-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 [Event 2015] Un avenir assuré

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mer 04 Nov 2015, 09:56

L'alfar avait perdu la trace de la petite Lili depuis bien trop longtemps à son goût. Il la savait parfaitement capable, même au beau milieu d'une fête pacifiste, de se mettre dans les pires situations possible. De plus, des souvenirs des dernières festivités de Drosera lui revinrent en mémoire. Les affrontements, la révolution, les morts... Bien entendu, il avait participé à défendre la ville bec et ongles, mais Sveziest, dans son état normal, était bien plus un tacticien qu'un soldat et maniait plutôt mal les armes en tout genre. En résultait de cette faiblesse une longue cicatrice qui barrait en diagonale son omoplate droite. Il grimaça, la blessure était encore trop peu ancienne pour ne plus lui produire le moindre effet. Au fur et à mesure que le temps passait, son angoisse augmentait. Lili n'était toujours pas visible, et le nombre important de personnes à la poursuite de ses lucioles était bien trop important à son goût. La petite pourrait bien se faire renverser, emporter, piétinée ou pire encore... mariée à un vile scélérat. Un combat intérieur s'engagea alors entre ces deux personnalité. La pression était trop forte, insoutenable, et il fallait sauver la petite fille, en danger, vite. Le temps presse. Plaquant ses deux mains sur ses oreilles pointus, le jeune homme tomba à genoux, en proie à tous ses tourments qui ne cessaient de le persécuter. Que diraient ses parents en le voyant ? Il n'était pas digne des siens, pas assez brillant, pas assez puissant, pas assez résistant. Pas assez comme son père. Il n'en fallut pas plus au chevalier sommeillant au fond de son esprit pour s'éveiller et apparaître sur le devant de la scène. Un poing rageur s'abattit sur le sol, alors que les quelques roses pleines d'épines présentes dans les murailles de plantes se penchaient vers lui. L'alfar se releva, droit comme un I, prêt à s'élancer dans une quête épique et périlleuse à la recherche de sa petite princesse, quand... Il fut dérangé d'une étrange façon.

lentement, de peur de voir son oreille soudainement séparée de son corps, Sveziest se retourna pour faire face à cette femme qui venait à sa rencontre d'une curieuse façon. « Nos... lucioles ? Oh ! » Effectivement, les petits insectes lumineux dansaient ensembles, visiblement heureux d'avoir accomplis leur mission d'un soir. Les yeux vers de l'alfar rencontrèrent alors ceux de la reine des magiciens, haute personnalité du peuple à la magie bleue. Une reine... S'agenouillant, mains droite sur son cœur, le chevalier qu'il était salua comme il se doit la Dame. « C'est un honneur de faire votre connaissance, ma Dame ! » Il lui saisit alors délicatement sa main droite du bout des doigt, pour y déposer ensuite sur le dos un délicat baiser, du bout de ses lèvres. « La Nature nous a réunis, ensemble ce soir... » Il réfléchit quelques secondes, mesurant toute l'importance et les probables conséquences de ce qu'il allait entreprendre. « Ma Dame, je ne suis qu'un simple chevalier... Mais peut-être, puis-je oser... vous demander votre mains, et que nous nous marions ici, sur le champ, devant la déesse Phœbe et la puissante Nature. Je jure alors de prendre soin de vous aussi longtemps que la fleure de mon cœur ne se fanera pas ! » C'était la providence qui les avaient réunis, cela ne pouvait être que cela. Et Sveziest, dans son état chevaleresque, n'aurait pu refuser une telle opportunité.

De l'autre côté du labyrinthe, une petite fille blonde, assise à même le sol, dans les hautes herbes, pleurait toutes les larmes d'encre de son corps. Toutes ses amies avaient trouvé leur chevalier, mais pas elle. Ses lucioles semblaient elles-mêmes avoir abandonné l'idée de lui trouver son prince, et dansaient faiblement autour de sa tête. Était-ce parce qu'elle n'était en réalité pas de ce monde ? Parce que sa nature même d'invocation faisait qu'elle ne pouvait pas avoir d'amoureux ici ? Lili commença alors à en vouloir à la terre entière. A Sveziest, qui ne l'avait pas suivit, à Bagaya, qui n'arrivait pas à la ramener à sa maison, et même au livre de conte, qui lui avait permit de sortir de son histoire. Le front sur ses genoux, la petite Lili avait des pensées rageuses qui naissaient dans son esprit, et dans on jeune esprit d'enfant naquirent de sombre dessein, de sombre planification de vengeance, mais aussi de profond désir de retourner un jour chez elle, là où elle était puissante, là où elle était unique et importante.

Poste n°3 - 774 mots
Réponse à Edwina. Lili est seule et rageuse dans son coin, attendant toujours que ses lucioles rencontrent celles d'un autre.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 04 Nov 2015, 19:31

Lhyæræ regarda un instant le livre, plissant doucement les yeux comme si elle essayait de se concentrer pour comprendre. Elle aimait les livres, élément qui la calma un peu. Le problème c'est que le langage commun n'avait rien à voir avec celui de son peuple. Pourtant, elle avait déjà vu ces lettres par le passé, dans les épaves des navires ou sur des objets ayant coulé au fond de l'océan. W-R-I-I-R. Cela devait être son prénom finit-elle par se dire, ne sachant ce que cela pouvait être d'autre. Avait-elle envie de lui dire le sien ? Rien n'était moins sûr. Pourtant, elle restait là, comme si quelque chose la retenait contre sa volonté. Il ne comprenait rien à ce qu'elle disait et elle ne comprenait rien à ce que lui disait. De nouveau, il lui parla en vain. L'Ondine ne savait pas quoi faire et hésitait encore entre partir et rester. Elle doutait qu'elle puisse faire plus que quelques pas sans tomber de nouveau au sol. Quand il approcha, ses yeux s'agrandirent de surprise. Au fur et à mesure qu'elle comprenait où il voulait en venir, elle avait envie de le tuer. Elle avait aussi envie qu'il continue. Pour qui se prenait-il au juste ? Ne savait-il donc pas que son peuple à elle tuait son peuple à lui ? Il ne faisait aucun doute que pour Lhyæræ, tous les êtres qui vivaient à la surface appartenaient à un seul peuple : celui des bipèdes, celui des orgueilleux qui pensaient pouvoir dompter l'océan. Même si elle avait plus ou moins conscience qu'ils n'étaient pas tous exactement semblables, elle les regroupait quand même dans une unique catégorie. Pourtant, plus encore quand W-R-I-I-R l'enlaça, elle le mit dans une autre bulle, une bulle à part dans laquelle il était seul. Il était différent pour elle. Elle en trembla. Cela dit, dans ce tremblement se mélangeaient des émotions contraires, de celles qui font battre un cœur plus fort, de celles qui aiment, de celles qui haïssent. Impuissante, elle ne faisait que subir son propre tourment intérieur, se battant entre le oui et le non. En plein doute, elle fut sauvée par une voix qui s'éleva à côté d'eux.

« Je voulais te ramener ta bouteille, mais je vois que tu es déjà bien occupée... ». Næ se tenait là, habillé de la tête aux pieds. Il avait dû attendre sagement de sécher avant de se téléporter lui-même. En réalité, s'il n'avait pas donné la bouteille directement à Lhyæræ, c'était avant tout pour pouvoir la suivre. Il s'était dit qu'il la laisserait mariner un certain temps, celui nécessaire à ce que la panique émerge et qu'il irait la chercher ensuite, la sauvant, en quelque sorte. Le problème c'est que ses prévisions s'avéraient en décalage total. « Te crois-tu maline ? Les hommes profitent des femmes ici. Peut-être te prend-il pour une prostituée ? Ou peut-être pire que ça. Écarte-toi de lui ! Il peut être dangereux ! Tu connais son prénom au moins ?  ». Comme s'il ne pouvait pas attendre, il tira Lhyæræ en arrière. La jeune femme était mitigée, à moitié reconnaissante, à moitié furieuse de son intervention. Son regard passa de l'homme inconnu à Næ. Elle fit un mouvement, lui arrachant la bouteille des mains. « Qu'est ce que tu fais là ? Dégage ! Je n'ai pas besoin de toi ! ». Næ se mit à rire, comme si la violence des paroles de Lhyæræ ne l'atteignait pas. « Je crois que si ! Tu ne sais pas que depuis ce qu'il s'est passé, les bipèdes capturent les Sirènes pour les vendre aux plus offrants qui les torturent pendant des heures pour se venger du mal qui a été fait à leur famille ? ». Næ pointa son doigt sur Wriir. « Il fait peut-être parti du trafic ! Et toi tu es là, à croire que tu maîtrises la situation. ». « Il n'est pas comme ça ! » cria-t-elle en giflant l'homme.  Un temps s'écoula pendant lequel Næ sembla réfléchir puis, en tendant la main vers elle, il fit sortir de l'eau de cette dernière. Les jambes se changèrent en queue et Lhyæræ se retrouva une nouvelle fois sur le sol. L'Ondin à la longue chevelure blonde et aux yeux verts se pencha pour ramasser la femme qu'il posa comme un sac de patates sur son épaules. Elle lui enfonça l'un de ses poings dans le dos mais elle n'étais pas assez forte. Il se tourna enfin vers l'étranger. « Je suis désolé si elle vous a causé du tord, Lhyæræ n'est jamais venue sur terre auparavant. Elle est un peu sauvage. ». Næ marqua une pause avant de reprendre, son ton changea un tantinet. « Cela dit, ça n'explique pas pourquoi vous, qui semblez être quelqu'un de censé, vous prenez une femme inconnue dans vos bras... Je ne suis pas un grand spécialiste des coutumes terrestres mais... ». Il ne termina pas sa phrase, la laissant en suspend comme s'il attendait des explications.

836 mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 04 Nov 2015, 23:40

Dans cette scène sans queue ni tête, dans ce dialogue de sourds où l'incompréhension ne laissait place qu'à la méfiance, j'errais dans une toute autre dimension. De mon vivant, jamais je n'aurai agi de la sorte. En tant qu'Ombre, encore moins ! Pourtant, j'avais laissé de côté la raison, la logique, et je ne me fiais qu'à l'instinct, à l'envie, à ce tumulte de sentiments qui se bousculaient en moi, résidant dans une coquille trop longtemps vidée et apathique.

Mes bras s'approchaient, et ce cœur, ce foutu cœur qui pulsait dans mes entrailles, je tremblais presque au fur et à mesure que je me sentais imploser par cette proximité. J'avais beau eu lui donner mon prénom, j'ignorais toujours le sien et je mourais d'envie de le savoir, ce n'était qu'un point important parmi tant d'autres, et j'assouvissais ceux qu'il m'était possible d'attraper pendant ces fugaces instants. J'étais maudit, et une partie sombre en moi, repliée sur elle-même en cet instant, patientait pour retrouver de nouveau son heure de gloire. Savoure petite Ombre, et ta chute n'en sera que plus belle. Je m'en foutais de cette petite voix intérieure, ma froideur réclamait sa chaleur, ma maladresse son épaule, ma force la sienne, non pas pour se confronter, mais fusionner entre elles.

Alors que mes bras l'entouraient, et mes mains se posaient dans son dos, elle se figea un bref instant avant de trembler, me persuadant qu'il ne s'agissait nullement de froid. Impossible pour moi de déchiffrer ce phénomène incontrôlée, mais tant qu'elle ne me repoussait pas, c'était tout ce qui importait. Que m'arrivait-il bon sang ?! Çà aussi, je m'en fichais.

De duo nous passâmes à trio sans que je ne m'en rende compte de son arrivée. Un homme à la longue chevelure blonde, dont l'air débonnaire ne collait pas avec son regard calculateur. Je sus immédiatement qu'il allait briser notre instant, mon instant ...

Ils étaient de la même race, et ils se connaissaient, bien qu'il n'était pas évident au premier abord qu'il s'agisse d'amitié. Il tenait une bouteille, que la belle inconnue lui arracha des mains, l'invectivant de la même manière que pour le pauvre enfant serviable. Alors qu'ils s'échangeaient des politesses, j'essayais de me rappeler où j'avais pu voir ces traits physiques auparavant, car pour une raison étrange, ils ne m'étaient pas inconnus. Je me rappelai soudain ... le bâteau, le naufrage, l'attaque de ces femmes aquatiques et le monstre géant. Je n'avais dû mon salut qu'à ma faculté à m'être téléporté juste avant de me laisser m'engloutir dans les flots sombres. Si je n'avais pas plus besoin de respirer au dessus que sous l'eau, cette étendue insondable ne m'inspirait guère confiance, et les deux habitants se trouvant devant moi me fit vaciller dans les sentiments qui occupaient toutes mes pensées. Comme l'une de ses congénères, m'avait-elle ensorcelée ?

Difficile à dire, tant sa surprise semblait sincère, et le fait qu'elle ne profite pas de ma confusion pour .... tenter de me trucider par exemple me confortait que je pensais à mal d'elle.

Le claquement d'une main sur un visage me fit sortir de mes pensées, observant la scène qui me dépassait complètement. Que s'étaient-ils dit, et qu'allaient-ils faire désormais ? L'homme fit jaillir de l'eau en direction de ma muse, et les jambes de cette dernière se transformèrent en queue ! Écarquillant les yeux, j'avançais d'un pas pour la relever, mais l'homme fut plus prompt, la soulevant pour la poser à travers son épaule, rendant mon visage aussitôt sombre. Pour qui se prenait-il celui-là ?... Quand il s'adressa à moi, ces paroles ne me firent que confirmer cette impression qu'il n'avait pas sa place ici, occultant totalement le fait que je le comprenais lui.

- Sauvage ? Mon ton était froid, de ce genre de froideur morbide où la colère nourrissait un foyer sans chaleur. Sauvage ? répétais-je. Qui est le plus sauvage, à la faire tomber et la porter comme une moins que rien hmm ? Je n'ai pas compris un traître mot de ce qu'elle vous a dit, mais elle n'a pas l'air contente de vous voir. Alors lâchez-la, je m'occuperai d'elle le temps qu'elle puisse de nouveau marcher.

Je m'avançais d'un pas, affirmant ma détermination à ne pas la laisser ainsi dans pareille position. On aurait dit une ivrogne que son père était venu chercher au seuil d'une taverne, alors qu'elle tentait vainement de lutter contre son "agresseur familier".

- Je ne sais pas ce qui se passe dans cet endroit, et à dire vrai je m'en fous complètement. Il n'est pas question de coutumes terrestres, comme je ne connais pas plus les vôtres en la matière. Ce que je sais, c'est que vous allez probablement partir avec ....tiens, je connaissais son prénom, fort joli me dis-je Lhyæræ, et ça il en est hors-de-question.

J'appuyais ces trois derniers mots, et peu m'importait s'il le prenait comme un espoir futile, ou une réelle menace. Je ne l'aimais pas lui, encore moins à la façon qu'il avait de la tenir. Mais un peu comme ces lucioles qui continuaient à se désintéresser complètement de ce qui se passait un mètre sous elles, qui que ce soit, quoi que ce soit qui avait crée en moi ce besoin irrépressible d'être à ses côtés avait parfaitement réussi son coup. J'étais prêt à tout pour elle, même à le tuer de sang froid si je devais en arriver là. Ce n'était pas une envie, juste une éventualité que je n'écartais pas. Pour autant, la soirée était festive, et je ne voulais pas gâcher tout ce qui s'organisait ici par mes pensées funestes.

- Écoutez, qui que vous soyez pour elle, elle n'est pas apparue devant moi par hasard, ce n'est pas possible. Posez-lui la question, dans votre langage, et demandez-lui si elle préfère rester avec moi, ou avec vous, mais comme je ne vais rien comprendre, je veux qu'elle me regarde dans les yeux. Je comprendrai de cette manière. Si elle décide de partir avec vous, je vous laisserai tranquille. Si vous l'emmenez de force, où que vous alliez, je jure que je vous retrouverai, et peu importe le temps que ça me prendra.

Finalement, côté diplomatie, j'avais encore à apprendre. Mais comment être diplomate, quand on laissait parler un cœur qui n'avait jamais vraiment battu avant ce soir ?...

1 145 mots.

Post n°6:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 07 Nov 2015, 03:00

La guerrière est attendrie par le visage de la petite dame, si petite et fragile au côté du grand ange. Lentement, devant l’initiative de la petite, Nithael redresse son corps et suivit tranquillement le petit ange qui cherche confusément son chemin et pourtant, même si la guerrière ne souriait pas en regardant sa petite tête qui avançait, mais elle lui rendait chacun de ses petits sourires quand elles échangeaient un regard. Le labyrinthe était d’une beauté surnaturelle, la flore était spectaculaire, les fleurs des beautés qui pouvaient rivaliser avec n’importe quelle beauté de ce monde. Mais ce qui intrigua encore plus la guerrière, était la petite. La voir se promener ainsi, les grands yeux ouverts, elle lui rappela Hazael, son plus jeune frère quand il avait le même âge que la petite. Mais à la différence de cette dernière, Hazael avait toujours été d’une curiosité presque morbide, lui posant sans arrêt des questions, la suivant partout avec des grands yeux. Elle avait été rapidement prise soin de ce gamin comme s’il avait été son propre fils.

Sereine, elle se laissait guider par la petite, qui début le début ne lui avait soufflé mot, l’ange n’avait pas non plus cherche à la faire parler, respectant le silence qu’elle semblait instaurer naturellement. Nithael se plaisait bien dans ce silence, ne se sentant aucunement mal à l’aise, mais plutôt reconnaissante envers la petite. Même si Nith avait les compétences de s’occuper d’un enfant, depuis sa mort et sa renaissance, elle se sentait parfois voir près souvent mal à l’aise en leurs présences, comme si chaque enfant qu’elle croisait lui rappelait un passé qui ne serait plus. Mais d’une certaine manière, elle était reconnaissance envers la petite qui la guidait presque dans le même sens que ses lucioles la guidaient. Mais étrangement, la petite bestiole lumineuse ne semblait pas la guider vers le labyrinthe, mais plutôt vers l’extérieur, vers le bâtiment.

Une fois à l’extérieur des murs de végétations, la gamine aux cheveux de miel lui fit un magnifique sourire qui fit immédiatement fondre le cœur de glace. Naturellement, l’ange offrit un sourire digne de ce nom, un tantinet maternel même.

-Félicitation, tu nous as sorties d’ici… Déclare-t-elle d’une voix chaude et maternelle.

Observant à son tour l’attroupement qui commençait à se faire sur cette piste de danse. La populace commençait à se regrouper attirant l’attention de l’ange quand tout à coup, elle sentit une pression contre ses jambes. Baissant la tête, elle y retrouva la petite qui semblait se cacher à la vue d’un petit garçon. Instinctivement, la main de la guerrière se fit délicate sur la tête blonde, caressant du bout la chevelure et la couronne de fleurs. Posant les yeux sur le petit, son expression reste neutre devant écoutant ce qu’il a à dire. Elle hoche doucement la tête, acceptant et le remerciant doucement, elle n’était pas froide envers lui, mais n’était pas aussi chaleureuse qu’elle ne l’avait été avec la petite dame. Elle n’eut même pas le temps de bouger que la reine s’exprima, invitant les êtres présents à partager une danse. L’idée n’était pas mauvaise, mais l’ange n’avait pas l’envie ou même la raison de danser, son esprit occupé à vagabonder vers la petite et vers les lucioles qui semblaient vouloir la guider. Surtout que la foule ici présente semblait augmenter de plus en plus ce qui rendait la guerrière quelque peu… Mal à l’aise.

Ce penchant à nouveau vers la petite, elle replace délicatement la couronne de fleurs sur sa tête et lui demande doucement :

-Tu aimerais aller danser ? Où continuer l’activité que tu faisais dans le labyrinthe ? Tu semblais chercher ton petit compagnon, rassure-moi que tu ne t’es pas séparé de ton tuteur ? Si la danse ne t’intéresse pas, nous pouvons aller, le chercher ensemble ou y aller après la danse ? Termine-t-elle.

Entre chacun de ses questions, elle lui avait laissé quelques secondes pour qu’elle répondre, se doutant un peu que la petite ne chercherait pas à parler de vive voix, sinon elle l’aurait fait plutôt pour lui offrit son nom ou même s’exprimer devant ses questions qu’elle avait posées dans le labyrinthe. Elle espérait seulement que la petite lui fera signe dans un hochement de tête positif ou même négatif. Mais au moins, elle venait de trouver la personne qu’elle allait parrainer.



721 mots
Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 07 Nov 2015, 13:58


« Je… Vous prie de m'excuser. » Sans un mot de plus à l'égard de la jeune femme je tourne les talons, suivant péniblement la personne marchant devant moi. Ce n'était pas avec l'inconnue que mes lucioles voulaient se lier mais avec elle. Il suffit de voir la manière dont elles s'agitent à mes côtes pour le comprendre. Je ne sais pas qui elle est, ce qu'elle ou encore ce qu'elle fait ici néanmoins, je sais que je dois la rattraper. Les mots de la reine des fées raisonnes dans mon esprit. Un mariage… Quelle est la réelle signification de ces mots ? Si je me fis au cadre dans lequel nous sommes et à ce qu'elle a dit cela ne peut pas être quelque chose de néfaste. Comment cela pourrait-il de toute façon être le cas ? Toute cette mascarade est mise en place par la reine des fées. Il est simplement inconcevable qu'une personne comme elle puisse faire quelque chose dans le but de faire le mal. Sans interrompre ma marche je secoue la tête. Tout cela ne me regarde pas. Pour l'instant, j'ai autre choses à penser. Comme rattraper la femme marchant devant moi.

Finalement je parviens enfin à la rattraper une poignée de secondes plus tard. Cependant, malgré mon envie irrépressible de me rapprocher d'elle et lui adresser la parole quelque chose me retient. Ou plutôt quelqu'un me retient. Il s'agit de la femme présente devant elle et s'étant présentée comme la reine des Faes. M'armant de patience je reste quelque peu en retrait et l'écoute attentivement parler. Faire danser les invités sur des danses paysanes. Un programme intéressant. Que je ne me vois absolument pas mettre moi-même en pratique mais ayant, je ne peux le nier, un certain charme. « Vous désirez une tenue madame ? » Je lève un sourcil curieux en entendant cette question avant de me retourner vers l'homme à ma gauche. Je dévisage rapidement la tenue avant de décliner d'un simple signe de la main « Je vous remercie, ça va aller. Je ne vais de toute façon pas danser. Très probablement. » Au final quoi que je dise ma décision ne m'appartient pas vraiment. Je vais très probablement ne rien faire d'autre que de suivre sa décision à elle. Peut importe ce qu'elle sera.

« Tu va aller danser toi aussi ? » Contrairement à la question posée par l'homme quelque secondes plus tôt cette question ne me fait pas sursauter et je ne me donne même pas la peine de me retourner, les yeux toujours posés sur l'ange présente devant moi « Je ne sais pas. Cela ne m'enchante pas vraiment mais… je vais voir. Il faut que je réfléchisse. Et que j'attende. » Une petite pause avant qu'elle ne reprenne « C'est rare de te voir hésiter. Ou au moins de le faire à voix haute. Je peux savoir la raison de cette hésitation. » Je reste un instant immobile avant de me retourner en souriant vers la jeune magicienne « Non. Pas tout de suite en tout cas. Mais si tu reste par ici tu le découvrira assez rapidement. » Avec un haussement d'épaule elle se détourne de moi, s’apprêtant à s'engager de nouveau dans le labyrinthe de verdure. « ça va aller je te remercie. Je n'ai pas vraiment envie de rester auprès de tout ces gens… Et je dois avouer être assez surprise de te voir y parvenir. » Sans rien répondre à cela je la laisse retourner à ses occupations avant de me diriger vers la jeune femme d'un pas hésitant.

« Excusez-moi, je souhaiterez apprendre moi aussi les pas de cette danses, puis-je m’entraîner avec vous ? » Une excuse grossière cependant, je n'ai pas réellement le temps de chercher autre chose. J'ai déjà entendu parler de cette danse et je connais déjà la grande majorité des pas. La difficulté va donc d'être de tenter de rendre mon apprentissage le plus naturel possible. Uniquement concentrée sur les mouvements de mes jambes je ne dis pas un mot, la laissant décider si elle veut m'adresser la parole et ce qu'elle veut dire. De la même manière je me retiens de tout commentaire à propos de nos lucioles. Si je me fis à ce que je vois, ce n'est pas avec la réprouvée que mes lucioles sont liées mais bel et bien avec cette femme. Je n'ai pas la moindre idée de ce que cela pourrait avoir comme influence pour la suite mais je dois bien avouer n'en avoir que faire. La simple joie d'être parvenue à la rattrapée est suffisante.

765 mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 07 Nov 2015, 15:19

Il était rare de voir Bagaya perdre ses moyens. Son grand âge lui avait permit d'être confrontée à de nombreuses situations, toutes plus différentes et compliquées les unes que les autres. Et il faut dire qu'elle n'avait plus vraiment l'habitude d'être menée en bateau... A chaque fois, ceux la rencontrant avaient soit pitié de son corps décrépit, soit la trouvaient si repoussante qu'ils évitaient sa compagnie. Hors, à l'instant T, la vieille Mocheté se sentait comme un enfant à qui l'on aurait fait mangé des brocolis en lui offrant une part de cadeau. Alors que le cake est un mensonge, tout le monde le sait. Les yeux écarquillés, elle observait ce jeune freluquet parvenir à la mettre dans un fâcheuse situation, sans même l'avoir vu venir ou avoir la liberté de faire quoi que ce soit pour y remédier. Et l'esprit lent de l'Eternam mit bien plusieurs secondes avant de lui rendre les commandes de son corps. « T'veux m'faire gambiller ? » Elle n'arrivait même pas à savoir si l'enfant avait fait sa demande en toute innocence ou bien si ce dernier avait parfaitement conscience que ce gage était horriblement difficile à remplir pour la grand-mère. « Mais tu m'as bien r'gardé l'mouflet ? » Manque de chance pour elle, les nombreux enfants attroupés autour d'eux, et leurs petits yeux pleins d'espoir, ne lui donnait pas vraiment le choix. Elle était sur son lieu de travail, et il était hors de question que ces potentiels élèves aillent colporter de mauvaises rumeurs sur ses agissements. Ainsi Bagaya se racla-t-elle plusieurs fois le fond de la gorge, puis s'étira le dos ainsi que ses vieilles jambes arqués. Le tout craqua dans un fracas absolument abominable et digne des pires contes d'horreur. « Quand fô y'aller.... Fô y'aller ! » Et elle suivit sans discuter le petit enfant aux yeux scintillant de bonheur. En chemin, toutefois, elle remercia intérieurement le jeune freluquet d'avoir meilleur mémoire qu'elle, et de lui rappeler son propre gage. « Pô d'bile dans l'potage mon gars ! »

Arrivée à la piste de danse, ils furent rejoint par nul autre que son arrière arrière petit fils, probablement venu à des fins malfaisantes et l'ayant abordé dans un but purement moqueur. Le visage de la vieille se défraîchit encore plus qu'à l'ordinaire, ne s'attendant probablement pas à rencontrer l'Eternam dans un tel lieu. « C'pô tes oignons gamin ! S'tu veux pô, j'vais tourner la caboche à cé'gosses. On jazera après pass' ! » Et d'un coup de canne habile, elle écrasa l'un des pieds de son cher descendant, attrapant les mains des deux enfants pour les emmener à sa suite. L'épreuve de danse fut plutôt difficile pour elle. Sans cesse, elle semblait prête à chuter sur eux, manquant régulièrement de leur marcher sur les pieds, mais fit du mieux qu'elle pu malgré tout. Vu de l'extérieur, toute fois, la scène tenait plutôt du comique et Bagaya savait parfaitement qu'elle était en train de se ridiculiser. Ce qu'elle n'oublierais pas de si tôt. Une fois son tour terminé, complètement essoufflée et à bout de force, elle retourna auprès de Romulus, bien décidé à lui faire avaler son chapeau à la moindre réflexion. Elle glissa en passant quelques mots à son cavalier, n'ayant cette fois-ci pas oublié leur petit marché. « J'm'occupe d'ce gosse là et on canarde la ribote, capich' ? » Ses nerfs étaient en pelote et sa magie noire la démangeait sérieusement, jusqu'à faire apparaitre ses veines au travers de sa peau ridée et boursoufflée. Elle savait parfaitement qu'il lu  fallait pourtant encore se contrôler. Elle ne devait pas perdre la face devant Romulus, ne lui donner aucune occasion de la discréditer auprès de la famille, de la tourner en ridicule.

« Bon, kec'ktu m'disai l'troufion ? C'que j'fou là ? Tsss... T'sais qu'ta tout l'doré d'la bâtisse hein ? Q'tu m'a rien laisser, corback ? Bah j'bosse ! Vec' les gosse mo, msieur. C'ke j'ai c t'à la sueur d'mon front ! » Elle posa ensuite le bout de sa canne pleine de bout sur le front du sorcier, appuyant assez pour éviter de tomber bêtement en arrière. « Ca t'pose un blême ? » Elle était acide, mais souriait aussi de toutes ses dents pourries, car en réalité, elle adorait ses altercations avec son arrière arrière petit fils... Elles lui donnaient une sorte de renaissance, lui rappelant son jeune âge, à l'époque où elle terrorisait les enfants à la sortie des écoles, juste pour avoir quelques bonbons. Cette époque lui manquait, en fin de compte... Mais jamais elle ne se l'avouerait totalement.

Poste n°4 - 810 mots
Réponse à Romulus et à Kaahl.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 08 Nov 2015, 16:36

« Noooon ! »

Une autre voix retentit en écho alors qu'une main se pose sur mon épaule, je tente, misérable petite créature d'échapper à l'emprise de Esther.

« Je te jure ! C'est pas la peine ! »


Elle m’assoit de force sur une des racines de l'arbre, avec, dans sa main, une brosse à cheveux assez sophistiqué, gravée tout du long. Elle fait pression sur mon épaule pour que je ne m'échappe pas et tente de démêler ma tignasse avec soin. J'ignore si tout ça restera en ordre, mais on peut bien espérer non ? La jeune femme y ajoute un liquide dont j'ignore tout.

« Qu'est-ce que c'est ? » je lui demande, d'une voix douce, entouré par le silence. Ce par quoi elle me répond du tac au tac avec calme. « C'est un mélange de ma création, de la sève et d'huile et de pétales de fleurs. C'est très nutritif pour les cheveux tu sais ? »

C'est ainsi que ma tignasse dompté, elle me regarda de haut en bas avec un œil critique. Des fois elle pouvait faire peur. En fait... J'avais remarqué que quand les autres croisaient son regard, on pouvait lire la crainte dans leurs yeux. Oui... Esther leur faisait peur. Je ne m'étais jamais posé de questions sur la jeune femme, très honnêtement. Peut être parce que j'étais innocent. Qu'aucun préjugé ne s'était imprimé dans mon cerveau. J'avais ce pouvoir qu'ont tous les enfants de voir le meilleur en chaque être, et ça pouvait être aussi un terrible défaut de ne pas être méfiant. Défaut que je compensais avec Esther à mes côtés, qui elle, avait un regard bien plus froid et réaliste. Un regard d'adulte.

« Aller, reprenons la route Kael. Nous y sommes presque. Tu verras, ça te fera du bien. »

Oui... Mon jardin était sans protection. Mais honnêtement... Il n'y avait pas grand chose à saccager étant donné son état actuel. Les fleurs avaient étés ravagés par des êtres dont j'ignorais tout. Et il me fallait vivre avec ce poids. Vivre avec cette peur constante de ne jamais pouvoir redonner vie correctement à mon jardin. Je voyais Esther me fixer avec insistance, elle lisait mes émotions sur mon visage. Je lui offrit un sourire, chassant un instant de mes pensés cette sombre histoire, changeant de forme pour reprendre ma taille de base, une bonne dizaine de centimètres. Perché sur l'épaule de Esther je me mis à faire comme à mon habitude, déversant un flot de parole sans arrêt ni pause. Pas besoin de respirer. Enfin je vous rassure, des fois ça devenait impossible de faire autrement.

« Ho mais du coup tu crois qu'il y aura du monde ? J'aime bien quand y'a du monde. Non pas que j'aime pas quand nous sommes seuls toi et moi, je t'aimes bien Esther, tu es rassurante ! Et puis tu es gentille... Mais tu crois qu'il y aura des fleurs aussi ? J'ai envie de voir le monde.. De voyager, mais en même temps j'ai peur. Tu crois que j'en suis capable ? »


Elle se stoppa une fois arrivé, je ne m'en étais même pas rendu compte. Je levais le nez pour admirer les lieux, la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés. Nous arrivions relativement tard par rapport au reste des invités.

« Rappelle moi pourquoi nous sommes ici ? »
lui murmurais-je à l'oreille. En fait je ne me sentais pas à l'aise. Enfin... Pas comme chez moi. Elle regarda tout autour d'elle, avant de continuer à avancer de sa démarche élégante habituelle. Elle pouvait se noyer dans la masse, mais quelques regards insistants et pales se posèrent sur elle. «  Nous allons aider des enfants. C'est ce qu'il faut faire Kael... Il faut aider les gens qui en ont besoin. C'est une des leçons les plus importantes qu'il te faudra retenir. »

Par la suite, je fus séparé de Esther lorsque le labyrinthe se forma. Un jeu... J'adorais les jeux. Un sourire mutin et espiègle s'étira doucement sur mon visage alors que mes ailes vibraient d'impatience. Il me fallait donc trouver cette personne avec qui ces petites bêtes, ces petites lucioles se mêleraient ? Dans un éclat de rire cristallin, je m'élançais, virevoltant. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas laissé aller comme ça, à jouer comme l'enfant que j'étais. Je n'étais pas un fae très âgé, je n'avais que dix ans en années humaines, même si je paraissais plus âgé. En fait j'avais l'apparence de ces ados, sortit de l'enfance, mais pas encore totalement adulte. Je parcourrais les allées, croisant bien du monde, mais sans m'attarder. Une petite lueur de défi et de compétition brillait au fond de mes prunelles fauves. Au détour d'un tournant je me stoppais pour ne pas rentrer dans quelqu'un. Un sourire amusé s'étira doucement sur mes lèvres quand je vis que mes lucioles se mêlaient aux siennes. Il s'agissait d'une fée, elle était, elle aussi, sous sa forme originelle. Deux lucioles entourées par d'autres lucioles.

« Ho... Trouvée ! »
Une pulsion enfantine me donna un instant envie de lui toucher l'épaule, criant « Chat ! » et m'élancer dans le sens inverse. J'avais entendu quelqu'un parler de mariage. Esther elle allait être contente, elle qui me parlait de cette chose à longueur de journée.

922 mots
Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 08 Nov 2015, 20:00

ft. Akechi Mitsuhide

ft. A young boy

「 Un avenir assuré 」
Difficile de grimper l'edelweiss enneigée, quel qu'en soit le but en vérité. Pourtant, une certaine vue vous prenait aux yeux et vous en mettait plein la vue, lorsque vous atteignez votre objectif. Mais c'était surtout pour atteindre Basphel, qu'à ce jour, Saito et Akechi étaient là. Ils allaient donc se rendre aux iles suspendues, pour arriver là où ils se devaient être. Ils avaient tout deux bien entendu parler de cette histoire d'adoption. Pour Akechi, il ne savait pas trop quoi en penser, mais peut-être qu'accepter une personne de plus dans ses rangs ferait un peu le responsabiliser. Il était difficile de mûrir à la vie de tout les jours seul et plus on était fous plus on riait, disait le dicton. Pourtant, ce n'était pas pour cette simple raison qu'il y allait. C'était aussi dans un projet futur, s'il pouvait faire quelque chose de cette journée, il en serait fort ravi.

Son but premier était déjà d'atteindre Basphel, une fois cela fait, il aviserait quant à la marche à suivre. Il ne savait pas encore les belles surprises qui pouvait l'y attendre et il n'en avait vraiment aucune idée. Pour Saito, ce n'était qu'une idée d'accompagner et raisonner son camarade, il ne pouvait permettre de voir tout les jours un autre individu à ses côtés qui n'était pas capable de protéger Akechi et se protéger lui-même avant tout. Il espérait aussi intimement trouver une jolie jeune fille en fleur, prête à s'offrir à lui en grandissant, y trouver l'amour et sa dulciné. Mais Saito avait toujours été aussi rêveur et dans l'espoir de rencontrer la femme qu'il lui fallait. C'était une chose pourtant si peu probable dans cette manière de penser, qu'au final, c'était deveni une simple habitude et un simple hobby.

Le regard d'Akechi se releva enfin, après tant de marche, tant de temps qu'il avait prit pour faire ce trajet, il était enfin à destination. Il jeta un oeil aux alentours, l'endroit semblait tout droit sorti d'un conte. Le lieu était décoré, finement décoré d'ailleurs. Une fois dans le jardin, tout semblait devenir une évidence: la beauté des lieux semblait en époustoufler plus d'un. Regardant autour d'eux, les deux camarades vampires ne semblaient pas les seuls présents, loin de là. Il y avait une certaine foule et alors qu'ils se laissaient distraire, ils remarquèrent alors la beauté du ciel avant de reporter leur attention l'un sur l'autre.

« Et si on commençait à se mélanger, pour une fois, Saito, tu en dis quoi ? Restons ensembles pour faire connaissance un peu avec les gens présents, qu'en dis-tu ? »
« J'en dis qu'il y a de charmantes créatures présentes et que je suis plus que pour cette proposition, mon frère. » répondit alors le vampire.

Les deux hommes ajustèrent leurs tenues, sombres mais chics. Akechi ajusta le petit foulard qui faisait "bon chic bon genre" à son homologue et ce dernier ajusta les gants de son comparse. Enfin prêts ils se tournèrent vers la foule et entamèrent la marche, ils étaient prêt à faire connaissance, ça oui ! Saito lui, ne se gênerait pas pour regarder les passantes et celles qui pourraient potentiellement lui plaire, Akechi lui, resterait digne et réservé, comme à son habitude.




556 mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Nov 2015, 09:18

Tu es perdue dans un bal avec le labyrinthe, quand tes lucioles te rappellent à l’ordre. Elles réapparaissent, soudain, ne semblant te laisser aucun choix possible hormis celui de les suivre. Elles n’ont pas abandonné, finalement, et tu vas être obligée de te plier au jeu. Les lucioles encerclent la petite fae que tu es et te forcent à faire demi-tour. Tu t’amuses à essayer de les semer, mais elles finissent toujours par te rattraper, même quand tu essayes de te cacher dans les plantes du labyrinthe.

ETINCELLE : J’ai compris, je vous suis, ha !

Tu capitules et les suis sans faire plus d’histoires. Elles t’emmènent à travers les allées du labyrinthe magique, si bien que tu pourrais ne plus en trouver la sortie sans regarder au-dessus des allées. Le son de la fête s’est éloigné au fil de tes battements d’ailes jusqu’à devenir un murmure lointain. Serais-tu liée à une personne qui quitte la fête ? La réponse semble être négative puisque les lucioles opèrent soudain un revirement, si bien que tu fonces dans l’une d’elle. La luciole l’ignore et elles t’emmènent dans une allée qui revient vers le lieu des festivités. Au détour de l’allée, les lucioles virent à droite et soudain, tu atteins la destination qu’elles t’ont indiquée. Les lucioles se mêlent à d’autres et révèlent un être qui partage ta nature : c’est un homme fae qui a la même taille que toi. Ce choix des lucioles te ravit et tu rends le sourire joueur de l’inconnu.  Mais alors que tu t’apprêtes à te présenter poliment, ce dernier  choisit une autre façon d’aborder les choses et te touche en criant : « Chat ! » et avant de s’enfuir en voletant.

Un peu perdue, tu le poursuis sans grande conviction. Mais quand il disparaît de ton champ de vision, tu te décides à entrer dans son jeu, à adopter son rythme. Où a-t-il pu aller ? Il n’aurait pas pu traverser l’allée aussi vite… ça ne laisse que peu de solutions possibles : soit il s’est caché dans les plantes du labyrinthe, soit il les a survolées pour prendre un raccourci. Tu te hisses au-dessus des plantes pour avoir une vision d’ensemble, et soudain, tu le vois voler à toute vitesse dans une direction aléatoire. Il a bien l’air décidé à ne pas te laisser l’attraper, il va falloir faire preuve d’astuce ! Tu te lances à sa poursuite, mais il va tout aussi vite que toi. Alors tu trouves une solution pour aller plus vite : sous ton contrôle, les plantes du labyrinthe viennent s’accrocher à tes bras, prennent de l’élan et te balancent vers ta cible. Il s’avère que ton sens accru de la précision a porté ses fruits, car tu voles à totue vitesse droit sur lui jusqu’à l’entraîner dans ton élan : au moment où tu arrives près de lui sanas pouvoir contrôler ta trajectoire, tu lui prends le poignet et vous allez vous écraser dans un tas de feuilles.

ETINCELLE : Je t’ai eue, petite souris !

Tu sors du cratère que ta chute a créé dans le tas de feuilles et le fae joueur en fait de même. Tu décides de continuer à jouer, tout en lui posant des questions pour dévoiler un peu de mystère dont il s’entoure. C’est un compromis entre vous deux. Après avoir roulé une feuille souple en boule, tu la lances à l’inconnu et tu tends les mains en attendant qu’il te la relance. Vous allez jouer à la bombe, ou même à autre chose, si une autre idée vient à l’esprit de ce dernier.

ETINCELLE : Quel est le nom de la petite souris que j’aurai le plaisir de grignoter ?
Mots : 608

Post N°5:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Nov 2015, 11:48

J’étais un peu perdu par tous ce beau monde, j’étais partis à la recherche de ma reine mais ne l’avait pas trouver, cependant, je ne perdais pas espoir pour autant.
J’avais pris ma taille « d’homme », c’est à dire un mètre soixante et caché mes ailes qui pouvait gêner lorsque je me tournais.

Me baladant dans le milieu, j’espérais tomber sur d’autres Faes avec qui discuter, mais nous n’étions pas franchement nombreux en ce monde après les évènements récents et ceux que j’avais vue était en train d’apprendre une danse que je connaissais déjà.

Du coup je jeta mon dévolu sur d’autre race, je modifia un peu plus ma tenue pour qu’elle soit plus élégante, des fois je pouvais avoir une humeur plus féminine, il faut dire que les plantes sont à la fois mâle et femelle, alors pourquoi pas les Faes ?

Je me fis une queue de cheval pour maintenir un peu plus mes cheveux qui sinon tombait le long de mon dos et bien que ce soit agréable, sa n’allai pas tout à fait avec ma tenue. J’avais un long manteau fin et sans manche spécialement fait pour être à l’aise avec les mouvements et les ailes de fae que j’avais fait disparaître. Ce vêtement lisse dévoilait notamment le fait que j’étais une planche à pain disait les plantes lorsque je tendais à ressembler à une fille, elle se moquait et moi, cela m’amusait un peu.
Une fois satisfait je reviens sur la piste et me mis à regarder chacun, chacune des personnes qui voguaient par ici, par là.
Tant d’invité que j’avais le choix pour m’intéresser à quiconque.
Je me stoppa pour regarder le bal et voir qui se mélangeait ou pas.

Puis décidant de passer à autre-chose je me retourna et percuta un jeune homme.
-Aie, pardon, je n’ai pas regarder derrière moi. Dis-je d’une voix fluette et claire.
Aussitôt je reconnus la pâleur d’un vampire, j’avais entendus bien des choses sur les vampires, du coup je fus plutôt curieux à son propos. Ma tenue n’était pas des plus jolie comparé aux filles qui portaient de magnifique robe mais je me considérais bien. Aussi je me demandais si les vampires arrivaient à se tenir bien au milieu de tant de... sang frais de des gorges déployer, prêt à assouvir leur soif.
Alors je partis pour le titiller un peu.
-Excuser moi, je me nomme Nyx. Je lui fis une petite révérence. Que venez vous faire ici ? Oh, par hasard vous cherchiez votre reine ? Non pas que cela me regarde, mais il y a tant de personne de renom ici que cela ne serait pas improbable de la croiser. Expliquais-je dans un grand sourire charmeur, j’avais un physique bien que plat, avec de beau cheveux noir ébène et des traits de visage fin ainsi que d’une voix claire qui en trompait plus d’un. Arriverais-je à le faire se méprendre ?
Je le détailla un peu mieux, il était bien habiller et semblait sûr de lui. C'était un vampire qui pourrait dans un futur en plaire à plus d'une, mais pour le moment, il n'avait pas encore cette aura charismatique, bien qu'il se tenait droit et une stature assez charmeuse.

Résumer:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Nov 2015, 13:25

Je lui avais effleuré l'épaule, m'enfuyant à tire d'aile. Les gens qui ne savent pas et n'y ont jamais gouté ne savent pas à quel point il fait bon s'envoler, essayer de toucher les nuages du bout des doigts. On a l'impression d'être aussi léger que l'air... On a l'impression de vivre tout simplement. Moi j'essayais d'aller aussi vite que possible, espérant que la jeune demoiselle me suivrait dans ma folle course. La malice brille au fond de mes yeux tendis que je me laisse draper dans l'enfance que j'ai quitté trop tôt. Mes ailes s'agitent, encore et encore, voler, plus loin, plus haut, et surtout ne pas se laisser distancer. En un déplacement d'aire, je la sent juste à côté de moi, elle m’attrape délicatement le poignet et nous nous retrouvons tous les deux dans un tas de feuille, dans un atterrissage... Pas TOUT A FAIT maîtrisé pour ma part. Elle parle, et sa voix cristalline emplit le silence végétal. Petite souris... Petite souris... Bon elle avait pas tort, c'était le rôle que j'avais joué dans ce jeu d'un moment. Je me laissais tomber sur le tapis de feuille, en riant à gorge déployé, heureux tout simplement. Les bonheurs les plus simples sont ceux qui durent le plus longtemps... Ceux qui restent en mémoire. Nous nous redressons tous les deux. Je passe une main dans mes cheveux éparses ou maints et maints épis se forment tendis que la petite demoiselle donne naissance à une balle formée de feuilles. Un petit sourire illumine mon visage tendis qu'elle me l'envoie. Je la rattrape avec adresse et entend sa question. Mon nom ?

« Je m'appelle Judikael mais... Tout le monde m'appelle Kael ! »


Oui... Kael c'était mieux, plus court, et moins pompeux que Judikael tiens. Des noms... Je m'en étais inventé des tas. Pendent un long moment j'ai détesté celui qui m'avais été attribué, mais comme beaucoup de choses, au fil du temps... On finit par s'y habituer, et même à aimer ce qui fait de nous une personne unique en son genre. Je penche la tête. Avant d'arquer un sourcil joueur.

« Ce qu'on va faire... C'est qu'à chaque lancé on pose une question... l'autre y répond, et si l'un d'entre nous ne réussit pas à attraper la balle... Il aura un gage. D'accord ?»

Un petit bout de langue sort de ma bouche, montrant que je suis concentré, le plus dur... C'est de rester à une question, parce que ma langue aurait voulu s'agiter pour en pauser 5, 10, une bonne centaines, en fonction des idées qui traversent ma tête au moment précis. J'ai beaucoup de mal à canaliser mon hyperactivité, Esther m'accepte malgré tout, mais je sais que ce n'est pas forcément le cas de tout le monde.

« Chat, mon joyeux matou, quel est donc ton nom ? »

Je commence en douceur, lançant la balle avec adresse pour lui permettre de la ratrapper rapidement, mes ailes vibrent d'excitation ! S'ensuit une série de question qui nous permettent d'en apprendre un peu plus sur l'un l'autre. Puis vient la fameuse question du:

« Et toi tu as compris ce qu'était cette... Histoire de mariage ? Je ne sais pas trop ce que c'est, mais si c'est avec toi, ça pourrait être amusant ! »


Un sourire d'une incroyable douceur illumine mon visage. Beaucoup ignorent, sans doute à cause de mon physique d'adolescent, que je n'ai que dix ans, et que je n'ai jamais quitté la forêt qui abrite mon petit jardin. Je ne rêve que d'une chose,.. Voyager.

___

De son côté, Esther visite, elle se mêle à la foule, parviens à passer inaperçu malgré sa pâleur et son air irréelle. Elle bouge avec grâce et aisance, comme elle la toujours fait, profitant pensivement des spectacles qu'offrent cette formidable journée. Ses mirettes d'émeraude observent. S’émerveillent et son rêve de nouveau surgit. Cette envie d'être comme les autres, cette envie de se sentir à nouveau vivante. Son rêve ? Sentir le parfum capiteux de ces fleurs, là, à sa droite, ou les effluves laissés par les parfums d'hommes et de femmes sur son passage. A quoi ressemble l'odeur des vieux livres déjà ? Elle secoue doucement la tête, et continue d'avancer, sa longue robe d'un blanc pur semblant voler derrière elle.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Nov 2015, 22:09

ft. Akechi Mitsuhide

ft. A young boy

「 Un avenir assuré 」
L'endroit était très animé, il fallait dire que Basphel, retenait très bien l'attention aujourd'hui. Les deux vampires n'en étaient que plus ravis, il fallait dire qu'au moins cela ramenait un peu de joie aux derniers évènements. Tout n'avait pas toujours une bonne fin, ni un bon début, mais au moins, Basphel était un exemple même d'un début de réussite. Les yeux pouvaient facilement s'époustoufler de ce monde. Pourtant, il y avait beaucoup de personnes qui profitait de la musique, et des différentes activités présentes. Pour Akechi et Saito, les deux vampires n'étaient pas trop du genre à se mêler aux festivités sans y être invités plus intimement.

« Bon et si j'invitais une mignonne à danser, moi.. »
« Ce serait un spectacle intéressant, je vais encore te voir prendre un râteau. »
« Soit pas si mauvais, tu devrais au moins me soutenir, c'est quoi cette attitude envers ton frère ?. »
« Parle pour toi, tu es toujours dans ton monde lorsque tu passes en mode "tombeur", un vrai désespéré. » s'amusa Akechi.
« Hé, si tu savais combien j'en ai fais tomber sous mon charme dans mon temps... tu serais surpris ! »
« Tu dis n'importe quoi, t'es un tout jeune vampire. Tu prends tes rêves pour des réalités, Saito et puis... - ugh. » fit-il, interrompu, cogné par une personne.

Alors que la conversation semblait s'épanouir dans des convivialités plus intéressantes que les autres, les deux vampires furent interrompus dans leur conversation. Une personne vint à heurter Akechi, ce dernier faisant un pas en avant, le choc le faisant perdre un instant équilibre avant de le reprendre sans trop de mal. Un peu surpris ce dernier se retourna avant de remarquer Saito s'inquiéter immédiatement.

« Akechi, ça v-... oh. » dit-il en remarquant la personne qu'il estima être une femme.

Immédiatement, Saito poussa hors de la zone, Akechi, d'un geste du bras gauche, le rejetant comme une vieille chaussette sur le côté, le forçant à faire quelques pas derrière lui, laissant en tête à tête les deux individus.

« Il n'y a pas de mal, charmante demoiselle, c'est un plaisir de vous rencontrer, je suis Saito. » fit-il en faisant une petite courbette saisissant la main de la dénommée Nyx, pour y apposer un baiser, se voulant charmeur.

Akechi guettait de loin, d'un regard circonspect envers cette personne dénommée Nyx. Il se contenta de regarder la scène tout en doutant un instant. Il n'eut aucun mot d'échange envers son homologue vampire, ne laissant aucune émotion transparaitre sur son visage, mais on sentait l'amusement flotter dans l'air, à l'idée de la suite de la conversation, ce dernier se contenta de croiser les bras, laissant agir Saito.

« Qu'est-ce qui vous amène ici ? Si j'avais su que d'aussi jolies filles étaient par ici, je me serai dépêché de venir plus tôt ! » dit-il en ne se gênant pas de reluquer amèrement la jeune "femme" devant lui. Sans même se douter de quoi que ce soit.

Quant à lui, Akechi avait le regard vif. Il se mit à laisser vagabonder son regard un temps sur la conversation mais aussi dans ce qui l'entourait, après tout il était aussi venu pour faire connaissance avec ces jeunes à adpoter. Peut-être qu'il pourrait saisir l'opportunité de rajouter un fou de plus dans la fratrie des deux vampires. Il ne visait personne d'ores et déjà, mais il espérait trouver quelqu'un qui lui intimerait un intérêt commun. Peut-être qu'il trouverait là son bonheur et choisirait de l'adopter, ou peut-être qu'il se ferait refouler d'ailleurs. Mais qui sait ce qui l'attendait ? Même lui n'en avait aucune idée. A cette simple pensée, il remarqua des personnes se baladant non loin, sans réel but, des jeunes enfants qui conversaient avec d'autres adultes, il voyait là le mélange. De nombreuses races semblaient présentes, difficile pour certaines de les reconnaitre, mais il avait la conviction intime que beaucoup des représentants de chaque race était présent.

Saito quant à lui replaça une mèche de sa chevelure. Rajustant à son tour sa petite écharpe qui faisait "chic" selon lui. Un léger sourire se voulant amical offert à son interlocutrice, il se tenait fier, faisant un peu le beau comme le ferait un animal, si on regardait de loin.




750 mots + Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 10 Nov 2015, 11:38

Le sourire béat de Shi ne semblait pas pouvoir s’effacer alors que la fête battait son plein. Une fête avec des Fae et autre créatures bénéfiques, c’était toujours mieux que celle des Alfars qui avait affreusement mal tournée. Là son visage ne montrait pas de frayeur, son cœur ne battait pas la chamade à cause du stress, et elle ne semblait pas précipitée par les événements, avec pour seul désir de survivre. Tout allait on ne peut mieux, elle ne se prenait la tête avec personne, bien au contraire. « Oui c’est elle ! » Fit-elle le visage illuminé. Voilà un jour qu’elle garderait bien en mémoire, qu’elle ne voudrait oublier, pour rien au monde. Tout semblait se passer dans une rare bienséance, comme si le simple fait que Kohei n’était pas là lui faisait éviter les ennuis. Bien sûr, cette pensée était complétement stupide.

Shi eut un éclat de rire à la réponse de Constantine. Elle acceptait ! Elle acceptait ! Et sa manière de le signifier fut bien amusant, et par ce rire, elle ne le cacha pas. La petite Fae se garda pourtant de le commenter, ne voulant pas gêner l’ange. « Je dois t’avouer que je ne connais pas vraiment les pas non plus, mais on pourrait tenter de les apprendre ? » Se mêler à la danse, à la fête sonnait en elle comme une pure réjouissance. Shi avait vraiment l’intention de profiter du moment présent, et pour rien au monde elle ne laisserait quoi que ce soit interrompre ce bonheur aux airs intemporel. Et si un imprévu se décidait à tout chambouler, elle n’hésiterait pas à taper du pied bien lourdement. Enfin… Façon de parler. Shi se dirigea alors vers la piste, battements d’aile pressés, enfila les vêtements avec amusement, en tendit à Constantine, et se mit enfin à suivre les autres dans leurs pas. Une chose était sûre, cette danse était difficile à réaliser. Pourtant, cela n’empêcha pas l’enfant de l’ouvrir, de converser encore un peu, simplement pour répondre à son amie. « Moi aussi j’aimerais vraiment ! » Fit-elle entre deux grimasses : ses pas étaient faux ! « Peut-être devrions-nous nous donner rendez-vous pour nous revoir ! » Elle eut un rire nerveux alors qu’elle se trompait encore. Décidément, danser en parlant demandait un affreux sens de la coordination. « Chez moi, ça risque d’être compliqué en revanche… » Et surtout, Shi n’avait pas trop l’envie de lui dire qu’elle vivait avec un Alfar… Enfin, pas tout de suite en tout cas. Car comme situation, c’était assez étrange, à n’en point douter.

Finalement, quelque temps après, la fatigue commençait à couper le souffle de la petite. Elle commençait à avoir du mal à suivre les autres, et ses petites erreurs commençaient à se multiplier. « Pardon, en fin de compte, je n’ai pas vraiment pu t’apprendre quoi que ce soit héhé… » C’était limite plutôt elle qui l’avait aidée, non ? Elle alla s’assoir un peu plus loin, et la mine cependant toujours aussi enjouée, elle s’écria : « Ah lala ! je suis fatiguée ! » Puis dans un sourire : « Je suis désolée… Si tu veux continuer n’hésite pas ! » Shi avait affreusement faim. Elle était peut-être là la cause de ses mots ? Quoi qu’il en fut, elle alla se diriger vers le buffet, et commença à s’empiffrer – quoi que proprement – tout en prenant soin de ne pas salir ses vêtements d’emprunt. Shi observa les autres danser, s’amuser, elle observa les autres converser, les autres sourire, les autres rire. Il ne se passait rien de bien spécial, finalement, l’ambiance était seulement joviale, sans être pimentée pour autant. Il y avait de quoi faire, de quoi se distraire, mais pour Shi, rien était plus plaisant que de profiter de cette belle vue. Elle était à l’aise, tout simplement. « J’espère qu’on vivra plein de choses géniales ! »
627 mots

Résumé & gain :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 10 Nov 2015, 12:14

Ils étaient deux vampires et celui que je bousculas, fut à nouveau bousculer par son compère qui fut plus intéresser encore par moi.
La chose m’arracher un rire intérieur « le pauvre »

Le vampire qui m’accosta donc se prénommait Saito, c’était assez impoli ce qu’il venait de faire à son ami et en plus il prenait mon excuse pour lui et non le second vampire, j’hésita à lui en faire part.

Cependant il me fit un baisemain et j’en rougissa comme une tomate ne m’y attendant pas tellement. Certes je cherchais les ennuis mais il était rare qu’on se montre si galant avec moi. L’avantage de rougir ainsi, c’est que cela semble plus naturelle, voir charmeur pour les yeux de l’autres comprenant qu’il fait effet, en bien, ou en mal mais là ne présageait que du bien.

Il continua à jouer son charmeur en disant que si il y savait qu’il y avait d’aussi belle fille que moi, il serait venu plus tôt. J’en rigola, d’un rire claire et doux. « Si toute les filles étaient comme moi... »
Bien que cela puisse aussi compromettre mon mensonge, cela pouvait aussi représenter une certaine joie d’être complimenté et de ne pas trop savoir comment réagir. De plus il me dévorait presque du regard, moi, je n’étais que malice et ne le tenterai pas plus, je ne voulais pas me retrouver dans de plus grand embarras. C’est bien de s’amuser mais il faut savoir en prendre la responsabilité.

En revanche son camarade avait l’air sceptique, déjà j’étais assez surpris que je plaise tant, après tout je n’avais pas de poitrine et bien que cela puisse paraître normal, je savais pertinemment que les hommes préférait les femmes... Plantureuse. Etais-ce parce qu’il était un vampire ?
Selon la réaction de son ami je tournerai mon charme sur le second vampire pour que l’un soit jaloux de l’autre et en profiter pour m’esquiver.

Saito me demanda, en tout charmeur, ce que je faisais ici.
Si je voulais ne plus être reconnaissable après il ne valait mieux pas que je dise que j’étais une fée, cependant rien ne m’obligeait à dire la vérité. Je changea donc ma motivation de peu.
-J’ai entendus que les grands de ce monde ce réunissait ici, je suis donc venue voir ma reine. Mais je ne l’ai pas encore trouver. Dis-je avec une mine déçue des plus charmantes, je me demandais jusqu’où j’irais dans mes charmes.
-Oh, que pensez-vous des enfants ? Demandais-je alors avec des étoiles dans les yeux. Cela pouvait repousser les hommes qui ne voulaient pas de famille et en déranger plus d’un alors qu’on faisait à peine connaissance. Cependant sa le mérite d’être assez claire implicitement. Du genre « je veux des enfants, si tu comptes me draguer plus longtemps sache le. »
J’étais curieux de voir comment il allait s’en tirer pour répondre de la bonne manière sans me vexer. Mais en vrai j’étais aussi en train de réfléchir à aller voir cette histoire d’adoption.
Je ne savais pas comment être un bon parent, mais cela m'intéressait réellement, les faes n'ont pas tout à fait les mêmes désires que les hommes, ont ressent l'amour mais... Pas le désire, ou alors différemment, je ne savais pas trop. N'étant aucunement sérieux pour le moment envers ce genre de relation.

Résumer:
Revenir en haut Aller en bas
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mar 10 Nov 2015, 14:35

Érina s'approcha du professeur, qui attendait d'avoir quelques volontaires supplémentaires avant de commencer ses explications. L'Ange était souriante et avait mis les mains derrière son dos pour contenir son empressement, ses prunelles étaient de véritables étoiles. Non loin de sa personne vint déambuler un autre participant qui vint se mettre à ses côtés, Érina s'était retourné vers cette personne, l'a dévisageant sans méchanceté. Elle demeurait plus petite qu'elle, ce qui était une surprise pour la demoiselle qui avait l'habitude d'être celle qui était invisible aux regards des autres. Un silence bourdonnant s'installa entre eux, c'est qu'elle avait une belle chevelure noire de jais ! Elle devait être soyeuse au toucher ! Mais...Pourquoi avait-elle mis une tenue destinée aux hommes ? Peut-être pour se démarquer ? A peine voulu-t-elle posé la question qu'une voix féminine s'éleva dans les airs, interrompant son allocution. Elle était si claire qu'Érina aurait cru qu'elle appartenait à une Sirène, se retournant vers sa future interlocutrice. Une longue chevelure d'un blanc si doux, que la lumière du soleil lui donnait un reflet doré et scintillant. Son regard était des plus...Érina ne savait pas mettre un mot sur ce qu'elle voyait, tant elle était subjuguée. Cette inconnue avait beaucoup de charme, elle était vraiment...Trop mignonne ! Érina eut un sourire étincelant.

Ce serait avec un immense plaisir d'être avec une personne aussi mignonne que vous !

C'était dit d'une manière si innocente et si sincère que personne n'aurait remis ses paroles en cause. Érina n'avait pas conscience de sa propre beauté, elle aimait seulement être bien dans ses vêtements et paraître agréable au regard des autres, mais elle n'aurait jamais été jalouse de quiconque. D'abord, parce que cela ne lui était pas arrivée et parce que, tout simplement, ce n'était pas dans sa nature. Un professeur s'avança et, studieuse, Érina se tût pour écouter. Pour la danse, tout d'abord, elle devait s'assurer de son maintien. Une mauvaise posture amenait énormément de problèmes, risquant entre autre de la faire trébucher. Ça, elle n'en avait pas conscience, mais le tient était excellent de nature. On lui dit de prendre garde, que lorsqu'elle levait les bras pour les placer dans la position souhaitée, de bien faire attention à ne pas aussi soulever ses épaules. Ces petites astuces étaient vraiment intéressantes. Son esprit était occupé par cette leçon, en oubliant presque les personnes qui l'entouraient. C'est qu'elle était une enfant appliquée. Elle savait que ne pas respecter les règles pouvait être dangereux, mais elle était une Ange maintenant, elle ne risquait rien venant des siens. Peut-être que le monde était peuplé de plusieurs personnes méchantes, mais il était aussi peuplé de choses merveilleuses à découvrir !

Détournant son regard vers la droite, Érina vit ses petites lucioles s'emmêler à d'autres. Elles semblaient appartenir à l'inconnue qui lui avait adressé la parole, mais qui demeurait silencieuse face à ce heurt. Étrange. Sans doute était-ce racial ? Un ballet aérien était peut-être un moyen de se reconnaître entre eux ? Ou bien, ces êtres lumineux étaient de la même famille ? Son regard s'assombrit. Une famille. Est-ce qu'elle avait une famille, elle aussi ? ...Non. Ne sois pas triste. En souriant, il ne t'arrivera que des bonnes choses ! Sans aucun doute ! Sa mère regrettait sûrement et attendait de la retrouver, peut-être même était-elle partie à sa recherche. C'est sûr, une mère ne pensait qu'au bonheur de ses enfants. Peut-être aurait-elle un nouveau père, des frères et soeurs ? Ce serait tellement bien. Trop de distractions. Songeuse, ne se rendant pas compte de ses mouvements, l'arrière de son talon se prit dans un caillou qui se trouvait là, tombant fesses les premières sur la pelouse. Suivant les rires qui émanèrent entre deux questions sur son état, l'Ange rit de sa maladresse en se redressant, époussetant ses vêtements, heureusement préservé. Même dans des festivités comme celle-ci, Érina avait le don de se mettre dans des situations amusantes.

Au fait, mon nom est Érina. Érina Aldini. Enchantée !

Cette présentation ne s'adressait à personne et à tout le monde à la fois. Érina était ainsi faite, la candeur incarnée. Cette chute l'avait au moins sorti de sa morosité et lui avait rendu son sourire.

700 mots
02 | 04


Résumé II:


[Event 2015] Un avenir assuré  - Page 5 Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Event 2015] Un avenir assuré

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 5 sur 8Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

 Sujets similaires

-
» Le monde change .... et moi ? [EVENT 2015]
» [Event 2015] Les Sirènes de Tælora
» Event 2015 - Partie I - Mission 1
» Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite
»  Event Septembre 2015 | Groupe I | Les Orphelins
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Basphel-