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 [Rp Spécial] - Une main

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Dim 10 Juil 2016, 10:48

Il avait réussi, il avait vaincu. Et malgré les nombreuses blessures qui cheminaient son corps, il ne s'était jamais senti aussi vivant et entier à l'instant. Bien plus qu'avoir été triomphant, il était d'une certaine façon, enfin en paix. Mais il n'avait pas réellement le temps de s'y attarder. Le parchemin venait de nouveau de se réveiller, si on pouvait dire cela ainsi. Il indiquait une nouvelle destination à suivre. Et pas des moindres. Ni plus ni moins que le Désert. On pouvait dire que c'était quand même assez vaste comme prochaine étape de la compétition. Raeden se demandait bien ce qui pouvait l'attendre là-bas. Quoiqu'il en soit, il n'avait pas vraiment de temps à perdre. Mais il n'était pas assez fou pour se rendre dans ce territoire sans un minimum d'équipement et encore moins sans eau. D'autant plus qu'il aurait un long chemin à faire avant d'arriver à destination. Il ne fallait pas non plus qu'il se charge comme un bourrin. Et puis, plus il approcherait, plus il pourrait faire franchement le plein de provision. Ca ne servait à rien d'acheter trop tot des denrées périssables.

Il s'était mis en route, s'était engagé dans les Montagnes qu'il connaissait plutôt bien. Et tout comme il savait ce qui pouvait lui sauver la vie dans cet environnement, il était pertinemment conscient que ce même lieu pouvait lui ôter le souffle à tout jamais, malgré ses connaissances. Il n'était jamais prudent de voyager seul en ses terres, mais malheureusement, actuellement, il n'avait pas trop le choix. Mais plus il avançait, plus il se rapprochait de l'étendue de sable, plus il se rendait compte que quelque chose clochait. Et le pire, c'était que le Bélua n'arrivait pas vraiment à déterminer quoi. Il savait qu'il devait se rendre dans le Désert, et le plus vite serait certainement le mieux, mais il lui était impossible de déterminer pourquoi. Il y avait bien ce parchemin en sa possession sur lequel était inscrit qu'il fallait qu'il aille sur le territoire aride, mais il ne pouvait pas en dire plus …. Surtout, il ne se souvenait pas de plus. Il aurait été même incapable de dire comment il était entrait en sa possession.

Difficilement, il atteint enfin le dernier sommet sur son chemin. A l'horizon, à perte de vue, s'étendait le sable. Encore quelques heures, le temps de redescendre et il serait au bon endroit. En tout cas, au début du bon endroit. Son corps, malgré sa force, commençait à être perclus de douleurs, de courbatures d'avoir si longtemps marché. Sa peau, à certains endroits, surtout ceux qu'il n'avait pu protéger, était quelque peu brûlée par le froid intense qu'elle avait subit. Il faudrait qu'il s'en occupe, qu'il appose dessus un peu d'onguent, mais toute son attention, tout son esprit n'étaient tournés que vers une seule chose : le Désert. Il devait y être. Une partie de lui tentait de tirer la sonnette d'alarme, gigotait comme un ours en cage pour essayer de lui rappeler quelque chose, de le réveiller de cet étrange état de fait dans lequel il se retrouvait, mais son passé et les événements qui l'avaient amené là lui restait indéniablement inaccessibles, quoiqu'il fasse.

Ses premiers pas dans le sable furent presque comme un choc thermique après les températures très basses qu'il venait de traverser. Passer d'un extrême à l'autre du thermomètre faillit le mettre KO sur l'instant mais il réussit finalement à se reprendre et à se remettre en route. A errer comme une âme perdue. Jusqu'à ce que le paradis semble s'ouvrir devant lui. Enfin, ce qui en avait l'air. En la présence d'un homme et surtout d'un oasis. D'un espace de verdure et d'eau. Une perle pour un assoiffé à tel point que pendant plusieurs minutes, l'homme-ours était plus concentré sur le fait de se désaltérer que de faire attention à ce Maître Da qui était en train de lui parler. Finalement, les pensées de l'Immortel se firent un peu plus cohérentes au point qu'il put enfin tenir une conversation correcte. Le seul problème, c'était qu'il se retrouvait dans l'incapacité à répondre à la quasi totalité des questions qui lui étaient posées. Il ne se souvenait de rien à part qu'il devait venir dans le désert.


Il en est hors de question !

L'exclamation était sortie d'elle même quand Raeden avait entendu la proposition de Maître Da. C'était plus fort que lui, il ne pouvait que se révoltait en entendant ce qu'on lui proposait. S'occuper d'esclaves. En être l'un des commandants, l'un de ceux qui leur donne des ordres et certainement qui les punit s'ils ne font pas le travail attendu. Il était totalement hors de question que le Bélua fasse cela. Sa mémoire lui jouait certes des tours, mais il était absolument sûr que c'était contre sa nature de participer à un tel plan.

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Dim 10 Juil 2016, 16:59


« Je vois. C’est une proposition … intéressante. » - « Sans compter que cette place comporte bon nombre d’avantages. Réfléchissez avec soin à mon offre. Combien de fois une occasion pareille se représentera-t-elle ? Laissez-moi parier qu’elle est aussi unique que précieuse. » Ils étaient assis face à face, autour d’une petite table de bois sculptée où trônait un plateau de thé fumant. Maître Dâ sirotait sa tasse, un léger sourire aux lèvres. Son invité, lui, ne souriait pas. Il n’avait pas touché à sa boisson chaude, évidemment. Malgré ses mots, il ne paraissait pas vraiment tenté par ce qu’il avait entendu, mais qui pouvait se prévaloir de connaître les expressions et les sentiments d’une créature qui n’en avaient jamais connus ? Maître Dâ était confiant. « Si vous voulez bien le permettre, je vais faire quelques pas. » - « Je vous en prie. » Son hôte devait penser qu’il avait besoin de marcher, de s’évader un peu pour peser le pour et le contre. En réalité, Caliel se fichait bien de toute la discussion qu’il avait eu avec cet homme, planqué dans son grand et joli domaine du Désert. Sa décision était déjà prise, depuis longtemps. Aussi, le Génie ne se sentait pas réellement prisonnier ni contraint. Il était capable de se téléporter à sa guise et c’était d’ailleurs grâce à ce don qu’il était arrivé si vite entre les dunes et le sable. Seulement, il peinait à se souvenir des raisons qui l’avaient poussé à venir dans ces terres arides. De temps à autre, il se surprenait à regarder derrière son épaule, comme s’il cherchait quelqu’un, par habitude. Quoiqu’il en soit, il était certain que Maître Dâ n’avait pas le pouvoir de le retenir contre son gré et ce n’était pas la présence de quelques Humains qui allait empêcher le Djinn de faire mouche. Il avait suivi son geôlier par curiosité, écouté ses paroles pour s’en moquer et décidé d’errer dans les allées fleuries pour faire marcher ses méninges. Il se rappelait de la petite Magicienne, prénommée Direnella. Il se remémorait son voyage en Caelum, destinée à la ramener aux siens. Il la voyait pleurer son départ, lui en vouloir. Il manquait une pièce pour lier toutes ses actions illogiques, le « pourquoi ? ». Qu’est-ce qui avait eu le pouvoir de le faire s’éclipser, de venir en aide à une gamine et de venir se perdre dans le Désert ? Agacé, il soupira. Il n’appréciait guère cette impression qu’il avait, celle d’être un patin manipulé par des mains plus habiles. Il avait besoin de savoir.

« Naram ? » Le Génie tourna la tête, habitué à répondre au nom de son père en plus du sien, tant il était facile de les confondre. Seulement, ce geste instinctif avait de airs d’intention coupable pour ses interlocuteurs, qui en tirèrent la conclusion logique qu’ils avaient bel et bien les yeux sur le Marid. Conscient de son erreur, Caliel murmura, impassible : « Je ne suis pas qui vous croyez. » Ils ne le laissèrent pas terminer ses explications et se jetèrent sur lui. Caliel esquiva, le visage d’autant plus creusé d’irritation. Son peuple n’était-il pas supposé être de grands orateurs et penseurs ? Il faisait certainement face aux rebuts de Somnium, ceux qui ne réfléchissaient qu’une seule fois par ère et qui se laissaient guider par des volontés malsaines. Caliel tâcha d’éviter leur coup. Ils ne pouvaient pas le tuer mais ils savaient comment le faire souffrir. « Je ne suis pas le Roi. » insista-t-il entre deux mouvements. Ils faisaient la sourde-oreille. Comment pouvaient-ils être aussi stupides ? N’importe quel Djinn pouvait changer d’apparence et donc, revêtir celle du Souverain ; et ces idiots sautaient sans réfléchir sur le premier qui avait eu le malheur de tourner la tête à une interpellation. Caliel eut un petit sourire mauvais : ils étaient face à des champions. « Est-ce que tout va bien, Caliel ? » Maître Dâ était arrivé, quelques esclaves du peuple Humain à ses côtés. Les Génies s’en allèrent sans même entendre le prénom employé puisqu’ils n’arriveraient à rien avec ces vauriens dans les parages : ils portaient leur habitacle sur eux et tenaient à rester en vie. « Oui. De vagues connaissances venaient me rendre une visite amicale. On est comme ça, par chez moi. On aime se mettre de petites tapes dans le dos et essayer de se couper des membres. C'est drôle, non ? » - « Mon pauvre ami. Vous ne devez pas avoir eu le temps de … » - « Si. » le coupa-t-il. « Je suis navré mon cher, mais c’est non. » Maître Dâ écarquilla les yeux. « Ne vous méprenez pas, cela pourrait être très amusant. En réalité, je n’en ai juste rien à faire. » D’un geste vif, il arracha quelques fleurs et se mit à gambader avec le bouquet d’un air insolent. Cela n’apportait rien mais c’était ainsi. Tout n’avait pas vocation à être expliquer.

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Mar 12 Juil 2016, 20:46

La course pour la main de la Belle Edwina était finie, en tout cas pour Andrzej qui s'était montré inefficace face aux épreuves organisées. Mais désormais, libéré de cette contrainte, il avait pris le temps pour revenir à Caelum afin d'avoir une audience royale. D'autant plus qu'il avait une idée assez précise de la motivation des derniers participants en lice, la compétition allait encore durer quelques temps. C'était pour cela qu'il avait fait plusieurs escales en route pour se rendre présentable. Il devait se baigner un grand nombre de fois d'affiliée pour ôter tout ce qu'il avait bien pu entraîner avec lui lors du périple. La poussière des routes du continent, cette odeur saline accumulée lors de son trajet maritime dans une cale, le sang séché de la morsure du vampire, le parfum enivrant des deux déchues nymphomanes et cette odeur omniprésente de mouton. Au final il abandonnait pour cette dernière chose, il oubliait qu'il était du Totem du bélier, normal dès lors de sentir l'ovidé. Une autre escale consistait à mettre la main sur une toilette convenable. Il n'avait plus les beaux vêtements du début de compétition et il était inconcevable pour lui de se présenter en pagne de feuilles devant la Douce Reine. Il avait déjà des vêtements potables qu'il surmontait d'un manteau à capuche oscillant dans les tons bruns et détaillé avec des nuances de vert. Plutôt simple mais il ne roulait pas sur l'or. Enfin, il s'arrêtait à proximité de Caelum pour prendre le temps de se préparer à l'entrevue. Il avait plein de temps durant son trajet de retour pour y penser et trouver les mots pour ses émotions mais il avait besoin d'y penser au calme. Cela lui rappelait l'état dans lequel il se trouvait avant le premier jour, la réunion sur la place avec les autres candidats.

Ce retour était un voyage dans la mémoire qui apportait la nostalgie et une motivation complémentaire pour justifier ce qu'il s'apprêtait à faire.

Le lendemain, décidé et sûr de prendre la bonne décision, il se présentait auprès de la demeure royale pour obtenir audience. Le personnel administratif, suite à la demande, s'agitait dans tous les sens pour préparer le nécessaire et vérifier l'identité de la personne. Durant ce temps, Andrzej patientait calmement dans une antichambre, entouré de deux gardes qui voyaient en lui un candidat perdant et jaloux revenant tel un amant bafoué pour ravir la Reine dans une tentative pitoyable. Ils ne le lâchaient pas du regard un seul instant. Après un temps d'attente qui semblait tirer en longueur sous le regard zélé des soldats en poste, un homme d'âge mûr, bien habillé et à la prestance certaine les rejoignait. Il ne disait pas le moindre, tout comme les autres personnes présentes dans la pièce, et se contentait de regarder l'inviter des pieds à la tête. Le mage inspectait en fait les intentions latentes d'Andrzej par la vérification de son aura. Quand il vit une sorte de lumière argentée irradiant de son corps telle la chaleur, il faisait un discret signe de tête et les gardes se mirent à escorter le Bélua vers un petit salon.

Là, la Reine l'attendait. Sublime, Enchanteresse, Délicate, Bleue. Elle savourait quelques mets royaux quand Andrzej, presque poussé à travers la porte par le mage de maison, se présentait à elle. Il n'était pas très au courant des coutumes et de l'étiquette mais il n'en avait cure car après, n'était-il pas celui qui avait déjà brisé les règles de bienséance en offrant à une souveraine des feuilles de thé et de l'herbe ?

Il s'approchait lentement d'elle avant de se poster à plusieurs mètres par respect, laissant une petite table basse entre elle et lui. Sans souplesse ni habitude apparente, il entamait une révérence tout en lui présentant ses hommages.

« Votre Altesse m'avait déjà honoré de sa beauté, maintenant elle le fait de son temps. Je vous remercie du fond du cœur d'avoir accepté de me recevoir. »


Il n'était pas mécontent de cette phrase éloquente trouvée lors du trajet. Il restait par la suite penché, yeux vers le bas, dans l'attente d'un signe ou mot l'autorisant à finir son introduction formelle et ridicule de néophyte.
735 mots

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Mer 03 Aoû 2016, 14:12


Une main
Rp spécial


Edwina observa avec attention l'homme qui venait d'entrer. Elle le reconnaissait. Il était celui qui lui avait prêtée sa cape lors de la Renaissance d'un Printemps qui n'avait pas daigné se montrer, contraint par l'arrivée des forces représentant Sympan. À vrai dire, les croyances de la Reine en avaient été légèrement ébranlées. Elle croyait en Suris, plus que tout car il était l'Æther de l'Espoir et que son culte était profondément ancré dans la religion des siens mais... Pour elle, le Créateur n'aurait jamais agi de la sorte. Sans doute se trompait-elle. Après tout, que pouvait-elle connaître des Dieux hormis ce que ces derniers voulaient bien qu'elle sache ? Quoi qu'il en soit, elle n'avait pas l'intention de changer sa position. Elle se ferait démettre de ses fonctions par ses sujets sans une hésitation. La décision qu'elle avait pris était la bonne et elle ne reviendrait pas dessus, même si certains Ætheri avaient une place particulière en son cœur. Elle pinça ses lèvres pour s'empêcher de rire lorsqu'elle vit l'homme exécuter ce qu'il pensait être les usages de son peuple. Il n'était pas si loin mais semblait légèrement maladroit, ce qui prouvait qu'il n'avait pas l'habitude de les pratiquer. À dire vrai, elle ne s'était pas attendue à ce qu'il fasse quoi que ce soit de cette sorte. Elle avait simplement voulu le recevoir, lui, sans que personne n'ait a jugé de ce qu'il ferait vis à vis d'elle. Elle sourit puis rougit légèrement à la phrase qu'il lui prononça, en sachant que répondre à ça au juste. Passant l'une de ses mains dans ses cheveux qu'elle remit derrière son oreille, elle fit un petit geste de la main. « Vous euh... ». Elle rit. « Vous n'avez pas à faire ce genre de choses lorsque nous sommes seuls vous savez. Enfin... ». Ses yeux se levèrent un instant vers le haut. Ce n'était pas de l'exaspération mais plutôt un moyen de trouver le courage de lui expliquer correctement les choses. L'étiquette des Magiciens était on ne peut plus rigoureuse et compliquée. Elle avait mis des années avant de savoir la manier correctement et, en réalité, elle la trouvait parfois excessive, pompeuse et inutile. Cela dit, les Archimages y tenaient comme à la prunelle de leurs yeux et elle n'était qu'une énième Reine alors qu'eux étaient pour la plupart en place depuis des siècles et des siècles. Cependant, puisque beaucoup de traîtres avaient été débusqués, ce n'était plus aussi véridique que par le passé. « En réalité, normalement, si. Mes domestiques n'arrêtent pas de s'incliner devant moi. Majesté par ci, Majesté par là... ». Elle pinça ses lèvres un moment avant de donner son verdict. « Je dois avouer ne point aimer cela. Je préfère que les individus que je rencontre en privé s'adressent à moi comme si j'étais une personne normale... C'est ce que je suis, je suppose, avant d'être une Reine. ». Elle avança sa main vers les mets pour lui signaler qu'il pouvait se servir et fit un signe vers le fauteuil vide afin de l'inviter à s'asseoir. « Bien entendu, tout dépend de qui il s'agit mais je suppose que nous ne sommes pas ennemis... Enfin, ce n'est pas l'impression que vous me donnez. Je euh... Je ne pensais pas que vous participeriez à ce genre de compétitions... ». Elle baissa un peu les yeux, son étonnement quant à la liste des candidats à sa Main encore manifeste. « Hum... Si vous êtes venu chercher votre cape, je pense pouvoir vous la rendre. Je l'ai faite laver et plier mais je n'avais que peu d'espoir de vous revoir avant ce jour. Votre présent était étonnant. ». Elle n'osait pas lui avouer qu'elle n'aimait pas le thé. Néanmoins, puisqu'il s'agissait d'un cadeau, elle goûterait quoi qu'il en soit. Elle connaissait, en plus de cela, quelques adeptes de cette boisson chaude parmi ses plus proches conseillers. « Je suis désolée, je parle beaucoup mais je ne vous laisse rien avancer. Que vouliez-vous me demander ? ». Elle aurait étonné qu'il demande audience uniquement pour quémander sa cape mais ne partait pas non plus sur l'idée qu'il veuille plus. Elle était assez curieuse vis à vis de lui. « J'espère que les épreuves n'ont pas été trop dures... ». Elle baissa les yeux de nouveau, rougissant. Elle était idiote de poser une question tout en arguant qu'elle parlait trop pour, quelques secondes plus tard, continuer sur le même rythme.

740 mots
Explications


Bonjour =)
Je vous laisse en freestyle à partir de maintenant. Vous devez donc inventer vos épreuves, épreuves qui se dérouleront dans les lieux du continent naturel que vous n'avez pas encore visité dans ce rp. Vous aurez chacun des épreuves différentes et en fonction de vos pouvoirs (téléportation, voler etc) vous n'êtes pas obligés de faire les lieux dans l'ordre ^^ Vous faites comme vous voulez, de ce fait ^^
Là où les choses changent vraiment c'est pour le déroulement =D

Déroulement
du RP


Du coup, j'ai décidé de vous faire une finale DE LA MORT bwahahaha, dans un marathon rp. Le premier qui ne poste pas a perdu. Raeden, tu vas commencer (Calli a tiré au sort. Si tu veux la tabasser, tu peux ! /sbaf). J'ai même fait des dessins pour que vous compreniez.

Donc, Raeden, tu as trois jours pour poster après mon message. Si tu veux aller vite tu peux poster aujourd'hui mais ce jour ne compte pas normalement dans les trois. Tu peux néanmoins ^^ DOnc, à partir de maintenant, tu as jusqu'au samedi 6 août pour poster.
Spoiler:

Caliel, ton compte à rebours commence le jour où Raeden aura posté. Tu devras poster dans les trois jours suivants sa réponse. S'il poste aujourd'hui, tu auras jusqu'au samedi 6 août pour poster. S'il poste demain, tu auras jusqu'au dimanche 7 août pour poster, ect.
Spoiler:

Une fois que vous avez posté une fois, vous vous fichez totalement de l'autre. Vous devez simplement compter trois jours avant de pouvoir poster. Vous ne pourrez poster QUE le troisième jour après celui où vous avez posté la dernière fois. Donc, si Raeden poste aujourd'hui, il devra poster le samedi 6 août, puis le mardi 9 août, puis le vendredi 12 août puis le lundi 15 août, puis le jeudi 18 août etc etc, jusqu'à ce que l'un de vous deux ne poste pas.
Spoiler:

Allez, c'est parti mon kiki ! GO !  [Rp Spécial] - Une main  - Page 8 943930617

Gains
& Participations


■ Cf plus haut
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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Dim 07 Aoû 2016, 15:23



" HAHA ! Tu pensais vraiment que c'était fini ?! "

Sur le chemin victorieux menant à Caelum, toujours entre les imposantes dunes du Désert, Ogum – ou du moins Léto, qui ne semblait plus vouloir se cacher face au dernier participant – apparut face à Caliel. La blonde avait les yeux teintés de bleus, brûlants de magie, une infime aura entourait son corps déchargé de l'armure de tantôt, elle pointait la lame de son épée en direction du Génie, un grand sourire saupoudrait le tout pour soutenir cette apparition surprise.

Des jours, cela faisait des jours que la Chamane s'était démenée pour suivre le rythme de ces épreuves et de ses "concurrents". Si au début, elle était grandement amusée de jouer la comédie, et d'avoir en quelque sorte provoquée l'Ultimage en personne, son plaisir s'était tari. Attraper une bébête qui était en fait un chat, sans avoir vraiment à l'affronter… Un fichu labyrinthe qui s'était métamorphosé en course-poursuite avec des Vampires déguisés ; bien qu'elle n'eût pas résisté à subir au moins une morsure… Un miroir sorti de nul part pour la faire retourner dans ses montagnes… Affronter son propre double ; sûrement la partie la plus intéressante du lot… Et enfin, le Désert… Le Désert et sa chaleur insupportable. Léto avait fini par craquer, ces épreuves la laissaient et elle n'en pouvait plus de cet armure de plate !

Clairement en retard par rapport aux autres – à l'heure actuelle, elle n'avait même pas encore rencontré Maître Dâ, puis ils étaient déjà trop en avance pour qu'elle les rattrape – la Chamane avait décidé de jeter ses pièces d'armure, les unes après les autres, au fil de ses lents pas dans le sable. Elle n'avait plus qu'une simple tunique sur les épaules et son fourreau pendouillait à sa ceinture de manière lasse, un peu comme ses mèches blondes qui retombaient sur son visage, suspendues à son front perlée de sueur. Après tout ça, après être allé aussi loin, elle ne manquerait sûrement pas de le raconter à ses collègues, à sa famille, et surtout à Aëran qui allait se moquer d'elle durant des mois. Mais tant pis, ça en valait le coup ! Du moins, presque le coup.

" Halte là ! " Prévint-elle de nouveau en se tenant à une dizaine de pas du Génie, ils se faisaient face mais rien ne l'empêchait, avec le vaste espace mis à disposition, de tracer sa route et de l'ignorer purement et simplement ; elle n'aurait, dès lors, plus la force de le poursuivre.

Depuis le début de la compétition, Léto n'avait espéré accomplir que deux choses : mettre des bâtons dans les roues des autres et combattre les plus forts. Si elle avait été une petite plaie pour certains, les plus motivés avaient bien réussi à la distancer. Malheureusement, les épreuves commençaient à ne plus être à son goût : elle voulait se bastonner, se mesure physiquement à quelques uns d'entre eux. Démons, Béluas, Génies, Magiciens, rien n'importait si ce n'était leur puissance ! Pas une seule occasion ne s'était profilée. Léto était déçue puis irritée de s'essouffler pour plus grand-chose ; si c'était bien marrant de tourmenter Edwina Nilsson et plonger les participants dans sa mascarade, elle était à présent frustrée. Ce jeune homme aux cheveux bleus, il était bon, c'était le premier, ce ne pouvait qu'être lui l'adversaire dont elle rêvait. Sa victoire pour la main était incontestable, mais la Chamane ne comptait pas le laisser se reposer de suite sur ses lauriers.

" Toi, tu es un bon ! Elle haletait un peu, sa soif risquait de l'handicaper sérieusement, mais tant pis ! Elle était là pour s'amuser. Comme tu as sans doute dû le remarquer, je ne suis pas vraiment intéressée par la main de l'Ultimage. Elle s'était démasquée d'elle-même après tout, et lui seule connaissait à présent sa véritable voix. Mais j'ai bien rigolé, je ne m'attendais pas à ce que ces épreuves soient aussi difficiles et vous étiez tous très motivés pour Edwina, surtout toi on dirait. Elle joua avec son épée, faisant tourner le manche entre ses doigts. Cependant, il y a une dernière chose que j'ai envie de voir avant de rentrer : ta combattivité ! Elle t'a mené jusqu'ici, elle t'emmènera jusqu'à Caelum, mais je veux la voir de plus près, la ressentir, la comprendre : est-ce l'amour qui te guide ? La gloire ? La richesse ? Ou autre chose ? Elle pointa de nouveau sa lame en direction de Caliel. Fais-moi plaisir et montre-moi ce que tu es capable d'accomplir pour elle ! En garde ! "


(Félicitations Caliel, des bisous ♫)



By Jil ♪
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Mar 16 Aoû 2016, 22:17

Il s'attendait à un signe de la sublime Reine pour le sortir de sa posture embarrassante et fort probablement incorrecte. Il fût servi quand Edwina se mit à rire en lui indiquant que ces pratiques, bien que d'actualité, étaient réservées aux réunions officielles et autres rencontres publiques mais que l'intimité constituait un bol d'air frais dans cette apnée pompeuse du quotidien. Andrzej devint tout rouge de honte, lui qui voulait faire une bonne impression en démontrant ses manières. Le visage baissé, il jetait de rapides coups d'œil tout en l'écoutant et acceptait avec plaisir le siège. Après coup, il se rendait bien compte que la Reine voulait le mettre à l'aise.

*Tu affrontes la mort sans sourciller mais tu perds tes moyens devant une femme. Mais quelle femme, quelle beauté, quel charisme...*

Comme s'il voulait s'éloigner de son emprise involontaire, il se focalisait sur les mets présentés. Sans hésitation, il fondait tel un aigle sur une bouchée faite de pâte feuilletée et fourrée dont il en dévorait la moitié. Il ne s'était pas permis le moindre commentaire sur les us et coutumes, lorsqu'une Reine parlait, on l'écoutait. Cependant l'attitude recommandée était dûment notée par l'invité qui reprenait légèrement confiance en lui quand il fût interrogé sur ses motivations.

« Vous m'aviez fait une très forte impression lors de notre première rencontre. Non pas en tant que Reine mais en tant que personne. »

Il repensait malgré lui à cet instant où elle était tombée du ciel avec une robe pas totalement fermée. Son esprit se mit à vagabonder dans les méandres sinueux de la mémoire pour le mener à cet instant où, du bout des doigts, il effleurait la peau nue de la Belle avant effectivement de lui donner sa cape de voyage. Malgré lui, il rougissait alors que ses doigts étaient parcourus de ce petit picotement. Une vague de chaleur montait en lui et c'était son visage qui accusait le plus le coup car il avait l'impression d'avoir été placé tête la première face à un four en fonte chauffé à blanc. Paniqué, il enfournait le reste de la bouchée qu'il tenait à la main et, après l'avoir engloutie rapidement, il riait d'un air gêné.

“Plutôt épicé he he. Ho pfiou. Délicieux he he. »

Mensonge honteux. Ce qu'il venait de déguster était sans doute le plat le plus doux du plateau mais il voulait trouver une excuse à son état. Ensuite, il se bloquait. Son visage passait du faux rire vers un sérieux inébranlable. Il venait de se souvenir de son réel cadeau. Il lui avait promis ...

« La vérité. La vérité est que je pensais vous aimer de tout mon cœur. A l'instant de notre rencontre, je pensais être séduit alors que j'ai simplement découvert le véritable visage du désir charnel. »


Il souriait car il n'était sûrement pas clair dans ses propos ou au contraire bien trop précis pour que la décence ne fût préservée. Il avait répété pourtant, tout le long du trajet, pour trouver les mots justes à associer à la situation, à ses sentiments mais peut-être la beauté de ces derniers résidait dans le fait que jamais les mots furent suffisants. Un silence bref mais non empli de gêne s'installait un instant. Andrzej ne voulait pas trop en dire sur sa condition d'homme, c'était déplacé vis-à-vis d'une Reine, d'une femme qu'il appréciait. Enfin, Edwina annonçait quelle avait été la vie de la cape après son don. Le jeune homme ne put s'empêcher de rire et enchainait avec une voix enjouée mais franche en la regardant droit dans les yeux avec une assurance qu'il avait découvert que récemment en lui.

« Un cadeau ne peut être repris. Que ce soit une cape, du thé ou mon Vœu d'honnêteté. Pas d’inquiétude aussi concernant ces défis. Les épreuves m'ont permis de découvrir tant de choses sur les autres et moi-même. Chaque défi me confortait dans mes convictions à mesure que j'explorais ma propre personnalité. C'est d'ailleurs pour cela que je suis ici. »

Coupant court aux cérémonies et taisant son conflit intérieur, il se levait de son siège pour venir mettre genou à terre face à Edwina. Il posait la main droite sur sa poitrine et, insulte à l'étiquette, il la regardait avec une forte lueur de détermination dans les yeux. Une seconde, il restait là, silencieux. Une simple seconde non pas d'hésitation mais de pure admiration face à la Sublime qui lui avait ouvert son propre cœur. Il baissait le visage ensuite et s'exprimait d'une voix aussi posée que possible mais des trémolos passionnés trahissaient son absence de calme.

« Ce qui au départ n'était qu'un désir charnel, libidineux, s'est transformé en admiration. Ce qui était une compétition entre prétendants s'est transformée en véritable exploration du continent et ses beautés. Ce qui était une série de défis parfois dangereux s'est transformé en un voyage intérieur, une découverte de soi. Vous êtes la Reine des magiciens sans doute grâce à votre puissance mais votre véritable pouvoir est de transformer le banal en quelque chose de beau, de magnifique même. Voici ma demande. Permettez-moi de me mettre à votre service pour payer ma dette envers vous, vous rendre par mon dévouement tout ce que vous m'avez apporté. Laissez-moi vous appeler ma Reine. »

921 mots
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Ven 02 Sep 2016, 19:16

Edwina se comportait, inconsciemment, un peu comme un miroir vis à vis de l'homme. Aussi, quand il se mit à rougir, ses joues subirent le même sort. Quand bien même la faute était celle des mets, elle faisait preuve, parfois, d'une si grande empathie que la gêne d'autrui devenait sa propre gêne. Dans un schéma où son interlocuteur était fait du même bois, le manège pouvait continuer bien longtemps. Elle prit l'un des gâteaux à son tour tout en l'écoutant. Pour le moment, les choses se déroulaient parfaitement, ce qui changea vite quand il se mit à parler de désir charnel. « Oh je euh... ». Elle n'était pas habituée. Le fait est qu'elle aurait dû mais qu'elle faisait preuve d'une naïveté sans nom à ce niveau là, si bien qu'elle ignorait totalement les regards qui se posaient sur elle. N'importe quel individu existant sur ces terres avait intérêt à lui clamer son amour avec ardeur sans quoi elle ne le devinerait jamais. Elle ne se sentait pas digne d'être aimée et absolument pas désirable. Son corps était un fardeau pour elle, une chose immonde qu'elle aurait voulu cacher à tout prix. Elle ne s'était jamais remise de la découverte de sa véritable silhouette après des années dans un corps fictif aux formes menues voire absentes. À présent qu'elle avait celui-ci, beaucoup plus féminin, il était comme un poids bien trop lourd à porter pour elle. Elle ne s'assumait pas. Elle ne dit donc rien de plus, le laissant continuer. Elle sourit lorsqu'il lui confia le reste de l'existence de sa cape. La vérité c'est qu'elle l'aimait beaucoup. Elle n'avait aucune idée de sa provenance, ni de la qualité du tissu mais cet objet lui avait permis de se sentir plus en sécurité que n'importe quel individu le lui aurait permis à cet instant précis. Puisqu'il l'autorisait à la garder, alors elle la mettrait de temps en temps. Dans ses pensées, elle ne vit que quelques secondes après son mouvement, en ayant un, à son tour, un peu en retrait. Que faisait-il ? « Je euh... » fit-elle dans un souffle inaudible. Elle écarquilla les yeux devant se détermination à se placer près d'elle. Malgré le fait qu'il se soit agenouillé, elle hésitait très sérieusement à appeler quelqu'un. Perdue, elle fixa ses yeux d'un air troublé. Que faire ? Devait-elle lui demander de se relever ou attendre de voir ce qu'il se passait ? Elle frissonna mais elle n'aurait su dire pourquoi. Était-ce la peur, l'adrénaline ou bien la certitude qu'il allait se passer quelque chose de grandiose ?

Elle retint son souffle lorsqu'il commença sa tirade, se mordant la lèvre inférieure au fur et à mesure de ses dires. Elle était émue et avait comme froid. Elle ne bougeait pas mais son cœur, lui, battait dans sa poitrine. Ses yeux bougèrent de droite à gauche deux fois avant qu'ils ne deviennent brillants. Son menton trembla doucement et elle porta ses doigts à ses lèvres dans un geste qui semblait vouloir cacher l'état dans lequel il la mettait. Elle avait envie de fuir mais ne pouvait s'y résoudre. Jamais on ne lui avait fait pareil déclaration. Quand bien même il ne s'agissait pas de paroles d'amour, la beauté qui en résultait n'avait jamais été égalée dans la voix d'une autre personne. Profondément touchée, elle resta un instant sans rien dire, ayant perdu tous ses moyens. Elle n'était même plus sûre de la réponse à donner. « Je euh... » fit-elle d'une voix qui mourut d'elle même dans un sanglot. Elle pleurait. Il n'était plus qu'une silhouette floue. Finalement, elle toucha elle aussi genoux à terre, se laissant glisser de son siège pour venir l'enlacer jusqu'à ce qu'elle arrive à calmer sa respiration et à reprendre le dessus sur ses émotions. « Je suis désolée. » fit-elle en se relevant. Essuyant ses joues avec ses doigts, elle le regarda. « Je... Je peux vous faire chevalier à mon service si vous le souhaitez. ». Elle inspira profondément, essayant de se donner un peu plus de courage. « La procédure est particulière et il faudra quelques heures ou jours pour l'organiser mais si vous pouvez hum... Si vous pouvez résider au palais le temps que cela prendra alors nous procéderons à la cérémonie le plus tôt possible. ». Elle pinça ses lèvres essayant de ne plus penser à ce qu'il avait dit sous peine de pleurer de nouveau. « Je peux appeler un domestique pour vous conduire à vos appartements et il reviendra vous chercher quand ce sera prêt... ». Elle marqua une pause. « Si vous voulez toujours, bien sûr... ». Peut-être n'avait-il plus envie de servir une femme aussi sensible après tout. Elle était un peu honteuse à ce sujet d'ailleurs. Les Souverains ne devaient pas pleurer ainsi.
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Mar 06 Sep 2016, 21:47

Il n'avait jamais eu l'honneur de se trouver en présence d'un autre souverain ou même un grand de ce monde. Sa compagnie proche, lorsqu'elle n'était pas composée d'animaux en tout genre et Phoebe quand il voyageait à travers la Nature, se limitait à des guerriers, des mercenaires et des villageois. Il n'avait donc aucune idée du comportement des Rois et Reines, et disposait encore moins d'un point de comparaison mais il savait selon les récits que c'étaient des êtres fiers, des êtres dignes ayant pleinement embrassés leur rôle de gens supérieurs aux autres et possédant le pouvoir. Donc, pour Andrzej, voir Edwina, celle qu'il voulait servir, sangloter et pleurer ouvertement face à lui le confortait encore plus dans son idée qu'elle n'était pas que la Reine des magiciens, l'Ultimage ou encore la Belle comme certaines personnes la dénommaient mais bien une femme complète, pouvant faire preuve d'émotions et dotée d'un grand cœur. Sa résolution n'en devint que plus forte. Un sourire venait lui fendre le visage alors qu'il se laissait submerger par cette incroyable sensation de chaleur comme si déjà la douce étreinte de la Reine l'enserrait de toute la bonté dont elle faisait preuve.

Toutefois, il fût véritablement surpris quand, posant un genou à terre, elle vint l'enlacer tendrement. Pendant plusieurs secondes ils restèrent ainsi, au sol, Andrzej complètement figé par la situation et Edwina essayant de reprendre le dessus sur son cœur. Le bélua pouvait le sentir battre à un rythme effréné tel la cavalcade endiablée de chevaux sauvages. Il avait doucement étendu les bras pour l'enlacer avec toute la délicatesse dont il était capable de faire preuve. Par endroits il pouvait toucher involontairement la peau de la jeune femme et elle était froide, elle tremblait et semblait par moments être sur le point de tomber dans les pommes, preuves indéniables de la très forte émotion qu'elle venait de vivre. Quand elle fût en mesure de reprendre le dessus sur son cœur, la première qu'elle fît était de s'excuser avant d'enchaîner sur une proposition, celle de devenir sin Chevalier. Le voyageur ne savait pas précisément quelles étaient les conditions, les tâches ou même quels points positifs allaient de paire avec ce statut mais si cela lui permettrait de servir la Reine, alors chevalier il deviendrait.

"J'accepte volontiers votre hospitalité et ainsi que ce poste. J'en suis véritablement honoré et si pour pouvoir accéder à cette position à vos côtés je dois participer à des épreuves ou cérémonies, alors je m'y plierais avec enthousiasme."

Il restait à genoux, ne sachant pas vraiment s'il devait se redresser et ensuite proposer son bras à la Reine piur l'aider à se relever. Mais peut-être était-il interdit d'être debout tandis le l'Ultimage avait posé le genou au sol. Il pensait alors que s'il attendait qu'elle retourne s'asseoir sur le fauteuil, il aurait l'air d'un rustre ne pouvant aider Edwina alors que justement il lui avait sorti une tirade sur son service. Un peu perdu, Andrzej fît la seule chose qui lui avait jusqu'à présent apporté énormément, il écoutait son instinct.

Toujours en la tenant dans ses bras, il raffermissait légèrement sa prise et, tout en se relevant lentement, la supportait et l'invitait à faire de même. A aucun moment elle ne fut plus basse que le jeune homme mais ce dernier ne la laissait pas tomber pour autant. C'était sans doute un geste balayant tous les protocoles mais c'était aussi le plus logique à ses yeux. Lorsqu'il fût assuré qu'elle avait pris appui sur ses jambes et que l'émotion ne viendrait pas lui jouer des tours en la faisant vaciller, il la relâchait avec quelques regrets et fît un pas en arrière.

"Du fond du cœur, vous avez mes remerciements."

Déjà, le domestique dont elle lui avait parlé faisait une apparition discrète dans le salon bleu et attendait silencieusement sur le seuil.

"Même si la partie officielle de cet événement n'a pas encore eu lieu, sachez que je me considère déjà non pas chevalier mais bien à votre service. J'attendrais patiemment votre convocation. En attendant, cette rencontre fût un véritable plaisir."

Ne voulant pas lui imposer encore plus de tourments par sa présence et surtout la raison de celle-ci, il était resté sur un ton neutre et s'éclipsait en compagnie de son guide silencieux sans oublier, au préalable, d'effectuer un début de révérence. La remarque de la Reine concernant les règles avait été bien prise en compte et Andrzej se disait qu'il valait mieux faire preuve de patience à ce sujet et ne pas en faire trop au risque d'offenser les personnes sensibles au niveau des codes et règles. Le domestique guidait le jeune homme dans un véritable dédale de couloirs, de halls, d'antichambres et de salons avant de finalement l'inviter à entrer dans une petite chambre pour invités. L'attente allait être insupportable tant il voulait intégrer le service d'Edwina.

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[Rp Spécial] - Une main

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