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 [Event 2015] Un avenir assuré

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Jeu 15 Oct 2015, 21:29

Tu as mis le doigt sur un point sensible... ou tu as plutôt appuyé là où Shi s'était déjà engagée. En effet, Léto... enfin, Latone, du coup, n'a pas apprécié ta question : tu as l'impression de l'avoir agressée alors que tu faisais preuve d'une simple curiosité. Tu n'as rien compris à sa réponse ; serait-elle schyzophrène ? Plus elle se dévoile, plus cette grande femme te fait peur. Sans répondre, tu notes mentalement de ne plus te tromper ni la vexer. C'est un coup à gâcher le meilleur de la soirée. Néanmoins, même si tu n'as pas continué sur le sujet, le mal est fait et cette dernière ne retrouve plus sa bonne humeur : elle devient même encore plus menaçante quand elle s'étonne de ne pas voir d'alcool sur le buffet. Schyzophrène et... alcoolique ? De mieux en mieux, tout ça. Le bon point est que tu n'es pas la seule à être mal à l'aise face à une telle impulsivité : en entendant son cri, tout un côté du buffet s'est aussitôt retourné vers elle.

ETINCELLE : On... on va t'amener du vin, hein ?

Tu essayes de calmer les choses et te rapproches prudemment de Latone. Mais elle t'ignore complètement : quelque chose a attiré son attention et soudain, dévoile d'énorme ailes et... s'envole. Elle fuit, mais quoi, en fait ? Sa propre folie ? Son envie irrépressible d'alcool ? Pourquoi est-elle seulement venue, d'ailleurs ? Tu fixes la silhouette qui perd progressivement ses détails, se muant en un point flou et lointain. Une autre personne la remplace alors, une personne qui semblait être avec elles deux depuis le début. Elle a une chevelure blanche que tu lui envies fortement. Que de rencontres singulières...

ETINCELLE : Un désagrément ? Mais non, c'était drôle, j'avais justement besoin d'un peu de piment pour relever ce... gâteau à la crème. Qui n'a aucun goût.

Maintenant que ton attention n'est plus monopolisée par Latone, tu as pu te concentrer sur le goût du mets et... tu préfèrerais ne pas avoir eu ce luxe. Beuaaaah. Tu n'es pas difficile, mais tu as quand même tes limites... lancée pour cette soirée, tu ne t'arrêtes plus de commenter tout ce que tu fais.

ETINCELLE : Mh, trop de crème tue la crème, c'est clair... j'aurai peut-être plus de chance avec ça... la cerise, c'est une valeur sûre, pas vrai ?

Tu saisis l'étrange mets surmonté d'une cerise, ce fruit qui passe à toutes les sauces. Tu l'écrases sur le reste de l'immonde gâteau et t'apprête à le manger ; mais alors même que tu croques le morceau, une voix résonne dans ton esprit. Cela te surprend tellement qu'au lieu de mordre la nourriture, tu te rates et c'est ta langue qui prend. Et c'est sensible, une langue. Abasourdie tellement tu t'es fait mal, tu as besoin de temps avant de pouvoir te concentrer sur cette satanée voix. ...« Vous pouvez refuser le mariage. Dans ce cas, vous aurez le choix : soit vous embrasser, soit, pour les plus joueurs, vous donner un gage mutuellement. » Euh... un mariage ? Tu t'aperçois soudain que tout a changé autour de vous. De véritables couloirs de végétation se sont formés et tout le monde semble guidé par ses lucioles attitrées. C'est poétique, naturel, nocturne. C'est inspirant et tu approuves, même si tu n'as entendu que la moitié des règles : pour l'instant, tu n'as qu'à suivre ta luciole et admirer les transformations.

Plutôt simple.
Mots : 604

Post N°3:
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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Ven 16 Oct 2015, 02:48

Eerah sortit du bureau de la directrice en refermant la porte derrière lui. L’évènement aller débuter sous peu, et il ne souhaitait pas l’importuner d’avantage. Quelques jours plus tôt, il avait été invité à se rendre à Basphel, pour – même si la lettre ne l’explicitait pas en des termes aussi directs – démontrer à quel point l’éducation que l’on y proposait était efficace. Ce n’était certes pas le premier souverain qu’ils avaient formé, ni le dernier, mais étant donné les bonnes relations qu’entretenait le Dædalus et la directrice, c’était un minimum que de lui proposer de participer. Bien qu’il n’ait pas foncièrement envie d’adopter l’un des enfants qui chercheraient refuge à cette occasion, c’était une occasion comme une autre de se sortir de la tête les obligations liées à son rang. Après la retombée des secousses, la reconstruction et les diverses célébrations, le monde était encore léthargique, et rien d’important ne venait accaparer son attention. Pour l’instant. Fredonnant une antique chanson paillarde étudiante, il dévala les nombreuses marches qui menaient des plus hauts étages à la bibliothèque. Au gré des couloirs, il croisa plusieurs groupes d’étudiants, la plupart de lui prêtant pas la moindre attention. En général, ils se contentaient de l’éviter de quelques pas. Il avait été à leur place, il y a de cela de très nombreuses années. Ne pas avoir à penser à demain, ne pas avoir à se préoccuper d’autre chose que de sa propre personne, rire de tout et de rien, ne rien faire de ses journées, végéter. Pas un seul d’entre eux n’avait la moindre idée de la chance qu’ils avaient, et aucun ne saurait profiter totalement de ces quelques années. Lui-même n’avait jamais rencontré qui que ce soit qui, au sortir de ses études, n’ait pas regretté de ne pas en avoir profité davantage. C’était ainsi. En arrivant sur place, il attrapa le premier livre qui lui passa sous la main, et alla s’affaler dans un fauteuil, comme il avait eu l’habitude de le faire. Du bout du doigt, il parcouru les premières lignes du roman. Un vieux conte, qui racontait prétendument l’histoire du premier Vampire. Encore une heure avant que les festivités ne commencent.

Quand le Déchu se réveilla – dans un sursaut – il fit tomber le livre qui reposait sur sa poitrine, et se crispa un instant, le temps de se souvenir où est-ce qu’il se trouvait. La bibliothèque était silencieuse, mais on entendait distinctement les bruits de la fête filtrer à travers les vitraux. Soudain inquiet de l’heure, il se releva d’un bond, ramassa le livre et le posa sur une table. Il n’avait pas la moindre idée de l’heure qu’il était, mais il n’avait pas l’impression d’avoir dormi longtemps. Maudissant la fatigue et les yeux lourds, il tâcha de mettre de l’ordre dans sa tenue et sa coiffure avant de se dépêcher de rejoindre les festivités. Il lui fallut pas moins d’un quart d’heure pour enfin déboucher à l’air libre ; les couloirs de l’université étaient longs et tortueux, si bien que même en connaissant les lieux, il s’était arrêté plusieurs fois, pris d’un doute. Mais il y était finalement parvenu. À peine était-il sorti qu’une voix se fit entendre. Sans prêter plus que cela d’attention au « défi », il fronça les sourcils. Rares étaient ceux qui pouvaient s’imposer de la sorte dans son esprit. Puisqu’il ne repérait aucun de ceux-là dans la foule il ne restait qu’une seule solution qui était loin de lui plaire. Il chercha Mitsuko du regard, sans la trouver. D’un autre côté, ce pouvait être elle, sous une autre forme, ou un autre Æther quelconque ; il y en avait tellement. Il mit cette pensée de côté et se dirigea vers la grande table où étaient servi apéritifs et amuse-gueules. Sur le chemin, il prit le temps de noter la présence de quelques connaissances. Edwina était présente, ainsi qu’Adam. Dans le brouhaha de pensée échevelée, il nota le nom d’un homme qu’il n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer, et qui était toujours dans sa ligne de mire. Romulus Eternam, du manoir éponyme, assistait donc à la soirée. Intéressant. Il remit toutefois cette considération à plus tard, devant un opulent plateau couvert de petites saucisses de Wëltpuff aux herbes.

Un peu plus loin, Rackham accordait son instrument, assis en tailleur sur un des nombreux bancs en pierre qui peuplaient le parc de l’Île. Pour l’humain, en termes de fête, le thème importait toujours peu ; il n’y voyait qu’une occasion de parfaire ses talents, de briller en société et de récolter quelques œillades aguicheuses de la part de jeunes femmes enivrées par l’euphorie environnante. Et justement, le défi lancé par la voix éthérée était parfaitement dans ses cordes. Il n’avait besoin que d’une minute de plus, et espérait bien trouver dans les lucioles et la végétation alentour l’inspiration d’une sérénade appropriée. Quand les cordes sonnèrent enfin juste, il se redressa et se laissa porter, émerveillé, par la nuée d’insectes lumineux. Après quelques pas, il lui sembla que ses doigts se livraient à une composition de leur propre cru, et sursauta légèrement en s’entendant émettre quelques accords langoureux. Bientôt, là où passait le jeune barde, s’élevèrent les notes d’un air muet, tandis qu’il se laissait dominer par l’atmosphère apaisante du labyrinthe. Çà et là, il croisait la route aussi bien d’étudiants et d’adultes, le regard porté, eux aussi, sur leur propres lucioles. De temps à autre, ils secouaient la tête, lui jetaient un regard mêlé d’incrédulité et de joie. Chaque fois que cela se produisait, il se sentait plus grand, se nourrissant de chaque sourire, de chaque fossette qui se creusait – volontairement ou non. En dépassant un nouveau tournant du Labyrinthe, une étudiante de sixième année failli lui rentrer dedans, et ils se dévisagèrent un instant. Durant ce qui sembla durer une éternité, il maintint l’accord ; lorsqu’il failli s’éteindre, il reprit de plus belle le cours de sa mélodie. Et alors qu’il brisait leur échange pour reporter son regard sur sa cithare, un petit rire cristallin l’accompagna, et il sentit se poser sur sa joue les lèvres douces de la jeune femme. Le temps qu’il reprenne ses esprits, elle disparaissait dans le labyrinthe, sans qu’ils aient échangé le moindre mot. Il toucha sa joue, regarda le bout de ses doigts usés par les cordes, partiellement recouverts de bandages couvrant ses ampoules, et serra le poing, l’air plus ravi que jamais. Quand il reprit son instrument, l’air lent et romantique s’était mué en un vif échange qu’il ponctuait de temps à autre d’un couplet chanté en Zul’Dov. Les lucioles, elles, continuaient à progresser dans les couloirs sinueux du labyrinthe.

1102 mots.

Résumé :


[Event 2015] Un avenir assuré  - Page 3 GqzDWY

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Ven 16 Oct 2015, 15:28

Nous retrouvons aujourd'hui notre petit Olwë, tout fae qui s'ignore qu'il est, pour de nouvelles aventure. Olwë et ses amis, dans notre dernier récit, étaient en pleins travail sur le Continent du Matin Calme, dans un endroit magique nommé "Le Sanctuaire". Olwë le Fae, accompagné de la charmante mais au combien stupide Phsysalia, observaient les nuages qui prenaient toutes sortes de formes merveilleuses, et s'amusaient à les nommer afin de leur donner une signification imaginaire. Le dialogue qui va suivre n'est certainement pas des plus utile, mais il n'en reste pas néanmoins important, car primordial afin de souligner l'évolution qui s'est produit un peu plus tôt dans l'année chez le petit homme ailé. « Regarde Phys' ! On dirait un torse d'homme tout musclé ! » « Non ! C'est un mouton ! » « Ah ouais ? J'aurais juré voir Cocoon. » « C'est qui ça ? » « Quelqu'un de beau. Un très très beau garçon. » « Olwë, pourquoi tu parle que de garçon en ce moment ? Moi je préfère quand tu vois des étoiles et des champignons ! » « J'sais pas... C'est depuis que je suis allé chasser le dragon chez les beaux hommes à grandes ailes noires... » « Oh... D'accord. » S'en suivit un long silence qui n'était perturbé que par les la la la de l'Orine qui s'adonnait à quelques petits exercices vocaux, en préparation de son prochain cours de chant. « Dis Phys' ? » « Oui ? » « Tu m'trouve beau moi ? » « Beuh... Je sais pas ! Comment je peux savoir ? » « Bah je sais pas... Je te plais ? » « Bah... J'ai un amoureux moi déjà... » « Ah.. Ouais... Mais c'était pas pour ça que je te le demandais... » « Je sais pas. Tu m'embête avec ta question ! » « Ouais... Désolé... » Et le Fae se releva, du haut de ses trois pêches plates, s'en retournant un peu dépité dans son bureau. Il faut dire que depuis quelques temps, Olwë consommait beaucoup moins de ses produits habituels et se posait beaucoup plus de questions. Il avait finit par comprendre que son nouveau rôle chez les Protecteurs du Bonheur était très important, que beaucoup de monde comptait tout le temps sur lui, et qu'il n'avait décidément pas vraiment le loisir d'être dans son monde à lui tout le temps. Oh, ça ne l'embêtait pas à outrance, mais ce sevrage comportait aussi quelques petits désagréments, notamment une affluence de questions que le quadragénaire ne s'était jamais posé auparavant.

Malheureusement, il n'avait pas vraiment non plus le temps de s'occuper d'y répondre, et se retrouvait souvent avec un mal de tête des plus atroces, ce qui était actuellement le cas. « Michel ! Michel ! » La Michelle en question était une magicienne androgyne que le Fae n'arrivait toujours pas à prendre pour une femme, et qui le secondait dans son travail quotidien au Sanctuaire. « Oui Jojo ? » « Apporte-moi de la camomille s'il te plait... » « Encore ces maux de tête ? » « Oui... » « Ça fait la troisième fois aujourd'hui, il faudrait peut-être que tu songe à aller voir un médecin... » « Ouais... Nan... Pas envie... » Et la demoiselle s'en retourna vers le jardin personnel du Fae. Cela n'avait pas été facile pour lui de déplacer l'intégralité de son jardin d'un Continent à un autre, mais à force de travail et peut-être un peu par miracle aussi, le petit être y était parvenu, si bien qu'il pouvait maintenant exercer ces deux occupations principales sans en faire en pâtir une par rapport à l'autre. « Voilà pour toi ! » « Tu as fait vite. » « Il vaut mieux ! Tu es exécrable quand tu as mal ! » « Bon, venons-en à nos affaires du jour... Où on en est de nos négociations pour Basphel ? » La magicienne sortit d'une armoire un lourd dossier relier de cuirs, contenant des centaines de lettres différentes, toutes signées de plusieurs empruntes. « Et bien... Le conseil s'est enfin décidé mais... » « Mais quoi... » « Mais il veut impérativement que ce soit toi qui aille négocier avec la directrice de l'école. » « Y sont sérieux... » « Oui, plutôt. » « C'était pas une question... » Olwë, dans cette situation, ne sentit pas qu'il avait vraiment le choix de refuser les demandes du conseil, d'autant plus qu'il était à l'origine de cette proposition. Alors le Fae se leva de son siège, ses deux mains sur la tête, et obtempéra. « Très bien, je vais y aller... D'autant plus qu'ils ont organisé un évènement là bas en ce moment... » « Parfait ! J'envoie ton approbation au conseil ! » Olwë se dirigea en voletant jusqu'à la fenêtre, prêt à s'envoler pour la grande école, quand Michelle l'arrêta. « Tu... tu sais Olwë... Quand tu es arrivé ici, je ne croyais pas vraiment que tu ferais un bon chef... Mais maintenant, je suis certaine qu'avec toi, ça ira... » « Merci Michel, moi aussi j't'aime bien. » La jeune fille rougit et s'en retourna, tandis que le Fae s'éloignait déjà de l'endroit...

Le trajet lui fut plutôt pénible, mais surtout particulièrement long. L'ennui avait d'ailleurs fini par le gagner, si bien que le fae n'avait pu s'empêcher de sortir de sa poche sa pipe en bois, et de mettre fin à plusieurs semaine d'abstinence. Son corps qui s'était un peu habitué au manque en eut d'ailleurs une réaction des plus violentes. Olwë avait l'impression que tout autour de lui se passait avec une extrême lenteur... Tous les convives bougeaient, parlaient, jouaient au ralentit. Ce qui le faisait beaucoup rire, par ailleurs. Mais la dose qu'il avait absorbé n'était pas encore suffisante pour le détourner de son objectif. Problème : il ne savait absolument pas à quoi ressemblait la belle dame qu'il devait chercher... Si bien qu'à peine une dizaine de minutes plus tard, tous pouvaient observer un petit être de cinq pouces voleter un peu partout, de convives en convives, demandant à qui voulait bien l'écouter où était la directrice de Basphel. Et même quand le labyrinthe s'éleva autour de lui, le drogué ne cessa de piailler...

1026 mots



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Ven 16 Oct 2015, 19:05

« Tine ! C’est mignon comme surnom ! Je peux t’appeler comme ça aussi ? Enfin, c’est peut-être malpoli de ma part héhé ! » Le sourire lumineux de Shi ne semblait plus vouloir s’effacer alors que ses yeux se rivèrent sur les quelques acrobaties de sa congénère qui la firent rêver. Ce dont étaient capable les Faes ne cessait de la surprendre, de l’émerveiller, et si elle pouvait en faire autant, elle ne s’en priverait pas pour ainsi couvrir la maison de l’Alfar par la poussière bleue qui resterait après tant de démonstrations. « Woow… J’aimerais tellement être capable de telles prouesses moi aussi ! » Parler aux fleurs… C’était par exemple quelque chose dont elle était incapable, contrairement au siennes. Shi se demandait d’ailleurs bien pourquoi, mais elle ne le sut jamais. Finalement, son attention ne se porta pas bien longtemps sur cette réflexion pour bien vite se pencher sur le reste des événements. Alors qu’ils se dirigeaient vers le buffet, ses améthystes se posèrent instinctivement sur les mets disposés sur les nombreuses tables. Lorsque les conseils flottaient dans la discussion, ce fut son instinct qui lui dictait quoi prendre de son côté. Son choix se porta sur une sorte de tourte dont elle ignorait la composition. L’odeur lui plaisait, tout simplement.

Mais alors que la petite fille commençait à en manger un bout que n’importe qui considérerait comme une miette, ce fut la vision de Latone qui l’arrêta. En effet, ses plaintes concernant le manque d’alcool la déconcertèrent, et à l’exclamation de la chamane, un petit rire s’échappa d’entre ses lèvres. « Il doit bien y en avoir quelqu… » Elle voulut prononcer cette phrase, bien que tardivement, et par conséquence une autre succession d’événements l’empêcha de terminer. Latone venait de s’envoler, signifiant quelques excuses. La petite Fae la regarda s’envoler, béate, pleine de questions, mais sourit comprenant qu’il était inutile de se prendre la tête et hurla un « A la prochaine !! » A l’égard de la blonde qu’elle appréciait tant. E-Elle pouvait voler en réalité ? Songeait-elle repensant aux circonstances dans lesquelles avaient eu lieu leur première rencontre. Elle se retourna vers Alix, les yeux clos dans sa bonne humeur et lui souffla : « B-bon, et bien amusons-nous ! » Même si elle n’avait pas tout compris, ce n’était pas pour autant une raison de rester bloqué sur place sans rien faire.

Pourtant, le temps ne sembla pas leur laisser libre court à leurs occupations. Alors que la petite venait seulement de remarquer la présence du Sorcier et qu’elle n’avait même pas encore songé à lui adresser la moindre salutation, ce fut le décor qui changea subitement, se dévoilant sous une forme tout autre. Ce fut avec un émerveillement sans pareil que Shi observait les racines s’engager dans une avancée sinueuse sur le sol, la végétation florissant à vue d’œil à leur passage dans un spectacle époustouflant. Le sourire enjolivé de la petite disparut, ses lèvres demeuraient pourtant entrouvertes. Son cœur était envahi d’un profond désir d’être capable elle aussi de provoquer de telles choses… Une beauté inégalable, une atmosphère parfaitement réchauffante… La bleutée se sentait si bien, et était tellement encrée dans son élément qu’elle aurait pu souhaiter ne plus jamais le quitter. Un environnement aussi magnifique, comment pouvait-elle ne l’avoir vu depuis tout ce temps ? Voilà qui la troubla, qui fit naître en son cœur un sentiment de vide qui se comblait peu à peu de toute la magie bienfaitrice qui embaumait les lieu… Le mal qu’elle éprouvait en voyant toute cette magie lui était paradoxalement bénéfique, et ce seul fait suffit à lui chasser toute pensée parasite de son esprit pour ne plus suivre que son instinct ainsi que les explications qui lui étaient délivrées pour lever les yeux vers toutes ces adorables lucioles qui lui correspondait donc.

Ses pas – ou plutôt ses ailes – la guidèrent alors tout doucement à travers cette nature qui lui mettait du baume au cœur. Une personne lui serait destinée ? Un mariage à la clef ? Elle rit doucement, de son rire cristallin qui avait pour l’habitude de réchauffer l’atmosphère, mais ici, en cet instant, il ne fit que raisonner à travers les larges couloirs. Et s’il n’y avait personne à la cléf ? Elle ne savait pas si la chance lui sourirait ou pas, mais qu’importe, en réalité. Tant qu’elle pouvait se promener dans ce labyrinthe, peu importait ce qui suivrait, elle s’en fichait complètement.
728 mots

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Sam 17 Oct 2015, 16:51

Les festivités étaient déjà plus que bien entamées. Raeden venait d'entendre les dernières indications de l'Aether résonner dans sa tête. Les plantes finissaient de fleurir et de grandir outre mesure. Il n'y avait pas à dire, tout ceci était vraiment très bien fait et très bien orchestré ! Le labyrinthe de verdure s'était formé partout, aussi bien à l'intérieur de la salle de réception que dans les jardins. Des lucioles, comme les avait appelé l'être Ethéré voletaient autour de chaque invité. Certains semblaient déjà avoir trouver leur opposé, ou plutôt, leur semblable, la personne à qui leurs lucioles s'autorisaient à se lier. Tout ceci était vraiment magnifique et merveilleux, mais ce n'était pas pour cette raison que le Bélua avait mis les pieds ici. Il avait appris un peu tardivement les festivités organisées dans cette académie et il s'était dit que c'était le moment tout approprié pour venir essayer de rencontrer la directrice ou même un professeur permanent. Il savait bien évidemment que tout ceci était géré avant tout dans le but de faire adopter et parrainer les enfants qui vivaient et suivaient des enseignements ici, quelque soit leur race ou leur âge. Il pensait avoir déjà assez à faire avec Izis, Papy et Alice pour adopter un enfant en plus. Mais cela ne l'empêchait pas de parrainer un des « basphéliens » si l'occasion se présentait. Et surtout, si l'un des « prétendants » se démarquait du lot pour une raison ou pour une autre, à ses yeux, de quelque manière que ce soit.

L'Enfant de Phoebe ne savait plus exactement où il se trouvait. Il savait qu'il était à l'entrée de la grande salle mais les murs de végétation s'étendant autour de lui avaient quelques peu brouiller ses repères. Il ne put s'empêcher d'approcher d'une des barrières naturelles et de poser sa paume à plat dessus, au niveau de sa tête, qu'il vint à son tour reposer contre l'arbre en face de lui, front contre écorce. Depuis qu'il était devenu Bélua, il entretenait un lien bien plus étroit avec la Nature qu'avant. Il n'avait jamais été irrespectueux d'elle ni méchant à l'encontre de ses représentants, mais il en était toujours resté détahé. A présent, c'était comme s'il sentait tout cet autre monde tourner autour de lui, tout ce à quoi il avait fermé les yeux jusqu'à maitenant. Il comptait bien se rattraper là dessus et en apprendre le plus possible, savoir tout ce qu'il y avait à savoir, non pas pour le pouvoir, mais bien pour aider Phoebe du mieux qu'il le pourrait. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres, comme s'il avait murmuré quelque mot à la plante. Il se redressa enfin, jetant un coup d'oeil sur sa droite, ayant eu l'impression que quelqu'un était en train de l'observer. Mais non, personne. L'homme haussa les épaules pour lui, effleurant une dernière fois l'écorce de l'arbre.

Il se mit en chemin. Cependant, il ne suivait pas les courants de lumières qui serpentaient sur le sol. Il ne cherchait pas à se lier à quiconque. Il n'en était pas prêt du tout. Raeden savait qu'il finirait par trouver ce qu'il voulait. Même s'il était dans un labyrinthe, il ne se sentait ni piégé ni perdu. Il n'avait qu'à avancer, continuer sa voie, et les lieux le méneraient là où il devait aller. Ses lucioles virevoltaient joyeusement autour de lui, comme heureuses d'être enfin libres, mais elles ne s'éloignaient jamais de lui. Quelque part, derrière l'un de ses murs végétals, un petit rire malicieux et joueur retentit. Cela fit naître un sourire sur les lèvres de l'Immortel, tandis qu'il se rapprochait peu à peu du buffet. Rencontrant quelqu'un, il s'adressa à lui.


Excusez moi, je recherche la directrice ou un professeur d'ici. Pouvez-vous me dire où je peux les trouver?

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Dim 18 Oct 2015, 02:13

L'incident sur la robe semblait déjà du passé, et je ne m'en plaignais pas. Dès demain je serai parti normalement, et si sa propriétaire venait à chercher un responsable, elle pourrait attendre longtemps. Il y avait plus important de toute façon, ça n'était qu'un amas de tissu après tout.... A la réponse de la demoiselle, je ne pus m'empêcher de sourire légèrement.

- Vu à quel point la petite fille semble apprécier votre compagnie, cette personne qui vous a invitée semble avoir vu juste. Et comme vous venez de me dire que vous n'êtes pas sa mère, vous avez la fibre pour bien vous entendre avec. C'est une belle qualité.

Depuis que j'étais mort, je n'avais pas vraiment côtoyé les enfants, et mon absence de joie réelle les ferait sûrement fuir, ou leur faire comprendre assez vite que quelque chose n'allait pas chez moi. Les enfants avaient une sorte d'instinct pour ces choses là. Heureusement, leur âge faisait qu'on ne les croyait que rarement.

- Enchanté également Luxariell lui répondis-je par politesse. J'allais enchaîner par la première idée qui me serait venue par la tête, quand une voix parvinrent jusqu'à nos oreilles. Ce qu'elle disait était pour le moins étrange, et je n'en comprenais pas réellement le sens. Du moins, la logique dans ce qu'elle énonçait. Quoiqu'il en soit, s'agissant d'âme, d'amour ou je ne sais quel autre sentiment vivant, j'en étais immunisé, aussi allais-je devoir faire semblant, pour changer et ne pas me faire repérer.

Pourtant, des lucioles, comme pour les deux demoiselles face à moi, se virent à graviter autour et au dessus de ma tête, à ma grande surprise. Cette magie n'en était finalement pas, et n'était qu'un prétexte pour faire se rapprocher les gens. En tout cas, l'illusion était sacrément bien réalisée. Les plantes qui se mirent à prendre place à peu près partout dans le bâtiment étaient bien réelles elle, et l'ensemble ne manquait pas de charme sauvage assurément. Je n'avais vu pareille magie auparavant, et je ne regrettais pas de m'être déplacé ici.

Je regardais les lucioles, puis celles de Luxariell et la petite fille. Les leurs semblaient ignorer les miennes, et continuaient indifféremment de voleter au dessus de ma tête. Je répondis à Luxariell, un peu perplexe.

- Oh, oui, je ne sais pas où se trouve la petite fille à qui je dois remettre le livre, mais je peux faire quelques pas avec vous dans ce "nouveau" paysage. Avec plaisir même.

Je leur fis signe de la main pour qu'elle engage le pas, et les suivit juste derrière. Je ne pouvais m'empêcher de fixer mes lucioles, et je ne saurais dire pour quelle raison, mais je me sentais étrange, comme plongé dans un terrain inconnu sans repères, et sans savoir quoi y faire. C'était bien la première fois que je me sentais dans cet état de perdition totale depuis mon suicide, et il s'agissait en l'état d'un sentiment différent, comme en décalage avec ce que j'étais.

Je tentais de me vider l'esprit en continuant de marcher vers cette jungle apprivoisé, et d'en apprécier la beauté sauvage. Visiblement, les deux demoiselles avaient l'air elles aussi d'apprécier la balade.

- L'organisatrice sait s'y prendre pour surprendre ses invités, l'endroit est d'autant plus magique paré de tous ces végétaux.

Au détour d'un couloir où des lianes s'entremêlaient à des fleurs aux couleurs vives, les lucioles jusque là calmes se mirent à s'agiter. Fronçant les sourcils de surprise, je ralentissais mon allure pour marquer une distance avec Luxariell et la fillette, et je pris à droite alors qu'elle continuèrent tout droit. Inconsciemment, je devais prendre à droite, mais pourquoi, ou plutôt, pour qui ?..

653 mots.

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Dim 18 Oct 2015, 19:28

Petite fleur deviendra grande! (Anabelle) Post 1 - 862 mots

Tu es si joli ma petite fille chérie! Tu as décidé de te mettre belle pour cette soirée de fête à Basphel. Tu es partie tôt le matin avec ta gardienne pour venir à la rencontre d'un lieu qui pourrait t'offrir multiple possibilité. Ta Stella est heureuse de te voir habillée de ta petite robe verte avec tes petits bracelets. Il s'agit de ta robe préférée et tu adores la mettre pour les grands jours. Je suis si fière de toi. Tu t'amuses énormément avec ta peluche que je t'ai offerte dans le passé. Il te suit comme ton ombre tout au long de tes parcours. Ta gardienne te tient la main tout au long du voyage pour que tu évites de te perdre dans ces terres immenses. Tu sais qu'elle tient énormément à toi et désire, tout comme le Magicien, ton bonheur. Basphel est un lieu qui pourrait te convenir. Tu pourras apprendre à lire et à écrire tout en te faisant des amis de ton âge. Toi, petite fille dont le mutisme est ton allié en ces temps de grande tristesse. Tu ne parles à personne à cause de ta très grande timidité. Il sera difficile de t'intégrer aux autres, mais j'ai confiance en toi.

Le voyage que tu as fait avec Stella était des plus agréables. Tu arrivas à Basphel avec ta main bien enfouie dans celle de ta gardienne. Tu as peur de ce lieu. Tu as l'impression qu'il est bien trop grand pour ton petit monde. Tu as envie de partir pour trouver ton confort auprès de ta chambre chérie. Par la crainte et l'angoisse, tu ne peux envisager de t'éloigner de Stella. Tu te colles à elle comme si elle était l'air qui la tenait en vie. La vieille Stella te connait plus que tu ne peux l'imaginer. Elle sait que tu ne voudras pas t'éloigner d'elle si elle ne part pas pour un temps. Alors, la vieille dame se pencha vers toi pour te dire calmement: «
Chérie, je dois faire quelques commissions. Tu es ici dans un lieu sécuritaire avec plein d'amis. Je voudrais que tu t'amuses avec les amis pendant mon absence. » Bien sûr, tu ne veux pas qu'elle parte. Tu ne veux pas être seul comme le jour de mon départ. Tu te colles très contre à elle pour éviter qu'elle parte, mais elle sait comment arranger les choses en sa faveur: « Je reviens dans quelques minutes, ne t'inquiète pas chéri. Nous sommes ensemble pour la vie! » La vieille Stella te recoiffait au passage de ses paroles. Tu t'éloignais d'elle avec ta peluche. Tu la regardais s'éloigner de toi au travers d'un magnifique jardin. Tu voudrais la suivre, mais tu ne voulais pas la décevoir. Alors, tu restas là jusqu'à ce que ta vision ne te permet plus de la suivre.

En te retournant, tu remarques qu'il y avait plus de monde que tu l'imaginais. Tu ne voulais pas déranger personne. Alors, tu baissas la tête sur tout ce qui t'entoure. Tu ne voyais pas la beauté de ce lieu des plus féériques. Tu voulais juste te trouver un endroit pour te cacher de cette foule qui te faisait peur. Tu entrais dans un endroit où la végétation était des plus magnifique. Pourtant, tu avais les yeux fermés à cette beauté. Le moment où que ta petite robe s'accrochait à quelque chose. Tu ouvris les yeux. Tu étais rendu dans un grand labyrinthe. Tu ne savais plus par où que tu étais rentrée. Tu voudrais faire demi-tour, mais la végétation ne voulait pas te voir partir tout de suite. Tout autour de toi, il y avait une brume qui te consolait de t'avoir perdu. Tu avais peur, mais aucune larme ne coulait sur ta joue. Alors, tu décidais d'appeler ton grand ami. Grâce à ton câlin, la peluche prit vie. Il sauta de te bras pour te regarder. Tu te baissas pour le caresser un peu. Cependant, monsieur Lapin vit une lueur qui l'attirait. Il décidait de le suivre. Petite fille effrayée, tu te mis à courir dans le labyrinthe pour rattraper ton lapin qui était en fuite. Tu allais de gauche à droite en prenant le chemin que le labyrinthe t'offrait.

Après une course acharnée, tu retrouvas ton lapin en train de regarder vers le ciel. Toi qui n'avait que de yeux pour ta peluche, tu t'empressas de le ramasser sans percevoir qu'une dame était à côté de toi. Voyant des pieds d'adultes, tu levas tes grands yeux verts vers cette grande dame. Tu restais silencieuse comme dans tes habitudes face à celle-ci. Tu te levais simplement avec ton lapin dans les bras. Tu étais paralysée d'avoir fait quelque chose de travers. Alors, tu attendis de te faire gronder avant de bouger.


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Dim 18 Oct 2015, 20:14

Tandis que l’ange écoutait les paroles de Zéphiel, l’observant silencieuse joue et s’occuper des enfants, elle le trouve magnifique dans cette candeur enfantine. Les enfants lui font presque une confiance aveugle, de toute façon, que pouvaient-ils bien leur arriver avec un ange ? Tandis qu’elle sourit, silencieuse devant les enfants qui s’amusent, la voix calme et agréable d’une femme s’élève, distante et proche à la fois. L’ange ne sait d’où lui vient cette voix, mais instinctivement, elle lui fait confiance. Elle ne ressent aucune malice dans cette voix calme, mais plutôt l’envie de faire le bien. Puis distraite par la voix, elle recule quand elle voit la végétation boucher, la magie qui était à l’œuvre était puissante et rapidement, une végétation envahit les environs, coupant l’ange de son groupe. Mais la guerrière est loin d’être inquiète, ressentant à la place un immense calme, un calme intérieur qui en quelques secondes à peine avait soufflé tous ses malaises, ses inconforts et toutes ses inquiétudes. Elle se doutait que l’endroit fût fait pour ceci, et l’idée du mariage la surprit grandement.

Les petites lucioles, billes brillantes aux tons de bleu et d’or volaient paisiblement au tour de sa tête. Elle tendit la main, fascinée par une si petite créature et certaine vinrent se poser une demi-seconde sur sa main tendue avant de reprendre leur vole, essayant de guider la jeune femme dans une direction. Sur le sol, des traits lumineux semblaient la guider également, offrant un chemin illuminé, mais l’ange n’avait d’yeux que pour la végétation qui était d’une beauté naturelle et surnaturelle à la fois. Après avoir tendu l’oreille au vent qui lui chuchota les paroles de Zéphiel, elle posa à son tour la main sur le mur de liège et de mousse. Des fleurs d’un lilas pâle tapissaient ici et là le mur, offrant une odeur alléchante et agréable.

Une fois la fascination passée, Nithael se mit en marche, suivant les lucioles dans la direction pointée. Le cheminement offert était spécial, encore plus le système qui les reliait l’un a l’autre. La magie était un domaine qu’elle découvrait encore. Le vent semblait lui apporter les pas des autres, parfois les voix qui discutaient encore tranquillement. Elle croisa couple, inconnu, parfois enfant dans cette grande étendue et à chaque fois qu’elle tournait un coin, son cœur battait la chamade, les lucioles s’activant à chaque passant proche, mais jusqu’à maintenant, aucune ne semblait être celui qui lui était destiné. Chance ou malchance, elle ignorait comment elle réagirait en rencontrant celui ou celle qui lui était destinée. Personnellement, elle ne désirait pas une relation amoureuse, elle en avait déjà trop souffert et ignorait comment elle pourrait gérer la chose une deuxième fois, la peur s’accrochait encore à ses entrailles et malgré son bon vouloir à aider les Réprouvé, elle évitait la ville comme la peste en ce moment même. Mais pour le moment, elle pouvait profiter du temps à décompresser et à profiter de la quiétude du labyrinthe végétal.

Débouchant dans un petit coude intime, un banc en bois et or, semblaient inviter les couples à faire connaissance. Un tapis de mousse était présent, et les murs du coin, étaient recouverts par des fleurs aux couleurs harmonieuses et de toutes les grandeurs, elle prit une pause, observant les lucioles qui semblaient chercher, bougeant dans plusieurs sens comme si la personne recherchée était en mouvement. C’était la même chose avec les lignes au sol, elle-même incertaine du chemin à prendre. Silencieuse et patiente, Nithael attendait le nouveau chemin quand un léger son se fit entendre, venant de son dos. Tournant la tête, elle était tombée sur une enfant, une fillette joliment habillée qui serrait dans ses bras un lapin vivant. L’ange fut tenté de faire comme si elle ne l’avait pas vu, réalisant la peur qu’elle lui offrait, mais elle se tourna vers elle, posant un genou au sol. C’est d’une voix terriblement calme et paisible qu’elle lui parla.

-Bonjour… J’espère que tu ne t’es pas perdu ? C’est plutôt grand ici et je crois que même moi, je me suis perdu.

Elle ria doucement, la magie des lieux avait un effet revitalisant et apaisant sur l’ange, effaçant l’aura de froideur et d’intimidation de Nithael pour la remplacer par celle plus agréable des anges, bienveillante et réconfortante. Elle tendit la main dans une invitation et s’exprima à nouveau :

-Je m’appelle Nithael, mais les enfants préfèrent Nitha, tu permets que je t’accompagne ? Nous pourrions visiter les lieux à deux ? Termine-t-elle avec un sourire maternel, attendant la réponse de la petite.



758 mots
Nitheal souhaite bonne chance à Zéphiel et part de son côté pour explorer le labyrinthe, confiante et calme dû à la végétation, elle suivit les lucioles jusqu’à ce qu'elle rencontre la petite Anabelle, elle essaye de lui faire la conversation et l'invite à découvrit le labyrinthe avec elle.
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Dim 18 Oct 2015, 22:55

Je tentais de mon montrer aussi aimable que possible, je savais que je ne pouvais me comporter comme j’avais l’habitude ici… Même si Durant ma vie humaine, je me montrais déjà assez violent lors de mon séjour ici. Enfin bref, l’important pour le moment c’était de savoir ce que valait mon fils et je n’étais pas sûr d’avoir engendré un rejeton digne de ce nom. C’était sans nul doute un démon et un démon de la colère j’osais l’espérer, mais je le trouvais trop sage, trop propre et trop polie pour être un démon digne de ce nom une fois en enfer ou encore sou mon aile, il risquait juste de se faire broyer… Je commençais donc à me dire que sa mère, l’avait élevé avec un certain amour et attention pour qu’il ne devienne pas comme son père. Ce qui était plutôt embêtant pour moi qui aurait pensé qu’elle l’aurait toujours regardé avec un certain mépris et dégout… Surtout quand on savait comme je lui avais offert cet enfant, je savais que plus d’une personne aurait envie de jeter le rejetons à la mer pour qu’il se retrouver à nourrir les créatures marine ou autre sort qui aurait au final le même résultat.

Qu’importe, je décidais alors ensuite de voir la mère pour en savoir un peu plus sur l’éducation de mon fils. C’était beaucoup de risque que je prenais. Apres tout, même si on ne c’était vu qu’une fois, je savais qu’elle ne m’avait pas oublié. C’était une chance que mon apparence était différente et que sache comment me comporter pour ne pas être reconnu… Quand j’arrivais près de Julia, je pouvais voir que l’homme qui l’accompagnait n’aimait pas trop ma présence… Sinon pourquoi serait-il partit si vite… Malgré tout, loin d’être vexé, je fis un signe de la tête comme pour lui dire au revoir, mais sans plus de cérémonie… Apres quelques mots de remerciement. Julia envoyait les enfants partir un peu plus loin joué… Signalent à la petite demoiselle qu’elle allait avoir besoin d’elle un peu plus tard pour discuter… J’observais les deux garnements s’éloigner de nous avant d’entendre les paroles de Julia qui me demandait pourquoi j’étais ici… Je prenais une grande inspiration le temps de réfléchir à ma réponse avant de lui dire sans la regarder dans les yeux mais plutôt vers la direction de Nletharion :

En réalité, c’est un peu tout ça en même temps… J’ai fait quelques années ici vous savez !? Je trouvais donc l’occasion assez bonne pour renouer avec les souvenirs de jeunesse. Maintenant, que je suis ici, il est vrai que je me dis que je pourrais peut-être aider quelques-uns de ses gamins… Mais franchement, laisseriez-vous un démon adopter un gosse ?... Vous n’est pas obligé de répondre.

Ensuite elle s’intéressait à mon nom. Pendant un bref instant, j’hésitais à lui donné un faux nom, mais celui que je portais suffisais pour le moment… Je savais que la légende de Marcus Hook ne faisait que commencer. Du coup, elle n’allait peut-être pas faire le lien avec moi et Jucktion…

Je m’appelle Marcus Hook enchanté de vous connaitre mademoiselle ?

Pendant que je répondais à Julia un jeu venait d’avoir lieu et je devais avouer que ce n’était pas le genre de spectacle que j’appréciais beaucoup. Je tentais de ne rien laisser paraitre, mais voir ses lucioles tourner autour de moi me crispais un peu… Manquerais plus que celle-ci décide de joué le jeu et de me forcer à me marier ou je ne sais quoi à une autre personne. Du coup, pour tenter de garder mon calme, je me mettais à penser à autre chose et à mon fils en particulier. Apres tout, si je conversais avec Julia c’était pour en savoir un maximum ce qui c’était passé depuis que je l’avais laissé s’échapper avec mon rejeton.

Dis-moi, je suis peut-être indiscret, mais votre fils, j’ai un peu parlé avec lui et il semble dire qu’il n’a pas de père. Cela n’est-il pas trop dur pour vous ? J’imagine qu’élever un enfant seule n’est pas une chose aisée.

Je me tournais alors vers elle tout en fouillant dans ma poche pour sortir une bourse contenant une assez jolie somme que je tendais discrètement à Julia avant d’ajouté :

Je sais que c’est étrange, mais je me vois un peu dans le regard de ce gamin… Je sais que ce n’est pas grand-chose, mais je tiens à vous aider un petit peu.

Je voulais surtout faire en sorte qu’elle ne réfléchisse pas trop sur mes questions. Quel pense juste que j’étais un démon relativement gentil et curieux… Le seul truc que je craignais c’était qu’elle devine que j’étais aussi Samael Kobal… Mais elle n’avait pas vraiment moyen de le deviner sur le coup en tout cas.

801 mots

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Lun 19 Oct 2015, 21:26

    [Event 2015] Un avenir assuré  - Page 3 624590validationpartieIVEvent2

    Après quelques instants à broyer du noir sous la table, je commençai à me poser de sérieuses questions. Et si quelqu'un me voyait ici et allait chercher les gardes ? Je n'étais pas sûre qu'il y ait des hommes chargés de la sécurité, quoi que ça me semblait logique en un sens. S'il y en avait, en tout cas, ils me forceraient sans doute à sortir d'ici, me tenant pour se frayer un chemin parmi les invités avant de m'éjecter de Basphel. J'aurai sans doute la honte de ma vie mais ce serait bien pire pour Adam. Il travaillait ici et je n'avais pas le droit de le mettre dans une telle position.

    Je me mis à quatre pattes afin d'avancer un peu sous la nappe. Je devais trouver une personne seule, un homme de préférence. Je ne savais pas pourquoi il me fallait un individu du sexe opposé mais j'avais plus souvent été habituée à une présence masculine, plus compréhensive, moins moqueuse. Je doutais que celui à qui je réclamerai de l'aide se moque de moi. Peut-être en profiterait-il pour me reluquer mais je doutais que mon corps soit intéressant. Ma transformation en Elémental m'avait laissé un arrière goût dans la bouche, et, plus que de la rancœur, c'était du désespoir que je ressentais. Mon estime de moi avait complètement chuté et je me trouvais bonne à rien et laide.

    Après quelques minutes, je finis par distinguer une paire de bottes noires. Elle appartenait à un homme vu la pointure. Je n'en étais pas certaine puisque certaines femmes avaient de grands pieds aussi mais il me semblait que j'avais toutes les chances de réussir. De toute façon, je n'avais pas envie de chercher plus. J'avais mal aux articulations dans cette posture et mes poignets avaient du mal à soutenir le poids de mon corps. Je finis donc par m'asseoir plus confortablement et avançai l'une de mes mains pour saisir la cheville de l'inconnu, serrant un peu la botte. Je n'avais aucune idée de qui il s'agissait... Si j'avais su que cet homme n'était autre que mon ancien souverain, j'aurai sans doute réfléchi un peu avant d'agir. Non, je n'aurai même pas réfléchis, je serai partie en courant.

    Ève : « Ex... Excusez moi monsieur, euh... écoutez... Est-ce que vous pourriez m'apporter quelque chose qui pourrait me servir de vêtements. Enfin... ce n'est pas une obligation mais j'ai quelques soucis de... c'est... ma transformation. »

    Je m'emmêlais les pinceaux, tout simplement parce que j'étais trop instable, trop incertaine. La confiance en moi que j'avais acquis par le passé s'était totalement envolée. Cet homme allait sans nul doute me prendre pour une folle.

    [Event 2015] Un avenir assuré  - Page 3 555969singatureBLACKOSS

    Je marchais dans le labyrinthe, m'arrêtant ici et là pour regarder de plus près les différents éléments du décor. Touchant une fleur, j'eus l'impression que celle-ci voulait communiquer avec moi. Incertain, je caressai l'un des ses pétales géants, trouvant la situation étrange. En y réfléchissant, je pourrai également parrainer un enfant. Dans la foule, je les avais un peu perdu de vu mais je me disais que, plus tard, on pourrait différencier les orphelins des élèves de l'école. Mon seul problème était le suivant : puisque j'étais voué à devenir professeur, peut-être que ce ne serait pas très réglementaire de soutenir un élève en particulier. D'un autre côté, je n'avais pas les fonds nécessaires. Ma famille oui et ce serait certainement au nom de mon père que je parrainerai. Radin comme il était, ça lui ferait les pieds.

    Avançant de nouveau, je me mis à rêvasser, mon regard se perdant dans les lucioles qui voletaient autour des individus que je croisais. Il me sembla apercevoir Lumi au loin mais puisqu'elle semblait plonger dans une discussion, je ne vérifiai pas l'information. J'avais envie d'elle depuis notre première rencontre. Comment pourrait-il en être autrement ? Cette femme était dotée d'une présence exceptionnelle et avait tous les attributs qui me plaisaient chez les femmes. Je n'étais pas très regardant, certes, mais tout de même, je savais reconnaître les perles rares. Après, pour le côté pratique, je ne le saurai qu'en testant, chose que je me refusais de faire. C'était compliqué de résister mais je le devais à mon Ange, même si son visage commençait doucement à s'estomper dans mon esprit. Je devrais peut-être entreprendre de la chercher... Ma motivation à lui rester fidèle baissait au fur et à mesure que le temps passait sans que nos chemins ne se recroisent.

    740 mots
    Eve attrape une cheville d'Eerah pour lui demander de lui apporter des vêtements.
    Adam marche dans le labyrinthe, pensif.


[Event 2015] Un avenir assuré  - Page 3 Ezpg
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mer 21 Oct 2015, 23:29

Kaahl marchait dans le labyrinthe, se demandant qui dans cette foule lui serait lié. L'adolescent n'avait pas franchement l'intention de se marier devant la nature comme la voix avait dit, mais il trouvait l'idée du gage plutôt amusante. S'il trouvait une personne faible d'aspect, un peu comme lui, il lui demanderait sans doute de lui donner un gage en premier, pouvant alors se faire plaisir pour la suite. Le Sorcier n'avait pas envie de faire quelque chose de malfaisant. Le ridicule ne tuait pas, il attirait au contraire parfois la pitié qui était un sentiment qu'il acceptait parfaitement qu'on ait vis à vis de lui. Plus les gens le pensaient faible, plus ça l'arrangeait, déjà parce qu'il l'était relativement, ensuite pour des raisons évidentes de manipulation. On ne se méfiait pas d'un enfant et c'est pour ça qu'il espérait ne pas grandir trop vite. L'âge était une sorte de malédiction mais il ne pouvait empêcher ses hormones de prendre l'ascendance sur ses désirs.

Suivant les lucioles qui l'entouraient, il ne tarda pas à noter qu'elles s'excitaient de plus en plus au fur et à mesure qu'il s'approchait d'un point. Il ne chercha pas à les ignorer et se retrouva bientôt entouré d'enfants qui, eux, encerclaient une vieille femme. Certaines grand-mères avaient pour elles des traits doux, protecteurs et agréables malgré les rides du temps, mais celle là elle... Kaahl soupira. Ses lucioles semblaient totalement correspondre aux siennes, à moins que, par miracle, il soit lié avec l'un des enfants présents. Devant cette cacophonie d'individus, une erreur pouvait peut-être être possible. Le Sorcier ne se laissa pas pour autant démonté, souriant chaleureusement avant d'avancer vers la dame.

« Je crois que nous sommes faits l'un pour l'autre. ».

De plus près, elle paraissait encore plus repoussante. Il n'avait pas vu ses pustules auparavant mais, après tout, ça restait une vieille femme. Peut-être pourrait-il s'amuser avec elle ? Ce n'était pas comme s'il allait devoir l'embrasser.

« Je ne vais pas vous demander en mariage mais que diriez-vous d'un petit défi ? ».

__

Constantine était un peu perturbée. Le départ de Kaahl et la mutation de la grande femme ne firent qu'augmenter son anxiété. Elle ne savait pas trop quoi faire et, finalement, elle se dit que, le mieux serait de partir elle aussi dans le labyrinthe pour trouver la personne qui lui serait liée. Elle aurait vraiment aimé que ce soit le Sorcier mais elle n'allait pas l'avouer. C'était égoïste. Au lieu de garder une humeur un peu maussade, elle se força à sourire, retrouvant instantanément de la joie de vivre. C'était un peu un don chez elle de trouver du positif dans tout, de pouvoir toujours avancer. En parlant de ça, il lui semblait avoir vu quelques unes de ses lucioles aller vers l'une des Faes présentes un peu plus tôt. Malheureusement, celle-ci était partie en voletant et si elle souhaitait la rattraper, elle devrait s'activer.

Sur le chemin, la jeune fille croisa un garçon qui jouait de la musique. Derrière ses lunettes rondes, elle le regarda un moment. Il lui semblait l'avoir déjà vu auparavant mais elle ne savait pas où. Elle sentit une sorte d'échos, comme si on lui murmurait d'aller vers lui mais elle n'y comprit pas grand chose. Peut-être n'était-ce qu'un effet de son imagination débordante ? Au lieu de s'approcher, elle lui sourit timidement avant de s'éloigner un peu vite pour que ça ait l'air naturel. Elle était un peu gênée.

Quelques pas plus tard, elle avait rejoint la Fae. Les lucioles qui l'entouraient fusèrent pour aller rejoindre celle de la petite créature. Constantine ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Elle sourit tout d'abord, se demandant si c'était une bonne idée. Puis, après un petit silence, elle chuchota presque.

« Tu sais... je ne sais pas trop ce que  ça importe, ce mariage... mais si tu es partante alors peut-être qu'on pourrait essayer. Je ne veux pas te forcer mais j'aimerai vraiment en savoir plus sur toi et tes semblables... Peut-être que... ».

Constantine avait du mal à s'exprimer, ne sachant pas vraiment à quoi elle s'engageait. Pourtant, la présence de la Fae lui avait été agréable jusqu'ici.

« Je me dis que si la nature veut nous lier alors... peut-être que nous devrions l'écouter ? ».

Elle espérait ne pas faire d'impaires, n'y connaissant pas grand chose en plantes et en fleurs. Elle respectait la nature, la traitait avec douceur, mais n'avait jamais communiqué avec celle-ci.

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Jeu 22 Oct 2015, 18:44

« Il faut que tu mettes ça. ». Næ et Lhyæræ se trouvaient à quelques mètres de la côte. C'était le grand jour pour l'ondine, celui où elle avait acquis, enfin, la possibilité de voyager à travers toutes les Terres du Yin et du Yang. Myæsha avait donné son autorisation à celle qu'elle avait élevé, non sans montrer à quel point elle le faisait sous la contrainte. Cela dit, les Lyrium devaient voyager afin de parfaire leurs connaissances. « Et pourquoi donc ? C'est moche. ». C'était souvent ce genre de réactions qui ressortaient lorsque le peuple des mers devaient, pour la première fois, enfiler un vêtement. Il s'agissait d'une robe de tissu vert qui rappelait un peu la couleur de la queue de Lhyæræ. Elle qui était habituée à la grande liberté de l'eau, elle passa l'habit à grand regret, le réajustant plusieurs fois alors qu'il se mouillait. « Il faut aussi que tu saches que tu auras sans doute un peu de mal au début. ». La sirène avait du mal à se faire une représentation de ce qui l'attendait. On lui avait expliqué clairement que marcher serait un véritable calvaire et que personne ne la comprendrait. Il y aurait un choc culturel. Elle n'était pourtant pas anxieuse, ça lui paraissait bien trop abstrait. Næ regarda la bouteille que la jeune femme tenait à la main. « Tu es sûre de vouloir commencer par trouver cet inconnu ? ». Des années auparavant, Lhyæræ avait trouvé une bouteille qui flottait laborieusement entre les vagues déchaînées, contenant un message. Lorsque Næ lui avait traduit les mots qui étaient alignés les uns après les autres, elle avait été touchée par le sens de ces derniers. Elle s'était alors promis de retrouver coûte que coûte celui ou celle qui les avait rédigé. « Oui, certaine. ». « Je ne sais pas où il est, Lhyæræ. Les terres sont vastes et les climats et les paysages diffèrent bien plus que sous l'eau. Tu pourrais être en danger dès tes premiers pas... ». Lhyæræ le fixa un moment avant de conclure d'une voix assez ferme. « Ça m'est égal. ». « D'accord, comme tu voudras. ». Il détourna les yeux, cherchant ce qu'il devait lui préciser encore. « Tu sais aussi que les relations entre les hommes et les ondins sont un peu houleuses en ce moment... Fais attention à toi. ». La jeune femme se dit que c'était sans doute normal. Et puis, ce n'était pas comme si le peuple des mers n'avait jamais cherché à couler des navires avant que l'ancienne reine n'agisse. Il y avait toujours eu des tensions et il y en aurait encore.

Næ soupira. Il lui aurait bien fait remarquer qu'elle agissait de façon légèrement naïve à ne pas se soucier des éventuelles conséquences de sa demande mais elle ne semblait rien vouloir entendre. Il utilisa son don de télékinésie pour soulever Lhyæræ dans les airs. Il attendit que ses jambes apparaissent. C'était nouveau pour elle et se fut à cet instant précis qu'elle se dit qu'elle aurait peut-être dû se préparer un peu mieux au voyage. L'homme le vit sur son expression mais, sans doute par petite vengeance personnelle, il n'arrêta pas le processus, envoyant sa compagne vers l'individu qui avait écrit le message. Il espérait ne pas se tromper car c'était une magie plutôt approximative. En réalité, il aurait sans doute réussi si la magie d'un Dieu n'était pas à l’œuvre à Basphel. Au lieu de se retrouver devant l'écrivain, elle se retrouva devant un homme habillé de noir et d'argenté. Il y eut un petit temps de silence, un temps de suspend, jusqu'à ce que l'ondine prenne conscience de la véritable gravité. Elle ne fit pas attention au fait que des sortes de lucioles l'entouraient et qu'elles se dirigèrent vers celles de l'homme en question. Tout lui semblait étrange, lui, les points lumineux, mais plus que tout, elle n'eut pas vraiment le temps de réfléchir à quoi que ce soit, ses genoux fléchissant sans crier gare. A quatre pattes, se robe et ses cheveux encore mouillés, elle fut prise d'une panique digne de ce nom. Elle n'arrivait pas à se redresser en poussant sur ses bras et ses jambes, donnant un spectacle assez pathétique où elle glissait plus qu'autre chose. Peut-être qu'en prenant appui sur une surface plus haute ? Elle attrapa l'une des chevilles de l'homme, essayant de hisser ses mains sur ses cuisses pour se soulever elle-même mais elle n'avait pas assez de force. Elle finit par lever les yeux vers lui, furieuse et désappointée. Elle ressentait quelque chose d'étrange tout à coup. C'était...

771 mots:
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Jeu 22 Oct 2015, 19:43

Tu suis tes lucioles, hypnotisée par leurs mouvements capricieux. Autour de toi, le labyrinthe mute sans cesse : les plantes, si elles ont formé un mur, continuent à s'entremêler et à grandir. Le silence du labyrinthe t'envahit à mesure que tu t'éloignes du buffet et des musiciens. Désormais, tout le monde est parti dans son coin et cette solitude t'offre une tranquillité plus que bienvenue. Toi, seule, entourée d'un jardin en pleine expansion... finalement, la beauté du labyrinthe te retient de continuer ta route. Ta magie brûle de s'exprimer pleinement, tu veux observer les mouvements des plantes et y prendre part, t'engager dans un bal végétal de fae. A chaque coup d'aile, ton attention se détourne un peu plus des lucioles et tu finis par changer de route. Au diable le jeu, au diable les lucioles ! Ton instinct décide de ta destination et tu sors du chemin en reprenant ta taille de fae, celle avec laquelle tu es née et avec laquelle tu mourras. Tu voles jusqu'à prendre appui en haut du mur magique. De l'autre côté, deux personnes viennent tout juste de se trouver. C'est l'occasion idéale.

Tu t'assois en haut du mur et regardes le duo s'arrêter alors que les lucioles se rejoignent. La femme semble choquée de cette découverte, c'est étrange... mais tu n'observes pas leurs états d'âmes, cela ne t'intéresse pas. Tu ne fais qu'écouter les murmures des plantes qui t'entourent entièrement. Elles s'affolent autour de toi, elles t'enlacent comme si elles voulaient t'incorporer. Comme une mère quand elle console son enfant, l'enlaçant de ses bras et de son regard bienveillant. Elles te murmurent beaucoup de choses. Et dans cette conversation silencieuse qui s'engagent entre vous, un autre murmure se mêle au reste. Il chuchote les secrets de ces deux inconnus dans une mélodie dont tu ne perçois pas le sens précis. Ton pouvoir n'est encore qu'une graine, il te permet de ressentir une simple émotion qui émane du secret. Cette confession exprime une ombre qui te donne des frissons dans le dos. La mort.

ETINCELLE : Curieux...

Tu décides de te montrer à eux, ambassadrice improvisée du labyrinthe géant. Toujours réduite à ton état originel, tu te lèves et emporte les tiges du lierre avec toi. À mesure que tu t'éloignes du mur, elles te suivent, elles s'accrochent à toi et se développent dans des bruissements discrets. Tu entoures les deux personnes en volant, la couleur de tes ailes dégoulinant sur celles des tiges qui prennent une lueur bleue. Tu fais le tour des deux personnes comme ça, puis tu t'en vas comme tu es venue et quand tes bras offrent les lianes au mur de l'autre côté, la lueur s'éteint et les plantes s'immobilisent. Fière de ton œuvre, tu voles à travers les autres chemins et tu fais chuter des pétales de toutes les couleurs sur les têtes d'un couple par là, et tu fais pousser des jonquilles autour d'un autre couple...

Ton chemin ne devait pas mener à quelqu'un. Il devait mener à tes alliées éternelles. Ce soir, tu as l'impression de te retrouver dans un de tes rêves d'enfance quand tu t'endormais dans le chalet familial, au milieu d'une végétation éternellement enfouie sous la neige. Tu avais rêvé de te retrouver dans cette situation, pouvant jouer avec d'autres faes, mêler ta magie à la leur dans une végétation magnifique. Tu es envahie de bonheur comme jamais, et tu ne manques pas de le partager à ceux et à celles qui croisent ta route.
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Ven 23 Oct 2015, 09:11

C'était ...

C'était l'incompréhension, la perdition la plus complète, un néant pourtant rempli d'un trop plein d'émotions, si tant est que cela avait un sens. Quelques secondes auparavant, j'étais seul dans ce dédale végétal, à me demander pourquoi je sentais une puissance invisible me pousser presque contre mon gré à aller là-bas, vers cet inconnu labyrinthe me menant à cette inconnue. Cette silhouette surgissant de nulle part, à l'air ahuri et tout aussi déconnectée de la réalité que je ne l'étais.

Non contente de se retrouver à genoux, comme dépourvue de toute force, son attitude, son regard, sa façon même d'être transpirait la peur, la panique. J'allais m'avancer vers elle, ne serait-ce que pour l 'aider, quand je vis mes lucioles jusqu'alors dociles et calmes virevolter et se mêler à celles apparues par magie au dessus de la jeune femme devant moi. Je tentais de me remémorer ce que la femme avait dit plus tôt. Une seule, oui une seule personne fera se lier les lucioles entre elles, et un lien spécial se créera entre leurs deux propriétaires.

J'avais mal ...

Un mal inconnu jusqu'alors. Toute ma nouvelle vie, basée sur une illusion savamment distillée dans la détresse et le tourment, n'était rien à côté de ce que je ressentais en cet instant.

Car je ressentais vraiment quelque chose, un manque qui m'était jusque là inconnu, et que j'étais pourtant bien incapable de définir. Je finis par m'approcher d'elle, malgré la perplexité et le flou dans lequel on m'avait plongé. Elle se saisit de ma cheville, tentant d'attraper ma jambe pour finalement se cramponner sur l'une de mes cuisses, un peu à l'image d'un individu noyé dans un océan sans cette bouffée d'air qui lui permettrait de vivre un peu plus longtemps. Alors que je me pliais pour l'aider à se relever, mes mains se glissant sous ses aisselles, je constatais qu'elle était en grande partie mouillée, sa robe humide se collant à son frêle corps.

- Que ...

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase, que mon regard se planta dans le sien, désormais à ma hauteur. Venait-elle de me poignarder, pour avoir osé la toucher, la soulever, l'aider ? J'étais une Ombre, je ne craignais pas ce genre de sournoiserie. Je penchais la tête en direction de mon torse, pour le voir aussi intact qu'il l'était quelques minutes auparavant. Pourquoi me faisait-il souffrir. D'ailleurs, pourquoi mon cœur battait à un rythme effréné ? Pourquoi battait-il tout court ?....

Je ne l'avais jamais vue auparavant, et pourtant elle était comme cette esquisse déteignant tout ce dont j'avais besoin en cet instant. Elle. Elle seule.

Pour couronner ce tableau insensé, des plantes s'enroulèrent autour de nous, nous liant un peu plus encore à la façon de statues dont les affres du temps ne semblaient avoir aucune prise.

- Que fais-tu ?... Je la tutoyais, manquant à mon principe de précaution, de réserve, d'introversion. C'était une évidence, tout comme ces plantes étaient un mystère. A la voir réagir de façon aussi surprise que moi face à cette croissance végétales, je compris vite qu'elle n'y était pour rien. Ce jardin était un havre de magie où tout était possible. Bien qu'elles nous liaient d'une certaine façon, je ne percevais nul danger dans ce lierre grimpant. Je n'allais pas pour autant forcer cette inconnue à rester aussi proche de moi sans son consentement, et m'attèlerait à contre cœur à nous en dégager si elle le souhaitait. Pour autant, je ne pouvais détourner mon regard d'elle, et j'enrageais d'autant plus de ne pas savoir pourquoi. Cette bouffée d'optimisme, interdit jusqu'à aujourd'hui, cette pulsion de vie qui s'était emparé de moi, à me balancer en pleine figure des sentiments comme le manque, le désir, la peur de la solitude, me désarçonnaient complètement.

- Qui... qui es-tu, je ne te connais pas, et pourtant, j'ai l'impression que ... Je fronçais les sourcils, oubliant la plus élémentaire des politesses. Posant ma main sur mon torse : Je m'appelle Wriir, et toi ? Que m'as-tu fait pour que je sois dans un tel état ?...

Je pensais être immunisé à toute attaque physique ou mentale, et pourtant, je commençais à apprécier ce manque dont sa simple présence venait combler.

752 mots.

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Ven 23 Oct 2015, 18:31


[Event 2015] Un avenir assuré  - Page 3 624590validationpartieIVEvent2

Un brin distrait par la présence apaisante de Kaédé qui se tenait sagement à ses côtés, Tristan retrouvait peu à peu les repères de la frénésie étudiante de la ville-école. Ils étaient nombreux à venir le saluer, l’interroger sur la reprise de ses cours et son retour. Il répondait toujours avec amabilité et courtoisie, tâchant de dissimuler les penchants de son esprit, sans réussir à s’empêcher de ne pas l’épier, elle. « Moi de même. » répondit-il à un enseignant, tout en serrant la main tendue du Sorcier qu’il lui présentait, un énième parent d’élève. Dans un léger sourire de circonstance, il répéta la même explication : « Mes enseignements reprendront aussi tôt que possible. Il me faut simplement m’entretenir avec l’administration. » Certains professeurs n’avaient pas eu sa chance : ils n’étaient jamais revenus, tués en mer ou sur terre, par des monstres marins ou à forme bien humaine. Il se pencha vers la Rehla, lui demandant dans un souffle d’aller lui chercher quelque chose à boire. Elle fila aussitôt. Il continua à l’attention de Romulus : « Ma matière dans son intitulé courant s’adresse moins à de jeunes élèves qu’à des étudiants plus mûrs. » expliqua-t-il de cette façon froide et distante qui le caractérisait. Il ne paraissait pas suffisant ou odieux. C’était simplement une question de caractère. « La politique et la diplomatie sont des arts subtils et fragiles qui nécessitent une certaine appréhension de la réalité et une maturité évidente pour être assimilés. Le cours est très transversal et fait appel à des notions d’histoire, de géographie, de droit, de bienséance, d’éloquence et bien d’autres concepts encore. Je ne dispense une conférence en tant que telle qu’à partir de la cinquième année pour ne proposer aux années inférieures qu’une introduction, afin qu’ils saisissent l’essence de ce qu’ils sont voués à apprendre plus en profondeur à l’avenir. » Il marqua une brève pause, songeur, avant d’ajouter : « Un introduction à l’introduction, en ce qui concerne les élèves de onze ans. » Tristan avait toujours trouvé qu’il était trop tôt pour briser les illusions et noircir la candeur par des idées malsaines ou le constat horrifiant d’une vérité. Il tâchait de préparer les âmes juvéniles en épargnant les mauvais côtés, pour simplement les préparer. « Je ne saurai trop appuyer sur l’importance de la politique et de la diplomatie dans un monde tel que le nôtre. » enchaîna-t-il en jetant un coup d’œil à gauche puis à droite. Kaédé ne revenait pas. Il ne s’inquiétait pas, elle devait avoir croisé une amie. Il était simplement impatient de la revoir. « Si vos desseins projettent votre fils dans ses sphères si particulières, je suppose que mon cours est indispensable. » Tristan avait été un diplomate d’exception, il y a quelques années, avant l’évènement. Il savait vraiment de quoi il parlait. « Cependant … » avança-t-il avec légèreté, en venant rapidement à l’idée qu’il était face à un homme qui n’était jamais, lui-même, allé à Basphel. « Je ne prends qu’une vingtaine d’élèves par année. L’accession à ma matière est soumise à l’obligation d’un entretien et d’une sélection. » L’Île prodiguait un environnement d’exception, sans se départir des épreuves et de la compétition. « N’hésitez pas pour autant. Je serai ravi de recevoir votre fils. Si la matière est importante pour son futur, il est primordial de commencer tôt.» Tristan arqua sensiblement les sourcils à la question du Sorcier. Les parents d’élève qui se pensaient supérieurs n’étaient pas rares. Cela aurait presque pu lui arracher un sourire. S’il savait depuis combien de temps il enseignait, quel âge il avait. En tant que Déchu, il se moquait de la race de ses élèves. En tant qu’Orgueilleux, il s’en préoccupait moins encore. Tristan ne répondit simplement pas.

Un labyrinthe coloré fait de fleurs et de branches coupa court à la conversation et sépara le Déchu de ses interlocuteurs. Tristan soupira. Il n’avait pas vraiment le cœur à la fête ou au jeu. Glissant ses mains dans ses poches, il commença à errer dans les dédales en espérant que ses lucioles daigneraient rester à leur place. Il ne tenait pas particulièrement à participer. Il changea d’avis assez rapidement lorsqu’il vit la jeune et jolie Rehla, courir vers lui, deux verres à la main. « Tristan ! » l’appela-t-elle, un large sourire aux lèvres. « Désolée. » marmonna-t-elle en baissant les yeux. « J’ai vu … » Il la coupa. « Tu n’as pas à te justifier. Ce n’était pas un ordre, Kaédé. » Il prit l’une des coupes. « Merci. » Ils contemplèrent un instant et en silence le spectacle des lucioles qui valsaient ensemble. « Qu’est-ce qu’on fait ? » bredouilla l’adolescente, qui ne s’était guère attendue à cela. Tristan se mit à rire. C’était la première fois depuis bien longtemps. « J’ai envie que nos vies soient liées pour l’éternité, Kaédé. » souffla-t-il en s’accroupissant près d’elle. « Tu as toujours été une personne spéciale pour moi. » Ce n’était qu’un jeu. Néanmoins, l’idée lui plaisait.

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