échappait de la porte fermée, et il tendit l'oreille un instant avant d'entrer. Avait-elle fait venir un barde ? Le plus discrètement possible, il poussa la grande porte en bois, et avança jusqu'à se tenir derrière la souveraine, bras croisés.

De son côté, le jeune Humain manqua de casser une nouvelle corde. Concentré sur son instrument, il n'avait tout d'abord pas remarqué l'arrivée d'un nouvel invité. Celui-ci était plus effacé que la reine, mais il dégageait à sa façon une aura ferme et assurée. C'est en remarquant qu'il ne le regardait pas, mais fixait un point au loin que le déclic se produisit ; les aveugles qui côtoyaient l'Ultimage n'étaient pas légion, et celui-ci correspondait parfaitement à la description que les livres donnaient d'Eerah von Dreth, le Seigneur d'Avalon. Bon sang ; deux des plus puissants souverains des Terres du Yin et du Yang étaient vraiment en train de l'écouter débiter les idioties qu'il écrivait sur son carnet entre deux cours. Il sentit une bouffée de chaleur l'envahir. Non ! Peu importe s'il devait se tuer à la tâche, il ne pouvait pas céder la place au trac. Il connaissait ce sentiment, il l'avait déjà affronté et vaincu plus d'une fois. Aujourd'hui ne ferait pas exception. Tout en chantant, il adressa un sourire et un hochement de tête poli au nouvel arrivant, avant de saisir la stupidité de son geste. Qu'à cela ne tienne, il n'avait qu'à mettre de côté son existence pour l'instant. Il croisa le regard de l'Ultimage et l'accrocha, tâchant d'y mettre tout le charisme qu'il s'était entraîné à se construire. Sourire franc, charmeur, et très léger roulement des épaules en rythme avec la musique. Jamais son nom ne serait oublié, s'il réussissait à marquer aujourd'hui les esprits de ces deux titans.

1607 mots


[Rp Spécial] - Une main  - Page 5 GqzDWY

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Latone
Mer 02 Mar 2016, 23:43

Léto ne put s'empêcher de ricaner tout bas, d'une manière peu discrète, le mouvement frénétique de ses épaules faisait chanter en chœur les spalières de l'armure. Suite à l'opéra, elle garda un grand sourire figé. Je suis drôlement heureuse ! Ils ne se doutaient pas une seule seconde qu'elle était là uniquement pour les chambouler, rendre leur folie des grandeurs plus insupportable à atteindre. Bon, ils risqueront de la démasquer tôt ou tard, mais cette première graine de malaise qu'elle venait de planter était un excellent début dans son jeu. Cela arrangera autant de candidats que cela provoquera la perte des autres. Ce n'était pas encore dans son intérêt de soutenir l'un d'entre eux, ils étaient trop différents et elle n'était pas encore bien liée à eux.

Mais cela commençait déjà bien avec le jeune homme à qui elle rendit un beau sourire, lui il était intéressant et malin. Étonnant que ce soit le moins âgé qui la soupçonnait d'emblée. Malgré tout, elle était contente, cela représentait un challenge supplémentaire. Pour les autres, eh bien son lancée avait fait mouche : tous se creusaient maintenant la tête pour trouver une solution à son problème, au lieu de réfléchir à comment assembler les morceaux. C'était bien tout ce qu'elle avait souhaité en l'instant, comme elle en rira encore lorsqu'elle le racontera à ses proches ! En tout cas, les réactions étaient suffisamment variées pour que le cours des évènements s'en retrouve entravé. Certains s'éloignaient, d'autres coopéraient, mais personne ne se faisait confiance. Rien d'étonnant pour des hommes qui se battaient pour une femme, une femme de sang royale de surcroît… Dans le lot tout de même, la chamane appréciait déjà le génie qui avait essayé de la berner, peut-être par compassion pour son manque de finesse face à l'autre génie morose. Léto le regarda, elle fit mûrir son idée concernant le lien entre l'artefact et les magiciens ; il lui était inutile de rester passive et observatrice, de toute façon ce n'était pas son genre.

" Il n'y a pas de magicien parmi nos concurrents ? C'est bizarre, ils auraient pu se rapprocher de leur reine… Effectivement, ils n'étaient tous qu'une belle brochette d'étrangers à Caelum, y compris elle. Enfin bon, dommage pour eux, tant pis pour eux. On est là à leur place ! Elle dévoila ses dents blanches, au moins elle avait l'occasion de se mesurer à des champions de divers peuples. Tu as raison je pense, enfin j'espère surtout ; ce n'est pas que je n'aime pas les puzzles mais… En fait si, je n'aime pas les puzzles, je veux de l'action ! Elle voulait la suite ! Si l'artefact appartenait aux magiciens, je vais voir avec Mewlo, il saura peut-être. Dooonc… Elle prit le morceau d'artefact du génie qui l'avait déposé sur la table. Merci. Puis celui à l'aura démoniaque. Merci. Pour finir par ceux des béluas. Merci et merci ! Avec un total de six morceaux, le mage aura sûrement de la matière à creuser. Tu viens ? " Elle invita autant le génie que le magicien qui l'accompagnait, et Sirona bien sûr, à la suivre dehors.

Eviter l'invitation du jeune sorcier ne lui serait guère avantageux, puis en soit il avait raison de calmer les esprits. Après avoir jeté un froid parmi le groupuscule, Léto était sûre de les retrouver dans une ambiance disons plus intime, moins étouffante. Cela aurait été gênant que cela se termine en bain de sang. Quoi qu'il en soit, elle arriva aux sources chaudes et lança un regard quelque peu complice au jeune homme qui l'avait provoqué, en quelque sorte.

" Je ne vais pas me baignée, mais je ne suis pas pudique : ce serait un blasphème pour les Ætheri si mes peintures corporelles partent… Edel m'en préserve ! " C'était crédible avec son visage rendu primitif par ses symboles chamaniques. A lui de gober l'histoire s'il le voulait.

Elle s'installa alors assez loin de l'eau, la chaleur risquait de trop échauffer son corps meurtri sous l'armure. Se dévoiler ne risquait pas de trahir sa véritable identité sexuelle, elle avait pris les précautions nécessaires de ce côté-là – en imitant indirectement Edwina Nilsson pour l'ironie – mais elle ne tenait pas non plus à abandonner son joujou aussi tôt. Elle n'avait pas encore eu bien le temps d'en profiter ! En posture méditative, elle fixa Mewlo s'assoir à ses côtés et à se mettre au travail pour assembler les pièces à sa disposition. Sa magie ne sembla faire aucun effet pour lui faciliter la tâche. L'esprit de l'orine, quant à elle, resta derrière la chamane, les bras croisés et les yeux fermés.

" Elle… Commença le magicien alors qu'il venait de réunir deux pièces. La déchue je veux dire, elle m'a demandé de la revoir. Tout s'éclaircit au sein des pensées bordéliques de la chamane, voilà la véritable raison du pourquoi il s'était montré si renfermé depuis tout à l'heure.
- Aww ! Cela lui échappa, pas très viril pour un guerrier mais ce fameux Ogum s'était montré très poétique à Caelum après tout. Je croyais que tu m'en voulais en fait…
- Oh, non, je… Il vira rouge comme une pivoine. Au contraire… " Et il se tut définitivement pour retourner à la résolution du puzzle.

Léto sourit en fermant les yeux, pour retourner méditer. Elle avait l'esprit plus léger maintenant, ce qui l'aidera sans doute pour la suite. Notamment à trouver de nouveaux stratagèmes pour mettre des bâtons dans les roues des prétendants. Pour l'heure, elle préféra faire le vide dans sa tête, comme le lui avait enseigné son maître-chaman. Sans lui, Léto aurait sûrement perdu son sang froid bien trop tôt, ce qui aurait été un comble pour une amante jalouse. Finalement, au bout d'un certain temps, l'artefact sembla vibrer entre les mains du magicien qui venait tout juste de combiner quatre pièces ; un son régulier s'en échappait et une légère lumière bleutée apparut. D'un coup d'un seul, les autres morceaux s'animèrent et vinrent s'assembler automatiquement. Tous, sans exception. Mewlo ne lâcha pas le nouvel objet, qu'il mit en évidence pour tout le monde, captivé par sa radiation magique. Tout comme Léto qui avait l'impression d'être hypnotisée.

" C'est… Elle pencha la tête sur le côté, totalement confuse par la forme de cette chose, il avait l'air relativement sphérique mais toutefois assez chaotique dans sa finition. Qu'est-ce que c'est ? " Lâcha-t-elle peut-être en vain, la combattante ne parvenait pas à comprendre ce que cet artefact symbolisait. La culture magicienne lui échappait et elle n'était clairement pas la mieux placée dans ce groupe pour en comprendre les rouages.


1100 mots ~
(Raeden : "Puis elle s'est bien acoquinée à mon alfar, elle a peut-être un penchant pour les méchants garçons ?" est une pensée de Léto, pas une question dite à haute voix
L'artefact est enfin reconstitué, mwéhéhé ♫)



By Jil ♪
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Jeu 03 Mar 2016, 21:42

L'agitation dans une taverne était monnaie courante, d'autant plus si les personnes présentes avaient déjà bu un petit coup. Il y avait toujours un certain nombre d'archétypes représentés parmi la clientèle d'un débit de boisson. La banshee était un homme ou une femme qui pensait que le bruit autour de lui augmentait à chaque bière bue, il ajustait donc son volume vocal en conséquence et se mettait à hurler ses propos. Il y avait aussi la machine qui portait sa chope au bec de manière automatique, comme la respiration ou le clignement des paupières. Un autre était le chanteur, poète sans rimes finissant invariablement son couplet par une partie anatomique privée et dont le refrain consistait à un mélange de borborygmes et mots au hasard. Finalement, le plus rare, le joueur. Peu importait le degré d'ébriété, cette personne connaissait par cœur toutes les règles et variantes de tous les jeux de bistrots requérant des cartes, des dés ou bien un manche de balai. Et bien ce cher réprouvé avec qui Andrzej avait fait connaissance était un mélange subtil de ces stéréotypes.

Pendant environ trente minutes, il lui avait crié les règles du jeu sur un rythme joyeux tout en s'arrêtant continuellement pour prendre une gorgée de bière. Il faisait habilement rimer les mots "dé" et "enc*lé" ainsi que "bonus" avec une autre partie du corps humain. A aucun moment il n'hésitait sur le contenu des règles, aussi tordues fussent-elles.

♫ Quand t'as du cœur, faut pas que t'hésites,
Sinon je prendrais l'pli ... avec ma bite ! ♫


« Ouais mais si j'ai annoncé cul de pouille après avoir eu treize sur deux dés alors le cœur est carreau non ? »

♫ Si tu fais une relance après la vue,
Tu dois défausser deux cartes ... dans ton cul ! ♫


« Mais oui. Je jette deux pour prendre en main haute avec les relances sur un sauf les figures. »

♫ Si la reine en haut de pioche est révélée,
Alors tu peux la retourner ... pour la défoncer ! ♫


« On avait dit pas la reine. C'est de mauvais goût. »

« Oui pardon... »


L'homme ivre ne pouvait cacher ses émotions et sentiments. Il baissait la tête en signe de honte et fixait ses souliers. Il semblait marmonner quelques excuses mais Andrzej ne les entendait pas à cause de l'alcool qui lui montait lentement mais sûrement à la tête. Il avait ingurgité plusieurs bières fortes dont une trappiste à douze pourcent, enchaîné sur une petite liqueur de poire appelée "la goutte" et devait boire une gorgée par point de différence dans les plis lors de ce jeu. A plusieurs reprises il tapait du poing en maudissant sa malchance mais ensuite il riait en disant qu'au moins il ne devait pas jouer au casse-tête chinois avec les autres. Bravade d'ivrogne car au fond il savait qu'il était inutile et avait peur de prouver à tous et à lui-même qu'il n'avait pas les mêmes chances que les autres.

« Au fait, on joue et discute depuis presque une heure et je ne connais même pas ton nom. »

« Roger ! »

« Roger le réprouvé ? »

« Exact. »


Et il souriait béatement, tout fier de cette rime fade et banale que les hasards de la vie avaient jugés bon de lui attribuer. Il voyait un certain cachet dans cette consonance. Andrzej semblait bien moins enthousiaste face au jeu de mot du destin et souriait à moitié quand il le disait mais Roger ne le remarquait pas, trop obnubilé par cette étrange fierté qu’il éprouvait. Souriant un peu plus, le Bélua enchainait sur ce thème de discussion.

« Alors t'es tavernier. »

« Pourquoi ? »


« Tu t'appelles Roger et y a que les taverniers qui s'appellent Roger. »

« HAHAHA totalement faux ! »


Sans dire un mot de plus, Andrzej se levait de son siège et restait presque debout, jambes fléchies, en se tournant vers le comptoir. Il portait la main gauche à sa bouche pour faire résonnance et préparer la chaise pour se rassoir en vitesse avec sa main droite. D’une voix ferme et franche, il interpellait quelqu’un.

« Regarde ... ROGER ! »

Tout à coup, le tavernier qui se trouvait dans ses verres et bouteilles relevait la tête et se mit à balayer la salle du regard pour savoir qui donc l’avait appelé. Il faisait frémir ses sourcils et les fronçait en essayant de deviner la source de ce cri. En fonction de l’auteur, il prendrait une commande ou botterait une paire de fesses pour excès de familiarités. Malgré son œil perçant, il ne vit rien car le Bélua s’était assis aussi sec et pouffait de rire en regardant le réprouvé tout étonné de voir une preuve irréfutable de cette théorie des noms attribués à des professions. Avec un sourire malicieux, le jeune homme vérifiait discrètement que le tavernier finissait son inspection pour retourner vaquer à ses occupations et embrayait la suite de la discussion.

« Tu vois ? »

« Faudrait peut-être que j'ouvre un bar mais je vais boire mon stock. »


Le sens du dépit inhérent à cette phrase n’était égalé que par sa véracité et il ne fallait pas être intime de Roger, le réprouve, pour savoir qu’il pourrait véritablement boire le contenu de sa propre cave. Se voulant aimable et aidant pour son ami de l’heure, Andrzej se mit en tête de le guider ou tout du moins orienter sa réflexion de manière plus enjouée, l’aider à lui faire voir le bon côté.

« Penses-y sobre. »

« La dernière fois c'était il y a un an et ça risque pas d'arriver. »

« Bah pourquoi ? »

« J'ai peur de dessoûler et que toutes les gueules de bois accumulées pendant un an arrivent en même temps et que je meurs. Je bois pour survivre. »

« Ca se tient »


Un petit silence s'installait lentement. Il se mit à penser à la sublime Reine. Cela lui redonnait un peu de baume au cœur en se remémorant leur première rencontre. Il avait dû poser des questions aux participants du festival afin de connaître au moins son nom. Par la suite, il apprit qu'elle était reine. Ce choc. Mais il voulait la revoir. Il ne s'avouait qu'à moitié avoir ressenti un drôle de frisson en frôlant la peau nue de son dos. Cette pensée à l'esprit, il prenait une décision. En l'honneur de ce souvenir agréable et pour mériter pleinement sa main, il aiderait les autres même s'il devait passer pour le dernier des ignorants.

Toujours en jupe, décolleté allant à tous vents, puant la gnole, il se relevait d'un coup et failli tomber sur la table. De justesse, il se rattrapait à sa chaise puis se dirigeait en titubant vers le reste du groupe. Son rêve éveillé de bonheur avec la main de la douce aidé par l’alcool en trop grande quantité dans son sang lui faisaient croire qu’il allait réellement pouvoir être utile finalement. D’un pas triomphant, à traduire par une démarche grotesque de pochtron, il s’approchait du lieu de réunion. Il entendait plusieurs participants discuter, s’éloigner, jouer avec les morceaux ou encore se balader alors qu’il s’approchait du groupe. Il ne comprenait pas bien ce qu’ils se disaient, par contre il entendait très distinctement Roger hurler de rire dans son dos à chaque pas qu’il faisait. Ce s*laud ne voulait pas lui lâcher la grappe.

Quand finalement il parvint près des penseurs, il était décidé à prendre le problème à bras le corps. Il était prêt à se creuser les méninges. Il essayait même de se trouver une excuse pour son état en se disant que les états seconds pouvaient s’avérer utiles pour penser de manière différente, unique, nouvelle face à un même problème. Il souriait à la perspective de sa participation mais il fut complètement déçu en voyant que quelqu’un d’autre avait fini la tâche. L’artefact était complètement reconstruit et l’aide d’Andrzej n’était plus nécessaire. Voulant sauver les meubles, il se forçait à rire quelques instants puis s’exprimait avec une voix difficilement maîtrisée.

« J’avais raison de vous laisser la main sur cette affaire. Félicitations ! »

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Ven 04 Mar 2016, 12:01

La situation ne semblait pas en mesure de s'améliorer. La méfiance qui régnait au sein de l'auberge était palpable, et le mépris dont faisait preuve l'autre Génie à l'égard du groupe n'aidait en rien. En voyant l'un d'entre eux se lever brusquement, il haussa un sourcil. Visiblement, certains s'impatientaient, une attitude qui l'amusait davantage qu'autre chose. Lui ne se mettait jamais en colère, quelles que soient les circonstances, et la rage était pour lui un murmure qu'il ne percevait qu'à travers ses prunelles azurées. Prenant un air légèrement surpris pour éviter de montrer la satisfaction qu'un départ lui procurait, il suivit du regard l'homme qui se levait, agacé par ce qu'il considérait comme des enfantillages. En un sens, il n'avait pas tort, mais adopter un comportement enfantin était un moyen d'évacuer le stress engagé par les événements et l'ambiance électrique qui ne paraissait pas s'apaiser au même titre que les autres. Un sourire amusé fleurit sur les lèvres de Loziel à l'instant où l'homme emprunta les escaliers. Il ne restait plus que le mystérieux soldat qu'il appréciait vraisemblablement et son congénère, mystérieux soldat qui ne tarda pas à se lever pour proposer de rejoindre celui qui s'était rendu à l'extérieur. Ravi d'échapper à cette atmosphère étouffante, le brun en profita sans hésiter et ne se fit pas prier pour sortir de l'auberge.

Alors qu'ils arrivaient aux fameuses sources, le guerrier préféra s'éloigner du bassin. Loziel jeta un regard froid sur l'eau qui tiédissait doucement. La chaleur n'effleurerait pas sa peau même s'il se plongeait entièrement sous le précieux liquide. Cependant, il appréciait la beauté de la vapeur qui s'élevait en discrets tourbillons et promettait un bien-être libérateur. Observer l'endroit ravivait sa frustration, et bien qu'il y soit habitué, il sentait quelque chose en lui se réveiller. Un vieil instinct qu'il ne connaissait que trop bien : un désir de vengeance désespéré qui motivait la majorité de ses actes. Et savoir que la mort ne le délivrerait jamais de ce fardeau insoutenable manquait le rendre fou. Lassé, il se baissa vers la surface ondulée et laissa ses doigts s'y promener en toute quiétude. L'impassibilité qui régnait sur son visage ne laissait rien présager de ce qu'il ressentait. Un étrange tourbillon d'émotions contradictoires se bousculait en lui. S'adressant aux individus qui se trouvaient dans les parages, il contempla encore un instant les ondulations capricieuses avant de se relever. « Un peu trop chaude à mon goût. Cela dit, profitez-en. J'ai l'impression que nous n'aurons pas souvent l'occasion de nous détendre par la suite. » Sans rien ajouter, il se retourna vers celle qui tentait d'assembler les morceaux de l'artefact. Visiblement, rien ne semblait fonctionner : l'enfant avait beau tenir les fragments entre ses doigts fragiles pour y concentrer sa magie, ceux-ci demeuraient inertes. Quant à lui, le guerrier semblait méditer.

Brusquement, une douce lumière bleue fit son apparition. Surpris, Loziel s'approcha légèrement, observant avec attention la scène qui se déroulait sous ses yeux. Les morceaux s'imbriquaient les uns après les autres, formant une sphère d'une régularité parfaite. Jamais il n'avait vu quelque chose de semblable. Sa curiosité s'éveilla légèrement, ainsi s'agenouilla-t-il près de l'enfant pour tenter de comprendre ce qu'il s'était passé et quelle pouvait bien être l'utilité de l'objet. « Ca alors ! Vous êtes un véritable génie ! » Un léger éclat de rire ponctua sa déclaration, accompagné d'un applaudissement discret. Ne tenant pas à revivre l'humiliation précédente, il préférait se méfier et ne pas se montrer d'un enthousiasme percutant. D'un geste presque paternel, il ébouriffa les cheveux du bambin sans toucher à la sphère. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche, il fut interrompu par un joyeux luron à moitié ivre qui tentait visiblement de se maîtriser. Le brun ne s'était pas trouvé en état d'ébriété depuis si longtemps qu'il se sentait touché par la détresse alcoolique du nouveau venu avec un clin d'oeil complice. « Ne vous en faites pas, ça vous passera ! » Venait maintenant le problème de savoir qui allait garder l'artefact reconstitué. Personne n'était en mesure de se faire confiance, lui encore moins que les autres. L'objet ne lui disait vraiment rien. Maintenant qu'il était enfin reconstitué, ils pouvaient enfin s'intéresser à la suite de leur périple, et Loziel commençait sérieusement à être fatigué de s'occuper de ce satané artefact.

Il fallait également régler la question du concurrent qui avait décidé de rejoindre ses camarades endormis. « Allons chercher celui qui est resté à l'auberge. » Le brun supposait que chacun serait d'accord, même s'il ne s'agissait en rien d'une proposition honnête et désintéressée. Lui n'envisageait le retour de ce membre de l'équipe que pour en tirer profit. Sa force ne faisait aucun doute, et il valait mieux l'avoir de son côté. « En tout cas, on forme vraiment une sacrée équi... » Sa phrase se perdit dans les airs. Le Génie se sentait basculer vers l'arrière, comme si le sol cherchait à l'aspirer. Baissant les yeux vers son propre corps, il vit celui-ci vaciller et s'effacer par traits irréguliers. Soudain, il se retrouva à nouveau entier, au coeur d'une maison accueillante où l'attendaient des gâteaux à l'odeur envoûtante. Visiblement, Loziel avait surestimé ses forces, et la magie le rappelait à l'ordre. Se reposer quelques instants ne lui ferait pas de mal, surtout si cela permettait aux autres concurrents de régler les derniers problèmes à propos de l'artefact. Une question lui vint à l'esprit. « Mais qui est donc ce type avec lequel on me confond ? » Une telle confusion l'intriguait, et si le Génie s'en satisfaisait amplement, il n'appréciait pas que quelqu'un ressemble à l'apparence qu'il s'était choisie. Dès que les épreuves seraient terminées, il s'en chargerait. D'une moue boudeuse, il commença à se demander de quelle manière il retrouverait les autres concurrents une fois qu'il aurait rechargé suffisamment ses batteries.


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Ven 04 Mar 2016, 16:56


Muet et songeur, le Génie surveillait d’un regard distrait la petite Magicienne, qui jouait dans les sources chaudes en toute insouciance. Evadé dans le fils de ses pensées, il réfléchissait et rêvait ; ses idées glissant tantôt sur Aerith, tantôt sur Ombrine, tantôt sur Risa. En réalité, il pensait à toutes les femmes de sa vie, celles qui avaient été d’une importance primordiale, celles qui avaient compté à une époque, celles qui n’étaient rien mais qui avaient partagé un instant avec lui. Il cherchait à dégager l’une des charmantes créatures qu’il avait fréquentées, à mettre en avant l’une d’entre elles qu’il aurait particulièrement aimé mais en était-il juste capable ? Il se rappelait vaguement de la passion qu’il éprouvait pour la jeune Rehla, de la rage amoureuse qu’il avait brièvement ressentie pour Heavenly. Sur le moment, les émotions étaient accrues, amplifiées. Aujourd’hui, tout était terminé. Risa ne lui inspirait qu’un désir malsain et la Vampire n’avait été rien d’autre qu’une distraction. Un divertissement tout à fait plaisant, qu’il n’avait convoité que pour sa beauté. Seulement, la splendeur et les charmes n’avaient d’intérêt sur pour les premières secondes. Il appréciait de contempler l’éclat d’une femme – pour mieux la briser après – mais il avait besoin d’un esprit aiguisé et ravageur. Sans scrupule, il avait abandonné cette idylle, pour rechercher des sensations plus délectables. Il ne les avait pas encore trouvées. Il était patient, à ces heures, sans compter qu’il ne manquait jamais de passe-temps. Caliel tourna légèrement la tête, son attention attirée par les éclats de voix. Son morceau d’artefact avait filé rejoindre les fragments déjà assemblés, pour former ensemble une sphère imparfaite et chaotique qui ne ressemblait pas à grand-chose. « Tiens donc. » souffla-t-il, vaguement intéressé par la nouvelle. Il se releva d’un mouvement pour rejoindre la personne qui avait l’objet magique entre les mains. « Puis-je ? » s’enquit-il poliment, sans toutefois attendre de réponse. Il s’empara de l’orbe, le temps de l’aviser sous toutes les coutures. Il hocha la tête. « Je vois. » Dans un sourire, il rendit l’artefact, démontrant par la même qu’il n’avait pas menti, plus tôt dans la journée. Il ne comptait pas le garder avec jalousie et possessivité. « Une bonne chose de faite. » commenta-t-il tout bas, en s’éloignant. Peut-être que l’aventure allait devenir plus excitante. Pour l’heure, le Djinn était gagné par l’ennui, à devoir supporter les autres prétendants à la Main de la Reine Blanche. Il espérait que les choses allaient redevenir plus intéressantes.

Caliel fumait une énième cigarette. Avec l’aide de l’aubergiste et d’un individu peu fréquentable qui traînait dans les bois, il avait pu refaire un peu de ce tabac amélioré qu’il aimait tant, noyé d’opium. Dans un soupir, il recracha la fumée blanche en cercle. « Ça sent bizarre. » murmura Direnella, une fois Caliel revenue près de l’eau. « J’ai le droit de goûter ? » Le Génie eut un léger hoquet, à la fois amusé et moqueur. « Ce n’est pas pour les petites filles. » - « Quoi ? Parce que je suis une fille, je n’ai pas le droit ? » - « Non, parce que tu es petite. Reviens me voir dans une dizaine d’années, gamine. On en reparlera. Eventuellement. » Il ne tenait pas particulièrement à revoir cette Magicienne, ni demain ni jamais. Il comptait la ramener chez elle et l’oublier. Il n’y avait qu’un Mage Blanc qui valait la peine qu’on se batte pour lui et c’était spécifiquement ce qu’il était en train de faire. Ce n’était pas parce que son peuple et le sien partageaient la Magie Bleue qu’ils devaient manger ensemble deux jours par semaine. « Dis … Tu l’aimes bien Anna ? » - « Pourquoi cette question ? » Elle marqua une pause. « Moi, je ne l’aime toujours pas. Je ne veux plus être avec elle. Ne me laisse pas avec elle. » Il haussa les épaules. « On verra. » - « Edwina ? Tu vas gagner sa main, à elle ? Tu l'aimes bien ? Elle est belle hein ? Et puis elle est trop forte. Et puis … » - « Tais-toi un peu. Retourne jouer. Allez allez. » Il préférait écouter la conversation, qui n’avait que peu d’intérêt à ses yeux. Sans trop broncher, la Magicienne mit la tête sous l’eau.

700 mots
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4044
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Ven 04 Mar 2016, 22:48


Une main
Le regard de Kaahl se posa sur Olive avant qu'il ne dévie sur l'homme aux cheveux bleus qui se trouvait un peu plus loin. Il sourit. Ce dernier ne semblait pas lui porter la moindre attention mais, au moins, il l'avait suivi. La Sorcier attendit quelques secondes avant d'enlever sa veste et son haut. Puis, il fit de même avec le reste de ses vêtements. Il n'avait rien à cacher, surtout pas un corps extraordinaire qui lui aurait valu l'envie de la plupart des candidats. C'était un adolescent, qui tirait de plus en plus vers l'adulte, chose qu'il détestait particulièrement. Un enfant était bien plus à même de tromper autrui qu'un adulte, surtout un homme. Pour les femmes, c'était aisé de jouer à être des petites choses fragiles, mais si un homme faisait la même chose, c'était plutôt la pitié qu'il inspirait. Il finit par soupirer devant ce corps en mutation. Il espérait ne pas terminer avec des traits durs et froids. En vérité, il voulait rester plutôt mignon mais il savait que ce serait peine perdue. Il ne servait à rien d'espérer garder des traits enfantins. Ce n'était qu'une question de temps, un semestre encore et il serait presque adulte. Ça allait vite, trop vite mais il allait devoir s'y faire. Debout, à regarder le vide depuis quelques minutes déjà, il finit par secouer doucement la tête pour rentrer à son tour dans l'eau. La chaleur fit son office. Il plongea la tête sous l'eau et, en remontant, poussa un soupire de bien être. Kaahl trouva de quoi s'appuyer afin de tenir en place, pencha sa tête en arrière et ferma les yeux. Il n'aimait pas se laisser aller en temps normal, des fois que l'on essaye de le tuer pendant ce temps là, mais il n'avait pas l'impression de craindre grand chose ici. Bientôt, l'artefact lui-même lui sembla bien loin. Les voix du Génie et de son interlocutrice le berçaient presque. Il écoutait, simplement. Il était rare qu'il se détende ainsi mais c'était plaisant.

Finalement, il ouvrit les yeux, regardant le peu de monde qu'il y avait dans l'eau avec lui. Le chevalier à l'armure arriva à son tour. Tiens donc. Il n'avait pas réellement de suspicion le concernant en réalité, il trouvait ça juste étrange de s'embêter d'un tel accoutrement. Le corps de Kaahl n'était pas assez résistant pour supporter une lourde charge sur ses épaules. Il n'était pas admiratif, il ne fallait pas pousser, mais ça l'intriguait. A sa tirage, il faillit répondre qu'à son avis, les Ætheri lui seraient plutôt reconnaissants s'il enlevait ses peintures. Il n'en fit pourtant rien, ne souhaitant pas se retrouver dans une fâcheuse posture. Sincèrement, il ne voyait pas la reine des Magiciens en compagnie d'un bonhomme qui se peinturlurait le corps. Il faisait comment le soir ? Il se démaquillait avant de se coucher ? Kaahl espérait, sinon, il ne donnait pas cher de l'état du lit le lendemain matin. Enfin, déchaîné dans ses pensées, il ne faisait rien au niveau des gestes. La plupart des candidats lui inspirait une certaine méfiance. Pour le moment, il avait évité les conflits et bien qu'il aime particulièrement le chaos, il n'était pas fou.

Les choses, finalement, devinrent intéressantes quand le jeune homme qui accompagnait le peinturluré réussit à reconstituer l'artefact. Kaahl bougea dans l'eau afin de s'approcher pour mieux le voir. Le liquide jusqu'à mi-torse, il regarda en faisant une sorte de grimace. Qu'était-ce donc que cette chose ? C'était sphérique sans vraiment l'être, du genre abstrait. Comme si l'objet attirait les mouches, l'homme à la robe à fleurs revint. Le blond, quant à lui, disparut. Ça devenait compliqué de comprendre les va et vient de chacun. Le Sorcier se dit qu'il était temps de sortir de l'eau. Il regarda autour de lui, cherchant une serviette quelque part. Il en trouva plusieurs, bien roulées sur l'un des transats. La transition entre le liquide et l'air le fit frissonné. Il s'arrêta devant  l'artefact, le fixant de plus près. « Je me demande à quoi il peut bien servir... Peut-être un objet de décoration ? ». Rien n'indiquait qu'il s'agissait de quelque chose de spéciale, ni même que c'était d'une quelconque utilité. Il passa sa main dans ses cheveux, les secouant pour enlever l'eau, avant de se remettre en route vers sa serviette. Il la prit, se sécha un peu avant de l'enrouler autour de sa taille. Puis, il posa son regard sur celui qui arborait des vêtements féminins. « Je pense que j'ai des vêtements pour vous. ». Il n'en pouvait vraiment plus de voir cet accoutrement. Son oncle faisait à peu près la taille de ce pauvre bougre et, dans l'état dans lequel il se trouvait, il n'en avait plus besoin. Bon, il reprendrait sans doute conscience à un moment, ou peut-être pas, Kaahl ne savait pas bien doser son poison, mais en attendant, il préférait déshabiller un membre de sa famille plutôt que de supporter cette... chose hideuse.

Spoiler:
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Lun 07 Mar 2016, 05:18


Une main
Rp spécial


« Laissez-moi passer » murmura l'homme, fixant les gardes dans les yeux. Ces derniers se regardèrent. Ils ne savaient pas s'ils devaient. Cependant, il était un ancien Archimage et... il possédait une réelle popularité chez les Magiciens. Quand il leur avait dit son nom, ils avaient été bien étonnés de ne pas l'avoir reconnu plus tôt. Cependant, chacun ici savait qu'il avait poursuivi le traître d'Archimage Sirigon afin de protéger la Souveraine. Le regard fut bref et, finalement, ils s'écartèrent, l'un d'eux murmurant tout de même : « La Reine risque d'être légèrement occupée... ». Conrad n'en avait que faire. Il s'était juré de redevenir digne de la regarder en face mais quand la nouvelle lui était parvenue, il n'avait pu se retenir. Comment pouvait-elle faire ça ? Cela ne lui ressemblait pas. Il était furieux, furieux que Nylmord ait accepté l'idée, furieux qu'elle ait ne serait-ce que germée dans la tête de la Reine Blanche.

Pendant ce temps là, l'Ultimage accueillait l'Humain avec un sourire, attendant impatiemment de savoir ce qu'il lui voulait au juste. Elle avait pensé un instant que l'adolescent aurait essayé de la demander en mariage et elle devait avouer que l'idée l'avait fait sourire. Au moins, elle aurait reconnu une certaine intelligence chez lui à essayer de doubler les candidats partis en quête, même si, bien sûr, le stratagème n'aurait guère fonctionné. Le début du discours la fit sourire un peu plus. Ce Rackham avait une certaine verve. Il savait parler avec beaucoup plus d'éloquence que la plupart des individus qu'elle côtoyait tous les jours. Elle-même n'était en aucun cas douée pour faire des rimes et composer des poèmes. Il était attendrissant et plein de courage pour venir jusqu'ici pour faire une ode à sa beauté. Ceci la fit même légèrement rougir. On ne lui disait pas souvent et, bien qu'elle pense qu'il l'articulait plus pour la forme, ça la touchait tout de même, surtout qu'elle détestait particulièrement son propre corps. Elle acquiesça à sa proposition, curieuse d'entendre ce qu'il avait composé. Elle ne fut pas déçue. Cependant, elle était bien loin d'imaginer que l'on pouvait composer une ballade pour elle. Les éléments étaient pourtant des parties de son existence. Néanmoins, elle ne pouvait décemment se prétendre celle qu'il décrivait. Ça ne lui venait même pas à l'idée, elle était sans doute trop modeste, ou trop inconsciente concernant le fait que sa vie avait marqué l'histoire de ce monde. Eerah arriva, discrètement, mais elle le sentit quand même. Elle aimait bien écouter l'adolescent et si elle n'avait pas eu peur de l'interrompre, elle aurait murmurer quelques mots à Eerah le concernant. Au lieu de cela, elle tourna doucement la tête vers ce dernier, lui souriant avant de reporter son attention sur le barde.

Ce ne fut guère elle qui interrompit l'adolescent mais Conrad qui rentra dans la pièce comme un fou. Edwina ne l'avait pas revu depuis que les Archimages véreux étaient tombés. Voir l'homme ainsi, la barbe non taillée, sale, faible, la choqua. Que lui était-il arrivé ? Elle inspira mais n'eut pas le temps de se lever que déjà il était à ses pieds, lui ayant pris la main brusquement, plus qu'il ne l'aurait voulu. « Tu n'as pas le droit de faire ça ! » « Je... ». Il ne l'avait jamais tutoyé de la sorte, pas comme ça. Elle se leva de sa chaise, lui retirant sa main. Fixant un instant Rackham, son visage devint plus ferme et son regard bleuté se posa de nouveau sur le Magicien. « Veuillez sortir. ». « Non ! Te marier avec un parfait inconnu qui aura réussi à braver des épreuves ? Es-tu à ce point inconsciente ? N'as-tu aucune idée de qui tu pourrais épouser ? Un Démon ? Un Sorcier ? Oh il dissimulerait ses intentions au début mais... te crois-tu si forte que ça ? Te crois-tu capable de vivre auprès d'un homme que tu n'aimes pas tous les jours de ton existence ? ». A bout de souffle, quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il ne se relève, pensant visiblement qu'il était allé trop loin. « Pardon. » fit-il, prenant également conscience de la présence des deux autres individus dans la pièce. Il s'était complètement laissé submerger et rien n'avait pu l'arrêter. A présent, il se sentait écrasé par les puissances qui étaient en jeu. Edwina ne le regardait pas, elle restait les yeux fixés sur l'une des assiettes et répéta : « Veuillez sortir. ». Conrad serra les dents puis, finalement, il obéit. Il allait rester à la capitale quelques jours. Il allait demander une audience officielle. Il s'était comporté comme un abruti et en était conscient.

« Je suis vraiment désolée de cette intervention, Sieu Rackham de Luerne. » sourit-elle, essayant de ne pas montrer le trouble qui s'était emparée d'elle. « Peut-être pourriez-vous venir manger avec nous afin de faire plus ample connaissance et nous ravir encore de vos compositions à la suite du repas ? ». Elle se tourna alors doucement vers Eerah. « Navrée, normalement, je ne reçois pas autant de visites impromptues mais cet homme a représenté mon peuple lors de la dernière Coupe des Nations et il possède une popularité telle que les gardes ont dû se dire qu'ils pouvaient le laisser passer. ». En plus d'être un ancien Archimage mais, ça, elle préférait ne pas le préciser. « J'espère que vous avez bien dormi. J'ignorai que vous connaissiez la Dame Rouge. ». Elle essayait d'oublier l'intervention de Conrad. Elle savait qu'il avait raison dans un sens mais elle y avait réfléchi, ça irait.

919 mots

Explications


Hello =D

Alors, on avance on avance ! Maintenant que l'artefact est réuni, vos parchemins vont vous indiquer les montagnes et le dessin d'un animal va se dessiner : un chat. Seulement, juste en dessous, il y aura marqué "Cette chose n'est pas ce qu'elle semble être". Votre quatrième mission est de capturer le chat vivant ^^

SAUF QUE, en réalité, ce n'est pas un chat mais une bête sanguinaire et affreuse qui dévore depuis quelques temps les villageois partant dans la montagne seuls. Donc une fois que vous serez dans la montagne vous entendrez cette histoire. Bien sûr, vous chercherez d'abord le chat, mais dès que vous l'aurez trouvé, il se transformera en grosse bébète (la forme est à votre discrétion) et là vous comprendrez que la bête est à l'origine des troubles occasionnés. L'artefact que vous possédez est en fait une sorte de pokeball (oui oui Vanille <3) qui vous permettra de capturer la chose en lui lançant dessus (sauf que ça ben... vous ne pouvez pas le savoir, va falloir le deviner ^^ Que les plus intelligents mette leur intelligence au service du bien commun XD). Aussi, vous ne pourrez pas capturer l'animal tant qu'il sera sous sa forme de monstre. Faudra trouver un moyen de le faire redevenir un chat =D (en l'assommant genre... ou quelque chose, j'en sais rien, faites marcher vos imaginations xD).

Voilà ! Si j'arrive à le convaincre, il se peut que Cocoon vienne jouer aux quilles avec vos corps aussi :o Mais pas sûre (comment ça vous allez faire des cauchemars toute la semaine ? hu hu xD).

Déroulement
du RP


Vous avez jusqu'au dimanche 13 mars, 23h59 pour poster votre message.

Gains
& Participations


■ Cf plus haut
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Mar 08 Mar 2016, 18:57

Sa réaction avait certainement été plus qu'excessive. Il savait qu'il s'était laissé emporté inutilement, probablement pour rien. Mais tout ceci, toutes ses simagrées avaient fini par lui taper sur les nerfs. D'accord, ils étaient tous en compétition les uns contre les autres pour obtenir la main de l'Ultimage. Mais était-ce une raison pour se comporter ainsi, comme des hyènes se battant pour un os ? Il ne savait pas quelles étaient les motivations des autres participants, même s'il se doutait que certains n'étaient pas là par amour ou par bonté d'âme. Mais il avait l'impression qu'ils ne se focalisaient tous que sur une seule chose, qu'un seul élément : le but final, celui qui deviendrait l'époux d'Edwina Nilsson. Et les seuls instants où ils repensaient aux épreuves qu'ils avaient eu à faire jusque là, c'était simplement pour tenter de prendre de l'avance ou de mieux se faire voir. Se rendaient-ils compte que même si les enjeux avaient leur importance, toute ce qu'ils avaient fait jusqu'ici, à part peut être l'histoire des rêves, avait une importance en soit, un sens propre. Ce n'était pas pour la gloire de quelqu'un ou pour impressionner une Reine que les épreuves avaient été faites mais bien pour le bien être du peuple.

Raeden avait du faire quelques pas dans le couloir, devant la porte de la chambre, avant d'entrer, pour se calmer. Malgré la fatigue qu'il sentait peser sur lui, il n'était pas certain de pouvoir trouver le repos après son coup de colère. Il finit quand même par pénétrer dans la pièce. Son regard se porta sur le lit où les petits magiciens s'étaient tous serrés pour pouvoir y tenir et où ils dormaient à poings fermés. De temps en temps, l'un d'eux remuait légèrement pour changer de position, mais à part cela, leur sommeil semblait paisible. La tension dans les épaules du Bélua se détendit quelque peu. Observer des enfants dormir avait toujours eu le don de l'apaiser. Certains auraient certainement jugé cela idiot, mais c'était comme ça. L'Immortel attrapa une veste rembourée qu'il étendit par terre, roula en boule un sac pour se faire un oreiller et s'allongea donc ainsi, à presque même le sol. Il ferma les yeux, tentant de détendre son corps, de se relaxer au moins un peu.

Il ne dormit pas vraiment. Couché sur le côté, il somnolait plus qu'autre chose en fait. C'était certain que cela n'était pas aussi bon qu'un sommeil réparateur, mais ça faisait quand même son effet Il en était au stade entre songe ou réalité, quand on ne sait plus vraiment si on est encore réveillé ou pas quand un léger chuintement se fit entendre prêt de lui. Sous sa tête en fait. Dans le sac, là où était rangé le parchemin magique et d'autres affaires. Il ouvrit les yeux et se redressa légèrement pour fouiller dans son sac. Il en sortit le feuillet et remarqua immédiatement que les information sur ce dernier avaient changé. Les autres concurrents avaient certainement réussis à réunir l'ensemble des éléments de l'artefact. Il était du coup peut être temps pour lui de retourner en bas et de les rejoindre. Il ne savait pas cependant s'ils avaient réussis à se mettre d'accord sur qui transporterait l'objet pendant que tous reprendrait la route pour cette nouvelle mission. D'ailleurs, avant d'aller les retrouver, l'homme-ours prit le temps de lire ce qui était noté. Il n'y avait pas grand chose de marqué dessus en réalité, en fait. Juste une phrase concernant ce chat en image, qui semblait dire que cela n'en était pas réellement un.

Il se redressa sans bruit, s'épousseta, sortit de la chambre, refermant la porte derrière lui sans réveiller les enfant et gagna la salle au rez-de-chaussé. Les participants avaient disparu. Etaient-ils déjà parti, ayant décidé de l'abandonner là, se disant que cela faisait un concurrent en moins dans la course ? A moins qu'ils n'aient tous décidé de gagner la source d'eau chaude. Raeden se dirigea vers l'extérieur, faisant le tour du bâtiment. Ils étaient bien là, certains se prélassant dans l'eau. Il s'approcha.


Il semblerait que vous ayez réussi. Je ne sais pas si vous avez prit le temps de regarder les parchemins, mais apparemment, la prochaine étape est un chat dans les Montagnes ...

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[Rp Spécial] - Une main

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