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  Event Septembre 2015 | Groupe I | Les Orphelins

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Mer 16 Sep 2015, 18:23




GROUPE I
- Evey - Belle - Aëran - Hayina - Adam - Turik - Kinji [Ethan] - Hénar [Ophalee] - Veronika [Samael]

La situation actuelle : Ce fut une fin brutale, soudaine et presque inespérée. Sans raison apparente, les secousses s’arrêtèrent et les vagues déchainées depuis des mois s’apaisèrent dans un même moment de tranquillité inattendue, souligné par la terreur de l’éruption violente du Volcan Ardent. Peu à peu, les peuples purent retrouver un brin de stabilité, se reconstruire, regagner leur terre et leur demeure. Les premiers instants furent placés sous le signe de la méfiance, car malgré le calme apparent de l’Océan, ils étaient beaucoup à redouter une accalmie qui ne serait que temporaire ou un piège éhonté. Pourtant, les voyages à travers les flots reprirent leur rythme habituel, leur victoire et leur peine. Le Kraken Noir ne sortait plus des tréfonds de son repère, avait cessé de couler le moindre vaisseau qui naviguerait. Les Sirènes carnassières qui portaient une broche d’or dans leurs longs cheveux laissaient en paix les marins et les voyageurs. C’était la fin de cette folie meurtrière, bien que les bêtes immondes qui infestaient les rivages ne repartent dans leur habitat que par petit nombre, laissant les littoraux dangereux par leur présence. Les statues assassines des Alfars furent détruites, et le peuple pernicieux chassés des territoires qu’il avait tenté d’envahir. La faiblesse des Masques d’Or fut découverte à l’aide de l’éruption du Volcan : ces créatures mortes faites de chair et de métal craignaient simplement le feu, et leur nombre put être réduit grâce à la propagation de ce stratagème. Néanmoins, ils furent plusieurs à remarquer que, peu à peu, les monstres aux visages dorés dénotèrent de moins en moins de violence, certains devinrent quasiment inoffensifs. Traqués et massacrés, ils sont voués à disparaître à terme puisqu’ils ne semblent pas continuer à accroitre leur rang. Les mauvaises langues – à moins qu’il ne s’agisse d’un regard clairvoyant – soutiendront que la prudence est de rigueur, autant au sujet des statues monstrueuses que des Masques d’Or, mais la problématique qu’ils posaient semblent se diminuer. Le continent de Tælora est plus accessible, quoiqu’il ne soit pas dans les mœurs ou les volontés de se rendre dans cette région mystique où seules les Sirènes possèdent un bout de terre. La Cité Engloutie a ouvert ses frontières, annonçant au monde une étrange nouvelle : la Khæleesi aurait quitté le Palais et la Royauté. Les rumeurs vont de bon train au sujet de l’objet qu’elle aurait dérobé à des puissances insoupçonnées. Les gens parlent sans réellement savoir, de grandes choses dont ils ne connaissent rien. La Montre du Temps. Ces mots reviennent souvent, sans que leur sens soit clair.

« Personne n’est au courant ? » - « Non. Je ne tiens pas particulièrement à les inquiéter ou les peiner. » - « Je suppose que ton époux est au courant. » - « Notre mariage ne laisse pas de place au secret. Il ne m’en a pas parlé pour autant. Je ne l’ai dit qu’à toi. » - « C’est … un honneur. » - « Pas vraiment. » Lily-Lune n’appréciait pas assez son grand-père pour songer à le ménager et, persuadée de la réciprocité des sentiments qu’elle lui portait, était convaincue que la nouvelle ne le blesserait pas. « Pourquoi me confier tes projets ? » La Vénus ferma doucement les yeux, le temps d’un soupir. Elle murmura d’une voix fragile : « Je présume qu’il n’y a que toi pour me succéder. Maëlith a besoin d’un Souverain à la hauteur de la complexité et de l’originalité de son peuple. » - « Tu règnes depuis tellement longtemps. » - « Oui et je pense que les Orines seront rassurées par le nom que nous partageons. » Mal à l’aise, Marcus s’efforcer d’afficher l’éternelle constance qui le caractérisait sans parvenir à contenir son embarras. « Quand comptes-tu partir ? » demanda-t-il. Lily-Lune baissa les yeux. Ecartant du bout des doigts une mèche qui dépassait de sa coiffure pour la glisser lentement derrière son oreille, elle prit le temps de réfléchir à sa réponse. « Je ne sais pas. Je tiens à ce que la transition ne soit pas brutale. » Marcus comprenait mieux pourquoi sa petite-fille ne cessait de lui attribuer de nouvelles tâches ces derniers temps. Autrefois, il s’était érigé à la tête de la Capitale des Arts et des Beautés, devenant le seul homme à n’avoir jamais été Mars. Mort il y a plusieurs dizaines d’années, il était revenu à la vie lorsque du chaos du temps pour ne plus repartir. Il était aussi fort qu’à son époque et, même si la Vénus ne lui accordait aucune confiance, elle avait décidé d’utiliser ses atouts. Il avait rejoint le Conseil en peu de temps. « Je suis surpris que tu aies pensé à moi. » - « J’espère ne pas me tromper en soutenant que tu es fidèle à notre cause. » - « Je ne suis pas aussi mauvais que tu sembles le croire, Lily. » Il fit une brève pause. « Je préférerai que tu restes. » Etrangement, il était sincère. « Je me rassure dans l’idée que ton départ n’est pas imminent. » Hoshi et Adam étaient trop jeunes pour qu’elle prenne le risque de s’en aller trop tôt. « Quand en parleras-tu aux autres ? » - « Je l’ignore. » Quelque chose dans son ton laissait présager qu’elle ne comptait pas leur révéler la vérité. « Songe à leur avouer. C’est important. » La jeune femme dévisagea longuement son grand-père, appréciant peu le conseil de sa part. Il était très certainement la personne la plus cachotière de tout Maëlith. Il parlait peu et manigançait dans son coin. Honoka illustrait parfaitement la perversion de son esprit. La belle Ensorceleuse fouilla un instant dans une pile de papiers parfaitement rangés. « J’aimerai que tu fasses quelque chose. » - « Je t’écoute. »

Le temps était radieux sur les Terres d’Emeraude, comme toujours. Le soleil était à son zénith. Songeur, Marcus prit quelques instants pour contempler les cieux azurés. La Voûte lui évoquait toujours sa fille, Céleste et sa petite-fille, Lily-Lune. Regrettait-il ses actes passés ? Il aurait aimé soutenir que non. Seulement, son indifférence avait été motivée par le fait qu’il ne connaitrait jamais sa descendance. Aujourd’hui, il les connaissait. « Marcus ? » Une Orine souriante le tira de ses rêveries. « Oui. » souffla-t-il en retrouvant ses esprits. « Le voyage devrait bien se dérouler. » Quelques jeunes femmes tâchaient de réunir une foule d’enfants. Ils étaient tous des orphelins, des jeunes que les Orines avaient trouvés seuls et abandonnés et que Lily-Lune avait décidé de recueillir. A présent que les évènements désastreux, c’était apaisé, il fallait trouver une meilleure solution pour eux. Ils allaient tous à Libertas, et c’était Marcus qui était en charge de la route. Maëlith et Libertas étaient très éloignées. Le chemin serait long, encore plus avec des personnes aussi jeunes. Certains bambins n’avaient pas plus de deux ans. Il y avait même quelques bébés dont s’occupaient des Orines dont la tâche était exclusive. « Les villages alentours ont été prévenu. Des volontaires ne devraient plus tarder. »

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EXPLICATIONS:

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Jeu 17 Sep 2015, 22:30


« Oui je suis volontaire ! » Mon regard devint moqueur, presque irritant pour Shalk : « Toi ? La petite Orine qui se fait passer pour un Alfar ? Incapable de se défendre seul ? » Je me mis à rire, mais Shalk resta de marbre : « C’est mon peuple, même si je ne vis pas avec eux… » « Attendrissant… » Lançais-je dans un murmure, le sourire aux lèvres, plongé dans ma paperasse. Un silence se fit, et l’Orine décida de le briser : « Venez avec moi, peut être aurons-nous besoin de vos flèches ? » Mon visage se tourna lentement vers lui, lâchant ce que j’étais en train de faire, je croisai les bras sur mon buste : « Je suis un Alfar… je ne vais pas aider les petits orphelins de je ne sais où… vois-tu ? » Shalk hésita un moment : « Je pourrai… vous convaincre ? » Je me mis une nouvelle fois à rire : « Oui, convaincs-moi pour voir ! » fis-je en posant les coudes sur la table. « Eh bien… je sais que vous vous posez des questions sur ce qui m’a conduit ici, pourquoi votre porte… pourquoi vous ? … Je pourrai vous le dire si vous nous aidez ? » Je me relevai, soufflant : « Parce que tu te crois assez important pour attirer mon attention avec ça ? » Je le dépassai, rangeant les parchemins que j’avais dans les mains : « Tu sais très bien que je pourrai avoir ses informations, si l’envie m’en prenait… » « Je vous les donne sans avoir recours à la violence… ou aucunes manipulations… » Mon regard se porta sur lui, et je remarquai que cela semblait important : « Tu me demandes de protéger ces enfants pendant une longue traversée, et en échange tu m’offres des informations ? » « Des informations sur moi oui, et sur vous aussi peut-être… » Je fronçais des sourcils, fermant le placard en soupirant.

Je ne sus pas vraiment combien de temps nous avions mis pour atteindre l’endroit, mais Shalk était resté silencieux tout le long. Il semblait pensif, perdu dans la contemplation de l’horizon. Je cherchais des réponses, il pouvait m’en fournir, mais je ne savais pas encore à quoi m’attendre. Pourquoi m’avoir choisi ? Pourquoi avoir campé sur mon paillasson nuit et jour pour que je le laisse entrer… Je savais que je pouvais obtenir ses informations par la force, ou même la manipulation au vu de l’attirance qu’il y avait, mais j’avais choisi une autre option, une option différente où je mettais en avant la confiance de mon compagnon de route. Nous arrivâmes, qu’une nuée d’enfants s’élevaient devant nous, et déjà je pestai de voir toutes ses petites bouilles frémir d’impatience : « Shalk, prie pour que nous n’ayons pas devant nous des Mozaga… » Shalk sourit : « C’est votre fille, je vous rappelle… » Je soupirai en théâtralisant la scène : « La fille d’un démon oui ! »

Nous mettant sur le côté, un gamin tira sur mon bas, tout sourire. Je n’étais vraiment pas à mon aise ici, et j’étouffais déjà : « Débarrasse-moi de ce morveux… » Soufflais-je à Shalk, dont les lèvres s’étirèrent à son tour : « Je vous rappelle que nous avons un marché… » « Un accord qui ne concernait pas le fait de dorloter des gosses avec de la morve au nez… » l’Orine fut pris d’un fou rire lorsque l’enfant éternua, laissant des éclats de toute sorte sur mon pantalon : « Je vais le tuer… » Fis-je silencieusement en serrant des mâchoires.  « Je vous en prie Aëran, gardez votre calme ! » Il s’avança, ramassant des feuilles pour m’essuyer le vêtement maintenant sali : « Ne t’approche pas de ce monsieur, il n’est pas très gentil, et mange les enfants qui ne sont pas sages en plus… » Le petit écarquilla les yeux, m’adressant la parole : « Padon » dit-il en se retirant, jetant de petits coups d’œil craintif derrière son épaule.  

La troupe se mit en marche, que déjà je regrettai ma docilité. J’aidai un groupe d’orphelins… moi, un Alfar… enfin, un demis Alfar, mais tout de même. Le jour était encore présent, que quelques heures plus tard, les ennuies commencèrent. J’avais relâché mon attention, dont celle-ci s’était portée sur les mômes, et non sur l’environnement. Pourtant, alors que le vent s’était tu, les feuilles continuèrent de bouger, et l’atmosphère se fit plus lourde. On entendait les enfants de loin, ils criaient, riait, ou se plaignait de la fatigue présente. Je soufflais, ma tête me faisant mal face à tant de bruit strident… et le bruit d’une flèche retentit.  J’ouvris les yeux qu’une masse d’enfants se divisa, dont certains enfants s’écrasaient mutuellement dans l’effroi qui les avait pris. Je ne savais pas vraiment où donner de la tête, mais lorsque des hommes ramassèrent les plus jeunes par le col ou les cheveux, la réponse fut immédiate, et le combat s’engagea sans plus de questionnement.

845
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Ven 18 Sep 2015, 12:05

C’était la première fois que j’allais dans le territoire des Orines, dans les terres d’émeraude. Les Orines étaient une race mystique et incroyable pour beaucoup de monde. Les Orines étaient des personnes très belle, intelligente, qui savaient jouer de la musique, ou bien danser comme personne dans ce monde. Mais elles étaient assez compliquées à les trouver, car elles se cachaient très bien dans une grande cité, dont personne ne pouvait la trouver. Même moi en étant une magicienne qui aimait beaucoup la connaissance, la culture des autres races, je ne connaissais pas grand-chose des Orines même si j’aurais voulu en savoir plus. Le temps, j’avais encore beaucoup de temps pour apprendre toutes les choses que je voulais savoir. Mais pour le moment, ce n’était pas dans une grande bibliothèque que j’allais en ce moment, mais j’allais aider des personnes et des enfants pour les protéger sur le chemin de Libertas. Libertas était un grand territoire qui avait pour règles de vie, la liberté et le respect des autres. Je n’étais jamais allée dans cet endroit du monde, mais cela me ferait plaisir de la visiter, lorsque j’aurais un peu plus de temps à me consacrer.

Nous étions un petit groupe de plusieurs personnes pour accompagner ce groupe d’enfants, de jeunes femmes Orines, ainsi qu’avec un homme charismatique, qui m’envoutait. L’homme était très beau, très grand et j’avais l’impression que cet homme était beaucoup plus vieux que nous, vraiment très vieux, mais son physique n’avait pas changé. Le nom de cet homme était Marcus. Son nom ne me disait rien de spécial, pour les Orines, il ne fallait pas dire cela, donc je posais la question à deux femmes Orines qui gardaient les enfants : « Marcus ? Oh par les Aetheris, vous ne connaissez pas Marcus ? » - « Non, je suis désolée, je ne suis pas suffisamment informée sur votre race. Veuillez me pardonner par rapport à cela. » - « Même temps, nous sommes une race assez mystique et mystérieuse. Marcus est l’ancien chef de race des Orines, il y a bien longtemps de cela. Il est aussi le grand père de notre cheffe actuelle, Lily-Lune. » Oh ! Je comprenais bien mieux pourquoi cet homme était si imposant au niveau de son charisme. Toutes les Orines le suivaient des yeux, mais il était aussi encore leur chef de race, même s’il n’était plus sur le trône.

Les enfants jouaient, riaient, mais pleuraient aussi, car ils voulaient se reposer, mais ce n’était pas si possible que cela. Il fallait atteindre Libertas avant que la nuit ne tombe, avant que les ennuis ne commencent à nous tomber dessus. Malgré cela, les ennuis commençaient maintenant, alors que nous venions à peine de partir. Des bandits nous avaient intercepté, mais il n’était pas nombre, il n’était au moins une dizaine, mais pas plus. Les enfants commencèrent à hurler et à courir partout autour de moi. La panique était sur nous et il était impossible de calmer les enfants, ils avaient bien trop peur de la situation. Certains enfants se faisaient empoignés par les bandits. Que voulaient bien ils faire avec ces enfants ? Les réduire en esclave ? Jamais de la vie, je ne pouvais pas laisser cela se produire aujourd’hui. Un évènement s’était calme rapidement et subitement et ce n’était pas le moment qu’autre chose de grave se passe dans cette journée. J’essayais de rassembler les enfants autour des Orines et de les calmer autant que je pouvais.

Mais des bandits essayaient de capturer plusieurs enfants à la fois avant de s’évaporer dans la nature. Je devais les récupérer partout les moyens avant qu’ils ne soient trop tard pour nous. Je partis à la recherche des enfants, je courrais dans les champs pour les rattraper. Heureusement que j’avais de bonnes chaussures pour courir, je décidais de me mettre en invisible pour éviter qu’il me voit de loin. Les hommes courraient dans la nature puis s‘arrêtèrent croyant que personne n’était venus les poursuivre. Dommage pour eux ! Ils posèrent les enfants et décidaient de boire un coup avant de repartir. Ils étaient que trois hommes donc, cela pouvait se faire facilement. C’était le moment d’attaquer pour les assommer un bon coup. Je m’approchais doucement vers eux, sans faire de bruits enfin en essayant. Je pris le premier homme et je créais une boule de foudre dans sa colonne vertébral, et s’effondra subitement.

L’invisibilité était toujours présente et je décidais de les immobiliser avec de la glace. Je vins derrière eux en créant une boule de glace assez conséquente et la glace s’étala sur leur corps. Leur corps devint des statues de glace. Dommage pour eux... Je le regardais attentivement, je n’avais pas envie de les tuer ou de les briser donc je laissais dans cet état pour l’instant. Peut-être qu’ils rencontreront un élémental du feu pour les sauver. Qui sait ? « Allez les enfants, nous allons rejoindre le groupe. Il faut se dépêcher un peu avant qu’il n’avance trop vite pour les rejoindre". Les enfants me prirent la main et nous marchâmes rapidement dans les terres émeraude. Quelques minutes plus tard, nous étions de retour avec le groupe et les brigands avaient disparu.

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Sam 19 Sep 2015, 20:14


Quel horrible endroit c’était pour Véronika. Elle n’aimait pas les terres émeraude car, le beau temps semblait toujours être présent. Les nuits semblaient courtes et les journées interminable. Bien qu’Humaine à l’origine, elle était devenu vampire et de ce faite, elle ne supportait pas le soleil. Un désavantage non négligeable pour la demoiselle qui avait été en charge d’inspecter le continent naturel pour son père. Enfin bref, la journée Véronika n’avait pas le choix pour ne pas souffrir du soleil, elle devait se cacher à un endroit où il n’y aurait pas de lumière. Sauf que quand, elle se retrouver avec le soleil sur le point de se lever et aucune bâtisse à l’horizon, elle ne voyait plus qu’une solution pour le pas subir les désagréments du soleil. Creuser un trou et s’y cacher devant. Chose qui n’était pas évidement car pour reboucher le trou, elle devait le faire elle-même. Enfin, elle essayait de voir le coté positif, elle n’avait plus le problème des masques d’or à se préoccuper. Car, avec ses créatures même se cacher sous terre aurait été une mauvaise idée. Mais maintenant qu’il était devenu pratiquement inoffensif, le seul danger à ses yeux était les brigands qui allaient profiter de la situation. Apres tout, même les terres du Yin et du Yang semblaient avoir retrouvé un peu de stabilité, la situation restait quand même compliquer et pour que tout le monde puisse retrouver une vie normale, il allait sans doute falloir attendre un petit moment.

Enfin bref, la situation semblait plutôt calme et Véronika réussi à passer la journée sans aucun problème… Juste qu’elle était couverte de terre et que cela ne la rendait pas très jolie à regarder. Sortant de son terrier, elle pouvait voir un petit groupe de gens en pause. La nuit et l’obscurité ne la gênait pas que du contraire, elle voyait parfaitement et elle remarquait que ce groupe était principalement composé d’enfant. Des adultes d’espèces diverses les accompagnais. Véronika ignorait la raison de ce voyage, même si elle avait quelques idées là-dessus. En tout cas, celle-ci semblait plutôt bien garder et en dehors de quelques brigands téméraires, elle voyait mal qui aurait l’audace de les attaqués… En tout cas, elle ne voyait pas l’intérêt de voyager avec eux. Ceux-ci voyageaient le jour certainement et elle la nuit… Toujours était-il qu’elle remarquait une chose intéressante et qui semblait échapper aux adultes présents. Une bande de jeune garçon et une petite fille avait réussi à être à l’écart et hors de la vue des grand. Notre jeune vampire ne pouvait pas savoir de qui ils parlaient vu qu’elle était trop loin, mais elle avait vite compris que ses jeunes garçons s’amusait à se moquer et martyriser la pauvre petite fille qui au bout d’un moment se mettait à courir hors du camp sans que personne ne la remarque et dans ce qui semblait être les rires amusés de ses vilains garnement qui ne pensait pas au danger qui pouvait arriver à une petit fille seul.

Difficile de dire vraiment pourquoi, mais Véronika se sentait le besoin de rejoindre la petit fille et à raison, après l’avoir plus ou moins rattrapé, elle pouvait voir que la petite fille pleurait et ne remarquait pas qu’elle se dirigeait vers un ravin. La vampire tentait de l’attraper en criant :

Attention !

Mais la petite fille disparue de la vue de Véronika au dernier moment… Ne réfléchissant pas, elle sautait dans le ravin pour attraper la fin et tomber avec elle aussi. Tel une mère protectrice, elle attrapait la petite fille pour utiliser son corps comme d’un cocoon pour protéger la petite fille. Le choc s’avérait plutôt violent et Véronika tomba dans les pommes pendantes un moment, qu’elle avait du mal à définir elle-même. Elle se réveillait avec la petite fille sur elle, les yeux encore pleines de larmes. La petite fille ne semblait pas blesser et c’était une chance pour elle. Véronika elle était légèrement blesser à cause de la chute… Même si fort heureusement elle était plus secouée. Toujours était-il, qu’elle commençait à avoir fin et que si elle ne trouvait pas du sang, la petite fille risquait d’être le repas de notre vampire. Fort heureusement, un chemin montant semblait se dessiner à eux. Et après un petit moment Véronika et la petite fille sortaient du ravin… Finalement, elles arrivent toutes les deux au campement quelques minutes avant que le soleil se levé pour que Véronika légèrement blesser et toujours le visage plein de terre dise :

Je crois que vous avez perdu cette demoiselle.

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Lun 21 Sep 2015, 06:43


Il avait voyagé, parcouru terre et mer, se nourrissant comme il le pouvait afin de ne pas succomber à la folie et la décrépitude de la soif. Animaux sauvages, domestiques, humain perdu seul et blessé au fond des bois, le vampire ne pouvait nier qu'il employait le côté facile pour sa subsistance mais il n'avait pas la force de faire mieux. Il n'avait encore rien de malsain en lui, tuant par nécessité plutôt que par plaisir, ayant plus que hâte d'apprendre à contrôler cette soif qui le ronge.  Dès que les événements qui bouleverse les terres serait terminé, il partirait à la recherche de la compréhension, de ces clans qui accueille ceux comme lui. Ses pas l'avaient menés sur les terres d'émeraudes sans même le savoir, ouvrant les yeux dans une pièce qu'il ne connaissait pas, recevant des soins pour une raison qui lui était inconnu. Il ne souvenait pas de ce qui c'était passé entre temps.
- Où suis-je ? Que se passe t'il ?
- Vous avez été trouvé inconscient et ramené ici pour être soigné.
- Merci, mais puis-je me lever ?
- Oui, bien entendu.

Kinji se leva, attrapant les vêtements qui lui furent tendu dans l'instant qui suivi, constatant à ce moment qu'il était en tenue très légère sous le mince drap qui le couvrait. Sans la moindre gêne, il se vêtit sous l'oeil des Orines avant d'être reconduit à l'extérieur du bâtiment alors que la nuit tombait peu à peu. Une fois dehors, il fut abordé afin de quérir son aide, un groupe d'enfant devait être escorté vers Libertas pour assurer leur bon soins. Ayant lui-même reçu l'aide de ce peuple, il ne pouvait refuser de retourner la monnaie à son tour. Effectuant le voyage de nuit jusqu'à l'endroit du départ, arrivant de tôt matin alors que le soleil devenait radieux dans le ciel. Le vampire enfilant aussitôt sa tunique pour se protéger de l'astre, sa capuche faisant ombrage sur son visage, des gants sur ses mains, plus rien de sa peau n'était visible comme chaque fois où il devait prendre la route durant le jour.

Le vampire ne savait point comment réagir face à cette meute d'enfant, se contentant de suivre de loin cet immense repas qui grouillait devant lui. Les heures passaient et sa conviction à ne pas croquer l'un d'eux devenait moindre. Soudain un tumulte se fit entendre, des bandits attaquant la troupe pour essayer de prendre les enfants en guise d'esclave. Il ne fallut que peu de temps pour que le combat s'engage,  Kinji enfilant ses griffes de métal à la main droite et se défendit autant que peu.  Le vampire usant de traitrise autant que peu, plantant son arme dans le dos de l'ennemi ou tranchant leur gorge de façon rapide. Quelques brigands avait prit la chance d'être tout aussi sournois, Kinji voyant une flèche passer à proximité de sa tête pour atterrir dans l'oeil droit d'un agresseur. Le vampire chercha du coin de l'oeil à qui il devait de ne pas être blessé mais sans succès, se disant alors qu'un peu plus d'attention sur ceux qui font usage d'un arc serait requis. Songeant qu'un assaut bien mené vaut toujours bien plus qu'une défense mal rodée.  Plusieurs de ceux présent pour cette tâche s'y affairant, poursuivant à travers les bois les fuyards qui avaient réussi à prendre des otages.

Le groupe avait reprit sa marche jusqu'à la tombé de la nuit, moment où un campement fut établi pour permettre le repos de tous et chacun. Les enfants ayant grand besoin de réconfort et de sommeil. Kinji en profitant pour aller seul en forêt assouvir sa soif sur un petit animal plutôt qu'un des enfants et ainsi risquer d'y perdre la tête. Revenant au campement juste avant l'aube, y voyant une autre vampire faire son entrée avec une fillette qui c'était perdu.  Se dirigeant vers sa soeur de la nuit dont le visage gardait les traces d'une nuit mouvementée.
- Bonjour à vous mademoiselle, que diriez-vous d'avancer ensemble sous le couvert des arbres alors que le jour se lève ?
Joindre l'utile à l'agréable améliore toujours la situation, après tout pourquoi rester seul à marcher dans l'ombre alors qu'une autre personne est dans la même obligation.  

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Lun 21 Sep 2015, 10:32

« J’ai faim… et j’ai plus de pieds… » Hayina jeta un regard noir à Zachary. Depuis qu’ils avaient quitté Minyem, un village au pied des montagnes de l’Edelweiss enneigé, il n’avait cessé de se plaindre alors que c’était de sa faute s’ils faisaient ce chemin aujourd’hui. Maintenant qu’il connaissait bien l’orisha, d’une manière ou d’une autre, il arrivait toujours à s’engouffrer dans une faille pour obtenir ce qu’il voulait. Il venait de lui en apporter un nouvel exemple. Et pour ne rien arranger, Nuitée prenait souvent son camp, et ce pour des raisons très sages qu’elle ne pouvait ignorer. « Par contre, mon petit, tu vas arrêter tout de suite. Si je fais tout ça, c’est pour vous. Un peu de reconnaissance serait appréciable. » En continuant de grommeler quelque chose, Zachary s’éloigna d’elle et pressa le pas. Bientôt, le groupe d’orphelins serait visible et le voyage perdrait tout son calme. Au programme, morve, blagues sur le caca et pleurs insensés…

« Ne soyez pas aussi négatifs… tout le monde va y trouver son compte. Je vais aider ces pauvres enfants, Zachary va pouvoir draguer des orines et Hayina, tu vas pouvoir retrouver ton marchand favori à Libertas. Avec toutes les magouilles… » L’orisha lui jeta un regard qui l’arrêta net. Oui, elle avait fait des magouilles pour s’enrichir au milieu du chaos. Mais elle n’assumait pas, se contentant de penser qu’elle n’avait fait qu’être pragmatique, qu’il n’y avait rien de mal à ça. « pardon, tes bonnes affaires… ça pourra se terminer à Libertas. Il va écouler ton stock, tu vas prendre l’argent, plus de soucis pour toi. » Hayina devinait les reproches sous-jacents que lui adressait Nuitée. Elle ne comprenait pas la façon de vivre de l’orisha, bien qu’elles en aient longuement parlé. C’était l’idéaliste contre la matérialiste.

Quand ils arrivèrent, l’ange se précipita vers le chef, un homme trop magnifique pour être réel.
« Bonjour », tonna Zachary quand ils furent tout proches. Hayina ne laissa pas le loisir à Zachary de prendre toute l’attention pour lui. Elle prit les choses en main et expliqua comment elle avait reçu l’appel de renforts, et combien ils étaient pleins de bonnes volontés. Tout en parlant, elle observait les alentours. Elle s’aperçut vite que les orines n’étaient pas si majoritaires que ça : un nombre impressionnant de personnes d’autres races était aussi ici. C’était devenu normal, avec tout ça : plus personne n’était à sa place.

Après un long moment d’attente pour que tout le monde soit prêt, la troupe se mit en route à un rythme diablement trop lent pour l’orisha. Pour ne pas risquer de se mettre en colère contre tel ou tel enfant qui osait lui parler, elle discutait avec tous les adultes présents. Certains étaient évidemment plus bavards que d’autres. Elle préférait éviter les alfars et autres créatures maléfiques, par purs préjugés. Plus le temps avançait, plus elle relâchait sa vigilance ; ainsi, elle fut l’une des dernières à réagir quand les choses tournèrent au vinaigre. Alors que que le soleil tombait, ils avaient été pris dans un guet-apens par des malfrats. Quand la panique s’empara des orphelins, Nuitée courut se cacher et Zachary tenta de rassembler les enfants, accompagné d’autres personnes. Hayina dégaina son fléau aussitôt, prête à arracher quelques têtes. Pour ne pas trop traumatiser les enfants, elle décida de s’éloigner d’eux pour rattraper les premiers qui avaient emmené les victimes. À ses côtés, une femme eût le même réflexe et se rendit aussitôt invisible. Hayina comprit quel groupe elle avait visé ; elle dévia sa trajectoire pour fondre sur un duo de malfrats qui disparaissait dans les bois. Elle les rattrapa sans peine. Quand l’un fut dans sa ligne de mire, elle prit son élan en prenant son fléau à deux mains, puis elle l’envoya en plein dans l’épaule de ce dernier. L’orisha ne rata pas son coup : ses os craquèrent sous le choc et il cria, lâchant aussitôt ses proies et tombant à la renverse. L’autre ralentit subrepticement, juste le temps de jeter un regard inquiet vers son allié. Ce moment d’hésitation fut suffisant pour l’orisha. Lâchant son arme, elle sauta sur l’ennemi pour le faire tomber. L’enfant qu’il tenait l’accompagna dans sa chute et, en tombant, commença à rouler sur la pente, fonçant droit sur un roc pointu.

L’orphelin était tellement sonné qu’il ne criait plus. Peut-être était-il même assommé ou évanoui. Quoiqu’il en soit, son corps roulait librement sur l’herbe et gagnait en vitesse. Hayina perdit son calme face à l’urgence de la situation. Elle venait de faire une erreur. Rapidement, elle se releva, laissant le malfrat libre de ses mouvements ; puis elle courut vers l’enfant comme si sa propre vie en défendait. Mais alors qu’elle le rattrapait, son ennemi avait repris du poil de la bête : il l’avait poursuivie et la plaqua au sol à son tour.
« Non ! » Elle était impuissante. Elle regarda l’enfant continuer à rouler, se rapprochant de sa fin fatale… jusqu’à ce que quelqu’un intervienne et le sauva de sa chute. Son ennemi et elle cessèrent de regarder la chute au même moment, et une lutte s’engagea à nouveau. L’orisha était impressionnée par la force de son ennemi ; elle recevait plus de coups qu’elle n’en donnait et tout cela s’annonçait mal. Autour d’eux, des cris d’enfants mêlés à des bruits de bataille continuaient à faire rage…

Mais soudain, l’ennemi s’éloigna d’elle et abandonna. Elle comprit après que quelqu’un était venu l’aider. La lutte était terminée : les ennemis battaient tous en retraite, aussi vite qu’ils étaient arrivés. Tout le monde entreprit de faire état de la situation. Qui manquait à l’appel ? Qui était blessé ? Et au bout d’un court moment, le groupe se remit en marche. L’ambiance était maintenant plus lourde, le silence se faisait pesant. Hayina avait elle-même arrêté de parler : elle tenait la main à l’enfant qu’elle avait failli envoyer à la mort, toujours choquée par son erreur, et elle se dirigea vers la personne qui avait tout arrangé.
« Merci. »
Résumé:
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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Lun 21 Sep 2015, 21:38

    Voix inconnue : « Monsieur ? Oh hé ! ».

    Je me sentais vraiment mal. En plus de cela, j'avais envie de vomir mais peut-être était-ce dû au fait qu'un enfant était en train de sautiller sur mon ventre tout en me tripotant le visage pour me réveiller. Pourtant, je n'avais jamais eu autant besoin qu'on me laisse seul de ma vie. Je ne voulais pas que ce gosse me parle, je ne voulais pas qu'il me touche. Avait-il seulement conscience de ce que j'avais enduré pendant plusieurs jours ? Certainement pas, mais s'il avait pu comprendre, il n'aurait pas continué à se balancer sur mon ventre comme si j'étais un poney et il aurait arrêté de m'appeler.

    Adam : « Humpf. ».

    Le pire dans tout ça, c'est que je ne savais même pas à quoi je ressemblais à présent. J'avais mué, dans d'atroces souffrances. La mue était toujours quelque chose de particulièrement délicat chez les Déchus. Nous perdions nos plumes, certes, mais la plus grande épreuve était celle de nos émotions qui devenaient exacerbées, en lien direct avec le péché qui nous hantait. La luxure rendait la transformation difficile. J'avais eu envie de tout le monde, de toute chose. Ce n'était plus une question de personnes, d'animaux ou d'objets, c'était une question de besoin vital. Mon péché avait pris le contrôle de mon être et pendant sept jours, je m'étais frotté à absolument tout ce qui s'était présenté à moi, jusqu'à en saigner, jusqu'à en souffrir affreusement. Je n'avais pas le choix, l'envie était trop forte pour que je puisse lui résister. Il n'y avait plus aucune limite quand j'étais dans cet état. Qu'importe le danger, qu'importe l'immoralité, je bafouais toutes les lois et toutes mes valeurs pour satisfaire mes désirs.

    Heureusement, d'autres Déchus de la luxure, de ceux qui comprenaient ce que j'allais endurer, m'avaient mis à l'écart, restant avec moi pour que je puisse me défouler, contenter mon péché en quelque sorte. Cela n'avait pas suffit. J'avais été comme fou et le désir avait rendu ma raison muette et aveugle. Je me souvenais de tout ce que j'avais fait à moitié, comme si un voile semi-opaque recouvrait mon passé récent. Je me revoyais ensanglanté, gémir dans un coin, plié en deux, les mains sur les parties. L'image en elle-même me faisait souffrir... et ce morveux qui me sautait dessus...

    Enfant : « Monsieur ! Monsieur ! Monsieur ! Tu viens ? J'ai perdu mon groupe ! On a été attaqué ! Tu me ramènes dis ? ».

    Adam : « Tu vas fermer ta moule oui ! ».

    Je me redressai soudainement, vraiment énervé. L'enfant s'en retrouva expulsé et se prit ma chaussure en pleine tête. Là, il s'arrêta de parler, visiblement sonné, puis se mit à pleurer. Je soupirai. Je ne savais même pas à quoi je ressemblais. Ça se trouve j'étais efféminé et c'était pour cette raison qu'il me sautait dessus depuis de longues minutes. Pourtant, même si l'agacement m'avait submergé un moment, je n'étais pas un mauvais bougre au fond. Vu mon rendement d'activités charnelles de ces derniers jours, je pouvais parier que je n'aurai pas envie jusqu'au lendemain. Il fallait donc que je m'occupe d'une quelconque manière.

    Adam : « C'est bon je vais te ramener. Tu peux m'indiquer la position de ton groupe ? T'es arrivé par où ? ».

    Je me levai, tendant la main au garçon qui reniflait bruyamment. Il l'attrapa et tendit le doigt vers une direction. Après m'être épousseté de ma main libre, je me mis à marcher vers celle-ci, en compagnie du fuyard. J'étais sale mais ma peau n'avait jamais été aussi douce. Les plumes de mes ailes étaient étonnement belles, elles aussi, soyeuses et brillantes. La mue avait ses avantages. J'avais décidé de changer d'apparence mais, curieusement, je n'avais rien défini de particulier.

    Arrivé sur les lieux, je compris vite qu'il s'agissait de la fin d'une bataille. Voyant une femme plus loin en train de se battre, j'avisais de l'aider en sortant mon épée, gardant toujours un œil sur mon « protégé ». Je me souvenais parfaitement de ce qu'il s'était produit à Avalon quelques temps auparavant. Je ne savais pas me battre et m'apprêtais à essuyer une défaite. Curieusement, l'homme prit la fuite. Ce n'était sans doute pas de mon fait mais les lauriers me furent acquis en vue des remerciements de la dame.

    Adam : « De rien. Par contre... si vous voulez me rendre service, est-ce que vous pourriez m'expliquer la situation et... me dire à quoi je ressemble au juste. ».

    J'avais le chic, parfois, pour poser des questions étranges. Pourtant, c'était vraiment ce que je voulais savoir. Je n'avais aucun objet qui aurait pu refléter mon image et je me sentais en quête de mon identité corporelle. Je priais pour ne pas avoir les cheveux roux !

    807 mots:


      Event Septembre 2015 | Groupe I | Les Orphelins  Ezpg
      Event Septembre 2015 | Groupe I | Les Orphelins  1844408732 :
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    Mar 22 Sep 2015, 17:08


    « Tu m’étrangles, Vicky. » se moqua l’Ange Noir dans un léger rire, tentant tant bien que mal de se redresser avec son amie, jetée à son cou. « Tu m’as tellement manqué. » roucoula-t-elle en la serrant davantage contre elle. « Tu aurais pu écrire plus souvent. » lui reprocha-t-elle en s’écartant légèrement. « J’étais assez occupée. » - « Je m’en doutais mais je m’inquiétais. Je craignais … » Sa voix mourut et elle finit par s’interrompre, embarrassée. « Qu’il y a-t-il ? » - « Il y avait une lettre. J’ai cru que … » Belle arqua doucement les sourcils, sans comprendre. « C’était une missive … pour moi ? » - « Oui. » - « Qui me l’a envoyée ? » Victoire baissa les yeux et se mordit les lèvres, hésitante. « Angelus. » A l’évocation du Vampire, de son bien-aimé et bourreau, la jeune femme blêmit. « Oh. » murmura-t-elle, surprise et déconcertée. « Je vois. As-tu gardé le mot ? » - « Oui, évidemment. Navrée d’avoir lu ton courrier encore une fois mais j’avais reconnu l’écriture. » - « Brûle-le. Dès que possible. » Elles se dévisagèrent un instant. « Es-tu certaine ? » - « Je suppose que tu te souviens du contenu. » - « Oui dans ses grandes lignes. » - « Alors si je souhaite savoir, un jour, je te demanderai. » Elles se mirent à longer le petit port du Continent Naturel où Belle venait tout juste d’arriver, revenue de son expédition à Tælora où elle avait eu le privilège de visiter Port Dirælla. « Comment vont Grâce et Arabella ? » - « Plutôt bien. Les Îles Suspendues étaient en paix et elles n’ont pas réellement saisis l’ampleur désastreuse de la situation. Je présume que c’est une bonne chose. Notre petite Sirène s’est un peu assagie. Je crois qu’elle a compris qu’en tant que Fille du Patron du Cartel et Sirène, ce n’était le moment de se faire remarquer ni par les Déchus ni par personne d’autres. » - « Tu ne crois pas si bien dire … » - « Qu’est-ce que tu as dit ? » - « Non, rien. » Belle n’était pas encore certaine de l’information mais l’hypothèse restait plausible. Victoire scruta la jeune femme de longues minutes silencieuses, désireuse de trouver quelque chose pour lui changer les idées. « J’ai entendu dire que les Orines appellent des volontaires pour escorter des enfants à Libertas. On pourrait les aider ? C’est sur notre chemin. » - « Ça nous ralentira. » - « Peut-être mais ça pourrait être amusant. » - « Je … Je ne sais pas. » L’idée paraissait bonne, de prime abord, même altruiste. Victoire semblait avoir oublié que l’Envie dévorante de son amie l’empêchait d’approcher des enfants sans éprouver le besoin de s’en emparer, de les garder pour elle. « Si les Orines ont besoin d’aide … » commença-t-elle doucement. « On ne peut pas les abandonner. »

    Belle restait en marge de la marche, à la traîne avec les retardataires et les plus lents. « Regarde ! Regarde ! » pépia une fillette une brandissant une couronne de fleurs réalisée avec maladresse. « C’est joli, non ? » Ravie et rayonnante, un grand sourire fendait sa bouille d’ange. Elle posa avec une infinie précaution son ouvrage sur la tête de l’Ange Déchu, assise au beau milieu des fleurs sauvages. « C’est ravissant, Nina. Merci. » Adorable gamine aux grands yeux gris et aux cheveux noirs, elle était l’enfant que les parents devaient rêver d’avoir. Belle la voulait. Elle aspirait à être sa mère. La part rationnel et céleste qui murmurait quelques mots dans sa tête prônait la patience et la mesure. Peut-être pourrait-elle chercher à l’adopter, une fois à Libertas. Seulement, ses restes angéliques s’étaient consumés dans la déchéance et Belle manquait de patience, ne tenait pas à se plier aux règles. « Ça va ? T’es bizarre ! » Rigola la petite. « Vite ! Vite ! Les autres vont partir sans nous ! » Elle attrapa la main de la jeune femme qui se releva dans le mouvement pour la suivre. « Tu es déjà allée là où je vais ? Hein ? A Libertas ! » - « Non jamais. » - « Et si c’était pas bien ? » S’inquiéta-t-elle. « Je suis … » Elle n’acheva pas sa phrase. Des étrangers avaient débarqués de toute part et ils n’étaient pas armés de bonnes intentions. Belle prit Nina dans ses bras. « Victoire ! » appela-t-elle. Celle-ci s’empressa de la rejoindre. « Prends mon poignard. » - « Tu ne te bats pas ? » - « Je ne peux pas. » Elle ne voulait pas prendre le risque de laisser Nina. D’un pas pressé, elle alla vers les autres volontaires, s’engouffrant entre un Déchu et une Orisha. Elle faillit tomber sur cette dernière dans l'esquisse d'un geste un peu trop brusque. Elle souffla un pardon.

    Spoiler:
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    Jeu 24 Sep 2015, 02:00




    GROUPE I
    - Evey - Belle - Aëran - Hayina - Adam - Turik - Kinji [Ethan] - Hénar [Ophalee] - Veronika [Samael]

    « La stupidité sans borne ni frontière de ces vauriens me surprendra toujours. Est-il possible de faire preuve d’autant de sottise ? Vraiment, je m’interroge. » Marcus réagissait de façon étrange. Son comportement rêveur et sarcastique laissait présager d’une réponse sèche et brutale à l’encontre des agresseurs. Pourtant, d’interminables secondes s’écoulaient sans qu’il ne daigne riposter. Les mains croisées, le regard froid, il contemplait la scène. « Depuis les premiers instants du règne de ma petite-fille sur les Terres d’Emeraude, une grande protection fut érigée. Peut-être ont-ils jugé qu’ils auraient une récompense à la hauteur de leur peine. Pour ma part, j’en doute fortement. » - « Marcus ! » S’emporta une jeune femme qui supportait mal sa passivité. « Paix, Honora. » lui intima-t-il sans ciller. « Tu sais très bien qu’ils ne sont pas loin. Ils sont dans chaque forêt des plaines d’émeraude et il y en a une tout près. »   Les Grands Marcheurs étaient des créatures mystérieuses, qui relevaient davantage du mythe que d’une réalité avérée. Ils étaient rares en ce monde à les avoir aperçus puisqu’ils ne se révélaient que pour châtier les mécréants. Aujourd’hui, ce serait différent. Dans un grondement sourd et le fracas de la terre, des feuilles et des branches, un titan fait de roche et de bois se leva. Impressionnés par le colosse, ils furent déjà beaucoup à fuir sans demander leur reste et le monstre s’approcha pour dissuader les derniers. Paupières closes, Marcus récita quelques mots dans une langue qu’ils étaient peu nombreux à comprendre : le dialecte des Orines. Il ne comptait pas laisser les bandits s’enfuir. Peu à peu, les racines et les fleurs s’éveillèrent, s’agrandirent pour devenir furie à l’encontre des esclavagistes. Il estimait tellement peu ces gens-là qui s’en prenaient de manière traditionnelle à son peuple depuis la nuit des temps. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour immobiliser le groupe au complet. « Bien. » déclara-t-il en faisant un pas, un petit sourire aux lèvres. « Vous serez livrés à la justice des Orines à la prison de la ville la plus proche. » Il avait la même politique que la Vénus sur ce point. Les criminels devaient répondre de leur acte. Le monde avait tort de croire que le peuple de Maëlith était faible. Ils allaient l’apprendre dans la douleur et la souffrance. « Reprenons la route. Les enfants sont fatigués. Nous sommes presque arrivés. »

    Libertas était un endroit calme et paisible où il faisait bon vivre. Les fermes et les champs, les animaux et les moulins constituaient un ensemble qui émerveilla la plupart des enfants. A peine arrivée à la lisière du village, ils se précipitèrent vers les brebis, se mirent à poursuivre les poules. Marcus eut un léger sourire, attendri par l’enthousiasme des petits. C’était une bonne chose de faite. « Je me demande si c’était réellement une bonne idée … » s’inquiéta une jeune Orine. « Pourquoi donc ? » La question relevait plus de la politesse que du réel intérêt. « Libertas est si proche de la Forêt de Murmures … De Drosera … Des Alfars. Cela me préoccupe. C’est un peuple à qui l’on ne peut faire confiance. » - « Certes mais je doute que nos amis sombres aux oreilles pointues soient aussi bêtes et imprudents à l’aube d’un temps nouveau où ils ne sont guère appréciés. Ils ne s’en prendront pas à une terre comme celle-ci. » - « Je ne le parierai pas. Ils ont été aperçu plus d’une fois et … » Il la coupa : « Comme vous l’avez relevé, leur territoire est tout proche. Leur présence est habituelle. S’ils arrivent à passer les lignes qui séparent nos différents territoires, c’est qu’ils ne souhaitent pas s’en prendre aux valeurs défendus par la Vénus. » Malgré les paroles de Marcus, ils furent plusieurs à crier à l’Alfar. Un petit groupe courrait en direction de la forêt et plusieurs volontaires les pourchassaient. Marcus soupira. Cela ne le regardait pas et il ne désirait pas réellement se mêler de ses affaires de justice interne et de vengeance. Les réactions étaient compréhensibles. Ils avaient fait tant de mal. Seulement, les jugements attentifs menaient aux erreurs. On ne pouvait blâmer un peuple entier pour les faux-pas d’autres. « Rentrons. » ordonna-t-il aux Orines. Il ne tenait pas vraiment à s’attarder, pressé de retourner auprès des siens, de discuter encore avec Lily-Lune. Elle ne l’aimait pas et il le savait. Il espérait la faire changer d’avis, même s’il était conscient que la création ratée d’Honoka n’avait rien arrangé. Pourtant, cela partait d’une bonne intention.

    + 720 mots

    EXPLICATIONS:

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    Sam 26 Sep 2015, 15:39


    « Vous voyez, vous êtes bien utile ici, plutôt qu’à vous tourner les pouces à la maison ! » Shalk évita l’homme qui s’effondra à ses pieds. L’arc encore vibrant, je le toisai de haut : « Et toi ? Tu sers à quoi ici ? » Alors que je continuai à repousser les esclavagistes, il prit la mouche en pointant du doigt ses clones : « Je coordonne les enfants bien sûr ! » Ses clones avaient entouré les enfants, les ramenant en groupe avant qu’ils ne s’éparpillent de trop : « C’est bien ce que je dis… » Fis-je en enfonçant ma lame dans la gorge d’un des brigands. Chacun s’investissait à sa manière, mais je n’eus pas le temps de regarder ce que mes compagnons faisaient, trop occupé à défendre mon périmètre… Pourtant, un événement me fit relever la tête, plissant les yeux à la levée de ce monstre de bois et de pierre. Les esclavagistes fuyaient à sa venue, et tout étaient fait pour que les Orines puissent les ramener vivant.

    Rangeant mes armes, je regardais Shalk qui semblait tout autant stupéfait : « Ils se plaignent tous de nos statues, mais celle-ci n’est pas mal non plus », fis-je d’un rire moqueur. L’Orine fit une moue boudeuse : « Elles n’ont pas les mêmes fonctions… entre la destruction et la bienveillance de celle-ci, il y a tout un monde… » Redevenant sérieux, je croisais mes bras sur mon buste : « En d’autres circonstances, elles auraient pu nous sauver… nous permettre de rester autonomes. Aujourd’hui, nous avons tous les peuples à dos, des civilisations qui ne savent rien de nous, et qui ne nous jugent que par des actions mal orchestrées. » Je tournais la tête vers le peuple des Orines : « Présentement, j’ai aidé leur peuple, qu’en ont-ils vu ? qu’en ont-ils déduit ? Une future attaque des miens peut être, ou une opportunité pour moi ? À la minute même où la bataille a commencé, j’aurai pu disparaitre. » Je retournai la tête vers lui : « Tes secrets n’ont que peu d’impact sur mes décisions, c’était un choix, non une obligation. » Shalk ne disait rien, mais il ne savait pas si je disais la vérité… il se contenta donc de se taire.

    À peine ma phrase finit que les esprits commencèrent à s’échauffer. Des Alfars, pourchassés par des personnes se voulant surement bienveillantes, se réfugiaient dans la forêt. « Il faut partir… » Fis-je en m’éloignant du groupe. « Non... je… » Hésita Shalk, me faisant froncer des sourcils : « Vous avez peut-être raison… je veux dire, les Alfars, les peuples, ou même moi… Je voudrai un peu rester avec les miens, comme vous avec les vôtres. » Ma main resta accrochée à son bras un moment, une main qui se voulait dominante, prête à l’emmener par la force. Rapidement, je me fis repérer par certains d’entre eux, et je lâchai ma prise ainsi que son regard : « Fais ce que tu sens être juste » fut ma dernière phrase avant de tourner les talons, pressant le pas vers la forêt.

    Pourchassé à mon tour, je me mis à courir, essayant de les perdre à travers arbres et buissons. Je ne décidai pas tout de suite de décocher une flèche, mais la témérité de certains me fit croire que la fuite était impossible. Certains furent semés, mais lorsque l’un d’entre eux fut prêt à me rattraper, je me retournai brutalement, arc en mains, et tirai dans l’un de ses genoux. Tombant dans la terre, un léger nuage se leva et l’un se prit les pieds dedans, se rattrapant in extrémis, continuant son avancer. Je ne voulais tuer personne ici, du moins, je n’en ressentais pas l’extrême envie… sans comptais le fait que notre image n’aurait cessé de se dégrader encore. Quel en été le but ? Nous n’avions pas à tuer pour fuir, les blesser suffisait amplement. C’est ainsi que la poursuite continua, les hommes et femmes tombants un a un, et moi m’essoufflant plus que de raison… tellement que lorsqu’il n’en manquait plus qu’un, je m’arrêtai net, la rage au ventre, la gorge sèche. Mes yeux étaient devenus si noirs qu’il s’arrêta aussi, sortant sa lame sans plus réfléchir. Je souris, la respiration saccadée : « Tu crois vraiment que je vais me battre contre toi ? » L’homme sourit aussi : « Tu aurais toutes tes chances de perdre… » La provocation me fit rire de bon cœur, son arrogance le perdrait. Écartant les bras, je laissai Aglakh me posséder, avant d’apparaître devant les yeux de l’homme. Sa lame tremblait, mais sa détermination n’en démordait pas. Tournant autour, la Bête n’attaqua pas, savourant la peur qu’elle infligeait, avant d’enfoncer la petite aiguille au bout de sa queue, et de le paralyser. Elle voulut dévorer sa proie, mais très vite je l’en empêchai, l’intimant de revenir dans mon corps, qu’il fallait partir avant que d’autre n’arrive, et que nous nous amuserons plus tard en rentrant. La journée avait été mouvementée, et je tournais les talons pour disparaître vers Drosera.

    + 720

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    Sam 26 Sep 2015, 20:33

    Alors que j’avais ramené les enfants pris par les bandits dans le groupe que nous étions, la marche continua pendant de longues heures toujours diriger par Marcus. Cet homme ne parlait pas beaucoup, j’avais l’impression qu’il réfléchissait à quelque chose… Son regard était un peu ailleurs que sur notre voyage, mais bon… Je n’avais pas le droit de juger une personne ou bien de savoir ce qu’il se passait. Notre chemin était encore long pour arriver à Libertas… Les enfants avaient du mal à rester concentré sur le chemin, certains courraient en dehors des limites que nous nous étions imposés. Les enfants criaient, car ils n’arrivaient pas à continuer de marcher, ou bien leur estomac était en train de crier famine. Je fouillais dans mon petit sac à dos, que j’avais quelques morceaux de pains sec et de la viande sèches.  Je leur entendis la nourriture, qui prit sur le coup et en quelques secondes, tout avait disparu dans ma main. Je leur souris, mais je n’avais pas assez de nourriture pour remplir leur estomac.

    Mais avec cela, ils pouvaient arrêter de crier et continuer de marcher dans le calme absolue. Quelques heures plus tard, nous étions presque arrivés à notre destination initiale, même si la ville voulue était à peine visible à l’œil nue. Libertas n’était pas très loin de nous et je savais qu’une fois que nous aurons atteint cette ville, les enfants et les Orines iront beaucoup mieux et pourront se reposer sans soucis et sans problème à l’avenir. Au sein du groupe, des personnes n’étaient pas à l’aise avec cette destination. J’entendis que Libertas étaient vraiment proche de la cité des Alfars, de la capital Drosera et cela ne plus guère à certaines Orines de notre groupe. Ils étaient vraiment que les Alfars n’étaient pas rassurant pour eux, mais il fallait bien qu’ils aillent dans un endroit comme celui-ci au lieu d’aller dans un endroit où le danger rodait tous les jours et sans s’arrêter. Je pensais que Libertas étaient un bon endroit pour vivre de nouveau en toute sécurité. Soudain, des personnes criaient qu’il y avait des Alfars non loin de nous… Etait-ce vrai ?

    Ou un mensonge pour nous diviser et tuer les enfants et les Orines ? Très bonnes question à vrai dire, mais je pensais que c’était vrai, qu’il y avait réellement des personnes nous voulant la mort ou la torture. Le groupe se scinda en deux parties : une partie qui courrait dans la forêt pour éviter ces personnes et l’autre qui les pourchassait pour éviter que les Alfars ne les retrouvent plus tard. Je décidais de partir avec des personnes pour poursuivre les Alfars pour les stopper dans leur course. Je suivis des personnes, même si je voulais être seule pour réaliser cette mission. Il fallait se diviser pour trouver les Alfars dans ce coin. Après avoir couru quelques minutes dans le chaos, à la recherche de quelque chose, d’un indice ou autre, je vis au loin, dans la forêt, un groupe de trois personnes, de trois Alfars. Après vrai dire, c’était la première fois que je voyais des Alfars, je n’en avais jamais rencontré auparavant dans ma vie. J’avais rencontré beaucoup de races, mais pas encore eux jusqu’à aujourd’hui. Je courrais pour les rattraper, j’étais en train de me dire qu’il y avait beaucoup de personnes qui voulaient avoir la peau de notre groupe, pour une raison qui m’échappait totalement pour l’instant. Je courrais vers eux, en restant le plus possible discrète. Je me cachais derrière les troncs d’arbres, mais ils courraient quand même assez vite par rapport à moi. Je décidais d’utiliser autre chose pour m’en débarrasser au plus vite.

    Je montais sur un arbre, je grimpais à la deuxième branche de cet arbre, comme cela, je pourrais voir les Alfars arrivés au loin. Un arc de la foudre se créa dans mes mains, maintenant que je pouvais correctement utiliser cet élement magnifique. Je dressais un arc assez puissant permettant de décocher les flèches à une distance relativement loin de moi. Je tirais sur la corde de foudre et une flèche se créa dessus. Je visais bien avec une bonne vision. Je décochais ma première flèche, mais elle blessa uniquement le visage du premier Alfar. Je tirais immédiatement une deuxième flèche, qui se logea dans le genou d’un autre Alfar. Je n’avais pas envie de les tuer, juste de les faire reculer suffisamment loin du groupe. Une troisième flèche partit de ma main pour se loger dans l’épaule du dernier homme. Ils s’arrêtèrent de courir et prirent en main les deux hommes qui étaient blessé par ma faute. Ils firent demi-tour et arrêtèrent de prendre la direction des enfants et des Orines. Je descendis de l’arbre doucement pour éviter de me faire mal. Une fois que c’était fait, je décidais de rentrer à la maison, à Caelum, même si le chemin sera bien long pour moi…

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    Dim 27 Sep 2015, 14:48


    « Je vais me rassurer dans l’idée, qu’au moins, tu n’as pas changé. Tu es toujours aussi maladroite et empotée, Belle. Heureusement, tu as un joli minois. On te pardonne plus facilement tes erreurs. » Le ton moqueur et le sourire cynique, Victoire s’approcha de son amie, tombée par terre avec la fillette dans les bras. Dans un rire, elle lui tendit la main pour l’aider à se relever. « Je devais protéger Nina. » murmura tout bas la jeune femme, en serrant davantage la petite contre elle. De mauvaise grâce, elle attrapa la paume tendue de la Déchue pour se mettre debout. « Oui, oui je sais. Tes intentions étaient forcément pures et louables. » Le sarcasme était évident. Victoire n’était pas dupe. Elle savait que c’était le Péché d’Envie qui s’exprimait, et la fâcheuse manie qu’avait Belle à vouloir agrandir une famille imaginaire. « J’ai eu très peur. » pleurnicha la petite fille. « Je veux qu’on arrive vite à Libertas. On sera en sécurité, là-bas. Hein ? » Renifla-t-elle. « Oui, ne t’inquiète pas. » Elle la posa, glissant au passage ses doigts blêmes dans ses cheveux bruns. Elle était si mignonne. « Vas jouer avec les autres. » Elle gratifia sa protectrice d’un ravissant sourire avant de trottiner vers ses amies. Belle l’observa longuement, sans rien dire. « J’ose espérer que tu es conscience que tu ne peux pas la ramener. » railla Victoire, brisant le silence. « Pourquoi ? » articula-t-elle tout bas. « Elle a besoin de parents dévoués, de stabilité. » - « Je saurai bien m’occuper d’elle. » - « Tu es égoïste, vaniteuse et indifférente, Belle. » L’Ange Noir la dévisagea, surprise par l’impertinence de sa remarque. Victoire était sereine, loin d’être gênée par ses propos. « J’estime que tu avais besoin de l’entendre. Tes sentiments ne sont pas sincères. Laisse Nina vivre une vie meilleure avec d’autres. » Elle souffla. « Je sais bien que je ne serai pas toujours là pour te faire entendre raison. La présence de Grâce et d’Arabella en est une preuve suffisante. Seulement … » - « Je ne t’importune pas dans tes lubies, Vicky. Je t’apprécie beaucoup mais tu as tendance à oublier que ta famille t’a offerte à moi, comme servante. » La brune eut un pauvre sourire et n’eut rien à dire. Belle tourna la tête, les joues rouges. Dès qu’on la contrariait, elle avait tendance à réagir avec violence et brutalité dans ses mots. Ce n’était pas son caractère, plutôt les paroles acerbes du Péché qui ne tenait pas à être dompté.

    Belle était agitée. Encore indécise, elle contemplait Nina et les enfants qui filaient à travers les champs de Libertas. Devait-elle suivre sa raison ou son Envie ? Elle était encore partagée et sentait peu à peu son Péché dévorer son esprit. « Si tu tiens réellement à adopter un enfant, utilise les voies légales, Belle. Tu as une bonne situation. La démarche aboutira forcément. » - « Je crois manquer de patience, Victoire. » - « Force-toi un peu. » Elle eut un hoquet acide. « Tu ne me feras pas croire que tu es un modèle de persistance et de mesure. » - « Nos vices ne sont pas comparables et … Qu’est-ce qui se passe encore ? » Les esprits s’échauffaient et des éclats de voix leur parvenaient aux oreilles. « Des Alfars. » Autrefois, elle avait été une Ange proche de la Justice et les vestiges de son passé tremblaient devant de décisions aussi arbitraires. « Je … » commença-t-elle en esquissant un pas, vite rattrapée par Victoire qui l’empêcha de se mêler à la foule. « N’y pense même pas. » - « Ils doivent être défendus. Les coupables doivent être punis mais il y a des innocents partout, même dans un peuple jugé responsable de crimes. » - « Tu es adorable mais c’est hors de question. » - « Ces pauvres gens … » - « Ce sont des Alfars ! Ils savent se débrouiller seuls. Je ne tiens pas à ce que tu t’attires les foudres de la populace parce que ton esprit soudainement chevaleresque a pris le dessus. On s’en va. On retourne à Avalon. Les filles t’attendent. » - « Mais … » - « Belle ! S’il te plait. Les Alfars ont fait beaucoup de mal. Les rancunes seront tenaces et ils méritent cette haine qu’on leur porte. » Belle était loin d’être convaincue par le petit discours de son amie. Pensive, elle contemplait les Elfes Noirs qui tentaient d’échapper à la fureur collective. Elle se laissa faire lorsque Victoire la poussa dans la direction inverse.  

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    Lun 28 Sep 2015, 22:46

    Un autre vampire était venu accueillir Véronika et la petite fille qui c’était perdu, celui-ci l’invitait même à se joindre à l’expédition tout en profitant de l’ombre des arbres pour se protéger du soleil si difficilement supportable pour eux. Véronika vu plus qu’hésitante quant à la proposition du jeune homme. Mais, il fallait avouer que devoir supporter le soleil était sans doute moins gênant que de prendre le risque de devoir affronter quelques brigands éventuels. C’était donc après un long moment de réflexion que la jeune vampire décidait de répondre en disant :

    Ce n’est pas dans mes habitudes, mais j’imagine que cela ne va pas me tuer… Mais puis-je savoir seulement ce que vous faites avec ses enfants ?

    Véronika avait beau avoir une idée, au moins avec la réponse de son frère de la nuit, elle serait fixée. Toujours était-il qu’avant de prendre la route avec cette nouvelle compagnie, elle tenait à s’informer un maximum sur ses gens. Nul doute qu’il était gentil… Une chose qui avait le don d’exaspère le père de Véronika. Elle eut d’ailleurs un petit rictus amusé en sachant que l’un des hommes présent s’appelait Marcus comme son père. Sans doute que s’il était là, il aurait arraché le cœur de se dernière pour avoir l’audace de porter le même nom de de commettre un acte aussi bienveillant. Fort heureusement, il n’était pas là. Sinon cela aurait sans doute fini en bain de sang.

    Quand les premiers rayons du soleil se levaient, Véronika pour ne pas trop être gêné par sa lumière se fit un voile autour du visage. Elle détestait clairement le soleil depuis qu’elle était vampire… Sans doute plus que tous les autres vampires existant. Toujours était-il que le reste du voyage semblait plutôt calme à première vue. La petite fille qu’elle avait sauvée avait apparemment envie de suivre la jeune vampire de très près. Véronika n’était peut-être pas comme son père, mais cela ne l’empêchait pas de se montrer assez froide en apparence. Elle semblait pratiquement ignore la petite fille qu’elle avait sauvé la veille. Elle se contentait de la regarder du coin de l’œil juste pour si voir si elle ne risquait pas de fuguer.

    Le chemin était long pour la pauvre Véronika, elle n’aimait pas trop les lieux qu’elle devait visiter du coup et même si elle passait par les arbres, elle semblait des plus exécrable. Quand elle voyait le gros du troupeau d’enfant s’arrêter pour jouer avec les animaux du village. Le seul point positif pour elle c’était de pouvoir se mettre à l’ombre d’une petit maison et profite de ses quelques minutes pour se reposer un peu… Ce qui était peine perdu à cause du bruit que produisaient ses gosses. Un moment elle se demandait même si qu’elle faisait ici, elle aurait sans doute était plus rapide en voyageant seul… Clairement, elle n’était plus très sur de se rappeler pourquoi elle avait accepté de les suivre.

    Au bout d’un certain moment, elle pouvait entendre que la conversation semblait tourner autour des Alfars… Les Orines n’aimaient pas trop ses elfes en version plus sombre. Cela n’intéressait pas plus que cela Véronika les relations politiques entre ses deux races ce n’était pas son affaires… Elle n’était pas là pour ça. Toujours était-il que quand certaine se mirent à crier qu’il y avait des Aflars, elle pouvait voir une partie de ses hommes partir à la poursuivre de ceux-ci…

    Bien que les relations Orines, Alfars n’était pas de son ressort, le fait qu’il y ait des Alfars dans les environs semblait plutôt l’intéresser… Elle ne savait pas si ceux-ci voulait des problèmes ou pas. Mais une chose était sûr, Véronika voulait les voir pour discuter avec eux… Elle partait donc dans la forêt feintant de vouloir aider les Orines avant de se retourner contre eux. Elle plantait ses crocs dans l’un de ses pauvres hommes pour s’abreuver de son sang avant de mettre un autre hors d’état de nuire. Elle n’avait aucun désir de tuer ses pauvres bougre et donc les laissant en vie avent de repartir avec les Aflars. Elle savait que l’acte qu’elle venait de faire allait être facilité les rapports entre son père et Alfars, mais que cela risquait d’être beaucoup plus tendu vis-à-vis des Orines. Mais elle ne s’inquiétait pas trop car, elle savait qu’il n’était pas un grand fan de cette race de toute façon.


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    Mar 29 Sep 2015, 13:14



    L'instant de réflexion fut long avant que la vampire ne réponde à la question de son frère de la nuit, laissant Kinji perplexe l'espace d'un moment avant qu'elle ne prononce ses premier mots. Affichant un sourire en coin lorsqu'elle accepta la proposition tout en y ajoutant un besoin d'information.
    - Une aide à cette caravane en échange de l'aide qu'il m'ont apporté. Je paie mon dû, en somme. Ils doivent être menés à Libertas pour être prit en charge. Je réponds à vos attentes ?

    La marche avait été longue, trop longue. Sa nature vampirique voulant prendre le dessus sur lui avec cette chair fraiche qui rôdait ainsi autour de sa personne. Les gamins courant ici et là sans la moindre inquiétude alors qu'au détour d'un bosquet pouvait se cacher la mort.  Libertas était enfin visible à l'horizon, grandissant un peu plus dans le paysage à chacun de leurs pas. Bien camouflé sous sa capuche, des gants pour protéger ses mains, le vampire craignait un peu moins l'astre lumineux. Mais tout n'était parfait et il essayait autant que possible de marcher à l'ombre plutôt qu'en pleine soleil.

    Les enfants furent enfin à destination, s'éparpillant à travers les animaux du village, prit en charge par les gens de l'endroit pour leur offrir une vie adéquate. Le travail était accomplie, enfin. Le groupe rebroussa chemin et le vampire en venait à se demander pourquoi il avait fait toute cette route en risquant sa santé alors que le soleil brille à son zénith. Le pas rapide et discret de ceux de sa race était bien plus efficace que de trainer les pieds derrières des enfants. Kinji soupira, espérant un peu d'action pour se dégourdir et se changer les idées, se disant qu'une petite chasse ferait le plus grande bien.

    C'est alors que les murmures parlaient d'Alfars, qu'un groupe de ces individus était à proximité, trop même de la destination où il venait de laisser la cargaison de sang frais. La colère grondait, les Orines parlant de justice, de vengeance. Le vampire n'allait pas les empêcher de se divertir bien que Marcus avait ordonné aux siens de rentrer sans faire de vague. S'éloignant avec les plus pacifistes du groupe, d'autres restant avec l'arme à la main pour un affrontement, fonçant l'un après l'autre à travers les bois pour un assaut sur ceux aux grandes oreilles et la peau sombre.

    Au détour d'un arbre il avait aperçu Véronika qui avait suivit la vague pour se retourner soudain et attraper le premier Orine à porter de croc pour en savourer le liquide chaud qui coulait dans ses veines. Juste assez pour le goûter pleinement sans le tuer, le laissant faiblard au sol après en avoir mit un autre hors d'état d'affronter l'adversaire. Kinji avait un sourire en coin, savourant ce côté maléfique du peuple dont il fait partit. Bientôt il ferait en sorte de rejoindre l'un des clans, de faire sa place sur l'échiquier de la nuit, retrouver cette dame aux cheveux bleus à qui il devait beaucoup. Du temps il en avait en quantité, il ne lui manquait que les informations. Mais pour l'heure il était temps de s'amuser.

    Sa soeur de la nuit quittant avec un groupe d'Alfar qui ne voulait pas d'affrontement, Kinji décida de ne pas dévoiler sa nature et user de ses griffes en métal plutôt que ses crocs. Maintenant seul de sa race, il ne tenait pas non plus à voir les deux camps se retourner contre lui.  Engageant le combat, évitant au mieux les attaques et répondant de son arme qui transperçait fort bien les ventres plats de l'adversaire. Plaie non létale mais fortement dommageable, après tout voir ses tripes vouloir faire une sortie n'avait rien de bien sécurisant... Des pertes eurent lieu des deux côtés, les Alfars étaient moindre et avaient subit la foudre des Orines. Ces derniers rejoignant le groupe de Marcus qui avait prit une bonne longueur d'avance, le vampire rebroussant chemin pour aller à Libertas se trouver un lit pour le reste de la journée. Son périple reprendrait au crépuscule avec une partie de chasse au gibier...

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    Adam Pendragon
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    Adam Pendragon
    Mar 29 Sep 2015, 18:09

      Nous étions arrivés à Libertas. De ma vie, je n'avais jamais mis les pieds en ce lieu et, pourtant, il était proche d'Avalon. J'avais l'impression que les enfants seraient en sécurité ici et, bizarrement, j'avais moi-même envie d'y rester un peu, le temps de m'habituer à ma nouvelle apparence. J'avais perdu de vue la femme qui m'avait fourni de précieuses informations, mais plus que des mots, il me fallait me voir ! En plus de cela, je n'avais eu aucun moment à moi pour me toucher un peu partout. C'était comme si je n'étais pas moi-même et même si j'avais eu l'occasion de muer plus d'une fois, j'avais toujours fait en sorte de ne pas changer du tout au tout. Cette fois, je m'étais sans doute un peu emporté. Ni une ni deux, je finis par entrer dans une maison en bois, me retrouvant nez à nez avec une femme qui semblaient avoir tué au moins un millier d'hommes. Le crâne à moitié rasé, elle portait des tatouages un peu partout et le poil qui ressortait du grain de beauté positionné sur son menton me fit froid dans le dos autant que sa présence.

      Adam : « Hum... bonjour. J'aimerai un miroir, ou quelque chose comme ça, un truc dans lequel je pourrai me voir. En échange je pourrai vous raconter mon voyage... ».

      Elle s'avança vers moi et je l'imaginai déjà m'attraper les parties pour les serrer fortement afin de me faire déguerpir. Fort heureusement, elle n'en fit rien. Au lieu de cela, elle sortit deux grandes ailes noires, dont une était quelque peu amochée.

      Femme : « Tu as mué c'est ça ? Je n'ai pas de miroir mais j'ai une casserole en cuivre. Tu pourras toujours te voir dedans. ».

      Je ne comprenais pas pourquoi elle acceptait de prendre cette apparence repoussante alors qu'elle avait en main toutes les cartes pour être magnifique. Pourquoi faire ressortir cette silhouette graisseuse d'une mue ? Je devais avoir l'air bien soucieux et abruti par mes idées car elle comprit presque instantanément à quoi je pensais.

      Femme : « Je voulais simplement faire ressortir mon intérieur à l'extérieur. Et encore, je suis habillée. ».

      Je ne demandais pas à en voir plus. En réalité, si je n'avais pas été si fatigué par ma mue, je l'aurai mise dans mon lit sans aucun problème. Je me fichais bien de la tête de mes partenaires et malgré la luxure qui me hantait, je n'étais pas si superficiel. Je m'en rendais compte petit à petit, même s'il ne faisait aucun doute que la beauté pouvait jouer un rôle important. Je n'étais pas moi-même un être irrésistible, loin de là.

      Femme : « Tiens la casserole. Mais le pacte tient. Raconte-moi d'où tu viens. Ici, on a tous une histoire, un passé compliqué que l'on aimerait modifié... Pourquoi es-tu ici ? ».

      Je n'avais jamais pris la peine de me renseigner sur Libertas et quand je lui avais dit que je souhaitais lui conter mon voyage, je parlais de l'apparition de l'étrange géant qui nous avait sauvé, les orphelins, les Alfars et autres. Là, je compris assez vite qu'elle ne parlait pas de ça mais de ma vie, de ce qui me hantait chaque jour. Je soupirai, prenant la casserole sans pour autant me regarder dedans.

      Adam : « Hé bien, je vivais au jour le jour quand mon regard croisa celui d'une Ange. Je crois qu'elle m'a ensorcelé parce que, depuis, je ne vis que pour elle. Du moins, j'essaye. C'est un peu risible parce que je ne connais même pas son prénom et je ne l'ai jamais revu. Je suis de la luxure... De toute façon, je pense que n'importe quel péché fait obstacle à une relation entre un Ange et un Déchu... ».

      Femme : « Si tu veux mon avis, mon jeune ami : oublie la. ».

      Adam : « C'est ce que je me dis, de plus en plus. Et plus le temps passe, plus j'ai l'impression de m'accrocher à une chimère. J'ai oublié son visage, j'ai oublié son odeur et j'en arrive à me demander si je n'ai pas rêvé cette femme... ».

      Je finis par poser mes yeux sur la surface plane de la casserole, me découvrant pour la première fois depuis ma mue. Le choc fut intense. J'avais l'impression que c'était un homme étranger que je regardais, que ce n'était pas moi.

      Femme : « T'es plutôt pas mal hein ? ».

      Elle se mit à rire.

      750 mots:


      Event Septembre 2015 | Groupe I | Les Orphelins  Ezpg
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