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 [Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous]

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Ven 09 Oct 2015, 14:10


La célébration nocturne



Je suis face à la magicienne et après la démonstration que j’ai faite pour lui prouver que maintenant ma magie est pure je lui annonce que je sais qu’elle a toujours la plume de mon phénix. Elle sursaute alors de surprise. Je lui offre alors un sourire apaisant pour lui faire comprendre que c’est exactement ce que j’avais en tête quand je la lui ai confiée. Elle me dit alors qu’elle la trouvait vraiment belle et douce. Qu’elle la conserve telle une relique, un souvenir de notre rencontre et surtout comme un porte bonheur. De nombreuse coutume dont mon ancien maître m’a parlé pense comme elle et conserve les rares plumes de ces animaux comme des portes bonheurs. Pour ma part je n’en sais rien mais j’ai toujours une plume de mon phénix sur moi pour que ce dernier puisse me retrouver où que je sois sur la terre.

Je marque une courte pause avant de reprendre et je remarque amusé une goutte de transpiration perlée le long de son front. Est-elle à ce point anxieuse ? Je ne sais pas à quoi elle s’attend mais je pense que le fait que je sois sorcier me rend assez mystérieux à ses yeux et elle ne connait rien de ma personnalité. C’est normal en tant que sorcier jamais je ne laissai transparaitre le vrai fond de mes pensées, bien que j’ai eu un moment de faiblesse face à cette femme. C’est dû bien évidemment au début de ma transformation en magicien. Mais même si j’étais un monstre de cruauté elle ne m’a jamais laissé tombé elle m’a aidé et m’a promis de veiller sur moi à tout jamais. Maintenant je suis un mage et j’éprouve à nouveau des émotions et je ne vois aucune raison de les cacher à une personne qui ne m’est pas hostile. Je lui expose alors ma requête.

Elle me sourit alors tendrement avant de poser sa main sur mon visage. Sa main est fraiche et douce, bien qu’elle brûle partiellement ma peau d’un plaisir que je ne saurai décrire. J’aimerai qu’elle ne la retire jamais. Elle prend alors la parole pour m’annoncer qu’elle est heureuse de prendre en main mon éducation que mon père n’a put terminer. Ce qui est en partie de ma faute et surtout dû au fait que l’éducation que j’ai reçu a été faite par un sorcier qui m’a appris de nombreuse choses. Même s’il a fait de moi un sorcier je ne peux lui en vouloir, car il m’a sauvé la vie et appris de nombreuses choses. En tant que Mage c’est à moi que revient maintenant le devoir de faire le tri dans tout ce qu’il m’a appris. Elle me dit que non seulement elle va m’entrainer mais qu’en plus elle va m’aider à m’intégrer. Elle précise également qu’elle enverra un courrier à la Maîtresse absolue de chacun des magiciens pour lui dire qu’elle prend mon éducation en main et que j’étais un sorcier jusqu’à maintenant. Pour la dernière partie je ne comptai pas spécialement le cacher mais je ne sais pas comment va la prendre l’Ultimage ? Voudra-t-elle m’exterminer ? Me pardonnera-t-elle ?

Elle retire lentement sa main laissant mes joues rougies de plaisir et ne masquant plus alors mon trouble du à ce contact. Elle me demande alors quelles sont mes aspirations maintenant que je suis devenu mage à part entière. J’ai passé de longues heures à chercher un but dans ma vie, cloitré dans ma chambre m’entrainant à maitrisé mes nouveaux pouvoirs. Ce n’est pas encore parfait mais rien de tel qu’une situation réelle pour les améliorer. Même les entrainements ont leurs limites. Elle me demande également si je souhaite évoluer au sein de la race des mages. Et elle souhaite également savoir ce que je compte faire pour la race des magiciens, ainsi que pour les personnes qui m’entoure. J’ai pensé à tout ça et je n’ai donc aucune hésitation lorsque je lui réponds :

« Mon but que j’avais depuis enfant et en tant que sorcier n’a pas changé. Je souhaite devenir puissant, mais les raisons motivant ce choix ne sont plus les mêmes en revanche. Avant c’était pour imposer ma volonté et ma force à quiconque, maintenant si je parviens à atteindre mon but je m’en servirai pour protéger les gens qui me sont chers ainsi que les innocents. Je pense que monter dans la hiérarchie au fur et à mesure que mon pouvoir se développera est inévitable mais ce n’est pas une priorité. Et jamais je ne voudrai la place de l’Ultimage. »

Je souris à ce dernier mot, car ce n’est pas comme si on pouvait prendre aussi facilement la place de la reine des sorciers, pourtant je l’ai évoqué d’un ton banal comme si c’était a la porté de tout un chacun. Je pense que mon sourire suffit à montrer que ce n’est pas le cas. Je reprends alors :

« Pour ce qui est de la communauté je me battrai au côté des nôtres si on nous menace, et je protégerai toutes les personnes qui le méritent. Je pense choisir la voix des armes au sein de la société magicienne car après tout mon arme de prédilection reste mon katana. »

Je lui offre un nouveau sourire et cette fois j’expose le fond de mes pensées sans répondre à aucune question et je lui dis d’un ton chaleureux et de bon cœur, avec néanmoins une pointe d’humour :

« Merci d’accepter de t’occuper de moi ! Comment veux tu que je t’appelle maintenant ? Maîtresse, instructrice, professeur ? »

Je souris encore une fois et je reprends cette fois avec plus de sérieux :

« Penses-tu que l’Ultimage va me pardonner mon écart de conduite ou voudra-t-elle punir mes actes passés ? »

Sur ces derniers mots je laisse apparaitre un peu d’anxiété sur mon visage. Après tout ses choix sont suprêmes et je serai fou de vouloir les contre dires, même si punition il y a à la clef je n’aurai jamais la force de m’y soustraire.

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Ven 09 Oct 2015, 15:48

Autour de la timide orine, les convives se débridaient lentement : une orisha dynamique avait entamé une danse sans manquer d'y entraîner d'autres personnes. Si elle n'était pas paralysée par une peur injustifiée, Ovilyn l'aurait aussitôt rejointe. Ah, ces orishas... de ce qu'elle avait pu voir, ils étaient particulièrement passionnés par tout ce qui était divertissements. Elle se demandait si cela venait de leurs origines, ou que c'était juste leur éducation. S'ils étaient tous comme ça en tous cas, elle était très curieuse de savoir à quoi ressemblait Megido, leur nid. Etait-ce une ville nocturne ? Très dynamique ? Ou au contraire, contre toute attente, un lieu calme et tranquille ? Sans s'en apercevoir, l'orine s'était perdue dans ses rêveries d'un autre monde, son regard se perdant dans le mouvement fluide des danseurs. Elle ne s'était pas rendue compte que quelqu'un s'était approchée d'elle, et quand cette personne lui adressa la parole à quelques centimètres de ses oreilles, elle sursauta et fit presque tomber son verre. En se tournant vers la personne qui l'avait effrayée, elle se rendit compte qu'il s'agissait de l'homme dont elle avait croisé le regard. Bizarrement contente de l'intrusion de l'inconnu, elle rougit et eut un petit rire gêné. « Oh... euh... »

Elle ne sut quoi répondre, sa phrase ne connaissant jamais de fin. Que pouvait-elle à répondre à cela ? Cet inconnu l'impressionnait et elle ne pensait qu'au fait qu'elle était maladroite, définitivement paralysée, cette fois. Mais l'inconnu ne sembla pas s'en offusquer : rien ne semblait pouvoir l'ébranler, d'ailleurs. À quelle race appartenait-il ? Ovilyn doutait fort qu'il soit humain. Et quelle place occupait-il dans sa hiérarchie ? Là encore, l'orine doutait qu'il ne soit qu'un membre lambda de sa race. Mais pourquoi s'intéressait-il à elle ? Alors qu'elle le regardait avec des yeux ronds en se posant un millier de questions, ce dernier lui posa une question simple. Là, au moins, elle pouvait répondre de façon intelligente. Et encore... « C'est, euh... Ovilyn. » Alors qu'il effectuait une pirouette agile pour lui présenter de quoi manger, en gentilhomme parfait, elle continua précipitamment : « J'étais... curieuse. Pour le bal. C'est pour ça que je suis venue. Aviez-vous remarqué que je suis une orine ? Oh, et quel est donc votre nom ? » Plus elle parlait, plus son inquiétude s'échappait. À la fin, Ovilyn se sentait prête pour démarrer une réelle conversation, et elle eut même le cœur de piocher dans le plateau que son interlocuteur lui présentait, arborant un sourire moins figé, cette fois. L'orine était quelqu'un de malléable : influencer son état d'esprit était un jeu d'enfant, et à ce moment-là, elle tombait complètement dans le jeu de ce dernier.

Il ne fut pas découragé par sa réponse encore maladroite, puisqu'il resta à ses côtés après s'être débarrassé du plateau, en traitant le destinataire comme une table vivante. Puis, il commença à s'adapter au rythme de la musique. Cela acheva de mettre Ovilyn à l'aise. Quelle chance de tomber sur un homme aussi gentil ! Cette soirée promettait, vraiment. L'orine l'imita en se dandinant sur la musique, par mouvements timides, tout en mangeant une partie de ce qu'elle avait choisi. Ces amuse-bouches étaient aussi raffinés d'apparence que de goût. Tout était mis en place pour que les convives se sentent bien. C'était parfait.
« Ah, quelle soirée qui commence.... » murmura-t-elle avec contentement.

Mais Zane avait d'autres projets en tête que celui de rester seul avec l'orine. En effet, quelque chose, ou plutôt quelqu'un, retint son attention au loin : il ne lui fallut pas longtemps pour se décider à partir vers la personne qu'il avait remarquée. Toujours avec diligence, il lui proposa de le suivre avec la promesse qu'elle pouvait lui faire confiance. Sans hésiter, Ovilyn le suivit en se laissant traîner, ayant l'impression qu'il l'escortait comme une princesse. Le convive alla droit vers la personne, comme s'il s'agissait d'une proie qui comptait s'échapper. Quand le duo arriva à destination, il se présenta à une belle rousse. Ovilyn fut surprise de voir qu'elle était aussi une orine : cela lui était apparu comme une évidence, tant d'élégance et de raffinement émanant d'elle. Zane avait du goût pour choisir ses rencontres, c'était certain. En présentant Ovilyn à cette dernière, il écorcha son nom : elle aurait pu se vexer, mais sorti de sa bouche, cette erreur devenait mignonne, surtout grâce au compliment qui avait suivi. Elle ne prit pas la peine de le corriger et se présenta à l'inconnue. Ce soir, elle serait Opaline.
« Enchantée de faire votre connaissance, vraiment. Vous êtes magnifique ! »

Telle une enfant, ses yeux étincelaient en regardant l'orine qui lui faisait face... mais soudain, un fracas détourna son attention de l'inconnue : non loin du groupe, une femme avait fait tomber un plateau entier sur un serveur. Quelques exclamations émanèrent de la foule et un cercle vide se forma autour des deux maladroits, comme s'ils étaient malades. La jeune femme se confondait en excuse et alors qu'elle ramassait la nourriture, sa robe laissait dévoiler une bonne partie de ses jambes. Décidément, entre son accoutrement révélateur et son attitude, elle avait eu le don de rapporter toute l'attention de la salle sur elle... le serveur grommela quelque chose, son regard lançant des éclairs, mais il se calma très vite et finit par s'excuser à son tour. Ovilyn regarda toute la scène, un malaise se développant dans son esprit. Elle était gênée pour ces deux personnes, ayant presque envie de s'excuser elle-même d'avoir assisté à un tel fiasco. Evidemment, elle se retint et se contenta de détourner l'attention des deux personnes avec qui elle était : « Eh, cette musique est vraiment entraînante, vous ne trouvez pas ?  » Et elle recommença à onduler au fil de la musique, espérant qu'ils arrêtent également de prêter attention à l'incident gênant.
Mots : ~1000

Post N°2:
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Ven 09 Oct 2015, 19:33


[Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous] - Page 3 876949validationpartieIVEvent1

« Arrête de faire cette tête. » articula tout bas Victoire, les mots à peine lâchés entre ses dents serrées. Les bras croisés d’impatience, elle dévisagea l’Ange Noir, une moue pincée et contrariée aux lèvres. « C’est un fête, Belle. C’est fait pour s’amuser. Alors s’il te plaît, détend-toi un peu. » L’intéressée baissa les yeux, songeuse et inquiète. « J’ai un mauvais pressentiment. » avoua-t-elle dans un murmure, d’une voix douce et fragile. « Ça s’appelle de la paranoïa et sache que ça se soigne. » Dans un soupir, elle fit un pas pour attraper tendrement le visage de Belle. « Tout est terminé. C’est fini. Ça ira. Tu es belle comme un cœur et on te reluque à trois mecs à la ronde. Tu ne voudrais pas … Non bon d’accord. » Elle s’écarta légèrement, le mouvement accompagné d’un petit rire moqueur. Elle savait que son amie faisait preuve d’une infinie patience envers son péché, difficilement supportable à ses heures d’apogée. « Je soulignais simplement ta chance. » se justifia-t-elle d’un ton léger. « Je te promets de te présenter le premier qui m’abordera. » Pour se débarrasser d’un homme insistant, aucune technique n’était plus efficace que celle qui consistait à pousser le gêneur dans les bras d’une Déchue éprise du goût de la Luxure. « C’est vrai ? » pépia-t-elle, rayonnante. « La soirée promet d’être encore plus palpitante ! » Tandis que Victoire jubilait, Belle s’éloigna pour attraper une coupe de vin qu’elle bût d’une traite. Elle était nerveuse, les doigts tremblants. Vicky ne comprenait pas ; à moins qu’elle fasse semblant d’ignorer ses états d’âme. Elle craignait de revoir Angelus. Le Vampire était membre d’un petit clan aussi monstrueux que raffiné. Ils appréciaient les bals et celui-ci était nocturne. Cela ne présageait rien de bon. S’emparant d’un second verre, elle se mit à entortiller de sa main libre quelques longues boucles blondes autour de ses ongles. C’était une vieille manie qui trahissait ses angoisses, un petit tic dont elle ne parvenait pas à se débarrasser. Deux ou trois bellâtres tentèrent une approche, lui soufflant quelques mots dans un sourire qui se voulait ravageur. Egarée dans ses peines, elle ne s’aperçut même pas de leur présence. Victoire avait insisté pour qu’elles reprennent une vie normale, un quotidien rythmé. Belle n’avait pas voulu la décevoir mais elle ne se sentait pas prête. Elle avait bien du mal à s’intéresser à des considérations puériles de vêtements ou de coiffure, encore malmenée par le souvenir brûlant des évènements récents et la crainte de revoir Angel.

Dans une grande inspiration censée lui insuffler une once de bonne volonté, elle se redressa et vida son verre, manquant d’avaler le breuvage de travers en voyant la silhouette d’un homme qu’elle avait déjà rencontré plusieurs fois. « Lord Von Dreth. » Elle écarquilla les yeux, surprise. Elle souleva les grands drapés de sa robe pâle le temps de se faufiler jusqu’à lui, qui était déjà en compagnie d’un homme dont la race se devinait aisément. « Majes … » Certaines choses étaient vouées à se répéter. Bousculée par le geste un peu trop brusque d’un rustre déjà ivre, la petite poupée vacilla et chancela jusqu’à s’effondrer dans les bras de l’Alfar. « Excusez-moi excusez-moi » répéta-t-elle, les joues virant au rouge vif. « Je suis désolée, je suis tellement maladroite. » Honteuse d’être encore une fois tombée, elle dissimula une partie de son visage sous les épaisses boucles de sa chevelure. « Je … tenais juste à venir vous saluer, Majesté. » Après s’être brièvement inclinée, elle accorda un regard soucieux à l’Elfe Noir. « Navrée. » redit-elle encore. Elle ignorait qu’elle s’adressait à cet étranger qui, par erreur, avait reçu il y a quelques temps de ça une lettre qui ne lui était pas destinée, une missive à laquelle il avait pris le temps de répondre. Belle ne réussit jamais à renvoyer sa propre réponse, trop paniquée au sujet de cet échange pour pouvoir prendre une quelconque décision. Le parchemin, plié, attendait sagement quelque part, dans un tiroir d’un bureau. « Je … J’espère que je ne vous dérange pas. » Elle était inquiète par nature, et réalisait après coup qu’on ne sautait pas sur des gens à la moindre occasion. L’impulsion du moment. Cela ne lui avait pas paru inconvenant, sur l’instant mais à présent, elle rêvait de se faire souris pour se cacher dans un petit trou. Elle avait toujours été douée pour se ridiculiser. Pour se flageller, aussi. La demoiselle regrettait soudainement d’avoir bu. Elle ne tenait pas vraiment l’alcool, vestige de sa vie angélique où les excès n’étaient pas tolérés.

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Ven 09 Oct 2015, 20:36

Bon. Un pantalon -mais genre un vrai, cette fois, qui n'a même pas de trous et qui ne traîne même pas parterre ; un haut propre, avec une veste propre pardessus et chic qui plus est... des cheveux lavés, un maximum de porte-bonheurs fourrés dans toutes mes poches, et puis c'est bon. Ah oui, le parfum. Important, ça. Les gens préfèrent les odeurs artificielles à la réalité. C'est fou cette obsession de nier tout ce qui manque de glamour chez ces gens citadins. La transpiration, les pieds, les poils, les boutons... tout ça est naturel, mais ça les répugne. Que puis-je y faire ? Ils ont été élevés comme ça, hélas. En finissant de boutonner ma veste, je me regarde vite fait dans le miroir.

« Glââââmouuuur. » Ce mot sonnait incontestablement faux sorti de ma bouche. Etait-ce pareil pour mon apparence ? Prêt à me soumettre au jugement d'une connaisseuse en la matière, je me retournai d'une façon théâtrale vers mon esprit compagnon, la glamour Carmen. « Dis-moi que je ressemble à un citadin de l'extrême centre-ville. » Elle pouffa. C'était bon signe : j'étais assez différent de d'habitude pour qu'elle me trouve ridicule. Néanmoins, je feignis d'être vexé et nous rigolâmes jusqu'à ce que vienne l'heure de partir à la célébration nocturne. La question que vous vous posez, c'est sûrement : pourquoi un chaman aussi sauvage et indomptable que moi voudrait se mêler aux gens de la masse ? Encore et toujours la même : j'y allais pour la chance. Ma prédiction du jour m'avait dévoilé que quelque chose de bien m'arriverait si j'allais à une fête. Bien sûr, les présages de mes cailloux n'étaient jamais aussi clairs, mais c'était là mon interprétation. Quand j'avais entendu des passants parler avec excitation de l'événement où voulait aller toute la ville, ou c'est ce qu'ils laissaient entendre -car les gens s'enthousiasmaient plus facilement qu'ils agissaient, cela m'était paru comme une évidence. Carmen n'avait pas manqué de se moquer de moi, mais cette fois elle y était allée un peu moins fort : je la connaissais assez pour savoir qu'elle adorait ce genre d'événements. Encore un point qui nous opposait, décidément... et qui nous complétait par la même occasion puisque grâce à elle pour me guider, je pourrais passer pour un citadin du centre-ville extrême.

Dans les rues, il y avait un peu plus de monde que d'habitude. C'était une chose que j'avais remarqué ici : à chaque jour que les malheurs s'éloignaient, plus d'habitants avaient le courage de sortir. Evidemment, la fête nocturne était aussi perçue comme le meilleur moyen de faire sortir les déprimés de leur tanière. C'était une manie chez eux : dès qu'il y avait un événement qui se produisait, autant heureux que malheureux, il fallait que la masse se réunisse avant l'événement s'il était prévu, pendant l'événement pour le partager et enfin, après pour se souvenir. C'était quelque chose de fou. Même Carmen était prise dans l'engrenage. Pfeuh. À mesure que nous nous rapprochions de la célébration, je repérais des convives qui partageaient mon chemin. Mon instinct me criait déjà de rentrer chez nous.
*Parle-leur de la météo, ils adorent ça*, me murmura Carmen d'un ton espiègle. Tiens tiens... c'était rare qu'elle l'emploie avec moi. Le fait d'être proche de la fête produisait déjà des effets inconsidérés sur l'humeur de l'esprit. « Tu vas te calmer un peu ? Tu vas trop vite, là. Et puis qu'est-ce qui te rend aussi hâtive ? Tu ne pourras même pas parler avec les gens, tu n'auras encore que moi. » Pour le coup, ça eut l'effet de doucher son enthousiasme. Parfait, je me sentais déjà mieux. Et au diable les conversations sur la météo, et puis quoi encore ?

Dans le parc, il y avait tout pour rendre à l'aise la foule : musique, nourriture, espace mais pas trop, bref, la totale. Rien d'original. Rien d'intéressant. Mais les signes m'avaient conduits jusqu'ici et il fallait que je continue à les suivre. Il fallait que je sache quel bonheur me réservait ce... ce truc. J'observai les gens qui dansaient, parlaient, mangeaient, buvaient. J'attendais qu'un signe attire mon sixième sens, j'attendais le message. Mais il ne venait pas.
*Aborde quelqu'un qui est seul. Ce sera plus facile de rejoindre un groupe à deux !* Et voilà, elle avait repris son ton insupportable... la musique la grisait. Elle dansait seule, sans que personne ne puisse remarquer la maladresse de ses ondulations, appart moi. Oh, quel spectacle cocasse... ça me divertis presque. Tellement, en fait, que quelqu'un me rentra dedans tout à coup, alors que je ne faisais plus attention à ce qu'il se passait autour de moi. Sur le choc, mon amulette contre la grippe et ma pierre en forme de goutte. Je les ramassai aussitôt. Quand je me retournai vers la victime, Carmen n'était plus là pour me guider. Et voilà que mon caractère insupportable allait faire surface. « Oh, j'ai fait quoi pour que tu me bouscules ? C'est un complot contre moi ?! » Je regardai la personne d'un air suspicieux. Je connaissais bien la technique de bousculer quelqu'un pour l'aborder, en se confondant en excuses hypocrites et autres paroles loin d'être réellement pensées.
Mots : 910

Post I.:
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Ven 09 Oct 2015, 21:52


[Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous] - Page 3 876949validationpartieIVEvent1

« Même un renom, aussi prestigieux soit-il, ne saurait rendre justice aux charmes de l’Ensorceleuse dont l’éclat de légende aveugle les regards imprudents. » souffla une voix sombre et basse, la phrase articulée sur un rythme qui laissait douter des véritables intentions de son auteur, qu’on devinait aisément lugubres. D’un geste lent, froid et inquiétant, il glissa sa main sous les longs doigts de la Vénus, mimant brièvement un baiser de courtoisie. Derrière ce qui semblait être un compliment, la menace était réelle, la convoitise évidente. « Je brûlais de passer quelques instants en compagnie de l’épouse de Lord Taiji, cette femme que l’on dit la plus belle du monde. Vous êtes divine, Lady Araé, mais cela n’est guère étonnant. » Lily-Lune s’écarta légèrement du Sorcier, dont la présence oppressante était de mauvaise augure. « Trêve d’éloges trompeuses. Nul ne saurait se laisser berner par votre politesse. Que me voulez-vous ? » L’Empereur Noir sourit. Lentement, il croisa les mains dans son dos, sans décrocher son regard de l’Orine, qu’il dévisageait avec une insistance qui frôlait l’indécence. « Votre méfiance ne fait que s’accroitre au fils des ans. Vous devez soupçonneuse au point de remettre en cause la bonne foi d’une salutation hasardeuse. » - « Permettez-moi de croire que vous forcez votre destin. Seriez-vous devenu si aigri et amère depuis le fiasco de vos noces ratées que la moindre Reine devient un partie désirable ? M’envisageriez-vous comme servante à défaut de pouvoir m’avoir comme fiancée ? Vous avez choisi vos alliés. Si vous avez été peu mal avisé de vouloir dompter la Khaeleesi, les décisions sont de votre fait et la trahison de votre amie était si prévisible qu’un enfant aura pu la présager. » Il eut un sourire carnassier. « Ne vous dévalorisez pas, ma chère. Vous êtes loin d’être n’importe quelle Reine. » Chuchota-t-il en s’approchant d’un pas, brisant la distance raisonnable que la Vénus avait imposé. Il caressa avec une étrange douceur la joue de la jeune femme, s’attardant sur la peau de lys. « Je sens poindre en moins des faiblesses d’hommes. Vous êtes une créature charmante, Lily-Lune, et celui qui ne chercherait pas à vous posséder n’a pas la mentalité de penser. » - « Je vous interdis … » commença-t-elle, coupée par Lord qui enchaînait : « De ? D’user de droits ancestraux que les vôtres s’engagent à respecter ? Vous ne pouvez me contraindre au silence. Cette décision ne vous appartient pas. N’oubliez pas ce que vous êtes, douce fleur. » Il n’avait pas enlevé sa main de son visage. D’un geste presque brusque, elle plaqua la sienne. « C’est vous dont la mémoire fait défaut. J’ai survécu à bien des règnes. Vous n’êtes que le sixième Empereur Noir que je rencontre. » Elle eut un léger sourire arrogant. « Peu importe ce que vous pensez de moi, de mon peuple et de ses coutumes. Votre successeur aura tout loisir d’avoir un autre avis sur la question. » Elle laissa la Malédiction de la Larme d’Argent envahir son corps, agrippant la main de Lord pour qu’il n’échappe pas au talent dévastateur de la Vénus. Peu à peu, sa peau se déchira, ouverte des anciennes blessures de toute une vie, qui fut longue et douloureuse. « Isabella. Orion. Zélia. Jun. Valkan. Un vrai défilé. » Elle le lâcha après quelques secondes. Il bondit sur le côté pour reprendre son souffle, le visage tordu en une expression de furie. « Ne m’approchez plus. » murmura-t-elle.

Lily-Lune avait tourné les talons, lassée d’une confrontation inutile et désireuse de s’échapper avant que le Sorcier ne demande à écouter son énigme. Malgré le peu d’estime qu’elle portait à l’Empereur Noir, il était loin d’être un idiot et tout à fait capable de trouver la réponse. Jamais elle ne tolérerait d’être enchaînée à un homme comme lui. Dans une envolée de voiles transparents et de soie étoilée, elle s’éloigna de lui. Etre mariée à Jun lui paraissait soudainement être une bonne chose, car elle ne pouvait être liée devant les Dieux à plusieurs hommes et quitte à avoir le choix, elle préférait de loin le Chaman à l’infâme Mage Noir. Ses desseins auraient pu être plus terribles s’il avait pu la contraindre à des épousailles indésirées par le jeu du Lien. D’un geste aérien, elle s’empara d’une coupe de champagne, le temps de contempler la foule qui s’amassait. Elle ne se sentait pas à sa place. Tenue à l’écart, elle se bornait à apparaître. Les Orines avaient besoin qu’elle donne l’exemple, qu’elle fasse un pas vers la réconciliation, qu’elle fasse comme si l’on pouvait tourner la page aussi rapidement. Ses sentiments de côté, elle agissait pour le bien-être de son peuple. Lord, de son côté, discutait tout bas avec un homme qui devait être l’un de ses Chanceliers. Lily-Lune frissonna. Elle savait qu’elle était le sujet de la conversation. La Vénus était une Orine sans maître, libre. Elle devenait plus encore objet d’appétit.

Résumé:
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Ven 09 Oct 2015, 22:26

Joie, peine, illusion ou réalité ? Quand tout cela se mélange, les gens se retrouvent, se séparent, s'aiment et se haïssent de plus belle. La paix est alors officiellement revenue et avec elle, les bien faits et les travers de toutes sociétés. Toutes fête vise à éloigner la douleur de l'esprit, à repousser aux frontières de ce dernier toutes pensées sombres. Ne reste alors que le moment présent dont il importe de profiter pleinement sous peine de passer à côté. Sans doute le bonheur est il là, a porter de doigts, différent pour chacun et pourtant reconnaissable pour tous. Il suffit souvent d'une légère brise pour changer complètement l'atmosphère d'un lieu.

Je souri à la confirmation que m'offre Kaahl, profitant pleinement de cette discutions simple qui me laisse libre de pensée à autre chose qu'à ses images venues de loin, floues et souvent trop nombreuses et variés pour que j'en vienne a des conclusions simples. En cet instant, tout est différent, plus facile en soit. J'ai mis de côté mes pensées de Rehla et avec elles, le chant des étoiles qui bientôt, sonnera aux frontières de mon esprit. Bien loin aussi mon empathie car la présence d'une tel foule aurait sans doute tôt fait de me perturber. Ne reste finalement que le présent, si clair à mes yeux que le rêve semble prêt à l'aspirer. Contraste saisissant avec ses derniers mois. Je réponds d'une voix douce, me voulant compatissante à ses mots.

- Sans doute cela est il vrai même si une simple fête ne pourra certainement pas effacer toutes les plaies.

Je me tait, fermant un instant les yeux pour songer aux nombreuses blessures du monde. Certaines sont à présent invisible mais je crains que si je n'y prend garde, je les sentirais de nouveau. Elles sont là, cacher tout simplement. L'amnésie n'a pas pu frapper le monde, je sais ce qu'elle est hors sa nature n'a pu frapper si subtilement. Les enfants aux masques d'or en sont une preuve, plus fragrante encore sont les regards de ceux qui les croisent. La peur naît ça et là, disparaissant dans un soupir lorsque l'esprit la repousse. La réflexion du jeune homme m'arrache un sourire avant que je ne rétorque doucement, à peine perturber par la réaction de Lindsey.

- Une danse, je veux voir ça.
- J'accepte volontiers, bien que je ne puisse pas certifier davantage être bonne danseuse.

J'esquisse un regard timide vers Kaahl, bien vite remplacer pourtant par un regard plus sombre. Clair de Lune viens de gronder, mécontente d'avoir faillit se faire marcher dessus. Chewie en profite alors pour l'inviter à bondir sur ses épaules et ma compagne ne se fait guère davantage priée. Cela a au moins l'avantage de me rassurer, malgré la jalousie qui a vue le jour entre elle et Lindsey, elle n'en accepte pas moins d'en être proche. Cela prendra encore bien du temps mais Lindsey, qui n'a rien manquer de la scène, commence alors à féliciter le Töh Taureau de son comportement puis, elle rassure Clair de Lune, ajoutant que de la haut, elle est la mieux placés pour tout suivre. Chewie pousse ensuite un grondement à l'égard de Kaahl, provoquant une joyeuse réaction de l'emplumée qui le surveille.

- Ne l'écoute pas, nous danserons ensemble toi et moi, à l'écart juste ce qu'il faut, d'accord ?

Je n'attends nul réaction du géant en peluche, préférant rire de la plaisanterie . Effectivement, je vois mal mon compagnon sur la piste de danse et peut-être ai-je encore plus de doute à voir Lindsey danser. Il faut dire qu'elle n'est guère adroite elle aussi, bien qu'elle le cache davantage sous sa bonté sans limite. Je me tourne ensuite vers le jeune homme - ignorant Lindsey qui entraine Chewie plus loin et par conséquent, Clair de Lune - ajoutant à la manière d'une confidence.

- La curiosité en effet, sans elle je crois que nous ne découvririons rien. Peut-être est elle réellement un vilain défaut mais en cet instant, il me plait de croire qu'elle est au contraire la guide de bien d'entre nous ici.
701 mots - post n°3

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Ven 09 Oct 2015, 23:34


L'ange avait entendu parler d'une fête où chacun était convié pour oublier et se souvenir, une fête où même les hauts dignitaires seraient présents. C'était une bonne chose que chacun puisse se réunir dans l'adversité. Chacun avait perdu, certains avait gagner, mais quoi de bon ? Du sang, des morts, de la tristesse ? Les plus riches devenaient des mécènes.
L'ange avait prit un costume blanc. Ca devait être la première fois qu'il avait un simple pantalon, une veste ajustée par dessus une chemise cintrée. Le reste, bottes, ceintures et ruban pour lui tenir les cheveux, étaient noirs.
Le seul qui avait bien voulu l'accompagner à cette fête était Nicholas, le Tiregan. Il avait un ensemble noir parfait et contrastait fort avec l'ange. Seul ses yeux mettaient un peu de couleur dans sa tenue.

Les deux hommes étaient venus directement de la citadelle au parc pour participer au souvenir. L'ange avait tout expliquer à Nicholas, la guerre, les morts, les raisons qu'on lui avait murmuré ou qu'il avait soupçonné, puis de son côté, le Tiregan apprit à l'ange que la vraie guerre aller sans doute commencer. Zéphiel n'avait pas bien comprit le sens des derniers mots de son ami, mais l'oeil vif du démon, qui était là lorsqu'ils avaient parlés de tout ceci, lui en avait dit assez long pour qu'il comprenne qu'il avait sans doute raison.

C'est la tête haute que les deux hommes arrivèrent en plein coeur de la grande fête. Il y avait tout ce qu'il fallait pour plaire. L'orchestre attendait, ajustait sans nul doute, la nourriture laissait des effluves plus que douces remonter jusqu'aux narines, et les boissons semblaient commencer à faire leurs effets sur certain.
Le sourire aux lèvres, Zéphiel observa la foule, à la recherche d'une tête qu'il reconnaîtrait par le plus grand des hasards quand un frisson le saisit. Des démons étaient aussi ici. Jamais il n'aurait cru cela possible, pourtant, c'était une fête ouverte, et peut-être avaient-ils des raisons politique de se trouver là.
Serrant son poing fermement, la main de Nicholas sur son épaule le détendit.

- Viens un peu plus loin tu veux ?

- Tu connais l'endroit ?
- Oui, y'a un petit coin avec une vue magnifique par là…

Se laissant tirer vers ce lieu que voulait impérativement lui montrer son ami, Zéphiel ne pu regarder où il l'emmenait réellement.
Le tiregan souhaitait voir sourire l'ange sincèrement ce soir, et non pas le voir se forcer pour paraître fort. Il voulait qu'il soulage un peu sa conscience, qu'il oublie le conflit l'espace de quelques heures si c'était possible, et ferait tout ce qui était en son pouvoir pour ça, quitte à se forcer lui même pour jouer les idiots et le faire rire.
Nicholas finit par se retourner et marcher à reculons dans le but d'expliquer quelque chose, mais lorsqu'il fit son affaire, il rentra en collision avec une autre personne. Se retournant vivement, il regarda l'énergumène qui venait de lui criait dessus en lui demandant si c'était un complot. Ses yeux bleus glacés l'observèrent un instant.

- Désolé, je m'étais retourné pour expliquer que l'endroit que je voulais lui montrer ne se trouvait plus très loin. Rien de cassé au moins ?

Zéphiel avait tendu la main mais trop tard, et n'avait pu empêcher le contact entre les deux. Ses yeux verts les regardait un peu étrangement. L'homme qu'ils avaient en face d'eux, ses cheveux tout du moins, ne collaient pas du tout avec ses vêtements, c'était comme s'il venait d'un tout autre univers. L'ange sourit distraitement avant de s'incliner faiblement.

- Bonsoir, et pardonnez mon ami. Quant aux politesses, je me nomme Zéphiel et mon camarade Nicholas.

- Vous êtes différents des autres…

Se prit alors à dire le Tiregan qui n'avait eu de cesse de dévisager Anshû depuis qu'il l'avait bousculé sans le vouloir, ou presque. Reculant d'un petit pas vers l'ange, il se mit aussitôt à sa gauche, protégeant indirectement la faiblesse de Zéphiel et la sienne, leurs hanches opposées.
Les yeux bleus étincelaient d'un calme dérangeant alors que les yeux verts brillaient faiblement, d'une tentative de vie paisible pour les quelques heures de répit qu'on voulait bien lui offrir.
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Sam 10 Oct 2015, 10:17

Alors que tous le monde semblait s'amuser moi je cherchais un moyen de me calmer et aussi un peu de m'amuser et... Ce fut plus facile que prévus. Je regardais certaines personnes danser et m'approcha, quand soudain une fille m'attrapa le bras et me tira pour danser, enfin pas danser juste avec elle, mais tous ensemble. Elle dansai dans un rythme incongru, n'en faisait qu'a sa tête et elle n'était pas la seule, une jeune fille à ses côtés l'imitait avec un petit garçon qu'elle avait trouvé quelque part, l'ambiance était "bonne enfant" si je peux me le permettre. Anxiété que j'eus jusqu’à là disparut et je m'amusa alors moi aussi à une danse farfelu, je n'avais jamais danser ni vue quelqu'un danser. Du coup... Pour moi cette fille dansait très bien. Elle avait les yeux vairons, moi qui ne connaissait pas les spécificité de chaque race, je trouvais cela... Assez jolie en me disant qu'elle était sûrement unique.
Je dansais donc à mon tour, mais en suivant le rythme, car cela me donnai plus facilement une idée de quel genre de mouvement faire. Je n'avais aucune honte avec ma danse originale ou non car je n'en connaissais aucune et n'avais pas de référence. Donc autant dire... Que me comparer à quelqu'un était ridicule. je levai les bras en l'air, puis vers le bas, à droite, à gauche, tourné sur moi même. Puis repris des positions d'étirement qui ressemblait un peu à de la danse lorsqu'on les enchaînaient. Je m'amusais beaucoup, Caldbolg le senti et lentement... lentement cela l’agaçait, il voulait se montrer, se battre un peu, mais tan que je lui interdisait, il ne pouvait venir en ce monde.
Je me sentais bien, un peu libérer de tout tracas de vampire et appréciant le moment comme je n'avais pue l'apprécier ce dernier mois. J'étais ce que j'appelais un nouveau-né, je venais d'être transformé il y a un mois à peine et me faire à ce corps... était déroutant par moment, surtout que ma faim n'était plus... Tourné vers les mêmes aliments. Et la plupart des nourritures que je mangeais, n'avait plus de goût. J'en étais assez ennuyez car j'étais bon vivant, bon mangeur et là... Un des rares plaisir que j'avais m'avait été enlever.
Bref, je me focalisa sur la danse et continua mes pirouettes, quand soudain Caladbolg me cria mentalement dessus.
"ATTENTION !"
Je sursauta, dérapa et après avoir bousculer la fille qui m'avait amener sur le piste je tomba au sol lamentablement. J'avais terriblement honte et j'injuria à mon tour le Tamashi.
"espèce de *** ! Pourquoi tu me fais ça ?! Je t'ai rien fais bon sang ! Rien que pour ça tu es privé de sortis !" J'avais l'impression de punir un enfant en disant cela.
J'étais encore assez fragile mentalement et les larmes me vinrent, je préfèra rester un peu au sol, malgré les regards tournés vers moi avant de bouger lorsque je me calma, cela n’empêcha pas toutefois d'avoir les yeux humides.
Je me releva avec les genoux qui me faisait mal, puis me tourna vers la fille que j'avais bousculer et m'excusa aussitôt en m'inclinant.
-je suis navré ! Pardon, j'ai... j'ai glisser. j'espère que je ne vous ai pas fait mal ?!
Je tentais de faire bonne figure, mais j'étais sûr que je devais grimacer entre mes genoux qui me faisait un peu mal et la honte magistral que je venais de causer, j'étais terriblement gêner et comme chez moi, tout ce règler par un bon vieux coup de poing pour accepter une excuse je m'attendis à être frapper, je ferma donc les yeux et baissa la tête en signe de regret.
-je me nomme Roxas Aubeclair et vous ? Demandais-je tout de même pour savoir qui j'avais embarrasser.
Le sang me montait au visage, ennuie  ou déception d'avoir fait des dégâts, si un vampire pouvait se transformer en chauve-souris, j'aurais foncé tout de suite après m'être fait tapé dessus, je n'étais tout de même pas un lâche que de fuir avant ma punition.

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Sam 10 Oct 2015, 10:44

[Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous] - Page 3 624590validationpartieIVEvent2



La célébration nocturne
Rp pour Tous


Peu à peu, la nuit tombait sur le parc. Les rayons du soleil se faisaient moins oppressant, et l'air plus doux, plus frais. Les gens riaient, buvaient, et profitaient enfin de la plénitude des lieux. Plus de Masques d'Or, plus de séisme, la paix était revenue. Des peuples restaient tout de même en conflit mais, ici, c'était secondaire. Enormément de morts, autant de blessés, il était difficile, ainsi de se renouveler. Mais tout était prévu. Si des âmes tourmentées, pleines de chagrin, vaquaient de ça et là à travers les futurs danseurs, leur peine était alors réduite pour presque disparaitre. Un sort magique, vieux et efficace, planait sur tout le Parc, encourageant à se comporter comme des enfants sur un point : Voir le côté positif, et avancer, sans ne jamais s'arrêter. Si eux se construisaient, les adultes devaient se reconstruire.

Une petite femme, joyeuse et menue, monta sur la grande estrade où se trouvait l'orchestre, prêt à jouer. Chaque musicien avait accordé ses instruments et régler ses cuivres, patientant jusqu'au signal. S'éclaircissant la voix, l'organisatrice en appela à l'attention de la foule. Elle n'était pas grande, peut être pas très jolie, mais elle imposait un certain respect, et on l'écoutait lorsqu'elle parlait. Devant un quasi silence, elle commença alors « Bienvenue à tous, chers invités ! J'espère que vous avez déjà pu profiter du buffet et de ses richesses succulentes. Buvez et mangez, tout est offert. La soirée ne saurait se faire attendre, et nous allons vous distribuer des masques, pour dissimuler vos visages aux yeux des participants. Si les formes vous en seront familières, ne craignaient pas la magie qui règne en eux, au contraire, sachez en tirer parti ! » Elle sourit, joignant doucement ses mains « Lorsque vous les aurez vêtit, vous devrez trouver un partenaire de danse, et déployez vos talents sur la piste mais pas d'inquiétude, aucun concours n'est lancé concernant cet art. Nous avons misé sur des jeux pour démasquer les belles femmes, en faire des cavalières... Tous les masques ont un défaut. Si vous trouvez la faille d'un masque, il sera possible de reconnaitre ceux que vous connaissez. Ce ne sera pas aisé car cela se traduira par exemple par une odeur, une syllabe un peu trop chantée, ou des pas trop agiles. Ne craignez pas de vous approchez, au contraire... Dansez avec les belles, courtisez les, mais n'ôtez pas vos masques ! Prêtez vous au jeu ! » Frappant doucement dans ses mains, l'orchestre se mit en route, jouant des musiques calmes, d'ambiance, mais sur lesquelles bon nombre pouvaient danser s'ils le souhaitaient.

La lune finit par arriver complètement, et les lumières prirent le relais alors que les masques étaient distribués. Plus que des masques, ils renfermaient un sort magique d'une puissante illusion, donnant ainsi la vision que tout le monde se ressemblait, que tous étaient des masques d'or cloné à l'infini. Mais les femmes déjà dans les bras des hommes, restaient elles-mêmes, et n'intervertissaient pas leur place. Seulement, si les couples avaient le malheur de se séparer, alors ils se perdraient car tous étaient trop identiques...


Explications

Voilou la danse est lancée, vous mettez votre masque, vous ressemblez a monsieur le masque d'or quelconque et de ce fait, vous pouvez vous perdre dans la foule. Seulement les illusions ne sont pas totale et, comme j'ai dis, il peut parfois y avoir quelques failles, un peu compliquées à trouver pour reconnaitre une personne. Tout le monde garde, évidemment, son charisme ce qui fait surtout la prestance de la personne et non la beauté, ici-même.

La soirée se finira biiiiiien plus tard !
Eclatez vous o/
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Sam 10 Oct 2015, 12:37

Je lui avais posé des questions concernant son avenir, car le fait d’en savoir le plus sur lui était important à mes yeux. L’avenir de cet homme, de ce qu’il allait réaliser aujourd’hui et demain pour les magiciens était obligatoirement pour que je puisse lui faire pleinement confiance. Il me racontait ce qu’il voulait devenir et ce qu’il devait faire : protéger les personnes qui lui étaient chères. J’acquiesçais en silence, mais j’avais le même but que lui, mais pour cela, je devais devenir plus forte et plus intelligente pour déjouer les pièges de nos ennemis. Il voulait choisir la voie des armes, la voie la plus compliqué, que même moi, je n’avais pas pu la contrôler. Je préférais dans tous les cas, la voie des cartes, j’aimais beaucoup cette voie et je ne la regrettais nullement. « Ah non, tu ne dois pas m’appeler comme cela ! Appelle moi Evey, par mon prénom, ce sera plus facilement entre nous. Moi, je t’appellerais Tens dans tous les cas. Et toi, tu m’appelleras Evey ! Et ne t’inquiète pas pour la Reine, je pense qu’elle doit être bien contente d’avoir un sorcier qui a compris que la voie du mal ne servait à rien dans ce monde. Mais je pense qu’elle te fera passer un test pour vérifier que tu n’es pas un espion pour les sorciers… » Je lui souris, mais j’espérais que la Reine n’allait pas l’emprisonner à vie dans le cœur bleu ou bien de le faire tuer sur le champ. J’avais bien envie comment il allait vivre, comment il allait s’habituer aux habitudes des magiciens. Et je serais là pour l’observer, j’avais hâte dans une certaine manière. La nuit tombait bien sur le Parc, et il avait du monde autour de nous, nous ne pouvions plus parler avec discrétion. Je reconnaissais beaucoup de personnes que j’avais rencontré durant mes voyages, et peut-être que j’allais rencontrer de nouvelles personnes aujourd’hui. Qui sait ?

Soudain, une jeune femme très joyeuse et menue monta sur une grande estrade pour l’occasion de la fête. Elle nous fit un discours très beau et nous avertit qu’il était temps d’entrer réellement dans le bal Masqué. Oh qu’est que j’aimais les bals et les masques sur chacun des personnes. J’avais hâte d’en avoir un et de danser toute la nuit. Ils allaient nous distribuer les masques pour chacun d’entre nous mais ces masques avaient un peu de magie en eux. Ces masques devaient dissimuler notre visage et donc il était impossible de nous reconnaitre avec. Mais si on trouvait la faille de ce masque, la personne pourrait nous reconnaitre facilement alors. Des personnes nous donnaient sur des plateaux d’argent. Je pris un masque de couleur jaune et rouge et je le mis directement sur mon visage. Je sentis sur le coup la magie de ce masque et immédiatement, je pris la main de Tens, car j’avais peur de quelque chose. J’avais cru que j’allais le perdre … Je le serrais fort, mon cœur s’emballa mais c’était différent de tout à l’heure, je ressentais un grand vide dans mon corps et dans mon cœur. Je ne me sentais pas bien, je n’avais pas envie de perdre Tens maintenant.

Quelques secondes après, ma peur s’apaisa et je lâchais le bras de mon ami. Je respirais un bon coup et j’essayais de le regarder à travers mon masque, mais il était mal mis. Je le remis en place et je pris la parole avec une voix très douce : « Cela te dirait de danser un peu avant que je te libère et que tu puisses voir d’autres personnes que moi ? Oui, car je pense que je ne vais pas t’accaparer toute la soirée, ce ne serait pas juste pour les autres jeunes femmes de la salle. Mais pour l’instant, je serais ravie de danser avec toi. » Je lui souris et je ne pus m’empêcher de rire un peu vus la tête qu’il avait avec son masque. Peut-être qu’après la danse, j’irai voir Nithael, pour lui prendre de ses nouvelles depuis le temps que je ne l’avais pas vu après la cérémonie de la purification par le feu bleu. Et il faudrait aussi que je prenne des nouvelles de Ratatosk, j’avais senti non loin de nous. Et peut-être que je rencontrais d’autres personnes et rejoindre Mircella et Losagel, s’ils étaient toujours présent à la petite fête au Parc, car je ne l’avais pas revu depuis. Puis, je revins vers Tens et je lui tendis ma main avec un grand sourire charmeur. « Par contre, je pourrais t’écraser souvent les pieds ! Hi Hi »

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Sam 10 Oct 2015, 17:57


La célébration nocturne



Je répondis aux interrogations que se posait Evey, elle acquiesça en silence sans me dire si mes choix étaient les bons. Mais y a-t-il de mauvais choix ? Oui j’en ai fait un dans ma jeunesse mais maintenant que mes intentions sont noble je ne pense pas que chercher à devenir plus puissant soient un problème. D’autant que cette fois ce n’est plus pour mon bénéfice personnelle mais pour aider ceux qui en ont besoin. Elle me dit que la reine me fera sans doute passer un test pour tester ma loyauté et vérifier que je ne suis pas un espion pour la solde des sorciers. Ainsi il serai déjà arrivé qu’un sorcier se transforme volontairement en magicien pour les espionner ? Il devait faire preuve d’une force de caractère incroyable alors, car quand on redevient une personne au cœur pure toutes nos émotions reviennent et il est alors très difficile de se dire qu’on a un jour été du côté des forces du mal. Peu importe je ne suis pas un espion et je ne compte pas le devenir. J’espère simplement que la jeune mage a raison et que la reine ne me mettra pas à mort ou pire m’enfermerai dans un prison pour le reste de ma très longue vie, que dis-je ? De mon éternité. La jeune femme m’offre alors un sourire réconfortant et je me dis que ce n’est pas le moment ni l’endroit pour me poser ce genre de question. Je verrai bien.

Une jeune femme monte alors sur la scène et nous annonce que les festivités vont continuer. Elle nous explique que des masques vont nous être distribué et que une fois mis il nous sera impossible de découvrir qui se cache derrière. Cependant elle précise que chacun des masques à un défaut et que si nous parvenons à trouver celui-ci il nous sera alors possible de savoir avec qui nous partageons une ou plusieurs danses. Bien que je sois assez conscient de mes capacités et que je ne pense pas être le plus stupide en ces lieux je doute de pouvoir trouver la faille. Et puis pour la trouver il faudrait déjà que je la cherche, mais je pense que ce prêté aux jeux est quand même bien plus intéressant. Un homme d’à peine une vingtaine d’année s’approche d’Evey et moi avec sur un plateau plusieurs masques. J’en prends un au hasard et Evey fait de même. Elle n’attend pas une seconde de plus et le met directement. Je sens de la magie émaner de ces masques et je constate donc que l’animatrice n’a pas menti. Evey met son masque et me tient par la main en me serrant aussi fort qu’elle semble en être capable, comme si elle avait peur que je m’en aille. Je souris, lui rends son étreinte au niveau de la main et met mon masque.

Quelques instants plus tard elle me lâche la main et tourne son regard vers mo, son masque étant de travers je doute qu’elle puisse voir quoi que ce soit. A peine j’émets cette pensé qu’elle replace son masque correctement sur son visage. Elle me demande alors si j’accepte de danser avec elle avant de partir à la rencontre d’autres personnes que je serai incapable de reconnaitre. Je dois dire que je ne m’attendais pas à me retrouver dans une situation comme celle-là. J’étais surtout venu par curiosité et trouver Evey en ce lieu était simplement du à un hasard. Mais puisque je suis là autant danser avec cette ravissante cavalière avant d’allez à la rencontre d’autres personnes. Ces masques sont bien fait car je ne peux plus ressentir la magie de Evey il me sera donc impossible de savoir avec qui je danse et si cela se trouve je danserai peut-être avec l’impératrice du mal en personne. Cela risque d’être intéressant mais avant toute chose je dois me montrer digne des cours de danse que m’a donnée ma mère lorsque j’étais enfant. Je regarde donc Evey et je lui réponds :

« Avec plaisir. »

Je lui prends la main et l’emmène sur la piste tandis que la musique se lance. Je place ma main sur sa hanche et l’autre dans la sienne et nous commençons à valser au rythme de la musique. Je dirige la danse, et je vois que je n’ai rien oublié de ce que ma mère m’a enseigné. C’est comme le vélo finalement. Nous dansons ainsi pendant deux morceau et finalement à la fin du second je remercie la jeune femme de cette danse en déposant un baiser sur sa main et je lui dis :

« Merci pour cette danse, je pense qu’il est temps maintenant pour nous de jouer le jeu, à bientôt Evey. »

Je m’éloigne alors d’elle et je regarde les autres personnes. Il est impossible de discerner qui que ce soit. Par je ne sais quelle procédé ses masques nous montre qui sont les hommes et qui sont les femmes mais nous n’avons aucun moyen de savoir qui est qui. C’est alors amusé que je parcours la foule et que je vois une femme seule. je m’approche alors d’elle et je lui demande :

« M’accorderiez-vous cette danse ? »

J’attends alors qu’elle me considère et qu’elle accepte ou rejette mon invitation.

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Sam 10 Oct 2015, 18:05

Le nombre breuvages était incroyable. Il ne connaissait pas beaucoup les breuvages qui lui étaient offerts en ce jour. Il hésitait de prendre un simple breuvage fruité ou une coupe de vins. Il avait appris à aimer le vin à sa juste valeur lorsqu'il travaillait à contrat pour des petits commerçants. Pour récompenser les travailleurs, ils offraient souvent un petit remontant à base d'alcool. Au début, le goût était trop amer pour l'homme, mais en vieillissant, il avait appris à remercier les Aetheri d'offrir des breuvages aussi uniques en son genre. Après avoir décidé de prendre une coupe de vins rouges, il se tournait la foule pour regarder les gens qui arrivaient un peu de partout. Il pouvait admirer la grande diversité des traits des invités ainsi que leur habit. Artémis faisait pâle figure devant la grande majorité des invités. Ses habits étaient loin d'être aussi prestigieux qu'il devrait l'être. Il savait bien que, lors d'un grand bal, il devait porter des beaux habits. Cependant, pour un garçon de la rue, les beaux habits n'étaient pas aux rendez-vous. Des femmes et des hommes des plus prestigieux étaient présents et leur prestige se faisait sentir. On ne pouvait éviter de les voir dans la foule monstre. On ne pourrait qu'admirer leur grande beauté. Artémis ne put s'empêcher de faire un sourire en coin. Les rois et les reines de ce monde n'avaient pas eu la vie facile et ils avaient fait de grandes choses pour atteindre leur rang. Artémis les admirait en quelque sorte. Il n'envisageait pas un tel avenir pour lui.

Soudainement, une femme l'interpelait. Cette voix lui semblait familière. Il tournait la tête et vit une dame magnifique. Par contre, il ne pouvait éviter de la connaître. Son regard argenté et unique en son genre lui donnait toujours un sourire aux lèvres. D'un ton calme et légèrement joyeux: « Dame Nithael! Que de plaisir de vous voir! Puis-je vous offrir une coupe de vins? » L'homme se tournait la tête vers le bar à breuvage et prit une coupe avec sa main droite. Il lui offrit galamment à l'ange: « Vous êtes ravissante! Cela vous change énormément de l'habit de notre rencontre. Vous avez fait un beau voyage après notre séparation? » Il trouvait que le terme séparation était mal placé, mais il n'avait guère trouvé de synonyme pour ce moment. Pendant qu'il attendait la réponse de l'ange, une dame vint sur la scène pour expliquer la suite du bal. Artémis ne se doutait guère qu'il s'agissait d'un bal masqué. Il était arrivé là presque comme un cheveu sur un potage. Par contre, l'idée l'amusait énormément. Cela offrait différentes opportunités d'amusement pour une soirée banale. Dans le discours de la dame, il ne put s'empêcher de faire un grand sourire quand il parlait de courtiser les dames. Il n'était pas un homme à femme. La femme qu'il avait aimée dans le passé n'était plus, mais il avait une dame qu'il voulait voir sourire à nouveau et cela n'allait pas être compliqué de la retrouver. D'une voix amusée, il dit calmement: « Le bal va prendre une toute nouvelle tournure. N'est-ce pas? » Son regard vint se perdre dans celle de l'ange pendant son discours. Comme ils étaient non loin de la scène, ils furent dans les premiers à recevoir un masque doré. Il buvait la coupe assez rapidement pour dégager ses mains pour se préparer aux festivités de la soirée et prendre adéquatement le dit masque. Le masque en main, Artémis le regardait un peu en cherchant sa faille, mais il ne voyait rien. Il fut le premier à entamer le geste pour le poser sur son visage. Juste avant de disparaître sous se voile, il haussa son sourcil coupé pour le plaisir de la chose. Puis, le masque posé, Artémis changeait légèrement. Bien qu'il restait aussi grand, il avait des habits complètement noirs et un masque d'or cachant son trait particulier. Artémis ne pouvait se voir, mais il avait l'impression d'être légèrement différent. Il attendit que sa compagne de la soirée revêtît son masque pour entamer à nouveau la conversation. Elle ressemblait désormais à ce que tous les autres ressemblaient. La taille était simplement légèrement différente, mais rien de flagrant. Artémis, amusé du spectacle, dit calmement: « Même avec votre masque, vous restez unique en votre genre.»

Lentement, il tendit sa main gantée à la dame d'acier et dite d'une voix gentlemen, mais plus grave à cause du masque: « Puis-je avoir l'honneur d'inaugurer ce bal en dansant avec vous? » Il ne voulait pas l'offusquer. Il attendit que sa main se pose dans la sienne pour marcher tranquillement vers la piste de danse. Il avait appris à danser avec son ancienne amie et il espérait ne pas avoir perdu la main. C'est ainsi qu'il la main droite de l'ange et déposait sa main droite sur la hanche de Nithael. La lune qui était au rendez-vous, la soirée semblait être bien partie.

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Sam 10 Oct 2015, 20:07

Quand elle eut la confirmation qu’elle avait bien reconnu l’homme, un doux sourire s’était étiré sur ses lèvres peintes de sombre. Elle était heureuse de revoir l’homme qui lui avait tenu compagnie durant son escapade à Utopia. La simple idée de croiser et d’être accompagnée par quelqu’un qui la rendait aussi à l’aise que l’inverse, mais elle ne pensait pas à ceci pour le moment. Devant la formalité, elle s’exprima immédiatement, voulant corriger l’homme avec une délicate moquerie.

-Monsieur Artémis ? Et si nous laissions les politesses de ce genre pour nous appeler par notre prénom respectif ? Avec plaisir, mais sans alcool, ce genre de breuvage n’a jamais eu un bon effet sur ma personne.

Le compliment offert aussi spontanée par Artémis surprit grandement la femme, qui se retient extremis de ne pas rougir comme une vulgaire pivoine. Elle ne pouvait pas se laisser aller de la sorte et encore moins ici que plus tard, mais elle se sentit tout de même heureuse et elle ne comprit pas pourquoi elle ressentait une telle joie. Elle fut tout de même gênée, baissant la tête quand il lui tendit le verre qu’elle prit entre ses mains pour dissimuler sa gêne. Elle y porta les lèvres, goût au breuvage goûté et fruité avant de lui répondre.

-Bien, le voyage a été fait sans problème, deux des anges qui étaient avec moi ont trouvé des humains qui semblaient avoir beaucoup d’infinité, ils continuent des correspondances à distance pour continuer à apprend l’un de l’autre pour la possibilité d’un lien ange gardien. Et vous ? Tout, c’est bien passé après mon départ ?

Elle ne put lui répondre, ne trouvant pas les mots autres que de plonger les yeux dans ceux qui l’observaient déjà. Elle apprécia pendant un moment la couleur terre qu’elle y trouva, une force de la nature tranquille et pourtant si vivante, elle y ressentait une joie de vivre en ce moment même. Même quand la femme parla, elle ne fit que légèrement détourner son regard en jetant un regard à la femme sur la scène. L’idée même de cacher son visage était étrange, mais en même temps, elle n’appréciait pas l’idée de ne reconnaître personne et sans plus attendre, les masques arrivèrent et déjà, Artémis buvait sa coupe et finit par attraper leurs deux masques. Dans un rapide élan d’impulsivité, elle but sa coupe en deux trois longues gorgées, avant de prendre son propre masque et de voir Artémis changer sous ses yeux argentés. Ne le quittant pas des yeux de peur de le perdre, elle glissa sur son visage le masque à son tour, revêtant le même genre d’apparence que les autres femmes, robes luxuriantes à froufrou frivole.

Son regard n’avait pas quitté celui de son interlocuteur et elle ne fit qu’étirer un sourire et secouée la tête, ne prononçant aucune réponse qui pourrait trahir sa voix quelque peu tremblante et incertaine face à de tels compliments aussi ouverts et charmeur, elle ne l’aurait jamais cru de la sorte, mais elle doutait qu’il fût du genre à le faire avec chaque femme qu’il croisait. L’invitation fut échappatoire et en aucun cas, elle ne voulait perdre la seule personne qu’elle reconnaissait ici. C’est avec une certaine pointe d’hésitation qu’elle finit par glisser la main dans la sienne, trop douce et trop délicate. Il pouvait presque ressentir l’incertitude dans ce geste qui semblait vouloir se rattacher à quelque chose de tangible. Elle se laissa simplement guider dans cette valse. Elle ne souffla mot devant ce rapprochement, simplement troublé et heureuse que l’illusion soit présente et camoufle sa gêne. À son tour, elle posa la main sur son épaule, suivant les pas de son cavalier dans un timide rapprochement.

-J’ignorais que vous étiez un bon danseur… Lui souffle-t-elle.

Lentement, la boisson qu’elle avait rapidement bue sembla faire effet, peu habituée à l’alcool, elle réalisa tranquillement que cette dernière était beaucoup plus forte qu’elle ne l’avait cru avec son goût fruité. Elle n’en perdit pas la tête, ni même la conscience, mais sentit que son esprit se sentait juste un peu plus léger et que cette danse l’amusait bien. Plus la valse avançait au rythme des pas offert par son cavalier, elle finit par se sentir plus à l’aise, ne ressentant pas le besoin de parler. Son bras finit se détendre et prendre un peu plus appuis sur l’homme et sa main sembla se fondre plus calmement dans la paume de cette de son interlocuteur. C’est avec un doux sourire qu’elle s’exprime, les yeux clos et la tête proche de l’oreille de son compagnon :

-Je n’aurais jamais cru… Faire ce genre d’activité, ce n’ai pas le genre que je choisis pour me dégourdir les jambes, mais je dois avouer que ce n’ai pas déplaisant…



786 mots
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Sam 10 Oct 2015, 20:42

Lilith était sur le continent du matin calme pour affaire. L'Ange avait volé tout un tas de choses ici et là et elle souhaitait échanger ces choses contre de l'argent. La jeune femme n'était pas vraiment une voleuse comme les autres car si elle avait volé pour elle, la déchéance l'aurait cueilli depuis bien longtemps. L'envie et la gourmandise étaient bien souvent les compagnes des brigands de grands chemins, quand ce n'était pas l'orgueil qui les poussait à montrer aux autres à quel point ils leur étaient supérieurs ou l'avarice qui leur dictait une conduite d'accumulation personnelle. L'Ange ne voyait en ce geste qu'une certaine forme de justice. Elle volait à ceux qui n'avaient besoin de rien, qui croulaient, oisifs, sous une richesse qu'une vie entière n'aurait suffit à dépenser. Ce qu'elle piquaient, elle ne le gardait jamais pour elle mais le vendait ou l'échangeait contre de l'argent qui lui permettait de payer des repas pour les miséreux ou de construire une nouvelle pièce à Libertas pour accueillir encore plus de sans abris. Quoi qu'il en soit, comme à son habitude, elle laissait la marchandise à un homme qui s'occupait de lui trouver des acheteurs. Il faisait cela gratuitement, en toute simplicité, adhérant totalement aux principes de la jeune femme. Il était, de toute façon, suffisamment aisé pour se permettre de ne point travailler. Souvent, il lui donnait même de l'or, montrant son appui total à la cause qu'elle défendait. Ce jour là, il la regarda un instant avant de lui murmurer : « Vous devriez prendre un peu de repos, vous amuser peut-être... ». L'Ange sourit. Il est vrai qu'elle ne faisait que se démener du matin au soir, dormant peu, mangeant peu. « Vous n'êtes pas la seule personne à m'avoir conseillé de prendre une pause. Le soucis c'est que j'ai peur de m'arrêter. Et si la paresse me prenait ? Si je m'éloignais de mes objectifs pour m'occuper de mon confort personnel ? ». Un petit silence s'installa avant qu'elle ne conclut. « Il y a trop de malheureux dehors pour que je puisse m'amuser. ». Il sourit, posant une main sur son épaule. « Alors c'est une malheureuse en plus que vous créez. Se donner aux autres implique déjà une bonne hygiène de vie. Comment pourriez-vous leur servir de modèle si vous ne prenez pas soin de votre corps et de votre esprit ? ». Lilith se retrouva sans arguments. Il avait raison et elle le savait. La solitude la rongeait doucement mais sûrement, petit à petit. Elle menait son combat seule pour éviter de faire souffrir autrui, elle portait un poids énorme sur ses épaules et cela l'étouffait un peu plus chaque jour. L'homme finit par reprendre la parole, voyant qu'il avait gagné une bataille par le silence de la jeune femme. « Un bal masqué est actuellement donné au parc. Vous devriez vous y rendre. Personne ne vous en voudra de vous amuser le temps d'une soirée. ». « Vous avez sans doute raison. Je n'ai cependant pas de robe adéquate. ». « N'en avez-vous pas amené une ? » dit l'homme en désignant le vêtement qu'elle avait volé au Dædalus. « Si mais... ». « Mettez la, vous me la rapporterez après la soirée. Je doute que quelqu'un veuille l'acheter ce soir. » dit-il en lui tendant le bout de tissu.

Cela faisait tellement longtemps que Lilith n'avait pas revêtu une robe. La plupart du temps, elle ne mettait que des vêtements pratiques, qu'elle pouvait salir sans problème. Elle vivait simplement, ne cherchant pas à séduire qui que ce soit. Il n'y avait que la nuit, lorsqu'elle volait, qu'elle se sentait un peu plus féminine à cause des costumes que lui avait donné le Djinn. C'était comme si elle devenait une autre femme, plus entreprenante. Dans la robe qui ne lui appartenait pas, elle ressentit un peu d'appréhension. Le fait qu'elle ait perdu l'habitude de bien se vêtir lui faisait peur par rapport au regard d'autrui. Peut-être aurait-elle l'air ridicule ? Assistant au discours, elle prit un masque doré et le mit sur son visage. La question ne se posait plus désormais puisque tout le monde se ressemblait. Un homme vint vers elle, l'invitant à danser. Elle lui donna la main, répondant doucement. « Cela fait très longtemps que je n'ai pas dansé... J'ai peur d'être légèrement rouillée. ». Elle sourit.

728 mots

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Sam 10 Oct 2015, 20:54

- C'est ... c'est une blague ?...

- Les Ombres sont-elles connues pour leur sens de l'humour Faucheur ?

- Pour ça, clairement non, elles ne sont même pas connues du tout .... Mais vous m'avez compris. Pourquoi me demander d'aller à un bal, je n'ai jamais participé à un bal !

- C'est justement cela la raison. Tu es sous le regard de tes supérieurs en tant que Grand Faucheur, et tu as toujours de graves lacunes pour accomplir ta mission, à cause de ta méconnaissance de tout ce système parallèle, celui de l'amusement, du divertissement, bref, des choses futiles des vivants.

- Je n'ai de toute façon pas mon mot à dire n'est ce pas ?

- Voilà qui clôt en effet la discussion. Va, et apprend.

Formidable, j'allais devoir multiplier ce genre de participations à des événements dont je n'avais en tout état de cause rien à y faire. Dans un parc. Je pourrais peut-être m'y éclipser, mais j'avais le pressentiment que le Passeur qui m'avait confié cette mission allait me demander un rapport de ma mission atypique.

Je me rendis donc sur ce continent, par la voie des ombres, et je devais reconnaître que le parc s'était paré d'atours qui le mettait en valeur. Tout semblait présent pour que l'amusement prime sur le reste, et que les convives ne regrettent pas leur déplacement. Qu'il s'agisse de l'orchestre, de la décoration ou du buffet, tout semblait fait pour contenter les vivants présents.

Fidèle à mon habitude, je ne reconnus personne et je n'avais pas encore l'assurance pour me risquer à un bain de foule. Je restais donc en retrait, dans ma tenue noire aux liserés argentés, à siroter une boisson dont je n'avais aucune envie, ni aucun besoin de boire. Je me fondais dans la masse en quelque sorte.

La soirée continua un certain temps, où j'entendais les rires se succéder ici et là alors que rien ne pouvait m'atteindre, quand une femme fit son apparition pour annoncer la suite des festivités. Il s'agissait de la distribution de masques, pour pimenter la soirée et que le mystère s'immisce dans les rencontres. En soi l'idée me plaisait plus qu'à visage découvert, cela me permettrait, en cas d'impair, de pouvoir m'esquiver plus facilement.  

Quand on me présenta le plateau, je regardais les masques qui restaient, et après quelques secondes de réflexion, je m'emparais d'un masque assez simple, blanc dont le contour des orbites pour les yeux étaient noirs, un trait sur l’œil droit laissant à supposer qu'il venait de pleurer. Était-ce la magie dont la femme avait parlé qui m'avait fait choisir ce masque, ou simplement mon caractère ? Quand je le posais sur mon visage, je sentis effectivement une magie logée dans celui-ci. Pour autant, il était difficile de discerner le type de magie qu'il renfermait. Si j'étais bien faible en magie offensive, j'avais comme Ombre de sérieuses barrières défensives qui auraient pu autrement révéler ma vraie identité.

Je repensais aux paroles du Passeur, quelques heures auparavant, et je me fis violence pour briser cette introversion qui me caractérisait tant. Comme pour me donner un courage inutile, je bus d'un trait mon verre après avoir levé un peu mon masque, et traversai la foule en quête de la première personne dont le masque m'intriguait, à défaut de la personne qui s'y trouvait derrière.

Je finis par tomber sur une silhouette féminine, au masque mystérieux, et voyant qu'elle était tout autant seule que moi, je pris les devants en l'abordant.

- Bonsoir Mademoiselle, l'avenir nous dira si oui ou non nous nous connaissions avant cette distribution de masques, mais puis-je vous offrir un verre en attendant ? Je vous aurai bien proposé une danse, mais j'ai peur de vous ridiculiser par mon absence totale de talent dans ce domaine.

Mon ton se voulait avenant, amusé par mon inexpérience, du moins je l'espérais. Il ne restait qu'à attendre désormais la réaction de mon interlocutrice d'un soir. Était-elle aussi paumée que moi en ce moment, ou au contraire, elle guettait une proie facile pour s'amuser tel un chat avec ?... Finalement, ces masques étaient-ils une bonne idée ?...

727 mots.

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[Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous]

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