Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez
 

 Un mariage de rêve. [rp pour tous]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mar 09 Oct 2012, 17:54

Spoiler:

Une arrivée en fusée.





Elle était en retard. Mon dieu qu'elle était en retard ! Niva se mit à courir le plus vite possible qu'elle pouvait pour ne pas voir la porte du palais d’Orae se fermer sous son nez. Elle n'avait pas encore mit sa belle tenue de soirée mais comme à son habitude, elle portait une robe. Une simple robe rouge. Elle avait été invitée au mariage des deux souverains des anges déchus et ne comptait absolument pas rater cette occasion. C’était un grand évènement et puis Koal faisait partit du Golden Sky et en tant que camarades, la jeune femme se devait d’être à son mariage. De plus, tout Yin and Yang serait présent. Donc le meurtrier de Lyvan. Niva s’était proposée pour assurer un spectacle de prestidigitation et voilà qu’elle était en retard !

Elle vit enfin les grandes portes du palais aux toits d’or ainsi que la queue monumentale. Tout yin and yang était présent. Pas étonnant. Niva s’obligea à ralentir sa cadence frénétique pour ne pas effrayer les gardes. Elle passa devant tout le monde en criant haut et fort qu’elle faisait partie de l’équipe de spectacle et qu’elle avait besoin de rentrer immédiatement. Elle donna son invitation à un des gardes qui prit un temps fou de vérification. Tapotant du pied avec impatience, elle crût que çà ne se terminerait jamais. Au bout d’un long moment, le garde acquiesça et laissa passer la jeune femme qui le remercia de la même façon avant de reprendre sa course effrénée. Elle aperçut au loin Auriel qui faisait partit des gardes et se promit d’aller la saluer. Depuis peu, l’ange et elle faisaient partit d’une petite compagnie de joyeux lurons qui traversaient les terres. Elle arriva enfin à l’intérieur et souffla de soulagement. Elle n’en crût pas ses yeux. Elle était arrivée dans un autre monde. Le plafond était transparent et laissait place à de somptueuses lucioles libérées par des roses d’un rouge magnifique serpentant tel des danseurs gracile autour de grand chêne blancs aux feuilles d’or, soutenant le plafond d’un autre temps où miroitaient et semblait prendre vie des animaux de cotons illuminé par ses magnifiques lucioles. Au loin, les trônes royaux n’étaient plus et avaient laissé leurs places à une arche coloré de fleur dont les cascades miroitant derrière elles semblaient remonter au lieu de chuter vers le sol. Elle vit des invités assis nonchalamment sur des nuages immaculés …

Niva secoua la tête, étourdie pas tant de beauté. Elle n’avait pas pût tout voir mais elle devait se changer. Elle repéra les toilettes parmi les centaines qui pouvait exister dans un palais aussi grand et s’empressa d’aller se changer.

Arrivée à l’intérieur, elle se contempla un instant dans l’immense miroir qui habillait le mur complet. Elle retira alors délicatement son masque, et ses yeux se perdirent sur les longues cicatrices sillonnant ses yeux et la moitié de ses joues. Passant un doigt tremblant sur ce qui était une preuve de la mort de son amour, elle sentit de nouvelles larmes brûler ses yeux. Elle mit immédiatement un nouveau masque, celui-ci étant en fine dentelle noire parsemée de diamants. Elle attacha à son cou une bande de dentelle identique à son masque mais où trônait une rose rouge taillée dans le rubis. Ses oreilles furent habillées de boucles d’oreilles étincelante représentant des étoiles dont le milieu était une rose. Elle mit alors sa belle robe doré, dont les pans de tissus virevoltaient autour d’elle et lui donnait des air de sirènes. Grâce à son pouvoir de changement d’apparence, sa cascade de chevelure de sang commença à boucler et se releva en une coiffure légèrement décoiffées et festive tout en restant élégante.

Niva sortit, belle comme une déesse. La soirée ne faisait que commencer.


Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 09 Oct 2012, 18:29

Spoiler:

Le mariage… Toujours décrit comme le plus beau jour qu’un être puisse avoir dans sa vie, qu’elle soit éternelle ou non. Rêve des jeunes gens, souvenirs des plus âgés. Feather s’était déjà demandé si elle se marierait un jour. Et si cela revêtait une réelle importance. Un mariage, ce n’était après tout qu’une union pour mieux symboliser, pour illustrer, pour sceller l’amour qui existait déjà entre deux personnes. À part si, bien sûr, c’était un mariage arrangé pour diverses raisons. Mais en bref, ce n’était qu’un contrat. Un jour, elle avait bien cru qu’elle se marierait… Mais ça n’avait été qu’une illusion, un mirage.

Pour se rendre au Palais d’Orae, ne sachant pas voler, elle avait emprunté l’une des gondoles de la ville d’Avalon. La durée du trajet avait été plus longue, ce qui expliquait en partie son retard. Toutefois, elle avait pu profiter des jolis paysages qu’offrait la région. Saryo, son petit chat blanc, n’avait, lui, vraiment pas apprécié l’idée de naviguer sur un ridicule petit canot. Nan mais, rendez-vous compte un peu ! Un chat dans une gondole ! Non, voler au-dessus, c’était bien mieux, et bien plus prudent : il ne risquait pas de se mouiller, le petit précieux.

La seconde raison n’était autre que l’habillage, et le maquillage. L’elfe avait eu un mal fou à trouver une robe sobre, plutôt classique. Elle avait finalement opté pour une robe toute de soie et de satin aux tons violets et mauves. Ce dernier, tirant sur le gris, se résumait en un joli nœud qui enserrait sa taille. Pour le maquillage, elle s’était contentée d’un peu de mascara et d’un coup de crayon noir. Quant à ses cheveux, elle les avait réunis en une queue de cheval haute pour être plus à l’aise en jouant du violon. Ce n’est qu’une fois satisfaite du résultat qu’elle s’était mise en route.

Désormais, elle se trouvait devant les portes du palais. Sous le soleil couchant, ses toits d’or étincelaient de mille feux. À l’intérieur, elle voyait déjà une foule d’invités se saluer, discuter. Le son mélodieux de quelques instruments accompagnaient leurs conversations plus ou moins animées. Feather s’avança, sans prêter garde au… au garde justement, qui l’arrêta :

- Votre carton d’invitation, mademoiselle.

Elle tourna la tête vers un homme à l’air strict et sévère qui paraissait contrôler toutes les entrées. Visiblement, les intrusions n’étaient pas désirées, ce que toute personne censée pouvait tout à fait concevoir. Se voir gâcher son mariage ? Non, vraiment.

- Hm, bien sûr, excusez-moi.

Sur ses mots elle lui présenta le petit morceau de papier rouge et blanc attestant bien que sa présence requise en ce lieu ce soir. Le soldat hocha la tête et lui rendit son invitation qu’elle glissa sous sa ceinture.
On fait avec ce qu’on a ! pensa-t-elle, n’ayant pas de poche.
Elle entra et se dirigea vers la salle principale dont les lourdes portes étaient ouvertes. Elle fut alors subjuguée par la beauté du décor. Des arbres blancs s'élevaient comme des piliers pour soutenir la voûte où figurait un magnifique ciel sans nuage. Sur le mur du fond, des cascades miroitantes s'écoulaient... mais à l'envers. Cela donnait une impression étrange, au départ, mais l'elfe devait reconnaître que ça avait son charme.

Au fond, elle repéra quelques musiciens, dont certains étaient déjà entrain de jouer du piano, et du violon. Se faufilant dans la foule, elle les rejoignit. Son violon était là, reposant dans sa mallette appuyé à l’un des pieds du piano. Relevant les yeux vers les autres instrumentistes, elle leur sourit.

- Bonsoir, je suis Feather Syh’riel, violoniste, fit-elle en se saisissant de l’objet.

Elle n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer ses partenaires et se permit donc de les détailler rapidement du regard. Deux jeunes femmes blondes, l'une munie d'un violon et l'autre positionnée près du piano, une autre jeune femme aux cheveux bleus clairs assise au piano et elle-même composait l'orchestre. Du moins pour le moment.
Feather s'écarta pour ne pas les déranger plus longtemps et sortit son instrument de son étui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 09 Oct 2012, 18:37

Un mariage de rêve. [rp pour tous] - Page 3 970734mariage


La salle était splendide, appelant les rêves les plus doux et permettant à l’imagination de n’importe qui de dériver dans des recoins réconfortant de leur cerveau. Auriel était estomaqué, regardant chaque détail, la bouche grande ouverte devant toute cette beauté féerique. Elle n’était pas encore rentré, bousculé doucement par la foule d’invité qui ne voulait qu’une seule chose, entrer pour saluer le marier et faire la fête en l’honneur du couple. Non, elle ne venait pas entant que simple invité, ne connaissance absolument pas la reine et le roi des déchus, quoi qu’elle en avait déjà entendu parler, elle y était pour la simple et bonne raison qu’elle devait se charger de la sécurité. Après tout, une telle cérémonie ne pouvait bien fonctionner sans du personnelle compétent et tant de gens de différente horizon allait venir pour cette grande fête, qu’il ne serait pas étonnent de voir quelque conflit éclater.

Elle finit par atteindre les portes, présentant son invitation, ainsi que son badge désignant sa fonction. Les gardes poster à l’entré la regardèrent avec un regard mécontent. Effectivement, elle était en retard, elle aurait déjà dut se trouver à l’intérieur, bien avant l’entrée de la masse d’invité. Elle haussa les épaules, offrant un joli sourire timide qui témoignait son pardon. Ce n’était tout de même pas sa faute si toutes les circonstances de la journée l’avaient finalement forcée à être en retard. Elle avait croisé bien des gens qui avaient eu besoin de son aide, une vielle dame incapable de porter ses sacs chez elle, un petit garçon qui avait perdus sa mère de vu en plus de se perdre en cherchant le lieu du mariage. En quelque sorte, elle était fière d’elle, mais d’un autre côté, son manque de professionnalisme lui déplaisait beaucoup.

Elle salua les gardes et se dirigea dans un coin de la salle, prenant désormais son rôle très au sérieux. Elle était loin d’être menaçante et elle ne savait pas trop comment réagir si un conflit éclatait, n’étant pas du tout armer. Elle espérait néanmoins pouvoir raisonner les bagarreurs avec la logique et son sourire charmant, sinon, elle appellerait en renfort ses autres partenaires, car, non, elle n’était pas seule. Son regard se posa sur sa robe qu’on lui avait confectionnée sur mesure, quoi qu’il ne s’agissait pas d’une robe ordinaire. Elle était d’un magnifique rouge, couleur qu’elle n’avait pas du tout l’habitude de porter, mais qui lui allait vraiment bien à son teint. Elle se composait de deux morceaux dans la même couleur. La première parti était le buste rattacher par deux languette qui passait sur ses épaules et qui se séparait au niveau de son buste, laissant apercevoir son ventre plat, le tissus froisser s’envolant presque lorsqu’elle tournait sur elle-même. Le deuxième morceau ce trouvait à être une petite jupette, qui cachait le reste de son corps, laissant voir l’une de ses cuisses. Dans ce vêtement, elle était vraiment sexy, pour son plus grand embarras. Jamais elle n’aurait osé porter pareille modèle de robe, préférant ce qu’il y avait de plus simple. Elle trouvait que ce style de vêtement lui donnait un air aguicheur et elle n’était pas à son aise. De plus, une couronne de fleur ornait sa chevelure attaché en chignon assez décontracter, rattachant un voile qui venait se mêler à sa robe, rattaché à la dernière couture du tissu. De jolis bijoux, chainette noir, perler de petite pierre rougeoyante venait compléter la tenue, ainsi que des talons interminables. Ce n’était pas la tenue idéale pour s’occuper de la sécurité, mais un couturier avait insisté pour l’habiller après avoir vu sa première tenue et de l’avoir aidé à accomplir un tache importe, une récompense de sa gentillesse.

Des regards surpris se posèrent sur elle, la plus part croisant son chemin pour la première fois. Elle rougissait à chaque fois. Personne n’aurait pu croire qu’Auriel faisait ainsi partie des gardes de la soirée. Elle resta tout de même sur place, ne se mêlant pas aux autres invités, préférant la solitude. De toute manière, elle n’était pas venue s’amuser comme la plus part des convives, mais bien pour travailler. L’ange surveillait ainsi la salle, de son regard bleu remplit d’étincelles, devant la beauté mystique de la salle où aurait bientôt lieu le mariage des chefs des déchus. Elle écoutait la musique offerte par les musiciens et elle se laissa bercer par les airs fantastiques, tout en restant connecté avec les évènements.

Un mariage de rêve. [rp pour tous] - Page 3 184058Sanstitre1
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 09 Oct 2012, 23:13

Naely n'avait pas vu qu'une personne s'était approchée d'elle, trop occupée à observer les invités qui eux ne l'avaient pas remarquée. Elle s'était mise à rêver, à s'imaginer les races de ceux qui ne possédaient pas de caractéristiques physiques représentant leur nature. Dans leurs vêtements de soirée, ils se pavanaient et donnait en spectacle leur hypocrisie. En ce jour qui sera sans doute marqué dans les livres, tout le monde se devait de faire bonne figure, mais la sorcière ne comprenait pas pourquoi les personnes présentes souriait aux personnes qu'elles haïssaient le plus. Elle remarquait les vrais rires, les véritables sourires qui se lisaient à même le regard mais beaucoup le simulaient.
Lorsqu'elle vit enfin la personne qui s'était approchée, la femme des Lunes fut des plus surprises. Une enfant se tenait prés d'elle. Elle devait être âgée d'à peine sept ou huit ans, mais ses yeux, d'un rouge écarlate, impressionnaient Naely. Vêtue d'un kimono rouge qui faisaient ressortir ses yeux, la fillette était bien coiffée, sa chevelure d'ébène encadrait son visage pâle.
A vrai dire, cette petite fille rappelait beaucoup de choses à la sorcière. Elle avait l'impression de l'avoir déjà vue.

«Bonsoir madame, vous semblez seule, vous ne connaissez personne ici ? Enfin, en vous voyant ainsi seule, je me suis dit que c'était l'occasion pour faire connaissance, n'aillant pour le moment pas autre chose à faire. Je me présente, je m'appelle Shiro, Ombre et passeuse de toute sa personne et voici mon ami Kuro derrière. Puis-je savoir votre nom si cela n'est pas trop indiscret.»

Avant que la fillette n'y fasse référence, Naely n'avait pas remarqué l'homme qui était resté à l'arrière. Ses yeux argentés étaient aussi profonds que ceux de l'enfant qui affichait un sourire béat. Était il discret au point de ne pas vouloir lui adresser le moindre mot?
Shiro, tel était le nom de cette petite au visage d'ange... La sorcière ne l'avait jamais rencontré auparavant pourtant, certaines images de souvenirs lointains remontaient à la surface de son esprit. Ce n'était pas la jeune fille flottant à quelques centimètres du sol qui y apparaissait mais une autre, ensanglantée. Les meurtres et les tueries ne s'effaçaient pas de sa mémoire et ce n'était pas le moment qu'elle y pense. Lorsqu'elle retrouverait son loup qui l'attendait dans la forêt, elle aurait tout le loisir d'y réfléchir sans compter les heures.
Le jeune homme qui accompagnait l'enfant restait en retrait. Il adressa néanmoins un léger signe de tête à la sorcière puis se remit à observer les allers et venues des diverses invités.
Naely, plus que mal à l'aise ne savait pas quoi répondre à la fillette qui attendait qu'elle prenne la parole. Elle n'avait jamais adressé un mot en direction d'une enfant si ce n'était avant de la tuer et ne désirait aucunement se replonger dans ses souvenirs pour retrouver le moyen de s'adresser à un bambin capable de marcher. Avec maladresse, elle tenta tout de même de répondre aux attentes de Shiro:

«Bonsoir jeune fille, je me prénomme Naely et effectivement, je me trouve seule en ces lieux...»

Cette phrase contenterait-elle la fillette? Les yeux de cette dernière étincelaient tels des rubis, à un tel point que la jeune femme des Lunes pensa un instant qu'ils étaient l'origine de la lumière du palais. C'était absurde comme idée et lorsqu'elle s'en rendit compte, la sorcière rougit.
La musique résonnait toujours en ces lieux saints. Kuro semblait s'en être imprégné. Les yeux clos, il semblait calme dans cet environnement féerique.

«Pourquoi votre ami ne se mêle-t-il pas à notre conversation? A-t-il peur des étranger?»

Naely avait exprimé le fond de sa pensée sans aucune restriction. Elle était intriguée par ces deux personnes qui paraissaient si différentes...Leurs âges ne correspondaient pas et leurs caractères semblaient opposés.
Suite à cette question, la sorcière détourna les yeux en direction du souverain des Réprouvé qui discutait toujours allègrement avec une jeune femme qui n'était pas décrite dans les livres. Elle ne réussissait à détacher son regard de ces deux personnes alors qu'elle ne connaissait ni l'une ni l'autre. Ils émanaient une certaine «aura» que les autres ne semblaient pas percevoir. Une chose indescriptible que la jeune femme désirait épier au plus profond d'elle même. Pourtant, lorsqu'elle les avait entrevu la première fois, rien de tel ne s'était produit. La folie s'était elle incrustée en elle en si peu de temps?
A cet instant, Naely désirait plus que tout que la mariée fasse son entrée, que ses yeux se dirigent vers l'enfant qui lui parlait ou vers la robe de l'actrice principale de la soirée. Elle avait honte d'observer ainsi des personnes aussi importantes. D'abord Mitsuko, puis Zéleph, elle avait un problème. Ce n'était pas leur rang qui intriguait la jeune fille mais plutôt leur présence, ce qu'ils dégageaient. Au fond, elle espérait que le réprouvé ne s'aperçoive pas de sa démence à épier les gens...




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 10 Oct 2012, 19:11

Spoiler:

Clauswitz attendait calmement que le morceau soit terminé pour rejoindre sa future femme qui répondait au compliment de ce qui semblait être une ange :

« Merci beaucoup mais sachez que c'est mon professeur qui devrait remporter tous les éloges car il m'a beaucoup appris. »

« C'est vrai que votre professeur est excellent très chère. »

Le maître vampire était arrivée dans le dos d'Edelwyn, se fondant avec les ombres pour aller plus vite. Son sourire charmant se posa sur Liesel, sa bouche entrouverte laissant apparaître ses petits canines pointues. Oh, cela faisait bien longtemps que le seigneur Malkavian savait se contrôler et, à dire vrai, il faisait partie de ces vampires qui ménageaient leurs victimes, essayant d'en tuer le moins possible, le plus rapidement possible. La jeune femme lui sourit puis reporta son attention sur son interlocutrice, rendant son clin d'oeil à Mitsuko qui passait par là.

« Hé bien, quelle modestie! »

« Je me nomme Clauswitz et je me ferai une joie de vous apprendre la musique puisqu'il semble que ce soit cela que vous désiriez mademoiselle. Mais, avant, nous allons offrir notre petite mélodie aux invités. Vous pourrez ainsi jugé de mon talent de professeur. »

Edelwyn souriait, sachant pertinemment qu'elle n'était pas la seule apprentie de Clauswitz. Seulement, elle était son élève privilégiée, vivant sous le même toit que lui et, bientôt, dans la même chambre puisque les coutumes qui entouraient les liens du mariage le voulaient ainsi. Et puis, si eux connaissaient la nature de leur relation, les personnes extérieures n'avaient pas besoin de les connaître. S'adressant par la suite aux autres musiciens présents, le maître Malkavian fit un petit signe de la main à deux ou trois vampires qui vinrent les rejoindre :

« Nous aimerions jouer une mélodie que j'ai moi-même composée à présent mais je suis certain que vous la connaissez tous. Ce serait une véritable joie et un immense honneur que vous nous accompagniez. »

La jeune femme regarda un instant Lesiel. Elle souhaitait, elle-aussi, un jour, être douée des mêmes facultés que son fiancé, pouvoir deviner les envies des gens en admirant leurs traits, en réalisant des déductions logiques. Mais Clauswitz avait une intelligence bien supérieure à la sienne. Ils saluèrent Feather d'un même mouvement de tête, le maître vampire sortant son violon et se plaçant à côté de sa compagne. Regardant les vampires qui avaient sorti leurs propres instruments, ils commencèrent après un petit silence, tous avec un sourire hypnotique sur le visage.


Edelwyn aimait jouer en compagnie de Clauswitz, c'était comme si par la musique, elle découvrait son âme, comme si par la musique, elle se donnait à lui autant qu'il se donnait à elle. L'on pouvait toujours cacher ses sentiments, mais la musique les révélait. Cette phrase, elle la tenait de Mitsuko. C'était une nuit où elles avaient joué toutes les deux, ensembles. Cette nuit avait été magique, le piano résonnant pendant des heures et, lorsque Edelwyn avait vu une larme couler sur la joue de cette qui était à présent une déesse, la magie avait été à son comble, sa surprise à son apogée. Et c'était à ce moment précis que l'ancienne reine des ombres lui avait expliqué que pour connaître le cœur d'un individu, il suffisait de le regarder jouer. Fermant les yeux, la jeune femme se laissa bercer par ses propres notes, mais également par celles des autres, et lorsque cela fut finit, elle ne put s'empêcher de penser que la musique sciait parfaitement à la décoration de ce lieu. Et si elle avait joué cette musique, c'était pour elle, la femme sans laquelle elle n'aurait jamais existé. Aussi pour son ancien roi qu'elle regrettait, pour son futur mari, et pour les individus qui correspondaient avec elle. Pour ceux à qui elle tenait et, enfin, pour le marié présent dans la pièce et ses invités.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 11 Oct 2012, 00:13

    Assis, là, aussi inactif qu'une huître attendant la mar[i]ée pour respirer, je m'ennuyais avec profondeur. Alors certes, je ne pouvais que regarder les invités arriver, quoi faire d'autre ? Allez leur parler ? Rien qu'à l'idée, j'en soupirais déjà, ce n'était pas tant un jour où je serais sociable après tout. J'analysais les mouvements de groupe, et certains m'amusaient plus que d'autres. Prenez par exemple tous ces énergumènes qui courraient après le marié comme pour vanter leur qualité car, le connaissant, j'en riais. Cela me fit penser aux conseillers d'un roi qui lui courrait après dans sa chambre pour l'habiller et le forcer à se toiletter, voir l'accompagner à la selle. Il y avait également le petit groupe de troubadours qui faisaient démonstration de leur qualité de musicien, jouant tel ou tel morceau pour impressionner un public ou se satisfaire eux-mêmes. Il y avait également ceux qui profitaient de l'occasion pour revoir leurs anciennes connaissances, pour glisser de petits mots, on y faisait finalement tout ici, sauf attendre que la mariée n'arrive.

    Pourtant, j'en étais là. Et cette attente était d'un ennui. Il y avait bien trop de monde, partout, des intrus à mon goût qui polluaient et faisaient tâches dans le décor. Les jambes croisées, je remarquai même ce bon vieux Jun, tout aussi inutile qu'à son habitude. Cet idiot respirait la haine comme un éternel adolescent capricieux, sans cesse en colère, le pauvre. Peut-être faudrait-il le prévenir qu'un jour, il faudrait grandir. Et puis ô, tiens j'allais oublier le plus important : ce jour semblait être consacré au cirage de bottes du gratin de Yin Yang. Et qu'on félicitait Monsieur le roi d'avoir enfilé une bien belle chemise, et voilà qu'on noyait Madame du trop de maquillage qui aurait collé n'importe quelle mouche en infortune qui se serait posée sur des joues masquées par un mascara de l'épaisseur d'une seconde peau. J'en avais la nausée. Et moi, tiens, on ne venait pas me saluer ? Je n'avais aucun titre pour le moment alors cela ne valait pas la peine ? Oui, oui, j'en riais. Que jamais l'on ne vienne ainsi me saluer pour une prestance politique car le cas échéant, je manquais à tous mes devoirs diplomatiques, ça je pouvais le jurer. Oui, je critiquais, une fois encore, je n'avais que ça à faire, ça m'occupait, ça m'amusait.

    Ainsi donc, la reine des orines était assise juste à côté de moi. Mon dieu, quel honneur, vite un papier, une plume, j'exigeais un autographe. Bon sang, un peu de bon sens. Elle aspirait aux mêmes besoins vitaux que nous et ses pêchers devaient faire rougir les anges. Mais bon, au moins, elle me saluait, elle. Je lui rendis avec politesse, prenant un très large sourire pour masquer mon dégoût de tant de sociabilité. Surtout, les orines. Ce peuple affligeant qui luttait pour garder certaines valeurs, que l'on retrouvait chez les génies, et que je tentais à tout prix d'abolir. L'esclavage ? Dépendre d'une tierce personne ? Elles aimaient être dominées. Quelle naïveté, mais dans quel monde vivaient-elles ? Au pays des nounours roses et bleus ? Et dire qu'au fil des siècles, ces ingénues n'ont pas d'un poil changeaient leur façon de vivre. Avaient-elles au moins appris à maîtriser le feu ? Je l'espérais pour elles, sinon pas facile pour se remaquiller et plaire à leur délicieux maître. Respirant profondément, j’imaginais que si ce peuple d’empotées avait eu une reine c’est que celle-ci était la moins pire, peut-être luttait-elle pour les mêmes valeurs que moi ? Après tout, je ne devais pas mettre tous les idiots dans le même sac, il y en avait bien au moins quelques-uns qui avaient conscience de l’ineptie de leur culture et leurs coutumes.

    « Lilly-Lune je présume à la vue de tous vos... fervents admirateurs. Moi, c'est Naram. Pour quelqu’un comme moi qui fuis le monde, vous n’êtes pas un parfait paravent anti-nuisibles si je puis dire. Mais je vous autorise à rester à côté de moi. Au moins, vous allez bien avec le décor. Pas comme votre voisin qui est comme un cafard sur une étoile. » Continuais-je à plus basse voix, forçant le trait de la discrétion pour tel un comédien qui faisait semblant de chuchoter pour que tout le monde entende. Et, riant de ceci, je continuais.

    « Vous croyez qu’ils vont tous rester plantés là comme des arbres enracinés ou ils vont finir par s’asseoir. C’est que si la mariée attend sur nous et nous sur elle, on y sera encore demain. » et si je paraissais mauvaise langue, au moins je testais le caractère de ma voisine. Si celle-ci semblait offusquée ou gênée, alors elle n’en valait pas la peine. Pouvait-elle pensait le contraire, si au moins elle avait la force de la répartie, je n’en demandais pas plus, surtout de nos jours, vu la capacité mentale de la plupart. Et surtout venant d’une orine. Il ne fallait pas en dire plus, le décor était posé.

    « Et vous, pourquoi vous êtes venues ? Moi, pour la mariée. Lorsque le prêtre demandera qui veut s’opposer à ce mariage, je me lèverai et déclarerai ma flamme à la déchue ! » Puis, laissant un petit blanc s’installer, je continuais : « Non je rigole. Ça je l’ai fait avant la cérémonie. » Et je riais encore, j’espérais que l’orine ne le prendrait pas au sérieux. Non pas que la déchue n’était pas à mon goût, ce petit vent impétueux et ce petit côté rebelle, il ne m’en fallait parfois pas plus, mais non, je n’étais non plus de ceux qui cherchaient à détruire le bonheur des autres. En fait, si. Mais pas le sien, je faisais une exception et puis le marié avait l’air sympa, il calmerait peut-être les idylles folles auxquelles Aya aimait s’adonner. Peut-être.

    Et alors que mon ennui avait atteint son apogée, ô miracle divin, Mitsuko en grandes pompes qui vint nous honorer. Ma gorge se serra mais je ne prenais la peine, ne serait-ce que de la regarder. Visiblement elle ne m’avait pas vu et j’en étais plutôt satisfait, c’était étrange. Certes, je l’avais cherché juste avant mais ainsi la voir s’approcher de moi changea radicalement la donne. Ce fut comme si mon mauvais pressentiment de tout à l’heur revenait à force, comme si mes entrailles se tordaient de douleur, comme si je ne devais pas aller la voir. Etrange n’est-ce pas ? Oui. Ce n’était pas normal, j’avais rarement ce genre d’instinct, surtout la concernant. Que m’avait-elle encore préparée pour me faire tel effet ? Et alors qu’elle repartait, disant je ne savais trop quoi à son Jun de malheur, je regardais Lilly-lune en lui sifflant en cessant toute plaisanterie :

    « Si vous dites qu’entre lui et moi, il y a comme un air de famille, je vous préviens, nous ne serons pas amis. » et il était vrai, j’étais las de sans cesse devoir me justifier sur notre ressemblance. Si nous avions eu un quelconque point commun autrefois, il n’était plus. Jun, était férocement épris par des passions pré-pubères qui faisait peut-être rire Mitsuko, à son libre arbitre, mais qui, personnellement, m’exaspérait. Paraissait-il d’ailleurs qu’il désirait ardemment me tuer ? Quelle délicate attention de sa part que de marcher sur mes traces. Seulement, il tomberait sur un os. Je n’étais pas très partisan du jeu qu’il voulait entreprendre avec moi. Je laissais à Mitsuko le loisir d’achever cette création trop parfaite, ce palliatif d’un moi trop lâche pour être fidèle à une femme. Et si, au bout d’un certain temps que je statuerai discrétionnairement, il respirerait toujours, je m’en occuperais. Mais une chose était sûr, son temps sur Terre était compté, je m’en faisais la promesse.

    « Et regarde, ce sont les époux du clan Malkavian, ce sont eux qui ont pris la régence du royaume vampirique » dit l’une des invités juste devant moi à ce qui devait être sa sœur, elles étaient aussi moches l’une que l’autre, ce n’était pas difficile. Le clan Malkavian ? Jolie nom. Mais je crois qu’il n’y avait pas plus à relever d’eux. Je regardais dans la même direction que ces deux demoiselles au nez crochu et ne vis qu'un homme certes élégant de face qui se trouvait juste à côté de sa compagne, une blonde que je voyais de dos, habillée d’une belle robe bleue. Hum, étrange sensation me saisit alors, à nouveau. Ce dos, cette chevelure. Elle me rappelait une autre image. Instinctivement, je repensais à l’étrange Mitsuko que j’avais suivi au repère des magiciens lors de la prise du repère de fortune d’Orion où il fut capturé. Je l’avais suivi par-delà le siège de zombis, et c’était comme si cette femme m’inspirait ce même sentiment de « déjà-vu ». Je fabulais sûrement. Trop de Mitsuko tuait l’image de Mitsuko. Sans prêter plus d’attention à cela, je continuais à discuter un peu avec l’orine qui finalement me paraissait plutôt sympathique, un peu plus éloignée de l’image de sa race. En tout cas, elle me faisait passer le temps. Le temps qu’Aya se décide enfin à venir, je n’attendais qu’elle après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 11 Oct 2012, 00:47

La débandade ! Non, sérieusement, que foutaient les mariés ? Alec se plaisait énormément à jouer en compagnie des autres musiciens, surtout de Sora avec qui il était devenu très complice, à un tel point qu’elles étaient parfaitement synchrones au piano. Cela étonna beaucoup Alec mais en même temps il en fut ravi ! Complètement absorbé par la musique, il fut forcé de constater que le duo d’instruments piano - violon était un combo redoutable ! Se permettant une petite folie, il laissa à Sora le soin de jouer comme il se devait - à la perfection - tandis qu’il tenta de jouer quelques notes un ou deux octaves plus haut, à une vitesse double pour donner du dynamisme à la musique, si bien que ses doigts auraient pu s’en tordre ! Ah punaise, qu’est-ce que ça lui avait manqué tout ça !

Alors qu’il n’avait - une fois de plus - pas vu le temps passer, il prit une petite inspiration pour revenir à la réalité, le temps qu’une demoiselle fasse son arrivée et se mette à complimenter les instrumentistes, il y avait de quoi ! Le vampire se félicita d’être tombé dans un groupe de cinglés aussi doués et sourit à la spectatrice avant de lui glisser :

- Si vous saviez ce qu’on peut faire une fois qu’on se laisse emporter par la mélodie ! D’ailleurs, vous êtes musicienne ?

- Oh, moi c’est Misaka, enchantée ! Je suppose que oui, ce serait bien que notre groupe tienne toute la soirée !


Tout ce monde ! Si ça continuait, ils formeraient un sacré orchestre ! En revanche, il espéra un instant que la mariée se dépêche d’être prête, pas pour avoir la grosse tête en jouant au piano avec tout le monde à l’écoute - car en réalité s’était assez stressant - mais parce que la pression montait de plus en plus à chaque interminable minute qui passait. Il allait exploser s’il ne pouvait se lâcher sur le piano et se concentrer sur la mélodie, surtout qu’entre le couple de vampires et Sora, il n’avait pas intérêt à se planter !

- Avez-vous une autre musique à jouer ? Je commence trouver le temps étrangement long … Je ne sais si c’est la pression qui monte ou s’il y a vraiment un souci, mais je crois que jouer est le meilleur moyen de me calmer !

Oh punaise, pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement se barrer en courant et fuir cet endroit au plus vite ? C’était tellement stressant de ressentir toute cette pression, mais en même temps, c’était terriblement bon, il se sentait si … Vivant ! Bon d’accord, Clauswitz venait d’avoir une idée en or, mais pourquoi ramener ses subordonnés, n’étaient-ils déjà pas assez pour jouer ? Alec réagit de façon assez grégaire et se contenta d’acquiescer, même s’il ne savait plus trop quoi dire ou penser, d’ailleurs les salutations auprès de la dernière violoniste se résumèrent à un hochement de tête et un sourire complice.

- *Et c’est quoi ce sourire de groupe ? Ils veulent faire fuir les invités ou quoi ?*

Non sérieusement, que quelqu’un fasse venir les mariés, parce qu’Alec pétait réellement un plomb ! Soudain, le silence se fit et il se laissa entrainer par la mélodie. Enfin, il était temps ! Déposant instinctivement ses doigts sur les touches les plus à gauche du piano, il se mit à jouer quelques notes basses, à peine perceptibles mais qui - à défaut d’avoir une contrebasse - permirent de donner un certain rythme, seulement quand il le fallait. En revanche, il fut forcé d’avouer que les membres du clan Malkavian étaient de sacrés mélomanes … Et violonistes ! En fait, peut être aurait-il du les rejoindre au violon … Ou peut être pas, car il préféra garder sa place pour être prêt à introduire les mariés, encore fallait-il qu’ils daignent arriver !


Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 11 Oct 2012, 01:33

Irritée et agacée, Lily-Lune tapotait frénétiquement de ses longs ongles, qui prenaient étrangement l'apparence d'armes meurtrières, la petite boite sombre qu'elle comptait remettre au plus vite à Aya pour se débarrasser de ses inutiles politesses diplomatiques dont tous ici raffolait mais qu'elle répugnait tant. Comment les Muses avaient-elle réussis à la convaincre d'assister à cette inutile cérémonie ? Elles étaient les premières à savoir qu'elle ne pouvait supporter ce genre de petite fête, entourée d'étrangers et de tant d'hommes, parmi lesquels se cachaient très certainement quelques avides, pervers ou envieux qui n'ignoreraient pas que la souveraine des Orines, parfaite petite esclave servie sur un plateau d'argent et livrée avec tous les accessoires, était actuellement sans maitre. Les rumeurs à son sujet ne devaient pas manquer, et il serait étonnant qu'un de ses messieurs ne tentent pas sa chance. Seulement, se murmurait-il aussi que celui qui oserait lui quémander son énigme trépasserait dans les secondes à venir ? Lily-Lune contempla quelques instants l'homme masqué qui semblait s'ennuyer au moins autant qu'elle. Quelque peu intriguée, elle réfléchit une ou deux secondes. Ou avait-elle vu ce visage ? Si elle était certaine que ses traits là lui étaient familiers, elle ne parvenait pas trouver dans sa mémoire à qui ils pouvaient bien appartenir. Lorsqu'une voix masculine s'éleva dans les airs pour la complimenter, elle ne réagit tout d'abord pas, insensible aux flatteries qu'elle subissait quotidiennement. Elle daigna tout de même accorder un regard et un sourire au jeune homme, avant de se rendre compte qu'elle l'avait déjà rencontré, il y a quelques temps. Son sourire se fut légèrement plus sincère, bien qu'elle ne parvenait pas à se rappeler du nom de cet homme, si elle l'avait su un jour.

« Oh. Ravie de vous revoir en d'autres circonstances bien plus réjouissantes que la dernière fois.»

Ses joues devinrent subitement rouges, se souvenant qu'elle était apparut devant le groupe d'hommes qui avaient aider à débarrasser l'Océan des morts-vivants totalement nue. Gênée, elle posa avec délicatesse ses longs doigts sur son front, tâchant de se ressaisir, avant de gratifier le sorcier d'un nouveau sourire. Et elle comprit la méprise. Lui et l'homme masqué avaient une étrange ressemblance, et Lily-Lune avait l'étrange impression d'être en plein milieu d'un champ de bataille. Toujours là où il ne fallait pas, évidemment. Puis, un jeune homme nommé Kanda vint se présenter et informer toutes les personnes alentours de son rang, au cas où ils l'ignoraient. Elle le remercia comme à son habitude d'une politesse exquise, mais le maudissait intérieurement. Enfin, au moins si la situation entre les deux hommes dégénéraient, puisqu'elle ressentait l'ambiance électrique qui l'entourait, elle pourrait au moins demander une escorte pour s'enfuir. Quelle bonne nouvelle.

Et à sa plus grande surprise, l'homme masqué se mit à parler. Lily-Lune l'écoutait sans même le regarder, plus flegmatique que jamais. Elle était tellement exaspérée que plus rien ne pouvait l'atteindre.

« Naram, enchantée. Bien joué, je suis en effet Lily-Lune Araé. J'espère que découvrir mon identité ne vous a pas demandé trop d'efforts, la tâche était tellement difficile. Un petit remontant pour Monsieur, histoire de vous remettre de ce dur labeur? Je suis honorée de vous servir d'anti parasite, mais je crains que j'attire les nuisibles plus que je les fais fuir.»

Elle soupira. Parler ainsi n'était guère dans ses habitudes, seulement, elle n'était plus d'humeur, d'autant plus qu'elle avait entrevue du coin de l'oeil Thalie, tel un petit poisson dans l'eau qui ne remarquait pas les requins tout autour d'elle, qui, souriante et un verre à la main, discutait avec entrain parmi un petit groupe d'hommes aux regards avides. La sécurité aurait certainement beaucoup de travail, ce soir. La jeune Muse buvait surement pour la première fois, la suite était logique. Tâchant d'ignorer les débordement de Thalie, Lily-Lune laissa un bref rire s'échapper de ses lèvres rouges, avant de répondre de son ordinaire voix douce et claire :

« Si tel est le cas, pourriez-vous m'aider à les assoir un à un ? Ma patience a des limites et je commence à croire que si la mariée n'arrive pas dans les minutes à venir, j'irais la chercher moi-même pour la conduire à l'autel, quitte à lui souffler son texte si l'émotion lui joue des tours. »

Ses lèvres frémirent encore. Peut-être qu'enfin de compte, elle avait bien choisis sa place. Ce Naram lui plaisait, il n'était pas comme les autres hommes, vermines et brigands des alentours.

« Pourquoi suis-je venue ?»

C'était exactement la question qu'il aurait mieux valu ne pas poser. Enfin, la seconde à vrai dire, mais qu'importe. Lily choisit tout simplement de ne pas répondre directement, préférant ne pas entrer dans le sujet sensible qu'était les Muses du Conseil. Les choses allaient changer pour les Orines, et cela commencerait par le Conseil, qui avait grand besoin de changement.

« Et bien pour le marié, voyons. Et si nous mettions un peu d'ambiance ? Vous volez la mariée et moi son futur ex époux ? Nous ne ferions qu'accélérer l'inévitable. »

La réputation de la jeune reine des déchus parlait d'elle même, et ce genre de comportement avait tendance à écœurer Lily-Lune qui était bien trop dégouter par le contact masculin pour s'adonner à pareilles choses. La jeune femme, pensive, enroulait lentement quelques mèches de sa longue chevelure noire autour de ses doigts et laissa le silence s'installer quelques longues secondes. Bien sur, elle avait réussi à apprécier quelques hommes, dans sa vie : Vlad, son ancien maitre disparut, Orion avec qui elle se sentait particulièrement liée et qu'elle avait grandement aimé malgré la noirceur de son âme et ses acte, et plus récemment, un jeune rehla nommé Caleb. Trois, n'était-ce pas un bon début ? Il fallait bien qu'elle s'avoue que depuis quelques temps, avec son désir d'enfant grandissant, elle tentait de se socialiser avec ces messieurs, non sans dégout. Elle finit par relever lentement ses grands yeux noirs pour les planter dans les bleus de Naram, puis hocha doucement la tête, une expression douce sur son visage angélique :

« Vous me semblez très différents l'un et l'autre, alors je ne vois pas où est le problème. Et de toute manière, je n'en ai rien à faire.»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 11 Oct 2012, 10:41

Récapitulatif de Soirée :
Thème :

Au loin, les cloches sonnaient, annonçant l’arrivée prochaine du début de la cérémonie. Le regard de Koal se porta plus loin sur les grandes portes, et il fit un signe de tête aux gardes, qui acquiescèrent simplement avant de commencer à refermer les portes. Les invités qui voulaient assister au mariage était déjà tous arrivés, et ceux qui avaient simplement envie de participer au bal savait qu’il ne commencerait que plus tard. Il rangea rapidement ses ailes et s’excusa auprès de la jeune Orisha et du Démon, lui donnant rendez-vous un peu plus tard près de l’autel. Il lui fit un clin d’œil en posant sa main sur son épaule et partit prévenir les convives. Quelques-uns s’étaient déjà assis et s’impatientaient visiblement, le visage contrit. Alors que qu’il adressait un regard équivoque à Adam pour qu’il mette en place les objets rituels, un jeune homme vint l’aborder, qu’il ne reconnut qu’après une seconde de doute. C’était Aiichiro, le fils d’Aya, et c’était également une des personnes qu’il avait le plus espéré voir. Il collait parfaitement à la description que lui en avait fait sa femme ; une chevelure dorée et des yeux océans, et un petit air gêné auquel il s’attendait un peu. Il bredouilla rapidement des salutations, le visage empourpré, et Koal lui sourit tendrement avant de répondre.


- "Merci, Aiichiro. J’ai de la chance d’avoir rencontré ta mère. Je dois aller prendre place, mais nous discuterons de nouveau quand tout sera finit, je te le promets."


Il serra son bras affectueusement et après une brève hésitation, lui sourit sincèrement, et ajouta :


- "Merci d’être venu… Fils."


Ce fut le moment que choisit Mitsuko pour apparaitre, saluant et félicitant le Déchu en souriant. Il la remercia avec un grand sourire, et patienta un instant avant de reprendre le chemin de l’autel. En y repensant, il ne savait rien sur cette femme qui avait accepté de servir à son mariage. Aya lui avait présenté et il avait accepté avec joie en constatant la prestance de la dame, mais il ne savait même pas si elle était humaine ou autre chose. Son nom lui évoquait simplement quelque chose, comme s’il l’avait entendu, murmuré, à plusieurs reprises. Lorsqu’il fut libre de toute conversation, il vit Shiro se diriger vers lui, et lui transmettre ses vœux.


- "Je suis sûr que je vais adorer ! Merci Shiro."


Elle s’inclina, et il lui rendit son salut avec joie. La jeune Ombre devait préparer tout un festin en compagnie d’une amie d’Aya, Masha, et il avait conscience de la tache dantesque que cela représentait. Il aurait eu peu de choses à reprocher à cette jeune femme en regard de tout le travail qu’elle réalisait pour lui. Eta la laissa se retirer avec un sourire, et il continua enfin vers les marches qui menaient à l’endroit où se trouvait auparavant les trônes des Déchus. Il prit une inspiration et se tourna vers la foule qui était amassée là. Ce qui représentait beaucoup de monde. La dernière fois qu’il avait parlé devant autant de personnes, c’était pour son couronnement, et il s’était plutôt bien débrouillé. Espérant qu’il en serait de même pour cette fois-ci, il s’éclaircit la gorge et éleva sa voix au-dessus du brouhaha de l’assemblée.


- "Mesdemoiselles, mesdames, messieurs, Je tiens à vous remercier de votre présence ici. C’est un honneur pour moi aujourd’hui que de m’unir à cette magnifique femme en votre présence, et j’espère que vous apprécierez autant que moi cette cérémonie. Asseyez-vous, je vous en prie, nous allons enfin commencer."


Il regarda avec un air confiant les invités prendre place uns à uns, et descendit pour se rapprocher d’Adam. Le conseiller avait revêtu la même tenue que le jour où il les avait mariés officiellement, et remuait les lèvres en répétant les paroles rituelles qui prononceraient bientôt. Il releva la tête à l’approche de son roi, et le salua d’une courte révérence.


- "Tout est prêt, Messire Koal. Lorsque les cloches résonneront de nouveau, les musiciens entameront la marche nuptiale, et Dame Misato vous rejoindra sur l’autel. Je vais faire chercher votre témoin et prévenir notre reine. En attendant, prenez place, l’attente ne sera pas longue."


L’Annonciateur de la Chute le remercia du regard, et avança vers l’arche sous laquelle il allait se marier pour la seconde fois avec la femme qu’il aimait.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 12 Oct 2012, 21:50

Tenue du Mariage:

    " Et c'est parti!!!"hurlais-je joyeusement en m'élançant dans les airs.

    Tout était paré pour le mariage d'Aya. Je devais donner un spectacle avec la patrouille draconique, qui nous rejoindrais sur place, pour le moment, Kolio, Vagis, Hestia et moi étions fin prêt à nous rendre à la cérémonie, suite à laquelle nous exécuteront le spectacle pendant le bal. J'étais sûre que je reverrais de vielles connaissances, et je ne pouvais pas laisser une amie aussi chère qu'Aya fêter son mariage sans moi quand même! Un sourire releva mes lèvres pulpeuses, généreusement repasser d'un rouge pourpre qui me seyait si bien. J'avais hésité à me mettre en robe pour une telle occasion, mais il fallait bien dire qu'à dos de dragon pour faire sept tonneaux à une allure décoiffante, ce n'était pas très pratique... Mais il était vrai que je me sentais plus bien en pantalon qu'en robe et l'armure que je portais était aussi belle que la plus somptueuse des robes, ciselés par mes soins elle faisait une parfaite tenue de soirée en soulignant mon métier de Forgeron et de Guerrière. Le heaume noir que j'arborais était surmonté d'une plume pourpre, le pourpre étant ma couleur de prédilection, puisqu'elle ressortait dans les reflets de mes cheveux et dans la profondeur de mes yeux. Deux fines cornes partaient du métal noir, légèrement recourbées. La forme du casque faisait que le métal descendait jusque sur mon nez, entourant d'une aura protectrice mon visage, passant sur mon front et mes joues. L'armure était ensuite des plus complexes, mais finement ciselés dans le métal, pointés à quelques endroits par de l'or. En particulier sur les épaules et la poitrine. Tenant mon heaume dans la main, je regardais Kolio, qui était aussi beau que moi. Il portait sur son torse draconique musclé sa lourde chaîne dorée au bout de laquelle pendait un rubis de la taille de ma tête, si ce n'est plus. Oui, nous étions tout deux fin prêt à décoller, parés de nos plus beaux atouts. Il était temps.

    Un sourire vint remonter les jointures de ms lèvres lorsque j'aperçus Hestia et Vagis se préparer pour un départ qui serait un peu plus tardif pour eux, puisqu'ils nous rejoindraient lors de la soirée afin de montrer aux invités un spectacle de vol draconique digne de ce nom. Pour l'instant ils répétaient tout deux quelques passes en attendant le reste de la patrouille aérienne qui ne tarderait pas à arriver. Posant délicatement le heaume sur ma tête, je fis passer ma longue et épaisse natte noire et rouge sur mon épaule droite, et m'accrochais avec expertise au harnais impeccablement ciré de Kolio, avant d'escalader le flanc noir et reptilien du dragon. Celui ci agita un peu ses ailes, en vérifiant une dernière fois chaque détaille de sa forte silhouette, aussi impressionnante que pouvait l'être celle d'un dragon. Une fois arrivée à la commissure de de son cou, je m'accrochais aux lanières de cuir, à cheval sur l'immense dragon, sentant avec délice un frisson d'excitation lui parcourir l'échine. Un fois tout paré, j'agitais frénétiquement la main en direction de de Vagis et Hestia, en leur criant:

    "A tout à l'heure!"

    Ils relevèrent tout deux la tête et je vis une lueur de joie brûlé dans leurs pupilles reptiliennes. Seul un puissant battement nous permit de nous envoler. Soulevant des feuilles jaunes, plaquant l'herbe fraîche au sol et cabrant les arbres alentours, Kolio décolla du Volcan Ardent. Quel bonheur de sentir le vent agiter ses cheveux et de voir défiler sous ses yeux les paysages tous magiques des Terres du Yin et du Yang, d'abord la Rue Commerçante, puis le Cimetière, en passant par le Vieux Phare ou encore survolant la vaste étendu du Berceau Cristallin au milieu duquel, nous pouvions voir briller quelques lumières, loin à l'horizon, sur la petit Ile d'Aeden que j'avais défendu de mon sang il n'y a pas si longtemps que cela. Le Continent Naturel était loin mais le voyage en valait pleinement la peine. Ce n'était pas tous les jours qu'Aya se mariait! Et si je n'avais pas été sûre de sa relation avec Koal, je n'aurais probablement pas fait un tel voyage mais les conditions étaient bien différentes et Aya était une amie qui m'était plus que chère. De plus c'était une bonne façon de me divertir en me changeant les idées et aussi une bonne occasion de revoir certaines vieilles connaissance depuis trop longtemps oubliées.

    C'est pourquoi un sourire flottait encore sur mon visage aux traits sévères à peine retouché d'un peu de crème et d'un fin rouge à lèvre pourpre. Les coupures aériennes des battements d'aile réguliers de Kolio étaient pour moi la plus douce des mélodies et le plus agréable des sons. A dos de dragon, le voyage n'avait pas la même forme qu'en volant, ou à dos d'animaux terrestres, à dos de dragon, tout paraissait plus simples, plus rapides, plus grand et majestueux. Et c'était cette magnificence que j'étais venue ce soir, montrer aux invités d'Aya.

    Le voyage ne dura guère longtemps à la vitesse à laquelle nous volions, et bientôt, nous pûmes entendre le brouhaha d'une immense salle royale qui se remplissait dans Avalon, la ville des Déchu, la ville d'Aya et Koal, tout deux des êtres chers, bien que je ne connaisse Koal que de puis quelques temps. Kolio exerça quelques cercles au dessus de l'immense bâtisse, se fondant dans les nuages pour éviter d'affoler les invités. Il eut tôt fait de repérer une endroit désert et dégagé où il pourrait atterrir sans susciter l'angoisse d'un monstre dans la ville. Me laissant glisser le long du corps reptilien de Kolio, j'atterrissais en un magnifique saut sur le sol d'Avalon, faisant claquer entres elles les plaques noires de mon armure. Je pris une inspiration et attendit que Kolio se transforme. Bientôt, une magnifique explosion de magie enflammée me permit de conclure qu'il s'était transformé en me retournant je pu voir avec un sourire Kolio devant moi. Il n'avait rien perdu de sa magnificence et sa démarche royale n'en était qu'accentuer avec la douce et impériale crinière qui encadrait ses traits de lion. Ses yeux rouges, seuls n'avaient pas changés. Il était toujours aussi impressionnant, puisque sa taille de lion était le double de la normale. Le garrot du lion, m'arrivait à peu près à l'épaule, ce qui impressionne aussi facilement. Un bracelet d'or massif était accroché à sa patte avant droite, lui permettant ainsi d'avoir accès à tous mes pouvoirs sans exception. Il portait toujours sa large chaîne et le rubis qui avait rétréci tapait sur son poitrail félin musclé. Il s'ébroua quelques peu et c'est côte à côte que nous traversâmes une ou deux rues pour nous diriger vers la grande salle, qui n'allait pas tarder à fermer ses portes:

    *Pile à l'heure!*glissais-je mentalement à Kolio

    *Comme d'habitude!* compléta le lion avec un sourire narquois.

    "Comme d'habitude!"répétais-je à voix haute, en un soupir de satisfaction. Et nous entrâmes.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 13 Oct 2012, 03:00

Lyscendre se retrouvait désormais devant un Koal ailé. Sans trop savoir comment elle en était arrivée là. En se ressaisissant, elle fit le rapide bilan de ce qui s'était passé entre son arrivée et cette vision spectaculaire. D'abord, elle avait vue Neith. La jeune femme, magnifique à l'occasion, avait d'ailleurs bien changé. Elle l'avait saluée, lui avait dit qu'elles se retrouveraient pour parler de ce qu'elles avaient manquées dans la vie de l'autre, et l'avait vu partir. Puis une tête blonde inconnue, qui lui rappelait étrangement une ombre de sa connaissance, s'était présentée. Elle l'avait salué mais sans plus... Puis Koal avait parlé de choses étranges, de son petit ventre qui commençait à s'arrondir sous sa robe, puis de leur voyage aériens... Lyscendre avait baissé les yeux, honteuse de ses cachoteries, et lui avait promit qu'il le rencontrerait un jour. Puis , peu de temps après, des mains puissantes l'avaient agrippée pour la tirée vers l'arrière. A grand renfort de protestations, elle avait faillit trébucher et avait finalement reconnu Volk, plus élégant que jamais ! A ses côtés, deux personnes étranges. Un jeune homme, Asiphel, au visage trop enfantin au gout de l'Orisha et au regard très aventureux pour son plus grand plaisir. Elle lui avait fait une révérence et s'était à son tour présentée. Puis elle avait scruté la jeune femme, peut-être la compagne de Volk. Magnifique. D'une beauté rare avec des yeux étonnants pour accompagner son visage à la fois dangereux et délicat. Lorsque Volk leur avait annoncé son identité, Lyscendre en était pantoise. Elle avait même osé la complimenter.
-Tu es magnifique Shalnira ! Epoustouflante ! Et ta robe te va à ravir ! Tu es presque aussi sexy que moi !

Et c'était sincère. Elle la trouvait magnifique, cela était vrai, mais elle la pensait moins jolie qu'elle, c'était vrai aussi. Lyscendre avait toujours du mal à concevoir le fait qu'une femme pouvait l'égaler. Elle ne se trouvait pas spécialement belle, mais trouvait souvent les autres particulièrement quelconque. La seule femme, à son sens, qui pouvait l'égaler ce soir, c'était la Dame de la soirée. Elle s'était approchée de la louve métamorphosée, l'avait enlacée, et lui avait soufflé encore un ou deux compliments en l'embrassant sur les deux joues. Puis elle s'était tournée vers Volk, l'avait embrassé sur la joue en douceur pour lui montrer qu'il lui avait manqué et en avait profité pour le menacer.
-Ne refais plus jamais ça. Tu as failli abimer ma précieuse cargaison...
Avait-elle dit en touchant son ventre à peine grossit. Un sourire s'était étalé sur son visage alors qu'elle avait décidé que tous les gens qu'elle connaissait allaient savoir qu'elle portait le fruit de son amour pour Sanno en son être. Si Liesel, Koal, Sanno leurs domestiques le savaient...alors le reste du monde pouvait aussi goûter la nouvelle. Puis, enfin le moment si étrange était arrivé. Koal leur avait annoncé un changement, avait prit un air bien mystérieux, et avait ouvert ses ailes.

Elle en était donc là. Devant Koal. Si beau, si majestueux, si souverain dans son habit élégant et auréolé d'une nuit de plumes d'ange perdu qu'on ne lui avait jamais imaginé. Et pourtant, les faits étaient là. Il était en parfaite accord avec sa nouvelle nature. Lyscendre le regarda un instant, admirative, elle se rapprocha et l'admira encore.
-Tu es sublime Koal... C'est... Parfait.
Et c'était le mot de la fin. Des cloches sonnèrent un carillon désagréable aux oreilles de la joyeuse orisha car elles lui signifièrent qu'il fallait s'assoir. Ne sachant trop où, elle regarda Koal saluer ses amis et taper le dos de Volk en lui disant quelque chose d'étrange. La jeune femme comprit vite la raison de ce geste très amical... Elle savait comment se déroulait un mariage et avait compris. Elle prit la jeune louve, désormais humaine, par le bras et la serra contre elle.
-Je suppose que Volk n'a pas besoin de toi pour aller jouer les témoins ! Tu viens t'assoir avec moi ? Toi aussi Asiphel ?
Elle regarda Volk, l'encouragea de ses yeux colorés à assumer son rôle et n'y tint plus. Elle lâcha sa complice de la soirée, enfin elle espérait qu'elle pouvait le devenir, et sauta au cou de l'homme en costume.
-Je suis si contente que tu sois le témoin ! C'est quelque chose d'important je crois ! C'est vraiment bien !
Alors, ses hormones de femme enceinte se mirent en marche et la déclaration de joie devint des larmes.
-Mais c'est triste les mariages ! Koal est un homme, je sais bien, mais voir un ami faire un si grand pas dans sa vie...Et toi Volk...Oh toi ! Mais quand vas tu te décider à trouver une femme ?
Et devint de la colère... Alala... Les femmes enceintes...

Enfin, un homme en costume, lui aussi, vint les interrompre. Il se racla la gorge d'une façon tout à fait impolie pour signaler sa présence, et s'identifia.
-Monsieur ? On vous attend.
Lyscendre lâcha son ami et reprit sa place en séchant ses larmes irrationnelles. Elle se tourna vers celle qu'elle s'apprêtait à appeler "Shal" et lui proposa de la rejoindre sur un banc avec le jeune homme. Elle en choisit un, s'y installa, et attrapa un mouchoir dans sa bourse... Décidément... Les larmes lui revenaient sans raison. Que les sauts d'humeurs lui étaient pénibles... Elle qui était déjà folle au départ... Elle n'allait sûrement pas s'arranger avec ça. Devant elle, des gens parlaient de tout et de rien, critiquant positivement le décor, râlant pour le retard des mariés... L'orisha redoubla de sanglots... Et dire que les mariés ne s'étaient pas encore dit oui...

Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 13 Oct 2012, 22:15

Spoiler:



Mélissa était sur les toits, et avait récolté des informations pour les Gardiens Eternels. Soudain, elle descendit du toit, et rejoignit Kessan qui courait vers elle, silencieux, même pour sa taille. Il s'arrêta à coté d'elle, avant de lever la tête vers elle. Ce soir elle devait jouer pour le mariage du Roi et de la Reine des Déchus, il ne fallait pas qu'elle soit en retard! En plus, elle avait demandé à une femme de l'unité d'espionnage de venir avec elle afin de la conseiller pour acheter une robe et de la maquiller. Un désavantage d'être aveugle c'est qu'au niveau de savoir si tel ou tel couleur va avec soit-même est assez difficile, et Kessan n'était pas assez calé en la matière pour pouvoir la conseiller correctement.

- Dépêche-toi, sinon tu vas être en retard au mariage, et tu ne pourras pas rentrer avant qu'ils ouvrent une seconde fois les portes.

- C'est bon, j'ai fini, allons y.

Mélissa se mit à courir, ses cheveux roux flamboyant flottant sur ses épaules, tandis qu'elle virevoltait entre les quelques passant. Kessan la suivit sans grand mal. La jeune Ombre atteignit rapidement l'auberge où elle dormait en ce moment, monta les étages et arriva dans sa chambre. Sa coéquipière du moment l'accueillit en souriant, lui montrant un certain respect. Puis, elle fit s'asseoir Mélissa sur un siège, et commença à la maquiller, lui décrivant ce qu'elle faisait. Ce n'était pas grand chose juste une légère touche de brillant à lèvres, un peu de far à paupières, et un coup de crayon. Mélissa avait tenu à rester à peu près naturelle. Lorsque sa subordonnée eu fini, l'Ombre se leva et partit enfiler sa robe, retirant ses vêtements. Depuis quelques temps, son corps s'était musclé, tout en s'assouplissant, ce qui plaisait bien à Mélissa. Elle enfila la robe. Le haut était rouge foncé, avec quelques touches de noir, tandis que le bas était entièrement noir, formé de multiple plis. Elle allait très bien à la jeune femme. Lorsqu'elle ferma la fermeture, elle enfila ses talons, noirs eux aussi, avec des lanières s'enroulant autour de sa cheville. Heureusement pour elle, elle avait appris à marcher avec une robe et des talons aiguilles, même si cela faisait un moment qu'elle n'avait pas fait ça.

L'Ombre se leva, tangua légèrement, avant se retrouver son équilibre. La perception qu'elle avait du sol s'amenuisait, mais elle arrivait tout de même à bien "sentir" le monde autour d'elle. Elle attrapa un châle, le mit autour de ses épaules, prit son violon, rangé dans son étui, attrapa son invitation, et partit, seule. Kessan ne venait pas, n'aimant pas trop se genre de fête, et puis, Mélissa se demandait s'il aurait été accepté...

La jeune femme se dépêcha, et arriva devant les portes, en même temps que les gardes commençaient à les fermer. On lui demanda son invitation, qu'elle montra, puis elle entra. Un domestique vint lui prendre ses affaires, et elle tendit son châle. Voyant qu'il tendait une nouvelle fois la main, pour prendre son violon, elle lui fit un sourire, avant de déclarer qu'elle en aurait besoin, puis elle commença à marcher. Elle ne s'intéressa que très peu au décor, mais remarqua un renfoncement dans le sol. Elle se demanda pourquoi, et questionna un invité, qui s'en étonna, avant de lui répondre. Ainsi, c'était une sorte de tapis d'eau, sur lequel flottait des nénuphar, servant d'appuie afin de traverser. Mélissa décida d'éviter à tout prit la zone. D'une, elle ne voyait pas les nénuphars, de deux, elle ne voulait pas avoir idiote à chercher en tâtonnant les nénuphars en essayant de traverser et de trois, elle ne voulait pas finir tremper en loupant un nénuphar. Mélissa se dépêcha de rejoindre les artistes qui jouaient déjà. Elle s'arrêta en face d'eux, et se présenta.

- Bonsoir, désolé pour le retard, j'étais occupée. Je m'appelle Mélissa Whisath, et je jouerais du violon en votre compagnie.

Comme à son habitude, les yeux de Mélissa était plongée dans le vide, même si elle parlait à toutes les femmes présentent près des instrument. Elle n'en connaissait aucune, et se sentait un peu comme une intruse, mais elle resta droite, après tout, elle était le capitaine de l'unité d'espionnage, il ne fallait pas qu'elle aille se cacher juste devant des inconnues, et puis, la timidité n'avait jamais fait partit de son caractère. Après quelques instant, la jeune femme posa son violon sur une table non loin, ouvrit l'étui, et le sortit. Il était simple, même s'il avait quelques décoration sur le coté. Elle le prit, ainsi que son archet, et rejoignit le groupe, tandis que le Roi des déchus faisait son discours aux invités.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 15 Oct 2012, 01:55

Les compliments fusèrent à l’attention de Shalnira, comme je m’y attendais. Tout comme elle était une perle de jais nacrée parmi les louves, elle était ce soir une saphir nacré parmi les femmes. Ce qui me fit sourire, c’est qu’elle n’avait pas fait son maximum, ne voulant pas voler la vedette à celle qui devait être la plus belle en ce jour. Lys déposa un baiser sur chacune des joues de Shalnira puis en déposa un sur l’une des miennes tout en me menaçant. Je ne relevais pas vraiment, sachant très bien que je recommencerais à la première occasion. Puis Koal nous montra quelque chose qui ne me surpris pas vraiment. Après tout, quoi de plus normal pour un mortel voulant partager la vie d’une immortel que de devenir immortel à son tour ?

-Eh bien mon ami, je crois que je n’ai jamais vu quelqu’un être aussi fier d’être déchu !

Dis-je en laissant échapper un petit rire chaleureux. En revanche, je fus surpris par le passage furtif de Neith. Si bien que je n’eus même pas le temps de lui répondre avant qu’elle ne reparte. Je me promettais mentalement de la retrouver pendant la soirée. Puis Lyscendre disjoncta, entrainant Shalnira avec elle. J’allais finir par réagir mais un homme vint me chercher, j’étais le témoin et il fallait que j’y aille.

-*Je te laisse gérer ça à ta façon. On se retrouve plus tard.*

-*Ne t’inquiètes pas pour moi mon loup, inquiètes toi plutôt de ton jeune ami, il semble bien plus perdu que moi.*

En effet, alors que je suivais l’homme qui était venu me chercher, je remarquai que le jeune élémental n’était pas très à l’aise. J’espérais pour lui qu’il trouverait une échappatoire, quelqu’un qu’il connaissait ou bien quelqu’un avec qui il avait des affinités, sinon la soirée risquait d’être longue. Il aurait bien entendu pu rester avec Shalnira et Lys mais je doutais de la stabilité de ce mélange, je pensais même qu’il serait plutôt explosif. Cependant, j’avais également mes propres soucis et oubliais donc bien vite tout ce petit monde…

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 15 Oct 2012, 15:21

Thème:



Aya regardait son amie avec un sourire immense. Elle était vraiment heureuse de l'avoir auprès d'elle en cet instant. Depuis tout à l'heure elle avait été seule avec sa servante et malgrè qu'elles soient très complices, il était tout de même agréable de pouvoir parler avec quelqu'un d'autre. D'un air enjoué, Neith proposa de ne plus attendre et de l'aider à enfiler sa robe, la petite plaisanterie lancée à Bast la fit ronronner étrangement. On avait l'impression qu'elle souhaitait véritablement jouer de la musique mais à sa façon, une manière bien particulière et loin d'être aussi mélodieuse que les nombreux violons qui les attendait dans la salle principale. Aya eut un léger rire d'amusement avant de se laisser prendre par l'émotion. En effet, le félin lui avait apporté un petit cadeau. Une fleur du désert, une fleur rare, qu'elle avait tenue à lui apporter tout de même dans le meilleur état possible. Aya s'en saisit, remerciant l'animale d'une gratifiante caresse sur la tête avant de al confier à Sowelu qui la posa soigneusement sur le bureau de la chambre. Elle la ferait surement conserver sous un dôme de verre, en souvenirs de ce jour.

-"Je suis touché par cette délicate attention Bast. Bon, il n'est plus vraiment le temps de discuter, nous devons nous dépêcher."


Sowelu décrocha la robe de son cintre avant de s'approcher de la reine avec un sourire radieux. Il était temps de mettre toute cette dentelle et toute cette soie fine. Elle mit d'abords les nombreux jupons qui donnerais le volume à cette robe magnifique. Puis, avec un peu moins de douceur, Sowelu serra son corsage en prenant bien soin de ne pas l’étouffer non plus. De plus, étant enceinte de jumelles, elle avait bien besoin de masquer quelque peu le petit arrondi qui c'était formé au bas de son ventre. Il était encore discret mais malgrè tout elle avait l'impression qu'on ne voyait que ça. Une fois que le laçage fut fermement noué, elle s'affaira enfin à mettre la reste de la robe. Neith et la jeune servante l'aidait à attacher le moindre lien, replacer le moindre ruban et donner forme à sa longue traine. Elle était superbe, coiffée, maquillée et maintenant habillée. Sowelu apporta les gants de dentelle blanche qui recouvraient maintenant ses avants bras ainsi que les bijoux qui allait parer son cou et ses oreilles. Elle accrocha la rivière de diamants ainsi que les petites boucles d'oreilles en perle de nacre. Il ne restait plus qu'un détail, le voile. Sowelu le prit soigneusement, venant déposer le diadème en diamants et perles sur sa tête. Le voile y était accroché par une petit couture faite précédemment par la servante. Elle était désormais vraiment prête, se regardant une dernière fois dans l’immense miroir qui recouvrait l'armoire de sa chambre.


-"Neith, c'est le moment."

Quelqu'un frappa à la porte au même instant, et lorsque la servante alla ouvrir, elles découvrirent Adam tout souriant.

-"Le moment de faire votre entrée est arrivé. Je vous attendrez là-bas avec votre témoin et votre époux bien entendu. "

Adam se saisit du bras de Neith avec délicatesse et grâce, l'entrainant lentement vers la salle de cérémonie. Elle était maintenant seule pour faire son entrée. Seule face aux nombreux regards qui allaient se river sur elle. Mais elle n'avait plus le choix, il était temps d'y aller. Elle sortit de la chambre, suivit de Sowelu qui tenait sa traine. La servante allait l'accompagnée jusqu'à l'endroit où enfin elle avancerait seule vers son destin. Aya traversa le couloir qui la mènerait vers la salle du trône. Elle pouvait entendre le brouhaha produit par les nombreux bavardages et son cœur s'accéléra un instant. Elle n'avait pas peur de tous ses gens, elle avait passé bien pire, mais elle craignait surtout que ce jour ne se déroule pas aussi bien qu'elle l'aurait voulu. Préférant chasser toute idée négative, elle secoua la tête comme pour se réveiller. Elle était devant la porte ouverte, regardant un instant les invités du fond de la salle qui étaient la seule à pouvoir l'apercevoir pour l'instant. Sowelu lui donna son bouquet de fleurs de lys, puis partit s'assoir à son tour tout en la gratifiant d'un sourire rassurant. Lorsqu'elle entra dans la pièce, le silence se fit lentement, se répandant à toute la pièce, et la musique retentit doucement.


Marche nuptiale:

Elle s'avança lentement, s'arrêtant juste là où, accompagnée de Naram, elle avait dessiné peu à peu son rêve. Le visage perdu au milieu du monde incroyable qui avait prit place, elle reprit peu à peu le chemin qu'elle devait suivre, regardant face à elle. L'instant où elle croisa son regard, leurs yeux se fixant avec douceur et amour, elle sut que c'était le moment d'avancer vers lui. Koal se tenait là, souriant et rassurant , l'attendant devant les marches qui les feraient avancer ensemble jusqu'au bout du rêve. La musique emplissait la pièce, lente et mélodieuse, la voix de la chanteuse était parfaitement accordée au piano. Elle perdit un instant la notion du temps et de l'espace, ne ressentant plus que les battements de son cœur. Les autres personnes présentes n'existaient plus , laissant place à un amas de nuages blancs bordant son chemin de lumière. Elle fit un premier pas, lentement marchant sur l'un des nénuphars qui s’éclaira , puis un autre qui fit de même. La reine était sur d'elle, décidée à suivre ce chemin qui s'offrait à elle, n'écoutant aucunement les moindres mots prononcés par l'entourage. La longue traine passait sur le tapis de nénuphars, restant étrangement sèche, mais elle ne s'en était même pas inquiétée. Après un moment qui lui parut trop long, elle retrouva enfin le bras de son époux, qu'elle saisit délicatement. Elle lui sourit, à travers le voile qui pour le moment masquait quelque peu son visage, puis le suivit lentement jusqu'en haut des marches qui les menaient à l'arche fleurie. Adam et leurs témoins les attendaient déjà, chacun ayant prit place de chaque côté des mariés.
La robe de mariée:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 15 Oct 2012, 20:55

J’avais osé l’aborder, m’approcher de lui, et j’en tirais un petit sourire fière. J’avais toujours ce petit blocage qui ne me facilitais pas les interactions avec les gens… Mais petit à petit je m’améliorais. Il me détaillait, il devait se demander qui j’étais puisque nous étions tous deux des inconnus. Je m’étais longtemps enfermé dans ma petite boule de tristesse, sans m’intéresser aux autres. Pour moi seul comptais mon propre malheur. Mais j’en avais assez d’être égoïste, c’était pas digne de moi. Je devais être l’héritier de tout un peuple, et non un étui à tristesse. L’homme me sourit tendrement, et je le lui rendis directement. Ça faisait si longtemps que j’avais pas souris franchement. Pas d’amertume dans les yeux, un grand rien. Juste une innocence juvénile. Je me sentais redevenu enfant. Et ça faisait du bien, c’était comme si un gros poids venait de s’envoler. Plus de douleur, juste du bonheur.

- "Merci, Aiichiro. J’ai de la chance d’avoir rencontré ta mère. Je dois aller prendre place, mais nous discuterons de nouveau quand tout sera finit, je te le promets."


Je haussais les sourcils, surpris. Il voulait discuter avec moi ? Il me montrait de l’interêt ? En fait j’étais intrigué. Dans ma tête d’enfant une image s’était formé dans ma tête. Une raison simple. Au palais les gens fuyaient mon regard. Sans doute par pur pitié. Mais moi ma conscience me disait que c’était parce que j’avais perdus mon attrait. Je lui sourit doucement, lui répondant.

« D’accord. Je pense que vous saurez ou me trouver, et au pire demandez à maman elle se fera un plaisir de vous l’apprendre, j’ai été heureux de faire votre connaissance. »


Je souriais sincèrement, alors qu’il me prit le bras, ajoutant d’une voix plus douce et plus tendre qui me fit écarquiller les yeux.

- "Merci d’être venu… Fils."


Je lui répondais du tac au tac avec un sourire comblé, osant finalement, quoique avec les joues rosis par l’hésitation et le doute.

« C’est normal père je me devais d’être présent pour un tel événement. »


Mais je n’étais toujours pas au bout de mes surprises. Une très belle femme approcha de notre petit groupe… C’était le genre de femme qui, une fois dans une pièce attirait systématiquement le regard. Mais… Bien souvent on ignorait pourquoi. Je la trouvais bien mystérieuse. Surtout lorsque nos regards se croisèrent. Je hochais finalement la tête, avant de plaquer un sourire des plus poli mais aucune autre émotion sur mon visage. Je ne préférais pas qu’on voit ce que je pensais. Et puis comment les gens réagiraient si ils savaient que je me méfiais d’un peu tout le monde ? Mal…
Et malgré tout ça la vie continuait et suivait son cour. Je saluais même les gens que je ne connaissais pas. Ce qui revenait à une grande partie des invités.
Jusqu'à ce que ma mère arrive, dans sa magnifique robe... Belle comme jamais. J'étouffais un 'waouh' impressionné, tout le monde était si élégant ce soir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Un mariage de rêve. [rp pour tous]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 3 sur 9Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant

 Sujets similaires

-
» Mariage de Lison et Jekey [rp pour tous]
» | Rp pour tous : A rinkae zhī jiān cyu samachy | Mariage
» [Récapitulatif] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage
» [RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage
» [RPPT] - Le Rêve qui aime, le Rêve qui soumet, le Rêve qui excite, le Rêve qui tue
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Côtes de Maübee :: Avalon-