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 Un mariage de rêve. [rp pour tous]

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Ven 26 Oct 2012, 14:51

La pression montait, encore et encore, si bien qu’Alec se contenta de saluer brièvement ceux qui s’étaient présentés à l’orchestre. De même, il avait préféré ne pas relever les touches d’humour que chacun apportait, car il était tellement tendu que cela aurait pu le faire exploser !

- *Bon allez, c’est parti !*

Prenant une bonne inspiration, il déposa ses mains sur le clavier du piano et se mit à jouer, doucement mais sûrement, oubliant ses tracas, son stress, tout ! La musique le submergeait et il était déjà parti dans un autre monde, là où rien ne pouvait l’atteindre, à moins qu’il fut ne train de se shooter à une nouvelle drogue sonore et qu’il était en plein trip ! Ne jouant ni trop fort - pour éviter de se faire remarquer, après tout ce n’était pas son mariage - ni pas assez, la mélodie envahit la pièce qui était d’un coup devenue d’un silence qui n’était pour une fois pas pesant, juste impatient ! S’autorisant à laisser un œil se balader pour voir ce qu’il se passait plus loin que le piano, il admira le couple royal, qui avait réellement la classe ! Voir chacun d’entre eux respirer ce bonheur à pleins poumons aurait pu être une source de gêne pour les autres, mais Alec était réellement content d’être venu assister à la cérémonie. Lorsque l’inéluctable fin vint frapper à la porte de l’inconscient du vampire, celui-ci cessa la mélodie sans que cela ne le paraisse vraiment, dans un decrescendo des plus discrets.

Eloignant ses mains du clavier, il se recala sur le banc et se prépara à écouter les vœux des mariés. Franchement, c’était de toute beauté, il n’y avait rien à y redire. Peut être parce que la pièce elle-même sublimait cet avant goût de paradis, ou peut être parce qu’ils y étaient peut être arrivés au paradis, justement ! Soudain, alors que tout était si parfait - trop peut être ? - Alec se sentit mal. C’était étrange, car en temps normal son corps gaspillait de l’énergie à le guérir aussitôt, mais pas cette fois, car en quelques minutes, une vague de douleur envahit son corps entier. Au début, cela n’avait été que le vente, qu’il s’était empressé de malaxer discrètement avec sa main pour tenter de faire passer une pseudo indigestion, mais si chacune de ses cellules se mettait à le torturer, c’était tout autre chose !

Brûlant intérieurement d’impatience, cherchant l’occasion rêvée pour filer sans que personne ne le remarque, il du prendre son mal en attente et souffrir en silence, préférant sonner l’impression que tout allait bien, seul un léger tremblement que l’on aurait pu associer au stress trahissant son état actuel. Bizarrement, revenir à la réalité de cette façon n’était pas ce à quoi il s’était attendu, en revanche, sa vision des choses s’en était trouvée radicalement changée. Tout ce bonheur était devenu niaiserie, une véritable mascarade que les invités jouaient à la perfection, à moins qu’ils furent sous l’effet d’un sortilège ou une potion modifiant leur mental, après tout Alec en avait bien pris une pour changer d’apparence !

C’est en se faisant cette réflexion qu’il comprit ce qu’il lui arrivait, ou c’était en tout cas la raison la plus plausible ! Et m*rde, pourquoi était-il allé chez un type douteux qui lui avait promis monts et merveilles, au lieu de demander à des spécialistes qui pullulaient sur le continent du matin calme ? Regrettant amèrement son choix, il saisit l’ampleur des répercussion, car l’effet de la substance risquait de se dissiper à tout moment. Forcément, cela ne se ferait pas en douceur et la douleur actuelle en était le premier symptôme, mais il devait tout de même se dépêcher de partir pour éviter de se faire démasquer, en jupe et ballerines qui plus est ! Profitant de l’agitation qui régnait dans la pièce tandis qu’un escalier venait d’apparaître comme par enchantements, il fit rapidement son sac et récupéra ses biens en s’excusant auprès des autres musiciens.

- Je suis désolée, mais je ne me sens pas très bien … Je vais prendre l’air, mais je ne suis pas certaine que ça ira mieux ensuite, donc je vous suggère de considérer que c’est un au revoir. J’ai en tout cas été très heureuse de jouer en votre compagnie !

- Et Sora, auriez- vous l’obligeance de prendre ma place pour les morceaux que je pensais jouer ? Je suis désolée de vous faire un coup pareil, mais comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir !


Glissant un dernier « Bon courage » avec un sourire légèrement crispé, le vampire prit la porte de service d’où débarquaient les serveurs puis pas rapidement par les cuisines du palais avant de trouver une sortie peu utilisée. Se calant dans un endroit tranquille, il s’assit contre un arbre qui trônait fièrement là, puis il espéra un instant que les douleurs s’estomperaient, car finalement, il avait envie d’y retourner encore un peu - ne serait-ce que pour dire au revoir sans sprinter en même temps - mais cela ne serait jamais possible s’il reprenait son apparence normale.


Résumé & HRP :
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Ven 26 Oct 2012, 22:47

Je vis Jun porter sur moi le même regard brulant et particulier que celui dont je le couvais. J'en aurais presque frissonné de plaisir. Depuis que nous avions convenu de nous marier en petit comité pour préserver les apparences et notre réputation, il s'était mis a lui aussi se montrer possessif. Mais ce que j'appréciais tout particulièrement c'est cette entente qui nous permettait de ne pas exiger de l'autre plus qu'il ne pouvait donner, de ne pas se disputer, de ne pas douter de l'autre, en fait de s'accorder à l'autre avec souplesse sans même y penser. Il me sourit, de cette façon si particulière qui ne manquait jamais de me faire frémir. Parfois je me demandais si je rêvais ou si ce sourire n'étais pas fugacement moqueur. Au fond peu m'importait. J'étais celle qu'il avait choisit même si notre relation n'étais pas celle de deux amants ordinaires. Après tout c'était cela qui m'avait ensorcelé chez lui. Cette prestance certes, mais aussi cette pureté qu'il avait eut au départ. Moi qui depuis ma tendre enfance avait été habituée à voir les gens ployer le genoux devant moi, mais il ne l'avait pas fait et c'est la première chose qui me captiva chez lui. Mais maintenant je savais que quand bien même il me cèderait je ne pourrais le rejeter ainsi que je le faisais de mes autres amants. Pas lui. Parce que nous avions partager ensemble bien des choses, par ce que nous avions ce lien si profond qu'il faisait partie intégrante de moi. Je me souvenais encore de l'état de choc et de douleur dans lesquels m'avaient plongée ses deux disparition, chacune associée à un changement qui avait suspendu ce lien. Cela avait été comme sentir un fil tendu se mettre à flotter sans plus rien pour le tenir au bout. J'en avais été malade, par moment ça m'avait rendue folle. J'avais du me faire à la pensé que sans lui je n'étais rien qu'un être instable. Or l'instabilité conduit dans sa démesure à la mort. Il était l'amour de ma vie, celui vers lequel je reviendrais toujours quelques soient mes folies. Mon ange et ma malédiction.

Il me rendit mon baiser sans retenue, avant de me demander si je n'avais pas honte de le pervertir. Je sentais la moquerie percer dans son ton. En même temps la phrase ne prêtais pas vraiment à confusion... Je me pris à me demander comment se passerait notre nuit de noce. Étrangement sans doute, comme tout le reste de notre vie. A croire qu'on ne pouvait pas agir normalement tous les deux ! Je secouais la tête ouvertement moqueuse. Soudain je ne pu m'empêcher de repenser à la fois où j'avais essayé de le violer... C'était déjà le jour d'un mariage. A croire que j'avais un problème avec les mariage... Me penchant en avant je lui susurrais à l'oreille : "Ce n'est pas la première fois mon chéri et tu n'es plus un angelot effarouché..." Je savais pertinemment qu'il avait déjà gouté à la luxure alors essayer de se faire passer pour un innocent maintenant... Là dessus je bondis lestement sur mes pieds et m'éclipsais en riant. Pour me téléporter dans ma chambre au bout de quelques pas. Là je saisis ma robe de demoiselle d'honneur, l'enfilais en vitesse aidée d'une camériste puis elle me brossa les cheveux et les laissa flotter libres dans mon dos. Il m'arrivaient jusqu'aux genoux maintenant. Puis elle me maquilla légèrement les yeux en les cerclant de noir et rougit un petit mes lèvres. A cela elle ajouta une pointe de rose sur mes pommettes. Enfin prête je me téléportais dans l'ombre près de l'endroit où se tenait Koal et j'attendis discrètement.

Bientôt Aya entra radieuse dans la salle. Tous se tournèrent vers elle. Je perçu alors le lien qui les unissait tous les deux plus clairement. Et je ne pu que comprendre pourquoi ils se mariaient. Ce n'était pas sans me faire penser à Jun et moi... La cérémonie se déroula simplement sous mon regard attendrit. Je percevais une magie merveilleuse qui ouvrait à faire de cet instant le plus beau et le plus particulier de leur vie.
Quand ils se furent embrassé, une mélodie jouée au piano retenti et prit possession de mon cœur un instant. Puis les sièges des mariés disparurent, un escalier se matérialisa et je me glissais près d'Aya pour porter sa traine alors qu'elle montait dans l'étage qui venait de se matérialiser. Arrivée en haut je souris. Les directives que j'avais donnée avec Shiro avait été suivies à la lettre. Des buffets de cristal suspendues dans les airs par des cordons de soie portaient des mets et des rafraichissements de tous genre. Une cordelette d'argent permettaient de les faire monter ou descendre le temps de se servir. Ainsi la pièce restait aussi grande et aucun meuble ne gênerait les danseurs.

Aya et son époux enfilèrent chacun leur masque. Je pris à le mien et le mis en place. Si celui d'Aya était une dentelle d'or, le mien était une dentelle d'argent. Je pris un petit poignard pour tailler dans ma robe une fente sur la jambe gauche afin de pouvoir danser plus aisément. Cela fait je me redressais et fis un clin d’œil à Aya en lui tendant la main. Les invités affluaient maintenant. Et dans mon excentricité coutumière je lui proposais de danser avec moi.

Post 2 : Robe & Masque:
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Sam 27 Oct 2012, 21:55

Je remarquais tout, le moindre détail, le bruissement de la robe d’Aya, le fait qu’elle ne s’imbibait pas d’eau en passant sur les nénuphars, le sourire béat du jeune loup dont j’étais le témoin… et pourtant, le reste, le monde autour des deux déchus semblait avoir totalement disparut comme si l’univers entier s’était suspendu afin d’honorer l’union de ces deux êtres. C’était peut-être faux, mais pour moi c’était bel et bien vrai. J’étais sincèrement heureux pour eux, oubliant totalement pour un instant la douleur qui me rongeait pourtant chaque jour, chaque seconde. Un regard de Shalnira capta mon attention, et je pus y lire toute la tendresse qu’elle éprouvait pour moi, et mon regard devait également en dire long sur les sentiments que j’éprouvais à son égard. Je reportais bien vite mon attention sur les deux êtres qui allaient se lier devant tous et tendis les alliances le moment venu, tout en prenant soin de me faire oublier sitôt après qu’elles eurent disparues de mes mains. J’étais le témoin, rien de plus, les principaux acteurs étaient Aya et Koal et je m’efforçais de ne pas étendre mon ombre sur eux en ce jour lumineux de leur vie. La reine des déchus parla ensuite, et une oreille attentive aurait remarqué l’émotion qui faisait vibrer sa voix. Je souris, incapable de retenir cette marque de ma propre satisfaction en repensant à ce que je lui avais dit le jour de notre première rencontre. Koal parla à son tour et je supposai que le changement dont il parlait ne concernait pas uniquement son changement de race. Finalement le maître de cérémonie conclut cette dernière et les deux jeunes mariés s’embrassèrent, puis soudain, de la musique sembla sortir des murs.

-*Cette soirée nous réserve, à mon avis, bien des surprises !*

-*Et je pense que l’on a encore rien vu…*

Les invités furent habilement amenés à montrer à l’étage où nous attendait un décor somptueux, puis la Messie des Ténèbres sorti un collier qui, lorsqu'elle le passa autour de son cou, la fit changer de robe et para son visage d'un magnifique masque. L’heure du jeu était finalement venue, et loup que j’étais, je ne pouvais pas m’empêcher d’y participer. Tout en sortant mon masque et tandis que je le portais à mon visage, je changeai d’apparence pour reprendre la toute première enveloppe que j’avais connu après mon bannissement, ainsi peu serait capable de me reconnaître, et c’est là que résidait tout l’intérêt de la manœuvre. C’est ainsi avec des cheveux noirs et des yeux gris que j’allais participer au bal, et j’espérais ne pas avoir perdu mon talent de danseur.

Les alliances:

Mon masque:
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Sam 27 Oct 2012, 23:04

La jeune chaman était friande des soirées mondaines. Là où l'on pouvait porter de belles robes et de nombreux bijoux, tous ses endroits étaient fait pour elle. En revanche, les mariages étaient véritablement réceptions auxquelles elle ne souhaitait pas assister. Non pas qu'elle n'aime pas voir les gens heureux, après tout s'ils veulent croire en l'amour tant pis ou tant mieux pour eux, mais toute cette romance lui donnait la nausée. S'il aurait s'agit de l'enterrement de vie de garçon ou fille, là elle serait venue tout de suite pour s'amuser. Elle avait entendue dire qu'un bal masqué allait être organisé après le mariage et que tous ceux qui souhaitaient y venir le pouvaient. Ayant prit tout son temps pour se préparer, elle prit la route quelques temps après le coucher du soleil. Une heure devait être passée depuis le moment où l'annonce du mariage avait était faite et que la réception avait due commencer. En fait elle avait peu conscience du temps se fiant uniquement à son intuition féminine. Cette même intuition qui l'avait finalement poussée à s'y rendre en hâte afin de ne pas rater le meilleur de la fête.

Elle était bien sur venue à Avalon la veille , louant l'une des chambres que le tavernier Joe louait au dessus de sa taverne. La nuit avait été courte à cause des bruits incessants des hurlements des ivrognes qui chantaient des horreurs passées d'un siècle. Elle avait donc dormit peu mais suffisamment pour tenir toute la nuit à danser. Marchant dans les rues d'Avalon, elle était accompagnée de Shayn qui avait prit son apparence humaine pour être son cavalier. Il était élégant, vêtue d'une chemise noire et d'un pantalon noir qui faisaient grandement ressortir sa chevelure flamboyante et ses yeux d'or liquide. Ashaïna avait choisit du rouge pour sa robe de bal. Elle était ravissante et Shayn n'avait pas manqué de lui dire alors qu'elle terminait d’attacher ses nombreux bijoux. Sa robe était échancrée sur le côté droit, permettant ainsi toute sortes de danses plus ou moins acrobatiques et descendait en crescendo vers l'arrière. Elle n'avait bien sur par oublié le masque dans les tons clairs pour elle et un simple masque de cuir noir pour Shayn. Il avait tenu à rester sobre, ne voulant surtout pas voler la vedette à sa chère compagne et maitresse.

Elle arriva devant l'une des barques qui la fit traverser la rivière Éternité, et la laissa sur les quais du palais. Elle arriva face à l'immense porte qui s'ouvrait justement au moment de son arrivée. Les gardes lui sourirent et la laissèrent passer sans rien demander, son masque étant surement la preuve qu'elle venait pour le bal. Tout le monde était en train de monter un immense escalier de nuages, et elle s'empressa de faire de même. Pendant son ascension elle détailla les nombreuses décorations de la pièce, se disant qu'elle n'avait finalement manqué que cela dans la cérémonie de mariage. Une fois en haut, elle aperçue le couple de mariés et quelque personnes assez proches d'eux pour surement les connaitre personnellement. Elle ne reconnut personne au premier coup d’œil, ne s'attardant qu'un instant sur une silhouette masculine qui croisa son regard un bref instant. Cet homme pouvait surement lui plaire, à en juger bien sur à sa carrure et sa chevelure noire de jais qui laissait magnifiquement ressortir l'éclat de ses yeux gris au travers son masque sombre. Elle tenterait peut être de danser avec lui plus tard, surement même. Shayn la prit à son bras, la guidant vers l'un des buffets dont il ne prit pour l'instant rien et Ashaïna non plus d'ailleurs. Ils attendaient maintenant le début du bal.

Apparence:
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Dim 28 Oct 2012, 19:10

- Et Sora, auriez- vous l’obligeance de prendre ma place pour les morceaux que je pensais jouer ? Je suis désolée de vous faire un coup pareil, mais comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir !

Après quelque superbe morceau , Misaka eut soudainement une mine bien étrange ... Je ne pris pas le temps de détailler son état enfin , n'eus pas vraiment le choix plutôt , parce qu'elle avait déjà disparue du fond de la grande salle avant que je ne puisse en placer ne serait-ce qu'une . Je restais sceptique mais n'aurais sans doute pas d'explications ... Bah , on se recroiserait sans aucun doute . J'irais faire un petit tour au Circus prochainement dans l'espoir de la croiser sait-on jamais ...

Remarquant que la plupart de gens se dirigeait maintenant vers la dite salle de bal , je fus contrainte de suivre le mouvement . Au risque de me sentir bien bien seule dans un infiniment court laps de temps . Je pris donc mon masque soigneusement posé sur le piano dont je fermais le clapet , remettant les touches à l'abri sous la coquille noire avant de tendre mon épaule à Saya-kan . Celle-ci y grimpa sans encombre et je pus rejoindre sans problèmes la salle de bal avec plusieurs autres personnes plus ou moins pressées .

Elle était superbement décorée comme toutes les pièces que j'avais arpenté pour le moment (au nombre de 2 donc ...) . Je remarquais mon cher ami instrumental et vint m'asseoir devant lui , prenant déjà connaissance de ses touches monochromes sans les enfoncer , les effleurant simplement .

Soudainement , je fus interrompu dans mes préparations . Quelqu'un me sortit de mes pensées en me lançant simplement qu'elle prendrait ma relève . Sans la détailler de plus , je lui laissais la place . Je préférais jouer avec Misaka en duo . Je laissais plutôt la place à cet inconnu pianiste plutôt que de l'escorter dans ses morceaux , mon masque dans la main , m'appuyant contre le mur , Saya-kan sur l'épaule .

Je savais ce que je voulais , ce que j'étais prête à dire ou même à faire . J'étais pas vraiment une perle de danseuse . J'avais quelques légers pas en tête mais pas quelque chose digne de ses professionnelles qu'on voyait dans les cabarets . Pourtant , comme n'importe qui , je rêvais qu'on m'invite . Oh mais pas n'importe qui !

Je savais très bien QUI je voulais . Qui ne le savait pas au fond ? Mais j'attendrais , puisque je n'avais même pas pris la peine de le saluer . J'attendais donc tranquillement , assise sur le piano sans regarder ma remplaçante , attendant que le spectacle commence pour en profiter . Mais avec les yeux pour l'instant .
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Jeu 01 Nov 2012, 18:47

Thème :

C’était un échange chantant, étincelant, parfait dans toute cette splendeur et cette beauté. C’était comme si un vieux rêve prenait soudain vie, elle et lui devant tant de gens, fiers de leur amour, de leur union. Eux qui avaient tant attendu ce moment où ils n’auraient plus à se cacher, il se concrétisait maintenant merveilleusement, et ni lui ni elle n’avait jamais osé imaginer que cela se passerait aussi bien. Pendant de précieuses secondes, ils s’embrassèrent avec une passion à la fois puissante et contenue, comme une tempête dans un dé à coudre. Seuls ceux qui étaient assez près pouvaient distinguer l’éclat brillant au bord des paupières de la reine, et personne n’aurait su distinguer l’effort qu’ils faisaient pour se contenir face à tout ce qui bouillonnait en eux. Les applaudissements, la musique, les lumières, toutes ces informations tourbillonnaient autour des mariés. Lentement, Aya s’écarta, et ils se contemplèrent une seconde, en souriant, avant de se tourner vers le reste de la salle, main dans la main.


Comme promis, un escalier cotonneux se matérialisa peu à peu devant eux, les invitant à avancer, sur la douce mélopée qui suintait littéralement des murs. Il reconnaissait ces accords, ce rythme doux et mélodieux. Il les avait déjà entendu, lorsque la Déchue avait joué pour lui, sur son piano noir. Il reconnaissait ces notes, comme une histoire décrivant en chantant le cœur de la jeune femme, ce cœur qu’elle cachait à tant de monde. Personne d’autre ici ne pouvait comprendre, sauf peut-être ce Naram, ce qu’était réellement cette musique. Il jeta un simple regard à son épouse à ses côtés, royale, la tête haute et le pas sûr. Il se doutait de toute la passion qu’elle avait dû mettre à composer tout cela, et il lui en était reconnaissant. C’était elle le noyau de tout cela, la maitresse d’une entreprise parfaite, qu’elle avait ordonné et préparé avec un doigté inégalable. Lui n’avait pas le chic pour préparer de telles réceptions. Il avait à peine été utile lors du choix des gâteaux et des fleurs, et encore. Mais cela importait peu, et Koal se disait même que les choses auraient surement été moins belles si on y avait trop retrouvé sa patte un peu rude, un peu trop… explosive. Il remercia silencieusement cet homme qu’Aya avait appelé, conscient qu’il n’aurait jamais pu atteindre un tel niveau de perfection.


Tandis qu’ils montaient lentement les marches, suivis petit à petit par les invités, le roi Déchu découvrait petit à petit ce nouveau monde qu’on lui avait défendu de visiter avant le mariage. Ils avancèrent dans l’océan de nuages, effleurant au passage des bancs entiers de poissons faits d’éther, perçant la surface de ce monde inverse. Un frisson plus tard, ils prenaient pied dans une grande salle de bal, décorée tout aussi finement que la pièce principale. Un immense lustre pendait au plafond, projetant une lumière chaude sur les sièges disposés contre les murs. Une petite scène avait été aménagée pour les musiciens, un unique piano trônant en son centre. Les musiciens passèrent à côté d’eux avant d’aller s’installer, et de plus en plus de convives pénétraient dans la salle en jetant des regards surpris, amusés, déconcertés, ou parfois simplement admiratifs. Une fois au centre du grand salon, la Déchu posa un petit baiser sur ses lèvres, avant de revêtir son masque de soirée. Il sourit en examinant les détails du métal ciselé avec soin, et se saisit du sien, posé sur un plateau qu’une servante venait d’apporter. Il était noir de jais, aussi simple que l’était son costume, et formait un contraste saisissant avec sa chevelure immaculée. Eta l’attacha rapidement, le réajustant légèrement avant d’embrasser une nouvelle fois sa promise.


Elle avait changé de tenue, comme à son habitude, dans un clignement de paupières. En un instant, elle avait libéré ses mouvements de la longue traine de dentelle, préférant une robe échancrée à la cuisse, ce qui n’était pas pour déplaire à son mari. La Déchue était magnifique, encore une fois. Il ne savait pas si elle finirait un jour par le décevoir, et il en doutait. Cette femme recelait de tant de surprise qu’il semblait impossible qu’elle arrive à tarir de ce flot d’ingéniosité et d’originalité qui la caractérisait. Il saisit sa main avec délicatesse, répondant à sa proposition avec un sourire charmeur.


- "Mais avec joie, ma reine. Je ferais même mieux de prendre votre main vite avant que quelqu’un d’autre ne vous voie et tente de vous enlever !"


Riant de concert avec sa femme, il se tint devant elle, prêt à entamer cette danse qu’ils avaient tant répété lorsque les premières notes s’élèveraient. Ils s’observèrent en souriant, le silence prenant peu à peu place dans la salle de bal, et doucement, la mélodie commença. Tout commença au ralenti, comme si le temps se dilatait peu à peu pour reprendre son cours normal. Ils glissaient lentement sur le sol, leurs jambes animées par le rythme prenant de la musique, conscients en chaque instant du mouvement qui allait suivre, sachant parfaitement ce que leur partenaire faisait en même temps qu’eux. Tout semblait tellement facile, maintenant. Il conservait le contact visuel avec son regard d’azur, comme s’il n’y avait plus qu’elle au monde. Koal bougea lentement les lèvres, pour articuler deux mots silencieux, qu’elle seule pourrait jamais voir.


- « Je t’aime. »

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Ven 02 Nov 2012, 11:38

Musique de la danse:


Il prit sa main et lentement l'entraina dans une danse lente et pleine de grâce. La musique raisonnait dans la salle de bal, obligeant tous les occupants à se concentrer de nouveau sur ce qui se passait en son centre. Les deux époux dansant, paume contre paume, cœur contre cœur, tout cela dans un mouvement unique. Lorsqu'ils dansent, les corps s'unissent, empruntant le même chemin, respectant les mêmes rythmes au son d'une seule et même mélodie. Pour la première fois, les êtres ne se battent pas, ils se suivent et le font avec la plus grande douceur. La danse reste surement l'un des arts les plus appréciable pour de tels échanges. Tantôt tendre, tantôt sulfureux, les danses restes les seuls instants où les corps s'accordent sans la moindre peine. Le regard plongé dans le sien, Aya ne cessait d'en admirer l'éclat. Elle se laissait diriger en suivant ses pas.

Sa robe virevoltait à chaque mouvements et bientôt celle-ci se retrouvait parsemée de milles faisceaux lumineux. Comme il l'avait prédit, les fées vinrent rendre cette première danse magique. Illuminant leurs pas et faisant danser la nature autour d'eux. Des animaux, tout de lumière vêtus, couraient, semblant danser eux aussi. Des centaines de bulles d'argent entouraient la robe de la reine avant d'éclater une à une en mille et une paillettes dorées. Le couple n'y prêtait pas attention, bien trop occupé à s'admirer et se chuchoter mille "je t'aime". Cependant, la foule ne pouvait les manquer, tous ses feux d'artifices miniatures recouvrants de temps à autre la scène qui s'illuminait sous leur pas. Les couleurs étaient chaudes et chatoyantes et les mouvements de chaque fleurs créaient une dentelle en mouvement.

Les Muses étaient là aussi, les plus grandes artistes du théâtre d'Avalon. Elles avaient préparé les nombreuses musiques du bal et surtout les spectacles qui y seraient associés. Des danseurs viendraient animer la scène, encourageant ainsi les invités à faire comme eux. L'une d'elle avait d'ailleurs déjà prit place au piano et jouait la musique de leur première danse de jeunes époux. Elles avaient composé cette musique et toutes celles qui passeraient ensuite. Aya ne pouvait faire autrement que de les employer pour son mariage, ce n'était pas comme si elles étaient inconnus. Cependant, bien que leurs spectacles fassent fureur en ville, elles restaient modestes et préféraient faire une entrée sobre comme tout artiste plutôt que de se faire annoncer. Personne donc ne les avait remarqué en arrivant, prenant place sur la scène et dirigeant déjà les musiciens présents.

La danse se finit, bien trop tôt à leur gout, mais ils n'avaient pas tenu à danser trop longtemps seuls. Le bal devait être un moment de fête et celle-ci devait maintenant commencer. Cessant leurs mouvements à l'unisson, elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Un sourire radieux illumina son visage avant qu'elle ne prenne finalement la parole , se tournant vers leurs invités qui les regardaient.


-"Je tiens à tous vous remercier d'être venu pour ce moment important. J’espère que vous avez tous apporté vos masques, sinon à l'entrée des demoiselles se feront un plaisir de vous en offrir. Bien, je n'ai qu'une chose à vous dire maintenant, que la fête commence! "

Aussitôt dit, la musique commença à retentir, elle était très douce, un peu comme pour accompagner les premiers bavardages. Personne ne semblait décidé à prendre place sur la piste. Surement bien trop timides pour se lancer, pourtant en un instant tout sembla changer. L'ambiance feutrée de la pièce prenait des teintes chaudes et sensuelles, rendant les regards surpris et accusateurs dirigés vers la reine. Regardant Koal d'un air étonné, elle ne se souvenait pas que Naram ait parlé d'un moment où ce lieu prendrait des allures de Black Widow, petit souvenir resté impérissable. Dans cette ambiance luxuriante, tous se mirent enfin en piste. Chacun était accompagné et paraissait bien décidé à danser en un seul et même chœur. Aya et Koal firent de même, sans un mot, prenant place l'un en face de l'autre afin d’exécuter une danse qui leur semblait impossible de ne pas connaitre. La musique commença et tous dansaient comme s'ils avaient répété ce ballet depuis des mois.


Danse des masques:
Spoiler:
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Ven 02 Nov 2012, 15:04

L'arrivée d'Aya avait laisser planer une douce émotion, mieux encore s'était cette union dans son entièreté qui laisser là une impression presque un peu trop douçâtre. Nul ne pouvait ignorer le bonheur qui irradié des époux d'ailleurs, j'en étais presque convaincu, mais plus encore c'est ce ruban rouge qui à mes yeux scella définitivement l'occasion. le moment de calme, d'émotion était à mes yeux passer à cet instant là, tout ce qui suivrais ne serait que fête et joie. Aya tout comme Koal avait pourtant l'art de trouver les mots pour faire durer encore un peu plus l'émotion, moi je restais sage à attendre, à observer, à sonder peut-être aussi. Mais le trop plein d'émotion avait vite fait de me faire abandonner cette idée. Enfin la cérémonie pris fin dans un tonnerre d'applaudissement ravi, mais peu à peu le silence revint, enfin presque car de la musique venant de nul part remplaça tout ce qui avait été effusion de joie jusque là. Enfin le temps de revêtir ce qui aller cacher nos visage arriva, je mettais mon masque, ravi cependant de voir comme ce lieu avait revêtu une apparence magique hors du commun.

Il était temps de faire virevolter chaque être dans une danse endiablée ou sensuelle, tout dépendrait des mélodies. Ceci dit la première danse était celle des heureux mariés et je les observais avec le me^me attendrissement que durant la cérémonie, ils étaient si beaux tout deux, enlacé. Et enfin ce fut au tour de tous de se mettre en piste, je virevoltais de l'un à l'autre pour proposer une danse. La journée entière n'était que magie et ravissement, certain devait bien trouver cela un peu trop mais pour un mariage, j'étais d'avis que rien n'était jamais trop. Ceci dit j'étais bien décidé à ne laisser personne dans son coin Et assez rapidement, c'est vers Volk que je me dirigeais, bien qu'avec son masque il était presque méconnaissable.


"M'accorderiez vous cette danse ?"

J'étirais un sourire, j'étais non seulement le témoin d'Aya mais j'avais aussi choisis d'apporter une touche un peu plus personnel en choisissant d'entrainer les invités sur la piste. s'était ma façon à moi de prouver que je tenais à m'impliquer pour que ce jour reste au yeux des amoureux le plus beau et le plus festif. A quelque pas de la, ma charmante compagne semblait avoir gagner une parure brillante, elle s'était mêler ici et là à la magie très puissante qui enchanter aujourd'hui le palais et visiblement elle avait jouer avec l'eau puisque s'était bien cela qui scintiller en cet instant sur son pelage. Mais je n'avais guère le temps de me préoccuper d'elle, il y avait plus beau à voir, et bien mieux à faire, à savoir ne pas lâcher le moindre invités avant que ses pas n'est foulé la piste de danse.

masque:
résumer:
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Ven 02 Nov 2012, 22:02

    Spoiler:

    Comme je le disais tout à l'heure, je n'avais pas attendu la fin de la cérémonie pour déjà rejoindre la salle de réception d'une part qui servirait également de salle de bal où l'on passerait finalement la majeure partie de la soirée ; quant à connaître ces démembrements, décorations, tournures, et autres ornements, j'en étais déjà bien acquis et ne passai trop de temps à admirer ce qui était conçu par mes propres mains. A vrai dire, je me promenai là pour échapper à l’étouffement de la cérémonie qui avait pesé de trop près sur ma conscience et puisque je n'avais pu supporter plus, autant me rendre utile et vérifier que tout était en ordre, après tout, c'était mon rôle sans l'être, je n'aurais jamais accepté que quelqu'un dénature l'oeuvre faite.

    " Eh vous, que faites-vous là ? Ce n'est pas encore ouvert aux invités ! " me dit une espèce d'écervelées d'un stéréotype parfaitement imparfait bien trop maquillée pour se prévaloir d'une quelconque beauté, ici volée ou substituée par des méfaits ingrats de graisses animales et colorées.

    " Mais Madame, qui vous dit que je ne suis pas de l'organisation ? " de l'air le plus innocent du monde, prenant la mine de l'homme injustement accusé. Trop, peut-être ?

    " Vous n'êtes pas de l'organisation. " elle n'était pas si bête mais bon sang, ne pouvait-elle pas se mêler de ses affaires, n'avait-elle donc pas un chat à fouetter ou une nappe à redresser avant que l'on vienne s'y goinfrer ?

    " Je ne suis pas de l'organisation ? " répétai-je en exerçant une légère hypnose en la laissant se perdre dans mon regard qui n'était sur l'instant, exercé que pour elle.

    " Vous êtes de l'organisation " confirma-t-elle, l'air un peu gêné de n'avoir pas reconnu cette indubitable vérité avant.

    " Evidemment. " finis-je par dire en lui tapant sur l'épaule, avant de reprendre mon tour de la salle, le sourire en coin. Si vous vous posiez la question, je n'ai en général que peu de remords dans ces situations.


    Défilant ici et là, je rajoutais d'un doigté fin deux trois rubans de tissu aux endroits trop vides, je ne voulais sûrement pas qu'il y ait une impression de vide artistique, j'étais de ceux qui aimaient le flou, mais pas le tout du n'importe quoi suggestif. Prise d'une folle envie, je fis même le don de la vie à tous les tableaux présents, mêmes celui de ma signature, un mouvement toujours léger, un vent qui se levait sur une toile ou des vagues mouvantes sur une autre, rien qui ne frappait trop à l'oeil, juste pour ajouter un peu d'animation lorsque les invités se rendraient ici pour boire à la santé des heureux.

    " Que faites-vous ? " suggéra une autre demoiselle accompagnée d'autres de sa trempe à l'entrée tout en disposant plusieurs masques sur une table décorée.

    " Il est de l'organisation " soumit immédiatement celle que j'avais vulgairement hypnotisé avec une vois fluette et candide.

    " Oui en effet, c'est elle qui le dit, vous ne pouvez décemment en douter. " rajoutai-je pour écarter tout doute. Me rapprochant des demoiselles, j'entrepris la discussion.

    " Mais je vous en prie, continuez votre discussion. Vous avez un problème ? " car je l'avais bien remarqué à leur mine inquiète.

    " Oui et non. Enfin on se posait plutôt une question. Notre reine veut absolument que tout le monde danse en coeur mais comme nous venons de le signaler, à l'entrée du palais, on a vu pas mal de bras cassés. "

    " En effet, tout le monde n'est pas réconcilié avec les rouages de son corps. Et bien vous maîtrisez la magie non ? Aucune de vous ne peut régler ça ? "

    " Rien de comparable tout du moins. Et vous ? "

    " Hum... Si, j'ai peut-être une solution mais j'ai besoin de l'une de vous. Je vous explique, si l'une de vous le formule, je peux en tant que génie, accorder un voeu. "

    " Bonne idée. Mais je ne vois pas trop quoi formuler, à part souhaiter que personne n'écrase les pieds de l'autre ? "

    " Bon sang, faut-il tout vous pré-mâcher ? Partons du principe que tout le monde sache danser, si ce que nous voulons, c'est un hymne dansant, on aura beau savoir danser, si on ne sait pas quoi danser, ça ne nous aidera pas à avoir une harmonie. Comprenez-vous ? Je suis sûr que même pour des personnes comme vous, c'est faisable. Pour ma part, j'ai déjà vu un sort plutôt pratique pendant une guerre. Le chef ordonnait à ses sous-fifres bien moins entraînés d’exécuter des geste précis sous ses ordres, c'était bien plus puissant qu'une simple télépathie sans pour autant qu'il s'agisse d'un contrôle du corps. On pourrait transposer ça à l'art de la danse. On insufflerait à ces masques, en plus du pouvoir d'une danse bien réussie, une danse coordonnée.. Et ce sur le masque d'Aya qui, je le sais, n'a besoin d'aucun artifice magique. " et vu l'air bête de mes interlocutrices, j'en devenais fou.

    " Pour faire simple. Il s'agirait d'un masque mère qui donnerait la marche à suivre aux masques que porteront les invités. Ce masque ne contrôlera pas les mouvements corporels des invités mais ce sera pour tous ces danseurs en herbe une sorte d'évidence. Pour eux, les pas à faire seront intuitifs et ainsi, ce que votre reine dansera, tout le monde le dansera. C'est compris ? On part sur ça. " en réalité, je me fichais de leur avis, je voulais juste qu'elles comprennent la marche à suivre pour que l'une d'elle sache quoi me souhaiter. Une fois que la chose fut faite, tous les masques furent ensorcelés.

    " Le charme a également opéré pour tous les masques que les invités portent déjà sur eux à l'étage inférieur, je suppose qu'ils ont bientôt fini d'échanger leurs consentements de toute manière. Ces masques étant ainsi imbibés de ma magie, ils repartiront avec ce petit souvenir chez eux, au cas où ils se représentent un jour à une quelconque cérémonie, ils pourront frimer au moins, enfin à condition qu'il s'agisse toujours d'une soirée déguisée. " dis-je en riant, car en général, être seul à porter un masque était peu discret.

    Les invités, puisque l'on parlait justement d'eux, commençaient à arriver et c'était une bonne chose, la soirée allait enfin pouvoir commencer. Bientôt l'immense dôme nocturne fut rempli de toute part sauf ladite piste dont la primeur était réservée aux mariés, cela allait de soi. Ils devaient ouvrir le bal, c'était une tradition incontestable. Non pas que je tenais à celles-ci mais certaines devaient être sauvegardées pour un certain folklore nécessaire à sa bonne tenue.

    Je m'approchai de Mitsuko qui était justement face à un tableau plutôt parlant pour l'aether. Sans trop de cérémonie, ou de politesse, je m'approchai près d'elle, me faufilant à ses côtés. Je ne voulais plus tenir compte de mes mauvais pressentiments, ce qui devait arriver, arriverait, que je le veuille ou non et puis, si ça se trouvait, ce n'était qu'une paranoïa de plus qui m'habitait mais disons que tout ce qui concernait Mitsuko relevait plutôt de la surprise, et depuis son élévation, il s'agissait plutôt de très mauvaises surprises. Sans enlever mon masque, je lui soufflai : " Ô oui, il est certain que les mariés dansent à merveille. " commençai-je tout en pointant le regard vers ceux qui ouvraient la danse.

    " Mais quitte à parler de merveille, nous ne sommes pas en reste tous deux. " continuai-je pour lui révéler tacitement mon identité, toujours à très basse voix, comme s'il était question d'un secret mais sans que je ne le dise clairement. C'état une envie soudaine, celle de ne pas être Naram car j'en étais las en cette soirée, comme si cela pouvait me protéger des maux que la belle pourrait m'infliger.

    " Pardonnez mon audace ma dame, mais par le plus infortuné des hasards, et en dépit de votre rang, danseriez-vous avec un gueux de mon espèce ? " dis-je cette fois à haute voix en lui tendant le bras pour qu'elle le prenne et m'accompagne. Je voulais prendre une certaine distance amusante, les petits plaisirs de la vie pour un génie étaient parfois maigres.

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Mitsu
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Mitsu
Ven 02 Nov 2012, 23:19

Mitsuko avait suivit le mouvement de la foule à contre cœur. C'était comme toucher du doigt un trésor que l'on ne pouvait emporter. Et lorsqu'elle se retrouva dans la salle de bal, parmi tous les invités, elle cessa un instant de respirer devant l’œuvre qui lui était comme dédiée. La musique commença alors à résonner dans la pièce, accompagnant les mariés qui ne pouvaient montrer leur amour d'une plus belle manière. La danse ne mentait pas, ou très rarement. Pourtant, elle ne les regarda pas longtemps, observant les protagonistes du tableau qui vivaient grâce à la magie du créateur de ce décor somptueux. Ils ne s'étaient pas revus depuis la veille du commencement de sa quête de l'élévation et elle en gardait un souvenir qu'elle ne saurait décrire de ce jour, à la fois merveilleux et horrible. Elle avait songé à lui depuis, tellement de fois pour être honnête...

« Je sais que tu es là... »

En réalité, elle avait l'impression de jouer au chat et à la souris. Mitsuko savait que Naram était présent, mais elle ne savait pas où. Quelque part, elle souhaitait le savoir mais, d'un autre côté, elle ne le voulait. Alors elle décida de laisser le sort en décider, ce serait le hasard ou la volonté du génie qui ferait qu'ils se retrouveraient face à face à nouveau. Fixant les mariés, elle fit tous les efforts du monde pour oublier son désir mais la donne avait changé, elle ne pouvait contrôler ses sentiments comme par le passé. Pire, elle en était esclave, ces pulsions assassines qu'elle avait mis toute une vie à combattre prenaient leur revanche à présent. Tout était question de temps pour qu'elle retrouve le contrôle mais pour le moment, elle ne pouvait qu'essayer de les ignorer. Et alors qu'elle se concentrait sur les mouvements d'Aya, posant délicatement son masque rouge sur son visage, une voix retentit à ses côtés. La déesse leva les yeux vers un homme masqué qui ne tarda pas à lui susurrer ce qu'elle savait déjà. Elle n'avait pas besoin qu'il le lui dise clairement, elle n'avait pas besoin de mots. Alors, elle sourit simplement, plantant ses yeux verts dans ceux de l'homme avant de lui répondre à mi voix, entrant dans son jeu.

« L'on me répète souvent de ne point parler aux inconnus eu égard, justement, à mon rang. Après tout, l'on pourrait chercher à me tuer. »

Elle se rapprocha de lui doucement.

« Néanmoins, vous ressemblez étrangement à un homme de ma connaissance qui se trouve justement ici ce soir. Il était censé m'épouser mais, visiblement, il a jeté son dévolu sur une femme plus merveilleuse que moi. »

Doucement, elle désigna Jun du regard, le sorcier ayant également revêtu son masque, s'apprêtant à entrer dans la danse avec la reine de l'échiquier. Elle faisait référence à leur première rencontre bien entendu. Il était son faux Jun et c'était pourtant lui qu'elle avait choisi et lui qu'elle oublierait. Pourtant, elle se rappela ce qu'elle avait dit à Edelwyn juste après qu'ils aient capturé Orion, ce que la jeune femme lui avait demandé et ce qu'elle avait répondu, faisant pleurer sa jumelle. Elle sourit, un nuage de tristesse passant en une fraction de seconde dans son regard.

« Alors j'accepte, peut-être qu'en me voyant à votre bras, il en ressentira une grande jalousie et comprendra ce qu'il a perdu... »

Elle prit le bras de Naram avant d'ajouter :

« Ne pensez pas que cette acceptation n'est que le fruit de mon amertume, que le fruit de la frustration d'une femme amoureuse qui s'est sentie trahie. Non, j'ai réellement envi de danser avec vous...je ne saurai dire pourquoi... »

L'entrainant doucement sur la piste de danse, elle lui dit tout bas, comme un secret :

« Faites moi rêver et je vous promet que votre statut de gueux disparaîtra le temps de cette danse. Ce soir, si vous vous montrez à la hauteur de mes attentes, vous serez mon prince, le prince d'une nuit. Demain, tout sera terminé mais il vous restera vos souvenirs pour continuer ce rêve que nous vivrons à deux... »

Elle continua :

« Aimez moi le temps de cette danse et je vous aimerai en retour. Et, entre nous, être aimé d'une femme de mon rang est un grand privilège alors faites moi rêver comme l'homme qui est à l'origine de ce décor... »

Mitsuko sourit, un brin de malice brillant dans ses yeux. C'était à l'homme de conduire, aussi, elle suivrait ses pas, ses pas et ceux que le sortilège lui demanderait d'exécuter.

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Sam 03 Nov 2012, 00:46

Assis sur l’herbe fraîche, légèrement humide mais assez agréable tandis qu’il ruminait dans son coin, Alec réfléchit comme jamais. Il s’en voulait pour plusieurs choses, la première étant sûrement d’avoir quitté la soirée si précipitamment, la seconde étant alors de s’être fait rouler dans la farine comme un bleu par ce foutu mage. Il avait payé le prix fort pour avoir une potion efficace sur la durée, et qu’est-ce qu’il avait obtenu ? De la daube ! Dégoûté par ce constat, il se rassura en se disant qu’il n’avait pas été le seul dans ce cas, se rappelant une histoire mettant en scène une belle demoiselle forcée de quitter le bal avant minuit, sous peine de tout perdre. Mais il n’était ni un perdant, ni une princesse et le mage allait très vite le comprendre. Esquissant un sourire peu rassurant accompagné d’une lueur sadique dans le regard, il se leva et se rendit jusqu’à la porte de sortie qu’il avait utilisée un peu plus tôt.

- *On va bien rire, l'arnaqueur !*

Se saisissant d’une clé d’apparence commune, mais aux effets uniques sur les portes, il l’inséra dans la serrure et tourna la poignée. Faisant un pas en avant après avoir ouvert le portail, il se retrouva de suite dans l’échoppe du mage, qui s’était assoupi dans un hamac situé dans l’arrière boutique, repérable à travers l’ouverture de la porte sûrement laissée exprès. Sursautant quand le vampire laissa quelques fioles se briser au sol, il se rua dans la petite salle qui faisait office de boutique et commença à hurler au scandale, jusqu'à ce qu’Alec, impatient et énervé, se saisisse du monsieur à l’aide de rubans d’ombres, et qu’il le serre suffisamment fort pour que le pauvre homme se mette à en gémir.

- Alors, dois-je vous tuer pour publicité mensongère, arnaque sur vampire énervé ou incitation à la haine raciale ?

Ayant à peu près le même air qu’un psychopathe accompli, on aurait presque vu le filer de bave enragée couler du coin de sa bouche, tandis que ses yeux rougeoyaient d’une lueur malveillante, et surtout très sanglante ! Paniquant à souhaits, le pauvre homme ne pu lâcher que quelques mots se résumant à :

- Q … Que voulez-vous ? Prenez ce que vous … Voulez mais … Laissez moi en vie !

Souriant de plus belle, il défit alors les liens du mage qui se mit à haleter. Enonçant alors chacune de ses exigences, il partit se changer tandis que son apparence était finalement revenue à la normale. Heureusement qu’il avait enlevé les talons tiens ! Plusieurs minutes plus tard, il passa de nouveau la porte et ferma le portail magique créé à partir de la clé, puis il se prépara enfin, si jamais on le reconnaissait, ça allait être drôle ! Oh et puis m*rde, il avait bien le droit de vivre normalement, lui aussi !

Alors que la salle du bas s’était largement vidée, une jeune femme vint se présenter aux demoiselles se tenant au pied de l’escalier, puis elle usa immédiatement de l’hypnose pour obtenir ce qu’elle désirait et qui se trouvait dans de magnifiques paniers. Elle savait qu’on lui aurait demandé pourquoi, que cela aurait été long, fastidieux de se justifier et surtout ennuyeux, alors pourquoi s’embêter à se rabaisser à ce niveau de blabla ? Faisant le chemin inverse vers les cuisines, il ne fallu qu’une minute avant qu’elle se retrouve accompagnée d’un jeune homme, le duo ayant pris le temps de mettre les masques gentiment fournis par les demoiselles hypnotisées. Eh oui, à part dire que l’on est schizophrène, pour quelle raison une seule personne aurait eu besoin de deux masques ?

Montant l’escalier en étant parfaitement synchrone, Alec et Misaka se séparèrent en haut, l’une se rendant immédiatement jusqu’au coin - enfin si on pouvait appeler cet énorme espace dédié de la sorte - des musiciens et sortit son violon si unique en lançant d’un air plutôt satisfait avant de se mettre à jouer un air accompagné d’une certaine magie de protection que seules quelques personnes pourraient reconnaître :

- Finalement, je vais beaucoup mieux, je suis donc de retour !

Alec quant à lui passa incognito dans la foule, à la recherche d’une cavalière. Esquissant un sourire, il se dirigea directement vers la seule personne capable de reconnaître le violon - et peut être Alec - que son clone créé temporairement avait entre les mains, puis l’invita comme il se devait, la main droite prête à accueillir celle de la demoiselle, la main gauche dans le dos légèrement courbé, ignorant complètement son compagnon et - accessoirement - maître du clan Malkavian :

- M’accorderiez-vous cette danse ?

Finalement, seules quelques personnes auraient pu tiquer sous sa nouvelle apparence, mais avec le masque qu’il portait et la foule, ce serait clairement mission impossible, alors pourquoi ne pas se détendre un peu et profiter de la fête ?


Résumé & HRP:
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Sam 03 Nov 2012, 12:58

C’était enfin fini et il aller pouvoir s’attaquer au buffet. Il fallait être honnête Zéleph n’était pas bon danseur et n’avait aucune envie de se donner en spectacle. Il préférait le vin et les toasts. Ce levant du ban il suivit naturellement le mouvement, guidant les invités aux escaliers fait de rêve. C’était idiot mais enfant il c’était demander ce que cela ferait de marcher sur les nuages, à présent il le savait : rien. Le réprouvé n’était pas sensible à la beauté du monde, tout lui était égal, comme si le monde autour de lui n’était fait que d’un vieux gris. Entrant dans la salle de bal, il regarda a peine la décoration. Trop de monde s’arrêter déjà les yeux plein d’étoiles. Il était plus qu’agacer qu’autre chose de devoir ce frayait un chemin à travers les convives, stopper en plein passage. Il fallait être honnête, il aurait pu partir, la cérémonie était fini, il n’avait plus rien à faire ici. Il aurait crue voir plus de personne de sa connaissances, mais elles avaient fait ce qu’il c’était interdit : décliner l’invitation. Le voilà seul devant une longue table garnie de magnifique met. Le roi des réprouvés prit un verre de vin entre ses doigts, puis se retourna vers l’intérieur de la salle. La musique retentit. Les marier ce mirent à danser.

Il les fixa dans leur balaie, son esprit perdu ailleurs, bien loin d’ici. Ses lèvres trempèrent dans le liquide rouge de son verre. C’était ça la vie, des gens heureux, en pleine lumière, pendant que d’autre mourrait à petit feu dans leurs coins. Personne ne pouvait rien y faire. Ainsi aller la cour du temps. Certain étaient abandonner au bord du chemin, et avait beau se battre n’y arriverait jamais, d’autre abandonner et attendait la mort, mais certain arriver à la fin de cette fichu route et s’envolait. Lui pouvait toucher les étoiles si il le désirait, mais les sienne était terne, sans valeur. Son verre ce vida plus vite qu’il aurait dû.

Alors qu’il s’en servait un nouveau une jeune femme lui apporta un masque. Il n’en avait pas pris ne pensant pas rester dans cette salle après le mariage. Le réprouvé le prit et le mit à son visage. Noire, d’une élégance simple, sans décor ni dessin, il procédait le même que la plu part des invites qui n’en avait pas. Une nouvelle musique aller se lancer, mais il n’irait pas, non. Un autre verre passa entre ses doigts, l’alcool son seul ami, couler à flot dans sa gorge. A quoi cela servait de s‘en empêcher ? Avec ou sans son esprit était toujours autant embrouiller et sa vie misérable. Il du bien finir une bouteille a lui tout seul avant qu’une jeune demoiselle ne vienne lui sourire gentiment en lui prenant son verre des mains. Zéleph avait assez but pour se laisser faire. Elle ne lui dit rien, et derrière son masque il vit deux prunelles jaunes briller. Sa main ce glissa dans la sienne, il la serra. Parfois il était bon de se laisser aller vers l’inconnue, de croire à autre chose et de vivre, pour un instant, l’excitation de la vie. Ses doigts, mêler aux sien, le tirèrent vers le centre de la salle de bal. Elle désirait danser, lui non, et pourtant il se laissa guider par la douce fraicheur de sa cavalière.

Arrivant au milieu des danseurs il paniqua un instant. Il n’avait jamais su danser. L’avait-elle remarqué ? Elle lui sourit, le regard amuser par ce roi aux airs de grand enfant. Elle lui fit poser sa main ballante sur sa hanche et garda l’autre fermement dans la sienne, posant son autre délicate main de poupée sur son épaule. Étrangement, comme si il avait toujours su ce qu’il faisait, les pas lui vinrent naturellement. Suivant la musique, il fut presque heureux de savoir ce qu’il faisait, et si au début il avait fixé ses pieds avec angoisse, à présent il plonger son regard sombre dans celui de son inconnue. L’alcool lui faisait faire des choses qu’il n’aurait jamais osé réaliser, et pourtant il avait perdu la parole, alors même qu’il désirait savoir qui elle était. Peut-être était-ce mieux ainsi. Le secret donner une sensation de liberté étrange et grisante.

Ses pas ce faisaient seul sans même qu’il n’est besoin d’y penser. Comme de bons soldats ils dansaient tous de concert. Zéleph ne chercha pas à comprendre, il passait un moment délicieux, le regard plongé dans celui de cette femme. Une éclaircie dans son sombre ciel. Pendant un instant il oublia le reste, autour de lui le monde ne tourné plu. De l’oxygène pour un homme qui couler vers les fonds. A défaut de n’avoir personne pour le sauver, il avait un moment pour s’évader.
récapitulatif:
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Dim 04 Nov 2012, 02:38

La cérémonie était des plus émouvantes. Derrière le rideau de larmes qui embrumaient ses yeux, Lyscendre voyait la silhouette digne de son ami et la magnificence de la reine qu'il allait épouser. Elle était d'une beauté irréelle. La jeune orisha serra son mouchoir de soie dans sa main et, malgré elle, s'imagina à la place des tourtereaux au bras de Sanno. Le tableau lui plaisait bien. Elle remisa cette idée dans un coin de sa tête et se concentra sur l'action. Elle sécha ses larmes et suivit la suite de la cérémonie. Les serments étaient très émouvants. Lorsque les amants furent liés, Lyscendre eut de nouveau envie de pleurer. Elle savait que rien ne serait plus pareil. Ses amis avaient tous quelque chose de nouveau, une nouvelle ambition, une nouvelle femme, une nouvelle race... Même elle avait quelque chose de nouveau. Elle regarda le marié avec tendresse alors qu'il jurait amour et fidélité à cette femme qu'elle ne connaissait pas. Ses pleurs augmentèrent de nouveau et, dans le silence respectueux, on n'entendait plus que ses sanglots. Alors qu'elle était secouée d'un tremblement très violent, la foule se mit à applaudir. Puis Aya déclara qu'il était temps de partir pour le reste de la fête. Alors qu'elle enfilait son masque et se levait, elle ressentit une forte douleur au niveau du ventre. Comme une torsion à l'intérieur de son corps. Elle se plia en deux tout en retenant son masque qui n'était pas encore attaché. Alors qu'elle gardait tant bien que mal ses plaintes en silence, elle se releva. Elle sourit piteusement à Shal et prit un air naturel.
-Je...Crois qu'il vaudrait mieux que...je parte... Je... Dis à Volk et Koal qu'ils sont très élégants et...
Sans pouvoir continuer de parler, elle tourna le dos à son amie et attacha son masque, histoire qu'on ne la voit pas s'esquiver.

Alors qu'elle se dirigeait, à contre courant, dans la marée humaine qui montait vers une autre fête, elle s'arrêta au milieu d'une allée et se contorsionna pour tenter d'estomper la douleur. Elle ne put pas la faire disparaître. Elle se tordit une fois encore et ses jambes se dérobèrent sous elle. Heureusement, avant qu'elle ne percute le sol, des bras la rattrapèrent. Une voix douce lui souffla à l'oreille.
-Je vais t'aider. Viens.
Elle se laissa relever et s'appuya lourdement sur l'épaule de sa sauveteuse. Elle fut emmener au dehors et s'arrêta contre la porte.
-Merci !
Elle releva la tête et aperçut le regard tendre d'un ange. Elle manqua de peu de tomber à la renverse alors qu'elle levait la main pour vérifier qu'elle existait vraiment. Lorsqu'elle comprit que ce n'était pas une apparition, elle lui adressa un sourire franc et la remercia. Elle défit son masque, tendit la main à la jeune femme et sortit ses ailes. La jeune femme avisa cette main tendue, lui rendit son sourire, et attrapa finalement ses doigts.
-Tu as besoin d'aide. Je te raccompagne. Je m'appelle Liesel.

Le masque de Lys:

precision:

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Dim 04 Nov 2012, 13:59

Thème:

La première danse était celles des mariés et je la regardais, comme bon nombres d’invités, comme une partie de la cérémonie. Ils étaient beaux mes louveteaux, mes grands louveteaux… Une reine et un roi, c’était peut-être déplacé de les considérer ainsi mais c’était pourtant le cas, pour moi-même et dans l’intimité en tous cas. D’autres étaient présent, Asiphel, mon petit loup de feu dont le potentiel me fascinait, Shalnira, bien évidemment, toujours présente, j’avais même pu voir de loin la louve aux crocs plus long que les autres, Edelwyn, la vampire qui avait su gagné mon respect et mon attachement. Une autre reine louve était là également, et elle vint d’ailleurs me rejoindre, mon changement d’apparence n’étant visiblement pas suffisant pour me cacher à ses yeux et j’aurais d’ailleurs du m’en douter.

-Mais évidemment. Comment refuser une danse à l’une de mes louves adorées ?

Répondis-je à son invitation avec un large sourire. La taquinerie, encore et toujours, c’était certainement ce qui caractérisait le plus notre relation. J’adorais Neith, son tempérament, son intelligence, nous avions déjà combattu ensemble et j’en avais éprouvé un certain plaisir. C’est donc également avec plaisir que je la suivis sur la piste de danse sans oublier de jeter un coup d’œil à Shalnira qui était avec… avec personne, Lys avait certainement du la laisser pour une raison ou pour une autre, j’espérais simplement qu’elle ne resterait pas à s’ennuyer seule à une table. J’avais l’intention de danser avec elle un peu plus tard, mais en attendant il lui fallait s’occuper elle-même, et quand je la vis se lever d’un pas décidé et revêtir son masque, je me dis que je n’avais pas vraiment d’inquiétude à me faire pour elle.
La danse commença, et je me rendis vite compte que je n’avais en rien perdu mes talents. Du moins, c’est ce que je pensais au premier abord, mais lorsque je vis tout le monde danser à la perfection, je me doutai qu’il devait y avoir quelque chose là-dessous, un quelconque sortilège ou je ne savais quoi qui évitait les faux pas. Puis je reportais mon attention sur l’Esprit de la mort.

-Vous êtes ravissante ma chère. Faites attention, un jour ce sera peut-être votre tour.

J’avais prononcé ces paroles tout en indiquant du menton les mariés qui dansaient parmi les invités. A vrai dire, je ne connaissais pas vraiment la situation sentimentale de la reine des ombres, en revanche, je savais une chose : elle avait une famille désormais, une meute, et je ne l’abandonnerais pas quoiqu’il se passe.

Maque de Shalnira:
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Lun 05 Nov 2012, 00:08

La douce Liesel ne savait pas exactement que l'action de la soirée allait se dérouler du côté de l'autel. Elle n'avait jamais mis les pieds à un mariage, les anges ne se mariaient pas là où elle avait étudié. Elle avait donné toute son attention aux musiciens, comme si c'était là tout ce qu'elle était venue voir. Alors qu'elle les avait salué de sa voix cristalline et timide, l'une des musiciennes lui répondit. La musicalité de sa voix et la beauté de son visage ne trompa pas Liesel, c'était selon elle, une femme de haut rang et une artiste à n'en point douter. La jeune femme demanda à Liesel de reporter ses compliments sur un homme non loin. L'homme, d'une beauté et d'un charme à couper le souffle, respirait l'honneur et la dignité, ou alors c'était seulement la naïveté de l'ange qui donnait cette impression. Elle le regarda, osa un sourire, et remarqua qu'il fit le sien et exposant ostensiblement ses canines. Ainsi donc, Liesel rencontrait son premier vampire. Elle reporta son attention sur la magnifique musicienne, et, à son teint blafard, conclut qu'elle venait d'en rencontrer deux ! Fascinée, elle les regarda jusqu'à ce que son bon sens lui rappelle que cela ne se faisait pas. Il proposa de lui apprendre un jour la musique et, à cet instant, le coeur de Liesel explosa ! Apprendre la musique, toucher du bout des doigts des sons si exquis qu'ils créeraient des mélodies et pouvaient donner tant de choses aux gens, c'était sans doute son rêve le plus cher en cet instant. Elle se mit à rougir fortement, menant son sang pur à ses joues opalines, et baissa ses yeux de miroir.
-Bien, je ...Si vous... Je ne dirai pas non ! Je vous remercie de proposer...
Alors, la jeune pianiste brisa le silence qu'elle venait d'instaurer et se présenta.
-Enchantée Misaka, je...suis Liesel. J'espère aussi que vous jouerez toute la soirée, vous avez un réel talent je trouve !
Une autre jeune femme vint s'installer et s'empara d'un violon, décidément, tout le monde jouait de ce fantastique instrument !

Elle se plaça sur le côté, et remarqua que la jeune vampire la regardait. Détournant alors le regard, elle osa un sourire dissimulé et écouta le groupe de musique en silence. Ils jouaient bien, leurs mouvements semblaient irréels tant ils étaient fluides. La jeune femme se laissa doucement emporter par leur air et se prit même à dodeliner lentement de la tête et poursuivant l'air dans son esprit. C'était une sensation vraiment étrange que de se sentir si bien et tant à sa place dans un air musical. Elle se reprit, secoua ses mèches toujours en place, et se redressa. Elle adressa un sourire et un mouvement de tête aux musiciens puis partie s'asseoir. Il était temps. Elle était déjà contente de sa soirée, mais se doutait que ce n'était pas terminé. Quelque chose d'autre allait se passer ! Elle vit le flot de personnes se diriger vers des bancs et en choisit un au hasard. Son regard particulier se posa sur chaque invités, tentant de reconnaître quelqu'un, mais aucun visage ne lui était familier. Liesel attendit alors sagement, en silence, les bras croisés et les mains délicatement enfouies dans l’amoncellement de tulles et de jupons de sa tenue. Lorsqu'enfin elle le vit. Koal. Le plus beau, le plus doux, le plus étonnant des hommes qu'elle avait jamais rencontré. Sûrement le seul homme qu'elle pouvait approcher sans crainte, désormais. Elle assista à la cérémonie, ne comprit pas pourquoi tout le monde était heureux alors qu'ils n'étaient que deux à s'aimer et se marier, et se leva lorsque ce fut la fin. Elle considérait l'événement comme enrichissant et se mit à rire seule en se jurant que jamais on ne l'y prendrait à se marier.

Puis, le temps de mettre les masques vint. Elle chercha une fenêtre en mordillant sa lèvre supérieure et se précipita pour ouvrir le battant de l'une d'elles et siffler dans l'air. Un cri, un rire d'oiseau à n'en point douter, signala qu'Althiel arrivait. L'aiglette se posa sur le rebord de la fenêtre, frotta sa tête contre la joue de sa protégée, et lâcha le masque dans sa main. Liesel le posa sur son visage, le noua autour de sa tête, et referma la fenêtre en promettant à son propre ange gardien qu'elle ferait attention. Elle se tourna, monta les marches menant à la fête, et scruta les lieux... Personne n'allait accepter de danser avec elle... Elle ne connaissait personne et, à vrai dire, ne savait pas même danser. Elle tenta d'interpeller un homme, leva la main pour en héler un autre... Mais décidément, Liesel ne savait pas se faire remarquer par la gente masculine. Dépitée, un peu triste et déçue, elle baissa honteusement sa face masquée et retourna dans l'autre salle. Il était peut-être temps qu'elle parte finalement. Alors qu'elle allait courir pleurer au dehors, elle sentit un mal étrange lui vriller le ventre. C'était clair, quelqu'un souffrait ! Elle chercha la source de ce mal dans toute la salle, et trouva une jeune femme recroquevillée sur elle-même. Elle la prit par le bras, la rassura, et la mena au dehors sans oublier de se présenter. La jeune femme malade lui donna son nom et, rassurée de trouver quelqu'un à aider et quelqu'un pour l'aider, elles partirent bras dessus-dessous pour mener la pauvre Lyscendre enceinte vers un endroit où elle pourrait la soigner. Peut-être ce jour de mariage annonçait-il un autre heureux événement ...

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Un mariage de rêve. [rp pour tous]

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