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 ღ Le Conseil des Chefs ღ

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Mar 27 Mai 2014, 23:58


J'avais écouté les propos de la dame des abysses avec un certain intérêt. Je devais avouer qu'elle avait un caractère que je pouvais apprécier. Quand elle s'en prit au shaman qui avait osé prendre la parole, je souris davantage. Certes je ne l'avais pas fait, abasourdie par ce que je venais d'apprendre. Mais elle l'avait renvoyé à sa place d'une manier assez claire pour qu'il n'ose certainement plus ouvrir sa bouche de toute la durée du conseil, peut être même âpre avec un peu de chance. À moins qu'il se jugeât assez digne pour essayer de lui tenir tête.
Les propos du déchu furent tout aussi intéressants. Après tout il ne semblait pas vraiment se gêner pour charger sa souveraine actuelle, pour peu il pourrait presque faire penser à un démon. Le reste de ses propos n'était qu'une sorte d'appelle a la prudence, pas certaine que c'était ce qu'il voulait, car bon ses premières paroles me surprise un peu, mais sans plus. Avait il vraiment besoin d'expliquer pourquoi il pouvait coupable alors qu'il se présumait innocent ? Si ça continuait comme ça, je n'étais pas près de m'en aller d'ici moi.
Puis ce fut au tour de la petite peste a couette bleue, non, mais c'était ça les vampires ? Cette race de chasseurs, de meurtrier pour se nourrir ? Hum ce n'était plus ce que c'était... ça ne m'étonnerait pas que la race décline. Je du me retenir de rire quand elle parla du nouveau tournant qu'avait pris la race des ondins. Non, mais c'était l'hôpital qui se fou de la charité là non ? Car bon, finalement ce n’était rien, je voyais même cela comme insignifiant et puis de toute manier, si on ne trouvait pas de solution, le peuple des poissons se retrouverais coincée sous l'eau alors bonne.
Par comte, tout le monde semblait d'avis que l'ultimage pourrait nous cacher quelque chose. Mais au lieu de répondre aux nombreuses personnes qui lui demandait des comptes, elle s'évanouit. Je soupirais, ça ne m'étonnait pas qu'une race dite bénéfique eût des souverains aussi faibles, ça en était désolant. Ça valait plus au moins le cas pour la reine des fées qui ne parlait pas beaucoup non plus. Quand je disais que c'était des races inutiles et qui devrait disparaitre ? Le plus rapidement possible en faite. Certaine personne c'était approcher d'elle pour l'aider, l'ombre qui accompagnait la reine ne semblait pas vouloir garder sa langue dans sa poche, mais celui qui attira mon regard fus Morvan. Ainsi donc il s'en allait... ce qui ne manqua pas d'en faire réagir certains.
Mais si Jun semblait avoir le roi des relhas dans sa ligne de mire, il semblait que Vanille commençait a avoir la reine de vampire dans la sienne, lui disant finalement ce que je pensais quelque peut. Avec une telle reine, son peuple allait devenir faible, si ce n'était pas déjà le cas. Je devais avouer que j'aimais regarder et surtout écouter ces échanges qui étaient plus que divertissants finalement.
Le roi des Relhas avait repris le rôle se défendant une nouvelle fois face aux attaques du roi des shamans, finissant par l'accuser à cause de son passé. Ben tien il était peut être temps. Suivis des nouvelles paroles de Nydelia. Ah défendre la veuve et l'orphelin... ça ne m'étonnait pas qu'elle défende le shaman, mais si je trouvais ça risible. Appuyant les propos du shaman et finalement, retournant ce que j'avais dit contre les humains contre les sirènes. Je devais admette que ça ne me gênerait pas non plus de tuer une partie des enfers pour me couvrir, pourquoi pas les autres ?
Je vis alors Jun claquer une fée sur la table, allée une de moins, je me demandais comment allait réagir la reine de fées tien, surtout suite au propos de Jun. Il ne s’était pas laissé démonter par le propos des deux accusateurs, expliquant son geste par le simple fait de son titre. Mais au vu de ses propos et de sa manière de parler, je n'étais pas certaine qu'il aille complètement oublier. Il reparlait des morts, enfin ceux qui ne l'étaient plus vraiment. Puis, il finalement il proposa une solution. Combat, tuerie et destruction... J'adhérais tout de suite, voulais bien m'occuper d'une partie sans ronchonner.
Mais finalement, on avait fait que tourner en rond. J'essayais alors de résumer intérieurement, ne faisant temporairement plus attention à ce qu'il se passait autour de moi. La magie diminuait, bon ça, c'était facile de comprendre que ça entrainait certains soucis parmi les différentes races. Des morts revenaient à la vie. Qu'elle était le rapport ? Après tout on ne restait pas mort à cause de la magie si ? Ce ne serait sans doute pas la reine des ombres qui me répondrait. Celui des shamans peut-être ? Puis dans les coupables, tous les absents d'une part. puis si on écoutait les propos de chacun, au déchu, alfar, bélua, élémentals, on ajoutait humains, shaman (ou simplement leur roi), magicien vu leur silence et les sirènes on va dire. Hum pas moins huit races, rien que ça. Si l'idée de destruction est plus que tentante, sur le coup je n'étais pas certaine que ça règle le problème, même si ça m'empêchait pas de.
D'ailleurs en parlant d'humain, celui-ci ne semblait pas vraiment avoir envie de se défendre non plus. Est-ce que l'on ne pouvait pas avoir plus de chefs de race... non pardon, dire que les humains étaient une race était leur accordée trop d'honneur.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Mer 28 Mai 2014, 03:31

Couvrant sa bouche de la main, le Déchu devait désormais déployer une incroyable quantité de magie pour ne pas afficher une mimique incrédule et relâcher un soupir de mépris. Tout ce que cette Vampire venait de dire, ces mots désordonnés et inconsistants, étayant parfois sa propre argumentation en pensant la percer, déformant jusqu’au moindre de ses propos sans les comprendre une seule seconde, c’était vrai ? Il n’était pas soumis à une quelconque emprise mentale, n’était sous aucune substance hallucinogène, et ça venait réellement de se produire. Incroyable. La Khæleesi était d’ores et déjà en train de lui mettre les points sur les i, de sa voix chaude et enjouée, la même que si elle lui avait fait le plus beau des compliments. Eerah n’avait pas encore ce talent, il ne pouvait que déclamer ce ton atone, dénué de toute émotion, pour ne pas influencer ses paroles et ce que son interlocuteur pourrait penser de lui. Mais dans le cas précis, tant de choses lui venait à l’esprit, tant de raisons de la rabaisser, de briser son « argumentation » et toutes ses moindres piques ; il avait besoin de prendre sur lui pour ne pas se laisser aller. Il répondit avec simplicité au compliment de la Reine des fonds marins, hochant la tête sans manquer cette inlassable manie qu’elle avait pour les refroidissements de circonstance. Peut-être pouvait-on s’y habituer, à la longue. En attendant, il avait l’impression d’être un bout de viande balloté d’hiver en enfer. La laissant finir, mettre le point final à son verbe acide, il réfléchit un instant à une façon appropriée de répondre, en s’assurant de faire passer le message. Il entrevoyait le moment tant attendu pointer dans le discours de Vanille, quand un murmure parcouru la salle, et que sa voisine directe s’évanouissait sans un bruit. Plus vif que lui, le Fé vint s’en occuper, et les premiers commentaires commencèrent à fuser de tous côtés, sans même parler de toutes les pensées insultantes qui pointaient de chacun. Eerah, quant à lui, restait extrêmement pragmatique. Il savait de quoi était capable la jeune femme, connaissait sur le bout des doigts les récits de ses exploits, et même en diminuant de moitié ce qu’on en racontait, elle restait d’une puissance phénoménale. Tous ne tenaient pas aussi bien la pression, et il aurait été bien hypocrite de se moquer d’elle pour cela, quand on voyait l’état dans lequel de simples mots pouvaient le plonger. Affichant un air concerné de circonstances, il s’assura que l’être bénéfique maitrisait la situation avant de retourner à l’assemblée, plus éparse que jamais.

Lorsqu’il reprit le cours des conversations en cours, il sentit un des conseillers s’éclipser, le seul et unique Élemental qui s’était présenté. Il aurait pu le frapper. Qu’est-ce qui n’allait pas avec eux ? Qu’est-ce qui n’allait pas avec ce groupe d’attardés ? Le conseil se serait déroulé avec quatre participants que le résultat aurait été exactement le même.  À moins d’un traitre à son peuple ou d’un ennemi suffisamment puissant pour tromper tout ceux présents, il ne voyait pas qui pourrait décider de quitter de son plein gré un table où l’on se sait déjà sur la corde raide. Une reine qui ne vient pas au rendez-vous, un subordonné qui s’éclipse avant la fin, ça ressemblait à une blague de mauvais goût, ou à la fin tragique d’une histoire drôle. Pensait-il seulement aux retombées que cela pourrait avoir ? Nonobstant le conseil en lui-même, en imaginant qu’aucune de ces menaces n’avait réellement d’importance, quelle image donnait-il de sa race ? Nul doute que le lendemain déjà, les rumeurs sur l’irrespect des Élementals seraient monnaie courante dans chaque taverne de chaque royaume. Inconscients et malpolis, voilà ce qu’ils étaient. Profitant d’un court répit dans le brouhaha ambiant, il n’hésita pas à faire part de son avis à voix haute. « Ravissante plaisanterie. Moi qui, un instant, avait cru que vous tenteriez d'épargner à votre nation le risque d’être prise comme cible, vous m’avez bien eu. ». Pas question d’en rajouter des tonnes, ils n’étaient pas là pour mener une exécution publique, mais on pouvait pas simplement s’éclipser de la sorte. Autour de lui, on s’agitait, on discutait. Le Roi Rehla avait pris ombrage de l’attitude de Jun, et commençait à se défouler allègrement sur celui que rien ne semblait blesser. Il n’en fallu pas plus pour que l’Elue des Cieux le rejoigne en accusant le souverain Chaman à son tour. C’était exactement ce qu’il craignait. D’une part, on ne l’avait visiblement pas écouté une seule seconde, et surtout, ils semblaient tous s’attacher à faire l’exact inverse. De son côté, l’obscur personnage multipliait ses frasques ineptes. Sans la moindre raison, une jeune fée était parvenue à pénétrer dans l’enceinte du bâtiment, et non contente de s’introduire dans un conseil privé, était allée bourdonner, grand mal lui fasse, dans les oreilles de l’homme qui était certainement un des plus dangereux de la pièce. Difficile de comprendre quelque chose à toute cette cohue quand vous aviez affaire à un cas comme Jun Taiji. Et pourtant, étonnamment, une des idées les plus pragmatiques sortit de sa bouche. Stupéfait, le Déchu ne pouvait qu’écouter, et à défaut d’approuver chacune de ses paroles, de hocher imperceptiblement la tête. Sa « solution finale », puisqu’on pouvait définitivement la nommer ainsi, fit sourire Eerah. Aussi logique que brutal. Tuer tout le monde, les uns après les autres. S’ils ne sont pas coupables, ils finiront par revenir à la vie, tel qu’observer, et dans le cas contraire, eh bien, ils avaient gagné. Ingénieux, et pragmatique. Personne n’approuverait, personne n’en avait les tripes, mais c’était ce qu’il avait entendu de plus sensé depuis le début du conseil.

Et pourtant, le Déchu envisageait un autre cheminement. Logique et humanité n’étaient pas forcément ennemies, il était temps de le faire comprendre. Il commença en rebondissant sur les derniers propos du Chaman. Il avait quelques comptes à régler avec la Vampire. « Mademoiselle Liddell. Si je ne m’abuse, vous êtes capable, comme la plupart des personnes ici – disons certaines –  de tenir un raisonnement logique, et, au-delà d’une écoute attentive, de raisonner sur un discours. Vous m’avez écouté, et vous m’avez répondu, mais je tends cependant à croire que vous m’ayez mal compris, ou mal entendu. À l’instant même, j’entendais des mots tels que ‘représailles’, ‘frapper’… Y avait-il trace de quelque chose d’aussi vindicatif dans mes propos ? Je ne crois pas. ». Le Déchu se pencha un peu plus en avant. « Si je peux concevoir que, comme nous tous, vous êtes touchée par ce mal, et que vous en ressortez peut-être fragilisée, je n’arrive pas à comprendre comment vous pouvez encore vous contenter d’un simple « Et vous, alors ? ». N’ai-je pas été assez éloquent sur la question ? Il n’est pas lieu de chercher un coupable, se limiter aux vingt et quelques personnes présentes dans cette pièce ne serait pas plus efficace que de chercher une aiguille dans l’herbe à côté de la botte de foin. Evidemment, que la situation pourrait m’avantager. Je vous ai décrit un scénario se basant sur mes propres choix dans la peau de notre ennemi. Vous savez ce qu’est une image, ou une allégorie, n’est-ce pas ? Même si, comme chacun ici peut en témoigner, je serais certainement du genre à « foncer à l’aveuglette », pour reprendre vos dires, il n’est pas besoin de voir pour trouver une solution. Je vous ai entendu reprocher à Dame Deslyce de ne pas proposer de solution, et j’ai été fortement surpris de vous voir faire de même, dans votre argumentation. En aucun cas vous n’avez-vous non plus participé à une quelconque avancée vers une issue positive à ce conseil. Peut-être que si vous preniez moins le temps de sourire, et de jouer vainement les méchantes petites vampires, vous pourriez vous recentrer sur ce qui nous préoccupe. ». Il se détourna de l’Impératrice de la Nuit pour s’adresser de nouveau au reste de la tribune. « Force est de constater que la Khæleesi est dans le vrai, je n’ai pas l’impression que tant de monde que cela m’ai écouté. Peut-être que je ne le mérite pas, après tout, mais si vous ne désirez par m’approuver, n’hésitez pas à vous inspirer ne serait-ce qu’une seconde de ce que je vous propose pour construire un début de solution. Nous ne résoudrons pas tout par la guerre et le sang. Ce que je vous propose ici, est d’arrêter d’incarner le rôle du pion, et de devenir l’adversaire de celui qui se joue de nous. Jusqu’à présent, nous n’avons fait que suivre docilement ce que notre ennemi attend de nous. Il est temps d’arrêter de vouloir battre les blancs à tout prix, et de comprendre que c’est peut-être derrière nous que se situe le véritable danger. ».

Eerah inspira doucement. Il ne voulait pas grimacer ou baver pour se faire entendre, il ne voulait pas jouer au serpent dévorant le hérisson, il ne voulait pas jouer au lion. Ce qu’il faisait, c’était énoncer des faits, éclaircir le bourbier dans lequel ils se débattaient. « Reprenons depuis le début. La magie connait un déclin global. Quelque chose, quelqu’un œuvre donc pour l’extraire du corps de chaque chose vivante. Il y a trois questions à se poser à ce sujet : Pourquoi, comment, et enfin quel moyen avons-nous de parer à cette purge ? Nous devons faire en sorte d’étudier ce phénomène, Sorcier comme Magiciens, qui sont sensibilisé à cette matière, devraient s’y intéresser plus que jamais. Pourtant, ce qui me semble également de la plus haute importance, c’est de savoir les raisons qui pousseraient quelqu’un à vouloir priver un monde de magie. En concentrant les efforts de réflexion de races sensibles telles que les Rehlas et les Génies, nous devrions être à même d’en avoir une idée. Et enfin, comment se prémunir de cette attaque ? Connait-on des cas d’insensibilité à ce mal ? Avez-vous déjà eu affaire à un phénomène de même acabit ? Si oui, comment avez-vous réagi et qu’avez-vous fait pour l’éviter ? Nous devons nous poser toutes ces questions et seulement alors il sera envisageable de chercher un éventuel coupable. ». D’un large mouvement de la main, il engloba le cercle formé par les invités. « Chacun d’entre vous ici a relaté des faits qui, dans certains cas, n’étaient pas lié directement à cette déficience en  énergie magique, mais également à des caractéristiques raciales. Tous ses effets notables sont particuliers à chaque race ; transformation aquatique, lien empathique ou lien entre maitre et orine. Toutes ces choses, bien qu’évidemment imprégnée de magie, sont imprimées dans le corps et la génétique de chaque nation. ». Ses doigts se resserrèrent, pressant index contre pouce. . « Un ennemi, quelqu’un qui vous veut du mal, ne se dispersera pas. Réfléchissons-y une seconde. Je suis – ce n’est qu’un exemple, évidemment – Déchu, je souhaite regagner la Citadelle, je souhaite mettre les Anges à bas. Pourquoi irais-je alors importuner Ondins et Orishas ? Même question, je suis Élemental, j’en veux à la race humaine. Quel intérêt vais-je trouver à priver les Elfes de leurs pouvoirs ? Nous avons affaire à une attaque globale, qui a posé sa griffe sur chaque race et chaque être civilisé de ce monde. J’en arrive d’ailleurs à une nouvelle question, puisque nous sommes tous touchés, qu’en est-il des animaux ? Et les Dragons ? Voient-ils leur magie baisser, tout comme nous ? Nous ne devons négliger aucune piste, et en partant du principe qu’il s’agit d’un complot ciblé, nous ne faisons que revêtir des œillères. Malheureusement, les Béluas ne sont pas là pour répondre à nos questions, cela ne doit pas nécessairement en faire des cibles potentielles. Car à ce moment-là, je vous pose la question, quel avantage pourrait tirer un Bélua à ramener les esprits à la vie ET à blanchir les ailes des Déchus ? Ça n’a aucun sens. Ce que je vous propose maintenant, c’est de mener un raisonnement logique. Nous devons trouver une solution à nos problèmes, et nous devons le faire vite. ». Eerah retourna s’appuyer contre son dossier. « Songez-y un instant. Depuis que nous sommes arrivés, nous cherchons quelqu’un à frapper, quelqu’un à tuer. Très bien. Maintenant, imaginez que nous finissions par mettre la main sur la source de ce mal. Imaginons que l’un d’entre nous arrive à triompher de lui. À vous écouter, tout cesserait comme par enchantement. Et si ce n’était pas le cas ? Combien de malédictions survivent à leur lanceur ? Un grand nombre, j’en ai peur. Tuer cet homme, cette femme, cette chose, qu’en sais-je, ne fera pas office de clé tournée dans une serrure, nous devons commencer à songer à tout ce que ces évènements impliquent. Et si ce n’était pas guérissable ? Et si c’était irréversible ? Et si ce phénomène était naturel, au même titre qu’une inondation ou un tremblement de terre ? Songez plus loin qu’une simple guerre. Nous nous battons peut-être contre quelque chose qui ne saurait être vaincue. Mon avis est qu’avant de chasser des chimères, qu’avant d’entamer un quelconque procès, nous devrions cerner plus en détail ce qui nous touche, et commencer réellement à nous poser de nombreuses questions. ».

Ce qu’il lui fallait maintenant, c’était un semblant d’attention de la part des personnes présentes. Et c’était loin d’être gagné. Tout ce qu’il fallait espérer, c’était qu’ils arrêtent de se murer dans leur mutisme ou d’ignorer ses propos. On avait demandé des solutions, on avait demandé un débat consistant, et il venait de leur fournir l’un et l’autre. Ce qui allait suivre ne serait que le reflet de ce que ce Conseil était réellement. Un assemblée concernée, ou une véritable mascarade.

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Mer 28 Mai 2014, 16:14

Je fixais ce spectacle aussi ennuyeux que terrifiant, d'un point de vue omniscient comme interne. J'étais là, sans vraiment l'être. Je dévisageais ses gens aux comportements si différents, aux avis si divergeants. Il n'avait sans doute que leurs problèmes d'un tant soi peu similaire et encore... Chacun avait sa façon de voir les choses. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire, je me sentais encore esclave de ma propre vie, victime de ma propre existence. Disons plutôt qu'en ce moment, j'écoutais tout mais qu'un propos m'avait fait tilté plus que tout autre. Bien sûr on portait accusation sur les quelques absents au conseil... Et Ophalee était de ceux-là. Je ne pouvais croire que mon amie de longue date soit la source de nos problèmes.

Du moins, je ne voulais pas m'en laisser convaincre. Je voulais projeter ma rage face à ces gens qui accusaient sans savoir, peut-être pour protéger leur culpabilité. Le seul mouvement identifiant ma rage passagère fut mon poing, qui se serra un instant. Se retenir, je risquais beaucoup de choses. Et bien tant pis, cette fois, le courage prit place sur la sagesse. En fait, je m'étais assise dessus depuis longtemps. Je me dressais bien droite, démontrant que je voulais m'adresser plus ou moins à tout le monde.

« Prenez mes propos comme vous l'entendrez tous. Mais écoutez les bien. C'est tout ce que je vous demande, le jugement que vous porterez dessus n'est plus de mon ressort à partir du moment où je prononcerais ces quelques mots, arguments que j'assumerais du début à la fin. » Je respirais un instant, prenant le temps de croiser le regard de chaque personne qui me regardait, voulant exprimer toute ma force. « Il est bien aisé de juger les quelques représentants non présents à cette cérémonie pour quelques obscures raisons. Cause plus ou moins suspecte ou involontaire, ou simple fait de connaître la chanson et de savoir comment cela allait se dérouler. Comme présentement. » J'étais déterminée et qu'importe, je pensais tout ce que je disais. « Alors nous pouvons continuer à baser nos accusations sur des personnes absentes sans rien savoir, à nous battre comme des gladiateurs dans une arène, mais j'espérais, trouver en cette assemblée, un tant soi peu de personnes sensées capables de prendre en compte la mesure des événements qui s'annoncent. Nous pouvons nous chamailler encore un peu et subir chacun notre tour le châtiment qui est prévu ou faire preuve d'un peu de bon sens pour éviter toutes sortes de regrets et de conséquences tout aussi déplorables que ce débat. »

Plus je m'avançais dans ce que je disais, plus je me disais que je descendais bien de cette jeune femme rousse à la langue bien pendue. « Je ne cherche pas à avancer le fait que vous avez tous un certain intérêt à ne présenter aucune faiblesse et vouloir faire croire que chaque peuple s'en sortira tout seul, je suis dans ce même cas sans doute. » Mes poings se fermèrent et se posèrent le plus délicatement que je pus, sur la table. « Je n'ai personnellement, aucun jugement assassin à poser, ni aucun alibi qui vous permettrait de ne pas me mettre dans un sac de potentiels responsables. Je suis juste hébétée par la faculté de certaines personnes à dire des choses, puis les contredire ensuite. Je ne reviendrais pas sur les mots que j'ai prononcé, à vous de les prendre comme bon vous semble. Je n'aurais qu'une chose à vous dire. »

Je respirais un instant, prête à conclure. « N'avancez que des choses, qui reposent sur des piliers que vous pouvez étayer. Parce que tout ce qui est dit, est fait, est gravé à jamais. Et je ne veux personnellement pas, comme sans doute la plupart ici hormis si notre coupable se trouve parmi nous avec cet objectif démentiel, porter dans mon cœur la marque d'un événement aussi terrible, désastreux et chaotique que l'a été il y a quelques temps, une certaine apocalypse que la plupart d'entre vous ont sans doute connu. » Je fis un dernier tour de salle de mon regard, sans me rasseoir, demeurant debout. Je ne voulais pas m'abaisser sans être sûre qu'on ne viendrait pas dénigrer mes propos, ce qui était fort probable.

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Mer 28 Mai 2014, 19:24

Je m'étais efforcée de les écouter, tous. Ceux qui disaient des choses plus ou moins censées, et ceux qui se contentaient de lancer des accusations à tort et à travers, par dépit, rancune ou pour d'autres raisons qui sans doute m'échappaient. Une chose était sûre, je n'y connaissais rien... Je comprenais ce que chacun disait, j'entendais leurs soupçons, leurs doutes, mais j'avais du mal à les croire fondés. Je savais que ma naïveté n'avait rien à faire dans une réunion pareille, mais je ne pouvais pas me résoudre à penser qu'une race ait pu désirer supprimer la magie de notre monde. Et puis, comment cela aurait-il été possible ? Visiblement, le seul qui se penchait un tant soit peu sur la question était le déchu  que je connaissais vaguement, et qui semblait réfléchir un peu plus loin que la majorité des souverains présents. Quoique tous réfléchissaient, visiblement... Mais pour une majorité d'entre eux, les belles phrases, les tournures intelligentes et les pensées bien ordonnées ne semblaient avoir pour but que d'inculper les autres. Bien sûr, je n'étais pas assez expérimentée pour comprendre toutes les subtilités de la politique, tout ce que cela impliquait : mais, de mon point de vue quasiment extérieur, les chefs d'état me semblaient globalement être aussi cons que n'importe qui. Ils exhibaient leur bêtise de manière beaucoup plus élégante que le commun des mortels, certes, mais n'en étaient pas pour moi plus admirables. Si leurs décisions n'avaient pas été responsables de la paix et de la sécurité de leurs peuples, ça ne m'aurait pas posé particulièrement problème ; mais il est bien connu que c'est souvent les civils qui trinquent quand les rois se disputent à la manière d'enfants surdoués et à l'estime d'eux-même démesurément enflée.

J'interrompis ma philosophie à deux sous lorsque je me rendis compte que ma reine semblait être à moitié en train de défaillir. Le stress, sans doute ; il faut dire que certains soupçons commençaient à se porter sur les magiciens... J'eus un instant dans l'idée d'aller la soigner, ou faire quelque chose pour qu'elle aille mieux, mais je fus devancée par Enzel, qui se propulsa littéralement de son siège jusqu'à la jeune femme. Il était indéniablement meilleur médecin que moi, j'avais déjà pu l'observer : aussi le laissai-je faire, gardant malgré tout mon regard posé sur lui au cas où il aurait eu besoin d'aide. C'était mal reine, après tout... Et si je devais constituer sa seule représentante, le peuple des mages blancs était tout de même mal barré.

Par la suite, ma concentration ne cessa de diminuer. Les mêmes paroles me semblaient se répéter, la culpabilité présumée passant d'une race à l'autre au fur et à mesure des tours de paroles. Le jeune homme qui représentait les élémentals à la place de sa reine avait fini par partir, comme si de rien était, sans expliquer les raisons de son départ. Pas vraiment malin de sa part... Et bien sûr, ça ne manqua pas, le peuple élémentaire devenant soudainement suspect pour certaines personnes. Mais les choses ne pouvaient pas être si faciles, la culpabilité ne pouvaient pas être si évidentes, si ? Si réellement les élémentals avaient eu quelque chose à cacher, leur représentant n'aurait pas fait l'erreur de se barrer en plein milieu d'un conseil où l'on recherchait les suspect. C'était trop simple ; et il faut voir un peu plus loin que le bout de son nez en politique, non ? En fait, je n'en savais rien.

Sans plus vraiment suivre ce qu'il se passait autour de la table, je réfléchissais. Je me savais utopiste, et j'avais plus ou moins compris que le but de la majorité des souverains n'était certainement pas de marcher main dans la main vers un futur meilleur – si j'ose dire – mais j'aurais aimé penser que ceux qui se trouvaient être responsables de tout un peuple pouvaient réfléchir ensemble à une solution au problème qui se posait avant de chercher un bouc émissaire. Et j'étais forcée d'admettre que le fait de n'avoir pas encore fait part de ce qui se passait chez les magiciens allait à l'encontre ce cette optique naïve... Mais je ne savais pas quoi faire. Je ne voulais pas risquer de provoquer une guerre en parlant sans réfléchir, bien qu'il s'agisse d'une des choses que je faisais le mieux – parler sans réfléchir, hein, pas la guerre. Néanmoins, de furent les propos du déchu – ou du moins la fin de sa tirade, je n'avais pas écouté le début – qui finirent par me décider. Il avait raison, il nous serait impossible de parvenir à une solution si nous ne nous posions pas les bonnes questions. Et pour cela, pour éviter que les interprétations se faussent une fois de plus, mieux valait sans doute que tous soient en possession de tous les éléments. Je l'espérais, du moins. Je réfléchis quelques instants encore, écoutant sans l'écouter la jeune femme blonde qui venait de prendre la parole ; mais il semblait que pour une partie de mon cerveau, la décision était déjà prise. Me redressant légèrement sur mon siège, je me raclai la gorge – je fais genre un mètre trente en fait, si je veux qu'on me remarque faut que je fasse du bruit – et pris finalement la parole.

- Bon... J'imagine que pour trouver les coupables, ou... La source des emmerdes de tout l'monde, en tout cas, y a certaines choses qui n'doivent pas rester cachées. Je sais que j'n'ai pas vraiment ma place ici et je me demande d'ailleurs encore ce que j'fous là, mais puisque c'est l'cas...

Je jetai un regard à l'Ultimage, qui malgré ceux qui s'affairaient autour d'elle ne semblait toujours pas être en pleine possession de ses moyens. Je ne savais pas trop si ce que je m'apprêtais à dire était ou non une con*erie, s'il valait mieux que je la ferme maintenant ou que je continue sur ma lancée. J'avais beau estimer qu'aucun problème ne pourrait être réglé si les représentants de chaque race ne daignaient pas faire preuve d'honnêteté les uns envers les autres, je savais également que cette conception des choses était plus que naïve... La franchise et la transparence étaient probablement aussi présentes en politique que l'étaient les ragondins dans les salons de coiffure, j'aurais été stupide de croire le contraire. Mais présentement, la situation était grave ; et chacune des races présentes, hormis celle dont je faisait partie, avait exposé les problèmes et les changements qu'elle rencontrait. En ce qui concernait mon peuple, je me doutais cependant que clamer la vérité ne ferait que le rendre plus suspect aux yeux des autres... Mais ce serait après tout peut-être moins pire que d'attendre qu'ils la découvrent par eux-même. Enfin, je n'en savais rien, en fait, je n'avais rien d'une experte en politique. Et je n'avais personne pour me conseiller, alors bon... C'était pas ma faute, hein.

- Puisque certains s'posent la question, j'vais être honnête avec vous : les magiciens n'ont pour l'instant subi aucun changement. Enfin, ni moi, ni ceux que j'connais, en tout cas. Je n'parle qu'en tant que membre de la race, pas en tant qu'représentante, et je n'réponds pas des actes de tous les magiciens du monde. Loin de là. Pour tout vous dire, je n'me suis même jamais préoccupée outre mesure d'mon peuple... Mais malgré tout, je n'le crois pas coupable. Je n'crois pas ma reine coupable de quoi qu'ce soit d'autre que pas avoir mangé ce matin, et je sais que les magiciens que j'connais n'ont rien de conspirateurs. Mais comment est-ce que j'pourrais prouver à qui qu'ce soit qu'il n'y a pas parmi les miens des types assez débiles pour manigancer ça, comment est-ce que j'pourrais le savoir moi-même ?

Je m'interrompis quelques secondes, cherchant mes mots. C'est que je n'avais pas l'habitude de dire des trucs intelligents... Quoique mes mots n'avaient rien de particulièrement sages ou pertinents ; mais par rapport à ce que je bavais d'habitude, il y avait un net progrès. Restait à espérer que ça n'en soit pas trop pour mon cerveau et qu'il n'explose pas au milieu d'une phrase. Haussant un peu le ton – je me doutais que ce n'était pas avec ma prestance que je me ferai entendre – je finis néanmoins par reprendre, en espérant que personne ne me lance de pierre avant que j'aie fini de parler.

- A vous croire tous autant qu'vous êtes, tous sont susceptibles d'être coupables hormis vous. Ou presque. Mais Eerah a raison, en admettant qu'ce soit vrai, que vous n'le soyez pas personnellement, connaissez-vous chacun de vos sujets au point d'être certains qu'la menace n'vient pas d'votre propre peuple ? Y suffit d'pas grand-monde pour foutre la m*rde, en général. P't'être que c'est plus simple d'accuser une race toute entière... Mais c'est pas au peuple d'répondre des actes de son souverain, ni d'en subir les conséquences. En revanche, y m'semble qu'un souverain est quand même un peu responsable des actes de son peuple, c'est l'inconvénient d'la couronne. Alors au lieu d'vous renifler les uns les autres pour savoir d'où vient l'odeur de pourriture, vérifiez quand même qu'c'est pas vous qui avez un rat moisi dans la poche. … Enfin, c'est une métaphore, pas la peine de l'faire vraiment. Et puis ça va p't'être vous paraître con, ou naïf, mais j'rejoins encore une fois l'déchu : si ça s'trouve, c'est la faute à personne, c'est naturel. J'veux dire, vous croyez vraiment qu'il y a une personne dans c'monde, ou un peuple, qui ait trouvé un bouton magique pour éteindre la magie d'presque toutes les races ? J'avoue que j'trouve ça improbable. Mais si l'but dans tout ça c'est d'trouver un coupable à tout prix plutôt qu'une solution, j'peux me mettre à accuser vos mères aussi, histoire de détendre un peu l'atmosphère.

Je réprimai un gloussement nerveux – on croirait pas comme ça, mais c'est quand même un peu stressant d'ouvrir sa gueule devant une assemblée de chefs d'état – et me saisis de ma tasse pour boire une gorgée de son contenu. Je savais parfaitement que ma manière de m'exprimer n'avait rien de convenable dans un contexte comme celui-ci, mais peu m'importait à vrai dire : si les souverains s'arrêtaient à la forme sans tenir compte du fond, c'est qu'ils n'étaient définitivement pas bien malins... Restait à espérer que le fond en question ne ferait pas des magiciens la cible de toutes les attaques.


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Mer 28 Mai 2014, 21:29


Puisque j'étais à la table des souverains, autant y rester. Même debout en train de veiller partiellement sur l'état de l'Ultimage. J'avais saisi, avec bien trop de facilité, la lassitude transparaissant dans le regard de ma reine, et si j'avais autrefois su éprouver de l'empathie pour cette dernière, je détournai à présent mon regard, avec déception. Loin de moi l'idée de présumer du rôle du souverain lorsque je n'en étais guère un, mais il était à peu près dans mes cordes d'imaginer que celui-ci ne se limitait pas à dire au revoir, même ironiquement, à ceux qui fuyaient leurs responsabilités. Tout comme j'avais retenu un claquement de langue agacé devant les railleries de l'Ombre accompagnant l'Esprit de la Mort, je ne m'octroyai guère le luxe de laisser échapper un soupir qui aurait pourtant été le bienvenu.

« Et bien, exterminons donc les Magiciens, avançai-je avec légèreté. »

*Pardonnez-moi ma Reine, mais il faut que je mérite un tant soit peu mon titre de Neibulla...* m'excusai-je auprès de Myrialuna, usant de la télépathie que nous pouvions utiliser entre membres de la race féerique.

« Si nous possédons les moyens, repris-je, plus sérieusement, il ne tient qu'à nous de les utiliser. Le monde ne se relèvera probablement pas tout seul, même si on lui demande gentiment. Si la Prophétesse nous a réunis, ce n'est certainement pas pour que l'on se fasse un plaisir de se vanner les uns les autres pour qu'au final, la suspicion l'emporte sur la raison. Certes, il est de notre devoir de trouver l'origine du mal qui nous accable, et j'entends bien que couper la tête du coupable serait à priori le moyen le plus efficace pour nous prémunir, mais encore faut-il que nous soyons capables de trouver ledit coupable, capables de lui couper la tête et accessoirement capables de survivre à une malédiction pouvant perdurer bien au-delà de sa mort, comme l'a si justement avancé Sire Eerah. Comme il a avancé un certain nombre de choses qui auraient peut-être mérité une oreille plus attentive... Nous sommes en train de chercher obstinément un fautif, mais ne devrions-nous pas voir le problème de manière plus globale ? Il y a toujours plus d'une manière de lutter contre un fléau, tout comme il y a plus d'une manière de maintenir l'équilibre de ce monde. Répondre aux questions de Messire déchu me paraît être tout aussi important que de pointer la moindre personne qui aurait mis sa chemise de travers. Si la suspicion semble essentielle devant l'adversité, elle ne doit pas prévaloir sur le bon sens. Avons-nous déjà connu le déclin de la magie ? Peut-être suis-je encore trop jeune pour répondre justement à cette question, mais certains d'entre vous vivez depuis des siècles, et votre expérience pourrait nous être aussi utile que votre méfiance. Je conçois qu'il soit nécessaire en ces temps troublés de se passer de preuves solides pour attaquer le plus suspicieux, mais m'est également avis que nous devons allier à l'épée bien d'autres moyens pour nous prémunir de ce qui nous menace. Car le déclin de la magie ne va certainement pas attendre que nous ayons trouvé la bonne personne, susceptible de se dissimuler loin du regard des souverains, et nous devons de ce fait nous défendre de bien d'autres manières. Et si cela semble être une tâche difficile, elle n'en est peut-être pas irréalisable. Le rassemblement des puissants de ce monde peut autant servir d'arène aux joutes verbales des uns et des autres, mais il peut également donner naissance à une œuvre commune. » 

Je marquai une courte pause, réprimant ma nervosité – ma voix était bien moins assurée que je ne l'aurais souhaité.

« Dit comme ça, c'est peut-être un brin idéaliste, et je ne vous demande pas d'abandonner toutes vos suspicions, mais simplement de réfléchir à mettre en commun des ressources qui pourraient nous permettre d'au moins retarder notre glas à tous, s'il doit être commun. Quel qu'en soit la cause, nous avons un constat : la magie décline. Plus encore, nos terres seront surpeuplées, le cycle de la vie et de la mort s'arrêtera de même que celui des saisons. Puisque nous le savons, soyons prêts à réagir à cette situation, à laquelle une race seule ne peut faire face. Je ne suis pas souverain, aussi j'ignore toutes les possibilités qui s'offrent à vous, mais même un esprit limité comme le mien peut imaginer un rationnement de la nourriture en vue de la pénurie qui s'annonce, l'ouverture organisée des greniers de Bouton d'Or, la distribution de l'eau potable vampirique en vue d'éviter la propagation de maladies, le suspens provisoire des différents monopoles afin d'éviter les accès de violence en période de privation, l'aménagement d'habitations, la mise en place d'une communication intelligente pour éviter l'incompréhension et de ce fait les déchaînements injustifiés de violence... Nul doute que cela ne ferait que retarder l'inévitable, mais ce serait toujours mieux que de se voir balayer par la violence de la crise, alors que nous étions prévenus. »

Du concret, n'était-ce pas ce que nous voulions ? Certes, trouver une cible à abattre n'était guère des plus abstraits, mais ce n'était pas le seul aspect à prendre en considération, tout du moins de mon point de vue. Restait à espérer que l'orgueil des souverains n'était pas trop disproportionné pour qu'ils refusent de voir les choses sous un autre angle... ou pour qu'ils prennent ombrage de l'intervention d'un péquenot non royal tel que moi. Je baissai mon regard vers l'Ultimage, guère enclin à en rajouter davantage. Il y avait des choses que seuls les souverains pouvaient faire, puisque mes mots à moi ne demeuraient que des mots tant que je serais dépourvu d'une couronne, quelle qu'elle soit.

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Jeu 29 Mai 2014, 00:50

Edwina reprenait peu à peu connaissance, entendant ce qui lui semblait être Enzel parler sans pour autant en être totalement certaine. C'était étrange, elle ne se sentait pas très bien, jusqu'à ce qu'elle ouvre pleinement les yeux, trouvant le regard rassurant du souverain des elfes. L'Ultimage prit alors pleinement conscience de ce qui venait de se passer, rougissant avant de balbutier des excuses à la seule adresse de l'elfe, puisqu'elle se voyait mal interrompre le discours de l'Illuminae pour sa petite personne. Seulement, quelque chose avait changé en elle, comme un déclic. Elle ne sut d'abord quoi avant de se souvenir de certains événements de son existence qu'elle avait, depuis leur réalisation, totalement oublié. Jun... il lui avait donné ses fragments du cristal maître. Et... elle se souvenait dans « le présent », à l'ère précédente, avoir vu cette femme à la chevelure blonde blesser un autre Aether. Elle n'avait aucune idée du fait que les deux concernés se trouvaient dans la salle et que c'était William qui venait de retirer les sceaux qu'il avait apposé sur sa mémoire pour savoir ce qu'elle en ferait mais... Comment un Aether pouvait-il saigner ? Les yeux dans le vide, et n'ayant pas pris connaissance du discours d'Elisha, d'Eerah ou de Sora, puisqu'elle était évanouie à ce moment là, elle se leva, regardant un instant l'espèce de mini jardin qui se trouvait devant le souverain des chamans. Cela ne sembla pas la perturber plus que ça, comme si plus rien ne pouvait l'étonner dans ce conseil. Elle se sentait étrangement calme, peut-être trop, mais finit tout de même par poser l'une de ses mains pâles sur l'épaule d'Enzel. Elle ne savait pas qu'il avait été là pour elle mais s'en doutait quand même. Néanmoins, elle pouvait se tromper et, dans le doute, elle préféra lui sourire avant de lui souffler. « Merci... ».

Son regard se posa alors au centre de la table avant qu'elle ne parle avec un lenteur étrange. Elle essayait de se souvenir de ce qu'elle avait vu exactement. « Pendant l'ère du chaos du cristal, j'ai assisté à une scène étrange. Une femme... une déesse en fait, venait de perdre son enfant et... je ne sais pas trop... je crois que c'était de la faute du deuxième Aether présent dans la pièce mais, emportée par la fureur, il s'est passé un étrange phénomène. Une sorte de puissance inconnue s'est dégagée d'elle avant de s'abattre sur l'homme et... il a... saigné. Je ne m'en rappelais pas avant aujourd'hui mais peut-être que la disparition de la magie est due au fait que certains dieux se rebellent contre d'autres ? Ou... peut-être que la disparition de la magie ne date pas d'hier, que l'on ne s'en était pas rendu compte avant et que, maintenant, les dieux peuvent saigner ? Je ne sais pas... ». C'était assez confus mais ce qu'elle avait vu dépassait l'entendement. « Les dieux... j'ai toujours cru qu'ils étaient faits de magie. Mais si la magie à l'état pur disparaît... les dieux aussi, non ? ». Son regard se posa un instant sur les deux divinités présentes, puisqu'il semblait évident maintenant qu'ils étaient au dessus des souverains. « Pourtant... les magiciens n'ont en aucun cas perdu de leur magie. Je ne savais pas si je devais vous le dire parce que c'est vrai que cela nous rend coupable, mais mon peuple n'a connu aucun changement ces derniers temps. Rien de physique, rien de psychologique et rien de magique. Vous êtes tous là à déplorer des éléments qui engendreront sans doute la mort ou le chaos chez les vôtres mais je ne suis pas dans ce cas. Et j'ignore pourquoi, sincèrement. ».

Edwina avait entendu quelques bribes du discours d'Enzel, les questions concernant la perte de la magie. Aussi, elle y répondit. « En réalité, lorsque Delix érigea ses pylônes, se fut pour tuer les êtres maléfiques, les privant de leur magie et de leur énergie vitale. Mais ce qu'il avait omis de prendre en considération, c'était que le bien ne pouvait exister sans le mal. Et, alors que les créatures maléfiques sombraient, les créatures neutres suivirent, ainsi que celles jugées comme bonnes. Le monde a déjà connu des pertes de magie mais il semble que rien n'ait changé sur nos terres dernièrement, aucun pylône n'a fait son apparition, pompant la magie. Je ne sais pas... ». Rien n'avait changé à part le continent de glace mais ça, Edwina l'ignorait. Peut-être que si elle avait été plus attentive aux dires des Archimages, s'en serait-elle rappelée, mais toujours est-il qu'il était sans doute trop tôt pour relier l'un à l'autre. « En même temps, le mal semble général mais lors de... ». Son regard s'arrêta un instant sur Jun puis retrouva la sécurité de la table. « Lors de l'ère précédente, plusieurs événements n'ayant aucun lien sont apparus sur nos terres. Il y a eu des guerres, des cités détruites, des personnes accusées sans qu'aucun de ces faits ne puissent être relié à un dessein spécifique. Les sorciers eux-mêmes avaient l'air de subir des pertes et euh... Jun avait même accusé le roi des réprouvés d'avoir assassiné sa femme pour engager des représailles contre lui... ». Elle hésita. « J'ai d'ailleurs une question monsieur Taiji. Pourquoi m'avez-vous donné vos fragments du cristal maître ? ». Et, comme pour illustrer ses dires, sept pierres apparurent devant elle, flottant doucement dans l'air. Assez surprise, elle les attrapa, soucieuse de la participation active de sa magie qui n'en faisait, décidément, qu'à sa tête. Enfin, ayant entendu la fin du discours de l'Illuminae, elle acquiesça : « Je pense qu'il faut aussi songer à s'entre-aider. Peut-être sommes-nous tous dans la même galère. ».

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Jeu 29 Mai 2014, 13:33

Dans cette situation qui avait d'étranges goûts de déjà vue, et tandis que les joyeusetés fusaient de toute part, Yulenka..... Continuait de sourire paisiblement ? Quelqu'un aurait-il mis de l'étoile noire dans son thé ? C'était à s'en demander car à bien l'observer.... On aurait presque l'impression que la situation l'amusait ! Elle observa l'élémental quitter la table visiblement outré de la tournure des choses. Elle ne pouvait pas lui donner réellement tord, lorsqu'on n'était pas habitué au conseil des rois et reines, la première fois le raz de marée de venin qui se lâchait habituellement ici pouvait surprendre et rebutait. Elle en avait fait l'expérience en même temps. C'est toujours avec un sourire posé qu'elle l'observa partir en lâchant distraitement un petit commentaire à peine audible.

-Eh bien il n'aura pas tenu longtemps celui-là....


Elle observa le monarque elfique faire scandale sur l'attitude désinvolte des élémentals. Elle aurait bien voulu lui dire qu'il ne servait à rien de se mettre dans pareil état pour un être aussi insignifiant et inutile, mais elle s'abstint. Cela devait surement le soulager de pouvoir crier son mécontentement alors pourquoi pas... Puis Vanille vint ré-attaquer, comme la vampire l'attendait et.... l'espérait presque. Au moins ça faisait un minimum d'animation le temps que certains daignent bien vouloir cracher ce qu'ils savaient ! et la première partie de la réplique de la Dame des eaux commença à faire doucement rire la jeune fille. Elle lui répondit doucement son sourire doux et amusé sur les lèvres.

-Ha ? Je ne me rappelle pas m'être jamais privée de dire le fond de ma pensée. Mais j'ai l'étrange impression, Chère Khaeleesi, que vous avez une fâcheuse tendance à l'interprétation facile et erronée. Là où je demande de formuler les doutes et appréhensions dans le calme et au possible dans le respect, vous y voyez une volonté inutile de censure. Pourtant si j'avais réellement voulu suivre cette vaine politique, me serais-je permise de vous exprimer mes sentiments comme je l'ai fait tout à l'heure ? Avouez tout de même que ça ne serait pas très cohérent comme comportement.... De même, ces frasques que vous semblez tant regretter ont-elles eut une quelconque incidence ? Est-ce que cela m'a été d'une quelconque manière profitable ? Non. Bien sûr je pourrais tout à fais m'emporter, et remettre certains ici à leur place, qu'ils ne méritent peut-être même pas d'ailleurs. Mais le souci est que premièrement, je ne suis, normalement, pas là pour ça. Secondement je demande à mon peuple de garder son calme et sa dignité. La moindre des choses n'est-elle pas que leur reine montre l'exemple ?

Et aussi parce qu'elle avait la flemme de râler, mais ça on ne pouvait décemment pas le dire.

-Par ailleurs, chère Khaeleesi, vous condamnez l'inaction des gens ici, mais je ne me rappelle pas n'avoir jamais tenu un quelconque engagement que j'aurai pris. Même si je suis tentée d'ajouter que je n'ai strictement rien à prouver à personne ici, et que quand bien même j'aurais des preuves à fournir à quelqu'un, c'est envers mon peuple que je devrais en répondre, et il est suffisamment éduqué et autonome pour pouvoir me rapporter lui même ses contestations et ses mécontentement. Je pense d'ailleurs que ce n'est plus à prouver....

Pour résumer "l'avis des autres je m'en tamponne l'oreille avec une babouche". Elle continuait de sourire, comme un fauve observerait un chihuahua qui s'obstinerait à aboyer contre lui en essayant d'avoir l'air féroce. Elle se mit même à rire doucement avant de répliquer.

-Vouloir apprendre à un vampire le sens de la répartie, le paradoxe de la chose est risible. Là encore je n'ai aucunement besoin de faire mes preuves, ce serait accorder bien trop d'importance à vos fanfaronnades. Ce qui m'interpelle c'est que je n'ai guère eu l'impression de vous envoyer des pics comme vous le dites. Si tel est votre ressentis, je n'ose imaginer ce que ce sera le moment où je déciderai réellement d'agir ainsi.... Ce serait une chose à voir un jour tiens !

Elle parlait de ça comme si elle avait trouvé l'idée du meilleur coin des terres du Ying et du yang pour faire un pique nique....

-Et une fois encore, vous vous complaisez à vouloir me faire dire ce que je n'ai point dis. Votre peuple s’assombrit ? Grand bien vous en fasse. J'ai simplement souligné ce changement de comportement. Après personnellement qu'il fasse le bien ou le mal, je m'en contre fiche éperdument. Je n'ai que faire des stéréotypes du bien, du mal et tutti quanti. Les vampires ont toujours agit comme bon leur semblait, et le monde extérieur peut toujours tenter de vouloir leur imposer une ligne de conduite, nous ferons toujours uniquement comme il nous sied. Que cela vous paraisse bien ou mal, pour nous ça n'a aucune importance. Quant à vous entendre parler de subtilité de langage avec toutes vos interprétations douteuses et chaotiques, cela m'invite à penser que vos avis sur mes capacités cognitives auraient dû rejoindre vos onguents à lavement, où leur utilité aurait pu vous être appréciable.

Elle écouta la reine des eaux défendre la nature prédatrice des ondines, et un commentaire lui "échappa".

-Innocent est celui qui croit que toute ondine est pure et douce, sans quoi on ne les surnommerai pas les vampires des mers.... Mais une fois encore Chère prédatrice des eaux, vous donné un sens à mes propos qui n'est pas fidèle à la nature de mes mots, je ne parlais pas des impactes de la magie je parlais des attaques , des massacres que les autres races, ou presque, subissent. Après je ne suis certes pas derrière chaque coquillage ou chaque anémone, mais si exactions il y a, elle doivent être bien amoindrie par rapport à leur homologue terrestre. Au passage, et parce que j'ai l'impression que même si je l'ai explicitement souligné, cela a dû vous échapper.... Je n'avais cité ces accusations à titres d'exemples. Comme toutes les accusations citées ici, elles n'ont aucune preuves irréfutables. Et je ne me rappelle pas non plus vous avoir accusé personnellement, encore moins avoir fait l'amalgame entre votre personne et votre peuple....

Dans un sens, il lui était même capitale de faire la distinction, sans quoi elle aurait pas mal de guerre sur les bras ! Puis vint la réplique de Jun qui lui arracha un rire sincère. Même si elle avait plutôt acquiescé à la plupart de ses propos, lorsqu'il en vint à la proposition d'exterminer un peu tout le monde elle avait commencé à rire, jusqu'à ce qu'il demande sa mort également pour sa couleur de cheveux. Là elle n'avait pu se contenir et avait laisser libre court à son hilarité. Elle parvint néanmoins à se calmer pour lui répondre très amusée, et visiblement pas décontenancée pour deux sous.

-Vous n'aimez pas le bleu ? Vraiment ? Quel dommage une si jolie couleur, hé hé hé ! Mais si l'envie vous viens de vouloir m'occire mon cher Jun, venez donc, je vous en prie, je saurais vous accueillir.

Elle l'aurait invité à prendre le thé que le ton aurait été le même. L'ennuyeux avec ce genre de personnalité, c'était qu'on ne savait jamais réellement s'ils étaient sérieux ou pas. Peut-être parce qu'il y avait un peu des deux ? Mais c'était aussi cette ambiguïté qui amusait tant la jeune vampire. Elle se nota pour elle même d'envoyer une perruque bleue en cadeau aux rois des chamans. L'impératrice de la Nuit avait un certain sens de l'humour.... Puis vint l'intervention d'Eerah qui fit sourire de plus belle la jeune fille, qui tourna son visage de porcelaine vers lui, avec son regard si perturbant qui sous-entendait la question du "quel goût ton sang peut-il avoir ?". Elle lui répondit toujours doucement et posément cela dit.

-Monsieur, je sais que votre présence ici peut éventuellement vous donner l'impression d'être quelqu'un d'important, mais tout de même de là à croire que je ne m'adressais qu'à vous lorsque j'employais ces mots, votre prétention vous aveugle. Vous n'êtes pas le seul ici présent à avoir parler. J'ajouterai même que si vous savez que vous n'avez jamais énoncé de tels propos, comment avez-vous pu vous sentir viser ? Des fois que vous ayez mal compris, je réitère mes propos, vous n'avez été cité que comme exemple. Point. Vous semblez un peu lent à comprendre certaine chose, donc je me répète, si je suis ici, c'est bien parce que je n'ai pas de solution ni de réponse toutes faites. Mon avis se construira au fur et à mesure des interventions de chacun, et lorsque j'aurais toutes les informations dont j'ai besoin, je pourrais trancher et agir comme il me semblera le plus efficace. Avez-vous compris cette fois, ou peut-être devrais vous faire un dessin ? Avant de vouloir me donner des cours sur les allégories et les métaphores imagées, je vous invite cordialement à apprendre à écouter... Ah et pour ce qui est de mon sourire, sur ce point je me vois dans l'obligation de vous répondre que je vous emmerde copieusement et allégrement, et que je ne compte pas pas revêtir un air austère pour un parvenu qui ne sait pas ni rester à sa place, ni être capable d'écouter convenablement une conversation. Hi hi hi !

Inutile de dire qu'elle souriait alors plus que jamais, exposant sa dentition parfaite de prédatrice, ce qui conjugué à son regard n'avait absolument rien de rassurant. Elle avait ce curieux don de paraître tour à tour belle à vous inciter à la contemplation de ses traits doux, et l'instant d'après une beauté plus fatale qui vous inspire autant de terreur que d'envie. Elle joignit ses mains avant de les poser sur la table et de répondre à quelques interrogations plus sérieuses du déchus.

-Passer cela, si vous voulez des raisons aux agissements des gens, sans plus d'indices on peut facilement tout imaginer. Cela peut très bien être la vengeance d'un être dénué de pouvoir magique. Ou encore la volonté ultime d'une créature dite maléfique qui voudrait faire plonger le monde avant sa propre fin. Tout le monde n'est pas mue par la raison et la logique. Et si on voulait pousser le raisonnement encore plus loin, cela pourrait également n'être qu'une vaste stratégie. Un être qui soustrait la magie pour alimenter les tensions et les conflits pour aboutir à des guerres. Jusqu'à aller se mettre sa propre nation en situation délicate pour assurer son innocence. Et qui une fois son résultat obtenu remettrait la magie en marche. Tout est possible dans ce monde.... On peut même imaginer un fou ou un désespéré qui veut simplement tout réduire à néant. Tout comme rien ne nous garantit que la situation soit réversible en effet. D'une manière ou d'une autre, il nous faudra agir et réagir. Nous avons déjà connu des situations de crises assez délicates, nous avons les capacités de nous en sortir. Encore faut-il prendre le temps de bien prendre connaissance de tout ce que nous savons et ensuite d'agir en conséquence. Punir les responsables oui, mais outre le fait qu'il faille déjà les trouver, sauf si on sait que cela est la clef inéluctable pour le retour de la magie, je serais plutôt d'avis qu'on remette le châtiment à plus tard pour se concentrer essentiellement là-dessus.

Elle se tourna vers Enzel, pour rebondir sur ses propos.

-Faire des efforts pour prévenir les troubles et améliorer les conditions de vie peut-être une idée, mais je doute hélas que tout le monde ici présent soit prêt à faire des concessions. C'est un début de solution j'en conviens, mais j'aimerai quand même m'attaquer davantage à la problématique du retour de la magie. Même si les avis des plus hauts auraient pu être très intéressant... Dit-elle en regardant les Aethers. Il nous faudra nous en passer. J'aurais aimé avoir l'avis des "experts" en magie justement pour pouvoir en discuter plus sérieusement. D'où le fait que je demeure plus réservée que d'accoutumée.

Mais elle allait être servie. Voila qu'on révéla que les magiciens n'étaient pas frappés ni de prêt ni de loin par les troubles présents. Curieux. Et après ce flot de révélation, Yulenka se tourna vers Vanille et Eerah en ajoutant.

-Ai-je encore besoin de préciser pourquoi est-il nécessaire d'avoir toutes les cartes en mains avant de se décider ?


Puis elle se tourna de nouveau vers l'ultimage,assez intriguée.

-J'avoue Madame que cela nous aurait été bien utile de savoir cela plutôt. Après au vue de l'ambiance, je me vois mal vous condamner pour vos hésitations....  Mais passons. Votre peuple n'est pas du tout affecté par le mal qui ronge ces terres, et j'avoue que cela m'interpelle. Avez-vous idée d'un quelconque faits qui vous différencie des autres outre votre race ? Même si je peux concevoir que vous n'avez pas les raisons exactes de ce privilège, il serait surement intéressant de creuser cette piste. Il faut réfléchir à pourquoi vous êtes épargnés, à qui cela profite ? Peut-être avez-vous un des vôtres qui agit en marginal pour la domination des vôtres ?

La jeune vampiresse laissa un peu de temps à la reine des magiciens pour parler. Après tout si elle se sentait déjà stressée au point d'en faire une syncope, mieux valait-il ne pas y aller trop fort. Puis, parce qu'elle n'a aucun respect et aussi parce que c'est une grosse Troll, elle fit réapparaître une tasse de sang, avec cuillère et soucoupe, qu'elle prit soin de porter à sa bouche avec un large sourire. Elle ne savait pas qui était à l'origine des éclats de tasse, mais si le simple fait de boire un thé le faisait réagir de la sorte, elle n'allait pas se priver de recommencer pour faire enrager cette personne. Et au pire, même s'il n'y avait aucune réaction, elle pourrait au moins savourer sa boisson.


Résumé post 4:
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Jeu 29 Mai 2014, 14:55

Cocoon regarda le Gardien, Enzel parler. Il s'était levé, de toute sa stature de fée, pour lui signifier que accuser les absents c'était bien, mais qu'accuser les présents c'était mieux. Et le rapport à la dernière fois fut soulevé. L'Orishala croisa les bras « Oh, je peux aussi accuser les présents si vous y tenez... » Mais sa phrase passa à la trappe, et c'était tan mieux. Les hostilités furent lancées.


Il s'attaqua ensuite aux humains et Mikaïl eut la jugeote de sourire en le regardant « Moi ? Ahah... Ne soyez pas ridicules... Nous avons tous nos petits secrets et, étrangement, ce sont les miens qui dérangeraient le plus ? Pour quelles raisons j'userai Utopia en mettant ma ville en péril, juste pour vous voir vous nécroser ? Les miens ont été abusés, mais ce temps est révolu. Nous avons des défenses, suite au règne de Violette, j'ai été choisis pour garder mon peuple, nous avons construit une citée à laquelle vous avez presque tous participer... Nous vivons depuis toujours sans magie, et absorbons depuis toujours encore, la votre alors franchement, qu'avons nous à gagner que vous en soyez tous privé ou non ? Rien que vous... » Il montra la personne à sa droite et à sa gauche « Et vous... » Il désigna quelques chefs de race non loin « ...ne pouvez utiliser correctement votre magie tan je suis assis prêt de vous. Que je sois ici pour trouver une solution, pourquoi pas, que je sois là pour me faire accuser, hors de question. Il y a des races qui en bénéficiraient beaucoup plus. Outre les absents, l'anéantissement de la magie mènerait au Chaos total, et d'après vous, qui adore semer la discorde ici ? » Fronçant les sourcils il croisa les bras. S'il y avait des gens qui aimaient foutre le bordel, c'était certainement pas les humains trop peureux encore à l'heure actuelle, pour se montrer et se rebeller, malgré Utopia. De plus, Mikaïl se faisait discret, mais il avait le pouvoir, à lui seul, d'anéantir en une seconde, toute la magie de ces terres. De l'absorber comme jamais, pour que tous en soit privé. Alors, bien qu'il ne dit rien, s'il voulait vraiment annihiler tout le monde, il l'aurait fait vite fait bien fait. Bande d'ignorants. Ces secrets là étaient bien caché, et c'était tan mieux.


Cocoon regarda les autres parler. Le Roi s'était défendu avec des arguments, comme chacun était en train de le faire. Après avoir expliqué leurs maux, il était temps de prendre les rennes, et d'enfin ouvrir les portes pour s'abattre sur les moins que rien.
Et en voila des moins que rien...
La catastrophique reine des fées parla.
Super. Suivant.
Shiro prit la parole, ce qui surprit l'Orishala, cette fillette très silencieuse et neutre, se mit à s'adresser à certaines personnes. Il la connaissait en temps que personne mais en temps qu'Esprit de la Mort, n'avait-elle pas un rôle différent à jouer... ? Sans y réfléchir plus longtemps il écouta, restant muet. Contrairement à Lily-Lune qui cru bon de remettre en place l'Edelweiss fané. Le bronzé dissimula un petit sourire mesquin derrière sa main. Ouais... C'était désespérant de voir des gens qui ne se sentaient même pas concernés. La Prophetesse... Pourquoi croire qu'elle était ici et qu'elle allait arranger les choses... ? D'ailleurs, où était-elle ? C'était bien beau de les avoir appeler, d'accord elle avait peut être du travail, mais pourquoi ne pas... Faire par de son savoir ? Ouais... Le colosse était assez ignare de ce côté là. Prophetesse, Rehla, tout ça c'était la même chose et ça lui passait un peu au dessus. Mais quand bien même s'était-il rendu ici, il ne lui faisait pas confiance au contraire, un trop grand savoir était un danger, et peut être, en ce moment, appliquait-elle des lois pendant que les chefs étaient occupés.
Plusieurs personnes soulevèrent ce genre de questions.
'Moi si je voulais foutre le bordel, et bha je serai pas là en train de papoter', 'ouais bha moi aussi'.
Oui, eh bien la Prophétesse n'était justement pas là en train de papoter elle.
Cocoon plissa les yeux. Ca sentait mauvais...

Edwina, l'Ultimage, paniqua. Ses sentiments heurtèrent l'empathie criante de Cocoon qui se tourna immédiatement vers elle. Plus les choses avançaient, plus elle était mal à l'aise et complètement déboussolée. Contrairement à Elisha qui restait campée sur ses émotions insipides. Des maux, des maux, encore des maux, jusqu'à ce qu'un des deux Aetheri s'enflamma. La bonne femme cria sur Shiro, en la morigénant, lui expliquant qu'elle ferait bien de se la fermer et de rester discrète quant à sa fonction, au risque de se faire manipuler pour chanter le Requiem et faire crever à peu près toutes les personnes qu'elle croiserait. Ouais... Ca paraissait logique, mais la personne qui la manipulait avait elle, intérêt d'être sacrément loin ma foi, sinon il y passait aussi...
L'Ombre était une petite fille. Avec des années d'expériences peut être, mais une petite fille. Peut être fallait-il pensé à un renouvellement de royauté, ou un turn-over. Son nom fut appelé par le roi des Réprouvés. Ah bha lui aussi, une sacrée couche le bonhomme. Mais alors qu'il s'intéressait à plus belle, il vit un chat apparaitre devant lui, avant que celui ci ne se glisse sur ses cuisses « Bor... » Mais c'est qu'elle en avait d'la force dans les griffes cette... « Merci, trop aimable. » Il força un sourire à l'Aether. Cela confirmait que les super Dieux qu'ils avaient, étaient juste des crétins, et il se félicita de n'être fidèle à aucun. Il espérait juste que Yulenka avait mangé, car le sang sur ses cuisses, vu les lacérations, n'allait pas cicatriser en trois secondes...

Puis vint Jun. Le célèbre Jun qu'il connaissait sans l'avoir vraiment voulu... Ce dernier lui lança une animosité, et Cocoon ricana. Il aimait semer la discorde. Lui par exemple, entrait parfaitement dans le stéréotype du merdeux qu'avait cité Mikaïl tout à l'heure. Heureux que lorsqu'il y avait le chaos et des renversements. Il s'attaqua à chaque personne, une à une, n'en n'omettant aucune -faudrait pas qu'un souverain se vexe d'avoir été oublié-
Ouais il matait le menu, et caressait des chattes, notamment une qu'il avait sur les genoux. C'était d'un risible... Cocoon entra dans son jeu, trop tenté, et se pencha devant Lily-Lune il murmura de sa voix rauque « Ouais... Je te filerai des conseils pour les faire crier plus fort que des cors de guerre. »

Nydelia ramena un certain sérieux à la situation. Cocoon se redressa, perdant son sourire et fronçant les sourcils, écoutant avec attention ses paroles. Oui, il était vrai que les deux femmes étaient des pauvres en puissance, mais il n'avait pas forcément fallut que ce soit elle qui agissent. Pourquoi pas être seulement les commanditaires ? Il réfléchissait, avant qu'un type ne prenne la parole. Il se pencha vers Lily-Lune « Euh... C'est qui ? Il était là tout à l'heure ? » Cocoon ne s'en rappelait même pas. Ce type était aussi insignifiant et laid qu'un crapaud. Oh puis pour ce qu'il avait à dire... « Wow ! Quel drama ! » Cocoon applaudit lentement, trois fois avant de dire « Pardon mais... Héhé... C'était trop tentant. » Tentant de se foutre de lui et de la honte qu'il mettait sur sa race « Dis donc Jun, je ne savais pas que tu aimais emmener ta serpillière où que tu ailles... » Esquissant un sourire carnassier, il préféra garder le silence après ça, s'intéressant à nouveau -du moins essayant- au reste de l'assemblée qui, eux, avaient de réelles choses à dire. Gaïa la démone, ne pensait pas que les femmes étaient si faibles. Même si les regards se tournaient vers elles, elles étaient absentes, et il fallait aussi se focaliser sur d'autres. L'Humain n'avait fait que regarder la bonne femme, sans rien dire, préférant garder le silence, ayant expliqué ses propres arguments à Enzel.

Puis un rire retentit. La Reine des Abysses se mit à parler. T'en veux du venin ? Bha là t'en as. Elle remballa la plupart des gens, cisaillant leur chair de paroles acerbes, avant de félicité certaines personnes dont Cocoon. Surprit, il ne pensait pas qu'il s'attirerait certaines 'faveurs' de cette dame pleine d'acide. L'Orishala était en partie d'accord avec elle. Elle avait eu le mérite d'être claire et concise. Puis le type à l'autre bout de la table, un Déchu de seconde zone, prêt à révolutionner le système de sa race, se leva pour parler. Il suivait la Sirène. Hé, c'était pas un peu trop simple ça ? Puis il argumenta sur autre chose. Que le mal ne venait pas d'eux en eux-mêmes, mais d'une partie de peuple dont chaque roi n'avait pas la maitrise « Ouais... Ca peut se tenir mais n'est ce pas de notre devoir de prévenir de ce genre d'intention ? Je veux dire, on est fort, on est beaux, on est puissants, on est pleins de talents cachés et vous êtes en train de me faire croire que des groupuscules seraient en train de se former, pour faire tomber nos têtes une par une, sans qu'on ne s'en rendent compte ? Personnellement, je ne passe pas ma vie dans mon Palais, je suis sur le terrain, au contact des miens, et même s'il y a des fortes têtes, des rebelles, d'accord je ne maitrise pas tout le monde, et admettons que je sois un mauvais souverain qui fait mal son travail... Comment peuvent-ils seulement penser réussir à atteindre un niveau de puissance, et annihiler la magie entière, sans se dire qu'ils se tirent aussi une flèche dans le pied ? Ils sont forcément aidé. Loin de moi l'idée de mettre en doute notre grande et bien aimée Prophétesse, mais pourquoi nous aiderait-elle nous, et pas les autres ? Elle bosse peut être pour les deux côtés, ou pour ceux d'en face. Elle nous a peut être réunis pour briser certaines choses chez nous, car ouais, on palabre ici, et derrière les foules se lèvent. » Il accusait les absents, quelle sale manie ! De plus, il n'était pas tout à fait d'accord avec ce que disait Eerah. C'était à eux de régner d'une main de maitre, d'avoir la main mise sur leur sujets, qu'ils soient quinze sous son règne, ou cinquante milles. Non, à un moment, faut voir la vérité en face, y a une aide extérieur, quelque chose qu'ils ne peuvent maitriser. Comme ils ne maitrisent pas les autres races. Cocoon maitrisent la plupart de ses Orishas, mais ne maitrisent pas les vampires, les elfes, les génies vivant par exemple à Mégido, et ceux ci peuvent parfaitement se retourner contre la ville, engrainant des habitants Orishas avec eux. Et le tout, aidé d'une puissance supérieure. Les tasses explosèrent pendant le discours. Cocoon qui n'avait pas touché à la sienne -depuis quand buvait-il des choses venant des inconnus, alors qu'il avait a disposition son propre malt ?- et il se fichait bien de ce tremblement.

Plus loin, l'Elemental aussitôt arriva, aussitôt repartit.
Quelle erreur. Ah, ah, ah, mais quel idiot !
« Eh bien en voilà des présents à accuser... » Son sourire se fit vorace, et il regarda le pauvre homme sortir sans se retourner, en mode 'vous n'existez plus'. Parfait, un pot-au-roses, c'était PILE ce qu'il leur manquait...
Cocoon ne parla même pas, laissant les dires des gens fuser de tous les côtés. Vanille cependant reprit la parole. Elle parla de quelqu'un. Quelqu'un de mystérieux, qui lui avait demandé de faire ceci cela. L'Orishala pensa à la Prophétesse, mais ignora l'idée. Pourquoi en avait-elle parlé à Vanille ? Quels liens avaient-elles pour qu'elle demande ça à elle, une... Puissance plutôt maléfique, qu'à quelqu'un de plus neutre. Oh non pas lui bien sur mais... Les Ombres par exemple... Et puis finalement il regarda la Sirène. Ouais, la Prophétesse bossait pour ceux d'en face visiblement. Tout s'expliquait. Vanille n'hésita pas à faire part de la noirceur de son peuple, mettant en avant le côté complètement chaotique de cette nature « J'ai plus l'impression que l'Elemental a fui, qu'autre chose. Peut être a-t-il eu peur, en voyant qu'il n'avait pas les épaules pour supporter la pression ici... ? Se reprochant peut être trop de choses... ? Chère Vanille... » Alors que Caleb parlait à Jun, il finit sa phrase « Je ne compte pas être favoris sur ce genre d'information... Mais pouvons nous dire que cette fameuse personne dont vous parlez, serait du côté d'une des races ici présente ? Puissante, aussi forte que les Aetheri et... Absente. Comme vous semblez parfaitement la connaitre, du moins d'après vos dire, peut être pourriez vous aider à voir plus clair sur Ses intentions ? » Il ne savait pas si c'était une pique, ou une vraie recherche d'information. De toute façon il s'en moquait, le malaise était déjà là , et bien présent, alors l'un ou l'autre, ça ne changerait pas grand chose. Cependant, il fut d'accord avec elle sur le fait que si elle avait voulu anéantir qui que ce soit, elle ne serait pas là, et n'aurait pas fait tout ces cimagrés. Elle aurait mis en place un plan, vite fait bien fait et bonjour chez vous. Cocoon acquiesça. Il aurait fait pareil. Ce genre de plan pour arracher la croute terrestre, avec leur intelligence, ça prenait pas dix ans, et puis s'ils se démerdaient bien, y avait rien qui foirait « Pour le coup, je suis d'accord avec vous. Nous sommes ici tous -du moins la plupart- doté d'une certaine intelligence, et avec nos puissances respectives et nos alliances, si nous avions voulu détruire la magie, la terre, assécher l'Océan ou que sais-je encore, nous l'aurions fait vite, bien, et sans même en alerté qui que ce soit héhé... » Reprenant les paroles de Vanille il dit « Je déconseille a quiconque de faire confiance à quelqu'un tout court... » Il regarda Edwina, se focalisant anormalement sur elle. La Sirène reprenait ses paroles, n'accusant plus le radis blanc et mou qu'ils avaient en face. Et si c'était une stratégie « On reprend, y a qui d'épargné ? Les Humains... Les Magiciens... Héhé... Intéressant ça... » Oh le petit con.
Caleb lui se rua sur Jun. C'était lui et point barre. Ouais, c'était vrai que par le passé... Il avait fait des siennes. Oui, oui, oui... Et puis bon il avait pas l'air plus malheureux que ça et pire encore, il s'amuser à semer la discorde en taillant des manteaux pour l'hiver à tous ceux se trouvant autour de cette table.
Cocoon regarda ses cuisses. La chatte dormait. Eh bien... En voilà une activité intéressante, à laquelle il était interdit de s'adonner avec plaisir et joie.
Il releva la tête, c'était pas le moment de faire celui qui roupillait, sinon c'était le billot à coup sur. Lui il était de ceux qui accusaient, pas de ceux accusés.
Jun reprit la parole dans tout ce méli-mélo, un peu d'humour, et puis on recommençait le tranchage de tête. Nydelia n'y coupa pas. Cocoon tiqua. Ouais ouais ouais, personne n'était de confiance tout ça... Mais Nydelia quoi ! On n'accusait pas comme ça sa... son... Bref, une femme qu'il avait aimé. Cependant, il se pinça les lèvres, faisant glisser sa main sur la table, comme pour envoyer à terre des miettes de pain inexistante. La Reine des Anges étaient quelqu'un d'optimiste et pleine d'espoir, et on ne pouvait pas en dire autant des autres autour...
Le Chaman expliqua ce qu'il se passait, en essayant d'attirer un maximum l'attention sur lui. Cocoon roula des yeux et murmura « Bon sang... Accouche... » Devant le discours histérique de Jun l'Orishala écarquilla les yeux « Bha mon vieux, t'as pas ta langue dans ta poche toi... T'es sérieux de vouloir exterminé tout ça ? Et pourquoi on t'atomiserait pas toi par hasard ? Car t'es beau là à accuser tout le monde pour un oui pour un nom, à te vanter de tes mathématique, je pense juste que c'est un miracle que tu sois encore en vie après toutes les saloperies rendues publiques que t'as fait, alors tu te détends sur la suite. J'aime pas ta tronche, ouais j'ai préféré ta femme, c'est pas pour ça que je veux ta mort. On essaye de rester intelligent et intègre monsieur le mathématicien, même si on aime bien voir les têtes sauter. » Non mais sérieusement, il se prenait pour qui. On démonte lui lui et lui aussi car il lui manque un orteil. Quelle cours de récréation... Magnifique, Jun dans toute sa splendeur.

Eerah cru de bon ton de résumer un peu la situation. Merci. Merci à l'aveugle qui lit les étiquettes. Cocoon soupira. « Se poser les bonnes questions, c'est pas mal, mais encore faut-il en avoir les réponses, et les bonnes de préférences. » Car malheureusement, il était un de ceux a ne pouvoir répondre aux interrogations d'Eerah « Les coupables -non parce qu'à cette échelle il est pas tout seul- sont à l'extérieur, et parmi nous. Il doit y avoir des méfaits... Genre un pacte ou quelque chose du genre, que quelqu'un aussi puissant, voir plus puissant que nous ait dit 'd'accord je veux bien t'aider à faire ça mais du coup tout le monde sera touché'. Puis pour peu que ces personnes soient pas trop trop altruistes hein, bha au final on est tous... Dans la m*rde. Ils se disent que pour voir telle race sans magie, ils sont capables d'accepter eux même leur perte de magie, ayant surement un plan. Ou un truc du genre. Y a forcément une faille, faut trouver laquelle, et je pense qu'ensuite, les réponses aux questions d'Eerah, découleront d'elles-mêmes. Et ce qui le veulent, pourront agir contre ça. » Ca paraissait logique. Une puissance supérieure aidant des mortels -chefs ou groupuscules, on s'en fiche- et puis que les conditions ce soit que par exemple tout le monde en pâtisse, au lieu qu'une seule race soit touché, et terminé.
Puis Elisha se dévoila se mettant a nu en disant que eux particulièrement ne sont pas touché et qu'ils utilisent leurs pouvoirs de manière optimale. Mais plus effrayant encore, plus tortueux... Edwina relata des faits étranges, et demanda a Jun pourquoi il lui a filé le cristal maitre « Oh... Non... » Le cristal maitre aux magiciens, Jun a filé la preuve de son délit, à une pauvre femme qu'il savait instable et voilà que celle ci se réveille « Caleb a peut être raison finalement... T'es peut-être pas aussi blanc que tu le prétend. On sait tous que t'es taré... » Edwina a fait apparaitre les cailloux devant elle, les reprenant comme de peur qu'on les lui vole. Et oui, on pouvait bien le fouiller à cet homme, si personne trouvait les cristaux sur lui, aucune preuve... C'était tellement logique au final. Il était puissant, et il aurait très bien pu soumettre Edwina.
« On est des blaireaux... T'aime bien te mettre dans les problèmes, et puis jusqu'au cou hein. » Depuis quelques minutes, son poing était serré, sur la table, et Lily-Lune n'existait plus, tan son regard vairon la transperçait pour heurter le Chaman.
La tira qui suivit fut Yulenka qui renvoya chacun chez lui. Hop, rhabillez vous, y a plus rien à voir. Hum... Elle avait de quoi se défendre, mais le soucis c'était qu'ici c'était un vrai panier de crabes. Pour l'Orisha, il aurait simplement aimé que cela cesse, et qu'il puisse rentrer et agir, au lieu de blablater. Il essaya juste une fois de toucher l'animal sur ses genoux, ne s'y attardant pas par précaution pour sa main. Lorsque la vampire parla, il prit soin de regarder tout le monde, les réactions de tous. L'Humain lui resta silencieux comme une tombe, bien qu'il avait tiqué sur le fait que la magicienne avait le cristal maitre en sa possession. Qui l'aurait cru...



Resumé:


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Jeu 29 Mai 2014, 16:54

Si Zuvassin ne savait que penser des dieux, ils savaient exactement ce qu'ils pensaient de la plupart des souverains, qu'ils soient présents ou non. Il ne pouvait que mépriser ceux qui étaient absents car il ne voyait pas ce qui pouvait retenir le chef d'une race entière à venir à une réunion telle que celle-ci, qui concernait l'avenir du monde et donc de toutes les races. Ils devaient s'agir de personnes égocentriques au plus haut point et pourtant ce genre d'individu ne manquait pas autour de la table...  Quant aux représentants qui étaient venu y assister, il ne pouvait s'empêcher de les comparés aux enfants qu'il avait toujours regardé de loin lorsque lui même en était un. Toujours à se disputer et se battre mais pourtant toujours ensemble, comme si la seule chose qui importait était ce petit jeu ridicule et qui semblait n'avoir qu'un seul but : savoir lequel ferait le plus mal à l'autre pour affirmer sa supériorité.

Mais peu importe son mépris, le chaman restait attentif à tout ce qui se passait et se disait, ne perdant pas une miette, analysant tout avec plus ou moins de perspicacité. Une chose lui paraissait évidente : des clans s'étaient formés. Son roi et la reine des Abysses ressemblaient à deux complices et l'aveugle -pour qui le spiritualiste ressentait une certaine envie de lui broyer les os un par un, allez savoir pourquoi...- semblait vouloir faire partie du groupe, se rangeant du côté de la Khaeleesi et fustigeant l'Impératrice de la nuit histoire de faire le beau. Oui, le chaman ne supportait pas le déchu et cela remontait à leur toute première rencontre, si bien que le chaman se demandait si sa vision de la situation n'était pas un peu faussée par ses préjugés vis à vis de lui.

Puis vint le moment de la répartie de la Reine de la Nuit et le chaman tomba un instant en admiration devant elle. Il aimait ses répliques, son allure, la façon dont elle mouchait certains et, cerise sur le gâteau, il apprécia qu'elle ne se contente pas de cela mais s'intéresse vraiment au réel problème. S'il avait été de s'imposer plus dans ce débat, il l'aurait sans doute soutenu. Non, en réalité, s'il avait été capable de cela, cela aurait voulu dire qu'il serait plus mature et capable d'exprimer sa propre opinion et défendre son propre camp. Aussi resta-t-il dans son mutisme, constatant une fois de plus qu'il était loin d'être prêt à jouer dans la cours des grands. Pourtant, bien qu'il soit intimidé et qu'il ne se sente pas encore prêt à s'avancer sur le devant de la scène politique. Il décida de parler, de mettre quelques choses au point à propos des esprits et de ceux de sa race. L'intervention de l'Orishala lui laissa le temps d'organiser clairement ses pensées mais il n'en retint donc que la partie où celui-ci accusait son roi. Il ne s'en soucia pas pour autant, après tout son roi semblait n'avoir que faire du sujet qu'il avait invité alors pourquoi ce sujet n'en aurait-il pas fait de même avec son roi. Peu importe le rang de la personne, pour que Zuvassin respecte quelqu'un, il fallait que ce quelqu'un le gagne et Jun n'avait rien fait dans ce sens.

-Pardonnez-moi de prendre la parole une nouvelle fois. Je ne suis pas le plus sage ici, ni le plus puissant. En réalité, comparé à bien des personnes présentes, je ne suis rien et je comprendrais que la majorité d'entre vous ignore mes paroles ou encore que l'on se moque de moi. Il sera d'ailleurs inutile de me rappeler une nouvelle fois que je n'ai rien à faire ici, j'en ai pris note. Cependant, je me dois de m'exprimer sur un point, puisque certaines personnes ici souhaitent avoir toutes les cartes en main.

Le chaman ne fit aucun geste, n'exprima rien, se contentant d'exposer les faits d'une voix neutre. Ceux à qui il s'adressait était bien assez intelligent pour le comprendre par eux-mêmes, nul besoin de sourires, de gestes de la main ou d'énoncer des noms.

-Le retour à la vie des esprits implique certaines choses. D'une part, si cela continue, ce ne sont plus des difficultés à fusionner avec les esprits que les chamans auront mais nous ne pourrons plus le faire du tout s'il n'y a plus d'esprit pour le faire. Ce qui sous-entend que les chamans vont considérablement être affaibli. Aussi je ne pense vraiment pas qu'un chaman soit la cause de tout ceci puisqu'une fois un esprit revenu à la vie, nous n'avons plus aucun pouvoir dessus, en admettons que nous en ayons vraiment en temps normal. Mais ceci ne sont déjà plus des faits mais un avis personnel. Pour en revenir au fait. Le second problème que pose le retour des défunts, comme l'a signalé mon roi, est la surpopulation mais aussi qu'il y a, je n'en doute pas un seul instant, des morts que personne ici ne voudrait voir revenir. En tous cas, moi, avec mes pauvres connaissances, je sais que je ne voudrais pas que certains être reviennent.

Il fit une pause pour reprendre son souffle et se donner du courage pour la suite de son petit discours, conscient qu'il risquait gros, bien qu'il ait aussi des chances de se faire totalement ignorer.

- Pour ce qui est des magiciens, je doute fort qu'ils en soient la cause. Il s'agit là bien sûr d'un avis personnel et dont les raisons me regardent, mais je peux déjà affirmer si un camp doit être choisi, je serais de leur côté, n'en déplaise à mon roi. Roi qui semble plus enclin à s'amuser avec son jouet vivant qu'à chercher une vraie solution, car je doute que massacrer tout le monde mène à quoi que ce soit, surtout dans le contexte actuel.

Zuvassin se tut, attendant la suite avec appréhension. Il avait décidé d'agir d'une manière fidèle à lui même et cela allait peut-être lui coûter la vie. Après tout, il y avait dans la salle des personnes qu'il valait mieux ne pas se mettre à dos. Le choix de soutenir les magiciens était peut-être une erreur, ils étaient peut-être la cause de tout ce chaos, même s'il ne le croyait pas. Néanmoins, s'ils étaient les seuls a garder leur magie, autant se mettre du côté des plus avantagés si une guerre se déclenchait à l'issue de ce conseil. Il s'agissait donc autant d'une décision politique qu'intuitive.

Résumé:
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Ven 30 Mai 2014, 03:00

Les chefs se comportaient comme de véritables enfants qui se trouvaient devant un véritable quiosque à bonbons. On aurait dit des ours affamés de vengeance, comme s'ils sortaient maintenant leurs griffes. La fée ne pouvait tout simplement pas comprendre pourquoi les gens se comportaient avec si peu de façons de vivre. Les yeux céruléens de la fée se tardaient sur la dame qui était la reine des océans. Ses paroles acerbes faisaient trembler quelques têtes, alors que la reine des magiciens avait perdu connaissance. Elle ne comprenait pas comment une femme aussi puissante au niveau de la magie et qui était devenue souveraine pouvait être aussi fragile. Calmement, elle remontait ses cheveux pâles pour les placer derrière ses frêles épaules. Alors que les yeux de la reine s'étaient lancés sur un autre souverain, elle remarqua quelque chose du coin de l'oeil. Quelque chose de bien familier. Une fée venait tout juste de passer devant ses yeux. Le roi des chamans l'avaient tout simplement fait retombée comme une vulgaire mouche. Ses paroles ne touchaient même pas un centime le coeur de la femme. Son regard restait d'une neutralité impressionnante même s'il s'agissait d'une des siennes.

- Oh, comme c'est amusant. Mince, ma tentative à échoué. Quel dommage, n'est-ce pas?

Le sarcasme de la fée avait été dit avec brutalité, regardant le chaman dans les yeux pendant quelques secondes avec un grand sourire narquois au visage avant de les détourner et de regarder Enzel. Ses premières paroles ne fit pas vraiment le bonheur de la jeune femme. Sa télépathie non plus d'ailleurs. Elle comprenait son point de vue, mais elle n'acceptait tout de même pas qu'il avait dit une chose pareille. La souveraine était maintenant plus tendue, puisque son gardien avait dit des choses qu'elle n'aurait certainement pas dit elle-même. Les paroles d'une fille fit relever la tête de la reine. Elle ne la connaissait pas. Du tout même. Myrialuna se pencha quelque peu vers l'avant alors que ses mains se joignaient ensemble sur ses cuisses. Elle n'avait tout de même pas tort. Malgré la vulgarité de ses paroles, elle avait raison. Les gens ne comprenaient pas qu'accuser les autres ne faisaient que les accuser soi-même en détour. La fée n'avait jamais approuvé cette manière de faire. Autour de cette table, presque tout le monde avaient commencés à accuser autrui sans même se pencher sur sa propre race. Myrialuna savait que des fées de sa propre race pouvaient fort bien être à l'origine de ce qui se passait. Des fées maléfiques qui n'en avaient absolument rien à faire du printemps et du reste de ce monde.

Elle détestait les gens qui recherchaient les ennuis pour rien. Plusieurs personnes étaient innocentes. On ignorait qui était le véritable coupable. Il était peut-être parmi eux en ce moment même, peut-être était-il en liberté? Pour elle, il y avait d'autres moyens de faire que de commencer à se hurler dessus et prochainement, certainement que des gens allaient bientôt se cogner. Elle ne serait même pas étonnée que les choses en viennent à la bataille tellement plusieurs esprits ici présents étaient complètement dérangés et surtout sûrs d'eux. La souveraine féerique se fichait pas mal des accusations contre son peuple puisqu'elle savait fort bien que celui-ci n'était pas coupable. En tout cas, les fées qui étaient avec elle et non contre elle ou contre son peuple. Ses yeux bleus se tournaient alors de nouveau vers le chaman qui avait prit la parole, une nouvelle fois en parlant des esprits qui prenaient vie. La fée était de son côté. La souveraine était d'accord avec ses paroles et il était rare qu'un être plus bas que son souverain n'était pas d'accord, surtout entouré d'autant de souverain, avec ce qu'il disait. Il fallait tout de même assez de courage pour le faire.


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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5277
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Ven 30 Mai 2014, 11:34

Je me mis à rire. Décidément, c'était trop. « Pardonnez-moi, je pense que, je crois... bla bla bla. Nan mais sérieusement, tout le monde s'en tape de ce que vous dîtes. » Je marquai une pause dans ma remarque générale avant de continuer. « Et ceux qui ne s'en tapent pas, donc ceux qui ne restent pas sans rien dire pour faire décoration, sont prêts à gober tout et n'importe quoi. ». C'était décidément pitoyable. « L'Ultimage vous dit qu'elle a vu un Dieu saigner et personne ne remet en cause sa crédibilité? Ça vous paraîtrait normal à vous? Et si je vous disais que j'ai vu l'Elue des Cieux danser en petite tenue dans un cabaret, pareil, vous me croiriez sur parole? Franchement, faut pas chercher plus longtemps à savoir pourquoi le monde court à la catastrophe avec des naïfs pareil. Et puis si jamais l'idée me venait de me déshabiller devant vous, aucun ne réagirait je suis sûr. Attendez... vous voyez un homme, moi donc, qui fait du jardinage sur la table après avoir écrasé une fée qui sort dont ne sait où, et personne ne s'offusque? Vous m'entendez dire qu'il faut exterminer pleins de races et personne ne dit rien? Mes propos sont totalement déplacés et vous, vous restez là, les fesses sur vos chaises à fixer le vide avec des yeux de poissons clowns. ». Je fus repris d'une crise de rire. Non mais, c'était quoi ces souverains? « Je vous teste depuis tout à l'heure et tout ce que j'ai trouvé, hormis quelques uns qui ont de l'humour et assez d'intelligence pour comprendre mon entreprise, ce sont des moutons abrutis qui, hormis s'excuser à chaque parole qu'ils prononcent, n'écoutent rien de ce que les autres racontent. ». Je tournais alors les yeux vers la reine des fées. « L'une des vôtres vient de se faire violemment percuter sur la table et tout ce que vous trouvez à me dire, c'est que vous avez échoué dans votre entreprise? Ça ne vous viendrez même pas à l'idée de vous inquiéter pour elle cinq minutes? Surtout que, bien sûr, je plaisantais, inutile donc de prendre ce ton, ça vous ridiculise davantage. Vous devriez plutôt prendre exemple sur l'impératrice de la nuit, sur l'Orishala ou sur Eerah Scaldes. » Un moyen comme un autre de lui signaler que je me souvenais de son nom. « Et puis, si vous cherchiez à me tuer, ça ferait longtemps que votre jolie petite tête aurait été détachée de votre corps. Votre fleur n'était même pas encore ouverte que j'avais déjà exterminé la moitié des vôtres alors... ». J'ignorai quel âge elle pouvait bien avoir en réalité mais qu'importe, il s'agissait ici d'une image plus que de la réalité.

Quoi qu'il en soit, je finis par me lever, me dirigeant vers Zuvassin avant de me planter devant lui et de l'applaudir ouvertement. « Bravo, allez-y, continuez donc! Si je vous ai fait venir, c'est uniquement pour que vous disiez que vous avez vu un esprit reprendre vie, pas que pour déballiez devant tout le monde les secrets et les faiblesses de notre race! Non mais vous vous rendez compte que ces personnes ne sont pas nos alliés? Que cette réunion ne nous mettra jamais d'accord et que si nous nous faisons attaquer et avoir en beauté, ce sera de votre faute? Dîtes leur que je peux contrôler les esprits revenus à la vie pendant que vous y êtes! Et puis léchez leur les bottes en même temps. Remarquez, au moins comme ça, vous arrêterez de parler sans réfléchir juste pour faire le beau. Et puis c'était quoi cet air théâtral? Vous vous êtes cru le héros d'une pièce? On m'a demandé si j'avais amené ma serpillère avec moi! Superbe image. ». Je l'agrippai par le col, histoire qu'il me regarde bien et, surtout, qu'il comprenne ce que j'allais lui dire, chaque mot étant détachés lentement. « La seule chose un tantinet intelligente que vous ayez dite, c'est la remarque que vous venez de faire sur mon comportement. Or, très loin de me douter que vous pourriez penser un seul instant que j'agissais ainsi en régnant sur ma propre race, j'attendais que ce soit un souverain qui me fasse une remarque. A croire que les sous-fifres se sentent plus concernés que les rois. ». C'était un compliment dans un sens, pour lui uniquement. « Cela dit, j'espère que vous n'êtes pas assez idiot pour penser que je me comporte ainsi tous les jours. Je le fais parce que cette réunion improvisée m'exaspère et que, heureusement pour moi, je ne suis pas encore fou au point de penser que je pourrai trouver un terrain d'entente avec tous ceux qui se trouvent ici. C'est la fin du monde? Hé bien, soit, je prendrais les décisions qui me plaisent et accuserait qui bon me semble en demandant à mon peuple ce qu'il en pense. Je n'ai pas besoin de l'accord des rois et reines de ces terres. En attendant... ». Je le lâchai, me tournant vers les autres. « Le premier d'entre vous qui s'en prendra au mien recevra les représailles qu'il méritera. Je ne suis guère un homme bon, et je ne m'en suis jamais caché, mais si vous accusez mon peuple juste parce que ma tête ne vous revient pas, vous êtes juste cruellement dénué de bon sens... et complètement incompétents en plus de ça. Sur, ce, je me suis bien amusé en votre compagnie. J'avais l'intention d'aller au zoo d'ici peu, je n'ai même pas eu besoin de le faire, la Prophétesse m'a conduit au plus prestigieux d'entre eux. ».

Je me dirigeai alors vers Edwina, l'agrippant par le poignet en l'obligeant à se lever. Cette femme avait autant de force qu'une huitre. « Vous, la voleuse, vous venez avec moi. ». J'espérai que ce simple commentaire aiderait les neurones de Cocoon à comprendre que si elle possédait à présent mes cristaux, ce n'était pas de mon fait. Qui se serait privé d'une telle puissance après tout? Et puis, les cristaux choisissaient seuls leur propriétaire et je me doutais qu'ils ne souhaiteraient en aucun cas retomber entre mes mains. M'assurant que la jeune femme ne me résisterait pas, je finis par lancer à la ronde. « Bien, j'espère que vous continuerez à patauger avec autant de conviction. Et puis, au moins, je vous donne un sujet de conversation intéressant. Sachez cependant que je sais qui sont mes alliés et hormis quelques uns ici que j'estime un minimum – plus des non souverains que des souverains si je fais le calcul – les autres ne m'importent pas. Et oui, c'est scandaleux, mais je ne suis pas un pauvre hypocrite. Personnellement, si je gouvernais les démons, jamais je ne voudrais me trouver dans la même pièce que l'Elue des cieux qui pue la pureté à plein nez. Mais chacun ses choix après tout. Si la Prophétesse revient, saluez la de ma part. »Avec un petit signe de la main et un sourire amusé, je me dirigeai vers la sortie, emmenant Edwina avec moi. Nous allions devoir nous expliquer, ce qui serait sans doute plus intéressant que d'écouter des gens s'écouter parler ou se pavaner comme des coqs ou des guenons en chaleur. Me retournant une dernière fois, je lançai à l'avis de ceux qui n'étaient pas encore rois : « Bienvenue dans le monde des Grands... quoi que... il est vrai que cette appellation est très mal choisie... ». Je n'avais pas la prétention d'être le meilleur, peut-être étais-je même pire que tous ces crétins, mais je commençais à me détacher progressivement de choses et d'autres, comme celle, par exemple, qui voulait que certains souhaitent toujours avoir raison. Peu importe le rang, chacun ici n'avait rien d'exceptionnel si ce n'était d'avoir un ego surdimensionné ou un je-m-en-foutisme assez impressionnant.

Une fois dehors, mon regard se fit plus dur, ma mine plus sérieuse, comme si j'avais soudain enlevé le masque que je portais durant ce minable conseil. Fixant la magicienne, je finis par lui dire d'une voix douce : « Je ne me rappelle pas vous avoir, à aucun moment, donné mes cristaux. J'aimerai que vous me racontiez. ». Finalement, l'Elémental avait raison, on était bien mieux au soleil. J'étais pragmatique. Les problèmes du monde se régleraient seuls, et si ce n'était pas le cas, tant pis, c'est que le Destin le voulait ainsi.
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Sam 31 Mai 2014, 22:38


D'un regard, la Dame des Abysses balaya l'assemblée. Quel vaste comédie que cette journée ponctuée par l'incompétence flagrante de ces hommes et de ces femmes qu'on disait Souverains. Alors dans un soupire, la Sirène écarta une boucle rousse avant de reprendre de sa voix douce et basse. « Je suis navrée, chère Impératrice de la Nuit. J'aurai adoré continuer à échanger ainsi avec vous, puisque vous êtes l'une des seules personnes présentes et intéressantes à minima,  qui ait assez d'audace pour prendre la parole et que donc, vous soyez l'une des rares à présenter qu'un quelconque intérêt. De plus j'aurai une vingtaine de commentaire à faire sur vos paroles au contre-sens évident mais je crains que les instants d'allégresses verbales soient passées même si vous frisez toujours les pars-terres en croyant soulever des montagnes mais ... je tiens à faire au plus bref. Je me contenterai de vous citer. Ne me parlez pas d'attitude digne et posée pour aller ensuite ' emmerder copieusement et allégrement ' qui que soit en achevant vos phrases d'un splendide  ' hi hi hi ' vous donnant des allures de gamine perdue dans la cour des grands et cherchant à se faire remarquer. En second lieu, j'affirme mes dires, vous n'êtes au courant de rien. Oui, mon peuple subit des attaques néanmoins mes Cités, qui je vous rappelle sont tout de même sous l'eau ce qui ne facilite ni les choses ni la circulation des rumeurs, sont assez bien protégées pour éviter les pertes lourdes et les massacres collectifs. Question d'organisation que votre peuple ne permet pas. Par ailleurs ' vouloir apprendre à un vampire le sens de la répartie est une chose risible ' est à elle seule une affirmation risible. Être Vampire n'est pas synonyme d'élégance ou d'éloquence comme le pense beaucoup. C'est un préjugé qui peut être vrai. Pas tout le temps, cependant.» Et la Reine des Vampires en était bien la preuve. « Je finirai simplement par ceci. Je suis au moins d'accord avec vous sur un point. Votre peuple est assez débrouillard pour vous faire part seul de ces contestations. C'est à ce titre que des ' armées ' entières se dégagent de votre autorité. Faites l'aveugle tant que vous voulez, mais la plupart des peuplades se retournent contre les Rois ces derniers temps pour les sujets que nous avons essayés de discuter ici et vous êtes loin d'être épargnée mais plutôt dans les plus touchés. Les Vampires, dont les élans protestataires ne sont plus à démontrer depuis longtemps, sont dans les premiers partis. Grand bien vous fasse que de vous croire toujours entourée avec une grande et belle nation derrière vous.» A force d'être seul sur le trône, certains en avaient oublier la légitimité d'un gouvernement.

Vanille jeta ensuite un coup d'œil à Cocoon et sourit. « Mon pauvre Orishala, vous n'avez pas du faire beaucoup de recherches avant de venir. Disons que c'est tout à votre honneur, vous avez cru la Prophétesse, vous n'avez pas remis en cause ces paroles sur le moment et êtes venu comme elle l'a demandé. Seulement mon cher, sachez que la Grande Prophétesse n'est pour aucun côté. Pour parler vulgairement, elle ne travaille pour personne, ni les ' bons ' ni les ' méchants ', et pas réellement pour les Aetheri. Elle protège les notions de Temps et des Destins et fait ce qui doit être fait pour les préserver. Néanmoins, à l'instar du peuple des Rehlas, elle ne peut agir et nous éclairer directement. Les conséquences en seraient lourdes. Elle peut seulement nous mettre sur le chemin. Je vous conseille de lire la grande Encyclopédie, elle vous éclairera sur la question.» Elle s'attarda à peine sur le Chaman qui accompagnait Jun. « Félicitations, vous êtes décidément une perle rare.» Sarcasme évident. Elle n'ajouta rien de plus, son ami avait déjà tout dit. L'Edelweiss Eternelle la douce Myrialuna, rendit en une seule phrase l'expression complète de son inefficacité. Ce serait sûrement agréable à savoir pour son peuple que l'on pouvait faire du ping pong avec  une Fée sans la moindre représailles. Peut-être voulait-elle jouer les dures, jouer les insensibles. Le moins qu'on puisse dire est que c'était raté. Elle semblait simplement ne pas se préoccuper des siens. Navrant. « Tout comme Jun, je suis effarée par votre comportement à tous. Tout vous paraît normal. Parfait. Gardez cette mine digne d'une belle partie de poker, à vouloir jouer au plus fort et gagner la manche à coup de sarcasmes plus ou moins bien maniés et de mines volontairement graves ou éclairées. Dommage que ce ne soit pas un jeu. À l'inverse, vous allez vite comprendre les enjeux.» Elle pencha doucement la tête sur le côté, dans un sourire mesquin. Durant quelques instants, elle contempla Jun qui s'éloignait en compagnie de l'Ultimage.

« Bien. Je vous annonce solennellement, qu'en vue  de votre attitude si honorable et de ces discussions tellement intéressantes qui nous ont été d'un grand secours, je déclare les terres ondines en état d'urgence pour préserver les intérêts des miens.» Face aux ennemis qu'ils représentaient tous. « Concrètement en ce qui vous concerne » Car cette disposition contenait plusieurs visages différents. « Cela signifie que les étrangers ne sont plus les bienvenues et seront traités selon les lois de la Cité Engloutie.» En d'autres termes encore, cela signifiait que les créatures non ondines seraient exécutées sommairement et sans procès si elles n'étaient pas en possession d'une autorisation signée de la main de Khæleesi ou d'Abyssum. Autant dire que ces deux-là n'avaient pas la signature facile. « Je vous conseille à tous de rappeler les expatriés qui ont voulu s'installer sur les territoires des Ondins. Chacun de vous a des sujets dans mes Cités.» Pour l'instant. Bientôt, ils ne seraient plus qu'une écume lointaine si leur Roi se montraient aussi conciliant que durant le Conseil. « Cette mesure concerne évidemment le bas peuple comme les hauts dignitaires ou vous-même. Ceux qui peuvent venir le savent ou le sauront. Merci de votre attention. Enfi, dans l'hypothèse folle où vous m'auriez écouté. La nouvelle tendance en la matière semble d'être d'écouter un mot sur cinq pour répondre à côté de la plaque. Raison pour laquelle je n'ai pris la peine de répondre à personne ou presque.» La Vampire, Yulenka, avait écouté et répondu au moins. Ce n'était pas le cas de tout le monde. A présent, les Chefs étaient mis face à la réalité. Une décision avait été prise. Peut-être paraissait-elle anodine pour certains. Qu'ils seraient sots de penser que cela ne signifiait rien.

Lord, quant à lui, ne disait rien. Cynique et un brin acide, il contemplait la petite assemblée avec un sourire satisfait. Tout ce chaos semblait lui plaire, tous ces maux le ravissait. Chacun perdait un peu contenance à sa façon. C'était un sublime ballet d'orgueil.

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Sam 31 Mai 2014, 23:44


« Félicitations. » Petite voix et chantante quoiqu'aux intonations sèches et tranchantes. Une jeune femme au regard à la fois dur et déçu applaudissait doucement en faisant quelques pas le long de la grande et ancestrale table des Conseils des Chefs. Elle ne souriait pas. Loin d'être amusée par ce qui se passait, elle prit le temps de contempler les mortels présents à tour de rôle. Contrairement à ces apparitions communes, la Prophétesse n'était pas voilée ou dissimulée. Vêtue d'une longue robe brune et violette, elle avançait lentement, à visage découvert. Ses cheveux cendres ondulaient à chacun de ses pas si légers. Ses grands yeux verts et clairs accusaient sans rien dire. « Oui félicitations à tous. Vous avez régalé le monde céleste de vos frasques les plus lamentables. Félicitations aux races qui ne sont pas là pour m'entendre de n'être pas concernés par l'avenir de ce monde. Félicitations aux races présentes dont les représentants sont si muets qu'ils auraient mieux fait de s'abstenir de venir. Félicitations de croire que tout cela n'est qu'un jeu. Félicitations à l'Edelweiss Éternelle, au final, je suis revenue à vous. Sachez seulement que cette visite n'était pas écrite.» Dans un sourire acide, la jeune femme courba la tête vers les cieux. Il ne lui restait que très peu de temps. Comme à chaque fois qu'il y avait un bouleversement quelconque sur la Véritable Ligne, elle allait mourir pour ensuite revenir. Elle ne tenait cependant pas à s'effondrer et disparaître en présence de ces gens-là. Alors elle ferait vite. « Vous ne comprenez donc pas.» soupira la Prophétesse qui ne pensait pas ces hommes et ses femmes dénuées de la moindre capacité de réflexion. De toute évidence, elle avait surestimé leur intelligence et leur sens pratique. Elle jeta un coup d'œil à la Dame des Abysses, froide et distante. « Merci à vous, Khæleesi, d'avoir tenté de réveiller les endormis de ce monde.» souffla-t-elle, révélant ainsi qu'elle était celle qui avait demandé à la Sirène de se montrer si éloquente, quant bien même on pouvait aisément se douter que la sulfureuse Ondine avait pris plaisir à obéir à cet ordre. « Je crains que dans cette guerre d'orgueil où chacun pense être meilleur que ces voisins, la bataille était perdue d'avance.»

Légèrement penchée lorsqu'elle s'était adressée à Vanille Deslyce, la Prophétesse se redressa en ajoutant d'une voix plus forte « Cependant … » Elle disparut en un battement de cils pour réapparaitre debout au centre de la grande table. Du bout des doigts, elle tenait sa robe et doucement, elle faisant un petit tour, pieds nus. « Des Cités seraient tombées car elle l'avait voulu tandis que des villages naissaient de son fait. Elle est meurtrière et guérisseuse. » Elle fit une brève pause. « Ainsi est écrit sur moi dans votre … Encyclopédie. Tandis que vous vous amusiez à démontrer vos talents risibles, je parachevais le dessein du Grand Destin.» Elle laissa tomber les voiles de sa tenue pour lever doucement les bras. « Aujourd'hui même, alors que vous me démontriez votre insuffisance, votre ignorance, votre impuissance et vos inaptitudes, j'ai agi pour le bien de ce monde et pour préserver la Véritable Ligne du Temps, pour faire ce qui était écrit là-haut dans les étoiles.» Elle se tourna très légèrement vers le Sin Luxinreïs. « Pour faire ce que vous avez lu.» Elle détacha son regard du Rehla, préférant laisser ses mires voguer sur l'assemblée. « Vous n'êtes qu'une très petite minorité à mériter votre place. Vous êtes encore moins à ne pas être en mauvaise posture. Que commence les déchéances mais ce n'est qu'un début. Ne croyez pas être à l'abri. Là-haut, votre vie est scellée. Je savais ce qui allait se passer. Ce vous alliez dire. J'aurai préféré mourir une fois de plus et qu'on démontre la vivacité des mortels plutôt que d'avoir raison.» Elle croisa les mains. « A défaut ...» soupira-t-elle.

« Je vous annonce que durant votre brève et inutile absence, des changements inexorables sont parvenus. » La demoiselle n'était pas blanche et innocente dans ces histoires. C'était par son impulsion discrète que les gens étaient intervenus. Elle était celle qui poussait inconsciemment, celle qui murmurait à l'oreille des hommes pour qu'ils agissent, celle qui détruisait et qui construisait pour servir le dessein des Aetheri et protéger la Véritable Ligne du Temps. Elle n'était ni bonne ni mauvaise. Simplement une entité existante qui vivait au dessus des autres. « Les Ailes-Noires se sont soulevées et ont chassé la Messie des Ténèbres de sa place si confortable pour mettre en place un gouvernement qui n'a d'existence que dans le nom. Peuple qui plonge dans la décadence et l'anarchie, qu'importe, puisque la Messie du Ténèbres n'est plus Aya. Les Déchus sont libres et sans maître. J'annonce pourtant une nouvelle Messie usurpatrice avant l'arrivée d'un annonciateur digne de ce rang» Elle enchaina : « Les hommes-animaux hurlent face à l'effritement de la magie et les réactions trop mesurés des dirigeants. À l'instar de Aya Misato, celle qu'on disait Dieu Totem, la dénommée Ophalee Sombrois, n'est plus en place depuis une révolte sanglante.» Assez parlé des absents. Le regard glacé de Yeul se posa sur Myrialuna. « Puis, pendant que vous vous fichiez du sort d'une des vôtres entre les mains d'un homme dont la réputation n'est plus à faire, votre peuple, depuis trop longtemps excédé par votre inactivité, a commis l'un des plus beaux coups d'état qu'ai connu ce peuple discret qu'est les Fées. Oui, Myrialuna Aiyena, vous n'êtes plus Reine.» Elle tourna les talons, disparaissant de la table pour réapparaitre derrière les deux Aetheri. « Par ailleurs, je vous annonce le suicide soudain de Amarante Svana Araushnee.»

La Prophétesse contempla une dernière fois l'assemblée. « Il va falloir, une bonne fois pour toute, cesser de penser à votre propre soit-disant perfection et criez à l’infamie à la moindre critique ou remontrance. Vous êtes tous des êtres imparfaits, ô oui, voilà une chose qu'on ne pourra jamais vous retirer. Cependant, à force de croire en vos forces, vous en oubliez vos faiblesses et la liste est longue. Quoiqu'il en soit, voici les nouvelles du jour. Ne croyez pas être des survivants, ne croyez pas être des puissants. Dans les mois à venir, votre rôle sera cent fois moins important que celui du boulanger du coin de la rue la plus minable du village le plus égaré, qui lui au moins aurait le privilège de nourrir le peuple dans les temps durs. Au cas où cela vous aurez échappé, vous avez eu une chance de vous révéler, aussi bien personnellement que dans l'intérêt des vôtres. Face à cet échec cuisant, laissez moi vous conter la suite : votre place sera mise à mal, vous ne serez plus écouté. Les mois à venir ne seront pas contrôlés par les Souverains et les Grands, mais par le peuple et ses craintes. Vos prétentions sans borne ont eu raison de votre esprit. Souvenez de ce jour. Ce jour où vous avez préféré un honneur fictif à la loyauté et la survie. Ce qui a été dit ici ne sera pas secret. Ceux qui se croient maître du monde vont tomber bien bas. Oui, souvenez-vous de ce jour, celui où vous avez tous failli et sombré.»

La Prophétesse disparut dans un mouvement de tête, pour ne plus revenir.

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Dim 01 Juin 2014, 01:11



Je commençais à avoir l'impression que ce fameux conseil allait rapidement finir en règlement de compte. Ou peut-être simplement en force, même si c'était déjà un peu le cas je devais dire. Entre l'autre qui campait sur ce qu'elle disait et la dèche qui essayait en vain de faire comprendre ce qu'il voulait. On n’était pas sorti de l'auberge. De plus je n'étais pas d'accord, la guerre réglerait beaucoup de problèmes. Le déchu commença alors un long et interminable discoure, enfin résumée que tout le monde avait compris. Je ne put cependant me retenir rire légèrement. Un ennemi quelqu'un qui nous veut du mal... tien je ne savais pas que ce que c'était un ennemi. La seule chose qu'il avait a peut près dit de censé, c'est que pensé des animaux. Mais je continuais à le trouver stupide dans ces propos. -Donc sous prétexte qu'aucune race ne peut tirer de bénéfice a privé toutes les autres races de leur magie, il ne faut pas l'accusé si l'on suit votre raisonnement ? Dois je vraiment que préciser que je ne suis pas d'accord ? Brouiller les pistes, ça vous dit quelque chose ? Tout comme il était facile de se toucher, soit même, pour éviter d'être accusée, on pouvait aussi éviter de n'attaquer qu'une race. Si ça n'avais été que les anges, j'aurais été la première accuser et sans doute les déchus.
La reine des génies ne semblait pas vraiment d'accord avec ce qu'il ce passait, comme si elle croyait que nous n'étions pas sur de ce que nous faisions, de ce que nous disions. Et quand a l'autre magicienne, elle ne valait pas mieux que ça reine. Si même elle ne savait pas ce qu'elle faisait là... -Petite naïve. ça m'avait échappée quand je l'avais entendu parler. Je ne crois pas que... mais en attendant, elle venait de nous expliquer la raison du silence de sa reine. Il n'y avait rien, pas d'affaiblissement, pas de soucis, rien. Comme c'était étrange tien. C'était vraiment affligeant d'entendre cette magicienne parlée, j'avais presque envie de la faire taire. Voilà qu'elle rejoignait l'autre. Et si, et si. -Vous etes en traine partir sur l'hypothèse que personne n'est coupable. Comme ça doit bien arranger le responsable tien. Je suis certaine qu'il ne pensait pas quelqu'un l'aiderait de cette façon, il vous remercie certainement. il était évident qu'il devait bien rire intérieurement.
Le Fe commença alors à parler, rejoignant l'avis des deux autres j'ai bien l'impression. Mais est-ce qu'ils le faisaient exprès ? En plus sa seule solution qui proposait était pour le risque de surpopulation. Autrement dit, pas le problème principal a mes yeux. Par compte, pour une fois que l'ultimage prenait enfin la parole, c'était pour me confirmer que les magiciens étaient vraiment une race complètement stupide. Des dieux qui saignent ? La fille devait être complètement folle en faite. En plus pourquoi perdre son temps a parlé de ce que Jun lui aurait fait comme cadeau ? Comme souveraine inutile, on ne pouvait certainement pas faire pire.
La petite peste ne démordait pas devant les propos de la reine des abysses, répondant avec humour à la proposition de Jun. Mais étrangement, c'était peut être les paroles que j'entendis de plus censé, elle aussi n'hésitait pas a penser qu'il était facile de brouiller les pistes en s'attaquant soit même. Au niveau du roi des humains, franchement j'avais écouté attentivement ce qu'il disait. -A la limite je veux bien reconnaitre votre antimagie peu posée problématique. Mais la votre n'égale certaine pas celle des votre. Donc oui, je maintiens ce que j'ai dit. Après tout, si nous disparaissons, car devenu trop faible, vous aurez beaucoup plus qu'une ville paumée au milieu de désert. il ne croyait quand même pas que j'allais changer d'avis avec des arguments comme ça.
Cocoon avait alors pris la parole, j'avais écouté d'une oreille quelque peu distraire, il y avait certain truc intéressant, mais le reste. Quand il disait que Morvan pouvait avoir peur, ça ne m'étonnait même pas. C'est vrai que ça pouvait être bien probable. En tout cas l'orishala avait un certain humour, bon a mes yeux ça ne restait qu'un esclave potentiel comme le reste de son peuple, mais bon. Tuer Jun ? Pourquoi c'était celui qui avait émis la meilleure idée jusque maintenant, exterminer toutes les races suspectes. Mais bon il rejoignait le relha et l'autre idiote blanche pour l'accusée maintenant.
En tout cas le shaman semblait decider à ne pas revenir chez lui vivant, outre redire des trucs que tout le monde avait compris, voilà qu'il attaquait lui même son roi en quelque sorte. Cependant s'il y avait bien une réaction qui m'avait étonnée, ces celle de la fée. Elle n'allait pas bien ma parole. Je ne me contrefiche qu'un démon se fasse aplatir, peut importe, je le faisais moi même, mais une fée ? La reine des fées ? Dans quel monde parallèle j'étais tombée moi !
J’un avais repris la parole, effectivement je n'étais pas la seule a penser que l'ultimage état folle. Il semblait vexer du peu de réactions, mais ces vrai qu'il y avait certaine fleure maintenant, je n’avais même pas fait attention. Pour le reste soit je m'en foutais, soit j'étais partante alors. Puis il continuait à s'en prendre continuant à dénigrer les autres. Mais finalement il avait raison, personne ne tomberait d'accord aujourd'hui, ni jamais. Bien évidemment, son sous-fifre prit pour son grade, mais je trouvais qu'il était encore chanceux. Il avait alors pris la magicienne et était sorti après une dernière parole. Mon regard s’était alors assombri. Qu'elle imbécile, il ne voyait que par le préjugée, oui l'avoir près de moi me répugnait, mais entendre justement les faiblesses des autres étaient une belle consolation.
La Khæleesi nous prévient alors qu'elle fermait ses terres aux autres peuples, nous conseillant de faire revenir les nôtres dans les plus brefs délais. Réaction peut être exagérée, mais bonne. Mis à part cela, elle voulait semble' il mettre un terme a son débat avec la vampire, non sans lui avoir encore lancé quelque pique.
Seulement, alors que je ne m'y attendais pas, une nouvelle personne apparue, le reconnaissait la voix, elle se montrait finalement celle-là ? J'avais alors écouté ce qu'elle avait à dire. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre ses propos ironiques. Mais ce qu'elle annonça ensuite... trois coups d'État, trois personnes venaient de perdre leur place. Aya et opale dans un premier temps, ce qui aurait pu expliquer leur absence, mais aussi Myrialuna, donc elle venait de lui annoncer. De plus Svana, venais elle de se suicider. Sur le coup je ne l'avais pas vu venir et je restais silencieuse. Surtout que je ne savais pas ce qu'elle avait vraiment voulu dire par la suite. Enfin, disons plutôt que je ne voulais pas le croire. Je la regardais alors s'en aller.
             


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Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

~ Ombre ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Dim 01 Juin 2014, 01:26



Après l'évanouissement de la reine des magiciens, ce fut autour de l'elemental qui s'évanouit dans la nature. Profitant de la légère confusion à la suite du malaise de la majesté, il se faufila derrière les chaises et disparut sans un mot. L'Ombre arqua un sourcil étonné en le suivant du regard. Il était le seul représentant et sa fuite n'augurait rien de bon. D'ailleurs, s'il avait voulut passer inaperçu, il avait encore des progrès à faire dans ce domaine. Plusieurs souverains ne manquèrent pas de pointer sa disparition du doigt. Aaliah ferma les yeux un instant pour soupirer devant cet acte. Elle connaissait l'Impératrice du Tout pour l'avoir rencontrer à plusieurs reprise et était attristée par le comportement de celui qui avait été désigner pour la remplacer. Il donnait une bien piètre image de son peuple et alimentait les rumeurs. Fuir en catimini un conseil où les souverains cherchaient un coupable, n'était pas l'idée du siècle. Ne jamais fuir devant une prédateur, car sinon l'on se nomme proie.

Les échanges d'hostilités reprirent bien vite, quelques souverains se volèrent encore dans les plumes, tandis que d'autre cherchait à tempérer les choses, voire à trouver de l'entre aide. D'autre à l'image de sa reine, restèrent silencieux. Une fée égarée vint également ajouter au conseil son petit grain de poussière féerique. D'un geste précis, le souverain chaman eut vite fait de stopper son vol et fit remarquer à la reine des fées que sa tentative d'assassinat avait échouer. L'Ombre se serait attendue à une rébellion, voire un bain de sang prendre vit autour de la table. Cependant, la reine des fées prit cela très légèrement, comme si voir l'un des siens se faire traiter de la sorte était tout à fait normale. Ses propos même choquaient l'Ombre qui ne ressentit aucune tristesse pour la fée qui venait de se faire taper dessus. Peut-être l'avait-il mérité pour être pénétrer ainsi dans ce lieu réservé, mais les souverains ne devaient-ils pas faire passer leur peuple avant eux? Enfin, ça c'était en théorie. La hauteur et l'or des trônes rendaient égoïstes, assurément. Et fou aussi. La reine des magiciens revenus à elle parla étrangement, de dieux, de sang, de cristaux. Cela semblait confus, comme les allures du conseil.

Le chaman ne sembla guère apprécier les tournures du conseil, après avoir critiqué la reine des fées pour son comportement et malmené son accompagnateur pour les révélation faite sur les faiblesses du peuple chamanique, il s'en prit à la reine des magiciens. Il n'eut aucune difficulté à lui agripper le bras et la força à le suivre hors du conseil. Au passage, il se permit encore de critiquer les allures du conseil et de souhaiter la bienvenue dans le monde des grands... Ironiquement parlant. Cela faisait désormais trois sièges de vide sur peu de temps. *Nous allons pouvoir jouer au chaise musical...* pensa l'Ombre en faisant un tour de table du regard. Après la recherche infructueuse pour trouver un coupable, les souverains pourraient désormais tenter de parier sur le suivant à partir...

Aaliah tourna la tête vers sa reine, cherchant à percevoir ses émotions par rapport à la tournure des événements et voir si elle reprendrait la parole. Mais ce fut une voix reconnaissable qui prit la parole en premier. De sa voix chaleureuse et cassante, elle remit à sa place certains souverains avant de déclarer la terre des ondins en d'urgence. Ainsi tous les étrangers à cette race n'était plus les bienvenus. Pire, ceux présents et installés sur ses terres allaient devoir plier bagage et ce très rapidement. L'exode pour les non ondins allaient bientôt commencer. Une manière de ce protéger et de chasser les intrus. Une méthode radicale pour une souveraine qui ne mâchait pas ses mots.

La Gardienne savait les Ombres neutres depuis la nuit des temps, comme elle savait la terre des Ombres terres d'asile. Sous le règne de Neith et à l'époque du chaos des zombies, la terre des Ombres avaient accueillit les faibles pour les protégé du fléau. Aujourd'hui, c'était un tout autre mal qui les frappaient de plein fouet et les affaiblissaient. Il serait risqué d'accueillir des apatrides ou des exilés alors que l'on ignorait toujours d'où le mystérieux mal venait. Elle savait sa reine accueillante, le château avait été construit en ce sens, mais il appartenait avant tout aux Ombres. Le royaume des Ombres étaient leur refuge à toutes. Aaliah se pencha vers l'Esprit de la Mort et posa une main sur son épaule, lui intimant silencieusement de prendre à son tour les dispositions nécessaires pour la protection du peuple des Ombres d'une pression de doigts fermes. Après la remontrance qu'elle avait reçu, la Gardienne ne souhaitait pas la refaire passer pour une simple fillette si elle prenait elle-même la décision au nom du peuple des Ombres.

« Majesté, il nous faut penser avant tout à notre peuple» lui-murmura-t-elle pour la faire sortir du mutisme.

Cependant, une voix inconnue s'éleva à travers la pièce. L'Ombre leva les yeux vers une jeune femme élégamment vêtue qui les félicitait. Mais pas sur un ton de félicitation habituelle et cela ne présageait rien de bon pour la suite de son discours. Elle les disait lamentables et enchaîna sur les changements produits. La Messie des Ténèbres n'était plus , pas plus que la dénommé Ophalee, la reine des fées paya également sa passivité face à l'agression d'un des siens en plein conseil, elle n'était plus reine. Tout comme la reine des Alfars, l'amarante s'était suicidé. Ce qui, dans un monde où le recyclage des âmes vacillaient, n'était pas une bonne idée. La naissance des Ombres étaient un mystère pour les vivants, mais la Gardienne tout comme sa reine savait que leur nombre n'augmentaient plus. Il avait même tendance à diminuer. Aaliah eut une pensée pour la souveraine décédée de son propre chef, au moins évitait-elle le mal qui s'abattait sur les Terres du Yin et du Yang ainsi que la malédiction des Ombres. Elle était peut-être la seule qui, par son choix étrange, y gagnait le plus...

La prophétesse continua ses remontrances, les disant imparfaits, précisant que la liste de leur faiblesse était longue et que dans les mois à venir leur importance serait moindre.  Les souverains ne gouverneront plus, le peuple et leur crainte prendraient le déçu. Un avenir pas très glorieux. Autant pour les souverains que pour le peuple. Un peuple en dérive ne survivait pas longuement sans un guide pour les faire agir comme un seul homme. Le monde sombrait de nouveau dans le chaos. Et la prophétesse disparut aussi soudainement qu'elle était apparu, concluant sur un souvenez-vous de ce jour. Celui où ils avaient faillit et sombré.

« Non!» cracha l'Ombre en se redressant. Pessimiste de nature, elle préférait tout de même nettement lorsque c'était elle qui avait ce rôle plutôt que d'entendre quelqu'un lui dire vous avez failli.

« Je ne suis pas souveraine, mais il est hors de question pour moi de finir comme celles énoncées par la prophétesse. Vos discours m’indiffèrent, les Ombres sont faites pour rester neutre depuis la nuit des temps et nous ne prenons jamais part aux conflits des vivants. Aussi, les Terres des Ombres resteront neutres tant que nul ne violera nos frontières. Quiconque les franchira sera considéré ennemi du peuple. Et n'ayez crainte chère Khæleesi, je m'assurerai qu'aucune Ombre ne reste plus longuement sur vos Terres, car je ne vous laisserai pas le loisir de faire souffrir la plus petite des Ombres, aussi faible soit son rang. La derrière remarque était principalement lancé à l'attention de la reine des fées qui n'avait eu aucune considération pour celle écraser, ce qui bien mal lui en prit. Et même si Aaliah n'était pas souveraine, elle n'en restait pas moins une Gardienne et elle se devait de défendre les plus faibles des siens. Puis, elle se tourna vers sa reine. Il n'est plus l'heure de jouer la fillette!» lui lança-t-elle alors sans autre forme afin de la faire réagir.

Elle l'appréciait beaucoup, mais souhaitait qu'elle montât en cet instant un peu plus de grandeur dû à son rang et à son titre. Depuis la remarque reçu, la jeune Shiro était resté silencieuse, elle avait commis une erreur en apparaissant de manière visible. Cependant, si l'on ne pouvait effacer les erreurs commises, il était possible d'apprendre à les surmonter. C'était d'ailleurs ce que tout Ombre faisait. Vivre avec une erreur fatal commise un jour de déprime... Certes l'avenir des Ombres étaient précaire et s'enfermer derrière une neutralité ne les aiderait peut-être pas à vaincre le mal qui les affaiblissaient. Mais s'associer à d'autre race dans cette bataille, c'était de prendre le risque que ceux-ci comprissent le fonctionnement des Ombres plus en détail si le mal devait perdurer dans le temps. Et certaines choses se devaient de ne pas être connu. La perturbation du cycle de la vie et la difficulté du recyclage des âmes étaient déjà des informations suffisantes aux autres races. Le nombre décroissant des Ombres devait rester, dans l'esprit des gens, lié aux problèmes de magie non à la difficulté de mourir. Et puis, si l'Esprit de la mort devait se cacher, elle serait peut-être également bien mieux à l'abri derrière les portes de son château. Aaliah n'avait pas oublier la remarque de la déesse sur la possibilité d'utiliser sa reine comme une arme.

Résumé:




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