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 [Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous]

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Mar 06 Oct 2015, 21:12

Lentement le monde commença à arriver, j’étais aussi impatient que de plus en plus nerveux, cela faisait beaucoup de monde et... Tout simplement je n’étais jamais aller à un bal ou une quelconque fête, je n’étais pas vraiment à l’aise et tant de magie rayonnait par ici, par là que je me sentis tout petit. Je prie une coupe de vin pour me faire passer les idées et récupérer mon calme, puis usa de ma magie sur moi même pour... Disons me rendre un peu moins visible, plus par embarras qu’autre chose, je me rendis discret malgré ma chevelure plutôt rare. C’était à me dire que j’aurais du me teindre avant de venir. Malgré tout j’en étais fière. Je prie une assiete et quelque aliment qui me semblait bon et juteux, mais seulement des petits casse-croute, des trucs léger et en petite quantité pour ne pas passer pour un goinfre. Puis je cherchas un endroit d’ou regarder les gens s’affairaient, je les trouvais tous mieux habiller et plus à l’aise que moi, je ne connaissais personne et cela me froisait un peu. J’aurais bien discuter avec quelqu’un mais je ne pue trouver quelqu’un de seul. Enfin... Presque, alors que je prenais un peu de distance du groupe et cherchant un endroit ou me poser je vis une jolie elfe. Ce ne fut pas pour flirter que j’alla vers elle, mais bien pour faire connaissance. C’était la première elfe à qui je parlais depuis bien longtemps, ainsi je l’aborda. Bien qu’elle me paraissait hors de portée je trouva ces cheveux plutôt beau et il me faisait pensé au mieux qui étais peut-être plus tourné vers l’argenté que le blanc neige qu’elle avait.

-Bonsoir ? Je peux me poser ici ? Je tourna mon visage vers la fête. Et repris. On a une belle vue ici. Je ne me posa pas tant qu’elle ne me répondit pas et pris un peu de distance au cas ou je la gênerai.
En faite, j’étais encore plus timide que je me m’en aurai pensé. J’espérais au moins ne pas rougir.
Je me tourna vers le buffet et repris une longue inspiration avant de lui reparler.
-Je me nomme Lam Lesmils. Puis-je vous demandez votre nom ?
J’en profita pour la regarder un peu mieux, elle portait une jolie robe qui la mettait en valeur et avait des charmes non négligeable.
-Vous aussi vous avez un peu de mal avec la foule ? Je trouve que c’est agréable de faire de nouvelle rencontre mais... Encore faut-il oser croisé les gens et oser leur parler.
Je ne voulais pas parler plus, j’aurais eu l’impression de m’imposer. Je chercha du regard ce qu’elle regardait avant que je vienne la déranger.
-Les enfants... murmurais-je. Cela me fit sourire, j’avais toujours eu de bon parent et je ne sais trop si ils m’ont transmis l’amour parental mais j’adorais les enfants, je ne jouais cependant pas franchement avec eux, voyageant un petit peu trop, mais lorsque je pouvais, j’étais ravi de retourner en enfance avec eux.
A cet idée je me couvris la bouche, bien que je n’avais rien dit je ne savais pas trop ce que l'on pouvait lire sur mon visage et je me disais que beaucoup penserait que j’étais encore inconscient de pensée cela. Je ne voyais pas en quoi c’était mal et cela me permettait mieux de comprendre leur fonctionnement et ainsi d’agir plus tard lorsque moi même je serais parent. Cette nouvelle idée me fit rougir de plus belle.
Je calma les pulsations de mon cœur grâce au contrôle des émotions puis regarda le ciel.
-J’adore les étoiles. Et vous ? lui demandais-je en tournant mon regard vers l’elfe.

Le ciel était dégager et maintenant que la nuit commençait à arriver, les étoiles commençaient à se dévoiler, ces planètes si loin. Elle me faisait rêver et nous baignait de leur douce lumière, j'enviais un peu les Rehlas qui avaient une connexion particulière avec les étoiles, puis penser à la déesse de bélua, déesse de la lune si j'avais bien appris mon court. Je me demandais ce que pouvais en penser les autres peuples alors j'attendis patiemment sa réponse avec un sourire un peu lunatique. Sans mauvais jeux de mots.
La nature nous donnaient tant de beauté, les elfes en savaient beaucoup à ce propos, cela me donna envie d'en savoir plus, que ce soit sur elle, cette jolie elfe ou sur son peuple. Après tout, il se transmettait un savoir incroyable. "Mon dieu, quel curieux et impertinent je fais".
-Je m'excuse, je pose trop de question. Lancais-je tout d'un coup mal à l'aise. Je ne voudrais pas vous importuner avec. dis-je sincèrement en attendant , je resta silencieux.

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Mer 07 Oct 2015, 09:36


 La célébration nocturne



Je m'invite sans y avoir été invité pour pouvoir prendre la magicienne à part et lui demander un service. Tellement content de tomber sur elle par hasard j'en oublie toute convenance. On me le fait d'ailleurs remarquer tout de suite. Une elfe d'un grand pouvoir. Je ne sais pas pourquoi mais je l'identifie comme la souveraine de la communauté de cette race mais je n'en ai finalement aucune certitude. C'est juste que j'imagine que pour être aussi puissant il faut forcément être gradé ainsi. Peu importe. Je m'excuse tant bien que mal et je demande à la magicienne de bien vouloir me suivre. Finalement elle accepte et s'éloigne des elfes et me bouscule l'épaule en passant. Je ne dis rien et me content de la suivre en offrant un nouveau sourire d'excuse aux des membres de la communauté elfique tandis que Evey leur demande de me pardonner mes manières qui laisse à désirer. Elle leur dit qu'elle reviendra dès qu'elle en aura fini avec moi. Finalement à l'abri des oreilles indiscrète Evey commence par me réprimander pour mes mots mal choisi. Elle me fait savoir que je n'aurai pas du employer le mot « exciter », car maintenant elle est gêné. Je commence par m'excuser de ça dans un premier temps :

« Je suis désolé, j'ai encore du mal à trouver les mots pour exprimer mes émotions, émotions que j'ai retrouvé depuis peu et que j'ai encore parfois du mal à identifier. »

Elle reprends son souffle agacé et elle me demande ce que je lui veux. Elle m'appelle Magicien-Sorcier. Mais il est vrai qu'elle ne s'est pas ce qui c'est passé depuis notre séparation. J'étais en train d'osciller entre les deux natures et finalement le bien à pris le dessus et je suis maintenant un sorcier à part entière. Mais ça elle ne peut pas le savoir. Muramasa ce met à pousser un chant mélodieux que tout le monde peut entendre, et comme c'est toujours le cas avec ces animaux c'est comme si le chant émanait de chacun d'entre nous, il semble provenir de l'intérieur de notre cœur. Ce chant mélodieux je suis le seul à pouvoir l'interpréter. Mon phénix me fait juste savoir que la magicienne à toujours la plume de mon phénix sur elle, en ce moment même. Je souris alors et avant de lui dire ce que je veux je la regarde, souriant et je lui dit :

« Ah oui, laisse moi te faire une démonstration dans ce cas. »

Je fais en sorte de faire sortir une partie de ma magie dans la paume de ma main et je m'assure qu'elle soit la seule à pouvoir la voir. Elle est d'un bleu pure. Plus une seule trace de rouge dans ma magie. Mon caractère lui aussi c'est modifié mais ça elle a déjà du s'en rendre compte. Auparavant jamais je ne me serai excusé, et je ne pense d'ailleurs pas que je serai venu à cette invitation si j'étais toujours sorcier. Finalement je continue en lui disant :

« Il semble que tu es gardé la plume de Muramasa sur toi, c'est gentil. »

Je lui offre alors un sourire charmeur et plein de sincérité et cette fois j'entre dans le vif du sujet, il faut maintenant que je trouve les mots pour lui demander si elle veut bien devenir ma Maîtresse et m'enseigner ce que je ne sais pas encore. Il est de coutume pour la magiciens de mon niveau d'avoir un instructeur. Elle m'enseignera ce que je dois savoir et le reste je l'apprendrai dans les livres.

« Je suis désolé d'accaparer ton temps mais je voudrais te demander quelque chose. Je suis maintenant un magicien à part entière. Je suis d'origine un magicien qui a mal tourné. Mais je connais les coutumes de mon peuple, et je sais que quelqu'un de mon niveau, si j'ose dire, doit se trouver un instructeur. Mon père l'aurait fait mais il est mort et je ne connais personne d'autre que toi, ou plutôt je n'ai confiance en personne d'autre que toi. Est-ce que tu accepterai de devenir mon Maître ? »

Je plonge mon regard bleu dans ses yeux et j’essaie de lui faire comprendre à quel point c'est important pour moi. J’essaie également de lui faire ressentir toute ma sincérité pour qu'elle sache qu'elle peut se fier à moi. Mais ça je pense qu'elle le sait déjà car même si j'ai tenté de la tuer dans un moment d'absence je lui ai quand même sauvé la vie une fois, et empêcher d'avoir à se battre une seconde fois. J'attends alors sa réponse tout en remarquant que quelqu'un m'épie au loin. Il s'agit de Ratatosk, un magicien que j'ai rencontré lorsque j'étais encore sorcier. Notre expédition au sein d'une crypte ancienne c'est bien déroulé mais sur la fin j'ai tué des pilleurs de tombes et cela ne lui a pas spécialement plu. Il faudra que j'aille le voir un peu plus tard.

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Mer 07 Oct 2015, 11:03


Une cérémonie sans Zane ? Était-ce seulement possible ? Quelle que soit l’identité de l’organisateur, il semblait négliger la fonction première d’une fête ; la distraction, et à ce sujet le démon était indétrônable. Il savait mieux que quiconque comment se distraire jusqu’à pousser le vice à l’extrême. Il avait collaboré à bien trop de réceptions dites prestigieuses pour être souvent tombé sur des personnes qui ne connaissaient même pas sa signification exacte. Entre les coincés incapables d'exécuter le moindre mouvement sous peine de se sentir embarrassé et les séducteurs qui s’y passionnaient uniquement pour obtenir un ticket auprès de la gent féminine, les ambianceurs se faisaient quant à eux bien trop rare. Se sentant obligé d’y participer en réponse aux récents événements, l’homme était bien déterminé à montrer une fois de plus ce qu’on attendait du public dans ce genre de rencontre circonstanciel. Il avait appris que le déroulement de cette soirée se situait dans le parc qu’il avait justement l’habitude de traverser lors de certaines de ses randonnées nocturnes. Il ne savait rien d’autre à propos de son déroulement, car la seule information qu’il avait obtenue s’incarnait à une discussion entre deux anges, à partir de là, il n’en demandait pas plus. Du moment qu'il connaissait le chemin, c’était largement suffisant.  

Évidemment, comme rien ne bannissait la présence des animaux, Krog l’accompagna. Peut-être trouverait-il d’autres compagnons à quatre pattes avec lesquelles il pouvait passer son temps, même si l’asociabilité de ce dernier envers ses congénères le délimitait dans ses choix. Quand bien même, le guerrier des enfers et le loup empruntèrent le chemin le plus court pour s’y rendre. Ils avaient beau ne pas bien connaître le continent, la direction fut toute tracée au moment où il intercepta de plus en plus d’affluences. Les commémorations avaient au moins cette spécificité de rassembler tout le monde ; qu’importe la tribu, l’aristocratie ou encore le pouvoir, les peuples se recueillaient, à tel point que c’était parfois perturbateur de distinguer des clans ennemis conférer normalement. Même si Zane n’avait jamais prêté attention à ce genre de frivolité qu’il jaugeait inutile, il fallait admettre que c’était loin d'être ordinaire. En arrivant sur les lieux, de nombreux convives étaient déjà sur les lieux. La place était jonchée de personne en tout genre, couverte de costumes caractéristiques les uns des autres. Tant bien que mal, le nouveau survenant tenta de se faire une petite place entre les masses conséquentes de ceux qui dialoguaient entre eux. Contraint d’utiliser un minimum sa force pour s’engouffrer au centre, l’appel d’une bonne musique le fit doucement se déhancher alors qu’il tapait gaiement dans ses mains en trottant.

Les boissons, les femmes et le climat qui collait avec, c’était si nostalgique pour lui qu’il ne raturerait son sourire enjoliveur pour rien au monde. En se trémoussant au centre de la scène, il fureta du coin de l’œil des connaissances, mais le nombre significatif des individus était hélas trop substantiel pour s’en rendre compte. Qu’importe, il pouvait tout aussi bien aller répartir quelques paroles avec des inconnus. Son radar oculaire lui indiqua un parfait petit coin où se rendre, mais lorsqu’il y accéda, il entrevit la présence d’une invitée de prestige ; l’impératrice en personne. Bon, bien sûr que de ce genre de mondanités il savait que les chefs de races y étaient charitablement conviés, mais il se fichait royalement des autres ethnies. C’est vrai qu’il ne connaissait presque rien de sa supérieure hiérarchique, cependant à tous coups qu’il avait eu l’occasion de la voir ou de l’écouter converser, jamais il n’avait distingué une once de gène spécifique à la fête. La curiosité du démon l’emporta sur la raison, qui s'aiguilla vers elle en revalorisant au mieux son costume. Lors du passage d’un serveur, il entreprit de saisir deux verres du bout des doigts, proposant le deuxième à l’impératrice lorsqu’il survint à ses côtés. « Quelle surprise de vous voir ici majesté. Vous êtes la dernière personne que je m’attendais à rencontrer. » Il accentuait bien sur le "Majesté" qu’il aurait communément remplacée par un terme un peu moins formel, mais autant profiter de la soirée pour faire bonne impression, au moins le minimum syndical.

Alors qu’il localisa le buffet, c’est seulement ensuite qu’il vit le seigneur de l’orgueil qui l’escortait. Il ne connaissait ce dernier que de nom, c’est pourquoi une question le taraudait à cet instant. Tandis qu’il s’empara de quelques amuse-gueules pour les enfiler dans sa bouche, l’homme ironisa après avoir englouti le tout. « Les chefs de races ont-ils tous un chaperon comme le vôtre ? C'est... mignon. » Oh, il avait toujours été moqueur et ce n’est certainement pas en la présence de dirigeants qu’il changerait. Si Krog resta flegmatique aux pieds de son maitre, le démon de la farce chercha une éventuelle victime en insinuant son regard au sein du public. « Je me demande quelle martyre conviendrait. » En théorie, toutes feraient l’affaire. Seulement, il cherchait quelqu’un de plus… enthousiasmant à importuner.


Résumé:


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Mer 07 Oct 2015, 22:34

Ovilyn n'avait plus qu'un seul but, désormais. Sa vie était dirigée par cet objectif qui lui assurerait une renaissance. L'orine était seule, elle était abandonnée et déprimée. Elle avait donc tout son temps pour penser à ce qu'elle n'avait pas réussi à avoir, à ce qu'elle avait toujours aspiré : trouver un maître. Elle n'existait qu'à travers les autres et la solitude était le pire des fardeaux. Maelström n'aurait pu rester à jamais avec elle, c'était une femme très solitaire, contrairement à l'orine. Finalement, sa présence lui avait apporté tellement peu d'intérêt qu'Ovilyn avait décidé de partir d'elle-même. Rester avec cette femme étrange, c'était tout aussi inintéressant que d'être seule.

Alors voilà qu'elle avait été seule sur son chemin, une nouvelle fois. Elle avait tenté de nouer des relations avec le plus de gens possible, mais après tout ce qu'il s'était passé, les plaies étaient encore béantes dans le cœur des malheureux et ils n'étaient, pour la plupart, que peu intéressés dans le fait de passer du temps avec des inconnus. Se lier avec quelqu'un, c'était s'inquiéter pour cette personne, ça demandait des sacrifices qui n'avaient que trop été faits pendant les malheurs qui s'étaient abattus sur tous les continents. Ainsi, quand l'orine avait entendu parler d'une fête au parc, elle n'avait pu que saisir l'occasion. Le seul problème était qu'elle avait à peine l'argent pour survivre. Il était donc hors de question d'acheter une robe. Finalement, les espoirs qu'elle fondait dans la possible rencontre de son maître dans une fête l'avaient poussée à faire des sacrifices inconsidérés pour trouver les moyens d'être présentable lors de cet événement magnifique. Ovilyn s'était endettée, mais ce problème lui importait encore très peu. Les soucis, ce serait pour plus tard. Aujourd'hui, elle aurait toute la soirée pour elle, pour se lier à des inconnus, pour se mêler aux gens plus ou moins importants et pour s'amuser. Pour la première fois depuis qu'elle avait perdu Etincelle et Flamiche, l'orine retrouvait un enthousiasme digne de ce nom.

Quand elle alla à la fête, Ovilyn avait une apparence plus soignée que jamais. Elle avait utilisé toutes les astuces que sa mère lui avait enseignées. Elle arborait une robe violette très longue avec divers ornements blancs sur les manches et sur le col. L'orine avait été très fière de son dernier achat, mais quand elle arriva à la fête et qu'elle observa les autres convives féminines, sa robe sembla perdre tout son éclat. Finalement, elle était plutôt banale. Mais Ovilyn faisait confiance à son charme propre aux orines, à l'élégance dans laquelle elle avait été éduquée, pour faire correctement la conversation avec les invités. Ovilyn suivit le mouvement quand elle s'approcha du lieu de la fête : les invités se reconnaissaient aisément, et ils ne semblaient pas douter une seconde du chemin qu'ils empruntaient. Silencieusement, l'orine les suivit jusqu'au lieu-même de la fête. En y arrivant, la jeune femme alla d'un bout à l'autre du lieu, en admirant toute la décoration. Elle était bouche bée face aux ornements, aux instruments de musique fabriqués avec une finesse époustouflante, aux tenues des convives, et même face aux convives eux-mêmes. Finalement, elle était tellement impressionnée par tout cela qu'elle se mit à part en attendant que le maître de cérémonie ne vienne y mettre son grain de sel.

L'orine était quelqu'un de discret, et observer le comportement des autres était un passe-temps qui lui convenait parfaitement. Elle fut impressionnée de la diversité des invités : il y avait des anges, des orishas, des races aussi maléfiques que bénéfiques dans la même pièce, c'était très inspirant. Alors qu'elle détaillait en silence les convives, personne ne remarquait sa présence. Mais soudain, elle croisa le regard d'une personne qui semblait particulièrement puissante. Ce regard vivement échangé lui donna des frissons. Ovilyn remarquait bien que certaines personnes étaient plus imposantes que d'autres. Mais la majorité en imposait bien plus qu'elle. Ovilyn n'était qu'une fourmi dans cet événement. Elle commençait à se demander pourquoi, finalement, elle était venue : sa place n'était pas sur la scène, mais derrière. Elle aurait dû faire partie de ces personnes qui s'affairaient pour le bien-être des invités. À chacun sa place.
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4041
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Jeu 08 Oct 2015, 00:55

Kaahl tressaillit un moment quand la jeune femme qu'il avait invité plongea ses yeux dans les siens. Il n'aurait su dire pourquoi, ni comment, mais elle lui semblait soudain bien plus complexe que ce qu'il avait d'abord cru. Ce n'était sans doute qu'une impression, rien de plus et il finit par retrouver ses aises, aises qui furent renforcées quand la brune lui parla. Elle dévoila son identité ainsi que celle de tous ces compagnons de voyages. Clair de lune, il trouvait le prénom original pour un félin. Ce dernier ressemblait un peu à un chat, un très grand chat au pelage atypique. Le Sorcier fut tout de suite intéressé par l'animal, même si celui-ci semblait vouloir le fuir. Il sortait de l'ordinaire et il n'en avait jamais vu de tel. Chewie était également une créature étrange au pelage volumineux. Néanmoins, Kaahl pensait en avoir déjà aperçu, du moins, la bête lui disait vaguement quelque chose. Son animal de compagnie à lui, c'était Constantine. Du moins, il la considérait un peu comme tel. Elle était toujours là pour lui, lui obéissait la plupart du temps et il en prenait soin. Il se fichait bien des autres mais elle avait son importance et tant qu'il ne l'aurait pas sous son emprise parfaitement, il ne la blesserait pas.

« Enchanté Elune, Lindsey, Chewie et Clair de Lune. »

L'adolescent se mit à sourire, écoutant le commentaire d'Elune. Elle lui semblait bénéfique, pas qu'il devine à quel peuple appartenait quel individu, simplement qu'il côtoyait une Ange tous les jours et qu'il commençait à reconnaître cette aura de pureté qui émanait de ceux qui faisaient le bien parfois. Lui faisait tout pour cacher son appartenance à sa race, mais tout le monde n'était pas aussi fourbe.

« Oui c'est cela. ».

Le bal. Kaahl se demandait ce qu'il allait se passer ce soir en vérité. Il était venu par curiosité et également pour élargir son réseau, mais la danse et les buffets ne l'intéressaient pas vraiment. Il n'aimait pas toutes ces festivités, toutes ces fêtes où chacun faisait un peu ce qu'il s'appliquait à accomplir au quotidien : essayer de bien paraître et d'impressionner les autres pour se faire des alliés. Pour le Sorcier, les fêtes n'étaient qu'un monde de faux semblants. Il n'était pas vraiment dépaysé et, comme toujours, il ferait semblant d'aimer ci et ça, mais il espérait tirer autre chose de la soirée que de simples sourires.

« J'ai été invité en réalité. Je suis élève à Basphel mais j'ai pu me libérer afin d'assister à cette cérémonie. Je pense que c'est très important de faire la fête après ce que nous avons vécu... ».

La foule pourrait se réjouir et oublier les atrocités. N'était-ce pas l'idée des bals après tout, mieux faire passer la pilule ? Quant à lui, il n'avait pas vécu grand chose, enfermé entre les quatre murs de l'établissement. Il n'avait simplement plus de nouvelles de son père, mais il se demandait si cette disparition était liée au reste. Peut-être pas, peut-être que ses responsabilités avaient finis par l'écraser ou que l'Empereur Noir l'avait simplement fait assassiner. C'est ce que lui ferait s'il était roi : détruire ceux qui lui parlaient de travers, ceux qui ne lui obéissaient pas. Après, cela l'étonnait car son paternel appuyait fortement Lord. Tous les Sorciers étaient fourbes mais certains savaient également discerner les entreprises risquées. Renverser le souverain, c'était du suicide. Voilà à quoi il pensait en marchant vers le bal. Sortant de tout ceci, il finit par reporter son attention sur Elune.

« Peut-être pourriez-vous m'accorder une danse ? Je pourrai vérifier si je suis toujours aussi mauvais comme ça. »

Ce n'était qu'une demi-plaisanterie. Kaahl était dans la moyenne. Il n'était pas excellent mais savait guider sa partenaire sans trop faire de faux pas. Néanmoins, il préférait être modeste afin de surprendre agréablement. C'était une technique comme une autre.

« Par contre, je ne suis pas sûr qu'ils laissent Chewie danser avec nous... »

Il se mit à rire, d'un rire franc et léger. Il l'avait travaillé mais, pour une fois, il trouvait vraiment sa remarque amusante. Imaginer l'animal danser au milieu de la piste avait de quoi rendre hilare n'importe qui. Retrouvant son calme, il se mit à observer les alentours. Quelques personnes se distinguaient du reste de la foule par leur prestance mais ce n'était pas vers elles qu'ils iraient s'il venait à quitter la joyeuse troupe plus tard. Kaahl n'était pas prêt à entrer dans le grand monde. Il fallait savoir se tenir à sa place, ne pas brusquer les choses.

« La curiosité hein ? »

Cela lui semblait assez étrange car le hasard faisait bien les choses. Il voulait en savoir plus sur cette femme et son entourage.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Jeu 08 Oct 2015, 04:30

Le Déchu réajusta son long manteau et se retourna lentement, s’accoudant à la rambarde du grand balcon. Pendant un instant, il écouta les bruits de la fête qui débutait. Après tout ce temps, il avait fini par se demander si tout cela n’était pas bon pour le monde. À l’instar d’une mue, ces évènements, ces catastrophes « naturelles » apparaissaient cycliquement, dévastaient les continents jusqu’à ce qu’un anonyme trouve la solution, et recrute une équipe pour apporter un point final à la destruction. Puis on léchait ses plaies, on reconstruisait, on soignait les blessés et on pleurait les morts, avant de faire la fête. Cette fois-ci, les Déchus n’avaient presque rien à rebâtir, et très peu de défunts à regretter. Tout le monde n’en avait pas conscience, mais de tous, c’étaient eux qui s’en étaient le mieux sortis. Lui n’en était que plus serein pour profiter du Bal ; il avait répondu à l’invitation sans hésiter. Pour l’occasion, il avait revêtu son habit de cérémonie, un long manteau noir, léger et ouvert sur une chemise de lin grise ; et un pantalon de toile bouffant, passé dans une paire de hautes bottes en cuir. Il se baissa, et répartit un peu plus équitablement la fourrure dans la doublure de ses chausses. Le soir tombait vite, et la température baissait au même rythme. Inspirant à plein poumons, il profita encore une fois de l’air frais, et prit la direction de la fête.

Le bal prenait place au milieu du Parc ; quand on savait ce qu’avait connu le Continent du Matin Calme, c’était osé. Mais les lieux avaient étés rénovés efficacement, si bien qu’on ne percevait plus de la présence des Masques d’Or qu’une empreinte ténue, qui malheureusement ne disparaitrait jamais vraiment. Eerah franchi les grilles du parc en rejoignant la foule qui grossissait inexorablement. Quelques rares murmures s’élevaient sur son passage, mais ils étaient peu à le reconnaitre ; il n’était pas accompagné, avait refusé tout net l’éventualité d’un ou plusieurs gardes assignés à sa sécurité. Si bien que si l’on mettait à part sa tenue – sobre, mais ne laissant aucun doute sur la qualité des matériaux dont elle était constituée – il passait au mieux pour un commerçant ou un explorateur fortuné. Quant à ceux qui le voyaient pour ce qu’il était, seule une poignée d’entre eux étaient venus le saluer. À chaque fois, il rendait le salut avec un hochement de tête poli, et un sourire de circonstance. D’une manière générale, les gens avaient toujours tendance à l’éviter. De prime abord parce qu’il était aveugle, et que le handicap était une chose difficile à aborder pour une écrasante majorité ; et ça ne s’était pas arrangé après avoir grimpé quelques échelons dans la hiérarchie Déchue. Maintenant on l’évitait parce qu’il était infirme ET parce qu’il était roi. Ce n’était pas plus contraignant que ça ; et ça avait le mérite de lui éviter bon nombre de conversations inintéressantes, mais à déambuler seul, il finissait par s’ennuyer ferme. Heureusement, ce soir-là, il était certain d’avoir au moins de quoi s’occuper quelques dizaines de minutes. La voleuse – celle qu’il avait surpris dans ses appartements – était présente, et il comptait bien aller se présenter. Par pur reflexe, il examina la masse d’esprits déjà présents, sans y retrouver la jeune femme. Tant pis. Il avait le temps.

Alors qu’il s’approchait de la piste de danse, une Déchue se présenta à lui. Elle avait récemment atteint le grade de Prœliant, et quelques mois plus tôt, ils avaient trinqué ensemble lors la Cérémonie du Chemin mensuelle. Il la remit immédiatement, et la félicita de nouveau, avant de se baisser pour prendre sa main et en approcher ses lèvres, sans la toucher. La présence des danseurs lui fit soudainement percuter qu’elle n’était certainement pas venue uniquement pour discuter. Avec un large sourire, il l’invita à danser. Il songea non sans une pointe d’intérêt qu’elle avait été entrainée par Queen, et qu’en conséquence, elle avait certainement pêché par Luxure. L’instant d’après, ils bougeaient en rythme avec les autres couples, dans un carré de valse presque parfait ; il était des choses qu’un aveugle ne pouvait faire à la perfection, malgré toute la magie et la volonté du monde. Pendant leur échange, ils discutèrent de la carrière de la jeune femme, sur le point d’investir dans son propre bordel – auquel il était, bien entendu, invité d’avance. Cela avait quelque chose de rafraichissant de discuter avec autre chose que des soldats ou des mercenaires. Ceux-là étaient parfois si loin des considérations de la vie du peuple ; payer ses impôts, réaliser un rêve d’enfant, avoir un toit au-dessus de la tête et un lit chaud dans lequel se lover tous les soirs. Au fil de la discussion, ils évoquèrent la pluie et le beau temps, de la future inauguration de Kamlann ; ils évoquèrent même la grande réussite qu’avait été l’insertion de Wëltpuffs sur les Îles Suspendues. Quand, une dizaine de minutes plus tard, ils se séparèrent, ce fut presque à regret pour le Dædalus. Il fit une courte révérence, et la jeune femme fit de même, avant de le laisser. Celui-ci lissa son manteau du plat de la main, alla cueillir une flûte sur le plateau d’un serveur, et la porta à ses lèvres. Le nombre de convive avait presque doublé, désormais. Il posa son verre sur une table proche, et se dirigea vers la foule, y cherchant distraitement une connaissance.

903 mots.

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[Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous] - Page 2 GqzDWY

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Jeu 08 Oct 2015, 16:30

Artémis avait voyagé plus que jamais depuis quelque temps. Il avait eu le plaisir de connaitre une jeune élémental d'une nature si rafraichissante et d'un ange au coeur vaillant. Il avait, ainsi, repris le goût de l'aventure qu'il avait dans son enfance. Jeune vagabond, il avait fait les quatre cents coups avec des voyous. Cependant, il avait repris le droit chemin avec un magicien qui avait pris le goût de la noirceur. Depuis ce temps, il avait été sage et travaillait maintenant un peu partout pour avoir assez de vives pour survivre aux jours qui passaient. Désormais qu'il avait repris confiance en lui, il décidait de s'aventurer comme être guerrier solitaire dans les pâturages étrangers. Cependant, Artémis qui allait bientôt partir vers l'Inconnu fut informé d'un bal masqué. Il n'avait aucune raison d'aller là-bas, mais il savait ce que le monde avait subit depuis peu. La mort et la souffrance avaient été plus que présentes sur cette terre.  Artémis, un homme au grand coeur, avait besoin de voir la joie revenir et le bal serait l'endroit propice pour revoir le sourire des innocents revenir. C'est ainsi qu'il décidait de partir, au cours de l'après-midi, en direction du parc. Pendant qu'il marchait d'un pas banal, il remarquait des enfants qui courraient en faisant des hurlements d'amusement. En regardant de plus près, Artémis se rendit compte que les enfants avaient un masque d'or. Il avait eu vent de ses monstres qui avaient tué sans pitié. Artémis fit un sourire en coin et ne pouvait voir qu'un jeu bien banal entre les enfants. Après avoir évité de heurter les enfants, il se dirigeait vers un grand arbre. La fête allait être là en soirée. Bien qu'il était encore tôt, on pouvait entendre un brouhaha assez important. Après avoir tourné un coin de maison, Artémis put admirer la vaste population qui parlait et qui dansait. Pendant un instant, il se questionnait s'il avait bien fait d'aller à ce bal. Il ne connaissait pas beaucoup de gens et il risquait bien de trouver le temps long. Cependant, il essaya de se remémorer la raison de sa venue. Il voulait voir des gens heureux. À cette pensée, il fit un léger sourire et entamait sa marche vers la foule.

Rendu tout prêt des invités, il réalisait que le port du chapeau n'était peut-être pas approprié dans ce lieu. Alors, il décidait de le retirer et de le replier d'une façon presque impossible. Le chapeau était devenu plat. Bien que cela était impressionnant, il avait fait cela rapidement. Il n'était pas venu pour se vanter de ses talents. Il était qu'un intrus qui voulait admirer un spectacle unique en son genre. Il serait son chapeau dans son grand manteau pour ne pas être dérangé par ce dernier. Artémis avait gardé ses habits habituels. Ayant très peu d'or, il préférait garder la somme gagnée pour des biens essentiels à la vie. Il se recoiffait avec ses mains pour replacer ces cheveux qui avaient été de gauche à droite après avoir retiré le chapeau haute-forme. On pouvait désormais voir son sourcil droit coupé par les aventures du passé. Il n'avait pas honte de l'avoir. Cela lui donnait un certain caractère malgré son grand pacifisme. Ne voulant pas déranger les gens qui dansaient, Artémis s'éloignait de la foule pour se rendre aux petits commerces qui se trouvaient dans le bal. Il y avait beaucoup d'articles de tout genre. Certains vantaient de la grande valeur de leur bien. Artémis n'avait aucune connaissance dans ce domaine alors il les croyait, mais il n'avait pas l'or suffisant pour acheter quoi que ce soit. Cependant, une rose attirait son attention. Une rose blanche avec des pétales avec des nervures bleues de différents tons tirait l'attention de l'humain. Après avoir demandé le prix à la petite commerçante, Artémis réalisait que la fleur coûtait la totalité de son économie actuelle. Par contre, il ne pouvait s'empêcher de la prendre. Alors, il offrit tout ce qu'il avait en échange de cette rose d'une grande beauté. Il le plaçait dans sa poche de son manteau pour qu'il soit à la vue de tous. Il décidait de s'éloigner de ces kiosques puisqu'il n'avait plus un rond pour acheter quoi que ce soit. Artémis allait plutôt prendre un breuvage au comptoir des désaltérants.

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Jeu 08 Oct 2015, 17:26

L’ange s’observa une nouvelle fois quand le miroir qui lui reflétait son image. L’incertitude due à cette nouvelle tenue que sa compagne Anicia semblait vouloir, lui faire, porter. Elle soupira une nouvelle fois, levant les yeux vers la grande brunette qui semblait trépigner sur place dans son dos, elle-même habillée chiquement. Sans un mot, elle referma la ceinture d'argenter sur ses hanches, retenant en place le tissu d’un bleu royal qui lui descendait jusqu’au sol, cachant la paire de bottes neuve. Bouclant le Losange gravé et incrusté d’un saphir, elle replace les trois branches qui passaient par la suite sur ses hanches et ses fesses. La première branche elle-même incrusté de petits saphirs. Le tissu délicat et de très bonne facture était ouvert sur le devant, dévoilant timidement une tranche de son ventre plat. L’incertitude due à cette nouvelle tenue que sa compagne Anicia semblait vouloir, lui faire, porter. La robe était sans manche et venait s’attacher dans son cou, mais un dernier accessoire en acier argenté venait décorer les épaules et le cou de l’ange. Un col qui enveloppait ses derniers. Un autre saphir était incrusté sur le devant, dans un autre losange finement gravé et deux autres branches de métal venaient encadrer les bras, et une nouvelle fois la guerrière se sentit mal à l’aise dans cette tenue de plus frivole. Surtout que dans son dos était dévoilée, laissant voir le large tatouage qui marquait la surface. Le tribal qu’elle avait fait faire tendit qu’elle était encore humaine.

-Pourquoi dois-je porter ceci déjà ? Demande-t-elle en aillant abandonnée l’idée de portée des vêtements plus ‘’normale’’ à ses yeux.
-Parce que nous devons faire bonne figure au bal organisé, et que ça nous fera du bien. Termine Anicia qui avait terminé depuis longtemps de s’arranger.
-Combien de temps resterons-nous ?
-Le temps qu’il faudra pour s’amuser.

Anicia finit par se glisser dans le dos de la guerrière, l’insistant à s’asseoir pour venir s’occuper de sa chevelure rebelle. En quelque mouvement de peigne, elle vient corriger la broussaille et venir en tresser une partie. La tête divisée en deux, sous la tresse français, Anicia avait laissé une cascade argentée tomber sur les épaules et le dos de l’ange.

-Avec un peu d’effort, on peut faire des miracles ! S’exclame-t-elle.
-Peut-être, mais je préférais ma première idée…
-Tu parles de l’armure de cérémonie ? Il n’en était pas question, ce n’ait pas un partenaire que je voulais… Bon, on y va…

Rassurant Tor et Faelan qui semblaient vouloir venir, elle leur assura que tout allait bien et qu’elle préférait qu’il reste ici. Puis elles quittèrent pour la direction du bal. Anicia l’avait gentiment mise en garde qu’il y aurait beaucoup de monde, mais pas seulement des gens du peuple, mais également d’autres races, des dirigeants, des rois, des ambassadeurs, elle risquait de tout voir. Elle risquait de voir beaucoup de choses, que ce soit pour le plaisir de revoir un peu de bonheur et de diriger la guerre qui venait de finir et renouer des pactes ou simplement pour se détendre et tâter le terrain. Elle risquait de voir beaucoup de choses, que ce soit pour le plaisir de revoir un peu de bonheur et de diriger la guerre qui venait de finir et renouer des pactes ou simplement pour se détendre et tâter le terrain. Anicia semblait vouloir la pousser à s’ouvrit un peu plus aux gens, à combattre cette timidité qui la forçait à se tenir loin de la populace. Elle semblait vouloir briser cette rumeur, ce surnom que les gens lui donnaient, la dame d’acier, mais Nithael appréciait bien cette image que les gens se faisaient d’elle, au moins elle avait encore un peu de liberté et ne se sentait pas obligée pour quelque chose qui n’allait pas avec ces idéologies et franchement, elle appréciait bien ce surnom. Il la représentait bien.

Mais dans tous les cas, elle qui s’attendait à une centaine tout au plus de personnes fut frappée par la réalité quand elles immergèrent non loin de l’endroit indiqué. Elle n’aurait jamais imaginée qu’il y aurait autant de gens et déjà Anicia la larguait sans honte, la poussant en lui offrant un sourire moquer en luis murmurant une bonne chance avant de disparaitre à la rencontre d’une connaissance. En ce moment présent, l’ange avait envie de mourir, en plus de porter une robe, elle se retrouvait seule à patauger dans cette foule de gens qui la dévisageant soit par curiosité, soit par un peu d’admirations ou simplement surprise de voir la dame d’acier ici habillé autrement que par son armure. Instinctivement, elle toucha la broche cachée sous le col d’acier et se mit en marche, se perdant à son tour dans la foule de gens. Nerveuse, elle observait de gauche à droite, remarquant des visages qu’elle avait déjà vus, Evey qui discutait avec un homme. La présence de Neah lui tira un sourire en coin, heureuse de le savoir en un morceau, mais lui-même occupé, elle fut trop timide d’aller les déranger, peut-être un peu plus tard. Mais ce fut surement l’homme au sourcil droit coupée qui attira davantage son attention. Elle aurait pu le manquée, mais la posture et le style vestimentaire avait parlée pour lui. C’est avec une joie à peine caché qu’elle s’en approcha, le rejoignant dans cette tranquillité.

-Artémis ? C’est toi ?


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Jeu 08 Oct 2015, 19:10

Tens était devant moi et il avait tellement changé que je n’arrivais pas à le retrouver maintenant. Ces yeux n’étaient plus rouge, mais de couleur bleu, comme ma magie. Je savais qu’il avait changé, je savais qu’il était devenu un magicien, la même race que moi, mais j’avais encore du mal à réaliser ce qu’il avait fait. Je le regardais dans les yeux, je n’arrivais pas à me détacher de son regard. Tens était beaucoup comme cela, et je le préférais aujourd’hui que lorsqu’il était un sorcier. J’aimais bien ses cheveux qui étaient bien plus court, et lui donnait plus de maturité à mes yeux. L’homme s’excusa pour le vocabulaire employé devant les deux Elfes, en me donnant comme excuse qu’il avait encore du mal à gérer les émotions. Dans un sens, l’émotion pour un magicien était quand même importante pour comprendre notre monde.

Puis il me montra sa magie dans le creux de sa main, il possédait une magie aussi bleue que la mienne, d’un bleu si intense qu’elle me faisait mal aux yeux. Il était à ce point-là aussi pure que moi-même s’il était devenu un sorcier auparavant. Je trouvais cela bien bizarre … Je devais vraiment arrêter de me faire du soucis pour cet homme, il avait une force de caractère et un petit quelque chose qui me disait que ce n’était pas trop la peine de le surveiller de trop près. Mon rang de maitre mage me disait que je devais quand même le suivre mais à longue distance et de ne pas mettre tout le temps derrière lui, à chaque mouvement qu’il faisait sur cette terre. Je sursautais sur place, lorsqu’il me disait que j’avais gardé la plume de Muramasa. « Euh oui ! J’aimais beaucoup cette plume, je la trouvais belle et douce, et en plus cela me faisait un souvenir de notre aventure dans le palais truffé de personne qui voulait notre peau. Je la considère un peu comme un porte bonheur, donc je l’ai toujours sur moi. » Puis, il continuait de parler pour me demander quelque chose de particulier … Et là, des scènes me vinrent dans mon esprit et j’imaginais le pire comme le meilleur maintenant. Une demande en mariage ? Non, impossible c’était trop tôt !! Mais qu’est que je racontais ?? Le fait qu’il a connu mon père qui était un sorcier ? Non plus, mon père avait disparu dans la nature et personne ne savait où il se trouvait. Des gouttes de transpiration coulaient de mon front en attendant patiemment la demande de Tens. Il ouvrit la bouche doucement pour me demander. Son instructeur ??? Son maitre ??? Trop de mot qui me firent perdre la tête sur le coup, je me sentais bien perdue et je ne savais pas quoi lui dire.

Cela me touchait beaucoup qu’il me le demande à moi et à moi seule. D’un côté, je me sentais trop fière qu’il ait pensé à moi pour l’aider dans son intégration au sein des magiciens. Je lui souris tendrement et je posais ma main sur son visage doucement avant de prendre la parole : « Ce sera avec plaisir de t’aider à reprendre l’entrainement que ton père avait commencé, avant que tu ne deviennes un sorcier. Je veux bien t’aider à tout recommencer si tu le souhaites et de bien d’intégrer au sein des magiciens que tu as quitté si tôt. Ne t’inquiète pas, j’enverrais une lettre à la Reine Edwina, pour dire que je m’occuperais de ton cas, comme que tu étais un sorcier. » Je me retirais ma main doucement pour éviter que tout le monde se fasse des idées sur nous, je n’avais pas envie de répondre à certaines questions qui pourraient embêtant pour moi. Ses yeux bleus me faisaient beaucoup d’effet et je rougissais à chaque fois que je restais planter devant lui à le regarder. Il fallait bien que je me détache de lui … « Tens … A quoi aspires-tu maintenant que tu es redevenu un magicien ? Est-ce que tu as un plan pour ton futur à long terme ? Ou penses-tu ne jamais évoluer dans notre race ? Je voudrais savoir que tu veux faire pour notre race, ce que tu souhaites pour les autres personnes qui sont autour de toi ? » Je lui posais beaucoup de questions pour savoir s’il y avait un but dans sa nouvelle vie ou bien était il toujours le même que lorsqu’il était encore un sorcier ? J’avais tellement de choses à lui demander, mais il fallait que je reste dans la grande politesse avec cet homme. Au loin, je pus voir Nithael, une ange que j’avais beaucoup aimé et j’irai la saluer après lorsque j’en aurais terminé avec Tens.

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Jeu 08 Oct 2015, 21:31

Jiang-Li déambula parmi la foule naissante, les yeux remplis d'une malice quelque peu maladive… Quelques soient les activités prévues, il allait sans aucun doute beaucoup s'amuser. Alors qu'il regardait de façon peu décente les formes d'une jolie jeune femme qui passait non loin, il repensa à son chaman et agrandit son sourire. Bien qu'il essaye de le cacher, il était évident que Devaraj devenait de plus en plus préoccupé par des problèmes qu'il voulait absolument garder secrets. Était-ce par fierté, humilité ou inconscience que le chaman ne disait rien ? Jiang-Li n'avait pas encore réussi à trouver une réponse appropriée, mais il avait pris un plaisir dissimulé à l’observer douter, scrutant le mal-être qui s'était formé dans son regard jour après jour et admirant silencieusement la transformation lente mais certaine de sa proie. Déchiffrer ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête du chaman n'était pas chose osée, mais il pouvait au moins être sûr d'une chose, qu'il trouvait en soit très rigolote : Devaraj traversait une phase de faiblesse psychologique catastrophique, et bizarrement le bélua n'y était pas pour rien…  Jiang-Li aurait voulu pouvoir en contempler un peu plus, mais prit d'une soudaine volonté de solitude, le chaman l'avait abandonné et lui avait ordonné de le laisser seul pendant quelques jours. Alors le bélua était venu ici pour se distraire un peu le temps que monsieur finisse son caprice. Et puis après tout, ce n'est pas parce que toutes ses pensées étaient concentrés sur Devaraj qu'il allait se contenter d'un seul sujet d'expérience !

Vêtu d'un kimono en soie noire brodée de motifs verts, le bélua était donc en route pour ce fameux « bal » dont tout le monde parlait avec tant d'enthousiasme. Promenant son regard ambré souligné de rouge dans la foule, il y aperçut des personnes de toutes races, certaines semblaient puissantes tandis-que d'autres avaient l'air de venir du petit-peuple. Il haussa un sourcil en voyant un homme se cacher dans l'ombre, et se demanda un instant quelles pouvaient bien être ses motivations. Mais ses réflexions furent malheureusement interrompues par des cris enfantins suivis de rires. Remarquant un groupe de gamins qui jouaient avec ce redoutable souvenir qu'étaient les masques d'Or, il ne put s'empêcher de repenser immédiatement à son propre petit frère. Un souvenir bien triste en réalité…  Car s'il y avait bien une seule personne à laquelle il tenait réellement et qu'il ne voudrait perdre pour rien au monde, c'était Itak. Itak qu'il n'avait pas revu depuis des mois, Itak qui avait brusquement quitté le domicile familial, excédé de voir de la honte des les yeux de leurs parents. Itak que personne ne savait apprécier à sa juste valeur et qui souffrait énormément de cet affligeant fait. Jiang-Li baissa les yeux et déglutit difficilement. Oui, il était mort d'inquiétude, oui son frère lui manquait. Un constat cruel qui lui arracha un peu de la bonne humeur qui l'avait pourtant menée jusqu'ici. Un léger soupir franchit ses fines lèvres et il se hâta de se mêler plus rapidement à l'assemblée, cherchant à se changer les idées.

Il ne connaissait rien de cet endroit, mais l'ambiance festive et quelque peu mondaine qui s'y était installée lui plaisait beaucoup. Vu le nombre de personnes qui arrivaient petit à petit, il y avait de fortes chances pour qu'il fasse des nouvelles rencontres ou qu'il assiste à des événements croustillants. Et bientôt il y aura le début officiel du bal, probablement accompagné de boisson et nourritures. Les groupes de musique, les rues animées et colorées,  la ville, ça lui avait aussi manqué finalement. Il n'était pas un vagabond comme Devaraj et ne trouvait absolument rien de passionnant à marcher toute la journée et dormir au sol même. Il n'aimait pas forcement être isolé, et vivre dans une grande ville lui convenait bien mieux. Il alla s'asseoir sur un petit muret non loin de la piste de danse et observa les robes et vestes colorées virevolter gracieusement, trouvant ce geste fascinant, comme un gamin regarderait les flocons de neige tomber du ciel. Certains dansaient admirablement bien alors que d'autres débutaient tout juste, mais ce contexte ne faisait que rajouter du charme à la scène.

lalihou ! :
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Jeu 08 Oct 2015, 21:33


Je savais comment je m'étais retrouvée ici, mais je ne comprenais pas encore pourquoi j'avais accepté cette stupide idée. Je ressortais d'une phase quelque peu difficile, comme beaucoup de monde d'ailleurs, enfin, c'est ce que je croyais. Qui pouvait bien avoir dans l'idée de réunir autant de monde après des événements aussi tragique ? Cette personne pensait-elle nous distraire ? Qu'allions nous faire, parler de nos malheurs respectifs ? Nous plaindre de tel ou tel chose ? Avant même d'y avoir mis les pieds, je me doutais déjà de ce que serait cette pseudo-cérémonie. Les gens seraient tous plus les tristes les uns que les autres, et au final, je n'y resterai que quelques minutes tout au plus. C'était mon père qui avait réussi à me convaincre de me joindre à la foule. Selon lui, je pourrais y faire des rencontres, m'amuser, rigoler et surtout cela me permettrait de penser à autre chose qu'aux cadavres et au sang. Pas très gaie comme état d'esprit n'est-ce pas ? Et c'est un peu traînant des pieds que je m'avançais vers le parc. En vérité, cela devait bien faire une bonne heure que dés qu'une rue se présentait à ma droite, je tournais sans hésiter. Au bout d'un moment, j'avais bien fini par comprendre que je tournais en rond, mais peut-être était-ce le but de toute cette manœuvre après tout ? Retarder l'inévitable ? Je me sentais à la fois bête et… Et bien simplement bête. Si je n'avais tant que ça pas envie d'y aller, pourquoi m'y rendais-je ? Si j'étais tout à fait honnête, c'était parce qu'au plus profond de moi, je ne souhaitais ni plus ni moins que trouver un lieu festif, un endroit respirant la joie de vivre et le bonheur. Puis lassais de tourner en rond, je finis par me laissais guider, je m'approchais de la source de musique.

Plus j'avançais, et plus je rencontrais des gens tous plus différents les uns que les autres. Des sourires. Sur leur visage, je pouvais en voir, et pas de ceux faux, et hypocrite, non. Un de ceux qui vous met de bonne humeur sans même que vous sachiez pourquoi, et à vrai dire, vous vous en moquez complètement. Légèrement plus enthousiaste à avancer, je pressais donc quelque peu le pas. Plusieurs enfants passèrent devant moi, l'un criant aux autres de les attendre. Je vis plusieurs femmes et hommes se tenir par la main, s'embrasser au coin d'une ruelle. Puis quelques minutes plus tard, quelques mètres plus loin, je me retrouvais face au parc. Je ne m'étais jamais aventuré en ce lieu. Et ce que je découvris, m'émerveilla tout simplement. Les décorations ajoutaient à la nature environnante donnait un aspect magique, et féerique à cet espace. L'orchestre dans un coin délivrait une douce musique, le buffet dans l'autre embaumait l'air d'un parfum si allégeant que je ne pus résister plus longtemps. Je me faufilais entre les danseurs présents sur la piste, souriais à quelques personnes, et je vins me poster face à une table ou des mets étaient disposés les uns à la suite des autres. Alors que je me retrouvais dans mon coin à observer les gens du coin de l’œil tout en mangeant, une petite fille vint se planter devant moi. « Euh… Bonjour, je peux t'aider ? » Elle ne dit rien, et continua de m'observer. Ses sourcils étaient froncés et sa bouche parfaitement droite, lui donnant un air sévère. Je la fixais du regard à mon tour, et pris la même posture et la même expression qu'elle. « Je peux jouer moi aussi, tu sais. » Nous sommes restés une bonne vingtaine de secondes à nous regarder dans les yeux, avant que je vois un léger sourire pointer le bout de son nez sur sa petite frimousse. Sans aucun mot, elle m'attrapa par la main droite et me tira jusque sur la piste de danse.

« C'est une très mauvaise idée petite, une très très mauvaise idée ... » J'étais une bien piètre danseuse, et une bien piètre chanteuse par la même occasion. Je ne possédais aucune coordination entre mes bras et mes jambes. Quand l'un partait à droite, l'autre partait devant, ainsi de suite, le tout donnait alors l'impression que j'étais possédée. J'observais l'enfant face à moi, sauter, bouger dans tous les sens, et après une énième regard de sa part, je me mis à essayer de danser. De loin, ça ne pouvait pas être aussi pitoyable que ça.. Mais de près, je ne préférais même pas imaginer le carnage. Seulement, j'oubliais bien vite les gens qui m'entouraient et me concentrais sur la jeune demoiselle. Avait-elle vu mon malaise ? Lisait-t-on en moi comme dans un livre ouvert ? Si même une enfant parvenait à voir ceci… Je devais vraiment être au plus bas aussi bien physique que moralement. Emportée par la musique, par la magie de l'endroit, je pris confiance en moi. J'attrapais les mains de ma jeune partenaire, et nous nous lançâmes dans une chorégraphie complètement farfelue. Allant d'un bord à l'autre, nous passâmes devant bon nombres de gens, nous rigolâmes jusqu'aux éclats, et lorsque la musique changea, on se dirigea vers la foule pour les entraîner avec nous. Nous ne respections pas le rythme, mais peu nous importer. Il fallait profiter de la vie, non ? Oublier nos soucis pour un temps. Autant s'amuser le temps d'une soirée. J'attrapais des bras pour les tirer avec moi.


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Jeu 08 Oct 2015, 23:06

[Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous] - Page 2 624590validationpartieIVEvent2


Mon regard ne quitta pas la jeune elfe, ne ratant pas ses moindres gestes, les bras croisés sur mon buste. Du coin de l’œil, je remarquai quelques visages familiers, dont l’une que je n’avais pas oubliée, la rencontrant en compagnie de Mylin. Je ne pensais pas mettre soustrais à la foule, mais les regards inquisiteurs se fit de plus en plus présent, sans doute se questionnant sur la venue d’un Alfar dans ces lieux. Leurs langues sifflèrent, mais les médisances avaient bon trains à Drosera, et ils ressemblaient plus à des Alfars en pareille circonstance, qu’ils ne pouvaient l’imaginer. Je restai de marbre à leur égard, ne leur paraissant pas moins dangereux que dans leur souvenir. Un simple mouvement à quelques mètres de moi me fit détourner la tête, dévoilant un jeune homme que je reconnus à peine. Mes yeux devinrent plus sombres à son approche, mais il prit tout de même la parole, me faisant sourire à moitié : « Tiens donc… Vous n’avez pas peur de moi ? » question rhétorique, dont le ton provocant n’avait pour but que me faire rire d’avantage. Je me décontractai, me plaçant devant lui : « Je le suis », fis-je simplement et calmement. En réalité, je le remerciais silencieusement de ne pas se comporter comme la plupart des individus en présence d’Alfar, du moins au jour d’aujourd’hui.

Je restai un moment silencieux, avant de glisser : « Vous êtes celui qui allait en découdre avec mon camarade… j’aurai fort apprécié ce combat, mais comme nous l’avions tous remarqué, statue ou pas, nous avions déjà perdu. » Revenir sur cet incident était pour moi revenir à une énigme… je restais toujours en proie au doute quant à la pertinence de cette attaque et son but. M’adossant contre le tronc, je murmurai un : « Nous défendions notre peau… et c’était stupide de leur part de s’aventurer à Drosera… Si nos peuples se haïssent depuis si longtemps ce n’est pas pour rien, et cette antipathie ne s’amoindrira pas sous prétexte que des problèmes surviennent sans crier gare. » C’était un fait, nous n’étions pas des enfants de chœurs, et j’avais peine à croire que les elfes avaient été aussi stupides pour croire que leur courage changerait les choses… « C’était du suicide », murmurais-je simplement, les yeux rivés sur la Reine.

Si mon regard restait sur l’Elfe, il fut irrémédiablement attiré ailleurs, lorsque le Daedalus fit son apparition. Il semblait avoir récupéré depuis la dernière fois, et je n’arrivais toujours pas à croire que c’était devant ma porte que celui-ci avait décidé de s’échouer, blessé. Dans tous les cas, il y avait en ces lieux beaucoup trop d’individus déjà croisés, ce qui me mit mal à l’aise un instant. Je regardais l’homme qui se tenait à mes côtés, le jugeant du regard : « Personne ne peut étouffer la soif des Alfars, peut-être ont-ils raté leur coup aujourd’hui, mais qu’en est-il de demain ? » Je me décollai de l’arbre, m’avançant vers le Roi, le laissant à ses réflexions. Étrangement, je m’étais porté en dehors de mon peuple, pour une fois, je n’étais pas prêt à assumer leur défaite. Saisissant deux flutes, je m’arrêtai à quelques mètres de l’homme aveugle : « Je vois que vous vous remettez de votre blessure » fis-je simplement, le contournant maintenant, me rapprochant pour lui tendre la flute. Ses yeux avaient le don particulier d’attirer ma curiosité, tout comme le moindre de ses mouvements en réalité. Il m’intriguait au point de le dévisager, plissant des yeux en essayant de saisir comment celui-ci faisait tous les jours, en ne voyant que le sombre, l’obscure. « Une fête pour oublier leurs morts, c’est un concept que je saisis assez bien…» Je portais mon verre à mes lèvres : « Venez-vous fêter la vie vous aussi ? » Je souris au passant qui maintenant passait à quelques mètres de nous, épiant les moindres de nos mouvements.

Courant dans mes pattes, Mozaga arriva avec quelques enfants à ses trousses. Elle s’arrêta, s’accrochant à ma jambe et scrutant l’homme qu’elle avait déjà vu : « Bonjour M’sieur ! » lança-t-elle tout sourire avant de continuer à courir dans tous les sens. Soufflant, je me demandais encore ce que je fichais ici, en dehors du fais que cette satanée Orine m’avait poussé à y venir. Je n’avais aucun mort à oublier, et contrairement à tous ceux présents ici, je fêtais la vie tous les jours… Avant, pendant, et après le chaos.

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Ven 09 Oct 2015, 09:35

Le soleil se levait progressivement. Une journée douce depuis bien longtemps s'offrait à Mariane et à sa tigresse. Un message passait dans toutes les rues, un bal masqué était organisé. Ni une ni deux, la belle prit ses jambes à son cou et voulut partir. Rhéa l'interpella, s'imposant devant elle. L'orine entra alors dans son esprit comprenant qu'elle devait lui parler de toute façon pour son plus grand désespoir. «Mariane... Je sais que tu n'es pas très sociable et que tu détestes ce genre de grands événements mais tu devrais y aller. Rencontrer un peu de monde, améliorer les relations entre les Orines et les autres races et biensur faire bonne figure pour ton maître. Il me semblerait important que tu te montres enfin dans un grand événement. Tu es bien trop discrète. Le danger est trop grand pour que tu ne te fasses pas d'ami puissant mise à part Cocoon et moi. Alors, nous irons là-bas et tu y achèteras une magnifique robe. Comporte-toi en orine pour une fois. Tu ne peux pas tout le temps être une baroudeuse qui se met constamment en danger.»

Il est sûr que personne n'aurait pu se douter que Rhéa pouvait résonner aussi sagement. Mais, elle n'avait malheureusement pas vraiment tord. Elle devait y aller.. Au nom de sa race mais aussi à de son comportement qui devrait être irréprochable. A contre-coeur, Mariane hocha la tête en faisant la moue, elle monta sur le dos de la tigresse et elles partirent toutes les deux. Rhéa fière d'elle et la rouquine désespérait de participer à un événement comme celui-ci. Il n'y avait que des problèmes dans ce genre d'endroit. Il était vrai que la jeune femme était sacrement maladroite et que de se retrouver devant autant de monde ne la rassurait pas énormément.. Tous pouvait arriver avec Mariane Grante. Le voyage fut un peu long, la belle en profita pour dormir sur le nid douillé qu'était les poils de la tigresse.

Après avoir fait quelques magasins, l'orine trouva la robe qui lui correspondait parfaitement. elle était noire, longue, qui ne la collait pas vraiment mais qui était plutôt élégante, elle finissait en bas limite transparente, elle était légère. Une élégance qui allait bien à la jeune Orine. Forcément, elle était gênée mais elle se sentait bien, elle se sentait Orine pour une fois. Pas une folle qui voyageait et qui souffrait de la distance avec son maitre mais une véritable femme qui était habillée pour un bal. Peut-être aller prendre goût à cette fête finalement. Elle se coiffa un peu et se maquilla légèrement. Laissant ses cheveux rouges tombaient dans son dos, elle ne voulait pas faire une quelconque coiffure. Détacher ? elle se persuadait que c'était déjà très bien. Alors dans son élan, elle monta sur sa tigresse pour ne pas salir sa belle robe et elles partirent en direction de la fête. Elle entra dans le parc, éblouie.

Bien-sûr Rhéa ne pouvait pas rentrer. Elle restait alors à l'entrée et Mariane, sur ses hauts talons descendit de la tigresse et partit en direction de ce qui semblait être le centre de la fête. Les masques seraient donnés plus tard alors autant se détendre et faire un peu connaissance. Elle regardait un peu partout, impressionnée par autant de monde. Il faisait bon, c'était agréable. La nuit s'annonçait mouvementée par la jeune femme et cela ne lui déplaisait pas tant que ça. Dans ses pensées, elle marchait un peu partout admirant autour d'elle, souriant aux gens qui passaient à côté d'elle. Bon... La rouquine n'était pas très à l'aise mais elle s'en sortait, elle restait bien droite, marchant tranquillement. La simplicité, elle pensait que c'était la seule solution de s'en sortir. Curieuse comme la rousse était, elle regardait attentivement les gens discutaient entre eux, ils semblèrent tous se connaitre. Sur le coup, la belle se sentit un peu seule mais cela allait passé après tous...

Il y avait assez de monde pour bien s'entendre ne serait-ce qu'avec une seule se rassurait-elle. Et puis, elle était courageuse non ? Elle s'en sortirait,  c'était sûre. Bien que la sociabilité n'était pas son fort, trop de choses étaient en jeu pour ne pas faire des efforts. Bien droite, marchant un pied devant l'autre, elle se concentrait à ne pas tomber et à ne pas se ridiculiser car il fallait avouer que Mariane était une personne gentille, souriante et douce mais elle était aussi très maladroite et pas très douée avec son corps. Enfin... Tout dépendait pour quoi faire. La belle attendait donc timidement de pouvoir parler avec quelqu'un qui ne semblait pas étrange et qui plus est, n'était pas un homme. Oui, la peur des hommes et tout ça, elle voulait bien faire des efforts mais à ce point là quand même. Il était sûr que si un homme venait lui parler, elle répondrait aimablement mais il sentirait sans doute la peur et la tension de Mariane. La jeune femme ne voulait pas mettre quelqu'un dans une telle position pendant un bal.

Courageuse... Elle devait être courageuse. Si un homme l'approchait, la rouquine ne pouvait pas faiblir. Assez contradictoire comme pensée, cela était vrai. Mais il fallait dire que dans la tête de la jeune orine rien n'était très claire. Perdue dans ces pensées, elle marchait, tournait, soupirait. Qu'allait-elle bien pouvoir faire ? Elle pensait pouvoir être sereine mais c'était déjà la guerre dans son esprit. Deux camps s'y formait, la peur et l'envie d'être courageux. Pendant qu'elle mena sa petite guerre intérieure, des gens rentraient de plus en plus, ce qui ne n'arrangeait en rien le débat dans son cerveau. Heureusement que personne n'était à l'intérieur de sa tête à ce moment-là parce qu'il deviendrait sans doute fou en attendant les 10 000 voix dans la tête la jeune rouquine aux apparences paisibles.

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Ven 09 Oct 2015, 12:40


Bingo ! Un miséreux regard avait rencontré le sien. Il s’agissait d’une jeune femme, un peu égarée dans ses pensées, esseulée et à l’abri des blocs perpétuels de convives qui se confondaient pour la plupart dans le décor avec une étonnante facilité. Il n’en fallait pas plus pour le démon de prendre la décision d’aller conférer un peu avec celle-ci. Son impératrice concevrait très bien qu’il avait ici aussi, quelques devoirs envers ses instincts primitifs d’enquiquineur. Emportant le verre avec lui qu’il évacuait par petites gorgées, Zane s’infiltra comme une ombre en se glissant entre les quelques danseurs qui s’engageaient à entailler leurs petites danses. Il esquissa un sourire lorsqu’il vit une autre femme tenter tant bien que mal de déclencher les festivités par un entrain collectif. Belle initiative, malheureusement et malgré une organisation soignée, la plupart des personnes se parlaient entre connaissances, ce qui, il faut le dire ne présentait aucun intérêt. Un lieu bâti pour les rencontres devait exclusivement servir à s’en faire, non à discutailler avec ses propres camarades. Enfin bon, il encourageait intérieurement son essai, car qu’il soit bon ou mauvais, il irait éventuellement lui passer un petit bonjour. Pour l’heure actuelle, il devait toutefois se canaliser sur sa proie du moment. L’adresse de l’homme lui permit de subtiliser un plateau de gourmandises qu’un garçon avait tout juste posé sur une table. Procédant toujours par la surprise générale, il apparut du dos de cette jeune enfant, son visage serpentant sur le côté. « On est venue seule à un bal ? Quelle audace. Ma grande bonté me somme de vous accompagner. »

C’est pourtant connu, un chasseur privilégie en permanence les cibles isolées plutôt que les communautés, bien plus pénibles à attendrir. Cela étant, pour échapper aux griffes du démon de la farce, c’était un peu plus alambiqué. Il ne fallait ni être une femme, ni être seule, ni être un homme, ni être trop regroupé, ni le dévisager, ni paraitre trop confiant… Exactement, il choisissait bien souvent par hasard, c’est la raison pour laquelle il ne prêtait jamais d’attention à la magie que la personne qu’il décidait d’importuner possédait. Selon sa chance ou non, il pouvait parfaitement être tombé sur la reine du mal qu’il ne l’aurait su qu’au dernier moment « Alors dites-moi. Quel patronyme se cache sous ce beau visage ? » Il tourna sur lui-même, se dandinant jusqu’à ce qu’il se retrouve en face en face. Il déploya affablement le plateau bourré de friandises en tout genre, lui allouant aimablement de piocher dedans si elle le désirait, avant de confier le tout à un passant qui fut contraint de se trimballer avec l’assortiment entre les mains.

Assez confiant sur ses aptitudes de danseurs, l’homme rentrait peu à peu dans l’ambiance en laissant ses membres frémir au rythme de la mélodie, ça tout en picorant une friandise qu’il avait finement prise lors de sa proposition. Bien qu’il attendait d’en savoir plus celle qu’il venait d’accoster, une seconde cible charma ses prunelles, déjà car elle était rousse, et surtout, car il n’avait pas pu se détourner de distinguer l’angoisse qui demeurait dans ses yeux lorsqu’elle apercevait un individu de sexe masculin. Oh, mais que voilà un sujet intéressant à traiter qu’il était tout bonnement inapte à négliger. Si son examen s’avérait correct, pas moyen qu’il laisse l’opportunité lui glisser entre les mains. De toute façon, il était à une fête célébrant un moment important, ainsi il devait faire tout son possible pour faire bonne impression. Pas de quoi fouetter un chat, il n’irait donc pas sur un terrain glissant en déclarant la guerre à toutes les femmes, il tenait bien trop à elles.

Le maitre mot de la cérémonie étant le mot "rencontre", le séducteur s’empara de la main d’Ovilyn. « Tu es venue ici pour t’amuser ? Alors, suis-moi. » Sans plus tarder, il tracta cette dernière sans lui implorer son avis. Il infligeait son choix, supputant qu’il était parfois nécessaire de contraindre un peu les gens pour obtenir quelque chose d’eux en échange. Une fois passé le parcours du combattant, le mercenaire des enfers se dévoila tel un gentleman à la rouquine ; courbette gaîment accomplie. « Enchanté. » Il mit la jeune femme qui l’accompagnait en avant en la saisissant par les épaules. Son sourire marqua son enthousiasme. « Voici Opaline, je la connais à peine, mais je l’aime déjà. » Il avait délibérément fait une erreur dans son prénom, libre à elle de le corriger. Véritable chimiste dans le domaine social, il ne restait plus qu’à voir ce qu’allait engendrer son attitude.

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Ven 09 Oct 2015, 13:17

En ce moment je n'avais pas grand chose à faire, je m'ennuiais peut-être même un peu et pourtant... Mon camarade Tamashi parlait encore de ce battre, encore et toujours. Que s'en était agaçant... Tant que je ne l'invoquais pas, je ne faisais entendre que sa voix, mais c'était déjà suffisant à mon humble goût. J'étais tellement faible à la lumière que je devais attendre que la nuit tombe pour pouvoir sortir, j'avais trouver refuge au continent du matin calme pour me reposer et tenter ici de prendre des forces avant de revenir au continent dévaster ou naturelle. Mais le fait et que j'étais présent ici et qu'un bal se passait pas très loin, j'avais terriblement envie d'y aller. Caladbolg  se moquait de moi, mais je l'ignorais, cela l'énervait en partie d'ailleurs. Je me cherchas un vêtement plus convenable que ce que je portais en ce moment.
Je descendis du premier étage d'une maison vide ou j'avais élu domicile sans l'accord des propriétaires. il n'y avait rien que des meubles et la poussière n'avait pas été faite.
-Ce n'est pas ici que je vais trouver mon bonheur...
Ce n'était pas très polie, mais je me faufila dans la maison voisine pendant qu'elle était encore sans présence en voyant les voisins partir, je fouilla un peu et fini par prendre une chemise rouge à carreau un peu trop grande et un pantalon beige un petit peu trop long aussi, je fis des ourlets pour raccourcir le tout et sorti comme si de rien n'était, je restais dans l'ombre, mais maintenant la luminosité était supportable et les ombres allongés dans toutes les rues.
Habillé ainsi je me demandais à quoi je pouvais bien ressembler. J'avais toujours mes lunettes sur mon nez et mes cheveux étaient en bataille, mais ce qui pour moi voulait dire "coiffer" car je trouvais que sa m'allait bien. les rues étaient peuplés d'enfants encore en train de jouer, ou de ce faire gronder car l'heure avançait, cela me fit doucement sourire, je n'avais jamais jouer avec d'autres enfants durant mon enfance, car nous étions reculer et moi, je jouais avec le feu... le feu de la forge je vous rassure ! Je faisais des épées pendant que d'autre y jouait.
L'air était frai et cela me réveillait, j'inspirai l'air et fut surpris de sentir une farandole de nourriture, malheureusement, celle-ci perdait de son goût avec ma nouvelle préférence de vampire... le sang. Cependant je n'avais pas faim, du coup je gardais une couleur "normal" pour mes yeux et j'en étais très content. Je me demandais quel genre de personne j'allais pouvoir rencontrer et plus j'y pensais... Moins j'osai, au point que je me figea sur le pont qui menait au parc traversant un petit court d'eau lorsque je vie le monde qui y allait.
Pour une raison qui m'étais propre, j'avais peur.
-Mais que ce que je viens faire ici...?
-Bah alors... On fait sa chochotte ? tenta de me provoquer Caladbolg.
Je n'allais pas me laisser embarquer bêtement par lui, il ne voyait pas ce qui se passait, mais il ressentait ma peur.
-Tout a fait... j'en ai pas honte. Lui répondis-je dans le vide, sans penser que je pouvais attirer l'attention.
J'inspirai à grand gorgée pour me calmer, quand soudain quelqu'un me percuta et s'excusa. C'était un homme ivre.
-Oups... Pardon. Mais venez boire, faire la fête.
Je n'eu pas le temps de répondre qu'il me força en me prenant par le bras pour aller à la fête, il piqua par-ici par la des appéros et bus encore à grande gorgé, je ne comprenais même plus ce qu'il me disait, mais il fut récupérer par ces amis qui le tirèrent en s'excusant auprès de moi de son comportement.
Sauf que maintenant j'étais seul, en plein milieu de la foule, j'en avais des sueurs froide et j'étais en train de paniquer. "mince mince mince mince mince" pensais-je presque à voix haut tant l'anxiété me prenait. je tentais de cacher mon malaise mais j'avais du mal à respirer, je regardais de tout les côtés pour trouver un endroit ou m'échapper ou sinon j'allais asphyxier, quand soudain Caladbolg m'envoya une décharge et me cria dessus, à tel point que j'en oublia mon soucis et je pue enfin me calmer. Je ne tenta pas de le remercier car il n'aimait pas ça. Alors à nouveau, je regarda autour de moi mais pour voir que faire maintenant que j'étais ici.

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[Event 2015] La célébration nocturne [RP pour tous]

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