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 | Rp pour tous : A rinkae zhī jiān cyu samachy | Mariage

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Jeu 24 Avr 2014, 22:40

Un Mariage sous les Etoiles
Rp pour tous by Lily-Lune


Voir la description d'Orihime : ici.
Un minimum de 540 mots est demandé par post.
Si vous avez une question quelconque ou un problème, n'hésitez pas à me mp.
Une fois que le rp sera lancé, les activités et les jeux pourront débuter, après ou avant la petite cérémonie suivant ce que je lis ! Vous pouvez venir me voir pour parler à Lily-Lune, quand elle sera arrivée bien sûr, ainsi qu'à Risa, Juri, Aédé et Thalie.

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| Rp pour tous : A rinkae zhī jiān cyu samachy | Mariage Orihim10

Le Rehla a osé poser la question de toute une vie. L'Orine a répondu par le mot le plus simple et le plus banal de tous les temps. Pour autant, cette simple syllabe était la plus importante qu'il puisse exister aux yeux du jeune homme en cet instant. Oui. Ainsi, ils furent fiancés. Un grand mariage fut prévu à Orihime à la saison des cerisiers en fleurs. Loin d'être de ceux qui aiment être vu, ni Caleb ni Lily-Lune ne souhaitèrent inviter les terres entières. Malgré tout, chaque Souverain reçut une invitation, et quiconque aurait la volonté de participer aux festivités serait le bienvenu. Les portes de la Cité Bleue, en cette soirée de bonheur, seraient grandes ouvertes. Tout le monde devait être au courant que la Belle Orine s'était enfin décidée à accorder sa main à quelqu'un. Les gazettes de tout continent en faisaient des articles entiers.

Il faisait nuit. Le ciel scintillait des mille et une étoiles. Malgré l'heure, il faisait frais et doux. Les jardins d'Orihime avaient été décoré pour l'occasion d'une faune et d'une flore savamment étudiées. Des rubans acidulées ornaient les ouvrages et les meubles. L'herbe était fraîchement coupée, et comme à son habitude dans la région, d'un vert légèrement bleuté. Une grande arche fleurie surplombait les environs. A l'opposé s’érigeait un grand buffet. Les feuillages des arbres frémissaient et les branchages valsaient doucement au gré du vent. Un orchestre jouait tranquillement sur une estrade, un peu à l'écart de la foule qui se formait lentement. Les roses blanches et roses, les lys, les lotus et les fleurs de cerisier étaient à l'honneur. Quelques Orines tenaient des paniers et offraient une fleur à tout ceux qui passaient près d'elles, pour qu'ils les glissent dans leur coiffure ou leur poche. Chacun se devait de porter la fleur de son choix.

En véritables parfaites hôtesses, Juri et Risa, les deux filles des futurs époux, recevaient les invités. Elles étaient rayonnantes et charmantes. La première portait une robe rose et la seconde, une argentée. Risa, en quelques pas dansants, grimpa près des musiciens et obtint le silence d'un regard. " Au nom de mes parents, merci à tous d'être présents en cette merveilleuse soirée. Des activités seront mises en place au fil du temps, dont des jeux qui plairont à ces dames autant qu'aux messieurs. Si vous avez la moindre questions, n'hésitez pas à venir me voir, ou une autre organisatrice. A savoir Juri. " La Rehla s'avança pour qu'on la remarque. " Aédé " La Muse des Arts du Combat fit un pas. Brune et grande, elle souriait. " Ou Thalie." La jolie blonde qui était en charge des Art Dramatiques rejoignit sa collègue.

Le parfum qui flottait dans les airs avait quelque chose d'apaisant. Fabulations ou réalité ? La fragrance délicate semblait avoir un véritable effet, comme pour garantir la paix durant un mariage qui se voulait parfait. Et un peu plus loin, dans les tréfonds d'un palais de glace, Lily-Lune se préparait dans ses appartements. A la fois pressée et troublée, elle contemplait de son regard sombre sa robe de mariée, délicatement posée sur une chaise. Deux de ses amies étaient à ses côtés pour la rendre encore plus parfaite qu'elle ne l'était habituellement. " Lily. Es-tu prête ? " souffla Mégumi. Songeuse et rêveuse, Lily-Lune acquiesça.

Pendant ce temps, Risa et Juri comblaient le vide laissé par leurs parents en étant présentes pour chacun, prêtes à discuter ou répondre aux questions. La jeune Rehla prit même un plateau de coupe pour proposer un peu de vin à qui en demanderait.

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== Participations :
- Un bijou comportant une Nyseira ( étrange pierre uniquement exploitée par les Orines à Maëlith, elle possède naturellement une forme de fleur)

== Pour quatre messages :
- Un point de spécialité au choix OU
- Geisy : ce pouvoir consiste en un sacrifice temporaire. Son invocation prive de vu durant trois posts mais en contre partie, vous pouvez soit développer un autre de vos sens pendant cette durée ou poser une question à voix haute : vous entreverrez la réponse dans votre esprit sous forme imagée, d'énigme OU
- Raiponce : ce pouvoir vous permet de faire pousser vos cheveux pour quelques temps. Ils seront très résistants, quoique encombrants, pour que vous pussiez les utiliser à votre guise et selon votre imagination.
- Un compagnon au choix

== Pour sept messages :
- Deux points de spécialité au choix OU
- Un compagnon au choix avec soit un pouvoir mineur soit trois points de spécialité OU
- Âme d'acier : ce pouvoir vous permet de fusionner avec toutes les armes que vous avez déclaré dans votre fiche. D'un geste, vous pourrez les faire jaillir de votre main pour les utiliser. Ce pouvoir rend votre corps légèrement plus endurant.
Code by Silver Lungs
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Ven 25 Avr 2014, 00:32

Un sourire espiègle se dessina sur mes lèvres, et je plongeai mon regard gris acier dans celui émeraude de l'Orine qui s'approchait de moi, son panier de fleurs à la main. Mille et une vois me parvenaient, de ces demoiselles à pétales qui avaient été cultivées avec savoir et gentillesse, avec attention et dévouement. Les Orines étaient des créatures de perfection, et savaient prendre soin de la nature et de nos protégées, surtout au sein de leurs propres terres. Et si quelque Bouton aurait pu voir en ce panier fleuri une blessure faite à la nature et à ses beautés, je voyais quant à moi le bonheur de ces demoiselles à être portées et mises en valeur pour un jour de gloire et de bonheur de ces terres. Mon regard se déplaça des prunelles envoûtantes de l'Orine au panier fleuri, alors que je rendais distraitement son salut à la demoiselle, et s'arrêta sur chacune des fleurs qui ne demandaient qu'à être arborées avant de mourir dignement. Ces fleurs étaient comme nous autres les Fées : elles acceptaient leur trépas naturel avec tranquillité, mais si l'on pouvait leur donner une heure de gloire avant que leur heure soit venue, elles n'en seraient que plus ravies. Plus encore s'il s'agissait de rendre honneur à la maîtresse des lieux qui leur avait permises de prospérer et de devenir aussi belles.

Victime de mon succès d'Illuminae, j'étais contraint d'écouter la voix de chacune de ces fleurs avant d'en choisir une, puisque je ne pouvais toute les arborer. Mais plus que de m'ennuyer, cela m'amusait, et je me trouvai ainsi à répliquer avec bonhomie aux vantardises de chacune de ces demoiselles à pétales, suscitant quelques interrogations chez l'Orine, qui attendait patiemment que je fasse mon choix. Finalement, ce fut sur une fleur de lotus aux pétales presque aussi sombres que mes ailes non apparentes que mes doigts se refermèrent avec délicatesse, et que je je gardai dans le creux de ma main, veillant à ce qu'elle ne soit pas abîmée par un geste maladroit. J'adressai un encouragement aux autres fleurs, ainsi que des excuses à moitié exagérées, avant de m'adresser à l'Orine elle-même :

« Merci. Pour la fleur, et pour ce que vous faîtes pour elles. »

Probablement que le compliment surprit quelque peu la jeune femme, mais je ne lui donnai guère plus d'explications et m'éloignai, nonobstant les protestations de quelques-unes des fleurs que la demoiselle transportait. Au final, chacune d'entre elles aurait le droit à être portée par l'un des convives, si bien que nulle ne pouvait vraiment déplorer le manque d'attention à son égard. Et puis, le fait même d'assister au mariage de Lily-Lune Araé ravissait plus d'une fleur présente dans le panier des Orines. Veillant à ne pas percuter qui que ce soit, je baissai mon regard sur la fleur reposant dans le creux de ma main. Sa voix avait été moins forte, plus discrète que celle des autres, mais son charme m'avait attiré, tout comme, probablement, sa couleur, qui n'était pas sans rappeler celle de mes ailes.

Pendant quelques instants, nous échangeâmes quelques légèretés, et alors que je m'efforçai de rire le plus discrètement possible à la bonhomie de ma nouvelle compagne, je ne perçus pas immédiatement l'individu qui se posta le plus consciencieusement possible sur mon passage. Percevant néanmoins sa présence au dernier moment, je m'arrêtai, manquant de peu de le percuter, avant de lever les yeux et poser mon regard sur un visage qui commençait à m'être familier.

« Lian. »

Un sourire mi-figue mi-raisin accompagnait ce nom seul, qui était celui de ce jeune homme blond aux prunelles ambrées qui me faisait face, son expression indéchiffrable. Je ne lui avais pas expressément dit où je me rendais en quittant les Cascades Cristallines, mais il fallait croire que l'An'Sarna s'était fait un plaisir – ou un devoir – de me suivre jusqu'ici, pendant un certain temps, s'invitant même à un mariage auquel j'aurais pourtant cru ne jamais voir quelqu'un de sa trempe. Comme quoi, je n'avais pas fini d'entendre parler de lui.

« Lui-même, me répondit-il, sarcastique. Cache ta joie, s'il te plaît. »

Je soupirai, alors que le lotus noir m'adressait un murmure outré. L'An'Sarna avait irrité plus d'une fleur en territoire féerique, mais ces demoiselles à pétales n'étaient pas les seules victimes des sarcasmes du jeune blondin. A croire que tant que celui-ci vivrait – autrement dit, pour l'éternité tant que quelqu'un ne prenait pas la peine de le tuer – il ne cesserait de s'attirer aversion et ennuis à cause de ses mauvaises habitudes.

« Bah, fais c'que tu veux, finis-je par me résigner, haussant simplement les épaules. Abîme pas trop les fleurs. »

L'An'Sarna émit un claquement de langue agacé, avant de s'écarter de mon chemin pour aller aborder l'une des Orines munies d'un panier de fleurs. Etrangement, le jeune homme faisait toujours preuve d'une étonnante délicatesse envers les fleurs, aussi nul doute que ma réplique avait fait mouche. J'en venais presque à le regretter. D'ailleurs, plutôt que de me rejoindre, l'An'Sarna ne tarda pas à s'égarer entre les invités, ses doigts fins refermés sur une fleur de lys rouge. Peu importait au final. Je n'étais pas là pour m'occuper de lui. J'avais simplement répondu à l'appel des fleurs exaltées, en profitant pour remplir mes devoirs politiques.

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Ven 25 Avr 2014, 19:39


Accroupi près du lac d'Orihime, je contemplais, sans réellement la voir, la surface bleutée de l'eau calme. Il se mêlait dans mon esprit des sentiments contradictoires qui pesaient sur mon âme et ma conscience. Rien de bien inhabituel en somme mais il m'était dur de scruter, sans une pointe de remord, mon reflet. Je ne voyais qu'un monstre sans visage. « Tu vas salir ton beau costume.» me réprimanda une petite voix claire un tantinet méprisante. Lentement, je tournais la tête pour scruter ma belle Alice, élégante dans sa robe pâle qui soulignait sa ligne irréprochable. Elle avait les bras croisés et une mine boudeuse. Un léger sourire étira mes lèvres et je me relevais sans discuter. « Comment me trouves-tu ?» demandais-je. Je ne pris pas la peine de préciser que je m'étais laissé habillé et préparé sans intervenir et qu'au final, je n'avais même pas osé regardé le fruit du travail des amies de ma future épouse. Alice fit glisser ses yeux sur ma silhouette et sourit à son tour. « Chic et charmant. Je ne t'avais jamais vu avec autre chose qu'une vieille chemise et un pantalon de seconde main. Ça me fait bizarre.» Elle rit tout bas. J'imaginais sans mal ce qu'elle avait sous le regard. Mon costume était de tissu riche et raffiné, d'un blanc immaculé. Le tout avait été fait sur mesure pour ma petite personne. Un col blanc dépassait d'une veste ajustée, cerclé par une cravate en soie d'un bleu roi, assortie aux boutons de manchettes. Seules les chaussures étaient noires. « Alors, prêt ? Tu vas donc te marier.» Elle murmurait, pensive et songeuse. « Oui et j'en suis très heureux.» - « Oh la la, tu vas sauter au plafond, ça se voit.» Elle était ironique. Je ne devais pas manifester beaucoup d'entrain. « Je n'ai pas tout dit à Lily-Lune. Certaines choses, même récentes, ont été caché.» - « Et tu te sens coupable de lui avoir menti, pensant que ton mariage va débuter sur une base instable. Mon pauvre Caleb. C'est une Reine à la puissance effarante.  Je suis à peu près sûre qu'elle est déjà au courant.» Je haussais doucement les épaules, muet.

En quelques pas délicats et dansants, Alice s'approcha de moi. Elle tenait entre ses longs doigts des fleurs de cerisiers qui laissaient leur parfum envoutant embaumer l'air. « Tout le monde doit porter une fleur, mariés compris.» Avec un sourire, je passais mes doigts sur une mèche de ces cheveux noirs. Elle avait piqué une rose rouge dans son chignon. « J'ai choisis pour toi. L'emblème de Lily-Lune est la fleur de cerisier. Ce sera naturellement celle-ci pour toi.» Elle glissa la branche fleurie dans la poche de ma veste. « Si tu te poses la question ….» commença-t-elle en tournant les talons. « Je te souhaite tout le bonheur du monde avec elle.» Je souris. Résignée ou sincère, elle avait fini  par accepter mes choix. « File rejoindre les filles et les autres invité. J'arrive.» Alice me dévisagea brièvement avant de rire, un brin moqueuse. « Monsieur le marié a besoin de quelques instants pour lui. Ne tarde pas trop. Il n'y a que la mariée qui ait le droit de se faire désirer.» - « Elle doit être magnifique.» soufflais-je en courbant la tête pour contempler les cieux étoiles quelques instants. Alice ne bougea pas durant de longues secondes, mais elle finit par me laisser. J'en soupirais de soulagement. J'avais crains sa réaction au point de lui taire mon mariage jusqu'à la dernière semaine avant la date. Il était complexe de dissimuler quelque chose dont tous le monde parlait. J'avais lu dans son esprit, elle l'avait su rapidement, mais n'avait rien dit.

Je sentais mon cœur, au creux de ma poitrine, battre à un rythme effréné. Si je culpabilisais d'avoir caché quelques menus détails à Lily-Lune, j'étais sincèrement heureux. Simplement bien. Elle était l'une des plus belles femmes de ces terres. Et cette beauté dont l'esprit me fascinait un peu plus chaque jour m'avait choisi, moi, simple Rehla vagabond, pour partager sa vie. Je l'aimais. Elle aussi. Cette journée, je lui dédiais. Toujours un peu nerveux par euphémisme, je choisis de faire une fois le tour du Lac avant de rejoindre la foule. Les mains dans les poches, d'une démarche lente, j'avançais lentement. En passant près d'un cerisier, je levais doucement le bras pour effleurer les pétales des fleurs. Du haut de mes quasi deux mètres, j'avais la tête dans les branchages. Dans un sourire je songeais à ma fiancée. Elle devait être magnifique. Comme toujours. Mais aujourd'hui, ce serait spécial. Soudainement, je ressentais l'envie irrésistible de rejoindre la cérémonie. Je me mis en route.  

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Ven 25 Avr 2014, 20:56


J'étais passée par mon village natal pour revoir certaine amie, d'on une que j'avais appris qu'elle avait malheureusement perdu son maitre récemment. Cependant, quand j'arrivais enfin au village, je remarquais que l'ambiance était assez différente, beaucoup plus joyeuse que l'habitude. Assez étonnée, je m'étais alors dirigée chez mon amie, qui malgré ce que je croyais était elle aussi en effervescence et en train de préparer ses affaires pour visiblement faire un voyage. Je l'avais alors regardé assez surprise, tout en me dirigeant vers elle pour en savoir plus, d'accord ce village n'était pas un tristounet, mais quand même, je sentais bien qu'il y avait quelque chose.
Rapidement, elle m'avait alors expliqué que notre vénus allait se marier, d'abord surprise, je finis par lui demander les circonstances et elle m'apprit qu'il fallait se rendre dans le village de la forêt enchanteresse et que si je voulais on pouvait voyager ensemble. Je n'eus pas à me le faire demander deux fois et si me reposer un peu m'avait fait plaisir, je ne voulais pas faire le voyage seul, surtout que je ne connaissais pas vraiment le chemin, du coup autant que je voyage avec quelqu'un qui pourrait me guider sans aucun souci. Je devais bien avouer que ma curiosité me faisait me demander qui était l'heureux élu, je me demandais d'ailleurs si c'était son maitre, mais ça ne me regardait pas et dans tous les cas, j'étais heureuse pour elle.
Arriver dans la ville, je remarquais rapidement qu'elle était magnifique, je n'étais jamais venue ici, mais en même temps je ne pouvais qu'être ravie d'une telle beauté qui était simplement digne de notre vénus. La musique que j'entendais au loin était plus que plaisante et on commençait a se fondre dans la foule, je ne m'attendais pas vraiment a croisée grand monde que je connaissais mis à part les miennes, d'ailleurs je devais même avouer que j'étais un peu inquiète a ce niveau là, un tel rassemblement d'orines, est-ce que ça n'allait pas attirée des envieux ? En même temps qui oserais s'en prendre à nous avec la vénus prés de nous, une personne complètement folle je crois.
Je fini pas allée prés des musiciens et je vis une jeune femme montée sur l'estrade, elle commençait alors a parlée tout en faisant les présentations de toutes les personnes que l'on pouvait allée voir si nous avions besoin de quelque chose ou d'un renseignement sur les événements de la soirée. Bien évidemment le visage des muses m'était familier, car c'était elle qui s’était occupée de nous à certains moments, se chargeant de notre éducation en plus de nos mères. Une fois que les présentations furent faites, le bruit des bavardages commençait à s'intensifier et je m'éloignais de nouveau pour discuter avec l'une ou l'autre orine. J'avais vraiment le ressentiment que rien n'avais été fait à la légère et que de ce fait tout ce que nous allions voir était simplement magnifique. En plus pour les autres races, ça devait être encore plus flagrant.
Je songeais d'ailleurs que je n'avais jamais vu la vénus, enfin pas a ma connaissance, maintenant je l'avais peut être croisée sans faire attention, mais en même temps je l'aurais peut être sentis ? Enfin dans tous les cas, j'avais vraiment hâte que tout commence et c'était donc joyeux que je commençasse a parlée avec certaine orine en attendant la suite des événements.


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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Sam 26 Avr 2014, 19:23

« Saisissez le. ». Ce furent les premiers mots que je prononçais depuis bien des heures, appuyé contre le tronc du cerisier où le marié venait de humer le parfum délicat des fleurs de cerisiers. La vision des probabilités m'avait permis d'élaborer un plan des plus parfaits pour atteindre ma cible, et bien que le regard récalcitrant d'Edelwyn m'avait légèrement touché lorsqu'elle m'avait tendu deux fioles contenant les potions que je lui avais commandé, j'étais bien déterminé à aller jusqu'au bout de mon entreprise. La vérité demeurait que j'aimais bien Lily-Lune. Sa compagnie me divertissait et je n'avais aucune raison de lui vouloir le moindre mal. Néanmoins, cette même vérité contait un certain accord avec une certaine sirène, un accord d'échange. Si je voulais obtenir ce que je souhaitais, je devais donner en retour. Et il se trouvait que cette charmante ondine, reine qui plus est, détestait particulièrement la reine des Orines. La faire souffrir, voilà ce qu'était ma mission, ma contre partie. Et quelle plus belle occasion que son mariage pour ce faire ? A dire vrai, j'avais au préalable penser assassiner son futur époux, purement et simplement, la privant du plus beau jour de son existence, un jour que toutes les terres du Yin et du Yang n'auraient jamais cru voir advenir. Néanmoins, ce n'était pas assez. Je savais que cela ferait sans doute bouder ma délicieuse alliée qui s'attendait probablement à quelque chose de plus spectaculaire. J'avais donc réfléchi à la situation au sommet du rocher au clair de lune, un endroit qui m'inspirait à nul autre pareil. Devant le ciel étoilé, j'avais trouvé quelque chose d'extrêmement intéressant, quelque chose qui, du coup, aurait également des conséquences sur mon avenir. C'est ainsi que je choisis de réunir les meilleurs chamans afin de faire du plus beau rêve de Lily-Lune son plus merveilleux cauchemars.

Le procédé n'était pas bien compliqué en soi mais dangereux à faire. L'un des chamans, le plus puissant d'entre eux, avait pris possession du corps de Caleb en évinçant son propre esprit. Bien sûr, le Rehla pourrait lutter, il le ferait sans doute, mais cela lui prendrait bien trop de temps et quand il sortirait de son état chaotique, il serait bien trop tard pour faire quoi que ce soit. Je m'approchai, le corps de l'homme manipulé par mon subalterne qui le força à se déshabiller, veillant à ne pas froisser le costume. Un petit sourire se forma sur mes lèvres alors que je lui tendis l'une des fioles qu'il but, son apparence changeant pour prendre la mienne. Le pauvre, si quelqu'un tombait sur lui, il risquerait de le tuer en pensant que c'était moi. « Ce serait dommage... ». Je bus la seconde potion, mon corps mutant pour prendre les traits du marié de qui j'enfilai les vêtements. « Vous pensez qu'elle ne se rendra compte de rien ? ». J'ajustai la fleur de cerisier tranquillement avant de répondre à la question posée avec la voix du Rehla. « Je suppose que toute personne qui se marie est légèrement troublée... Et puis, s'il n'y avait pas de risques, ce ne serait pas amusant. Enfin, j'ajouterai que même si elle se rendait compte de quelque chose, cela nuirait à sa réputation d'interrompre le mariage en plein milieu de la cérémonie. Les convives, nombreux, se poseraient des questions qui la mettraient sans doute en fâcheuse position. Déjà qu'un grand nombre de rumeurs courent sur l'un de ses soi-disant fils... ». « Votre femme ne risque-t-elle pas de... ». Mon ton se fit sec. « Ma femme acceptera. Je ne le fais aucunement par amour. Je le fais parce que je le dois. ». Le chaman ne dit plus rien et je repris la parole avant de me diriger vers le lieu des festivités : « Enfermez Caleb dans un endroit bien gardé. Si jamais son esprit réussissait à se libérer de l'emprise d'Ignas, je veux qu'il ne puisse pas atteindre le mariage. J'aimerai éviter qu'il se fasse tuer. Je préfère voir les gens souffrir que baigner dans leur sang. ». « Bien mon seigneur. »

Il n'y avait, en réalité, qu'un seul petit détail sur lequel je ne m'étais pas renseigné : la nature du mariage. J'avais déjà donné en complications en m'unissant à Svana, liant nos esprits pour faire en sorte que si l'un trépassait, l'autre l'accueillerait en son corps. Aussi, j'avais préféré ne pas savoir, avoir une sorte de surprise, surprise qui m'empêcherait de choisir de ne pas dire oui à la Vénus.

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Sam 03 Mai 2014, 00:44

« Majesté. », « ... », « Majesté ! », « Nastaéééé ! » Un bruit sourd retentit. Quelques secondes après, l'Ondin sentit des parties de son lit s'enfoncer près de lui, entourant ses jambes et son corps, dissimulé sous les lourdes couettes. Clémentine avait foncé vers lui, descendant de son lit pour venir dans le sien. La Réprouvée se blottit contre lui, et le roi, sans ouvrir les yeux, l'enroula dans le drap avec lui. La petite se laissa faire, et attrapa les cheveux de l'empereur pour jouer avec. Zack, non loin, se tenait debout, appelant l'homme encore alité « Laisse moi tranquille... », « Majesté. C'est aujourd'hui le mariage royal. », « Le... ? » Il releva la tête, avant de la laisser tomber lourdement sur l'oreiller « J'arrive... Clémentine. » Se tournant, il laissa la petite dans le lit qui se leva pour descendre, alors qu'il jetait les couettes par dessus « Je suis en retard. »


Nastaé arriva à la cérémonie. Les lieux étaient charmants, et le monde commençait à affluer. Il ne connaissait personne, même pas la mariée. Ne s'en retrouvant nullement désolé, il observa les environs, et huma le parfum qui se dégageait de ce lieu fantastique.
La Vénus avait bon goût pour tout ce qui était environnement, et l'Ondin ne pu que se plaire parmi ce lieu enchanteur. Il vola une coupe d'alcool à un serveur passant par là, avant de la porter à ses lèvres. Comme d'habitude, c'était ignoble.
S'en débarassant sur une table, il parcourut la foule, en quête de têtes connues. Peut être quelqu'un saurait-il lui en dire plus sur le déroulement de la cérémonie ?
Nastaé était venu dans ses atours royaux. Ses cheveux étaient liés, bas, avec un lien de cuir noir, et son couvre chef saillait sa tête. Ses voiles blancs ouvragés de perles, broderies et autres préciosités, volaient de la même manière au gré du vent et des courants d'air ambiant.
Doucement, il se fraya un chemin entre les invités, souriant à certains. L'homme, changé depuis peu par le phénomène de l'Ayranna, qui secoua son peuple entiers, essayait malgré tout de cacher ce chamboulement. Son corps avait perdu sa magie, et, au contraire, avait gagné en masse musculaire. Sur son corps, des signes et des volutes noires, zébraient sa peau. Celles-ci avaient le don de bouger de manière lente, pour se mouvoir. Contrôlant les ombres, et ses propres pensées, Nastaé cru bon de les dissimuler. Il cachait sous ses voiles ses marques de ténèbres. Seulement, même en faisant le nécessaire de ce côté là, la froideur de son coeur et de son regard, eux, ne purent être complètement caché.
Malgré cela, l'Ondin gardait en lui, une infime partie, cachée sous des couches de noirceur, sa bonté d'antan.
Lorsqu'à travers les invités, ses prunelles vertes, tranchantes comme des lames, se posèrent sur un homme, un rictus malsain s'afficha sur ses lèvres. D'une manière gracieuse, malgré les quelques centimètres qu'il avait pris -atteignant le mètre quatre-vingt-dix sans forcer- il zigzagua souplement entre les convives. Arrivant derrière le fé, l'homme joua des ombres pour se cacher, et le surprendre. Ainsi, il enlaça sa taille, et mit une main sur sa bouche. D'un côté du mur, des volutes noires en sortirent, avec toute une ombre couleur charbon, lui permettant ainsi de l'attraper, pour le faire sombrer avec lui derrière cet édifice, à l'abris des regards. Manipulation et dissimulation. Parfait. Se retrouvant face à lui, dont le dos du fé était collé contre le mur, il se pencha pour le prendre en étau entre ses bras, de part et d'autre de sa tête. Sans parler, son visage se rapprocha de celui de l'homme, avant que ses lèvres n'effleurent les siennes, lui rappelant, à son bon souvenir, combien leur histoire était intense et précieuse.

« Ca faisait longtemps, Enzel. » Sa voix était légèrement plus grave, comme plus rude, sans pour autant se calquer sur celle d'un pilier de bar. L'Ondin eu un sourire en coin, se décollant de l'être pour le regarder dans les yeux, son dos courbé pour être à sa hauteur. Il caressa sa joue, puis son cou, avant de se redresser, restant proche de lui « Pourquoi n'es-tu pas revenu me voir depuis cette fois-là... ? » Son ton se faisait presque accusateur. Accusateur et à la fois autre chose. Dessous, comme un arrière-goût, se faisait sentir la sincérité. L'homme était réellement envieux de savoir pourquoi ils mettaient autant de temps à se voir à chaque fois. Tout était étrange, Nastaé avait changé, et ça se sentait, quelque chose n'allait pas.


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Sam 03 Mai 2014, 02:45


Je retins un soupir. Certes, les fleurs m'avaient appelé, et je prenais un certain plaisir à dialoguer avec elles alors qu'aucun des invités ne semblait leur porter une telle attention, mais il n'empêchait que m'imaginer assister à moult conventions sociales de la sorte du fait de mon nouveau statut ne m'enchantait guère. Probablement était-ce là l'un des côtés les plus contraignants de la chose, en plus de la paperasse. Quoique le précédent Neibulla avait lui-même été un être très libre, errant à divers endroits des terres du Yin et du Yang, si bien que je reprenais une fonction bien moins astreignante que celle d'autres de mes paires. Si la réception organisée par la reine des Orines était loin d'être désagréable – l'accueil fleuri était des plus plaisant pour un membre du peuple féerique – il demeurait qu'une convention sociale demeurait une convention sociale. Et que, à moins de me trouver un interlocuteur digne de ce nom, j'allais m'ennuyer à en mourir si les mariés ne débarquaient pas dans les minutes suivantes – l'impatience de mon lotus noir quant à ce propos était telle qu'il demeurait intarissable sur le sujet, et que je ne venais qu'à souhaiter l'arrivée de la Vénus et de son promis. Je jetai un rapide coup d'oeil à Lian, avant de laisser échapper mon soupir. Non, l'An'Sarna n'était pas l'interlocuteur le plus désiré qui soit en ce jour de fête. Je venais presque à me demander ce qui avait amené le blondinet à me suivre jusque-là.

Et alors que je m'apprêtai à me diriger vers le buffet afin d'y trouver âme sociable ou met de choix, je me sentis soudainement retenu en arrière, par un bras se ceignant autour de ma taille. La dernière chose à laquelle je m'étais attendu, alors que j'assistais au mariage d'une femme que je ne connaissais même pas, en somme.

« Qu- »

Je ne pus guère en laisser échapper davantage, une main venant se poser sur ma bouche. Et avant même que je ne songe à me débattre, je fus entraîné en arrière, les ombres m'engloutissant dans la plus grande des discrétions, alors que j'étais incapable d'émettre la moindre protestation. Rien ni personne ne sembla remarquer ma disparition, mais ce fut à vrai dire le cadet de mes soucis.

Car lorsque la lumière me parvint à nouveau, après un bref passage dans le royaume des ombres, je me retrouvai face à un visage familier. Familier, certes, mais... également différent de mon souvenir. Certes, la différence était subtile pour quiconque ne connaissait guère l'Ondin comme je l'avais connu, mais l'éclat sombre de ses prunelles émeraude, de même que ses muscles plus saillants ne m'échappèrent pas. Oh, oui, bien sûr, l'homme n'avait rien perdu de sa beauté, mais celle-ci paraissait à présent plus sombre et plus... brutale. Pour le moins surpris par ces changements, je ne trouvai guère le temps d'émettre ne serait-ce qu'une protestation contre ses moyens de nous procurer davantage d'intimité. Ses mains plaquées sur le mur de part et d'autre de mon visage, l'Ondin demeurait également silencieux, mais probablement pas sous le coup de la surprise.

Et lorsque ses lèvres vinrent effleurer les miennes, je ne pus que les accueillir avec un mélange de plaisir et de frustration. Il n'en fallait pas plus pour me rappeler les instants de bonheur que nous avions partagés, d'une intensité et d'une valeur sans pareille. Si bien que je me sentais quelque peu lésé de n'avoir droit qu'à ce contact éphémère, mes lèvres ne se lassant jamais de la saveur de celles de l'Ondin, une saveur exquise à laquelle j'avais eu droit au sein même du Palais de cet Empereur gouvernant à la fois mon cœur et le peuple des profondeurs. Mais alors que naissait en moi le désir de partager avec cet homme de nouveaux instants de bonheur, je vis mon fantasme brisé par une pensée, une seule, vagabonde, mais aussi blessante qu'insidieuse : évoquer le désir de la chair évoquait également le désir que j'avais pour une certaine femme aux prunelles émeraude, une Démone de la Luxure que je haïssais autant que je la désirais.

La voix de l'apollon me ramena toutefois à la réalité. Une voix plus grave que dans mon souvenir, à l'image du reste de son physique, qui avait indubitablement changé. Et si ses doigts, caressant ma peau, refit flamber un désir ancien, je voyais à présent que l'homme qui me faisait face n'était plus le même. Doucement, j'effleurai de mes doigts le menton de l'apollon.

« Nastaé... Tu as changé. »

Il n'y avait à vrai dire là aucun reproche dans mes propos, mais simplement une observation, une interrogation. Il aurait fallu bien plus que quelques centimètres et quelques muscles pour faire s'évanouir les sentiments que j'éprouvais à l'égard de l'Ondin, de toute façon. Je lui avais déjà affirmé qu'il était l'être que je désirais, et que je ne voulais guère le rejeter. Ses propos, à lui cependant, ne manquèrent pas de faire mouche, si bien que lorsqu'un soupçon de culpabilité se fraya un chemin jusqu'à mon cœur, je détournai légèrement le regard que j'avais planté dans ses prunelles émeraude.

« Je... J'étais occupé. Ma reine m'a fait Gardien, et j'ai eu à faire aux Cascades Cristallines, du coup. »

J'ignorais combien de temps s'était écoulé pour l'Ondin depuis notre précédente rencontre. Le temps, en ce monde, était une notion bien trompeuse. Si bien qu'il pouvait s'être écoulé des années sans que l'apollon ne m'ait revu. Plus mû par un pressentiment qu'autre chose, je relevai les yeux vers l'Ondin, qui me dépassait à présent de bien plus de têtes qu'auparavant et mis, comme à mon habitude, les pieds dans le plat :

« Nastaé... Que t'est-il arrivé ? »

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Sam 03 Mai 2014, 10:46

Nastaé regardait le fé. En lui, une horde de sentiments différents le chamboulait. Depuis le changements, tout ce qui attrayait à son passé avait été écrasé et balayé. Seulement, on ne pouvait pas faire disparaitre, du jour au lendemain, des sentiments puissants et un lien déjà solide. Alors face à cet homme à la fois désireux, puis timide, l'Ondin recouvrit un minimum de ses faculté cérébrale d'avant. Croisant les bras, il regarda Enzel se dandiner, connaissant par coeur ses moindres expressions, n'ayant donc en aucun cas besoin de le sonder pour y sentir de la gêne. Le baiser qu'il lui donna fut accueillit comme une gourde d'eau fraîche dans un désert aride, par Enzel. Il en voulu encore, et aurait aimé que Nastaé le transporte au-delà. L'Empereur haussa un sourcil, voyant le petit être se dandiner devant lui, avant que ce dernier n'ose enfin lui parler, lui disant qu'il avait changé, qu'il était différent...
La simple main sur son menton le fit cependant frissonner. Une sensation qu'il pensait envolée, mais loin de là... Ses souvenirs affluèrent lui projetant bien des moments et bien des endroits où ils s'étaient retrouvés tous les deux, à apprendre à se connaitre. Où l'Ondin essaya de percer les défense ennemi, mais se voyait en permanence rejeté par les boucliers massifs d'Enzel. Le fé avait dorénavant annihiler ses murailles, pour laisser y pénétrer un être d'exception. Et cet Apollon se tenait dorénavant devant lui, dans ses jours les plus noirs. Petit à petit, un vrai sentiment s'installa en l'Ondin. Il voulait... Protégé Enzel. De qui ? De quoi ? Peut être de lui, peut être des autres, mais le fé était assez spécial pour remettre en question, quant à son essence même. En se penchant, ses cheveux s'étant mis sur le côté de son épaule, il en toucha une mèche avant de dire, un sourire narquois au lèvres « Et toi tu n'as pas changé... » Ricanant, il se calma quelques secondes plus tard pour reprendre son sérieux « Ecoute... »

Regardant ailleurs, ses sourcils se froncèrent, déformant ses traits « Je ne suis pas le seul à avoir changé. Nous avons tous changé. Je n'ai fais que suivre le mouvement. Il... Tout le monde a des secrets Enzel. Livre moi les tiens et je te livrerai les miens... » L'Ondin le regarda, enfonçant son regard émeraude dans le sien. Plus il le regardait plus il en avait envie. Enzel restait celui qui avait ravis son coeur par excellence, et se retrouver avec lui... Rien qu'à voir la première réaction qu'il avait eu : il l'avait kidnappé sans se soucier de lui. Alors, comme pour s'en faire pardonner, il détendit son visage, et tendit une main vers lui. Il attrapa délicatement son menton, frôla sa joue de ses doigts, avant de faire glisser ses mains sur ses flancs, puis dans son dos, se penchant toujours plus, venant à l'embrasser à nouveau, alors que ses doigts s'agrippèrent derrière ses cuisses. D'un geste, il se targua ainsi, en le portant contre lui, le mettant ainsi à sa hauteur « Tu es si petit... Il n'y a aucune excuse pour ne pas que je te maltraite... » ...dans le bon sens du terme, évidemment.
Le sourire malsain, peut être sadique, qui s'afficha sur son visage à cet instant, était voulu. Cependant, il n'y avait que le sourire de mauvais, car l'Ondin, malgré sa noirceur, ne désirait pas blesser le fé. Faisant apparaitre une sorte de tabouret assez haut, il assit l'homme qu'il tenait -presque sensuellement- contre lui. Dorénavant à sa hauteur, il posa sa main sur sa cuisse « Je regrette ton absence. Mais je suis satisfait de ton évolution, tu as pu te démarquer dans la haute-société... Et j'espère qu'un jour tu m'égaleras. » Par le poste royal, évidemment. Et Nastaé rajouta « Et que ce jour arrivera rapidement... » A nouveau il se pencha vers lui la voix plus velouté « Mais si tu es Roi, il faudra que je joue bien pour ne pas créer l'incident diplomatique... Je te corromprai... » Il émit un petit rire, caressant le torse d'Enzel, avant de passer une bras autour de sa taille pour l'embrasser, le coller à lui.
Pour le moment, la réception attendrait et puis... Les mariés se faisaient désirés, alors autant s'occuper.


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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Sam 03 Mai 2014, 13:20

Bien sûr qu’il avait tout entendu. Il n’était qu’à quelques mètres du « couple », il n’aurait pas pu manquer un seul mot de cette conversation. Ce ‘Enzel’ et donc… ‘Nastaé’. S’il avait su qu’il fallait attendre une telle occasion pour connaitre enfin son nom, il aurait trouvé une manière de l’effacer complètement de sa mémoire. Encore aurait-il fallu que le karma décide d’arrêter de se moquer de lui. À croire que l’éphèbe était invité à toutes les soirées mondaines possibles et imaginables ; à croire même qu’il était roi ! Eerah vida sa coupe d’un trait avant de la jeter négligemment au milieu des buissons. Quoiqu’à la réflexion, si lui était invité, la moitié des terres connues devait l’être également. Mais rien de tout cela n’arrivait à expliquer pourquoi – pour quelle raison et par quel maléfice – voir cet être insupportable en compagnie d’un autre homme l’énervait autant. Il n’avait qu’à faire ce qui lui plaisait après tout, aucun compte à lui rendre, aucune culpabilité à avoir, puisque visiblement, c’était son passe-temps, de semer la discorde dans les cœurs et les esprits. Et même cette pensée mettait les nerfs du Déchu à vif ; c’était reconnaitre qu’il avait réussi à l’atteindre, reconnaitre qu’il éprouvait… quelque chose pour lui. Alors que définitivement, ce n’était pas le cas ! Son regard éteint empli de colère, l’aveugle s’éloigna vers le buffet, mettre à l’épreuve les réserves d’alcool de leur hôte.

Si seulement il n’était pas venu à ce mariage. Il ne connaissait même pas les concernés, ni de près ni de loin. Tout ce qu’il avait vu, c’était une lettre, et comme un charmant animal de compagnie, il avait suivi en remuant la queue. Il crispa la mâchoire ; tout l’énervait à présent. Deux enfants criaient à s’en décoller les poumons à quelques mètres de lui, l’air était saturé de parfums bon marchés ou bien trop forts pour dégager une odeur agréable, et même les muffins avaient le goût de brûlé. Un des bambins passa devant lui, et il avança son pied pour le ficher dans ses jambes ; c’était remarquablement bas, mais ça défoulait. Alors que le gosse se retrouvait le nez dans la poussière, déjà prêt à pleurer, le Déchu grogna, et lui aboya dessus, avant de poursuivre sa route : « Eh toi ! Fait gaffe, un peu ! ». De toute façon personne ne viendrais chercher des noises à un aveugle. Et il n’avait qu’à, effectivement, faire un peu plus attention.

En se laissant guider par son odorat, Eerah repris sa route vers le buffet. Il aurait dû amener Sean, ou Kokoon. Au moins avec eux, il aurait pu penser à autre chose. Ses lèvres pincées en une fine ligne, il révisa son point de vue. Non, l’enfant lui aurait surement fait la morale, et la grosse créature qui, de toute façon, ne savait pas parler, se serait contentée d’avaler tout ce qui lui serait passé sous la main. Et on osait encore se demander quelles raisons il avait d’être en colère. Le monde entier se serait mobilisé pour ajouter à son fardeau que ça n’aurait pas changé grand’chose. Tout ça à cause de cette question, de ce petit éclat d’incompréhension fiché dans son esprit, qui refusait obstinément de le lâcher. « Pourquoi ? ». Ce n’était pas la première fois qu’il se mettait à mal pour essayer de comprendre, et ce n’était pas la première fois qui se heurtait à un vide, un néant, incapable d’expliquer quoi que ce soit. Il était certain de le détester, de le haïr profondément. Ses attitudes hautaines, ce ton si prétentieux, ses façons, et ce corps si… En sentant une bouffée de chaleur le prendre aux tripes, il attrapa le premier verre à sa portée et le porta à ses lèvres, en ignorant sciemment les commentaires désobligeants de son propriétaire. « J’avais pas vu, je suis aveugle, excusez-vous. ». Remarquablement fort, pour du champagne. Et pourtant pas encore assez. Il lui fallait ce whisky dont seul l’Orishala avait le secret ; mais il doutait sincèrement que l’homme ait du temps à perdre en s’invitant à tous les mariages de ces terres. À moins que celui-ci aussi ne tourne en orgie sans nom. À l’évocation de son passage dans le manoir Taiji, il grimaça un sourire à moitié gêné et ravi. D’une façon ou d’une autre, il avait passé une bonne soirée. Il n’y avait plus qu’à espérer que celle-ci finirait mieux que ce qu’elle n’avait débuté.

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Sam 03 Mai 2014, 16:32


Je n'avais pas changé. Comment devais-je le prendre ? L'Ondin ricanant devant cette observation, dont j'ignorais exactement la véracité – lorsque les changements se font subrepticement et qu'ils concernent notre propre personne, difficile de les déceler – je croisai les bras à mon tour et esquissai une moue faussement boudeuse, alors que mon cœur hurlait de désir – peu importait le changement, peu importait le lieu, je n'étais que désir réprimé pour cet homme qui était réapparu devant moi de la manière la plus inattendue. J'étais cependant suffisamment conscient des sentiments de l'Ondin pour ne pas voir en lui qu'une image de la beauté, vide de tout autre intérêt : non, ce qui avait charmé mon cœur, c'était autant l'élégance que l'attention, la gentillesse, la vulnérabilité, et bien autres encore, de cet apollon. Aussi ne pouvais-je simplement le réduire à un objet désirable.

Et de ce fait, je ne pouvais demeurer indifférent au changement de l'Ondin. Non pas pour le rejeter, mais pour le comprendre, pour comprendre cet être qui avait su lire en moi mieux que quiconque, ne serait-ce que pour rendre notre relation équitable. Et c'est pour celle-ci que le jeune homme aux prunelles émeraude ne me dévoila que des bribes de la vérité, une vérité qui existait néanmoins. Ainsi, ce n'était pas seulement le temps qui avait changé l'homme, mais quelque chose qui avait touché bien plus que Nastaé, quand bien même je n'étais guère certain de ce 'nous' qu'employait l'apollon. Aurais-je été aveugle devant les changements du monde qui m'entourait, je n'aurais eu cure de ceux que le jeune éphèbe évoquait, mais il aurait été bien trop immature de penser ainsi. Je le savais pertinemment, Nastaé évoluait dans un monde que je connaissais à peine, celui de la royauté et celui des profondeurs.

Quant à moi, c'était dans celui des secrets que je grandissais, et si je l'avais voulu, j'aurais pu soutirer au bel homme ses secrets sans qu'il n'en sache rien, d'une touche subtile de magie féerique. Mais je n'en fis rien. Si il y avait bel et bien une personne sur laquelle je ne souhaitais guère utiliser ainsi mes pouvoirs, c'était celle qui se tenait devant moi, cet homme en qui j'avais confiance. Cet homme qui me livrerait lui-même ses secrets... Comme je lui livrerai les miens. Toute contrariété, simulée ou non, me quitta lorsque la main adroite de l'Ondin vint caresser mon visage avant de descendre sur mon flanc puis sa ma cuisse, me tirant un frisson de plaisir que je ne pus réprimer. Et lorsqu'il me fit parvenir à sa hauteur avec une force que je ne lui connaissais guère, je vins naturellement poser une main sur son épaule, mon regard gris acier capturé par le sien. Et si je ne pus que tiquer en remarquant le sourire étrange de l'homme, je demeurai silencieux, envoûté par chacun des gestes de l'Ondin.

Et je réalisai à cet instant-là que l'absence de Nastaé m'avait été cruelle. Que mon cœur, capturé par ce bel homme aux yeux émeraude avait été meurtri par la distance. Et qu'en plus, les secrets que j'avais à présent à livrer à l'Ondin n'étaient guère des plus reluisants. Un éclair de conscience me frappa et je réalisai que je m'étais efforcé d'éloigner de mon cœur une vérité qu'il me fallait pourtant accepter, une vérité que je me devais de dévoiler à Nastaé. Il effaça toutes les considérations que j'avais pour la royauté et la politique, toutes mes pensées que j'avais pour ce sombre sourire déformant les lèvres de Nastaé. Et si celui-ci ne m'avait pas enlacé pour coller ses lèvres sur les miennes, nul doute que je me serais égaré, tremblant, dans l'effarement le plus total.

Non seulement je goûtai cette fois-ci de manière plus prolongée à la saveur exquise des lèvres de l'Ondin, mais son contact, qui ne se limitait pas seulement à celui de nos lèvres, me permit de regagner un calme que je n'avais perdu que l'instant quelques battements de cœur. Ma main toujours posée sur son épaule, je passai mon autre bras dans son dos, l'enlaçant. Et lorsque nos lèvres se séparèrent, nos corps néanmoins encore enlacés, je plantai mon regard gris acier dans celui de l'Ondin, esquissant un sourire espiègle.

« Si je me laisse corrompre, c'est que je n'suis pas digne de l'exercice du pouvoir, objectai-je. »

Voilà que je me découvrais une facette joueuse, mais était-ce vraiment surprenant de la part d'un Fé ? Nous autres étions de nature taquines, c'était bien connu. Et nous n'avions aucune raison d'épargner nos proches. A nos risques et périls. Il demeurait cependant que si je songeais un jour à accéder au trône, il fallait que je sois prêt à faire la différence entre ce qui me tenait personnellement à cœur et le bien-être de mon peuple.

« Mais pour le moment, je n'suis pas prêt, ajoutai-je avec un sourire mi-figue mi-raisin. »

Mes doigts vinrent jouer avec les mèches folles de l'Empereur qui s'échappaient de sa coiffure, derrière son oreille, alors que mon sourire redevint espiègle, de même que mon propos :

« Tu sais, je pourrais être aussi grand que toi si je le voulais... Ou bien plus petit. »

Mais ce n'était là qu'une taquinerie, puisque la forme sous laquelle j'étais était devenue comme une seconde nature, si bien qu'en changer ne m'aurait que mis mal à l'aise. C'était un choix qui avait été inconscient, celui d'une apparence identique à mon apparence de Fé, qui me permettait d'évoluer sans maladresse dans un environnement à taille humaine. Et je ne voulais pas que Nastaé me voit autrement, si ce n'est sous mon apparence véritable, car je n'étais pas sous son regard pour pouvoir le tromper, mais pour lui offrir celui que j'étais. A cette pensée, une vague d'amertume afflua dans mon cœur, et je posai ma tête sur l'épaule de Nastaé, la nichant dans le creux de son cou.

« Nastaé... Je n'suis qu'un être artificiel né de la magie d'une déesse... lui avouai-je, ma gorge asséchée par la crainte et l'amertume. »

J'aurais voulu continuer, j'aurais voulu lui poser cette question qui me faisait peur. Mais je ne trouvais guère le courage de le faire, laissant cette question en suspens, implicite, mais qui cherchait tout de même sa réponse. J'avais été jusqu'à oublier cette vérité qui m'avait été révélée au moment même où j'avais été sacré Gardien, mais elle avait refait surface à cet instant, où nos secrets se devaient d'être partagés.

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Sam 03 Mai 2014, 17:41

Un mal de tête frappa l'Ondin. Grimaçant, il ferma les yeux pour les rouvrir, voyant le fé le regarder de ses grands yeux gris. Malgré la noirceur qui le caractérisait, malgré ce que l'Ayrana avait fait de lui, il restait une part de lumière voulant grandir. Et si celle ci ne pouvait s'exprimer au grand jour, elle pouvait au moins essayer de survivre. De survivre en voyant des êtres comme lui, s'accrocher à Nastaé comme une moule à son rocher, sans pouvoir lui résister. Et l'Ondin ne voulait pas le manipuler et se jouer de lui, il souhaitait réellement l'épauler... Le voir autrement qu'un faiblard complètement à sa merci. Car il avait des sentiments pour lui, bien avant que les Jours de Sang n'arrivent. Et il les avait gardé.
Enzel le toucha. Enzel enlaça son dos, il s'appuya contre lui, n'hésitait pas à avoir du contact avec lui... Depuis cette fois-là, l'homme n'avait pas cherché à revoir l'Empereur, mais son comportement lui, avait évolué. Nastaé appréciait tous ses gestes qui montraient un rapprochement. Le fait que le nouveau Gardien pince une mèche de ses cheveux, jouant presque avec, alors que jamais il n'aurait fait ça avant, même dans une autre dimension, fit prendre conscience au roi, combien sa présence lui était finalement devenu vitale. Il lui avait manqué.

Ce genre de petites choses très subtiles, presque subliminales, comme l'effleurement d'une plume ou d'une caresse, interpelait l'homme. Sans redevenir celui qu'il fut, son visage se détendit, moins hargneux, moins brut, et un instant, une lueur d'espoir passa dans ses yeux. Pendant un instant, son visage se transforma, comme s'il n'eut jamais changé « Tu n'es pas prêt... ? Je n'y crois pas. » Sa main passa sur sa nuque, dans son dos, puis il inspira plus longuement « Tu as beaucoup plus de potentiel que tu ne laisses paraitre Enzel. Et je ferai tout pour que tu puisse gravir la dernière marche de ta hiérarchie. L'ultime... » La façon dont il prononça ces mots sonnait presque comme une menace pour qui se dresserait devant son fé. Personne n'avait le droit de lui barrer la route « J'ai déjà eu l'occasion de rencontrer ta... Reine, vois-tu. Et pourtant, je ne doute nullement que tu sauras la surpasser... » Son ton était calme, sa voix était douce, presque trop. Son timbre peut être trop sobre, et pas assez amer qu'il aurait fallu. Il croyait en Enzel.

Le voir sourire, le voir joueur, se remémorer avec délice ce qu'ils avaient vécu... Tout était resté intact. Le fé n'avait aucune pudeur à lui montrer clairement qu'il adorait ses baisers et ses caresses, qu'il était frustré à chaque fois que Nastaé se décalait de lui. Alors quand il lui dit combien il pouvait être grand ou petit, l'Empereur le prit dans ses bras, se rapprochant presque à se coller contre lui « Je te préfère comme ça... Même si je sais que ta première apparence est différente. Tu n'as pas besoin. » Il remonta sa main pour la passer dans les cheveux du fé. Celui-ci s'appuya sur l'Ondin dorénavant massif, et Nastaé enroula un bras autour de sa taille. Le fait de voir Enzel si dépité, la gorge nouée, l'estomac retourné, le toucha. L'Empereur eut le coeur serré, et serra son étreinte. C'était fou. Fou comment, lorsqu'il était près du fée, l'influence de l'Ayrana tarissait. Elle ne disparaissait clairement pas, mais elle arrivait à repartir, comme la mer du rivage. Alors la révélation tomba. Un être de chimère. Comme Zaïdham.

Nastaé délia ses bras, s'éloignant du fé. Crainte ? Dégoût ? Rien de tout ça. Assit sur sa chaise de ministre, il contempla l'homme, croisant les bras, fronçant les sourcils. Alors il tendit le bras, la main, et releva son menton. Annihilant la distance entre eux il finit par déclarer « La taille n'a rien à voir avec la grandeur de l'âme. Rappelle toi de la tienne. » Décrochant un voile entourant son corps, il le passa habilement autour d'Enzel, collant son corps au sien « Lève la tête petit être. Peut importe de quoi tu es fait, je te connais bien assez pour savoir de quoi tu es capable. Tes secrets seront les miens. » Encadrant son visage de ses mains, il embrassa son front, baisa son petit nez aquilin, avant de venir capturer sa bouche juste d'un baiser, se décollant à peine pour dire « Et puis t'es plutôt bien réussi... »
Serré l'un contre l'autre, comme les amants qu'ils étaient, à l'abris de tous les regards, sans que personne ne puisse les voir, ils s'embrassèrent. Buvant la présence de chacun, s'étant atrocement manqué l'un l'autre.

Nastaé finit par rompre le baiser, embrassant le coin de sa bouche, glissant sur sa machoire avant de se redresser. Il reprit le voile, pour le raccrocher à sa tenue. Ôtant son couvre-chef, il le posa sur la tête d'Enzel « Tu as tes secrets Enzel, j'ai les miens et... » Ayant une tête un peu plus large que la sienne -mais forcément plus fournie a l'intérieur- son espèce de turban gonflé, piqué de plumes vertes et bleus, tomba sur les yeux du fé. Alors lentement, sans bruit, il se décala, déploya un voile, un autre, puis un dernier, pour les laisser pendre au niveau de sa taille. Son torse, ses bras, et surement bien en dessous, des dessins zébraient son corps. Comme des courbes et des motifs noirs, se mouvant à une vitesse ultra-lente. Bien sur, sa peau était visiblement sous les "séquelles". Contrôlant les ombres, il les laissa reprendre leur position initiale, plus étalée sur son corps, venant presque lécher son cou « ...ceci est le mien. »
Dorénavant, qui serait le monstre chimérique, fait de magie... ?


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Sam 03 Mai 2014, 23:02

Niché dans les bras de l'Ondin, j'avais partagé ce secret, celui de mon existence chimérique, un secret dont je n'aurais guère eu la connaissance si j'étais resté le Fé que j'étais lors de ma fugue du manoir, un Fé sans ambition qui ne cherchait qu'à gagner sa vie en facilitant celle des autres. Mais j'avais changé, j'avais gravi la hiérarchie féerique, en avais appris ses secrets... pour finalement découvrir le mien. De la manière la plus ironique qui soit. A présent je me souvenais de cet instant d'amertume que j'avais vécu en découvrant que je n'étais que mensonge, que jamais je n'avais possédé de jardin à ma naissance. Mais plus encore, que nombre de mes souvenirs avaient été fabriqués de toutes pièces par une déesse dont les desseins m'étaient encore obscurs. Et à ce moment-là, mon désarroi avait été tel que j'avais préféré fuir, enfouir au plus profond de ma conscience ce secret, évitant à tout instant d'y penser, car il remettait en doute une grande partie de mon existence. Quand avait réellement commencé ma vie ? Si entendre Nastaé parler de secrets avait fait resurgir celui de mon existence, la présence de l'Ondin était également pour moi une ancre, un repère dans la réalité. Mes souvenirs de cet homme n'étaient pas factices. Pas plus que ne l'étaient les sentiments que j'éprouvais à son égard. Aussi, dans ses bras, j'éprouvais moins de craintes à évoquer ce secret. Mais je ne pouvais m'empêcher de me questionner : l'Ondin accepterait-il les sentiments d'un être créé de toutes pièces par les mains d'un Aether ? J'en étais moi-même venu à honnir cette nature artificielle, la partie maléfique de mon être n'acceptant guère que je ne sois un produit de cette nature que je chérissais tant. En serait-il de même pour l'Ondin ?

Lorsque ses bras me lâchèrent, je sentis mon cœur se serrer, pris dans un étau d'amertume et de honte. Qu'avais-je fait ? Les secrets étaient dangereux, mais ce n'était pas mon honnêteté que je regrettais. Non, c'était davantage, c'était le fait d'avoir aimé cet homme, de l'avoir porté dans mon cœur de chimère. Etait-ce vraiment par dégoût que l'Ondin s'était éloigné de moi ? Baissant les yeux, je n'osai plus poser mon regard sur le visage aux traits fins de celui que j'aimais, que je ne voulais perdre, pas plus que je ne voulais le tromper. Et si cet homme qui m'ancrait dans la réalité s'était évanoui, m'avait abandonné par mépris, nul doute que je me serais laissé emporter par cette vague d'incertitude menaçant d'engloutir mon cœur. Mais l'apollon était toujours là, me toisant, les bras croisé, mon regard fuyant le sien.

Mais finalement, ses doigts vinrent relever mon menton, et mon regard se perdit dans ces deux prunelles émeraude que je chérissais tout autant que le reste de son être. Je le désirais, je l'aimais. Même si je n'étais qu'un être factice, artificiel. Et cela, je ne pouvais me le pardonner tant qu'il ne m'accepterait pas. Mais sa voix, bien que plus grave que dans mon souvenir, s'éleva de nouveau, ses mots venant se ficher droit dans mon cœur, comme ils l'avaient fait dans ce palais du désert, faisant fi de mes barrières. Immobile, je tentais malgré tout de trouver une objection aux mots de l'Ondin, mais je demeurai muet devant leur exactitude. Et lorsque l'apollon m'attira vers lui, usant de son voile, je dus me retenir de tout mon être de laisser s'échapper ces mêmes larmes que j'avais refrénées sous un ciel étoilé, lors de cette nuit qui avait marqué le début, la naissance de mes sentiments.

Ses lèvres se posant sur mon front et sur mon nez me firent frissonner davantage, et lorsqu'elles vinrent enfin de poser sur mes lèvres, je les acceptai avec bonheur et allégresse. Je ne sus dire combien de temps dura notre baiser, mais emporté par la passion et la force de nos sentiments, je crus vivre une éternité d'exaltation. J'avais beau être habité par un éternel complexe d'infériorité, les mots de Nastaé me donnaient une confiance à la limite de l'audace, si bien que, malgré les larmes refoulées, c'était sans restriction que je goûtais à la saveur exquise des lèvres de l'Ondin. Et lorsque celle-ci s'éloignèrent, ce fut un sourire timide de satisfaction qui s'étira sur les miennes. Qui laissa cependant rapidement place à l'interrogation lorsque je me retrouvai plongé dans le noir, l'Ondin ayant posé son couvre-chef bien trop grand pour moi sur ma tête.

Le relevant avec un mélange de curiosité et d'appréhension, je posai sans mot dire mon regard sur l'Ondin, dont les voiles étaient tombés sur le sol, dévoilant son torse et ses bras musculeux. Des ombres se murent sur la peau autrefois diaphane de l'apollon, sombres zébrures marquant de leurs ténèbres un corps changé. Et j'accusai un instant de stupéfaction en réalisant que c'était cela, qui était au centre de la transformation de l'Ondin : les ténèbres. Et, indépendamment de ma volonté, mes prunelles se teintèrent d'ambre un bref instant, suffisant pour que je puisse discerner la noirceur qui avait teint, non seulement la magie de l'apollon, mais également son physique... voire même son essence.

« Que s'est-il passé ? demandai-je, sans prendre la peine de dissimuler mon inquiétude, non pas pour moi, mais pour l'Ondin. »

N'attendant cependant guère la réponse et alors uniquement mû par mes sentiments, par un élan de ferveur, de passion et d'amour, je m'approchai de l'Ondin et effleurai de mes doigts son torse nu, avant de remonter ma main vers sa mâchoire, puis vers sa joue.

« Non... Au final, peu importe. Je sais qui tu es. Je sais qui j'ai accepté, je sais qui est celui que je désire. »

Les ombres avaient beau avoir teinté le corps et l'âme de Nastaé, sa gentillesse et sa passion demeuraient les mêmes. Que ce soient dans ses actes ou dans ses propos, l'Ondin faisait preuve du même tact, de la même attention. Ses mots avaient la même force qu'autrefois.

« Peu importent à quoi tu ressembles ou à quoi ressemble ta magie. Tu me donnes envie de croire, comme tu l'as fait autrefois. Ne me dis pas ce que semble dire ton regard. Ne me dis pas que tu es un monstre. Tu ne l'as jamais été, et tu ne le seras jamais. »

Ma deuxième main vint également chercher la joue de l'Ondin, encadrant ainsi son visage comme il l'avait fait avec le mien quelques instants auparavant, mon regard gris acier se plantant dans ses prunelles émeraude.

« Les Fées savent garder les secrets, fis-je avec un sourire sincère. Quant à moi... J'te l'ai dit : je ne fuirai plus. »

Même s'il avait changé. Même s'il venait à sombrer dans les ténèbres dans les plus profondes, je ne le fuirais plus. Car je savais qu'il était cet homme d'une gentillesse infinie, dont les mots m'étaient d'une valeur incommensurable.

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Sam 03 Mai 2014, 23:56


« Alice ! Est-ce que tu as vu mon père ? » Risa, un brin inquiète, s'était mise en tête de retrouver le Rehla dont l'arrivée se faisait presque attendre. Discrète, elle s'était éclipsée d'entre la foule, laissant les invités aux mains expertes des Muses et de sa sœur. La Sirène, qui à l'inverse rejoignait les convives, répondit dans un sourire qui aurait presque pu paraître sincère, qu'il tournoyait autour du lac. Loin de se soucier des états d'esprit de l'Ondine qu'elle n'appréciait que très peu, la jeune fille leva les yeux au ciel, songeant qu'il ne manquerait plus que son père tombe à l'eau et se noie lamentablement le jour de son mariage. D'un bond pas, elle regagna le plan d'eau et ses arbres en fleur pour chercher des yeux le marié. Elle ne m'y guère de temps à le localiser, tout de blanc vêtu on le repérait au loin. « Papa ! » En quelques enjambées, elle sauta auprès de lui pour glisser ses mains dans les siennes. La demoiselle voulait tenir un regard sévère. Pour autant, elle riait. « J'espère que tu ne comptes pas garder cette mine bougonne bien longtemps. Viens on t'attend. Il faut que l'étoile de la soirée mette un peu d'ambiance en attendant la plus belle de toutes.» Elle sourit en scrutant les mires d'or de Caleb, ses iris miel dont elle avait hérité. Sans réellement les voir, de toute évidence. « Le Grand Prêtre est déjà arrivé. Depuis bien longtemps même. Tout est prêt pour la cérémonie. Il ne manque plus que toi et maman, qui est la seule à pouvoir nous faire languir. Alors c'est parti ! »

Accrochée au bras de son père, Risa, pensive durant le chemin, finit par murmurer : « Tu prends de gros risques ce soir papa. Maman a beau être adorable, je ne suis pas certaine que la façon que tu aies adopter pour lui annoncer la nouvelle soit très judicieuse. Tu aurais dû tout de suite lui dire pour Mélodie, je suis sûre qu'elle aurait compris. Vous êtes bizarre tout les deux. Allez au plus simple, à la fin ! Mais je suis heureuse que tu me fasses assez confiance pour m'avoir dis tout ça. Pour Mél, pour les Rehlas … » Elle sourit. Allusions discrètes à l'enfant qu'avait eu Caleb avec un Astre, à ses projets pour son peuple ainsi qu'au mariage choisi par les époux, les non-initiés ne devaient pas comprendre grand chose. « Princesse ? Vous m'avez fait demander ? » s'interposa le Majordome de la famille Araé. Surpris ou déconcerté, il haussa les sourcils en regardant le marié mais n'ajouta rien. Risa ne semblait même pas avoir remarqué cette moue fugace. « Sébastian ! Peux-tu faire un tour aux frontières avant la Cérémonie ? Mère a largement incité sur le fait qu'elle ne voulait pas voir la Reine des Ondins à son mariage et que tous était autorisé à user de force et de violence si elle décidait de pointer ces boucles rousses dans les parages.» - « Au dernière nouvelle, Khæleesi est en territoire sorcier en compagnie de son fiancé. Je ferai cependant un tour de garde. On ne sait jamais.» Il esquissa une révérence, jeta un dernier coup d'œil au marié, avant de tourner les talons. Quelques minutes passèrent, les invités n'étaient plus très loin, on entendait les bavardages et la musique. Risa lâcha la main de son père se planter devant lui. « Profite bien de cette soirée. Ah et j'adorerai avoir un petit frère ou une petite sœur. Pensez-y.» Elle se mit sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue, avant de faire volte-face dans un sourire et plonger dans les festivités.

Pendant ce temps, Juri et Thalie avaient décidé de lancer un petit jeu. « Les mariages unissent les âmes et les cœurs. Pérennisons les sentiments forts comme naissants, créons en de nouveaux dans une petite distraction amusante. Voici venu l'Attrape-Amour, une vieille tradition du peuple des Orines.» Qui démontrait à elle-seule que ce peuple n'était pas si ingénu et trouvait même des stratagèmes pour embrasser les autres en toute impunité. « Nous allons former deux groupes. Certains auront les yeux bandés, d'autres non. Les premiers doivent essayer d'attraper les seconds. Vous aurez droit d'embrasser les hommes et les femmes pris au piège.» Traditionnellement, les hommes devaient, en aveugle, courir après les femmes. Juri, qui venait d'un autre temps, avait décidé d'innover un peu la chose en permettant des rencontres nouvelles de quelque sorte que ce soit. Thalie tenait entre ses bras un panier rempli de quelques étoffes. Elle déambulait parmi les convives pour bander les yeux de certains. La jeune Orine fit un geste à l'orchestre et les musiciens commèrent à jouer une musique joyeuse et entraînante, de circonstances.

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Dim 04 Mai 2014, 09:20

Nastaé regarda Enzel. Il avait connu le fé à un niveau de réticence plutôt élevé, et maintenant, ce même homme était complètement à sa merci. Plus il se décalait, plus Enzel voulait se rapprocher de lui. Sans penser à mal cela ravis Nastaé. Il avait quelqu'un qui n'avait réellement d'yeux que pour lui et peut être pouvait-il le capturer... ? Esquissant un sourire il se focalisa sur lui, sur ses gestes.
L'Empereur se rhabilla rapidement, reprenant son couvre-chef pour le poser sur sa tête. Se pliant en deux, le fé ayant à nouveau touché terre, il se pencha sur lui pour l'embrasser « Tu ne peux plus te passer de moi... » Posant ses lèvres sur les siennes il finit par dire, se décalant légèrement « Si tu n'étais pas aussi occupé pour les tiens, je t'aurais pris avec moi dans mes quartiers royaux... Tu aurais alors vu toute la splendeur du roi des Ondins. » Le fé croyait en lui, quoi qu'il soit devenu. Se décalant alors, il garda la main sur la joue du petit homme en disant « Ca fait longtemps qu'avec moi tu ne fuis plus Enzel... J'aimerai t'avoir plus près de moi au quotidien. Mais pas au Palais. » Finissant par croiser les bras il dit « Les... Récents évènements qui m'ont affecté ont en fait touché quasi l'intégralité de mon peuple. Je... Ne peux pas t'en dire beaucoup ici. Je préfèrerai passer le mariage. Et puis ce ne serait pas correct de ma part de... » Il s'approcha d'un coup d'Enzel, l'enlaçant à la taille pour le coller à lui « ...fausser compagnie au mariage où j'ai été invité en temps qu'Empereur des Ondins, avec un des Gardiens des fées, tu ne crois pas ? » Ricanant, il ne pu s'empêcher de le maltraiter trouvant une faille dans son costume, touchant alors la peau de son torse, touchant sa poitrine de ses longs doigts fins « Mais Enzel... Ton corps cris mon nom... » Nastaé l'enlaça, et finit par lui donner un baiser enfin digne de ce nom.

Au loin, ils entendirent un jeu se lancer. Un jeu d'attrape-chat, et de baisers. Croisant les bras, il s'adressa au fé « Comment sais-tu que tu as été créé de magie ? Qui ta révélé cette information... ? » Les cheveux de l'Ondin volèrent un peu partout, et il regarda le fé « Je ne serai pas surpris que ce soit l'oeuvre autant de quelqu'un que de quelque chose. » Après tout, lui même avait subit l'Ayrana. C'était un tourbillon que l'on pouvait corrompre alors... Ca ou autre chose, c'était bien pareil. Le fait que malgré tout, Enzel soit assit sur le trône le fit réfléchir. Il ne trouvait pas que c'était une mauvaises chose. Loin de là « Tu es quelqu'un de responsable. Tu ne fuis que ta propre vie, mais tu ne laisse pas les autres dans le trou. Je pense qu'il faut t'y faire. Tu es destiné à t'asseoir sur le siège royal. » Il planta son regard dans le sien avant de dire « Tu n'es peut être pas prêt à t'assumer, mais tu es plus que prêt à assumer tout un peuple. » Nastaé s'appuya nonchalamment à un pilier, regardant sévèrement Enzel, comme pour le tester. Comme pour tester peut être sa volonté, son endurance. Peut-être serait-il timide, peut-être aurait-il peur ? « Nos peuples sont différents, mais je pense que tu puisses être assez discret pour que je te montre l'envers du décors. Sachant que chez moi, c'est un panier de crabes, et que nous sommes deux à tenir notre peuple. » Voir Enzel à la tête d'une patrie, défendre ses idéaux et ce qu'il représenterait... Ce serait l'idéal. Bien plus que la souveraine actuelle envers laquelle Nastaé ne portait aucun intérêt vu la manière dont elle s'était ridiculisée à son propre couronnement « Mais si tu refuse réellement, il n'y a rien que je puisse faire. »


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Dim 04 Mai 2014, 13:22

Erza était repassée au château Malkavian pour prendre ses affaires. Maintenant qu'elle avait un « chez elle » où se trouvait réunis une partie de sa famille, elle pensait ne plus avoir besoin d'habiter seule avec Amadaüs dans cette grande bâtisse froide remplie de vampires. Néanmoins, avant de partir, et s'empêchant ainsi de le faire comme une voleuse, elle avait tenu à voir Jun. C'était un peu jouer avec le feu vu que son père le détestait cordialement, autant que le chaman devait le haïr à son tour selon elle. Aussi, on ne rencontre pas un roi aussi facilement. Elle dut donc patienter une heure ou deux dans le couloir devant ses appartements pour daigner le rencontrer. L'homme assis à son bureau la fixa un instant, semblant aussi préoccupé par elle que par un bout de pain moisi. Cela dit, l'expression de ses yeux changea un peu lorsqu'il aperçut qu'elle portait un sac sur le dos. Il s'appuya contre le dossier de sa chaise avant de lui murmurer : « Alors comme ça c'est un adieu ? ». Erza s'en était retrouvée totalement troublée. Il ne semblait pas particulièrement triste mais quelque chose avait changé. « Je pense que c'est le mieux pour tout le monde. J'ai retrouvé mon père alors t'auras plus à me supporter... ». « Tu ne me déranges pas. Seulement, je ne voulais pas que tu te lies à moi inutilement. Je ne suis pas ton père et vu nos relations, te mettre entre nous aurait été cruel envers toi. Néanmoins, je te conseillerai de laisser quelques affaires ici. On ne sait jamais, tu pourrais avoir envie d'un peu de calme ou d'être seule. Et puis, c'est toujours mieux d'avoir plusieurs endroits où vivre qu'un seul. ». Erza n'avait juste rien dit tellement elle ne s'y attendait pas. Elle avait juste passé une main dans ses cheveux avant de partir reposer quelques affaires dans ses appartements. Aussi, quand elle était repassée devant les appartements de l'ancien empereur noir, elle avait entendu la poignée de la porte s'ouvrir sur Jun. Il lui avait tendu une robe en précisant : « J'espère que je pourrai te voir au mariage de la reine des orines. La cérémonie risque d'être intéressante. ». « Et puis, si je suis là, tu es sûr que ma mère et Mitsuko ne viendront pas... ». Il avait sourit, amusé. « Je vois que tu commences à savoir user de ta cervelle. C'est pas trop tôt. ».

C'était pour cela qu'elle était présente à la cérémonie aujourd'hui, dans la robe bleue nuit que le chaman lui avait offert, dont elle avait découpé un côté parce que cette dernière l'empêchait de donner ne serait-ce qu'un coup de pied. Et puis, ses cheveux étaient tout sauf lisses, plutôt décoiffés. En gros, elle ressemblait à une vilaine jeune femme se rebellant contre les conventions d'un monde bien trop coincé pour elle. Mais tant mieux. D'ailleurs, elle jurait que la prochaine personne qui la forcerait à faire la poupée bien sage et bien obéissante allait finir crucifiée à un poteau en place publique puis lapidée puis écartel... Bref. Enfin, quoi qu'il en soit, même si elle ne savait pas ce que Jun préparait au juste, ce qu'il y avait de bien avec les mariages, c'est que l'alcool y coulait souvent à flot. Bon d'accord, elle avait décidé de devenir raisonnable, surtout qu'elle avait bon espoir de rencontrer Lucain pour savoir ce qu'était au juste cette chose importante qu'il devait lui dire. Elle finit par soupirer. L'ange semblait introuvable. Elle l'avait cherché sans résultats. Et puis, elle n'était pas encore prête à lui envoyer une lettre... peut-être qu'elle le ferait d'ici quelques jours, quand elle serait VRAIMENT désespérée.

Zigzaguant entre les passants, elle finit par prendre le verre qu'un homme tenait dans la main avant de lui faire remarquer : « J'en ai plus besoin que toi, mec. ». Aucun respect. Enfin, on ne la refaisait pas vraiment. Puis, son regard, en cherchant Lucain, tomba sur une autre silhouette familière. Elle pencha la tête sur le côté, se demandant si c'était vraiment une bonne idée d'aller voir le déchu. Quoi que, il avait participé à la compétition pour sa main, c'était l'occasion de le tourmenter un peu. La jeune femme finit par se glisser vers lui avant de lui lancer. « Alors, pas trop déçu de ne pas avoir obtenu ma main ? ». Un grand sourire vint ponctuer ses dires alors que l'annonce du jeu des foulards se faisait. « Hum. Pour toi ça doit être drôlement chiant ce genre d'activités... ». Elle vida son verre cul sec. « M'enfin, j'suis sûre que j'peux te retrouver les yeux bandés. Je sais pas ce qu'on a quand on attrape quelqu'un mais bon, au pire on peut aviser. ». Elle finit par se passer une main dans les cheveux, les ébouriffant un peu plus. « Enfin, si tu veux. Mais comme t'es tout seul... et que moi aussi vu que mon ange semble m'éviter scrupuleusement... »

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