[Event 2015] Un avenir assuré

Sam 10 Oct 2015, 15:09

Le regard acier de l'ange ce porta au loin, observant presque timidement l'école de Basphel. Elle avait reçu de la part d'Anicia un carton joliment décoré, une invitation à une cérémonie porte ouverte. L'école était réputée pour offrit une riche éducation aux enfants, leur offrant une neutralité exemplaire. Elle avait trouvé l'endroit qu'une beauté esquisse, mais la foule l'avait toujours rendu mal à l'aise. Elle préférait les endroits désert et silencieux. Mais l'heure n'était pas au malaise, mais plutôt aux réjouissances et à l'espoir. Anicia était prise ailleurs et lui avait vaguement parlée du but de la cérémonie et des portes ouvertes et elle lui avait proposé de se rendre à sa place. Proposer était un bien grand terme quand on se faisait donner le bout de papier avec une boite qui contenait les vêtements chic mais, décontractés. Elle avait dû se dépêcher de se rendre sur les lieux, aillant reçu un avertissement de sa chère dame que si elle ne revenait pas immédiatement en téléportation, elle irait elle-même la chercher pas la peau des fesses, déclarant qu'elle avait une autre activité à lui faire faire.

Revenant au moment présent en chassant la vague de peur mais, surtout d'incompréhension elle reprit sa marche vers le portail. Dès son arrivée, elle s'était sentie conquise par les lieux et surtout l'idée des îles suspendues étaient quelques choses de peu courant. Après un long voyage, elle avait trouvé un endroit où dormir et pourvoir faire sa toilette, vêtissent les vêtements neufs que lui avait offert Anicia. Elle espérait y retrouver une armure de cérémonie, quelque peu similaire à celle porté durant leur séjour au port du continent du matin calme, les bateaux et les réfugiés avaient reçu leur aide et elle avait eu le loisir et le plaisir de retrouver une très bonne amie, Mirari. Mais pour le moment, elle ne devait pas penser à son bonheur mais, plutôt celui des autres. Mais la surprise fut toute autre. Un pantalon de toile pâle, tout comme un pardessus ajusté aussi pure et pâle que la première neige aux manches courtes. L'ensemble venait en deux morceaux, une robe simple caché sous aux bordures bleus brodé d'argent. Pardessus cette robe à l‘allure simple se trouvait un manteau ou une robe longue qui arrivait un peu plus haut que la première robe, finement brodé d'or aux épaules, sur-le devant et autour du col, sur la couture de l'ouverture du ventre et en bordure de cette robe même, offrant une vision plus délicate de la guerrière.

En cet instant précis, elle avait senti que ces vêtements auraient dû être à Anicia et ne fit donc pas d'état d'âme, enfilant la robe pour simplement coiffer sa chevelure en une simplement tresse qui fut tournée un tour autour de son cou en une étrange écharpe d'argent et ensuite jeter sur-le devant de son corps. Puis une fois habillée de blanc elle s'était rendue aux portes. L'accueille fut agréable et l'environnement et le décor une vision enchanteresse aux yeux de l'ange. Pour les rares qui auraient pu connaitre ou reconnaitre la guerrière, quelques rares murmures de surprises semblaient s'élever de la foule et davantage ceux de son peuple. Par qu'il lui portait une grande attention, mais la neutralité de ses traits, en avaient marquées plus d'uns et certains avaient commencé à la surnommée la Dame d'acier. C'était pour désigner son visage bien souvent froid et sa différence au sien des anges, mais ses rumeurs étaient encore faibles et seuls quelques anges la partageaient, mais avec cette guerre qui était passée, elle avait montré un tempérament froid malgré la douleur de tous, mais l'ange n'était pas du genre à montrer ses émotions et encore moins à sourire pour mentir et berner de faux espoirs les gens. Ce qui lui avait valu cette réputation de femme froide au siens de certains anges.

Lisant dans un geste nerveux le-devant de son vêtement, elle se faufila dans la foule, écoutant ici et là ce que les instructeurs et les professeurs avaient à dire. Elle fut heureuse de voir que quelqu'un faisait ce genre d'effort pour les enfants, leur permettant un avenir un peu plus assurée. Déambulant silencieusement au travers la foule, elle observait avant tous les enfants qui s'amusaient ici et là, que ce soit avec des fées, seuls ou même en compagnie d'autres enfants. Cette vision de sourire enfantin lui tira un sourire en coin, rendant l'aura angélique plus agréable et dévoilant une partie de la grande gentillesse de l'ange. Elle n'osa pas pour le moment déranger qui que ce soit, ne faisant que promener son regard acier sur la foule et davantage sur les enfants, essayant de repérer les enfants que voulait scolariser sa compagne angélique. Mais il semblait en avoir tellement qu'elle ignorait par où commencer, mais dans sa rêverie, elle percuta quelqu'un. Mais déjà sa voix s'élevait et son regard cherchait celui de son futur interlocuteur.

-Pardonnez ma maladresse, j'étais occupée à observer les enfants…

Résumé et mots:

Sam 10 Oct 2015, 16:16

On avaient commencer a chercher plus activement et j'avais fini pas trouver la premier ce que je voulais. J'avais alors questionner encore et encore la personne, lui demandant comment ça allait ce passée et surtout si la petite était encore ici. «Oui, un véritable petit ange. Seulement la mort de ses parents l'a profondément affectée et elle est tombée malade. Rien de grave je vous l'assure, disons que le psychologique à fini par jouer sur le physique. Elle va beaucoup mieux maintenant, même si elle regrette la présence de sa mère. Elle doit se trouver quelque part, voulez vous que nous la cherchions ensemble ? Je suis certaine que ça lui fera du bien de voir un visage connu. » «elle se souviendra plus de mon fils que de moi même. Mais ne vous déranger pas pour ça, on va la chercher, je suppose que vous avez beaucoup à faire. Merci.» Elle avait alors hocher la tête et était repartie a ses occupation. Quand à nous, on avaient concentrée nos recherche sur Elyssa.
Finalement, je vis mon fils courir dans une direction, levant la tête je remarquais un homme qui était près d'une petite tête blonde qui me rappelait quelque chose. Et au vue de la réaction de Neltharion, je pouvais comprendre que nous venions de mettre la main sur celle que je recherchais. L'ange souriait, son regard était étrangement doux envers les deux enfants. Mais une point ressaiera mon cœur. Pourquoi était il avait elle ? Je les rejoignis alors rapidement et les salua. « bonjour monsieur. Bonjour Elyssa, tu te souviens de moi, je suis la maman de Neltharion.» «bonjour Julia. Nelt, tu viens pour t'inscrire au cours ? Tu n'a pourtant pas l'âge.» « toi non plus » [/i] « Et si vous alliez jouer tout les deux ? Je suis sur que tu aimerais lui montrée ou tu dors.» Je voulais en réalités les éloignée, comme j'avais pris la descision de pas lui dire directement que je comptais la ramener avec moi et que je devais m’assure de quelque chose, je préférais qu'elle soit un peu plus loin. Une fois qu'ils furent éloignée, je reportais alors mon attention sur l'ange. « Excuse moi de vous posée cette question d'une façon aussi directe, mais je n'aime pas tourner autour du pot. Est ce que vous comptiez regarder à l'adopter. Car voyez vous il s'agit de la fille d'une amie de la famille et sa mère ma demander de m'occuper d'elle avant de s'éteindre.» un mensonge qui n'en était pas vraiment un, car même si je la savais vivante, je savais aussi que personne ne serais jamais ou elle s'en est allée.

Quand maman m'autorisa à m’éloigne avec Elyssa, je ne lui avais pas fait dire deux fois, comme d'habitude finalement. Seulement alors que je suivais mon amie un homme qui ne m'avait pas vu m'avait renverser et je m’étais retrouver les fesses sur le sol. J'acceptais alors son aide et me relevais. « ce n'est pas grave monsieur, merci de votre aide. Et non je n'ai rien, il me faut plus qu'une petite chute pour que je sois blesser.» [/i] J'avais plus peur pour mes habits, comme l'avait dit grand-père, on avaient du s'habiller plus que correctement, hors je savais que ces vêtements coûtait cher, si je les abîmais, je ne crois pas que maman sera ravie.
Il m'avait alors demander si j'étais seul et j'avais secouée la tête en signe de négation. « Maman est là-bas, elle parle avec le monsieur. Quand à mon père, il n'est pas ici, enfin je crois pas du moins. Je ne connais rien de lui, maman ma juste dit que je n'avais rien à savoir de lui. »[/i] Je me souvenais encore bien du jour ou je lui avais demander qu'elle me parle de lui, son ton était devenu soudainement sec, ses yeux avait éprouvée une rage que je n'avais jamais connu. J'avais alors rapidement compris que je ne serais jamais rien de lui et peut m'importait, pour le moment elle était là pour moi et c'était tout ce qu'il comptait à mes yeux. Mais au fond, je me demandais pourquoi il avait demander ou était mes parents. ca me ferais rire s'il croyait que j'étais à adopté.

Spoiler:

Sam 10 Oct 2015, 23:46

[Event 2015] Un avenir assuré - Page 2 624590validationpartieIVEvent2

Visiblement nous avions été elle et moi trop distraits en empruntant le même chemin, mais dans le sens inverse. Si le choc m'avait éclaboussé légèrement, la majeure partie de mon verre s'était écrasé sur son buste, donnant à sa robe bleue un joli dégradé rougeâtre du plus bel effet ... ou pas. Je regardais l'étendue des dégâts, affichant une moue désolée. Comme première approche, il y avait assurément mieux. Je posais le verre désormais vide sur une petite table d'étude, avant de m'adresser à la demoiselle.

- Dans l'histoire, vous avez été la plus malchanceuse, je suis sincèrement navré. Je ne vous ai pas vue quand je me suis retourné, je pensais être seul dans ce rayon en particulier. J'aurai dû faire plus attention.

J'avais dans l'autre main le livre décrit par la professeur peu de temps auparavant, et je détaillais un peu plus ma compagne d'infortune. Elle n'était pas seule, mais accompagnée d'une petite fille aux airs angéliques.

- Bonjour toi, me contentais-je de dire à son attention, avant de regarder de nouveau la femme se trouvant face à moi.. J'espère que cette robe ne coûte pas trop cher, car je serai bien incapable de vous la rembourser ... Je peux faire quelque chose pour réparer mon erreur peut-être ?...

Je ne savais pas si cette femme allait créer un esclandre pour sa robe vraisemblablement fichue, ou si elle n'était pas matérialiste pour deux sous, mais je me disais qu'il fallait tenter de détourner le sujet sur le crime de la journée.

- Vous aussi avez reçu une invitation pour venir ici, ou y vivez-vous ? C'est la première fois que je découvre l'endroit, c'est impressionnant. Autant de livres regroupé en un seul endroit, il faudrait plus d'une vie pour pouvoir tous les lire vous ne pensez pas ? Oh au fait, même si d'habitude on commence par là, je m'appelle Wriir, enchanté.

Je ne savais pas trop la bienséance dans ce genre d'événements, à devoir s'incliner, tendre la main, ou je ne sais quoi d'autre, aussi restais-je immobile, en espérant ne pas la vexer en agissant de la sorte. Je serrai un peu plus le livre en ma possession, comme s'il pouvait me donner de l'assurance.

La petite fille remarqua mon livre, les couleurs n'aidant pas trop à la discrétion, et fut surprise que je l'ai entre les mains.

- Pourquoi tu as ce livre là, toi diiiiiiiiiiiis ? C'pour les enfants, pas les adultes ! Puis elle se mit à rire, tant la situation pour elle lui semblait comique.

Je lui rendis un sourire un peu gêné, avant de lui répondre gentiment.

- Tu as parfaitement raison, ce n'est pas pour moi, mais pour une petite fille aussi jolie que toi, mais qui n'a pas eu la chance d'apprendre plein de choses à l'école. Alors, et j'espère que tu sauras garder ce secret pour toi, je lui donne un petit coup de main, tu vois ?...

J'espérais être convaincant, lui souriant alors que mon regard croisait de nouveau celui de Luxariell. Elle semblait respirer la gentillesse, la douceur si je devais coucher des mots sur ma première impression. Ce devait être une personne qui devait attirer le monde autour d'elle, un peu comme un aimant à rencontre.

- Je trouve cette initiative d'aider les ... enfants dans le besoin originale, et d'une certaine façon visionnaire. Ils sont notre avenir, et il nous faut miser sur eux pour que la paix règne encore très longtemps. L'éducation est un formidable moteur pour cela. Elle pousse à la curiosité, et à la tolérance, qu'en dites vous ?

- Et elle est où la fille heinnnnn ????.... Je penchais ma tête de nouveau vers la fillette, et baissait d'un ton comme pour une confidence.

- Comme je te le disais, elle est très timide, mais qui sait peut-être si elle se montre courageuse, et toi très gentille, tu feras sa rencontre !

La petite fille opina, avant de se coller à Luxariell, enserrant l'une de ses jambes. Était-ce par timidité, manque d'affection, ou amour véritable ? Difficile à dire.

- Vous êtes sa mère peut-être, elle vous adore c'est flagrant !

725 mots.

Dim 11 Oct 2015, 02:21

Quel amusement j’avais de voir encore mon œuvre vivre. Ce n’était pas toujours courant quand je laisse mes proies vivres, je pouvais lors de mes petits jeux de sadique me laisser emporter et dans mes délires tuer mes proies. Mais les femmes, ses sublimes créatures, il n’y avait pas pire torture que de les laisser vivre surtout quand on leur offrait un rejeton en prime. Dommage que sur ce point je ne pouvais pas m’assurer à cent pour cent de la réussite de mon œuvre. Même s’il y avait de nombreuse façon d’améliorer les possibilités… Comme garder sa victime avec soit pour continuer jusqu’à résultat… Une méthode que je n’aimais pas trop employer car, cela était au final plus aussi excitant que la première fois. Et puis, c’était assez amusant d’avoir l’impression de joué au poker, tu ne sais jamais si tu vas gagner le pot avant de voir toute les cartes… Bien que je n’aie pas la confirmation ici, j’avais le pressentiment que je ne m’étais pas trompé et j’avais d’ailleurs bien envie de vérifier cette impression rapidement.

Mais pour revenir à nos moutons, je commençais par bousculer le jeune garçon dont j’ignorais son nom… J’étais un peu déçu de le voir aussi courtois, apparemment sa mère l’avait très bien éduqué… Moi j’étais assez cruel quand je devais avoir son âge… Enfin son âge en apparence. Car, si c’était mon fils, celui-ci n’aurait normalement eu que quelques mois. En tout cas, déçu ou pas, je lui faisais un grand sourira comme font tous les adultes au enfant pour le faire croire qu’on est fière alors que dans le fond, ce qu’il venait d’accomplir n’avait rien d’un exploit… Apres tout, il n’y avait rien d’exceptionnel à ne pas pleurer à cause d’une petite chute. Enfin bref, accompagné de ce petit sourire, je posais ma main sur sa tête pour lui dire :

C’est bien tu es un jeune garçon courageux que je vois là.

Autant voir l’avantage dans ce que j’avais déjà pu analyser de lui. Ce n’était pas un gamin qui pleurait pour le moindre bobo. En tout cas, la suite me confirmait mes doutes sur les origines de son père. Il désignait Julia comme sa mère et son père comme parent inconnu… Nul doute que s’il n’avait pas eu le droit à l’information cela voulait dire que j’étais bien son père… Je ne pensais pas que la pauvre Julia a été abusée deux fois ou alors c’était qu’elle était vraiment stupide. Du coup, pour ne pas paraitre trop en faire sur ce qu’il aurait pu savoir de moi, je me relevais pour observer la jeune demoiselle qu’il avait à côté de lui. Je prenais cette fois un air un peu taquin pour lui dire :

Tu as une bien jeune et jolie maman… Et la jolie demoiselle à coté de toi, c’est ta petite amie ?

Clairement je m’en fichais de sa réponse, mais je savais que c’était le genre de question que poserait un adulte devant deux jeune enfants et surtout avec cet air un peu débile que j’affichais. Mais il pouvait bien me répondre oui ou non, cela m’était aussi égale que de savoir ce que j’avais mangé ce matin… Maintenant s’il me répondait un truc du genre « c’est mon esclave » j’aurais apprécié et cela m’aurait du coup intéresser, mais vu ses manières cela me semblait peu probable. Ensuite, voulant revoir un peu mon ancienne victime, j’ajoutais :

Dis-moi m’autoriserais-tu à rencontrer ta maman et son ami ?

Je n’avais pas l’intention révéler à Julia que j’étais Samael, mais de voir comment elle avait évolué depuis notre rencontre. Quelques mots en rapport à son fils subtilement placer allait normalement suffire à savoir i elle avait encore beaucoup de haine vis-à-vis de ma personne… Je savais qu’elle me haïssait pour ce que je lui avais fait subir, mais elle alors que je lui avais offert un fils malgré elle, elle aurait très bien put l’abandonné voir le tuer une fois venu au monde… Sans doute que plusieurs de mes fils ou filles avaient connu se destin funeste. Mais j’avais dans l’espoir que certains d’entre eux était encore vivant ou comme celui que j’avais pu offrit à Julia.

Apres un moment, je me dirigeais vers Julia j’espérais bien avec l’accord de mon enfant pour ensuite pouvoir faire la conversation même brièvement avec elle. Une fois devant elle et l’ange, je fis la une petite révérence avant de dire :

Désolé de vous dérangez, mais j’ai eu un petit accrochage avec vos enfants et je préférais le signaler, je ne voudrais pas que vous perdiez ses deux garnements, vous savez Basphel est grand et il peut-être facile de se perdre surtout pour deux jeune bambins.

786 mots

Resume:

Dim 11 Oct 2015, 12:47

Les lèvres de ce corps entamèrent un mouvement qui exhibait la semi-déception de son hôte. Qu'on nomme Latone en tant que Léto, c'était un phénomène qui lui déplaisait tout le temps. Sa toute première confrontation à cette réalité l'avait d'ailleurs rendu assez violente à l'égard du malheureux interlocuteur. Fort heureusement, depuis le temps, elle avait fini par s'y faire, d'accepter le fait que les gens pouvaient se tromper ; car après tout, elle n'était connue que de nom et son entourage avait davantage l'habitude de fréquenter Léto plutôt que la dégénérée. Cette dernière inspira assez profondément pour se calmer et retrouva son sourire caractéristique. Mieux ne valait pas qu'elle s'énerve, surtout pas ici, elle se ferait chasser purement et simplement… puis elle risquait de perdre toute idolâtrie du côté d'Alix, hors de question de gâcher un tel privilège !

" Moi ? Je suis en forme ! Répliqua-t-elle à la question de Shi ; Latone était toujours bouillonnante, seules les limites du corps de Léto la freinaient en fin de compte. Il faut bien passer à autre chose. Rajouta-t-elle en haussant les épaules, sur sa remarque de sa présence malgré les derniers évènements. Et je voulais voir où allait finir Petiote. Elle posa sa main sur la tête de la petite brune, elles risquaient de moins en moins se voir lors des prochains mois, voire années, alors autant en profiter ! Hmpf, si tu le dis. " Répondit-elle finalement à Etincelle, convaincue qu'il y avait anguille sous roche – elle le percevait au plus profond de son esprit – mais tant pis.

En parlant de la fameuse Petiote, celle-ci se vit plus que satisfaite de la réponse à sa question quelque peu déplacée : Shi se présenta à elle en tant qu'elle, elles entamèrent une salutation avec un doigt pour l'une et une main complète pour l'autre. Les yeux bleuâtres de l'humaine suivirent avec admiration les poussières lumineuses qui accompagnèrent chaque battement d'ailes translucides. Celles-ci étaient beaucoup plus féériques que celles de Latone lorsqu'elle les déployait, c'était le cas de le dire ! Elles étaient moins intimidantes, les nervures étaient relativement invisibles, et les teintes plus chatoyantes. Alix dévoila ses dents entre ses lèvres lorsque la seconde fae, nommée Etincelle, fit une toute démonstration, jouant avec les ronces des rosiers pour finir en un bouquet final des plus splendides. C'est dans ces moments que la petite souhaitait que son antimagie demeure aussi faible, afin de laisser la magie bénéfique se déployer sans contrainte. Mais elle devait se faire à l'idée qu'un jour, tout ne sera pas aussi rose pour l'humaine qu'elle était ; son père le lui avait maintes fois répétés jusqu'à qu'elle conserve cette perspective en tête. Après tout, elle en était son exact opposé malgré les liens du sang. Les petites mains de Petiote firent une succession de rencontre claquante lorsqu'elle fut à son tour de réagir à cette double réponse des êtres volants.

" Encore ! Encouragea-t-elle en applaudissant et en sautillant une unique fois. Pourtant, il fallait mettre un terme au spectacle, lorsqu'un choc à unique sens eut lieu.
- Hmm ? Fut la seule réaction de la géante à la bousculade dans son dos : pas de perte d'équilibre, pas de reproche dans le regard, juste un simple pivotement de tête pour braquer ses yeux luisants sur l'ange dont on se moquait gentiment. Sans se retourner, elle fixa la jeune femme aux lunettes, avant de se tourner pleinement vers elle et de sourire avec malice. Un ange m'est tombé dessus, chic alors ! C'est quoi ton petit nom ? "

Elle remarqua toutefois, contrairement aux autres, la présence d'un jeune homme en retrait, qui semblait bien suivre à la trace l'ange. Ce sourire qu'il arborait, cela la fit plisser légèrement les yeux. Louche, elle connait ce genre d'expression, n'en était-elle pas elle-même adepte ? Néanmoins, le regard confus de Petiote à son égard la fit sortir de sa réflexion : il était vrai qu'elle n'était pas là pour provoquer le moindre accident, du moins elle essaierait. Sans plus de chichis, elle décroisa ses bras musclés et s'en retourna brièvement vers Shi.

" Ce corps n'a pas faim, mais j'ai soif ! Elle n'était pas friande de gâteries, seules les boissons alcoolisées faisaient de l'effet sur son esprit ; donc, de manière générale, tout ce qui était à effet psychotrope.
- Moi j'ai faim ! Rétorqua toutefois la petiote.
- Tu as tout le temps faim. Les filles sous la garde de Léto avaient cette tendance d'être voraces… Quoique Prune était la pire. Latone toussota un chouïa avant de suivre les autres, ses pupilles bleutées dardèrent les deux autres intrus, surtout le jeune brun. Allez, venez vous aussi. C'était limite un ordre, elle avait tendance à trop s'égarer dans l'intimidation, mais elle n'y pouvait rien lorsqu'elle retrouvait au beau milieu d'une foule… Surtout lorsqu'on pose la question qu'il ne faut pas. C'est Latone ! Ce n'est pourtant pas compliqué : yeux bleus, Latone, yeux vairons, Léto. Elle tira une moue, à laquelle Alix répondit en tendant une petite viennoiserie. Non merci. Puis son regard balaya le buffet pour se rendre compte du détail qui la sidérait. Mais ils n'ont pas d'alcool !
- Il y a du vin pour les adultes. La mention du nectar repoussant lui fit enfiler un masque d'effroi sans pareil.
- MAIS C'EST CRIMINEL ! "

La voix, déjà relativement forte d'habitude, traversa toute une lignée de tympans le long du buffet à disposition. Cette trahison trahit sa couverture lorsque ces mots aucunement mâchés atteignirent les oreilles d'une certaine institutrice de Basphel. Les yeux verdoyants de la mord'th se tournèrent vivement en direction de la source, où la rencontre entre le bleu et le vert des pupilles respectives se fit inévitable étant donné la taille importante de la chamane. Les sourcils de Latone s'arquèrent à cet échec, il était tant de prendre la tangente maintenant que Thémis avait grillé sa possession. La tarée s'agenouilla près de Petiote, qui venait tout juste de comprendre ce qu'il venait de se passer.

" Courage Petiote, je viendrais te libérer ! Alix, malgré le drame de la situation, ne put s'empêcher de pouffer de rire aux dires de la chamane. Celle-ci invoqua finalement ses ailes et bouscula le jeune homme accompagnant l'ange lors du décollage. Tu ne m'auras pas Thémiiiiis ! Cette dernière s'arrêta au niveau du groupe, sa course ralentie par sa longue robe immaculée, ses pupilles draconiennes fixèrent le point bleuté qui s'engouffrait de plus en plus dans les cieux.
- Sois maudite… Jura-t-elle doucement avant de se tourner vers Alix – elle prit la main de la petite par réflexe – et les autres, plus particulièrement le jeune sorcier. Toutes mes excuses pour ce désagrément. " Latone était de plus en plus présente depuis les derniers évènements, au détriment de Léto, cela en devenait assez inquiétant…

Mots & Résumé:

By Jil ♪

Dim 11 Oct 2015, 15:05

Zéphiel regarda la jeune fille et le jeune garçon. C'était agréable de voir le sourire de deux enfants, même si on ne les connaissait pas. Il vit un peu plus loin, alors qu'il prenait gardes aux deux jeunes enfants près de lui, une femme particulièrement bien habillé, un sourire illumina son visage et quand elle la vit demander aux enfants d'aller jouer un peu plus loin, son regard se porta vers eux quelques secondes avant de retomber sur Julia.
Sa question sembla logique à la seconde même où elle lui expliqua qu'il s'agissait d'une promesse. Il avoua alors doucement.

- Non, pas le moindre du monde. Elle a juste été curieuse de mes ailes. Et même si je dois avouer que je suis ici pour tenter d'aider un enfant, je crois au destin et j'attendrais qu'il me trouve.

Sa voix était douce et alors qu'il aurait voulu retrouver les enfants, il les vit accompagné d'un homme qui le fit frémir. Quelque chose d'étrange se dégageait de lui, quelque chose qu'il n'aimait pas. Posant ses yeux sur cet homme qui prodiguait des conseils que la jeune femme n'avait sûrement pas besoin d'entendre, il fit une petite révérence avant de s'excuser.

- Je vais vous laisser et trouver un enfant qui aura besoin de moi. Ma dame, Monsieur… les enfants.

Un sourire arqua toute de même ses lèvres gracieusement avant qu'il ne recule de quelques pas et se retourne. L'ange ne saurait pas rester si proche d'une personne comme lui. Cette drôle d'impression, la seule fois où il l'avait eu, il avait du se battre et il ne voulait pas de ça ici.

Se retournant après quelque pas, il soupira et posa sa main contre lui. Il n'avait décidément pas de chance avec ça ces derniers temps, pourtant, pour tout le reste, il ne pouvait décemment pas se plaindre, il avait fait de belles rencontrent, pu aider et protéger ceux qui en avait besoin. Il avait pu tendre un tout petit peu plus vers son rêve.
En pensant à tout ceci, il se fit bousculer et une voix le sortit de ses songes, une voix qu'il connaissait, il en mettrait sa main à couper. Une seconde après, ses yeux vert croisèrent le gris doux et les cheveux argentés.

- Nithael !

S'exclama Zéphiel en lui offrant un sourire amicale.

- Rien de cassé ? C'est un plaisir de te croiser ici, tu viens pour les enfants ?

Ca faisait longtemps que les deux anges ne s'étaient pas vue, et de la voir ainsi, en pleine santé, lui donnait du baume au coeur. Ses yeux ne la quittait pas, cherchant à savoir ce qu'il avait bien pu se passer dans sa vie ces derniers jours, si elle était toujours heureuse, si elle avait gardé cette même force inébranlable qu'était la sienne.
Des cris et des rires d'enfants un peu plus au devant d'eux tira de ses songes le blond qui posa ses yeux sur l'attroupement de jeunes gens.

- C'est rassurant, de les voir comme ça, tu ne trouves pas ? C'est comme s'ils étaient capable d'oublier, et de ne penser qu'à leur présent. Ils sont forts...

Après tout ce que tout le monde avait enduré, après les morts, les drames, la peur, les voici tout naturellement en train de jouer, d'oublier, de penser au présent. Si les enfants avaient cette faculté impressionnante de penser au jour le jour, les adultes devraient parfois apprendre à en faire de même.

Passant en revus les enfants qui jouaient non loin d'eux, il remarqua que certains paraissaient plus joyeux que d'autres, que certains étaient tout bonnement indifférents à la situation dans laquelle ils se trouvaient, et que quelques rares enfants avaient un peu peur. Leurs yeux ne mentiraient pas.

- Allons en voir ! Après tout, c'est notre rôle, de les protéger.

Assura-t-il toujours d'une voix douce et pleine d'assurance. Ce qu'il souhaitait en fait, c'était s'éloigner encore plus de l'homme qui était arrivé avec les enfants de Julia, enfin, l'enfant et la futur enfant puisqu'il avait bien compris qu'elle était ici pour adopter la fillette.
Il ne montrait pas son angoisse, cette mauvaise sensation qui lui faisait froid dans le dos, car si c'était un potentiel ennemi, dès qu'il en aurait l'occasion, il lui ferait regretter, il en était persuadé.

766 mots

Résumé:

Dim 11 Oct 2015, 17:04

Dès que son regard se posa sur l’ange, les traits de la femme se détendirent, offrant un doux sourire à Zéphiel. C’était une merveilleuse surprise de le revoir ici et surtout en parfaite santé. L’une de ses mains se posa sur son épaule, la serrant dans une poigne réconfortante. La joie était visible dans son regard acier et surtout du soulagement de le voir en un seul morceau et non brisé en quelques rares miettes dues à cette guerre. Mais il semblait plus fort, quelque chose était différent chez lui, décidément les chamboulements avaient eu du bon sur lui et après réflexion, elle n’était pas si surprise de le voir ici.

-Zéphiel, quel bonheur de te revoir, tu m’as l’air en forme.

Elle sourit, dans un sens, il n’avait pas beaucoup changé, il s’inquiétait toujours pour les autres, une qualité qu’elle appréciait beaucoup chez lui. Avec franchise, elle laissa un petit rire s’étirer dans l’air, chassant le malaise qui l’attaquait plutôt.

-Tout va bien Zéphiel, je suis également heureuse de te voir, et disons qu’en partie oui. Une amie à moi était indisponible et tenait absolument à ce que quelqu’un vienne, alors me voilà, la robe lui appartenait également, je n’ai pas trop eu le choix.

La joie était visible dans son regard acier et surtout du soulagement de le voir en un seul morceau et non brisé en quelques rares miettes dues à cette guerre. Tout comme l’ange, son attention fut attirée par les cris des enfants, c’était de la joie condensée, un baume sur le cœur de bien des gens et une touche fort agréable pour les deux anges. Les paroles de Zéphiel étaient juste, les enfants avec cette touche personne qui leur permettait d’oublier pendant un moment les malheurs qui les frappaient.

-À cet âge-là, l’innocence y est pour quelque chose, ils n’ont pas autant conscience que les adultes des malheurs qui les entourent. Que la nouvelle soit bonne ou mauvaise, les enfants finissent toujours par ce relevé et par passer à autre chose. Certains diront innocence ou inconscience, ceci est une vision bien personnelle.

Tout comme lui, elle observa la petite troupe s’amuser, les petites filles et les petits garçons qui s’amusaient sans se soucier d’autre chose. Un peu plus loin, des adolescents semblaient discuter entre eux, observant les enfants s’amuser. L’un d’entre eux semblait tenir un jeune bébé, toujours endormi. Elle ignorait sincèrement ce qu’elle allait faire, offrit de l’argent au nom d’Anicia ? Parrainer un enfant ou deux ? Elle ne s’imaginait pas en adopter un, mais qui sait, peut-être y mettrait-elle du sien un peu. Elle ne pouvait pas toujours ce cacher et faire à semblant de tout oublier comme si rien n’était arrivé.

-D’accord, vous semblez y tenir beaucoup, mais ils m’ont l’air déjà bien heureux !

Tandis qu’ils prenaient la route vers les enfants, une interrogation vient à l’esprit de la femme. Elle ignorait s’il allait être présent à cette cérémonie, ou même s'il était au courant et c’était une bonne manière de tâter le terrain et de peut-être avoir des informations sur qui allait ce tramé là-bas.

-Vous êtes au courant pour le bal masqué qui va se passer au parc du continent du matin calme ? On m’y traine un peu de force, cette même amie qui m’a envoyée ici et elle ne désire rie me dire. Elle est un vrai cachotière !

Arrivé au niveau des enfants, Nithael laissa Zéphiel prendre le plus grand des places, échangeant qu’un timide sourire avec les adolescents qui avait posé leurs regards curieux sur eux. Mais ils semblèrent rapidement se rassurer devant les ailes blanches de son compagnon, et même si la guerrière n’était pas aussi émotionnelle que Zéphiel, ils semblèrent détecter l’aura angélique plus doux de Nithael. Ils semblèrent se détendre et reprendre leur discutions. Nithael n’avait pas la même facilité avec les enfants que l’ange, et ne faisait que les observe doucement, cherchant au passage un professeur qui pourrait l’aider avec la donation.

-Vous avez reçu une invitation pour venir ici ? Où étiez-vous déjà de passage ?

Même si le malaise de l’ange était présent, elle le gardait pour elle-même, ne voulant pas détruire le bonheur des enfants. Elle ne savait tout simplement pas comme gérer ces petites choses qui couraient dans tous les sens, ils étaient si fragiles face à la force de l’ange et le fait de blesser par accident ses petits êtres de puretés lui offrait un certain inconfort. Même si elle n’avait jamais eu de difficulté à bouger avec elle, depuis la guerre et surtout l’évènement au monument religieux, elle gardait une certaine crainte…

770 mots

Résumé:

Lun 12 Oct 2015, 20:32

- C'est lui ?

Samuel ne tenait plus en place ! Il était tellement heureux de faire se rencontrer deux de ses éducateurs préférés… !

- Oui ! C'est le professeur Yrmlaïn. Il enseigne la magie des invocations !

- Oui… Tu me l'as déjà dis, Samuel…

- Oh...Euh… Pardon

L'enfant se rendait enfin compte de l'excitation superflue qu'il éprouvait et surtout de son expression exaspérante à mes yeux. Aussitôt, il sembla se calmer et reprendre une attitude plus digne du disciple de Romulus Eternam. C'était bien mieux ainsi… Néanmoins… Il me fallait arranger un détail et cela nécessitait qu'il ne puisse avoir le plaisir de me voir converser avec son enseignant…

- Samuel ? Je vais aller voir ton professeur, ne t'inquiète pas. Pendant ce temps, j'ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi…

À l'air qui passa l'espace d'un instant sur son visage, je devinais qu'il était déjà effondré d'entendre qu'il ne pourrait pas assister à la rencontre… Mais il resta digne et son visage redevint neutre très vite.

- Oui ?

- Tu vas aller tester un peu les orphelins qui attendent d'être parrainés. Je dois faire un geste, c'est dans mon intérêt. Mais quitte à en faire un, j'aimerais que ce soit pour un gamin qui le mérite et qui a un potentiel intéressant. Je te laisse évaluer cela toi-même et me désigner le moins mauvais de tous. Celui-ci sera parrainé par moi-même et peut-être même qu'il passera un certain temps en ta compagnie lors des cours, puisque tu seras la seule personne qu'il connaîtra, donc choisi bien.

La lueur que je vis passer dans les yeux de l'enfant ne pouvait que me réjouir. Samuel était bouillant d'une rage intense d'être privé du sujet de sa réjouissance passée et les orphelins qu'il allait tester pour moi en feraient le frais, responsables évidents de sa punition. Il serait intransigeant, dur et violent tout en restant dans les limites du raisonnable pour ne pas risquer d'ennuis. C'était exactement ce que j'attendais de lui. Je n pouvais pas rêver mieux.

- Oui maître. J'y vais de ce pas. À plus tard.

- À plus tard Samuel. Ne t'attires pas d'ennuis…

Le monde était dur, Samuel, et il fallait que tu l'apprennes…

- Professeur Yrmlaïn ?

- C'est moi-même, dit l'homme pivotant dans ma direction aussitôt.

L'homme était assez grand, un air quelque peu hautain et un regard froids. Je commençais à avoir une petite idée de pourquoi Samuel l'appréciait tant…

Tendant rapidement ma main en direction de l'homme, je poursuivis, confiant :

- Enchanté. Je suis Romulus Eternam, le père adoptif de Samuel.

Soudain, les traits de l'homme se détendirent et celui-ci m'offrit un semblant de sourire, les yeux rieurs.

- Monsieur Eternam, je suis enchanté ! Votre fils est un excellent élément ! J'avoue ignorer comment il se débrouille dans les autres matières, mais dans la mienne, il est premier de la classe et promet de le rester encore longtemps !

- Et bien ! Vous m'en voyez satisfaits ! Il me dit de son côté le plus grand bien de vous.

- C'est un bon garçon. Un peu sombre peut-être. J'ai peur qu'il ne passe plus de temps dans ses livres qu'avec les autres enfants de l'école. Il a des problèmes de famille ? Sa condition d'enfant adopté le perturbe-t-elle ?

Ecem tout puissant… J'aurais du me douter que tout ceci allait finir ainsi. Des questions sur son équilibre mental, sur l'éducation que je lui donne… S'il est excellent dans ses études, pourquoi me poser toutes ces questions ? J'étais un peu décontenancé…

- Euh… Eh bien… Non, je pense que tout va bien pour lui…

Levant les yeux, le professeur du comprendre ma gêne puisqu'il avisa une personne à me présenter et poursuivit calmement :

- Bon bon, n'en parlons plus, je sais à quel point élever un enfant est un travail fastidieux et sujet au stress… Avez-vous déjà rencontré ma collègue d'histoire humaine ?

Une matière prête à enseigner l'histoire de ces créatures méprisables que sont les humains ? C'est Lumi qui en serait ravie…

- Du tout. Elle a beaucoup d'élèves inscrits ?

- Suffisamment… Pourquoi ? Cela vous étonne ? Laissez-moi vous la présenter.

Il jouait l'innocent, j'en étais certain. S'il enseignait un art magique, il était forcément magicien ou sorcier et aucune de ces deux races n'ignorait que les pratiquants de la magie n'appréciaient guère le concept d'anti-magie qui englobait le principe même d'existence des humains…

Mais ma surprise fut immense lorsque la femme devant laquelle nous nous arrêtâmes fut... Lumi !

Elle semblait rêvasser et le professeur Yrmlaïn du parler d'une voix un peu forte pour la tirer de ses pensées songeuses. Du moins est-ce ce qui sembla paraître à mes yeux. Mais peut-être étions-nous simplement arrivés par un angle mort dans sa vision… C'était fort possible !

- Professeur ? Permettez-moi de vous présenter Romulus Eternam ! Il est parents d'un de mes élèves.

Jouant a comédie, je fis une rapide révérence exagérée.

- Enchanté, professeur… ?

Je laissais ma phrase en suspens. Déjà l'homme qui m'avait accompagné commençait à se poser des questions sur mon attitude. Si Lumi préférait la discrétion, elle rentrerait dans mon jeu que j'affinerai pour masquer la vérité avec plus d'efficacité. Mais si toutefois elle se fichait de la nature publique de nos relations, alors les explications sur mon airs teinté de cynisme ne tarderaient pas à être données au professeur Yrmlaïn.

J'ignorais qu'en posant ma question, je posais une colle à Lumi… Il était vrai qu'elle ne m'avait dévoilé son nom de famille mais comment aurai-je pu deviner que c'était parce qu'elle l'ignorait elle-même ?

- Dîtes-moi, monsieur Eternam, qu'envisagez-vous pour l'avenir de votre enfant ?

- Ma foi, qu'il fasse un bon sorcier et qu'il comprenne mon travail. Je ne veux en rien le forcer à faire ce qu'il ne veut pas faire, comme tout bon parent, n'est-ce pas ? demandai-je d'un air faussement entendu en me tournant vers Lumi.

Je mentais, bien sûr. Le simple fait d'avoir mentionné que j'étais sorcier et Samuel aussi trahissait mon mensonge. J'avais déjà tout prévu pour l'enfant et il avait tout intérêt à s'accorder avec mes projets sans quoi il risquait d'avoir une vie difficile. Mais je doutais qu'il s'oppose à moi. Il était malléable et surtout emplis d'admiration pour ma personne, apparaissant comme un sauveur à ses yeux.

Lumi savait que je mentais aussi la situation me paraîssait-elle intéressante. Néanmoins, je doutais qu'elle se risque à provoquer un scandale en me traitant de menteur, ce qui aurait mit remis en cause son rôle de professeur…

Je sentis alors le professeur de la magie des invocations un peu mal à l'aise…

- Ah… dit-il. Les Sorciers ont des moeurs particulières…

Un magicien, bien sûr… J'aurai du m'en douter. Si un sorcier avait été l'enseignant de Samuel, j'en aurai entendu parlé, un jour ou l'autre. Les rumeurs n'étaient pas ce qu'il manquait à Prison et j'avais de suffisamment bon contact parmi les mien pour ne pas rater ce genre d'informations. Je connaissais la politique de Basphel au sujet des relations entre les différentes races et, par ailleurs, je n'étais suffisamment arrogant pour affirmer qu'un magicien aurait été moins compétent que n'importe quel sorcier pour enseigner l'art des invocations, aussi ne m'inquiétai-je pas le moins du monde de cette découverte.

L'homme reprit néanmoins, fidèle à la pensée philosophique de l'école dans laquelle il enseignait :

- Je sais les sorciers parfois très calculateurs, que diriez-vous de proposer à votre enfant des courts de diplomatie et de politique ?

Fin stratège, il avait su rebondir avec aisance. Je saluais silencieusement la prestation orale de l'homme et ne pu m'empêcher de répondre positivement à une telle pirouette verbale !

- Ce serait en effet fort intéressant !

Il tendit un bras vers un autre coin de la salle, en direction d'une personne en particulier, tout en s'exclamant.

- Justement, le professeur Von Kaahlaan vient d'arriver ! Il enseigne ces deux arts dans un même cours, avec un certaine finesse d'esprit, je dois dire ! Puis-je vous proposer de le rencontrer ?

- Mais avec grand plaisir !

Décidément, l'homme ne manquait pas de ressource. Visiblement gêné de devoir discuter avec un sorcier, il espérait probablement ne plus avoir grand chose à me dire en insérant deux autres interlocuteurs dans notre conversation. Efficace, intelligent et élégant comme stratagème. Il aurait pu tout aussi bien enseigner la diplomatie lui-même, à mon avis !

- Vous joindrez-vous à nous, professeur ? demanda-t-il en se tournant vers Lumi, espérant une réponse positive de sa part, très probablement.

Je suivis d'un pas assuré l'enseignant de Samuel jusqu'à ce nouvel intervenant avec une certaine curiosité pour ce dernier.

- Professeur Von Kaalhan ! C'est un plaisir de vous revoir ! Permettez-moi de vous présenter Romulus Eternam, le parent d'un de mes élèves. Il est très intéressé par votre matière et hésite à y inscrire son fils ! Si toutefois vous prévoyez de reprendre vos enseignements très vite !

Ah… Visiblement, l'homme avait interrompu ses cours récemment… Était-ce à cause des événements des ce mois-ci ?

Tendant une main amicale, je lui adressai calmement mes salutations.

- Enchanté de vous rencontrer, professeur Von Kaahlaan. En effet, on m'a venté la qualité de vos cours dont le sujet s'accorde tout à fait ave ce que j'espère pour mon fils adoptif. Pourriez-vous m'en parler plus en détail ?...

Tout en l'écoutant me répondre, je portai mon verre à ma bouche. Je le sondais de mes yeux verts avec intensité. Je me jouais de lui espérant ne pas trop le perturber pour autant. Je n'étais pas là pour terroriser les enseignants…

- Dites-moi, professeur, vous enseignez depuis longtemps à Basphel ? Avez-vous déjà eu des sorciers pour élèves ? Qu'en pensez-vous ?

Question délicate… L'enseignant n'avait pas le droit de faire quelconque discrimination. Pourtant, il était évident que les caractères et prédispositions à l'apprentissage différaient fortement d'une race à une autre et d'une matière à une autre et le nier aurait été d'une hypocrisie absurde ! Qu'allait-il répondre… ?

Résumé :

Lun 12 Oct 2015, 22:28

Un avenir assuré
Rp pour Tous

Phoebe sourit. Il était temps pour elle de changer légèrement la donne. Une douce mélodie s'éleva dans tout Basphel et les jardins aux alentours. La Déesse avait revêtu l'apparence d'une Fae, aussi petite que discrète. Pourtant, aujourd'hui, elle souhaitait représenter la force de ce petit peuple parfois trop sous-estimé. L'élégance de leurs spectacles féeriques, les secrets qu'elles détenaient sur le monde en faisait un des êtres puissants et élégants. Phoebe s'envola doucement, levant les bras comme pour donner un nouvel élan. Les plantes déjà en place se mirent à muter et dans la grande salle des arbres poussèrent à une vitesse prodigieuse, leurs racines se mêlant aux fleurs qui devinrent bien plus imposantes. De la base de chaque plante, des sortes de petites lucioles apparurent. Il s'agissait en réalité d'énergie, de la source vitale de toutes les plantes qui se trouvaient ici. En temps normal invisible, commença à se tracer sur le sol les courants qui liaient les individus entre eux. Chaque action avait une conséquence, chaque présence formait les pièces d'un puzzle mondial. Tout était lié et tous valsaient dans le grand jeu du Destin. L'énergie semblait être telle de la neige scintillante et semblait murmurer de douces paroles à quiconque s'en approchait un peu. Pourtant, lorsque l'on souhaitait la saisir, elle disparaissait momentanément, semblant se rire des imprudents. En quelques minutes, l'école se retrouva transformée en un labyrinthe enchanteur. Partout, les plantes semblaient danser. Il suffisait de les toucher pour se rendre compte qu'elles étaient vivantes. Elles ne parleraient sans doute pas à ceux qui haïssaient la nature, à ceux qui avaient des pensées destructrices mais, peut-être que, pour une fois, les Faes ne seraient pas leurs seules confidentes, peut-être chuchoteraient-elles quelques mots à ceux qui en valaient la peine. Le climat avait changé, se faisant plus intimiste. Une légère brume s'était élevée, rassurante et chaude. De vraies lucioles venaient éclairer les recoins plus sombres, brillant de mille couleurs. Parfois, l'on pouvait voir au détour d'une rangée, un écureuil s'arrêter pour regarder un homme, puis fuir plus loin, grimper et tourbillonner le long des épais troncs d'arbre. La voix de Phoebe retentit alors dans tous les esprits sans qu'elle ne révèle son identité. « Je vous propose un jeu. Autour de vous volent ce que l'on appellera pour l'occasion des lucioles. Il vous faudra retrouver la seule personne de la salle avec laquelle ces lucioles accepteront de se lier. Quand vous vous rencontrerez, valseront ensembles les lucioles représentant votre âme. Face à face vous pourrez choisir de vous marier devant la nature entière. Ce mariage n'est pas d'amour mais il liera votre vie à une personne qui deviendra spéciale pour vous. ». Elle n'en dit pas plus à ce sujet, continuant sur d'autres possibilités. « Vous pouvez refuser le mariage. Dans ce cas, vous aurez le choix : soit vous embrasser, soit, pour les plus joueurs, vous donner un gage mutuellement. ». Puis, il n'y eut plus aucun mot, juste le silence, ponctué par les bruits de la nature.

Edwina avait entendu parler de la possibilité de parrainer des orphelins. La jeune femme était très sensible à ce genre de problématique et avait tenu à se déplacer pour faire profiter aux enfants des fonds du royaume des Magiciens. Elle souhaitait également rendre visite à Ashi qui était élève ici. Vêtue d'une robe blanche aux broderies dorées, elle avançait dans ce qui ressemblait à un immense jardin, jusqu'à ce que la mutation n'intervienne. Une magie bien plus puissante que la sienne était à l’œuvre. Elle observa avec admiration les arbres grandir, s'avançant vers la salle de réception pour constater avec émerveillement qu'il en était de même à l'intérieur des locaux. Tout changeait, les plantes s'épanouissaient et, bientôt, seul le plafond put rappeler à la jeune femme où elle se trouvait exactement. Elle sourit, frôlant de ses doigts le tronc d'un chêne qui semblait avoir des siècles et des siècles. La voix retentit dans sa tête. Elle se trouvait dans un labyrinthe et, pourtant, elle avait l'impression que se perdre aurait été impossible. Elle se sentait bien, entourée de ces fleurs. L'odeur était également plaisante à la fois fruitée, boisée et sucrée. L'Ultimage ne comprit pas en quoi consistait le mariage exactement, mais elle était plongée dans un tel sentiment de bien-être qu'elle se dit qu'elle avait tout le temps d'y réfléchir quand elle trouverait la personne qui lui était destinée par la nature. Essayant d'attraper l'une des lucioles, ses doigts se refermèrent sur le vide. Un petit rire retentit, malicieux et joueur.

753 mots
2ème message d'event. Je valide donc mon PNJ ^^
Spoiler:

Explications

Du coup, que vous soyez dans les jardins ou le bâtiment, des événements étranges se déroulent autour de vous. Des haies et des bosquets mêlant arbres, plantes et fleurs commencent à vous entourer, se développant pour atteindre au moins deux-trois mètres de haut. C'est un labyrinthe mais il n'a rien d'effrayant, au contraire, il est même plutôt apaisant pour l'esprit ^^ Des sortes de lucioles (vous savez, c'est comme les trucs qu'on voit dans les anime de Miyazaki) volent ici et là, partant du pied des arbres pour se répandre doucement dans les airs et sur le sol, traçant des sortes de chemins. Chacun de vos personnages en a une dizaine qui virevoltent autour de lui et qui lui correspondent.

Le jeu est simple : vous devez trouver la personne avec laquelle vos lucioles vont se mélanger. Une fois fait, vous aurez le choix :
- Accepter le mariage devant la nature. Je n'ai pas précisé les effets mais ils ne peuvent être que positifs (donc les maléfiques détesteront ça en gros). Je vous laisse libre de créer un calvaire futur pour vos personnages à votre guise. Les sentiments engendrés par le mariage peuvent être l'amour, l'amitié ou un désir de protection par exemple. Si vous vous mariez, dans les zones naturelles (les bois, les prairies etc), la nature sera votre alliée et ne cherchera donc pas à vous nuire.
- Embrasser la personne que vous trouvez (sur la bouche ou la joue. Si vous vous retrouvez en face d'un enfant, évitez la bouche hein XD).
- Donne un gage à l'autre (pour ceux qui veulent s'amuser ^^).

Voili voilou =D Essayez de voir au préalable ensemble (enfin, n'imposez pas à un joueur un mariage d'amour quoi o/).

Lun 12 Oct 2015, 22:58

J'avais hocher la tête quand le monsieur avait dis que j'étais courageux. Mes grand parents m'avaient rapidement fait comprendre que je devrais l’être si je voulais avoir une chance dans ce monde et toute les aventure que j'avais vécu avec maman me l'avait confirmer.
C'est vrai que ma maman était jolie, je n'avais pas encore compris pourquoi elle était seul, si ce n'était pas mon vrai papa, j'aimerais en avoir un pourtant. En plus je suis certain que ça lui ferais du bien, mais bon, vu comment elle se braquait quand quelqu'un l'approchais, je crois que j'allais encore pouvoir attendre longtemps. «Non, avec maman on est venue pour l'a… lui rendre visite. C'est juste une amie.» J'avais failli lui dire que nous venions la chercher, je ne crois pas que moment aurait été contente.
Il me demanda alors s'il pouvait venir voir maman. J'avais hésité un moment, après tout elle m'avait demander d'allée joué plus loin c'est qu'il devait avoir une raison. Mais après tout si ce monsieur voulais allée la voir, il n'y avait pas de raison que je lui refuse. Je repris alors la main d'Elyssa et on se dirigeais vers maman et l'homme avec qui elle parlait.

Je fus rassurée, il m'avait expliquer qu'il ne comptait pas regarder à l'adapter et j'en fus rassurée. Même si je crois qu'avec l'explication que je lui avait fournis, il y avait beaucoup de chance pour qu'il revienne sur sa descision. Il m'expliqua alors qu'ils croyaient au destin. Ce n'était pas mon cas. La fatalité peut être, mais on étaient maître de nos vie, c'était à nous de nous arranger pour qu'elle prenne le chemin que l'on désiraient. Malheureusement, des fois nos chemins rencontre un obstacle que même avec le temps il n'est pas totalement surmonté. «Je suis certaine que vous trouverez celui qui vous est destiner et il en sera certainement plus que ravi. Ces événements laisse tellement d'enfants livré à leur propre sort.» et c'était à chaque fois pareil, finalement ce genre d’événement n'était pas aussi rare que l'ont l’espérait à chaque fois il y avait un événement qui faisait encore plus de malheureux, j'avais beau être contente de voir le nombre de personne présente, je savais qu'elle ne serait jamais assez.
«Maman, ce monsieur veut te parler.» Je regardais alors en direction de mon fils, me demandant qu'elle bêtise il avait encore pu faire sur le peu de temps que je l'avais laisser tout seul. Puis je regardais l'homme qui le suivais et un désagréable sensation m’envahis, même si je n'arrivais pas à l'expliquer.

Visiblement ils c'étaient rentrée dedans, cependant je ne comprenais pas sa mise en garde. Disons que je n'aimais pas que l'on se mêlent de ça. «Elyssa vis ici, il n'y a donc aucun danger pour qu'ils se perdent. Et ils savaient très bien ou me trouver. Mais merci de m'avoir prévenue.» Je le regardais alors un instant, je n'arrivais pas a comprendre le sentiment qui m'envahissait. Pourtant rien chez lui ne me rappelais quelque chose. «On peu retourner jouer ? » «Oui allez y. Oh Elyssa, j'aimerais discuter de quelque chose avec toi tout à l'heure.» Ça ne tombais pas plus mal qu'ils s’éloignent, tant que je n'en savais pas plus je préférais qu'ils restent loin d'eux. «Vous êtes venus simplement visiter l'école, ou l'idée d'adopter une petite tête blonde vous semble intéressante ? Ou peut être avez vous déjà un garnement que vous êtes venu inscrire.» Mon ton n'était pas spécialement agressifs, ni même méfiant. Mais il n'était pas aussi chaleureux qu'il était habituellement. J'étais après tout juste sur mes gardes, car depuis les événements j'étais toujours ainsi, me méfiant un peu de tout le monde. J'étais beaucoup plus détendue en présence d'être bénéfique, comme l'ange qui nous avait laisser malheureusement. D’ailleurs c'était dommage, j'aurais aimée encore discutée un peu avec lui, mais il avait visiblement revu une de ses connaissance et je comprenais donc qu'ils aillent été la saluée. Je l'avais donc remercier de nous avoir emmener Elyssa et l'avais regarder s’éloigne, avant de reporter l'attention sur l'étrangée. « en faite, je n'ai pas le plaisir de connaître votre nom.»

Mais alors que nous parlions des événements se passèrent, la nature semblait soudainement vouloir s'exprimer, j'étais quelque peut admirative devant tant de beautés. J'avais alors regarder les lucioles se déplacer tout en écoutant ce qu'avait à dire la femme. Rencontrée quelqu'un pour se liée ? Je regardais alors celle qui était arriver prés de moi en me demandant si j'étais vraiment prête pour ce genre d’événement, même ce n'était pas un réelle mariage finalement.
De leur cotée, les enfants essayais de jouer avec celles qui avait commencer à voltiger autour d'eux, visiblement ravis de ce nouveau jeu.

Spoiler:

Mar 13 Oct 2015, 22:36

Constantine sourit à la remarque de la Fae. L'Ange était tellement douce qu'elle n'aurait pu faire de mal à une mouche, même en le voulant. C'était pour cette raison que Kaahl l'avait choisi. Elle représentait parfaitement la notion qu'il se faisait du bien et, grâce à elle, il pouvait se fondre plus facilement dans une masse qu'il n'aurait jamais côtoyé en révélant ce qu'il était véritablement. L'adolescente, malgré tout, et sans doute à cause de la malice de la deuxième Fae et de la question de celle qu'elle avait « percuté », se mit à rougir, s'excusant de nouveau d'une petite voix claire tout en murmurant son prénom. Même le Sorcier la trouvait mignonne. Elle n'attirait pas l’œil mais ses manières montraient à elles seules à quel point elle était vertueuse. Se sentant intégrée dans le groupe avec la question de la Fae, la jeune fille sourit, ses joues maintenant plus rosées que rouge.

« J'aimerai beaucoup vous y accompagner... ».

Elle parlait toujours tellement calmement que sa voix était à peine audible. Kaahl appréciait car le bruit l'énervait assez rapidement. Les amies de Constantine, par exemple, piaillaient trop à son goût. Le Sorcier observait tout ce petit monde, souriant devant le spectacle de celle qui se nommait Etincelle. Curieusement, il n'avait pas envie de détruire les Faes. Il les trouvait trop discrètes pour qu'elles le dérangent réellement et, même s'il évitait de s'en vanter, il avait développé au fil des années un goût pour les arts. Si on lui avait demandé de détruire un jardin pour le plaisir, il l'aurait sans doute fait, comme ça, mais ce n'était pas sûr. Quel défi y avait-il à relever là dedans ? Piétiner des fleurs avec ses chaussures, les brûler ? C'était inutile, trop facile. Non, en fait il n'en aurait rien fait, il se serait même moqué de celui qui aurait osé lui proposer pareille occupation.

« Euh... »

Constantine n'était pas très douée pour faire des choix en ce qui la concernait, alors choisir pour quelqu'un d'autre... Elle avait peur de se tromper et de ne pas réussir à contenter la Fae. Kaahl sourit, parlant pour la première fois depuis le début.

« Constantine est un peu timide. ».

Il lui donna un petit coup de coude affectif, doucement, comme pour l'encourager à dire ce qu'elle pensait. L'Ange le regarda un moment puis se mit à sourire, beaucoup plus sûre d'elle.

« Je pense que tu pourrais essayer le feuilleté au fromage en premier... Les quiches sont souvent excellentes donc si jamais le feuilleté ne l'est pas, tu pourras toujours te rattraper avec la quiche. Enfin... je vais faire comme ça en tout cas. ».

Pendant que l'Ange essayait de sympathiser, le regard de Kaahl se posa un instant sur cette femme du nom de Latone. Le fait qu'elle expose deux états différents l'intriguait. Aussi, elle lui semblait plus loquace que la majorité de ceux qu'il côtoyait au quotidien. Avait-elle deviné que quelque chose clochait chez lui ? Le Sorcier n'aurait su le dire mais il devait se montrer vigilent. Tromper des enfants étaient à sa portée, tromper des adultes, c'était moins aisé. Quoi qu'il en soit, il n'avait pas l'intention de faire du mal à qui que ce soit au beau milieu d'une réception. Il aurait fallu être fou, ou terriblement puissant. Il était ni l'un ni l'autre. En tout cas, une chose était sûre, cette femme semblait être tout l'inverse de lui, terriblement expansive. Le cri qu'elle poussa fit sourire l'adolescent. De toute façon, elle ne semblait pas s'intéresser à lui et c'était tant mieux. Il finit donc par prendre un feuilleté au fromage en suivant le conseil de Constantine, ainsi qu'un verre de jus de pomme.

Kaahl allait essayer d'entamer la conversation, poser quelques questions, proposer de faire visiter les lieux, mais une magie puissante entra en jeu. La végétation autour d'eux se développa et il ne put rester de marbre face au spectacle qui s'imposait à lui. C'était vraiment beau. A y réfléchir, peut-être mettrait-il en scène les assassinats qu'il commanderait plus tard ? Il avait lu beaucoup de livres sur des tueurs en série qui aimaient faire de chaque meurtre une œuvre d'art. Il n'en était pas là mais il devait y penser. Quel genre de Sorcier serait-il plus tard ? Prenant conscience du jeu qui s'offrait à eux, il se dit qu'il passerait sans doute son tour pour le mariage. D'un autre côté, s'il pouvait se servir de la personne avec qui il se lierait... Il sourit, ayant soudain des idées, non conscient que ça pourrait plus le nuire qu'autre chose. Il fixa Constantine, admirant les lucioles qui l'entouraient. Ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre selon la nature visiblement. Elle semblait légèrement déçue.

« Je vais essayer de trouver qui m'est destiné. »

Il l'avait dit en s'éloignant du groupe. L'Ange resta là, légèrement fébrile.

Spoiler:

Je suis le Chaos,

Ta route n'est que ruines,

En mon nom tu te consumeras.

Mer 14 Oct 2015, 18:56

Alors qu'ils avançaient, il prêta un peu plus attention à la tenue de l'ange à ses côtés. Un sourire passa sur son visage bien franc et même, un peu d'émerveillement traversa ses yeux.

- Tu es ravissante comme ceci. Ca te change de ta tenue de tous les jours et de ton armure.

Avoua-t-il avec gentillesse. Il ne mentait pas, il la trouvait très belle ainsi, féminine à souhait, presque délicate s'il ne connaissait pas la force dont elle pouvait être capable. Puis elle lui posa une petite question sur la suite des événements.

- Oui le bal, j'en ai entendu parler, je compte m'y rendre pour passer une bonne fin de soirée et banaliser un peu dans ma tête toute cette guerre. Je crois que, comme tout un chacun, j'ai besoin de penser à autre chose, m'aérer l'esprit. Mais j'irais un peu plus, j'ai un ami qui veut venir avec moi là bas.

Lorsqu'ils commencèrent à se diriger vers les enfants, une voix s'éleva dans toute l'école et Zéphiel y prêta une grande attention. Elle parlait d'un jeu, de devoir retrouver une personne en particulier. Un sourire se traça sur le visage du blond alors qu'il voyait la nature faire son œuvre. Il se laissa enivrer par les parfums de la flore, puis quand il voulu retrouver du regard Nithael, il ne vit qu'un mur végétal. Posant une main sur les plantes, un frisson le saisit, long, agréable.

- Bonne chance Nithael !!

Lança-t-il enjoué. Observant les petites lucioles autour de lui, la couleur bleutée nuancée de vert le laissa songeur. Etait-ce ce qu'il était, l'eau et le vent, élément insaisissable ?
Inspirant en fermant quelques courtes secondes les yeux, ses pas raisonnèrent bientôt contre le sol de la salle. Suivant ses petites compagnes du moment, l'ange prit plaisir à sentir chaque fleur sur son chemin, se remémorant la couleur et le parfum de celle-ci.

Bientôt il tomba sur une jeune fille qui attendait, guettant chaque recoin du labyrinthe naturel. Il s'approcha et vit les petites lucioles s'affoler et tournoyer gaiement.

- Bonjour jeune demoiselle.

Commença l'ange en se mettant au niveau de l'enfant. Elle leva ses yeux noisettes sur lui et, en voyant ses ailes de plumes blanches sauta dans ses bras, se sentant rassurer.

- Dis, tu m'abandonneras pas hein ?
- Non jeune fille, c'est une promesse. Je ferais mon possible pour t'aider et te protéger dès que tu en auras besoin.
- Toi, t'es un ange c'est ça ?
- Oui, je m'appelle Zéphiel, et toi douce enfant ?
- Nyxe.
- C'est très jolie Nyxe. Et d'où viens-tu ?
- Du désert, on voulait fuir la guerre avec ma grande sœur, mais elle ne s'est jamais relevée après le gros boum du ciel.
- Oh… ne t'en fais pas, je suis sûr que son âme à rejoint les étoiles.
- Oui !

Fit la petite Nyxe en lui offrant son plus beau sourire. L'ange vint lui faire un doux bisous sur la joue avant de se relever.

- On va chercher un membre de l'école, je vais te parrainer pour que tu ne manques de rien, et je reviendrais bientôt te rendre visite.
- Tu me promet ?
- Bien sûr.

Satisfaite, la fille prit la main de Zéphiel et ils partirent à la recherche d'un membre du personnel de Basphel pour remplir un papier de parrainage. Lorsque l'ange eu fini la procédure, il revint poser ses lèvres sur le front de l'enfant pour la rassurer, et se sauva dans un vol, laissant une plume blanche tomber. Nyxe la ramassa et la serra fort contre son petit coeur.

626 mots

Spoiler:

Mer 14 Oct 2015, 19:50

Avant même que la voie ne raisonne dans la pièce et qu'on m'adresse la parole, je sais qui se tient derrière moi. Je pourrais le sentir même s'il venait à se trouver au beau milieu d'une foule de personne. Avec un soupir je laisse mon collègue prendre la parole et m’interpeller avant de fermer les yeux. Ainsi, je me concentre un très bref instant avant de me lever et leur faire face. « Enchanté monsieur… Eternam c'est cela ? Il me semble avoir déjà entendu parler de vous au par avant. Heureuse de faire votre connaissance. » Je ne suis pas sûre de bien voir où il veut en venir mais ce qui l'est est que je ne veux pas faire de vague au sein de l'établissement. J'ai déjà eu de la chance qu'une personne comme moi soit accepté ici, je ne compte pas tout gâcher à cause de lui. Tout en leur faisant face j'écoute distraitement ce qu'ils se disent. Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de Samuel cependant, je n'ai jamais pu savoir précisément ce qu'il souhaite pour lui. À chaque fois que cette question c'est imposée à moi je me suis contenté d'un haussement d'épaule avant de passer à la suite. Que peut-il vouloir pour un sorcier si ce n'est la même chose que veulent tous les sorciers ?

Répondant d'un hochement de tête à la question de mon collègue j'accompagne légèrement en retrait Romulus vers le professeur de diplomatie et de politique. Quel que soit la manière dont il utilisera ces connaissances, avoir des bases dans cette matière ne peut-être qu'une bonne idée. Perdue dans mes pensées je ne fais pas attention à ce qui se passe autour de nous si bien que quand les premiers murs végétaux commencent à s'élever je me retrouve séparée du reste du groupe. Je regarde un instant le mur de plantes, faisant courir mes doigts dessus, jetant un petit coup d'oeil aux lucioles m'entourant avant de faire attention à ce que je viens d'entendre. Retrouver la personne avec qui mes lucioles sont liées ? C'est une idée intéressante. Plus intéressante que celle consistant à rester avec eux. Sans prendre le temps de leur faire la moindre réflexion je fais demi-tour afin de m'enfoncer dans le labyrinthe végétal.

Ma marche dura ainsi quelques minutes, quelques minutes passé au contact des plantes et à profiter de leur contact rassurant et bienfaisant. Au terme de cette petite escapade des rires d'enfants me parvinrent. Me laissant guider par eux il ne me fallut pas plus d'une dizaine de secondes pour les rejoindre, me retrouvant nez-à-nez avec une femme n'ayant pas plus d'une vingtaine d'années. Je la regarde un instant sans rien dire, la dévisageant sans vraiment la voir avant de secouer la tête, légèrement gênée. Souriant timidement un mouvement attire mon attention. Les lucioles crées en même temps que le jardin et m'accompagnant se sont rapprochée d'elle et sont en train de voler avec les siennes. Je lâche un petit rire face à cette vision avant de prendre la parole « pensez-vous que cela signifie que nous avons trouver notre partenaire ? »
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Se dandinant d'un pied sur l'autre la jeune magicienne regarde l'homme lui faisant face sans rien oser dire. Finalement, c'est le contact de la jeune ange qui lui fait retrouver ses esprits et donner une réponse à l'inconnu. « Oh, non… Enfin, je ne crois pas… Elle n'est pas à moi, elle ma été prêté par une amie. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop. » Face à ces paroles la fillette lève les yeux vers Luxariell, dégageant par la même occasion une aura de bien être qui calme quelque peu la magicienne alors en proie à une peur de plus en plus grande. « J'ai été invité par la personne m'ayant fournis cette robe. Pour… Pour tout vous dire je ne voulais pas venir mais elle a insisté en disant que ma présence ferai du bien aux enfants. » Baissant les yeux vers l'enfant elle lui passe un main apaisante dans les cheveux avant de répondre à la suite des questions de Wriir « Je me nomme luxariell. Enchantée. » à peine a t-elle terminé sa phrase que la petite voix cristalline de l'ange raisonne dans la salle, demandant sans aucune retenue la raison de la présence d'un livre pour enfant dans les mains de l'ombre. Souriant face à cette intervention la magicienne ne répond rien, curieuse d'entendre la réponse à cette question.

« Vous avez sans doute raison. Ils sont ce que nous avons de plus précieux, nous devons prendre soin d'eux et faire en sorte qu'ils puissent grandir dans les meilleurs conditions possible. » sa prise de parole fut coupée par une nouvelle question de la fillette, très vite suivis d'une réponse de la part de Wriir. « Hein ? De quoi ? Sa mère ? Je… Non… Je… Je ne suis pas en âge d'être mère. Elle ma rencontré à l'entrée de la bibliothèque et c'est liée d'affection pour moi. » Jetant un rapide coup d’œil vers elle elle souris avant de relever les yeux. « Ce qui n'est pas pour me déplaire je dois bien l'avouer. »

C'est à ce moment que les murs de végétation poussent tout autour des deux jeunes gens et que les lucioles font leurs apparition. Avec un regard admiratif la magicienne regarde le tout se mettre en place. Une fois la salle recouverte en partie de plantes elle se tourne vers Wriir. « Je ne sais pas ou cette enfant à qui vous aviez promis d'apprendre à lire cependant, le fait de la rejoindre me semble compromis. Enfin, si vous voulez la rejoindre, nous pouvons toujours vous accompagner. Je suis sûre que marcher au milieu de ces plantes sera très reposant. Et que sa plaira à une certaine petite fille n'est-ce pas ? »

981 mots:

Jeu 15 Oct 2015, 15:39

Il était une fois, dans un pays fort fort lointain, l'histoire d'une des laideurs les plus affreuses sur terre qui avait eu l’audace de se présenter en public, alors que de nombreux invités et personnalités importantes étaient attendues. Son nom n'était autre que Bagaya Eternam, la doyenne officielle de cette famille de sorciers et de magiciens maudits. Mais la vielle femme n'était pas là aujourd'hui en tant que telle, et c'était une toute autre raison qui la poussait à offrir à la face du monde un reflet qu'elle n'aurait jamais voulu avoir, jamais. En effet, depuis quelques temps, le rang des Professeurs de l'école de Basphel - endroit où ce situe notre aventure - s'était quelque peu agrandit, bien que la vieille ne prenait pas tant de place que cela ni n'était trop lourde. Bagaya, aussi surprenant cela puisse-t-il paraître à ceux ayant eut le malheur de croiser un jour son chemin, tenait beaucoup à son métier d'enseignante et s'attachait à dispenser des cours de la meilleure qualité possible. Et si l'entretient son image de professeure devait passer par la participation à toutes les activités extra-cours de l'établissement, et bien soit, elle se plierait à ces exigences, aussi déplaisantes puissent-elles être. Alors tenez vous bien, car ce qui va suivre n'est pas un tableau des plus évident à imaginer. Voyez apparaitre devant vos yeux un être horrible, ridée, bossus, le visage pleins de pustules aux petits yeux verts bouteille naturellement mauvais, cet être à la démarche bancale qui vous semble en tout point antipathique... Vous y êtes ? Bien. Maintenant, ajouter à cette créature un cercle d'admirateurs, de petits enfants de toutes les tailles, de tous les âges, sautillant joyeusement à ses côtés le sourire aux lèvres. Étrange n'est-il pas ? Tentez alors d'imaginer le visage des parents, des visiteurs, qui ne peuvent - et à tord pour une fois - que s'inventer dans leurs esprits étroits de sombres histoires de manipulation, d'illusion voir pire encore, de maison de pains d'épices et de bonbons à devoir manger sans interruption, et vous comprendrez alors aisément à quel point la situation de la Mocheté n'était pas des plus agréable à cet instant. Devoir jongler avec le politiquement correcte, son image et les bambins qui avaient su l'apprécier malgré son handicape naturelle était particulièrement épuisant pour elle. A tout instant, un petit élémental pouvait conduire son parain, ses parents, auprès d'elle, ce qui déclencherait assurément la pire des catastrophes... Non, Bagaya n'était pas dans une situation agréable, et l'arrivée fortuite du labyrinthe ne fut qu'une bénédiction pour elle.

Au contraire, une petite fille blonde vêtue de rouge, un peu plus loin, jouissait d'un moment des plus agréable avec un homme qu'elle admirait plus que tout, et qui avait su toujours se montrer bon avec elle. Lili riait à gorge déployée, tenait la main de celui qu'elle prenait souvent pour son grand frère, et sautillait à en déployer par moment ses ailes pour planer, tant sa joie était immense. Interne à Basphel depuis la nouvelle année, cela faisait un temps monstrueux qu'elle n'avait pas pu se retrouver en compagnie de Sveziest, l'alfar qui lui avait sauvé la vie tant de fois depuis le jour de leur première rencontre. Lili aimait profondément l'homme ronce et ce dernier éprouvait un puissant désir de protection envers l'enfant, qu'il savait parfaitement être dicté par cet autre en lui. « Oh ! Regarde le jolis labyrinthe ! Et les jolies lucioles ! Tu viens ? On les suit ? » « Si tu veux, Lili. Mais ne te perds pas !"- » « Non, ne t'en fait pas ! J'ai eu un bon point à mon dernier test de survie ! » Et l'enfant partit en avant, trottinant joyeusement. Le Dela Capys ne se souciait point du sort de l'enfant à cet instant, il la savait en sécurité, et cela lui permettait à loisir de profiter de ce moment de répit dans son existence. Depuis peu, la vie à Drosera lui était de plus en plus pénible et ses parents se plaignaient sans cesse de sa lenteur à accéder au rang supérieur. Mais ce dernier plaidait coupable sans en rougir. Il avait du mettre ses propres objectifs de côté pour une enfant qui s'avérait au combien intéressante... et proche d'une femme au potentiel au combien puissant... L'alfar était patient, et savait parfaitement qu'un jour, cette vertu le récompensera à la hauteur de ses efforts. Mais pour le moment, ce dernier préférait mettre de côté ces questionnements existentielles et se mit à suivre d'un pas lents les petites lucioles qui le guidaient. L'aventure, le hasard, toutes ces choses auxquels ses parents ne pouvaient se laisser aller, lui se le permettait. Qu'il était bon de se sentir libre de toute attache...

823 mots

Résumé:

Jeu 15 Oct 2015, 21:23

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Adam :

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Adam :

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J

C

Adam serait ravi de se lier à quelqu'un. Pour ceux qui le connaissent, il a changé d'apparence à cause de la mue.
Ève est cachée sous une nappe sous le buffet. Elle est abordable si vous réussissez à la voir. Mais elle est nue par contre.

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