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 Un mariage de rêve. [rp pour tous]

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5278
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mer 05 Déc 2012, 19:22

Quitter Masha pour les bras d'une autre cavalière. Seulement, je n'avais pas envi de danser avec n'importe qui et je cherchais quelqu'un qui ne m'ennuierait pas avec des mots à moitié sincère. J'étais le roi de l'échiquier et je devais commencer à me méfier des insectes putrides qui essaieraient de me mettre dans leur poche. Bientôt, je l'espérai, je serai également le roi des sorciers et si je devais me faire des alliés, il était clair que ce serait parce que je l'aurai décidé. Alors, mon regard trouva une occasion plutôt intéressante. Je n'avais nullement l'intention de parler politique avec Lily-Lune, mais elle semblait légèrement en difficulté et ce que je détestais par dessus tout c'était les hommes qui se comportaient mal avec les femmes. Avoir du respect pour elles étaient une chose et, en réalité, rares étaient les personnes pour qui j'éprouvais ce sentiment, mais mal les traiter en était une autre. Et quoi qu'on en dise, on obtenait jamais les faveurs d'une femme par la violence, ou alors... je souris, amusé par ma pensée, cherchant Mitsuko des yeux. Je ne la trouvais pas, mon regard se posant simplement sur sa fausse jumelle. J'avais pour idée de peut-être faire la paix avec elle car quelque chose me disait qu'elle ne resterait pas proche de l'original longtemps, comme toute personne sensée en réalité. Je cherchais alors Masha, la trouvant dans les bras de Zéleph. Hé bien hé bien. Je soupirai avant de rejoindre Lily-Lune et son partenaire de fortune. Fixant mon regard dans celui de l'homme qui avait emprisonné ma future cavalière, je lui dis simplement.

« Je souhaite que tu quittes cette soirée de suite. »

Et, comme s'il était mon génie, il s'exécuta, tournant les talons sans plus d'explications. Le pouvoir de mon émeraude était si fascinant. J'avais l'impression que chaque personne sur ces terres étaient mes génies. C'était comme si je pouvais les commander, comme si je pouvais tous les faire danser rien qu'en le demandant, ou les faire s'entretuer. Enfin, la limite d'un seul souhait m'obligeait à rester maître de mes envies et à souhaiter que dans les moments les plus importants. Et, bien sûr, cela ne marchait pas sur celle à qui j'aurai voulu réellement demander quelque chose. Mais peu importait. Je me tournais vers la reine des orines me retenant de lui dire qu'il fallait qu'elle soit un peu plus ferme. Enfin, cette femme avait un corps si fin qu'il semblait impossible qu'elle puisse rivaliser par la force avec l'énergumène que j'avais renvoyé chez lui. Je me demandai d'ailleurs si elle se briserait si je la serrai trop fort dans mes bras? Je lui souris, lui attrapant la main, l'amenant à moi avec délicatesse.

« Puisque je suis votre sauveur, vous me devez bien une danse. Et puis, peut-être que cela vous fera oublier ce malotru un moment. »

J'avais de Lily-Lune une vision assez spéciale. Je ne la connaissais pas mais elle ne semblait pas très à l'aise avec les hommes. De ce fait, bien que nous dansions à présent un tango, j'avais décidé d'éviter de me montrer trop entreprenant, déjouant les pas que voulait me faire faire le masque pour les adoucir, pour ne point m'approcher d'elle plus que de nécessaire. Peut-être dirait-on de moi que je n'étais pas le plus entreprenant des hommes mais je m'adaptais à ma cavalière, avec Masha, tout était différent.

« Nous ne nous connaissons pas vraiment mais si cet individu revient vous hanter, n'hésitez pas à m'écrire En tant que sorcier, j'ai la fâcheuse tendance d'aimer particulièrement traumatiser les êtres que je juge indésirable. Bien sûr, je ne dis pas que vous êtes incapable de vous défendre, mais sait-on jamais. »

Je continuais à guider ses pas avec toujours la même attention, puis, lorsque la danse se termina, je fis un petite révérence, déposant un baiser sur le dos de sa main doucement.

« Ce fut un plaisir. »

Puis, sans un mot de plus, je me dirigeais vers le buffet, cherchant Masha des yeux que je ne vis pas. Puis, prenant un verre de champagne, je songeais à ce qu'il s'était passé au temple la dernière fois que j'y étais allé, mon esprit demeurant absent quelques longues minutes où les petits fours devinrent mon seul paysage. Il fallait que j'y retourne, et j'allais y aller de suite. Levant les yeux, j'aperçus alors Zéleph tenir fermement le poignet de Mitsuko qui semblait...je levais les yeux au ciel, c'était vraiment la soirée des hommes manquant de tact ou quoi? Me dirigeant vers eux, je levais mon verre pour m'introduire en douceur, souriant au roi des réprouvés.

« C'est vrai que cette femme manque de sensibilité. Enfin...si vous n'en voulez pas, moi je la prend volontiers. »

Puis, attrapant le poignet de Mitsuko avec force, je l'entrainai avec moi de manière à échapper totalement à la vision de sa majesté le très ivre roi des poules bicolores. Je lui souris, bien amusé par cette situation.

« Je n'arrive pas à croire que tu t'occupes de lui de la sorte. Aurais-tu tout à coup un semblant d'instinct maternel pour tous les hommes que tu croises? »

« Non, simplement, j'essaye de lui faire comprendre que... »

« Il ne comprendra rien. Cet homme est trop sot. »

« Et, bien entendu, toi tu ne l'es pas. »

« Moi je fais en sorte d'obtenir ce que je veux et je ne me voile pas la face. » D'un mouvement brusque, je me penchais vers elle, forçant ses lèvres à s'entre-ouvrir au contact des miennes, l'embrassant comme jamais j'aurai osé le faire jadis. Simplement, elle ne pouvait plus rien faire contre moi, du moins, rien qui n'aurait attiré l'intention de toutes ces personnes. C'était amusant. Je finis par lui dire : « Je ne t'aime plus, mais je ferai en sorte de t'avoir quand même juste avant de te voir disparaître pour de bon. Sur ce, bonne soirée à changer les couches de ton fidèle adoré... ». Puis, je tournais les talons, quittant la réception pour me rendre au temple des esprits. Je savais qu'elle aurait très bien pu quitter son apparence humaine pour éviter mon contact, mais elle ne s'y attendait tout simplement pas. C'était amusant.
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Jeu 06 Déc 2012, 13:20




Son époux qui , quelque secondes avant, s'était débrouillé pour la garder rien que pour lui, décida finalement de mettre fin à leur danse afin de la laisser partager quelques pas avec un autre cavalier. L'embrassant élégamment sur le dessus de sa main, il s'empara finalement de ses lèvres comme le ferait tout mari devant ses invités. C'était un peu une manière de montrer que la jeune femme lui appartenait, du moins c'était l'impression qu'elle avait eu à cet instant. Quelque chose semblait le chiffonner, peut être la présence de nombreux regard sur la reine ou cette étouffante situation, tous deux au milieu de tant de convives. Aya aimait cela contrairement à lui, les réunions mondaines, les corps réunis tous dans un seul et même lieu pour s'adonner à des activités communes. Bien evidemment ce qu'elle avait put vivre ailleurs, dans un certain cabaret, était ben moins sage et respectable que ce bal organisé en l'honneur de son mariage. Et pourtant elle n'avait pas vraiment l'impression qu'il y avait une différence, la seule chose qui empêchait ce bal de devenir aussi voluptueux était surement toutes ses âmes coincées qui erraient dans la pièce. Désormais seule au milieu de la piste, elle était ainsi livrée aux loups, à moins que le loup ne soit elle finalement. Délicatement, des doigts audacieux vinrent saisir sa main libérée précédemment par son époux.

« Il semblerait que ma chère et tendre ait trouvé meilleur réconfort et que le vôtre ne tienne notre cadence. Il serait alors démesuré de faire danser celle qu’on ne conçoit plus sans sa moitié ? Mais à vrai dire, je m’en contrefiche. »


Cette voix, elle la reconnaitrait entre mille. Aya était attachée aux détails, observant tout, absolument tout chez ceux qui ont un jour croisé sa route. Lorsque leurs corps furent si proche qu'elle put en humer son parfum, un sourire se dessina sur son visage. Ainsi c'était impossible qu'elle ne se trompe sur son identité, ses sens ne pouvaient la tromper. Se laissant emporter par le rythme de la musique, laissant son corps entre les mains de son cavalier, elle profitait de ce moment qu'elle n'aurait surement jamais pensé vivre ce soir. Lui qui devait se faire discret, ne pas l'approcher, voilà qu'il était au plus prêt désormais. Aya n'allait surement pas s'en plaindre, cela ne lui ressemblait guère, au contraire elle comptait profiter de la situation et se faire un plaisir non dissimuler de partager cette danse avec lui. Quelque chose semblait différent de la veille pourtant. La dernière fois qu'elle l'avait croisée il lui avait paru lointain comme à son habitude, mais là, toutes les barrière semblaient avoir été enlevé juste pour ces quelques minutes. Profitant donc du moment de libertinage du génie, elle se permis de lui offrir ses plus grandes prouesses. Jouant de son collier magique, elle fit disparaitre la robe sage de la jeune mariée pour une robe, certes d'un blanc immaculé, mais virevoltante, tellement courte que ses jambes semblaient ne pas en finir. Le tissus léger tournoyait au rythme de ses propres mouvements, dévoilant parfois la peau satinée du bas de ses reins.

S'il voulait être regardé, elle en connaissait les meilleurs moyens. Son dos habillé de quelques laçages rattachant les deux côté de sa robe ouverte à l'arrière, tout contact désormais devenait de chair. Au creux de ses bras la jeune femme semblait prise d’amnésie, oubliant déjà ceux qui avaient précédé ce moment. Elle était bien irrespectueuse pour certains et délicieusement passionnée pour d'autres. Le dernier point de vue ne semblant être partagé que par très peu de personnes. Peu importe, au moins cela aurait le don de la faire rire lorsque tout ceci serait terminé et que les messes basses continueraient encore.

-"Je me fous bien de ceux qui osent rire de nous, nous savons tous deux que l'envie est un pêché et je suis bien la première à leur donner de quoi le faire vivre."

Tournant pour mieux revenir vers lui, elle prenait soin de toujours frotter son corps tout contre le sien. Chaque gestes devenaient de plus en plus libérés, osant presque tout, s'appropriant même ce qu'elle n'avait put avoir jusque là. Le moindre contact physique semblait un véritable défi, pour cette femme habituée à envouter sans peine les hommes qui la croisaient. Cet homme la tenait ainsi, l'obligeant sans cesse à recommencer, ne se lassant jamais de le séduire, le jeu devenant même plus passionnant que le résultat souhaité au départ. Lorsque le chat n'est pas là, les souris dansent, n'est-ce pas? Et bien soit, alors ils danseront jusqu'à ce que la musique ne leur laisse le choix d'arrêter. Se servant sans retenue de quelques petits dons utiles. Leurs sens s'affutèrent, ressentant le moindre frôlement de peau, en frissonnant avec violence et respirant les parfums du corps que personne ne peut percevoir, ses parfums envoutants que l'être semble laisser s’échapper afin de mieux attirer l'être convoité. Des sensations inhumaines, réservées à ceux qui savent apprécier ce que le corps a de mieux à offrir. Elle partageait avec lui ces plaisirs, lui ouvrant les portes de son monde de sensations, de caresses exquises où tout laisse votre corps au bords de l'incendie.
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Jeu 06 Déc 2012, 15:17


Un mariage de rêve. [rp pour tous] - Page 8 211478Texte01

« Alors Lady… On attend quelqu’un peut être ? »

J'avais fini par m'habituer au fait que le génie des vices intervenait toujours de manière élégante , une entrée en scène envoûtante , prête à charmer le premier venu . Comme il l'avait si souvent et si bient dit , la première impression est toujours la bonne . Oh bien évidemment , il maintenant que notre première rencontre avait été tout sauf notre meilleur jour , mais tout a un commencement , bon ou mauvais , une fois qu'il est fait , on ne peut rien y changer . C'est ainsi ! Mais Narcisse s'appliquait toujours pour apparaître dès le premier regard de ceux à qui ils s'adressaient , charmeur et attirant , prêt à avoir tout le monde à sa botte rien que par un simple "bonjour" de sa voix mielleuse . Mais ça , on ne me la faisait plus à moi . Je me retournais vers lui , lâchant en haussant un sourcil .

« Oh , j'ai l'air d'attendre quelqu'un ? »

Il caressa doucement ma joue et je retenais un sourire stupide ... Pourquoi stupide ? Ce n'était que de lui que j'avais appris à exprimer ma joie . Mais tout ce monde ... Je l'avais déjà fait depuis quelques temps à ses côtés de laisser mon bonheur permanent s'étaler de lui-même sur mon visage , mes manières , alors pourquoi ? Des vieux tics qui réapparaissaient comme ça , de temps en temps sans doute ...

« Peut être… M’accorderiez vous ce début de danse ? Vous… Moi… Et votre second partenaire, que je risque de garder en visuelle. »

Questionna t-il , même si cet imbécile heureux savait déjà ma réponse , puisqu'il le montra e m'entraînant sur la piste . Cette fois , mon sourire se fit , même si une pointe de moquerie s'y lisait très facilement . Je pris doucement la main qu'il me tendait , lâchant de ce regard flamboyant de sentiments oui , mais sans doute aussi de ses petits pics affectifs que nous aimions nous lancer .

« Élémentaire mon cher ... Me voir aux bras d'un autre homme ne vous sied sans doute guère ? Croyez-vous sincèrement que la femme que vous prendrez sous votre bras dans quelques minutes me fera aussi plaisir , hm ? Tout être a ce sentiment nommé jalousie , plus ou moins enfoui , personne n'y échappe . Je suis sûre que nous ne sommes nullement des exceptions à la règle . »

Je lui souris encore une fois , cachant sans doute les conséquences de ce que je venais de dire ... Stupide ? Non car c'était la stricte vérité . Oh je le cachais tant bien que mal mais c'était un de mes plus gros défauts , celui que je m'étais découvert en sortant avec le génie . Mais je voulais pas y penser maintenant . Alors je le laissais déposer un baiser sur ma main , tandis qu'il répliquait plus ou moins :

« Cette robe te va à ravir ma jolie. Bon choix. »

Caressant ma joue du bout des doigts , enchaînant déjà les pas . Oh ça ne faisais que commencer oui , mais je ne voulais pas changer de partenaire moi , j'étais bien trop égoïste pour ma petite santé ... Mais c'était l but du jeu alors je m'y prendrais et rangerais ma jalousie au placard ... Momentanément . Mais je savais que Narcisse avait en tête la suite , la peur des représailles ; à ma façon bien entendu . Et il pouvait réellement s'attendre à tout . Je ne m'en occupais déjà plus , me laissant porter , virevoltant gracieusement dans les bras de celui que j’appelais mon "gentleman" .

La musique ralentissait vivement , précisant le temps pour nous de nous éclipser l'un de l'autre momentanément . L'envie n'y était pas mais j'avais promis de me plier aux règles du jeu , c'est d'une vive courbette moqueuse que je me détachais de lui , lâchant simplement :

« Au plaisir de vous recroiser dans quelques minutes mon cher . Je vosu souhaite que vos lèvres ne demeurent point scellées jusque là , mais qu'elles ne touchent rien d'autre que moi . »

C'est d'un sourire destiné à lui et rien qu'à lui que j'attrapais le bras de mon prochain partenaire , le détaillant de haut en bas , demeurant discrète dans mon observation de ce jeune homme qui n'était pas laid pour tout dire , loin de là . J'étais plutôt heureuse de savoir que Narcisse ne lisait pas dans mes pensées mais il le savait de toute façon . Il n'y avait et n'y aurait toujours que lui dans ma vie , pour la partager et la chérir comme il le faisait si bien . Je lâchais simplement , avec politesse :

« Bonsoir cher inconnu . Je crains que nous devions finir cette danse tous deux . Acceptez-vous ma compagnie ? »




Spoiler:
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Jeu 06 Déc 2012, 15:18

La danse était agréable, et le jeu auquel je jouais m’amusait Elle commençait à deviner qui j’étais à mes paroles, je pouvais le voir dans son regard, cependant, comme cherchant à vouloir avoir la confirmation de ses soupçons, elle s’empara de mes lèvres comme lors de notre première rencontre. La preuve était faite et j’en profitais pour reprendre l’apparence que j’arborais lors de notre rencontre. Elle en sembla ravie mais elle devait partir, et comme lors de notre première rencontre, elle s’éclipsa sur une phrase qui invitait à une nouvelle rencontre sans vraiment savoir si elle aurait lieu.

Il fallait croire que lors de cette soirée, les femmes me fuyaient. D’abord Neith qui s’était éclipsée dès la fin de la danse, et ensuite la charmante chaman qui avait fini par découvrir mon identité au cours de la danse. Je me retrouvai donc à nouveau seul. Je cherchai alors Shalnira du regard, me rendant compte qu’elle était désormais seule. Je plantai mon regard dans le sien, et n’eus besoin de rien faire d’autre pour qu’elle se décide à venir me rejoindre sur la piste de danse.

-Il faut donc que je passe après deux femmes pour finalement danser avec mon loup ?

Elle me taquinait, comme toujours, mais il y avait malgré tout une pointe de jalousie dans sa voix et ce sentiment était d’ailleurs également présent dans ses yeux.

-C’est que, vois-tu, je suis très populaire.

Dis-je avec un air faussement hautain. J’étais fier, mais pas à ce point imbu de moi-même. Je dansais ensuite avec elle sans plus dire un mot, savourant tout simplement la proximité avec celle qui m’avait suivi depuis toujours, ou en tous cas, depuis le début de ma nouvelle vie. Nous partirions certainement après la danse, mais pour l’instant, le moment était assez agréable pour que je ne souhaite pas qu’il s’arrête.
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Jeu 06 Déc 2012, 21:14

Particulièrement ravie d'avoir vu juste, un petit sourire s'afficha sur le visage d'Edelwyn. Elle ne regardait que son cavalier, faisant abstraction du reste, elle ne voulait pas finir comme Mitsuko a trop regarder autour d'elle, si bien que, finalement, elle ne vivait jamais l'instant présent, ou bien moins intensément qu'elle. Un homme était toujours intéressant et les mots du vampire ne tardèrent pas à dévoiler un intérêt encore plus grand. Ainsi donc... son sourire s'élargit, car, après tout, danser avec son ancien toi était un véritable honneur, tout comme celui qu'il lui faisait en lui dévoilant à demi mots son identité. Elle ne pouvait nier qu'elle se sentait quelque part privilégiée par de tels propos et préférait ne pas penser qu'il y avait bien entendu d'autres individus qui avaient dû être mis au courant avant elle. En réalité, elle aimait être unique, avoir une relation toute spéciale avec les individus et si ce n'était pas encore tout à fait le cas pour Alec, elle ferait en sorte que ça le devienne. Là où Mitsuko cherchait à détruire, à tuer dans l'oeuf, elle cherchait plutôt à construire, à embraser. Aussi, même en sachant que c'était lui, elle continua à s'amuser, usant de son corps à la perfection, consciente de ses atouts et fière de les montrer. La danse représentait la passion et elle avait toujours trouvé son roi attirant. Enfin, peu importait, elle n'allait pas chercher à le séduire plus que de raisonnable, elle avait passé un pacte avec Clauswitz et elle entendait lui faire honneur comme une femme devait faire honneur à son époux. Elle avait accepté de l'épouser de son plein grès et elle ne le regretterait sans doute jamais. Néanmoins, un petit coup d’œil par ci par là était toujours amusant. Et puis, si la foule pensait qu'elle était attrayante et que certains hommes lui faisaient la cour, il était certain que Clauswitz deviendrait un homme d'autant plus respecté et envié. Finalement, l'un dans l'autre, elle servait ses intérêts. Et puis, pour être honnête, elle aimait savoir son futur époux convoité. Étrange? Peut-être, mais pas tant que cela.

Elle sourit à Alec, jetant un petit coup d'oeil complice à la violoniste. Il est vrai qu'elle avait reconnu son violon et qu'elle aurait dû faire le rapprochement directement mais, à vrai dire, comment savoir si les objets du précédent seigneur de la nuit n'avaient pas été légués ou vendus aux enchères? Oui, elle n'avait précédemment aucune certitudes quant aux faits et elle ne pouvait donc tirer de conclusions. Lorsqu'il la quitta, elle resta un instant sur place, le regard vague. Puis, elle finit par murmurer comme si ça lui était destiné sans réellement l'être :

« Oui, à présent je suis unique, et je compte bien en profiter... »

Puis, doucement, la jeune femme rejoint Clauswitz, invitant son mari à danser. Après tout, ils pouvaient bien s'amuser un peu. Et puis, elle devait lui parler de quelque chose.

« Vous savez très cher, tout ceci, cette cérémonie, ces personnes ainsi réunies, oui, tout ceci me donne réellement envi de célébrer notre mariage. Vous savez, à présent que la régence du trône vous a été affectée, je pense que nous n'avons pas besoin d'attendre qu'un nouveau roi se présente. Les traditions ne sont bonnes à prendre que dans certains cas, dans d'autres, il convient de passer outre ou de les réformer. Je pense que le lien du sang de tous les maîtres de clan suffira amplement. Il suffira d'annoncer notre mariage au monde par la suite pour qu'il soit officialisé. Et, entre nous, si vous tenez réellement à la présence du seigneur de la nuit, nous pourrons nous marier une deuxième fois quand ce dernier apparaîtra. Beaucoup de couple le font, pourquoi pas nous? »

Le regard de la jeune femme était plongé dans celui de son futur mari. Elle le séduisait, comme chaque homme qui avait le bonheur de danser avec elle. Peu importait qui se trouvait en face d'elle, elle répondait à l'appel de la danse, se laissant guider par les émotions qu'elle insufflait en elle. Alors, Clauswitz lui répondit en souriant, après un bref rire amusé.

« Vous avez raison Edelwyn, révoltons nous face à la tradition. »

Son regard pétillait de malice et il finit par lui dire.

« Je vais devoir m'excuser mais il semblerait que votre jumelle a besoin de mon aide à présent. Il faut croire qu'elle a un penchant maladif pour envenimer les situations déjà périlleuses. Et je dois sans doute être le seul homme à l'apprécier pour cette raison. Nous danserons de nouveau ensembles plus tard. »

Edelwyn comprit, souriant à son futur époux. Elle savait que Mitsuko et lui avaient toujours eu de très bons rapports et elle savait également qu'il n'y aurait jamais rien entre eux. Mais la situation l'amusait, son futur époux volant au secours d'une femme qui ne voulait pas être sauvée.

Quelques temps après que Clauswitz ait sauvé Mitsuko, les deux vampires dansèrent encore une fois ensembles avant de prendre le chemin de leur propre château.
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Jeu 06 Déc 2012, 21:52

« Bla bla bla », c'était à peu près ce à quoi ressemblait le discours de Zéleph à cet instant. A vrai dire, elle n'y faisait plus vraiment attention à cause de son haleine, du fait qu'il lui tienne le poignet et de la proximité de leurs corps. Oh si elle avait voulu, elle ne serait devenue qu'une boule de matière, il n'aurait pu continuer à jouer avec elle comme si elle n'était qu'une marionnette qui avait osé couper les fils de son maître pour se rebeller. En réalité, elle ne voyait pas quoi lui dire et s'ils continuaient comme ça, elle allait faire quelque chose qu'elle ne devait pas, soit le frapper, malgré le cliché que cela engendrait, soit le tuer, ce qui, pour le coup, gâcherait la fête. Alors, elle l'entendait sans vraiment l'écouter, retenant simplement qu'il lui renvoyait ses arguments à la figure en disant des choses aussi intelligentes qu'elle, c'est à dire du grand n'importe quoi. Si au moins il avait compris que ce qu'elle lui avait dit n'était que du vent, un tissu de mensonge sensé lui faire comprendre qu'il devait arrêter, sensé le faire se sentir sot, mais non, il continuait à placer des arguments sur une quelconque dignité, sur une quelconque jalousie ou elle ne savait quoi encore. Zéleph ressemblait à un enfant qui frappait n'importe où sans se soucier de savoir où était exactement l'ennemi, du moins, c'était ce qu'elle se disait. Et, finalement, comble de l'ironie, ce fut Jun qui la sortit de son cul de sac. Mais sortir d'une impasse pour se retrouver dans une autre était-il nécessaire? C'est d'ailleurs ce qu'elle se demanda quand elle se laissa embrasser par le sorcier. Elle n'aurait su dire pourquoi, c'est juste qu'à ce moment, il lui avait paru...différent. En réalité, c'était comme si elle prenait conscience pour la première fois que son ancêtre avait peut-être vu juste, peut-être qu'il était vraiment son âme-sœur. Car de tous les hommes qu'elle avait côtoyé par le passé, il était celui qui la comprenait le mieux. Elle finit par sourire. En fait, il lui avait donné une idée et bien que ses paroles perdurent dans son esprit, elle décida de ne pas y penser pour le moment. Ou si, allons-y. Que voulait-il au juste? Il était clair qu'il ne la voulait plus elle, ou, du moins, plus pour de charmantes raisons. Elle avait peut-être été trop sévère avec lui et, à vrai dire, quand elle y repensait, elle ne comprenait plus la raison de son ignorance. C'était comme si il manquait un élément au tableau. Enfin, peu importait, il fallait qu'elle s'occupe de son fidèle...ou du moins, qu'elle mette les choses au clair.

S'approchant de l'homme de nouveau, elle finit par lui sourire, restant un instant sans rien dire avant d'articuler doucement.

« Oui, tu as raison, excuse moi. Je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Après tout, si tu as envi de boire, d'être jaloux, de finir ta soirée dans les bras d'une inconnue ou de la finir sur le sol, cela ne regarde que toi. Je ne me montrerai pas aussi protectrice à l'avenir. »

Puis, s'approchant de lui, elle se mit sur la pointe des pieds avant de l'embrasser sans aucun ménagement. S'écartant de lui, elle sourit puis dit simplement avant de tourner les talons.

« Tu as raison. »

Rien de plus. Elle n'avait pas envi de préciser sur quoi portait sa dernière phrase, elle ne savait pas elle-même. En fait, elle avait juste désiré se débarrasser de lui, lui dire simplement de ne plus lui adresser la parole sauf si ses mots portaient sur la justice. Et puis, elle commençait à le connaître finalement, s'il interprétait ce baiser comme celui d'une femme amoureuse, il l'éviterait au maximum et l'histoire serait close. C'est donc fière de sa petite mise en scène qu'elle partit en direction de la piste de danse, un petit sourire sur les lèvres. C'est à ce moment que Clauswitz apparut, sa main tendue vers elle. Il semblait savoir ce qui venait de se passer et elle n'en doutait pas, cet homme était doué de clairvoyance, c'était aisé de le deviner.

« Vos lèvres ont frôlé bien des bouches ce soir Mitsuko, j'ai du mal à vous reconnaître. »

« Disons simplement que je n'aime pas faire dans la demi mesure. Quitte à décider de passer pour une dévergondée, autant exécuter cette mise en scène à la perfection. Je vous embrasserai bien également si je ne risquais de rendre votre future épouse jalouse. »

« Remarquez, cela la rendrait sans doute plus belle à regarder, un brun de colère dans les yeux. Les femmes sont délicieuses à contempler lorsqu'elles sont hantées par la jalousie. Mais je dois avouer que je n'aimerai pas être pris dans un tel conflit. Que l'on se batte pour moi est toujours intéressant, du moment que je n'en paye pas les frais. Et puis, entre nous, ne faite pas disparaître l'un de mes fantasmes ce soir. »

Il rit, taquin. Ils s'étaient toujours bien entendus et ils se comprenaient aisément, ne doutant pas de l'humour de chacun, un humour que très peu d'individus pouvaient comprendre, tout comme les informations qui se trouvaient entre les lignes de simples paroles.

« Je ne vous ferai pas cet affront. Mais si vous pouviez réaliser le mien quant au fait de trouver un homme aux manières dignes de ce nom, je vous en serai reconnaissante. »

« Mais voyons ma chère, c'est comme si c'était fait. »

Et ils dansèrent.
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Jeu 06 Déc 2012, 23:09

La vie de Zéleph ressemblé à une vaste blague. Une très mauvaise blague qui n’avait aucune chute et paraissait être interminable. En outre c’était une torture pour son protagoniste qui devait la subir. Parfois il se demander même si toute les pages étaient correctement écrite car il y avait dans trous dans son esprit. Peut-être que ce noire coïncidé avec ses moments d’ébriété, comme par exemple à cette instant, et ce n’était pas plus mal. Il fixait Mitsuko, puis l’instant d’après elle partait avec Jun. Il leva les bras comme pour dire qu’il lui laisser volontiers. A peine furent-ils partit qu’il baissa ses yeux sur son verre vide. Il lui en fallait encore ! Ce tournant il chercha une serveuse, une table, n’importe quoi où il y avait une bouteille. Dans cet état le roi aurait pu boire n’importe quoi, même du sirop pour la toux tant qu’il y avait de quoi soulager son besoin. Il y avait une explication à son état. Il était malade. Dépendant, dangereusement dépendant d’un liquide qui aller finir par le tuer. Seulement sa première pathologie était le dénie, naturellement, comme toute les personnes dans son état. Il vit enfin ce qu’il chercher. Le saint grâle. Seulement son pire cauchemar revint à l’assaut et lui gâcha la vue de cette divine apparition. Il grogna frustré mais elle ne parut pas comprendre. Y avait-il des mots qui sortaient de sa bouche ? Par ce qu’il la voyait bouger les lèvres mais il n’entendait que le bruit environnant qui lui embrouiller l’esprit. Ce fut peut être au moment où il sentit sa bouche contre la sienne qu’il ce reconnecta a la réalité. Surprit ou simplement inconscient il ne bougea pas. Cela avait un léger effet de déjà vue sur sa personne. Elle avait recommencé. Il s’attendait à la voir la frapper, ou une quelconque autre méchanceté de sa part, mais non.
« Tu as raison. »
La tête du réprouvé était sacrément vide à cet instant, une mouche aurait très bien pu y loger domicile. Son regard resta accrocher a la femme qui s’éloigner de lui sans pour autant comprendre ce qui venait de se passer. Sur quoi avait-il raison ? Si seulement il avait écouté ou il c’était rappeler de ce qu’il avait dit peut-être aurait-il comprit quelque chose, et encore rien n’était moins sûr. Zéleph fini secouer la tête comme pour ce réveiller, mais rien n’y faisait.
« Il faut vraiment que je boive ! »
La bouteille était toujours à sa place là-bas, une bouteille de rouge, rien que pour lui. Elle lui tendait les bras. Quelle délicieuse créature. Le monde arrêta de tourné pour lui alors qu’il avancer vers la table ce frayant un chemin entre les convives, qui n’apprécier pas de se faire bousculer sur son passage. Il attrapa la bouteille et ne prit même pas la peine de ce servir de son verre buvant directement au boulot. Le liquide couler à flot et il s’en délecté. Peu importait le gout que cela avait, ce n’était pas ça qui l’intéresser. Il du reposer la bouteille quand il eut fini. Essoufflait par cette incroyable démonstration d’apnée il posa son regard sur une jeune femme qui le fixer à la fois gêner et intimidé.
« Monsieur … Vous devriez peut être arrêté la boisson. Vous faite peur aux invités. »
Zéleph leva la tête et s’aperçu qu’on le regardé. Demain sa réputation ne serrait plu la même. Pourtant ce n’était pas de sa faute si luis avait faire la fête, et que tous ces noblichons a la noix, pour leur part, n’en connaissait même pas la définition. De pauvre gens offusqué dès qu’on ne rentrait pas dans les rangs. Avec tous leurs codes ils ce croyez intéressant, mais lui n’en suivait aucuns, c’était cela son code.
« C’est peut être moi qui devrait avoir peur. » Il posa son index sur le front de la jeune femme. « De vous. »
Il la poussa en riant. Cette fois c’était belle et bien fini, il n’y avait plu une once de raison en lui. Il était totalement inconscient de ce qu’il disait où faisait. La jeune demoiselle le regarda, appréhendant de devoir dire au roi des réprouvé qu’il ferait mieux de rentré chez lui, et encore, si il en était capable.
« Monsieur je vais devoir vous demander de partir. Ou de trouver quelqu’un pour vous prendre en charge. »
Le prendre en charge ? Partir ? Ah non il ne voulait pas quitter la fête il s’amuser bien trop ici, et puis si il devait trouver quelqu’un il le ferait, il s’en fichait, plus rien n’avait d’importance à ses yeux. Il leva les yeux vers la piste de danse et repéra son assurance vie. Il sourit alors de toutes ses dents à la serveuse qui en fut déstabilisé. C’était comme si son visage était étranger à ce genre d’expressions.
« Ho mais j’ai une personne pour s’occuper de moi ! »
Ni une, ni deux il vogua sur les mers agiter jusqu’à Mitsuko Montrant sa total inconscience il l’attrapa par les hanches et l’attira a lui l’enlevant a son partenaire. Il ne s’excusa pas, car a cette instant dans le monde de Zéleph tout était flou et il ne c’était même pas rendu compte de son acte, ni du fait qu’il enferma la jeune femme dans ses bras en grognant quelque chose comme « tu sens bon », ce qui était juste en soit mais n’avait pas grand intérêt. Non ce qui était vraiment important c’était la situation étrange dans la quel il c’était mis. Heureusement demain il ne s’en rappellerait peut être plu, par contre les gens autour, rien n’était moins sur, et ça c’était bien plus ennuyeux.
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Mitsu
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Mitsu
Sam 08 Déc 2012, 02:15


« Il semblerait que la fin de cette danse s'annonce déjà, malheureusement. »

Le sourire de Clauswitz s'adressait à Mitsuko qui n'eut guère le temps de suivre le regard du maître du clan Malkavian qu'elle se sentit défaillir. Son corps ne lui appartenait plus et c'était les deux mains qui venaient de se poser sur ses hanches qui le gouvernaient. Son regard se perdit un instant avant de retrouver celui de Zéleph un très court instant. Sa vision s'éteignit lorsqu'il la serra contre lui et, finalement, là, elle semblait bien frêle par rapport à lui. Elle ne bougeait pas, écoutant ses mots, les yeux clos. Il ne pouvait pas s'en empêcher. En réalité, la jeune femme n'avait pas besoin de voir pour savoir que quelques individus devaient les regarder étrangement. Oh sa réputation à elle ne risquait pas grand chose car très peu de personnes savaient qu'elle avait gouverné deux races, et encore moins qu'elle n'était plus mortelle. Pourtant, celle de Zéleph semblait partir en fumée à mesure qu'il gesticulait. Et puis, si, en y réfléchissant bien, elle ne pouvait se permettre de laisser les langues folles s'agiter sur leur compte. Elle était une femme et elle ne souhaitait en rien passer pour une dépravée.

Alors, doucement, elle prit l'une des mains du roi, le guidant dans une danse très lente. S'ils dansaient, il paraîtrait sans doute moins ivre. Pourtant, à cet instant, elle avait bien besoin des effets de l'alcool et elle commença à les ressentir, doucement, au fur et à mesure qu'elle guidait le réprouvé, épousant parfaitement les courbes de son corps à lui, respirant son parfum, fermant les yeux pour le ressentir. Finalement, c'était peut-être comme s'ils n'étaient plus que tous les deux, loin des êtres trop contents d'avoir trouvé de quoi discuter à la prochaine réception. Et puis, à cet instant, la jeune femme était très loin de se douter qu'un peu plus tôt, ces individus avaient trouvé une toute autre source de distraction, une histoire portant sur la mariée et un mystérieux homme masqué. Suivant la musique, ou peut-être pas, peut-être était-ce simplement la musique de son esprit, elle avait une envie d'abandon, d'éternité sans doute. Elle se fichait de l'état de Zéleph, elle se fichait des ragots, mais elle en avait marre de lutter, de s'emporter, de parler dans le vide. S'il ne souhaitait pas l'écouter, alors tant pis. Souriant, elle trouva soudain le problème moins épineux qu'il n'y paraissait. Ils étaient juste stupides l'un et l'autre. Mais elle était raisonnable. Alors, elle finit par lui murmurer des paroles qu'il aurait sans doute oublié le lendemain :

« Pourquoi ce besoin de compliquer les choses? »

Elle le fixait, arrêtant peu à peu leurs mouvements. Ses yeux brillaient de mille feux et elle finit par ne plus le toucher, ses bras rejoignant les côtés de son corps, frôlant ses propres hanches. Elle ne voulait pas lâcher son regard, elle voulait qu'il comprenne.

« Ce ne serait que pure folie de continuer ainsi. Prenez du recul, prenons du recul. Oubliez moi durant des jours, des semaines ou des mois. Ne nous voyons plus pour le moment. Je ne veux pas vous voir... »

Elle le vouvoyait de nouveau, comme pour marquer le changement, comme pour marquer le fait qu'ils ne pouvaient se permettre d'être si proches. Elle lui sourit, jetant un petit coup d'oeil à Clauswitz avant de dire quelques derniers mots au roi :

« Passez une bonne soirée, prenez soin de vous. »

S'écartant de lui, elle tourna les talons, la main de Clauswitz se plaçant derrière son dos alors qu'il lui murmurait : « Je vais vous raccompagner très chère. ». Elle lui sourit simplement. Elle se sentait lasse. Doucement, elle retira la pince qui maintenait son chignon en place, ses cheveux roulant en cascade sur son dos nu. Elle avait l'impression d'avoir perdu quelque chose et elle ne savait que penser de ce qu'il s'était passé entre Zéleph et elle au cours de la soirée. Mais peu importait, oui, peu importait, demain, tout rentrerait dans l'ordre.
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Lun 10 Déc 2012, 13:59

Alec n’eut pas à chercher longtemps une autre partenaire, car une charmante demoiselle vint vite à sa rencontre et lui chopa carrément le bras. Agréablement surpris, il esquissa un petit sourire en reconnaissant celle qui venait de s’accaparer le vampire. Au, si seulement elle savait qui se tenait devant elle ! Elle prit alors parole et Alec cru exploser de rire, mais il se contenta d’élargir son petit sourire qu’il avait eu précédemment en coin, répondant sur un ton entre la satisfaction et la joie à l’état pur :

- Pourquoi parler si négativement ? Je serais honoré d’achever cette danse en en votre compagnie, ce serait un final de toute beauté !

Ainsi il se saisit doucement de la demoiselle, l’incitant à poser une main dans la sienne tandis que l’autre effleurait son rein et qu’il s’attendait à ce que la seconde main de l’ombre n’effleure son épaule. Il n’avait pas menti dans ses dires, car il trouvait la demoiselle ravissante sous tous les angles, et même s’il ne pouvait pas vraiment se permettre de lui dire qui il était vraiment, cela ne l’empêcha pas de discuter un peu tandis qu’il menait la danse sur un pas un peu plus doux qu’à l’accoutumée.

- Trouvez-vous cette danse si monotone que vous avez cherché à en finir au plus vite, ou avez-vous laissé le hasard vous guider jusqu’à un autre compagnon de danse pour faire en sorte de retarder l’échéance ?

Un nouveau petit sourire et il se mit à rire discrètement. Bon, il y avait de meilleures façons de charrier quelqu'un, mais elle semblait si tendue à l’idée de l’utiliser comme un compagnon lambda - enfin c’est ce qu’il ressentit - qu’il ne pouvait s’empêcher de plaisanter un peu. Et puis franchement, s’il devait finir toutes les danses en tant qu’objet servant à satisfaire une demoiselle dans le genre de Sora, il ne dirait jamais non ! Il était vrai qu’elle n’avait encore jamais eu l’occasion de rencontrer Alec au lieu de Misaka, mais en un sens, à quoi bon ? L’un ne faisait que danser tandis que l’autre n’avait pas lâché le violon depuis leur retour. D’ailleurs, d’un petit coup d’œil, il remarqua que son double n’avait pas le temps de s’ennuyer !

- Alors dites-moi, comment trouvez-vous la soirée ?

Ne cessant de danser, tout en ayant l’étrange impression qu’il était né avec la musique dans le sang - ou dans le masque pour le coup - il se permit quelques coups d’œil sur sa cavalière, mais aussi sur les alentours pour voir ce qu’il s’y passait, et il n’y avait pas à dire, ce n’était pas l’animation qui manquait dans le coin ! Entre l’orchestre et les délires de quelques invités sûrement un peu saoulés par l’entrain et l’alcool, la fête battait son plein ! Se rendant enfin compte que la danse allait prendre fin sous peu, il replongea son regard dans celui de sa cavalière et rajouta simplement lorsque la séparation devint inévitable :

- Eh bien vous voyez, ce n’était pas si terrible de finir cette danse non ? En tout cas, ce fut un plaisir de passer ce moment en votre compagnie, au plaisir de se retrouver pour une valse qui sait !

D’un petit sourire, il acheva la danse dans un baisemain simple et élégant, comme il se devait de l’être en fait, puis il envisagea de trouver un endroit tranquille pour prendre l’air, car une petite pause ne serait pas de trop ! Ayant la bonne idée de passer par le milieu de la salle, il se fit vite entrainer par les danseurs qui avaient apparemment déjà commencé la danse suivante. Evitant de se faire marcher dessus comme il le pouvait, il en tarda pas à trouver une paire de mains - à moins que les mains étrangères le trouvèrent et qu’il se contenta simplement de suivre le rythme - et leur propriétaire, adressant à sa nouvelle compagnie de danse, dans un petit sourire :

- Je suppose que vous menez la danse ?
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Mar 11 Déc 2012, 19:09

Avec l'alcool je perdis le contrôle de ma puissance et de mes pouvoirs, sans compter celle de mon aura. Mais je n'en eut conscience que lorsque je réalisais que non seulement je voyais flou mais en plus je voyais les énergies en même temps que les paysages. Mais ça s’aggrava sérieusement quand les esprits apparurent autour de moi et commencèrent à me parler. Déjà que je vacillais mais là non seulement je n'arrivais plus à distinguer mes différents niveaux de vision mais en plus je commençais à avoir un monstrueux mal de tête. La musique se mêlait aux conversations, au rires, aux pensés indiscrètes et aux murmures vengeurs des fantômes. Je me plaquais les mains sur les oreilles en proie à une soudaine souffrance. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas subit une telle crise de pouvoir. Je tentais de résister, de me souvenir de qui j'étais, de rétablir les barrières qui me protégerais, en vain. Je me mis à hurler. Je tombais à genoux dans la pelouse, j'étais si seule. Personne n'était là pour m'aider, personne ne se souciait de moi, personne ne m'aidait. Je sentis le désespoir monter en moi. Je perdis la volonté de luter et soudain je lâchais toutes les barrières, je me laissais envahir par les autres conscience. J'eus la l'impression de décoller. Et la mon cœur pervers me fit chercher un esprit, une âme parmi la foule. Je le repérais aussitôt. Jun. Mon ange, mon amour, ma malédiction. Il était là, il semblait briller de milles feux. Il était là quittant sa cavalière pour aller embrasser Mitsuko. Je sentis une blessure se rouvrir en moi. Les larmes ruisselèrent de plus belle sur mes joues. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-il se détacher d'elle ? Pourquoi me faire espérer quand j'avais moins d'importance qu'elle à ses yeux ? Elle l'obnubilait ! Pourquoi devait-elle toujours tout avoir ? Elle me le prenait alors qu'elle n'aimait que Naram ? Pourquoi ?! Je ne me rendais même pas compte que je parlais à voix haute. Tant d'injustice me mettait hors de moi. Les esprits me susurraient des désirs de vengeances, des remarques sur la froideur d'un homme pour lequel j'étais prête à tout sacrifier. Il me montraient la dureté de cet homme, tout le désespoir du monde affluait dans mon esprit. Ils empiétaient peu à peu sur ma conscience, faisant miennes leurs souffrances, leurs espoirs brisés, leurs désillusions, leurs colères, leurs noirceurs. Je me laissais aller à cette sensation de puissance, ma propre colère rejoignit la leur quand je vis Jun quitter le Palais sans un regard, sans une pensé pour moi.

Je me relevais, lissais ma robe, séchais mes larmes ma chevelure de cuivre ressemblait à une véritable crinière dans mon dos. J'assurais ma démarche, et je retournais dans l'arène, plus belle et sauvage que jamais, m'abandonnant une fois de plus à la tendre étreinte de la folie. Je sentis Zéleph retourner vers Mitsuko, lui aussi ne pouvait lui résister à moins que ce ne soit l'inverse ? Je me mis à rire. Un rire amer respirant la folie. Je pris une coupe d'alcool fort à un homme qui venait de se servir et la vidais d'un trait. J'observais Zéleph, il était aussi aviné que moi selon toute vraisemblance. Mitsuko l'abandonna là et disparut de mon chant de vision. Je savais que je respirais la puissance et les regards que j'attirais n'étaient pas seulement du à ma beauté mais aussi à cette aura. Je vidais un autre verre et fendait la foule vers mon roi. Il semblait avoir autant besoin que moi d'un peu de réconfort et d'oublie. A me voir ainsi personne n'aurait pu deviner que je venais de boire autant. J'avais adopté cette démarche ondulante et hypnotisante qui mettait si bien ma silhouette en valeur. Je pris alors la main de Zéleph et lui murmurait doucement à l'oreille :

"Que dirais tu d'une fin de soirée en tête à tête ? Une nuit sans mots inutiles ?" à ses mots je me blottissais contre lui, mon corps épousant la forme de ses muscles. Je savais que ma pensé était parfaitement claire, et sans prendre la peine d'attendre sa réponse j'utilisais mon anneau pour nous téléporter dans ma chambre au Circus.

[C'était mon dernier poste ici ^^]
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Mer 12 Déc 2012, 17:08

Danser. Délirante habitude que le seigneur des deux rives avait prise en ce jour de félicité. Lui, homme si sombre, si solitaire, c’était éprit d’une activité étrangement festive. Peu importe. Il ne contrôler plus rien, pas même sa propre pensé. Peut-être était-ce la raison pour la quel il tenait contre lui cette déesse sans se soucier de ce que cela signifier. Ce laissant portait par le vent, par le temps, il la suivit dans son délire. Douce mélancolie que celle d’un homme pousser dans les bras d’une femme. Peu importe ce qui l’avait poussé là puise cas présent il était vide de tout sentiment, toute sensations ou réalité. Il y avait un corps qu’il admirait contre le sien et c’était bien là, la seule chose en la quel il croyait. Les regards, les murmures n’y changeraient rien. A cet instant, dans le monde de Zéleph, il était seul.
« Pourquoi ce besoin de compliquer les choses? »
Seul, avec elle. Peut à peut-elle le quitta et il la laissa faire, ne manifestant aucune autre résistance qu’un regard aussi vide que son cœur ou résonner l’écho insoutenable de l’abandon. La douleur vacillante d’un corps solitaire plongé en pleine mer.
« Ce ne serait que pure folie de continuer ainsi. Prenez du recul, prenons du recul. Oubliez-moi durant des jours, des semaines ou des mois. Ne nous voyons plus pour le moment. Je ne veux pas vous voir... »
Et le navire prit le large, laissant là un pauvre marin luttant contre les vagues, et il aurait pu y mettre toute sa force, vouer son âme à ce combat, que l’océan n’aurait pas faiblit.
« Passez une bonne soirée, prenez soin de vous. »
L’effet de son corps ce brisant contre les rochers ne lui aurait pas paru bien plus douloureux que ce moment. Il y avait quelque chose qui n’allait pas, quelque chose de différent, mais il n’aurait su dire quoi. Zéleph fixa son regard sur le dos de Mitsuko avant qu’elle ne disparaisse. Il resta ainsi. Seul. Le regard perdu dans le vide. Pensait-il à quelque chose en particulier ? Non. Il n’avait pas réalisé ce qu’on venait de lui dire. Connecter à un autre monde, un espace-temps différent, il ne savait même plu où il était et cela ne faisait aucune différences. Une main ce glissa dans la sienne. Etait-ce les gardes côtes qui venaient le sauver ? Il frémit.
« Que dirais tu d'une fin de soirée en tête à tête ? Une nuit sans mots inutiles ? »
Le roi posa son regard sur la demoiselle et lui sourit doucement. Masha serrait sa bouée ce soir. A deux ils arriveraient peut être à sortir la tête de l’eau. Ce sauver l’un l’autre était impossible, mais une nuit n’engageait a rien. Rien d’autre que retrouver son oxygène en échanges de longues heures brulantes. Zéleph ne dit rien, c’était inutile. Disparaissant avec elle, il était prés a ce perdre dans ses bras tant que le soleil ne se serait pas lever. Au diable ses bonnes intentions et ses promesse sur la loi du travail. Masha n’était pas une employé, elle était bien plus que cela, elle était une amie, une main tendu et il n’était pas assez fou pour refuser telle réconfort. D’âme perdu à âme perdu, elle l’avait trouvé et il répondait présent, quoi qu’il en coute.


la poké-disparition:
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Jeu 13 Déc 2012, 01:53

Shalnira et moi dansions ensemble pour la première fois, et nous y prenions du plaisir, mais il fallait que nous partions, toutes les bonnes choses ont une fin. Nous nous dirigeâmes donc vers Asiphel qui s’ennuyait ferme seul à une table, visiblement il avait du mal à aller vers les gens et faire des rencontres.

-Il faudra changer ça un jour…

-Oui, il faudrait lui trouver une louve.

-Hum, je crois qu’on en est encore loin.

Nous cessâmes de parler peu de temps avant d’arriver à ses côtés et je regardai alors l’assemblée et pus y reconnaître des visages familiers. Edelwyn dansait avec un homme que je ne connaissais pas mais dont j’avais une idée de l’identité, les mariés s’étaient séparés et Aya dansait désormais avec un homme qui m’était lui aussi inconnu.

-Asiphel, il est temps de partir. Je ne te l’ai pas dis tout à l’heure, mais j’ai une mission pour toi, je t’expliquerai en chemin.

Nous repartîmes ensuite. Croisant le regard des mariés, je leur adressais un léger signe de tête en guise de salutation et nous passâmes les portes du palais, et commençâmes le voyage de retour. J’avais passé une agréable soirée, j’avais revu certains de mes compagnons de meute et j’avais même dansé avec une jeune femme que j’avais déjà rencontrée. Cependant, il me manquait une personne, une personne que j’avais hâte de retrouver, même si je savais que les retrouvailles n’étaient pas pour toute suite. J’avais tendance à penser à elle à n’importe qu’elle moment, et comme ce moment n’était pas opportun, je secouais la tête pour chasser son image de ma tête le temps de parler au loup de feu qui était à mes côtés.

-J’espérais que tu trouverais quelqu’un pour danser ou au moins parler. Il serait bon, pour toi comme pour les autres, que tu t’affirmes un peu plus jeune loup. Mais nous verrons ça plus tard, pour l’heure, trouvons un endroit où dormir.


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Mar 25 Déc 2012, 01:43

Asiphel attendait patiemment que les choses se passent. Son camarade étant partie danser avec une demoiselle blonde, il regardait les danseurs d’un air détaché. Danser ne l’intéressait pas vraiment, d’autant plus qu’il n’avait personne pour l’accompagner sur la piste de danse et que danser avec une inconnue ne le tentait pas. Il était donc toujours assis à la même table lorsque Shalnira et Volk revinrent vers lui, l’informant qu’il était temps de partir et qu’il avait une mission pour lui. Il se demandait quelle serait cette mission mais il se leva et s’engagea à la suite du couple sans poser de question. Il aurait l’explication plus tard, comme l’avait dit Volk.

-Oui, peut-être qu’il faudrait changer ça…

Il n’était pas très enthousiaste malgré qu’il se rende bien compte que c’était une nécessité. Volk avait beau l’avoir intégré à la meute, il n’en restait pas moins un maillon faible, il en était conscient. Trop peu sûr de lui, trop eu entreprenant, alors qu’il aurait dû être un protecteur de la meute de par ses talents, il n’était finalement qu’un boulet que ses compagnons trainaient. Il lui fallait réagir, devenir plus fort, devenir quelqu’un. Il savait que son chef de meute l’aiderait, mais il fallait qu’il se forge sa propre motivation, et c’était ce qui était en train de se passer. Peu à peu il s’armait d’une nouvelle résolution, d’un nouveau but.

Il était également d’accord pour dormir, non pas que la journée eut été éprouvante pour lui, mais s’il devait partir en mission le lendemain, autant être en forme. Et la nuit lui permettrait aussi de réfléchir à ce qu’il avait vu ce jour là, une chose qu’il ne comprenait pas encore et qui le fascinait : l’amour. Il l’avait vu dans les gestes, dans les regards, dans les paroles, mais il n’arrivait pas à en saisir le sens. Bien sûr, il était heureux pour Aya et Koal, mais sans vraiment comprendre leur bonheur.
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Dim 20 Jan 2013, 21:49

    Le temps ne s’écoulait que pour les ignorants car nous deux, nous savions ce qu’il découlait des moments passés. Elle me fit don de la danse et des sensations exquises dont je m’imprégnai, la musique devenant plus puissante, mon toucher frisant l’anormalité de l’animal, son parfum me droguant, elle était si belle et moi si sot. Je la faisais tournoyer comme une fleur empoisonnée, sa robe se levant pour attirer les curieux mais je n’étais curieux que de sa peau de soleil, j’en inspiré des bouffées à chaque rythme, nos cercles se complétant avec précision, j’aimais tant ces instants que je regrettai déjà presque la dernière partition, lorsqu’il silence bref résonna, réclamant la mélodie suivante, je savais déjà que nos corps allaient se quitter et de séparations, j’étais las.

    « On vous donnera bientôt des nouvelles de moi. Alors, vous saurez où me trouver, Aya, à moins que je ne vous trouve avant. Consommez votre mariage mais ne vivez pas que de cette eau, car bien d’autres cascades vous surprendront » jouant avec les mots, il baisa sa main en faisant une dernière révérence avant de disparaitre dans la foule.

    Restant un instant parmi tous ceux qui se cherchaient un autre cavalier, j’aperçu un jeune homme qui lui n’en cherchait pas. Quelle contre-mesure honteuse que de vouloir quitter une piste tremblant sous nos pas, n’avait-il pas eu satisfaction pour ainsi s’en aller ? Moi aussi. Alors peut-être n’étais-je qu’une victime d’une vision sélective, peut-être qu’avec plus d’attention, j’aurais remarqué qu’Edelwyn était passée juste derrière moi, me frôlant, sa chevelure frottant ma nuque mais je n’eus aucun instinct, la bêtise de ne pas me retourner, celle de perdre pied alors que je n’apercevais déjà plus Mitsuko. Non, tout cela était trop, trop de pression, trop de tentations inavouées et trop de politesses inutiles. A tout ce fardeau il manquait l’inopiné, la surprise. Je n’avais fait qu’être là on m’attendait et alors, j’avais envie de me surprendre. Ce jeune homme me sembla alors la proie idéale, lui qui allait quitter la piste de danse, il devrait attendre encore un peu.

    Sans prévenir, je le saisis par la taille d’une main, joignant l’autre à la sienne. Sans me regarder, il rétorqua sans réfléchir : « Je suppose que vous menez la danse ? », ce à quoi je répondis avec une douce voix quelque peu enjouée : « Je n’aurai pu concevoir la chose autrement. » mon sourire grandissant lorsqu’il posa son regard sur moi. Un seul instant de battement et un rythme endiablé reprit comme s’il n’était jamais parti. Je suggérai au jeune homme les pas convenus qu’il fit avec élégance, j’étais face à un bon danseur semblait-il à n’en plus douter.

    « Nous n’avons jamais eu le plaisir de danser je crois, me tromperai-je ? » il y avait comme un sentiment familier mais en l’état, je rencontrais tant de personnes ici et là que même s’il m’avouait son nom, celui-ci ne serait qu’un parmi tant d’autres, enfin je le songeais ainsi pour l’heure. Pour ma dernière danse, je voulais quelque chose de frappant. Faisant tourner mon cavalier, je fis d’un mouvement de la main une sorte d’étincelle qui fila comme une étoile en trainant sa poudre blanche sur l’orchestre pour qu’ils passent à un rythme supérieur sans me faire voir, alors une cadence bien plus rapide pris le pas sur l’ancienne.

    « Vous êtes un homme charmant, j’ai presque cru que vous étiez un génie, c’est dire à quel point. » dans un art pour se jeter à soi des fleurs sans que ne soit explicitement dit.

    « Enfin si ce n’est pas le cas, pensez-y ! » et je resserrai mon étreinte pour amener bien d’autres sensations à la danse tout en le faisant pencher quelques instants avant de le rattraper d’un revers de la main dans son dos pour qu’il n’y ait nul déséquilibre et qu’il soit vite remis sur ses deux jambes pour continuer. Je tournai un instant la tête et lorsque je la ramenai bien en face de l’homme, j’avais en une rose entre les dents, je voulais encore changer de rythme. Nous fîmes comme ceci encore le battement de quelques mesures avant que la musique ne s’achève et que les musiciens soient quelque fatigués de l’énergie émise.

    « Au plaisir, je suis certain que nos chemins se… recroiseront. Ô oui, j’en mettrai ma main dans la gueule d’un bélua végétarien. » Avant d’enchainer sur une poignée de main plutôt énergique et de s’éclipser à nouveau, susurrant quelques mots au passage.

    Je pris enfin de la distance sur tout ça, sur tout ce monde, cette animation, ce décor, tout ce qui bougeait, j’en attrapai une dangereuse migraine. Alors oui, je pris de la distance, me cachant dans un coin en mi-hauteur pour avoir une faible vue d’assemblée, disparaissant dans un nuage de fumée, je revins, agrippé plus en hauteur sur la sculpture murale d’un ange à l’un des angles cachés par la grandeur de la salle. Recroquevillés, j’observai tous les danseurs dans leur mouvance presque maudite, presque machinale, leur danse illusoire à laquelle j’étais à présent étranger. J’observai jusqu’à croiser du regard celle que j’espérai voir une dernière fois. Aux côtés de l’homme que l’on disait roi des réprouvés, buvant à l’euphorie. J’en riais, à peine oublié, voilà qu’il s’agissait en quelque sorte d’une partie d’elle-même qu’elle venait d’oublier, une partie morte avec notre amour, fané sur l’hôtel du mariage, quelle belle image. Un dernier regard et une promesse récitée presque à voix haute, celle de rester loin d’elle, de ne pas entrer en contact avec elle, une promesse à laquelle je me tiendrai. Redescendant, je pris le chemin de la sortie sans plus de démonstration, j’en avais assez vu, assez vu de ce monde, oui, tout du moins pour ce soir. A la sortie du palais, Natacha m’attendait, deux coupes de champagne à la main, m’en tendant une ; sans réfléchir, je pris le verre d’une main et l’épaule de Natacha par l’autre en me mettant à marcher à ses côtés.

    « Tout s’est déroulé comme tu le voulais ? » - « Pas exactement. Mais je crois en y réfléchissant que les pions de mon jeu d’échec ont avancé sans moi et ont joué des coups bien plus intéressants que ceux auxquels j’avais pensé. Peut-être qu’en y repensant, tout s’est passé mieux que je l’espérais. Profitons de cette soirée, demain sera la prélude de mon plan, demain l’insurrection commence et le trône nous attend, Natacha. Me ce soir, buvons comme des errants, car qui sait demain, nous serons peut-être tous morts. » Et j’ingurgitai en quelques instants l’entière coupe avant de la jeter au sol pour qu’elle se brise en mille morceaux. Je me retournai alors un instant, stoppant ma marche enjouée, repensant à la soirée et glissant à voix basse : « Adieu mon amour. » l’œil brillant d’étincelles perdues.


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Dim 20 Jan 2013, 23:37

Curieux, surpris, Alec laissa l’étonnement l’envahir, ses yeux s’écarquillant un brin à l’annonce de la réponse qu’on venait de lui adresser. Pourtant, le temps qu’il comprenne ce qu’il lui arrivait, son regard s’en trouva comme apaisé, se laissant emporter par le doux rythme de la danse rondement menée par son partenaire, après tout, ce n’était que ce qu’il avait proposé quelques secondes auparavant ! Détaillant du regard le danseur qui se mouvait à la perfection, le vampire eut comme une impression de déjà vu, comme si cette personne ne lui était pas inconnue … Boh, il avait du le toiser sans faire grandement attention tandis qu’il avait joué au niveau inférieur, c’était tout à fait logique en fait ! Ce qui l’était un peu moins, c’est que l’illustre inconnu ait eu l’idée de poser la question au même moment, ce qui le surpris de plus belle. Préférant ne pas paraître trop étonné par l’agilité d’esprit, il se contenta de répondre le plus naturellement du monde, d’un air qu’il ne cherchait même pas à cacher, trahissant une certaine satisfaction :

- Je crois que je m’en souviendrais si j’avais déjà eu l’opportunité de danser en votre compagnie ! En tout cas, je ne risque guère d’oublier cet instant !

Rétorqua-t-il d’un trait, avant de comprendre l’ampleur de ses dires. Grand dieux, heureusement qu’ils étaient à une soirée dansante et que l’euphorie ambiante couplée à la consommation d’alcool excusait ses dires assez directs, sinon au aurait pu croire qu’il lui faisait du rentre dedans ! Mais … Il n’avait pas bu pourtant … Soit ! Plaçant sa confiance en son cavalier qui devait bien se marrer en cet instant - à moins qu’il n’eut longuement réfléchi à l’idée de laisser tomber le vampire comme une vieille chaussette - il se laissa entrainer par le rythme qu’on lui imposait, mais le plus étrange fut sûrement qu’il sentit cette même impression l’envahir au travers de son double. Ne comprenant pas ce qu’il venait de lui arriver à lui et Misaka, son regard se perdit de nouveau jusqu’à ce que sa conscience soit rattrapée in extremis par le cavalier qui semblait toujours avoir le mot pour … Non mais, il le faisait exprès ou il avait aussi trop bu au point de lui dire des trucs pareils ?

- Eh bien ! Je n’avais encore jamais été gratifié d’un tel compliment ! Je pense que je peux en dire autant de vous !

Ne réfléchissant pas vraiment à l’idée qu’on lui avait suggéré sans que le vampire ne s’en rende compte, son souffle se fit court quand l’étreinte lui fit expirer le peu d’air qu’il avait encore dans ses poumons, profitant d’être de nouveau hors de portée pour inspirer une bouffée salvatrice, lui permettant de prendre ses repères dans cet environnement qui évoluait bien trop vite pour lui. Subissant le crescendo incessant de la musique et le répercutant inéluctablement dans ses pas, il se trouva vite dépassé par les évènements, n’envisageant même plus de réfléchir à ce qu’il se passait, préférant largement profiter de l’instant. En fait, il y avait du bon à se laisser guider par un maître dans l’art de la danse, cela lui faisait ressentir des choses qu’il n’avait jamais analysées sous cet angle, comme l’étrange bien être dans lequel il baignait ou encore le fait qu’il était en train de se surpasser avec une aisance à faire pâlir quiconque, lui-même y compris lorsqu’il repenserait à cet instant, à tête reposée. Se trouvant à son goût bien trop vite délaissé par son partenaire, il n’en fut pas moins heureux du moment passé et acquiesça presque bêtement, pour ensuite sourire machinalement à la petite blague qu’il venait enfin de comprendre.

- *Etrange … Vraiment très étrange* Pensa-t-il avec un petit sourire aux lèvres. Il avait adoré cette danse, et même si quelque chose lui échappait, il préféra ne pas y penser de suite, ne pas se casser la tête en se remémorant cet instant unique, se laissant simplement envahir par la satisfaction et la joie qui tressaillit en lui durant quelques instants.

D’un simple regard à son double, Alec incita Misaka à profiter de la pause bien méritée des musiciens pour plier bagage et l’accompagner jusqu’à l’entrée. Marchant l’un à côté de l’autre pendant un moment, les effets des potions se dissipèrent en un instant, laissant le vampire plus seul que jamais, mais bien plus lui-même qu’il ne l’avait été, esquissant un sourire presque bêta en repensant à toute cette soirée, pour finalement n’expirer qu’un peu du trop plein de joie qu’il avait en cet instant.
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Un mariage de rêve. [rp pour tous]

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