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 [Event 2015] Un avenir assuré

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Dim 15 Nov 2015, 19:30


Tout en dansant je me remémore les premières paroles de la jeune femme. Mignonne… C'est ainsi qu'elle ma désignée… Cette dénomination me fait rougir légèrement et perdre pendant un instant le rythme de la danse. Je sais ce que je suis et ce n'est pas la première fois que l'on me complimente sur mon physique alors… Pourquoi suis-je en train de me sentir mal à l'aise à cause des mots de cette enfant ? Elle n'a rien dit de mal, uniquement ce qu'elle pense. Il n'y a aucune raison pouvant justifier le fait que je me sente embarrassé par cela. « Merci, je suis heureuse que ma présence ne vous dérange pas. » Tout en parlant je prends le temps de la regarder un petit peu plus en détail. Une aura apaisante se dégage d'elle, de longue boucle blonde retombe en cascade autour de son visage, encadrant deux yeux bleu semblant dévorer le monde. Ce n'est pas moi qui suis mignonne, c'est elle. Cet adjectif lui convient bien mieux qu'à moi, il n'y a aucun doute à avoir la dessus.

Les secondes s'écoulent au rythme des pas de danse. Attentives aux moindres conseil lui étant elle ne fait pas plus attention à moi qu'aux lucioles s'attachant et dansant ensembles. Résignée je me décide à faire une réflexion à ce sujet quand je la voix tomber lourdement sur le sol. Retenant un petit sourire amusé je m'empresse de me rapprocher d'elle afin de lui tendre la main dans le but de l'aider à se remettre debout. Son sourire serein me tire une petite moue amusée. « Enchantée Erina. Je me nomme Lumi Maecentiana. Vous n'avez rien ? » Une question bête et servant uniquement à me donner de la contenance. Bien que je sois incapable de l'expliquer, je sais que si elle avait eu quoi que ce soit je l'aurais su. « Peut-être devrions nous nous éloigner pour un temps de la piste ? Quelque chose me dit que l'exercice arriveras bientôt à son terme. » Ce que je ne lui dit pas c'est que ce quelque chose en particulier est le fait que je connaisse moi-même la danse. Quoi qu'il en soit, je veux m'éloigner d'ici avec elle afin de pouvoir lui parler librement. Je ne sais ce que je vais pouvoir lui dire ou le sens que prendra cette discussion cependant, je ne veux pas laisser passer cette occasion.

Comme pour donner de l'appuie à mes paroles la lumière se fait soudainement plus tamisé, les grandes sources lumineuses commencent à s'éteindre les une après les autres et un chemin se dessine lentement devant nous. Le suivre où rester ici, voici les deux choix qui nous sont proposés pourtant, je sais qu'elle va vouloir suivre cette piste de mystère afin de savoir ce qu'il y a au bout. Avec un très faible soupire je hoche doucement la tête. Cela ne peut pas être une mauvaise chose que de chercher à découvrir ce qui nous attends Et puis, moi qui cherchait une discussion à avoir, me voilà servie. « Que souhaitez-vous faire Erina ? Il semblerait que l'organisateur de cette soirée cherche à nous guider quelque part. » Je désigne vaguement ce qui nous entoure d'un geste de la main « Et quand je vois la beauté de ce paysage, je ne peux même pas imaginer ce qui nous attends. » Me contentant d'un sourire à son égard je me mets en marche, persuadée qu'elle me suivra sans la moindre hésitation.

Marchant lentement vers notre objectif, je désigne les lucioles nous accompagnant et toujours en train de danser ensemble. « Étiez-vous présente quand l'utilité de ces lucioles à été annoncée Erina ? Je… Je vous demande car vous semblez être une jeune fille curieuse et pourtant, en dépit de cela vous n'avez pas fait la moindre remarque à leur sujet. » La désigner comme une fille curieuse était un euphémisme, il suffit de voir l'empressement avec lequel elle a avancer vers les danseurs pour comprendre qu'elle est bien plus que cela. « Ces lucioles ont été créée avec pour objectif de lier les gens. Nous ne savons pas encore de quelle manière cependant, les indications de la reine ont été claire. Les gens pour qui les lucioles se lient ont trois solutions. » Tout en parlant nous continuons notre marche au milieu du labyrinthe végétal, nous laissant guider par de faibles halos de lumière présent à même le sol. « Se marier devant la nature, s'embrasser ou bien donner un gage à l'autre. Dans le cas du mariage et étant donnée que ce stratagème provient des faes je ne pense pas qu'il s'agisse d'un véritable mariage. Cependant, comme vous je suis curieuse et je me demande bien les effets qu'il pourrait avoir. » La regardant dans les yeux je souris gentiment en penchant doucement la tête sur le côté. « Il semblerait que nos lucioles soit liée… Serez-vous assez curieuse pour accepter un mariage devant la nature avec une personne que vous venez de rencontrer Erina ? »

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Dim 15 Nov 2015, 21:16

ft. Akechi Mitsuhide

ft. A young boy

「 Un avenir assuré 」
Profitant des festivités à leur manière, Akechi et Saito s'était rapproché d'un autre individu à l'aspect bestial. Il avait une allure qui sortait du commun et un caractère bien trempé. Alors qu'ils offraient de temps à autre un regard vers ce qui se passait non loin d'eux, ils ne décidèrent pas de se prêter au jeu, préférant ainsi discuter entre-eux pendant un certain moment pour faire plus ample connaissance avec Kurogane. Ce dernier semblait être resté sur ses gardes et en permanence sur le qui-vive prêt à agresser à la moindre parole. Il semblait être comme un animal enragé qui ne se souciait que de sa survie, on ne pouvait le regarder sans s'imaginer un vrai animal, il semblait bien plus en être qu'être un être humanoïde à vrai dire.

Alors que Saito décida finalement de confier Kurogane à Akechi, il s'éloigna un petit peu, non sans dire quelques mots auparavant.

« Bon, je vais me prêter à la danse, je ne serai pas loin, Akechi.. » lança-t-il à son camarade, qui répondit par un hochement de la tête.

Akechi et Kurogane regardèrent un instant Saito s'éloigner, sans lui offrir le moindre mot, ce dernier s'éloigna, il remarqua la jeune fille qui avait chuté tout à l'heure en compagnie d'une autre, tout aussi charmante. Il leur offrit un simple sourire en passant, avant d'être surpris par le passage d'une fae devant lui qui se conviait au spectacle. Regardant un peu la scène, il resta là, à admirer la scène.

« Il faut dire qu'ils savent en mettre plein la vue, ceux-là. » lança-t-il alors qu'il restait un instant surpris.

De l'autre côté, Akechi et Kurogane faisaient connaissances à leur manière.

« Alors tu me veux quoi finalement ?. »
« Je ne demande qu'à te connaitre. »
« Y a rien à savoir, à part que j'en mange trois comme toi au petit déjeuner.. »
« Tu dois avoir une sacrée faim... le genre sauvage alors ? Tu aimes te battre ? »
« C'est juste que je ne t'aime pas. C'est tout. »
« Cela viendra, pourquoi tu nous suivrais pas dans nos aventures ? J'apprécie les gens qui n'ont pas froid aux yeux et puis ça n'a pas l'air ton genre de craindre une blessure ou deux. » demanda-t-il franchement.

Kurogane regarda un instant son interlocuteur, semblant se demander s'il était sérieux. Pendant une bonne longue minute, il le fixa avant de finalement laisser éclater un rire à gorge déployée. Après quelques secondes, il se reprit, se calmant de son fou rire.

« C'est bien ce que je disais, t'as du culot. Je ne suis que ceux qui peuvent m'emmener loin et me bercé d'aventures, plus c'est sanglant, mieux ce sera. » fit-il avant de s'étirer un peu.

Akechi remarqua immédiatement qu'au niveau de son cou, sur le flanc gauche, une série de chiffres étaient inscrits. C'était un peu mystérieux et semblait envelopper Kurogane sous un spectre d'intérêt encore plus important qu'auparavant, aux yeux du vampire.

« Pourquoi porter de tels chiffres ?. »
« Hmm, ça ?. » fit-il en tirant un peu son col, en le montrant à Akechi.
« Un souvenir gravé sans mon consentement. Mais je m'en plains pas, même si ça manque un peu d'originalité.. » lança-t-il avec un sourire carnassier.

Akechi jeta un oeil à cette marque, faisant un pas de plus vers son interlocuteur, tentant de percevoir de plus près en détail cette série de chiffre, mais très vite, la "bête" cessa de le montrer avant de sourire avec amusement.

« Je vois que cela t'intrigue... Mais je pense que toi aussi tu as tes secrets, pas vrai ? »
« Hm ? De quoi parles-tu ? »
« Il y a quelque chose de spécial chez toi, ton odeur. Tu n'as pas la même odeur que les autres.. » fit Kurogane en reniflant un instant Akechi, avant que ce dernier ne recule d'un pas.
« Oui, ton odeur est particulière... Je ne saurai dire pourquoi cependant. »
« Je ne comprends rien à ce que tu racontes, Kuro. » fit-il en toute confusion.
« Peu importe, je sens qu'on pourra s'amuser un peu toi et moi. Tant que tu satisfait mes envies. Je vais réfléchir à l'idée de te suivre, Akechi. »

Akechi eut alors un léger doute sur ses paroles. Il ne comprenait pas ce qu'avait voulu dire cet homme en parlant d'odeur particulière. Mais une part de lui se satisfaisait de la réponse au final positive de ce dernier. Il avait donc finalement décidé de le suivre dans son périple, Saito allait devoir être tenu au courant... mais d'ailleurs... où était-il ?

Au même moment, Saito reportait son attention sur celle qui s'était présenté plus tôt sous le nom d'Erina. Il s'approcha avec nonchalance, avant de poser un genou à terre et saisir sa main pour offrir un baise main.

« Je suis Saito, vous ne vous êtes pas fait mal plus tôt en tombant ?. » dit-il d'un air qui se voulait inquiet.




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Dim 15 Nov 2015, 22:35

Je m’approcha de la femme et la salua gracieusement.
-Bonjour, je me nomme Aquila Nyx. Vous êtes celle qui dirige les lieux ?
-Bonsoir plutôt. Me retourna-t-elle en vue de la nuit tombante, j’en grinça des dents. Oui, je suis la directrice de l’orphelinat. Vous venez adoptés ? me demanda-t-elle sur un ton des plus rude.
-Je ne saurais vous le dire. Répondit-je franchement, elle sembla apprécier ma sincérité, car elle eu un très léger sourire qu’elle dissimula derrière un visage aux expressions fermés. Je suis intéresser. Mais de là a dire que je vais adopter... Il n’y a qu’un pas. Vous me permettrez d’en demander plus sur Anyia ? C’est elle qui est venu à moi. C’est une fille charmante.
-Oui. Nous ne savons pas son vrai nom, nous l’avons trouvés, recueilli. Elle était d’abord une des petites filles les plus demander. Mais... Adopter n’ai pas une mince affaire, une... Fée comme vous en est capable ? Je sentais que son regard me critiquais, elle voyait ma taille comme un problème. J’eu alors un petit sourire et sans un mot commença à grandir. Elle ouvrit de grand yeux, apparemment elle ne connaissait pas bien les Faes pour être si étonner, mais elle ne se laissa pas démonter.

-Si j’en suis capable hein ? Et bien... Je vis seul et m’occupe de mon jardin, ce qui pour vous signifie famille je crois. Je pense être quelqu’un de responsable et d’attentionné. Même si j’ai un petit côté aventurier, je ne ferais rien de ce qui pourrait m’être en danger Anyia, si j’ai le moindre doute, mon camarade Titan, la protégera.
-Votre... camarade ? Demanda-t-elle suspicieuse.
-Oui, il s’agit d’un gardien, un être fait pour protéger, il n’y a personne de plus fiable. J’exagérais sûrement, mais je ne voulais pas passé pour un fou. Il n’a pas besoin de dormir et peut donc toujours surveiller.
Elle m’écouta sans sourciller, mais je devinas qu’elle se laisser un peu souffler.
-Que lui apporterez-vous ? Me questionna-t-elle alors. C’était sûrement la chose la plus délicate.
-... Je pris mon temps pour répondre, il n’était pas question que je dise n’importe quoi en allant trop vite. Un foyer et un lieu nouveau ou elle pourra s’épanouir. Non que je doute de tous vos efforts pour elle, mais si elle est venue à moi et m’amenez ici. J’imagine qu’il doit lui manquer quelque chose.
-un foyer hein ? Cette fois-ci je dus mentir, car je dormais à la belle étoile.
-Oui. J’ai une belle cabane fabriquer par mes soins et à taille humaine.
Je n’avais pratiquement aucune possession. Il me faudrait subvenir à cela au plus vite, si jamais je pouvais adopter la fille.

Elle me posa plusieurs autre question auquel je répondis plus ou moins bien. Du coin de l’œil je pue voir Anyia me surveiller derrière une vitre à demi caché par un rideau. Mais au bout d’un moment, j’eu répondus à toute ces interrogations. Elle eu un petit sourire.

-Et bien, si vous êtes si motivés il y aura plusieurs chose à faire. Mais, peut-être y arriverez vous. Tout d’abord, il vous faudra rester une semaine complète auprès de Anyia pour apprendre à la connaître et voir si votre mode de vie est compatible avec le sien.
J’acquiesce bien qu’il faudra que je m’organise avec Titan pour s’occuper du jardin, j’en frémis un instant.
-Le second est que lorsque vous rentrerez avec Anyia, quelqu’un viendra avec vous pour voir votre demeure et vérifie qu’elle y soit bien.
« Misère... » pensais-je discrètement avec un grand sourire.
-Autre chose ?
-Il y aura un peu de paperasse à faire pour vous décrétez son père mais Anyia n’ayant aucune famille, cela ne devrait pas être long.
Apprendre qu’elle était seul me serra le cœur.
-Je vois, très bien. Es-ce possible que je repartes d’abord chez moi pour m’occuper de quelque affaire et revenir au plus tôt pour cela ?
-Oui, cependant, si au bout d’une semaine vous n’êtes pas revenu... elle me gratifia d’un regard les plus noirs que je n’eu jamais vue. Pour peut, si je ne prenais pas cela au sérieux, je l’aurais facilement imaginer venir me chercher et venger l’attente, l’espoir de la petite fille. Vous n’aurez plus notre confiance et il vous sera impossible d’adopter en ces lieux. Ceci, n’est pas à prendre à la légère, vous comprenez.
Je ferma les yeux une seconde, me calma et la regarda droit dans les yeux et le plus sincèrement possible, je répondis d’une voix claire et assurée.
-Oui. Je ferais ce qu’il faudra.
Elle souria alors un peu rassurée, m’expliqua quelque détaille puis appela Anyia sans se retourner, elle devait deviner que la petite fille était à l’écoute.

Celle-ci frémi et sorti en trombe.
-Oui, cet homme Fae, veut t’adopter. Es-tu contre ?
-Non. Enfin, d’abord j’aimerais bien le connaître. Mais je pense qu’il est un homme bon. Dis-t-elle d’un grand sourire sincère, heureux et enjôleur.
-Bien. Aquila Nyx reviendra d’ici peu pour passer la semaine à tes côtés.
Elle nous laissa juste après cette phrase. La fille me regarda avec de grand yeux, remplie d’un espoir nouveau, cette-fois-ci j’étais plus grand qu’elle, je mis un genou au sol et lui souris.
-Je veux bien t’adopter, cependant, comme je n’avais rien prévus, je vais rentrer prendre quelque affaire et revenir aussi vite que possible.
Elle fronça les sourcilles, hésitant à croire mes belles paroles.
-Je le jure sur les Aethers que je reviendrais te chercher avant la fin de semaine.
Je fis un signe que je voulus empreint de symbolisme.
-Bien... Elle ne disa rien d’autre. Si tu l’as promis sur les dieux, tu seras bien obliger de revenir. Même si l’on ne s’entends pas, cela me fera plaisir que tu assumes cette promesse.
-Merci. Je vais y aller du coup. Je lui offris mon plus chaleureux sourire.
Elle me fit un câlin puis recula, eu un sourire timide et courra rentrer sous le regard bienveillant de la directrice, je lui fis un petit signe, elle hocha la tête, fit rentrer les derniers enfants. Et cette-fois-ci, ce fut à mon tour de partir de Basphel pour aller m’occuper de mes affaires et revenir dès que j’en aurais fini pour adopter cette chère petite fille.

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Lun 16 Nov 2015, 21:58

Le surnom qu'elle me donne me fait sourire. Judi... Un surnom qu'on ne m'avait encore jamais donné, il est vrai que je ne donnais jamais (Ja-Mais) mon nom en entier, de ce fait les gens devaient faire avec ce surnom. Un petit rire s'envole dans les airs, le mien. Je suis une créature relativement joyeuse, vibrant de vie.

Bon... J't'autorise, mais juste parce que c'est toi hein ! »

Les mots sont sortis du tac au tac avec une infinie facilité.

- Moi, c'est Etincelle. Une Flamiche dans les parages et je m'enflamme !  Flamiche, c'est ma sœur.

J'arque un sourcil, c'est un nom qui ne manque pas de peps. La petite demoiselle a  l'air d'une bonne vivante. Côtoyer ces personnes... C'est comme prendre un bon grand bol d'air, se remplir les poumons de fraicheur. Le petit jeu se continue jusqu'à ce que ce moment de bonne complicité s'écroule. Mes ailes vibrants dans l'attente, j'observe la jeune fée de mon regard fauve. Elle... Elle est brillante, chatoyante. Moi, je me sens terne, comme d'habitude. Elle me parle de cérémonie... Courbette. Je la regarde, la regarde encore... Avant de hausser les épaules.

- Beh... J'en sais rien moi... Je sais pas comment ça se passe. 

Elle s'envole pour tourner autour de moi, et je la suis du regard, un étrange sourire plein de malice fiché sur le visage. Les lucioles qui m'entourent et les siennes ne semblent plus savoir ou donner de la tête, c'est dans un ballet plein de collisions que nos lucioles finissent par voler comme si elles étaient rondes façon queue de pelle. Je ne peux m'empêcher de pouffer de rire à ce spectacle... C'est assez amusant à voir.

- Oh, j'ai perturbé nos témoins... elles ne nous lâchent pas, elles ! Hélas, je ne pense pas te mériter, j'ai raté mon spectacle de future mariée... oooohhh...

Elle surjoue faussement son désespoirs avant de filer vers un tas de feuille qui revêtet des allures de nouvelle aire de jeu. J'allais m'élancer à sa suite lorsque mes pieds glissent sur une feuille humide, m'envoyant manger le sol. Bon.... J'allais me faire tuer par Esther. Mais l'idée de jeu est bien plus attrayante. Volant avec agilité je plonge droit dans ce nouveau monde qui m'est inconnu. La superposition des feuilles offre un bon milliers de tunnels qu'il faut parcourir.

A ton tour de jouer la souris Etincelle ! 

Volant à travers les feuilles dans les tons verts, je m'élance, tournoie, m'agite... Je sens ce sentiment de liberté, débarrassé d'un poids qui m'étais que trop peu connu. Je me déplace aussi vite que je peux, une lueur de défi dans le fond des yeux. Je me découvre cette facette compétitive. Je finis par tomber sur Étincelle, enfin... Plutôt lui rentrer dedans sans le vouloir.

- Ouarf ! Attrapée !

Je lui tire la langue avec une mine joueuse.

- Ton spectacle était pas mal, moi j'ai bien aimé, c'était rigolos. Viens, rejoignons les autres, je suis sûr qu'ils n'attendent que nous.

Je lui attrape alors délicatement la main, la serrant dans la mienne avant de m'envoler et de quitter notre terrain de jeu. Oui... Le jeu, le jeu ça fait du bien, ça fait souffler, ça permet de se sentir à nouveau comme l'enfant qu'on est. Cela ne faisait que dix ans que je foulais ce sol du pied. Si peu de temps... Une fois retourné à la place centrale des festivités, je pus voir le début du spectacle des autres fées. Me retournant vers la demoiselle, je lui lance un regard plissé par la joie.

- Celui qui embarque le plus de personnes dans la danse donnera un gage à l'autre d'accord ?

Je dépose une bise sur sa joue.

- Aller, pour te donner courage, même si l'issue ne laisse pas de doute !

Je ne suis pas vraiment sérieux en laissant échapper ces paroles, ainsi je rejoins la ronde féerique, embarquant au passage une personne. Mes gestes se veulent gracieux, agiles, tout est fait pour émerveiller les spectateurs, bien que je n'y soit pas habitué, je donne le meilleur de moi, mais... Mais n'y parviens pas tout à fait, malgré les quelques couacs, le résultat n'est pas si mal.


----

Elle observe le spectacle avant d'être percutée par un petit bout. Elle baisse les yeux pour tomber sur un petit garçon. Ses grands yeux bleu l'observe un moment, et elle sourit doucement avant que ce dernier ne s'excuse.

- Tu es seul mon enfant ?

- Depuis bien trop longtemps  est sa réponse. Il se détourne légèrement d'elle et c'est ainsi qu'elle aperçoit de jolies petites ailes noire. Encore duveteuses comme celles des oisillons.

Quel est ton âge mon enfant ? Lui demande t-elle, de sa voix douce et chaleureuse. Ce par quoi il répond. Huit ans. Le petit n'est pas bien loquace. Elle se doute qu'il a perdu ses parents car elle sent ce désire ardent de retrouver une famille. Une famille qui l'aimera et l'entourera.

-Quel est ton nom petit ? Le gamin se rapproche de la femme. A quoi cela sert-il de discuter à trois mètres l'un de l'autre. Il plonge le regard dans celui impressionnant de la Banshee

- Moi ? Liam... Je suis Liam.


Résumé:
951 mots
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4042
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Lun 16 Nov 2015, 23:09

Kaahl réfléchissait tout en dansant avec cette étrange femme jusqu'à ce qu'il s'aperçoive qu'elle avait été rejointe par l'homme étrange qu'il avait déjà remarqué plus tôt. L'adolescent se demanda alors si ce dernier avait attendu qu'il parte un peu plus loin pour entamer la conversation ou si ce n'était que le fruit de son imagination. Ainsi donc la vieille femme et lui se connaissaient-ils ? Intéressant. Il les laissa discuter, sans les déranger, apprenant les pas du mieux qu'il pouvait. Ce n'était pas évident. Le Sorcier jouait du piano, il ne dansait presque jamais, surtout ce genre de danse. Finalement, elle finit par les rejoindre et bien qu'il ne dise rien, les difficultés de l'ancêtre lui apportèrent une immense satisfaction. Il avait bien choisi ce gage. Les autres danseurs semblaient soit se moquer d'elle, soit éprouver une sorte de respect pour cette pauvre vieille qui devait encore se croire jeune. Kaahl, lui, retenu qu'au moins, elle savait tenir parole, ce qui n'était pas forcément son cas à lui.

Quand elle lui souffla quelques mots, il resta perplexe. Son langage était tel qu'il ne comprit pas tout. Il acquiesça pourtant, de plus en plus curieux vis à vis de l'homme qu'elle traitait de gosse. Le temps passait soudainement lentement, si bien que l'adolescent décida de rejoindre la vieille peau et son il ne savait quoi. Si cela se trouvait, c'était un membre de sa famille ou un ami, ou bien son mari. Avec le temps, on ne pouvait être sûr de rien. Arrivant, il posa sa main sur l'épaule de Bagaya.

« Alors grand-mère ? Ne me dis pas que tu vas exprès bavarder avec les gens par peur de notre petit arrangement ? ».

Kaahl sourit, de sa bouille d'ange, fixant un moment l'inconnu en se demandant qui il était au juste. Il se rappelait de son regard inquisiteur un peu plus tôt, lorsqu'il était en compagnie de cet enfant. L'occasion était trop belle d'en savoir un peu plus. Prenant une mine étonné, le Sorcier demanda alors :

« Vous n'êtes plus avec l'enfant qui vous suivait tantôt ? Je n'ai pas bonne mémoire mais comme il me semble que vous me regardiez plus tôt, je me suis demandé si je ne vous avais pas eu en cours les années précédentes ? Si c'est le cas je m'excuse mais j'ai tendance à oublier vite. ».

Puis, comme si de rien était, il se mit à observer Bagaya, comme s'il l'attendait pour la suite des événements.

---

Constantine était ravie. Peu importe qu'elle ne sache pas reproduire parfaitement les pas, elle trouvait la même faiblesse chez Shi. Ça en devenait amusant. Elles étaient deux à se tromper mais les sentiments qu'elle portait à son amie suffisaient à effacer totalement la gêne qu'elle aurait ressenti en temps normal. La Fae parlait déjà de la revoir plus tard. L'Ange n'aurait pas pu être plus heureuse. Elle avait raison d'aborder le sujet car, sinon, elles se seraient quittées et auraient été dans l'impossibilité de se retrouver. La jeune fille se trouva  un peu idiote de ne pas avoir pensé à ça plus tôt mais, heureusement, Shi avait su en parler.

« Ce n'est pas grave si on ne peut pas se revoir chez toi. Moi je suis à Basphel la plupart du temps mais, parfois, pour les vacances, je rentre chez moi. Je pense que tu peux venir ici pendant la période de cours et puis, je pourrai t'inviter chez moi pendant les vacances... ou... peut-être qu'on pourra se revoir dans un autre lieu. J'aime beaucoup aller marcher dans les montagnes, sur la plage ou dans les terres d'émeraude. Je trouve le continent naturel si beau... et je ne l'ai pas encore parcouru en entier ! J'aimerai tellement découvrir tout un tas de lieux différents ! ».

Elle semblait réellement emballée. Peut-être que Shi connaissait des endroits qu'elle n'avait jamais visité ! Peut-être pourrait-elle lui en parler une prochaine fois ? Elle l'espérait ! Constantine voulait absolument tout connaître de la vie de la Fae. Aussi, elle l'accompagna une fois cette dernière fatiguée. L'Ange ne voyait pas l'intérêt de continuer seule. Ce n'était amusant que lorsque l'on était accompagné. D'ailleurs, il lui semblait avoir vu Kaahl danser également, bien qu'elle n'en soit pas si sûre. Ses frères et lui se ressemblaient énormément mais il était le seul à lui sourire. C'était comme ça qu'elle le reconnaissait véritablement. Il était accompagné d'une vieille femme pour qui Constantine eut énormément de compassion. Elle la trouva courageuse de danser malgré son âge.

L'Ange prit quelque chose à boire, légèrement essoufflée. La danse était assez vive et elle n'avait pas l'habitude. D'une constitution frêle, elle était vite à bout de souffle. Son attention fut cela dit attirée vers un événement qui avait l'air de se préparer plus loin.

« Tu crois qu'il se passe quoi là bas ? ».

Elle se demandait si ce n'était pas de ça que parlait la reine des Faes un peu plus tôt. Constantine avait envie de connaître. Son ouverture d'esprit faisait en sorte qu'elle souhaitait tout essayer, tout comprendre. Elle aimait les autres, pour leurs ressemblances mais également pour leurs différences, surtout pour leurs différences.

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Mar 17 Nov 2015, 17:01


-C’est bien peu, mais les An’Sarna sont des êtres qui, si nous ne les encadrons pas, ne trouverons jamais leurs places. Ils sont rares et ne peu usé leur magie normalement comme le feraient vous et moi. Il faudra donc lui apprendre à usé de sa magie en utilisant de sa pierre, mais il vous faudra également apprendre à mieux connaitre cette race et le seul moyen est de retrouver le groupe nomade d’An’Sarna.
-Je vois, merci beaucoup d’avoir partagé, ces informations avec moi.
-Ne me remercier pas, j’avais l’impression que votre choix était déjà fait, et ce, dès que vous aviez posé les yeux sur lui.
-Je suis si transparente ?
-Non, mais vos lucioles vous, on trahit, vous allez accepter le mariage offert.
-Effectivement, je ne pourrais pas abandonner une si petit être qui peut avoir besoin de moi, surtout après ce signe de confiance de sa part.
-Vous m’envoyez ravie ma dame.
-Puis-je le prendre ?
-Mais bien sûr, comment pourrais-je le refuser.

Lentement, la guerrière glisse les mains sous le bébé, remontant au niveau de sa tête pour la soutenir. Elle souleva le bébé comme s’il avait été un verre fragile, mais pourtant la petite chose sembla gazouiller de plaisir. Le visage de Nithael sembla fondre sous les sourires et les petits bras tendus. Elle l’approcha lentement de son visage, laissant les petites mains caresser la surface et s’agripper un peu à ses cheveux d’argent. La guerrière se laissa faire, c’était un sentiment bien agréable. Elle vient lentement poser les lèvres sur le front du bébé, murmurant :

-Pour la protection et l’amour d’une mère, j’accepte le mariage, je jure que sur ma vie, je prendrais soin de toi, que je te chérirais et que je te protégerais Ceri.

Sur ses paroles, les lucioles semblèrent se mélangèrent, liant d’une étrange manière les deux êtres. La magie se fit sentir un moment, enveloppant les deux êtres. La magie se fit sentir un moment, enveloppant les deux êtres. Une fois que la magie s’évapora et que la végétation reprit sa place originale, la gardienne des enfants pour l’adoption sembla émerveiller et sourit tendrement.

-C’était magnifique, il est plaisant de voir qu’il y a encore des gens comme vous. Je crois que nous pouvons passer à l’autre étape. Déclare la femme en robe dorée.

La guerrière hocha la tête, puis gardant le bébé contre elle, suivit la femme qui alla dans une pièce tout juste à côté, gardant quand même un œil sur les autres bébés qui maintenant dormaient paisiblement. Tandis que la conseillère prenait place en invitant Nithael à faire de même. La guerrière semblait maintenant tenir la petite naturellement, comme si le lien avait fait en sorte d’instaurer une confiance aveugle entre elles. Nithael semblait presque avoir tout ceci, naturellement, tenant la petite comme l’aurait fait une mère, une aura protectrice se dégageait de la femme envers la petite.

-J’aimerais adopter Ceri et parrainer un enfant, une petite fille au nom d’Anabelle qui était en présence de Stella, sa nounou.
-Je vois, laisser moi un petit instant pour faire les écrits. J’aurais ensuite besoin d’une signature ou deux.
-Il n’y a aucun problème madame ?
-Amidala, je saurais celle qui restera en contact avec pour le parrainage et l’adoption. Si vous avez la moindre question, ou même des problèmes avec l’éducation de la petite, vous pouvez toujours me faire signe et je vous aiderais du mieux que mes compétences le peuvent.

Si vous avez la moindre question, ou même des problèmes avec l’éducation de la petite, vous pouvez toujours me faire signe et je vous aiderais du mieux que mes compétences le peuvent. Nithael accepta toute les règles et signa sans la moindre peur les documents offerts d’Amidala. Elles échangèrent leurs adresses respectives et Nithael offrit la bourse d’argent que lui avait offert Anicia pour le parrainage. Une bonne réserve en banque, la petite pourrait certainement avoir une bonne éducation et ceci pourrait retirer une épine du pied de la nounou et du père d’Anabelle.

-Je suis heureuse qu’on se soit s’arranger convenablement, vous avez pu au moins aider une jeune fille et offrit une maison à un autre. Deux enfants de plus auront la chance de pouvoir bien grandir. N’oubliez pas que quand la petite sera en âge, qu’elle pourrait venir ici même à l’école de Basphel pour recevoir son éducation.
-C’est un plaisir à entendre, avons-nous d’autres documents à faire ?
-Non, je suppose que vous deviez être impatiente de la ramener à la maison, je vous libère donc.
-Merci beaucoup, déclare l’ange en se soulevant. Au plaisir de vous revoir Amidala.
-Moi de même, passé une bonne soirée en compagnie de votre bébé.

Sur ces amicaux mots, l’ange quitta les lieux, retournant à la grande salle extérieure, observant encore un peu pour laisser la chance à la petite de ‘’voir’’ la danse des faes avant de quitter les lieux pour ramener la petite chez elle. Elle connaissant quelqu'un qui serait bien surprit de la revoir avec un bébé.


833 mots
Résumé:

Fiche bébé:
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Mar 17 Nov 2015, 22:55

- Ca t'pose un blême ?

Je fronçais les sourcils de concentration. Décidément, le langage brutal de la vieille femme était difficile à décoder, parfois…

La force de la vieille femme, de son unique bras, alors même qu'elle avait du mal à tenir sur ses jambes, était négligeable face à celle réunit de l'intégralité de mon corps. Pourtant, il y aurait eu fort à parier qui nos masses musculaires furent équivalentes mais en l'état des choses, il était indéniable qu'elle était en déséquilibre total et cela rendait la résistance que je devais lui opposer tout à fait infime. Aussi me suffit-il de me saisir de la canne en serrant du poing pour la dégager rapidement de mon front et la laisser tomber au sol, dans l'espoir de la bousculer autant dans ma rudesse qu'elle ne me perturbait à ainsi me salir le visage de boue…

Tout en lui répondant, je me saisis d'un mouchoir dans la poche intérieur de mon manteau, blanc immaculé, impeccable, à l'image du chic de mes vêtements de ce jour, et m'essuyais méticuleusement le front.

- Vous enseignez ? Que vous est-il arrivé ? Vous qui avez tant de mal à supporter les enfantillages de Lili, vous avez décidé de vous occuper d'enfants ?

Je n'en revenais pas, si bien que je finis par en rire franchement, tellement je trouvais l'idée de mon ancêtre grotesque.

- Et… Vous vous faites respecter ? Vos élèves ne dessinent pas des caricatures fort ressemblantes de vous, avec votre aspect si… Naturel ?

Je continuais de rire. Qu'elle semblait ridicule !

Je pris un moment pour respirer afin d'évacuer cette sorte d'hystérie qui m'avait envahit. Quand je sentis que mon souffle était sur le point de retourner à un rythme normal, je poursuivis mon petit questionnaire :

- Et qu'enseignez-vous, vieille femme ? Votre étrange langage à faire grincer des dents ? La meilleur façon de correctement mépriser un élémental ? Ou bien comment, par une fâcheuse erreur, assurer d'un même coup le gain d'une espérance de vie au-delà de toutes espérances et la perte de toutes sa jeunesse au profit d'une sorte de moisissure croissant sur le visage ?

Elle n'était pas susceptible, je le savais… Elle ne se formaliserait sûrement pas de mes paroles, aussi acides fussent-elles… Voire elle s'en délecterait, transformant en compliment ce qui aurait du être des reproches, avant de mieux répliquer. Je n'osais l'avouer, mais j'avais là une rivale fort plaisante à vivre et comprenant fort bien comment jouer. Il est bien plus gratifiant de chercher à vaincre un adversaire à sa mesure que d'écraser plus faible que soi…

C'est alors que le gamin qu'elle avait embarqué quelques seconde auparavant pour exécuter une danse à mes yeux grotesque mais dont le spectacle, la concernant, fut ô combien hilarant, revint, visiblement peu désireux de la laisser trop longtemps. Gamin… On aurait dit que je parlais d'un enfant de huit ans comme je pouvais parfois parler de Samuel. Pourtant le gosse en question approchait probablement les quinze ou seize ans, entrant pleinement dans l'adolescence, douloureux processus qui amène bien des mortels aux frontière de la confusion et la perte du soi…

Dès sa première remarque, je me sentais de nouveau amusé. Pourtant, toute émotion positive moururent d'elles-même avant d'apparaître sur mon visage. J'étais encore loin d'être en mesure d'éprouver de la joie et de la satisfaction en présence d'inconnus… Seuls les membres de ma propre famille étaient en mesure de me voir sourire de ce véritable sourire qui avait si longtemps fuit mon visage… Un sourire pour autant rarement bienveillant… Mis à part peut-être lorsqu'il est adressé à mon disciple favori…

- Et bien Bagaya ? Est-ce ainsi que tous les enfants te voient ici ? Comme l'adorable grand-mère qu'ils ont toujours rêvé d'avoir ? Toi qui fut si noire et vile avec tes anciens amants… Bagaya la veuve noire… Tu te fais vieille, vénérable arrière arrière grand-mère ! Il ne s'agirait pas que ta puissance pâlisse devant mon autorité, le sais-tu ?

Je finis par me tourner vers l'adolescent qui venait alors de me poser ouvertement une question. D'un sérieux solennel, comme j'en avais souvent l'habitude, je répondis d'une voix grave et pensive :

- Non jeune homme, il y a peu de chance. Je n'enseigne pas ici et je prends rarement pour disciple des jeunes personnes comme toi… L'enfant que tu as vu tantôt est l'une de ces exceptions… Mais il étudie ici en ce moment alors je préfère le laisser acquérir quelques notions avant de parfaire son apprentissage…

Car oui, dans un sens, j'étais un professeur. Mais j'enseignais aux sorciers, le plus souvent. À cette époque même, j'ignorais que je deviendrai le professeur d'une elfe, mais même cette expérience un peu particulière demeurerait une exception en soi. L'exception qui confirme la règle…

- Et puis, poursuivis-je tout naturellement, je n'enseigne qu'aux…

J'interrompis ma phrase en court de route. Le pressentiments que j'avais ressentis tout à l'heure en observant cet enfant m'envahissait de nouveau. Il n'y avait pourtant nulle raison que je sois si perturbé… Ma raison semblait ignorer les raisons de mon cœur… Et comme je ne supportais pas cela, je me décidais à plonger mon sombre regard dans celui de l'enfant pour dissiper mon malaise avant d'achever ma phrase, néanmoins avec un ton évasif que j'aurais préféré ne pas laisser transparaître…

- ... sorciers…

Me redressant, je revins à mon ancêtre.

- Tu connais ce jeune garçon ? On m'a dit qu'il étudiait ici, tu ne l'a jamais eu dans tes cours ? Ni lui ni un de ses frères ?

Puis je revins vers l'enfant, ma curiosité grandissante, parlant avec un sérieux adapté aux adultes mais fort rarement aux enfants.

- Je peux te demander pourquoi tu m'as confondu ? Tu connais quelqu'un qui me ressemble ?
1029 mots


Résumé :
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mar 17 Nov 2015, 23:57

Avançant délicatement sur le territoire de sa soeur, l'obscurité invitait chacun des invités à plonger dans la douceur d'une soirée féérique. Ces derniers qui, insouciants, poursuivaient les festivités au coeur de Basphel. Érina ne craignait pas que sa tenue d'une blancheur de craie soit tâchée, même si elle aurait trouvé dommage qu'elle le soit. Fort heureusement, le sol n'était pas salissant et n'avait pas été mouillé par une quelconque pluie, étrangement, cela fit resplendir l'Ange d'autant plus. Elle était si ingénue dans ce corps d'adulte que certains devaient croire qu'elle jouait la comédie. Une mauvaise comédienne, dans ce cas. C'est par sa chute que la demoiselle prit conscience du changement d'atmosphère, tout semblait si doux. Certains avaient ris de sa chute, mais uniquement car sa maladresse était source d'amusement et non de crainte, c'était tant mieux ! Après tout, son existence angélique se devait de redonner le sourire aux personnes qu'elle croisait et non leur infliger une profonde tristesse. Érina venait de prendre conscience que tout lui souriait ce soir, tandis que la main de la belle inconnue se tendit en sa direction, un sourire sur son délicat visage. Il était si lumineux. Avant de répondre à son nom en lui offrant le sien. Ce dernier la laissait pantoise, mais pas pour autant muette.

Lumi...Maecentiana ? répétât-elle doucement. Ha ha ha ! C'est amusant ! Je connais une personne qui porte un prénom qui ressemble à votre nom de famille ! ...C'est une femme forte, belle et terriblement douée dans les arts du combat ! Beaucoup la surnomme l'Imprévisible. Ce nom lui va si bien...

Le regard de l'Ange se troubla. Qu'advenait-il Mancinia ? Elle qui s'était blessée pour lui permettre de redevenir libre - bien qu'il fut de son choix de suivre les marins renégats. Ce n'était pas seulement Érina qui avait été rendue à la liberté, mais aussi toutes ces personnes qu'elle ne connaissait pas. Cette jeune femme était terriblement singulière pour une Humaine, mais tellement généreuse. Ceux de son peuple étaient tellement stigmatisés par les autres races qu'elle n'aurait pas cru qu'elle les aiderait, mais elle n'avait pas hésité un instant à tous les aider sans faire de distinction ! Son ingéniosité était vraiment remarquable et l'Ange l'avait aidée à soigner ses poignets à l'aide de bandages. Mancinia avait disparue lorsqu'Érina était ressortie de son interrogatoire concernant les marchands d'esclaves, qui avait commis des actes atroces et dont son amie avait mis fin aux actions de manière définitive. Peut-être que l'Imprévisible s'en était retournée chez elle ? L'Ange devait peut-être se rendre à Utopia ? ...

Je vais bien !

Revenue de ses pensées, elle avait prononcé sa phrase subitement. Sa manière de faire brusque ne semblait pas déstabiliser Lumi pour autant. Voyant que son état le lui permettait, cette dernière lui suggéra alors de quitter la piste un petit moment, bien que l'Ange n'eut pas tellement envie de partir, elle se laissa aisément convaincre par son instinct ; elle n'avait pas envie de quitter sa nouvelle amie, qui l'invitait à sa suite, pour voir ce qui se tramait. Elle n'avait pas envie de la voir disparaître comme Mancinia. Au fur et à mesure de sa progression, les lucioles n'étaient plus que les éclats lumineux qui éclairaient les réjouissances aux alentours. Elles donnaient l'impression de vouloir qu'on les suive, en effet, alors elle sourit en approuvant d'un signe de tête, avant de se mettre en route vers la somptueuse fontaine, où la fraicheur de l'extérieur la saisit. La nature y était maîtresse, splendide et dansante dans chaque recoin. Tous étaient si lumineux autour d'elle, cette poussière dorée qui illuminait chaque recoin de cette nature l'émerveillait. Les Faes étaient les demiurges de cet état prospère qui ravissait ses yeux. Un chant s'élevait dans les airs parfumés, ce dernier était d'une douceur et d'une force qui lui fit fermer les yeux et l'Ange se surprit à rêver. L'ambiance criarde cédait place à une atmosphère plus douce, plus intimiste. C'était tellement beau !

Érina avait bien fait de suivre Lumi. Cette atmosphère mettait sa beauté en avant - c'est qu'elle était tellement magnifique - ses longs cheveux blancs reflétaient les lumières dorés, qui transformait sa chevelure en couronne. Et puis, elle était tellement grande, avec une allure distinguée et un regard tendre. Vraiment adorable. C'est alors que l'Ange distingua ses deux oreilles pointues, ce devait donc être une Elfe. Oh, quelle chance ! Elle avait toujours eu envie de rencontrer un Elfe ! Lumi était décidément une personne aussi surprenante que Mancinia, alors qu'elle la questionnait ensuite sur ce qu'elle savait de la soirée, notamment sur leurs lucioles respectives qui s'amusaient les unes avec les autres.

Non. Je suis arrivée en retard. Ce n'est pas parce qu'elles sont de la même famille ?

Ingénue jusqu'au bout des ongles, Lumi fini par tout lui expliquer la situation. Ces lucioles étaient présentes dans le but de liés des personnes entres elles et que trois possibilités en découlaient. Des propositions, Érina ne retint que la plus surprenante et c'était aussi le cas de son interlocutrice, qui, amusée, lui proposa le mariage devant la nature, avec elle, une parfaite inconnue.

Vous voulez qu'on se marie devant la nature ? Ça me semble être quelque chose d'amusant. Et puis, vous n'êtes plus une inconnue, vous êtes Lumi ! Et si on ne se connaît pas encore très bien, il suffira de prendre le temps de le faire, non ?

Répondant au sourire de Lumi par le sien, elle fût alors aborder par un inconnu qui vint s'enquérir de son état suite à sa chute. Érina ne dévisageait pas vraiment l'individu, elle avait seulement relevé la tête pour pouvoir l'observer - ou tout moins, continuait à lever la tête. Elle était seulement en train d'observer ses prunelles d'un éclat bleuté, encadrés de mèches noires sur lesquels se reflétaient les lumières. Remise de son petit air béat et surpris, elle lui répondit ;

Rien ne peut me blesser ce soir, mais je vous remercie de votre sollicitude, Saito. Mon nom est Érina.

Puis, son regard croisa celui de Lumi avant de revenir vers celui de Saito.

Mon amie et moi, nous allons nous marier, cela vous dit d'assister à la cérémonie ?

1 035 mots
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Résumé III:


[Event 2015] Un avenir assuré  - Page 7 Chriss10
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Mer 18 Nov 2015, 11:13

ft. Akechi Mitsuhide

ft. A young boy

「 Un avenir assuré 」
Basphel était décidement un lieu très intéressant, en plus d'apporter un splendide décor et une sorte de déluge d'évènements plus intriguant et beaux les uns que les autres. Finalement, personne ne semblait regretté de s'être déplacé, sauf peut-être Kurogane, le grincheux combattant. Ce dernier ne semblait pas à sa place ici bas, comme s'il n'y avait rien à y faire. Un regard vers le ciel permettait rapidement de voir un jeu de couleurs, ainsi que tout autour de ceux qui se tenaient là, c'était un cortège de faes qui dansaient, des lucioles non loin. Tout semblait être un joyeux amusement pour eux, presque incompréhensible pour certains. Mais admiratifs, tous regardaient, par curiosité, par admiration, par envie, par plaisir de la vue. Certains par ennui, mais là, c'était plus le cas de Kurogane. Silencieusement, même Akechi s'était mis à apprécier le spectacle offert.

Saito avait finalement fait la connaissance de la dénommée Erina, plus officiellement, il avait joué de son charme, mais cela n'avait pas eu grand effet. Il était seulement toléré finalement auprès de deux femmes plus jolies l'une que l'autre. Alors qu'il se voulait souriant il entenda la demande de celle dont il venait de baiser la main. Il écarquilla les yeux lorsqu'elle lui annonça qu'elles allaient se marier, il voyait cette relation comme inconvenue, mais se contenta d'un sourire crispé. Comme déçu qu'il ne pouvait mettre le grapin ni sur l'une ou l'autre femme.

« Euh oui... oui bien sûr... » fit-il avec une mine déconfite, se contentant de regarder les deux femmes, tour à tour, avant de suivre quelconque direction elles allaient prendre.

Kurogane et Akechi terminant leur conversation, le vampire remarqua que Saito s'était éloigné, ne pouvant qu'à peine le voir d'ici, il se contenta de jeter un oeil.

« Bon, Kuro, si tu es d'accord, là, va falloir retrouver Saito avant que ça ne devienne une recherche impossible à accomplir, avec tout ce beau monde. Il est là-bas, allons le rejoindre.. »
« Hm-hm... » se contenta-t-il de répondre, indifférent à l'avenir de Saito, visiblement, mais suivant tout de même Akechi.

Les deux hommes se dirigèrent vers celui qui avait pris la décision d'être avec deux femmes: un trop gros poisson pour lui, semblait-il. Arrivant bientôt à leur hauteur, les deux individus manquèrent d'heurter un homme qui passait par là, avant de continuer leur chemin vers Saito. Finalement, arrivant à sa hauteur, ils se contentèrent de le regarder. Akechi faisant un pas en avant pour l'interpeler, Saito faisant un geste pour demander de ne pas le déranger.

Dubitatif, Akechi regardait ainsi le faux don juan, qui se voulait tentateur de séduction. Bien que son plan semblait râpé à ses yeux, il ne pouvait pas perdre la face et sa fierté face à Akechi et Kurogane, qui semblait bien décidé à suivre les deux vampires. Croisant les bras, Kurogane, ou Kuro, comme aimait le surnommer Akechi, se contenta de croiser les bras.

« Il est toujours aussi con ? »
« Toujours. » constata-t-il.
« T'as déjà pensé à le buter ? »
« Souvent. »
« Héhé, je peux arranger ça si tu veux, pendant qu'il dort, ce sera un plaisir de voir son sang arpenter les murs. » lança-t-il sous un sourire carnassier.
« Malheureusement il est mon meilleur ami et comme un frère pour moi, bien qu'il soit très stupide, disons qu'il est mon stupide petit frère. »
« J'vois, pense à mon offre si jamais. » dit-il en soupirant.

Les deux hommes restaient ainsi, à surveiller Saito, de plus près, restant à quelques mètres derrière lui histoire de ne pas le perdre de vue. Ils n'étaient pas très discret, un grand costaud en tenue blanche avec une dégaine d'animal avec un vampire chic aux yeux rubis. C'était l'art de la discrétion accomplie. Mais pour Saito, son but était de parvenir à une quelconque victoire, peut-être même qu'un simple compliment lui suffirait, mais il ne voulait pas repartir bredouille. Il n'aurait jamais pensé cependant, que deux femmes comme elles, étaient en vérité, un couple ! Dans quel engrenage s'était-il lancé ? Il imaginait déjà les scènes les plus folles, dans un trio amoureux des plus étranges, avant de revenir rapidement à la réalité, lorsqu'une voix à peine familière l'interpela.

« Hey l'idiot, quand t'as fini avec les donzelles, on est là, y a des choses à faire qu'un homme doit faire, au lieu de perdre sa dignité, si tu vois c'que j'veux dire.. » fit-il en pointant un endroit stratégique masculin, insinuant clairement que Saito n'avait pas de courage, le provoquant ouvertement, par le fait qu'il préférait draguer que partir à l'aventure et combattre. Le sourire aux lèvres, il s'amusait de son côté provocateur, sans même s'intéresser au regard des autres.

Akechi lui, haussa des épaules, sous le regard de Saito. Ce dernier eut un sourire crispé, alors qu'il ne pensait rien à d'autre qu'à tuer immédiatement cet homme qui le provoquait, tournant rapidement son regard, se voulant indifférent à la réflexion et au geste, revenant sur les deux femmes. La gêne le guettait déjà, dans cette situation peu commode.




901 mots + Résumé:
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Jeu 19 Nov 2015, 00:06

La dernière fois que Thalie était sortie en public, la Fae avait été embarquée pour le temple de Drejtësi à la recherche d'une femme nommée Ninon. L'aventure s'était mal terminée puisque cette dernière avait été enfermée dans un labyrinthe sans aucune indication. Elle y avait rencontré un jeune homme mais elle n'était pas sûre de le reconnaître si elle croisait de nouveau son chemin. La Fae avait tendance à traiter tous les humanoïdes de la même façon, qu'importe leur race. Ils étaient des impures, de ceux qui ne connaissaient que peu de choses à la nature. Elle ne les aimait pas mais les supportait tant qu'ils n'agissaient pas contre ce qu'elle considérait comme un véritable trésor. En revanche, si elle voyait l'un d'eux détruire un élément naturel, alors la donne changeait et elle pouvait les poursuivre jusqu'à les réduire à l'état de néant.

Thalie s'avançait dans la foule. Elle ne prenait que très rarement sa petite forme. Ses ailes arrachées depuis la précédente coupe des nations, elle ne pouvait plus voler. Elle avait mis longtemps à faire son deuil, le deuil de ses ailes mais également celui de son jardin. Elle avait finis par se venger mais, curieusement, elle ne pouvait ignorer la haine qui continuait à la parcourir. Elle n'était pas maléfique par malédiction, elle était maléfique par choix. Elle n'avait aucune idée du temps qu'il fallait à une Fae pour être Nyxie à vie mais peut-être ferait-elle partie de ces dernières à jamais.

Si Thalie était présente depuis un certain temps, elle n'avait fait que se promener dans le labyrinthe florale, refusant de regarder ses lucioles. Elle ne souhaitait être liée à nul être. A vrai dire, elle était surtout venue pour admirer la nouvelle reine. Les rumeurs à son sujet allaient bon train et bien que la Fae ne côtoie pas les siennes, elle était curieuse à son sujet. Le reste lui importait peu, du moins, au début, jusqu'à ce qu'elle débouche sur une place où s'étaient regroupés plusieurs individus. Il se passait quelque chose.

Lorsque la jeune femme comprit, elle ne put cacher un fin sourire naissant sur ses lèvres. Un spectacle féerique allait avoir lieu. Elle se souvenait encore de la première fois qu'elle avait obtenu la poussière de Fae. Enzel était alors à ses côtés. Il lui avait expliqué comment faire, il l'avait soutenu. Dire que cet homme n'était peut-être plus de ce monde. Lui aussi était une Nyxie. Elle s'en souvenait car la première fois qu'elle l'avait vu, elle avait été choquée par la noirceur de ses ailes. Elle rit, seule. Elle n'était plus la Fae naïve des temps passés. Aujourd'hui, elle connaissait les enjeux, elle connaissait l'horreur, elle l'avait vécu. Cependant, un spectacle féerique ne pouvait se refuser, surtout si l'on pouvait lui rendre, rien que l'espace d'un instant, l'usage de ses ailes.

Elle s'avança vers une Fae qui lui sourit, comme si elle comprenait. Thalie reprit sa forme originelle, celle dans laquelle elle était née, un jour, au sein d'une fleur. Elle pouvait à présent voler, même si cela fut difficile. Une autre de ses semblables vint lui prendre la main afin de l'entraîner avec elle au dessus de la fontaine. Illuminer les plantes, les rendre fabuleuses, magnifier la nature, voilà qui rendit un souffle de vie à la jeune femme. Depuis trop longtemps, elle ne voyait que le mal, partout. La légèreté qui la caractérisait jadis s'était comme envolée et, à présent qu'elle pouvait ne serait-ce que la toucher du doigt, elle souhaitait en profiter. Ce ne serait qu'un court moment mais si elle pouvait rêver une nouvelle fois, alors ce serait déjà ça. Demain, elle continuerait son combat contre ceux qui, chaque jour, meurtrissaient ce à quoi elle tenait le plus au monde. Ce soir, elle contribuerait à créer le beau.

♫ 633 mots ♫
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Jeu 19 Nov 2015, 11:17

Judi te rejoint dans ton antre de désespoir. Votre jeu change une nouvelle fois quand il déclare que tu est devenue souris à ton tour. Il n'a pas besoin de te le dire deux fois : dès que l'écho de sa proposition atteint tes tympans de fae, tu te précipites à son opposé. Vous vous engouffrez dans des brèches minuscules laissées par les feuilles mortes, vous créez des tunnels en perçant les fins tissus végétaux, une galerie s'est formée en plein milieu du tas de feuilles mortes. Et puis soudain, il te retrouve. Tu le retrouves. Vous vous retrouvez tous les deux à un détour de brèche et vous vous cognez violemment. D'abord, tu es sonnée par le choc : mais ensuite, la situation cocasse te fait rire comme une enfant. Quelle rencontre fracassante ! Judi estime qu'il a gagné. Tu as des doutes à ce propos alors tu arbores une mine boudeuse comme jamais. Si tu arrives à tenir le masque, il s'effrite dès que tu entends sa voix joviale. Tu as envie d'une revanche, mais il te rappelle que vous n'êtes pas seuls dans ce labyrinthe. Il y a Shi, l'ange, toutes les autres personnes que tu as pu croiser... et le meilleur, votre nouvelle souveraine. Tu ne dois manquer son apparition pour rien au monde !

ETINCELLE : J'ai hâte de voir Ninon pour de vrai !

Ton sourire ne cesse de s'agrandir quand le fae t'entraîne dans les allées du labyrinthe. Quand vous revenez sur place, c'est comme si tout un univers avait changé. Le doux silence a laissé place à une musique effrénée et à une foule en pleine danse. Les faes sont toutes de sorties, elles sont la vedette de la danse. Voir tant de tes pairs s'amuser te fait chaud au cœur, cela comble une sensation de bonheur qui t'envahit depuis le début de cette soirée. Tu brûles de te joindre à la danse, et Judi aussi car il te propose très rapidement un défi que tu ne peux qu'accepter, annonce qu'il ponctue d'un contact sur sa joue. Ce contact est étrange, cela te procure un effet autre que les embrassades que tu as pu recevoir de ta famille. C'est différent et gênant, mais pas désagréable, finalement.

Et puis Judi s'envole, il reprend sa taille adaptée aux autres races et tu en fais de même. Il va papillonner vers les invités qui découvrent votre univers. Tu es laissée toute seule et tu te précipites vers le groupe d'invités qui semble le plus ouvert à la discussion. Il s'agit de jeunes adolescents un peu perdus dans la foule, certainement des étudiants de Basphel. Ont-ils eu la chance d'être adoptés ou encore mieux, font partie d'une famille complète ? Curieuse de les connaître, tu t'approches d'eux en arborant un sourire aimable. Quand ils remarquent ta présence, tu tournes autour d'eux pour partager tes caractères féériques. Puis, tu t'envoles un peu plus haut et leur dit :


ETINCELLE : Envolez-vous avec moi !

Si la plupart tentent de la rejoindre en disciplinant leur nouveau pouvoir, l'un d'eux reste sceptique et croise les bras. Mais une jeune fille les lui prend tout en s'envolant et naturellement, il est entraîné dans son élan et ses pieds quittent le sol. Ahuri par l'expérience, il met un moment à réaliser ce qu'il se passe puis se met à nager dans l'air. Il imite la brasse et diverses nages, imitations qui font rire le reste du groupe. Tu te joins à leurs éclats de joie et tu leurs apprends quelques mouvements que tu adores faire : des tours sur toi-même, des formes alambiquées, tu t'amuses avec la gravité et ils font de même. Enfin, quand ils arrivent un peu mieux à se contrôler, tu les entraînes dans une danse simple. À ce moment-là, un sentiment d'harmonie te réchauffe. Pendant un morceau entier, vous vous amusez, ton insouciance heureuse ayant totalement contaminé le reste du groupe. Les étincelles d'émerveillement dans les yeux sont magnifiques.

Mais tout a une fin et il est temps de rejoindre Judi. Tu le cherches du regard et c'est là que tu la vois, elle, la fae que tu admires tant. Ninon. Pendant un moment, tu t'arrêtes de danser, trop impliquée dans l'observation de ta nouvelle souveraine. Et voilà, ta soirée a porté ses fruits ! C'est en la regardant que tu vois une chevelure passer dans ton champ de vision : celle de Judi. Tu fais un signe d'au revoir au groupe et tu voles jusqu'à la fae.

ETINCELLE : Alors, combien ? J'ai dansé avec cinq personnes !

À vrai dire, tu te fiches bien du résultat car tu n'as pas vraiment cherché à gagner, trop occupée avec ton groupe d'adolescents de Basphel. Ce moment-là, tu ne l'oublieras pas. Sans attendre sa réponse, tu l'entraînes un peu à part, entre la piste de danse et l'orchestre. Faisant usage de ton pouvoir de fae, tu allonges le lierre qui grimpe sur une estrade jusqu'à ce qu'il entoure le poignet de Judi et le tien. Tu as envie de célébrer l'union magique, et même si tu ne sais toujours pas comment faire, tu te laisses guider par ton instinct. Cette étape te semble appropriée à la situation.

ETINCELLE : On se promet de continuer à jouer même après la fin de cette fête ? J'ai une liste de revanches qui s'allonge !

Si ce concept t'a effrayée quand Judi en a parlé au début, il te semble désormais opportun. Tu n'as pas envie de t'arrêter là, tu veux revoir Judi plus tard, mieux le connaître. Cette célébration est comme une promesse pour toi, une promesse devant le meilleur témoin qui soit : la nature.
Mots : 989

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Sam 21 Nov 2015, 19:23

Il allait falloir que je remercie comme il se doit Esther de m'avoir forcé à sortir de mon petit univers de solitude. Que je lui assure que c'était réellement quelque chose qui marchait, qui chassait la mélancolie. Mais je savais aussi qu'elle reviendrait. Elle revient toujours lorsque je retourne à ce qu'il reste de mon jardin... Oui... Elle revient inlassablement. C'est comme un de ces boomerangs. Quelqu'un m'avait expliqué une fois qu'ils étaient sculptés de telle sorte à ce qu'ils reviennent toujours à leurs possesseurs. Moi... J'avais le chien noir de la tristesse à mes trousses. Et dès que j'étais de nouveau seul en tête à tête avec ma solitude il revenait... Il revenait et il m'écrasait de tout son poids.

- J'ai hâte de voir Ninon pour de vrai !

Je croise son regard. Délaissant ma réflexion. Par chance... Je suis encore un enfant dans ma tête. Par chance... J'arrive à passer d'une émotion à une autre. Mon cœur se gonfle de curiosité. Mes yeux pétillent alors. Oui... Notre nouvelle reine... Je voulais voir à quoi elle ressemblait. C'était l'une des raisons qui avait finit par me convaincre d'aller à cette petite fête. Je hochais doucement la tête.

« Et comment ! Ce sera la première souveraine que je verrais... ça fait bizarre de dire ça mais je ne suis jamais vraiment sortit de mon « chez-moi » tu vois. »

Oui, c'est vraiment étrange... Des fois j'ai tendance à oublier que cela ne fait que dix ans que je suis sur cette terre. Dix ans. Je n'arrivais pas vraiment à savoir s'il s'agissait d'une durée longue ou courte. Il y avait beaucoup de notions qui étaient floues pour moi ! Ainsi commence la danse, embarquant dans mon sillage qui le voulait vraiment... Tout n'est que couleurs, poussières. Un arc en ciel magique et coloré. C'est beau, c'est apaisant. Bien étrange sensation que d'être entouré de ses semblables et pourtant c'était quelque chose de rassurant et sécurisant. C'est alors que je l’aperçois parmi tant d'autres faes, il était impossible de ne pas l’apercevoir. Une reine dans toute sa splendeur. Un sourire nait alors sur mon visage, alors qu'une pointe de fierté viens de se ficher dans mon être. Oui... Le peuple est souvent impressionné et fier de son souverain. Lorsque la musique commence à disparaître petit à petit, je vois Etincelle apparaître dans mon champ de vision. La petite fée est aussi joviale que les autres fois. J'aime bien sa compagnie. Je la trouve simple, simple et avec la même âme d'enfant qui me caractérise.

- Alors, combien ? J'ai dansé avec cinq personnes !

Un gloussement s'échappe de ma gorge alors que du tac au tac je lui répond avec vivacité « moi... Je n'en ai que trois, tu es plus persuasive que moi ! Alors... Demande moi ce que tu veux Etincelle ! »

Ha... Tiens... Moi qui suis d'habitude si compétitif, je n'ai jamais aimé perdre, mais cette fois cela ne me fait pas grand chose. J'accepte ma défaite sans sourciller. Elle me prend le bras, et je la suis sans dire un mot, me demandant bien quelle allait être la suite de cette petite mésaventure. C'est alors que doucement, une plante s'enroule autour de ma main. Je baisse les yeux, regardant la plante. Du lierre. Je regarde la demoiselle et voit qu'à son poignet s'enroule le même type de bracelet naturel qu'au mien.

- On se promet de continuer à jouer même après la fin de cette fête ? J'ai une liste de revanches qui s'allonge !

Souriant avec une douceur qui ne s'était jusqu'alors jamais affichée sur mon visage, j’attrape sa main délicate avec la mienne, nouant mes doigts aux siens. Je relève alors la tête, pour croiser son regard. Le fauve de mes iris rencontre alors ses prunelles pour s'y plonger.

« Oui, je te promet de jouer avec toi, jouer jusqu'à ce que l'un de nous ne rejoigne sa fleur. Crois moi... Le jeu n'est pas finis. On se reverra toi et moi, je te le promet. »

Je me penche doucement vers elle, déposant une bise sur son front. Sa fragrance florale m'entoure alors que je m'écarte doucement d'elle. Ma main toujours dans la sienne.

« Merci pour cette journée Etincelle. »

J'avais trouvé une camarade de jeu, j'avais aperçu une reine. Le bilan de la journée n'était pas si mal à mon humble avis. Le plus dur serait sans doute de retrouver Esther qui était passée on ne sait où.


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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Lun 23 Nov 2015, 18:38

    Elle. Je me posais réellement des questions sur cette fille. Ce n'était pas la première fois que nous nous croisions et le souvenir de notre rencontre me fit penser que ce n'était décidément pas facile d'être un demi professeur. J'avais encore des progrès à faire dans la matière que je souhaitais enseigner mais le plus dur restait de ne pas craquer sur les étudiantes. Celle-ci avait un don particulier pour m'émoustiller. Ses paroles n'avaient rien d'indécent mais son comportement non verbal me donnait à penser qu'elle cachait bien d'autres envies que de simples salutations. Sa question laissait penser dans un premier temps qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'il convenait de faire mais, curieusement, je n'en étais pas certain. Je mis donc un certain temps avant de lui répondre, l'observant, tout simplement. Elle ne m'avait pas reconnu, c'était une évidence. J'avais changé du tout au tout depuis la dernière fois que nous nous étions croisés. C'était mal... J'avais envie de la surprendre tout en profitant de l'avantage que j'avais du fait de mon anonymat. En plus, puisque nos lucioles étaient liées, j'étais encouragé dans mes délires inavouables.

    Adam : « Je ne sais pas trop non plus... ».

    C'était faux, bien sûr, mais puisque je supposais qu'elle jouait un peu, je pouvais me le permettre également. Je finis par détourner les yeux, regardant autour de nous si une haute autorité se trouvait dans les parages ou non. Il me sembla que la plupart des individus étaient trop occupés pour se soucier de nous. Je m'avançai un peu, la collant presque contre moi. L'adolescence était la période des premiers émois, des premières relations. Quelque chose me disait qu'elle avait déjà dû se confronter aux hommes. J'avais peut-être tord mais elle me semblait bien trop à l'aise pour une débutante. Je finis par poser ma main sur sa joue.

    Adam : « Nous marriez ne serait sans doute pas très sage. Un professeur avec une étudiante, j'aurai des problèmes je pense. Cela étant dit, je suppose qu'un écart à la règle ne nous tuera pas. ».

    Ma main remonta dans ses cheveux et alors que mes doigts se frayaient un chemin dans cet océan céruléen, je finis par l'embrasser. Il fallait juste que j'arrive à me retenir. Je ne devais pas vouloir plus. C'était un simple baiser. C'était délicat, bien entendu, en vue de ma condition de Déchu de la luxure, mais je tins bon. Il ne fallait pas qu'elle se montre entreprenante cependant. C'était un jeu d'équilibre et, à vrai dire, j'étais encore fatigué de ma mue. Une fois nos lèvres séparées, je lui souris.

    Adam : « Nous nous reverrons Cælys. ».

    Je retirai ma main doucement en passant sous sa mâchoire. Une fois au bout de son menton, je rompis le contact, tournant les talons.

    [Event 2015] Un avenir assuré  - Page 7 555969singatureBLACKOSS

    Je fus rassurée de savoir que cet homme allait m'aider. Cela dit, lorsque je me rendis compte de la tenue qu'il avait créé, je me mis à rougir de manière intempestive. Aucun centimètre de ma peau n'était épargné et je devais ressembler à une tomate bien mûre. Il y avait autre chose. J'étais sûre qu'il s'agissait du Dædalus. J'étais confuse que le roi des Déchus puisse me voir ainsi. Avais-je au moins le droit de lui demander de l'aide ? Il ne sembla pas s'en offusquer mais je n'étais qu'une moins que rien en comparaison de cet homme. J'étais tellement troublée que je ne vis pas que je n'étais plus seule sous la table. Si j'avais vu qu'il s'agissait d'enfants, j'aurai eu encore plus honte je crois bien. Ces fillettes ne devaient pas apercevoir mon corps à moitié nu. Le paquet déposé sous la table, je le pris afin de me vêtir alors que les jeune filles sortaient de leur cachette. Je ne sus pas ce qu'il se passait « à la surface » avant de sortir moi-même de sous la table.

    A présent correctement vêtue, je me mis à fixer l'homme et... Qu'était-ce ? Je fus surprise par l'apparence de l'enfant qui se trouvait là. Était-ce seulement humain ? Je fermai les yeux un instant, essayant de relativiser. J'étais Elémental à présent, un peuple que je n'affectionnais par particulièrement. Ma race me manquait. Je n'avais pas eu le choix et celle qui me faisait face n'avait pas dû l'avoir non plus.

    Ève : « Bonsoir... ».

    Je ne pouvais dire grand chose car je ne la connaissais pas. Je me tournais alors vers mon sauver.

    Ève : « Je... je vous remercie. ».

    Sans demander mon reste, je tournai les talons, plus gênée qu'autre chose. Je voulais rentrer. J'avais vu trop de monde et, encore une fois, mon incompétence totale dans le domaine social avait montré le bout de son nez.

    789
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Mar 24 Nov 2015, 02:24

« Euh je... ». Même si elle était Reine, Edwina se sentait toujours immensément gênée par ce type de comportements. Elle ne savait jamais comment réagir et n'avait pas encore conscience de tout ce qu'impliquait son statut. Quelque part, elle préférait qu'on se montre sec et intraitable avec elle que poli et courtois. Ça la troublait trop. Aussi, son visage prit quelques couleurs, couleurs qui s'accentuèrent lorsque l'inconnu déposa un baiser sur sa main. Elle ne tarda pas trop à la retirer, ses gestes n'étant pas très assurés. Elle se demandait quoi faire. Ne devrait-elle pas fuir cet homme étrange ? Ce serait impoli. Quoi qu'il en soit, le principal soucis chez Edwina, c'est qu'elle fantasmait beaucoup mais qu'elle était incapable de gérer ce qu'il se passait dans la réalité. Tout ce qu'elle se plaisait à imaginer, elle ne l'assumait absolument pas. Les paroles de l'Alfar eurent pour effet d'augmenter son malaise et, bientôt, elle blanchit comme une feuille de parchemin, se sentant presque mal. Usant d'une de ses mains pour s'éventer, elle resta un moment sans rien dire, totalement silencieuse. Toutes les informations se mêlaient dans son esprit. Est-ce qu'elle devait dire oui ? Est-ce que ce mariage compterait réellement ? Est-ce que ce n'était pas que pure folie ? Et puis... elle ne le connaissait même pas... En même temps, ses oreilles étaient réellement belles et il ne semblait pas mauvais... D'ailleurs, à y regarder de plus près, elle n'était guère sûre que les Alfars se comportent de la sorte en temps normal. Adril était sec, autoritaire, interdit. Aëran... Aëran, elle ne savait que penser de lui. Il se comportait de façon étrange à son endroit. Cela dit, vu le nombre d'hommes qui avaient décidé de monter jusqu'à sa chambre en pleine nuit, elle se demandait si ce n'était pas, en fait, une sorte de tradition. Toujours est-il qu'elle avait actuellement un problème. D'un autre côté... même si ce type de mariage n'avait pas l'air très officiel, elle pourrait toujours le faire valoir au cas où quelqu'un demanderait sa main plus tard, pour de vrai. Et puis... que risquait-elle après tout ? « Enfin c'est que... Est-ce que vous êtes sûr de vous ? Non parce que je ne suis pas sûre qu'être mon mari soit très... avantageux. Et puis, vous savez, avec les derniers événements en date, les Alfars n'ont pas bonne réputation... ça pourrait être mal interprété si nous nous voyions trop souvent... ». A vrai dire, la Reine avançait déjà légèrement dans un terrain chaotique. Cela dit, puisque son peuple était pacifique, sans doute pouvait-elle côtoyer des créatures jugées maléfiques. Le principal problème était l'attaque qui s'était déroulée au Rocher au Clair de Lune, menée par des Alfars. Beaucoup de Magiciens jugeaient cette entreprise menaçante pour la sécurité mondiale et se méfiaient maintenant du peuple de Drosera. « Et puis... je ne connais même pas votre nom... C'est que... j'imaginais... Enfin non, je ne sais pas trop ce que j'imaginais. ». Elle ne l'avait pas venu venir et puis, à vrai dire, elle était la seule fautive dans cette histoire : elle lui avait dit clairement qu'elle ferait ce qu'il voudrait.

Elle réfléchit un moment, pensant à Aëran. Elle pensait décidément un peu trop à cet homme. « Bon alors euh... Je veux bien mais à quelques conditions ! D'abord, si un jour vous rencontrez Aëran... ». Mince, quel était le nom de famille de ce dernier déjà ? « Si vous rencontrez un Aëran, il ne faudra pas lui dire pour nous. Ensuite, si vous voulez me voir, il faudra... que l'on se rejoigne quelque part hors du territoire des Magiciens. Comme je vous l'ai dit, après les derniers événements... ça pourrait être mal vu. ». Il y avait déjà le fait qu'on la trouvait un peu trop encline à discuter avec Lord, il valait mieux qu'elle fasse bonne figure, même si elle était réellement fascinée par le mal. Elle n'était pas maléfique, non, mais il y avait ce petit quelque chose chez les êtres mauvais qui l'hypnotisait totalement. Et puis, à vrai dire, elle nourrissait le secret projet de rendre l'Empereur Noir bénéfique. « Enfin je... j'aimerai pouvoir toucher vos oreilles quand je le désire... ». Elle baissa un peu les yeux, confuse sur ses désirs. « Est-ce que vous avez des conditions, vous ? » demanda-t-elle alors.

724 mots

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Eerah
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Eerah
Mar 24 Nov 2015, 04:18

Du bout du doigt, la Déchue poussa une boite en bois ouvragée vers le Fæ. Pour la première fois, un sourire se dessina sur son visage et elle fit un signe de la main pour l’encourager à y jeter un œil. Toute directrice qu’elle était, elle n’en était pas moins une fille d’Avalon accomplie, et les odeurs que dégageaient la pipe du jeune homme ne laissaient aucun doute sur son contenu. Toutefois, pour le bon déroulement de leur réunion, tout le monde devait être alerte. La petite boite contenait plusieurs blocs d’une pâte sombre, douce au toucher ; de la Gomme de Rez. C’était certainement moins puissant que les herbes du Fæ, mais au moins ça ne provoquait pas d’hallucinations ou d’autre effet plus ou moins désirable. En revanche, la Gomme de Rez avait pour propriété d’aider au focus, en poussant ceux qui la consomme à l’optimisme. En trop grande quantité, cela pouvait conduire à de fatales erreurs de jugement. Mais il aurait fallu pour cela ingurgiter trois fois le contenu de la boite. Pour donner l’exemple et mettre ses invités en confiance, elle saisit elle-même un bloc, le brisa en deux et le mâcha quelques secondes avant d’avaler. « Bien. ». Avril croisa les doigts, et se pencha en avant. « En ce qui concerne votre forge, messire Liddell, je pense que vous vous doutez qu’il n’y aura pas de réel problème quant à instaurer un partenariat. Autrement, je ne vous aurais pas obligé à faire le chemin jusqu’ici. L’art de travailler le métal est quelque chose qui malheureusement nous a toujours fait défaut. Sachez que vous avez l’assentiment du conseil de l’école. ». Le Bélua avait parlé avec efficacité, il avait visiblement réfléchi à son affaire, et son exactitude plaisait à la Directrice. « Maintenant, je me dois tout de même de préciser les conditions d’un tel accord, et cela vaut également pour tout ce que nous déciderons, messire Ayasea. Basphel est une école laïque, indépendante et détachée de toute race. En ce qui concerne la forge, nous attendons de vous que les cours ne sous-entendent pas l’existence de tel ou tel divinité. Nous attendons également que tout le contenu didactique ayant trait à l’histoire, les us et coutumes des diverses nations soit abordé de façon à ne pas influencer nos élèves. En ce qui concerne votre organisation, messire Ayasea, nous devrons limiter notre collaboration à l’adoption des orphelins. Comprenez bien que nous n’agissons pas ainsi par désaccord avec votre combat. Mais il est dans l’optique de l’école de ne prendre part à aucun combat. Nous ne combattons pas, nous apprenons à nos élèves à s’élever mentalement et physiquement. Il est du libre arbitre de chacun de nos élèves de mettre en œuvre leurs compétences de la façon qu’il le souhaite. Y compris les Démons, Sorciers, et autres races dites « maléfiques ». Si vous avez un problème avec cela, chose que je peux comprendre, nous ne pourrons pas mettre en œuvre cette collaboration. ». Elle se recula dans son siège, et croisa les jambes. La gomme commençait à faire effet, et elle sourit. « Maintenant que les choses déplaisantes ont été énoncées… ». Elle tira d’un tiroir de son bureau une bouteille à l’étiquette effacée. « Célébrons ! ».

La soirée s’était bien déroulée pour Rackham. À force de déclamer des vers en elfique, il avait fini par attirer l’attention d’une représentante de ce beau peuple, à peine âgée d’un an de plus que lui. Elle était venue s’asseoir à ses côtés, l’écouter sans rien dire, et lui n’avait rien ajouté, pour ne pas rompre la magie de l’instant. Lui jouant et chantant, les yeux fixés dans le regard de perle de l’Elfe. Leurs lucioles s’étaient agitées, et lorsqu’il mit fin à son morceau, un instant passa sans un bruit. Puis elle se leva et pris sa main, et ensemble ils partirent loin de la fête, marcher en tête à tête sur les plages du Vide. Le lendemain, il se réveilla dans une chambre inconnue. À ses côtés, le drap montait et redescendait lentement, au rythme des respirations de la jeune femme. Le rouge lui monta rapidement aux joues mais il constata qu’il était encore habillé, tout comme elle. Il quitta doucement le lit, réajustant la couverture sur les épaules de l’Elfe, et sortit, sans oublier de saisir son instrument au passage. Oui, décidemment, Barde était un métier d’avenir.

735 mots.
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