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 Event 2015 - Partie I - Mission 1

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Jeu 04 Juin 2015, 15:14

Tout avait commencé alors que Younes chassait dans l'antre des marais. L'Orine n'aimait pas particulièrement tuer les bêtes mais il le devait pour manger et, quoi qu'il en soit, il les honorait toujours, elles et la nature en général. L'homme avait entrepris un long voyage sur les Terres du Yin et du Yang afin de se perfectionner. Après avoir tué une bête hideuse mais néanmoins comestible, il s'était déshabillé afin de se laver. L'eau dans les marais étaient rares, du moins, elle était le plus souvent sale. Cependant, il avait fini par trouver un endroit propre où il pourrait sans doute même rester pour la nuit. Chaque soir, au crépuscule, il pensait à sa vie, à ce qu'il avait accompli jusqu'à maintenant. Tout ce qu'il avait fait concernait les Réprouvés et très peu de choses dans son existence concernait les Orines, son propre peuple. Il fallait que cela cesse, qu'il se hisse dans les sommets de la hiérarchie pour pouvoir ensuite prendre soin des siens. En attendant, il devait se laver. Cela faisait des jours qu'il n'avait pu le faire tant le continent dévasté était peu fréquentable. S'arrêter pour dormir était déjà un grand risque dans la plupart des cas. Maintenant, il entendait bien profiter. L'eau était fraîche mais cela ne le gênait pas. A Bouton d'Or la vie était difficile, l'eau courante n'existait pas. Il avait l'habitude. Younes se servit d'une roche comme siège, s'appuyant sur les bords de la rive pour pouvoir se détendre, fermer les yeux quelques minutes. Seulement, quelques choses attira son attention, quelque chose qu'il entendit non loin de lui. Il ouvrit les yeux, tombant nez à nez avec une Ondine qui le fixait à un mètre à peine de lui. Sa peau était claire et ses grands yeux verts le fixaient avec une tendresse qui le mit mal à l'aise. Un petit sourire naquit sur les lèvres de la Sirène, qui s'approcha encore un peu. Il ne pouvait pas être insensible à ses charmes. Ce peuple était fait pour envoûter, pour voler le cœur des hommes qui se perdaient à les contempler.

- « Qui êtes vous ? » souffla-t-il doucement pour ne pas effrayer la créature. Ce qu'il ne pouvait pas savoir c'est que cette dernière en voulait certainement à sa vie. Il était naïf sur la question, n'ayant jamais rencontré de femme des océans avant ce jour. Elle lui semblait tellement pure, tellement... angélique. Peut-être serait-il mort en ce jour si des bruits ne s'étaient pas fait entendre derrière lui. Deux hommes, visiblement des chasseurs, comme lui, vu comment ils étaient vêtus, arc en main. La sirène prit peur, sautant dans l'eau du marais, ne laissant qu'à l'orine grisé qu'une dernière image d'un corps ondulé et terriblement élégant.

- « Je t'assure que j'ai un mauvais pressentiment ! » dit le deuxième homme. « Je me sens mal... ».

L'autre ne semblait pas croire ce que le premier disait mais il ne fallait que quelques secondes pour que le pressentiment soit confirmé. Le regard de Younes fut attiré par un point dans l'eau. C'était comme un tourbillon... comme si un trou s'était formé au fond de l'endroit où il se baignait. Il sentit la peur l'étreindre doucement, mais ce fut bien pire lorsque le sol se mit à vibrer dans un grondement sinistre, la terre se craquelant sous les volontés du phénomène. Ni une ni deux, sans comprendre d'où lui venaient de tels réflexes, Younes sortit de l'eau. Plus loin, quelques arbres tombèrent sur le sol dans des gémissements de bois et de racines, balayés comme un château de cartes par le vent. Younes n'avait jamais vu ça, c'était nouveau pour lui. Que se passait-il ?

Il se tourna vers les deux hommes mais ils n'étaient plus là, filant dans une direction inconnue, sûrement portés par la peur. Une chose était sûre : il ne devait pas rester là non plus. Peut-être était-ce finis, peut-être pas. Il n'avait aucune information. Le seul moyen de savoir quelque chose était, sans doute, de trouver un village. Mais dans quel état le trouverait-il ? Il aurait certainement réfléchit plus amplement si la terre ne s'était pas de nouveau insurgée. D'autres arbres tombèrent. En jetant un coup d’œil derrière son épaule, il s'aperçut que l'endroit où il se baignait quelques minutes plus tôt ne comportait plus d'eau, comme si celle-ci avait été aspirée par la terre. Quelque chose se passait. Il ne savait pas quoi, mais cela ne promettait rien de bon.

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Dim 07 Juin 2015, 18:17

Younes ne savait trop où marcher dans l'Antre des Marais. Il savait qu'il devait y avoir plusieurs villages mais la densité de la végétation et l'atmosphère étrange qui régnait en cet endroit ne l'aidaient pas à avancer. C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Les résultats avaient peu de chances d'être probant. Et puis, curieusement, l'image de la sirène lui restait en tête. Cette femme était si belle. Il avait cru qu'elle avait eu peur des hommes qui étaient apparus dans son dos mais peut-être qu'elle avait senti les tremblements de terre arriver. Ces créatures étaient vraiment mystérieuses. On disait qu'elles avaient le don de couler les navires mais il se demandait vraiment comme une femme aussi belle pourrait être aussi cruelle. Si cela se produisait vraiment alors peut-être y avait-il une raison, non ? Quoi qu'il en soit, le grondement de la terre le fit avancer plus vite. Aucun endroit était sûr. Dans son esprit, plusieurs images apparurent. Et si Bouton d'Or subissait le même sort ? Et si Maëlith s'était effondrée ? Non, il n'avait pas le droit de penser à ce genre de choses. Les séismes étaient souvent locaux, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter.

L'Orine finit par s'arrêter, entendant des bruits. Des hommes parlaient haut et fort... du moins, à quelques minutes de là. L'écho de leurs voix parvenait aux oreilles de Younes sans qu'il ne puisse comprendre ce qu'il se disait. La terre gronda de nouveau et il préféra se mettre à courir. Le mieux dans ce genre de situation était de se regrouper afin de s'entraider, du moins c'est ce qu'il pensait. S'il restait seul, il ne pourrait épauler personne et, de même, personne viendrait à son secours si une branche d'arbre lui tombait dessus. Essoufflé, il finit tout de même par apercevoir des hommes à cheval un peu plus loin, l'un d'eux faisant résonner de temps à autre une trompette. Younes s'arrêta, avançant prudemment, ne sachant pas ce que ces derniers voulaient. Lorsqu'ils le virent, celui qui semblait être le chef s'adressa à lui.

- « Nous recherchons des Hommes courageux afin de porter secours à différents villages de la région. Nous nous sommes formés à la hâte car des individus ont vraiment besoin d'aide. »

Il voulait bien le croire. Younes avait peur pour sa vie, bien entendu, mais il savait qu'aider autrui aidait également à affronter ses démons et ses angoisses. Il ne voulait pas mourir en essayant de fuir. S'il devait trouver le trépas, ce serait de façon honorable.

- « Plusieurs bâtiments sont tombés sur les habitants d'un nombre incalculable du villages. Nous venons de Mionshou, un village un peu plus haut au nord mais nous avons croisé d'autres individus qui venaient d'endroits différents. Certains essayent de quitter la région mais apparemment, ces tremblements de terre ne sont pas localisés, ils sont généraux. ».

- « Généraux ? » demanda Younes, troublé. Cela ne se pouvait pas. Un séisme ne pouvait pas s'étendre à un continent entier. Il y avait quelque chose d'autres. La panique pouvait se lire dans son regard, même si l'homme essayait de se maîtriser.

- « Oui. Certains prennent la mer pour gagner d'autres territoires. Les tremblements ont commencé vers les côtes avant de se répandre par ici. Nous ne savons pas ce qu'il se passe. La colère des Dieux, sans doute... ».

- « Pourquoi les Dieux se mettraient-ils en colère ? ».

- « Je ne sais pas mon jeune ami, mais il n'y a pas une minute à perdre si vous voulez vous joindre à nous. Même si des hommes sont déjà en train de déblayer, si vous vous rendez à Mionshou, vous pourrez sauver sans doute plus de vie que si vous décidez de rester là. ».

Oui, il avait raison. Younes était tellement troublé qu'il avait essayé de chercher une explication mais il ne devait pas. Le temps comptait et des vies étaient en jeu. Quand tous les villageois de Mionchou seraient à l'abri, il pourrait réfléchir. En attendant, il fallait qu'il les aide, coûte que coûte.

- « Par là ? » demanda-t-il en indiquant une direction. L'homme acquiesça, lui souhaitant bonne chance quand il le vit commencer à courir. Younes n'était pas très endurant mais il courrait à perdre haleine s'il le fallait. La vie de beaucoup de personnes était en jeu. Le sol trembla de nouveau, dur et menaçant.

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Dim 14 Juin 2015, 14:24

Après quelques minutes de course, Younes arriva enfin au village du nom de Mionshou. Essoufflé, il posa ses mains sur ses genoux, se baissant légèrement pour faire une pause. Il se devait de la faire sinon il ne pourrait aider personne dans son état. Néanmoins, pour ne pas perdre de temps, il fixa ses yeux sur le paysage de désolation qui s'étendait devant lui. De la poussière s'élevait de certaines maisons qui n'étaient plus qu'un tas de grava. Des hommes et des femmes étaient blessés, d'autres étaient morts. Certains se réunissaient au centre du village pour essayer de s'organiser. L'Orine savait qu'il pouvait apporter son aide. Il ne faisait pas partie de ces héros que tous scrutaient avec espoir, mais une personne de plus suffisait parfois à faire pencher la balance. Alors, Younes s'avança vers la place. En chemin, il fut déstabilisé par un nouveau tremblement. Un craquement plus léger, de bois, se fit entendre un peu plus loin et une nouvelle chaumière s'effondra sans demander son reste. Fort heureusement, les habitants n'étaient plus à l'intérieur. D'ailleurs, il eut une idée, quelque chose qui pourrait sauver bien des vies. Il s'avança, frappant à toutes les portes, les ouvrant à la fouler.

- « Sortez de chez vous ! Vite ! Il n'y a pas de temps à perdre ! ».

Le problème c'est que la plupart des individus faisaient leurs valises, essayant d'emporter avec eux ce qu'ils avaient de plus cher sans comprendre que cette chose n'était autre que leur propre vie. Même en perdant ce qu'ils possédaient, ils pourraient toujours reconstruire ailleurs ! Les gens trouveraient bien des villages où l'on voudrait d'eux. Ils avaient un savoir faire, c'était sûr. Lui-même était parti de Maëlith sans rien et avait réussi à construire quelque chose. Il ne connaissait rien à part son art et quelques enseignements théoriques. Ce n'était jamais facile de tout recommencer mais faisable. Une fois qu'on perdait la vie, il n'y avait plus rien à espérer.

Younes entra dans une nouvelle maison. Un homme était en train de chercher dans les tiroirs ici et là. Il n'était pas chez lui, c'était une évidence. L'Orine n'aimait pas ce genre de profiteurs, des crétins qui pensaient que c'était le moment de piller. Ça ne l'était pas. Il risquait sa vie au même titre que les autres.

- « Écoutez, ce que vous faites ne me regarde pas mais je ne peux pas rester là sans rien faire en sachant que vous risquez votre vie ! »

- « Je ne t'ai rien demander ! Dégage ! ».

- « Cette maison ne tient presque plus ! Soyez raisonnable. Ce que vous volerez ici ne vous apportera rien si vous mourrez enseveli sous les décombres ! ».

L'homme fronça les sourcils. L'Orine commençait à l'embêter et ça se voyait. Son regard se fit menaçant alors qu'il se tournait complètement vers lui.

- « Je t'ai dit de dégager ! » grogna-t-il avant de créer dans sa main une boule enflammée qu'il lança sans modération sur l'Orine qui eut juste le temps de disparaître par l'embrasure de la porte avant que l'explosion ne se produise. A l'extérieur, Younes sentit la maison trembler. Il comprit mais c'était trop tard. Il ne put faire autre chose que se reculer. Le bois craqua de toute part, la charpente étant à présent trop lourde pour être supportée par les murs affaiblis. Le brouhaha s'intensifia et le tout s'écroula, cachant presque le cri du voleur, pris à son propre piège. Younes baissa les yeux un moment avant de crier à qui voudrait bien l'entendre :

- « Il faut déblayer cette maison ! Venez m'aider ! »

Il fit un geste de la main. Les villageois ne semblaient pas savoir comment s'organiser, pris au dépourvu. Bien, il avait une idée, plusieurs même.

- « Vous là, vous allez vous charger de prendre les poutres des maisons qui se sont effondrées afin de soutenir les charpentes des autres pour renforcer l'équilibre. Vous, il faut que vous finissiez de sortir les gens de leur maison, de force s'il le faut ! Les biens matériels n'ont aucune importance par rapport à la vie ! Vous, montez un campement avec ce que vous trouverez, dans une zone sans habitations et sans arbres ! Que ceux qui savent pratiquer la magie des soins s'y rendent ! Vous, déblayez les zones effondrées ! Il doit y avoir des personnes ensevelies ! Il faut faire vite ! Sortez les et amenez les au campement ! »

Un homme s'avança.

- « Et tu es qui pour donner tous ces ordres au juste ? »

- « Personne, simplement quelqu'un qui veut aider. Si vous avez une meilleure solution, dîtes la, mais le temps presse. ».


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Mer 01 Juil 2015, 14:49

Le plus gros était fait. Younes s'assit sur une pierre, le front couvert de sueur. Les tâches avaient été rudes mais les maisons étaient à présent fortifiées, plus personne n'était dedans et les blessés avaient été soignés du mieux que l'on avait pu. L'Orine passa son avant-bras sur son front afin d'essuyer les goûtes qui perlaient doucement. Que devait-il faire de plus ? L'homme qui avait essayé de s'imposer quelques jours auparavant avait fini par accepter de suivre ses instructions. Younes était étonné des réactions des villageois. Il n'avait rien fait pour et pourtant... pourtant ils le regardaient comme s'ils le considéraient comme leur meneur, comme leur chef. Aucun n'était de la même race. Ils s'étaient simplement implantés ici pour vivre ensembles selon des règles morales communes, une certaine éthique, un art de l'existence qui leur était propre. Pourtant, à présent, leur village était presque en ruine. Il y avait un soucis encore pire mais, pour le moment, Younes n'était pas au courant. Un homme vint vers lui, attendant qu'il le regarde pour parler. En quelques jours, il avait pris de l'importance. Il n'en avait pas l'habitude, lui l'homme qui vivait parmi les Réprouvés. Il n'avait jamais pensé pouvoir réunir une foule autour de ses idées. Les yeux qu'ils tournaient en sa direction, des yeux en attente d'une parole, le rendait légèrement anxieux. Il avait agi dans le feu de l'action, sans réfléchir aux conséquences. Maintenant, il lui semblait que l'avenir du village reposait entre ses mains.

« Monsieur, nous avons un soucis. La récolte a été détruite en tombant dans la crevasse qui s'est ouverte hier soir. Je n'ai pas encore alerté le reste du village mais nous n'avons plus rien à manger. ».

Le visage de l'Orine changea d'expression, ses traits se durcissant. Au beau milieu de l'antre des marais, il n'y avait pas grand chose à manger. Il n'y avait pas beaucoup de solutions : il fallait soit partir, soit faire avec les offrandes que leur prodiguait la nature. Younes possédait un avantage que d'autres n'avaient pas : il connaissait les plantes, il connaissait la nature. Ce que Phoebe offrait aux hommes n'avait presque aucun secret pour lui. Enfin, sans doute était-ce exagéré mais il s'y connaissait, assez pour savoir ce qui était bon à manger et ce qui ne l'était pas. Partir était cependant la meilleure solution. Le principal problème était ailleurs.

« Cacher les choses ne résoudra pas le soucis. Il faut annoncer aux villageois ce qu'il en est. Réunis les, je vais m'en charger. ». Younes se leva, sachant pertinemment que ce qu'il avait à annoncer ne plairait à personne. Il était l'oiseau de mauvais augure dans un sens mais se voiler la face, mentir aux gens n'était pas une solution qu'il pouvait envisager. Pour lui, les rapports avec autrui se basaient sur l'honnêteté, quelques soient les circonstances. Aussi, une fois la foule réunie, il attendit un peu avant de révéler la vérité.

« Il semble que les tremblements d'hier ont eu plus de conséquences que nous le pensions. Bien sûr tout a été fortifié mais les caprices de la terre sont puissants, violents. Les réserves de vivres ont été englouties par la crevasse qui s'est formée. Nous n'avons plus rien à manger. ». Des murmures s'élevèrent. « Il faut partir. Du moins, la plupart d'entre nous, ceux qui sont en forme, qui peuvent se déplacer à travers l'antre des marais. Les autres resteront ici avec moi. Il me faut quelques volontaires pour s'occuper des blessés mais peu, le minimum. J'ai une connaissance de la nature assez approfondie car je suis agriculteur. J'ai beaucoup étudié les plantes, celles qui se mangent, celles qui contiennent de l'eau. Je pourrai subvenir aux besoins de ceux qui resteront si nous sommes peu, mais pas à ceux d'un village entier. ». Il marqua une pause. « C'est la seule solution. Nous ne savons pas combien de temps dureront ces tremblements. S'ils continuent, nous aurons besoin d'aide. Ceux qui partent ne partiront pas en abandonnant les autres, au contraire. Ils seront les gardiens de notre survie. Vous devrez chercher de l'aide et un endroit où nous pourrons aller. Si un peuple veut nous accueillir, nous pourrons envisager de déplacer nos blessés. Sinon, il faudra assez de vivres pour les maintenir en vie ici. ».

La situation était délicate car s'ils trouvaient un endroit où aller, les blessés ne survivraient pas tous. Néanmoins, s'ils ne trouvaient pas de lieu sûr, ils seraient à cours de vivre assez vite et des blessés mourraient également. Younes espérait que les choses changeraient, que les tremblements disparaîtraient mais il ne pouvait pas savoir ; Personne ne pouvait savoir ce que l'avenir leur réservait.

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