Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Partagez
 

 Un mariage de rêve. [rp pour tous]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant
AuteurMessage
Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5277
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mar 20 Nov 2012, 13:36

    J'étais debout dans la salle de bal. J'avais vécu la soirée d'une étrange manière à vrai dire, comme si tout se passait devant mes yeux mais que je n'étais pas réellement là, sans doute perdu dans un monde parallèle? Le fait est que j'avais du mal à contrôler ma rage. Je voyais Edelwyn d'un côté, Mitsuko de l'autre, ce roi là qui n'avait rien à faire avec la dernière des femmes, Masha était partie se changer et je cherchais mon double du regard. Si on m'avait dit un seul instant que je m'étais tenu juste à côté de lui quelques longues minutes plus tôt, j'aurai voulu remonter le temps pour... Je fermais les yeux, faisant apparaître au creux de ma main l'opale que la déesse m'avait légué et qui m'appartenait à présent entièrement. Cette pierre me serait utile si je voulais finir la soirée en parfait gentleman. L'utilisant, un petit dragon noir sortit de la paume de ma main, s'enfermant de lui-même dans le fragment du cristal maître alors que son opposé blanc se dirigeait vers mon corps. Une fois qu'il entra en moi, je sentis comme une sorte de calme m'envahir, une sorte de béatitude, quelque chose qui était le propre des êtres bénéfiques. Néanmoins, je savais que si mon essence était à présent emprunte du yang, ma vraie nature ne tarderait pas à revenir au galop.

    Toute haine débarrassée de mon visage, le spectacle prenait pour moi une toute autre allure. Et ce fut à cet instant précis que je repérai Naram, lorsque les regards de Mitsuko et de l'homme, qui s'apprêtait à entrer dans la danse avec elle, se posèrent sur moi. Je sentais déjà la colère essayer de se frayer un chemin dans mon esprit et, finalement, me tournant vers Masha, je jugeais préférable de m'occuper d'elle plutôt que de continuer à me prêter à des pensées qui ne me conduiront qu'à une erreur. Je devais les oublier, arrêter de penser à tuer cet homme, du moins, pour la soirée. Plongeant mon regard dans celui de la Drow, c'est à ce moment précis que je remarquais sa robe. Oui, elle s'était changée entre temps, et j'avais beau essayer de détourner les yeux, ceux-ci revenaient au même point et mon esprit à la même constatation : sa robe était divinement moulante au niveau de ses hanches. Je lui soufflais en réponse à la petite tirade qu'elle m'avait sorti un peu plus tôt :

    « J'ai utilisé le fragment du cristal maître donc, contrairement à ce que tu peux croire, je suis aussi inoffensif qu'un ange à présent. Mais il est vrai que je me demande comment j'ai pu, à l'époque, ne pas succomber à tes charmes... »

    Je finis par sourire, visiblement amusé. Elle avait connaissance des objets magiques que je possédais, dont cette pierre. Néanmoins, ce qu'elle ne savait probablement pas, c'est que plus j'utilisais ce fichu caillou, moins il faisait effet sur ma personne. C'était comme une drogue, j'étais habitué, l'accoutumance faisant en sorte que mon corps réclame des doses plus importantes à chaque prise. Seulement, la puissance de la pierre était limitée et le mal qui m'habitait semblait être tout le contraire. Je finis par la taquiner :

    « Ce qui ne veut pas dire que j'y succomberai ce soir. Mais je veux bien accorder une danse à ma future épouse. »

    Je plaçais alors le masque que l'on m'avait fourni sur mon visage, jetant un petit coup d'oeil à ce qui, pour moi, était mon reflet. Je ne pouvais pas m'empêcher de lui trouver un manque flagrant de virilité, et en réalité, nous n'étions pas si semblables que cela. C'était juste physique. Lui ressemblait à ce foutu prince charmant et moi au prince des voleurs. Finalement, l'un et l'autre, nous n'étions que des fantasmes.

    Je pris la main de Masha, l'entraînant sur la piste de danse avant de me retourner vers elle, mes mains l'attirant sèchement à moi en se plaçant sur ses reins. Le tango était la danse de la passion et j'avais bien l'intention de la lui faire ressentir. Je la fixais alors que je commençais à danser, mes mains ne cessant d'alterner entre des caresses qui frôlaient sa peau et des mouvements secs qui l'attiraient à moi ou, au contraire, la repoussaient. J'aimais ce jeu, et à chaque fois qu'elle me revenait, mon regard semblait vouloir prendre possession de son être. Finalement, je la mettais au défi d'aller plus loin, je lui suggérai qu'elle était à moi. Et lorsque j'attrapai sa cuisse pour la positionner autour de mon bassin, ma bouche frôla la sienne alors que ma seconde main se glissait dans ses cheveux. Ma partenaire était une femme exquise et je mentirai en niant l'effet qu'elle me faisait. Caressant sa jambe, je finis par la repousser sèchement, la rattrapant de justesse avec un éternel sourire malicieux sur les lèvres. Lorsqu'elle était loin de moi, mon regard était tout autre, comme si je lui signalais que si elle venait, je serai peut-être à elle, peut-être. Et, finalement, il n'y avait que dans la danse que cela pouvait se traduire. Notre relation était complexe, je savais que Masha avait de nombreux amants alors que je restais intouchable et à ses côtés. Quiconque connaîtrait la réalité de la situation me prendrait sans doute pour un homme soumis de permettre ce genre de choses à ma future femme. Néanmoins, personne ne pouvait détenir la vérité en nous observant danser. J'étais certain que pour ces êtres, nous étions un couple parfait, charnel. Et alors que je basculais le corps de Masha en arrière, j'en profitais pour déposer un baiser dans le creux de son coup, la redressant sèchement pour que nos deux visages soient proches l'un de l'autre. Je lui dis :

    « Je suis curieux de savoir comment aurait fini cette danse si nous avions été seuls. »

    Je savais qu'il y avait un échange de partenaires, chose qui n'allait pas tarder d'ailleurs, mais qui que soit la nouvelle cavalière que le sort me mettrait entre les bras, j'étais certain de me comporter différemment. Masha était spéciale pour moi et aucune autre femme ne l'égalait sur ce terrain.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
Invité
Invité

avatar
Mar 20 Nov 2012, 13:50

Il se laissa tomber en arrière en riant. C’était ce qu’elle voulait lui faire croire ? Que par ce qu’il avait un peut forcer sur la boisson ses impressions étaient fausses ? Non pas cette fois, elle ne l’aurait pas. Tous ces moments passer à le tripoter, à lui murmuré des choses aux creux de l’oreille, à jouer avec ses nerfs, et là, soudain elle quitter le jeu sans prévenir. Mitsuko n’en avait rien à faire de lui, mais elle ne désirait pourtant pas faire de vague en publique ? Il était peut être soûl, mais pas bête à ce point. Sous une table, vraiment ? S’en était presque mignon. Le roi était un homme qui passait son temps entouré de femmes. Mitsuko pouvait lui mentir, lui cacher des choses, le faire tourner en bourrique, mais il y avait des choses qui ne pouvait le tromper, qu’il soit sobre ou non, cela ne changer rien.
« Simple Mortel, hein ? »
Zéleph ce redressa, son rire ce stoppent brusquement lors ce que son regard ce planta dans celui de la déesse. Ce relevant peut être un peu trop vite sa tête lui tourna légèrement et il crue bien perdre l’équilibre, et tomber sur elle, mais cela ne l’empêcha pas de continuer à suivre le file de ses pensées.
« Tu te crois si supérieur ? Ô grande Déesse. »
Ils étaient à l’étroit sous cette table et c’était très désagréable à son gout, sur tout vue la position dans la quel il était. Pourtant cela ne l’empêcha pas de jouer son petit numéro. Il passa sa main sous le menton de la blonde, un sourire charmeur plaquer sur le visage.
« Tu n’en reste pas moins une femme. »
Il retira sa main avant de se le faire couper et lui présenta le soulier comme preuve de ses arguments. C’était bête pour elle, vraiment, qu’il se fiche d’être mortel ou quoi que ce soit d’autre. Si elle pensait le remettre à sa place c’était raté, mais n’aurait-elle pas dû le savoir ? Elle qui passer son temps à trouver qu’il n’avait aucune éducation, ce qui au fond était tout à fait vrais. Son air pincé le faisait rire. Pourquoi était-elle si concentré sur son escarpin tout à coup, alors qu’un instant avant elle vivait très bien sans ? Ah les femmes et leurs chaussures, quelque chose que Zéleph en comprendrait jamais. Il avait dû faire faire une chambre spéciale pour toutes les chaussures de ses « filles » au Circus, mais ça c’était autre chose.
« Mais puise que tu insistes. »
Il c’était bien amuser, mais il n’avait pas envie de finir la nuit à jouer les goujats avec elle. Elle avait raison il y avait bien plus intéressant à faire. Si il avait était troubler par elle, il préférait l’oublier et ce concentré sur autre chose. Les femmes ce ressembler toute de toute façon non ? Le roi attrapa le pied de la Déesse, et avec une étrange précision dans les gestes il lui enfila le soulier. Il fallait dire pour sa défense qu’entre ses mains cette petite chose avait l’air d’avoir était fait en porcelaine et bien qu’au fond il savait qu’il ne pourrait lui faire mal, c’était comme par précaution. Si il avait était sobre il ce serrait maudit et si il se souvenait de ça demain matin il boirait de nouveau pour oublier qu’il c’était ainsi rabaisser.
« Comme tu la suggéré il y a de charmante demoiselles ici, ce serait dommage de continuer à perdre mon temps avec toi quand je peux avoir ... bien mieux. »
Zéleph sourit avant de se glisser hors de cette table. Une fois debout il s’épousseta avant de s’en éloigner. Mitsuko avait gagné, elle avait retrouvé sa pairs de chaussures et lui ne voulait pas plus s’aventuré à la séduire. Son taux d’alcoolémie avait beau être élever, il ne l’était pas encore assez pour le faire coucher avec n’importe qui. Il n’avait plu cas ce trouver une cavalière pour une prochaine danse. A présent qu’il savait danser grâce à ce masque il allait en profité, une dernière danse avant de ne plus jamais y repenser. Oui, demain c’était sur il regretterait le moindre geste, le moindre mot qu’il avait prononcé lors de ce mariage, en attendant autant profité de l’instant présent et n’avoir aucun regret, a par celui peut être d’avoir un instant désiré Mitsuko.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 20 Nov 2012, 14:47

Aya déclina mon invitation pour aller danser avec non époux. Je ris. A une certaine époque elle n'aurait eut aucun scrupule à envoyer balader les traditions et à accepter ma proposition. Après tout nous avions plus d'une fois mis le feu à la salle au black vidow... Hélas ce temps n'était plus. Ma soeur s'était rangée. Elle resterait belle et peut être un peu volage mais elle avait retrouvé le droit chemin comme aurait pu dire certains. Je ne pouvais m'empêcher d'être un peu triste car une grande partie de notre complicité reposait sur notre amour des ténèbres et je voyais celui ci s'envoler en parti chez elle. Je lui souris néanmoins car je comprenais son choix. Rien n'est éternel...

Comme par magie Jun surgit près de moi en cet instant, me susurrant à l'oreille, alors que j'élevais un sourcil face à son aura brusquement plus bénéfique, et peut être en réponse à la pique que je lui avais adressée plus tôt, pour se déclarer aussi inoffensif qu'un ange grâce à l'utilisation de son cristal maitre. Cependant il avoua ne pas comprendre comment il avait pu me résister à cette époque, ses yeux caressaient mes hanches et ma divine silhouette que je savais mise en valeur par ma robe. Je ris heureuse, mais il ajouta aussitôt avec un air malicieux qu'il n'y succomberait pas pour autant ce soir. De nouveau je ris et intérieurement pensais que cela restait à voir, si je décidais de me piquer au jeu et de devenir sérieuse. Mais la foule m'en empêcherais surement.

Jun mis alors son masque et je le vis regarder son jumeau Naram. Son ennemi et peut être le meurtrier de mon fils. Je n'avais toujours pas de certitude, juste des doutes. Je détournais mes yeux de lui. Je ne trouvais pas que Jun lui ressemblait. Pour moi ils étaient aussi différent que le jour et la nuit et je lui transmis cette pensé pour l'apaiser.
De son côté il me prit par la main et m'entraina sur la piste de danse, là posa ses mains sur mes hanches et m'attira à lui avec une certaine force qui me fit relever le menton. Mes yeux s’enflammèrent, mes lèvres s'étirèrent en un sourire, mon dos se cambra légèrement et je glissais mes mains sur ses épaules en une caresse langoureuse. Je savais pertinemment comment me mettre en valeur, je savais aussi quelle danse allait être jouée. De la même manière que je savais d'avance quels pas j'allais exécuter et quelle signification particulière ils aurait pour mon cavalier et moi même. De son côté il me sourit, ce sourire chaleureux, énigmatique qui me rendait toute chose. Je lui répondis de la même manière, ne laissant rien paraître de mon trouble. Nous étions face à face, deux séducteurs. Nous nous connaissions bien, trop bien presque, et pourtant c'est de là que nous tenions cette manière si particulière de s'accorder l'un à l'autre, de se deviner.

Alors nous començâmes à danser. Jun me couvait de ce regard dont il avait le secret. Un air charmant qui faisait fuir la plupart des hommes souhaitant me courtiser en signalant on ne peut plus clairement que j'étais sienne. Et pourtant, en privé c'était loin d'être le cas. Nous le savions tous deux, il passait outre de la même manière que je ne cherchais pas à connaître ses aventures. Entre nous c'était un jeu perpétuel de séduction. Où s'arrêtait le spectacle pour laisser place aux sentiments ? Même nous nous l'ignorions. Nous étions si bon comédiens que nous n'étions jamais certains de ce que l'autre ressentait a notre égard. Sauf Jun peut être qui en savait sans doute trop à mon sujet. Il ne savait que trop bien la puissance de mon amour à son égard. C'était sans doute la raison pour laquelle il se permettait de jouer autant avec mes sentiments. Mais après tout j'en faisais autant...

Mon cavalier m'attirrait pour me repousser aussitôt, me comblant de caresses et m'embrassant pour se détourner ensuite. De mon côté je l'aguichais avec grace l'obligeant a revenir vers moi pour feindre de le délaisser. Son regard se faisait plus doux et brulant a la fois quand il me revenait, semblant sous entendre qu'il était près de céder, qu'il me suffisait d'un regard pour qu'il ne soit à moi... Je tourbillonais autour de lui, semblant l'enfermer dans une cage faite de caresses, de douceur et de baisers. Il ne se privait pas pour faire naitre la passion dans mon corps, et sans pitiée je lui rendais coup pour coup. C'était un inteminable jeu de domination. Nos regard se firent plus brulant, nos sens plus aiguisés, nos souffles plus proches Puis vint le moment du changement de cavalier. Alors avant de saisir la prochaine cavalière qui s'approcherait, il me souffla doucement qu'il aurait aimé savoir comment cette danse se serait terminé si nous avions été dans le privé. Je souris et lui répondis par la la pensé "Peut être le sauras-tu un jour mon cher..."

Je tourbillonais sur moi même et virevoltante j'atterris dans les bras de Zéleph qui faisait irruption sur la piste de danse. Voila que j'avais une occasion en or de faire se hérisser tous les cheuveux de mon futur époux, je n'allais pas me priver... Je saluais le seigneur des réprouvés d'un signe de tête et a son bras j'entamais la deuxième partie de cette chorégraphie soigneusement dirigée par les masques.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 21 Nov 2012, 21:48

Alec fut heureux d’entendre une réponse positive à son invitation. Il était évident que refuser une danse état fort malpoli, cependant, cela devait être bien moindre comparé au sentiment de s’être fait voler à son véritable cavalier. Mais il semblait que ledit compagnon de la demoiselle préférait faire quelques prouesses au violon, ce qui tombait pile à dire vrai ! Le vampire ne manqua pas de remarquer le petit coup d’œil qu’avait Clauswitz, car même s’il ne devait pas le connaître aussi bien que sa compagne, Alec avait beaucoup discuté avec lui et savait qu’il était doté d’une grande intelligence, mais aussi qu’il percutait très vite, si bien qu’il se demanda un instant si un regard de la part du Maître Malkavian n’avait pas suffit pour se faire démasquer. Enfin, ce n’était pas di grave, car c’était bien une des seules personnes en qui Alec pouvait avoir réellement confiance, et il envisageait même de reprendre contact avec lui dans un temps, ne serait-ce pour qu’il ne soit guère surpris par la disparition d’un autre maître qu’Alec avait dans le collimateur.

- Eh bien supposez que je le suis durant cette danse, j’en serai flatté !

Il sourit à la remarque qu’elle avait fait, mais aussi à ce qu’il avait répondu. Autant prendre ceci sur le ton de l’humour, car il était conscient qu’elle restait un vampire et que sa puissance n’était pas anodine, il était donc d’usage de rester prudent en cet instant. Plus habitué aux molles et paisibles danses de salon, passer à quelque chose de plus rythmé ne fut pas une mauvaise expérience, bien au contraire. Se prenant au jeu, il suivit le rythme et se laissa emporter parla musique, mais aussi par un petit quelque chose qui le guidait implicitement, sans que c’en soit oppressant. Apparemment, ils avaient même pensé aux piètres danseurs, il en était ravi, surtout pour son propre cas ! Soudain, son sourire s’effaça un instant suite aux quelques mots de la demoiselle, puis il revint, encore plus amusé. Elle était tout à fait digne de son clan ! Reprenant la danse comme si de rien était, il profita que leurs visages s’effleurent pour répondre :

- Toujours aussi perspicace ! Voyons voir …

- Si je vous dit que je trouve que vous n'avez cessé de progresser au violon depuis la dernière fois que nous avons joué ensemble, et que j’en joue d’ailleurs en ce moment, que me répondez vous ?


Convaincu qu’elle aurait déjà trouvé la réponse à peine la première partie de l’énigme posée, il reprit un pas un peu plus énergique, plus vivant que jamais ! Jouant lui aussi sur la proximité, ce fut sa main dans le dos de la demoiselle qui la retint lorsqu’il l’incita à se cambrer en arrière avant de la ramener à lui. Peut être n’était pas spécialiste de ce genre de danses, mais cela ne voulait en rien dire qu’il ne savait pas exécuter les pas ou quelques figures correctement ! Lorsque le changement de partenaire s’annonça implicitement dans son esprit, il glissa quelques mots avant de disparaître comme il était apparu, en gentleman.

- J’ai beaucoup apprécié cette danse, merci à vous ! J’oubliais, vous êtes magnifique … Et unique !

Peut être aurait-il du lui dire ce qu’il prévoyait de faire, ou peut être que non, tout bien réfléchi. Il lui enverrait sûrement une missive pour la tenir au courant de l’avancement de ses plans, et peut être lui demanderait-il de lui rendre quelques services, ou tout simplement d’accepter de jouer en sa compagnie, une fois de plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 21 Nov 2012, 22:55

Ashaïna était donc tombée sur l'inconnu au regard mystérieux. Bien qu'elle ne le connaisse absolument pas, quelque chose en lui lui rappelait un vague souvenir. Ces derniers temps elle avait croisée tant d'hommes, mais tant n'étaient plus de ce monde, le rapprochement devrait donc être vite fait. Pourtant, elle avait beau regarder les détails de sa chevelure, son regard d'argent, rien ne voulait lui revenir, aucun visages connus. Derrière ce masque, elle ne pouvait donc pas facilement deviner l'identité de son cavalier. C'était horriblement agaçant et excitant à la fois. Peut être n'avait-il finalement existé que dans ses rêves, un genre d'homme idéal, un fantasme comme l'on pourrait dire. Bien qu'elle ne puisse découvrir si le destin leur avait déjà joué des tours, elle se laissait emporter par la musique, suivant ses pas , accordant les mouvement de son corps au sien. La musique invitait à al sensualité, elle pervertissait les corps sages, les rendant soudain bien moins timide et distants.

-Le fait que vous aviez un certain talent pour la danse m’avait échappé lors de notre rencontre. Il faut dire que la situation ne s’y prêtait pas vraiment.

Cette voix! Elle lui rappelait vraiment quelqu'un, encore un petit détail qui trahissait le mystère planant sur lui. Le voyant sourire avec malice, elle comprit que ses mots n'étaient pas de vulgaires mensonges. Ainsi elle n'avait pas de mauvais instinct, et le destin leur avait donc déjà offert la chance de se rencontrer.

-Vous savez, combattre avec vous était plaisant, mais danser l’est tout autant, peut-être même plus.

Le regard grand ouvert face à l'évidence, elle jura qu'il aurait pu être l'homme avec qui elle avait combattu les zombies. Pourtant, il n'avait rien de semblable à cet homme. Elle se souvenait très bien de sa chevelure flamboyante et de son regard de braise, rien à voir avec cet homme se frottant contre elle. Hésitant un long moment, elle ne sut quoi répondre tout de suite de peur de se tromper lourdement sur son identité. Préférant jouer un peu à ce petit jeu, elle employa donc l'unique technique qui lui permettrait de savoir. Profitant d'un mouvement où leurs visages étaient dangereusement proches, elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Et là elle sut. Se souvenant de ce même contact chaleureux et électrique, il n'y avait plus aucun doute.

-"Je suis ravie de vous revoir Volk."

A peine eut elle prononcé son nom que déjà la musique cessait, leurs corps dans une position finale très aguicheuse. Reprenant peu à peu le total contrôle de ses mouvement, elle continua de parler, maintenant debout face à lui le corps toujours proche du sien malgrè l'arrêt de la danse.

-"J'ai apprécié danser avec vous. Mais j'aurais préféré danser autrement entre vos bras. "

Sentant la main de Shayn se saisir de la sienne pour l'attirer à lui, elle se contenta de sourire en coin avant de s'éloigner. Regardant une dernière fois Volk avant de partir, elle finit par suivre ses deux compagnons qui semblaient avoir décidé de partir. Elle fut un peu déçue de ne pouvoir s'amuser un peu plus, mais se consola en pensant que s'ils devaient vraiment se revoir, le destin ferait le reste.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36413
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 02 Déc 2012, 15:11

Passer le restant de la soirée sous la table ne la dérangeait pas en réalité, au moins, ici, elle était tranquille. Enfin, ça, se fut avant qu'une personne ne vienne la rejoindre, un enfant à l'air jovial qui semblait être amusé d'avoir trouvé la jeune femme alors même qu'ils n'avaient pas décidé de jouer à cache cache ensembles. La déesse regarda sa chaussure, correctement placée sur son pied, pensant que cet homme était exaspérant.

« Apparemment, il ne veut plus jouer à cache-cache avec vous... mais moi je veux bien! »

Jouer à cache-cache, drôle d'expression alors qu'ils ne faisaient que jouer à une sorte de « mord moi le plus fort ». Mais finalement, en admettant que ce fut du cache-cache, elle semblait avoir gagné la partie puisqu'il préférait aller jouer ailleurs. Enfin, peu importait, elle l'avait voulu et la fin de la soirée s'annoncerait sans doute agitée pour le roi.

« Vous savez, il y a une fille que j'aime et parfois, elle veut plus jouer avec moi. Alors du coup, j'ai un petit secret pour la faire revenir... vous voulez savoir ce que c'est? »

Mitsuko fixa l'enfant avec un air étrange. Il ne pensait tout de même pas que lui et elle...? Elle finit par sourire à cette idée, ce serait tellement étrange, presque irréel. Qui pourrait croire un seul instant que...non, c'était ridicule. Il n'y avait que les enfants pour être aussi naïfs. D'ailleurs, la jeune femme ne savait pas quoi dire à celui qui se tenait à côté d'elle car, hormis Ami, l'humaine qui vivait au manoir Taiji, elle n'avait guère pour habitude de parler à des enfants. La conception même des enfants la bloquait, elle ne les portait pas dans son cœur, surtout lorsque ça pouvait éventuellement la concerner. Et puis, elle se rappelait encore de la petite fille qui avait validé sa montée dans la hiérarchie des sorciers, la pire sadique qu'elle n'ait jamais croisé. Non, les enfants étaient effrayants parfois et elle ne souhaitait jamais en avoir. Rien que cette vision la dégoûtait. Et puis, toujours devoir utiliser des mots simples pour qu'ils comprennent, s'extasier devant des soi-disant œuvres d'art...

« Tu sais...ce n'est pas mon amoureux. »

« Ah oui? Alors pourquoi vous restez là? Si vous vous en fichez de lui, vous n'avez cas aller jouer avec quelqu'un d'autre. Et c'est justement ça mon secret! Hé ouiiii! Quand la fille que j'aime ne veut plus jouer avec moi, je vais jouer avec une autre fille...et elle revient! »

« Oui enfin, moi je n'ai pas envi qu'il revienne... »

Certes, Mitsuko en éprouvait un certain besoin, une certaine envie, mais tout ceci n'était dû qu'au lien de divinité qui les unissait, rien de plus, rien de moins. Elle devait simplement apprendre à lutter contre cette sensation étrange, ce besoin de toujours vouloir rester à ses côtés. Et puis cet homme était réellement mal élevé, un vrai goujat, un rustre qui n'avait aucun sens des bonnes manières. L'esprit de la jeune femme lui renvoya la vision du roi lui remettant sa chaussure, elle soupira. Mais, encore une fois, elle ne put aller au bout de ses pensées que l'enfant prit de nouveau la parole.

« Peu importe en réalité. L'important est que vous jouiez aussi. Vous verrez bien comment il réagira, selon vos envies ou contre votre volonté. Quoi qu'il se passe, vous saurez de quoi il en retourne...Sortez de là, ne le regardez pas et amusez vous... »

La jeune femme souleva légèrement la nappe pensant à cet instant que cet enfant n'était pas si... à moins que... Tournant de nouveau la tête vers lui, elle s'aperçut qu'il n'était plus là et elle comprit. Alors, d'un mouvement élégant, elle sortit de sous la table avec le plus grand naturel du monde, passant quelques fois ses mains sur sa robe afin d'enlever les plis. Puis, prenant un verre de champagne, elle se dirigea vers le premier homme venu, un homme qui ne dansait pas, un homme qui se trouvait de dos, snobant totalement Zéleph et n'ayant aucune idée d'où il se trouvait exactement à présent. Peu importait. Elle posa délicatement l'une de ses mains sur l'épaule de l'individu qu'elle avait choisi par le plus grand des hasards afin d'attirer son attention avant de lui suggérer doucement :

« M'accorderiez vous la prochaine danse? »

Mais parfois, le hasard fait mal les choses...

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 02 Déc 2012, 16:10

    « Mon nom ne vous intéresse toujours pas?» - « Il ne serait utile que si je comptais vous revoir, ce qui est loin d'être le cas.» - « Que vous le souhaitiez ou non, nous sommes tout deux destinés à nous recroiser fort souvent. Et ô, ma douce, vous n'imaginez pas tous les moments que nous avons passé ensemble, sans que j'éveille le moindre de vos soupçon. Vous êtes une artiste en tout genre, une des plus douées que je connaisse, ce qui est normal, étant donné votre charmante race, mais j'estime que je mériterais une récompense pour mes talents cachés de comédien qui surpassent tout ce que vous pouvez imaginer. Vous m'avez connu sous tellement de formes différentes, au long de votre drôle de vie. J'ai été tellement de créature différentes, allant jusqu'à prendre l'apparence des femmes, sachant très bien que vous ne portez pas une très grande confiance en la gente masculine. J'ai aimé vous observer en secret, en apprendre plus sur vous. Je vous surveille, ma belle.» - «Comptez sur moi pour être davantage prudente et méfiante, à l'avenir.» Tournoyant dans quelques envolées gracieuses où s'entremêlaient rubans, dentelles et cheveux, le démon sourit, satisfait, ses traits malsains illuminés par de biens malveillantes pensées qui se reflétaient clairement. « Qu'est-ce qui vous fait tant rire silencieusement?» - « Je vais vous rendre folle. Paranoïaque. Et j'en suis bien heureux.» - « Ne sur-estimer par l'importance de la place que vous occupez dans mes pensées. Elle est minime, pour ne pas dire inexistante.» - « Vous mentez.» Le sourire sur la face cicatrisée du démon se fana, mais d'un air plus grave et d'autant plus inquiétant, il obligea par la force Lily-Lune à se rapprocher de lui, enserrant avec plus de violence sa taille et comprimant son épaule dans l'autre main. Fronçant les sourcils, Lily-Lune murmura doucement, tremblante, ses lèvres ensanglantées si proches de celles de cet étrange homme qu'elle aurait pu les frôler «Je vous conseillerais vivement de cesser cette grotesque mascarade. Cela risque de très mal tourner.» - « J'en doute, mon bel ange, j'en doute. Car malgré votre puissance et le charmant caractère qui vous ait propre, vous craignez les hommes, et êtes soudainement aussi fragile et sensible qu'une fillette, faible et effrayée, et par ma seule poigne, je pourrais faire de vous ce que je veux. C'est vraiment merveilleux.» Il rit.

    Lily-Lune pâlit, rendant sa peau encore plus blême que d'ordinaire, effaçant la moindre couleur de ses joues. Ses grands yeux noirs à l'éclat troublé plongé dans les prunelles du démon, souriant, elle demeurait muette, presque figé, à décider de son comportement à venir, mais elle n'eut guère le temps d'y songer, elle sentit son sang se glacer lorsque son partenaire de danse macabre esquissa le début d'un geste. Il laissa la main posé sur l'épaule de la demoiselle remonter sur son cou pour glisser ses doigts dans la longue chevelure de l'Orine. Et doucement, il ferma le poing et tira ses cheveux, la forçant à courber la tête. Ils ne dansaient plus, à présent. Arrêtés dans un coin de la grande salle, suffisamment dans la pénombre pour qu'on ne puisse distinguer ce qui se tramait, ils se dévisageaient en silence. Le démon leva son autre main pour passer le bout de ses doigts sur les lèvres de Lily-Lune dont le regard se faisait de plus en plus dur. Si un coup d'œil pouvait tuer, cet homme serait déjà mort et enterré depuis de longues minutes, transpercé de toute part par les poignards de ses yeux. Mais la jeune femme ne réagissait pas, elle ne lui ferait pas le plaisir de perdre patience, sortir de ses gonds. Bien qu'il la répugnait, elle ne bougeait pas, le laissant parcourir ses traits de ses doigts tandis qu'il la dévorait du regard. « Vous voir ainsi me donner faim.» Et pour confirmer ses dires, il passa sa langue sur sa bouche usé. Lily-Lune tourna la tête, écœurée, mais vivement, le démon lui saisit le menton. « Voyons ma délicieuse enfant. Que diriez-vous si nous nous éclipsions un peu? Je... tuerais... pour quelques instants en votre compagnie, seul avec vous.» - « Est-ce une blague de mauvais goût? Vous vous fichez de moi. Enlevez vos salles pattes.» Lily-Lune se dégagea en quelques coups de bras de cette étreinte non désirée, mais le démon n'était guère du genre à reculer devant les défis. « Je ne suis pas l'homme de vos rêves?» - « En aucun cas. Et je tiens à vous rappeler que vous avez attaqué mon village, tué les miennes, et que vous passez votre temps à me malmener. Ce n'est guère le meilleur moyen d'attirer mon affection. Et les pervers ne m'intéressent que très peu.» - « Vous préférez les hommes dépressifs et romantiques comme ce rehla que vous fréquentez en secret? A moins que les messieurs qui étaient à vos côtés lors de la cérémonie soient plus à votre convenance. Oh, ou alors un autre petit rehla que vous affectionnez tout particulièrement, aux cheveux rouges. Décidément, vous avez un faible pour cette race, c'est bon à savoir.» Lily-Lune blêmit encore. Il connaissait Caleb. Et il savait qu'elle entretenait une correspondance avec Neth. « Vous êtes pathétique.» Il saisit avec violence les poignets de l'Orine. « Surement, oui.» Et il plaqua Lily-Lune contre lui dans quelques éclats de rire, faisait quelques pas sur le côté pour filer sur la piste de danse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 02 Déc 2012, 16:57

- *J’vais la tuer !*

A peine avait-il quitté Edelwyn avec un petit sourire aux lèvres que celui-ci s’évanouit dans l’instant. Non, sérieusement, comment avaient-ils pu en arriver là ? Il avait lancé une petite énigme à la demoiselle, pour lui faire comprendre en un instant qu’il était encore en vie, mais qu’il avait bien des affaires à régler avant de refaire surface. De plus, la petite remarque qu’il lui avait adressé, sur le fait qu’elle était unique, il l’avait pensé réellement, jusqu’à ce que la preuve qu’il avait en partie tord vienne jusqu’à lui. La voix qu’il entendit fut tout à fait normale, comme si la demoiselle lui avait réclamé une seconde danse, mais la demoiselle en question était dans son champ de vision, déjà à une bonne distance, tandis que la voix venait de derrière, ce que son sens du toucher confirma. Percutant très rapidement, il ne vit que deux solutions à ce problème.

Soit Edelwyn avait elle-même un clone - ce qui devait être devenu la mode chez les vampires en fait - soit il était tombé sur l’originale, qui ne rendait plus la vampire si … Unique. Se retournant pour faire face à ses démons, son visage perdit toute sa peur sous un masque feintant une satisfaction non dissimulée. Il ne cèderait pas, il ne lâcherait pas le morceau et lui ferait regretter amèrement ce genre de mauvaises blagues. Souriant comme si ses dents allaient refléter les radiations de pureté qu’émettait Mitsuko - ou pas - il prit une bonne inspiration pour éviter de craquer de suite à l’envie de l’étriper au beau milieu des invités, peut être en lui scellant ses lèvres sur un visage qu’il avait envie de déchiqueter, mais il se ravisa en évitant de penser trop clairement aux détails techniques, car pour peu que quelqu’un s’amuse à lire dans les esprits des invités, il risquerait de déclencher quelques syncopes chez les petits curieux.

- Eh bien ce serait avec joie !

D’un amical baisemain qui le répugna de tout son être, il se saisit alors des doigts de la demoiselle, qu’il plaça habillement dans les siens, les déposant simplement, sans la moindre contraction de ses membres. Il posa son autre main sur la hanche opposée et se contenta d’effleurer le corps de la déesse de cette façon, peut être par crainte de se prendre une décharge s’il l’approchait d’un peu trop près, ou sûrement pour ne pas céder à la tentation de l’écraser d’une poigne qu’il aurait pu se faire destructrice en s’aidant de la télékinésie, même si cela réduirait ses mains en morceaux … Il s’en fichait, elles finiraient par guérir !

- Alors dites moi, que devenez-vous depuis que vous m’avez fait un gamin dans le dos ? D’ailleurs, il faut toujours que je le rencontre cet enfant, que je sache à quel point vous pouvez être une mère modèle quand vous le désirez vraiment ! Quoique ... Mitsuko et mère, ça sonne un peu faux non ?

Premiers pas, premières piques ... Il commençait en beauté ! D’un pas beaucoup plus lent et lourd qu’avec Eelwyn, il se permit de mener la danse, guidant la demoiselle d’un simple effleurement de sa main et de sa hanche. Ne résistant guère à l’envie de l’étriper, il trouva vite quelques mots à ajouter pour agrémenter le tout, bien inconscient que lui ne perdait rien pour attendre, car il ignorait que bien plus tard, elle aurait un sacré répondant et qu’un songe causerait la perte du vampire.

- Vous savez, j’ai longuement réfléchi à ce que vous m’avez dit à l’université, et je concède que vous n’avez été que la représentation de la mort, de tout ce que je hais à dire vrai. Mais ceci est tellement plaisant, que d’avoir quelqu’un à haïr !

- D’ailleurs, vous ne trouvez pas que c’est le comble du culot, que la personne prônant haut et fort la justice soit celle là même qui est source d’une haine et d’une crainte parfaitement fondée depuis des millénaires ? Et qui a sûrement engendré bien des injustices par le simple fait de son existence, soit dit en passant ! N’est-ce pas ironique que d’être une telle contradiction, un si grand paradoxe entre vos paroles et vos actes ? La mort vous va si bien, vous auriez du vous y accrocher un peu plus !


Tu a joué à la faucheuse, la faucheuse est source d’injustices car elle vole la vie des gens, tu es devenue la représentation de la justice … Alors, comment comptes-tu faire pour te juger toi-même de toutes ces morts que tu as occasionnée juste parce que tu as existé en tant qu’Esprit de la Mort ? Il esquissa un petit sourire ravageur à cette pensée et continua de danser avec la haine, la rancœur et la mort, quelques minutes de plus, avant de la libérer dans un nouveau baisemain de la douce étreinte physique, supportée par une lacération psychologique à coups de questions qui soulagèrent immédiatement la conscience du vampire, mais peut être pas celle de la demoiselle.

- Au plaisir de vous revoir, avec de nouvelles idées moins contradictoires dans les paradigmes de votre existence je l’espère !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 02 Déc 2012, 23:38

Thème :

Lentement, ils glissèrent des cieux, marche par marche, retrouvant le lourd contact de la gravité. Cette oppressante impression qu’où qu’il aille, elle le retiendrait sans jamais fatiguer. Mais Aya était là. Elle était là pour l’élever à ses côtés, lui montrer que ces chaines n’appartenaient qu’à lui. En ces instants magique, à fendre l’air en tournant, se jetant encore et encore en une danse effrénée, les pensées de Koal filaient à la vitesse de la lumière, vives, insaisissables, parfois si discrètes qu’il oubliait complètement y avoir songé la seconde qui suivait leur passage. Et à chaque fois qu’il croisait le regard de la Déchue, la même chose se passait. Tous ses songes, toutes ses idées se figeaient. Elles ralentissaient un instant, puis le temps faisait de même. Les invités devenait patauds, infiniment lents, et il distinguait à peine les mouvements des animaux bleutés sous ses pieds, tant ils semblaient immobiles. Il n’y avait plus que cette femme, souriante, gracieuse, légère, qui lui faisait face. Chacun de ses cheveux dansait à ses côtés, enrobant sa tête d’un halo scintillant, et d’un seul coup, c’était une déesse qui lui tenait la main. Jamais il ne pourrait lui refuser quoi que ce soit, jamais il ne pourrait tolérer la voir malheureuse.


Doucement, les lois de la physique reprirent leurs droits, et chaque être se réanima lentement. Et ils tournaient, et tournaient encore. Est-ce qu’ils étaient en rythme, est-ce que c’était les bons pas ? Peu importe, songeait-il, tout semble si naturel que rien ne pourrait mieux convenir. Il lança un pas en arrière tandis qu’elle faisait de même, jusqu’à ce qu’ils ne fussent plus liés que par le bout de leur index. Même avec un contact aussi fin il arrivait à ressentir la connexion qu’il y avait entre eux, intangible et pourtant si évidente. Comme si elle n’avait pas pesé plus qu’une plume, il la ramena à lui, la fit tournoyer autour de son corps et ils s’écartèrent de nouveau, cette fois chacun là où se tenait l’autre une seconde auparavant. Il baissa les yeux une seconde sur le sol, et se souvint. Ici commençait la partie la plus technique de la danse. Koal claqua une fois son talon droit au sol, et doucement, s’en servit pour faire un tour complet sur lui-même, entrainant Aya dans sa rotation. Son pied gauche vint se caler contre celui de la jeune femme, et le reste suivit de lui-même. Leurs bras ne faisaient plus qu’un, et leurs jambes n’étaient plus qu’un tournoiement colorés de tissus mêlés. Le rythme accéléra dans un bouquet final, et soudain, tout cessa. Ils stoppèrent leur mouvement brusquement, avec netteté, leur poitrines pressées l’une contre l’autre, haletants. L’instant de silence dura une seconde, et un tonnerre d’applaudissements explosa, libérant les sourires et les souffles retenus. Eta posa un genou à terre, et déposa un baiser sur la main de la reine Déchue, avant de se relever pour l’embrasser.


- "Sais-tu qu’il m’en coute de te laisser danser avec un autre ?"


Il l’embrassa à nouveau et ajouta, dans un murmure :


- "Je vais prendre l’air quelques temps, avec Tseya. Je te retrouve à la fin de la danse."


Koal prit la direction du balcon, sans oublier de souffler un silencieux « Je t’aime. » à sa femme. L’instant d’après, il sautait sur le dos de son compagnon métamorphosé, et dans un piqué vertigineux, retrouvait la fraicheur de la nuit tombant sur Avalon. Sa cité.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 03 Déc 2012, 23:56

Danser, il avait envie de danser. C’était bien la première fois que cela lui arriver. Même dans les pires états d’ébriétés le roi n’avait jamais désiré ce mettre en scène d’une telle façon. Pas qu’il était timide, non, il n’était simplement pas friand de ce genre d’activité. Les vrais hommes ne dansent pas, n’est-ce pas ? Peut-être un peu misogyne et certainement macho, il n’avait jamais imaginé pouvoir se retrouver à danser. Peut-être que l’expérience des deux dernière danse lui avait plu ? Cette inconnue, puis Mitsuko, c’était amusant de jouer avec le corps. Lui qui trouvait les mots peut convainquant et mettait toutes ses convictions en les actions bien moins futiles et mensonger à son gout. C’est ainsi qu’il entra dans la danse à nouveau, buvant au passage une dernière coupe de champagne. Sa partenaire pour l’accompagner dans sa reprise ne fut personne d’autre qu’une de ses « employé ». Une fois n’était pas coutumes. Masha était une femme qu’il apprécier pour son intelligence, elle avait de la valeur pour lui au sein du Circus. C’est pour cela qu’elle lui avait laissé Stenfek, car il gardait le pouvoir quoi qu’il arrivait, il avait l’argent avec lui et puis sur tout, elle avait juré fidélité en entrant dans son organisation. Leur petit arrangement était parfait, elle avait tout ce qu’elle voulait et lui savait que Stenfek était entre les mains d’une personne de confiance. Parfait oui, jusqu’à ce que Jun s’en mêle. Si il avait confiance en Masha, pour le sorcier c’était tout autre, sur tout après la sortie qu’il lui avait fait sur les bans du mariage. Zéleph sourit à Masha et se pencha sur elle pour lui glisser doucement a l’oreille.
« Il parait que ton chère apprenti sorcier veux ma peau. J’espère qu’elle ne servira pas à te tenir chaud la nuit. »
C’était une sorte de mise en garde, ainsi que peut être une info qui avait peut-être échappé à la jeune femme. On voulait tuer son patron, et celui qui voulait une telle chose n’était qu’autre que son homme. Il se redressa, le sourire toujours accrocher au coin des lèvres, un peu moqueur quant aux noirs desseins de Jun. Zéleph n’avait peur de rien, en tout cas pas de se faire attaquer, en tant que roi et bien avant cela en tant que maitre du crime organiser, il était certain qu’il était la cible de nombreux complots. Cela-dit que Jun veuille ça mort lui était égale, mais venant de Masha cela serrait une réelle trahison et il le prendrait d’une façon personnelle. Vis-à-vis d’une femme qu’il apprécier assez pour avoir une très bonne estime de sa personne, cela serrait a ses yeux, impardonnables. Plus encore de la prévenir de son courroux si cela s’avérait vrais, il avait un désir de protection. Zéleph restait bienveillant en vers tous ses employé, et son plus grand besoin était de les protéger. Si Masha n’était que l’instrument du complot de Jun alors faudrait-il peut être qu’il s’en intéresse de prés a cette homme et l’aidé à comprendre ses plans. Enfin, valait-il mieux, peut-être, parlait de tous cela plu tard, un jour où il aurait toute sa tête par exemple et où moins d’oreilles pourraient les entendre. Oui c’était certainement mieux d’en finir avec cela tout de suite. Il n’y avait pas de place pour les idées sombre dans une telle fête n’est-ce pas ? Même si Zéleph pensait que ce mariage n’était qu’un écran de fumer, une jolie petite mascarade de la part de la reine déchus. Le moment était à l’occupation saine et non aux complots, bien qu’apparemment d’autre ne se gêner pas pour profiter de toutes situations pour de tels occupations. Leurs danse prit fin bien avant qu’il ne se rende compte que cela aller si vite. Malgré tout ce qui planer au-dessus de la tête du roi, il était d’une subtile bonne humeur grâce au taux d’alcool qui couler dans ses veines. Ainsi en quittant Masha il lui prit délicatement la main et lui embrassa en souriant. Sur, Masha n’avait jamais vue son patron dans un tel état. D‘habitude il était seul quand il se saouler, où bien par fois Adam l’accompagner dans sa sombre folie. Il quitta la jeune femme pour une autre, tel était les règles, et cela sans ajouter mots. Y avait-il besoin ? Il dansa à nouveau, encore, sans s’arrêter. C’était si simple de ce laisser emportait, comme si à cette instant il n’avait plu à penser. Tout cela était surement du a ce mystérieux masque que l’on lui avait donné, mais il se ficher de le savoir, profitant seulement du moment que cela lui offrait. Seulement avec l’effort viens toujours la soif et il fut un moment, qui vin très rapidement soit, où le réprouvé eu la gorge sèche. Alors ses pas le menèrent naturellement vers une serveuse au plateau bien garnie.

N’eut-il pas alors prit un verre qu’il fut à nouveau abordé. Seulement il ne voulait pas être déranger, il voulait qu’on le laisse tranquille. Ce n’était pas par ce qu’il était ivre, qu’il allait soudain devenir amical. C’était même le contraire, et le pauvre homme qui vin pour lui parlait ce confronta a une réelle muraille. L’homme parlait, soit, mais seul car Zéleph ne lui répondit jamais. Concentré sur le liquide doré de sa coupe. Pour lui le champagne n’était pas assez fort, il ne serait jamais vraiment ivre si il ne buvait que cela, peut importer combien de coupes il avait déjà bue.
« Voyez-vous je pense que c’est une question écono… »
« T'as du whisky ? » Coupa-t-il brusquement.
« Plait-il ? »
« Du whisky ! »
Devant l’air perdu du noble invité qu’était son interlocuteur Zéleph s’agaçait, plus peut être bien pour la perte de temps que c’était que de rester ici si il n’y avait pas de quoi boire correctement. Pourtant, comme dans un miracle une fiole sortit du costume du déchu. Zéleph le la lui prit sans lui demander son avis et devant le regard offusqué, puis méprisant de l’homme, il l’ouvrit et en prit a pleine gorger. Quand le liquide coula dans sa gorge, il laissa une trainé enflammé qui le grisa. Les yeux fermés, il en prit pleinement plaisir avant de les rouvrir. Par malheur, son plaisir fut gâché. Regard attiré par une blondeur qui finirait peut être par l’écœuré avec le temps. Femme qu’il désirait ardemment dominer, ou voir disparaitre de sa vie, mais la dernière solution était de loin la plus amusante ainsi que la plus simple. Le roi laissa son regard glisser sur l’homme qui danser avec elle. Etrangement son visage, sa présence lui disait vaguement quelque chose. Comme si il avait connu cette homme, mais n’étant pas en état il se dit simplement qu’il se faisait des idées. Alec était mort, l’inverse serrait impossible. Peu importait de toute façon car ce ne fut pas cela qui le dérangea le plus, malheureusement d’ailleurs, mais ce fut bien le sentiment étrangement familier qui vin a lui. Ce sentiments si tenace, si dur a contrôlé, qu’il avait si souvent ressentit autre fois. La rage, la colère, la rancœur, tant de penser négatives venant à son esprit et qu’une seule envie : justifier cette orage venant perturbé son beau paysage sans raison. Bien sûr jamais il n’avouera ce que cela voulait dire, inconsciemment il le savait peut être, et c’était bien la raison pour la quel il lui était impossible de voir la réalité en face. Zéleph plaqua la fiole du déchu sur son torse, tachant son beau costume neuf au passage. L’homme ne dit rien, bien trop occuper a craché ses poumons, car le réprouvé métrisait mal sa force une fois son esprit perturbé. C’était une chance pour ce riche gaillard qu’il soit un minimum conscience de ses actes, peut-être aurait-il eu des blessures bien plus grave qu’une fracture.

D’un pas lourd Zéleph s’approcha de la blonde. Son regard commençait à ce brouillé, ainsi que ses idées. Il n’y avait plu grand-chose de cohérant autour là-haut. Allant droit devant lui, il ne faisait attention à personne, bousculant la foule qui ne pouvait résisté à sa force il finit par arriver à bon port. Cela dit, ce n’était surement pas pour une visite de plaisir. C’était écrit d’avance, tout finirait mal, sur tout vue l’état actuel du roi. Soul en publique. Il était à la hauteur de sa réputation. Décidant de prendre le dragon par les corne l’animal ce plaça devant sa proie. Il y avait cette colère au fond de lui qui le ronger. Le regard vide, il la fixait.
« Tu ne lui fait pas le coup de la chaussures ? »
Sa voix était cassante, bien plus qu’il ne l’aurait voulu en réalité, mais soyons honnête, ses penser avait bien du mal a coïncidé avec ses actes. Il sourit soudain. Le genre de sourire qu’il ne fait jamais d’ordinaire, montrant presque son grand amusement face à l’ironie de la situation. Pourtant ce sourire sonné faux. Un tel sourire montré son état d’ébriété avancer. Le minimum de raison qui lui restait lui faisait réalisé qu’il n’avait rien à faire là. Ce passant une main dans sa crinière ébène il se contenta de ce détourné de Mitsuko.
« J’oubliai que tu étais frigide. »
Il rit en s’éloignant, mais au fond il ne trouva pas cela drôle. Il n’y avait pas grand-chose a par de la rage en lui, et de la douleur peut être aussi, mais comme cette dernière était une vieille compagne il c’était habituer à sa présence. A l’écart de la foule il sortit une cigarette de l’intérieur de sa veste pour l’allumer et se détendre. C’est ace moment que l’idée de partir lui vin à l’esprit. S’échapper et finir cette nuit au Circus, peut être bien quand passant il trouverait quelqu’un pour dissipé sa solitude. Les nuits son éphémère, et le réveille toujours brutal, mais pour que la douleur s’éloigne ne serrai ce que quelque heurs, Zéleph aurait était prés a tout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 04 Déc 2012, 15:08

Il y avait quelque chose chez Zéleph que j'avais toujours apprécié. Au delà d'une certaine brusquerie, qui apparaissait en premier la plupart du temps, il y avait une certaine franchise. C'était un homme impitoyable au combat mais qui ne ferais jamais de mal à un enfant. Mais surtout il était franc. Et sa compagnie une bouffée d'air frais pour moi qui me battaient sans cesse avec la politique. Parfois j'avais l'impression que je me compliquais la vie. Mais j'étais ainsi et le pouvoir avait bien trop d'attrait pour moi. De plus nous avions tout deux trouvé un arrangement satisfaisant. Bref nous nous entendions bien et veillons respectivement sur les intérêt de l'autre. Mais la haine que Jun et lui se vouaient rendaient la situation plus délicate. Mon partenaire du en arriver à la même réflexion car il me dit savoir que Jun en voulait à sa vie et qu'il espérait que sa peau ne viendrait pas d'ici peu orner ma couche. Je m'y attendais quelque peu. Je ris de bon cœur avant de répliquer les yeux brillants.

"Voyons tu sais bien que je ne dors que dans la soie..." derrière cette répartie légère j'espérais lui faire passer un message. Je n'aurais aucun plaisir à savoir que Jun l'aurait tué. Je ne voulais pas en arrivée à de telles extrémités. Je ne voulais pas que les choses se passent ainsi. Bien sur il y avait une polémique concernant sa légitimité sur le trône... Mais un enfant n'étaient pas apte à régner. Le statut de Zéleph me convenait pleinement. J'avais pour l'instant expliqué à Jun que je m'occupais de connaitre ses intentions et que j'avais un marché avec lui. Je m'étais efforcée de lui faire comprendre que je ne souhaitais pas qu'il marche sur mes plates bandes. Je ne doutais pas qu'il ai comprit le message mais je ne pouvais être sur qu'il respecte ma volonté. J'allais devoir être sur le qui-vive. Mais au fond j'en avais une certaines habitude n'est ce pas ? J'étais une politicienne jusqu'au bout des ongles. Je me trouvais sans cesse en prise avec des situations délicates, face à des choix pénibles. Mais pour l'instant j'avais bon espoir de réussir à composer de manière à démilitariser la situation.

Zéleph et moi même glissions avec grâce sur la piste de danse. J'étais surprise d'un tel talent de sa part et je me doutais que les masques devaient y être pour quelque chose. Je m'efforçais de danser avec lui avec toute la sensualité dont j'étais capable. Je voulais piquer la fierté de Jun, mais une petite voix au fond de moi me soufflait que c'était peine perdue. La danse s'acheva et Zéleph s'éloigna au bras d'une autre femme après m'avoir accordé un baise main très galant le connaissant. J'eus un sourire heureux. Puis soudain je me trouvais seule au milieux de cette foule. Seule. Jun virevoltait avec une autre femme très belle. Je ne remarquais même pas son visage. Je voyais juste qu'il n'avait pas un regard pour moi, ou du moins en eus-je l'impression. Tous ses couples souriants tournoyaient autour de moi de plus en plus vite. Je voyais des sourires radieux, des chevelures brillantes, des corps se mouvant en harmonie et je sentais un vertige m'envahir. Mes yeux s'embuèrent et je quittais la salle en courant presque. au passage je prenais une grande bouteille d'alcool. Je ne trouvais aucun endroit qui ne soit bondé dans ce château.

Je finis par trouver refuge dans les jardins. Là je m'adossais à un mur le souffle court, les larmes coulant sur mes joues. Je me sentais brusquement insignifiante, inutile. J'avais pleinement conscience de l'aspect factice de ma vie. Soudain je réalisais combien j'aurais aimé avoir une épaule aimante sur laquelle poser ma tête en cet instant. Jun ? Il ne m'aimait pas réellement, il n'avait d'yeux que pour cette blonde au fond quoi qu'il en dise ! Il ne revenait vers moi que quand il avait essuyé quelques rebuffades de sa part. Je le savais. Mon regard tomba sur la bouteille que je tenais toujours à la main et alors les yeux noyés de larmes je la portais à mes lèvres et entrepris de la vider à grand traits. Je continuais de boire de la sortes pendant de longues minutes. Je finis par perdre la notion du temps. Tout ce que je savais c'est que j'étais une femme que personne n'aimait réellement. Et la vérité était dure à accepter. Je finis par entreprendre de faire quelques pas dans les jardins. J'avais abandonner la bouteille désormais vide. Je devais vaciller mais cela n'avait aucune importance. J'errais comme une âme en peine tandis qu'à l'intérieur la fête battait son plein.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 04 Déc 2012, 18:39

« Si faire la fête est un crime, qui sera arrêté le premier ? »

J’étais installé à côté de l’homme qui devait m’assister afin de mettre l’ambiance dans ce mariage. Pas de barbecue géant, bien sûr. Se mettre à dos tout un royaume n’était pas le but de la manœuvre. Je restais attentif. Comme je l’avais déjà dis… Je n’avais assisté qu’à de nombreux enterrement, et je faisais bien souvent partis des objets qu’on léguait à la famille, évidement. Je souris doucement, je ne comprenais la nature même des mariages que depuis peu. J’avais toujours dis que c’était stupide, un truc d’humain. Mais il fallait avouer que maintenant je comprenais le désir qu’avait deux êtres de rester ensemble, c’était peut être loufoque… incroyable, mais moi aussi je voyais maintenant qu’est-ce qu’on appelait amour. En fait… Cette cérémonie montrait bien ce qui poussait les gens a s’unir les uns aux autres. Ce concept était nouveau. J’avais toujours été au dessus de tout ça ! Jusqu’à maintenant du moins. Je gardais un œil sur la cérémonie, et l’autre sur une petite blonde, au loin, mon petit doigt m’avait informé depuis longtemps de son identité. Ouais ouais. Elle était élégante dans sa petite robe, et ce n’était pas tous les jours que la demoiselle portait de douces couleurs chatoyante. Elle était plutôt branché noir. Quoi que, depuis que je la connaissais elle avait fait des efforts, sortant sans hésiter de beaux vêtements de toutes les couleurs. Je la reluquais des pieds à la tête, et si mon voisin de droite ne m’avais pas donné au passage un coup de coude dans les côtes je n’aurais sans doute pas relevé la tête, afin d’assister au baiser final. Tout le monde applaudit, criant sa joie d’être ici présent et de partager ce moment de bonheur.

Le temps vint ensuite aux rires, aux danses, aux chants… C’était… Magique, c’était comme si un courant magique traversait la pièce, nous poussant à faire la fête. Je sortis mon masque, il était bien évidement fait d’or, en fait… il s’agissait là de finie lamelles d’or, s’entre-croisant à l’infini. Je m’approchais doucement de Sora que j’avais remarqué, de dos. Un doux sourire aux lèvres. Je n’avais jamais vraiment eut en moi une certaine douceur, une tendresse. J’avais jamais été le genre de type attentif. Il y a quelques siècles… On ne payait pas pour parler ! Mais j’avais découvert cette tendresse et cette affection avec cette petite tête de linotte. Je me penchais vers elle, lui murmurant au creux de l’oreille.

« Alors Lady… On attend quelqu’un peut être ? »


Elle se retourna bien vite, et un éclair d’amusement passa dans mes yeux dorés, tendis que je passais ma main le long de sa joue.

« Peut être… M’accorderiez vous ce début de danse ? Vous… Moi… Et votre second partenaire, que je risque de garder en visuelle. »


Un sourire enfantin passa sur mes traits. Cette danse… C’était la première danse, et je me devais d’en mettre plein la vue à ma chère… Promise. J’avais tendance à buter sur les mots, ne sachant pas trop comment considérer Sora. Une petite amie ? Ma « Dulcinée » ? Ou encore… L’amour d’une vie. Elle ignorait tous les troubles qu’elle éveillait en moi. Toutes ces petites choses qui me touchaient mais que je m’évertuais à cacher. La petite veinarde.
Je lui tendis la main, attendant qu’elle la prenne et que commence enfin notre petite danse. Je trouvais le fait de danser.. Intime et en même temps… C’était une façon d’en mettre plein la vue aux autres. Incroyable… Mais tellement vrai.

Elle prit ma main, m’adressant un charmant sourire, tendis que sur mon visage se formait un sourire en coin. Je déposais un baisé sur le dos de sa main, avant d’ajouter avec une mine réjouie d’imbécile heureux que je n’aurais jamais pensé arborer un jour.

« Cette robe te va à ravir ma jolie. Bon choix. »

Je lui effleurais la joue du bout des doigts, dans une autre vie j’avais dus être conseillé sur le choix vestimentaires de certains, enfin au fil du temps j’avais eu tout le temps d’apprendre ce qui se portait et ce qui ne se portait pas. Un génie avait-il une chance de faire mannequin ? Pour ma part… C’était à oublier ! Parce que… C’était bien l’un des rares domaines ou tout était question de taille. Et un nabot de un mètre soixante-six exactement avait peut de chance de briller par sa taille. Mais le nabot avait des moyens de faire redescendre sur terre ceux qui lui en faisait la remarque. Il suffisait de frapper… à un endroit stratégique, qui se trouvait bien souvent sous la ceinture. Un petit sourire des plus espiègles s’épanouit sur mes lèvres rosés tendis qu’un petit air victorieux se peignait sur mes traits.

Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36413
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 05 Déc 2012, 01:27

Mitsuko fixa « le hasard » en face, s'empêchant de soupirer pour rester polie. Décidément, elle les enchaînait. Entre Zéleph qui était mal élevé et Alec qui n'arrivait pas à voir la vérité en face. Pourquoi ne pouvait-elle pas tomber sur un seul homme plaisant. Oh, ça, plaisant à regarder, ils l'étaient l'un comme l'autre, mais plaisant à écouter, certainement pas. Regardant à côté du vampire, elle put apercevoir Edelwyn qui était partie rejoindre l'orchestre et son cher futur époux. Au moins, Alec aimait l'une des deux, c'était déjà ça. La déesse décida de sourire, feintant de ne pas comprendre le petit jeu de l'ancien seigneur de la nuit, son regard se faisant satisfait lorsqu'il déposa un baiser sur sa main. Oh oui, même s'il pensait être le plus malin sur ce coup, la satisfaction de Mitsuko était à son comble, encore une fois, avant qu'il n'ouvre la bouche pour lui servir les mêmes inepties que par le passé. Ne comprenait-il pas? Lui expliquer ou garder le silence? La jeune femme préféra la deuxième solution, fixant son regard dans celui d'Alec sans le lâcher une seule seconde. Peu importe ce qu'il disait, l'expression de son visage restait inchangée, un petit sourire ornant ses lèvres alors qu'elle se laissait guider comme une marionnette. Si prononcer de tels mots pouvait apaiser cet homme tourmenté un instant, alors, pourquoi pas? Peut-être devrait-elle lui conseiller un médecin également, histoire de n'être point condamnée pour non assistance à personne en danger? Elle sourit de plus belle à cette pensée et si elle ne disait rien, ses yeux affichaient l'éclat de la malice. Se mordant la lèvre inférieur, elle dut se retenir pour ne pas rire lorsqu'il déposa un ultime baiser sur sa main. Il avait de la chance cette fois, de la chance qu'ils soient dans un lieu public car s'ils se rencontraient de nouveau à l'avenir, elle ne le laisserait pas s'en tirer si facilement. Mais, après tout, pourquoi briser l'éclat de pureté qui émanait d'elle pour un homme qu'elle jugeait à moitié dément? Elle le regarda donc partir, sans plus de cérémonie, sans un mot de plus.

Mais à peine était-elle débarrassé d'un mal élevé qui y mettait tout de même les formes qu'elle retombait sur un autre mal élevé qui, lui, contrairement au premier, ne faisait même pas d'effort de présentation. Seulement, curieusement, elle n'en fut pas si agacée. A croire que la tournure que prenaient les évènements la faisait rire. Finalement, cet enfant, sans doute Aether de la fête, du mariage ou elle ne savait quoi encore, avait raison : il suffisait de changer soudainement de partenaire de jeu pour voir celui qui ne voulait plus jouer rappliquer aussitôt. Comment le prendre? Elle préférait ne pas y penser en fait et vu l'état d'ébriété de Zéleph, elle avait plutôt intérêt à le fuir avant qu'un conflit ouvert n'éclate. Seulement, ce qu'il lui dit lui fit oublier sa potentielle tentative de fuite et la figea au contraire sur place. N'importe qui aurait pris ça pour de la jalousie pure et simple. Seulement, l'alcool le faisait sans doute délirer et lorsqu'elle le vit partir, elle hésita un instant avant de décider de le suivre. Ils n'avaient pas fini de discuter et si elle le rappelait à l'ordre au milieu de tout le monde, cela risquait de jeter un froid dans la soirée. Et puis, elle avait remarqué les regards qui se tournaient vers le roi, et, par conséquent, vers elle. Or, faire croire à tous les employés de cet homme qu'ils étaient en couple l'avait amusé, mais ici, il était hors de question qu'une seule personne puisse le penser. Restant élégante, elle essaya de ne pas marcher trop vite pour ne pas attirer de nouveaux regard, tout en tentant de creuser l'écart qu'il y avait entre lui et elle. Seulement, elle devait se rendre à l'évidence, elle ne pourrait pas le rattraper, c'était physiquement impossible. Bon et bien...

Disparaissant et apparaissant juste en face de lui, lui barrant le chemin en réalisant un sans faute de téléportation, pour une fois, elle fixa son regard dans ses yeux, sa voix raisonnant avec fermeté tout en étant basse. La jeune femme reculait, une main serrée sur les vêtements de Zéleph pour qu'ils se retrouvent vraiment à l'écart.

« Frigide? Le coup de la chaussure? Serait-ce de la jalousie ou est ce les effets de... »

Elle émit une pause, humant l'odeur qui se dégageait du roi des Réprouvés qui était dans de beaux draps, et elle avec puisqu'elle avait décidé de le suivre.

« du Whisky? Et puis quoi encore? du champagne, du vin? Tu vas continuer comme ça longtemps? Remarque, c'est vrai qu'il te faut bien ça, comment assumer tes actes sinon? Mais allons-y, buvons encore plus si tu le désires, histoire de voir de quoi tu es capable au juste hormis de t'étaler par terre comme un clochard. »

Levant sa main libre en l'air en direction d'une serveuse afin qu'elle vienne à eux, elle la déchargea de son plateau où étaient disposées une dizaine de coupes de champagne. Lâchant le roi, elle en prit une, la vidant cul sec, puis une seconde, puis une troisième. Elle s'arrêta, le regardant.

« C'est agréable de me voir boire? Tu as envi que je te montre à quel point je ne suis pas frigide dans les bras d'un parfait inconnu? Ca te ferait plaisir? Oh oui, ça te ferait plaisir... ou pas. Je me fiche de ce qui te ferait plaisir en fait, mais en tant que femme, liée à toi en plus, j'aimerai que tu te comportes comme un homme, et non comme un lâche. Mais si tu veux continuer, je te l'ai dit, buvons ensembles, et nous nous raconterons les détails croustillants de nos torrides soirées dans les bras d'inconnus dont nous ne nous rappellerons même plus les noms lorsque nous nous reverrons. Intéressant non? Hein Zéleph? »

Prenant un quatrième verre, elle le leva à mi hauteur entre leur deux visages puis sourit avant de le diriger vers ses lèvres :

« A la tienne. »

Comment réagirait-il? Après tout, il ne s'attendait sans doute pas à ce qu'elle se comporte de la sorte, ça ne lui ressemblait tellement pas. Même elle s'amusait de son petit jeu, mais si elle ne faisait rien, elle le retrouverait mort d'un coma éthylique et outre le fait qu'elle ne voulait pas perdre une telle source de puissance, cette idée lui déplaisait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 05 Déc 2012, 02:00

Thème Musical:

    Si mon âme était veille, mon cœur demeurait bel et bien dans la fleur de son âge statufié dans le marbre d’une vie vécue à pleines douceurs. Qui pouvait bien valser, couteau dans le dos, autour de ma maigre personne, je les regardais, impardonnables, méritaient-ils tous le jugement belliqueux tant conté par les adeptes du chaos ? Si mon âme était veille, mon esprit diffus s’était épris de cette femme, bien trop à présent, c’était certain.

    Avec la plus grande conviction de l’âme, je l’avais fuis lorsqu’elle m’avait approché de trop près et je la respirai lorsqu’elle se perdait à ma vue. Il y avait ce voile imprévisible que la mort n’aurait pu déchirer, ce voilé délicat et parfumé des extases de la passion qui habillait le corps d’une déesse que je ne reverrai plus. Oui, je l’avais respiré une dernière fois, tout mon corps s’était contracté pour arrêter le temps, mais indomptable, il aida Mitsuko à se faufiler entre mes regards intrusifs qui admirait son âme brûler en criant mon nom d’un silence émerveillé ; elle était là où elle ne serait plus jamais et je ne sus ce qui était voulu mais il fut une percée redoutable en mon âme, si vieille, et mon cœur comme mon esprit ne sut me protéger de la fauchée du diable délicieux. J’étais là où je ne serai plus, là où on ne pouvait être plus au centre de son attention, nous étions réunis pour l’ultime symphonie, tout se déchira lorsqu’elle me lâcha de ses doigts aux teintes d’un ciel manquant tant bien que mal de miséricordes. J’en manquais également, mais seul le souffre pouvait se dégager d’un si vil idiot que j’étais.

    Oui, j’étais là et las de la laisser s’enfuir, prisonnier à mes propres règles, elle s’était tant rapprochée que je ne pouvais que la fuir, comme s’il s’agissait d’un ordonnable équilibre vacillant mais en réalité, j’étais le seul à vaciller, sans réalité. Elle n’avait rien à dire, de toute manière, ces choses-là se ressentent vous savez, lorsque le cœur s’emballe comme jamais, que vous vous pensez au paradis puis que le sol s’effondre, sans mot, la chute fatale de mon âme, si vieille, était frappante, saisissante mais seule le dernier son de sa voix m’avait saisi. N’ayant plus le plaisir et l’affront de son corps serré si fort contre le mien, j’eus le cœur à l’implosion, l’âme à la dérision, mon regard se vida de ses expressions et la pâleur de ma peau reprit sa trop veille domination. J’étais cadavérique de l’humanité, cannibale de sa cruauté, pitié, ne pouvait-on pas tous mourir ici ? Ainsi pensant, nous n’aurions plus qu’à danser sans penser, pour l’éternité.

    Le temps que j’avais prié de s’arrêter lorsque je dansai avec ma chimère n’avait pas répondu à mes prières mais lorsqu’elle fut au bras d’un autre masqué, alors le temps me fit ce cadeau, il arrêta sa course béante et me laissa seul face à l’infini. Je fus au centre d’un tout sans elle, un tout nouveau où elle ne serait plus, le temps était sadique, lui-même n’avait pu rattraper l’inéluctable déchirure et séparation de nos deux corps, alors l’aether venait-elle de résoudre le temps à se plier à ses règles ? Je tournais sur moi-même, voyant toutes ces expressions glacées dans ces odieux masques vénitiens que j’haïssais, eux aussi étaient statufiés, je tournais sur moi-même, seul, face à tous ces danseurs que le temps avait stoppé pour me laisser l’unique temps de souffrir. Et je tournai sur moi-même, mon corps brûlait, mon âme brûlait, mais je me noyais. J’eus l’impression que la musique des lieux eut été remplacée par les battements de mon cœur qui, au glas de la cadence de la valse, fit éteindre ma vie en même temps que celle de la symphonie. J’observai tous ces gens, que les inconnus tiennent mieux leur masque de porcelaine, je percevais sans pouvoir les pointer du doigt, ces êtres qui voulaient ma mort, mon mal ou ma haine. Tous ces protagonistes comme les élus d’un rêve qui s’effondrerait si je me pinçai ; mais même si je déchirai la peau carcasse de cette poitrine comme un trou noir dévorant le malheur de tout homme qui souhaiterait dans son esprit le plus humble des vœux, le rêve était perceptible, indélébile. Je ne sus ce qui fut vrai avant de fermer les yeux et de les rouvrir à plusieurs reprises, mais rien ne changeait, j’eus bien l’impression véritable de cette réalité. La différence était si minime au compte ? Mitsuko était un rempart à l’absolutisme chimérique, elle était le dernier rempart, oui. Voilà que dans sa folle amnésie, elle venait de rallier de sa main ces deux mondes qui me tiraillaient et de raser, de ce geste, tout espoir de les différencier.

    Puis, comme pour me prévenir que le temps allait reprendre, les battements de mon coeur s’accélérèrent de nouveau jusqu’à reprendre un rythme normal et devinrent inaudibles en vue de la mélodie orchestrée qui reprit sa course. Sans varier les ténèbres mesure de mes pas de fauve, à l’agile révérence, ce serait finalement la mariée qui serait l’éprise de ma torpeur. Je profitai, en oiseau de mauvais augure, que le marié aille batifoler aux jardins pour m’approprier ce qui était une proie bien alléchante. Son âme était certes différente de celle de l’aether mais j’étais si usé, si fatigué de cette femme que j’eus tant envie de bien d’autres danses, celle avec Aya fut ma passion la plus intarissable. Elle avait en son propre cœur, ces mêmes ténèbres qui me caractérisaient, j’eus l’impression sans pouvoir l’expliquer qu’elle saurait comprendre la peine qui me hantait à l’instant et pourrait m’aider à l’exorciser, bien que j’eus le grand doute qu’un fantôme Taiji était bien le genre d’essence magique qu’on ne pouvait résoudre à annihiler en un tour de cœur bien essoré. Mais j’eus cette irrésistible envie : celle de valser sur les courbes immaculées de la mariée. Je m’étais promis de ne pas aborder cette femme durant son mariage, demeurant l’inconnu parmi les errants de bourgeoisie mais, résolu à tenir promesse ou même à penser ses paroles, j’eus fini de dire quelconque vérité même mal pensée, et je pris la main d’Aya avec douceur pour qu’elle ne veuille s’envoler sur un autre perchoir.

    « Il semblerait que ma chère et tendre ait trouvé meilleur réconfort et que le vôtre ne tienne notre cadence. Il serait alors démesuré de faire danser celle qu’on ne conçoit plus sans sa moitié ? Mais à vrai dire, je m’en contrefiche. » Puis, la tirant vers moi avec justesse et délicatesse, je la ramenai à moi en lui faisant faire un tour jusqu’à ce que son dos frotte ma poitrine, pour qu’elle vienne se serrer à moi j’eus la bassesse de tous les sacrilèges, lui susurrant de trois mots hasardeux avant de la faire tourner à nouveau, moi qui demeurai sur place jusqu’à ce qu’elle vienne me faire l’honneur de son profil. Mon sourire ne trompait pas telle femme, je n’eus de toute manière trop envie de cacher quoi que ce soit, je n’avais plus rien à cacher à personne, à présent, j’étais seul face au monde mais pour les prochaines minutes, nous serions deux face à la pesanteur.

    « Et valsons pour donner raison à ceux qui jalousent et ricanent, pardonne à ces indolents, ils ne nous connaissent pas. »

    J’eus alors l’envie d’une bien autre danse avec la déchue, couronnée et mariée, beau tableau mais je ne l’appréciai guère, tant était sous peu de chose mon avis, mais à l’envers de cette danse, je voulais donner raison à ma conception. Car je savais la femme qui me frôlait bien moins malsaine, elle, ne chercherait pas à m’évincer ou à accélérer le temps de cette danse, je savais Aya bien plus capable d’apprécier le temps qui passait que ma précédente amnésique qui s’amusait alors que je souffrais. Mais je ne souffrirai pas pour elle, ni pour personne. Car, j’étais Naram-Sin, c’était peut-être peu dit ainsi, mais jamais l’on ne tuerait un génie avec un poison des merveilles, j’étais le terrible, le malsain, l’effrayant, non pas le galvaudé Don Juan, non plus le sulfureux Roméo, non, j’étais simplement, ce génie de pacotilles ; à l’indifférence de ce que cela signifiait, je n’étais pas ce que l’on pensait de moi, peu importe ce que l’on pensait ou penserait à l’avenir.

    Je disposai mon corps pour la faire valser, sûrement aussi un peu pour l’aimer mais ça, je me cachai bien de le montrer, j’étais trop exempt de démonstrations ces derniers temps et bien moins de suggestions, or je n’aimais donner à qui voulait sans sacrifice pour me prouver la teneur d’une volonté bien acquise. J’appréciai les regards qu’on lançait à la mariée et à l’ersatz d’un marié disparut quelques secondes plus tôt. J’aimais cette concentration des attentions sur moi sans qu’une quelconque personne puisse mettre un visage sur ce masque, quelle ironie. Peut-être Aya avait-elle compris, je l’espérai, car je ne comptai donner plus de preuves, le reste ne serait alors que chance et déduction. Je recommençai donc le second tour de la valse, les pas étaient pourtant les mêmes mais j’eus l’impression que la partenaire faisait en réalité toute la différence, la gestuelle cambrée d’Aya était toute différente de celle précédemment éprouvée avec l’aether. Alors, je fis valser ma belle déchue comme s’il s’agissait de ma dernière danse, chaque danse était particulière, incomparable bien que j’avais ce mauvais réflexe, chaque danse était inédite à mon âme, si veille.

    Dans notre danse, à travers mon masque d’or, je fixai les yeux d’Aya pour qu’elle plonge également les siens, et que nous puissions voyager, ralentir le temps. Et chaque fois que je levai son corps, le temps s’arrêtait, la déchue pouvait le remarquer, à chaque fois que nous tournions, tous les danseurs stoppaient leur propre danse sans s’en rendre compte, comme si nous contrôlions le débit du temps, et lorsque je la ramenai à moi, le temps reprenait et s’arrêtait de nouveau, ce temps tant conté valsait avec nous, c’était si excitant. Nous allions là où le vide s’étirait et nous étirions nos courbes pour s’épouser, je me fichai bien de tout, j’étais perdu et éperdu ; j’étais là où je ne pensais jamais être, et la reine était à présent là où je voulais la voir, peu importait la suite, le présent suffisait à mon instant délicat, celui que je désirai.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 05 Déc 2012, 18:32

Et m*rde. Ce fut la seul et unique penser qu’il eut en posant son regard sur l’Aether, sobre ou ivre, peu importe car il aurait eu exactement la même penser si l’alcool n’avait pas élu domicile en son corps. Qu’est ce qui lui avait pris de venir la voir ? Pourquoi n’avait-il pu contrôler ses pieds ? Comme irrésistiblement attiré par elle, guidé par sa colère. Un jour un homme avait dit qu’il n’y avait qu’un seul moyen pour oublier sa propre souffrance, c’était voir souffrir les autres, et il n’y avait pas plus grande vérité au monde à ses yeux. Il aurait dû fuir il y a bien longtemps, et outre le fait qu’il n’était pas un lâche, il était sur tout incapable de faire une croix sur la guerre qu’ils se livraient. C’était puéril. De vrais enfants. Le pire c’était qu’elle avait l’air, comme lui, de ne pas vouloir s’en rendre compte. Voilà surement pourquoi elle était apparue devant lui. Grosse erreur vue qu’il n’avait plu la perception des distances et tenait encore debout par l’opération du saint esprit. Il aurait très bien pu lui tomber dessus, mais là encore ce fut un miracle, ou peut-être par ce qu’il ne marchait pas mais comme la pièce tourné légèrement il en avait eu l’impression ? Peu importe, elle avait ouvert la bouche et il devait l’écouter, enfin ce n’était pas primordial par ce qu’il se fichait toujours pas mal de ce qu’une femme avait a lui dire, et encore plus de celle-là.
« Frigide. » « Chaussure. » « Jalousie. »
Elle parlait mais tous les mots n’arriver pas dans le bon sens pourtant il avait compris cela. Il y avait quoi dans sa cigarette ? Il ne c’était pas tromper de paquet au moins en les roulant ce matin ? Sinon ce n’était pas du tabac qu’il fumer, mais de l’étoile noir et le cocktail avec l’alcool aurait était détonant. Il fixa la cigarette qu’il tenait dans la main, mais Mitsuko continuer de parlait er parlait encore…
« … c'est vrai qu'il te faut bien ça, comment assumer tes actes sinon? Mais allons-y, buvons encore plus si tu le désires, histoire de voir de quoi tu es capable au juste hormis de t'étaler par terre comme un clochard. »
Elle était en colère là ? Non par ce qu’elle venait lui casser les pieds juste pour une taquinerie, alors c’était à se demander si elle n’était pas atteinte d’une hypersensibilité féminine ou d’un genre de pathologie quelconque qui le fatigué déjà. Mitsuko prit le plateau d’une serveuse, pas mal du tout soit d’y en passant. Le regard du réprouvé s’égara un instant avant d’être forcé de le retourné sur la blonde. La vue n’était pas aussi plaisante mais bien plus drôle. La déesse buvait, et elle avait une bonne décente, seulement cela ne rimer à rien et il commencé à être totalement perdu, ou peut-être qu’il n’avait simplement jamais suivit ce qui ce passer.
« C'est agréable de me voir boire? Tu as envi que je te montre à quel point je ne suis pas frigide dans les bras d'un parfait inconnu? Ça te ferait plaisir? Oh oui, ça te ferait plaisir... ou pas. Je me fiche de ce qui te ferait plaisir en fait, mais en tant que femme, liée à toi en plus, j'aimerai que tu te comportes comme un homme, et non comme un lâche. Mais si tu veux continuer, je te l'ai dit, buvons ensembles, et nous nous raconterons les détails croustillants de nos torrides soirées dans les bras d'inconnus dont nous ne nous rappellerons même plus les noms lorsque nous nous reverrons. Intéressant non? Hein Zéleph? »
Piquer au vif, elle avait réussi à transformer sa colère en rage. Un lâche, lui ? Le mot qu’il ne fallait pas prononcer, jamais. Qu’est-ce qui lui prenait, avait-elle perdu l’esprit ? Elle était supposée être intelligente, mais apparemment elle avait pris un coup sur la tête. Plus encore quand elle reprit un verre. Cette fois elle l’avait poussé à bout. Il lui attrapa brusquement le poignet pour l’empêcher de boire encore. Il serra peut être un peu fort, mais ça lui était égale.
« Ça suffit ! Tu ne sais pas de quoi tu parles, et que je sois lié à toi ou non ne te permet pas de me juger ou de me faire la leçon. »
Il souffrait, chaque jour un peu plus encore. L’alcool était devenu son refuge et il lui interdisait de s’intéresser à sa vie privé. Ils avaient fait un pacte, c’était vrais, mais qu’elle soit déesse ou non elle n’avait aucun droit sur lui.
« Tu as dit que j’étais jaloux c’est ça ? Mais regarde-toi. Qui a parlé de nos amants ? Qui vient a moi pour me prouver qu’elle n’est pas ce qu’elle est ? »
Il lui sourit, un sourire carnassier. Si l’un d’eux était jaloux ce n’était certainement pas lui, du moins, à cet instant il en était persuadé. Madame ce mettait en scène, un jeu pathétique voir rabaissant pour sa divine personne simplement pour lui prouver quelque chose. Son regard sur elle avait donc de l’importance à ses yeux. Ne lâchant toujours pas son bras il l’attira à lui, la plaquant contre son torse, puis il planta son regard bien que brouiller, d’un sérieux certain, dans le sien.
« Divine mais pas aussi intelligente qu’elle veut bien l’admettre. Tu peux bien offrir tes beaux yeux à qui tu veux, pour rien au monde je n’en voudrais. L’intérêt que tu me porte me flatte, mais je vais devoir repousser tes avances. »
Il se pencha un peu plus sur elle et lui sourit. Ils étaient proche, même trop, mais il n’avait pas l’esprit a ce rendre compte de ce genre de détaille.
« J’aurais peur de t’effrayé en te racontant mes nuits de plaisir. Tes oreilles innocentes en souffriraient. »
Il se redressa la lâchant sans regrets et d’un air fier il continua.
« Et puis un gentleman garde toujours les secrets de ses dames. Car contrairement à toi, il me reste malgré tout de la dignité et un semblant de sensibilité, ce qui semble de manqué ma ma jolie. Maintenant, si tu permets … »
Il prit le verre levé à sa santé de ses mains, pour le boire cul sec. Après avoir tant usé de salive il avait soudain eu une sacrée soif. Dommage que le champagne soit si peut alcooliser. Malheureusement au fond de lui il savait qu’elle n’allait plu le lâcher maintenant, mais son coter totalement irréfléchi du moment le persuada qu’elle aller ce lacer, ou s’offusquer, bref d’une quelconque façon elle aller partir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Un mariage de rêve. [rp pour tous]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 7 sur 9Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant

 Sujets similaires

-
» Mariage de Lison et Jekey [rp pour tous]
» | Rp pour tous : A rinkae zhī jiān cyu samachy | Mariage
» [Récapitulatif] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage
» [RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage
» [RPPT] - Le Rêve qui aime, le Rêve qui soumet, le Rêve qui excite, le Rêve qui tue
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Côtes de Maübee :: Avalon-