Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 [RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5 ... 10 ... 16  Suivant
AuteurMessage
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11258
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Sam 25 Fév 2023, 19:30


Illustration - Inconnu

Fëry
Shuri & Andrea


Sur les Terres du Lagon Vert se dessinaient d'immenses plaines verdoyantes, qui ravissaient le regard de quiconque accepterait de l'observer. Comment pourrait-on être insensible à un tel endroit ? Tout invitait à la détente et ce, malgré des forêts alentours qui n'étaient guère engageantes. Je n'aurais pas cru qu'un tel endroit existait et ne cessait d'être surprise quant à mon ignorance ; J'avais tant à découvrir, est-ce que j'en aurais le temps ? Allongée sur le dos, dans les herbes folles, je contemplais de mes mires le bleu du ciel, tout aussi pur et intense que mes pupilles, dépourvu du moindre nuage. Pensive, je songeais aux raisons de ma présence ici, sur ma motivation à débusquer des villages, ou des demeures isolées, dans les environs. Je m'étais aventurée au loin dans le but d'obtenir un entretien avec les Faes éloignées de nos terres. Il était très intéressant de voir à quel point nous étions dissemblables tout en appartenant à la même race. Nos expériences différentes étaient la cause de ces changements, mais ce n'était pas uniquement pour le pire, puisque nous savions où allait notre allégeance. Je voulais obéir aux ordres de mon Souverain, même si l'éloignement de ma patrie et de mes amies me pesaient sur le coeur, ce qui devait être fait primait sur mes sentiments personnels. Je pris quelques grandes respirations. J'aimais l'air pur de ces terres et je tenais à en profiter encore quelques instants des rayons solaires qui caressaient mon visage. J'avais le temps, après tout, ma mission n'était pas pressante, ne dépendant que de mon bon vouloir et de ma motivation ...

J'étais devant un lieu enchanteur, clairement entretenu aux bons soins d'une autre Fae. J'entendais les plantes chanter ses louages. Je ressentais sa présence, d'une certaine manière et ce genre d'aura bienveillante était reconnaissable entre mille. D'une voix respirant la joie de vivre, je saluais les protectrices de cet endroit pour qu'elles contactent leur gardienne, mais tout ne se passât pas exactement comme je l'espérais ... Ce n'est qu'en voyant leur redressement que je compris que ce n'était pas des systèmes de communication amicaux. Des Carnivora. J'esquivais le premier coup en me jetant sur le côté, mais la seconde ne me manquait pas et je vis son effrayante mâchoire se refermer sur moi. J'étais dans sa gueule, empêtrée dans un amas gluant qui m'empêchait de me mouvoir comme je le voulais et j'hésitais à faire usage de ma magie pour me libérer. Des piques de glaces acérés risquaient de la blesser, mais si jamais cette glue se posait sur mon visage et se collait sur mon nez et ma bouche ... Alors, je ... Je ... Je laissais la température baisser pour solidifier sa structure, mais la plante ne semblait pas apprécier mon goût qui allait attaquer son métabolisme. Sa gueule s'ouvrit et une jeune femme blonde vint à mon secours. Je lui tendais mes bras dans l'espoir qu'elle parvienne à m'extraire de cette collante prison. Une fois dehors, mon souffle erratique et ma peur semblaient s'envoler rapidement sous le soleil étincelant du jardin. Je prenais le temps de m'asseoir sur ce tapis vert. J'étais redevenue plus ou moins normale.

Ça va, oui, dis-je entre deux respirations. Merci.

Je fermais les yeux quand son éponge passait sur mon visage. Je l'entendais sangloter.

Ne pleure pas, je vais bien.

J'étais encore sous le choc et ne réalisait pas vraiment, sinon, nous serions toutes les deux en larmes devant ma peur d'être dévorée vivante. Je posais ma tête contre le front d'Andrea, avant d'ouvrir les yeux, où j'étais seule. Cet endroit ressemblait à un beau village finement décoré dans lequel flottait perpétuellement un délicat parfum envoûtant. L'astre lunaire était haut dans le ciel. Ronde et argentée, on aurait pu parier que sa lueur ferait venir quelques conteurs hivernaux désireux de blaguer ; Je me sentais tellement bien. Pieds nus, je courais en silence aux travers des ruelles pavées en étant vêtue d'une longue robe blanche. Je courais, courais, jusqu'à tomber au sol. Lorsque mon corps l'heurta, je m'éveillais dans un lit vide de toute présence. Ah ... Ma mission s'était quelque peu étirée en longueur et je profitais de ce repos amplement mérité. J'inventais quelques prétextes pour demeurer ici et si l'on voyait les mensonges, personne ne me disait rien. Sans doute étaient-ils heureux de voir quelques étrangères. Mais, demain, je devais retourner chez moi. Je me demandais brièvement si Andrea ne pouvait tout simplement pas venir avec moi, mais j'avais un doute. Puis, je remarquais son accoutrement. Ça lui allait vraiment bien. Sa déclaration enflammait son coeur et embrumait ses yeux. Tu pourrais venir avec moi. avait vraiment du mal à sortir de sa bouche. Pourquoi ? D'un sourire tendre, je rejoignis Andrea dans sa valse. Sa présence m'apaisait au-delà des mots.

Tu es si belle, ça me donne presque envie de pleurer. Peut-être est-ce mieux si, moi aussi, je danse pour toi ?

Les rôles de notre première rencontre étaient inversés, mais mes émotions étaient pures et sincères. Sa personne était si belle et ravissante. Prenant une légère inspiration, je conservais mes pieds joints, me tenant droite en assurant que ma tête, mes épaules, ma poitrine et mes hanches soient alignés le long d'un axe imaginaire. Mes bras étaient relâchés de chaque côté de mon corps. La posture revêt une grande importance, car meilleure elle est et mieux on favorise son équilibre. Je fis quelques pas dans la pièce en bougeant mes bras de la manière la plus douce possible, s'inclinant légèrement vers la gauche, avec la tête tournée, mais toujours en prolongement de manière à pouvoir porter son regard au-dessus de mon poignet. De mon éventail. Mon maintien dépendait de la position de mes pieds, où mon poids ne reposait pas uniquement sur mon talon. Inclinant simplement son corps vers la droite pour mettre une touche dramatique. Peut-être en faisais-je trop ? Qu'importe, je voulais transmettre mes émotions. Mes longs cheveux bleus cascadaient dans son dos, en suivant mes mouvements à la perfection, volant de manière négligente aux alentours lorsque mes mouvements étaient trop brusques. Ma prestation dura moins de quelques minutes. Dans un dernier mouvement des jambes, je me retournais vers Andrea, sans me soucier de n'être vêtue que d'un pyjama pour ma prestation improvisée, à l'inverse de sa beauté.

Andrea ... viens avec moi.

Je souris timidement. Ma maison serait tellement belle si elle était présente. Je resterais bien ici, mais je devais servir le Roi, encore un peu et tout semblait ... dramatique.

Ou alors, nous nous écrirons des lettres au début. Qu'en dis-tu ?

Une belle histoire commençait toujours avec des mots inscrits dans la roche.

1468 mots


[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Kitoe
~ Démon ~ Niveau II ~

~ Démon ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 1700
◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Kitoe
Dim 26 Fév 2023, 11:55

Priam & Leigh
Edel Orgía Nisqa
Nina Tribus - Medusa

TW : Sang & Sexe


Leigh poussa un soupir lascif, exprimant toute l’ampleur de son soulagement. Elle était étendue sur les coussins où elle accueillerait bientôt son partenaire, les bras au-dessus de sa tête. Sa poitrine était découverte et seuls quelques bijoux en pierres et en os, maintenus ensemble par une lanière de cuir, cachaient son intimité. Un feu brûlait au centre de la pièce, où la chaleur s'était accumulée, stimulant les différents encens qui flottaient dans l'air. Elles étaient plusieurs femmes. Toutes consommaient diverses substances, qui venaient se mélanger au cocktail olfactif dans une atmosphère suave et étouffante. Parfois, des murmures ou des gloussements mettaient un terme au calme général, puis s’évanouissaient dans la fumée, de la même façon qu’ils étaient arrivés. L'herbe dans la pipe de Leigh avait été entièrement consommée. Elle avait été rapide mais au moins, maintenant, elle se sentait mieux. Anesthésiée. Détendue. La douleur ne transperçait plus son crâne comme deux pieux ébréchés. Leigh intercepta la larme qui coulait sur sa joue. Elle porta son doigt humide à sa bouche et le lécha. Le goût du sang inonda son palais, lui arrachant un sourire. Elle héla les deux femmes les plus proches pour lui venir en aide. Une minute plus tard, l'une épongeait le sang sur son visage, tandis que l'autre appliquait un tissu pour cacher ce qu'il restait de ses yeux. Leigh avait fait le vœu de participer à cette orgie à l'aveugle. Elle avait décidé de ne pas faire les choses qu'à moitié. Cette détermination suffisait à souligner la dévotion qu'elle avait pour son futur partenaire. On l’avait respectée.

Le roulement des tambours souleva sa poitrine. Son cœur vînt s'accorder à leur rythme. C'était fort, enivrant, elle avait presque envie de danser. Leigh se leva. Ses sens étaient décuplés, autant par la perte de sa vue que par les différentes substances qu'elle avait prises. Elle sentait que les présences s'agitaient. Elle imaginait les femmes qui l'accompagnaient se lever à leur tour. Son excitation monta alors que Priam faisait son entrée. Elle le sentait, elle le savait, il était là, devant, quelque part.

-Viens à moi. Murmura-t-elle.

Quand il fut à sa hauteur, elle posa ses mains sur ses épaules. La chaleur de son corps lui fit un bien fou. A présent, il était son ancre, son tuteur. Elle adorait le fait qu'ils durent se détester en temps normal. Cela lui donnait d'autant plus envie de le toucher et de se fondre en lui. Cela lui donnait d'autant plus envie de le marquer, de l'honorer. Elle voulait créer à partir de l’horreur qu'ils avaient l'un pour l'autre en-dehors des cérémonies. Ses mains glissèrent jusqu'à son visage. Elle voulait éprouver ses traits au toucher. Leigh se mit sur sa pointe des pieds, tout en l'attirant vers elle. Elle l'embrassa avec passion. Son corps s'enflamma alors qu'elle se collait un peu plus à lui. Elle constatait avec ravissement que c'était également son cas. Tandis qu’elle accompagnait l'une de ses mains vers ses seins, elle caressait son corps, appréhendait son torse et ses muscles. Elle appréciait prendre son temps, elle aimait étirer leur langueur jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus attendre, jusqu'à ce que cela devienne un supplice. Jusqu’à ce que l’extase devînt trop douloureuse pour être contenue. Une femme entra en contact avec la maitresse de cérémonie. Leigh s'empara du gobelet que celle-ci lui tendait et le leva pour son homme.

-Bois.

Il s'agissait de sang, celui qu'elle avait perdu quand on lui avait crevé les yeux. Leigh désirait qu'il la sente en lui autant qu'il serait en elle tout à l'heure. Elle détacha la ceinture de bijoux qui couvrait ses hanches. Elle l'attacha autour du poignet de Priam, puis autour du sien.

-Tu es à moi.

Elle l'entraina jusqu'à l'espace de coussins qu'elle avait aménagé pour les accueillir. Il s'allongea sur le dos et elle se plaça à califourchon sur lui. Elle se pressa contre son bas-ventre, se pencha en avant en faisant mine de lui voler un baiser. En réalité, elle attrapait une corde et un couteau. Avec la corde, elle attacha sa main encore libre à un pieu qu'elle avait spécifiquement placé là. Elle déposa le couteau dans son autre main, qui était liée à elle. Il était ainsi libre de l'utiliser comme bon lui semblait. Se libèrerait-il, ou préférerait-il la blesser ? Leigh se mordit la lèvre. Imaginer son corps tapissé de sang l'excitait. Après quelques mouvements de bassin, elle le fit rentrer en elle et expira. La danse voluptueuse commençait.

744 mots



Bijin
nastae:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34531-kitoe
Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4025
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Dim 26 Fév 2023, 12:35



Edel Orgía Nisqa


Dastan et Lucius



J’avais été désigné par Edel afin d’organiser l’Edel Orgía Nisqa pour Dastan. C’était rare qu’un homme le fît pour un autre. Ça arrivait de temps en temps. En souriant, je me posai à côté de lui, sur des rochers qui bordaient la rivière dans laquelle on venait de se baigner. L’orgie aurait lieu en fin de soirée. Pour le moment, le soleil brillait toujours. Ses rayons réchauffaient ma peau. Je soupirai d’aise, les cheveux encore détrempés. Je me penchai en arrière, en m’appuyant sur mes paumes. Un sourire victorieux étira mes lèvres lorsque je pensai à la déception qui n'avait certainement pas manqué d'enfler le cœur de cet abruti d’Érasme. Je n’aurais pas dû penser ainsi, puisqu’il s’agissait avant tout d’honorer les Ætheri. La compétition n’aurait pas dû exister. Néanmoins, je ne pouvais pas m’en empêcher. Ce soir, ses cheveux bruns ne seraient nulle part. Dastan et moi passerions la soirée ensemble, entourés de femmes ne demandant qu’à porter la vie en leur sein. Peut-être aurais-je préféré être au centre de l’attention et que le rouquin s’occupât de moi. Je le connaissais. Son égo devait avoir triplé de volume depuis l’annonce de la nouvelle. « Alors, t’es prêt ? » lui demandai-je, après un regard dans sa direction. « Je ne doute pas de ton endurance légendaire mais je t’ai quand même préparé tout un tas de produits à ingurgiter pour que tu puisses enchaîner. » Je lui souris. « J’en ai préparé pour moi aussi. » avouai-je. Forcément, je devais orchestrer les opérations. Toutes ces femmes seraient là dans l'objectif de se faire féconder par lui mais j’en profiterais aussi. En théorie, j’étais présent pour lui et uniquement lui mais la pratique était souvent légèrement différente. Néanmoins, nous devrions quand même nous unir, parce qu’Edel l’avait décidé ainsi. L’acte ferait partie de la prière, même si de notre union ne pourrait rien naître de concret. La vie, pourtant, ne s’embêtait pas de ce genre de considérations. Le fait que nous le fissions pouvait aboutir à provoquer la grossesse chez une femme tierce. « À mon avis, demain, on va avoir un maximum de courbatures. » Je souris. « Je n’ai jamais eu de courbature à la bite. » articulai-je, en ayant pleinement conscience de ma bêtise. « Ce sera une première. » continuai-je suis ma lancée, rieur. « Je suis content qu’on vive ça ensemble. » Sans l’autre bouffon. J’appuyai sur son épaule avec mon poing afin de le repousser gentiment. J’avais déjà participé à des orgies, et lui-aussi. Néanmoins, généralement, et hormis par accident, je ne me tournais que vers les femmes. C’était automatique. Une femme portée par un homme. Une femme occupée avec un autre homme. Le nombre d’hommes autour de moi ne m’avait jamais dérangé mais j’aimais me perdre au creux du sexe féminin. J’appréhendais peut-être un peu, même si une chose était certaine : s’il y avait une exception à mon orientation sexuelle, c’était clairement lui.

Après un moment, lorsque mes cheveux arrêtèrent de goutter à intervalle régulier, je repris la parole. « Il n’y a qu’une chose que je n’ai pas encore planifiée. Je voulais te demander ton avis avant… voir ce que tu préférerais. » Je tendis un peu mes jambes, pour les étirer, avant de les remettre correctement. Les oiseaux venaient parfois boire de l’eau et se poser sur d’autres rochers, un peu plus loin. « Quand on va commencer l’orgie, comme je suis l’organisateur, je dois aussi être ton premier partenaire. » J’y avais beaucoup pensé. Edel l’exigeait mais nous pouvions en discuter pour qu’il fût le plus à l’aise possible. Un rapport sexuel pouvait s’effectuer de différentes manières, sans qu’il n’y eût forcément de pénétration. C’était à ce point précis que je voulais en venir. Que voulait-il que je lui fisse ? « Je suis assez ouvert concernant toutes les pratiques, même si je n’ai pas l’habitude de m’y adonner spécialement. Ce sera peut-être un peu hésitant. » J’avais au moins l’avantage de connaître le corps masculin pour en posséder un. Néanmoins, nous ne fonctionnons pas tous de la même façon. Les sensations variaient d’un individu à l’autre, tout comme les goûts. « Donc je voulais voir à l’avance. Qu’est-ce que tu préférerais que je te fasse ? » le questionnai-je, bien plus sérieusement que précédemment. La question valait également dans l’autre sens. Qu’avait-il envie de me faire ? « De toute façon, il y aura les femmes… elles s’occuperont de toi. » Je le regardai. « Tout ça pour dire que je comprendrais que tes fesses soient fragiles et que tu ne veuilles pas que j’y touche. » plaisantai-je soudainement.

750 mots

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
Lyz'Sahale'Erz
~ Chaman ~ Niveau I ~

~ Chaman ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 283
◈ YinYanisé(e) le : 19/12/2019
Lyz'Sahale'Erz
Dim 26 Fév 2023, 20:57



Edel Orgía Nisqa


Dyfan et Gyzyl





[Pandore]

« T’es sûre ? » « Oui je vous dis, elles sont toutes parties se chercher un mec. » Je souris et fis entrer mes nouveaux amis dans le dortoir. Le silence répondit à nos rires. J’avais envie de faire la fête et avais fini par prendre le dessus sur Gyzyl. Les étudiants qui m’accompagnaient étaient tous plus âgés. Gyzyl était jeune mais ce n’était pas mon cas. J’avais des goûts différents des siens. « T’as pris l’alcool ? » m’assurai-je. Si nous nous faisions pincer, nous allions recevoir une punition digne de ce nom. Le garçon hocha la tête. Je ris et me laissai tomber sur mon lit. Il vint m’y rejoindre. D’autres s’installèrent sur les lits de mes colocataires. Il y avait déjà un couple dans la bande et ils commencèrent à se rouler des pelles dans le lit de Lana… ou de Susannah. Je ne me rappelais plus vraiment à quelle fille était quel lit. « Sérieusement, ces rendez-vous arrangés, c’est vraiment pour les bébés. » « ‘Clair. » Je n’étais pas de cet avis. J’avais failli m’y rendre à la dernière minute lorsque j’avais pris le contrôle du corps. Néanmoins, profiter de l’absence des autres filles pour organiser un contre événement m’avait davantage plu. « C’est sûr que ces deux là n’ont pas besoin de trouver un partenaire. » L’une des mains du garçon se trouvait déjà au niveau de la poitrine de la fille. Je pensai qu’ils n’avaient vraiment honte de rien. Néanmoins, moi non plus. Lorsque le désir griffait mon corps, j’aurais pu tout faire devant n’importe qui. L’objet de ma passion seul comptait. Ça devenait particulièrement agaçant pour autrui mais c’était ainsi. La bulle du plaisir de certains était résistante aux regards et commentaires extérieurs. « Arrêtez de faire du bruit avec vos langues, c’est dégueulasse. » dit le roux qui était assis sur mon lit, tout en sortant les bières et les jeux. Je ris. Tant qu’ils n’allaient pas jusqu’au bout ici, ça irait. Ils pouvaient bien s’amuser un peu.

______________

Je montai sur ses genoux. « Tu me rappelles quelqu’un… » lui soufflai-je, d’une voix suave. « Qui donc ? » « Un homme qui se fait appeler Maître par un autre… » « Un homo ? » « Peut-être… Je n’espère pas. » laissai-je planer. J’avais beaucoup pensé à Achille depuis notre dernière rencontre à Aeden. Ses cheveux roux et son ire enflammaient mon entre-jambe la nuit. Lorsque les autres filles dormaient, il m’arrivait de me toucher. Parfois, je songeais aussi à Hélios, au rire qu’il avait émis et à sa façon de recevoir les informations que je lui avais transmises, hébété. Je le trouvais mignon. Si j’envisageais des échanges passionnés avec Dyfan, je songeai bien plus à de longues caresses sensuelles avec son domestique. « Pourquoi, tu as des vues sur lui en plus de moi ? Je vais mal le prendre… » Quel âge avait-il ? Dix-sept ans ? « Une femme ne peut se contenter que d’un seul homme dans sa vie. » lui dis-je, pour plaisanter, en lui volant un baiser.

______________

« Dis donc, je ne sais pas qui est là mais ses affaires n’ont pas l’air données. » J’arrachai ma bouche des lèvres du roux. Lorsque je l’embrassais, je pensais à Achille. Voir de nouveau son visage me déplut mais je ne dis rien. Je tournai la tête vers l’une des filles, une blonde, qui avait fouillé dans l’armoire de Lana, ou Susannah. « Oui, ce sont toutes des riches je crois bien. » confirmai-je. « Mais ne dérange pas sa penderie, s’il te plaît. On risque d’avoir des problèmes sinon. »

______________

« Vérité. Est-ce qu’un mec t’a déjà forcée à faire des choses ? » « Quoi ? Jamais de la vie. » m’insurgeai-je. Ce n’était pas vrai. Récemment, ça s’était produit. Néanmoins, ce n’était pas le corps de Gyzyl qui avait été forcé mais le mien, dans notre Monde. J’avais voulu séduire plus puissant que moi et lorsque j’avais désiré reculer, il ne m’avait pas fait laisser faire. Judas m’avait attrapée et s’était totalement passé de mon consentement. Depuis, un traumatisme plus profond ne cessait de venir me hanter, quelque chose qui s’était produit avant l’arrivée de la Lyrienne à Basphel et qu’elle avait complètement oublié. J’avais pris la charge de retenir ce souvenir. En soi, que Judas m’eût violée ne m’importait pas tant que ça. J’étais là pour accuser les coups et je protégeais Gyzyl pour tout ce qui concernait la sexualité. Jaal’Akim devait parler à Judas mais Judas n’était pas réapparu depuis un moment. Quant à moi, hormis lorsque j'étais dans le corps de Gyzyl, j'estimais être une grande fille. Je n'avais pas besoin d'une épaule sur laquelle pleurer. Jamais de la vie.

______________


La tension précéda la détente. Au creux de mon lit, mon corps s’était tendu avant de se relâcher. Gyzyl n’avait pas retrouvé le contrôle du corps et je demeurais là, à penser aux lèvres d’Achille sur moi. Je me tournai afin de me mettre sur le ventre et d’enrouler mes bras autour de mon oreiller. Je souris. S’il savait ce que j’imaginais quelques secondes plus tôt, sa colère aurait de nouveau enflammé ses joues et acéré ses yeux. Je laissai mon esprit divaguer, bercée par les respirations de mes colocataires et, petit à petit, plongeai moi-même dans le sommeil.

Je regardai mes pieds, mes mollets, mes cuisses, mes hanches, mon ventre et mes seins. Mes cheveux bruns tombaient en cascades jusqu’à ma taille. Je me trouvais dans un bassin, entourée d’autres femmes qui se touchaient en attendant de pouvoir se consacrer à l’homme qui se situait surélevé, en haut d'une petite montagne de rochers. Il ressemblait presque à un Dieu ainsi, attendant que ses fidèles ne vinssent à lui pour l’honorer. Petit à petit, une certitude s’imposa à moi, celle qui voulait que je dusse orchestrer les événements. Je me sentais aussi sensuelle que désirable, prête à emplir mes fonctions. Je posai mon regard sur Achille et lui souris. L’Élu d’Edel serait tout pour moi, ce soir. Je voulais le séduire, le marquer, m’approprier le miracle. Mes pensées s’affranchissaient presque du divin. Je l’avais toujours voulu et l’avoir en même temps que les autres rendrait ce moment unique. Je ne les voyais cependant que comme des accessoires, des outils que les Ætheri avaient placés là pour sublimer notre acte. Il y avait lui. Il y avait moi. Et il y avait toutes ces femmes qu’il oublierait dès que je m’unirais à lui. Lentement, mes pieds se déplacèrent dans l’eau pure. Mon corps gravit les rochers qui menaient à lui. Il n’y avait aucune logique. Il n’aurait pas dû trouver sa posture confortable. J’aurais dû m’écorcher les poignets sur la dureté des pierres. Rien n’avait de sens mais les Rêves ne s’encombraient jamais de sens ou de vérité. Seules les sensations comptaient. Je sentais mes hanches onduler au fur et à mesure de mon périple. Je me sentais comme un félin qui s’apprête à se jeter sur sa proie.

Une fois face à lui et à sa chevelure de feu, je lui souris. Mes doigts glissèrent le long de ses tempes. « Je suis Pandore… mais tu peux m’appeler Mélusine si tu préfères. » lui proposai-je. D’un mouvement agile, je le chevauchai, mêlant ainsi nos deux corps sans pour autant les unir. Je n’avais aucune idée de la façon dont nous tinssions ainsi. La gravité n’avait aucune prise et mon désir n’avait aucune frontière. Je voulais porter son enfant et cette perspective donnait au coït une dimension supplémentaire. « Elles sont toutes là pour toi… » lui susurrai-je. « Mais je serai la première… » L’une de mes mains descendit sur son cou puis caressa son torse, avant de se glisser plus bas afin de le tendre davantage. « Je pense beaucoup à toi, tu sais… » Le Rêve se mélangeait à la réalité. Ce que je lui disais appartenait à un autre plan. Je ne m’en rendais pas compte. « Je me touche en pensant à toi. » rectifiai-je. « Mais ce n’est pas assez. Ça ne me suffit plus de rêver de tes lèvres sur moi, Achille. Ça ne me suffit plus de rêver de ma langue sur toi. J’ai besoin que ça se produise, j’ai besoin de sentir que tous mes fantasmes ne resteront pas que des chimères. » Je savais que les femmes étaient là, qu’elles le voudraient, que je devrais les guider. Pourtant, j’étais égoïste parfois. « Ne pense plus à elles. Ne pense plus qu’à moi. Fais-moi l’amour. »

1389 mots
Elle a la réelle apparence de Pandore dans le rêve  [RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 943930617

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38027-lyz-sahale-erz
Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4025
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Dim 26 Fév 2023, 22:13



Fëry


Min & Rose-Abelle



« Oh, elle est très jolie. » dis-je, au sujet de la lampe. Je ne pensais pas qu’à cette dernière. La voir de plus près avait de quoi m’intimider. Mes yeux se perdirent dans les siens. Elle ne semblait pas avoir compris où je désirais en venir. Cette candeur me surprit. « Merci. » Mon regard se posa sur Bubulle que je saluai. « Enchantée de te rencontrer Bubulle. » Mon sourire était franc et je pensai que si ma danse lui plaisait alors peut-être que je pourrais l’inviter à mon tour dans mon jardin, afin de lui présenter toutes les fleurs qui s’y trouvaient. Certaines étaient légèrement orgueilleuses. Les roses notamment. Puisque beaucoup de peuples leur portaient un intérêt particulier, en pensant qu’elles étaient les fleurs de l’amour, elles avaient pris le melon au fur et à mesure des siècles. C’était ce qu’une amie m’avait dit. Je n’étais pas certaine de la véracité de ses propos mais ils me suffisaient. Lorsque des roses me prenaient le bourrichon, je me souvenais de cette histoire et elle me faisait rire.  « Min-ah… » Enfin, je connaissais son nom. Je l’avais tellement observée que j’avais cru, à un moment, qu’elle m’avait remarquée. Heureusement, elle ne semblait pas me porter une quelconque hostilité. Lorsqu’elle s’occupait de son espace, avec son petit air concentré, elle était adorable. « Je suis Rosa. » lui confiai-je, en espérant ne pas être aussi orgueilleuse que les roses dont je me moquais parfois avec tendresse.

Je m’écartai afin de lui montrer ma danse. « J’espère que ça te plaira. Je me suis entraînée. En fait… » Je me tus. Il valait peut-être mieux que je lui confiasse mon secret à la fin. Je ris, pour lui faire oublier que je n’avais pas fini ma phrase. Puis, je fermai un instant les yeux afin de me concentrer et, surtout, ramener le calme autour de nous et dans ma poitrine. La nature m’encouragea et je sentis sa présence tout autour de moi. Je me convainquis que notre Mère à toutes me guidait et y tirai de la force, celle de réaliser mon spectacle. Je levai les bras en cercle autour de ma tête et pris de l’élan à l’aide de mes ailes afin de tourner sur moi-même, sur un pied. Je tendis ma jambe et impulsai afin de m’élever doucement, sans pour autant m’éloigner trop du sol. Je créai des lianes et des fleurs qui prirent forme entre mes doigts et sous mes pieds. Une balançoire enchantée ne tarda pas à soutenir mon poids et à se balancer d’avant en arrière, déposant de la poussière sur son passage. Je sautai et enroulai l’un de mes pieds dans la liane afin de me maintenir en suspension. L’un de mes bras lâcha la corde et balaya l’air. Un sourire éclaira mon visage, avant que je ne me déliasse de l’ensemble pour me reposer sur le sol. Telle une maraichère, je me mis à mimer la plantation des légumes. Ceux-ci poussèrent d’un coup, entremêlés de fleurs des champs au milieu desquelles je me mis à sautiller et à danser avec légèreté. Je lançai de la poussière de Fae afin de faire grandir mes végétaux et tournoyai au milieu de ces derniers. Mes joues devinrent rosées sous l’effort. Certaines de mes congénères préféraient quelque chose de plus élaborée ou sensuelle. J’avais misé sur le naturel. Peut-être qu’elle ne me trouverait pas séduisante mais elle ne me plaisait pas que pour son physique. Quand je la regardais exister, elle forçait mon admiration et je voulais lui montrer que je serais une bonne partenaire, quelqu’un qui pourrait l’aider au quotidien et en qui elle pourrait avoir confiance.

Lorsque mon spectacle fut fini, je me replaçai et fis une petite révérence. Mon souffle se gonfla d’espoir. Je la regardai. « En fait… » Je joignis mes index devant moi, de nouveau anxieuse. « … je n’ai pas réussi à te dire toute la vérité tout à l’heure. Je t’ai vue un jour, en train de travailler ici et je t’ai trouvée intéressante et jolie. Alors je suis venue t’observer quelques fois… » Je baissai les yeux, une mimique embêtée sur le visage. « J’ai préparé la danse pour toi, parce que tu m’intéresses et que j’aimerais que l’on puisse apprendre à se connaître et, pourquoi pas, être plus que des amies… » J’attrapai l’une des boucles de ma chevelure et tournai mon doigt autour. « Si ça te dit. »

742 mots

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
Fawëlysa En Auraushnee
~ Alfar ~ Niveau I ~

~ Alfar ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 21
◈ YinYanisé(e) le : 19/02/2023
◈ Âme(s) Soeur(s) : Quelqu'un de très stylé et très puissant
◈ Activité : Lycéenne
Fawëlysa En Auraushnee
Dim 26 Fév 2023, 23:18


Edel Orgía Nisqa
Avec Lorcàn.

Thème : Helvegen - Wardruna


Des percussions lentes battirent mes tempes. C'était une musique tribale, dépourvue de toute sophistication. En conséquence, elle invoquait mes bas instincts. Elle ferait surgir en moi un besoin aussi primaire que manger et dormir. Les femmes abattaient leur poing sur les instruments de toutes leurs forces. Le rythme était lancinant, mais il s'accélèrerait quand l'Elu atteindrait son premier orgasme. Les tambours se joignaient au rideau de pluie qui s'abattait sur la tente. Je ne savais plus comment je m'étais retrouvée là, mais il m'apparaissait que c'était l'apothéose d'une longue préparation.

L'Edel Orgía Nisqa. Une nuit de rites à la gloire de l'Æther de la Vie. C'était devenu le centre de mon existence, mon unique vocation. J'avais tout calculé au millimètre pour ce moment précis. Pourtant, Edel m'avait mise au défi. Une violente tempête avait contrarié mes plans. Le feu avait été changé de place afin d'être épargné par le déchaînement des éléments. La pluie s'infiltrait dans des coins du tissu, la terre battue se transformant progressivement en boue à l'épreuve des pas des danseuses. Néanmoins, la fraîcheur de la pluie ne pouvait pénétrer la tente, étouffée par un tourbillon de fumée et de vapeurs où flottaient des odeurs suaves.

Au centre du cocon de chaleur, près du feu, l'Elu d'Edel était préparé par les partenaires que j'avais judicieusement sélectionnées. Chacune avait une fonction précise. Il y avait des danseuses, des masseuses et une fidèle qui préparait le calumet et le passait de main en main. Lui se tenait debout, près d'un fauteuil recouvert par des couches de fourrures. D'autres étoffes étaient étalées près des encens aphrodisiaques. Une couche d'huile se mêlait à la sueur de Lorcàn, caressé par les masseuses qui lui tournaient autour. Elles utilisaient leurs mains, mais aussi leur poitrine et leurs jambes pour recouvrir l'Elu de l'onguent. Rien n'était laissé au hasard. L'une d'elles s'occupait déjà d'un massage d'une autre nature pour familiariser l'Elu avec les plaisirs qui se joindraient au rituel divin.

Une chaleur nouvelle se déversait dans mon corps alors que je détaillais les formes de celui qui allait m'offrir la Vie, à moi et à toutes ces femmes. Je m'attardais sur les mouvements des masseuses pour redécouvrir le corps de Lorcàn. Son torse se soulevait au rythme de ses inspirations de plus en plus intenses. La dernière fois que nous nous étions croisés, Lorcàn n'était qu'un garçon. Aujourd'hui, il était devenu un homme. Sa pomme d'Adam ressortait alors qu'il se cambrait, quand les masseuses penchaient son visage vers l'arrière pour recouvrir chaque zone de son corps.

Tout devait être parfait pour Lui. Je scrutai les autres fidèles à la recherche du moindre défaut à corriger. Une percussionniste manqua un battement. Une masseuse gloussa un peu trop fort, rompant la transe dans laquelle j'essayais de me plonger. Je lançai un regard sombre à la rieuse, notant mentalement qu'elle serait la première à voir son sang couler. Puis, j'arrachai le calumet à la percussionniste et portai l'objet osseux à mes lèvres. « Donne-moi ça », lui dis-je sèchement, d'une voix rauque que je reconnus à peine.

Une brûlure s'insuffla dans ma gorge et pénétra mes poumons. Je libérai une volute de fumée et la regardai s'estomper en milliers de particules. La remontée de la fumée dans ma bouche eut un effet immédiat. Une partie de ma conscience s'évapora, emmenant avec elle mes inquiétudes, questions et insécurités. Il n'y avait plus que le présent. Mon corps dans l'espace. Mes sens furent décuplés. Je rendis le calumet à la porteuse. En esquissant le mouvement, je sentis mon bras se soulever au ralenti, le tissu de mon haut glissant le long de mon épaule. Je pouvais passer à la prochaine étape du rituel.

Je fermai les yeux et entrai dans une transe enivrante. Les percussions faisaient bouillir mon sang. J'entamai une danse lente et suggestive. Mon bassin était guidé par le rythme. Enfin, je sentis le regard de Lorcàn se poser sur mon corps. J'ouvris les yeux et m'approchai de lui. Mon corps était électrifié par son regard. Les flammes faisaient danser des ombres sur son corps huilé. « Arrêtez. » Les masseuses s'écartèrent de l'Elu et se joignirent à la danse autour du feu.

Certaines s'accroupirent et se lancèrent dans une danse féline. D'autres se collèrent et entremêlèrent leurs corps sous l'impulsion des tambours. J'entendais leurs soupirs de plaisir lâchés dans les moments de suspension. En arrivant juste devant Lorcàn, je sentis l'odeur sucrée de l'huile me chatouiller les narines. Je le laissai me toucher en premier : il était maître de ce choix. S'il le voulait, l'Elu pouvait danser avec une autre. Il avait tous les droits. C'était à moi de le convaincre.

Mes yeux ne quittaient plus les siens. Nos souffles s'entremêlèrent quand nos corps se frôlèrent. Je sentais une chaleur émaner de son anatomie contre moi. Mon palpitant s'affolait dans l'anticipation de ce qui allait suivre. Mon bassin dessinait déjà la danse que j'entamerais pour l'accueillir en moi, mais je savais que je n'obtiendrais pas ce privilège tout de suite. Je m'éloignai un peu et pivotai en ondulant, passant mes mains sur mon corps, comme pour mimer un soupçon de ce que les siennes allaient me faire ressentir. Je fis glisser mes doigts sur les bretelles de mon haut et les laissai s'échouer sur mes hanches, dévoilant le haut de mon corps.  

Une danseuse prit le relais. Elle m'ôta la fourrure qui cachait mon intimité alors que je poursuivais ma danse. Ce contact me fit frémir de frustration. Ce n'était pas elle que je voulais. Être si proche de Lorcàn sans le toucher devenait un supplice, mais je me forçai à rester patiente. Une flamme embrasait mes iris, témoin de la sauvagerie qui cherchait à s'éveiller sous mon épiderme. Je pivotai pour lui refaire face et glissai mes mains dans mes cheveux pour les balancer sur le côté. Puis, je les passai sur mon ventre où la Vie fleurirait bientôt. J'étais prête.
Mots : +950
1er message
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t39964-fawelysa-en-auraush
Eiko
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 248
◈ YinYanisé(e) le : 14/11/2020
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aurel
◈ Activité : Manger des mochis avec Papa Jun, chanter, danser, et remanger des mochis
Eiko
Mer 01 Mar 2023, 17:50


Image par Phazed, Xu Weili et phazed.
Edel Orgía Nisqa
Aurel & Eiko

C'est l'orgie ; Aurel et Eiko ne sont pas enfants dans le rêve.
Eiko esquissa un sourire en apercevant la silhouette du rouquin. Elle s'approcha discrètement de lui, se plaçant dans son dos sans qu'il ne la voit, puis plaça ses mains par dessus ses yeux pour le surprendre, laissant un rire lui échapper. L'odeur familière du garçon imprégna ses narines - un mélange de sable chaud, de musc et de paille, avec une pointe discrètement boisée. Elle ne posa pas leur question habituelle : il savait qu'il devait deviner qui le taquinait avant qu'elle le libéra et, comme un rituel scrupuleusement respecté, elle ne lui rendit la vue qu'une fois qu'il eut dis son prénom. Là, elle se plaça face à lui, nouant ses mains derrière la nuque de son amant. Elle se hissa sur la pointe des pieds, rapprochant leurs visages de sorte à ce qu'ils se tinrent face à face, venant déposer son front contre le sien, les yeux rivés à ses prunelles chaudes. « Tu es prêt ? » demanda-t-elle, l'excitation la rendant impatiente. Elle avait l'impression d'avoir attendu ce moment durant des années. La préparation minutieuse de cette soirée n'était sans doute pas dissociée de ce sentiment d'anticipation exacerbé. « Tu as bu la potion que je t'ai donné ? » demanda-t-elle dans un souffle, rapprochant ses lèvres de celles de son partenaire, les frôlant sans tout à fait délivrer le baiser qu'elle laissait planner. Lorsqu'elle eut reçu sa confirmation, elle céda et colla ses lippes dans un baiser passionné, avant de s'arrêter subitement. « Viens. » L'attrapant par la main, elle dirigea son amoureux vers la tente qu'elle avait quitté quelques minutes auparavant.

Il régnait une chaleur presque étouffante, à l'intérieur de la yourte : trois feux brûlaient, à des emplacements stratégiques pour prier les Ætheri. On y faisait brûler des herbes et des encens, qui diffusaient une odeur chargée dans tout l'espace couvert. De la fumée virevoltait également sous le plafond de la toile. Ce n'était pas désagréable. Les Chamans y étaient habitués depuis leur enfance. Le sol était recouvert de draps et d'oreillers aux couleurs ocres et rouges, parfois marron et violacés. Plusieurs femmes formaient un cercle le long de la salle, toutes dans le plus simple des apparats : elles étaient magnifiques, dans leurs nudités, parfois coquettement parées de bijoux élaborés. Certaines s'occupaient des autels et des feux, ou de la peinture qui serait utilisée durant l'intimité ; d'autres s'amusaient à danser au rythme des tambours de leurs sœurs ; les dernières avaient déjà commencé à fumer dans une longue pipe qu'elles se faisaient passer à tour de rôle, entrant dans une transe jouissive.

Sans ralentir, Eiko se dirigea vers le centre de la pièce, tirant son compagnon derrière elle. Là, elle effectua un pas en arrière pour observer le roux, lui aussi dénudé. Un sourire satisfait dansa sur le visage de l'organisatrice. « Tu es beau. » souffla-t-elle. Ce n'était pas seulement physique. Le garçon avait toujours eu quelque chose de particulier aux yeux de l'adolescente. Un magnétisme qui les reliait intimement, au plus profond d'eux-mêmes. Qui les faisait s'aimer de la façon la plus pure. Qui les rendait complémentaires et unis en toutes choses. Ce soir-là, ils s'uniraient devant Edel, pour honorer à leur tour la vie dont ils avaient pu profiter. La brune sentit son corp s'échauffer sous l'effet des jeux de regards. Finalement, elle se rapprocha de nouveau, et commença à déposer des baisers sur le corps de l'homme. Elle le connaissait déjà par cœur, mais se plaisait à le redécouvrir comme à leur première fois. Elle se souvenait encore des timidités, des maladresses, mais aussi de leur complicité, de la passion et de l'envie. Avec le temps, ils avaient amélioré leurs danses, apprivoisant les sensations et le langage du corp de l'autre. Bientôt, quelques caresses vinrent accompagner les lèvres, parfois délicates, puis plus pressantes. Elle passait ses doigts dans les cheveux de feu, tirant malicieusement dessus pour dégager sa gorge. Parfois, elle entrecoupait le rituel pour s'adonner à de la danse - de celles qu'ils avaient pratiqué ensemble, en dehors de toute connotation sexuelle. Ici, néanmoins, ces interludes permettaient aux corps de se frôler, de se languir et de témoigner de toute leur sensualité. Parfois, quelques danseuses venaient participer à leur chorégraphie, mais finissaient par regagner les abords de la tente pour laisser les deux élus à leur jeu - leur tour viendrai un peu plus tard.

Eiko leva l'index et le majeur de sa main droite : ils étaient recouverts d'une peinture blanche. Elle commença à tracer une ligne, du front jusqu'au menton, puis descendit sur le buste, jusqu'au nombril. Là, elle s'immobilisa, laissant le temps à son Suraya de faire de même sur son corps. Le contact de ses doigts sur sa peau la fit frémir. Lorsqu'elle traça la spirale au dessus du pubis, la peinture était devenue d'un bleu qui témoignait de son ambition de porter la vie en elle. « Que cette union soit fructueuse. » pria-t-elle, autant auprès de sa moitié que des Ætheri. L'artiste joignit d'autres figures à celles qu'elle venait de tracer : sur les flancs de son partenaire, ses épaules, le long de ses bras. Ses jambes, moins accessibles, furent plus épargnées - mais on voyait parfois l'emprunte de ses mains, comme lorsqu'elle les avait posé sur le postérieur de l'adolescent. Le rose occupait une place prédominante, ainsi que le blanc. Le message était clair.

N'y tenant plus, la femme attira de nouveau Aurel, le guidant par les mains. Elle s'allongea sur le matelas de coussins et l'accueillit en elle. Le moindre mouvement semblait provoquer des sensations accrues, sans doutes décuplées par les vapeurs des herbes que l'on faisait brûler depuis le début de l'Edel Orgía Nisqa. A la danse des corps vint s'ajouter le chant, la brune vocalisant son plaisir. Lorsqu'elle en eut assez, elle échangea la position, de telle sorte à se retrouver au dessus de lui. Sa main s'aventura vers sa propre intimité : on lui avait toujours dis que le plaisir de la femme favorisait la fertilité, alors elle s'évertuait à atteindre l'extase, ondulant autant sous les coups de reins de son amant que des caresses qu'elle se prodiguait. Bien sûr, elle veillait également à satisfaire son partenaire. Lorsque leurs regards se croisaient, la connexion qui se faisait semblait transcender tout le reste. Les autres femmes s'étaient approchées, comme pour observer le spectacle. La vue semblait plaisante puisque plusieurs d'entres elles s'adonnaient également à des plaisirs solitaires, comme pour stimuler l'essence de vie qui vibrait au creux de leurs ventres.

Dans une dernière cambrure, Eiko fut bénie de l'envie de l'Eraël. Le souffle court, elle laissa un rire joyeux lui échapper puis déposa un baiser au coin des lèvres de son amant, avant de se retirer et de laisser la place aux autres concubines. Se dépêchant de se poser, elle laissa l'une des prêtresses d'Edel venir enduire son ventre et son entrejambes d'onguents favorisant la fertilité. Elle but également une concoction ayant le même but. Puis elle profita du spectacle qui s'offrait désormais à elle. Dans quelques heures, elle pourrait de nouveau s'y joindre : la cérémonie durerait toute la nuit durant, ou peut-être même plusieurs jours. Leur tribu verrait leur population augmenter considérablement, d'ici quelques mois : l'oracle lui avait promis des jumeaux. La brune avait hâte de les rencontrer, de voir ce qu'ils deviendraient et ce qu'ils feraient de leur vie - de ce cadeau si précieux dont ils étaient en train de les gracier. Elle se demandait ce que donnerait le mélange de cette union. Deviendraient-ils des bâtisseurs comme leur père, ou des artistes comme elle ? Choisiraient-ils une voie totalement différente des chemins que leurs parents traçaient pour eux ? Eiko fut interrompue dans ses pensées : la pipe avait fait le tour du cercle, c'était à présent à elle d'y goûter. Dès les premières inspirations, sa tête se mit à tourner et elle se sentit happée par un tourbillon de sensations brûlantes.
1375 mots



[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 B6vi

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38528-eiko-hitoka
Claer
~ Lyrienn ~ Niveau I ~

~ Lyrienn ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 121
◈ YinYanisé(e) le : 10/02/2023
Claer
Jeu 02 Mar 2023, 16:57


Fëry
Zeryelle & Marie-Jane
Post précédent ; Fëry - Zeryelle
« L'amour ? » Marie-Jane releva subitement le regard sur la silhouette de l'enfant de réprouvés. Elle ne s'était pas attendue à une telle question. Elle était prise de court et, sans parvenir à le dissimuler, elle sentit le rouge empourprer son visage, qu'elle tenta de dissimuler derrière le rideau de ses cheveux en rebaissant les yeux vers la fleur qu'elle avait délicatement effleuré des doigts. Après quelques secondes de réflexion, cependant, elle donna sa réponse : « Je pense que c'est un sentiment épanouissant, qui nous lie intimement avec un être cher. » Elle se replongea dans un léger silence, glissant une œillade envers le blond, avant de reprendre. « Bien sûr, on pense d'abord à l'amour romantique avant tout autre, car c'est ce que nous apprennent les livres et les histoires. Mais je pense que c'est se limiter que de n'envisager que lui. L'amitié est également une forme d'amour, par exemple. Il en va de même pour l'attachement que l'on éprouve pour sa famille. » La timide haussa des épaules. « C'est en pensant comme ça qu'on n'ose pas dire des je t'aime à ceux que l'on chéri pourtant. » Elle esquissa un sourire timide. « Mais peut-être que je ne pense ainsi que parce que je ne suis jamais tombée amoureuse. » La Lyrienne secoua légèrement la tête. « Non, je ne pense pas que ce sera l'endroit... » La jeune fille s'y rendait pour faire des rencontres, certes, mais pas nécessairement dans le cadre sentimental : le speed dating était également un excellent moyen de se faire de nouveaux amis. « Mais ce serait amusant, si je trouvais l'amour de ma vie là-bas. » fit-elle. « Ce serait drôle, qu'ils nous voient de cette manière. » Malgré leur tendresse réciproque, ils se décrivaient seulement comme des amis. « Mais ça ne me dérangerait pas. Au moins, avec toi, je saurai que je passerais un bon moment. » La Rose se mordilla légèrement les lèvres. « Et toi ? » demanda-t-elle nerveusement. « Oui, je te dirai tout ! » fit la jeune fille. « Mais j'en espère de même pour toi ! Dis-moi si quelqu'un te plait ! » La question suivante poussa l'adolescente à réfléchir. « Je pense que l'on peut être amoureux, mais pas vraiment aimer au premier regard. » Sous le regard perplexe de son camarade, elle développa : « Être amoureux renvoie à un état : ce n'est pas quelque chose de permanant, c'est même tout l'inverse. On est amoureux comme on est fatigué ou affamé. Il s'agit d'une condition passagère vouée à évoluer. Aimer, cependant, demande une implication de l'être, c'est le sentiment puissant que l'on nourrit pour quelqu'un. Afin qu'il grandisse, il faut s'en occuper, le cultiver, l'entretenir. Sans soin, il finit forcément par disparaître. » L'idée ne lui était pas propre : elle était beaucoup trop complexe pour être formulée par une jeune fille qui, en plus de cela, n'avait pas la moindre expérience sentimentale dans ce domaine. Elle l'avait lu dans un roman et, depuis, cette réflexion l'obsédait. « Je pense qu'on ne peut pas aimer quelqu'un qui ne nous correspond pas vraiment ; mais on peut en tomber amoureux. » conclut-elle pour essayer de rassurer les craintes de l'ailé.

Le bruit au dessus de leurs têtes fit relever la sienne à la fille de la Craie. Elle observa son ami libérer le petit être qui s'était coincé ici. Il était comme ça, Zeryel. Il aidait ceux dans le besoin. Il était profondément bon. C'était pour cela que la Rose l'aimait tant.



« Zeryelle me retrouvera. » déclara Marie-Jane, pleine de conviction. Il n'y avait, dans son timbre, pas la moindre vibration, pas la moindre hésitation qui aurait pu trahir un doute. Il n'y en avait aucun : la Rose savait que son amante viendrait la sauver de son kidnappeur. Le Serpent serra légèrement ses anneaux autour de la jeune femme, qui grogna légèrement sous l'effet de la pression étouffante exercée sur son corps. Elle suffoquait. Le reptile approcha sa tête malfaisante, laissant sa langue vibrer de façon menaçante, comme pour la silencer. « Vraiment ? » La voix de l'agresseur était caverneuse, et résonnait en échos étourdissant à l'intérieur du château. « Et depuis combien de temps répètes-tu cette rengaine ? » voulut savoir l'ennemi. Prenant son courage à deux mains, la Fae darda son regard dans celui de la créature, la défiant silencieusement. « Depuis le premier jour. » déclara-t-elle le plus fort que sa poitrine comprimée le lui permit. « Mais ma conviction ne changera pas : je sais qu'elle est à votre poursuite. » affirma-t-elle. « Peu importe que sa quête dure un jour de plus ou toute une décennie : elle vous retrouvera et vous fera payer. » La prise se fit plus serrée encore, jusqu'à ce que la victime lâche un couinement plaintif. « Ah oui ? Alors pourquoi les fleurs racontent-elles à tout le royaume que ta chère et tendre s'est déjà jeté au cou d'une autre ? » lança, venimeux, le fourbe. Marie-Jane fronça les sourcils. « Votre ruse ne fonctionnera pas sur moi ! Je connais les sentiments de ma fiancée, car j'éprouve la même chose à son égard. Elle m'est restée fidèle. Plus que cela : elle s'évertue en ce moment même à me secourir de votre donjon ! » Le monstre s'élança dans un rire qui donnait froid dans le dos. « S'il te faut cela pour te rassurer, continue à te bercer d'illusions. Car même si elle parvient jusqu'à mon château, jamais elle ne pourra échapper à mon venin. Moi vivant, jamais tu ne repartiras d'ici. » « Vous verrez. » s'entêta la rose. « Elle viendra vous affronter ! »

« Mmh ? » Le reptile tourna subitement sa tête en direction de la petite fenêtre de la geôle. « Tss ! » pesta-t-il avant de lâcher subitement sa cible et de s'en aller par la porte. Marie-Jane tomba lourdement au sol, n'ayant pas eu le temps de ralentir sa chute de ses ailes pliées par son tortionnaire. Elle essaya de courir à sa suite pour s'échapper de sa prison mais la sortie se déroba à elle, le panneau de bois bientôt remplacé par un mur de briques. De frustration, elle martela les pierres brutes. Après s'être faite mal, elle se se précipita vers la fenêtre, s'accrochant aux barreaux pour essayer d'apercevoir ce qu'il se passait à l'extérieur. La vision ne dura que quelques secondes, mais ce fut suffisant : la blonde avait enfin retrouvé son chemin jusqu'à elle. Marie-Jane essaya d'appeler son prénom mais son appel fut étouffé par le corps du Vil, qui lui bloqua également la vue. Lorsque les murs commencèrent à trembler puis à se ficeler, elle laissa échapper un cri, sentant la nervosité la gagner. Finalement, après ce qui lui parût être une éternité, les murs tremblèrent une dernière fois puis l'arche qui avait abrité la porte s'effondra, laissant la voie libre pour la Rose. Celle-ci ne s'attarda pas une seconde de plus et s'élança rejoindre les bras de la liberté.

« Zeryelle ! » Sans attendre, la délivrée se jeta dans les bras de celle qu'elle aimait, aussitôt qu'elle l'eut aperçut. Elles tournoyèrent ensemble. La rose plongea son visage dans le cou de son amante, pour y trouver du réconfort et le sentiment de sécurité qui l'étreignait à chaque fois qu'elle se trouvait à ses côtés, et particulièrement au creux de ses étreintes. « Je le savais. » murmura-t-elle. « Je savais que tu me retrouverais. » dit-elle. Elle soutint sa sauveuse, qui semblait à bout de force. « Tout ce que tu veux, mon Amour. » dit-elle, inquiète. Lorsqu'elle entendit la requête de sa partenaire, un sourire vint remplacé son angoisse. « Avec plaisir. » La Danseuse effectua un pas en arrière. Elle était encore vêtue de sa robe de mariée. Au battement de paupières suivant, Zeryelle avait également retrouvé sa tenue de mariage. La seconde suivante, la plus petite sentit ses deux ailes se soigner d'elles-mêmes, lui donnant de nouveau la capacité de voler. « Avec toi, je suis prête à valser jusqu'à l'autre bout du monde, et pendant l'éternité. »
1390 mots
Voeux : Que Zeryelle la retrouve ; que Zeryelle porte sa robe de mariée ; Que les ailes de MJ soient soignées.
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t39955-claer-risva
Kitoe
~ Démon ~ Niveau II ~

~ Démon ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 1700
◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Kitoe
Jeu 02 Mar 2023, 23:03

Faustine & Persy
Fëry
Andy Black - We Don’t Have To Dance


Durant sa course effrénée, Faustine en profita pour faire quelques loopings. Elle adorait les acrobaties. Lorsqu’elle volait, elle aimait aller à toute vitesse, sentir le vent fouetter son visage et filer dans ses cheveux, et sentir l’inertie rendre ses manœuvres un peu plus périlleuses, à la recherche de sensations extrêmes. Parfois, elle prenait de l’altitude puis cessait de battre des ailes, se laissant retomber en chute libre jusqu’à frôler le sol. Elle faisait vrombir ses ailes à quelques dizaines de centimètres de celui-ci pour ralentir sa descendre, aspergeait la terre appauvrie de sa magie et reprenait de la hauteur, tandis que le monde renaissait à ses pieds. D’autres fois, elle faisait quelques détours ou des feintes, en se cachant derrière les plantes, les tiges, les feuilles et les fleurs multicolores, qui grossissaient à vue d’œil après chacun de ses passages. Au bout d’un moment, la Fae s’aperçut que Perséphone ne la suivait plus. Elle revint sur ses pas, l’inquiétude commençant à poindre sur son visage. La violette s’était-elle perdue, ou était-elle vexée ?

-Persy ?

Faustine soupira. Il lui arrivait de se prendre trop au jeu. C’était son problème : elle ne savait pas doser et avait du mal à déterminer lorsqu’elle franchissait la limite. Perséphone était fragile et Faustine terriblement maladroite et inattentive. Elle sous-estimait souvent la gravité de ses actions et la manière dont elles pouvaient blesser. Seuls les pleurs et les cris la faisaient réaliser qu’elle était allée trop loin. Mais Faustine était consciente que cela devait changer. A partir de maintenant, elle se jurait d’être vigilante et d’apprendre de ses erreurs. La Fae finit par retrouver son amante, juchée au milieu du nouveau paysage verdoyant. Elle avait l’air triste.

-Je suis désolée.

Faustine se demandait combien de fois elle devrait s’excuser. La réponse était sûrement que ce ne serait jamais assez, connaissant Persy. Elle se souvenait aussi que sa disparition n’était pas uniquement de son fait. Perséphone l’avait violemment chassée. Faustine ne l’avait jamais vue aussi dévastée que lorsqu’elles s’étaient quittées, jadis. Cette fois-ci, elle avait tant serré son cœur qu’il avait manqué d’être pressé jusqu’à sa dernière goutte de sang. Faustine entoura son amante de ses bras et la ramena contre elle. Elle appuya son front contre le sien.

-Je ne repartirai pas. Tu n’auras à tuer personne. Tant mieux, je ne voudrais pas que la police des Faes te retrouve et te mette au cachot.

Elle accueillit son baiser. Il attendrit son cœur et détendit ses muscles de leur précédente course. Elle avait envie de fondre, comme du chocolat sur le feu de leur amour renaissant.

-Moooh. Elle prit le visage de son amante entre ses mains, lui sourit. Ses pouces passèrent sous ses paupières. Sèche-moi ces larmes de crocodile. Je n’irai nulle part, tu as ma parole. Et tu n’auras pas à jalouser qui que ce soit. Il n’y a jamais eu personne d’autre que toi.

Rien ni personne, de tout ce que Faustine avait pu goûter, ne ressemblait à ce qu’elle avait vécu avec Perséphone. Rien n’arrivait à sa cheville. Le monde était fade et terne sans elle. Ce n’était pas drôle.

-Je ne veux plus que tu pleures à cause de moi.

Elle se blottit contre elle, déposa quelques baisers sur sa joue, puis dans son cou. Proche de son oreille, elle susurra :

-Je t’aime.

Ses mains glissèrent dans le bas de son dos. Elle l’embrassa encore. Elle avait envie d’elle. Elle avait envie de l’embrasser des milliers de fois, partout, d’assouvir tous ses désirs jusqu’à ce que la violette fût convaincue qu’elle ne s’évaporerait plus.

-Je t’aime. Répéta-t-elle.

Elle ne le dirait jamais assez. Elle ne l’avait pas suffisamment dit auparavant et regrettait amèrement. Faustine avait fait des erreurs, des conneries monumentales. Elle se rendait compte de l’ampleur des dégâts à présent. Elle souhaitait se rattraper. Elle avait compris la leçon et ne recommencerait pas. Jamais.

-Je veux passer toute ma vie avec toi. Et je veux faire des bêtises avec toi. Rien qu’avec toi.

L’espièglerie teinta son sourire. Elle s’empara de la main de sa partenaire pour l’encourager aux explorations de son corps. Faustine bouscula Persy pour la faire tomber à la renverse dans une épaisse mousse. Le matelas était doux et frais, juste ce qu’il fallait pour supporter leurs échanges à venir. Elle gloussa, tandis qu’elle reprenait d’assaut les lèvres de sa partenaire. Elle caressait son corps avec de plus en plus d’assurance. Elle voulait que leurs retrouvailles durassent des heures.

744 mots



Bijin
nastae:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34531-kitoe
Zeryel
~ Ange ~ Niveau I ~

~ Ange ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 207
◈ YinYanisé(e) le : 25/01/2023
Zeryel
Ven 03 Mar 2023, 18:50

[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 U392
Edel Orgía Nisqa
Fawëlysa & Lorcán



C'est l'orgie (。◕‿‿◕。)

Une main négligemment posée sur sa hanche, Lorcán écarta ses longues jambes pour faciliter l'accès aux mains expertes massant ses muscles en profondeur pour les préparer aux efforts qu'Edel exigerait de lui cette nuit. Il mâchait distraitement une graine destinée à lui insuffler l'énergie nécessaire pour rester éveillé et actif jusqu'à l'aube. Son regard alangui s'évada sur les motifs peints sur la peau tannée de la grande tente dressée au dessus d'eux. Le chant tumultueux des éléments à l'extérieur se mariait avec aisance aux rythmes des percussions. C'était un bon présage, et il sourit, tant de satisfaction de savoir que les Ætheri favorisaient cette cérémonie que des mains de la masseuse qui remontaient de plus en plus haut à l'intérieur de ses cuisses. Il se sentait s'ériger à la proximité audacieuse de ses doigts. Les breuvages qu'on lui avait fait ingéré encourageraient sa virilité à garder sa vigueur pour honorer toutes les femmes qui occupaient cette tente.

Un frisson griffa son échine quand la masseuse le prit dans ses paumes pour y décrire de lents va-et-vient rendus fluides par les huiles. Une autre s'était glissée dans son dos et usait de tout son corps pour poursuivre le massage en se plaquant contre lui. Il avait envie de se retourner pour la prendre mais il devait se montrer patient. La cérémonie ne commencerait que quand il croiserait l'autre élue, il en était convaincu.

Une agréable chaleur engourdissait son esprit mais il reconnut sans peine celle dont la silhouette se découpa sur les flammes. Même si les années avaient aminci certaines facettes et arrondi d'autres, il la reconnût aussitôt, comme une évidence. Un sourire amusé tordit ses lèvres violines. Elle avait toujours eu les yeux plus gros que le ventre, il n'était pas étonnée de la trouver là. Il ne doutait pas que pour se hisser jusqu'à cette place d'honneur, elle avait arraché à ses éventuels adversaires leur dernier souffle. Son ambition ne connaissait pas de limites et il ne put s'empêcher de se réjouir qu'elle ait besoin de lui pour mener à bien l'Edel Orgía Nisqa. Il n'était pas supposé nourrir de pensée égoïste mais c'était trop tentant, il n'allait pas se priver de lui faire comprendre quelle était sa place. Il l'honorerait, oui, à sa manière. Il n'aurait aucun remord, sachant pertinemment qu'elle était équipée de griffes pour se défendre et garder l'ascendant. Une lutte se profilait inévitablement, plus subtile néanmoins que celles qui avaient pu les opposer des années auparavant. Elle passa la première à l'offensive, son corps devenu arme malléable pour allumer un incendie dans le bas-ventre de Lorcán qui passa sa main dans les cheveux de la femme devant lui pour l'inciter à user de ses lèvres plutôt que de ses doigts. Il ne la regardait pas, focalisé sur celle qu'il avait l'habitude d'appeler Lysa. Son propre bassin entama un léger mouvement en réponse à cet exorde et il s'amusa de sa propre faiblesse. Il perdait cette bataille, mais pas la guerre.

Un instant plus tard, il n'y eut plus qu'eux, les autres étaient devenues des ombres anonymes qui se perdirent au milieu des flammes. Les poudres jetées dans le foyer coloraient les langues de feu d'éclats fantasques et exhalaient des fumées qui chargeaient l'air autant qu'elles embrumaient l'esprit. Lysa était tout près, si près qu'il pouvait sentir l'odeur de sa peau, sentir son excitation s'infiltrer dans ses pores et se fondre dans la sienne. Il avait envie de la toucher, de découvrir comment son corps s'était façonné pour devenir assez mûr pour accueillir la vie et son état ne lui permettait pas de feindre l'indifférence. « Tu t'es donnée du mal, tu pensais à moi en préparant tout ça ? Tu veux ta récompense maintenant, hein, toi qui n'a jamais rien fait gratuitement ? » Il fit mine de lui prendre le menton avant de se reculer, arborant un sourire torve, savourant sa frustration. Il la désirait, certes, comme il désirait les autres. Il y avait suffisamment de femmes ici pour qu'il satisfasse Edel sans craindre sa colère et il tenait à le lui faire comprendre. Il ne lui était pas acquis.

Lysa avait repris sa danse, les vêtements tombant en plis autour d'elle pour révéler son habit pour la nuit. La tête de Lorcán devint aussi vide qu'une coquille, ses pensées réduites en cendres face au désir primitif qu'elle faisait naître en lui. Il abattit ses lignes défensives et réduisit la distance entre eux en deux enjambées. Il prit ses hanches et la fit pivoter pour la placer dos contre son torse. Ses pas se calquèrent sur ceux de la brune et fusionnèrent sur le rythme des percussions. Il avait toujours aimé danser, toutes les danses, seul ou avec d'autres, mais plus souvent avec d'autres. Jamais encore avec Lysa. Il n'avait jamais identifié éprouver le moindre désir pour elle auparavant car elle n'était qu'une chieuse au caractère agaçant, un obstacle fatiguant à franchir. Or ce soir, elle devrait ravaler tout ce qui pouvait l'irriter chez elle et ne pas en profiter était une hérésie à plusieurs niveaux.

Il fit remonter ses mains de sa taille jusqu'à trouver ses bras. Leurs doigts se trouvèrent, s'entrelacèrent et il lui fit remonter ses mains au dessus de sa tête pour qu'elle vienne les nouer autour de sa nuque. Ainsi cambrée, elle ne pouvait ne pouvait ignorer la pression contre ses fesses et il plaça ses paumes sur ses seins, le nez dans son cou pour respirer son parfum altéré par les fumées et les huiles. Il la touchait comme s'il voulait vérifier sa valeur, il voulait lui faire sentir qu'elle ne s'appartenait plus et qu'il était libre de la gratifier de sa semence comme de le lui refuser, par pure mesquinerie pour ces coups bas infligés plus jeunes, quand elle profitait de cet âge où les filles sont plus grandes que les garçons pour le mener à la baguette.

La musique pulsait contre ses tempes, le tempo s'était sensiblement accéléré. Le contrôle lui glissait entre les doigts, ces derniers trop attirés par la moiteur entre les cuisses de son amante. Il attendit que ses soupirs tombent dans ses oreilles et se muent en gémissements pour cesser le jeu de ses doigts juste avant qu'elle n'atteigne la jouissance. « Allez, mets-toi à genoux maintenant. »

Message I | 1111 mots


[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 U0au
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t39916-zeryel-belegad
Adriæn Kælaria
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 411
◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
Adriæn Kælaria
Dim 05 Mar 2023, 16:47

III. Le Rêve qui innocente



Musique
Juvelian et Sympan

Sympan étendit ses jambes. Il en avait marre d’être en tailleur. Ce n’était franchement pas pratique. « Ta sœur est vraiment une grosse morue ! Elle m’a renversé mon jus de pomme dessus. » se plaignit Johannês. L’autre sourit. « Elle a trop de caractère pour toi. Je t’ai déjà dit, en plus, de ne pas tourner autour de ma jumelle… c’est un peu comme si tu avais envie de moi. C’est déplacé… » L’Ygdralfar fixa l’Ondin, avant d’envoyer une œillade à Pieris. « Déplacé, déplacé… » Le regard gris d’Adriæn percuta le plus grand d’entre eux qui grimaça. « Tout ce que je dis c’est que ça serait drôle si Johannês en pinçait pour toi, Adriæn. » Il força un grand sourire. « T’es dégueu. » lui lança le faux Magicien. « Mais non, ce n’est pas dégueu. Puis, tu ne peux pas savoir avant d’avoir essayé. Moi j’aimerais bien tenter… on ne sait jamais, je pourrais aimer. Je demanderai à Drejtësi si elle veut bien s’occuper de ma prostate. » « … » Adriæn sourit devant la mine de Johannês et regarda Pieris. « Tu n’étais pas à l’événement toi… » « C’était en journée. En plus, je suis un Vampire. » Pieris était habillé d’un pyjama en pilou pilou rose. Dans ses cheveux, il y avait un bandeau de la même couleur. Même s’ils étaient colocataires depuis quelques semaines maintenant, c’était toujours troublant pour les trois autres. Quand il se déshabillait, ils s’attendaient à chaque fois à trouver des formes féminines. Ce n’était pas le cas. « Ça se passe comment l’amour chez les Vampires ? Tu ne peux pas coucher mais j’imagine que tu peux avoir des sentiments. » « Oui, bien sûr. Ça se passe… essentiellement par la morsure. Sinon c’est comme pour n’importe quelle relation. Il faut juste trouver quelqu’un qui ne soit pas obsédé par le cul, comme vous trois. » « Hé ! » s’insurgea Johannês. Pieris lui fit un clin d’œil et porta ses doigts en cœur devant lui. « Je suis crevé. » lâcha Sympan, soudainement. « Avec Drejtësi, on a convaincu les élèves du Charbon de faire un concours un peu spécial… de celui qui ferait le plus gros caca. On mène une étude très sérieuse sur la taille des étrons en fonction des races… L’hypothèse de base c’est que les Réprouvés et les Démons font les plus gros mais c’est difficile à dire vu le peu de matériel à notre disposition. D’ailleurs, si vous pouviez me donner vos excréments, ça m’arrangerait… » Il y eut un silence éloquent. « … Ok. Bon, je demanderai à Oto dans ce cas. Lui, c’est un vrai pote. » L’Ygdraë tira son oreiller à lui et le colla contre son torse. « Bonne nuit… » « Attend. Sympan. C’est ça la putain d’odeur de merde qu’il y a depuis quelques jours dans le dortoir ? » « Je ne crois pas. J’ai utilisé un sort pour qu’il n’y ait pas d’odeur… Allez, arrêtez de me parler, j’ai vraiment trooooooooooop sommeil. »




Sympan passa son index sur sa gorge afin de desserrer le vêtement qu’il portait. Il se sentait un peu à l’étroit, même si la sensation finit par s’estomper progressivement. Les vêtements magiciens, même s’ils n’avaient rien à voir avec les camisoles de force que les Sorciers portaient, n’étaient pas aussi confortables que les habits qui étaient les siens en temps normal. Il oublia pourtant bien vite ce « temps normal » pour se concentrer sur le moment présent. À côté de lui, à droite et à gauche, se tenaient d’autres garçons. En face, des filles. Il lui semblait n’en connaître aucune. Comme une certitude, il se dit qu’il était ici avant tout pour l’expérience, parce que le jeu lui semblait excitant et que, ainsi, il pourrait prendre l’air tout en s’entraînant. Ça allait être mi-course mi-cache-cache. Il n’était pas bon pour la vitesse. Il était même plutôt handicapé par ses jambes qui avaient tendance à n’avoir aucune flexibilité. Curieux, il détailla les filles. Il n’avait pas vraiment de préférence. Il verrait à la longue. L’une d’elle le surprendrait peut-être. « Mesdemoiselles, à vos marques, prêtes ? Partez ! » Un coup retentit, provoquant ainsi la dispersion des participantes. « J’ai vu sa cheville ! » dit l’un des garçons, en pamoison. « Ça ne sert à rien de voir sa cheville si tu ne l’attrapes pas pour la couvrir de baisers. » « Ce sont les chevilles qui vous intéressent ? » demanda Sympan. « Étonnant. »

Quand l’autre coup retentit, Sympan remonta les manches de sa chemise et se mit en quête d’une fille.

773 mots

Explications


Bonjour ♪

Troisième coutume 8D

Coutume des Magiciens : Le Jeu du Mariage
Chez les Magiciens, il existe différents moyens de déclarer sa flamme. Le Jeu du Mariage est né d'un jeu enfantin, qui se nomme "Le Jeu du Ruban". Le principe est simple : des garçons s'alignent en face de filles (le plus souvent, les garçons courent après les filles mais ça peut être le contraire ; on va partir du principe que les filles fuient pour l'exemple). Chaque fille possède un ruban de couleur différente. Un premier départ est donné, afin que les demoiselles puissent courir et, éventuellement se cacher. Un deuxième départ est ensuite donné, afin que les garçons commencent à chercher les filles. L'objectif des demoiselles est de sauvegarder au maximum leur ruban (ou, de façon confidentielle, de ne céder leur ruban qu'au garçon de leur rêve, sans pour autant lui rendre la tâche aisée 8D). L'objectif des garçons est de voler le ruban d'une fille (ou, de façon confidentielle, de voler le ruban de LA fille qu'ils désirent avant un autre garçon). Une fois que le garçon a attrapé le ruban de la fille, il a le droit à une faveur (ça peut être d'être son cavalier à un bal, à un rendez-vous ou, dans le cadre de la version hardcore, être la première étape quant à l'obtention de sa main - il n'est pas rare qu'ensuite, des épreuves soient organisées par la fille pour tester son prétendant et s'en débarrasser en lui faisant faire des épreuves impossibles si jamais il ne lui plaît pas). Les Magiciens étant ouverts, le Jeu du Ruban peut être fait garçons vs garçons ou filles vs filles ou filles vs garçons ou garçons vs filles. Il peut se tenir dans une grande prairie ou dans un environnement plus complexe (labyrinthe, autour du lac, dans la forêt, dans la ville etc).

Il se peut que les personnages avec une intelligence très élevée (à partir de 36) ou des pouvoirs spéciaux, liés aux Rêves, puissent se rendre compte qu'ils rêvent et prendre le contrôle de ce dernier. Les Génies, eux, ne sont pas soumis au Rêve. Ils savent où ils se trouvent (néanmoins, si vous voulez lier votre Génie, il peut se prêter à l'exercice. Il sera simplement plus favorisé que son partenaire, sauf dans de très rares cas). Bien sûr, je le redis mais comme ce sont des rêves, il n'y a pas de besoin de continuité : il peut y avoir des coupures, des instants volés et des scènes censurées o/

Les Génies
Votre personnage est téléporté dans le Monde des Songes. Les Génies sont beaucoup plus puissants dans le Monde des Songes que dans la Réalité. L'objectif - comme l'année dernière - est de s’immiscer dans les Rêves des Rêveurs afin d'exaucer leurs vœux et de magnifier les rêves. Ce qui est exaucé dans le rêve ne compte que pour le rêve mais renforce le Génie (vous pouvez faire des missions de niveau dans le Monde des Rêves). Si vous voulez, comme j'ai déjà dit, votre Génie peut se prêter au jeu des coutumes. Dans ce cas, le rêve aura des conséquences pour lui dans la réalité.

Les Autres - hormis les races qui ne rêvent pas 8D
Vous êtes plongés dans le Monde Onirique. C'est un Rêve donc il peut être fait de n'importe où dans le Monde. Ça réunira vos personnages dans l'ambiance de la coutume ^^ En plus de la coutume qu'il vous faudra réaliser, vous pouvez être approchés par des Génies qui pourront exaucer des vœux dans le Rêve. Le fait de formuler des vœux aura des petites conséquences dans la réalité, tout comme le fait de participer aux différentes coutumes.

Conséquences des vœux dans la réalité
Plus un personnage fait de vœux dans le Rêve, et plus il aura des envies de mariage dans la réalité.

Conséquences de la Coutume des Magiciens dans la réalité
Cf les gains

Organisation du RP
Vous avez le choix, avec un même personnage et pour chaque coutume, entre :
- Faire des messages multiples avec votre partenaire [si vous choisissez ce format, vous pourrez compter la totalité de vos messages à la fin du rp et répartir les points points de spécialité entre vos personnages de la façon dont vous le voudrez ^^)
- Faire un message unique de 1350 mots minimum avec votre partenaire (donc un message chacun de 1350 mots minimum)

Enjoy  
Gains Coutume des Chamans

Messages multiples, 720 mots chacun minimum
- Le mariage amoureux : Si votre personnage côtoie son partenaire de rêve dans la réalité, il va commencer à éprouver un réel attachement pour ce dernier, un attachement qui glissera rapidement vers de l'amour véritable. Néanmoins, l'idée du mariage, elle, va commencer très tôt à s'immiscer dans son esprit. Il se posera beaucoup de questions et finira par considérer l'autre comme le partenaire de vie idéal. Lorsqu'ils sont ensemble, le sujet du mariage revient régulièrement dans leur entourage.
- 1 point de spécialité tous les trois messages

Message unique, 1350 mots minimum ; un par coutume
- Le mariage amoureux : Si votre personnage côtoie son partenaire de rêve dans la réalité, il va commencer à éprouver un réel attachement pour ce dernier, un attachement qui glissera rapidement vers de l'amour véritable. Néanmoins, l'idée du mariage, elle, va commencer très tôt à s'immiscer dans son esprit. Il se posera beaucoup de questions et finira par considérer l'autre comme le partenaire de vie idéal. Lorsqu'ils sont ensemble, le sujet du mariage revient régulièrement dans leur entourage.
- 1 point de spécialité

Pour les Génies
- Pareil que plus haut pour les spécialités, en fonction de votre format.
- Si votre Génie se prête à la coutume, il prend le gain de la coutume (même si on peut appeler ça une malédiction dans certains cas /sbaf)
- S'il ne fait que réaliser des vœux, celui-ci : Désir de mariage : Le Génie peut manipuler les songes des Rêveurs afin qu'ils deviennent des mariages. En se réveillant, les Rêveurs seront dans un état étrange. L'envie de se marier les tirailleront fortement.



[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 4p2e
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38724-adriaen-kaelaria
Andrea
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 207
◈ YinYanisé(e) le : 31/10/2020
◈ Activité : Andrea : Harpe & Tatouages | Natsu : Danse des épées
Andrea
Dim 05 Mar 2023, 21:18

[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 Okag
Edel Orgía Nisqa
Èibhlin & Andrea



Le vent nocturne glissa entre les arbres pour venir chatouiller ma nuque. Il n'était pourtant en rien la raison de la chair de poule qui s'y était installée. La journée avait été chaude, étouffante, je m'en rappelais à présent. J'en avais été contrarié, plusieurs aliments s'étaient gâtés et il avait fallu y remédier en urgence pour ne pas retarder la cérémonie. Les lunes n'avaient que faire de nos tracas de mortels. Impassibles, elles flotteraient dans le berceau de la nuit, public exigeant qui ne souffrait pas de faux-pas. En ce sens, elles me rappelaient celle qui était au coeur de tout cela. Elle était le centre de cette nuit, le centre de mes pensées, et elle aussi savait se montrer exigeante, autant qu'elle ne l'était envers elle-même. C'était un trait de caractère que j'aimais chez elle. Depuis que j'avais posé les yeux sur elle, j'avais appris à aimer ses défauts autant que ses qualités. Elle était assise sur ses genoux, dos à moi. Un simple tissu lui faisait office de robe, il lui laissait le dos nu jusqu'à la chute de ses reins et était accroché sur sa nuque par un lien de cuir. Elle ne le garderait pas longtemps mais je la laisserai choisir le moment où elle acceptera de s'en séparer. Je respectai sa pudeur comme je respecterai tous ses désirs. C'était déjà le cas habituellement, et cette nuit ne faisait pas exception.

Je séparai ses cheveux en plusieurs parties. Mes gestes étaient fluides, la coiffer était une habitude que j'appréciais. Je savais ressentir le moment où le contact de mes doigts jouant avec ses cheveux la détendait peu à peu. J'en profitais pour lui poser quelques questions, c'était l'un de nos nombreux moments. Une tresse se forma rapidement sous mes doigts et je fis un geste du menton dans la direction d'autres personnes pour qu'ils terminent les préparatifs. Près de nous, le feu gonfla, repoussant les ombres jusqu'aux frontières de la clairières où nous étions installés. Plusieurs tapis avaient été disposés autour du feu et des tables basses supportaient des coupelles de fruits et de gâteaux, chacun gorgés d'épices aphrodisiaques. J'en avais moi-même consommé et mes sens s'affûtaient. J'étais davantage conscient d'Èibhlin que jamais auparavant et quand j'en eus terminé avec sa coiffure, je me penchai pour effleurer de mes lèvres la jointure liant son épaule et sa nuque. Sa peau avait l'odeur des huiles lavantes de son bain, teintée de la fumée odorante des encens qui les entouraient de toute part. L'effet fut fulgurant dans mon bas-ventre mais je me forçai à la retenue. Mes envies étaient secondaires.

« J'ai un cadeau pour toi. » Murmurai-je dans son oreille. Je passai une main de l'autre côté de son visage pour lui présenter le pendentif. Taillé dans du bois, agrémenté de rangées de perles colorées, il représentait le profil caractéristique d'une femme enceinte. J'avais passé un mois dessus, à m'enfoncer des échardes dans les doigts mais le résultat en valait la peine et je le nouai autour de son cou. Je déposai ensuite mes mains le long de ses bras et l'invitai à appuyer son dos contre moi. Je pris ensuite un calumet qu'on venait de me donner pour le lui présenter après avoir orienté son visage sur le côté. J'attendis qu'elle inspire pour en prendre aussi une bouffée. Les couleurs se décuplèrent aussitôt, à tel point que bien qu'il fasse nuit, elles brûlèrent mes rétines et je fermais les yeux temporairement. À l'aveugle, je cherchai ses lèvres pour les embrasser. Une chaleur nouvelle m'embrasa de l'intérieur et je me plaquai contre elle. Pour le moment, les autres qui viendraient à leur tour lui prodiguer les plaisirs restaient en retrait. Occupés à danser ou à terminer de s'enduire d'huiles, ils attendaient mon signal. Mais ce moment, ce début, était à nous et je ne voulais pas en gâcher la moindre seconde. Mes mains glissèrent le long de ses bras pour s'aventurer sur son ventre caché par sa robe. J'espérais qu'il s'arrondirait après cette nuit, c'était mon désir le plus cher.

Message I | 726 mots


[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 Zzm4
Happy St Valentin  nastae:

Merci Jil  [RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 009 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38496-andrea-lim#736255
Maximilien Eraël
~ Humain ~ Niveau III ~

~ Humain ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 2458
◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016
◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
Maximilien Eraël
Mer 08 Mar 2023, 01:28


Edel Orgía Nisqa

par inconnu

Xtatica | Omnia
Les premiers rayons du soleil avaient à peine percé la végétation de l'île qu'Aurel se tenait déjà là, en tailleur, face à l'autel de la déesse. Sur son corps nu se lisait chacun de ses ressentis qui l'avait atteint au cours de la journée. La fraîcheur et l'humidité aux premiers rayons du jour. La chaleur du soleil lorsqu'il venait frapper l'intérieur du temple. Le souffle d'un courant d'air au crépuscule. Ce fut seulement là qu'il rouvrit les yeux pour les lever sur l'effigie d'Edel. Il se pencha pour se saisir d'une flasque, plus en avant. Un don d'Eiko pour la nuit à venir. Depuis qu'il avait été mis au fait de sa participation à l'Edel Orgía Nisqa par Raoni, une forme de tension l'avait saisi. Celle qui imprégnait chaque Élu d'Edel pour cette cérémonie. La crainte de ne pas être à la hauteur de la tâche. Il n'y avait pas pire événement que l'absence de vie à la suite de la cérémonie. Une telle chose relevait de la malédiction. Valait-il mieux encore que la vie créée soit immédiatement volée par Ezechyel à peine le nourrisson né, qu'aucune naissance ou mortalité ne soit célébrée. Alors le roux expira longuement, de sorte à évacuer tout ce stress accumulé. Puis il pensa à l’Élue, celle qui mènerait cette danse. Il n'en fallut pas plus pour que l'apaisement le gagne. Il se sentit plus léger et serein. Après une dernière prière, il avala le contenu de la potion. Rien ne sembla se dérouler sur l'instant. Pas encore. D'un geste mesuré, il laissa la fiole à côté de l'un des nombreux bâtons d'encens et se releva. Encore hier soir, les marques des nombreuses bénédictions reçues par la tribu en préparation à la cérémonie étaient encore visibles. C'était avant qu'il ne les efface par un bain purificateur, dans le cœur silencieux de la nuit. Edel était la seule à pouvoir le bénir une ultime fois avant de débuter l'orgie. Il n'y avait que sa présence qui pouvait et devait l'entourer avant celle de son Élue et de ses compagnes. Nulle trace provenant d'un mortel ne saurait être tolérée d'ici là. Il ferma enfin les yeux et attendit.

Le contact des mains sur ses paupières le fit sourire. Il serait incapable de dire depuis quand ils faisaient ça. Il avait l'impression que ça avait toujours été le cas. « Hayun. » sourit-il un peu plus, exprimant la seule formule magique pouvant le libérer de sa cécité imposée. Parfois il laissait un temps planer avant sa réponse. De courtes secondes où l'impatience le gagnait mais qui rendaient sa vue plus formidable lorsque la brune arrivait dans son champ de vision. Il n'avait pas pris ce temps cette fois. Il l'attendait depuis trop longtemps. Toute l'appréhension qu'il pouvait avoir s'envola à la seconde où son regard croisa le sien. Les mains se refermant sur sa nuque, il rapprocha le visage de celui de sa moitié, ses mains venant chercher le contact de sa taille. Ça aussi, ça avait toujours été comme ça. Dès qu'elle était présente, il avait besoin de son contact. Juste un fragment de peau contre la sienne lui suffisait. C'était comme s'il retrouvait une partie de lui qu'il aurait perdu en s'éloignant. Un fragment de son Être. « Autant que je puisse l'être. » répondit-il. Personne n'était jamais réellement "prêt" à ça. Flirter avec le sacré était habituellement réservé aux Prêtres et Prêtresses. Représenter le divin, aux Reines et aux Rois. Il n'était ni l'un, ni l'autre. D'un signe de la tête, il confirma sa seconde question. Seulement enfin, il put obtenir ces lèvres qui, jusque-là, refusaient à le rejoindre. Les yeux fermés, il se laissa porter par le goût de ses lippes, leur contact qu'il avait toujours trouvé doux. Il n'abandonna l'obscurité que lorsque la Chamane se sépara de lui. Docilement, sans un mot, il la suivi. Il l'aurait fait les yeux fermés si elle le lui avait demandé. Il avait plus confiance en Eiko qu'en sa propre personne.

Le mélange des encens, des drogues, des huiles et du feu rendait le fond de l'air sous la tente vite étouffant. Mais Aurel en avait l'habitude. Depuis ses premiers jours, ses géniteurs, comme l'ensemble de la tribu, le faisaient baigner dans cette atmosphère. L'odeur des épices lui était intime. La chaleur des brasiers, réconfortantes. Son regard se posa sur les femmes en présence. Il les trouva belles dans leur nudité, dénuées de tout artifice. Pourtant, il ne pouvait nier être intimidé. Les orgies ne lui étaient pas inconnues, néanmoins c'était habituellement à l'Hǫfðingi que revenait ce privilège d'être entourée comme il l'était aujourd'hui. De tous ces éléments réunis, il pouvait ressentir sur ses épaules le regard d'Edel et la charge qui pesait sur ses Élus. « Tu es sublime. » répondit-il avec tendresse. Ces mots, il les avait prononcés de sorte qu'ils soient interprétés de toutes les façons possibles. La présence d'Eiko magnifiait son environnement, illuminait sa vie. Elle était Sūra, la Lumière qui illuminait son monde et lui permettait de vivre. Il avait conscience qu'il pouvait y avoir une part d'hérésie dans ces songes. Il fallait être fou pour comparer le mortel au divin. Il les assumait, car de là venait sa dévotion envers Edel : elle avait créé la plus belle des vies en la personne d'Eiko. Il enlaça les doigts de sa partenaire des siens lorsqu'elle s'approcha à nouveau, avant l'enlacer pleinement, joignant les mains à la naissance de ses fesses. Les paupières closes il s'abandonna aux baisers de son aimante. Il n'avait pas besoin de ses yeux de toute manière. Dans l'obscurité même il saurait reconnaître la douceur de sa peau, l'odeur de ses cheveux, la forme de son corps. Ses doigts auraient pu la redessiner à la courbe prêt. Il remonta une main le long de son dos pour la loger sur sa nuque, puis glisser le long de son épaule et de son bras, avant se lier une nouvelle fois à sa main et l'accompagner dans sa danse. « Kaisa sharmana aaja nach ke dikha de. » souffla-t-il en passant derrière elle. Elle n'avait pas besoin de parler ou de lui faire quelques signes que ce soit pour le guider dans leur chorégraphie. Il en devinait chaque pas à l'avance, comme s'il les avait lui-même pensés, offrant une fluidité à la danse digne des représentants de Raya. De temps à autre, sa main s'égarait sur un autre corps ; ses lèvres caressaient une autre épaule ; son souffle courait sur une autre peau. La danse avait atténué l'intimidation et, maintenant, il osait plus simplement ces rapprochements. À présent, il était prêt.

Un frisson parcourut son épiderme au contact des doigts de la brune sur sa peau. Froid, causé par la texture humide du pigment dilué. Chaud, causé par ce énième rapprochement. Mais il devait faire preuve de patience et de tempérance. Eiko seule était décisionnaire de l'heure à laquelle l'Union commencerait et terminerait. Ici, elle était maîtresse du temps et des événements. Alors il l'imita, et dessina à son tour sur le corps de sa partenaire. Du pouce, il traça une ligne blanche ininterrompue, allant de son front à son cou. Puis il esquissa deux lignes de pointillés, partant de ses seins jusque son nombril, où il y traça un large cercle. De l'index, il reproduit ce schéma pour y ajouter des teintes de vert. Il continua ainsi à lui parler en silence, simplement par les courbes et les couleurs qu'il traçait le long de ses bras et dans son dos. Il posa un genou au sol, puis embrassa le ventre de sa moitié comme ses mains colorièrent ses jambes. Ne manquait qu'un détail, et sa toile serait complète. De l'index, il ponctua de rose les parties érogènes de la femme. Cette fois c'était bon, il avait fini de lui répondre. Le silence fut court et rapidement il se trouva entraîné par la brune. Retenu d'une main à côté de sa tête, il l'embrassa d'abord sur les lèvres et effleura sa peau de ses doigts avant la pénétrer. Il libéra ainsi sa bouche pour la laisser s'exprimer de la plus sincère des façons et permettre à cette offrande de parvenir aux dieux. Le plaisir gardait une part importante dans l'Union des êtres. Il se disait qu'un coït auquel aucun plaisir n'était tiré avait une plus grande chance d'être infertile, ou que l'enfant à naître n'aurait pas la bénédiction des dieux et était voué à une vie de malchance et de désespoir. Il ne voulait pas ça. Ce serait bafouer l'honneur que lui avait octroyé Raoni, et cracher sur le domaine d'Edel. Un râle de jouissance accompagna les échos d'Eiko, puis il éjacula. En d'autres occasions, il serait resté encore en elle, à l'aimer encore. Ce ne serait pas le cas ce soir. Il sentait à présent les effets de la potion pulser dans ses veines et alimenter sa libido. C'est ainsi qu'il accueillit la nouvelle prétendante pour se glisser entre ses cuisses, et recommencer cette danse. Puis il continuerait encore, jusqu'à ce que les effets des drogues cessent et que son corps le lâche. Pour Edel. Pour la tribu. Sa semence sera le début d'une nouvelle génération de Chaman. Une génération qu'il espérait prospère et pleine de vitalité, à la gloire du peuple.
©gotheim pour epicode


Mots | 1546
- Sūra | Ma Lumière
- Kaisa sharmana aaja nach ke dikha de | Montre-moi ta danse


We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 3881576816 Vous avez deux nouveaux messages [RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 3881576816 :


Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34158-melissandre-s-gemu-
Eiko
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 248
◈ YinYanisé(e) le : 14/11/2020
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aurel
◈ Activité : Manger des mochis avec Papa Jun, chanter, danser, et remanger des mochis
Eiko
Mer 08 Mar 2023, 09:49


Images par Shu Chen Li & Inconnu.
Le Jeu du Mariage
Aurel & Eiko
Les filles encerclaient les garçons, de sorte qu'elles seraient les premières à partir lorsque le signal de départ serait lancé. Certaines se cachaient derrière leurs éventails, comme pour garder encore un peu de mystère. D'autres s'entretenaient franchement avec les prétendants. C'était le cas d'Eiko qui, comme à son habitude, n'éprouvait aucune timidité. Elle tenait entre ses doigts une cocotte en papier. Se tournant vers un garçon, elle lui demanda : « Combien de pas veux-tu ? » « Cinq. » lui répondit-il. La jeune fille s'exécuta et ouvrit l'origami à cinq reprises, s'arrêtant finalement pour lui demander de choisir une couleur. « Bleu. » décida le magicien. Amusée, la magicienne révéla la réponse qui se cachait à l'intérieur du pli : « Tu trouveras Ana-Maria. » lui prédit la brune. Elle se tourna ensuite pour trouver un autre garçon avec qui discuter. Elle aperçut la tignasse flamboyante de son petit Soleil. Un sourire espiègle s'empara de ses lèvres et elle se fraya un chemin jusqu'à lui. Il était le seul qu'elle repérait toujours au milieu de la foule : peu importait qu'ils soient au milieu de dix ou de milles personnes, elle savait qu'elle parviendrait toujours à retourner à ses côtés. « Donne moi un chiffre ! » exigea-t-elle en lui montrant sa cocotte. Elle effectua le nombre qu'il lui dicta puis lui présenta de nouveau l'objet. « Choisis une couleur. » Lorsqu'il pointa le dessin doré, illustrant un moineau, le sourire de la jeune fille se fit éclatant. Elle n'eut pas besoin de regarder le nom qui se cachait dessous. « C'est moi, que tu trouveras en premier. » lui avoua-t-elle.

« Attention... » Les jeunes filles qui s'étaient dissipées retrouvèrent leur position dans le cercle. Eiko observa l'environnement. Les adolescents se trouvaient au centre d'un dédale végétal. De hauts murs buissonnants s'élevaient de part et d'autre de leur position, cachant la vue à ce qui pouvait les attendre à l'extérieur. La Hanatsu n'était pas le moins du monde impressionnée. Elle avait hâte de se lancer à l'aventure. « Prêtes... » L'espiègle glissa un regard par dessus son épaule et l'ancra à celui de son concubin. Elle le défiait et l'invitait à la foi. « Attrape-moi si tu peux. » le nargua-t-elle avant de se concentrer, relevant les pans de sa robe à crinoline. Les demoiselles tournaient le dos aux prétendants, prêtes à s'élancer dans la course pour leur échapper - du moins, pour se laisser désirer quelques instants car, même si le but était de tenir le plus longtemps, la finalité restait de se laisser attraper par l'élu de leurs cœurs. « Partez ! » Les jeunes filles à marier s'élancèrent.

La Hitoka s'éloigna et emprunta l'une des premières sorties. Elle adressa un dernier clin d'œil à Aurel avant de s'éclipser dans le labyrinthe. Elle ne savait pas vraiment où elle allait. Elle se contentait d'avancer là où elle en avait envie, lâchant parfois des éclats de rire, prise d'une euphorie qu'elle ne pouvait contenir. Elle ne se posait pas trop de question, car elle savait au fond d'elle-même que son amoureux parviendrait jusqu'à elle : il n'aurait qu'à suivre le fil du destin qui les unissait, ce lien que Liànjiē avait tissé entre eux. La fugueuse s'arrêta un instant. Elle venait de remarquer un moineau doré, posé sur l'un des murs. D'autres étaient apparus sur son passage, indiquant la voie à suivre, mais elle ne les avait pas remarqué. L'oiseau pépia, comme pour l'appeler à le suivre. La fille de la nature se prêta volontiers à l'exercice et se laissa guider par son nouvel ami, tournant aux intersections qu'il lui indiquait. « Où m'emmènes-tu comme ça ? » demanda-t-elle avec amusement et curiosité.

La réponse s'imposa bien vite à la brune : un château, si grand qu'il touchait presque le ciel. C'était à se demander comment elle n'avait pas remarqué sa présence plus tôt mais ce point de détail ne l'interpela pas. Sans une once d'hésitation, elle s'engouffra dans la bouche du palais. Il était haut de plafond, une coupole en verre laissant filtrer la lumière qui se réverbérait en milliers de petits arcs-en-ciel. Les fondations du château étaient construites en marbre blanc, sa pureté traversée par des rainures d'or. Eiko emprunta l'escalier central et monta à l'étage. Là, elle déboucha sur une salle de bal immense. Des miroirs faisaient office de murs et le plafond était composé d'une fresque ensorcelée, laissant admirer des danseuses et leurs cavaliers valsant au rythme de la musique qui résonnait dans l'air. La mage bleue s'avança dans la salle, admirant le plafond. Des bruits de pas lui indiquèrent qu'Aurel se rapprochait de son but. Elle ne chercha pas à fuir : elle lui réservait une dernière surprise. Elle n'était pas la seule à avoir atterri ici. Lorsqu'Aurel les rejoignit, ses yeux furent masqués par des plumes d'oiseau. Il devrait se fier à ses oreilles pour retrouver celle qu'il convoitait. « Viens par-ici, Aurel, c'est moi. » prétendit l'une des filles, avant d'être imitée par d'autres. Eiko les laissa embrouiller le rouquin quelques secondes avant de taper dans ses mains, comme pour annoncer sa présence. « Je suis ici. » dit-elle sobrement, avant de reculer de quelques pas. Elle frappa de nouveau ses mains entre elles, puis s'éloigna un peu plus. Elle le conduisit ainsi à l'écart.

Le duo avait débouché dans un temple. La fille de la Nature fit claquer ses mains une dernière fois, et laissa le garçon s'approcher d'elle. Elle le gratifia d'un rire joyeux lorsqu'il passa ses mains autour de sa taille pour l'attraper. Délicatement, elle chassa les plumes qui lui avaient masqué la vue. « Bien joué ! » le félicita-t-elle. « Tu m'as trouvé. » L'adolescente monta ses bras pour les nouer derrière le cou de celui qu'elle chérissait. Son pouce caressa délicatement la nuque du petit Humain. Puisque celui-ci faisait mine de s'emparer de son ruban, elle s'éloigna légèrement. « Attend ! » fit-elle. « J'ai quelque chose pour toi. » Entre ses mains, qu'elle avait ramené entre eux, se tenait un collier de coquillages. Celui qu'elle lui avait promit, lorsqu'ils s'étaient vus pour la première fois, sur Segmaë. « Laisse-moi te l'accrocher. » demanda-t-elle. Une fois que le roux se fut baissé pour lui faciliter la tâche, elle le para de son cadeau. Puis, s'offrant finalement, elle lui tourna le dos pour qu'il puisse s'emparer du ruban qu'elle avait noué dans ses cheveux. Lorsqu'il l'ôta, le rideau de jais retomba sur ses épaules. La sensation était agréable et elle laissa courir sa main dedans. Jouant avec quelques mèches qu'elle ne lâcha pas, elle se tourna lentement vers son partenaire. « Bravo. » murmura-t-elle. « Tu as le droit à une faveur. Choisis la bien, je ne t'en laisserai pas d'autre. » taquina-t-elle. Ils en avaient déjà échangé des centaines et celle-ci ne serait pas la dernière. Lorsqu'elle le vit déposer un genoux à terre, elle ne put masquer sa joie, qui se révélait par un sourire grimpant jusqu'aux oreilles. Elle se retint de sautiller comme une fillette. Lorsqu'il sortit le Qirān, son cœur s'emballa. « Oui ! » approuva-t-elle lorsque la question résonna et elle s'accroupit pour que son fiancé puisse à son tour attacher le collier. Dès que ce fut fait, elle lui sauta au cou et ils tombèrent à la renverse, roulant sur quelques mètres, riant à gorges déployées. Ils se stabilisèrent enfin. « Mais cela n'empêche pas que tu devras réussir mon épreuve. » le mit-elle en garde. Eiko lui sourit tendrement. « Je sais que tu y arriveras. » Rassurée, la demoiselle posa sa tête sur la poitrine du garçon. Les battements de son cœur avaient quelque chose de rassurant. Il résonnait en écho du sien.
1369



[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 B6vi

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38528-eiko-hitoka
Eiko
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 248
◈ YinYanisé(e) le : 14/11/2020
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aurel
◈ Activité : Manger des mochis avec Papa Jun, chanter, danser, et remanger des mochis
Eiko
Mer 08 Mar 2023, 12:46


Images par WashAnApple & GO_RANI_.
Le Jeu du Mariage
Lucius & Eiko

Eiko observait les garçons jouer au ballon. Elle, était assise sur la nappe où le pique nique avait eu lieu, entourée de ses copines. Toutes parlaient du jeu du ruban qu'ils avaient prévu de faire tous ensemble, après avoir mangé. « Et toi Cédalie, qui est ce que tu veux attraper ? » La rousse sonda le groupe qui s'amusait sur la pelouse. « Mmh... Je pense que j'aimerais bien courir après Jalbert. » fit-elle, en pointant son éventail sur un garçon petit mais trapu. Il avait la carrure des réprouvés. Quelques ricanements suivirent sa révélation, qui n'était un secret pour personne. « En tout cas, on n'a pas besoin de demander à Eiko. » La concernée décrocha enfin son regard des adolescents pour se reconcentrer sur la conversation. « Comment-ça ? » s'étonna-t-elle. « Toi, tu n'as d'yeux que pour Lucius. » s'amusa sa voisine, en lui pinçant tendrement la joue. Le pourpre colora le visage de la magicienne, qui reporta ses yeux sur le garçon mentionné. Elle esquissa un léger sourire, presque timide voire pudique. Elle n'essaya pas de démentir : elle avait toujours ressentit un petit quelque chose pour le brun, depuis leur première rencontre. « Est ce que tu sais déjà ce que tu vas lui demander comme faveur ? » voulut savoir l'une des commères. Se mordillant les lèvres, l'interrogée finit par révéler le fond de ses pensées. Il ne servait à rien de les cacher, tout le monde serait rapidement mis au courant après la partie. Et puis, elle pouvait leur faire confiance. « Je vais lui demander de m'épouser. » souffla-t-elle, et ce simple murmure provoqua une tempête de cris et d'applaudissements au sein du groupe. Embarrassée, la brune leur fit signe de se calmer. « Arrêtez, ils vont se demander ce qu'il se passe ! » supplia-t-elle, jetant des regards par dessus son épaule pour s'assurer qu'elle n'avait pas attiré l'attention sur elle.

« Bien, allons-y ! » La Hitoka se leva et avança d'un pas décidé vers le terrain improvisé par les prétendants. Là, elle intercepta le ballon et le prit dans ses bras. « Alors, on joue ? » proposa-t-elle. Le reste des filles s'était levé également et observait la scène de loin - chacune s'avancerait ensuite à tour de rôle pour récupérer la balle. Le cœur battant, la première attendit que ses camarades de jeu s'approchent un peu d'elle. Elle essayait de ne pas trop regarder le magicien aux yeux bleus, pour ne pas trahir le nom qu'elle allait appeler. Les règles du jeu étaient simples : la prétendante énoncerait le prénom de celui qu'elle désirait courtiser puis lancerait la balle en l'air. Le garçon pourrait alors prendre la fuite, lui donnant une longueur d'avance puisque la fille ne s'élancerait à sa suite qu'une fois que le ballon aura touché le sol. On pouvait voir, dans ce geste, les personnalités des participants. Certains faisaient exprès de lancer la balle à hauteur de leur visage pour ne pas donner beaucoup d'avance à leur duo. Celle sur qui était braqué les regards les rendaient à chacun. Quelques-uns avaient devinés qu'ils ne seraient pas concernés par cette manche : ils devraient attendre leur tour pour qu'une autre demoiselle les choisisse. Mais d'autres portaient encore la flamme de l'espérance - celle qui ne s'éteint jamais vraiment, qui continue de croire aveuglément jusqu'au dernier instant. Eiko se sentit mal à l'aise de savoir qu'elle briserait cet éclat. « Vas-y Eiko ! » l'encouragèrent ses amies. La concernée inspira profondément, avant de crier très fort : « LUCIUS ! » Puis elle jeta la balle, haut dans le ciel. La descente lui parut interminable, comme au ralentit. Mais cela lui permit d'observer l'athlète se mettre à courir. La brunette eut la drôle d'impression que les choses étaient toujours ainsi, avec le magicien. C'était toujours elle qui allait après lui. Mais cet état des choses ne la dérangeait pas. Du moment qu'il ne la repoussait pas, elle voulait bien continuer à s'accrocher à lui.

La magicienne releva ses jupons et, dès que le bruit mat du signal résonna, elle se mit à courir dans la même direction que celui qu'elle aimait. Il s'était dirigé vers le jardin de fleurs. Un endroit que la fille de la Nature connaissait bien. « Quelle est ta fleur préférée ? » demanda-t-elle au garçon, tout en courant. Ici, elle n'était ni essoufflée, ni fatiguée, comme si ses sentiments suffisaient à la porter. Elle avait finit par rattraper le Paiberym. Ou peut-être l'avait-il attendu, elle ne savait pas trop - c'est qu'il était compliqué de courir, avec ces robes et toutes ces couches de jupons. Malgré tout, l'adolescent ne se laissait pas attraper facilement. Il était à sa porté, mais l'esquivait toujours au dernier moment. Quelques éclats de rires furent échangés, tandis qu'ils jouaient au chat et à la souris. Ils tournoyèrent autour d'un kiosque puis zigzaguèrent au milieu d'un carrousel. Parfois, la brunette tombait, emportée dans son élan. Dans sa chute, elle atterrissait sur un coussin de pétales, comme si l'endroit refusait qu'elle se fasse mal. « Attends-moi ! » fit-elle, lorsque Lucius fit mine de prendre un peu trop d'avance à son goût, alors qu'elle peinait à se relever avec toutes ces épaisseurs de vêtements. Elle en eut mare et eut envie de ne plus être importunée par tout ce bazard : elle fut exhaussée et sa robe fur remplacée par une chemise et un pantalon, ses souliers changés pour ressembler davantage au modèle masculin. « C'est de la triche ! » rouspéta la coureuse. « J'ai de trop petites jambes ! » argua-t-elle, sans pour autant abandonner. Elle pourrait continuer toute la nuit durant, s'il le fallait.

Eiko s'immobilisa. Elle ne voyait plus le mage bleu. Pendant un instant, elle tourna sur elle-même, se demandant où est-ce qu'il avait bien pu passer. Elle regarda entre les fleurs, pour s'assurer qu'il ne s'y était pas caché. Puis, soudainement, une ombre l'engloba, accompagné d'un puissant courant d'air qui l'obligea à protéger son visage de ses mains. La brunette releva les yeux vers le ciel : Un dragon volait au-dessus d'elle. « Lucius ? » fit-elle, impressionnée en réalisant que le Dragonnier était installé sur son destrier. Elle explosa d'un rire euphorique, comme émue par la vision. Eiko courut jusqu'au carrousel : il y avait là tout un panache de créatures impressionnantes. Mais l'adolescente jeta son dévolu sur Haneul, son Bilhelie. Elle monta sur son dos et, aussitôt, l'oiseau prit en ampleur, jusqu'à gagner la taille du dragon qui virevoltait au dessus de leur tête. L'ailé s'en alla le retrouver. Sa cavalière leva les bras en l'air, tout en riant aux éclats. Les sensations étaient galvanisantes. La course continua ainsi, les deux créatures s'approchant puis s'éloignant tour à tour. Finalement, Haneul se positionna au dessus du dragon - il volait à l'envers, si bien que les cheveux de son humaine pendaient en bas, chatouillant le dos de son binôme. Eiko lâcha les plumes de son compagnon et se laissa glisser derrière Lucius, qu'elle enserra de ses bras. « Ha ! Je te tiens ! » fit-elle, posant sa tête entre les omoplates du débutant. Elle jeta un regard par dessus l'épaule de son amoureux - la vue était splendide, de là-haut, ils surplombaient tout. « On s'envole jusqu'à demain matin ? » Elle n'avait pas envie de retrouver les autres, pas pour l'instant. Elle était bien, seule avec lui. « Tiens, c'était pour toi ! »fit-elle en lui présentant un bouquet de fleurs. Il s'agissait de celles dont lui avait parlé l'adolescent. Elle espérait que ça lui ferait plaisir. « Dis, on se marie ? » proposa ensuite la brune, l'air de rien. Pourtant, l'impatience la rongeait de l'intérieur et l'appréhension tordait son ventre. Elle se sentit fébrile, en attendant sa réponse.

1356 mots
Voeux : ne pas être essoufflée + changer de tenue + animer Haneul dans le carrousel + faire apparaître le bouquet de fleurs



[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage  - Page 4 B6vi

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38528-eiko-hitoka
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[RPPT] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 16Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5 ... 10 ... 16  Suivant

 Sujets similaires

-
» [Récapitulatif] - Le Rêve qui enchante, le Rêve qui transcende, le Rêve qui innocente, le Rêve qui ensauvage
» [RPPT] - Le Rêve qui aime, le Rêve qui soumet, le Rêve qui excite, le Rêve qui tue
» [RPPT] - Le Rêve qui crée le doute, le Rêve qui révèle, le Rêve qui exauce
» Il y a ce rêve. Ce rêve qui brûle encore … [pv Mitsuko]
» ◊ Un rêve sans étoiles, est un rêve oublié ◊ [ Solo - Libre ]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer du Feu Bleu :: Somnium-