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 Un mariage de rêve. [rp pour tous]

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Lun 05 Nov 2012, 17:06


    Takias était arrivée juste à temps pour la cérémonie et il s'en était fallu de peu. Mais heureusement, elle ne l'avait pas raté et étant arrivée presque en retard, elle avait préféré se ranger sur un banc du fond avec Kolio en admirant la cérémonie avant d'aller saluer ses connaissances et de féliciter les deux jeunes mariés. La cérémonie fut magnifique et il flottait dans l'air une sensation de beauté époustouflante. Takias n'arrivait pas à reconnaître la Aya qu'elle connaissait. La Aya que Takias connaissait était volage, elle flirtait avec tous les hommes ayant les atouts physiques capable d'attirer son attention, ne s'attachant jamais longtemps à l'un ou l'autre de ses amants. Sa rencontre avec Koal laissait Takias aussi pantoise qu'Aya avait du l'être elle même. L'amour était un sentiment que la jeune Elémentale pensait inconnu de la Reine des Déchus, jusqu'à ce que son regard se pose sur Arrow. La première fois que Takias s'en était aperçu avait été à la forge, lors de la seconde ouverture de cette dernière, la façon dont Aya regardait Koal était bien différente de sa façon habituelle et le comportement du jeune Déchu alias Orisha montrait aussi quelque chose, que Takias avait très vite compris, mais elle ne s'était absolument pas attendu à ce que ça aille aussi loin. Maintenant elle ressentait une immense joie pour Aya et Koal et cela se révélait dans sa présence au mariage. Elle eut un sourire des plus heureux et presque la larme à l’œil lorsque la bouche de son amie rencontra celle de Koal dans un langoureux baiser. Elle ne réussit pas à se faufiler dans la foule pour tenter d'approcher Aya, le mouvement était récalcitrant et la menait vers la salle de bal. Elle suivit finalement le flux de personne vers le bal et la musique qui vint était sublime, sachant que c'était un bal masqué, la jeune femme posa sur sa tête son heaume qui se fermait en un masque de bal sublime et qui correspondait magnifiquement bien à sa tenue d'armure guerrière. Elle fut aussitôt, comme ensorcelé par la musique et la danse des personnes autour d'elle cependant elle n'avait pas de cavalier et ne pouvait donc pas pour le moment danser. Partant à la recherche d'un homme pouvant faire l'affaire elle vit plusieurs visages de sa connaissance. Un homme particulièrement charismatique attira le fil de ses pensées et elle l'observa danser avec une jeune femme un peu plus loin. Elle l'avait déjà vu quelque part mais où exactement? Ses cheveux lui rappelait étrangement des souvenirs mais masqué, il était difficile de faire la part des choses. Elle continua de l'observer un long moment avant de prendre un verre qu'elle trouvait sur le buffet, elle laissa le liquide glisser dans sa gorge et goûta avec délice le rhum fraise qu'elle venait de siroter. C'était un alcool qu'elle appréciait tout particulièrement et Takias se souvenait de la première fois qu'elle l'avait goûté avec Masha au Cabaret d'Aya. Cette pensée lui rappela une fois encore que cette dernière avait bien changé et un doute lui traversa soudainement l'esprit: qu'allait-il advenir des Veuves Noires? Elle refoula vite cette pensée en cherchant encore une fois des yeux le beau jeune homme qu'elle eut tôt fait de retrouver. Un mouvement de danse de ce dernier leva le voile de mystère qui cachait son visage, c'était bon, la jeune Impératrice de Tout voyait enfin qui il était: elle l'avait aperçu quelques fois au Circus Brothel et l'homme qui se tenait devant elle était certainement Zéleph, le Réprouvé qui avait succédé à Astaroth'Milel. Ce dernier avait déjà une compagne de danse mais Takias était bien déterminée à l'inviter dès que possible ou du moins à tenter de se faire inviter. Bien que la danse ne soit pas son fort elle excellait dans l'art de ne pas le montrer. Elle laissait donc la musique prendre petit à petit possession de son esprit, en guettant une occasion de pouvoir danser avec le Roi des Réprouvés.


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Ven 09 Nov 2012, 13:22

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Mille et une Danses.




La cérémonie était absolument sublime. Tout était réuni pour que tout soit parfait. Niva essuya les dernières larmes qui coulaient de ses yeux d’azur et félicita intérieurement la personne qui avait tout organisé. Puis, tout le monde fût convié à passer à la partie bal, afin de danser sur des mélodies magnifiquement jouées par l’orchestre. Niva vit les jeunes mariés mettre tous les deux des masques et ils s’enlacèrent au son de la musique afin de célébrer la mythique et traditionnelle première danse des mariés afin d’ouvrir le bal. Tout le monde mit alors un masque, blanc pour les dames, noir pour les hommes et rouges pour les personnes chargées du service et de l’organisation. Niva sourit en pensant que pour une fois, elle passerait inaperçu, elle qui portait à présent des masque à longueur de journée. Elle prit celui qu’elle avait gardé pour cette partie du mariage, un masque en dentelle rouge et noire avec des plumes sur le côté droit en forme de fleur et le déposa sur le haut de son visage, elle accorda alors la couleur de ses yeux avec sa robe et son regard devint d’un beau doré, comme un regard de trésor, ses cheveux aussi changèrent, laissant place à une tresse sur le haut de la tête pour descendre en une queue de cheval élégante. Elle voulait s’accorder au moins une ou deux danses avant de filer préparer sa prestation de prestidigitation. Elle vit alors un homme qui avait l’air de bien aimer la boisson. Elle le reconnut enfin, elle qui s’était installé à côté de lui. C’était Zeleph, le Roi des Réprouvés. Niva sourit. Tant qu’à faire, autant danser avec une personne importante.


Elle s’avança alors vers lui, mettant bien en valeur sa robe dorée ainsi que la naissance de sa poitrine. Il n’avait pas l’air complètement ivre ni complètement sobre. La jeune femme prit un verre à côté de lui, et le regarda du coin de l’œil en goûtant au subtil cocktail qu’elle avait pris. Elle le vit se resservir en alcool et décida alors d’agir. Elle lui prit le verre des mains avant qu’il ne puisse y goûter et le regarda en souriant. Sans un mot, et voyant que le réprouvé se laissait faire, elle mit sa main dans la sienne et le tira doucement au milieu de la piste. Elle continua à sourire alors que Zeleph semblait un tantinet paniqué. Les masques devaient être ensorcelés car elle se sentit l’âme d’une danseuse. Tout le monde faisait les mêmes gestes, comme une chorégraphie fait par des professionnels. Elle mit la main droite du jeune homme sur sa hanche et de son autre main, lui tenait la gauche. Elle enroula son bras libre autour du cou du jeune homme et commença à danser. Elle profita de cet instant pour ne plus penser à rien. Leurs danse ressemblait à un tango, et était des plus sensuelles. Bientôt, Niva sentit qu’elle devrait changer de partenaire, au moment où elle tournerait sur elle-même.





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Sam 10 Nov 2012, 18:38

"Je me doutais bien que tu ne refuserai pas, cher Alpha ..."

J'étirais à mon tour un très large sourire, il manquait trop de chose, trp de gens dans mon existence ses derniers temps que j'avais ressentis le besoin d'entrainer Volk dans une danse, j’appréciais le loup, son humour. En réalité il était devenu un ami, un être de plus sur lequel j'avais besoin de compté et à qui j'offrirais ma vie comme un bouclier si jamais il en avait besoin. S'était amusant non ? Je fuyais la mort dernièrement, j'avais même prévu de la quitter, et pourtant en la quittant je comptais faire croire que je n'étais plus. Et plus que tout, j'étais prête à donner ma vie pour ceux qui comptaient. Étais-ce vraiment ça, la complexité ? La danse, voilà la seule chose qui savais pour un temps me faire tout oublier, le seul art que je me plaisais à voir et également la seule chose dans laquelle je pouvais vraiment dire que j'étais talentueuse. Oui, j'avais trop de fois échouer, je le savais, mais jamais en danse car la danse me libéré de toutes les chaines dans lesquels j'allais moi-me^me me piéger.

"Hein ? Oh Volk ... je ne crois pas non, j'ai beau connaître l'amour, la mort vie un peu trop en moi pour cela."

La danse se finit et je lâchais mon partenaire, baissant la tête, pourtant quelque chose avait depusi un moment attirer mon attention, un son que je n'avais entendu qu'une fois, dans un parc ou il s'était passé trop de chose. Mon cœur fit soudain un bond, ou était il ? Car oui, je en voyais personne d'autre qui aurait pu jouer avec ce violon là. C'est Bast qui me fit comprendre que je ne rêvais pas en grimpant soudainement sur mon épaule. Je lui accordais une bien faible caresse avant de regarder al foule autour de nous, la gorge nouée et les yeux brillant, était-ce vraiment lui ? Je me sentais soudain si mal, si il était là, vraiment là, pourrai-je au moins lui parler, le reconnaître ? Allait il bien ? Je me sentais fiévreuse d'un coup et je m'éclipsais loin de Volk avec un sourire bien faible. Un peu plus loin du tumulte de la piste, Bast, ma fidèle Bast parvint enfin à lié nos esprit, sa fidélité et sa patience me surprenais une fois de plus.

*Calme toi, la personne qui joue avec le violon est une demoiselle, mais nul doute, c'est son odeur que j'ai sentis ...*
*Ou est il ? Bast dit moi que celle qui tenais le violon n'avait pas l'odeur de son sang sur les mains !*
* Neith ...*

Ma compagne ne put m'en dire plus, je me sentais trop troublé et je savais parfaitement que c'est moi qui troublé nôtre liaison en cet instant. Mais une part de moi craignait qu'il disparaisse encore une fois, oui, une part de moi souffrait toujours et dire que nôtre dernière rencontre s'était si mal passé. Je me mordais légèrement la lèvre inférieur tout en m'adossant à un mur, ma vue se troublait à mesure que des armes menaçaient de prendre forme sur mes joues, juste sous le masque. Il avait pourtant eu raison, il n'avait aucune obligation envers moi, alors pourquoi, en cet instant, mon esprit égoïste désirait il plus que tout entendre sa voix ? Même l'humain auquel je tenais plus que tout, cet humain avec qui je voulais sceller ma vie, me^me lui n'avait en cet instant pas assez de poids dans mon esprit. Non le seul que je cherchais à voir n'était autre qu'Alec.

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Sam 10 Nov 2012, 21:43

Thème :

D’un petit mouvement de la main, Koal réajusta son masque. Il avait pris place en face d’Aya, sur la même ligne que tous les hommes. Chacun était plus ou moins prêt à entrainer sa partenaire dans cette valse effrénée, le Roi Déchu compris. Les pas défilaient dans son esprit comme autant de notes qui formerait le concert de gestes délicats et caresses de leur dance. Avancer, reculer, la saisir, tourner… Non, d’abord le pas décalé. Il jura silencieusement. De toutes les fois où ils avaient répété, il n’avait presque jamais raté un mouvement. Pourquoi cela devrait commencer ce soir ? Il secoua imperceptiblement la tête, pour chasser son esprit défaitiste, et se concentrer sur la magnifique femme qui se tenait devant lui, légèrement tournée, lui offrant la vue de sa cuisse découverte par le tissu fendu.


Il compta avec précision les notes qui défilaient, et soudain, s’avança d’un pas. La reine fit de même, et ils recommencèrent, encore une fois, puis une autre. Lorsqu’elle s’arrêta devant lui, il glissa en arrière, l’invitant de la main, et retrouva sa position originelle. Son corps était de biais, se préparant à cueillir sa femme au creux de ses bras. Leurs doigts s’enlacèrent, sa main se posa avec douceur sur sa hanche, et ils synchronisèrent enfin tous leurs mouvements. Loin d’une simple dance, ils exécutaient un geste naturel, presque instinctif. Glisser le pied droit vers l’extérieur, relever le genou, passer sa jambe gauche derrière la première, recommencer, encore et encore. Respirer ou la faire valser, il n’aurait pas su dire avec certitude laquelle de ces deux actions était la plus simple à ses yeux. Tout ce qu’il avait à faire était de regarder ces yeux d’azur, et tout son corps se mouvait à sa guise pour en faire le centre d’attraction de cette soirée. Il n’était plus qu’un catalyseur à sa beauté, un piédestal sur lequel elle pourrait s’appuyer pour se mettre en valeur.


Lever la main, la faire tourner. Ses cheveux platine se coulèrent lentement autour d’elle, longue et ondulante rivière. Elle devenait un centre, tout gravitait autour d’elle. Du bout des doigts, il la sentit pivoter une deuxième fois, et la ramena contre lui. Comment avait-il pu imaginer oublier ça ? Maintenant qu’ils avaient commencé, il se sentait juste invincible, inébranlable. Le parquet claqua une fois sous ses talons, puis deux. Cambrer le dos, se pencher contre elle. Un demi-sourire aux lèvres, il en profita pour déposer un petit baiser sur son cou léger. C’était un jeu, après tout, comme ils en avaient déjà tant fait, un jeu pour surprendre son partenaire d’une façon ou d’une autre. Que cela aurait été triste s’ils avaient été contraints de se limiter à cette dance qu’ils avaient appris par cœur. Se prêtant immédiatement au jeu, il s’inclina doucement en la faisant se redresser, et parti en arrière, tournant au bout de son bras, la ramenant contre lui avant de la faire pivoter à son tour, et de se placer derrière elle, sa main droite dans la sienne, et l’autre contre son ventre plat.


- "Que je regrette qu’elles ne soient pas déjà là pour te voir danser.", souffla-t-il à son oreille.


Et c’était vrai, il aurait voulu que ses filles soient déjà nées, afin qu’elles puissent juger d’elles-mêmes de la perfection qui suintait littéralement de la reine. En réalité, il aurait voulu montrer cela au monde entier, crier sa joie, et hurler à la lune : « C’est ma femme ! ». Il n’y avait pas autant de monde dans le salon où ils se trouvaient, mais il sut s’en contenter. Il avança d’un pas, toujours pressée contre elle, puis un autre, et la laissa tourner sur elle-même jusqu’à se replacer face à lui. D’un mouvement d’épaule, il fit jaillir ses ailes, et l’attira vers lui, ses pieds montant sur une estrade invisible, comme s’il dansait à quelques centimètres au-dessus du sol. Ses yeux étincelèrent et il s’enquit de la réaction de sa douce. Après tout, ne méritaient-ils pas d’être complètement au centre de cette soirée ? C’était peut-être son péché d’Orgueil qui refaisait surface, peut-être que les rumeurs courraient sur le besoin du roi de se faire remarquer, mais Koal se rendit compte en éclatant de rire que, pour une fois, il n’en avait absolument rien à faire.

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Dim 11 Nov 2012, 02:34

    Un mariage de rêve, mais qui rêvait au juste ? Les mariés qui entreprenaient la danse, nous donnaient à tous le goût de les rejoindre, et justement, j’avais bien l’intention de faire danser ma belle. Cette dernière me fit rire, un rire léger qui ne résonnerait que pour elle, j’aimais quand elle jouait à mes petits jeux idiots après tout, il n’y avait rien de plus simple. Lui prenant le bras pour le placer derrière le mien replié, sous le coude, je tenais un oiseau rare entre ses mains dont le resplendissement de la robe se reflétait dans mes yeux cachés par cet étrange masque. Lorsqu’elle m’indiqua Jun d’un geste, nous regardions tous deux dans la même direction, et de souvenir, je crois bien que c’était la première fois que nos yeux ne se croisaient pas, nous regardions la même chose, c’était étrange.

    « Je vais donc lui donner toutes les raisons de vous regretter. Peu m’importe le fruit qui mûrit en votre sein, tant qu’au final, je puisse le cueillir, peu m’importe qu’il soit croquant où déjà rongé par de nuisibles insectes. » Puis, avançant vers la piste de verre, elle semblait vouloir me faire une confession plutôt amusante à laquelle évidemment, j’acquiesçai.

    « Mais je vous aime déjà, je ne veux juste pas vous le montrer. Je crois avoir quelque peu peur de votre amour, il m’effraye. Un homme de ma condition ne peut prétendre à l’amour avec quelqu’un de votre rang ; nos familles, jamais, ne seraient d’accord et que dirait-on en nous voyant ? Mieux vaut que l’histoire retienne de nous, l’indifférence que vous me portez et la haine que je vous conçois. Le reste ne sera qu’un secret bien gardé. » Lui avouai-je à mon tour dans une légère brise, un regard posé sur le sien, comme de mes yeux, je l’enlaçais déjà.

    Un instant d’intention, nous étions placés comme deux amants sans se l’avouer, sur ce carrelage de verre qui abritaient sous nos pieds de colossales monstres marins de coton, juste en dessous de ce ciel étoilé qu’un immense lustre gros comme une pleine lune dans un ciel sans nuage venait éclairer. Nous étions quelque part, au centre d’un tout, comme à notre habitude, nous aimions cela, nous sentir au centre de l’attention de l’autre, nous réclamions sans cesse que l’autre nous regarde, regarde nos prouesses, nos échecs, nous devions savoir ce que l’autre fait pour faire mieux ou autrement, comme par nécessité de ne jamais recroiser nos chemins tout en espérant qu’un destin inéluctable s’abatte et nous oblige à se revoir. Un instant d’intention sur tous les invités, sur ce qu’ils étaient, où étaient-ils placés, certains déjà rués sur le buffet, d’autres invitant une donzelle rencontrée au hasard entre un petit fourre et un verre bien engloutie, d’autres encore contemplaient l’endroit sans trop se soucier de qui bougeait, tant se dirigeant déjà vers la piste ; et nous, au centre de ce tout, nous savions avant de faire, nous voulions avant d’entrevoir, se jetant dans les bras de l’inéluctable, peu importait le désir, il devait être consommé.

    Thème musical du post:


    Il aurait été de bonne mesure de dire quelque chose, même de bête, mais après ce vide, il devait forcément y avoir une verbe bien placée pour emballer le cadeau du ciel, la providence des aetheri, je ne savais mais je voulais sans pouvoir. Ici placé avec elle, l’instant était éternel et il allait laisser place aux mouvements gracieux, je crois avoir eu envie de lui dire tant de choses qu’il fut préférable de simplement, ne pas ouvrir la bouche. Je m’éloignai d’elle sans la lâcher du regard, courbant le dos, le bras en arrière collé à celui-ci, l’autre semblant traîner en avant, je la dévisageai encore comme si c’était la première fois, lui faisant une révérence, je l’invitai à se joindre à moi comme cela se faisait par bonne coutume. Elle saisit mon bras et je remontais ma cambrure jusqu’à dépasser sa petite taille ; je n’y avais jamais prêté trop d’attention mais il était vrai que la déesse était un peu petite par rapport à moi, j’en souriais, car si cela ne m’avait pas trop marqué, c’était surtout en raison de son caractère de lionne féroce. Joignant nos mains, nos corps se frôlant, nos visages se rapprochant, tout n’était que mouvement incessant, tout notre corps était un mouvement impétueux, une girouette qu’un vent faisait mouvoir dans tout sens, et au détour d’une mesure à la justesse rythmique de la musique endiablée, nous rejoignons les rouages presque horlogers de la danse des masques.

    Il était évident que je savais valser ; les occasions s’étaient souvent présentées à moi à travers le passé, et la première Mitsuko n’avait d’ailleurs échappé à la même cérémonie que la présente Taiji. Mais sur la question du goût, il était évident, je n’aimais trop danser, je ne le faisais que lorsque nécessaire ou par folle envie passagère mais je n’avais aucune prédéterminations à ceci ; seulement en tant que génie, et dans l’éternelle optique de toujours devoir plaire, je me devais de connaître chaque pas avec précision, sans erreur possible et depuis le temps, et même si je doutais sur l’instant, j’affichai un regard assuré à celle à qui je donnais le mouvement.

    Une valse à trois temps, nous comptions peut-être « 1, 2, 3 » dans notre tête, peu importait, je ne comptais plus le temps lorsqu’elle dansait dans mes bras. D’abord doucement, nous tournions, au-delà des invités, nos pieds se frôlaient et se croisaient, j’étais impressionné, elle valsait sans s’y méprendre comme cela se faisait plus à mon âge qu’au sien, j’étais certain que la magie du masque n’était pas maitresse de ses mouvements, c’était inné, c’était ressenti et je le ressentais. Une valse de l’amour, nous l’entretenions, nous la consumions, elle était dans mes bras, loin des rêves perdus, dans un présent aussi réel que nos sentiments à l’infusion, dieu si c’était de l’amour qu’elle voulait, c’était peut-être bien ça que je ressentais. Je m’y abandonnais, je n’y risquai plus rien, nous l’avions convenu, nous l’avions voulu. Et à chaque fois que je soulevai son corps si léger, un frisson me parcourait, et je continuais à virevolter, car si je n’aimais pas danser, j’aimais tourner avec elle.

    Personne ne pourrait nous déranger, personne ne pourrait me l’enlever, tant convoitée mais en cet instant, elle dansait pour moi et je l’aimai pour si peu, je l’aimai pour tout ça à la fois, et cela faisait trop sans en faire assez ; battant la mesure de ma respiration qui s’accélérait, je m’offrais le temps de la regarder, encore et encore, imaginant son visage sous son masque, ses lèvres rosées me faisant de beaux poèmes, j’aimais tant le tissu de sa robe, tout était si doux, j’enlaçai le passionné, la sensualité de nos pas. J’aimais cet instant où le temps était impassible, je ne pouvais la lâcher du regard, je la voulais ainsi à jamais, cet égoïsme surpassait le charmant, lorsque sa jambe remontait contre la mienne qui en tremblait presque, j’avais tant envie de me jeter à elle, ce désir éclatait ses splendeurs et du splendide, nous étions l’avatar. Je ne savais si nous étions réellement coordonnés avec le reste, je m’en fichai éperdument car j’étais perdu pour elle, et nous étions ainsi pour ne changer ni le passé, ni le futur, cet instant présent était saisissant, et je la saisissais encore plus passionnément, les rimes de nos pas allaient jusqu’à frôler l’harmonie, mais nous dansions enlacés, nos bras s’embrassant, nous allions à chaque détour de la piste, à montrer qu’ici, plus rien n’était vrai, que tout était possible, qu’aucune barrière ne pouvait nous résoudre, ce que nous voulions, nous l’obtenions.
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Dim 11 Nov 2012, 02:42

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    La cérémonie s'acheva comme n'importe quel mariage. C'était banal. Normal. Et beau à la fois. Le temps de l'échange de vœux et des promesses de fidélités qui, Lily-Lune était prête à le parier, ne tiendraient guère plus loin que jusqu'à la lune de miel, à moins que tout dégénère déjà ici, dans la grande salle magnifiquement décorée où tous s'apprêtait à danser, était maintenant terminé. C'était au moins une bonne chose de faite. La jeune femme glissa la boite de satin et de velours dans un pan de sa ceinture, puis saisis du bout des doigts le masque qu'elle avait choisis pour passer le reste de la soirée, qu'elle glissa doucement sur son visage. Elle avança lentement de sa démarche élégante dans la salle, la tête légèrement courbée pour l'observer plus en détail. Parmi les incessants bavardages qui résonnaient de façon infernale, elle parvint à distinguer la voix enjouée, peut-être un peu trop, de Thalie, déjà au bras d'un jeune homme qui l'entraînait un peu plus loin. Les deux riaient, jeunes et insouciants. Lily-Lune soupira mais laissa passer les déboires de la jeune Muse. Tant qu'elle restait dans son champ de vision pour être certaine que la perversité d'un homme allié à la boisson n'est pas raison d'elle, la jeune muse pouvait bien profiter un peu de la soirée.

    « Mais qui vois-je? Quelle jolie petite fleur que voici. Ne t'avais-je pas dis, ma belle, qu'on se reverrait?» Lily-Lune se crispa légèrement, avant de se retourner, le regard plus meurtrier que deux poignards, pour le planter dans le bleu des yeux du démon à la cicatrice sur les lèvres, reconnaissable entre mille. Aux premiers mots, elle l'avait reconnu, elle savait à qui elle avait à faire. Pourtant, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas vu cet homme. La première et seule fois que leur chemin s'était croisé, c'était à Maëlith, lorsque armé de mauvaises intentions, il avait attaqué le village avec ces sbires. « Allez-vous en, où je cris pour que la sécurité vous renvoie à coup de pieds là ou je pense.» - « Tant de vulgarité sortant de vos exquises lèvres? Voyons ma chère, vous m'aviez habitué à un langage plus soutenu.» Il ne laissa guère le temps à la jeune femme de répondre et s'empara de sa main pour la tirer sur la piste de danse, alors qu'elle brûlait de lui poser quelques questions, pour éclairer quelques points obscurs. Il ajouta, tout sourire : « L'avantage avec ces masques, c'est qu'ils ont été spécialement ensorcelé pour obliger les gens à danser. Alors vous allez me faire l'obligeance de m'accorder cette danse. Et oh, ne me regardez pas ainsi, ma douce ! Au moins pendant les quelques pas aurions nous le temps de faire plus ample connaissance. Vous ne m'avez jamais demandé mon prénom!» - « Peut-être parce que l'unique fois où nous nous sommes vue, vous m'avez jeté contre le premier mur que vous avez vu?» - « Rien de tout cela ne serait arrivé si vous ne m'avez pas attaqué avec ce vilain sabre.» - « Ce que je n'aurais pas eu l'idée de faire si vous m'aviez pas tenté d'asservir les miennes et d'en massacrer d'autres.» - « Si peu. Vous n'aviez qu'à me dire votre énigme.» - « Vous ne me l'avez jamais demandé.» Un étrange sourire à glacer le sang naquit sur ses lèvres meurtris « Que vous croyez.» Il rit, puis ajouta : « Je suis ravi de constater que je ne m'étais pas trompé. Vous êtes Reine, maintenant.»

    Et la danse débuta, et ils s'éloignèrent pour mieux se retrouver dans les bras l'un de l'autre. Les grands yeux noirs de Lily-Lune avait un éclat particulier, sombre et colérique, froid et méprisant. « Veuillez enlever vos salles pattes de mes hanches.» Encore une fois, des rires « Mais ma belle enfant, je n'y peux rien, c'est la danse qui le veut.» - « Et si je hurle? Ou mieux, que je vous tue moi même, ici, tout de suite.» - « Dans le premier cas, je poserais délicatement ma main sur votre mâchoire dans l'espoir de vous faire taire, quitte à la brise, dans le second... voyons, vous oseriez créer un tel scandale lors qu'un mariage? Quel manque d'éducation. Peut-être suis-je un invité de marque.» - « Je n'en ai pas réellement quelque chose à faire.» Et la danse filait, sensuel, pas lents et rapprochés. « Cette robe argentée vous va à ravir. J'aime l'effet qu'elle produit sur votre silhouette.» - « Ne regardez pas, ça vous passera.» - « Et mon nom? Il ne vous intéresse pas?» - « Pas le moins du monde.» - « Pourtant il devrait. Nous nous reverrons.» - « Je n'ai pas trop à m'en faire si vous apparaissez seulement quelques heures une fois par an.» Une expression satisfaite sur le visage, le démon ne répondit rien, mais ce silence était pourtant plus explicite que tout. « Auriez vous le don de changer d'apparence, de voix et de je ne sais quoi encore?» - « Oui, ma petite, oui.» Et sur ce, tournoyant, ils se défièrent du regard.

    « Ne profitez pas des pas pour laisser s'égarer vos yeux.» - « C'est bien dur, quand je vous tiens et que vous offrez vos appâts à qui le veut. Décidément, j'aime cette robe» Lily-Lune se sentait de plus en plus mal à l'aise et cherchait discrètement des yeux quelqu'un apte à la dégager de ce mauvais pas sans créer d'encombres. Certes, elle mourrait d'envie de régler elle même le problème, mais détruire la salle et les invités serait très certainement mal vu.
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Dim 11 Nov 2012, 13:21

Thème:


Les corps se faisaient face, un dernier regard de défi, un dernier battement de cœur suivant son propre rythme. Un pas, deux et en l'espace de quelques secondes le jeu était lancé. Les bras s'enlaçant délicatement, une main sur la taille, une autre sur l'épaule et main dans la main la musique prends vie. Ensemble ils redessinent les contours de leurs corps, se mélangeant dans des positions défiant l’apesanteur. L'attitude parfois rigide et décidée à résister puis douce et voluptueuse revenant s'attacher au corps tant désiré. Les pas se suivent, empruntant le même chemin, la même direction. Les visage fixant sans cesse l'autre, yeux dans les yeux, l'océan déchainé face aux flammes ardentes. Le monde semblait bien loin, leur laissant prendre place au centre de la piste, suivit par de nombreux corps anonymes qui s'adonnaient aux même échanges, respectant les même rythmes, les même temps, les mêmes émotions. Le buste droit, la jambe lentement se relève, caressant la cuisse de son partenaire dans un mouvement sensuel et contrôlé. La chaleur monte peu à peu et l'ambiance délicieuse des chandeliers timides rends cet échange presque trop intime pour être ainsi dansé en publique.

Aya ne ressentait plus que lui, l'homme qu'elle venait d'épouser , sa présence écrasant celle des autres pendant ce moment. S'écartant de lui pour mieux le retrouver avec violence et maitrise. Les corps se cherchent et se trouvent sans se lasser de recommencer leur petit jeu de chat et de la souris. La jeune femme exécute avec souplesse et grâce les nombreux portés. Soulevant gracieusement ses longues jambes élancées dont la peau satinée retient la lumière chaleureuse de la pièce. Des positions prêtant parfois à confusion quand à l'inspiration dont elles proviennent. Une danse, un corps à corps, l'amour sur scène. Les valses lentes et ennuyeuses sont bien loin de ces échanges voluptueux et charnels. L'amour est le maitre mot de ce tango, deux corps exprimant avec fausse pudeur tout le désir qui les parcours au contact de l'autre. Se jetant pour mieux se retrouver. Se frappant pour ensuite s'enlacer. Tout un manège, tout un jeu d'acteur que seul deux corps amoureux, deux corps se désirant savent danser d'instinct.

Tournant, encore, et encore, revenant près de son corps dans un mouvement délicat. Reprenant sa main, retrouvant ses bras, elle succombe à chaque pas. L'un contre l'autre, une main posée sur son ventre qui porte en son sein son doux secret, quelques mots chuchotés qui la font sourire. Tournoyant pour retrouver son buste face à elle, ils prirent de l'altitude à tire d'ailes. Terminant leur mouvements sur une estrade d'air, peu de gens pouvaient manquer cette danse devenue aérienne. Les corps déchus se mêlant en cet instant dans un seul et même pêché, suggérant au monde entier de faire de même et de se laisser emporter par le désir qui les enchaîne. Retrouvant lentement pieds sur la piste de verre, elle laissa son corps glisser le long du sien, caressant la jambe de Koal dans sa descente lente et féline. Laissant sa jambe caresser le sol , dans une position souple et sensuelle, elle fut bien vite ramenée à son corps dans un mouvement possessif de son partenaire.




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Mitsu
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Mitsu
Lun 12 Nov 2012, 00:29

« Nous pourrions pourtant nous enfuir ensembles. Vous et moi contre l'univers entier. On se cacherait du regard de ceux qui ne peuvent concevoir un tel amour, on irait là où personne ne nous connait. Qu'est ce qui nous en empêche? »

Elle sourit, puis finit par rire.

« Excusez moi, ce n'est pas convenable, nous nous connaissons à peine de surcroit. Et puis, je crains fort ne plus être en mesure de vous reconnaître la prochaine fois que nous nous verrons. Ne pensez pas que je me joue de vous, que mon rang fait que je ne vous porte que très peu d'attention. Ce n'est pas ça. En fait, pour être honnête, j'ai l'impression que nous nous sommes déjà rencontrés par le passé, en rêve sans doute. »

Elle rit de nouveau, plongeant ses yeux dans ceux de Naram.

« Je ferai une bien mauvaise séductrice n'est ce pas? Mais puisque vous m'aimez sans vouloir me le montrer, sachez juste que je risque de vous faire me haïr si je me met à essayer de vous séduire pour obtenir une preuve de cet amour... »

Finalement, il était sans doute préférable de rire, encore et encore, plutôt que de pleurer. Et se fut ce qu'elle fit lorsqu'il exécuta une parfaite révérence. Pourtant, au fond d'elle, elle ne pouvait se résoudre à ne pas haïr William pour sa contrepartie à une information capitale. Elle savait que ce ne serait pas elle qui en paierait le prix, l'oubli n'est jamais meurtrier pour celui qui le subit. Mais Naram? Maintenant qu'elle avait perdu son regard dans le sien, elle savait que c'était inéluctable, que la joie de le revoir n'était que le calme avant la tempête, une tempête qui s'abattrait sur lui. Et, pour une fois, elle ne serait pas là pour contempler les dégâts qu'elle aurait causé. Alors, pourquoi continuer à penser à ce qui ne pouvait être modifié? Pourquoi faire comme toutes ces personnes qui attendaient la fin du monde terrifiées? Non, elle ne pouvait faire comme tout le monde, et encore moins dans les bras de cet homme qui la regardait avec une assurance qui la faisait frémir. Elle finit par sourire, l'était-il? Sûr de lui? Elle préférait penser que oui car elle allait l'être à son tour, lui montrer à quel point elle était irrésistible, lui montrer comment on pouvait se donner à un homme, lui faire toucher le divin avant de le laisser dans un paysage en cendre. Elle en souffrait tellement mais elle se devait de le faire sortir de son esprit sur une apothéose. Chacun de ses gestes étaient pour lui et elle décida de laisser toutes ses sensations éclater au grand jour, ne retenant aucun de ses frissons, ne retenant pas son cœur de battre, ne se retenant pas de le regarder tantôt comme s'il lui appartenait, tantôt comme si c'était l'inverse. Elle ne vivait que pour lui à cet instant, ses yeux ne le quittant pas une seconde, brillant d'une étrange flamme qui semblait ne jamais pouvoir se consumer. Le message était clair : elle l'aimait et elle le désirait, elle était le soleil qui faisait qu'il pouvait briller, éclairer le monde de sa douce lumière, sans elle, il serait plongé dans l'obscurité, condamné à œuvrer dans l'ombre. Oh c'était égoïste sans doute de penser une telle chose mais un propos égoïste n'en demeure pas moins véridique parfois. Ce soir, elle faisait en sorte que ce soit vrai. Ce qui pouvait arriver autour d'eux n'avait aucune importance, le monde pouvait s'effriter, s'emballer, s'écraser, s'annihiler, tant qu'ils dansaient, ils se complétaient et ils étaient le tout, la création. Oh oui, elle se souvenait que trop bien de ce qu'ils avaient créé en dansant un soir comme celui-ci. Et puisque ce soir était également un rêve alors elle devait inévitablement se réveiller, le quitter. Ses yeux brillaient toujours, mais d'un tout autre éclat, l'éclat de la fin, l'éclat de l'adieu, peut-être, non, de l'au revoir, elle l'espérait. Alors, comme on susurre un « je t'aime », elle lui dit doucement avant de se soustraire à lui.

« William. »

S'il voulait savoir pourquoi, oui, s'il souhaitait comprendre. Et pendant tout l'instant où elle virevolta sur elle même en direction des bras d'un autre homme, son esprit devint confus, des centaines de souvenirs s'arrachant à lui comme si le monde se dérobait sous ses pas, la signification de certains symboles s'échappant comme la chaleur par une fenêtre ouverte un soir d'hiver. Il n'était plus question du soleil et de la lune maintenant et un troisième astre faisait son entrée : la terre, ferme, violente, incapable de s'adonner à la construction d'un rêve abritant les muses des arts mais capable de structurer la réalité. Mitsuko sentait comme un vide en elle, commençant à danser avec son nouveau partenaire à qui le deuxième tour de la danse des masques avait arraché la cavalière pour venir lui en confier une autre. Elle le regarda un instant, semblant perdue, le masque conservant que quelques secondes son anonymat. L'Aether pouvait reconnaître ses fidèles entre mille, surtout lui. Pourquoi lui d'ailleurs? Regardant en arrière comme pour chercher son précédent cavalier, elle n'arriva pas à le trouver, qui était-il? Oh elle aurait dû quitter la piste de danse, elle aurait dû disparaître afin de retrouver ses esprits mais l'éducation qu'elle avait reçu lui interdisait un tel acte. Elle devait se reprendre, elle devait faire comme si de rien n'était, perdue dans un trouble qui lui échappait. La jeune femme finit par s'adresser à Zéleph d'une voix plus faible qu'elle ne l'aurait voulu.

« Bien, montre moi ce que tu sais faire... »
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Lun 12 Nov 2012, 13:12

musique

D’après lui la vie ce résumé à cela, une danse perpétuelle avec l’inconnu. Qu’on soit bon ou mauvais danseur n’y changer rien, il fallait juste connaitre le tempo et ne pas avoir peur de trébucher, juste essayait. Lui n’avait jamais su danser, il était l’un de ces nombreux imposteur qui vivait une vie qui n’était pas la leur. En tout cas il n’avait jamais crue mérité cette vie. Ou pouvait bien ce demander pourquoi, car si lui avait joué le jeu et tenter de suivre le rythme l’orchestre de la vie ne lui avait pas laissé le temps d’apprendre et avait changé la mélodie beaucoup trop vite. Ne pas tomber. C’était la seul vérité. Ce relevé. Le seul combat. La main dans celle de son inconnue, il dansait sans ce soucié du reste. Un petit moment de répit, seul au monde pour quelque minute encore. Il volait un peu de plaisir dans une existence qui avait simplement oublié que cela avait un nom. La musique l’enivré et le roi se laisser guider par son corps. A quoi bon écouter ses pensées et ses idées ? Cela n’en valait pas la peine si c’était pour souffrir encore. Il était temps de changer de cavalière. Zéleph allé quitter son inconnue pour une autre. Il n’était pas déçu, cela resterait un délicieux moment qu’il n’oublierait peut être jamais. Le réprouvé sourit lâchant la hanche de la jeune dame. Dans le tourbillon des danseurs il croisa le regard d’une autre, sa prochaine cavalière peut être ? Il s’avança, mais nu-t-il pas fait un pas qu’une tête blonde lui barra le chemin. Etait-ce le destin qui trouvez le besoin de lui barrait la route ? Peu importe, la musique reprit de plus belle. Il ne pensait déjà plu, et oublia la brune a la robe de fer, lors ce que sa main ce posa sur la hanche de sa nouvelle compagne.
« Bien, montre moi ce que tu sais faire... »
Avait-il seulement comprit qui elle était dès le début ? A présent, son regard dans le sien il ne pouvait plu en douté. Fatalité. Il sourit à nouveau. Amuser pour une fois. C’était comme si ça vie lui interdisait de s’ouvrir a autre chose et le forcer à rester sur le même misérable chemin. Il n’avait pas envie de s’énerver pour une fois, simplement de profiter. L’alcool y était surement pour beaucoup dans ce nouveau besoin. Serrant la délicate main de sa partenaire, le roi la rapprocha de lui pour entrer dans la danse. Qu’importe les règles du jeu, il n’en voulait plu, pour une fois il ne désirait qu’extraire le plaisir du moment et ne pas s’attardait sur le décor. Pas un mot ne sortit de ses lèvres, qu’un doux sourire, quelque chose qu’il avait oublié avec le temps. Tourné au milieu des corps, une femme a son crocher, il s’enivra du moment. La musique résonner en lui et le faisait vibré. Il avait besoin de ça, de ce sentir vivant. Mitsuko pourrait faire de lui ce qu’elle voudrait, s’amuser, ce moquer, apprécier, il s’en fichait car à ce moment il ressentait ce sentiment étrange de plaisir, celui peut être, qui ce rapprochait le plus du bonheur. Etait-ce possible qu’il soit heureux ? Bien sûr que non, cela était mort de puis bien trop longtemps et ne restait en lui qu’un mirage, le rêve fou de l’avoir était un jour et de savoir ce à quoi cela ressemble.

Le corps à peine séparait d’un mince espace de celui de sa cavalière, il avait planté son regard sombre dans l’intense vert de ses yeux et n’avait aucune intention de les détourné. Un peu possessif, un peu directif. Le courant était si doux. Il suffisait de ce laisser portait par le vent et de ne jamais regarder en arrière. Profiter encore et toujours. Zéleph fit tourner Mitsuko sur elle-même. S’il si était laissé prendre il aurait bien crue voir un ange, mais il fallait simplement qu’il la face revenir à lui pour réaliser que cela était impossible. L’Avait-il seulement crue un jour ? Ce n’était certainement pas à cet instant, jouant cette danse enflammé qu’elle pourrait le persuader. La serrant contre lui avec force, puis la laissant partir pour mieux la retrouver encore. Si il n’avait pas autant bue, ne se serait-il peut être pas prêté à ce jeu de séduction. Innocente danse que le tango n’est-ce pas ? Forcent ses maitres à ce rapproché, ce défié. Glissant dans son dos, il emprisonna sa main dans la sienne. Il ne fallut que cette instant pour sentir son parfum venir le rendre un peu plus saoul encore, avant qu’il ne la face rouler. Et comme à chaque fois qu’elle revenait, il la prit avec force contre lui, mais cette fois sa main ne rattrapa pas la sienne mais ce posa sur sa cuisse, enroulant sa jambe autour de son bassin. Avaient-ils étaient aussi proche un jour ? La chaleur intense du moment lui bruler la peau. Jeu dangereux et délicieux. Leurs souffles échangé, il ne pouvait quitter son regard. Hypnotiser par la beauté, ensorceler par le désir. C’était sûr, quand il ce réveillerait de son ivresse il ce détesterait, mais en attendant, il fallait en profiter.
récapitulatif:
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Lun 12 Nov 2012, 14:12

Ashaïna attendait patiemment sur le bords de la piste. Elle regardait les mariés qui dansaient avec grâce leur première danse. Se tournant un instant vers Shayn, elle réalisa que malgrè qu'il ne soit que faussement humain, il demeurait vraiment séduisant. Et puis au moins elle avait un cavalier pour l'accompagner à cette fête, une chose qui peut vite devenir ennuyeuse lorsque l'on a personne avec qui danser. La musique de la valse cessa et les jeunes mariés invitèrent les invités à danser à leur tour. La jeune femme n'était pas vraiment partante pour danser tout de suite mais Shayn semblait en avoir décidé autrement. La prenant par la main, il la guida jusqu'à la piste de danse où plusieurs couples prenaient place. Se positionnant face à lui, elle admira un instant son regard d'or liquide qui devenait bien plus éclatant sur le fond noir de son masque. Elle s'avança avec délicatesse et prit sa main pour commencer la danse. c'était vraiment étrange, ils dansaient comme s'ils l'avaient toujours fait, alors qu'elle ignorait avant aujourd'hui qu'il en soit capable.

Leurs pas se faisaient de façon innée, elle semblait perplexe cependant, en réalisant que le reste de la salle effectuait absolument la même danse que les jeunes mariés. C'était vraiment étrange, et elle ne se souvenait pas d'avoir entendu parler d'un quelconque sortilége. Reprenant pied et retrouvant le regard flamboyant de son cavalier elle oublia le reste. Après tout, elle ne pouvait pas s'en plaindre, ils étaient en parfait accords et tout semblait si facile qu'elle ne pouvait qu'en profiter. Le contact avec le corps de l’homme-loup la faisait frissonner. Elle n'avait jamais été aussi proche et intime qu'en cet instant, et étrangement elle ne décelait aucune gêne chez son compagnon. Depuis qu'il pouvait devenir humain, le comportement de Shayn l'étonnait un peu plus chaque jours. Elle le trouvait très proche d'elle et parfois hésitait entre de al complicité ou de la séduction. Shayn la fit tournoyer une fois et l'attira de nouveau vers lui, lorsque leurs visages furent si proches qu'elle en fut gênée, elle l'entendit murmurer.


-"Ashaïna, je suis fou de toi. "

Continuant de danser mais quelque peu perturbée par ses paroles, elle cherchait quoi lui répondre. La chaman n'avait pas envie de le blesser, mais elle ne voulait pas qu'il soit amoureux d'elle. C'était impossible et il valait donc mieux pour lui qu'il oubli tout de suite cette idée.

-"Tu sais bien que ce ne sera jamais possible."

-"C'est possible si tu le veux."

-"Et bien je ne le veux pas."


Elle avait hésité une fraction de seconde mais c'était dit que c'était mieux ainsi. Partant en direction d'un autre cavalier, tournoyant avec délicatesse, elle tomba dans les bras d'un inconnu masqué. L'homme dont elle avait croisé le regard en arrivant. Elle ne pouvait se tromper, il s'agissait bien de lui, ses yeux aux reflets d'argent comme ceux de la jeune femme et sa longue chevelure de jais, oui elle ne se trompait pas. Continuant de danser avec son nouveau cavalier, elle évita de chercher Shayn du regard, espérant qu'ainsi il comprendrait qu'elle ne plaisantait pas et qu'il n'avait aucune chances. Elle s'abandonna donc au bras de cet homme qu'elle ne connaissait pas, mais jura pourtant que son contact ne lui était pas inconnu. Son parfum notamment lui rappela quelque chose, mais elle était incapable d'y associer le bon souvenir. Laissant donc de coté son impression, elle resta concentré sur ce qu'elle vivait en cet instant.
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Dim 18 Nov 2012, 00:28

Danser avec Neith était un réel plaisir, tout comme j’avais toujours un plaisir certain à être en sa compagnie. Chacune de mes relations avec les membres de la meute était différente des autres, et avec Neith, l’humour en était partie intégrante, et sa réponse à ma taquinerie le démontrait bien. La danse continua encore un peu mais nous ne parlâmes plus, appréciant simplement l’instant, puis la danse prit fin et Neith s’en alla, pourtant, je ne fus pas seul bien longtemps puisqu’une nouvelle partenaire vint me rejoindre. Une partenaire que je reconnus sans peine, ce qui ne devait pas être son cas, vu mon changement d’apparence et mon masque. Si elle m’avait vu plus tôt, elle aurait pu me reconnaitre à mes vêtements, mais visiblement, ce n’était pas le cas et cela m’amusait beaucoup. J’allais la guider un peu pour qu’elle finisse par découvrir mon identité, mais je n’avais pas envie d’aller trop vite, j’étais joueur, je l’avais toujours été.

-Le fait que vous aviez un certain talent pour la danse m’avait échappé lors de notre rencontre. Il faut dire que la situation ne s’y prêtait pas vraiment.

Je souriais, plutôt content de la revoir, surtout en cette occasion qui n’avait rien à voir avec le contexte de notre rencontre.

-Vous savez, combattre avec vous était plaisant, mais danser l’est tout autant, peut-être même plus.

Je lâchai un petit rire, juste assez bruyant pour que ma partenaire de danse l’entende distinctement mais pas assez pour importuner les autres danseurs. J’imaginais qu’elle devait se douter de mon identité avec ces indices, mais le but était qu’elle finisse par me reconnaitre, et si cela ne suffisait pas, j’avais prévu de reprendre mon apparence d’homme aux cheveux rouges et aux yeux tout aussi rouges.
Cette soirée était très intéressante, aussi bien le mariage que la suite et je me demandais ce qu’elle me réservait encore comme surprises.
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Mitsu
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Mitsu
Lun 19 Nov 2012, 17:31


Mitsuko était beaucoup plus tendue que d'habitude et la première raison était sans doute cette impression d'avoir laissé une chose importante de côté. C'était semblable à la sensation de partir de chez soi en oubliant un objet utile, indispensable, peut-être même bien plus puissant que cela. Mais plus elle cherchait, plus cette chose lui échappait, comme si elle tentait de récupérer un morceau de sucre glissé dans une tasse de thé brulant. Qu'était-ce? La déesse avait l'impression qu'elle n'était pas sur le bon chemin, qu'elle venait de s'égarer sur un sentier qui la menait vers un monde étrange au sein duquel il manquait un essentiel. Quant à la deuxième raison, elle tenait simplement à son cavalier qui n'avait dit mot. Était-il de mèche? Pourquoi souriait-il? La jeune femme admirait son visage à moitié masqué et elle n'aurait su dire ce qu'elle en pensait. C'était vraiment étrange, comme si elle se mettait à crier au milieu de ces pantins et que personne ne le remarquait, comme si tout était écrit. Même le sourire de Zéleph à cet instant paraissait improbable, lui qui prenait un malin plaisir à ne jamais être en harmonie avec elle, à râler sans cesse, mécontent de sa seule présence. Elle avait l'impression d'être dans un rêve qu'elle ne pouvait contrôler, qui l'emmenait sur la piste d'une information capitale qu'elle n'arrivait pas à déceler. Elle qui était pourtant si méthodique, elle qui avait mené des combats intellectuels d'une difficulté rare, le fait de ne pas trouver, d'ignorer, de voir les pièces du puzzle lui échapper, oui, ça l'énervait. Et pourtant, elle ne pouvait lâcher le roi des Réprouvés des yeux, comme si elle était ensorcelée, ou qu'elle cherchait en vain, dans sa chute, une branche à laquelle se rattraper.

Elle finit par sortir de cet état, surprise par la force du roi qui la ramenait à lui. Il la séduisait ou? Elle finit par sourire devant cette constatation se demandant comment prendre la chose. En réalité, Mitsuko cherchait une cause rationnelle à cette soudaine envie et tout ce qu'elle put trouver c'est qu'il avait bu plus que de raison. Néanmoins, elle ne pouvait décemment ne pas profiter de la situation. Elle se devait de jouer la carte qui s'était offerte à elle, le séduire pour que cette soirée demeure inoubliable à ses yeux, et, surtout, pour qu'il en soit encore plus troublé le lendemain. Alors, elle entra pleinement dans la danse, laissant ses sensations se dévoiler une nouvelle fois. Le tango, n'était-ce pas l'occasion la plus propice pour éveiller le désir? Par là, elle entendait son désir à lui, lui qui la guidait, lui qui la contrôlait avec une force rare. Le regard de la jeune femme changea, défiant littéralement son cavalier comme si elle lui demandait de capturer un animal sauvage. Elle ne serait à lui que s'il s'en donnait les moyens, il n'avait pas intérêt à la lâcher car sinon elle s'enfuirait, il devait la dompter, l'apprivoiser, faire ce qu'aucun autre n'avait encore réussi à faire. Le message était clair, ses mouvements tantôt sensuels, tantôt brusques et secs.

Pourtant, plus elle se prenait à ce jeu dangereux dans le but de le faire succomber, plus elle en subissait également les effets. A chaque fois qu'il posait ses mains rugueuses sur elle, son contact était électrisant, à chaque fois qu'elle croisait son regard, sa vue l'ensorcelait, à chaque fois qu'il passait trop prêt d'elle, son odeur l'enivrait. Pourtant, alors qu'elle se rendait compte que la partie était loin d'être gagnée d'avance, elle avait envi de continuer, s'entêtant, son visage s'approchant de plus en plus du sien lorsqu'il la ramenait vers lui, ses mains glissant de manière bien moins sage sur le corps de son cavalier, ses jambes s'entremêlant avec celles du roi. Et lorsqu'il finit par lui attraper la cuisse pour qu'ils se retrouvent dans une position qu'elle n'aurait jamais toléré si celle-ci n'avait pas fait partie intégrante de la danse, elle prit conscience qu'ils étaient en train de se perdre tous les deux. Elle qui pensait le piéger, elle avait finis dans la même impasse que lui. Le fixant, elle reprit un instant son souffle, troublée plus qu'elle ne voulait l'avouer. Elle devait partir, lui fausser compagnie tout de suite afin de donner l'impression qu'elle maîtrisait parfaitement la situation. Elle finit par sourire avant de lui murmurer.

« Tu as encore des progrès à faire... »

Puis, elle disparut, se retrouvant dans une pièce du palais. Elle avait pris un risque en faisant cela car elle ne maîtrisait pas ce genre de magie jusque là, ses vêtements ne la suivant malheureusement pas généralement. Néanmoins, cette fois-ci, ce fut différent, son regard se portant immédiatement sur son corps pour découvrir que sa robe était toujours en place...contrairement à l'une de ses chaussures. Elle rit devant la situation qui faisait sans doute rêver un certain nombre de petites filles. Fermant les yeux, elle reprit son souffle un instant, décidant qu'il était temps pour elle de faire ce pour quoi elle était présente ce soir. Revenant dans la salle de bal, une chaussure à la main, l'autre sans doute en possession de Zéleph, elle prit grand soin de le contourner, se saisissant d'un plateau et de quelques verres de champagne, disparaissant dans la foule pour servir qui le voudrait. Finalement, elle espérait qu'il ne vienne jamais lui rendre sa chaussure.
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Lun 19 Nov 2012, 19:08

Ses lèvres étaient un vrai fantasme, une obsession soudaine aux yeux du réprouvé. L’alcool brouiller son cerveau, mais pas ses désirs. Quand il serrait sobre peut être regretterait-il ses mauvaises penser, en attendant il était hypnotisé par la bouche de Mitsuko. Leurs corps étaient collés l’un à l’autre. Quel être pourrait rester de marbre dans une telle situation ? Surement pas lui et si il c’était écouté il aurait gravit la distance qui séparait encore leurs visages.
« Tu as encore des progrès à faire... »
Indomptable, incontrôlable. La voilà partit, dissipé dans l’air, le laissant là au centre de la piste, seul avec sa frustration. Zéleph était un peu chambouler. Boire ne lui réussissait pas, mais il était facile de tout mettre sur le dos de l’alcool. Le réprouvé le savait malgré le champagnes qui couler à flot dans ses veines. En colère contre lui, contre elle, il ne savait plu trop ce qu’il faisait là, entouré de ces couples mouvant. Il lui fallait un verre, oui un verre et au plus vite. Il partit le plus vite possible de cette endroit, ce dirigent directement vers les bouteilles les plus proches. N’avait-il pas prit un verre entre les doigts qu’un homme vin lui taper l’épaule en lui collant une chaussure sur le torse.
« Dites à votre amie qu’elle aurait pu blesser quelqu’un avec ça ! »
Zéleph prit le soulier sans comprendre ce qui arrivait et lors ce qu’il releva les yeux, l’homme avait disparu. C’était à Mitsuko ? Elle avait perdu un escarpin dans sa fuite et bien sur il devenait responsable de ce qu’elle avait laissé. Le réprouvé attrapa un verre de n’importe quoi et le but cul sec. Du vin, il aurait bien besoin de ça pour continuer. Ce tournant vers la salle de balle il sourit un peu. Alors comme ça, elle ce baladait avec une seule chaussure. Rien que pour le ridicule de la situation il voulait la voir ce promener avec son seul soulier. Si il avait écouté sa raison il aurait posé le vêtement sur la table le laissant à son sort, mais il n’avait plu de raison et bien trop envie de profiter de la situation. C’est ainsi qu’il finit par chercher dans la foule cette blonde au masque délicat. Il finit par la voir, un plateau dans une main, une chaussure dans l’autre. Il se glissa derrière elle et retins un rire. C’était drôle, quand elle ne portait pas de talons elle était réellement petite. Il ne ce leurré pas, il avait conscience que c’était la seul chose en la quel il la surpasser vraiment. S’approchant il se pencha et lui glissa a l’oreille dans un soupire.
« Tu sais qu’il est très mal polie de fuir son cavalier ? »
Car oui, c’était une fuite, qu’elle ne lui face pas croire le contraire. Il avait eu le dessus pendant quelques secondes et c’était grisent. Pourtant il ne s’en satisfaisait pas réellement, au fond de lui cela l’agacer au plus haut point d’en être arrivé là. Si bas. Ce jeu de séduction lui était devenu incontrôlable et certainement trop agréable, mais c’était comme si il n’y pouvait rien. Ses gestes ce faisait seul, sans même qu’il n’y pense. Ainsi sa main libre ce posa naturellement sur sa hanche. Ce n’était pas calculer et il ne se rendit même pas compte que c’était destiner a dissuadé ceux qui voulait ce servir du champagne. Le fidèle avait-il sans le vouloir, le besoin de possédé la déesse ? Égoïste homme qu’il était, trop possessif et trop têtu pour s’en rendre compte. Il baissa les yeux pour voir les pieds nue de la jeune femme et retins un ricanement.
« Tu es prêtes à te promener comme une malpropre tout cela seulement pour m’échapper ? Je te pensai plus résistante que ça. »
Devait-il être flatté de tant d’effort de sa part ? Il se redressa, un sourire en coin gravé sur le visage. Il était tout de même très énerver qu’elle l’ait laissé ainsi sur sa faim, mais elle aurait était trop heureuse de le savoir et ça il ne le permettrait pas. Prenant une coupe de champagne qu’elle offrait gracieusement, il lui présenta son soulier lâchement abandonné dans la foule. Elle en aurait peut-être besoin quand même, et lui n’était pas comme elle, il n’était pas prêt à se pavaner dans ses vêtements, ça non jamais. Ce mariage avait du bon au fond, lui qui n’y voyait qu’une triste mascarade y trouva aussi de quoi s’amuser. Il plongea son regard dans le sien, il la défia de fuir à nouveau.
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Mitsu
Lun 19 Nov 2012, 21:46

Mitsuko ressortit de la foule, se faufilant vers un autre groupe dans l'espoir vain de rester discrète. Sa taille était un atout de choix pour réaliser son souhait mais le lien qui l'unissait à Zéleph brisait toute espérance. Lorsqu'elle sentit son souffle à ses côtés, elle s'arrêta de bouger, son visage exprimant un certain agacement. Pourquoi fallait-il que, pour une fois, ce soit lui qui prenne plaisir à rester en sa compagnie? Il la fuyait tout le temps, s'offusquait de la voir débarquer au Circus sans même prévenir, n'aimait pas ses manières et souhaitait qu'elle cesse de l'importuner. Alors pourquoi, tout à coup, il se mettait à réclamer sa compagnie? Elle le laissa cependant faire, fixant la main du jeune homme sur sa hanche avant de revenir à ses yeux puis à sa chaussure. Elle finit par se dire qu'il ne souhaitait que profiter de la situation, la voir dans l'embarra et lui montrer ô combien il avait été bien plus tenace qu'elle. Seulement, il est inutile de préciser qu'elle ne l'entendait pas de cette manière. Elle lui sourit, penchant légèrement la tête sur le côté avant de lui dire en articulant parfaitement comme si elle le pensait incapable de comprendre autrement :

« Te fuir toi? Non. Je fuis plutôt ton haleine fétide d'alcoolique. »

Elle aurait aimé rester de marbre mais sa main la préoccupait trop. Se rendait-il compte au moins que son comportement était déplacé? Elle devait mettre les choses au point, mais pas ici, elle ne souhaitait pas attirer l'attention de la foule sur eux et risquer de gâcher le mariage par un mot trop haut. Cela ne lui ressemblait pas mais le roi des Réprouvés était connu pour être impulsif et, finalement, maintenant qu'elle ne contrôlait plus si bien ses émotions, elle pouvait également être sujette à ce genre de choses. Reculant légèrement, elle fit signe à ce qui semblait être une ange de venir vers elle, lui confiant le plateau sans lui laisser le temps de réagir en la gratifiant d'un petit sourire. Elle attrapa Zéleph par la manche et l'emmena vers un coin reculé de la salle où une longue table régnait en maître. N'ayant que faire de ce qu'il allait en penser, elle l'attira sous la table avec elle, cachés à présent par la nappe qui arrivait au sol. Le regardant dans la semi pénombre, elle regretta tout de suite ce choix, surtout qu'on pouvait très bien les avoir vu. Néanmoins, la situation paraissait presque comique, on aurait dit deux enfants qui jouaient à cache cache ou qui avaient décidé de se construire une cabane pour s'isoler du monde. Sauf qu'ils n'avaient plus l'âge de s'adonner à ce genre de fantaisies et que cette action ne pouvait paraître innocente aux yeux de la foule. Elle se rapprocha de lui pour qu'il puisse entendre ce qu'elle avait à lui dire. S'ils se mettaient à crier, il était certain que les invités les entendraient et ce n'était justement pas le but de la manœuvre.

« Maintenant, tu vas me rendre ma chaussure. »

Elle fit une pause, le regardant avant de fixer ce qui lui appartenait. Il était têtu et ça tombait mal parce qu'elle aussi. Finalement, la chaussure lui importait peu, ce qu'elle voulait c'était...que voulait-elle au juste? Comme un coup de couteau, les sensations du tango lui revinrent à l'esprit une fraction de seconde, un temps plutôt court mais justement assez long pour qu'elle souhaite reculer. Seulement, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle se devait d'être ferme avec lui.

« Je n'ai pas fui. J'ai voulu savoir pourquoi, tout à coup, tu te montrais entreprenant avec moi. Tu crois que j'ai peur de toi, que j'ai besoin de te fuir? Et pourquoi donc? L'alcool te ferait-il te sentir irrésistible? »

S'approchant de lui plus que de raison, elle s'agenouilla, ses deux mains sur les épaules de Zéleph. Elle le regardait droit dans les yeux comme pour lui montrer qui était celui qui était soumis à l'autre, appuyant de plus en plus sur ses épaules comme si elle avait envi qu'il tombe en arrière, chose qu'elle ne voulait bien sûr pas parce qu'ils se retrouveraient alors dans une position encore plus ambiguë qu'auparavant.

« Tu ne me fais ni chaud ni froid. Des hommes comme toi j'en ai vu des centaines dans ma vie, divaguant totalement à cause de l'alcool, niant tous leurs pêchers le lendemain. Oui, j'ai voulu savoir pourquoi tu te montrais entreprenant, je trouvais ça étrange mais il semblerait que boire te fait tourner la tête...comme à tous les autres mortels d'ailleurs. Si tu veux vraiment ramener quelqu'un dans ton lit ce soir, je te conseille de partir à la conquête d'une de ces femmes faciles qui sera épatée par ton statut de roi ou par ton phy... »

Elle s'arrêta net, contemplant ses yeux, s'en retrouvant confuse. Pourquoi s'était-elle arrêtée si ce n'était parce qu'elle n'avait pas envi qu'il sache qu'elle le trouvait attrayant? C'était stupide, il le savait déjà, elle le lui avait déjà dit plus tôt, et puis, ce n'était pas un secret, beaucoup de femmes pensaient la même chose. Elle continua à le regarder sévèrement, essayant toujours de rester de marbre à une distance pourtant si proche. Elle finit sa phrase :

« ...sique. »

Plus Mitsuko réfléchissait à la situation, plus la logique lui apparaissait : elle était troublée à cause du lien de fidélité, c'était une certitude. Ils étaient bien plus proches qu'ils ne le voulaient à cause de ce lien, oui, un peu trop. Pourtant, quand elle se trouvait en sa compagnie, sa puissance devenait optimale, elle sentait qu'il était la source de ses pouvoirs et il était comme une drogue pour elle. Mais est ce que ça expliquait tout? Non, elle se faisait des idées, et puis, elle avait toujours cette impression d'avoir oublié quelque chose d'important. Cette soirée ne lui réussissait pas. Elle finit par le pousser en arrière, se reculant pour ne pas tomber avec lui si jamais cela se produisait. Puis, d'une voix sèche elle lui ordonna :

« Maintenant rends moi cette chaussure. »

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Mar 20 Nov 2012, 12:14

Edelwyn aimait jouer du violon, c'était comme si elle se trouvait au milieu de la foule mais, en même temps, totalement ailleurs. Elle scrutait les visages masqués, admirait leurs danses. Au final, tout ceci ressemblait à un spectacle rythmique répétitif, une danse sensuelle qui éveillait les sens. Mais du point de vu du musicien, ces individus ne faisaient que s'accorder à la musique, c'était eux qui créent le rêve, eux qui donnaient la mesure, eux qui étaient les maîtres de la cérémonie. Et s'ils changeaient subitement la musique, ces masques continueraient-ils de tournoyer de la même manière? Non, s'ils modifiaient la cause, alors les conséquences iraient de paire : la confusion, le changement. La jeune femme chercha sa jumelle des yeux, un réflexe chez elle qu'elle espérait bien perdre un jour. Néanmoins, si elle voulait continuer à fournir des informations à... Ses yeux se plissèrent, contemplant Mitsuko au bras d'un homme qui ne pouvait être que... peut-être que son imagination ou son désir de le voir lui jouait des tours mais elle avait comme un pressentiment. Toute sa vie, ils n'avaient fait que se croiser, lorsqu'il s'infiltrait dans le manoir, déjouant parfois la vigilance de Seth. Seulement, jamais il n'était entré sans qu'elle ne le sache, l'observant déambuler dans le manoir, le suivant tout en se cachant. Et à l'époque, elle dégageait aucune puissance magique hormis celle qui hantait les lieux, il n'avait jamais pu la repérer. Aujourd'hui c'était différent, bien différent. Et si elle se révélait à lui, rien qu'un peu? Seulement, elle était là, spectatrice d'une scène dont elle ne faisait pas partie. Il fallait que cela change.

Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas que Misaka venait de revenir, la jeune femme accueillie de nouveau par le seigneur Malkavian qui ne tarda pas à poser l'une de ses mains sur l'épaule de sa future femme, lui murmurant à l'oreille alors qu'elle jouait toujours :

« Tu devrais aller danser. »

Edelwyn tourna un regard vers lui interrogative d'une telle décision et, Clauswitz pour toute réponse donna un petit coup de tête en direction d'un nouvel arrivant qui s'approchait d'eux. La manière du chef de clan de regarder l'individu était bien étrange, c'était complexe, le petit sourire au coin de ses lèvres montrant qu'il n'était en aucun cas jaloux, c'était...autre chose. Néanmoins, il ne le fixa pas longtemps, reprenant son violon pour remplacer sa future épouse dans la musique. Ce fut lorsqu'elle rangea son violon qu'elle remarqua la présence de Misaka et du fameux violon une seconde fois. Que lui disait-il?

Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps que le jeune homme arriva vers elle, l'invitant à danser d'une manière courtoise.

- M’accorderiez-vous cette danse ?

« Certainement. »

Elle lui sourit, prenant sa main. Edelwyn le regardait, son corps, son visage à moitié caché par le masque qu'il portait puis, finalement, elle formula sa pensée à haut voix sans se soucier de ce qu'il en penserait.

« J'ai l'impression que, ce soir, les hommes ressemblent tous à celui de mes rêves. Celui-ci est unique bien entendu mais pour cette danse, nous supposerons que c'est vous. »

Elle rit, plaçant ses mains sur le corps du jeune homme comme le tango le voulait, ses yeux le dévisageant. C'est au moment où la danse commença qu'elle prit conscience qu'elle n'avait aucunement envi de son sang. Pourtant, généralement, lorsqu'un homme lui plaisait un minimum, elle ressentait toujours le désir de le mordre. Tournant sur elle-même pour retomber ensuite dans ses bras, elle essaya de savoir pourquoi et la seule solution qu'elle trouva était qu'il appartenait à son peuple. Avançant, une main sur le torse de l'homme pour le forcer à reculer, elle l'attrapa ensuite par le col, le ramenant à elle d'un coup sec. Bien sûr, les masques les obligeaient à se conformer à la danse mais elle le faisait d'une manière bien joueuse, son sourire et son regard en disant bien long. Elle finit par murmurer alors qu'ils étaient très proches l'un de l'autre :

« Vous êtes un vampire n'est ce pas? »

Passant l'une de ses mains dans ses cheveux, elle ramena son visage vers elle avant de tourner la tête sur la droite au dernier moment, tournant de nouveau sur elle-même pour se dérober à lui avant de mieux lui revenir. Finalement, le tango c'était ça, une suite d'affirmation et de négation. Je te veux...ou peut-être pas...ou peut-être que si. Edelwyn se sentait vraiment à l'aise dans l'exécution de cette danse et un petit regard en coin sur Mitsuko lui apprit qu'elle aussi.


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Un mariage de rêve. [rp pour tous]

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