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 [Rp Spécial] - Une main

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Mer 13 Avr 2016, 06:21


Une main
Rp spécial


« J'attends ce jour avec impatience dans ce cas, Rackham. » dit doucement Edwina. Quand elle pensait à ce qu'elle était à son âge, elle le trouvait bien mâture. Elle-même avait été ignorante du monde terrestre jusqu'à un âge avancé et ne pensait qu'à remplir ses journées de façon très peu studieuse. Ses yeux fuirent vers un endroit de la pièce, un endroit quelconque qui n'avait d'autre utilité que de l'empêcher de penser à ce qui la hantait depuis quelques années mais qui commençait à devenir complexe. Lorsque la fin du repas sonna et que la question de Marcus Hook fut réglée, elle se leva. « Dædalus, allons nous promener dans les jardins... je dois vous confier quelque chose. ». Elle regarda l'Humain. « J'aimerai beaucoup que vous restiez quelques jours ici. Je voudrais entendre un peu plus vos ballades et, pourquoi pas, ravir le peuple de celles-ci ? Prenez votre décision pendant que nous serons dehors, cela ne presse pas. Et si vous refusez, je n'en serai pas offensée, rassurez-vous. ». Sans attendre, elle entraîna le Déchu à l'air libre, attrapant son bras comme pour marcher de façon harmonieuse en sa compagnie. En réalité, elle avait besoin d'être assez proche de lui pour lui murmurer ce qu'il en était. « Je me suis bien gardée d'informer le peuple sur la construction de Caelum. Tout le monde ici pense que l'île est de mon seul fait, à l'image du Cœur Bleu mais il n'en est rien. Jun Taiji m'y a aidé. ». L'entrée en matière était un peu étrange en réalité. « Je... j'attire le mal et ma magie est capricieuse. Elle n'est pas bonne ou, du moins, elle ne peut l'être qu'en présence du mal. Je peux la maîtriser lorsque je couds mais... ». C'était difficile à expliquer car tout ceci avait d'abord été basé sur un pressentiment qui avait finis par se renforcer avec les faits. « J'ai appris la couture avec Orion Shidori. Il était mon maître et... je ne vous offenserai pas en vous rappelant son titre et le chaos qui a découlé de son fait. La couture est aujourd'hui pour moi l'un des seuls moyens d'initier ma puissance magique pour que cette dernière agisse de manière bénéfique. Auprès de Jun, celle-ci n'a pas été capricieuse. Je... je ne fais pas qu'attirer le mal, je suis également attirée par lui. Et ma magie est tellement paradoxale. ». Elle n'était définitivement pas très bonne pour fournir des explications claires. « Écoutez, je ne suis sûre que d'une chose : un jour, peut-être pas demain mais dans un futur pas si lointain, il se pourrait que le mal ait raison de moi. Je le sens... c'est inéluctable. ». Il y avait plusieurs éléments qui lui laissaient présager le pire, à commencer par ce qu'elle voyait quand elle se regardait dans le miroir mais également ses rêves. Et puis... même si elle n'avait jamais essayé, la certitude qu'elle pouvait contrôler sa magie pour agir d'une manière maléfique l'avait assaillis quelques jours auparavant. « Je sais également que ma magie a besoin du mal pour être bonne... alors j'essaye de me rapprocher de lui. C'est la seule stratégie que j'ai trouvé mais je sais ô combien elle est dangereuse. C'est pour cette raison que si jamais... enfin, vous savez... si je deviens une menace pour la sécurité de ce Monde... ». Elle prit une grande inspiration. « J'aimerai vous confier un mot qui aura le pouvoir de m'arrêter. Il vous suffira de le prononcer. Seulement, j'aimerai également que vous me promettiez de ne pas chercher à le lire avant qu'il n'ait à servir effectivement et, également... que jamais personne d'autre que vous ne pourra y avoir accès. ».

Les candidats ayant réussi l'épreuve furent amenés dans le village en contrebas du Château Malkavian. Accueillis, il semblait qu'ils aient un peu de temps pour eux, de quoi passer une bonne nuit de sommeil après avoir visité les différentes commerces. Il y avait beaucoup d'artisans qui vivaient ici, profitant du fait que les Vampires du clan étaient pacifiques. Le seul danger ne provenait pas de la possibilité d'une morsure mais bien de la tendance à la folie des habitants des lieux qui, trop intelligents, devaient en payer le prix. Le génie et la folie allaient si bien ensembles. Quoi qu'il en soit, au beau milieu de la nuit, l'information sur les parchemins changea, un miroir se dessinant sur ces derniers. Le dit miroir apparut dans chaque chambre, objet semblant commun et... pourtant. Si les candidats n'en résolvaient pas l'énigme, ils ne pourraient pas avancer. Cette épreuve était individuelle et ferait également la différence car certains jamais ne pourraient la passer.

778 mots

Explications

Ploup ploup =D

Alors après votre épreuve vous êtes accueillis comme des princes dans le village. La nourriture et l'hébergement sont gratuits. Vous pouvez visiter un peu le village, aller voir les couturiers, forgerons tout ça, négocier des prix si quelque chose vous fait envie etc. Juste, au beau milieu de la nuit, y a un miroir à main qui apparaît sur l'un des meubles de votre chambre (vous pouvez vous en apercevoir que le lendemain matin xD). En gros, il faut que vous résolviez le mystère du miroir. En fait, c'est comme le miroir de la belle et la bête, il suffira de lui dire "Montre moi ce que je dois voir" ou un truc dans le genre pour qu'il vous obéisse ^^ Il vous montrera une personne (elle sera différente pour chacun de vous) ainsi qu'un lieu : Ciel Ouvert. C'est là bas que vous trouverez l'individu en question.

M'enfin, je vous en dis pas trop, si déjà vous résolvez le miroir, c'est pas mal pour ce tour ci. Je m'adapterai à vous en fonction de ce que vous ferez ;)

Déroulement
du RP

Je vous enlève un jour encore parce que je suis méchante =D Vous en avez plus que quatre =D

Vous avez jusqu'au samedi 16 avril, 23h59 pour poster votre message.

Gains
& Participations


■ Cf plus haut
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Jeu 14 Avr 2016, 17:02


« Tu es à ma recherche, Fils des Rêves. Me voilà venue à toi. » Le village baignait sous les couleurs incandescentes et brûlantes du crépuscule. Elle était apparue au détour d’une allée nimbée de lumière et souriait. Ses longs cheveux noirs étaient réunis en une épaisse tresse qui ondulait le long de sa silhouette fine et longiligne. Assez dévêtue, elle se parait d’or et de voiles, fière représentante de son peuple. Caliel la dévisagea un instant, le visage impassible. Ils savaient ce qu’ils étaient. Les Génies se reconnaissaient entre eux. Elle n’en aurait pas eu besoin pour mettre un nom sur l’homme qu’elle avait sous les yeux. Il ressemblait trop à son père pour qu’elle se méprise. « Comment te nomme-t-on ? » - « Khadija. Quelles marchandises proposées par une vendeuse ambulante peut donc intéresser un Prince ? » - « Les produits de chez nous, ma belle. » Elle eut un léger rire. « Je vois. » Elle tourna les talons, l’attitude insolente. Caliel lui emboita le pas, sans rien dire. Elle le mena jusqu’à une petite maison qui regorgeait de bazar en tout genre. « Tabac, quelques mélanges psychotropes et opium ? » Elle devait avoir entendu parler de ses penchants, à moins qu’elle ne soit capable de déchiffrer les envies dans le silence. Il acquiesça. En quelques gestes, Khadija sortait plusieurs petits sachets de tissus. Face à l’immobilité de son client, elle en rajouta davantage, jusqu’à ce qu’il hoche la tête à nouveau. Ils finirent par négocier le prix d’achat, durant quelques minutes. C’était plus une tradition qu’une réelle nécessité. Caliel avait les moyens de s’acheter tout et n’importe quoi. Il désirait simplement passer le temps. Les autres candidats devaient s’être endormis, après avoir profité d’un bon et copieux repas. La nourriture et l’hébergement étaient offerts. Seulement, un Djinn n’avait besoin ni de l’un ni de l’autre. Caliel ne voulait pas sombrer dans l’ennui, une fois de plus. D’habitude, il employait le sommeil des autres à bon escient et filait à travers les terres et le ciel. Il ne pouvait pas se le permettre durant les épreuves pour la main de la Reine Blanche. Il se contentait de patienter. C’était un sacrifice plus grand qu’il n’y paraissait. Il ne le faisait que pour elle. Il passa une partie de la nuit en compagnie de Khadija, qui lui avait offert de fumer une partie de son stock, ensemble. Ils parlèrent un peu, avant que le jeune homme ne reparte avec ses biens.

Caliel était revenu dans sa chambre. Direnella dormait à poing fermé. Dans un soupir, il se laissa tomber sur son lit. Qu’allait-il bien pouvoir faire ? Durant de longues minutes, il contempla le plafond, avant de pencher la tête sur un côté. Il y avait un miroir sur la petite table de chevet, un miroir qui n’était pas là quelques instants plus tôt. Il se releva d’un bond, s’emparant de l’objet pour l’observer sous toutes les coutures. Il paraissait banal. Après une brève réflexion, le Génie prit son morceau de parchemin. Il tenait à vérifier que de nouvelles informations ne lui étaient pas parvenues. Le miroir était bel et bien dessiné, sans précision particulière toutefois. Qu’était-il supposé en faire ? Les pistes étaient maigres, pour ne pas dire inexistantes. Il réfléchit. La mine pensive, il contemplait son reflet. L’épreuve devait être basée sur la déduction, les capacités intellectuelles. Il fallait résoudre le mystère du miroir. C’était ça ou les Magiciens étaient des tortionnaires sadiques qui mettaient des choses inutiles sur la route des prétendants à la main de leur Reine. Finalement, cette deuxième hypothèse n’était pas moins plausible. Caliel imaginait volontiers les Archimages, effrayés par les participants restants, faire de leur mieux pour en venir à bout, d’une manière ou d’une autre. Le Génie secoua ses cheveux bleus, toujours occupé à scruter ses propres traits. Un miroir ne servait qu’à ça : voir ce qui était devant lui. « Hum. » marmonna-t-il. Il pouvait s’agir d’un artefact, capable de magie et d’excentricités. Peut-être n’était-il pas censé voir ce qu’il voyait. Du bout des doigts, il tapota la glace. « Qu’est-ce que je dois voir … » souffla-t-il, de manière presque inaudible. « Montre-moi ce que je dois voir, l'ami. » Il ne s’attendait pas à ce que le miroir obtempère. Il arqua les sourcils, surpris de voir l’image se tordre. « Oh. » Il ne tarda pas à reconnaître la jeune fille qui était apparue. Elle ne lui était pas inconnue. Avec sa chevelure blanche et ses yeux oscillant entre le bleu et argenté, elle était facilement identifiable. « Hatsumomo ? » Ce n’était qu’une gamine que Caliel avait tiré des mains d’un réseau d’esclavage et qui vivait avec lui. Il aurait pu l’acheter mais avait préféré s’emparer de ce qu’il voulait. Les Mord’th étaient des créatures rares et précieuses. Il en avait une à son service. Un paysage se dessinait aussi en arrière-plan. Cette région ne lui disait rien mais le cadre lui paraissait familier.

Il se passait quelque chose dans les Montagnes. « Direnella, réveille-toi. » La Magicienne rouvrit péniblement les yeux. « Quoi ? » - « Sois prête à partir. » Ils devaient être parés à toutes éventualités.

850 mots
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Sam 16 Avr 2016, 17:55

Toute notion de durée et de temps qui s'écoule avaient fini par ne plus vouloir rien dire pour le Bélua. Ses pensées concentrées sur une seule chose – faire un pas devant l'autre pour ne pas devenir fou – il avait occulté tout le reste. Ce fut ainsi qu'il fut surpris quand il se rendit compte qu'une ombre commençait peu à peu à se profiler à ses côtés. Il avait finit par s'immobiliser et par relever la tête, son regard se portant sur l'aube qui était en train de poindre à l'horizon. Ce calvaire était enfin terminé. L'Immortel était à présent dans une chambre, à l'auberge du village, en contre bas du château, mais il avait toujours du mal à y croire. Sa main se porta au niveau des blessures qu'il pourrait un peu partout. Enfin, surtout aux endroits où ses veines et son sang étaient facilement accessibles. Là où les Dentus l'avaient ponctionné durant cette nuit. Un frisson le parcouru et il laissa retomber son bras. Il fallait qu'il sorte de là, qu'il fasse quelque chose, qu'il bouge. Il se savait actuellement incapable de fermer l'oeil, même si son esprit et son corps réclamaient à grands cris du repos.

Enfilant un manteau et vérifiant que son épée était bien à sa place ainsi que ses autres armes, il se mit à arpenter les rues de la bourgade, au hasard des endroits où ses pas le menaient, sans chercher un but précis. Juste le plaisir de délier ses muscles, de laisser ses pensées s'évanouir dans le temps et l'espace. Puis irrémédiablement, un son particulier résonnant dans l'air l'attira. Celui d'un marteau en train de taper sur une enclume. Les notes particulières indissociables d'une forge. Rapidement, il échangea avec l'artisan, tous les deux heureux de partager leurs expériences et leurs savoirs avec l'un de leurs confrères. L'homme-ours finit même par pouvoir lui aussi s'atteler à la tâche, ce qui qui fit le plus grand bien. Pendant quelques heures, il put ainsi tout oublier, simplement concentré sur la tâche manuelle qu'il était en train d'accomplir. Il n'avait rien de mieux pour le calmer et le détendre que travailler le métal, dans cet univers qui était comme sa seconde maison.

Il finit enfin par regagner la chambre qui lui était allouée à l'auberge, prêt à se coucher, les muscles fatiguées qu'une saine activité. Ainsi, il ne se rendit pas compte tout de suite que les informations sur le parchemin avaient changé et surtout qu'un nouvel objet était apparu à ses côtés. En fait, ce ne fut que le lendemain matin, pendant qu'il faisait sa toilette dans un baquet d'eau mis à sa disposition. S'essuyant le visage d'une serviette en s'approchant du petit bureau, il remarqua enfin le miroir. Fronçant légèrement les sourcils, il jeta un coup d'oeil sur le parchemin qui ne lui apprit rien, avant de prendre l'objet entre ses mains. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire de ça ? Il le retourna plusieurs, l'étudiant sous toutes les coutures sans rien découvrir de particulier. Il devait bien avoir une utilité pour la suite mais pour le moment, Raeden aurait bien été incapable de dire laquelle. Il savait qu'il devait trouver s'il voulait continuer à concourir pour la main de la Reine.


Quelle est ton utilité mon beau ? A quoi vas-tu me servir et surtout, comment dois-je t'utiliser?

Evidemment, cela pouvait paraître quelque peu idiot de parler à un miroir. Mais on ne savait jamais. Et puis cela aidait le Forgeron à ordonner ses pensées, à réfléchir à tout ceci plus posément. Il finirait bien par trouver la solution. De toute façon, il le fallait. Il le voulait. Pendant plusieurs heures, il essaya de percer le secret de cet objet, usant aussi bien de magie que simplement d'observer. Mais rien ne se produisait, le miroir continuait obstinément de lui renvoyer son reflet. Pour le moment, il n'avait toujours pas trouver la solution. Il poussa un soupir, se penchant en arrière pour prendre appui contre le dossier de sa chaise. Il ne savait pas où en étaient les autres candidats à la Main et il se doutait que tout ceci était une épreuve individuelle. Il était vraiment peu probable que l'un d'eux l'aide à trouver la solution. D'ailleurs, lui – même aurait-il fourni la réponse à un adversaire s'il avait déjà résolu ce mystère ? Peut probable malheureusement.

Ah miroir ! Si seulement tu pouvais me montrer ce que je suis censé voir …

Et là, comme si l'objet n'avait attendu que cela, il exauça le souhait du Bélua. Lentement, les traits d'un homme se dessinèrent sur la surface liste. Cette personne était totalement inconnue à l'homme-ours. Mais ce n'était pas le cas du lieu qui l'entourait. Sans aucune hésitation, il reconnut le paysage. Il ne s'y était jamais rendu mais étant un habitant de la Montagne de l'Edelweiss enneigée, il ne pouvait pas ne pas connaître ce lieu. Ciel-Ouvert. Et assurément, c'était là-bas qu'il devait se rendre. Il ne lui restait donc plus qu'à préparer ses affaires, acheter quelques vivres et partir sur le champs.

916 mots
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4042
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Sam 16 Avr 2016, 22:56


Une main
Kaahl n'avait pas dit non à un petit déjeuner copieux. Il avait pris son temps pour le déguster et était monté dans sa chambre pour faire un brin de toilette afin de commencer la journée en beauté. Le fait d'attendre toute une nuit durant dans un labyrinthe froid, en compagnie d'un rescapé qui le craignait sans doute plus que les Vampires à cause de son étrange folie, ne lui avait pas plu. Après s'être changé avec des vêtements qu'il avait trouvé dans la penderie, il sortit dans le village afin de se promener un peu. Le fait d'avoir du temps libre pourrait lui permettre de se détendre un peu. Il espérait juste ne pas croiser les autres candidats. Il ne les aimait pas franchement. De toute façon, il n'aimait personne.

Alors qu'il se promenait entre les magasins, il croisa le regard d'une femme qui lui sourit étrangement. Intrigué, il s'approcha d'elle. Un frisson parcourut son échine une fois qu'il fut à quelques pas d'elle. Elle était assise sur une chaise et une boule de cristal était placée sur la table devant elle. « Asseyez vous si vous le souhaitez. ». Sa voix semblait étrange. « Avez-vous une idée de ce qu'est le chaos ? ». « Vaguement oui. ». Kaahl s'en faisait une bonne idée et, à vrai dire, il y aspirait. « Posez-moi des questions, j'y répondrais... si je le peux. ». Un nuage sembla se former à l'intérieur de la boule de cristal qui, jusqu'ici, était transparente. La noirceur de la brume qui s'éleva de ce dernier ne promettait rien de bon. Le Sorcier n'aimait pas trop se frotter à tout ce qui touchait à la voyance mais, curieusement, il ne fit pas de manière. Ça lui semblait presque vitale de recourir à ses services. Il réfléchit un instant puis posa sa première question. « Vais-je gagner la main de la reine des Magiciens ? ». Un sourire en coin apparut sur les traits de la femme. « Non. Définitivement pas. Je ne vois même pas ce que vous faites là. L'épouser ne vous apporterait que le mépris des vôtres. ». « Vous voyez l'avenir ou vous êtes simplement en train de donner votre avis ? » demanda Kaahl en la fixant, sceptique. « Ne doutez pas de mes capacités. Vous n'aurez pas sa main. Par contre, rien ne vous empêche de continuer les épreuves. ». « Je n'en vois pas l'utilité si ce n'est pas pour gagner. ». « Vous en apprendrez plus sur vos ennemis comme ça. La façon dont ils ont façonné chaque épreuve révèle un peu de leur mentalité, ne pensez-vous pas ? Chacune démontre ce qui est important pour eux. Et si vous connaissez ce qui est important, vous connaissez également leurs faiblesses. ». Kaahl soupira, s'asseyant enfin comme elle le lui avait proposé plus tôt. Il préférait changer de sujet, déçu par les révélations qu'elle lui avait fait. « Mon corps change. Quand est-ce que ma croissance sera terminée ? ». « D'ici quelques lunes. Vous allez souffrir car ça va aller très vite. ». Décidément, il n'y avait que des mauvaises nouvelles. « Je vois. Génial. ». « Ne soyez pas dépité. Les individus vous considéreront, une fois votre croissance achevée. Vous passez actuellement pour un morveux aux yeux des autres candidats. ». « En parlant de ça, quelle sera la prochaine épreuve ? ». « Un miroir va apparaître dans votre chambre. Il vous suffira de lui demander de vous montrer ce que vous devez voir pour qu'il le fasse. Une personne apparaîtra dedans. Il faudra la retrouver et pour cela vous devrez vous rendre à Ciel Ouvert. ». Kaahl sourit. Si elle mentait, il le saurait grâce à la prochaine épreuve. « Quel rang vais-je occuper dans la hiérarchie de ma race ? » demanda-t-il soudain. Elle rit. « Ça, mon jeune ami, vous le saurez quand nous nous reverrons. ». Le Sorcier cligna des yeux et quand il les rouvrit, il n'y avait plus rien, ni bâtisse, ni table, ni boule de cristal, ni femme. Ne restait plus que la chaise sur laquelle il était assis. Incrédule, il s'aperçut qu'il faisait à présent nuit. Est-ce qu'il avait imaginé tout ça ? Est-ce que son mal avait progressé, le plongeant un peu plus dans la folie ?

Il s'empressa donc de rentrer à l'auberge. Il faisait nuit et quand le gérant le vit rentrer, il fut presque étonné. Il monta dans sa chambre et, comme la femme le lui avait dit, trouva un miroir à main sur un meuble de sa chambre. « Montre moi ce que je dois voir » fit-il en le prenant. Les mots fonctionnèrent, un homme qu'il ne connaissait pas apparaissant à la place de la glace. Ciel Ouvert hein ? Il allait y aller, trouver cet homme et en apprendre plus sur la suite des événements, mais le lendemain. Après tout, s'il n'y avait aucune chance pour qu'il gagne la main de la reine, il n'avait plus à se presser outre mesure. Une bonne nuit de sommeil lui ferait du bien, du moins, ce qu'il en restait.

Spoiler:
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
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Sam 16 Avr 2016, 23:19

Cette affaire de sauvetage d’inconnus perdus dans un labyrinthe peuplé de vampires aux tendances des plus exotiques étant terminée, Andrzej était invité par les maîtres des lieux à rejoindre le village le plus proche pour se reposer des péripéties qu’il avait vécu depuis quelques jours maintenant. Durant le trajet, il interrogeait ses futures hôtes, aubergistes de leur état, sur la suite des évènements. Ils répondaient qu’ils n’en avaient malheureusement pas la moindre idée avec un accent de sincérité évident. Reconnaissant de s’être présenté à lui-même si cela n’était pas nécessaire, le Bélua ne poussait pas plus avant ses questions. Après tout, il avait pu se fier au parchemin fourni au point de départ de cette course au mariage. D’ailleurs, c’était à ce moment-là qu’il le prenait en main afin de consulter les quelques lignes qui, après une épreuve ou segment de cette compétition, apparaissaient par enchantement. Cependant, il n’y avait rien qu’une zone exempte de toute inscription. Cette nouvelle faisait naître un doute dans l’esprit du jeune homme car il savait que les participants recevaient leurs instructions sur ce parchemin magique or ce n’était pas le cas pour lui. Il s’imaginait déjà disqualifié pour une raison quelconque. Un manquement à une règle tordue, la réalisation d’une tâche de manière trop indirecte ou tout simplement le revirement des sentiments de la principale concernée. Il s’imaginait mille et une raisons probables pour sa mise de côté par rapport aux autres. Bien évidemment, s’il avait pris la peine de poser la question aux autres prétendants, il aurait pu réfuter cette théorie absurde mais sa montée de panique lente et puissante l’empêchait de penser correctement. Un peu résigné, il se laissait guider jusqu’à l’auberge qui avait été désignée comme étant son lieu de repos pour la soirée à venir. Mais avant cela, une journée entière pouvait être consacrée à la remise en forme, à la préparation de matériel et, plus important encore, l’achat de vêtements corrects ! Il avait commencé tout ceci en vêtements plutôt classiques avant de se retrouver complètement nu dans les bois, fesses au vent pour faire une transition rocambolesque vers des habits de femme pour finalement se retrouver avec une salade césar en guise de pagne et des bouts de bois comme protection. Cela lui avait d’ailleurs valu beaucoup de railleries et autres attentions douteuses de la part de Léonard le vampire.

En arrivant dans la ville, qui venait de s’éveiller en même temps que l’astre solaire, il repérait le plus vite possible les quelques échoppes qui pourraient faire l’affaire. Car il devait tenir compte de plusieurs aspects, l’un des plus importants était le financier. Le voyageur ne disposait pas de suffisamment d’argent pour acheter des vêtements chez un tailleur renommé. Il devait donc se diriger vers un vendeur de moins bonne qualité disposant de produit du même genre dont il pourrait faire l’acquisition sans se ruiner. Il jetait finalement son dévolu sur un magasin de seconde main faisant un coin de rue. S’excusant auprès de son hôte, il le quittait pour se diriger de ce pas vers la dignité vestimentaire qui lui manquait tant récemment. De là, il ne fallait pas bien longtemps à Andrzej pour faire le nécessaire et il ressortait de la petite boutique avec un pantalon tout à fait normal, une chemise et un veston classique mais de facture potable et surtout de vrais caleçons. Fin prêt à revenir dans le monde, il se mit à arpenter les rues en suivant ses tripes. Le but réel de cette balade était de se tirer de ses pensées pessimistes à propos de sa potentielle disqualification. Cela le turlupinait tellement qu’il ne se rendait même pas compte qu’il tournait en rond pendant presque deux heures. Quand il remarquait cela, il se disait qu’il était temps d’arrêter ses bêtises et de rentrer à l’hôtel. Errer sans but dans une ville inconnue tout en broyant du noir n’était pas du tout constructif et il en profitait pour se relaxer. Il le faisait tellement bien qu’il tombait comme une masse dans son lit et s’endormait en quelques instants alors que la soirée ne faisait que commencer.

Le lendemain, toujours préoccupé par son état de ex-prétendant, il se préparait comme à son habitude mais le cœur n’y était plus. Un goût maussade lui restait dans la bouche, surtout qu’il avait failli casser ce magnifique miroir qui était posé sur la table de nuit. Il le cognait avec son coude et parvenait à le rattraper de justesse avant qu’il n’atteigne le sol. C’était après l’avoir reposé sur le petit meuble et pris deux pas de recul qu’il commençait à se dire que ce miroir n’était pas là hier. Il n’était pas ailleurs dans la pièce non plus, il n’existait tout simplement pas. Etant donné qu’il commençait à être habitué à ce genre d’entourloupes, il se précipitait immédiatement vers le parchemin et constatait, ô joie, qu’une image de cet objet était apparue. Cela voulait dire qu’il était toujours dans la course. Il était aux anges, ravi. Il reprenait le miroir et l’embrassait car il considérait comme une sorte de signe du destin, une lueur dans son désespoir de la veille. Par contre, il ne comprenait pas son utilité. Il n’y avait pas la moindre explication et, après l’avoir retourné dans tous les sens, il ne remarquait pas le moindre indice. Il s’agissait d’une version tout à fait simple et classique de cet objet de tous les jours. Tel un singe manipulant un objet hautement avancé, il avait l’air tout à fait ridicule.

Andrzej vivait un ascenseur émotionnel très rude. La veille, il se pensait éliminé, battu, perdant face aux autres et broyait du noir. Le lendemain, il voyait une main tendue vers l’avancée de la compétition et s’envolait vers des cieux radieux et optimistes pour, quelques minutes plus tard, plonger dans les abîmes de la noirceur et de l’ignorance quand il ne parvenait pas à comprendre à quoi cela rimait. Il était paumé. Frustré, il commençait à remuer le miroir dans tous les sens. Il le secouait en le bordant d’injures dans son dialecte familial, seule trace qu’il avait bien voulu garder de cette famille des plus étranges.

« Ja pierdole ty skurwysyn ! Kurwa macz ! Zabije go ! Mais tu vas marcher ouais ?! Je voyage à travers le continent, je me coltine des épreuves horriblement difficiles. Je lutte contre des chats monstrueux, des nymphomanes et une poignée de prétendants et je me retrouve coincé avec un bête miroir. Je dois faire quoi ?! Je dois voir quoi hein ?! Tu vas me le dire ce que je dois voir avec ce truc ?! »

Au moment où il laissait éclater sa rage par ses propos injurieux et ce monologue empreint de folie, il prenait de l’élan, faisant un pivot avec son buste et était prêt à éclater l’objet au sol avec toute la rage de sa frustration. Mais en le bougeant de cette manière, il pouvait voir une réflexion surnaturelle s’afficher à la place du reflet normal. Il s’agissait d’une personne. Andrzej ne pouvait pas dire de qui il s’agissait exactement mais, intrigué, il l’observait avec toute l’attention dont il était capable étant donné le contexte. Peu à peu, l’image s’éloignait de cet étranger avant de montrer un paysage d’une ville mais malgré les quelques points de repère, le Bélua ne reconnaissait pas la ville comme étant l’une de celles qu’il avait déjà pu visiter. Toujours aussi paumé, mais calme, il stoppait son geste et s’asseyait sur le lit. Il allait devoir se creuser les méninges pour réussir cette étrange énigme.
1252 mots
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Lun 16 Mai 2016, 13:48


Une main
Rp spécial


« De quoi voulez-vous me parler ? » demanda la jeune femme d'un air légèrement troublée. L'homme qui était là semblait à la fois faible et puissant. Il avait quelque chose de différent, comme s'il n'était pas Mortel. Il attendait que son corps se stabilise et, parfois, la magie semblait entièrement le constituer. Il la regardait avec des yeux étranges, comme s'il la connaissait depuis longtemps, comme s'il l'aimait depuis longtemps mais qu'il ne pouvait pas s'empêcher de la haïr pour autant. « D'une légende. ». Il sembla alors la considérer un moment, d'une toute autre manière. « Tu es si... ». « Je suis quoi ? » reprit-elle alors que le silence s'était installé. « Je ne sais pas, cela m'étonne de t'observer et de me rendre compte que tes yeux ne reflètent pas le savoir. Tu es naïve, trop pour ton propre bien. Tu ne connais rien de ce monde... ». Il soupira devant l'évidence. Il s'écoulerait bien des années avant que cette petite chose fragile ne devienne un redoutable prédateur. « Tu n'entends pas les voix... les appels... la musique de l'existence... ». Il semblait à la jeune femme que cet homme délirait. Il semblait voir l'invisible. Elle restait à ses côtés parce qu'il le lui avait demandé mais, finalement, elle doutait lui être d'une quelconque aide. Parfois, il lui parlait, simplement, comme ça. D'autres fois, il restait silencieux et imperturbable, les yeux ouverts sur le plafond, sur l'infini. « Qu'importe. » conclut-il en fermant un instant ses paupières. « Il y a une légende sur les îles suspendues. ». Il précisa de quoi il s'agissait, sachant qu'elle avait passé sa vie enfermée entre les murs d'un manoir poussiéreux. « Il s'agit d'îles qui flottent au dessus des terres, l'une d'elle portant Basphel, l'une des plus prestigieuses écoles de notre monde. ». Dire qu'elle ignorait jusqu'à ce genre de choses.

« Quoi qu'il en soit, c'est une légende sur la puissance. ». Il posa sa main sur la sienne. « Les Hommes courent après cette dernière, comme de vulgaires mouches après les excréments. Ils se pressent, sans doute parce qu'ils ont peur de la Mort. Je ne pourrai le leur reprocher. Pourtant, à trop se précipiter, une fois le sommet atteint, une fois que l'on sait que les rares individus à pouvoir nous confronter n'ont aucun intérêt à le faire, une fois que l'on sait qu'un combat entre ces derniers et nous entraînerait de graves dommages sur nos terres, alors vient une sensation assassine : l'ennui. ». Il sourit. « L'ennui, un ami bien traître pour les puissants qui, lorsqu'ils se retournent pour contempler leur passé, se murmurent qu'ils auraient mieux fait de prendre leur temps. Le pouvoir isole, le pouvoir fait obtenir à un être tout ce qu'il souhaite et, pourtant, lorsque le défi n'est plus présent, les souhaits deviennent moins nombreux, fades sans doute. Et le vide s'installe, assassin. ». Il en savait quelque chose sans doute, bien qu'il n'ait jamais été aussi intelligent que celle qu'il fixait comme l'on regarde une étrangeté. Ce n'était qu'une question de temps pour qu'elle le redevienne. « Alors il y a cette légende, cette légende sur un puissant qui aurait créé un ennemi, un ennemi qui ne s'attaquerait qu'à lui et qui ne serait activé que d'une unique manière : par le biais d'un instrument et d'une mélodie qui aurait été oubliée dans le temps. Pourtant, l'on dit qu'à Ciel Ouvert, des artistes la connaissent encore et qu'ils la sifflent de temps à autre lorsqu'il marche dans les rues de la cité. ». Il marqua une pause, demandant alors : « Devines-tu qui pourrait être cet ennemi pratiquement imbattable ? ». « Je... je ne sais pas. ». « Soi-même. C'est contre lui-même que cet homme se battait. Une représentation physique et psychique du moment où on l'activerait. Seule un dépassement de soi pourrait permettre de battre ce double, un dépassement nécessaire pour ne pas mourir. ». Il sourit de nouveau. Son pire ennemi avait toujours été lui-même. Il se rappelait de la folie, de ces sentiments contradictoires qui s'étaient battus en lui, des entraînements qu'il s'était infligé pour dépasser ses ennemis, jour après jour, nuit après nuit. Il avait dû combattre sa propre faiblesse et, à présent qu'il regardait derrière lui, il n'avait eu de meilleur ennemi que lui-même.

722 mots


Explications

Hello <3

Bon alors, déjà, je tenais à m'excuser pour le délai ^^" En plus j'avais une idée de base que je trouvais chouette mais je ne l'ai pas retrouvée donc j'ai improvisé autre chose.

Du coup, je vous ai un peu mis la légende de ce qu'il vous attend plus haut ^o^ Pour le moment, il faut que vous alliez à Ciel Ouvert trouver la personne que vous avez vu dans le miroir. Elle vous donnera un instrument de musique en vous disant où trouver les individus qui connaissent la musique de légende. Une fois que vous l'aurez appris, votre parchemin vous indiquera les îles suspendues =D [Vous pouvez aussi vous voir vu que vous allez au même endroit xD et essayer de vous mettre des bâtons dans les roues si ça vous dit ^^]

Voilà voilà  [Rp Spécial] - Une main  - Page 7 950593777

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Jeu 19 Mai 2016, 01:11

Trouver un homme. Telle était la prochaine épreuve. Pourquoi ? Il n'en savait rien mais quoiqu'il en soit, ce n'était pas le moment d'abandonner, de baisser les bras ou de faire demi-tour. Il n'avait pas grande information sur le type qu'il devait rejoindre. Il savait juste le lieu – Ciel-Ouvert – et à quoi il ressemblait, grâce à ce miroir magique. Il pouvait d'ailleurs remercier son accès de lassitude qui lui avait fait sortir cette phrase, car sans elle, ça en aurait été fini de l'aventure pour lui. Il ne savait pas ce qu'il en était pour les autres concurrents mais pour le moment, il était toujours en course. En fait, ce qui était le mieux, c'était de ne pas se poser de questions sur eux. Les enlever temporairement de l'équation. De toute façon, la plupart étaient certainement prêt à faire tout pour évincer leur concurrents donc pourquoi se tracasser pour eux ? Enfin ça, c'était évidemment dans la théorie. Dans la pratique, si l'homme-ours en voyait un en mauvaise posture ou en danger, il ne pourrait faire autrement que de lui venir en aide.

Cependant, il n'avait pas eu à s'inquiéter de tout cela pendant le trajet jusqu'à la cité des Bardes. Il s'était évidemment posé des questions sur pourquoi il devait retrouver cette personne. Mais pour le moment, aucune réponse ne lui avait traversé l'esprit et il en était toujours au moins point. De toute façon, le meilleur moyen d'être fixé, c'était de mettre la main sur cet homme. Et maintenant qu'il était sur place, il ne lui restait plus qu'à rentrer en action. Le seul soucis qu'il risquait de rencontrer c'était qu'à part le visage de l'être qu'il devait retrouver, il ne savait absolument rien de lui. Plusieurs solutions s'offrait à lui. Il pouvait errer au hasard des rues et des lieux de la ville en espérant tomber sur lui ou alors, avec le portrait toujours présent sur le miroir, il pouvait prospecter auprès de la population locale pour tenter de trouver quelqu'un qui puisse le guider vers cet homme. Evidemment, s'il faisait ça, il devrait justifier de sa requête pour montrer qu'il ne voulait pas de mal et qu'il faisait cela dans le cadre d'une compétition … Si l'on pouvait dire ainsi.

Les gens se montrèrent plutôt coopératifs. Certainement avaient-ils été mis au courant de la situation avant que les concurrents ne débarquent. Et même quand cela, la tâche se révéla quelque peu ardue. Il lui fallut arrêter de nombreux passants pendant plusieurs heures avant qu'enfin on lui donne un indice. La femme qu'il venait d'arrêter connaissait cet homme. C'était apparemment un fabriquant et vendeur d'instruments de musiques. Le Bélua se demandait bien ce qu'il pouvait avoir à faire avec une telle personne mais pour le savoir, il n'y avait qu'un seul moyen : aller à sa rencontre. Finalement, une fois que l'on savait où chercher, il n'était pas bien difficile à trouver. Peut être qu'il n'avait pas eu de chances jusque là en tombant sur des personnes qui ne le connaissaient pas. Quoiqu'il en soit, maintenant, il n'avait plus qu'à poser la question au principal intéressé. Il vérifia une dernière fois sur le miroir si l'homme qui était installé à une table devant la devanture d'un magasin était bien celui qu'il cherchait avant de s'approcher de lui.


Euh excusez moi …

[color=grey]Ah vous voilà enfin … Je vous attendais.[/colo]

En l'entendant, l'homme avait levé la tête et sourit avant de finir de venir à sa rencontre.

Pardon?

Vous êtes bien un concurrent pour la main de la reine Edwina, non?

Raeden hocha la tête tout en acquiesçant oralement.

Oui, en effet.

Parfait. J'ai quelque chose pour vous.

Puis il fit demi-tour et rentra dans sa boutique. Resté sur le perron, le Bélua entendit qu'on ouvrait un tiroir avant que l'homme ne réapparaisse quelques secondes plus tard avec un objet à la main, qu'il tendit à l'homme-ours.

Tenez. Maintenant, je n'ai plus qu'à vous envoyer vers les personnes qui pourrons vous apprendre les notes et vous pourrez jouer la mélodie.

L'objet qu'il avait remis au Fils de la Lune n'était rien d'autre qu'un harmonica. Le Forgeron faillit s'étouffer quand il entendit le facteur d'instruments lui dire qu'il devrait jouer quelque chose. Cela n'avait jamais fait partie des talents de l'Immortel, loin de là même et du coup, il n'avait jamais cherché à approfondir cette discipline. Mais au moins, dans son malheur, on pouvait dire qu'il n'était pas tombé trop bas car après tout, l'harmonica était quand même l'un des rares – voir le seul – instruments avec lequel il arrivait à faire quelque chose de potable. La tâche n'allait pas être aisée et il allait certainement cassé plus d'une oreille tandis qu'il apprendrait, mais ça pouvait avoir des chances de réussir. Pourquoi ? Il ne le savait pas vraiment. Même s'il avait entendu certains de ses professeurs du moment parler d'une légende en rapport avec cette mélodie, cette musique qu'on voulait lui enseigner et qu'il devait maîtriser pour la suite des événements.

936 mots
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Jeu 19 Mai 2016, 20:51


« Je … J’espère qu’on ne va pas rester trop longtemps. » murmura doucement la jeune Magicienne. Dans un frisson, provoqué autant par le froid que par le décor, elle souffla sur ses doigts froids, dans l’espoir de les réchauffer un peu. Agacée par le silence persistant, elle jeta un coup d’œil boudeur à Caliel et fut surprise par son expression. « Pourquoi souris-tu ? » Il haussa légèrement les épaules. « L’œuvre des Hommes, dans toute la beauté de son paradoxe. » Elle écarquilla les yeux. « Quoi ? » marmonna-t-elle, décontenancée. « Cette Cité me plait et me déplait. Ses charmes sont autant de laideur, et inversement. J’admire la volonté de nos bardes, désireux de se regrouper dans une ville qui leur serait dédiée. Leur choix est plutôt amusant. Je ne pensais pas que des artistes se diraient, en voyant des ruines austères et des bâtiments déserts recouverts de givre, que c’était pour eux l’endroit parfait. Ciel-Ouvert … Je comprends la poésie du nom. Il n’y a que lever le regard pour en prendre conscience mais … une dénomination pareille pour une ancienne prison, cela ne manque pas d’ironie. » Direnella laissa s’écouler quelques secondes, pendant lesquelles elle prit le temps de penser aux paroles du Génie. « Et ça te fait sourire ? » - « Oui. » - « Tu es quelqu’un d’étrange. » - « Je n’ai jamais prétendu le contraire. » - « Au moins, tu as trouvé un lieu parfait pour toi. » - « Certainement pas. Pour rien au monde je ne m’arrêterai dans les parages. Je ne suis toujours que de passage. » - « Ah. » répondit-elle simplement. « D’accord. » Elle avait abandonné l’idée de comprendre son bienfaiteur. Elle se contentait de l’accompagner dans ses différentes épreuves. C’était une belle aventure. Elle ne désirait pas s’en priver. Sans plus s’adresser la parole – puisqu’il n’y avait rien à dire – ils arpentèrent les allées de la Ciel-Ouvert, à la recherche de la femme que Caliel avait vu sur son parchemin. Il avait reconnu le visage de la Mord’th qu’il avait tirée de la pénombre des enchères clandestines. Pourtant, il n’était pas convaincu de devoir la rechercher, elle. Pas réellement. Que ferait-elle à Ciel-Ouvert ? Cela n’était pas logique. Toutefois, au détour d’une rue, il aperçut une silhouette fine et gracile qui lui était familière. Ces traits enfantins et ronds, ces yeux bleus, ces longs cheveux argentés … « Hatsumomo ? » L’adolescente tourna légèrement la tête et sourit. « Pas exactement. » rétorqua-t-elle dans un rire. Un reflet. Caliel n’appréciait pas vraiment ces gens. « Quelle méfiance. » constata-t-elle, toujours aussi moqueuse. Elle tira néanmoins des poches de son long manteau un instrument, qu’elle tendit à son interlocuteur. Une flûte de pan. Caliel soupira. Le domaine musical ne lui était pas inconnu. Sa mère adoptive était la Vénus : il avait vécu une majeure partie de sa vie dans la Capitale des Arts ; sans compter que sa véritable mère était une Sirène et que le peuple des eaux vivait pour jouer, chanter et dévorer. Une belle philosophie. « Suis-je supposé vous jouer un petit air ? » s’enquit-t-il, sarcastique. « Je ne préfère pas, non merci. » Elle hoqueta, légèrement méprisante. « Connaissez-vous les légendes de la région ? » - « Certaines. » - « Hum. » Elle croisa les bras. « Il y a des gens que vous devez rencontrer. Ils vous apprendront une musique. Une mélodie très particulière. Si vous tenez à prendre de l’avance, j’ose espérer pour vous que vous êtes bon musicien. » - « Je me défends. » Il n’y avait rien de tel qu’un petit air pour séduire les femmes. « Alors allez les voir. » Elle désigna d’un petit mouvement du menton la porte d’une chaumière.

Malgré ses connaissances musicales et la pratique de plusieurs instruments, Caliel n’avait jamais joué de la flûte de pan et le maudit bout de bois semblait peu docile entre ses doigts. Étrangement muet et appliqué, le Génie écoutait les conseils et les remontrances de ses professeurs, qui ne laissaient pas passer la moindre erreur, qu’elle soit de note ou de rythme. La mélodie devait être parfaite et il n’avait le droit d’apprendre une mesure que lorsque la précédente était acquise. « Plutôt pas mal, petit. » finit par lâcher un artiste en hochant lentement la tête, la mine satisfaite. Caliel fit la sourde oreille. Il faisait de son mieux pour ne pas être désagréable et ce genre de surnom avait tendance à le faire tiquer. « Merci pour vos enseignements. » Des mots qui lui brûlaient les lèvres. « Ce fut un honneur de partager mes connaissances avec le fils de la Vénus. » Un admirateur de sa mère. Il remontait légèrement dans son estime. Très légèrement. Caliel sortit en toute hâte, la Magicienne sur ses talons. Il s’empressa de sortir son parchemin. Y avait-il une nouvelle information ? De nouveaux dessins s’étaient esquissés. Il reconnut sans mal les Îles Suspendues. C’était sans nul doute leur prochaine destination.  

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Ven 20 Mai 2016, 23:01

C'était la fin. Sa folle course pour conquérir le cœur de la merveilleuse Reine avait touché à sa fin. Elle avait su, bien malgré elle, ravir le cœur du jeune homme lors de leur première rencontre à tel point qu'il participait corps et âme à ces dangereuses épreuves. Andrzej avait douté à plusieurs reprises, et cela était normal, du bien fondé de ses sentiments. Étaient-ils réels ? Purs ? Il n'avait connu aucune femme intimement avant cela mais il avait pu faire connaissance avec plusieurs personnes de sexe féminin lors de ses voyages et à aucun moment il n'avait eu ce même frisson en les voyant. Mais ce frisson n'était-il pas simplement le résultat de cette maladresse charnelle lorsqu'il lui avait effleuré son dos nu ? Tellement de doutes avec pour simple origine le portrait d'un homme apparu dans un miroir. Car c'était bien cela qui constituait l'épreuve. Il avait, par pur hasard, activé le miroir magique apparu par enchantement près de son lit. Malheureusement, il ne connaissait pas cet individu et encore moins les autres images. Car oui, derrière cette mystérieuse personne défilait des images claires de bâtiments, de rues, de monuments et autres paysages. Clairement des indices mais inutiles pour le voyageur qui n'avait rien vu de tel lors de ses périples.

Il restait plusieurs heures assis sur le lit qui était aussi défait que sa résolution. Ce n'était pas la première fois qu'il se laissait aller à l'abandon de la défaite depuis le début de l'aventure mais elle avait le don de le mettre face à des défis de taille trop importante. Andrzej était persuadé que c'était la fin car il ne savait dans quelle ville ou même continent il devait commencer ses recherches. Sans vraiment y croire et juste par principe, il prenait le peu d'espoir qui lui restait, ses affaires et le miroir et sortait de l'auberge.

En toute logique, il se rendait auprès du tailleur du village. Les commerçants voyagent pour vendre leur ou apprendre de nouvelles techniques d'artisanat. Ils parlent au sujet des rumeurs et potentielles tendances commerciales. Le cœur de leur métier était la vente mais l'information avait aussi une grande place. De plus, le Bélua avait dépensé une petite somme d'argent pour se rhabiller chez lui et lui avait aussi fait de la publicité en tant que prétendant. Si bien que l'artisan le reconnaissait immédiatement lorsqu'il passait la porte mais voyant l'inquiétude sur le visage du jeune homme, la mine accueillante et souriante se transformait en une moue. Andrzej expliquait en quelques mots la situation et montrait le miroir en expliquant qu'il aurait besoin d'un maximum d'indices. Juste à ce moment-là, une image de la paroi glacée de la prison de Ciel-Ouvert apparaissait. Le tailleur, fier de lui, prenait la parole.

« Je ne sais pas qui est cette personne en premier plan mais derrière lui, c'est Ciel-Ouvert. »

Complètement étonné et un peu plus vif, comme s'il venait de sortir de l'étreinte du désespoir, Andrzej écarquillait ses yeux dont la lueur venait de regagner en intensité.

« Comment le savez-vous ? »

« Ca, c'est le mur de la prison qui donne sur le quartier Aria. Ils utilisent une peinture magique pour écrire dessus des annonces diverses. Tous les commerçants du coin rêvent de voir leur commerce sur ce mur car toute la ville peut le voir. La publicité parfaite. »


Le Bélua lui aurait bien embrassé le haut de son front qui commençait à se dégarnir mais il se retenait. A la place, il lui serrait la main avec un enthousiasme incroyable et le couvrait de remerciements. Dans un élan d'euphorie, il donnait tout le contenu de sa bourse en la vidant sur le comptoir puis se dirigeait vers la porte. Avant qu'il n'eût le temps de la franchir, le tailleur l'interpellait.

« Savez-vous comment aller à Ciel-Ouvert ? »

Andrzej se figeait, la poignée de la porte dans la main. Il se retournait vivement, revenait s'accouder au comptoir et faisait mine de rien. Le bienveillant commerçant lui donnait les indications nécessaires et l'invitait à louer un cheval dans le village car ce n'était pas si loin. Andrzej reprenait quelques pièces de son don sans dire le moindre mot ni même regarder en direction de don bon samaritain. Il toussotait un instant puis sortait du magasin. Une fous la porte fermée, le tailleur se mit à sourire en repensant à la situation qui venait d'arriver et murmurait quelques mots pour lui-même.

« Il ferait un Roi original au moins. »

Quelques heures plus tard, sur le dos du brave équidé qui résistait vaillamment au froid, le voyageur atteignait la prairie givrée, plus particulièrement l'entrée du tunnel menant à la cité. Il n'avait pas eu de mal à trouver la cité des chansons car cette dernière était très connue dans les environs. Il envoyait à nouveau un torrent de remerciements au tailleur alors qu'il avançait vers le sentier Air. Là, il tombait sur un duo de sentinelles qui ne prenaient pas même une seconde pour l'inspecter ou se montrer curieux. Ils sifflotaient des airs inconnus pour lui mais étrangement familiers, bizarre. Hésitant un instant, il interrompait leur petit concert et, montrant la personne sur le miroir, demandait des renseignements. Sans s'offusquer le moins du monde de cet entracte impromptu, l'une des sentinelles commençait à donner des indications avec des gestes théâtraux en ponctuant chacun d'eux par des sifflements. Tout ici semblait rythmé par les arts, même quelque chose d'aussi simple qu'indiquer un chemin. Essayant de répéter les gestes et sifflotant à son tour pour s'aider, Andrzej se mit à la recherche de l'inconnu sur le miroir.

En arrivant près d'un hangar de stockage, le prétendant apercevait un homme donner quelques ordres pour des hommes qui déplaçaient des caisses et autres boîtes de grande taille. Il était de dos donc Andrzej n'était pas sûr mais sa stature et couleur de cheveux collaient, c'était lui qu'il cherchait. En courant presque, il arrivait à la hauteur de l'inconnu et initiait la conversation.

« Bonjour Monsieur, je suis ... »

« Un des prétendants de la Reine, je sais. Tu as un miroir avec ma tête dessus. Maintenant prends ça et au revoir. »


Il lui tendait un petit paquet de papier brun fermé par une ficelle et se retournait déjà pour continuer la tâche en cours. Un peu surpris par l'attitude de cette personne, le Bélua restait.

« C'est tout ? »

Passablement énervé, son vis-à-vis répondait.

« Tu voulais quoi ? O noble Seigneur, élu parmi les Grands, moi pauvre péon vous offre le gratte-cul impérial ? T'es pas le premier et encore moins le dernier à venir m'interrompre en plein boulot. Ouvre le paquet, dedans t'as un paquet et une lettre. Maintenant du vent votre Altesse. »

Et il s'avançait vers un groupe de tire-au-flanc qui avaient profité de l'inattention de leur chef pour se reposer. Andrzej restait planté là, le paquet en main, encore abasourdi par cette drôle de rencontre. Tout penaud, il retournait près de son cheval qui était resté sagement en retrait.
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Mar 07 Juin 2016, 17:40


Une main
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« J'ai ce que vous souhaitez. ». « Vraiment ? » fis-je doucement avec la voix de quelqu'un qui réfléchissait à autre chose. Je n'avais pas de temps à perdre et tant que je n'aurai pas la certitude de cette vérité, alors je continuerai de penser à la prochaine cité que j'allais attaquer. Earudien avait explosé grâce à mon Orine, Yûki, et ce ne serait pas la dernière ville qui connaîtrait ce sort. « Oui. Les légendes étaient floues, incertaines, mais j'ai pu retrouver l'endroit exact où se trouve cette magie étonnante. Cependant, Empereur, n'est-ce pas légèrement dangereux de vous y rendre en pleine... ». Je fixai mes yeux sur elle, la peau autour de ces derniers légèrement craquelées à cause de Lux In Tenebris. Le fait que je ne dormais plus depuis quelques jours, ou du moins, très mal, accentuait cette impression de cruauté qui se dégageait de ma personne. Je faisais peur à plus d'un Sorcier et c'était tant mieux. « Insinues-tu que je ne serai pas capable de survivre à un tel combat ? ». « Non, bien sûr que non. Mais nous avons besoin de vous ici. ». Je souris, un sourire malsain qui ne signifiait qu'une chose : j'avais mis un temps certain à acquérir le trône mais, à présent, les Sorciers étaient dépendants de moi bien plus qu'ils ne l'avaient jamais été de personne. Pourtant, mes plans macabres n'avaient pas succédé au fait d'être devenu l'Empereur Noir, non, je l'étais devenu pour pouvoir mettre à exécution mes idées. J'avais calculé, j'avais prémédité, j'avais joué et j'étais presque certain de gagner. Ne restait qu'un individu capable de m'arrêter et je devais m'assurer de pouvoir le vaincre, d'où ma demande à cette femme. Zéleph ne présentait qu'un obstacle passager. Le Seigneur des Deux Rives était primaire et sa magie cruellement faible. Il n'était pas une menace, même si je souhaitais le lui faire croire. La vraie menace provenait d'un homme qui avait fait des rêves son monde et qui alliait éloquence, intelligence et magie. « Je te confie les rênes en attendant mon retour. Révèle moi ce que je dois savoir, je partirai ensuite. ». « Maintenant ? ». « Oui. Plus vite j'en aurai finis avec ce combat, plus vite je pourrai me concentrer sur des choses plus importantes, comme l'avenir de ce monde. ».

Assis en tailleur sur l'un des rochers des îles suspendues, j'avais fixé le vide un certain temps avant de fermer les yeux. Je méditais, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Ange, j'avais souhaité conquérir la femme que j'aimais en me montrant fort, courageux. Pourtant, j'avais dû me rendre à l'évidence. Ce n'était pas ainsi que l'on prenait le cœur des femmes de pouvoir. Des hommes semblables, elles en côtoyaient chaque jour et ce n'était pas cela qui les intéressait. Ce qu'elles voulaient, c'était un homme capable de les sortir de leur quotidien, capable de les faire rêver ou de les affronter. Et c'était bien l'affrontement que j'avais choisi. Zéleph la sortait de son quotidien, mon double la faisait rêver et je serai celui qui l'affronterait et qui gagnerait. Je finis donc par porter l'instrument que je tenais dans les mains à mes lèvres, invoquant celui que j'étais venu combattre. Je ne regardais pas en sa direction, je contemplais le vide. Si cet homme était moi en un tantinet plus puissant, alors j'étais certain qu'il ne chercherait pas à m'attaquer de front. Il analyserait la situation et trouverait une idée pour venir à bout de ma personne sans avoir à se déplacer outre mesure. Cet ennemi qui n'était autre que moi pourrait me vaincre. J'étais conscient de cette possibilité, conscient du fait de pouvoir mourir à tout instant. Cela dit, je me le promettais, si cela arrivait, jamais je ne susurrerai son nom. De toute façon, je n'allais pas trépasser, ma vision des probabilités m'aidant à la tâche. Certes, il l'utiliserait aussi mais il n'était pas moi, il n'était qu'une représentation magique de moi au moment même où je l'avais invoqué. La méditation avait servi à trafiquer mon esprit afin de le rendre plus calme, plus faible, meilleur sans doute si j'en étais encore capable. Ce n'était pas après son apparition qu'il fallait essayer de le vaincre mais avant. Avoir un coup d'avance était nécessaire et tous les grands hommes le savaient. C'est pour cela que j'étais sûr et certain de gagner.

733 mots

Explications


Coucou =D
Andrzej et Kaahl nous ont quitté. Il ne reste donc plus que vous deux. L'heure du combat a sonné. Vous pouvez vous y prendre un peu comme vous voulez, c'est à dire soit essayer de surpasser votre clone dans le combat, soit essayer de manipuler les choses avant son apparition comme Jun pour qu'il soit moins fort que ce qu'il aurait dû être. Tout dépend de l'intelligence du personnage et de son caractère ^^

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Lun 27 Juin 2016, 21:09

Fébrile, Andrzej tenait la boîte entre ses mains et détachait avec hâte la ficelle qui retenait l’ouverture. Il soulevait le couvercle et trouvait … rien. Le vide. Se sentant tout bête, car il s’attendait à y trouver un objet pour l’aider dans sa quête, il se stoppait net et fixait le fond du contenant comme un ahuri. Il enfournait la main pour inspecter la boîte et trouver un fond caché ou activer un petit mécanisme pour mettre en place une réaction à la chaîne de magie et d’ingéniosité pour trouver la prochaine étape de son voyage mais en vain. Instinctivement, il sortait le miroir de sa poche pour savoir si tout avait été fait correctement et retrouver le visage de la personne mais là aussi, il n’y avait rien. Le miroir ne reflétait que son visage tout étonné. Comme par magie, les indices avaient disparu. Il n’y avait plus beaucoup de doutes quant à ce message envoyé par les organisateurs de la compétition : il avait échoué. Il était arrivé trop tard par rapport aux autres. Son manque d’expérience s’était fait sentir et sa puissance n’était pas à la mesure de celle du poste inhérent au mariage avec la Reine des magiciens, être surpuissant de magie et de charme, aux yeux d’Andrzej. Ses intentions pures n’étaient pas suffisantes pour compenser sa faiblesse mais étrangement, il rangeait le miroir sans montrer le moindre signe de tristesse ou de colère. Il était paisible, calme.

Il se sentait comme dans un songe. Il ne savait pas pourquoi mais il était resté planté là, près de son cheval, la boîte en main et regardait dans le vide. Pas le moindre mouvement était apparent à l’extérieur mais sa mémoire travaillait doublement plus qu’à son habitude. Il se revoyait cueillir les herbes qui, si elles avaient un goût unique, semblaient bien fades comparées aux présents des autres concurrents. L’émotion qu’il ressentait à ce moment-là l’avait réconforté dans son désir de participer à cette compétition. L’autre image qu’il revoyait, c’était lorsqu’il s’était préparé à se présenter auprès de la Reine, la douce, sur la place de Caelum et comment il avait pu surmonter le stress et le trac simplement en évitant de regarder quiconque autour de lui pour ne pas se faire envahir par le désespoir. Après cela, une succession de souvenirs, certains agréables et d’autres moins, qu’il avait pu récolter durant ce périple. Il avait pu visiter des endroits nouveaux, il avait rencontré des gens incroyables ou effrayants, éprouvé ses forces face à l’adversité, son intelligence face aux énigmes et sa volonté face à la difficulté. Oui, il était dans un rêve qui couvrait ces dernières semaines et il souriait. Simplement, un sourire sur le visage. Certes, il était déçu de ne pas avoir pu se montrer assez fort pour être méritant de la main mais il n’avait aucun regret, pas l’ombre de la tristesse car malgré cette frustration de l’échec, le bonheur du voyage le compensait.

Mentalement, il remerciait la Reine d’avoir croisé sa route par hasard lors de cette magnifique journée de festival des elfes. Elle était la première femme à avoir été aussi proche de lui physiquement et le charme qui se dégageait d’elle ne l’avait pas laissé indifférent. L’effleurement de son dos nu surtout. Au-delà de cette attirance physique se trouvait une attirance plus forte et mystérieuse. Avec son inexpérience, Andrzej s’était laissé enivré par le désir le prenant pour de l’amour et le côté chevaleresque qui s’était développé en lui en rejoignant la Coterie n’avait pas aidé à y voir clair. Il la remerciait car ce voyage l’avait fait mûrir. Il refermait la boîte, toujours souriant en pensant à tout ce qui s’était passé et enfourchait sa monture pour revenir à Caelum. Il avait pensé un moment à utiliser cette étrange potion qui avait, selon les dires des organisateurs, de permettre de soigner les blessures les plus graves ou de téléporter son possesseur au point de départ mais il trouvait cela ridicule. Le plus important n’était pas la destination ou le résultat mais bien le voyage. Il se rendrait le plus vite possible vers le château de la Reine pour avoir l'immense honneur de la revoir lors d'une audience.
Spoiler:
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Mar 28 Juin 2016, 22:18

Cela avait été assez long et fastidieux mais il avait finalement réussi. Il y était arrivé au bout de cette mélodie. Il ne lui restait plus à présent qu'à la jouer entièrement et sans faute pour affronter sa prochaine épreuve. Il avait fini par comprendre qu'il n'allait ni plus ni moins que tenter cette expérience que ses professeurs avaient parlé en tant que légende. Enfin, tenter …. Il devait y arriver oui. Sans cela, il n'y aurait pas de suite. Quelqu'un d'autre épouserait à coup sûr Edwina. Et même s'il savait que s'il gagnait et qu'il devenait le mari de la reine des magiciens, il ne saurait comment se comporter, il savait tout aussi bien que la savoir aux côtés d'un autre lui ferait mal. Il devait donc affronter son adversaire … S'affronter lui même. Quelque chose lui disait que la tâche ne serait assurément pas aisée. Comment savoir si son alter ego serait exactement comme lui, avec les mêmes raisonnements de pensée, les mêmes capacités ? Il n'y avait pas réellement trente six moyen en fait. Il fallait qu'il se lance et qu'il joue.

Les notes de musique s'envolèrent lentement dans l'air, les unes après les autres, quelques peu hésitantes au départ mais de plus en plus assurées, comme si elles se réveillaient enfin, qu'elles reprenaient vie et surtout, qu'elles prenaient forme. Ce qu'elles faisaient exactement d'ailleurs. Peu à peu, Raeden put observer un corps apparaître devant lui. Son corps. Son double. Son lui. Lorsque son autre fut entièrement formé et que la dernière note qu'il avait appris se fut tu, le Bélua posa l'harmonica à côté de lui et se redressa. Il ne pouvait prédire l'issu de l'affrontement. A une époque, il avait cette capacité mais plus maintenant. De toute façon, d'un certain coté, quoi qu'il arrive, il gagnerait … Enfin, une partie de lui. Il se connaissait, il savait comment il fonctionnait, généralement. En temps normal, cela lui était évidemment utile mais ici ? Alors que son adversaire n'était autre que lui même, qui avait les mêmes réactions. Il fallait donc qu'il devienne quelqu'un d'autre … ou plutôt, qu'il se redécouvre.

Après une mise en garde et un simple signe de tête de la part des deux protagonistes, le combat fut engagé. Tout comme un peu plus tôt, les notes de musique avaient résonné dans l'air, c'était à présent les tintements des lames l'une contre l'autre qui les environnaient. Cette arme c'était tout simplement imposée à eux, naturellement. Après tout, elle était une extension d'eux, une part d'eux. L'Immortel avait toujours été beaucoup plus physique que magique dans sa façon de se battre, d'affronter l'adversité et la vie. C'était peut être le moment pour lui de ne plus mettre de côté certaines choses, d'harmoniser le tout, d'en faire un ensemble, pour être complet, entier. Mais quoiqu'il en soit, pour y parvenir, pour franchir cette étape, il devrait se tuer. Il n'avait pas d'autres choix. Il devait donner la mort à lui même. Et s'il n'y arrivait pas, il mourrait. Il ne pouvait pas. Il y avait trop de gens qui comptaient sur lui. Rien que sa famille et ses amis. Et puis surtout, il n'avait aucune envie de succomber. Une rage de vivre l'habitait et il espérait bien continuer à la faire battre pendant longtemps.

Le combat s'éternisait et aucun ne semblait prendre réellement le dessus sur l'autre. Les blessures, les estafilades avaient fait leur apparition sur les bras ou les flancs, mais rien qui ne donnasse réellement l'avantage à l'un ou à l'autre. Il fallait faire quelque chose. Raeden ferma les yeux et s'abandonna. Il n'avait pas l'intention de céder et de baisser les bras, non. Il continua à se battre. Il se laissa emporter par le combat. Il arrêta de réfléchir, laissant en quelque sorte son épée agir pour lui, le guider. Ne plus qu'elle soit une extension de lui, mais l'inverse, qu'il devienne une part intégrante d'elle. Ne plus réellement être Raeden Liddell. Être à la fois cet homme, cet être mais en même temps, être bien plus. Être un tout, être une partie intégrante de ce qui l'entourait, de ses forces qui habitaient dans l'air et dans chacun de soi. Être en communion. Il ne faisait même plus attention aux coups qu'il assenait. Ce fut un choc remontant le long de sa garde, de son poignet de son bras qui lui appris qu'il avait atteint son but. Ses paupières se soulevèrent et tombèrent sur lui, embroché au bout de son épée, et qui souriait … Avant de disparaître, comme il était venu.


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Jeu 30 Juin 2016, 16:48


L’esprit égaré entre deux rêveries, le Djinn contemplait la clarté des cieux, plongé dans un profond mutisme de complaisance. Du bout de ses longs doigts blêmes, il tapotait lentement le bois coloré de sa flûte de pan. Il n’était pas particulièrement impatient de rencontrer son Autre, contrairement à ce que l’on aurait pu croire ; comme habité par une sensation de déjà-vu. A quelques pas de là, la jeune Magicienne jouait dans la boue et les fleurs, une occupation étrangère aux yeux du Génie qui n’en comprenait pas l’utilité et le divertissement. Il n’avait pas même eu l’idée d’écarter la fillette de la lande où il attendait que cette Copie le rejoigne. Caliel n’avait jamais été une personne prévenante. Il ne réagissait pas comme on pouvait l’attendre face aux situations les plus banales. Il n’était pas quelqu’un d’ordinaire ; une constatation qui ne relevait pas de son trait d’orgueil mais simplement de ses origines. Il n’avait jamais été réel. Il ne connaissait pas grand-chose aux sentiments et aux sensations. Les rares expériences qu’il avait eu dans le domaine étaient toutes plus malsaines et dérangées les unes que les autres. Il ne savait pas aimer. Pourtant, il y avait bien une femme qui était capable de l’adoucir, une femme qui pouvait le faire douter de ses choix morbides et le pousser au meilleur et non au pire. Cette femme, cette perle rare, était sa mère, celle qui l’avait élevé, Lily-Lune. Il avait beaucoup pensé à elle, ces derniers temps. Ces dernières minutes, plutôt. Le temps d’une mélodie. Son Clone n’était qu’un instant figé de sa propre réalité. Serait-il emprunt des hésitations et de la mélancolie inspirée par la Vénus ? C’était ce que Caliel espérait. L’Autre aurait des remords, des regrets, pèserait le pour et le contre de ses actions, hanté par le doux visage de cette femme qu’il ne faudrait en aucun cas décevoir. Caliel, lui, ne retiendrait pas ses coups et laisserait libre court à sa démence et son imagination. Il n’avait plus eu la moindre pensée pour sa mère une fois l’ultime note jouée. Il lui était facile d’être détestable.

Son oreille fut attirée par un bruissement. Le Clone venait de faire son apparition, l’air triomphant et arrogant. Caliel médita un instant sur ce qu’il voyait. Avait-il toujours une allure aussi cynique et suffisante ? Il devait être insupportable à vivre au jour le jour. Seulement, il ne comptait pas remédier à cette situation. La Copie allait disparaitre et son propre problème, avec. Ceux qui allait devoir supporter l’Original n’auraient aucun répit. Caliel eut un léger sourire. « Alors ? Est-ce que tu as compris ? » s’enquit-il tout bas. La mine victorieuse de l’Autre se fana peu à peu, à mesure qu’il saisissait l’ampleur de la tâche qui lui était dévolue. Tuer un Génie n’était pas une mince affaire. Il fallait s’en prendre à son habitacle. Une créature comme Caliel, née d’un autre Djinn, n’avait pas d’habitacle et ne pouvait mourir que par la perte de sa magie. Seulement, le jeune homme avait fait en sorte de se constituer un habitacle, pour survivre à l’un des maux qui s’était abattu sur les Terres du Yin et du Yang. Il était en sécurité, entre les mains de la Reine des Mages Blancs. Rien ne pouvait le faire dépérir, en cet instant précis. L’Autre avait perdu d’avance. « Toi, par contre, je crois savoir que tu portes ton habitacle. » Il ne s’agissait plus d’un combat. Ce n’était plus qu’un jeu. L’un devait conserver le précieux artefact, l’autre le dérober. « Tu … » - « Dommage. Ce genre de compétition n’est pas pensé pour les aberrations comme nous. Cela comporte quelques avantages. Pas pour toi. » Il se releva lentement et avançait, à mesure que son adversaire reculait. « Je suis désolé. » Il ne l’était pas. « Mais tu avais perdu par avance. » Et il était doté de quelques sentiments pour avoir l’occasion de s’en lamenter.

L’affrontement fut plutôt long et fastidieux. Le Clone avait compris qu’il ne pouvait pas tuer Caliel. Pour autant, il n’était pas prêt à le laisser gagner aussi facilement. Après tout, s’il ne pouvait pas lui faire rendre son dernier soupir, il pouvait le faire souffrir. Cela ne suffit pas. Profitant de la faiblesse d’une vacillation dans l’un de ses mouvements, Caliel déroba l’habitacle. La seconde d’après, tout fut terminé. Dans un soupir fatigué, Caliel chercha des yeux la petite Magicienne, qui s’était dissimulée derrière un rocher. L’Autre ne s’en était même pas pris à elle. Cela aurait été inutile.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Ven 01 Juil 2016, 01:10

Il n'en revenait tout simplement pas. Cette fin de repas s'était écoulée en un éclair, et il lui semblait qu'on lui avait arraché des mains des assiettes à moitié pleines pour les remplacer par d'autres, débordantes de mets raffinés, sans qu'il eut l'impression d'avoir un seul instant arrêté de manger. Mais la nourriture, le château, la qualité du service et des tissus avec lesquels il hésitait à essuyer sa bouche de simple barde, tout cela n'était rien face au contentement indicible qu'était la compagnie de deux souverains. Si le Dædalus n'était pas des plus loquaces, la reine des Magiciens en revanche se montrait abordable et charmante, et s'il n'y avait pas eu ce visage à se damner et cette aura chaude qui émanait de sa royale présence, il était certain qu'il aurait tout de même pu tomber amoureux d'elle. Ainsi lorsqu'elle le congédia pour aller discuter avec Eerah, lui demandant toutefois de demeurer à Caelum pour la ravir de ses sonnets et ritournelles, il pensa fondre de bonheur. « Oui, mille fois oui ! C'est avec plaisir que je resterais, et pour toujours s'il le faut ! ». C'est du moins ce qu'il était prêt à répondre, toutefois il s'imposa un ton plus calme et posé : « C'est à réfléchir, mais je n'y vois pas d'inconvénient, votre majesté. ». Se faisant, il salua les deux monarques, et les observa alors qu'ils s'éloignaient, bras-dessus-bras-dessous. Nul doute qu'il y avait matière à composer quelque sérénade là-dessus, mais la silhouette harmonieuse de l'Ultimage le convainc de ne rien en faire. Peu de temps après, un domestique vint le chercher, posant sur lui un regard agacé que Rackham choisit d'ignorer. Peu de chance que qui que ce soit n'avale un mot de cette histoire s'il la racontait en rentrant.

Le Déchu ne manquait pas un mot de ce que disait Edwina, nonobstant le piaillement des oiseaux bavard et le bruissement de chacun des bosquets au vent qui fouettait les jardins du palais. Soucieux de ne pas mettre son hôte mal à l'aise, il s'abstint de toute réaction en l'entendant évoquer Jun Taiji, qu'il avait côtoyé de près, et Orion, qu'il n'avait pas eu besoin de rencontrer pour estimer sa dangerosité. En avouant ses liens avec ces personnages haut en couleur, elle semblait si gênée qu'elle hésitait sur les mots qu'elle devait choisir. C'est pourtant avec une voix teintée de lucidité et de détermination qu'elle en vint au fait ; elle se savait cible privilégiée du mal, mais pourtant elle décidait de prendre les devants. C'était une grande marque de respect que de l'avoir choisi lui comme gardien de ce fameux mot, capable d'arrêter la plus puissante des Magiciennes ; il ne pouvait s'empêcher de se demander si parmi toutes les personnes de son entourage, il était réellement le plus qualifié pour endosser cette responsabilité. Il s'arrêta, et se tourna vers elle. « Je comprends. Mais que cela ne soit pas une raison pour vous laisser aller. Le monde traverse une sombre période, et de terribles jours restent à venir. Si nous vous perdions maintenant, j'ai peur que nos races ne s'en remettent pas. ». Eerah leva la main, avant qu'aucun autre mot ne sorte de sa bouche : « Je ne peux qu'apprécier la confiance que vous m'accordez en cet instant, Edwina. Toutefois êtes-vous certaine de vouloir me donner un tel… pouvoir ? ». Ce n'était pas peu dire. Si ce qu'elle s'apprêtait à lui léguer avait effectivement la capacité d'arrêter l'Ultimage, nombreux sont ceux qui seraient prêts à vendre femme et enfant pour l'obtenir. Lui-même, en son for intérieur et de façon fugace, estima rapidement le temps qu'il lui faudrait pour envahir Caelum et le Cœur Bleu s'il venait à se servir de ce don d'une façon malhonnête. Edwina n'en avait peut-être pas conscience – ou bien n'en avait que trop conscience – mais elle disposait à elle seule d'une force de frappe suffisante pour dissuader les envahisseur de s'en prendre à son peuple. Si les Déchus s'en sortait si bien, c'était grâce à leurs fortifications, leur armée, et leur avancée technologique. Eerah lui n'avait qu'un rôle de dirigeant, il n'était pas certain de tenir bien longtemps seul face à l'envahisseur. La Reine, elle, en revanche, il la savait capable de chose qui dépassaient l'entendement et qui la dressait presque au niveau des Ætheri. Il cilla, et continua : « Je ne veux pas qu'il existe de doute entre nous. Je ne veux pas qu'un jour, si nous en venons à discuter autour d'une table, vous vous refusiez à me tenir tête simplement parce que je dispose d'un tel pouvoir. Voici ce que je vous propose : Je vais m'imposer un verrou. Cela va me demander un peu de temps, car je ne dois rien laisser au hasard, mais une fois qu'il sera en place, il vous suffira de me faire lire ce mot une seule fois. Je l'oublierai sur le champ, et il entrera dans cette condition que je me serais imposer de ne m'en souvenir qu'au moment venu. Ainsi vous aurez votre « assurance-vie », et j'aurais ma tranquillité d'esprit. Qu'en pensez-vous ? ». Sa « tranquillité d'esprit ». Il en faisait peut-être un peu trop, ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'il avait en sa possession des informations capable de faire tomber une nation entière.

887 mots.


[Rp Spécial] - Une main  - Page 7 GqzDWY

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Jeu 07 Juil 2016, 12:09


Une main
Rp spécial


Edwina sourit à Eerah. Elle n'avait pas le choix. Enfin, si, elle l'avait en réalité. Elle avait le choix entre faire courir un risque aux peuples de ce Monde et leur assurer la tranquillité, se l'assurer à elle aussi. Quant à celui qu'elle voulait voir posséder ce mot si précieux à ses yeux, elle n'avait aucun doute sur la question. Le Dædalus était l'homme le plus sage et intelligent qu'elle connaissait. C'était son point de vue. Peut-être avait-elle tort mais elle lui faisait confiance. Elle posa ses yeux sur lui, acquiesçant à sa proposition de verrou mental. « Cela fait tellement longtemps que je lutte... » fit-elle doucement. « Il y a tant de choses que vous ignorez sur ma personne, tant de choses que j'ignore moi-même. ». Il y avait des parties de son existence qu'elle avait oublié. Des éléments très anciens étaient encore intacts à sa mémoire mais, sur le chemin, elle avait perdu des morceaux de sa vie. Sans doute cette impression de n'être point si vieille découlait-elle de là. Pourtant, elle avait connu Delix. Elle soupira. Parfois, elle était lasse de tout ceci. Elle était lasse d'ignorer, de ne plus savoir, d'avoir oublié. Elle n'en parlait jamais, comme si ne point évoquer le sujet avait le don d'éloigner le malheur. Aussi, elle se rapprocha un peu plus de l'homme pour qu'il puisse entendre ses murmures. Il ne lui faisait pas peur. Elle savait qu'il ne tenterait rien à son égard. « Je ne m'appelle pas Edwina Nilsson. Petite, je suis tombée dans l'Océan, mon père souhaitant se débarrasser de moi pour ne point avoir à subir la malédiction de ma naissance. Me tuer à ce stade lui assurait la tranquillité. Il souhaitait un garçon, un garçon qu'il n'eut pas. ». Elle inspira doucement. « L'eau aurait dû s'infiltrer dans mes poumons et m'emporter à jamais mais je survécus. Je fus recueillie par un chef de village ondin qui m'éleva comme sa fille. En réalité, je grandis en étant persuadée d'être une Sirène. Je ne découvris que bien plus tard la réalité. Cette réalité alla de pair avec la découverte de l'identité de mes véritables parents : Evan Mebahel et Mélinda Syrkell. Si le premier n'était autre que le Mârid, l'identité de la deuxième avait sombré dans l'anonymat. Pourtant... les Syrkell furent de grandes Sorcières à une époque aujourd'hui révolue. La source de leur puissance provenait de base d'un Génie. Seulement, le malus des souhaits demandés était grand et a touché toute ma lignée, sans aucune distinction, causant la perte de mes ascendantes. ». Elle savait que depuis le retour de Sympan, la majorité des Syrkell étaient de nouveau vivantes. Cependant, elle n'en était pas certaine et préférait ne point l'évoquer. Cette donnée l'effrayait. « La faiblesse de ces femmes, ma faiblesse, n'est autre que leur prénom. S'il est possible pour un maître de faire sien un Génie en murmurant son véritable prénom selon certaines légendes, il en est de même pour les femmes de ma famille. ». Elle marqua une pause. « Notre liberté, notre libre arbitre, ne dépend que de cet unique mot. Quiconque le trouve a la possibilité de l'utiliser pour asservir la femme qui le porte. C'est de cette façon que ma famille périt, les Sorcières traquées les unes après les autres par un clan rival. C'est pour cela que je me cache. ». Il n'y avait pas que son prénom qu'elle ne révélait pas. Ses cheveux étaient roux en réalité, un trait caractéristique de sa famille, comme les serpents qui couraient dans ces derniers, capables de changer en pierre ceux qui les regardaient. Elle se pinça les lèvres. « Je lutte depuis si longtemps. À la mort de mon père, j'ai hérité de sa magie comme le veut la tradition de ma famille. Il n'était pas bon, ma mère ne l'était pas non plus. Chaque jour, je sens le mal en moi. ». Cette magie, elle ne la maîtrisait pas parce qu'elle n'était pas réellement sienne. « Aidez-moi. Prenez ce parchemin et mémorisez mon prénom. ». Elle lui tendit la feuille, attendant qu'il s'en saisisse pour reculer. Elle lui faisait confiance. Il apprendrait le contenu et ferait en sorte que le support disparaisse à jamais. Elle lui sourit puis tourna les talons. Elle voulait lui laisser tout le loisir de se concentrer sur ce qu'il avait à faire.

~~~

Quelques jours plus tard, un Magicien rejoint la Reine afin de lui chuchoter quelques mots. L'un des candidats à sa main venait de rentrer à Caelum et souhaitait la voir. « Bien, faites le venir dans un petit salon. ». Elle s'y dirigea. Un feu de couleur bleue brûlait dans la cheminée. Habillée d'une robe bleue claire, une cape plus foncée sur les épaules, elle s'assit dans un fauteuil, faisant demander de quoi se nourrir et grignoter quelque peu. Elle se demandait qui était cet homme et ce qu'il lui voulait.

817 mots
Explications


Bonjour ^^

Mon message est pour Eerah et Andrzej. Je vais donc vous expliquer, Raeden et Caliel, ce qu'il va se passer à présent. Votre parchemin va vous indiquer de vous rendre dans le Désert. C'est assez loin de votre position donc vous allez vous fatiguer (enfin, surtout Raeden parce que Caliel est un Génie bien embêtant >.<). MAIS j'ai trouvé une épreuve pour toi Caliel BWAHAHAHA. Donc vous vous mettez en route vers le Désert sans savoir ce que vous devez chercher. Sauf que passé un certain point, votre mémoire va commencer à vous faire défaut. Vous ne saurez plus vraiment pourquoi vous êtes là en fait. Vous errerez de plus en plus en sachant que vous devez vous rendre dans le Désert mais en oubliant la cause de tout ceci. Une fois là bas, vous allez vous faire capturer par Maître Da [si vous ne savez pas de qui je parle, vous pouvez aller voir la quête "Les esclaves de Maître Da" ^^]. Ce dernier, après vous avoir parlé, vous proposera de devenir l'un des chefs de sa demeure et de commander les esclaves. Vous pourrez soit accepter soit essayer de vous rebeller. Votre mémoire sera toujours perdue xD
Caliel -> A force de te balader ici et là, des Génies opposés au règne de Naram-Sin vont confondre ton personnage avec son père. Ils vont donc commencer à élaborer un plan pour t'éliminer.
Raeden -> T'as l'avantage de ne pas être traqué par des gens extérieurs. J'essaye de mettre des malus à Caliel qui a une race qui résiste bien aux épreuves physiques et autres XD

Déroulement
du RP


Vous avez jusqu'au dimanche 10 juillet, 23h59 pour poster votre message.

Gains
& Participations


■ Cf plus haut
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