Résumé:

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Froissant à pleine poigne le parchemin tâchait d’encre, je réfléchissais aux écrits de l’Orine. Shalk me rendait fou, je n’avais qu’une hâte, le retrouver pour lui faire manger sa lettre. « Qu’est-ce que c’est ? » fit Mozaga tout en m’écartant les doigts du papier chiffonné. Prenant ma prise, je la laissai lire à voix basse. Son visage s’illumina soudain, suivit d’un grand sourire : « Tu vas à ce bal pour voir Shalk alors ? » Mon regard croisa le sien, et il ne disait rien de bon : « Si j’y vais, c’est pour lui arracher les boyaux et le pendre avec… » Je me levai, dépassant Mozaga et sa mimique de dégout. Malheureusement, ma fille était quelqu’un de têtu… elle n’était pas obéissante non plus, et quand je la vis poser ses mains sur ses hanches en gonflant le buste, je compris que cela n’allait pas être une mince affaire : « Moi je veux y aller ! Shalk ou pas… de toute évidence, vous semblez avoir des problèmes à régler, et moi je veux sortir d’ici ! Je m’ennuie, et je veux aller danser ! » M’arrêtant au milieu de la pièce, croisant son regard, je soufflais en enfilant ma capuche : « Très bien, mais dès que nous sortirons de Drosera, tu n’es plus une Alfar. » Sortir en ces temps n’était pas une bonne idée, mais nous ne pouvions rester cloitrer sous prétexte que notre peuple avait fait des erreurs, de plus, si les autres étaient assez idiots pour croire que tous les Alfars en étaient responsables, libre à eux, mais je ne donnais pas chère de leur peau, je n’étais ni patient, ni homme à me laisser faire.

Nous arrivâmes en fin d’après-midi, tout était coloré d’une lueur orangée, et tout le monde vaquait à ses occupations. Mozaga se semblait aussi émerveiller, et je donnais un coup de tête pour lui dire qu’elle pouvait y aller. S’éloignant sans plus attendre, je la vis regarder d’autres enfants, n’essayant pas d’entrer en contact avec eux, bien trop occuper à observer leurs jeux. M’éloignant également, je tentais de garder un œil sur elle, tout en cherchant Shalk dans la foule. « Vous cherchez quelqu’un en particulier ? » Fit une voix fluette, dont je savais pertinemment qu’un sourire béat s’étirait involontairement sur son visage. « Une Orine à l’allure efféminée, ses yeux transmettent une déception récalcitrante ainsi que… ah te voilà ! » fis-je en me retournant, le ton provoquant. Shalk riait jaune, lâchant un : « Très drôle. » Nous nous dévisageâmes un cours moment, et il décida de briser le silence : « vous êtes venu finalement » je souris à pleines dents : « Pas pour toi… Mozaga voulait absolument venir, je ne serai pas là sinon. » Shalk souris, et je pus voir une petite étincelle naitre dans son regard : « J’en doute fortement, vous n’êtes pas amène à vous faire commander par une gamine… si vous êtes ici, c’est que vous l’avez décidé » soufflant, je levais les yeux au ciel, crachant : « Soit, qu’importe, le résultat est le même… me voici devant toi. Je n’ai pas de raison propre, mais Naraë s’ennuie de toi… il faut croire que je ne suis pas aussi doux que toi avec lui. » Ses sourcils se froncèrent : « Il pourrait vivre avec moi… » « Tu veux te balader avec mon double ? C’est une blague ? La seule chose qui l’attend, c’est la mort… jamais je ne le laisserai sortir sous MON apparence ! » Shalk resta de marbre, il comprenait la situation, surtout au vu des agissements de Naraë qui ne connaissait rien au monde : « Très bien, laissez-moi m’en charger… et laissez-moi partir. » Soufflant, continuant de le regarder, je murmurai les mâchoires serrées : « Je t’ai déjà laissé partir non ? »

Les minutes passèrent, Shalk tenta alors de parler des événements qui l’avait mené à partir : « J’ai vu l’elfe dont Kohei s’était épris… » « Mmh… La Reine tu veux dire ? » Fis-je agacer. Hésitant, il continua : « Elle-même oui… Je… Il va bien ? » Ma tête se tournait vers lui, plissant des yeux : « Tu t’en préoccupes vraiment ? » Il sourit : « Pas vraiment non. Je me demandais si vous étiez capable d’aimer qui que ce soit. Vous êtes étrange, vous comprenez ? Paradoxale… On se demande presque si ce n’est pas Aglakh qui l’aime, tandis que vous, vous ne faites qu’obéir au désir de celui-ci… Comme avec moi d’ailleurs, vous me rejetez, mais vous ne voulez pas que je parte. Vous aimez Léto, mais vous la trompez. Vous feriez tout pour votre fille, mais vous lui faites du mal. » Je souris, pensif : « Parce que tu crois que la haine est différente de l’amour ? » « Je le pense oui » « Alors tu te trompes lourdement, je les aime au moins autant que je les hais, principalement parce que Aglakh ressent des sentiments de colère envers vous, et moi tout l’inverse. J’ai trop investi en vous pour vous laisser partir, quoi que nous ressentions tous les deux. » L’Orine fronça les sourcils, ne comprenant pas tout : « Quand vous les dévorez, c’est une manière d’aimer ? » Il les avait vus ces marques sur Léto, le sang sur Kohei… il n’en avait jamais parlé, mais il savait déjà tout : « C’est exact, les posséder est une manière d’aimer comme une autre… » M’éclipsant, je laissais l’Orine seule à ses réflexions. Il m’agaçait plus que de raison, ses questions, ses accusations, je n’avais pas que ça à faire, et d’ailleurs, je n’avais rien à faire ici.

Quelques pas et jeux de coudes me fit arriver à quelques mètres de l’Elfe tant convoité de Kohei. Je restai là, tapi dans l’ombre, cherchant à comprendre ce qui avait emmené l’Alfar à s’en éprendre. En réalité, j’avais déjà gagné mille points à notre dernière rencontre, mais je restais incertain face à ses sentiments.

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Résumé:

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 «Me rendre a un quoi ?» «A un bal Gaïa, un bal. Tu sais danser, s'amuser, faire la fête tout ça quoi...»  «Tu me voie vraiment me rendre a ce genre de truc ?» «Non seulement je te voie, mais en plus tu ira. C'est ta place d’aller a ce genre d'événement tu le sais ça.»  «Mouai...» Un bal, rien que ça, je n'avais jamais mis les pieds a ce genre d'événement. Pourtant je savais que ça pouvais être intéressant, mais c'était surtout que je savais que je devais me tenir tranquille… autant dire que c'était la principale raison qui m'avait fait me tenir éloignée de ce genre d'événement depuis pas mal de temps.
Mais pour Alastor je devais m'y rendre, c'était pour fêter la fin des événements. Mais qu'est ce qu'il avait à fêter réellement ? D'accord les monstres et les sirènes c'étaient calmée, d'accord les secousses et autre tsunami avait stopper. Mais la présumer responsable de tout ça n'avait pas été arrêtée, elle était même introuvable, ayant abandonner son trône. J'avais encore beaucoup de question qui me traversais l'esprit, beaucoup de chose à penser, mais voilà, monsieur avait décider qu'en temps que souveraine je devais m'y rendre. Je savais qu'il avait raison quelque part, ça faisais partie des petits caractère noter sur le contrat de succession.
Pourtant je savais qu'il avait raison et je regardais avec un air résignée la robe qu'il venait de me tendre. Je devais avouée qu'elle était belle et tout à fait le genre de tenue que j'aimais, c'était déjà ça de gagnée au moins. J'allais alors me préparée sous le regard moqueur de ma panthère.  «Crie pas victoire trop vite, tu viens avec moi toi.» Elle c'était alors levée rapidement et avait fuit je ne sais ou dans le palais. Quand j'eus fini je sortis pour me diriger vers l'endroit ou allais avoir lieu le bal, Alastor m'attendait ayant décider de m’accompagne, certainement pour me servir de chaperon.
Une fois arriver, je remarquais que beaucoup de chose avait changer depuis mon dernier passage, la ville avait commencer à se reconstruire, réparée les dégât qu'avais causée les masques d'or. Quelque part je trouvais cela dommage, ça donnais un cotée chaotique à cet endroit que j’appréciais assez. Mais bon je pourrais très bien le refaire à l'avenir, même si ce n'était pas pour tout de suite.

Des rires retentir alors et mon regard se posa sur deux jeune femmes tentant tant bien que mal qu'un drôle d'animal aille tout saccager. J'avais esquissée un sourire au début, jusqu'au moment ou deux paires d'aile blanche apparurent, je me concentrais alors sur elles et ne sentis qu'une seul aura angélique. Je voulu m'avancer vers elles, mes intentions claire sur mon visage.  «Gaïa non. Dans ce genre d'événement la sécurités est plus que renforcée. Tu aura bientôt tout le loisir de te faire plaisir, mais soit patiente.»  «Tu crois quand même pas que des gardes...»  « Non, mais d'une ici on est çà un bal, de l'autre, la citadelle est plus proche d'ici que l'enfer. De plus je t'ai emmener ici pour que tu t'amuse, ne l'oublie pas.» il avait parler à voix basse, espérant sans doute que personne ne m'avais vu, personnellement je m'en foutais.  Cependant, je compris alors que ce n'était pas la sécurités du lieu qui l'avait poussée a ma retenir, mais plus le fait qu'au vue des proximité de la citadelle, les renforts arriveraient beaucoup plus rapidement et vu ainsi, ce n’étais effectivement pas le bon moment.
Je repris alors mon chemin, quelque peu dégoûtée de savoir qu'elle allait s'en sortir. Mais finalement je commençais à apporter plus d’intérêt a ce qu'ils se passait à cotée de moi, je voulais voir ce que je pouvais faire pour m'amuser , je me doutais bien qu'ils n'allaient pas nous laisser sans rien jusqu’à ce que ce soit fini. Et puis peut être que je trouverais un moment ou un autre ou je pourrais mettre mon petit grains de sel, je ne demandais pas de crée un chaos total, quoi que… enfin je crois que je pourrais me contenter d'ennuyer une ou deux personnes si jamais je viendrais à estimer perdre mon temps. Bon pour ça il faudrait encore que j’arrive à échapper à la surveillance constante de ma nounou, mais c'était largement faisable.

Spoiler:

Résumé:

Tournée face à l'océan je regarde le port se rapprocher lentement de nous. Fermant les yeux, je soupire doucement tentant de me calmer avant que la panique ne s'empare totalement de moi. Une fête… Pourquoi ais-je tenus à me rendre à une fête ? Une fête inclus forcement un grand nombre de personne. Et un grand nombre de personne inclus forcement que je ne vais pas être à l'aise. Et encore, cela n'est vrai que si j'arrive à destination. Ma respiration s'accélère à cette pensée et il me faut quelques secondes avant de réussir à recouvrer mon calme. Tout va bien se passer. Je n'ai aucune raison d'avoir peur. Après les événements qui viennent de secouer le monde, ce n'est pas une simple fête qui va avoir raison de moi… Ou bien peut-être que si. Certainement même. Cette situation est au final assez comique quand on prend le temps de s'y attarder. Le monde vient de frôler sa perte, j'ai failli mourir à de nombreuses reprises, et au vu des pertes humaines, ce n'est pas une chance qui a été donnée à tout le monde, et malgré tout cela je ne porte presque aucune séquelle mentale. Une certaine lassitude vis-à-vis de cette situation mais rien de plus. Et il suffit qu'une fête, dans le but de redonner du courage et de l'espoir aux gens, soit organisée et que je décide de m'y rendre pour être complètement annihilée. Dans un soupir résignée je m'écarte du bastingage du navire et me dirige vers ma cabine. Le port à beau être en vu, il nous reste encore au moins une petite heure de trajet avant d'atteindre notre objectif. Si je veux au moins pouvoir faire semblant d'être en forme et dans de bonne disposition pour la fête alors il vaut mieux que je passe cette durée à me reposer et faire le vide en moi.

Une fois dans ma cabine je m'endors presque immédiatement et ne suis réveillé que par une secousse du à l'amarrage du navire. Je prends quelques secondes pour sortir de cet état semi-comateux propre au réveil avant de me lever et enfiler des vêtements approprié pour la fête. Être mal à l'aise ne veut pas forcement dire que je dois pour autant mal paraître. Ainsi, quand je pose le pied sur la passerelle reliant le navire et le port je suis habillée d'une longue robe me tombant au niveau des chevilles. Moulante elle met en valeur mes formes et laisse visible le haut de mon torse ainsi que mes bras. Mes bottes à talons raisonne sur le bois du pont et font se retourner les marins étant à proximité. Cette attitude et les regards qu'ils me jettent me tire un sourire cependant c'est sans un regard à leur égard que je descend du navire et me dirige vers le parc. À ma grande satisfaction, mais aussi effroi, les rue de la ville sont vide. Au moins, cela me fait une épreuve de moins à passer. Tout en indiquant que le nombre de personnes présente dans le parc doit-être élevé. Avec une lueur résolue dans le regard, je continue ma marche à une allure un peu moins élevée que celle que j'avais au commencement.

Une poignée de minutes plus tard, les premiers stands font leur apparitions et les cris des enfants retentissent dans l'air environnant. La plupart d'entre eux arbore des masques semblable à ceux portée par les masques d'or et il faudrait être aveugle pour ne pas voir le regard dérangé des passants. Vu les actes qu'ils ont commis cela n'est pas réellement surprenant. Néanmoins, ce ne sont que des enfants. Pourquoi les blâmer pour un jeu ? J'évite de justesse l'un d'eux qui me courre dessus avant de me diriger lentement vers le plus gros de la fête. Au milieu de la foule, quelques visages me semblent familier. Peut-être irais-je leur rendre visite plus tard quand la fête aura un petit peu plus avancée, que les enfants seront partis et la nuit étendues ses ailes sur le parc. Pour l'instant, je veux juste m'habituer à cette foule.

Avec cette idée en tête je me faufile entre les différents groupes dans le but de trouver un endroit calme ou m'installer. Ainsi, après quelques instants de recherche je trouve mon bonheur, et placer à quelques distances du plus gros de la fête mais étant néanmoins visible je m'installe contre un arbre, regardant d'un œil attendris les enfant jouer innocemment.

739 mots:

Résumé:

C'était une fin d'après-midi qui se voulait agréable, une douce brise se glissait dans les cheveux rougeoyants de Neah et apaisait son esprit. Il avait la vague impression que toutes les mauvaises choses auxquels ils avaient dû faire face étaient emportées au loin, balayé comme de vulgaires brins d'herbes lâchés au vent. Pourtant, la réalité revenait lui faire face dès que son cerveau choisissait de se remettre en marche, car si L'Ange avait profité de plusieurs semaines de plénitude, il se sentait aussi épuisé qu'un soldat qui avait combattu au front durant ce même laps de temps. Non. Il ne parvenait pas à se remettre des derniers événements, ces situations absurdes dans lesquels il s'était retrouvé impliqué, parfois contre son gré et qui l'avait mis face aux aspects les plus négatifs des terres du Yin et du Yang. Peut-être s'amusait-il avec la malchance ? Elle était taquine dans certains moments, prompt à le mettre dans une situation absurde avant que sa voisine la chance ne décide de renverser la situation de manière tout à fait rocambolesque. A titre d'exemple, il n'avait pas eu de chance en acceptant la mission de retrouver Dame Ninon, destinée à devenir la future souveraine des Faes, car en se rendant au Temple de Drejtësi animé de bonnes intentions, il avait commis une erreur qui avait bien failli lui coûter la vie.

Une maladresse malheureuse, mais qui s'était achevée sur une note positive, tant qu'il s'évertuait à tenir l'engagement qu'il avait émis envers l'interlocutrice qu'il avait outragée. Qui sait si elle n'était pas présente ce soir ? Ah, il aurait une chose folle de la croisée, même si ce serait problématique. Une fois de retour à la Citadelle Blanche et s'il n'avait pas oublié sa promesse, toutes ces semaines avaient été rythmées par les travaux de reconstruction et d'aides aux populations et il n'avait pas eu le loisir de l'honorer au plus vite. Dans un sens, il en était embarrassé de ne pas l'avoir encore fait, mais les temps s'étant apaisés, sans doute aurait-il le plaisir de trouver le temps qui lui avait fait défaut. En attendant, l'Ange voulait se changer les idées. Comme beaucoup de monde, Neah avait attendu ce moment avec impatience. Il y avait été convié avec ses parents - qui avaient de nombreuses choses durant la crise qu'avait traversée leur peuple - à cette célébration, mais il avait choisi de faire son chemin en solitaire. Vêtu d'une élégante tunique d'un beige doré, ornée de broderies et de perles incrustées sur le col et les poignets, le jeune homme eut un sourire à l'idée qu'il pourrait sans doute se remettre les idées en place et il pouvait également y faire des rencontres agréables, car son dernier souvenir de ce lieu était bel et bien sa rencontre avec sa chère Nithael, bien avant ses premiers pas hors de la Citadelle Blanche.

Ce fût sa première aventure, il pouvait le dire. Une aventure qui semblait si loin derrière lui, désormais. Neah fut bousculé par un groupe d'enfants qui s'amusait à se faire peur. Certains criaient et faisaient semblant de s'enfuir tandis que d'autres couraient, vêtus de masques et bataillant avec leurs camarades, imitant des gestes qui se voulaient mortels, mais qui ne l'était que dans ses propres souvenirs macabres. Il voulut sourire devant tant de candeur, mais les blessures étaient encore bien présentes dans son esprit pour que son âme le lui autorise. Ainsi immobiliser en plein passage, l'Ange eut à peine le temps de se rendre compte de qui venait de le dépasser, un instant fugace, comme un souvenir important qui se dérobe à sa vue. Et pourtant, c'est bien vers lui qu'il se retourne. Sur cet homme qui venait de le dépasser avec toute sa cohorte. Leur regard ne s'était croisé qu'un instant, mais il reconnut cette créature à l'allure douce, mais au regard aussi indomptable que sa nature raciale. Il ne pouvait pas l'oublier. L'Ange l'avait croisé un instant durant la mêlée qui s'était déroulée dans la Forêt des Murmures, quand les Alfars avaient assaillis les Elfes avec ces mystérieuses Statues. Oui, quand il s'était retrouvé face au membre de cette race au sourire dément, prêt à en découdre jusqu'à ce que mort s'ensuive !

C'est alors que lui, apparaissant de nulle part après avoir assommé celle qui l'épaulait, avait empêché son camarade avide de sang de prendre sa vie. Un immense coup de chance. Si sa lubie avait été similaire, Neah serait en train de manger les pissenlits par la racine que d'être en ce lieu et prétendre s'y amuser. Que devait-il faire ? Aller à sa rencontre et le remercier ? Est-ce qu'il se souvenait seulement de lui ? Quand bien même, la fierté des Alfars ne rendrait-elle pas son action ridicule ? Sa race ayant commis des actes odieux, pouvait-il sincèrement se permettre de le remercier ? Étaient-ils les plus mauvais, sachant ce qui se murmurait sur la Reine des Sirènes ? Pouvait-il se permettre de tergiverser autant ? N'étaient-ils pas tous présents pour essayer de restaurer la paix ? Ils se devaient de faire un pas vers les autres, c'était son devoir en tant que représentant de son peuple. Prenant une grande inspiration, Neah marcha dans sa direction d'un pas peu assuré.

— Excusez-moi, l'interpella l'Ange. Oui, vous. Vous êtes l'un des Alfars, qui avec cette Statue dans la Forêt des Murmures, avez attaquer un groupement d'Elfes, n'est-ce pas ?

900 mots
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Résumé I: