ft. Akechi Mitsuhide

ft. A young boy

「 Un avenir assuré 」

Les deux vampires étaient donc très pris par la conversation avec la personne dénommée Nyx. Bien qu'émettant quelques doutes, Akechi avait laissé à Saito sa chance de se faire refouler comme un grand, d'ailleurs il n'avait aucunement l'intention de prendre partie. Peut-être que si son doute se révelait véritable, Saito allait en prendre pour son grade et un certain ridicule naîtrait peut-être. Le plus amusant était qu'en effet, cette personne ne répondait aucunement favorablement, ni ne repoussait ouvertement le jeune vampire. Pour l'aîné des deux, cette mascarade était intéressante, mais pas assez distrayante pour l'intimer de s'en mêler et protéger Saito de sa bêtise. En fait, c'était rare qu'il le fasse d'ailleurs. Si le doute pouvait naître dans l'esprit d'Akechi, Saito était vraiment convaincu, il ne pouvait même pas émettre un doute, il était déjà dans ce jeu mauvais dont il avait la manie. Replaçant une mèche de cheveux, Akechi fit un pas sur le côté avant de remarquer que son compatriote reprit la parole suite aux questions de Nyx.

« Les enfants sont... Intéressants disons. Ils sont souvent mignons, mais souvent difficiles aussi, c'est une certaine responsabilité, après tout ! C'est un vrai plaisir et honneur d'être ici présent, j'espère y trouver l'être capable de répondre à mes attentes, dont je serai capable de tout donner pour cet enfant chéri. » déclara-t-il presque fièrement.

Pour Akechi, c'était un mensonge aussi gros qu'une maison. N'était-ce donc pas lui qui avait voulu éviter de venir ? N'était-ce pas lui qui avait fallu convaincre ? Quel fieffé menteur celui-là. Même Akechi avait senti ce mensonge de loin.

« Cette nuit semble s'avérer magique, comme si elle était là pour nous unir et nous permettre de cop-... ouch. » fit-il alors qu'il recevait une tape à l'arrière du crâne.

Et voilà, c'était toujours de cette manière que cela finissait. Saito n'était pas qu'un faux fin dragueur, mais un maladroit individu qui virait vite aux idées obscènes lorsqu'on le laissait aller trop loin. Voilà pour le jeune vampire n'avait que des râteaux, pas parce qu'il était mauvais don juan, mais parce qu'il continuait de voir les femmes comme il voyait les armes. Les armes étaient séduisantes et se laissaient souvent manier avec grâce, mais on ne maniait pas la lame comme on séduisait une femme, n'est-il pas ? La femme peut pourtant être aussi tranchante qu'une lame, parfois. Akechi avait finalement agi et cessé de rester en retrait. Il remarqua le visage de Saito, gêné de la situation, mais se présenta à son tour, pour mettre fin à cette bêtise. Elle avait que trop longtemps duré et il était largement temps de finir la tentative raté du vampire.

« Akechi Mitsuhide, veuillez pardonner mon jeune frère. Il a encore beaucoup de mal à savoir se tenir avec la gente féminine, si l'on puit dire cela. Non ? » fit-il avec un regard accusateur.
« Quel que soit vos raisons, j'apprécie votre courtoisie à son égard et vous déleste de notre cher ami. Passez une bonne soirée, j'espère que vous trouverez ce que vous êtes venu cherché. » fit le vampire.

Attirant son compagnon plus loin, Saito lança un regard noir à son camarade. Mais sans un mot, ils firent quelques pas pour s'écarter de l'endroit, laissant enfin tranquille Nyx, bien qu'ils n'étaient pas très loin. Les deux vampires s'arrêtèrent pour discuter cette situation désagréable qui venait de se produire.

« Tu devrais arrêter de te tourner en ridicule, je ne pourrais pas toujours te protéger des répercutions tu sais, un jour tu risques de froisser une mauvaise personne et de me mettre en mauvaise posture également. »
« Tu as peut-être raison, mais tu sais nous avons tous nos raisons et puis, je pense que nous devrions d'abord nous pencher sur celle qui t'a tant motivé à venir ici, "grand" frère... » répondit amèrement Saito.
« Hm-hm. » fit silencieusement le plus ainé des deux, se tournant vers l'autre côté.

706 mots + Résumé:

Petite fleur deviendra grande! (Anabelle) Post 3 - 732 mots

Tu sentis sa grande main sur ta chevelure. Cette main n'avait rien de menaçant et tu pouvais le ressentir. Tu avais même le sentiment de déjà vu. Cependant, ton esprit était beaucoup trop jeune pour retrouver un détail de ton enfance. Alors, tu te laissas caresser ta douce chevelure sans dédaigner. Quand tu vis le jeune garçon s'éloigner, tu te sentais beaucoup mieux. Tu repris ta position initiale, face à la grande dame. Celle-ci se pencha devant toi. Tu le regardais droit dans les yeux comme tu l'as si bien appris. Avec ton air innocent, tu semblais avoir touché une corde sensible à la grande dame. Elle semblait si douce avec toi comparativement au petit garçon. Tu te disais que c'était à cause qu'elle préférait les demoiselles, mais tu n'as aucune autre réponse à ta question.

Elle te posa plusieurs questions. Tu ne savais où mettre la tête pendant un instant. Il était dur de lui répondre à toutes ses questions en même temps avec des signes de la tête. Alors, tu décidas de lui répondre avec ta petite main droite. Tu levas ton index pour signifier la première question et tu lui fit signe que non. Tu fis la même chose pour la deuxième et la troisième question. Pour ce qui est de la quatrième proposition, tu n'avais pas d'opinion à ce sujet. Tu savais que la vieille Stella était partie pour faire des commissions. Par contre, tu te disais qu'elle serait sûrement de retour depuis tout ce temps que tu avais passé au sein du labyrinthe. Après un long moment de questionnement envers ta personne, tu acceptas sa proposition avec un signe énergique de la tête. Alors, tu te retournas pour voir les gens derrière toi. Il y avait beaucoup de gens, mais tu n'avais plus peur. Tu avais tout ton courage pour affronter les gens qui ressemblaient à des géants à tes yeux. Alors, tu pris la main de la grande dame pour ne pas la perdre. Puis, tu te lanças dans la foule pour trouver la vieille dame. En gardant sa main dans la tienne, tu avais l'impression d'être plus grande et plus forte. À vrai dire, tu ne réalisais pas à quel point tu es un enfant courageux. Tu pensais que cela provenait de la grande dame, mais tu possédais déjà cette force en toi. Tu traçais un chemin au travers de la foule. Tu essayais de voir au travers des grandes personnes pour trouver une dame avec une rose blanche avec des motifs de fleurs. Tu te souvenais de son habit puisque tu l'avais observé tout au long du trajet jusqu'à Basphel.

Après un court moment, tu as eu l'impression que tous tes efforts ne servaient à rien. Cependant, tu la vis assise sur une chaise en bois en train de frapper du pied et des mains au rythme de la musique. Elle semblait bien s'amuser. Lorsque tu l'as vis, tu tiras plus fort la main de la grande dame pour l'amener à Stella. La vieille magicienne vit la petite s'approcher d'elle rapidement. Elle cessa de frapper des mains pour ouvrir ses bras pour te faire un câlin. Tu lâchas donc la main de la grande Nithael pour faire un câlin à la vieille dame. Après ce signe d'affection réalisé, Stella se leva pour parler avec la grande dame. Avec un sourire digne de son grand âge, elle lui dit calmement: « Bonjour Madame! À ce que je vois, vous avez pris grand soin de ma petite Anabelle! J'espère qu'elle ne vous a pas causé de soucis. Elle est une gentille demoiselle, mais elle est très silencieuse. » Elle rigola un peu avant de déposer une main chaleureuse sur l'épaule de la petite: « Je me nomme Stella. Je suis la gardienne de la petite Anabelle. J'ai voulu venir en ce jour pour lui présenter l'école de Basphel. Elle a l'âge maintenant pour venir ici pour apprendre à lire et à écrire. Son père serait heureux qu'elle aille une bonne éducation. Cependant, il ne pouvait pas venir en ce jour. Il devait travailler pour pouvoir l'inscrire. Le pauvre garçon, il travaille très fort pour son petit bonheur. » La vieille Stella présenta sa main que tu pris d'un grand naturel. Bien que tu te sentais bien avec la grande dame, tu avais une confiance aveugle envers cette vieille dame qui t'a éduqué depuis tes premiers jours.

Résumé:

[hrp: surprise surprise A la bourre, mais sinon, c'est plus Rosée si elle arrive à l'heure /sbaf/ Pour le coup Edwina, tu as deux faes pour le prix d'une , j'ai amené ma fae compagnon Bouton d'Or avec  (:106:)  ]


Rosée du Matin avait entendu parler d’un événement qui se déroulait sur Basphel. Un événement important à ne pas manquer. Aussi, après avoir pris soin de son jardin, elle battit vigoureusement des ailes pour rejoindre l’île du rendez-vous, non sans avoir pris le temps de se faire coquette. La fae aimait être belle et plus encore lorsqu’on exigeait d’elle une tenue correcte. Les roses lui avaient donc offert leurs plus jolis pétales pour qu’elle pût se confectionner une robe ravissante et parfumée. Dans ses cheveux flamboyant, elle déposa du pollen doré, y attacha un brin de cannelle pour un parfum plus sucré, des feuilles de son buisson adoré pour une touche de vert, le tout formant un chaos indescriptible que la fae trouva des plus adorable. Elle perfectionna sa tenue en passant un peu de pollen sur ses paupières pour renforcer son regard d’ambre et d’un doigt, étala un peu de pulpe de framboise pour des lèvres sucrées et pulpeuses. Rosée du Matin tripota ses oreilles pointues, s’assurant de leur propreté, tournant sur elle-même pour observer son reflet dans l’eau. Certes, Rosée du Matin avait battit des ailes le plus rapidement possible, aussi, elle ne comprit pas pourquoi elle était en retard.

« Crunch, crunch, lui répondit la souris ailée qui pour l’occasion, arborait un nœud papillon savamment réalisé par son amie la fae, sur le bout de sa queue rosée. C’était pour elle, le meilleur endroit pour mettre cela. Fruits des Bois n’était pas contre, cela donnait à son panache un peu plus de splendeur.
— Je me suis dépêchée de me faire belle, s’offusquait-elle alors qu’il l’accusait une fois encore d’être responsable de leur retard. Regarde, je n’ai même pas mis de cerises à mes oreilles !
— Cruuuunch !
— Comment ça notre cerisier ne donne pas encore de cerises… »

De toute façon, c’était toujours de sa faute. Et si Fruits des Bois craignait d’être en retard, c’était surtout parce qu’il avait peu de se retrouver en face d’un buffet dévalisé par les autres invités. Aussi, la fae le rassura qu’il aurait bien assez à manger pour eux. En chemin, ils eurent la surprise de croiser Bouton d’Or, l’amie de Rosée, qui était partie s’assurer de son côté que son jardin se portait également bien. Elle avait également entendue parler des festivités à Basphel, tout comme Asiminier qui grommelait apparemment sur sa planche à voyager entre deux pâquerettes dans le jardin de Bouton d’Or. Seule, celle-ci ne pouvait l’emmener avec elle. Aussi, Rosée du Matin proposa d’y aller tous ensemble, sachant qu’à trois, ils parviendraient à voyager jusque-là. Il lui fallait juste une belle tenue, ce que les deux faes lui confectionnèrent avec agilité. Un costume féérique unique, fait de feuilles et de fleurs élégantes.

« Youhou ! Je vole ! s’exclama l’Orisha sur sa planche volante, soutenu par les deux petites fae et le souriceau ailé. J’aimerais rester là toute l’éternité, on voit le monde entier de là-haut
— Peut-être mais ne bouge pas de trop si tu veux continuer à regarder le monde d’en haut, t’es pas léger tu sais, lui fit remarquer Rosée du Matin
— Crunch crunch
— Comment ça on est super à la bourre ? »

Rosée du Matin s’affola, son ami avait tout à fait raison. Ils n’étaient absolument pas en avance et ils risqueraient d’arriver à la fin des festivités. Aussi, ils se mirent à battre des ailes en trio, fendant l’air comme jamais, sous les cris effrayés de l’Orisha qui appréciait beaucoup moins cette vitesse de croisière, sous prétexte qui n’avait plus le temps de profiter du paysage. Heureusement, il fut facile pour eux de trouver le lieu de rendez-vous. Des lucioles illuminaient un point précis de Basphel, les petites faes se penchèrent aussitôt vers cet endroit, oubliant un instant, leurs lourds convois. Déséquilibrées, Rosée du Matin et Bouton d’Or tanguèrent un coup à droite, un coup à gauche, tandis que Fruits des Bois se laissait aller à la panique. Il sentait très mal l’atterrissage, de toute façon, avec Rosée du Matin, cela finissait toujours d’une manière ou d’une autre avec les fesses à terre.

« Cruuuuuunch, couina-t-il paniqué
— ça va aller, ça va aller, on ferme les yeux et on passe à travers »

La méthode était peu orthodoxe, mais avait l’avantage de porter ses fruits. Les trois créatures ailées firent des pirouettes sur le sol tandis qu’Asiminier glissa avec grâce sans heurter personne, toujours accroché à sa planche comme une moule à son rocher. En plus classe, toutefois. Une poudre dorée était éparpillait sur les convives et l’Orisha s’extasia devant ce phénomène. Puis, son regard croisa les fae qui dansaient sur la piste, envoutantes, poétiques et fascinantes. Il assistait à un spectacle féérique. Il assistait à la magie des fées. Allait-il lui aussi connaître cette liberté ?

« Je veux danser, emmenez-moi danser ! supplia-t-il les yeux pétillants comme un enfant, puis, il reconnut une voix chantonnante. C’est Rosée du Matin, c’est mon amie »

Il avait fallu peu de temps aux deux petits faes pour se redresser sur leurs jambes et rejoindre les leurs sur la piste. La passion pour cet instant se lisait dans leur mouvement gracieux. Il n’y avait que dans ses pas féeriques lors de danse et dans le chant que Rosée du Matin était adroite. Et puis, pour la première fois, elle produisait de la poudre dorée. C’était comme danser dans du pollen. Magique de surcroît. Attrapant les petites pattes de son ami Fruits des Bois, elle le fit tournoyer dans les airs pour son plus grand bonheur. Ravie de pouvoir faire partie d'un spectacle féerique, elle virevolta entre les convives, agile et gracieuse avec sa longue chevelure rousse qui dansait autour d'elle à même rythme que ses pas et les battements de ses ailes. Dans la foule, elle retrouva son ami Asiminier, transformé pour un temps en une petite créature capable de voler. Elle lui donna les mains et l'emmena sur la piste. Maladroite et avide de liberté, l'ancien Orisha avait bien du mal à suivre le rythme. Il n'avait jamais pu marcher de sa vie, alors voler... Heureusement, la fae était bienveillante, le redressant lorsqu'il le fallait et le guidant à chaque pas. Lorsqu'il eut assimilé quelque pas rudimentaire de la danse féerique, elle le laissa virevolter seul, sous le regard attentif des autres faes présent. C'était la première qu'elle se retrouvait entourée des siennes et elle avait envie de danser avec chacune d'entres elles. De les enlacer aussi. De leur faire de gros câlins. De les papouiller. Parce qu'elle était toutes mignonnes. Parce que Rosée était comme ça, câline et naïve, partageuse de son bonheur sans fin. Elle tenta d'ailleurs une approche des plus osées, mais Rosée était ainsi. Imprévisible et déconcertante...

« Tu m'emmèneras danser un jour dans ton joli jardin ? demanda-t-elle à celle la plus proche. Nous pourrions nous mélanger les poussières dorées sur les fleurs »

1130 mots / post 1

Résumé:

ft. Akechi Mitsuhide

ft. A young boy

「 Un avenir assuré 」

Si l'endroit n'était pas assez éclairé, il était certain que ce qui allait suivre allait désormais en mettre plein la vue aux invités.

Akechi et Saito s'étaient éloignés à peine de quelques pas de Nyx qu'ils se retournèrent immédiatement, cessant net leur conversation après avoir entendu la présentation d'une maladroite d'une oreille presque sourde. Non pas qu'ils l'avaient ignorés, mais ils y avaient en vérité pensé après la scène, seulement après, oui. Les deux vampires jetèrent un oeil au déluge de couleurs qui se profilait devant eux, appréciant le spectacle, se mêlant à l'endroit, mais ne se prêtant pas vraiment à la danse, non, pas encore. Ils étaient un peu en retraits, mais pourtant, ils étaient là, à regarder. Ce fut un homme qui paraissait d'âge mûr qui vint les heurter qui cessa net leur regards vers la scène qui se profilait. C'était un homme qui se dépeignait clairement dans le paysage, il n'avait rien à y faire. Son allure bestiale contrastait complètement avec cet endroit, pourtant, il semblait lui-même en proie à une certaine confusion. De nombreuses balafres sur le corps, l'individu semblait tout sauf un humain normal.

Il était de forte stature et relativement bien proportionné, ses muscles saillant avec divers cicatrices qui le rendait intimidant. Ses cheveux bleus électriques contrastaient avec sa tenue blanche au revers sombre. Son sourire n'avait rien de quelqu'un qui était amical. Alors qu'il avait cogné les deux vampires, les deux se tournèrent vers lui, alors qu'il n'offrit aucune excuse.

« Pff. Grr... j'vous tue la prochaine fois que vous êtes sur mon chemin, les deux idiots. » fit l'homme avec son attitude animale, d'un ton particulièrement hostile.
« Vous allez bien ? »
« Hein ? » s'étonna-t-il, surpris d'un tel comportement, probablement surpris.

Les deux restèrent ainsi à se fixer, yeux rubis se fondant dans les yeux foudroyants de son interlocuteur. Le sourire se voulant mesquin et sadique s'effaça un instant, comme si le vampire avait un instant apaisé la bête en lui.

« T'es qui toi ? »
« Akechi Mitsuhide, voici Saito.. » présenta-t-il, avec une certaine fierté.
« Et quel est donc le nom de ce chaton égaré ?. »
« Un chaton ? Attends un peu toi. » fit-il en s'approchant, levant le poing, grognant, les dents serrées.

Saito s'interposa entre les deux. Akechi eut un léger rictus provocateur. Ce n'était pas dans ses habitudes d'agir ainsi, mais peut-être qu'il se contentait de répondre à l'agressivité de cet individu. Pourtant, Saito savait bien ce que cela signifiait. Il avait toujours vu Akechi comme un animal sauvage au fond de lui, il cachait une bête qui n'attendait que de sortir, aimant le jeu. Et parfois, il s'attachait même à sa proie, appréciant jouer avec. Le plus souvent, avant qu'il ne s'en lassait et s'en débarasse amèrement. Pouvait-il cependant avoir cette fois-ci ce qu'il voulait ?

« Kurogane. » dit alors l'homme qui était de dos, les poings serrés.
« Retiens bien mon nom, imbécile. »
« Kurogane ? Un nom peu commun.. »
« Paraît qu'ils veulent qu'on nous "adopte". Les enfants terribles que nous sommes.. » lança-t-il, en regardant le ciel.
« Hm, je n'aurai pas pensé que tu fasses partie de la joyeuse partie. Je te pensais plus âgé à vrai dire. »
« L'âge n'a pas d'apparence, l'apparence n'a pas d'âge... je ne vis que pour me battre. Je n'accompagnerai personne que je n'ai pas choisi, mais je veux partir d'ici. »
« Je ne suis pas certain de tout comprendre, mais pourquoi tu nous suivrais pas ?. » demanda le vampire à l'homme face à lui.

Les deux hommes se fixèrent à nouveau un instant, à son tour, ce fut le tour de l'homme à l'allure électrique de sourire, avant de laisser éclater un rire des plus remarquables.

« Tu ne sais même pas à qui tu as affaire, si tu ne sais pas t'occuper de moi, je te tuerai sans hésiter, tu sais ? Je ne suis pas comme eux. Tu devrais te lier à plus facile à vivre. Je ne suivrai qu'un vrai combattant, pas une demi-portion comme toi. » fit-il d'un ton provocateur.

Les deux hommes restèrent un instant ainsi, alors que les danses commençaient. Saito regardait d'un mauvais oeil le nouvel arrivant, alors qu'Akechi semblait subjugué par lui et ne jurait que par cet homme. Un certain intérêt avait commencé à naître dans le vampire, il ne savait pas qui il était, mais il était bien décidé à le savoir.

« Je pourrais te surprendre, Kuro. »
« T'as du culot, je dois te donner ça. D'accord, je veux bien passer quelques minutes à côté de vous autres, minables. C'est pas comme si j'étais un grand danseur de toute façon. Au moins, les autres seront content que je fasse semblant de me mélanger. » dit-il avant de faire un pas vers eux.

Les trois restèrent alors ainsi, alors qu'ils jetèrent tout trois un instant un regard vers les danses qui commençaient. Ils profitèrent du spectacle tout en prenant place sur le côté, formant un petit trio singulier, qui sortait de l'ordinaire. Les deux vampires et l'inconnu à la chevelure électrique ne semblait pas trop coller au décor, mais avec étonnement, ils accomplissaient ce pour quoi ils étaient venus. Akechi semblait bien décider à en apprendre plus sur cet individu.

937 mots + Résumé:

Résumé:

Petite fleur deviendra grande! (Anabelle) Post 4 - 700 mots

Tu regardais la vieille Stella et Nithael parler ensemble. Tu te sentais très bien en ce moment. Tu avais l'impression que plus rien pouvait t'arriver aujourd'hui. Tu avais tellement vécu de choses en cette journée que tu sentais ton corps t'affaiblir tranquillement. Par contre, tu tenais le coup pour paraître forte devant les deux grands dames qui étaient à tes côtés.

Stella était très contente de connaître le nom de l'ange. Elle avait la certitude qu'Anabelle avait été en sécurité auprès d'elle en ce jour. Un grand sourire se dessinait sur ses lèvres. La vieille dame était bien contente de savoir qu'elle n'avait pas fait un mauvais choix en partant et laissant seule la petite Anabelle. La magicienne écoutait attentivement les parole de l'ange. Des étoiles apparurent dans son regard. Jamais elle n'aurait crue entendre cela de la bouche d'une personne. Tant de fois, Stella et toi avez-vous partir et revenir Artémis pour ramasser quelques maigres pièces d'or. Vous aviez même cacher sous le grand lit un petit sac avec une jolie boucle rouge des économies qu'Artémis avait ramassé au cours de tous ses contrats. Stella remerciait intérieurement les Aetheri d'avoir exaucer un de ses plus grands souhaits. Elle espérait tellement que la petite soit éduquer dans cette école. Stella et toi étiez venu simplement pour te présenter l'école. Elle voulait que tu trouves ton bonheur dans ce lieu avec la rencontre d'enfants que te ressemble. Stella avait grand coeur et ne voulait que ton bien. Elle collait ses mains ensemble. Elle retenait tous ses larmes de joie à l'intérieur d'elle. Elle voulait pas pleurer devant toi. À cause de cette grande joie, elle ne pouvait parler.

Pendant ce temps, tu vis qu'il y avait un spectacle devant toi. Tu tiras la manche de la grande robe de ta nounou. Tu voulais qu'elle voit ce que tu vois. La vieille magicienne baissa la tête pour te regarder. Tu lui pointas le spectacle qui se produisait. Il s'agissait d'une magnifique danse composé de faes et de la nature. Tu trouvais le spectacle magnifique. Tes grand yeux verts admiraient la scène avec grande joie. Cependant, tu n'osais pas t'approcher du spectacle. Tu avais un peu peur d'eux. Pendant un instant, un silence s'installait entre vous trois. Puis, tu vis la grande dame parler à nouveau à propos d'un offre pour venir en aide à ton éducation. Tu n'étais pas idiotes et tu comprenais que c'était un beau cadeau. Alors, tu te mis à rougir tout simplement.

Stella décidait finalement de rompre le silence : « Vous êtes digne de votre race. Vous êtes mon plus beau cadeau depuis des lustres. Que vous soyez bénis des Aetheri! Je serais contente ainsi que ton père que vous prenez en charge de son éducation. Il travail si fort pour subvenir à nos besoins, mais il n'est qu'un homme après tout. Je vous remercie mille fois! » La magicienne avait pris délicatement les mains de l'ange pour la remercier. Elle les serra un brin pour montrer sa satisfaction. Puis, elle libéra les mains de l'ange pour continuer son discours: « Je vis dans une petite maison éloigné d'ici. Je peux vous tenir au courant de la situation dès que je serai de retour chez moi. Cependant, connaissance le père d'Anabelle, il ne devrait pas refuser votre aide.» La vieille magicienne te regardait et vit toute ta fatigue dans ton petit visage. Tu avais de la misère de tenir debout. Elle décida de te prendre dans ses bras pour t'apporter. Elle était vieille, mais elle était habituée de te porter. La vieille dame, qui était aux anges, fit un grand sourire à l'ange: « Nous devons partir. Nous avons beaucoup de chemin à faire. Je vous remercie à nouveau madame Nithael et au plaisir de vous revoir! » Pendant qu'elle parlait à l'ange tu baillas bien grand et fit des salutations par un simple geste de la main gauche. Puis, tu vins loger ta tête au creux du cou de la vieille Stella. Tu fermas les yeux et tranquillement, tu t'endormis dans les bras de la vieille dame. Stella inclina la tête légèrement pour ne pas la faire tomber et commençait à marcher en direction de la sortie.

Résumé:

Résumer:

Post N°6:

Résumer:

Post n°7:

Stella sembla bien heureuse de cet évènement, cette tout petite demande qu’elle voyait comme un cadeau offert par les cieux. L’ange trouva le tout ironique, mais fut bien heureuse de cette acceptation. Elle serra entre ses mains ceux de la vieille femme qu’elle trouva malgré tout vigoureuse pour son âge. Elle la remercia à son tour puis les laissa quitter, comprenant qu’elles avaient toute deux du travail à faire. Elle avait offert le lieu de sa maison, la Citadelle pour recevoir des lettres de l’avancement. Elle irait elle-même déposer une somme conséquente au nom de la petite Annabelle. Elle serait bien heureuse de pouvoir leur offrit un peu d’aide et surtout un poids de leur épaule. L’ange les regarda par la suite quitter, priant Dasha de veiller sur eux durant leur voyage.

Pourtant, l’ange ne quitta pas immédiatement, observant à bonne distance le spectacle des faes. C’était une nouvelle fois digne des Aetheris et elle était bien heureuse d’avoir pu passer par ici. C’était un cadeau qui n’avait pas de valeur, aucune prit autre que la chance et la confiance qu’offrait la reine Ninon aux habitants ici présents. Les enfants semblaient également s’amuser comme des petits fous, ce qui réchauffa grandement le cœur de Nithael qui se plaisait à simplement les regarder voler ici et là. Il y avait même la végétation qui se mouvait en parfaite harmonie avec eux, ce qui ravisa encore plus les yeux de l’ange. Elle se sentait bien, mais bien rapidement la curiosité que les lucioles lui offraient prit le dessus et elle se remit en marche.

Elle du longer le labyrinthe une nouvelle fois, puis passa prêt de la piste de danse sans pour autant perturber les danseurs et continua son chemin dans un sentier qui la guida vers ce qui était un jardin intérieur. Les murs qui l’entouraient étaient d’une beauté mystique. Mais ce qui intéressa l’ange ne fut pas la décoration sombre et la douce végétation, mais plutôt les berceaux qui se trouvaient ici-même dans le confort chaleureux. Une femme bien habillée s’approcha de l’ange, doux sourire aux lèvres.

-Vous êtes ici pour l’adoption des jeunes enfants ?
-Je dois avouer que j’ai suivi les lucioles, j’ignorais que c’était l’adoption…
-Aucun problème, ne soyez pas gênée, peut-être changerais d’idée en voyant leurs petits minois.
-Merci… Souffle Nithael.

Elle s’approcha lentement, presque timide des berceaux habités de jeunes bébés. Presque tout endormie, elle y vit plusieurs races et comprit que c’était qu’une faible partie des orphelins qui étaient arrivés avec la guerre. Une pointe de tristesse frappa son regard, mais pourtant, ils semblaient tous paisibles ici présent et celle seule penser calma son esprit. Elle vit les traits juvéniles d’un déchu, ceux plus enfantins d’un humain, un jeune bébé à aux oreilles pointues, et le dernier resta un mystère aux yeux de l’ange. Surtout les lucioles qu’elle avait semblaient ce mélangé à la perfection avec ceux plus doux et délicat du bébé. Elle hésitait à dire si c’était un garçon ou une petite fille tellement ses traits étaient androgènes. Une chevelure courte tirant entre le blond et le blanc. Quand elle vient caresser la joue du bébé, sa petite main vient chercher son pouce, s’accrochant. Le petit bébé ouvrit les yeux, dévoilant des yeux aussi bleus d’une mer d’azur.

Le cœur de l’ange fondit immédiatement, mais elle remarqua que son autre main était close, cachant quelque chose. De son autre main, elle vient taquiner les petits doigts qui s’ouvrirent doucement pendant que le bébé riait joyeusement. Une petite pierre faite sur le long, aussi noir que l'obsidienne, des lignes de couleur de cristal sembla apparaitre. L’ange eut le réflexe de la prendre et l’observer à la lumière des environs. Ce fut ce moment que la femme s’approcha.

-Prenez garde, cette petite pierre est la vie du bébé.
-Que voulez-vous dire ? Déclare-t-elle en redéposant la pierre dans la paume de la petite.
-Et bien, nous l’avons découvert que tout récemment, et c’est même la première fois que je vois quelqu’un avoir la chance d’y toucher sans qu’elle se mette à pleurer. Elle est de la race des An’Sarna… Laissez-moi vous expliquer plus amplement.

L’heure qui suivit servit à Nithael découvrit ce qu’était la petite. Elle avait été découverte au pied de la porte, abandonné avec un seul mot. Des excuses envers son enfant et ce nom. Une lettre mal écrite et tenue d’une main tremblant expliquait son incapacité à en prendre soin et surtout ne connaissant pas ce qu’elle était. Cette race était presque un mystère, mais quelques rares informations avaient été trouvées sur eux. Ils ne pouvaient vivre sans leur pierre qui était également leur manière d’user de magie. Il vivait avec, de leur naissance à leur mort. Mais le tout ne s’arrêtait pas là.