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 Le Changement, le renouveau [Rp pour tous]

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Mer 06 Mai 2015, 19:12

Les jumeaux étaient en train de discuter avec leur famille, avec Alyska, Kain, Axel. Et cela faisait beaucoup de monde pour eux. Dragon ne disait rien de spécial car il était en train d’observer son père, Kain. Il fut impressionné par le niveau de magie qu’il avait en lui et la puissance de son corps physique. Dragon aurait bien aimé être comme lui, au lieu d’être chétif et avec peu de puissances dans les muscles. Mais il savait que son père avait dû beaucoup s’entrainer pour devenir ce qu’il était aujourd’hui. Il resta bouche bée, sur le fait qu’il était devenu l’esprit élémentaire du Feu comme la reine Takias. Dragon aurait bien aimé la rencontrer aujourd’hui, mais on lui avait dit qu’elle avait disparu depuis quelques mois maintenant, juste après la disparition de l’ancien Esprit élémentaire de l’eau, Morvan. Cela l’avait beaucoup affecté et donc elle s’était réfugiée dans une grande bibliothèque où personne ne pouvait la déranger maintenant. Personne n’avait réellement des nouvelles d’elle et cela faisait presque peur. Enfin … Atheria regarda son oncle, qui était Axel et donc le frère jumeaux de sa mère. C’était la première fois qu’elle le voit en chair et en os, mais elle avait déjà entendu son nom auparavant. Il n’était pas un inconnu pour elle. Leur mère leur demanda si tout allait bien avec Anwen, leur tutrice pour l’instant. Et Atheria décida de prendre la parole pour répondre à cette question : « Anwen est une personne assez glacial, il faut le dire. Elle ne dit pas souvent grand-chose et j’ai l’impression qu’elle est faite uniquement de glace. Mais au niveau de l’entrainement, elle nous fait réellement mal. Parfois dans ses yeux, je peux voir une lueur agressive en elle, mais aussitôt cela s’éteint. » Atheria laissa la parole à son frère jumeaux : « Moi, je n’ai rien à dire sur elle, et elle est sympa elle a le temps de s’occuper de nous, de l’entrainement, partir en mission, revenir, écrire des dossiers et parler des jeunes élémentals… Je n’ai rien à lui reproché pour ma part ! ». Atheria se demanda pourquoi sa mère voulait être si proche de sa fille maintenant. Elle se laissa faire : « Qu’est qui se passe maman ? De quoi as-tu peur aujourd’hui ? ». Mais avant de trop s’éloigner, Les jumeaux entendirent la question de leur père et franchement, Atheria n’avait pas envie de lui dire leur élément mais ce fut Dragon qui lui répondit avec un ton sec : « Nous avons l’élément de la terre, donc nous sommes forts et sages. Nous n’avons pas eu l’élément de la foudre ou du feu. Nous sommes désolés de te décevoir ». Wouah, Dragon l’avait lancé cette réponse comme un boulet de canon. Atheria ne put s’empêcher de rire… Elle l’aimait tellement son frère jumeau.


Kailyn avait ressenti la présence de sa fille cadette, Evey. Elle était dans cette fête et je sentais que la jeune femme n’était pas très bien à ce moment-là. D’un côté, je pouvais comprendre ce qu’elle pouvait ressentir… « Je peux comprendre qu’elles te manquent beaucoup… Mais ne serait pas le moment de lui parler un peu avant que tu ne la revois plus avant un certain moment ? Enfin, ce n’était mon idée… Mes enfants ? ». La vampire regarda les jumeaux d’Alyska et je ris doucement et je repris la parole encore une fois : « Les jumeaux ? Non ce n’est pas mes enfants ! Ce sont les enfants d’Alyska et je m’occupe de leur entrainement. Ils sont très gentils et beaucoup de potentiels. Je ne sais pas si tu as ressenti, mais je suis enceinte de quelques mois… Malheureusement, celui que j’aimais, à encore disparu de la surface de la terre… ». Je soufflais un bon coup et je regardais à mon tour les jumeaux. Ils étaient avec leur famille, cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas vu… Kain … GRR. Erine prit la parole et je l’écoutais parler des magiciens et de toutes les races. Ils étaient vrais que nous avions invités pour les races. Puis, je pris la parole pour Hélior : « Hélior ? Que voudrais-tu être plus tard ? Dans le futur ? Je suis bien intéressée par toi ». Il pourrait être intéressant dans le futur. Puis, je vis dans la foule une personne que je connaissais bien : Turik. Un jeune élémental de l’air qui était fort sympathique. Je le vis discuter avec Lysis, esprit élémentaire de l’air. J’avais compris qu’il voulait être son disciple pour évoluer.












Kevne descendit, en tenue royale, lorsque les premiers invités arrivèrent. Il salua les êtres qui lui étaient les plus proches, puis embrassa la foule d'un regard. Lorsque tout le monde fut à l'aise, installé, en train de parler, il se hissa sur une scène, un piédestal et prononça ces mots dans un sourire « Bienvenue à vous peuple de Yin Yang ! Vous me voyez ravis d'avoir répondu, si nombreux, à mon invitation. Comme vous devez le savoir, les temps sont durs et beaucoup d'entres nous ont perdu des êtres chers, des âmes qui comptaient. Cet Evénement avait pour but de nous réunir, pour une commémoration, un hommage, et nous faire un devoir d'honorer les défunts après leurs processions funéraires. » Il se tut quelques secondes, reprenant calmement « Je ferai en sorte que personne ne vienne troubler cette sérénité. La mort laissant place à la vie, je vous invite à déguster nos entre-mets, et danser sur la piste prévu à cet effet ! J'espère également que les souverains ici présent, apprécieront cet acte. N'hésitez pas à vaquer entre extérieur et intérieur pour vous recueillir près de l'autel. Et bonne soirée à tous. » Ses paroles étaient douces, faites pour atténuer les colères et les peines. Reprenant une place plus lambda dans la foule, il fut happé par un conseiller, qui du l'entretenir sur des problèmes raciaux. Le congédiant rapidement, il préféra se tenir à disposition des autres. Il espérait que rien ne vienne entacher cette soirée. La Reine des magiciens était venu, et bien qu'ils ne s'appréciaient pas, ils étaient assez intelligent -le pensait-il- pour se tolérer.

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Ezechyel
~ Ygdraë ~ Niveau IV ~

~ Ygdraë ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 838
◈ YinYanisé(e) le : 27/08/2014
◈ Âme(s) Soeur(s) : Mircella Rumblee
◈ Activité : Stratège
Ezechyel
Sam 09 Mai 2015, 23:02


Lorsque mes mains touchèrent ses épaules, un sursaut secoua son corps. Ses yeux vinrent rencontrer les miens. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres. Quelques secondes s’écoulèrent avant que sa bouche ne s’ouvre et que quelques mots quittent sa gorge, s’excusant de la réaction qui l’avait prise. « Tu n’as pas besoin d’être désolée. C’est à moi de m’excuser de t’avoir surpris. » Ses iris se détournèrent des miens. Leurs mouvements étaient si légers, si lents, que je ne m’étais presque aperçu de rien. Son visage était heureux, son sourire, magnifique mais, il y avait une ombre sur ses traits qui semblait vouloir prouver le contraire. Elle semblait tracassée, préoccupée par quelque chose que je n’arrivais pas encore à voir, à mettre le doigt dessus. Mais, lorsque sa main se déposa à son tour sur mon épaule, mon attention lui fut entièrement accordée, mes iris incapable de se détacher de ses magnifiques pupilles émeraude. Sa présence était tout ce qui importait, son sourire était tout ce qui m’apaisait. La joie que je ressentais en la voyant à nouveau était perceptible, palpable au toucher. Une folle envie de la prendre dans mes bras traversa mon esprit. Cependant, je me contentai de passer une main dans ses cheveux, comme une habitue que j’avais développé au fil du temps. Ses boucles dorées étaient toujours aussi fines au toucher, si douces entre mes doigts. J’aurais pu garder cette position pendant des heures et des heures sans m’en lasser. Mon cœur battait au même rythme que le sien.

Ses secondes paroles déclenchèrent un petit rire, léger, discret de ma part. « Tu as raison. Comme je n’ai pas l’habitude de te voir porter ce genre de vêtements. » Les reflets d’or de sa robe étincelaient dans la nuit, aussi brillants que des lumières féeriques. « Cette robe te va à ravir. » Mon visage rougit, quoique pas assez pour être visible. Je nourrissais une impression que le terme « ravir » n’était pas suffisant pour décrire la beauté de sa tenue. Mais ce fut tout ce que je pus trouver pour exprimer mes pensées. La musique entraînante me donnait envie de l’emmener danser dans la foule. « Je ne connais pas vraiment ce peuple. », ajoutai-je lorsqu’elle me questionna sur les Elémentals. « Je n’ai jamais encore eu l’occasion d’en rencontrer un. » Ce n’était pas totalement vrai. Lors d’une venue rapide au Continent au matin calme, j’avais été confronté à un Elémental de feu dont la puissance destructrice avait causé bien des ennuis. Cependant, je ne pouvais pas juger un peuple entier simplement avec un seul individu dont la folie n’avait été que clairement démontrée. Les souvenirs de la chaleur de ses flammes si près de mon visage, la fureur qui avait noyé ses orbites enflammées ne quittaient plus ma tête. Aujourd’hui serait peut-être une occasion de reconstruire les bases, de découvrir une culture et un peuple que je connaissais si peu. « Si je suis ici, c’est grâce à un ami qui se passionne beaucoup des différentes cultures et des architectures qui changent selon un peuple. » Mes yeux étaient levés dans les environs, admirant les bâtiments de pierre, le merveilleux mélange de chaque élément qui façonnaient cette cité. « Je dois dire que je ne suis pas déçu de ma première impression d’Aeden. Cette ville est magnifique. »

Tout comme toi. Cette pensée fit son chemin dans ma tête. Elle criait presque, voulait quitter la commissure de mes lèvres. Mais je n’osai pas m’aventurer plus loin, je n’osai pas prononcer ces trois mots. Car une voix, douce et basse, semblable à un murmure, m’empêcha de le faire, par gêne sans doute, de lancer ces paroles devant une petite fille à l’épaisse chevelure rousse, que Mircella présenta sous le nom d’Héliana. Ses yeux me dévisageaient mais, j’étais incapable de deviner s’il s’agissait de curiosité ou d’un autre sentiment que je n’arrivais pas à déchiffrer.  Quand je m’adressai à elle, ma voix tremblait, prise de soudains tressaillements que je peinais à contrôler. « H-Heureux de te rencontrer. » J’eus à peine le temps d’ajouter des mots supplémentaires que la petite nous entraînait sur la piste de danse, liant mes mains dans ceux de Mircella. Avant de nous laisser seul dans la foule, sous la musique de l’orchestre. J’avais la sensation que mon corps ne répondait plus aux ordres de ma tête. J’étais figé, paralysé devant l’Elfe. Mon visage se teinta de rouge. Cette fois-ci, je ne fus pas en mesure de le cacher. C’était si visible, trop visible. Pour me défaire de la gêne qui tordait mon estomac, pour calmer les battements rapides et saccadés de mon cœur, je luis dis : « Je suis désolé Mircella. Je ne suis pas un très bon danseur. » Mon ton, à mon plus grand étonnement, avait adopté des accents amusés, presque joueurs.

Mes mains descendirent sur sa taille. Mon cœur se cognait si fortement contre ma cage thoracique. Je ne pouvais plus échapper à ses iris verts pétillants. Mon corps se rapprocha du sien. Seuls quelques centimètres nous séparaient l’un de l’autre mais, je ne m’étais jamais senti aussi bien, aussi heureux. Plus rien n’avait de l’importance. Mis à part elle, debout sur la place réservée à la danse. Mon sourire s’élargit davantage. « J’espère que tu sauras me guider. », terminai-je aux sons énergiques des violons. Et valser au rythme de la musique dans une parfaite harmonie.

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Dim 10 Mai 2015, 16:54


Marchant sans but dans la foule, un coup d’épaule bousculant Marron et manquant de le faire trébucher, attire l’attention des jumeaux qui se regardent un instant avant d’hocher la tête dans un même mouvement « Je crois qu’on a trouvé ce qu’on cherchait. » Un grand sourire vient prendre place sur le visage de Châtaigne alors qu’elle regarde la jeune femme les ayant bousculés se diriger vers le buffet. « Ouais, on dirait bien. Bon, on va lui faire quoi à ton avis ? Faut pas faire un truc trop gros tout de suite, serais dommage qu’elle s’enfuit avec le mal qu’on a eu à trouver quelqu’un. » Le jeune garçon hoche la tête dans un signe d’acquisition avant de se mettre à réfléchir. Finalement c’est après une brève hésitation qu’il reprend la parole « On pourrait peut-être juste aller la voir et faire en fonction ? Comme ça, on prend pas le risque de la voir s’enfuir à la première réflexion. Enfin, on peut essayer quelque chose dans le genre non ? » Cette fois, c’est au tour de Châtaigne de prendre quelques secondes pour réfléchir. « Ouais, on peut essayer, Enfin, si c’est quelqu’un de peureux si on fait comme d’habitude elle va s’enfuir dès le début quoi. » Soupirant, Marron se m’est en marche vers le buffet la personne l’ayant bousculée. « Au pire, tu sais quoi on verra bien » Sans rien dire d’autre, il se post à côté de la femme, avant de lui adresser la parole, haussant le ton afin de s’assurer qu’elle l’entende bien. « He ! On vous a jamais appris à faire gaffe aux gens ? Ok y’as du monde, mais c’est pas une raison pour pousser les gens comme ça. » Croisant les bras il la regarde dans les yeux pendant un certain temps avant de reprendre la parole. « Tu va quand même pas me dire que t'as besoin de deux enfants pour t'apprendre les règles de la vie courante nan ? Normalement, c'est a tes parents de faire ça, mais ils semblent qu'ils aient oublié  » Profitant que l’inconnue soit concentrée sur Marron, châtaigne se glisse à ses côtés et après s’être assuré qu’elle ait bien constaté sa présence elle la regarde, penchant la tête sur le côté. « On dirais qu’on est pas les seuls enfants présents ici. Enfin bon, vu le manque de savoir-vivre dont tu as l’air de faire preuve, je doute que cela soit réellement une bonne chose pour nous. » Les deux enfants regarde la jeune fille dans les yeux sans rien dire avant de venir se placer côte à côte, ne la quittant pas du regard.

Plusieurs secondes s’écoulent avant que l’un des deux ne reprenne la parole, regardant le buffet avec un air de reproche. « Et puis, quand on voit comment tu as couru pour venir ici, j’pense qu’on prend pas trop de risque si on dit que tu manges pas vraiment à ta faim. » La dévisageant pendant un instant, Châtaigne fait soudainement mine de s’intéresser à la robe de l’enfant. « Ou alors, tes parents ont utilisé tout leur argent pour te payer cette robe. Ce qui serait un peu triste puisque cela voudrait dire qu’ils n’avaient pas d’argent pour se payer des vêtements pour eux. Tu serais donc venue ici toute seule afin que ce sacrifice ait servi à quelque chose. » Les deux jumeaux se regardent un instant avant de rigoler ensemble. « C’est vraiment dommage de voir une famille obligée d’avoir recourt à de tel moyen pour ne pas perdre la face. Au final, on a vraiment de la chance d’être ce qu’on est tu penses pas ? » « Si, au moins, nous on a pas à se soucier de choses dans le genre. Enfin bon, on va quand même pas rester avec elle, vu comment elle s’est jeté sur ce buffet, je suis même pas sûr qu’elle ait remarqué notre présence. » Les deux enfants, font quelques pas en arrière et la regarde pendant un instant sans rien dire. Finalement, ils tournent tous deux la tête afin de se regarder dans les yeux avant d’acquiescer ensemble. « Ouais, on y va, ça ne sert plus à grand chose de rester ici je pense. » « Je suis d'accord, tu veux qu'on aille ou du coup ? » Châtaigne regarde un instant la foule avant de lever les épaules « je sais pas. on a qu'à faire comme quand on est arrivé, on marche au hasard et on voit ce qui se passe. Et si jamais elle nous suit, on verra à ce moment la. » Tout en parlant elle désigne d'un petit signe de tête Julia avant de tourner les talons, s'écartant de la foule son frère à sa suite.

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Dim 10 Mai 2015, 19:06

La déclaration de l’homme me frappa au visage avec la puissance d’une gifle. Mes yeux se plissèrent, mes dents se serrèrent. Les battements de mon cœur s’accélérèrent si rapidement, avec une telle force que je le sentais se cogner sur les parois de ma poitrine. J’avais de la difficulté à respirer. Ma vision se brouillait. Les bruits n’étaient plus que de lointains échos, des sons semblables à des murmures. Toute ma stabilité s’écroula comme un château de carte. Rapidement, indéniablement. Les paroles se répétèrent dans ma tête. En boucle et en boucle, le mot « sorcière » se démarquait du reste, son intensité était plus forte, il était plus présent. Mon estomac se tordit. Mon esprit s’agitait, mes flammes étaient hors de contrôle. Plusieurs émotions se succédaient dans ma tête. Une fois, je ressentais une profonde colère, une rage aveugle. Envers la femme qui avait su me tromper avec habileté, avec fourberie. Envers mon propre aveuglement, envers ma naïveté d’avoir cru qu’elle était différente de celle qui lui ressemblait tant, l’opposé de la femme qui avait engendré tant de souffrances, tant de déception au cours de mon existence. Ça faisait mal à entendre. La réalité était si cruelle, si détestable. Pourquoi est-ce qu’une chose pareille me tombait sur le dos, m’opprimait les épaules? Je refusais de croire à ça. Je refusais de voir cette femme comme une sorcière, comme un sale mage noir. Je ne voulais pas croire qu’elle me trahisse. Mais me trahir de quoi précisément? Je ne le savais. J’ignorais pourquoi cette révélation me faisait si mal, que je me sentais… abandonné. Je ne la connaissais pas. C’était la première fois que je la voyais, que je lui parlais.

Alors pourquoi?

Était-ce sa ressemble avec Mère qui n’était pas étrangère à cette vague de sentiment divers qui me traversait? Était-ce parce que je l’associais avec mon passé, avec une histoire dont elle n’était pas concernée, dont elle ignorait les filets, dont elle ignorait les douleurs? Peut-être que oui. Peut-être que non. Mes pensées s’éparpillaient dans tous les sens, incapables de se remettre en ordre, incapables d’encaisser les mots que cet homme avait prononcés. Avec une si grande confiance que je ne pouvais qu’y croire, que je ne pouvais que voir comme étant la vérité, la réalité. La femme aux cheveux d’ébène tenta de rattraper l’erreur de son ami. Elle nia être celle que l’on appelait Milady, gagnante de la troisième position lors de la prestigieuse Coupe des Nations mais, une jumelle de cette participante dont l’apparence était capable de tromper même cet homme et qui répondait sous le nom de Melody. De ce fait, elle niait être cette sorcière connue, elle niait être une mage noire qui se promenait à Aeden, l’air de rien. Comme le faisait si bien l’Empereur Noir. Elle s’éloigna légèrement de moi, emportant avec elle le jeune homme indigné. Pour ma part, je n’osai pas bouger.

Pourquoi?

Parce que je ne voulais pas entendre ce qui se disait, parce que je refusais de croire, voilà tout. Mais je ne pouvais pas faire semblant de gober ses paroles comme un imbécile, comme un enfant naïf. Car je n’y croyais pas moi-même. Ça sonnait faux, bien trop faux à mes oreilles. Lorsque le jeune homme m’eut présenté ses excuses, prétendant avoir été incapable de distinguer les deux sœurs et qu’il s’éloigna à grands pas, un murmure s’échappa de mes lèvres alors que je faisais face à Melody – ou Milady, j’ignorais où j’en étais – les iris plantés dans les siens. « Vous n’être pas obligé de mentir. Dites-le si vous êtes une sorcière. » La deuxième phrase que je prononçai aurait dû être une question. Pour qu’elle puisse avoir la chance de me confirmer sa nature, sa race. Mais, étrangement, elle sonnait comme une accusation silencieuse. Un reproche que je m’étais abstenu de lui jeter au visage. Jusqu’à maintenant. « Vous n’êtes pas ma mère. » C’était le premier aveu que je lui faisais. Sur l’identité de celle avec qui je l’avais confondue, sur celle avec qui mes rapports s’étaient « détériorés. » Cette femme était assez maligne pour le deviner. « Mais j’ai la désagréable impression d’en revenir au même. », terminai-je d’un ton froid.

Je n’avais pas les moyens d’être sûr à cent pour cent qu’elle était bien une mage noire. Peut-être était-elle réellement Melody, non pas Milady. Mais, à mes yeux, ça en revenait presque à la même chose. Je lui parlais comme tel, sauvagement, désagréablement. Jusqu’à ce qu’une voix forte résonna dans la Place centrale, interrompant le flot de paroles haineuses que je m’apprêtais à lui cracher au visage. Elle était emplie de sérénité, de calme. Semblable au ton qu’adopterait un Elémental de la terre. C’était l’Empereur du Tout. J’inspirai profondément, laissant ses mots apaiser, quoique légèrement, mon esprit et m’aider à dompter ma fureur, mes flammes. Lorsque le roi eut terminé son discours, disparu dans la foule, je me permis de rectifier mon approche avec la jeune femme. Avant de venir ici, je m’étais juré que je ne chercherais pas d’ennuis ou de problèmes.

Que ce soit avec un Magicien ou un Sorcier.

« Je déteste les Sorciers. » Comme tous les Elémentals à vrai dire. Ce n’était pas une si grande nouvelle mais, ainsi, elle serait fixée : jamais je ne l’apprécierais ou la considérais comme une amie. Même si j’ignorais si elle était bel et bien un mage noir.  « Mais la proposition que je vous ai offert tient toujours. » Mon estomac n’avait cessé de crier famine et j’avais encore plus de difficulté à camoufler ses gargouillements. Je ramassai une pâtisserie sur le présentoir et croquai un morceau du gâteau que je pris à peine le temps de mâcher avant d’avaler. « Et, qui sait, peut-être parviendrez-vous à me convaincre que vous êtes vraiment Melody, pas la sorcière.  » Tant qu’il y existerait un doute, peut-être serait-il plus … sage… de lui laisser une chance. Je m’installai sur une table, les yeux légèrement levés vers le ciel. « Vous pouvez voir ça comme une sorte de défi. » J’avalai goulument une seconde bouchée du gâteau, attendant patiemment sa réponse.

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Lun 11 Mai 2015, 17:40

La pâleur de sa peau, la douceur de ses mains, la lenteur de ses gestes lentement dirigés envers sa personne, son sourire aussi hésitant que charmeur ne cessaient de bousculer le cœur de la jeune femme, bouleversée par l'apparition de cet être qu'elle chérissait tant. Tout chez lui lui évoquait la tendresse avec laquelle il la traitait, les mouvements de ses mains descendant sur la courbe de sa chevelure à l'éclat doré, à sa façon de ne pas parvenir à agir avec fermeté dés lors qu'elle se montrait. Il respirait la sensualité dans tous les pores de sa peau, s'enfonçait dans une bienveillance qui faisait fondre son âme. Elle le voyait comme un ange, dans une pureté que seul lui possédait et qu'elle seule décelait dans ce maigre ravissement qu'il ne pouvait retenir quand elle entrait en scène. De sa splendide chevelure blonde qui remontait en épis à ses mains moites, elle tombait, elle chavirait complètement, se perdant dans l'océan de ses yeux, se noyant dans son regard ensorceleur, enjôleur. Elle semblait fascinée par son naturel, sa façon de l'aborder pourtant si caractérielle, ses mots qui s'enchaînaient sans qu'aucune fois elle n'éprouve un quelconque désintéressement pour sa personne.

Elle buvait ses paroles, se cramponnait à tout ce qu'il lui disait, domptant chaque mot de chaque phrase afin de ne jamais les perdre dans les tréfonds de sa mémoire. Et quand il daigna la complimenter sur sa tenue, elle ne sut que dire. Il n'était pas dans ses habitudes de porter attention à ses vêtements, mais elle fut obligée de constater que les petites manigances de la Dullahan portaient leurs fruits, et qu'elle se tenait comme une princesse au bras de son promis. Cette pensée unique fit monter le rouge jusqu'à ses joues, et bientôt, elle ne put plus soutenir le regard qu'il lui imposait, baissant les yeux vers ce dernier. « Ai-je vraiment besoin de te complimenter en retour pour que tu imagines à quoi je pense  ? ». Sa mine, embarrassée, donnait tous les détails de son euphorie à l'idée de passer cette soirée à ces côtés. « Tu es... ». Elle fit une légère pause, avalant sa salive. « Très saillant,comme d'habitude. ». Elle joignit ses mains, cherchant un point fixe à regarder autre que son somptueux visage, car désormais, elle le voyait d'une toute autre manière.

La venue du petit être céleste ne fit que renforcer son appréhension, la laissant avec cet être féérique, sur une piste de danse improvisée dont tout le monde profitait depuis déjà quelques heures. La fête battait son plein, mais désormais il n'y avait plus que la musique qui rythmait ses pensées. Sa main alla enserrer celle de son congénère, le gratifiant d'un léger sourire dans lequel elle masquait son malaise, avec un plus ou moins grand succès selon la personne qui la regardait. Elle pouvait sentir son coeur battre dans chaque parcelle de son corps, même dans le bout de ses doigts qui tremblottaient encore à l'idée de s'approcher plus près, encore plus près de cet être dont la seule présence parcourait son épiderme de frisson. Puis ils commencèrent à valser doucement, tendrement. Mircella bougeait ses pieds avec une agilité certaine, pour cependant ne danser que trop peu souvent. Durant leur ballet, elle poursuivit leur conversation, payant une attention certaine à ses mouvements. « Je ne suis pas une danseuse des plus aguerries non plus, pour ne pas te mentir. ». Sa robe virevoltait à chacune de ses impulsions, retombant sur la courbe de ses jambes nues comme l'aurait fait un voile d'eau, à peine perceptible. Elle n'avait pas pu profiter d'une éducation digne de ce nom, ayant fui sa famille dés son plus jeune âge. Et, connaissant les circonstances dans lesquelles il avait perdu ses proches, elle n'osa pas insister sur ce point, se contentant de continuer dans son avancement, sans jamais se préoccuper du monde qui les entourait. Oh, cela faisait quelques minutes déjà que la présence de Lord et d'Edwina avait quitté son esprit.

Elle ne les voyait plus. Tout autour d'elle venait de prendre une teinte plus chaleureuse, plus douce, plus… Elle ne pouvait l'exprimer clairement. « Je suis si heureuse de te revoir dans de telles circonstances. ». Elle ferma les yeux. Enfin, elle pouvait profiter d'un bel instant de détente… A ses côtés. Et aux côtés de nulle autre elle ne ressentait de telles choses, ne se laissait aller à une telle dévotion. Sa courtoisie la touchait considérablement. Ne pouvant refouler ses sentiments, elle les exposait au grand jour, n'ayant aucune crainte qu'on appréhende son comportement, car aucune honte ne pouvait naître en elle de partager sa vie avec Ezechyel. Et ce qui devait arriver arriva. Perdue dans ses pensées, le mauvais pas fut inévitable, et elle tomba une nouvelle fois dans ses bras, ne laissant entre leurs deux visages que de maigres millimètres, et elle s'arrêta brutalement dans sa valse, ne sachant quoi dire, ne pouvant détacher son regard du sien. Malgré sa surprise, elle paraissait heureuse. Il était proche, si proche. Plus proche qu'elle ne put jamais l'approcher auparavant, plus qu'elle ne le serait jamais autorisé.Elle transgressait les règles, mais en avaient-ils véritablement installé ? Ils ne brûlaient pas les étapes, mais s'enfonçaient dans un état de béatitude profond. Les seuls mots qui parvinrent à franchir l'obstacle qu'était sa bouche, effleurant à peine celles du jeune homme alors que le rouge montait à ses joues furent son nom, qu'elle bredouilla à peine. « Ezechyel.. ». Il était son prince Charmant, et elle était on ne peut plus enchantée.

La Dullahan restait campée sur ses positions, ne donnant aucune attention à sa maîtresse, ne se préoccupant aucunement de son état ou de ce qu'elle pouvait bien faire. Qu'elle traîne avec le premier venu ou avec une vieille connaissance, quelle différence cela pouvait-il bien faire pour elle ? La nourriture était là, devant elle, et c'était tout ce qui lui importait. Elle mangeait à sa faim, chaque jour. Cependant, qui se serait privé de mets aussi délicieux et surtout, gratuits ? Cela aurait été sot de s'en aller devant une telle offrande. Cependant, deux teignes vinrent brutaliser sa tranquillité. Ou tout du moins essayer, car du début à la fin, leurs paroles rentraient par une oreille pour ressortir par l'autre. Et quand ils eurent fini leurs bêtises, elle ne put s'empêcher de rire, se retournant en bloquant le verre lui ayant été lancé dessus par une bourrasque de glace qui manqua de virer vers les deux petits. « Ecoutez les enfants. Je n'ai pas de temps à perdre avec des gamins dénués d'intérêt comme vous. ». Elle se demanda même si elle devait prendre la peine de leur répondre. Ils ne signifiaient.. Rien à ses yeux. Elle était bien plus vieille qu'elle ne le laissait penser après tout, et cette situation était loin de provoquer en elle une quelconque colère. Elle s'en amusait presque, de voir des êtres si ridicules, si faibles, se permettre d'agir de la sorte alors qu'ils auraient mieux fait de faire profil bas, de se taire. « Vous êtes pitoyables. ». Un sourire naquit sur son visage, le déformant au passage. Puis, s'approchant nonchalamment de ces derniers, elle déposa sa Marque dans un élan de gentillesse, et s'empressa de les fixer au plus profond de leurs yeux, afin de leur infliger la souffrance de voir dans quelles circonstances ils auraient l'honneur de mourir.

La disparition de ces inconscients, de ces pourritures ne ferait, après tout, de mal à personne. N'était-ce pas difficile de continuer à vivre tout en sachant que l'on a aucun but, que l'on ne sert à rien et que l'on ne servira jamais à rien ? Ils ne seraient jamais rien d'autre que des déchets, et leur erreur, s'ils la pensaient mémorable pour la Morte, ne serait que de passage dans sa mémoire, comme des cafards qu'elle aurait écrasé sous la semelle de ses chaussures, sans aucune pitié ou appréhension, tout simplement parce qu'ils n'existaient pas. Et alors qu'elle s'était éloignée, gardant sa dignité et ses vêtements propres, sans répondre à leurs accusations non fondées et purement puériles, elle avait déjà oublié. Rejoignant la petite ange qui se tenait non loin, elle lui indiqua de se poster plus loin. Ainsi, ensemble, elles montèrent en déployant leurs ailes sur un toit non loin, observant la fête de loin, tentant de retrouver leur maîtresse dans la foule. Une fois qu'elle l'eut trouvé, la rousse ne put s'empêcher de s'exciter. « Ne sont-ils pas adorables, Julia ? Tu ne peux pas me dire qu'ils ne le sont pas ! ». Des rimes, des rimes et encore des rimes. Cette foutue manie ne la quitterait donc jamais. Après avoir laissé un bref silence s'installer, pour la première fois, la Morte prit la peine de lui répondre, lassée. « Ils le sont, si ça peut te faire plaisir. ». Puis elle ne parla plus, laissant la gamine se perdre dans ses admirations de l'Amour, une chose à laquelle elle ne croyait plus depuis bien longtemps. L'Amour était pour elle, bien lointain.
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Jeu 14 Mai 2015, 12:45

Challenge x 2 :

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Shawn avait eu une nuit difficile, ou plutôt une après-midi difficile. Quand ses yeux s'ouvrent, on pouvait voir le crépuscule s'installer dans la région, regardant de gauche à droite il cherche à comprendre l'endroit même ou il ce trouve. Il était dans un genre d’entrepôt étrange, pleins de marchandise et d'autre chose en tout genre. Il avance histoire de trouver une sortie pour allers voir dehors, l'ambiance semble être très festif. Le brun passe alors devant un miroir sans vraiment y prêté attention, seulement du coin de l'oeil la forme qu'il avait pu voir fut étrange sur le coup, par curiosité il fait quelque pas en arrière pour revoir ce qu'il pensait avoir vu. Il pouvait voir dans le miroir un reflet de mouton, sur le coup il n'avait pas vraiment compris, puis il regarde directement de ses propres yeux et effectivement il était dans la peau d'un mouton. Il hurla un bon coup du à la surprise d'être un gigot sur patte. Comment avait-t-il fini transformé en mouton ? Un magicien qu'avait pris un malin plaisir à lui faire ce coup-ci ? Non ce n'était pas possible après tout Shawn est Humain, la magie n'est pas vraiment possible sur lui n'est ce pas ?

- Bon j'ai encore ma voix. Il suffit que je trouve de l'aide, un magicien devrais faire l'affaire non ? Mais qui pourrait croire qu'un être Humain est changer en mouton, puis surtout qu'il risque pas d'aider quelqu'un de la race Humaine.

Tout d'abord sortir d'ici avant quelqu'un tombe sur lui sous cette forme. Quand il arrive à sortir il remarque une belle foule qui semble faire la fête, un banquet, des choses divertissantes, le brun aurait bien voulut être dans sa forme originel histoire d'en profité un peu, mais pas le temps de faire de petit arrêt au stand, surtout qu'un mouton qui pioche dans un banquet risque d'être mal vu, s'il n'a même pas le temps dire sa situation il pourrait bien finir dans le menu du banquet lui même. Il avance donc dans la foule discrètement, sans toucher personne sans que personne ne remarque cette petite bête à quatre patte. Sans raison particulière le brun s'arrête devant quelqu'un de dos, il fixe son vêtement, un tissu qui semble être si doux et si appétissant. En temps normal le brun aurait plutôt fixé cette zone car les formes de cette personne sont plutot attirante. Mais cette fois c'était juste l'envie de mordre ce bout tissu. Etant un mouton il n'avait pas pu mordre bien haut, il avait mordu au niveau de la cuisse juste en dessous du fessier de cette personne. Une fois le tissu dans sa bouche il le mache sans vraiment comprendre pourquoi avant de reprendre ses esprits en voyant une cicatrice à l'endroit ou il avait pu agresser avec ses crocs de mouton. La personne mordu avait forcement senti et donc fixé maintenant l'animal. Dans un élan de panique le brun jouait le jeu, il fixa donc cette personne pour ensuite sortir surement le bruit le plus génant jamais prononcé de ça bouche.

- Mehhh.

Ne cherchant pas à regarder cette femme aux cheveux blanc il prit la fuite discrètement, en espérant qu'elle ne cherche pas à ce défoulé sur un pauvre mouton. Qu'elle genre de personnage va-t-il croire une histoire pareil, Shawn est bien décidé à chercher de l'aide, d'ailleurs sa mémoire semble lui revenir mais que son devenu Isbel, Shannon et Hirobachi ? C'était surement les seul à pouvoir l'aider en croyant une histoire aussi absurde. Que quelqu'un aide ce pauvre mouton égaré de son troupeau, cette fête semble contenir bien plus de loup que n'importe quels forêt.

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Sam 16 Mai 2015, 09:47

Nyuuto regardait la jeune orine avec un sourire assez optimiste pour la suite de la soirée. En effet, la discussion avec l’autre magicienne l’avait mis sur ces airs froids. Il n’hésita pas donc à boire son verre en regardant la jeune femme fasse à lui. Par contre il n’avait pas prévu à ce qu’elle soit aussi enthousiaste pour aller danser. Cela faisait rire discrètement le jeune magicien, d’ailleurs il se mit sur ces deux jambes, finissant d’un coup sec son breuvage et regarda alors la jeune femme qui s’inclinait et qui lui tendait la main. Elle venait de se présenter, Cèles, assez étrange comme nom mais il aimait bien. Il s’inclina lui aussi en souriant et prit la main de la jeune femme avant de la coller à lui pour ensuite commencer les premiers pas de la danse.

Il s’amusait à la faire tourner croyant que son regard partirait vers la foule mais au contraire elle était déterminée sur lui et ses yeux bleus azur. On voyait ce qu’elle attendait, et Nyuuto lui s’amusait à faire durer le suspense, puis lorsqu’il s’agissait d’une figure où Cèles avait le dos courbé et que Nyuuto était là à la retenir pour ne pas qu’elle tombe, il vint à lui chuchoter à l’oreille.

Pour ma part, je me nomme Nyuuto. Je pense que je suis l’un des hommes qui est le plus regarder ici, non pas pour me vanter mais par rapport à mon appartenance à mon peuple.

Et il la remit droite alors qu’il l’a regardait, il voyait qu’elle perdait peu à peu le fil de la danse, heureusement pour le jeune magicien, qui lui voudrait bien discuter avec elle, car en effet la danse était trop préoccupante pour qu’une discussion puisse se faire même si beaucoup de personnes avaient l’habitude de parler pendant qu’ils dansaient. Alors Nyuuto arrêta net la danse, prenant doucement la main de la jeune Orine, il la tira gentiment vers un fauteuil un peu isolé où il n’y avait personne. Il laissa Cèles s’y asseoir en première avant de lui dire qu’il allait chercher une cruche d’eau ainsi que deux verres, car pour la discussion à venir cela serait mieux sans breuvage alcoolisés ou non. Nyuuto parti donc vers le bar, les élémentals le regardèrent toujours avec un air qu’il n’aimait pas particulièrement, mais il devait faire face, sinon cela allait causer un sacré pagaille durant la fête.
Arrivant au bar, il demanda la cruche d’eau et les deux verres, le barman le regarda alors bizarrement car c’était la première fois qu’on lui demandait de servir de l’eau de la soirée. Alors Nyuuto attendait, il se retourna pour voir un peu si la situation avait changé, celle-ci était toujours resté un peu près la même. Par contre ce que Nyuuto se demandait s’il y avait des anges parmi eux, car oui il aimerait voir un ange. D’ailleurs ce matin-là il reçut une lettre de la part de son père, une lettre qu’il n’avait toujours pas lu. Il avait ce bout de papier dans sa veste, et il hésitait grandement à l’ouvrir, après tout, ce qu’il pourrait apprendre peut être un grand choc pour lui. Il faisait signe discrètement de la main à Cèle pour lui dire qu’il ne l’avait pas oublié. Le barman revint avec un sourire assez moqueur, le magicien se demanda alors pourquoi puis il vit qu’il lui servit une cruche d’un jus de fruit de l’île. Le barman disait que l’eau était réservée à d’autres, Nyuuto serrait le poing voyant cette marque d’anti-magicien devant lui, mais il se calma prenant la cruche et les deux verres avant d’aller rejoindre Cèles. C’est en se rapprochant et en regardant plus attentivement sous cette forme-là, qu’il comprit qu’il avait dansé avec une très jolie femme, il aurait pu le voir bien plus tôt mais il semblerait que quelque chose avait dénué ses sens temporairement. Il s’assit donc et servit les deux verres comme promit, puis il regarda la jeune Orine.

Alors dites-moi, voulez-vous commencez par me parlez de vous ou est-ce à moi de le faire ?

HRP:
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Sam 16 Mai 2015, 11:54

Le Changement, le renouveau [Rp pour tous] - Page 4 Tatoua25


J'étais assise sur le banc de marbre, non loin de la foule ainsi que du buffet. Je posai une flûte en verre que je détenais en ma possession afin de sortir de mon bustier mon petit carnet noire auquel était accroché une plume de même teinte. Je l'ouvris et inscrit de ma calligraphie personnelle la première information que j'ai obtenu, de la manière suivante :

Renseignement 1 : La Reine Takias serait enfermée à l'intérieur d'une bibliothèque pour assouvir son savoir - Rumeur transmise par un serveur de la soirée et confirmation de Kevne sera son successeur durant son absence.

Je relus ces quelques notes avant de le fermer pour le ronger là où je l'avais dissimulé. Puis, je me redressai en ajustant ma robe, tout en me dirigeant de nouveau vers les diverses créatures qui peuplaient les terres. Cependant et cela à mon plus grand désarroi, je constatai que je me révélai être l'unique monstre nocturne ayant le coeur, remplis de chaos, en assurant ainsi ma place dans la catégorie du Mal. Cela s'illustrait par leurs sourires qui n'avaient rien de stratagème. C'était d'un naturel tellement aisé que mes lèvres dessinèrent un rictus de dégoût dont j'eus la justesse de la corriger en un sourire nerveux d'une nouvelle venue. Je m'avançai, mes iris de glace examinant chaque recoin tandis que mes oreilles étaient en alerte et prêtes à prendre des données qui auraient un intérêt, même le plus banal pour ma hiérarchie. C'est alors que mon regard s'arrêta sur un elfe, reconnaissable par sa chevelure d'un blond aussi ruisselant que l'astre journalier ainsi que par la couleur verte de ses yeux qui ne peut-être que le reflet méprisable de la Nature. Ses mouvements m'étaient familiers et mon doute se confirma, lorsqu'il pivota vers une autre de ses semblables. Il s'agit d'Ezechyel. Pourvu que sa conscience maladive ne lui dicte point de m'apercevoir, sinon, ma couverture sera ôtée. A moins que ... Je pris une minute de méditation. Je suis une élémentale de premier degré et dans chaque univers nous possédions, sans que nous le sachions, un sosie. Donc, s'il ose dialoguer en ma compagnie à cause de son caractère audacieux, je lui annoncerai que je suis nullement la personne auquelle il pense et que je me prénomme ... Elvire. Je fus sortie de ma pensée par le nom de Kevne, prononcé par le messager énonciateur de la soirée, qui faisait son entrée. C'est un personnage important qui se montre que par sa parure luxuriante, tel un roi. En un mot, c'est un protagoniste qui aime produire un effet grandiose et remarquable et je dois avouer qu'il a réussi, si c'était bel et bien, l'effet souhaité. C'est un homme à l'apparence d'un damoiseau d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années aux cheveux châtain et aux regards de bois. Encore un qui doit avoir une préférence pour l'environnement. Je crois que je vais finir par en vomir. C'est la raison pour laquelle je décidai de changer de direction afin de conserver un meilleur angle de vue, tout en l'observant avec discrétion, sachant que j'avais enlevé un soucis de mon chemin : Ezechyel qui a pris pour proie une demoiselle à la beauté supérieur, c'est-à-dire qu'elle avait l'expression autoritaire qui nous contraint à la respecter, sans la moindre résistance. En même temps, tout le monde se mêlait, dansait, s'entretenait dans d'innombrables discutions selon leurs affinités. Je trouvai ce phénomène ennuyant à mourir car maintenant, je compris l'explication du choix de mon nouveau mentor, en ce qui concerne la mission.Qui dans notre confrérie secrète serait tolérer ce châtiment ? Je laissai échapper un las soupir quand quelque chose m'intrigua par leur physionomie désordonnée qui leurs gratifiait un comportement de sournoiserie. Apparemment, je ne suis guère la seule à être lasse de ces divertissements.  C'étaient des jumeaux aux prunelles de faux airs angéliques. Au moins, des gens auxquels je pourrai entamer une conversation à travers un certain bien-être, sans à corrompre mon identité. Je m'avançai donc vers le buffet et déclarai à l'égard de la jeune femme dont ses petits farceurs avaient eu l'intelligence de l'embêter.

- Excusez-moi, ces personnes ne sont-elles pas d'un pointilleux agaçant à votre image ? Oh, comme suis-je une personne de mauvaise convenance, je ne me suis guère présentée. Je me prénomme Elvire et c'est la première fois que je viens à ce style de fête et vous, quel est votre nom ?

A ses paroles, je saisis un petit gâteau d'apéritif avant de la fixer pour la seconde fois à l'intérieur de ses iris marrons encadrés par une longue chevelure, où son originalité me captiva puisqu'elle portait la même teinte que la plante qui en désignait le nom : rose.

Post 2 - Résumé :
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Ezechyel
~ Ygdraë ~ Niveau IV ~

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Ezechyel
Dim 17 Mai 2015, 01:40

Ses pieds glissaient contre le sol, des mouvements en possession d’une agilité remarquable, plus que nous pourrions le croire venir d’une danseuse peu aguerries selon ses mots. Mon sourire s’élargit. Mes pas se laissaient guider par les siens : rapides lorsque son rythme s’accélérait, lents lorsque elle ralentissait sur la piste de danse. Sa robe virevoltait avec une magnifique délicatesse, au fil de ses gestes, semblable à des multitudes de vagues dorées qui s’échouaient sur les rives de la mer. Si jolies, si tendres. Ces éclats d’or possédaient une beauté remarquable, étincelante parmi la foule de danseurs qui s’étaient rassemblés ici, sur ces lieux. Mais les pans de ses vêtements au gré du souffle de l’air n’avaient pas leur égal à son visage pâle, illuminé par les lumières de la lune, à ses mains posées sur mes épaules, à l’électricité qui parcourait mon corps, agitait mon esprit. Une euphorie, des sensations de bien-être… – non, c’était beaucoup plus que ça – se libérait dans toutes les cellules de mon organisme, aussi agréable qu’une brise de printemps sur la peau de mon visage. Ces pulsions ne pouvaient être décrites en mots, en simples pensées qui traversaient ma tête hypnotisée par ses deux grands yeux d’émeraude. Mille et une merveilles assaillaient mon corps, faisaient remonter toutes sortes de frissons engendrés par une diversité grandiose d’émotions. Dont je ne comprenais pas encore la provenance, la source mais qui, ne tiraient pas sa puissance et sa force de la peur mais d’un sentiment plus profond qui balayait d’un simple revers toutes craintes, toutes pensées noires qui auraient pu s’obstruer dans ma tête lors de ce moment merveilleux.

Je voulais la garder contre moi, la serrer contre mon corps, sentir son délicat parfum. Toutes les fois où mes iris croisaient les siens, je m’y noyais immédiatement, je me laissais bercer par leurs expressions franches et sincères qui me faisaient chavirer dans un autre monde, hors de la réalité que je connaissais. Un Univers sans souffrance, sans douleur. Où seul un amour profond existait. Les senteurs qui se dégageaient de sa peau nourrissaient de la folie, une avidité sans fin. Pour l’avoir avec moi pour toujours, éternellement. Le rythme des instruments qui jouaient sur la scène augmentait, en vitesse, en intensité. Il se calquait aux battements de mon cœur, fous, saccadés. Je ne parvenais plus à suivre le tempo de la danse. Mes pas devenaient soudainement malhabiles mais, mes yeux ne pouvaient se détacher des prunelles de l’Elfe. Leur éclat, c’était tout ce que je voyais. Ses mots, c’était tout ce que j’entendais, qui atteignait mes oreilles devenues sourdes à la musique ambiante. Cet autre monde prenait de l’ampleur, la réalité ne cessait de se dégrader autour de nos deux corps qui se mouvaient en symbiose. Selon notre rythme, notre vitesse. Mais le faux pas ne tarda pas à venir pointer le bout de son nez.

Mircella tomba dans le creux de mes bras, raccourcissant si rapidement les distances qui nous séparait l’un de l’autre. Son visage était si proche du mien, ses yeux, encore plus rapprochés. Quelques millimètres s’efforçaient encore de conserver la distance mais, une longueur aussi courte était pourtant si facile à parcourir, si aisée à franchir. Il suffisait d’un seul pas, d’un seul geste pour que nos fronts se touchent, se collent. Je déglutis avec difficulté. Mes joues se colorèrent de rouge, si visible à la lumière du soir. Mon corps se paralysa, mes mains cessèrent de bouger derrière son dos. La musique continuait à battre à plein régime, les danseurs poursuivaient leurs pas sur la piste comme si rien ne se passait ici. Le son des instruments était de nouveau clair dans mes oreilles mais, il semblait s’être reporter en arrière-plan, comme une mélodie d’ambiance. Les pulsations de mon cœur avaient cessé de s’agiter dans tous les sens, fous. Il s’accélérait à une vitesse remarquable, se cognait contre mon torse avec une force colossale, brutale. C’était presque douloureux, insupportable. Mais j’endurais la souffrance pour profiter de chaque secondes de ce moment intense, de comprendre les mots qui quitteraient ses lèvres qui s’entrouvraient peu à peu, si lentement. Elle chuchota mon nom.

Des frissons parcourent l’ensemble de mon dos. Ce n’était pas grand-chose, ce n’était pas une vague de mots merveilleux dits à mon égard. Mais de sa bouche, mon prénom n’avait jamais été une source d’une si grande perturbation, d’un si grand bien-être. Ma tête se pencha vers la sienne, doucement. La distance entre nous semblait infinie, impraticable. Alors qu’il n’était question que de simples millimètres. Elle semblait être si proche et si loin à la fois. Je n’avais que pour seul objectif de la joindre le plus rapidement possible. Pour me sentir complet, pour satisfaire les cris et les hurlements de mon esprit. « Je suis également heureux de te revoir. » Mon front se colla contre le sien. Je pouvais sentir son souffle se cogner contre ma peau. Je levai la main, caressai son visage de porcelaine avec mes doigts. Lentement. Comme par peur de la briser, de la fragiliser, de la voir s’écouler entre mes doigts. Je voulais passer outre les règles, rompre les petits millimètres qui continuaient inlassablement à nous séparer. Mais n’était-ce pas trop audacieux de briser ainsi les règlements? D’agir aussi brusquement? Mais qui a imposé ces règles pour commencer? Il n’avait jamais été question de frontières à ne pas franchir, de limites à ne jamais dépasser. Mais je continuais à hésiter. À demeurer immobile comme une statue de pierre devant ses yeux pétillants, incapable d’esquisser un seul geste.

Quand je me retrouvais en sa présence, j’avais les sensations de pouvoir faire ce que je voulais, passer tous les interdits que je n’aurais jamais pu surpasser, il y avait quelques mois à peine. Laisser place à quelque chose… de plus osé. Je repensais aux événements du rêve, du Jeu des Âmes Piégées. Au cauchemar qui avait terminé au rêve le plus merveilleux, le plus inoubliable. Aurions-nous une seconde chance de retenter quelque chose d’aussi… enivrant? Mon esprit me criait de laisser mes instincts prendre le dessus, mon corps me hurlait de bouger, de faire un mouvement. Maintenant. Pourtant, seuls quelques mots parvinrent à franchir mes lèvres, murmures parmi la musique forte et énergique. Mais j’étais certain qu’elle m’entendait, que ma voix arriverait à se porter jusqu’à ses oreilles. Un sourire se dessina sur mes lèvres, rayonnant d’une joie aveuglante. Semblable aux étincelles qui donnaient vie à mes yeux brillants. « Reprenons la danse. La prochaine fois, je te promets qu’il n’y aura plus de faux-pas. » Comme un déclic, je pus reprendre le contrôle de mon corps. Je reculai de quelques pas. Mon cœur battait encore plus fort, mon euphorie se mêlait désormais à une adrénaline qui s’écoulait à toute vitesse dans mes veines. Je pris délicatement son bras. Je fis tournoyer son corps sur lui-même : un tour, deux tours. Avant que son visage ne revienne devant le mien et que mes lèvres se déposèrent rapidement contre les siennes. Un baiser qui fut bref mais qui, pour mon esprit et pour mon corps, fut une expérience des plus merveilleuses.


RÉSUMÉ:
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Dim 17 Mai 2015, 17:32

Le renouveau avait plutôt bien commencé. La fête qu'avait organisé Anwen et surement le roi des Élémentals, Kevne était pour le moment, une formidable réussite. Je ne pouvais m'empêcher de scruter chaque recoins de la grande place d'Aeden autrement dit, la place des huit Titans. La décoration était tout bonnement splendide et je n'arrivais aucunement à m'en décrocher. Toujours avec Kailyn, Anwen et le nouveau membre de la famille Hélior, nous parlions de tout et de rien, je ne me mêla pas de la petite discussion en rapport avec si j'ai bien compris, l'enfant de Kailyn. Elle m'en avait parlé une fois, lors de notre quête dans la région de Fjörd. Anwen sembla fortement s'intéresser au nouvel Élémental de la terre, Hélior. Elle lui posa une question, une question dont je ne savais pas la réponse, elle s'intéressait à son avenir, il ne m'en avait jamais parlé auparavant, je ne pouvais donc pas savoir quelle était la réponse que le jeune homme allait nous dire. Je le regarda attentivement, toujours avec mon petit sourire. Celui-ci nous regarda une par une et ses yeux terminèrent leur course en regardant ceux bleus glacials d'Anwen. Il toussa un petit peu avant de laisser place à sa voix ferme et grave. « Moi ? Eh bien, à vrai dire je n'y ai pas réellement réfléchi. Comment vous dire que... enfin que ça ne fait que quelques mois que je suis devenu Élémental de la terre, je ne connais encore rien de cette vie, de cette culture, il me faut attendre et comprendre, enfin je pense. Après, j'aimerai bien pouvoir m'élever un maximum dans la hiérarchie de cette race, devenir plus puissant par la même occasion afin de pouvoir un jour, me venger de ceux qui m'ont fait souffrir ! ». Il serra les poings fortement avant de les détendre lorsque je lui passa le bras autour de sa taille. J'avais abandonné l'idée de lui faire comprendre que les magiciens n'étaient pas tous mauvais, et que même si certains ne nous considéraient pas comme il se doit, d'autres, au contraire, n'avaient rien contre nous, même si cette partie demeure infime, bien trop petite pour que la plupart des personnes la voient. À vrai dire, si mon père n'était pas un magicien, je ne l'aurais sans doute jamais remarqué. En revanche, mon visage s'assombrit un petit peu, laissant place à une mine plus triste qu'auparavant. Il voulait se venger, pensant qu'une fois cela fait, il sentirait comme une libération, ce qui bien évidemment n'était pas le cas. Il aurait, après sa vengeance, toujours le même sentiment de vide, de manque qui ne s'en ira que lorsque la page sera tournée. Et la mort de l'acteur du changement de race d'Hélior ne changera rien.

Je répondis donc après son petit discours afin d'essayer de calmer les choses, de lui faire comprendre que la vengeance ne sert à rien. J'espérais fortement que ce que j'avais à dire allait le faire changer d'avis, même si j'en doutais fortement. « Tu sais, tu veux éliminer la personne qui t'as changé de race, je comprends. Cependant, as-tu bien réfléchi, crois-tu vraiment que lorsque cette personne ne sera plus sur cette terre, ta vie sera meilleure ? Personnellement je ne crois pas. Anwen pourra sans doute te dire la même chose. J'ai vengé la mort de mon père qui a heureusement ressuscité quelques mois plus tard. Cependant, lorsque j'eus éliminé le sorcier l'ayant assassiné. Je ne me sentais pas mieux, je me sentais pire, encore plus mal qu'avant. Pourquoi ? Tout simplement parce que je devenais comme lui, aussi mauvais que l'assassin de mon père. Crois-moi Hélior, ne fais pas cette erreur. Tu es maître de ton avenir mais s'il te plaît, ne le gâche pas. » Le jeune Élémental me regarda et lâcha un petit sourire avant de me tripoter les cheveux pour me décoiffer. « Comme tu l'as dit, je suis maître de mon destin et je verrais bien le moment venu. ». Ouais, la réponse d'Hélior ne me convenait absolument pas, mais que faire de plus ? Je n'avais aucune carte en main, j'espérais qu'il ferait le bon choix.
Post n°4:
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Lun 18 Mai 2015, 14:15

Il était une fois l'histoire d'une vieille et affreuse sorcière nommée Bagaya Eternam, et qui s'était mise en tête de retourner à Aeden et de participer à la toute nouvelle fête que les élémentals organisaient. Sauf qu'il y avait un petit problèmes, ou plutôt un petit détail qui clochait dans ce tableau plutôt banal… C'était probablement le fait – et même surement à vrai dire – que la doyenne de la Famille détestait plus que n'importe quelle autre race les élémentals. Oh, peut-être penserez-vous que cela n'a rien d'anormal pour un membre des mages noirs, mais la haine de l'horrible mamie pour ce peuple est telle qu'elle a fait de leur extermination sa quête existentielle. Et comme elle a récemment enfin eu accès à un pouvoir qui lui permet de ne pas mourir, autant vous dire qu'elle a tout son temps pour y arriver, et que sa sagesse est suffisante pour qu'elle comprenne très bien qu'en son état actuel, elle ne peut pas faire grand chose, même contre un bambin qui contrôlerait le vent. Pourtant, malgré le fait qu'elle soit privée de magie, que parcourir un mètre lui est aussi pénible que de traverser un torrent à la nage pour un renard de feu, elle ne se décourageait pas et avait bien décidé de mettre les pieds dans un endroit où les trois-quarts de la population auraient envie de la tuer au tout premier regard. Alors pourquoi prendre un tel risque ? Parce qu'elle avait grand besoin de les observer, de les comprendre, comme un chasseur qui connaît toutes les habitudes de sa proie pour mieux l'abattre. Et aussi parce qu'elle savait parfaitement que la petite fille prénommée Lili, petite blonde adorable aux yeux bleus qui l'accompagnait, était là pour la protéger et éviter qu'elle ne se retrouve ensevelie, noyée, écorchée, projeté dans les airs, congelée ou encore mise sur le bucher sans qu'elle ne l'ai pas particulièrement décidée.  Toutefois, Bagaya était peut-être sacrément culotée de montrer le bout de son nez crochus ici, mais elle n'en était pas pour autant totalement stupide et se montrait quelque peu prudente, cape sur la tête et marchant loin de la foule.

Quant à la petite Lili ? Que dire d'elle si ce n'est qu'elle rayonnait de bonheur à tel point que cela en devenait contagieux ? L'enfant adorait les fêtes, les spectacles, les endroits où il y avait des chances de rencontrer de beaux garçons… comme toute petite fille qui rêvait encore au prince charmant et aimait porter de belles robes tout en mangeant et buvant des choses de grandes personnes. Et c'est ce pourquoi Bagaya ronchonnait allègrement, car pour ce qui était discrétion, se promener avec une enfant à la robe rouge somptueuse et qui sautillait dans tous les sens n'était pas ce que l'on pouvait proprement appeler une entrée d'espion réussie. Mais l'enfant n'avait cure de la mauvaise humeur de sa grand-mère, ou encore de toutes ces recommandations inutiles qu'elle lui avait faites. Lili n'avait pas peur des élémentals, elle ne leur avait jamais fait de mal et elle prenait pour acquis la certitude que dans ce monde régnait une justice et que les innocents sincères ne risquaient pas le courroux d'aucune personne en ce lieu. Innocente petite fille qui était si étrangère au us et coutumes de cet univers… Et au fond de son petit cœur, elle espérait même revoir Split, la wyrn qui accompagnait Erine, ce qui n'était pas du tout le cas de l'Eternam, qui n'avait aucune envie de revoir la Maîtresse de l'Eau après les évènements qui se sont déroulés dans la Forêt des Murmures…

C'est alors qu'un petit détail attira le regard de l'enfant, un minuscule détail qui allait changé le quotidien de Bagaya, qui allait la détourner de son but premier pour de très longs mois, et peut-être même plus… Un Dragon, énorme, aux écailles rouges, se tenait là, devant elle. Un animal légendaire qu'elle n'avait jamais eu la chance de côtoyer et qui n'attendait qu'elle. Ses yeux s'illuminèrent, son regard se mit à pétiller. Et elle n'écoutait déjà plus la vieille mamie qui pestait de plus belle, ni les voix offusqués des gens qu'elle bousculait. Lili courait de toute la force de ses petites jambes, prit son élan, et sauta littéralement au coup de la pauvre bête, lui hurlant à la figure sa joie de le rencontrer. L'on dit souvent qu'il ne faut pas caresser un chien que l'on ne connaît pas, mais c'est peut-être encore plus vrais lorsqu'il s'agit d'un animal dragon…

Poste n°1 - 751 mots



Résumé:
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Latone
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Lun 18 Mai 2015, 19:06

Ce qui était sûr, c'est que cette altercation jetait un véritable froid. Léto était partagée entre la fascination et l'embarras, avec cette maître élémentale qui la remettait littéralement à sa place. Peut-être n'était-elle définitivement pas faite pour les échanges de courtoisie, comme on s'amusait souvent à lui rappeler du fait de son franc-parler assez particulier. La chamane n'était pas moins soucieuse à l'égard de l'orisha, elle ne voulait que son bien, et qu'on ne lui fasse pas de mal pour une baffe mal placée. Au moins, Lysis se contenta de se débarrasser verbalement de la blonde et de nettoyer magiquement la tâche d'Hayina, avant de s'éclipser sans plus de mondanités. Les yeux vairons s'attardèrent sur la robe de l'orisha : un travail de précision, dont elle ne serait pas capable de reproduire, plus habituée à faire des tâches qu'à en masquer.

En tout cas, cette rencontre lui laissa un sentiment des plus étranges, il y avait de l'intrigue qui s'emmêlait dans sa caboche sans aucune raison apparente. Mais plus tout, Léto était gênée de se retrouver seule à seule avec Hayina, de devoir lui expliquer les raisons de sa transformation. Les accepterait-elle avec compréhension ou se bornerait-elle à la trahison dont la blonde faisait preuve ? C'était un mystère qui lui nouait l'estomac… Et encore, il y avait un peu trop de monde pour être intime vis-à-vis de l'orisha, et ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour raconter sa vie. Alors qu'elle nourrissait cette perspective, sans jamais lâcher sa chère compagne, les orishas qui l'accompagnaient revenaient à elle, la harcelant de questions à propos de sa robe et du culot de l'élémentale de tout à l'heure. Ils n'avaient pas vu la scène, ils ne comprenaient guère ce qu'il se tramait, et ils n'eurent point raison de mettre Léto à l'écart ; oui, car la chamane s'était un peu faite bousculer avec cette soudaine cohue. Oh Sympan, vous êtes trop bon.

" Euh, Hayina ? Je vais te laisser avec tes amis pour l'instant. Elle lui fit un clin d'œil, sa voix était suffisamment forte pour que les autres se taisent en sa présence ; ce n'est pas comme si c'était réellement voulu. Je reviens dans pas longtemps, promis. " Et sur un sourire enfantin, elle tourna les talons à la foule.

Elle avait besoin d'Oberon, tout de suite. Cette Lysis venait de lui inspirer une énorme envie de se battre, mais Léto ignorait si c'était vraiment sage de se lancer dans ce genre d'entreprise, dans la ville-même des élémentals. Bien qu'il soit un peu grognon sur les bords, il avait toujours le fin mot pour la convaincre de la meilleure décision possible. Sauf que l'esprit ne semblait pas être dans les parages, ni son maître, et encore moins Galick. Elle se mordit les lèvres, ce n'était pas bon quand son esprit-compagnon était éloignée d'elle, c'était comme la désarmer et la mettre à nue…

Avec son excellent sens de l'orientation, la grande guerrière se risqua à vagabonder parmi la foule, se servant de sa taille pour essayer de repérer une crinière floue et argentée, ou alors une grande perche au sourire macabre. Seulement, Aeden était dense, beaucoup trop pour qu'elle se dise qu'elle est sur la bonne voie. Cerise sur le gâteau, Léto ne connaissait vraiment personne ici, c'était Oberon le guide normalement… Il m'avait promis ! C'était plus Galick qui lui avait dit qu'il ne devrait pas être trop têtue, mais elle ne s'en souvenait plus, et commençait à s'en ficher un peu à présent.

Sans trop savoir comment, Léto atterrit non loin du château d'Aeden. Ce genre d'édifice, au moins, elle le reconnaissait à des kilomètres. Et cela voulait donc dire que, malencontreusement, elle s'était énormément égarée, car le château n'était pas censé être visible de là où ils étaient arrivés. Elle soupira, ce n'était vraiment pas son jour aujourd'hui… et cela allait encore empirer. En relevant le regard, elle vit les longs cheveux blancs serpenter la robe immaculée aperçue plus tôt. Très heureux hasard, à croire que les Aetheri était de la partie… Finalement, Léto inspira un bon coup, tant pis si elle devait y passer : elle l'aura, son duel avec elle, une femme vraisemblablement plus forte qu'elle. La chamane parée de sa fourrure animale entreprit l'ascension des marches, et, arriver à une certaine distance, leva le bras en direction de Lysis – tout en ignorant sans faire gaffe le second élémental témoin de la scène – son petit discours passionné prêt à être transportée dans ses vents.

" Je… ! " Aucune suite ne vint accompagner ce pronom solitaire.

Deux raisons expliquaient ce soudain mutisme. Tout d'abord, dans son élan, Léto était sur le point de trahir sa voix féminine. Elle était tellement habituée à assumer son sexe de naissance depuis quelques temps, qu'elle en oubliait que certaines personnes n'étaient pas encore au courant, en particulier Hayina, et par extension Lysis vu le concours de circonstances. Et enfin, était-ce un mouton qu'elle apercevait juste en arrière-plan de l'élémentale d'air ? Il était vrai que les chamans étaient sujets aux hallucinations, mais quand même ! Léto resta ainsi immobile, indécise devant la situation cocasse qui se déroulait ici-même. Cela alla très vite, avec le déchirement du tissu et la fuite inespérée de l'animal… Sans se douter une seule seconde des conséquences que son intervention pourrait avoir, la chamane gravit encore quelques marches, l'air réellement inquiet dessiné sur son visage.

" Ça va ? Il ne vous a pas fait mal ? Il y a vraiment des moutons au palais ? " Le pire, c'est qu'elle se demandait sérieusement ; au moins, elle n'avait pas oublié de viriliser sa voix durant le processus.

Même si elle n'était pas habituée à porter des robes, elle comprenait parfaitement la douleur des femmes lorsque celles-ci étaient atteintes. Déjà que la tâche sur la robe d'Hayina lui avait fait pousser des ailes pour l'assister, là c'était d'un tout autre niveau… Quoique, même avec l'état plus désastreux de la robe, le fait qu'elle était abimée par un animal sorti de nulle part ajoutait à sa confusion. Pour dire, sa demande s'était envolée avec ce phénomène, à croire que cette cité était aussi magnifique qu'étrange. Tout comme ses habitants, tout comme cette femme.


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By Jil ♪
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Lun 18 Mai 2015, 20:37

La Haute Elfe ne valsait plus, complètement arrêtée, comme si plus rien n'avait d'importance. Tout venait de disparaître sous ses yeux, mis à part le regard ensorceleur de celui qu'elle chérissait plus que tout au monde. Elle ne discernait plus que la courbe de ses yeux dans lesquels elle se plongeait avidement, sans peur de s'y perdre, ou plutôt, avec la ferme intention de ne plus jamais en sortir. Les violons s'arrêtèrent également dans leur mélodie, ne laissant que le piano rythmer leur rencontre, au doux sons de ses notes s'envolant dans les airs. Tout l'univers ne lui semblait plus être qu'une façade, qu'un support pour qu'elle Le rencontre. Elle plissa les yeux légèrement, esquissant un vague sourire, perdu dans un bonheur que l'on aurait pu croire trop fort pour être réel. Oh, comment avait-elle fait pour vivre sans sa présence à ses côtés durant tant d'années ? Un siècle s'était écoulé depuis sa naissance, et jamais elle n'imaginait vivre une telle idylle, une romance de légende qui faisait vibrer son cœur. Elle fondait à chaque mouvement le plus minime de son corps, sentait l'hésitation de ses doigts sur ses hanches et ce contact l'embrasait de plus belle.

Elle ressentait envers lui le plus pur et le plus précieux des amours. Celui qui sourit et chante même les difficultés qui se poseront sur leur chemin. Elle ressentait au plus profond de son esprit ce sentiment qui la faisait chavirer, la conduisant à vivre éternellement dans la passion, harmonieusement avec le désir et l'envie d'aimer tout simplement. Il était l'étoile qu'elle poursuivrait sans relâche, et à force de viser, peut-être réussirait-elle à l'atteindre. A ce que ses sentiments se transmettent sans qu'elle n'ait à leur donner une forme concrète. Son sourire s'étira. C'était si évident, et pourtant elle s'entêtait à le masquer. Tous ici savaient. Mais ils n'importaient plus. Plus rien n'importait à part sa présence à ses côtés, et la manière dont il la regardait, qui avait toujours le don de la faire rougir, l'emprisonna complètement dans ses filets que pour rien au monde elle n'aurait désiré quitter.

Il ne disait rien, ne prononçait pas un mot. Pourtant, elle n'entendait que sa voix, que ses murmures. Elle revoyait le jeu des âmes piégées en milles, sa manière de pleurer sur son épaule pendant si longtemps, cherchant son réconfort, et même si elle ne se l'avouait pas, son Amour à tout prix. Elle ne pouvait plus se mentir à présent. Sentir ses doigts caresser son visage la fit trembler légèrement, et elle peinait à tenir sur ses pieds, tenant aux épaules de son congénère comme s'il s'agissait de sa propre vie. Mais ne l'était-il pas à présent ? Sa seule raison de poursuivre sur le chemin tortueux de sa vie, d'avancer malgré les nombreux obstacles ? Elle n'était plus seule à présent. Ils marchaient ensemble, main dans la main sur le même sentier. Eux contre le monde entier s'il le fallait. Son nom sonnait comme une mélodie à ses oreilles et chacun de ses mots se gravait dans sa mémoire. Depuis quand avait-elle commencé à le voir de cette manière, à ne plus le considérer comme un simple ami mais le véritable aimant qui rapprochait tous les éléments pour former son bonheur en une seule personne ?

Elle ne se sentait même plus respirer, le souffle trop court pour qu'il soit audible même par sa propre personne. Elle se taisait, dans l'incapacité de dire quoi que ce soit tant qu'il se trouvait si proche. L'envie de couper court à leur conversation en supprimant le peu d'espace qui restait entre eux la titillait, la torturait jusqu'au plus profond de son âme. Oh, comme elle aurait aimé se jeter contre lui et ne faire qu'un avec ce dernier, s'enfonçant dans ses bras, s'y cachant. Ces derniers la protégeraient de toutes les tempêtes, et ils pouvaient bien essayer de tout détruire, s'il lui offrait son amour, alors brique par brique elle ferait tout reconstruire. Elle se battrait jusqu'à la mort pour ne voir serait-ce que l'esquisse de son sourire qui lui procurait bien plus de bien être qu'elle n'en avait jamais ressenti. A ses côtés, elle se sentait pousser des ailes, capable de soulever des montagnes, de lutter contre les forces les plus puissantes de ce monde si cela signifiait passer le reste de ses jours à ses côtés.

Et enfin, de sa voix douce, il brisa le silence qui les paralysait depuis déjà quelques minutes. Reprenant la danse comme si jamais rien ne s'était passé, elle se vit tourner sur elle-même, ne distinguant même plus le paysage qui l'entourait. Elle vivait un rêve éveillé, et se serait damnée pour ne jamais s'en réveiller. Si c'était sans lui, alors elle ne voudrait plus exister. Le temps de faire un tour, puis deux, et elle se retrouvait plus proche de jamais de son semblable. Les limites n'existaient plus, et quand ses lèvres touchèrent les siennes dans un contact qui ne fut que trop bref, son coeur bondit d'allégresse. Elle aurait voulu que cette sensation dure toujours, et ne put s'empêcher de devenir atrocement mélancolique quand il parut s'éloigner d'elle. Elle en voulait plus. C'était égoïste de sa part, terriblement égoïste. Mais elle le voulait pour elle seule. Que jamais personne ne se permette de l'approcher, qu'il soit à elle et à personne d'autre. Qu'il lui appartienne comme elle désirait lui appartenir. Et soudain, elle ne voulut plus danser.

Attrapant sa main, elle le tira en dehors de la foule, l'attirant dans un coin ou personne ne se trouvait, ou personne ne saurait les trouver, surtout. Puis, passant sous une passerelle de verdure, elle parut tout à coup intimidée par sa soudaine prise d'assurance. Et maintenant qu'ils étaient seuls, qu'allait-elle bien pouvoir faire. Redressant la tête, rouge de honte et de gêne, elle alla se blottir dans ses bras, cachant ses yeux et son visage embarrassé. « Je ne sais pas ce qui m'arrive.. ». Elle était sincère. Timide, perdue, mais sincère. Et bientôt, quand elle passa ses mains autour de son cou, une attraction inévitable la fit se rapprocher de plus belle et elle partagea avec ce dernier un baiser qu'elle voulut, malgré elle, plus long. Peu confiante, elle s'aventurait sur un terrain miné qu'elle ne connaissait absolument pas, mais le cœur prenait le dessus sur la Raison. Ce n'était ni l'endroit, ni le moment mais elle s'en fichait. Elle ignorait d’où venait ce sentiment de plaisir incommensurable, cette sensation de pouvoir refaire le monde juste en regardant une personne. Elle rêvait, rêvait et rêvait encore de sa vie. Et pour une fois, là, maintenant, elle vivait ses rêves.


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Lun 18 Mai 2015, 22:50


Qu’est-ce qu’il faisait-là déjà ? Raphaël avait oublié dès qu’il était entré sur la Grande Place en prenant un portail. Enfin si, il s’en souvenait, parfaitement même. Depuis quelques temps, des rumeurs sur une grande fête organisée par les Elémentals, afin de se recueillir pour les morts dans une guerre dont il ne se souvenait plus, et pour présenter le nouveau Roi, dont il ne se souviendrait pas. Mais il s’était dit que côtoyer quelques personnes de son peuple pouvait lui donner une petite chance de s’intégrer, ou se sentir intégrer, ne serait-ce qu’un jour. Mais une fois entré sur la Grande Place, et avoir vu la foule, il ne s’était pas senti à l’aise. Et encore moins Nathaniel qui l’avait accompagné. Le grand dragon, loin de passé inaperçu, s’éloigna de la foule, se plaçant non loin quand même. Il se coucha au sol, ramenant sa queue contre son ventre. Raphaël,  lui, décida de se mêler à la foule, surveillant le dragon du coin de l’œil. Il l’avait amené, mais ne comptait pas à provoquer un esclandre.

Raphaël trouva rapidement le buffet. Il ne supportait pas l’alcool, deux verres suffisaient pour qu’il soit soul. Par contre, il était un véritable ventre sur patte. Il avait de la chance de voyager beaucoup, et en marchant, sinon il serait devenu énorme depuis un moment. En même temps de manger des mets sur la table, il observa autour de lui. Il y avait pas mal de monde. Les Elémentals avaient sorti le grand jeu, utilisant les éléments pour impressionner les autres. Et peut-être étaler un peu leur puissance aux yeux des autres races. Même si certains ne devaient pas le voir ainsi. Le feu et la foudre éclairaient parfaitement l’endroit, sans pour autant mettre en danger les invités, tant qu’ils restaient sous contrôle. Des fleurs, des arbres partout autour. Il aperçut la fontaine, et s’approcha d’elle pour la détailler un peu plus. Il avait vu des détails de loin. Un De belles sculptures trônaient autour, qui semblaient raconter les passages de l’histoire des Elémentals. N’en connaissant rien, et un peu curieux, il regarda chaque statue. Quand il eut fini son inspection, il finit par se tourner vers la foule. Il observa les gens, puis finit par prendre une inspiration et entrer dedans. Il n’en avait pas peur, mais être compressé était loin d’être plaisant. Il s’incrusta dans quelques conversations, mais se fit rapidement envoyer balader. Après tout, un inconnu qui se mêlait de tout, il était un gêneur.

Au bout d’un moment, et ne trouvant toujours rien à faire, Raphaël finit par se détourner et retourner voir Nathaniel. Le dragon était toujours dans son coin, la tête poser sur ses pattes avant. Il surveillait la foule, ses yeux rouges la balayant sans arrêt. Les personnes ne s’approchaient pas trop prêt de lui. L’observaient parfois, certes, car il était un élément de curiosité, mais son regard noir, et sa taille suffisaient à dissuader la plupart des gens. Seulement la plupart. Raphaël se sentit bousculer, et faillit tomber en se rattrapant tant bien que mal. Il vit qu’une petite fille blonde courait. Il La suivit du regard, avant de voir la direction dans laquelle elle se dirigeait. Il voulut l’appeler, mais se fit happer par la foule. Il jura, et avança, bousculant les gens. Si elle allait réellement vers Nathaniel, elle allait se faire arracher la tête. Voir pire. Le dragon détestait le contact, même des enfants, surtout des enfants qui l’exaspéraient. Raphaël se sentit bousculer, et faillit tomber plusieurs fois. Il n’était pas aussi rapide que la gamine, étant plus grand et plus imposant, même s’il n’était pas bien gros, il n’était pas aussi fluet.

Nathaniel vit le mouvement de foule, et leva la tête de quelques mètres pour voir ce qui se passait. Il vit la petite fille déboulée et n’eut pas le temps de réagir qu’elle lui sautait déjà au cou. Ses pupilles se rétractèrent de colère, et il commença à se lever pour qu’elle tombe, tant pis si elle mourrait. Il grondait de colère. « Dégage gamine ou j’te bute ! ». Dit-il, en dragon de ce fait seul ceux comprenant les animaux purent le comprendre. Raphaël arriva à ce moment, il sauta en l’air, secouant les bras et criant le prénom de Nathaniel pour attirer son attention. Le dragon baissa ses yeux vers lui. «Nathaniel ! Repose-là tout de suite ! ». S’écria Raphaël. Le dragon arrêta de bouger, défiant son maître du regard, tandis que la petite fille se tenait toujours cramponnée aux écailles du dragon. L’Elémental avait peur qu’elle se coupe avec. Mais le dragon finit par obtempérer. Il baissa le cou, pliant également les pattes, assez pour qu’elle soit assez basse pour lâcher. Raphaël s’approcha d’elle, l’attrapant par la taille pour l’aider à descendre. «Tu peux lâcher, je te tiens ». Lui dit-il. «Et dépêche-toi de la faire dégager, sinon je te jure que je me tiendrais pas longtemps ». Dit le dragon silencieusement.

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Mar 19 Mai 2015, 05:32

Céles s'amusait énormément avec l'homme qui était toujours un inconnu pour elle. Malgré l'absence d'un nom sur son visage, elle ne prenait que plaisir en ce moment unique. Elle ne se souvenait pas d'avoir dansé auparavant, mais son corps profitait de se faire guider par l'homme qu'elle avait confié toute sa confiance en cette soirée un peu spéciale. L'homme aux yeux verrons l'amenait dans un monde où le terme art avait sa place. Lorsque son corps fut penché par en arrière, la voix de l'inconnu vint se faufiler au fond au travers du brouhaha de la foule pour venir lui confier son nom discrètement. Il se nommait Nyuuto, un nom qu'elle n'avait jamais entendu auparavant, mais qui était harmonieux. Céles était contente de pouvoir mettre un nom sur cet homme au visage si doux, mais elle ne comprenait pas pourquoi il lui disait que les gens l'observaient. Elle se questionnait sur les raisons de cette pensée à un tel point qu'elle devint légèrement désorganisée lors de la danse. Elle se demandait bien de quelle race il pouvait bien venir pour être observé de la sorte. Par son manque de concentration sur la danse, Nyuuto arrêta l'activité ce qui fit revenir Céles dans son corps. Elle lui sourit et le suivit naturellement comme si l'homme l'avait mis en pleine confiance dans les premières minutes de leur rencontre. Il l'amena dans un endroit plus isolé pour pouvoir discuter un brin. Céles était d'accord pour ce moment de repos, mais aussi pour l'eau, car la danse l'avait quand même un peu épuisée par son intensité. Nyuuto s'éloigna et Céles ne put que le regarder partir lentement avant de tourner son regard autour d'elle. Les fêtards étaient un peu plus loin, mais on pouvait entendre clairement la musique et le son de nombreuses voix qui ne permettrait à aucun enfant de dormir dans les environs. Puis, elle eut un sentiment de vertige. Elle venait de réaliser qu'elle était à la vue de nombreuses races en ce moment. Si Cocoon était informé du fait qu'elle soit encore en vie, qu'est-ce qu'elle ferait? Un long frisson parcourrait son corps. Elle croisa ses bras en essayant de se rassurer. Elle ne pouvait plus rien y faire. Elle était bien basse parmi sa race désormais. Elle était rendue que l'ombre d'une Orine resplendissante qui était auprès d'un des hommes les plus puissants de ce monde.

Céles retourna son regard vers Nyuuto et il fit signe. Un signe qui semblait être bienfaiteur. Céles se calma naturellement et lui offrit un doux sourire charmeur pour lui montrer que tout allait pour le mieux. Elle décroisa ses mains pour les déposer sur ses jambes. Lorsqu'il revint, Céles était plutôt heureuse de ne plus être toute seule dans son coin. Malgré qu'elle avait une totale confiance envers les élémentals, elle aimait bien être accompagnée en bonne compagnie. Cependant, elle remarqua que le breuvage n'était pas de l'eau comme prévue, mais plutôt un breuvage fruité. Elle se demandait bien pourquoi il avait changé d'idée, mais au final, cela l'importait peu. Il offrit le délicat nectar de fruits à Céles et il demandait de parler d'elle. Céles avait une histoire assez courte, car sa mémoire avait été en partie perdue suite à sa mort. Tout en gardant un air des plus naturel, elle dit calmement:

- J'ai une histoire qui pourrait choquer bien des gens...

Elle pencha sa tête et releva la main pour remettre une mèche rose de sa chevelure derrière son oreille. Elle releva la tête avec un léger sourire.

- À vrai dire, j'ai été une Orine au service d'un grand homme de ce monde, mais j'ai failli à ma tâche lors d'un évènement qui va marquer le restant de ma vie. Après cet évènement, je me suis retrouvé sans maître et sans attachement. Je n'étais rendu qu'une femme à la recherche d'un but qui n'existait plus. Ce fut la maître élémental de l'air, Madame Ventus, qui est venu à mon aide. Elle m'a offert logis et sécurité. Pour ma part, je lui ai donné la seule chose que j'avais sur moi et il s'agissait de ma gratitude et de ma servitude. Alors, je suis rendue dame de compagnie à Madame Ventus. Cependant, ne croyez pas qu'elle me force à la tâche. J'en ai décidé ainsi et lorsque je décide de prendre du temps pour moi, elle ne m'y empêche jamais. Elle est gentille malgré qu'elle a une personnalité teintée de ses valeurs.

Céles fit un joli sourire et prit une gorgée du délicat breuvage avec un grand doigté signe de son éducation hors du commun chez les écoles des Orines. Elle déposa le verre sur la tasse et regarda droit dans les yeux de Nyuuto.

- Et vous? Quelle est l'histoire de l'homme se prénommant Nyuuto dans ce vaste monde?

Céles ne pouvait qu'attendre patiemment la réponse de l'homme désormais.

_____________________________

En bonne compagnie, je ne pouvais pas me plaindre à ce moment. Le regard vers le ciel par moment et des fois sur la fête qui se trouvait à contre bas. Je profitais du silence pour fermer un peu les yeux. Ma concentration se portait sur le vent qui venait frôler ma peau qui était cachée par un sort. Rare je sentais le vent qui s'accolait à cette partie de mon corps. J'avais renié mon corps au point tel que je le cachais sous de nombreuses couches de vêtements pour éviter de me faire voir par la foule. Je préférais garder ce secret pour moi et pour l'éternité s'il le fallait. Cela ne servait à rien que les gens sachent mon passé douloureux et meurtrier. J'étais tellement concentré sur le sens du toucher par l'air qui passait sur mes jambes dénudées que je n'entendis guère le mouton qui passait à côté de moi. Si ce n'avait été que cela, ça n'aurait pas été bien grave. Cependant, la créature avait eu l'envie soudaine de goûter à ma robe ainsi qu'à ma cuisse. La douleur fut intense et soudaine. Je ne pus m'empêcher de faire sortir un ''Outch!'' en me retournant. Mon regard se durcit et vint à la rencontre du dit mouton. Je ne pus m'empêcher de l'imaginer mort en petit morceau ou dans un plat bien cuit avec des petits légumes. L'air devint mouvementé autour de moi avec les cheveux qui se levaient dans le ciel. La colère avait bien envie de prendre le dessus sur la raison. Qui se soucierait de la disparition d'un mouton égaré...

*En effet, qui se préoccuperait d'un sale mouton sans valeur? Tue-le! Tu n'as que l'envie en ce moment. Je le ressens, je suis toi après tout. Allez, ça serait si agréable et si amusant...*

* La ferme! Tu m'as assez contrôlé dans le passé... Je ne te laisserai plus jamais guider mes actes et mes actions... Tu as trop causé de tort...*


À ce moment même, une légère larme s'échappa de la surveillance de l'élémental. Bien qu'elle jouait la forte depuis un moment avec le coup au visage qu'elle avait eu, sa force avait des limites. Elle était bien faible à ce niveau et l'acharnement de ses gens sur elle l'avait dépassé à ce moment. Lysis ferma les yeux et leva sa main droit pour la déposer sur son oeil droit. Elle essayait de reprendre ses esprits, mais elle fut interrompue par l'homme qu'elle avait rencontré plus tôt. Définitivement, elle ne comprenait pas pourquoi il était revenu. Il était en compagnie de son amie et peut-être même de sa copine. Alors, pourquoi l'abandonner pour revenir la voir. Leur relation n'avait pas commencé dans le meilleur des mondes non plus. J'effaçai rapidement la larme égarée pour avoir un air plus sérieux envers l'homme qui demandait si j'allais bien. Pour être honnête, ce n'était pas la forme avec tous ses événements qui s'acharnait sur moi, mais je ne pouvais paraître faible puisque j'étais l'élite de ma race.

- Merci de vous inquiéter, mais ça devrait aller. Il a juste profité d'un moment d'inattention de ma part pour s'amuser avec mes vêtements. La robe est un peu déchirée, mais elle va être facilement réparable...

Pendant que je parlais de mes vêtements, je jouais avec la partie qui était absente en ce moment même. Il avait pris un gros morceau, mais on ne voyait pas encore mon postérieur ce qui était plutôt bien malgré tout. Je relevai la tête avec les cheveux qui revint à la normale et un regard plus doux et calme.

- Que me vaut votre visite en ce lieu isolé? Vous ne prenez pas plaisir à festoyer auprès des miens?

Puis, je réalisai que j'avais oublié de répondre à la question à propos des moutons.

- Pour ce qui est du mouton, il n'y en a pas dans ce secteur en temps normal...

Je retournai la tête rapidement, mais le mouton avait déguerpi ce qui était pour le mien, car, en réfléchissant rapidement, un mouton n'a pas d'anti-magie normalement. Il devait être une victime d'un sorcier ou d'un magicien de pacotille... Bref, je regardai le nouveau venu en oubliant un peu l'élémental qui était resté spectateur pendant tout ce temps.

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