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 Un retour à la dure réalité [PV Anwen]

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Lun 26 Jan 2015, 04:22

Le temps passait, les saisons passaient et moi, je ne changeais point. Je me retrouvais là, dans l'air du temps, qui me transportait vers des destinations qui ne menaient jamais à rien. Il y a quelque temps de cela, j'ai quitté Aeden. J'avais laissé un missive à mes confrères et consœurs de mon départ. Cependant, dans ledit message, rien ne mentionnait la raison de mon départ. Il était seulement écrit que cela était d'une grande importance. La raison m'était personnelle. Une raison qui me tenait à cœur, car il provenait du cœur. J'étais parti à la recherche de la moitié de mon âme. Celui qui avait souffert à de multiples reprises lorsque je partais de façon imprévisible. Après l'avoir sauvé de l'Enfer et de l'emprise de sa partie démoniaque, j'avais eu la lâcheté de l'abandonner à nouveau.
Suite à cela, je n'avais pas eu des nouvelles de lui pendant plusieurs cycles lunaires. Malgré l'envoi de plusieurs missives, jamais de message me fut renvoyé en réponse à ces dernières. Trop inquiète, j'avais décidé de partir à sa recherche. Je ne pouvais supporter l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose.

Après mon départ, je passais des jours, des semaines, des mois entiers à voyager au travers du monde en propageant mon esprit aux quatre coins du monde. Après plusieurs mois de recherche, je ne l'avais pas trouvé. J'avais cherché jusqu'au plus profond de l'Enfer et aucun signe de vie... Je devais me faire à l'idée... Je l'avais perdu... J'avais perdu à nouveau un être cher à mon coeur... Nathan... Asiphel... Et maintenant, Xiérel... Tous ses amours du passé qui n'étaient que d'histoire sans début ni fin. Soudainement, lorsque je réalisai enfin que la situation était peine perdue, je tombai en larme. Je pleurais toute la souffrance que je n'avais jamais accepté de le libérer. Dans le silence de la nuit, je pleurais encore et encore. Je ne savais pas exactement où j'étais rendu, mais l'important en ce moment était que je sois seul.

La résolution de mon retour à la civilisation pris un plusieurs jours. Je me dirigeai par la voie des air vers l'endroit qui était rendu mon chez moi, Aeden. Le voyage fut relativement court comparativement à la recherche de Xiérel au travers du monde entier. Rendu devant un portail menant vers la ville des élémentals, je repris forme humaine et les personnes présentes en ce lieu étaient surpris de revoir ma présence. Certains pensaient que j'avais disparu pour de bon et d'autres étaient soulagés de me revoir. Je passai le portail et, rendu de l'autre côté, un sentiment de réconfort se fit sentir. Je retrouvais un lieu qui m'était un peu plus familier. Je pris une grande bouffée d'air avant de me diriger vers mon habitation en marchant. Je vivais à l'intérieur des murs du château dans une partie où il n'y avait presque aucun mur. Ainsi, je pouvais voir l'extérieur pour ne pas me sentir emprisonnée et ainsi que de me permettre de voir toute la beauté d'Aeden sous les rayons du Soleil. Ma venue se propagea au travers de la ville. Cependant, personne ne m’interpellait encore. Je pus me rendre dans ma chambre sans problème. Lorsque j'ouvris la porte de mon appartement, je voyais ce lieu qui était un vrai capharnaüm. Mon bureau était rempli de feuilles. J'avais laissé mes tâches assez précipitamment avant mon départ. Certains apprentis doivent encore attendre des nouvelles de leurs travaux.... Je commencerai cela demain. Pour le moment, je devais me reposer. Je me rendis lentement vers mon lit. Rendu tout près de mon lit, je me retournai et me laissai tomber sur mon lit. Je tombai comme une pierre sur ce dernier. Rendu sur la surface douillet, je pris une grande respiration et, soudainement, le visage de Xiérel apparu dans mon esprit. Une larme s'échappa de ma surveillante et descendit tranquillement sur ma joue. Je ne pus que la laisser partir comme je laissai Xiérel dans le passé partir. Je devais me résigner, l'amour ne devait pas être fait pour moi... Puis, j'entendis quelqu'un frapper à ma porte. Je dois dire que je n'avais pas envie de répondre, alors je restai muet. Ce visiteur allait peut-être continuer son chemin... Qui sait...

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Ven 13 Fév 2015, 19:02

Après avoir rencontré un nouvel élémental de l’air, Turik, cette rencontre me fit penser à ma meilleure amie, à une personne qui avait disparu de la surface de la terre juste après le conseil d’Aeden, durant la guerre contre les ridères. Lysis… Lysis était l’esprit élémentaire de l’air, elle avait un caractère très compliqué et complexe à comprendre lorsqu’on ne la connaissait pas. Mais à cause de l’air, de l’esprit de l’air, Lysis avait beaucoup changé et elle n’avait pas aimé qu’on la laisse toute seule lorsqu’elle avait disparu d’Aeden et des élémentals pendant des mois. Cela avait créé des tensions entre Morvan, l’ancien esprit élémentaire de l’eau, et Lysis. Takias avait dû la prévenir plusieurs fois durant le conseil, que ce n’était pas le moment de faire des reproches à Morvan et qu’ils ne devaient pas faire en dehors du conseil. Mais à ce moment-là, Lysis avait déjà disparu sans laisser un seul mot pour moi et cela m’avait attristé beaucoup pendant cette période. J’avais beau la chercher dans tous les terres du Yin&Yang, je n’avais jamais pu la retrouver vivante ou morte et je n’avais aucun moyen de la contacter. Les lettres que je voulais envoyer restèrent blanches, sur mon bureau, je ne savais jamais quoi écrire pour la faire revenir parmi nous. De plus, Morvan avait disparu lui aussi de la surface de la terre et Takias n’avait pas compris pourquoi il l’avait abandonné, elle avait craqué depuis ce jour… Puis Erine ne pouvait pas comprendre ce que je ressentais car elle ne connaissait pas cette esprit élémentaire de l’air… Alyska n’était pas très proche de Lysis, enfin c’était ce que je pensais jusqu’aujourd’hui. Kain … Non, vaut mieux pas en parler de lui, je ne supportais pas cette personne et le fait qu’il existait sur cette planète.

La tristesse et la solitude de l’incompréhension me fit mal dans ma tête et dans mon cœur, je ne savais pas quoi faire et je ne savais pas penser de cette absence. Personne ne pouvait réellement me comprendre dans ce cas, j’espérais juste que Lysis allait bien et qu’elle n’était pas malade dans un coin où elle était toute seule. Pour changer les idées, je décidais de partir de mon appartement du palais Royale. J’avais la tête basse. Cette histoire me fit mal et je ne savais pas si j’allais la supporter encore une fois, de voir une personne que j’aimais disparaitre de ma vie sans me prévenir comme ce fut la fois pour Morvan, Arizar même s’il était revenue depuis quelques mois maintenant. Je regardais le soleil brillée dans les rues d’Aeden, je décidais d’aller faire un petit tour sur la place du marché. Je caressais mon ventre doucement, oui je portais l’enfant d’Arizar, un orisha. Cet enfant m’était plus précieux que tout au monde et je devais le protéger, mon but était celui-là à partir de maintenant, mais je devais aussi protéger les élémentals des problèmes…

Mais, je me disais que je devais faire attention avec la naissance de cet enfant, car on pourrait être la victime de vengeance parmi les sorciers et les vampires. J’hésitais parfois à quitter le conseil d’Aeden pour élever mon enfant, mais c’était juste une idée qui me passait par la tête. Mais cette idée resta dans ma tête et cela faisait quelques jours maintenant. Alors que je réfléchissais la dessus, j’entendis des murmures venant des passants du marché en disait que Lysis était de retour à Aeden et qu’elle s’était dirigée dans le château. Je relevais rapidement la tête et j’entendais d’autres personnes en parlant aussi… Je mis à courir vers des appartements pour savoir si cette rumeur était vraie aujourd’hui. Mais au lieu de courir, je décidais de me téléporter devant la porte de la jeune femme. Une fois que je m’étais téléporter devant sa porte en bois doux et classique, je me demandais bien ce que j’allais dire maintenant… Puis je pris mon courage à deux mains et je décidais de frapper à sa porte avec brutalité sans le faire exprès … Courage !! Je soufflais un bon coup mais elle ne répondit pas :

-Lysis ? C’est Anwen …

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Sam 21 Mar 2015, 01:47

Une voix familière retentir dans le corridor pour passer au travers de la porte et venir se loger dans mes oreilles. Il s'agissait de l'une de mes seules amies en ce monde, Anwen. Notre dernière rencontre n'avait pas été des plus joyeuse. Depuis le Conseil d'Aeden, j'avais remarqué une tension au sein de notre grande famille. Malgré que je n'avais pas eu l'impression d'être accusatrice, j'ai eu le sentiment d'être la cible de tous les mots de cette rencontre. À vrai dire, après la rencontre, je n'étais pas resté parce que je me sentais trop mal pour prendre parole après cette rencontre. Cependant, j'avais eu certains remords en sachant la disparition de Morvan, j'ai longtemps cru que c'était de ma faute qu'il est quitté Aeden sans crier gare. Ce fut après un temps, pendant mon voyage que cette idée disparue par lui même. Pour qu'un homme disparaisse de la sorte, il ne faut pas uniquement un facteur, mais un ensemble.

Après un bref moment, je réalisai que je ne pouvais la laisser derrière la porte ainsi. J'avais assez confiance en elle pour lui parler. Je me levai difficilement du lit pour m'approcher de cette porte qui nous séparait, mais je n'ai pas eu le courage de l'ouvrir. Je restai là, à regarder cette porte banale composée de bois. Bien que je fus arrivé depuis un moment, j'étais toujours vêtue de mon habit de voyage qui était loin d'être propre en ce moment avec la météo que j'avais rencontrée. Je décidai de lever la main pour toucher délicatement la porte et soupira un instant. Je n'avais pas le courage d'affronter ses grands yeux d'un bleu profond. Je voulais juste lui parler comme ça, sans me sentir juger du regard. Je fermai les yeux et lui dit calmement dans le dialecte de notre race, l'Erek, pour garder notre conversation un peu plus intime:

comment vivre quand la vie n'est que perte? je suis contente de t'entendre à nouveau, mais j'ai peur de ton regard envers ma personne. je ne suis qu'une lâche après tout. incapable de garder près d'elle les personnes qu'elle aime...


Je restai silencieuse par la suite. Tout au long de mon discours, ma prononciation était très douce. On pouvait avoir l'impression que mes paroles flottaient dans le vent. Cependant, on pouvait aussi sentir une certaine lourdeur à cause de la tristesse qui régnait dans mon être en ce moment. J'avais le coeur gros et je me mordais la lèvre pour me retenir de pleurer. J'avais déjà assez fait couler de larmes depuis quelque temps. Je devais devenir forte et reprendre sur moi, mais je n'avais plus la force pour cela. Pour la première fois de ma vie, j'avais besoin que quelqu'un m'écoute, que quelqu'un m'offre un peu de son précieux temps pour moi. Je sais qu'Anwen avait beaucoup d'occupations, mais si elle était devant ma porte en ce jour, c'est qu'elle tenait moindrement à moi. Je décidai de retirer ma main de la porte et de rester droit comme un poteau devant la porte. Mon regard blanc était vide. Autant l'air n’y circulait plus, autant que je n'avais aucune émotion qui était exprimée à l'intérieur d'eux. Je mourrais petit à petit au fond de mon être. J'avais trop perdu et si peu gagné depuis mon retour à la civilisation il y a plusieurs années de cela. Je me disais parfois que je n'aurais jamais dû survivre à l'attaque de ce sorcier noir dans le passé. Je serais sûrement plus heureuse maintenant que je l'étais présentement. Je me retournai pour être dos à la porte, mais je décidai de m'asseoir au sol tout en m'accotant délicatement mon dos ainsi que ma tête contre la porte. Je regardais le plafond d'un blanc clair. Je continuai de parler par la suite comme pour me libérer d'une charge qui était trop grande pour moi.

je suis partie en te laissant très peu de nouvelle mon amie. je suis désolée... je devais partir, car mon avenir en dépendait... cependant, ma quête ne m’a servi à rien... je n'ai pas su trouver le trésor qui m'y attendais... anwen, je l'ai perdu...


Je ne savais pas si elle allait faire allusion suite à mes paroles, mais je n'avais plus le courage pour en rajouter davantage. Mon coeur faisait trop mal. Bien que je me mordais les lèvres pour retenir mes larmes, l'une s'échappa de ma prison pour couler tranquillement sur ma joue. Jamais je ne pourrais connaître l'Amour...
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Mer 22 Avr 2015, 13:36

Lysis était enfin revenue de son long voyage, mais je ne savais pas si c’était bien de parler de cela, comme si c’était un voyage. Je n’avais toujours pas compris pourquoi elle était partie aussi rapidement de notre monde, de notre race, sans donnée de nouvelles. Cela me blessa profondément, mais je ne pouvais pas laisser cet émotion sur mon visage, je devais rester forte. Je devais continuer à chercher cette personne encore et encore, même si cela me prenait toute une vie pour la trouver et pour lui parler quelques secondes. Je m’étais même mise à prier dans les temples pour que les Aethers me donnent un indice sur la destination de Lysis, mais je n’avais jamais rien eu en retour…

Maintenant qu’elle était ici, derrière cette porte, je ne pouvais plus reculer, je devais savoir ce qu’il s’était passé réellement dans sa vie pour ainsi l’aider dans sa nouvelle vie aujourd’hui. Je n’abandonnerais jamais mes amis, car ils sont si précieux pour moi et c’est eux qui mettent de la couleur dans ma vie qui serait sinon noir ou blanc. La jeune femme se décida de m’ouvrir la porte après de longues minutes d’attente. Et elle prit la parole dans un langage que j’avais bien étudié pour le coup, mais je ne l’utilisais presque jamais. C’était bien pour avoir des conversations privées et intimes, sans que personne ne vienne nous écouter et avoir des informations sur nous. Elle commença à parler de sa vie, de son histoire avec une voix si triste, que des larmes se formèrent dans mes yeux, mais je devais éviter cela pour écouter son histoire jusqu’au bout. Elle disait qu’elle avait peur que je la juge et de lui donne des leçons. Mais je n’étais pas comme cela, pas du tout … Puis elle me parlait de trésors et de quêtes, mais de quoi elle parlait au juste ?

Elle ne m’avait jamais parlé de cela, et je ne comprenais pas ce qu’elle entendait par là … moi-même j’étais perdue, mais je ne devais pas lui dire et ni lui faire montrer mon incompréhension. Je soufflais un bon coup pour prendre la parole mais qu’est que je pouvais lui dire maintenant ? Je n’avais pas envie qu’elle parte en dépression, elle parte encore une fois dans un endroit où je ne pourrais jamais la revoir… Surement pas que cela se passe encore une fois. Je laissais finir de parler. Je m’approchais d’elle et je la pris dans les bras de force sans qu’elle puisse se débattre. J’avais juste envie de la serrer dans mes bras pour lui faire comprendre que j’étais là aussi, qu’elle n’était pas seule dans ce monde et enfin je pris la parole avec une voix douce mais difficilement, car je n’avais pas l’habitude d’avoir ce genre de voix :

Lysis, je comprends que tu voulais partir d’Aeden ou toute civilisation pour trouver ce que tu cherchais réellement, ce que tu voulais au plus profond de toi. Mais tu aurais dû me laisser un petit message dans ma boite aux lettres ou bien sur mon bureau juste avant de partir dans ton long voyage. Je peux comprendre que tu as besoin de te ressourcer, de partir d’ici et mettre les choses au clair dans ta vie. Enfin, bref… Je suis très contente de te revoir parmi nous, même si tu es aussi libre que le vent, je ne sais pas quand tu vas repartir en voyage. Mais, je suis tellement heureuse de pouvoir te serrer dans mes bras aujourd’hui et me dit que tout va bien pour le mieux.



Je me retirais de ses bras, mais je n’avais pas envie qu’elle parte encore une fois, je n’avais pas envie de la voir disparaitre encore une fois, car cela me ferait encore plus mal au cœur et je ne pourrais pas sortir indemne de cela. Puis je la regardais dans les yeux maintenant, je voulais qu’elle comprenne que je n’allais pas la juger et je n’avais pas envie de le faire ce n’était pas mon but. Puis je repris la parole pour comprendre quels points :

Ma chère amie … Dis-moi, pourquoi es-tu partie en quête ? Qu’est que tu cherchais au juste ? Et pourquoi maintenant dis-tu que tu l’as perdu ? … Non, ne me dis pas que tu as perdu celui que tu aimais tant… Ne t’inquiète pas, je suis là et je ne pourrais jamais t’abandonner Lysis … Je serais toujours là pour toi et tu peux en être sur !
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Sam 27 Juin 2015, 17:07

Parler, cette capacité que les humanoïdes possèdent. Pouvant être si libérateur ou si destruction, parler m'était pourtant si lourd et si difficile en ce moment. Je me protégeais par une simple porte. Cette porte, bien qu'elle était des plus simple, me donnait l'impression de la protéger. J'avais tellement perdu de gens que j'aimais dans le passé par ma faute que j'avais l'impression qu'Anwen était désormais en sécurité de l'autre côté de la porte. Cependant, je revins à la réalité, la porte n'avait pas la capacité de retenir une tornade en colère. Si elle devait me retenir, il serait préférable que la porte soit ouverte. Elle pourrait voir la tempête arriver avant qu'il soit trop tard. C'est en prenant l'ensemble de mon courage que je réussis à me relever et me mettre face à la porte. D'une main tremblante, je la déposai pour ouvrir tranquillement la porte. De l'autre côté de la porte, je vis une femme inquiète qui avait les larmes aux yeux. Je l'avais tellement blessé la pauvre, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle serait mieux loin de moi. Anwen s'approcha de moi et me fait une accolade. Au départ, j'avais un long frisson de malaise qui parcourait ma colonne vertébrale. Rares sont les occasions où quelqu'un osait m'approcher d'aussi près. La dernière personne était Xiérel qui m'avait touché pour une danse il y a un moment de cela maintenant. Après ce malaise évanoui, je pus profiter de la chaleur et du réconfort qu'elle m'offrait par ce simple geste. Elle prit la parole et il n'était pas emprunte de jugement. Elle semblait si compréhensible. Je me retenais à nouveau de ne pas sangloter sur son épaule tellement je souffrais intérieurement. Quand elle s'éloigna, j'avais l'impression qu'on m'arrachait le peu d'Amour qui me restait. Je ne voulais pas qu'elle s'éloigne en ce moment, mais je n'avais pas la force pour l'empêcher de prendre un peu de distance entre elle et moi. Mon regard croisa le sien, mais le mien exprimait un endroit où l'air circulait mal. Mon regard n'était pas aussi pétillant qu'avant. Quand elle prit parole, elle me laissait comprendre de son incompréhension. Cependant, une lumière vint éclairer sa lanterne quand elle mentionna la disparition de Xiérel. Je me retenais pour ne pas sangloter à nouveau, mais ce fut le comble quand elle m'informa qu'elle serait toujours là pour moi. Je m'approchai rapidement d'elle pour lui faire un violent câlin et pleurer dans le cou de ma seule et unique amie. Je ne pouvais plus résister à cette forme interne qui me tiraillait. J'avais besoin de me libérer. J'avais besoin de reprendre mes ailes, mais pour l'instant, elle était la seule à pouvoir les réparer. J'étais là, avec elle dans l'embrasure de ma porte à pleurer. Je n'avais d'augure de sembler faible en ce moment. Après un instant, je décidai de la libérer et de rentrer davantage dans mon département pour m'asseoir sur mon lit. Je laissai assez de place pour qu'Anwen puisse s'asseoir près de moi.

- Je suis désolé mon amie, je suis si fatiguée. Je ne suis plus capable de mettre mon cadran à l'heure. Je suis épuisée Anwen... Je n'ai pas su te donner des nouvelles, car je n'ai pas cessé de le rechercher, lui, Xiérel... Je me suis précipitée à sa recherche, car j'avais un mauvais pressentiment. J'avais l'impression que Xiérel avait besoin de moi, mais, malgré les nombreuses missives que je lui ai envoyées, il ne m'a plus donné de nouvelles. J'ai cherché encore et encore et je me suis résignée. Il avait dû lui arriver quelque chose de grave. Je n'ai pas réussi à retrouver ces traces...


Puis, un vent de panique m'étouffa soudainement. Et s'il était arrivé quelque chose à cause de moi? Et si j'avais été la source de sa perte à nouveau! Mon regard devint troublé et je regardai droit dans les yeux de mon amie.

- Et s'il lui était arrivé quelque chose par ma faute! Anwen, et si j'avais été la source de son malheur! Pourquoi avais-je osé lui offrir mon coeur? Ceux qui touche mon Amour leur devient un poison qui les tue un jour ou l'autre... Tu devrais peut-être t'éloigner toi aussi pour éviter qu'un malheur te touche toi aussi...


Je disais ces paroles avec la plus grande franchise. Je préférais mourir seul que de vivre en tuant ceux que j'aime. Après tout, si personne ne m’entoure, ma mort ne sera que perdue dans le néant comme tous ses soldats sans nom dans les grandes guerres... Je déposai mes coudes sur mes genoux et mon visage dans mes mains. J'étais si bouleversée que je n'avais plus rien à lui dire pour le moment.
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Un retour à la dure réalité [PV Anwen]

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