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 Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession)

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Lun 13 Mai 2013, 20:10

En contrebas du château malkavian s'est installé, au début du printemps, une boutique de remèdes tenue par une elfe souriante, une pharmacie.
Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession) Fioles10



Note hrp importante : Une nouvelle journée s'ouvre pour les nouveaux venus, et par conséquent, vous ne croiserez aucun ancien client ayant posté avant le 1 sept 2013. Veuillez ne pas oublier de spécifier vos gains au bout de 2 messages pour les potions/ingrédients simples, et 3 messages pour les complexes, voir descriptif ci dessous. Merci !

Citation :
"Aux remèdes d'Ortie" boutique ouverte


Il a toujours été avéré que les plantes était une inépuisable source de santé pour peu qu'on sache s'en servir. Qui n'a jamais eu besoin, un  jour, de soigner un petit bobo où une grosse douleur ? Peu peuvent s'en  vanter. C'est pour cette raison que la pharmacie de Malkavian est faîte pour vous ! Ici, il y à de tout, sous toutes les formes. Au rez de chaussé vous trouverez des plantes curatives séchées dans de grands sacs en jute, idéales pour les infusions et les cataplasmes. un véritable paradis d'odeurs et de bonheur pour les malades et les amateurs d'infusions. N'hésitez surtout pas à demander conseil à Ritournelle, gérante de la boutique pour trouver ce dont vous avez besoin, il paraît que l'elfe a passé la moitié de sa vie à étudier la médecine et reste incollable sur les plantes, qu'elles viennent d'ici où d'ailleurs.
A l'étage, vous pourrez trouver des potions en tout genre "prêtes à l'emploi" aux vertus diverses et variées comme des potions de soins, des cosmétiques, des potions contre la fatigue, contre les brûlures. Aucun breuvage présent sur les étagères ne peut être néfaste, et reste à efficacité garantie. Les potions sont vendues en petite quantité et ne peuvent être utilisées qu'une fois.
Enfin, si vous avez la chance d'accéder au deuxième et dernier étage, vous vous trouverez sous une grande verrière qui abrite des plantes en culture, et un établi d'herboriste. Prenez garde à ne rien toucher, et à ne rien couper, car certaines plantes sont très vives et pourraient vous attirer de gros ennuis tel qu'un évanouissement où un bout de doigt en moins. Les connaisseurs pourront cependant remarquer que certaines parties des plantes cultivées sont toxiques, ne cherchez pas, ritournelle refusera de vous les vendre. Mais il est toujours possible d'en voler, si vous ne tenez pas à vos doigts...
Pour trouver la boutique, c'est aisé. Il suffit de suivre le bruit du carillon installé à l'entrée du magasin.
Et si vous ne venez pas ? Eh bien tant pis, c'est que vous avez des pouvoirs magiques pour vous soigner et êtes inconscients.  On ne sait jamais ce qui peut arriver, mieux vaut être prudent, car vous le savez, parfois, il est impossible de se servir de la magie pour guérir. Toujours pas convaincus ? Tant pis pour vous, après tout, la mort n'est pas une fatalité !

HRP:

Les unités signalent ce qui reste ne stock. Les potions sont dosées pour ne servir qu'une fois. Vous pouvez prendre autant de potions que vous le souhaitez en y mettant le prix, Les plantes sont fournies par 50 g (environ un mois d'usage)
Le rez de chaussé :
Spoiler:

Le premier étage :

Potions : La propriétaire s'engage à fournir des potions à effet immédiat et garantie.
Spoiler:
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Dim 19 Mai 2013, 09:43

    "J'ai trouvé quelqu'un qui a la même passion que toi!" s'exclama le jeune Orine d'un air visiblement ravi en poussant la porte de la chambre royale. Takias, assise sur son bureau, occupée à lire et à apprendre une vieille carte des Terres du Yin et du Yang, releva la tête sans grande conviction. La moindre marguerite trouvée en chemin était aussi une grande trouvaille pour Atläns, alors elle ne se souciait même plus de savoir si c'était réellement intéressant, ou si Atläns avait simplement trouvé un Elémental qui aimait se battre... en gros les trois quarts du royaume! Le jeune homme aux cheveux bleus s'avança et laissa tomber devant la Reine une annonce qu'il avait sans doute enlevé de quelques murs. L'Impératrice du Tout lâcha les deux bords de la carte qu'elle étudiait, et qui sous ce geste s'enroula, et la mis de côté pour observer la fameuse annonce. Une fois l'avoir lu en totalité, elle sourit et plongea ses yeux rouges dans ceux de son Orine, en disant avec un léger sourire:

    "Ce n'est pas exactement la même passion à dire vrai..."

    "Ah bon? Mais tu adores les plantes et les connait toutes, non?"


    La jeune femme eut un petit rire ironique, presque dédaigneux:

    "Mais elle et moi n'en faisons pas le même usage! Elle s'en sert pour guérir, je m'en sert pour tuer! Elle est experte dans les plantes médicinales, je suis expertes dans les plantes mortelles!"


    Elle écarta de nouveau le papier froissé et reprit sa carte en disant d'un ton catégorique:

    "Désolée Atläns, mais ça ne m'intéresse pas."


    Le jeune homme s'assit sur un siège de l'autre côté du bureau et croisa les bras sur sa poitrine, avec l'air d'une enfant boudeur qui refuse de bouger tant qu'il n'a pas eu ce qu'il souhaitait.

    "Et si moi ça m'intéresse?"


    Takias releva ses yeux de feu sur le jeune Orine en une seconde. Il poursuivit pour s'expliquer:

    "Toi tu sais comment te soigner en inversant tes poisons, mais si un jour tu te retrouvais sans? Ou dans l'impossibilité de les utiliser? Moi j'ai fait serment de te protéger, si j'ai quelques herbes et potions dans ce genre... je pourrais t'aider!"


    De nouveau, la carte se replia sur elle même et la jeune femme s'avachit sur son fauteuil en soupirant:

    "Très bien, nous y allons. Mais ces potions te seront destinés, à toi et rien qu'à toi. Tu ne les utiliseras sur moi qu'en cas d'extrême nécessité. Je verrais pour ma part, s'il y a quelques potions aux effets intéressants et que je n'ai pas encore préparé moi même. Allez habille toi, tu gagnes toujours!"


    Un sourire de victoire s'installa sur le visage du jeune homme aux cheveux turquoise qui d'un bond, rejoignit sa chambre pour s'y habiller.

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    Ils volaient depuis une ou deux heures sur Kolio lorsqu'ils aperçurent enfin le pic enneigé de la montagne, la dernière fois que Takias y était allée, le château Malkavian n'existait pas, ou du moins, il n'était pas connu par les étrangers. L'immense bâtisse fut repérée à son tour, et le grand dragon noir descendit en cercle à quelques centaines de mètres du château. Lorsqu'il atterrit, le sol vibra sous son poids et Takias et Atläns purent descendre de l'immense créature draconique. Kolio s'ébroua quelques peu en étendant ses ailes noires, avant de reprendre sa forme originale: un lion deux fois plus grand que la normale. Ils suivirent un petit chemin où l'on pouvait clairement entendre le tintement clair et accueillant d'un carillon. Bientôt, ils purent voir la petite boutique avec cette inscription:

    "Aux Remèdes d'Ortie"


    Une boutique qui semblait gaie et joviale et qui changeait de celles que Takias avait l'habitude de visiter pour les ingrédients dont elle avait besoin, afin de créer ses poisons. Elle entra néanmoins, plus pour faire plaisir à Atläns qu'à autre chose. Le jeune Orine ouvrait de grands yeux devant les plantes réunies et Takias en reconnut la moitié les autres lui étaient inconnues.

    "Trop médicinales! dit lentement Kolio. Ce n'est pas ton domaine."

    La jeune Reine hocha la tête, ce n'était pas du tout son domaine, et elle s'y sentait étrangère. Néanmoins, le bonheur d'Atläns la ravissait, et elle ne voulait pas gâcher sa voix. D'ailleurs, elle avait vu un nom sur l'annonce, une Elfe du nom de Ritournelle, et il lui semblait qu'elle avait déjà entendu ce nom quelque part. Aria lui avait parlé d'une certaine Ritournelle, mais était-ce elle? Elle n'en savait trop rien à vrai dire. Elle attendit donc patiemment que la jeune Elfe vienne les accueillir. Comme à son habitude, la jeune femme était habillé d'une façon plutôt chevaleresque pour une femme, mais qui n'en restait pas moins impérieuse. Elle portait l'une de ses chemises de soie blanche aux manches bouffantes et brodées, surmontée d'un corset de cuir aux bordures d'or. Son pantalon quasi invisible de par la longueur de ses bottes était d'un noir de jais et ses cuissardes de cuir possédait aussi quelques attouchements dorés. Sur cette tenue relativement simple s'ajoutait son manteau de pourpre, tandis qu'à son côté pendait quelques unes de ses armes qu'elle ne cachait pas, et notamment sa fidèle rapière dont la garde doré était un chef d'oeuvre à elle seule. Atläns était habillé tel un riche aristocrate, tout en bleu mais avec des teintes nuancés et des bottes qui remontait jusqu'aux genoux. Une cape fine et blanche enveloppait ses bas de soie et sa chemise turquoise, de la même couleur que ses cheveux. Seuls ses deux grands yeux rouges contrastaient. Kolio quant à lui portait sa lourde chaîne d'or massif autour du coup, au bout de laquelle pendait un joyau rouge étincelant. Un bracelet doré serrait sa patte gauche, bracelet qui lui permettait d'accéder à tous les pouvoirs de sa maîtresse. C'est ainsi vêtus que les trois compagnons attendaient à l'entrée de la boutique.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5272
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Dim 19 Mai 2013, 16:56

J'allais bientôt revenir à la prison, annoncer officiellement que je n'étais pas à l'article de la mort. Pour tout dire, j'avais totalement perdu le fil de ce qu'il se passait là bas, Annabelle et moi ayons convenu qu'il serait bien plus sage de ne pas s'envoyer de lettres. J'avais donc voyagé à la recherche des cristaux, seul, prenant ce moment de liberté comme un grand bol d'air frais. J'avais même vu Mitsuko, celle-ci me faisant comprendre dans son silence qui voulait toujours en dire long que j'allais regretter mes actes. Comme si le mal devait obligatoirement être puni. Je partais du principe que, dans ce cas, ceux qui s'acharnaient à ne faire que le bien, que ceux qui étaient assez naïfs pour se faire berner par les gens comme moi devaient également être punis. Après tout, ne parlions nous pas d'équilibre? Le bien sans le mal se délaverait progressivement comme un vieux vêtement porté depuis trop longtemps, trop de fois lavé. Quelque part, je m'assurai de l'équilibre, ce qui était un service que je rendais à l'humanité incapable de réfléchir cinq secondes sur le vrai sens du mal. Un ange ne faisait pas du mal à un démon quand il l'empêchait de tuer? Les humains ne vidaient-ils pas les vampires de tout leur intérêt quand ils annonçaient haut et fort qu'ils ne voulaient plus qu'ils boivent leur sang? C'était comme empêcher une fée de s'occuper des fleurs. Il y avait des créatures faites pour faire le bien et d'autres pour faire le mal, voilà tout. J'étais de ceux qui devaient faire le mal et je l'assumais. De toute manière, les gens bien pensant, se trouvant irréprochables, presque des saints, m'agaçaient profondément, au moins autant que ces femmes qui se croyaient tellement plus séduisantes que les autres, bougeant leur corps de manière à attirer le regard des hommes sur elle. Ma femme était de celle-ci, je le savais, mais, pour elle, tout était différent. Ma vision l'était. Peut-être n'étais-je pas objectif après tout. Enfin, mon aventure solitaire sur les terres du Yin et du Yang m'avait fait un bien fou et toutes les choses qui m'avaient agacé au plus haut point juste avant que Zéleph me casse la figure semblaient plutôt lointaines.

Je m'étais rendu au château Malkavian avec la ferme attention de rendre ce que j'avais emprunté à une elfe que j'avais rencontré peu de temps avant. Enfin, peu de temps, c'était relatif et, pour tout dire, ma notion du temps n'était pas parfaite. A force de ne rien faire, à force de ne pas dormir, à force de me plonger dans des lectures interminables, j'avais fini par perdre cette notion qui m'avait pourtant été si chère quelques temps auparavant. Quoi qu'il en soit, je n'avais aucune idée de ce que j'allais trouver dans cette boutique et si, seulement, celle-ci était ouverte en ce jour. J'avais passé mon temps à changer d'apparence pour que l'on ne puisse me reconnaître mais si je venais voir Ritournelle en parfait inconnu, il était certain qu'elle ne me reconnaitrait pas. Alors je prenais le risque. Au pire, si on me le demandait, je dirai que j'étais Naram, point. Et si vraiment l'on ne me croyait pas – ce qui était tout à fait possible vu notre légère petite différence de morphologie – et bien je dirai la vérité. Je n'aimais pas mentir mais je n'avais pas non plus envi de mettre la boutique de ma chère connaissance à feu et à sang juste parce qu'un homme un peu trop sûr de lui aurait voulu me faire payer pour l'un de mes forfaits. Habillé comme à mon habitude d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, j'avais franchement oublié de nouer ma cravate correctement autour de mon cou. Mon manque de sommeil se voyait d'ailleurs sous mes yeux, à croire que si le Mârid était pris d'insomnie, je devais l'être aussi. Quelles foutaises. Non, c'était simplement le mal qui sévissait en moi, ne voulant pas me laisser trouver le repos tant qu'il n'avait pas eu sa dose de sang. J'aimais faire le mal, c'était vrai, et je préférai me faire plaisir pendant que je le pouvais encore parce que quelque chose me disait que la situation avait clairement évoluée, évoluée contre moi.

Le bocal vide à la main, je fixai l'adresse qui était notée sur le couvercle, me retrouvant devant la boutique de la jeune femme. Devais-je y aller ou non? Un homme m'avait déjà dévisagé dans la rue, à croire que j'étais connu comme le loup blanc et puisque la jeune elfe ne savait pas qui j'étais, peut-être valait mieux t-il qu'elle l'ignore encore à la fin de la journée. Je restai donc dehors, attendant de prendre une décision.

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Dim 19 Mai 2013, 18:05

    « Tu trouves pas que ce serait bien si tu sortais un peu, maîtresse ? J'ai envie de sortir, et je suis sur que toi aussi, me mens pas ! Tu es tellement belle aujourd'hui..».

    « Tais-toi, toi et tes idées à la c*n. Et ne m'appelle pas maîtresse, tu sais très bien que je déteste ça Kyle ! ».

    L'orine essayait une nouvelle fois de faire sortir la citoyenne de chez elle, en vain. Il la secouait du mieux qu'il pouvait mais peinait à lui faire rencontrer du monde car il faut dire qu'elle n'avait pas une tête à vouloir le contact d'autrui. Des poches sous les yeux, l'air malade, un sourire devenu fantôme.. elle était devenue ce qu'elle craignait le plus : une loque. Un cadavre vivant. Et même les compliments incessants de l'orine n'arrivait pas à faire apparaître ne serait-ce qu'une esquisse de sourire sur son doux visage. Kyle la fixait et lui caressait la main comme pour lui montrer qu'il y avait bel et bien une présence à ses cotés. Il n'allait seulement jamais pouvoir imaginer avoir une histoire où un avenir commun avec la belle, il ne saurait jamais reconstruire ce coeur meurtri par tant de malheurs qui lui tombaient dessus les uns après les autres, sans lui laisser ne serait-ce qu'un peu de répit pour se remettre les baloches en place. Non, il n'espérait rien de cette jeune fille qu'il chérissait plus que n'importe qui d'autre, il tenait à elle et se contenterait de rester à sa place d'orine qui lui correspondait si bien.

    Le pauvre s'inquiétait de l'état de la jeune fille qui s'aggravait au fur et à mesure que le temps passait et bien qu'il était complètement nul pour réconforter les autres il s'efforçait de faire de son mieux. Il avait conscience du mal être de l'humaine et malheureusement ne pouvait rien y faire. Si belle mais tellement fragile.. il se la représentait comme une poupée en porcelaine. Une poupée submergée par le flo de sentiments qui lui fonçait dessus. Submergée comme si elle n'avait jamais rien ressenti, comme si tout ça était nouveau pour elle. Foncièrement, comme si elle était réellement une poupée, elle se retrouvait immobile sur son lit, à attendre que quelqu'un de spécial revienne vers elle..c'était peine perdue. Vulgaire, c'était bien ce qu'elle était devenue. Une poupée au visage si doux et pourtant au langage si grossier, c'était un contraste à faire tomber des têtes. Elle insultait Kyle, elle lui balançait des injures au visage toute la journée. Car elle n'avait que ça à faire. C'était la seule chose qui lui permettait d'extérioriser ses sentiments, et les réactions de l'orine elle s'en fichait bien. Pourtant Kura était passée par bien des misères avant celles-ci et on pourrait donc penser qu'elle y résisterait, mais peut être que ces dernières ne faisaient qu'achever le travail commencé par sa chère mère en laquelle l'humaine ne croyait plus.

    Cette situation ne pouvait plus durer et il fallait trouver une solution. L'orine attrapa la main de sa maîtresse et osa lui désobéir pour la seconde fois depuis qu'il la cotoyait. Leur lien était si fort qu'il souffrait lui-même de la contredire mais leur bonheur n'en serait que conséquent. Il la tira alors le long de la forêt aux milles clochettes pour l'entrainer vers cette boutique dont il avait entendu parler la dernière fois qu'il avait été aux courses. Kura ne prenait même plus la peine d'acheter de la nourriture, elle mangeait à peine. Quand l’appétit va tout va, cette phrase lui correspondait bien. Plus d’appétit, plus.. plus rien en faite. Tout s'était effondré en si peu de temps. C'est ainsi déprimée, au fond du gouffre sentimental que l'humaine débarqua dans la boutique. Enfin,débarqua.. Elle était surtout traînée par ce garçon à la physionomie presque surnaturelle de par sa beauté qui la dépassait d'une tête tout le long du chemin jusqu'à arriver devant la bâtisse. Elle arqua un sourcil en lisant le nom de l'endroit mais n'eut pas le temps de se demander d'où ce jeu de mots sordide sortait qu'elle était déjà entrée. Kyle s'arrêta alors dans son élan car il faillit percuter une jeune femme qui se trouvait devant lui, et l'arme que portait la demoiselle le fit s'arrêter encore plus vite dans sa course. C'était quoi ça? Brr, cette femme lui faisait froid dans le dos rien que par sa présence.

    Il redressa les yeux vers l'arrière-boutique et cherchait déjà du regard la propriétaire : il lui fallait une potion,une plante, un remède, quelque chose.. quelque chose contre la déprime. Si la méthode douce ne marchait pas, il fallait utiliser la méthode médicinale et il priait pour que la gérante l'aide. Car voir l'humaine dans cet état le détruisait. L'orine tenait sa maîtresse par la main, d'une poigne ferme afin que celle-ci ne s'échappe pas. Quoique avec sa force elle aurait pu s'échapper aisément en chemin où même maintenant si elle l'avait voulu. Mais Kura ne voulait plus rien de toute manière.

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Dim 19 Mai 2013, 18:32

Depuis des heures déjà, l'elfe était enfermée dans sa verrière, le nez penché sur une recette récalcitrante. Heureusement pour elle, sa serre était bien garnie et elle avait assez de ressources pour se permettre de rater. Ce qu'elle fit par deux fois ce matin ci. Elle travaillait sur une potion qui avait pour but de changer la couleur des cheveux, mais n'arrivait pas à grands résultats. Parce que son livre était en langage commun, et qu'elle ne comprenait pas vraiment ce que voulait dire "émultionner". Sa recette comportait donc un trou dans le processus de fabrication...

Ir Loiwa, son corbeau, avait accepté de lui servir de cobaye pour sa potion, la première fois, il avait perdu toute couleur. C'était donc un corbeau blanc, et il n'aimait pas ça du tout. L'elfe avait donc retenté la recette, en remplaçant l'étape par "fouetter". Quand le corbeau la but, il prit une adorable couleur violet lilas, à pois blancs.

La potion se mit à fort bouillir, et finit finalement par exploser. Les personnes au rez de chaussé purent donc entendre le plancher trembler, suivi de marches dévalées.

Ir Loiwa avait pris peur, et se mit à attaquer l'elfe, qui elle se précipita au rez de chaussé pour le jetter dehors. Quand elle débarqua, Deux personnes et un gros animal étaient dans la boutique, elle les salua rapidement en s'excusant tandis que le corbeau essayait de lui pincer les oreilles.

Loiwa ! Eitah. (vas t'en)

Elle ouvrit la porte à la volée sans penser que quelqu'un pouvait être derrière (porte s'ouvrant vers l'extérieur) qui frappa quelque chose. Elle ne prit pas le temps de regarder quoi et enferma son ami dehors le temps qu'il se calme. Jun était donc en compagnie d'un magnifique corbeau à pois.

Elle se mit dos à la porte et sourit aux visiteurs. l'elfe ressemblait à un savant fou. Elle avait de grands gants en cuir épais, des lunettes d'alchimiste qui triplaient la taille de ses yeux et un tablier visiblement moitié brûlé, moitié teint bizarrement. Un drôle de motif à pois mal alignés.

Bienvenue dans la boutique, veuillez m'excuser madame monsieur, je faisais quelques tests qui comme vous pouvez le voir, ont échoué...

Elle prit alors conscience de son apparence et se dépêcha de se séparer de son attirail, qu'elle accrocha au perroquet. Sous le tablier se cachait une robe simple et verte, avec pour unique fantaisie un peu de dentelle sur le col. La robe allait jusqu'aux cheville, montrant des pieds nus. Elle regardait les visiteurs, ils avaient l'air si riches ! Rien que le collier de l'animal aurait suffit à acheter toute sa boutique, murs compris. La femme ressemblait à une reine, peut être était-ce violette, reine des humains ? Et le garçon, un conseiller ? Elle ne pipa mot sur leur tenue, se disant que ce ne serai pas convenable de s'émerveiller dessus. En tout cas, elle aurait adoré essayer la belle chemise de la dame.

Ritournelle, à votre service. En quoi puis-je vous aider ? Dit l'elfe qui retenait la porte sur la quelle on tambourinait.

Elle supposa qu'Ir'Loiwa s'était transformé en garçon et cherchait à tout prix à rentrer, apparemment pas calmé. Elle soupira, et s'écarta de la porte. Un garçon entra en courrant, suivi de... Kura ? Oui, celle ci ressemblait bien à une vielle connaissance. Il restait une personne dehors, à cheveux noirs. Elle ne prit pas trop le temps de le calculer et pensa que c'était juste Loiwa, qui avait retrouvé sa couleur de cheveux initiale. Elle ne pensais pas que ce pouvait être un nouveau visiteur, trouvant sa boutique déjà bien remplie.

Bonjour jolie Kura !

Résumé : Ritournelle débarque au rez de chaussé au pas de course, attaquée par un corbeau blanc à pois violets. Elle est habillée comme un savant fou.
Elle salue les trois premiers arrivés, jette le corbeau dehors avec Jun, se change, et laisse entrer ce qui cogne sur sa porte. Elle reconnaît Kura, et la salue
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Dim 19 Mai 2013, 19:38

    On entendit alors un brouhaha incroyable venant de l'intérieur de la boutique. Que se passait-il? Kyle essayait d'observer à travers la vitre mais on n'y voyait pas grand chose entre les plantes, et surtout il ne voulait pas qu'on le prenne pour un voyeur. Il n'aimait que Kura après tout, et les rumeurs ça courait vite, très vite ! C'est pourquoi il se résigna à monter à l'étage quand un autre bruit attira son attention et que le plancher se mit à trembler. Il attrapa le fauve près de lui car il savait que ce dernier pouvait péter un câble juste à cause de petites secousses et il préférait prévenir que guérir. Décidément on voulait vraiment qu'il jette un coup d'oeil dans la bâtisse ! Il se retourna, un peu exaspéré par cette attente et ce méli mélo de bruits incessants qui lui faisaient mal aux oreilles quand une vision le fit reculer. C'était quoi ça, attends.. L'elfe venait de dévaler les marches, poursuivie par un corbeau aux couleurs des plus surprenantes. Et pas habillée n'importe comment l'elfe ! Elle faisait peur ! Elle avait des gants énormes, de grosses lunettes et un tablier tâché, brûlé, roulé en boule, enfin il ne savait pas mais pas grand chose qui lui inspirait confiance en faite, et il osa même se demander si il avait bien fait d'emmener sa belle ici. Il fut forcé d'admettre que oui quand l'elfe se présenta à eux et quelques secondes après, s'adressa personnellement à l'humaine qui broyait du noir depuis qu'ils étaient arrivés.

    Kura redressa alors faiblement la tête vers l'elfe en entendant son prénom. Une expression de surprise accrochée à son visage, elle n'osa pas parler. En faite, les mots ne sortaient même pas de sa bouche même si elle aurait aimé dire quelque chose, réagir, lui montrer que ça la touchait. Elle ne s'attendait pas à trouver quelqu'un qui se rappelle d'elle, où tout du moins de son prénom. On arrivait à associer un prénom à son visage et rien que ça, cette attention, aussi minuscule soit-elle, parvint à la toucher. C'est presque si les larmes lui montaient aux yeux. Ritournelle venait de transformer sa journée juste avec une phrase, une phrase banale, une phrase qu'elle aurait pu dire à n'importe qui, mais qui la bouleversait jusqu'au plus profond de son être.

    Qu'est ce qu'elle faisait là en faite? Et qu'est ce que Ritournelle faisait là elle aussi? Elle prit soudain conscience de l'endroit dans lequel elle se trouvait. Une boutique.. une boutique.. mais oui celle avec l'enseigne avec le nom bizarre ! Ouais, cette remarque elle avait plutôt intérêt à se la garder pour elle-même, surtout en face de cette si gentille elfe qui l'avait accueillie. D'ailleurs Kura eut du mal à admettre dans sa tête que la petite et adorable elfe ait su si bien se débrouiller au point d'être propriétaire d'une boutique. Elle, elle n'avait avancé dans aucun de ses projets, à commencer parce qu'elle n'en avait pas. Ouais, elle ne foutait rien de sa vie de toute façon. La pauvre Ritournelle..elle avait l'air de travailler d'arrache-pied. Elle ne l'avait pas vue venir dans son uniforme de savant fou, en faite elle se fichait bien de comment elle était habillée,de ce à quoi elle ressemblait. C'était déjà une amie à ses yeux, c'était quelqu'un d'important et elle pouvait la voir dans n'importe quel état que son respect envers cette dernière ne changerait pas d'un poil.

    Un sourire s'afficha sur le visage de l'adolescente quand elle entreprit de lui répondre, un peu gênée de débarquer sans crier gare. « Bonjour Ritournelle, merci du compliment, tu es ravissante dans cette petite robe verte ! Comment vas-tu depuis le temps? Je vois que tu as ouvert une boutique mais je suis un peu égarée.. peux-tu me dire ce que tu vends et surtout où je me trouve? ». Ouaip, l'humaine n'était pas plus débrouillarde qu'avant et elle n'avait pas regardé autour d'elle avant de poser la question.« Je suis un ami et aussi l'orine de Kura, je m'appelle Kyle, enchanté! J'ai trainé cette jeune femme merveilleuse jusqu'ici et elle n'y a pas trop fait attention, c'est pour ça qu'elle ne sait pas vraiment où elle est. » Kyle s'approcha alors de l'elfe d'un peu plus près et chuchota tout bas. « Je suis venu vous voir pour une raison bien précise et Kura ne doit pas être au courant, c'est pour ça que je parle tout bas. Auriez vous des.. des plantes contre la dépression? L'anxiété? Quelque chose qui pourrait redonner le sourire? Je pense que vous devinez pour qui c'est.. ». Bien que la citoyenne s'efforçait de sourire, ses yeux ne trompaient personne. Elle était mal, mal dans sa peau, mais elle ne désirait pas embêter Ritournelle, surtout pas pendant qu'elle travaillait. C'était sa vie et ces petits soucis. Elle espérait juste qu'elle ne la dérangeait pas trop en arrivant de la sorte.

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Dim 19 Mai 2013, 21:27

    Bientôt la propriétaire descendit en trombe, pourchassé étrangement par un étrange oiseau qui ressemblait à un corbeau malgré sa couleur blanche et ses poids violets. La jeune Reine ouvrit de grands yeux en voyant l'étrange spécimen, surtout qu'il paraissait franchement mécontent et semblait trouver réconfort à tenter d'attraper dans son bec les oreilles de la jeune Elfe. En d'autres circonstances et si Takias avait connu réellement la jeune Elfe, elle aurait explosé de rire, mais elle ne la connaissait pas et préféra garder un simple sourire d'amusement, en laissant la jeune fille se débarrasser de l'oiseau, en l'enfermant dehors. Elle se présenta:

    "Bienvenue dans la boutique, veuillez m'excuser madame monsieur, je faisais quelques tests qui comme vous pouvez le voir, ont échoué... "


    Kolio passa son regard de la porte fermée jusqu'à Ritournelle et encore une fois à la porte. Il revint une dernière fois sur Ritournelle et lança un regard en biais à Takias:

    *Même pas en rêve tu me fais boire l'une de ses potions, t'as compris?*

    La jeune Reine faillit exploser de rire et passa une main dans la somptueuse crinière de son compagnon animal. Elle finit par rire en essayant d'être discrète: elle venait d'imaginer son compagnon félin devenir tout violet avec des pois blancs, et franchement, ce n'était pas possible de ne pas rire. Le lion se vengea en écrasant le pieds de sa compagne et elle ravala sa salive avant de reprendre son souffle. Takias tenta de se justifier pour ne pas paraître impolie mais la jeune Elfe la devança de quelques secondes:

    "Ritournelle, à votre service. En quoi puis-je vous aider ?"

    On tambourinait fort à la porte derrière, mais elle tenait bon et l'Impératrice du Tout pu dire avant que la porte ne s'ouvre:

    "Excusez moi... Il y avait longtemps que je n'avais pas ri, disons qu'en voyant votre oiseau avec cette couleur, mon compagnon ici présent m'a clairement fait savoir qu'il refuserait de boire n'importe quelle potion. Je n'ai alors pas pu m'empêcher me l'imaginer de la même couleur que le corbeau, d'où la raison de mon hilarité. Mais passons, Ritournelle je suis enchantée! Pour ma part on me nomme Takias!"

    Elle s'était mise à l'aise et n'avait pas voulu mettre son titre et sa fonction devant son nom. Elle ne venait pas en tant que Reine mais en tant que client et elle ne regrettait pas d'ailleurs, bien qu'elle avait rechigné pour venir. Bientôt la porte s'ouvrit brusquement et une jeune Humaine arriva en trombe. Elle laissa la gérante s'occuper de sa nouvelle cliente pendant qu'elle jeta un coup d'oeil aux produits vendus. Enfin remise de son fou rire, elle constata qu'il y avait une grande variété de petites choses très peu coûteuses et pourtant très pratique pour de accidents ou problèmes communs et auquel on n'apporte souvent aucun remède. Kolio s'était assis près de l'entrée, refusant de bouger en gardant un oeil sur Takias. Le lion connaissant bien son amie, il s'attendait vraisemblablement à ce qu'elle lui saute dessus pour lui faire boire un produit quelconque. De son air soupçonneux il observa calmement la jeune humaine et son Orine parler avec Ritournelle. Il était étonnant de voir que l'Orine présente ressemblait de par ses manières à Atläns, lequel observait avec autant d'avidité que Takias les produits, s'amusant à faire tournoyer quelques fleurs qu'il créait entre ses longs doigts fins. La jeune Reine finit par trouver son bonheur, de la poudre de Bouton d'Or. Elle avait réussi à s'en procurer pour ses poisons en grande quantité mais malheureusement, cela s'épuisait vite et il ne lui en restait que quelques misérables grammes qu'elle gardait précieusement. Elle saisit le pot, en guise de réservation et continua de déambuler dans les rayons en observant avidement chaque plantes séchées. Elle leva la tête et se hissa sur la pointe des pieds pour voir si la propriétaire en avait finit avec son client mais visiblement non. Ce n'est qu'alors qu'elle se rendit compte que la jeune Elfe avait abandonné son tablier de travail pour apparaître en petite robe verte. Elle paraissait alors comme une vendeuse ordinaire qui ne faisait que la transition entre les produits et les clients, mais l'incident avec le corbeau prouvait bel et bien qu'elle et elle seule travaillait dans cette pharmacie. La jeune Reine laissa ses deux grands yeux rouges divaguer dans la petite salle avant de retomber sur la plante de ses pieds pour continuer ses recherches, croisant Atläns de temps en temps qui lui adressait un sourire, ravie de voir que Takias s'intéressait un temps soit peu à la boutique alors qu'elle ne voulait pas y mettre les pieds.


résumé et gain:
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Lun 20 Mai 2013, 14:24

Aux remèdes d'Ortie. Aurait-ce été sans les énièmes caprices de sa mère, le jeune 'homme' aux cheveux d'argent n'aurait jamais mis les pieds dans ce lieu. En fait, de manière plus précise, l'Elémental de Foudre n'aurait probablement pas mis les pieds sur le plateau enneigé du Château Malkavian si il n'avait pas eu à se rendre dans cette petite pharmacie, qui avait ouvert plutôt récemment au pied du château du clan vampirique. Pas que le jeune Eren ait particulièrement une dent contre les Vampires ou le clan Malkavian. En vérité, il n'avait jamais eu de raison valable de mettre les pieds sur ce plateau enneigé, ni de raison valable pour particulièrement l'éviter. A présent, raison il y avait, et il ne s'en sentait pas forcément contrarié. Après tout, faire du tourisme faisait partie intégrante de ses activités, aussi étrange soit sa notion personnelle du tourisme aux yeux du commun des mortels.

Cependant, il n'était cette fois-ci pas présent en ce lieu à cause d'une simple envie passagère, comme celle qui l'avait amené l'autre jour à la Forteresse ensorcelée, l'amenant à participer à une soirée mondaine où il n'avait probablement rien eu à y faire – mais vu qu'il avait rencontré d'autres gens aussi déplacés que lui, il n'avait pas vraiment regretté cette initiative. Il s'était aventuré dans le souterrain menant au domaine des Malkavian afin de répondre à une nécessité. Une nécessité nommée Yuan Eren. Voire même Ilian Eren, en fait. Quoi qu'il en soit, nu l'un ni l'autre n'avaient décidé d'épargner leur 'fils' et l'avait envoyé courir les Montagnes de l'Edelweiss enneigé afin de trouver le passage menant au domaine Malkavian, en vue de se rendre à la fameuse pharmacie d'Ortie.

L'Elémental ignorait la raison pour laquelle ses parents avaient été si obstinés à propos de cette pharmacie. Habituellement, lorsqu'il s'agissait de se procurer des herbes médicinales ou de faire appel à un médecin, les villages alentours leur suffisait. Mais pour le coup, il fallait croire que quelqu'un leur avait fait plutôt une bonne publicité de la boutique pour qu'ils exigent qu'il s'y rende. A moins qu'ils ne prennent un malin plaisir à faire courir dans tous les sens leur progéniture, ce qui n'était pas non plus impossible. Voire même fortement probable. Après tout, ces deux-là avaient toujours été extatiques lorsqu'ils emmenaient leur 'fille' voir de nouveaux endroits et lui faire profiter de toutes les merveilles du continent naturel. Au final, il s'en fichait, car faire de telles courses lui était également profitable, puisqu'en tant qu'Elémental, il ne pouvait se reposer que sur la médecine traditionnelle pour soigner ses propres blessures, la magie blanche étant inefficace sur son organisme hébergeant à présent un Elément – pas des plus calmes qui plus est. Aussi gardait-il toujours sur lui un nécessaire à soins d'urgence lorsqu'il voyageait – autrement dit, les trois quarts du temps – qu'il devait périodiquement renouveler, soit parce qu'il utilisait certaines substances en cataplasmes, soit parce qu'elles se périmaient.

Aussi avait-il décidé d'en profiter pour refaire ses stocks, en fonction de ce que la propriétaire de la boutique aurait à disposition. En plus de ce que Ilian, par l'intermédiaire de Yuan, lui avait demandé de ramener. Quelle idée de se taper une laryngite du feu de dieu lorsqu'il était débordé par le travail... Enfin, il n'allait pas non plus blâmer son père de tomber malade – en fait si, il le lui avait reproché au cours de la scène de ménage ayant précédé son départ, mais il ne l'avait pas réellement pensé. Seulement, Ercan n'aurait pas été Ercan si il ne s'était pas perdu en cours de route. Trouver le souterrain menant au domaine des Malkavian ne fut pas des plus aisés pour notre Elémental paumé, mais le plus difficile pour lui fut de s'orienter dans la ville même s'étendant au pied du château du clan vampirique. Si bien que le jeune Eren eut le loisir de passer trois fois devant les portes de la demeure des Malkavian, suscitant des regards interrogateurs de la part des gardes, auxquels il était cependant indifférents. Finalement, au quatrième passage devant les portes du château, l'un des gardes finit par l'arrêter et lui demander ce qu'il cherchait, mettant ainsi fin de manière un peu trop sérieuse aux paris qu'avaient commencé à faire les soldats sur le nombre de fois où l'Elémental passerait devant le château sans avoir trouvé ce qu'il recherchait.

Parvenant à suivre sans trop de soucis majeurs – une chute de neige d'un toit comptant comme un soucis mineur... - les indications du garde, le jeune 'homme' aux cheveux argent parvint enfin à quelques pas de ladite boutique, devant laquelle se trouvait un homme brun – dont la tronche lui disait vaguement quelque chose – accompagné d'un corbeau lilas à pois blancs – qui intrigua fortement le jeune 'homme', ainsi qu'une jeune femme aux longs cheveux ébène. Alors qu'il se trouvait encore à une dizaine de mètres de la porte de la boutique, l'Elémental vit la porte s'ouvrir, le corbeau se changer en humain et se précipiter à l'intérieur, suivi plus calmement par la demoiselle. Quant à l'homme tenant son bocal vide... Il sembla que la propriétaire du lieu ne lui prêta pas attention.

Le jeune 'homme' aux cheveux argent s'approcha, mais au lieu d'entrer à son tour et passer devant le client au bocal vide, il s'arrêta à côté de lui et lui posa une question sincère, étrangement dénuée de sarcasme :

« Z'êtes venu admirer la porte ? »

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Lun 20 Mai 2013, 15:26

Ce matin, un truc était clair : la popularité de sa boutique connaissait une véritable montée de sève !

D’abord, elle dû s'occuper du garçon qui lui demanda conseil à propos de plantes contre la dépression. Elle se mit donc à la recherche des graines de tournesols, parfaites pour cet usage.

Je ne vous propose qu'une méthode naturelle monsieur, dit elle à voix basse pour ne pas que Kura entende, du moins elle l'espérais. faîtes une une tisane chaque matin avec ça pendant quelques temps, jusqu’à ce que ça aille mieux.
Ritournelle prit 50 grammes de graines qu'elle mit dans un petit sachet de papier, fermé avec un pliage et une petite pince en métal, surement l’ancêtre du trombone. Contre rémunération, elle le lui remit.

"Si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre, l'étage des potions est ouvert. Mais défense de monter à la verrière, un tas de choses dangereuses prennent racines dedans."

Regardant sa boutique pour voir qui avait besoin d'elle, elle remarqua que la riche femme à superbe chemisier avit mis la main sur la poudre de bouton d'or, l'un des rares ingrédients qu'elle gardait en pot. C'était un ingrédient à potion, souvent curatives. En l'êtat, c'était un poison affreux. L'elfe invita donc la dame à son bureau, ne sachant quelle quantité de la chose elle avait besoin. Apparemment, elle était bien décidée à lui embarquer le pot entier. Soit, après tout elle avait de quoi se payer tout ça. Ritournelle transvasa donc le contenu de son pot de présentation dans un bocal de verre bien solide, et le tendit à Takias.

N'hésitez pas à faire un tour au premier étage, là bas il y à des potions qui pourraient vous intéresser. dit elle avec le sourire.

Bon, pour le moment, plus grand monde n'avait besoin d'elle. Elle décida donc d'aller arroser ses fleurs devant la boutique. De simples fleurs décoratives sans autre propriété que d'avoir bon goût. Elle espérait surtout savoir si Loiwa était encore fâché contre elle à coté de la potion. à la place, elle trouva un garçon qu'elle ne connaissait pas, qu'elle laissa entrer, et quelqu'un qu'elle connaissait bien. Sauf qu'il avait une mine atroce. Elle ne put rien dire, reprenant sa couleur écarlate. Indécise entre être contente, ou complétement terrorisée. Oui, entre temps, elle avait appris que Jun était le roi des sorciers, et que surtout, il était mort. Donc elle pensait avoir face à elle soit un vampire, soit un ombre, soit un méchant sorcier, soit le mârid qui elle l'avait appris, était la copie conforme de Jun. C'était en tout cas le roi des génies qui avait de bonnes raisons d'être là vu que sa boutique de vendeurs de souhaits était à quelques coins de rue.

Elle ne pipa mot, et se mit à arroser ses fleur.

Que dire ? Si c'était le mârid, Jun risquait d'avoir des problèmes puisqu'il était sensé être mort, du moins elle croyais, n'étant pas au courant de tout ce qui se passait dans les hautes sphères... Ensuite, si c'était Jun, que lui voulait il, et que faisait il ici ? Un roi, venir chercher des ingrédients à potion ? Non il aurait envoyé des domestiques.

A cet instant, précisément, elle aurait juste souhaité disparaître tant elle ne savait que faire. Où bien se transformer en fleur. Loiwa décida de revenir à l'attaque de l'elfe, bien décidé à lui pincer les oreilles jusqu’à ce qu'il ait retrouvé sa couleur normal.

Cette boutique n'était plus une pharmacie, ça devenait un véritable cirque !
[quote=Résumé] Ritournelle sert l'orine de kura, et lui propose d'aller voir en haut les potions.
Elle sert Takias, qui visiblement tient à lui prendre le pot entier de bouton d'or.
Elle voit que personne n'a besoin d'elle alors elle sort arroser ses plantes décoratives, et tombe sur Ecran, qu'elle laisse entrer, puis sur Jun, au quel elle ne dit rien, complètement effrayée.[/quote]
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Mar 21 Mai 2013, 15:12


Pour tout avouer… Même si je cherchais… Je ne le faisais pas avec un entrain manifeste. Me concentrer sur mon problème, en fait… c’était mentalement impossible ! Autrement je ne pouvais que déprimer. Je regardais ce journal. On ne parlait que du nouveau magasin-pharmacie qui ouvrait aujourd’hui. Je m’étais déplacée rien que pour ça. Mais rien n’était miraculeux. Pouvait on faire repousser une jambe ? Au moins je ne viendrais pas pour rien. Je regardais mon ventre qui, au fil des semaines gonflait. C’était devenu visible. Maintenant les gens me fixaient avec attendrissement. Mais qui disait maternité disait nausée, courbatures, douleurs et autres désagrément. Il était impossible de dormir sur le ventre maintenant. Ce fut Jellal qui finit par me prendre par le bras, souriant, me sortant de ma rêverie.

« Aller ! Ce sera marrant ! Plus marrant que ce que moi je pourrais te proposer ! Parce que mes insectes ont des vertus thérapeutique mais ça te dégoute au plus haut point ! »

Combien de fois j’étais grimpée sur ma chaise en hurlant parce qu’un vers aussi gros que mon bras se baladait par terre ? Combien de fois il m’avait mis sous le nez une fourmis géante mangeuse d’homme, me disant haut et fort « Mais Caly, tout ce que je lui ordonne c’est de te protéger pour que plus personne ne t’approche avec de mauvaises attentions ! Et puis pense à ton bébé ! » TSS ! Bah voyons. J’enfilais mon manteau et il m’accompagna, main dans les poches. Sa veste était longue, et je savais que dans ses poches se cachait une bonne dizaine de tubes remplies d’insectes en tout genre, il les nourrissait avec les restes de nos repas… Et d’autres trucs dont je ne voulais même ne pas entendre parler. Je finis par me décider et par me rendre à la petite boutique. Là-bas, deux types attendaient dejà devant la porte. J’arquais un sourcil alors que Jellal se mettait à parler, avec une voix forte.

« Laissez passer la future maman ! »


Je le frappais sur l’épaule, le traitant d’andouille. Les gens pouvaient encore penser que j’avais… Possiblement abusé des sucreries, je sais c’était stupide d’espérer ça. L’un des deux hommes entra, lorsqu’une femme ouvrit la porte. Je ne savais pour ainsi dire pas quoi faire, ainsi décidais-je de… D’attendre ? J’avais le rouge aux joues. Et puis si la demoiselle ne souhaitait pas de Jellal, j’allais pas le laisser faire la collection des fourmis du coin. Il avait déjà une collections de reines, la reine des fourmis, des abeilles… Et j’en passe. Mais le plus fou était ses papillons aux couleurs chatoyantes. Il lui suffisait de me montrer une de ces merveilles pour me faire retrouver le sourire. Je n’étais pas fan inconditionnelle des insectes, mais me laissais tout de même attendrir par le spectacle. Je finis par saisir Jellal par le bras, il avait déjà commencé à se baisser pour admirer un MAGNIFIQUE gendarme… Je finis par m’excuser, avant d’entrer dans la boutique. Elle avait du charme, semblait chaleureuse.

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Mer 22 Mai 2013, 00:57

Des plantes à gogo
Arel, petit garçon tout mignon qu'il était, avait décider de se perdre dans un tout nouveau lieu. Il avait ses habitudes, se perdre, tomber sur une femme, une suite de problème qui lui tombe dessus grâce à elle ou parfois à cause d'elle, il la fuit & se reperd à nouveau. Pour l'instant rien de bien nouveau, sa vie était lié à l'échec en générale, bref, la malchance était un fidèle compagnon dont il n'arrivait pas à se débarrasser. Mais aujourd'hui semblait être un jour fort en émotion douce, car il faisait du tourisme. En effet, il se trouvait en contrebas du château Malkavian. Il ne savait pas où cela se situait, lui même ne savait pas où il était situé sur la carte du continent. Mais Arel ne perdait pas espoir, saisissant son courage, il s'en alla converser avec de jeune et bon citoyen dans le but de comprendre où il avait pu atterrir. Courtois, poli, gentil petit homme qu'il était, commençait ses phrases par un simple bonjour, pourriez-vous m'indiquer où je me trouve, et terminait avec des réponses du genre "Dtc! Dans ma poche bouff**" ou autre réponse qui était à peu de point près assez identique. Il était dans des ruelles peu fréquentables par de gentil bonhomme comme lui. Ruelle sombre, fréquenté par des personnes étranges, Arel sentait que la situation n'était pas spécialement en sa faveur. Mais il voyait cela d'une autre manière, pour lui ce n'était qu'une question d'habitude.


Alors qu'il tentait d'échapper à de potentiel problème, Arel se dirigeait vers un endroit qui lui semblerait un peu moins dangereux. Il n'avait pas l'intention de se battre et disons surtout qu'il ne savait pas vraiment se battre. Il courrait dans tous les sens, sans comprendre vraiment où il se dirigeait, mais l'important dans l'immédiat c'était de survivre pensait-il. Pendant son footing, Arel entendit quelque chose qui attirait son attention, il s'agissait d'un bruit étrange, un carillon peut-être, il se laissa guider par le son de l'objet jusqu'à une boutique où il s'empressa de rentrer sans crier gare. Une fois à l'intérieur, il ferma rapidement la porte tout en restant derrière celle-ci, adossé contre la porte, main sur la poignet, tout en soupirant, il restait là sans bouger pendant quelques instants. Il n'avait même pas remarqué l'endroit où il venait d'entrer.


A première vue, il s'agissait d'un magasin de plantes, il n'y avait que cela à perte de vue. Intrigué, il en venait même à oublier la première raison qu'il l'avait amené en ce lieu. Arel stupéfait devant ce spectacle pour lui. Il était au rez de chaussé, l'odeur de différentes plantes se faisaient sentir, sortant son petit carnet de poche, il notait toute ce qu'il pouvait observer, il était fasciné par toutes les cultures, il n'avait jamais rien vu de tel. Il circulait à l'intérieur de la boutique comme si rien ne s'était passé, comme si il était normal d'entrer dans des boutiques de cette manière. Des plantes curatives séchées dans de grands sacs en jute, il était comme un enfant entouré de jouet, il était tout excité, il voulait à tout prix parler à la responsable de cet endroit.


Il vit au loin, une femme assez étrange, il n'en avait jamais vu de telle de toute sa vie. Même s'il est vrai qu'il n'avait jamais réellement parlé à grand monde, ce qui faisait de lui un cas assez bizarre. Cette femme n'était autre que la gérante de ce lieu, mais Arel l'ignorait et ce n'était pas pour cela qu'il se dirigeait vers elle. Alors qu'il se trouvait proche d'elle, Arel lui entama la conversation afin de pouvoir établir un contact avec sa cible, il faisait ça dans l'art de la politesse et de la courtoisie bien entendu. Du moins c'est ce qu'on aurait aimé qu'il fasse. Il était vraiment intrigué par la femme au point de tirer une tête un peu.. Spéciale.
Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession) 00011


"Huummm.. Excusez moi, mais comment se fait-il que vous ayez les oreilles pointues? Serait-ce l'effet des plantes ?" Tout en lui posant sa question très.... Disons intrigante, Arel dessinait le portait de la demoiselle dans son petit carnet.

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Ven 02 Aoû 2013, 01:14


Et la bouée de sauvetage apparut...  Une femme et un homme, s'approchaient de la boutique, et finit par faire une entrée plutôt voyante... Enfin, elle entrait de façon enjouée, comme une riche demoiselle entrerai dans une boutique de vêtements avec l'idée de tout y acheter. Elle se débarassa du corbeau, s'excusa auprès de celui qui ressemblait à Jun mais avec une mine affreuse. Heureusement qu'elle était là, la demoiselle. Ca lui évitait d'avoir une conversation avec le garçon, avec lequel elle ne souhaitait pas converser tant qu'il n'aurait pas dit qui il était. Oui, c'était le mieux à faire. Si c'était le mârid, L'elfe était censée ignorer ce à quoi il ressemblait. Ca lui éviterai les ennuis, et au pire, si c'était le soi disant mort Jun, elle lui expliquerai. Même si elle ne savait pas vraiment le quel elle préférait voir, aujourd'hui.

La femme entrée dans la boutique était visiblement enceinte, à un stade relativement avancé. Elle tenait par la manche son compagnon qui lui, n'avait d'attention que  pour le ver de terre de l'autre côté de la fenêtre, qui ne tarda pas à se faire manger par le corbeau à plumes violettes pois blancs. Un spectacle complêtement improbable.

Bonjour ! Est ce que je peux vous aider, messieurs dames ?
Dit l'elfe en fermant la porte derrière eux.

Les visiteurs n'étaient pas là par hasard, et la demoiselle finit par lui faire part de son besoin de recouvrer un membre. Une jambe. L'elfe s'efforça de ne pas paraître mal à laise. Car elle l'était, vraiment, face à cette dame.  L'elfe faisait des potions, mais elle espérait que certaines n'aient jamais à servir.... L'elfe était trop bienfaisante pour sa santé mentale. Elle avait horreur des blessures, une peur bleue de la souffrance, et un dégout plus que prononcé pour la violence. Alors constater les dégâts provoqués par cette dernière, était une chose à laquelle elle aurait préféré échapper. Et pourtant, pour soigner ces gens, il fallait bien quelqu'un. Et ce quelqu'un, elle avait choisi de l'être, même si sa position lui donnait parfois la nausée.
Comme quoi, la bienfaisance avait un prix. Et l'innofencivité de l'elfe, cachait une rageuse bataille bien enfouit, au fond de son esprit. Elle soignait, même gratuitement, quand les gens n'avaient pas le moyens de s'offrir des médicaments. Et ça... Ce n'était pas si bon pour elle.

Il va vous falloir une potion très puissante, madame. Je dois vous faire monter au premier étage.  Pouvez vous vous y rendre ? Je sais que c'est surement beaucoup vous demander, mais la repousse d'une jambe n'est pas sans douleur. Et puis, je ne peux pas vous laisser emporter chez vous ce remède. Alors... Mieux vaudrait que je vous installe un fauteuil là haut, le temps que ça se soigne...

Un garçon entra dans le magasin comme une furie, un jene garçon avec des cheveux clairs. Quelle journée, pensait l'elfe !  Heureusement, la fin d'après midi approchait, et Ritournelle allait pouvoir prendre du repos... Et aussi, le temps de soigner Loiwa. Le pauvre corbeau mal coloré. Voyant sa cliente indécise, l'elfe monta tout de même au premier étage, et sortit un fauteuil de son appartement -qui en fait, prenait la moitié du premier étage- pour le mettre près de l'escalier.  En rentrant dans son petit logement, elle put apercevoir la tête qu'elle avait. C'était pas franchement glorieux tout ça... Elle avait de la suie dans le cou, des mèches de cheveux s'étaient échappé de ses tresses et ses yeux verts en amande avaient même fini par avoir des cernes. Ce qui arrivait rarement. Il fallait dire que la vie n'était pas si simple, pour elle. Et son magasin lui demandait beaucoup d'énergie. L'elfe n'était pas riche, elle était même plutôt pauvre. A l'horizon pour elle, ni bijoux, ni belles robes, ni repos. Les plantes demandaient continuellement de l'attention, elle devait parfois s'absenter, le moins de temps possible pour remplir ses stocks, donc voyageait beaucoup. Elle s'épuisait, et pourtant, refusait que ses clients la voient ainsi.  Elle prit donc un peu de temps pour arranger ses cheveux, se débarrasser de la suie. Pour les cernes, elle ne pouvait rien y faire. Le maquillage était bien trop onéreux, au dessus de ses moyens.

Elle n'avait passé à l'étage que deux minutes tout au plus. Quand elle redescendit, elle vit que le garçon à l'entrée fracassante notait pleins de choses dans un carnet. Seulement, elle ne voyait pas vraiment ce qu'il pouvait bien vouloir griffonner. Il finit finalement par venir vers elle, lui demandant si les effets des plantes étaient responsables de la forme pointue de ses oreilles.  

L'elfe ne sut que répondre. Elle hésitait entre lui faire remarquer son manque de politesse, et son manque de tact. Mais elle n'en fit rien. Une telle remarque n'aurait rien pu lui apporter de bon. Elle passa donc au dessus de ses petites pensées noires, pour finalement se mettre à rougir. Oui, le garçon avait beau être un peu rustre, elle ne put passer à côté du fait qu'il la dévisageait sans aucune retenue, et avait même déjà commencé à la dessiner sur son carnet. Le rougissement se propagea, pour finalement atteindre les fameuses oreilles pointues. Elle fit un pas en arrière, ses yeux verts rivés sur le carnet.

Je... je suis une elfe ! c'est pour ça.  Mes plantes n'y sont pour rien.

Pas de doute, l'elfe était très gênée. Elle l'aurait même encore plus été si il l'avait dessinée avec de la suie dans le cou. Et pourtant, elle ne pouvait en vouloir au garçon. Il ne semblait pas mal intentionné. Il était juste très direct, et elle n'était pas habituée aux gens comme ça. Elle était bien trop occupée tout court même, pour connaître beaucoup de monde. Il y avait bien quelques personnes, mais jamais elle n'avait su conserver un lien d'amitié plus de deux jours. Seule Lully Lin, une ondine, lui avait offert un bracelet bleu, qui quand il s'agitait, rappelait au bon souvenir de l'elfe une journée à la plage.

Ritournelle observait le garçon sans plus rien dire. Il l'intimidait beaucoup. De plus, elle était de manière générale pas à l'aise avec les hommes, aux quels elle ne comprenait que peu de choses. Si une couleur devait être donnée au croquis d'Arel, ça aurait sans nul doute été du rouge, et une pointe de vert.

Le masque de l'elfe était tombée. Pour la première fois, depuis un long moment, elle ne souriait plus. Elle avait même peur, et ce pauvre Arel n'y était probablement pas pour grand chose.

Le fait de voir tant de monde, la demoiselle infirme, le garçon qui la fixait, Le garçon dehors qui lui posait souci, son manque d'amitié... Tout remuais dans la tête de l'elfe, au point de tant la préoccuper qu'elle ne pensa plus à sourire. Le malaise était il, qu'elle oubliait ce qu'elle aimait le plus au monde : être gentille.

A... Arrêtez ça !

Elle s'assit sur le premier siège trouvé, la tête entre les mains. , les oreilles affaissées. et tenta de se ressaisir. La fatigue avait fini par avoir raison de l'elfe.

(Je crois que j'ai répondu à tout le monde... ? Si j'ai fait un oubli, n'hésitez pas à me MP)
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Mar 06 Aoû 2013, 02:00

Moi qui pensais me trouver devant une boutique presque vide ou peut-être fermée, j'allais vite me rendre compte que non. Déjà, je faillis me prendre une porte et me retrouvai vite avec un espèce de volatile que je feintai d'ignorer. La situation était cocasse et devint carrément étrange quand un homme s'approcha de moi pour me demander si j'admirai la porte. Je faillis prendre cet air si mauvais qui veut clairement signifier que l'autre n'est rien, qu'un déchet qui ne devrait pas avoir le droit de parler, mais, au lieu de ça, je soupirai doucement, répondant alors : « Très précisément, elle est bien plus intéressante que les individus m'entourant. ». Un petit sourire sur les lèvres, j'avais dit cela d'un ton aimable, ne souhaitant pas perdre mon temps à me mettre en colère. De plus, dès que le mal s'infiltrait trop en moi, j'avais tendance à devenir totalement fou et adepte des grands feux, comportement qui devenait d'ailleurs de plus en plus problématique. Je décidai donc de ne rien ajouter de plus, ni même de regarder mon interlocuteur qui, pour moi, était déjà de l'histoire ancienne. J'étais venu voir Ritournelle et personne d'autre. Une fois que je lui aurai rendu son bocal, je m'en irai avant de lui causer du tord.

Seulement, lorsque j'aperçus la jeune femme, virant d'ailleurs au cramoisi, je compris assez vite qu'elle préférai m'ignorer. Ça ne me plaisait pas spécialement mais, d'un côté, je comprenais. Je fis doucement craquer mon cou, l'observant arroser les fleurs en restant silencieux, comme un admirateur secret qui aurait oublié d'être discret. Sauf que je le faisais exprès. Je voulais capter son attention, chose qui échoua lamentablement. Je sentais que cette journée allait être longue et fastidieuse et j'avais sommeil, pour une fois. Que faire? Repartir d'où j'étais venu? Non, surement pas. J'entrai alors dans la boutique, jetant un regard à l'intérieur pour m'assurer que personne ne m'avait reconnu avant de chercher l'elfe. C'est que, comme elle était plutôt petite, dans tout ce monde, elle était plutôt difficile à trouver. Et, finalement, lorsque je l'aperçus, elle était avec un jeune homme, toujours cramoisie, visiblement gênée. Je souris, amusé de son désarroi puis je décidai de venir, à mon tour, l'embêter, ou la sauver, selon le point de vue. Je la rejoignis donc, elle assise sur une chaise, la tête dans les mains puis, d'un geste doux, je lui posai le bocal vide sur la tête. Je me baissai vers elle, plaçant mon visage près du sien, souriant. « Bonjour. ». Je me demandai bien comment elle allait réagir mais je ne lui laissai pas le temps de dire quoi que ce soit, parlant du bocal. « Je suis venu vous rendre ce qui vous appartient. Cela dit, je ne pensais pas qu'il y aurait tant de monde. Vous non plus visiblement... ». Je restai donc ainsi, attendant qu'elle réagisse, ne préférant pas lui indiquer qu'elle m'avait ignoré et que j'en étais déçu.
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Mar 06 Aoû 2013, 13:16


Les mains sur les yeux, l'elfe ne voyait plus rien. Elle entendait juste. La femme à jambe de bois avait décidé de bouger, faisant entendre un bruit creux un pas sur deux, Le garçon qui l'avait abordée, lui, semblait s'approcher, et lui poser quelque chose sur la tête.  Mais quelle étrange personne celui là... La demoiselle finit finalement par retrouver une couleur normale. Et se demanda ce qui pouvait être sur sa tête.  Alors, elle écarta les doigts, pour essayer de voir ce qui se passait.

"Bonjour".

L'elfe enleva ses mains, prête à protester contre ce qui était sur sa tête. Mais -celui-qui-ressemblait-a-jun-et-ne-l'était-peut-être-pas était le responsable de cette "attaque".

« Je suis venu vous rendre ce qui vous appartient. Cela dit, je ne pensais pas qu'il y aurait tant de monde. Vous non plus visiblement... »

Ce n'était pas vraiment un dévoilement d'identité, mais pour l'elfe, le doute était enfin levé. Elle avait bien face à elle un ancien compagnon de quête,peut être même ami, et non Le mârid, ce roi à la réputation de malin et de manipulateur. Alors, Jun n'était pas mort. Et ça, suffit à la soulager.

Elle se leva pour tenter de se mettre au niveau du grand brun, ce qui n'aurait en principe pas fonctionné vu sa taille réduite. Apparemment, il était baissé puisque pour une fois, elle ariva à le dominer de quelques centimètres. Là était un dur dilemme : Lui crier dessus pour ne pas avoir prévenu de sa venue, ne pas avoir prévenu qu'il n'était pas mort, ne pas avoir prévenu qu'il était roi... Mais dans la boutique, ça l'aurait très peu fait. Elle se doutait que vu son précédemment comportement, le garçon avait de quoi avoir de la peine...

J... Bonjour, C'était vous depuis le début ! Quel bonheur de savoir que c'est vous, enfin, je veux dire... Je suis désolée, Je n'ai rien du tout contre vous, c'est si compliqué... Merci d'être revenu.

Elle saisit le bocal sur sa tête et lui sourit. Elle ne pouvait expliquer devant Arel ce qui courrait vraiment au fond de son esprit. Ses craintes, ses doutes... S'aurait pu poser des problèmes à Jun, et elle ne voulait pas. Et puis, il n'avait probablement pas envie de lui expliquer toutes ces choses. C'était  une mauvaise conversation.

Vous serez toujours le bienvenu, ici... Même si mon comportement précédent doit vous laisser penser le contraire.  

Elle se retourna vers son bureau et fouilla dans les fioles qu'elle avait caché dans un tiroir, pour finalement trouver ce qu'elle voulait : Une potion de chance, dans une fiole plutôt fleurie avec un bouchon bleu, probablement en cristal, attaché à une cordelette et quelques pierres vertes.

Elle saisit une main de Jun, toujours aussi grande par rapport aux siennes, et lui remit la potion. Drôle de manière de procéder pour un échange, mais l'elfe aurait refusé qu'il reparte sans.

Prenez là, je ne veux pas qu'il vous arrive malchance... Et elle baissa la voix, esprant ne pas se faire entendre d'Arel : Si vous revenez, amenez avec vous la fiole, et je saurai que c'est vous. Je vous ai pris pour le génie... Et tous vous disaient mort. J'ai eu peur, Jun... De ce qui aurait pu vous arriver. Je vous confrère, comme un ami. Personne ne souhaite la mort d'un ami.

Elle avait fini par reprendre son accent elfe, mais peu importe.  Tous savaient qu'elle était elfe, vu ses oreilles... Il aurait été stupide d'essayer de le renier en parlant comme un humain.
De plus, son manque d'instruction lui posait trop de soucis, à l'entendre, on remarquait bien des mots inexacts.

Puis, sans crier gare, elle lui sauta presque dessus pour l'étreindre. Roi ou pas, elle n'était après tout pas sencée le savoir, il ne lui avait pas dit. Le savoir en vie était inespéré pour l'elfe, et elle s'en voulait tant de l'avoir ignoré, pour le protéger. Du moins, dans son esprit, c'était l'intention qu'elle avait eu. Et puis, au fond, elle l'aimait beaucoup, quoi qu'il soit.

Elle le lâcha, prête à le laisser partir. plus heureuse que quand elle s'était levée, ce matin. Elle lui sourit, avant de s'éloigner.

Je dois m'occuper de cette dame, elle probablement besoin de moi... Dit elle en s'approchant de Calypso.
Résumé :
Ritournelle finit par se sentir mieux, est heureuse que Jun soit venue lui rendre le bocal. Elle lui donne une fiole de chance (vu que Jun poste 2 messages mais n'a pas choisi de gain.)
Puis, elle se Dirige vers Calypso, pour savoir si elle s'était décidée à se faire soigner.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Mar 06 Aoû 2013, 21:38

Ritournelle était folle de m'étreindre de la sorte. Je souris cependant, un peu amusé par son comportement, sachant pertinemment qu'il faudrait peut-être que je cesse de la voir pour son propre bien. Seulement, là, tout de suite, je n'en avais pas réellement envie. Encore une fois, elle me laissait en plan pour aller servir d'autres clients. Je fis la moue, renonçant à partir et m'asseyant à mon tour sur le siège qu'elle avait occupé avant moi. Un roi qui fait la moue, je dois avouer que c'est assez incongru mais, finalement, j'avais encore le droit de ne pas être content ou de faire la tête si ça me plaisait. Et puis, j'étais trop fatigué et mon humeur était étrange. Là, tout de suite, j'avais besoin d'un peu d'affection, loin de mes conseillers, loin de mes projets. Je savais qu'une fois que je quitterai cet endroit, je devrais de nouveau bomber le torse pour affronter mes ennemis, affronter le regard pénétrant de Mitsuko qui me criait en silence que j'allais me planter en beauté. Et je ne savais même pas où se trouvait Svana... sans doute occupée à prendre le trône des alfars. Au final, je me dis que la boutique de Ritournelle m'apportait un peu de fraîcheur et je me mis à fixer la fiole qu'elle m'avait glissé entre les mains. Une potion qui porte chance hein? Ce n'était pas franchement de la chance dont j'avais besoin mais plus d'un miracle. Cependant, les dires de l'elfe me laissait perplexe. Comment pouvait-elle vouloir qu'il ne m'arrive rien? N'avait-elle pas compris qui j'étais dans le fond? Un homme horrible qui avait anéanti la cité de son peuple? Enfin, je l'avais simplement commandé mais ça revenait au même. J'étais un monstre, chose que j'assumais pleinement. Alors qu'elle puisse être heureuse de me voir me paraissait tellement abstrait. Elle ne l'aurait pas été si elle avait su, comme quoi, les secrets avaient toujours du bon. Pourtant, en ce qui me concernait, j'étais heureux de la voir, rien que pour son langage maladroit. Cela m'amusait beaucoup, ces petites erreurs par ci par là.

Tripotant le petit bouchon bleu de la fiole, je regardai un moment l'elfe servir ses clients, commençant à me sentir de plus en plus fatigué. Je m'adossai alors contre le dossier de la chaise, m'affaissant un peu sur moi-même. Je détestais ça mais si je restais droit comme un i, je finirai par vaciller et tomber de ma chaise. Bien calé ainsi, il n'y avait pas de risques. Je fixai les clients un à un, les détaillant bien pour être sûr qu'il n'y avait aucun danger. Je n'avais rien répondu à Ritournelle, je ne lui avais même pas dit merci mais notre échange avait été réellement rapide que je n'avais trouvé le temps de m'exprimer. Pourquoi est-ce que je reviendrais ici? Il n'y avait aucune raison à présent que je lui avais rendu son bocal. Pourtant, il me semblait que je reviendrais, comme une sorte pressentiment. J'étais fatigué de toujours attirer l'attention des souverains, de les faire entrer en guerre, de faire en sorte qu'ils se querellent, qu'ils perdent leurs territoires. Pour tout avouer, cela me plaisait mais drainait aussi beaucoup de mon énergie. Je devais faire face à Naram et à Zéleph. J'étais d'ailleurs heureux que la déesse que je souhaitais tuer fasse en sorte qu'ils ne puissent s'entendre. Non et puis, l'un semblait être une bête et l'autre un artiste en son domaine. Heureusement car les affronter en même temps m'aurait tué. La race des sorciers m'allait comme un gant mais je ne possédais pas l'éternité et j'allais finir par vieillir tandis qu'eux resteraient beaux, grands et forts. Cette pensée me fit rire et ce fut la dernière parce que je m'endormis comme une masse en plein milieu de la boutique de l'elfe, nullement inquiété. Je me sentais juste bien là, personne ne me reconnaissant, loin de tout.
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