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 [Rp Spécial - Event] La Revanche

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Sam 20 Aoû 2016, 21:04

Impossible de s’approcher plus du chalet. Eerah pesta. Un Æther aurait décidé de s’acharner que cela ne l’aurait pas étonné davantage. Dès qu’il tentait une percée dans le secteur identifié sur sa carte, il se heurtait à un champ de force qu’il ne pouvait franchir, même sous sa forme éthérée. Les autres bâtisses étaient suffisamment éloignées pour qu’il n’ait pas envie de perdre encore plusieurs heures pour s’y rendre. Cela faisait maintenant presqu’une demi-journée qu’il n’avait croisé personne. Non pas que ça le dérange, ou que ça l’inquiète plus que de raison, mais il lui avait semblé voir plus de personnes embarquer à bord des deux navires, ce qui impliquait soit qu’il se trouvait dans une zone dangereuse sans le savoir, soit qu’ils s’étaient rassemblés à un même endroit. Quelqu’un avait dû prendre sur lui de fédérer une bande de participants pour leur assurer une arrivée en finale. La stratégie était bonne, mais le jeu déséquilibré ; à moins de parvenir à attirer quelques-uns des monstres de puissance qui parcouraient l’île, qu’ils soient deux ou soixante ne changeait rien. C’était presque leur donner un avantage que de se regrouper : c’était leur permettre d’en abattre plus d’un seul coup. Sans trop s’éloigner de la barrière, le Déchu chercha un endroit où passer la nuit. Sa combinaison avait disparu depuis déjà plusieurs heures, et la température auparavant clémente baissait petit à petit. Il lui fallait localiser une cachette sûre dans laquelle dissimuler son recueil de poème, et aller y trouver une auberge et un lit chaud. La zone dans laquelle il se trouvait était essentiellement forestière, bordée par une longue plage qui rejoignait le bateau aux voiles blanches. En longeant le champ de force, il finit par trouver un amas de rocher à la lisière de la forêt, s’ouvrant manifestement sur une petite grotte naturelle. L’ouverture peinait à le laisser passer, mais au terme de quelques gesticulations, il parvint finalement à s’y glisser, pour tomber nez à nez avec le précédent occupant.

D’un bond, Mickey fondit sur l’inconnu, et ses grognements se mêlèrent au gargouillis que produisait son ventre. Ses doigts contractés tels des serres avides visèrent directement la gorge et la cage thoracique, et… Se refermèrent dans le vide. Ses pupilles mauves cherchèrent fébrilement son repas, qui venait de s’évanouir dans les airs. Pendant quelques secondes, il se figea, ignorant les battements de son cœur pour écouter le silence, identifier le moindre bruit de pas, le moindre gémissement qui pourrait trahir la présence de sa proie. Mais rien. Il grogna, et s’apprêta à reculer au cœur de son abri de fortune, quand il s’aperçut qu’il n’était plus en mesure de bouger un muscle. Il ne pouvait plus parler, n’arrivait plus à bouger les yeux. La lueur de rage laissa place un instant à un éclat de peur, tandis qu’une force inexorable le faisait se retourner lentement sur lui-même. Derrière lui se dressait l’homme qu’il avait essayé de tuer, droit et immobile, son regard luisant posé sur le Démon. Eerah lorgnait sur le jeune homme qui venait de lui sauter dessus. Il était certain de l’avoir déjà vu quelque part. Son âge apparent concordait avec celui d’un élève de Basphel, il ne doutait donc pas de l’avoir croisé là-bas. En se plongeant dans ses souvenirs, il récolta le plus d’informations sur son assaillant. Un Démon, pas si jeune que ça dans la forme, mais certainement dans son esprit. Il était bel et bien étudiant, mais il avait quitté l’école, en compagnie d’une amie à lui, et avant ça… La main du Déchu tiqua, alors qu’il déroulait mois par mois la vie qu’avait eu cet enfant aux côtés de la Dame Rouge, alors qu’elle lui inculquait les valeurs qui étaient siennes. Sans relâcher son emprise, il considéra le garçon : « Par respect pour une… amie, je te laisse la vie sauve. Jeune homme, il te faudra songer à apprendre à choisir tes proies. ». Puis il lui fit perdre connaissance, et l’attacha au fond de la grotte. Il ne se réveillerait pas avant le lendemain, ce qui lui laissait le champ libre pour passer une nuit calme. Eerah ouvrit son livre, choisit une histoire calme, sans suspens ou tension, et s’y glissa sans attendre. Là-bas il savait qu’on l’attendait déjà à bras ouvert, et que dans cet ouvrage écrit par un homme plein d’illusions, le mal et la peur n’existaient pas.

730 mots. C1.


[Rp Spécial - Event] La Revanche - Page 12 GqzDWY

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Sam 20 Aoû 2016, 23:51


La Revanche
Rp spécial


Edwina regardait Kaahl avec des yeux méfiants. Ses questions ne la dérangeaient pas plus que cela mais il y avait quelque chose chez lui qui était spécial. Outre le fait qu'elle le soupçonne d'être un Sorcier depuis qu'elle l'avait rencontré, elle ne pouvait s'enlever cette idée de la tête qu'il était tout particulier. Elle ne savait pas pourquoi. « Mon jeune ami, j'ai le regret de vous annoncer que cela ne vous regarde en rien. Tout ce que vous avez à savoir est que je sers les intérêts de la Reine et que je n'hésiterai jamais à me débarrasser des impertinents qui essayent de lui causer du tort, d'une manière ou d'une autre. ». Dire qu'ils étaient nombreux ne serait pas mentir, loin de là. Entre tous ses soi-disant prétendants et d'autres êtres aux desseins bien plus sombres, autant dire que la jeune femme avait de quoi s'occuper. Sans doute était-ce pour cela qu'elle avait choisi de copier les Souverains du peuple des Magiciens ? Le bien attirait toujours le mal, irrémédiablement. D'un autre côté, curieusement, l'Ultimage lui donnait bien du fil à retordre également. Elle était attirée par les êtres sombres. Peut-être était-ce de la faute de sa magie ? L'Archimage Eorane l'ignorait totalement. C'était une véritable énigme pour elle. Elle fut coupée dans ses pensées lorsque le jeune homme se retrouva totalement nu. Elle sourit, fixant son corps sans la moindre gêne. « Voilà autre chose. »  dit-elle avec un air malicieux. « Heureusement oui. ».  Eorane n'avait jamais eu sa langue dans sa poche mais cela était sans doute dû à un précédent Ultimage qu'elle avait copié jadis. Un Reflet n'avait pas de personnalité propre, il prenait toujours celle de celui qu'il imitait. Elle était ancienne et avait eu plusieurs modèles qui, au fil du temps, avait forgé son caractère.

Une fois que Kaahl fut de retour, ses yeux se posèrent de nouveau sur lui. Elle avait envie de l'embêter. Aussi, elle s'avança vers lui, attrapant le sac qu'il avait pris pour cacher ses parties. Là, elle effleura la zone de ses yeux avant de les remonter pour rencontrer les siens. « Ne vous inquiétez pas, elle fait cet effet là à beaucoup d'hommes. ».  Elle rit brièvement avant de lui redonner le tissu, usant de sa magie pour lui en faire un pantalon. « Vous êtes plutôt pas mal vous savez. ».  Elle laissa un petit temps passé avant de rajouter : « Encore quelques années et vous serez un homme. ».  Elle posa sa main sur son épaule avant de remonter ses doigts dans son cou. « Je me demande bien ce qu'il se passe dans votre esprit. Vous avez de la chance que je vous trouve intéressant, Kaahl, sinon je vous renverrai chez Lord immédiatement. Ne croyez pas avoir la main sur ce jeu. Je sais ce que vous êtes. ».  Elle n'en était pas certaine mais plus le temps passait, plus ses doutes se renforçaient. En crevant l'abcès, elle espérait qu'il lui révélerait tout ce qu'elle souhaitait savoir. « Ne vous approchez pas trop de la Reine, j'ai tendance à éliminer ceux qui ont des prétentions que je juge déplacées lorsqu'ils ne se calment pas d'eux-mêmes. Faites ce pour quoi je vous ai envoyé auprès d'elle et ne sortez pas de la fonction que je vous ai donné. Est-ce clair ? ».  Elle sourit. « Et s'il ne s'agit que de pulsions qui vous tiraillent l'esprit, nous pourrons nous arranger à l'avenir. Je pourrai vous délivrer de ses maléfices. ».

Elle n'eut pas le temps d'entendre sa réponse qu'il disparut sans laisser de traces. Étonnée, la jeune femme ne fut pas au bout de ses surprises car elle sentit une masse non négligeable sur son bras droit. Elle porta son regard sur la chaîne qui reliait à présent son poignet à celui d'un homme. Elle écarquilla les yeux lorsqu'elle le reconnut, sachant qu'elle devait reprendre son rôle immédiatement. Rares étaient les hommes aussi imposants que lui et, même caché sous ces vêtements encombrants, elle l'avait suffisamment étudié pour savoir qui il était. Elle se mit donc à rougir de la tête aux pieds sous sa combinaison. Un phénomène plutôt étrange se produisit également : le tissu de cette dernière semblait être plus lâche, comme si la présence de Zane avait suffi à desserrer les mailles. La combinaison ne la dérangeait pas jusqu'ici puisqu'elle pouvait se passer de tout besoin mais elle prit le parti d'au moins ôter la capuche qui couvrait sa tête et le voile qui obstruait son visage. Elle voulait qu'il la reconnaisse. Les joues rosées, elle fixa le Monarque Démoniaque, semblant ne pas comprendre ce qui arrivait. « Qui... Qui êtes vous ? » demanda-t-elle alors, sa voix tremblant légèrement. La couleur de leur combinaison respective indiquait clairement qu'ils n'étaient pas dans le même camp et, dans tous les cas, il était assez puissant pour provoquer l'émoi chez n'importe quel individu ayant à composer avec lui, surtout chez Edwina qui était censé être en Enfer, et pas ici.

732 mots – B3 avec Zane

Explications


Coucou everybody <3

Du coup, plusieurs points (vous pouvez vous aider de la carte ci-dessous pour comprendre ^^)

- Nous arrivons à la nuit. Votre post sera donc consacré à vos activités nocturnes =D

- Eärhyë, Kaahl et Vanille, vous êtes toujours sans combinaison.

- Les PNJs en D1 se sont faits tuer par Vanille. Il reste donc leurs sacs sur la plage avec à peu près tout à disposition, eau, nourriture, nécessaire pour dormir, armes, pièges etc (représenté sur la carte par un sac $).

- Tout le monde est téléporté à un endroit et vous vous retrouvez enchaînés à celui qui sera votre binôme pour trois tours à compter de celui qui arrive. L'un de vous a la main droite attachée par des chaînes et l'autre la main gauche (un peu comme le Génie dans Aladdin voyez ? =D). Vous êtes reliés et vous ne pouvez pas vous défaire sauf si vous pouvez vous transformer en Esprit, traverser la matière ou changer de taille par exemple. Si c'est le cas, vous n'êtes pas obligés de rester ensemble, sinon...  (:torticolis:) La personne a qui vous êtes attachés est indiquée sur la carte. [C'est pas moi qui ai choisi <3]

- Je vous rappelle que la plupart d'entre vous a gardé les pilules du début ;) [vous savez, celles qui paralysent ^^].

- Les zones C4 et D4 sont interdites. En C4 c'est la grosse pluie avec des grenouilles qui tombent du ciel, sauf que maintenant, en plus des grenouilles, il y a une sorte de matière qui colle à la peau comme des sangsues ^o^ En D4, il neige du feu (oui XD). Du coup vous avez des flocons enflammés qui tombent du ciel pour tout brûler sur leur passage BWAHAHAHA ! Sortez vite de là <3

- Les zones A3 et A4 sont extrêmement froides. Il neige à fond et la température avoisine à présent les -10/-5°. Couvrez-vous bien parce qu'il fait froid <3

- Vanille et Edwina ont été tirées au sort. Vous attirez les bestioles en tout genre. Du coup, les zones A3 et C3 se retrouvent pleines d'animaux sauvages xD

- La zone B1 n'est plus accessible à part pour Wriir, Mancinia et Loziel qui y restent encore ce tour là. Au matin vous pourrez sortir ^^ [Milady, Eerah et Eléa vous êtes toujours libres niveau combinaison]. Vous avez tout à disposition. Femmes/hommes, nourriture, eau, bain chaud, loisirs etc.

- Un miroir à main argenté apparaît à côté de tout le monde. Vous ne savez pour l'instant pas à quoi ça sert. C'est un gain de participation ^^ Cela dit, si vous l'abandonnez, vous ne l'aurez pas, ça va de soi XD

- En zone A1 se trouvent de la nourriture, de l'eau et des armes gratuites ^^ En B4 c'est une potion qui permet de pouvoir être libéré de sa combinaison (et votre binôme avec vous ^^).

- Je rappelle que vous ne pouvez pas avancer à pied de plus d'une zone par tour. Ceux qui ont des ailes ou qui peuvent aller vite (++ en agilité ou super vitesse) peuvent avancer de deux zones. Ceux qui peuvent se transformer en Esprit peuvent avancer de quatre zones, les Ombres et les Génies aussi s'ils prennent leur forme éthérée, en sachant que la combinaison reviendra automatiquement sous forme solide. Ceux qui ont le pouvoir de se téléporter peuvent faire comme ils veulent. Marquez bien où vous êtes sinon c'est le gage hu hu

Carte:
Légende de la Carte:

Pour rappel des binômes:

Pareil certains sacs sont abandonnés ou jetés xD

Déroulement
du RP


Il reste donc :
Pro-Sympan : Wriir - Eärhyë - Mirra - Milady - Miles - Kyra - Helly -  Loziel - Eerah - Vanille - Edwina (+1 vie)
Pro-Aetheri : Lhyaerae - Reddas - Eléa - Zane - Devaraj - Mancinia - Nostradamus - Kaahl - Bellatrix - Toble.

C'est un rp spécial donc vous devez poster une fois par semaine. En réalité ça va être un peu différent de d'habitude. Concrètement, je me laisse le week end pour poster. De ce fait, votre deadline sera toujours le vendredi soir. Néanmoins, tant que je n'aurai pas posté, vous pourrez encore le faire. De même, dès que j'ai posté, vous pouvez poster à votre tour. Concrètement, pour vous donner une idée, je ne posterai jamais avant 19h, heure française (parce que avant je fais autre chose). Mais après 19h, si vous commencez votre réponse, ce sera à vos risques et périls ^^ Donc admettons, on est samedi, il est 10h, vous n'avez pas posté, vous pouvez. Il est 19h, ça sent mauvais. Il se peut aussi que je poste le dimanche et là pareil, toujours après 19h ^^ Donc voilà =)

Petite précision en ce qui me concerne : je joue Edwina sur mon post PNJ donc si un jour je dépasse le délai (c'est à dire mon week-end), je la considérerai éliminée ^^

Ceux qui ne posteront pas seront éliminés ! Il se peut que je prenne des membres pour voter sur certaines épreuves aussi ^^ Mais ce sera pas tout de suite, plus quand on sera moins nombreux =)

Vous devez faire des messages de minimum 650 mots. Vous avez officiellement jusqu'au vendredi 26 Août pour poster =) Bon jeu.

Gains
& Participations


Un joooouuurr les gaiiiinnns viendroooonnntt <3

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Dim 21 Aoû 2016, 15:20

「 La Revanche 」
Essuyant courageusement les taquineries de son ami de toujours, Eärhyë avait finalement déniché un coin tranquille pour s’affranchir de ce besoin naturel qui survenait au plus mauvais moment. Elle avait été seule une bonne demi-heure, le temps de trouver et rejoindre Mirra, et il avait fallu qu’elle ait envie à ses côtés. En même temps, une journée s’est déjà écoulée… Ce que le temps passe vite quand on est en si bonne compagnie… La jeune femme eut un sourire amusé qui devrait être bien difficile à interpréter, du point de vue de Mirra, qui n’avait pas accès à ses pensées. D’ailleurs, en apercevant le regard perplexe de ce dernier, la jeune femme se permit de tirer la langue avant de rire de son enfantillage. La jeune femme avait conscience que son laissé allé déterminerait leur position et pourrait les faire devenir des gibiers de choix mais elle n’en avait cure : un peu de gaieté dans leur épreuve – qui n’en était pas vraiment une à leurs yeux vu le programme de cette journée – mettrait un certain baume au cœur.

Le soir tombait, faisant regretter à la blonde d’avoir quitté la plage et son sable fin. Le coucher de l’astre aurait pu être un spectacle grandiose, rendu plus magnifique encore par le danger rôdant aux alentours. Enfouis dans la forêt, les deux amis avaient fait un feu pour cuire leur repas, là encore sans se préoccuper des regards hostiles que la lueur entre les troncs pourraient attirer. Malgré sa détente, Eärhyë restait sur ses gardes et serait prêt à accueillir tout importun dans leur veillée. D’abord mangeant dans un silence chaleureux, on entendait que les bruits de mastication de la viande, sans goût selon les papilles de la blonde, et de succion du peu de graisse que leur repas rendait. Un peu raide, mais ça fera l’affaire pour la nuit. Au lendemain, il leur faudrait dénicher une nouvelle source de nourriture et un peu d’eau pour ne pas se déshydrater. Nous pourrions toujours retourner près de l’océan… Une idée comme une autre, surtout si les points d’eau potable se faisaient rare dans le coin. Ils terminèrent leur repas et Eärhyë s’obligea à recouvrir les dernières braises pour éteindre le feu. L’heure de dormir ne saurait tarder, et elle ne voulait pas constituer une proie facile pendant son sommeil. Tremblante comme un rien en raison de sa combinaison toujours invisible, la jeune femme collecta quelques feuilles pour s’en recouvrir. Procédé minable pour se protéger du froid…


Et si on parlait de nos voyages respectifs ?

C’était une idée comme une autre pour clore cette journée s’étant déroulée dans leur complicité habituelle. Devant le manque d’enthousiasme de son ami, Eärhyë prit sur elle pour commencer, révélant qu’elle avait revu Wriir et rencontré bien d’autres personnes, pas toutes gentilles – pour ne pas dire autre chose. Puis elle écouta à son tour le récit de son ami, lui prodiguant taquinerie et conseil quand elle sentait que le besoin se faisait sentir de le détendre ou au contraire l’aider à trouver la bonne voie.
La nuit avait finalement recouvert ses droits depuis belle lurette lorsqu’ils s’endormirent, la jeune femme blottie dans le dos de Mirra pour espérer gagner un peu de chaleur. Le sommeil fut long à venir et la nuit cauchemardesque, marquée par des visions de bûcher et autres objets de tortures. Elle se réveilla une fois au cours de la nuit, d’un bond et fiévreuse malgré sa nudité. Mirra était toujours à ses côtés, paisible dans son sommeil. Boule de poil ? Le Lynx ronronna doucement, répondant à son appel par un avis faborable. Quelques secondes plus tard, la féminime avait laissé place à la féline. La nuit fut alors plus tranquille et le sommeil devint réparateur.

Le réveil fut toutefois à l'origine d'une nouvelle prise de tête. Le Lynx était reparti se nicher en son sein et la jeune femme se tenait debout, observant autour d’elle en espérant être victime d’une mauvaise blague de Mirra. Elle cria après lui d’une voix forte, se moquant éperdument de ce qui pouvait rôder alentour. Le Bélua ne lui répondit pas et elle comprit qu’un nouveau sort avait sonné. Ils avaient été séparés et il faudrait un hasard extraordinaire pour retomber sur lui au cours de l’épreuve.
Un rayon solaire effleura un objet brillant au sol et les pupilles pâles se posèrent dessus avant de s’écarquiller de surprise. Que pouvait bien faire un tel objet dans un tel endroit ? D’autant plus que le miroir, l’objet en question, semblait suffisamment ouvragé pour appartenir au luxe. Pensive, la jeune femme voulut s'en saisir lorsque sa main se trouva entravée par une chaîne au bout duquel siégeait un corps nu, comme le sien, mais bien plus écrasant de beauté.


Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? ne put s'empêcher de penser la blonde, ne comprenant plus rien à ce qui lui arrivait. Elle aurait du voir le corps bien avant le miroir, ce n'était pas la même corpulence après tout, plutôt un gros détail de différence. Il fallait croire qu'un miroir éclatant la laisser moins indifférente qu'un corps tout aussi éclatant.

Le pire était encore à venir lorsque une cacophonie retentit au loin, les bruits monstres allant crescendo au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient. Eärhyë tira frénétiquement sur la chaîne pour tenter de l'enlever, tout au pire de réveiller l'autre femme.


907 mots | Post 8 | C3 toujours ! o/
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11258
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mar 23 Aoû 2016, 01:15

Ces Anges semblaient si lents à la détende. C'est pour cette raison qu'ils ne comprenaient qu'une fois les événements passés et se retrouvaient démunis devant des créatures plus féroces. Malgré son embarra et les rougeurs qu'il peinait à dissimuler, le dénommé Loziel accepta sa proposition à condition qu'elle se rhabille. Mancinia l'avait bien deviné avant même qu'il ne formule sa requête. Soit, elle pouvait faire un effort dans cette entraide provisoire. Elle tendit un bras et une servante lui remit un peignoir soyeux d'un mauve clair qu'elle mit en nouant même le noeud autour de sa taille alors qu'il rabrouait l'autre. Il se prenait pour qui ? Son paternel ? Remarque, ils devaient avoir des traits communs. Y mettre du sien ? Non, mais il blaguait, n'est-ce pas ? Ne comprenait-il pas la situation dans laquelle ils se trouvaient ? Ils étaient tous là pour s'entretuer au nom des Dieux, si imbus d'eux-mêmes qui n'avaient pas les couilles de se faire leur guéguerre entre eux et y impliquait des mortels. Remarque, elle, ça l'arrangeait. Autant ne pas s'en plaindre pour pouvoir faire ses petites affaires impunément. Demeurant bien trop fière pour vouloir faire le premier pas, elle choisit de se taire et de regarder ailleurs tandis que son interlocuteur ouvrit une autre porte situé au fond de la pièce et qui conduisait vers une pièce de plaisance.

Mancinia y entra sans atteindre une remarque de l'un ou de l'autre. Cette pièce était fort agréable avec sa multitude de coussins et ses tables basses, ses huiles essentielles et ses bougies parfumées. Parfait pour boire un coup ou se faire exploser la panse. Au dehors des larges fenêtres, la clarté solaire baisait et laisserait bientôt sa place à la nuit. Une chance qu'ils ne devaient pas dormir au dehors comme des chiens. Loziel s'excusa un instant et Mancinia leva ses bras au-dessus de sa tête pour se détendre, veillant à ignorer le plus possible tout ce qui lui était désagréable et se demandant si un Ange qui goûtait à la Déchéance souffrait mille morts. Sur ces pensées agréables, elle se rendit vers les nombreux coussins et s'y laissa tomber avant de se dire qu'elle mourrait de faim. Elle choisit longuement les plats à se faire servir et ces derniers ne tardèrent pas. La table d'à-côté était chargée de mets raffinés dont d'immenses plateaux de volailles allant du civet de biche aux pâtés de hure de sanglier. Des pains entiers accompagnés d'innombrables formages, salades diverses, soupes, de la purée de pomme de terre, des cocktails de poissons, des oeufs et du miel. C'était sans fin ! Tout ne demandait qu'à être trempé dans des préparations épicées, douces ou encore diverses sauces. En patientant, la Démone tapa du pied sur le sol tapissé, passa sa main dans ses cheveu avant de la faire retomber mollement et d'heurter quelque chose.

Qu'est-ce donc ? s'interrogea-t-elle à voix haute, sans attendre de réponse.

Ce silence pensant l'usait. Elle aurait aimé lancer un cousin sauvage sur le méchant Bélua histoire de voir s'ils pourraient essayer de s'entretuer avec. Non, ce n'était pas une bonne idée et elle choisit de se perdre alors dans la contemplation de ce miroir au manche argenté. Étrange qu'il soit là, mais un travail d'artiste évident. Elle le voyait. Le reposant, elle demanda à l'un des serviteurs de lui apporter une tenue agréable. Se changeant en dehors du regard des curieux, elle se mit des sous-vêtements et une robe de soirée d'une couleur bleu nuit. Histoire de se mettre dans l'ambiance d'un bon repas. L'Ange revint en même temps qu'elle dans la salle et proposa de servir la demoiselle.

Je prendrais un peu de poulet aux quartiers d'orange, avec des pains beurré.

Il lui servit une belle portion, ce qui la surprit, certes Mancinia ne craignait pas la quantité - tant qu'elle mangeait, c'était qu'elle était en vie - mais il aurait très bien pu lui faire un mauvais tour. Il n'en profitait pas pour lui mener la vie dure, vraiment. Quel petit candide. Elle sourit et entra dans son jeu en le remerciant de vive voix avant de lui dévoiler son identité.

Je suis Cassandra.

Personne ne lui en voudrait de ce mensonge. Personne n'avait envie de s'en souvenir de son prénom après cette aventure. Ce dernier mangea d'un bon appétit, tout comme elle, qui se resservit plusieurs fois.

Je tiens bien, mais...J'ai des tensions dans les épaules à force de me trimballer avec mes affaires. J'aurais bien besoin d'un massage.

Glissant sa main dans son cou pour dégager ses cheveux, massant ce petit morceau tendu, la demoiselle lâcha un soupir résigné. Ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait faire seule. Soudain, elle dévisagea l'Ange se trouvant devant elle et eu un nouveau sourire. Ce dernier se voulait poli, mais on aurait pu l'entendre rire intérieurement si on écoutait attentivement.

Vous accepteriez de le faire, Loziel ? Je vous rendrais ce service. Je suis certaine de pouvoir vous faire dormir en moins de cinq minutes !

Mancinia n'attendait aucune réponse négative vu son amabilité, qu'elle comparait à de la servilité, envers elle. Baissant innocemment une bretelle de sa tenue en lui tendant une huile de massage pour qu'il vienne l'étendre sur le haut de son dos et ses bras. A ses propres mots, elle se lançait le défi de le faire tomber ensuite dans les bras de la nuit. Jusqu'au lendemain matin, du moins.


Post VIII | 900 mots | En B1
Défi ○ Persuader quelqu'un [un PJ] de vous étaler de l'huile sur le corps [bras et dos]


[Rp Spécial - Event] La Revanche - Page 12 Chriss10
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Mar 23 Aoû 2016, 12:01

Elle l'avait donc reconnu. Odion ne sut qu'en penser. Il était partagé entre un mélange de frustration pour avoir gâché sa couverture et de satisfaction pour lui avoir montré qu'il était toujours là et qu'ils avaient eut tord de l'oublier. Ces sentiments contradictoires bouillonnaient dans son esprit alors qu'il restait immobile, fixant l'Ombre avec une rage infinie. Il ne comprenait pas qu'elle ne comprenne pas ses propres intentions. N'était-elle pas au courant de ce qui se tramait réellement dans sa famille, n'avait-elle pas réalisé à quel point ils étaient tous abjectes et malsains ? Ou bien faisait-elle semblant d'ignorer combien il avait souffert à cause d'eux ? Cette hypothèse était plus plausible à ses yeux. Cela ne fit qu'agrandir sa colère. Il la regarda s'en aller, laissant son corps éthéré disparaître dans le feu.

Devaraj n'eut pas vraiment le temps de réagir que la chamane transformée en cochon commença à foncer vers lui avant d'aller fouiller dans la terre. Il la regarda faire dans un silence ahuri, fronça les sourcils quand elle retrouva sa forme originale et lui répondit. "Je... Hum. Ce n'est pas moi qui vous ai transformé vous savez." tenta-t-il d'expliquer. "Vous n'avez pas besoin de me supplier pour me demander d'aider un de mes compatriotes." conclut-il en se retournant vers l'esprit. Il le dévisagea d'un air sévère, légèrement mauvais, avant de sourire presque innocemment. "D'abord, survivre. Ensuite nous verrons." L'arrivée du troisième chaman perturba la conversation. Devaraj reconnu effectivement Toble et hocha la tête. Il adressa un bref regard à celle qui l'accompagnait avant de répondre. "Prenons chacun quelques champignons trouvés par ma camarade et restons sur nos gardes." Il ne savait pas ce qu'il pourrait se passer après.  La puissante magie qui agissait sur l'île semblait prendre un malin plaisir à jouer avec eux. Mieux valait ne pas trop compter sur leur environnement car tout pouvait changer du meilleur au pire ou inversement.

Sa précaution ne fut pas de trop. A peine avait-il finit de mettre une dizaine de champignons dans sa poche qu'il se sentit attiré puis brusquement téléporté ailleurs. Le choc du voyage l'assomma à moitié et il mit plusieurs minutes à comprendre qu'il se trouvait dans un lieu complètement différent, enchaîné par la main droite à une inconnue. Complétement afféré, il mangea les champignons avec sa main gauche en regardant fixement devant eux, se fichant bien d'avaler quelque chose de potentiellement non comestible. Puis il gesticula pour attraper le miroir à ses pieds. "Bonjour." finit-il par articuler après un long silence forcé. Khaal n'avait pas suivi le mouvement et allait mettre un bon moment à le retrouver, sans parler des autres chamans. Il poussa un soupire désespéré. "Levons nous, voulez-vous." proposa-t-il en secouant son bras et la chaine avec. "Vous n'avez aucun moyen de nous débarrasser de cette entrave ?" Lui n'en avait pas et il trouvait cela extrêmement ennuyeux. Sa brusque mauvaise humeur refit surface. Il poussa un bref soupir agacé et désigna la plage que l'on pouvait entrevoir plusieurs centaines de mètres plus loin. "Je crois distinguer quelque chose là-bas..." Et sans attendre il commença à s'y diriger dans une démarche maladroite et lente à cause de leur position, traînant sa nouvelle camarade avec lui. Il n'avait aucune envie de coopérer et n'en faisait qu'à sa tête. La nuit tombait trop rapidement et il n'avait pas envie de rester assit au milieu de nulle part sans rien faire. Il fallait bouger.

Odion finit par avancer au hasard en suivant la côte. Il était quelque peu bouleversé et sa démarche n'avait rien de cohérent. Une once de surprise passa sur son visage quand il découvrit son chaman attaché à sa fille. Il gronda et se rapprocha d'eux, ne sachant quelle attitude adopter. En voilà une situation gênante... Si Devaraj apprenait quoique ce soit à son sujet cela allait compromettre tout son plan. Alors, de peur, il se laissa fusionner avec le chaman et essaya d'écraser l'esprit de ce dernier du mieux qu'il pouvait. Cela ne suffira pas à tuer l'esprit de Devaraj mais sa mémoire deviendra sûrement défaillante, ce qui arrangeait bien le Parasite. Ce moment devra disparaître dans le néant et le Chaman ne devra pas s'en rappeler. Les yeux de ce dernier prirent une tinte rougeâtre alors qu'il élargissait son sourire jusqu'à former une grimace sulfureuse. Le changement de personnalité causée par une fusion inégale était flagrant.

Post 8 | 775 | Dev (a prit le miroir) & Slanguen : limite B2 et A1 | Khaal : C3


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Mer 24 Aoû 2016, 12:10

On est tous réuni ! Enfin … Presque … Apparemment, les deux gars, ils nous ont pas suivi. Tant pis, de toute façon, ce qui compte, c'est Helly après tout. Les deux autres, je m'en fous un peu. Bon, d'accord, parmi les deux, il y avait un pro-Aetheri, celui qui a assommé la Bélua mais vu comment il semblait pas bavard et ouvert aux autres, je crois pas que ça soit une perte s'il nous a pas accompagné … Quant à l'autre … Je sais pas. Pourtant je lui ai envoyé une pomme … Peut être que pour le coup, j'ai agi trop vite et que je me suis fais avoir … Après tout, ça se pourrait bien. Pas grave. On forme quand même un petit groupe, c'est pas plus mal. On est ici une majorité de fervents des Dieux, ça devrait aller, surtout qu'en plus, on est du même peuple. Et puis, Helly est mon … invité, il ne devrait donc rien lui arriver avec nous. En tout cas, provenant de nous. Parce qu'avec cette île, on ne sait jamais vraiment ce qui nous attend !

Merci pour les champignons ! Mais … On est sur qu'ils sont comestibles ?

Je me suis déjà assez souvent fait avoir avec des trucs comme ça quand j'étais plus jeune. On est tout content de trouver de quoi se nourrir et paf, on se retrouve avec une diarrhée d'enfer qui nous tord les boyaux dans tous les sens et nous fait regretter de ne pas avoir préféré faire un petit régime en sautant un ou deux repas. Je vais quand même les prendre au cas où mais c'est comme la pilule qu'ils nous ont donné sur le bateau, on va attendre avant d'en faire usage, c'est plus prudent. Ca pourra toujours se révéler utile par la suite. Par contre, moi, je commence à avoir un peu soif et sommeil. Ca serait bien si j'arrivais à trouver mes autres binômes et qu'on trouvait aussi un endroit où se coucher. Au moins, on aurait toute la nuit pour se reposer et prendre le temps de penser à la suite plus sereinement. Ca serait pas mal comme programme.



Mince ! Qu'est ce qui vient de se passer ? Où sont les autres ? Où est-ce que je suis ? On m'a téléporté ? Maudite île magique ! Tiens … Y'a quelqu'un à côté de moi … Et je suis enchaîné avec lui ! Hé bhé bravo, ça commence bien cette fin de journée ! Purée ! Faut que je retrouve Helly moi. Et Devaraj et l'autre chamane aussi. Raah et dire qu'on avait enfin réussi à tous se réunir, voilà qu'il faut que quelqu'un nous joue un mauvais tour. Il pourrait quand même avoir un peu de respect et nous laisser quelques instants en paix. Pas juste le temps de se dire bonjour. C'est vraiment agaçant tout ça !


Hmm … Dis moi … On se connait non ? J'ai l'impression ! …. AAAAAHHHH !!!

Mais purée ! Qu'est ce qui vient encore d'arriver ? On dirait que je me suis fais brûlée !AAAAHHH !! Et ça recommence ! Il pleut du feu ?!! Mais comment c'est possible ?! C'est du grand n'importe quoi cette île ! Il faut que je me barre d'ici rapido moi ! Hors de question de finir en brochette grillée !

Désolé gars, content de t'avoir re rencontré, mais moi, je me casse !

Hop, un petit coup de magie pour traverser la matière et me voilà libéré de mes chaînes ! Et maintenant, se barrer d'ici au plus vite ! Surtout qu'avec toute cette histoire, j'ai du coup de nouveau perdu Yrrah et Nasha ! Je peux même pas fusionner avec eux alors qu'ils pourraient m'aider à me sortir de se pétrin ! Aller, fuir en courant et apparemment, j'entends la mer pas loin donc je dois de nouveau être au bord de l'eau … Il faut que je retourne dans les terres. J'espère que les autres n'ont pas été parachuté à perpète les oies. Sinon, ça va encore être la galère pour les retrouver. Aller, je file droit devant moi ! Purée mais y'a des animaux partout !!!!! Purée et mes sacs qui me paraissent plus lourds comme si un nouvel objet était venu dedans !

741 mots
Toble utilise sa magie de traverser la matière pour se détacher de Kaahl et se barrer de ce lieu où il pleut du feu. Il fuit en C3 et en rend compte qu'il y a des animaux partout ! Le miroir a atteris dans l'un de ses sacs
Yrrah et Nasha sont .... Partout et nul part XD Où vous voulez !
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Mer 24 Aoû 2016, 16:56

Je clignais des yeux. Je ne pouvais croire ce que je voyais et entendais.

Face à moi, le parangon de vertu, en tout cas ce que ses manières laissaient supposer, de l'autre la dévergondée à l'intelligence aussi développée qu'une méduse échouée qui pensait que se balader nue à jurer comme un charretier la rendrait plus intéressante, tous deux s'alliant pour reprocher mon attitude.

Il devait forcément avoir une intervention divine, ce n'était possible autrement que deux opposés puissent faire cause commune comme si de rien n'était. Le voilà en train d'oser bafouer la notion même de vie en évoquant préférer la mort plutôt que de continuer à "subir" ces enfantillages. Était-il sérieux, comment pouvait-on oser proférer pareilles propos pour si peu ...

La demoiselle minaudait, et l'autre ne se fit pas prier pour la suivre dans une pièce, malgré sa simili tentative d'arranger les choses en me proposant de les rejoindre. Je me contentais de sourire d'un air qui en disait long.
Peut-être que la demoiselle était un Bélua crocodile "Grande gueule petits bras", à insulter et faire le fanfaron sans avoir le courage d'assumer ses actes.

Je les laissais partir et s'enfermer dans une pièce, demandant poliment à une servante ce qui s'y trouvait. Quand elle me répondit une chambre, je ne fus même pas étonné. Tant qu'à s'allier, autant consommer cette connivence contre nature d'une façon ou d'une autre après tout.

- Merci pour le repas en tout cas, dis-je en souriant à la demoiselle qui s'était échinée à nous faire ce repas, prenant une assiette bien garnie et sortant de la maisonnée sans adresser un seul regard derrière.

Rien ne nous interdisait de sortir de la demeure, et l'air dehors était bien plus respirable qu'à l'intérieur. Je ne savais pas trop les raisons de ma présence ici, mais je n'avais qu'une hâte, quitter cet endroit.

Je m'allongeais dans les herbes hautes entourant la maison, congédiant poliment le serviteur qui sortit en même temps que moi pour me demander si je ne manquais de rien. Je me contentais de regarder le ciel d'encre, procrastinant sur toutes les choses que je devrais faire en cet instant, mais qui attendront bien encore un peu, demain peut-être avec un peu de chance et de volonté. En réajustant ma position et enlevant un caillou logé dans le creux de mon rein, ma main tomba net sur un objet ouvragé, se révélant être un miroir. Plissant les yeux, je me mirais à la lueur des torches extérieures pendant quelques secondes avant de déjà me lasser, finissant par le poser sur ma poitrine pour reprendre mon activité favorite : une sieste méritée (ou non). Je piochais au hasard dans l'assiette, tombant parfois sur du sucré, du salé, mais tout cela avait peu d'importance. Le principal était ma solitude, loin des cris de la beuglante exhibitionniste, sans le moindre petit nuage qui viendrait.

Un papillon vint alors à virevolter dans mon champ de vision, ne réalisant pas le danger potentiel de se trouver au dessus d'un être vivant bien plus gros que lui, et eut même le culot de se poser sur mon nez, battant des ailes au point de me faire rire en éternuant, le faisant s'enfuir aussitôt vers un coin plus tranquille.

Je me souvenais disposer d'un pouvoir bien utile pour m'éloigner un peu plus de cette hérésie visuelle vue plus tôt, et me demandais si cela pouvait fonctionner ici. Je me concentrais un instant, déjà fatigué d'avoir à chercher où je pourrais bien aller et avoir la paix. Finalement une arrière raison prit la décision à ma place, et je me retrouvais dans un endroit grisâtre et peu accueillant, dénué ou presque de tout meuble. Dans ma main se trouvait le miroir, et je reconnus enfin où je trouvais : Chez moi.
663 mots.

Résumé:
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Jeu 25 Aoû 2016, 16:19

Faisant montre de la plus haute vigilance à l’égard de l’unique entrée conventionnelle, je scrutai périodiquement les fenêtres donnant sur l’extérieur. Nulle âme ne semblait roder dans la vicinité, et le temps me parut incommensurablement long sous le joug de l’oppression organique. Avais-je réellement intérêt à patienter sous la tyrannie des besoins naturels en faveur d’avantages aussi précaires pour des bénéfices escomptés limités ? La nuit devait être mon alliée, cependant, à mesure qu’elle s’installait, elle ne m’offrait aucune victime. Au contraire, elle mettait à mal ma concentration qui déclinait au fil des heures, ce qui me poussa à reconsidérer mes plans. Se pouvait-il que les concurrents eussent pris soin d’esquiver la tentation du confort, craignant pour leur sécurité ? Ce paradigme jetait le discrédit sur les intérêts de ma manœuvre.

Encore sujet à ces questionnements, je fus – pour la troisième aujourd’hui – pris par surprise des suites d’une apparition subite d’un tiers. Celui-ci – ou plutôt celle-ci – venait de s’aventurer dans la cabane par une entrée que je n’avais nullement envisagée. L’inconnue s’était téléportée sans crier gare dans mon dos, ce qui me poussa à bondir sur le qui-vive tout en faisant volte-face. La déconvenue fut telle que je sautai maladroitement sur le côté, sans réaliser que la configuration ne s’y prêtait guère. Je n’avais en effet point remarqué que le poignet gauche de ma vis-à-vis était lié au mien – le droit, pour le coup. Être ainsi enchaîné constitua une entrave singulière aux mouvements, ce qui entraîna un vacillement de ma part. Je me rattrapai de justesse à la poignée de la porte en libérant mon sac de mon emprise.

 « Qu’est-ce que… »

Accusant le coup dans un premier temps, je pus ensuite détailler celle qui me faisait face. Elle était, à mon grand dam, vêtue de noir et armée. Une ennemie. J’étais dans une posture fort défavorable. Jetant un bref coup d’œil sur les sacs qui venaient d’apparaître dans la pièce, j’aperçus que l’un d’entre eux était ouvert. Il contenait de surcroît armes et pièges. Une lance attira mon regard, et je me jetai sans hésitation sur cette dernière pour m’en emparer. Quitte à me trouver en danger de mort, autant tenter une action plutôt que de céder passivement au trépas. Une fois l’arme en main, je la braquai en direction de mon adversaire. Ce ne fut qu’à ce moment-là que je réalisai avoir cédé à une abrupte précipitation dans un réflexe de survie. Une arme d’hast possédait une maniabilité contestable dans un combat à ce point rapproché – d’autant plus dans ma main non directrice –, et tenir en joue l’inconnue à cette distance ne se révélait guère une tâche facile. Si elle s’était téléportée de la sorte pour m’approcher, il y avait fort à parier que je me trouvais désavantagé en tout point. Pour autant, je me refusai à céder à l’abandon. J’adoptai un ton menaçant alors que j’évaluai la situation. Si j’étais enchaîné à cette femme, que je l’éliminasse ou non, ne me retrouverais-je point contraint à traîner son cadavre tout au long de l’épreuve ? Je me passerais bien de cette perspective, et lui sommai, subséquemment, de mettre un terme à cette mise aux fers.

 « Ôtez cette chaîne de mon poignet, et je m’engagerai à ne point porter atteinte à votre vie. »

Il s’agissait naturellement d’un mensonge, mais que me restait-il à ce stade ? Les menaces demeuraient l’une des rares armes dont je disposais, hélas. J’espérai que mon ton l’effrayât suffisamment pour qu’elle cédât à mon injonction. En guise de réponse, un… miroir apparut dans ma main liée. Par réflexe, j’y apposai brièvement mon regard, mais n’y vis rien. Quelle surprise : mon reflet m’avait abandonné depuis que j’étais devenu un vampire. Pourquoi prêtais-je encore attention à ces surfaces polies insignifiantes et inutiles ? Regrettable. S’agissait-il d’une distraction ? Peste. Je fixai à nouveau mon ennemie. Elle arborait un signe familier, mais je ne parvins à en déterminer la substance. C’était sans importance : sa nature demeurait inchangée. Il s’agissait d’une personne à éliminer.

Ce tumulte afficha néanmoins un avantage. La soudaine tension ôta de mon esprit ma gêne persistante de tantôt. Elle ne tarda toutefois point à se manifester une nouvelle fois. Mes deux mains prises, je ne pus tenter de me défaire de ma combinaison immédiatement. Cependant, à l’issue de cette confrontation, je projetais de tenter ma chance. Pourvu que cette première rencontre avec l’opposition m’apportât quelque bénéfice…
745 mots - C2, cabane toujours.


HRP:
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Ven 26 Aoû 2016, 00:00




Écouter les propos de la jeune femme lui demandait un effort considérable. En proie à l'appel du sommeil, Loziel sentait sa tête basculer en arrière, prête à s'abandonner à une soporifique caresse. Lui tentait encore de lutter, ne souhaitant pas fausser compagnie à sa camarade d'une manière aussi inélégante. La demoiselle évoqua l'idée d'un massage, et il se contenta d'un murmure à peine audible. Sans savoir pour quelle raison, il ouvrit les yeux pour la regarder. L'enthousiasme dans le timbre fluet de sa voix était irrésistible. L'attitude docile qu'elle adoptait avec lui le surprenait légèrement, mais il n'y prêtait pas vraiment attention, plus occupé à résister à un bâillement qui essayait de gonfler ses joues. En voyant un flacon apparaître mystérieusement face à lui, il ne sut d'abord que faire. Pouvait-il réellement décliner sa demande ? Cassandra faisait des efforts considérables pour bien se tenir, il le sentait. Éreinté, il ne put cependant refuser sa proposition. « Je crains que le sommeil ne vienne me cueillir sans votre concours, Cassandra. Mais si un massage peut vous faire plaisir… J'accepte volontiers. » Avec maladresse, il se releva, chassant les premières bribes de rêve envahissant ses prunelles bleutées. Se rapprochant d'elle, il attrapa l'huile qu'il fit généreusement couler entre ses doigts tremblants et s'assit à côté d'elle. Peu habitué à de telles pratiques, il enduisit sa peau douce comme une pêche du précieux liquide, embaumant ses bras avec un soin particulier. Hésitant, il se décida à tracer des cercles sur le haut de son dos, appuyant doucement sur la zone qu'elle avait massée auparavant. Plusieurs minutes s'écoulèrent sans qu'il ne puisse arrêter. Ses mains effleuraient sa chair dénudée avec un mélange de respect et d'envie qu'il ne pouvait nier. Sans qu'il ne puisse se contrôler, ses phalanges descendirent d'elles-mêmes vers la lisière du tissu pour le faire glisser doucement. Soudain, il s'immobilisa. Une fois de plus, le rouge monta à ses joues. Qu'était-il en train de faire ?

Des pensées charnelles avaient chassé la fatigue de son esprit. Avec un toussotement léger qui l'embarrassa plus qu'il ne lui donna une véritable contenance, il reposa le pot d'huile sur la table. Dissimuler sa gêne lui était impossible. Un soupçon de regret au coeur, il remit la bretelle défaite précédemment pour lui rendre sa décence. Un sentiment de honte indescriptible s'empara de lui. Incapable de se ressaisir, il se contenta de prendre congé pour quelques minutes et fila à toute vitesse vers la porte de la chambre. « Je… J'ai besoin de prendre l'air. Je reviens dans un instant. » Sans attendre sa réponse, il s'engagea dans le couloir et demanda à un serviteur où se trouvait l'extérieur. Une fois dehors, un soupir de soulagement lui échappa. Le brun passa ses mains sur son visage, frottant ses traits doucement. Il fallait qu'il reste maître de lui-même. « Cette femme est troublante. » Seule le silence lui répondit. Une brise fraîche caressa sa peau, le faisant frissonner. Cassandra était de loin la femme la plus belle qu'il ait rencontrée, et ses souvenirs ne lui fournissaient pas d'exemple contraire. Qu'adviendrait-il lorsqu'il retournerait dans la pièce ? Le blâmerait-elle pour sa soudaine disparition ? Honteux, il jeta un œil aux alentours. Le troisième protagoniste semblait avoir totalement disparu des environs. En retournant à l'intérieur, il questionna un domestique à ce sujet. Ce dernier n'avait rien vu. Adressant une prière silencieuse aux Aetheri pour qu'il ne lui arrive aucun malheur, il eut l'impression de faire une énorme erreur. Secouant la tête pour chasser la fugace sensation, il emprunta le chemin du retour, la tête complètement ailleurs.

Tout distrait qu'il était, l'Ange ne songea même pas à frapper à la porte et entra dans la chambre sans faire attention. Par chance, la jeune femme était encore vêtue et ne semblait pas de mauvaise humeur. « J'aurais aimé pouvoir vous faire plaisir, mais je suis honnêtement hors d'état de faire quoi que ce soit. » Un bâillement lui échappa, preuve qu'il ne proférait là aucun mensonge. Le divan représentait un couchage confortable, et il ne pouvait décemment pas se permettre de prendre le lit ou de dormir à ses côtés. Cette vision illusoire le fit s'empourprer à nouveau. Se rendant compte qu'il ne quittait pas Cassandra du regard, il bredouilla un instant. « Je vais aller dormir, si cela ne vous dérange pas. La nuit est déjà bien avancée, et je suis épuisé. » Le lendemain leur réserverait sans doute un lot d'aventures aussi fourni que celui d'aujourd'hui, et il valait mieux être en forme. Profiter d'une bonne nuit de sommeil étant désormais son seul désir, il fit part de son souhait à un domestique qui l'emmena se changer et qu'il congédia ensuite. Un peu de repos leur ferait le plus grand bien. Qu'adviendrait-il d'eux, au réveil ? L'heure n'étant pas à ce genre de considération, le brun lança un sourire ravi à la jeune femme. « Dormez bien, mademoiselle. N'hésitez pas à me réveiller si jamais vous faites un cauchemar. » Sans savoir ce qu'elle faisait, il se glissa sous les draps sans plus attendre. Son corps heurta quelque chose qu'il dégagea des couvertures. Il s'agissait d'un miroir d'une taille modeste dont il ne comprenait pas la présence. Suffisamment épuisé pour être incapable de réfléchir, il le déposa contre le coussin et ferma les yeux, pressé de rejoindre le royaume des songes.


894 mots - B1
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Ven 26 Aoû 2016, 01:33

Le Souverain traçait sa route à une allure conquérante sans jamais se retourner. Il avait demandé l’aide de ces deux tourterelles, mais avançait sans exercer un moindre regard vers elles. Zane était quelqu’un d’énergique dont il fallait marquer la cadence pour ne pas être distancé. Autant dire que pour leur bien-être, il ne suffisait pas d’être un sportif de haut niveau. C’était bien au-delà de ça. Lorsqu’il parvint finalement à atteindre la zone suivante, il entendit des cris d’animaux s’étaler sur le périmètre. Sans poser un regard sur la bestiole qui lui grimpait dessus, il l’enferma et le broya entre ses doigts sans préavis. Au moment où il la rouvrit, des morceaux noirs s’effritèrent avant d’être emportés par le vent. Il fallait plus qu’un ridicule scorpion pour venir à bout de lui. Même s’il n’était pas insensible aux poisons qu’ils produisaient, ces derniers n’arrivaient plus à percer sa peau depuis belle lurette. Ce n’est toutefois pas la seule créature qui essaya de s’en prendre à lui, car étrangement, le terrain sur lequel il pratiquait actuellement était couvert de prédateurs de tous genres. Le Démon se débarrassa tour à tour d’un tigre, d’un ours et d’un volatile. Oh ! Ils n’avaient rien fait pour mériter cela, c’est juste qu’il n’avait pas pour concours de suivre une quelconque moralité. Soudain, un miroir argenté apparut à côté de lui. Sans s'éterniser sur la question, Zane le prit pour regarder son reflet et le garder dans sa main. Il reprit son chemin. Lorsqu’il arriva près d’une cabane, il intensifia néanmoins son aura meurtrière afin d’écarter la mer de bête qui gravitait autour.

S’ils étaient effrayés, ce n’est rien comparé à ce qui les attendait une fois que l’homme déciderait de combler sa faim. Il ne disposait pas d’armes, mais qu’importe. D’un pas chaloupé, il donna un coup avec le tranchant de sa main sur la nuque d’un cheval. Il ferait un excellent diner pour la nuit. Du moins, il aurait voulu l’emporter dans le chalet si un sort n’était pas venu s’en mêler. Grimaçant quand il se sentit partir, il eut tout juste le temps de proférer une insulte, étouffée par sa soudaine disparition. Quand il recouvra ses esprits et la pleine possession de tous ses moyens, un lien lui serra les poignets. De plus, quelqu’un était dos à lui, probablement dans la même situation. Il vrilla légèrement le visage. « Bordel ! C’est quoi ces putains de c*nn*ries ?! Vous… c’est vous ? Hé hé ! Quelqu’un a décidément envie que je vous mange toute crue. hm. » Sauf que la façon dont ils étaient enchainés ne facilitait clairement pas un échange des plus appropriés. En remuant ses poignets, il savait qu’il pouvait les défaire en forçant un peu. Contractant ainsi ses muscles, il augmenta la croissance de ceux-ci, ses veines surgissant à cause de l’effort qu’il fournissait. Après un râle qui signait l’intensité de celui-ci, il brisa l’attache qui les délivra de leurs entraves. En second lieu, il se massa les poignets pour calmer la pointe de douleur qui s’était engrenée en lui.

Peu de choses étaient capables de lui résister, malgré tout il avait eu du mal. Il se redressa ensuite pour s’adresser à la Reine. « Aux dernières nouvelles, vous étiez en Enfer. Qu’est-ce que vous foutez là ? » Dans le doute, il imaginait que sa magie lui avait fait défaut pour la téléporter ici. En même temps, c’était trop beau pour être dû au simple hasard. Son instinct lui disait qu’il était loin de la vérité. D’un autre côté, il s’en fichait. Du moment qu’elle y retournait par la suite, ça lui était complètement égal. Aussi, bien qu’il fît extrêmement froid, sa combinaison venait de même de se relâcher. Par curiosité, il tira dessus et… surprise ! Il pouvait la quitter, et sans une once d’hésitation, il ôta le tout, quitte à se retrouver tout nu. « Bon. Ça, c’est fait. Mais il caille un peu quand même. Je pense pouvoir résister quelques heures ainsi, tout au plus. Je vais aller cramer quelques bestioles pour la fourrure et la viande. Vous venez ? » Il s’armait de patience, mais il avait vraiment très envie d’aller combattre tous les prédateurs qui rôdaient aux alentours. Toutefois, lorsqu’il essaya de s’écarter pour prendre de l’avance, un mur magique l’en empêcha. Voilà donc où se situait la supercherie. Sans la combinaison, il ne pouvait pas s’éloigner de son binôme sans que celle-ci le rappelle. « La question ne se pose plus, vous venez avec moi. » Et puisqu’il n’avait pas la patience d’entendre ses plaintes, le Démon la souleva pour la traîner sur ses épaules. « Ne vous inquiétez pas, j’ai bien l’intention de porter quelque chose. » Puis il rit avant de sortir de la cabane. Sans aucune forme de pitié, il plongea sur la masse animale en les mordant, les griffant, les frappant, tout ça avec la femme dans ses bras. Bientôt, une quantité de sang impressionnante rejoignit le gel qui s’était incrusté. La vraie menace ; c’était lui.


827 mots / B3
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Ven 26 Aoû 2016, 13:08

La journée avait été éprouvante pour Mirra, il n'avait pas pu se reposer comme il le voulait la nuit dernière et déjà arrivé sur cette île qu'il dût affronter un adversaire sorti de nulle part. En cherchant précautionneusement dans les recoins de la forêt il avait pu découvrir certaines fleurs qui pouvaient être mangées, ou des piètres animaux passablement mangeables. Le tour qu'il avait réussi à faire précédemment n'était pas du tout couvert d'éloges et tout ce qui s'était suivi était une énorme envie d'uriner. La journée ne pouvait absolument pas être pire que ça. Heureusement qu'il était auprès de son amie pour pouvoir laisser à l'air ses ailes emprisonnées dans son uniforme. Malheureusement cela n'avait été que de courte durée, il s'était enfui dans un coin pour uriner tranquillement et une fois de retour il était déjà question de dormir car la nuit avait été très rapide à s'installer. La gaieté pouvait commencer à s'installer sans le moindre problème, pour une fois que les choses pouvaient s'installer sans qu'il y ait un événement soudain.

Ils s'étaient installés dans un recoin pour éviter tout problème durant la nuit. Même, Mirra se devait d'être sur ses gardes pour le reste de la soirée, il ne voulait pas que quelque chose leur arrive et surtout pas à Eärhyë. Même après sa petite pic après l'histoire de la tortue ou l'inintelligence pour ce qu'ils allaient faire des sacs. Etrangement, son amie s'était mise nue et était restée dans cette absence de tenue pour la nuit. Elle avait profité de la chaleur que procurer les ailes de Mirra pour se réchauffer. Cela n'avait pas dérangé le Bélua car celui-ci avait l'habitude de la voir nue, non pas pour les choses qui demandent à tous les deux d'être nues mais vis-à-vis de la conséquence de leur métamorphose Homme-Animal. Ils étaient dans tous les cas comme des frères et soeurs, plus rien n'avait véritablement affecté leur vision entre eux.

Durant la soirée, son amie s'était endormi assez rapidement, le voici occuper dans sa tête avec la Chouette pour passer le temps puis parce-que celui-ci était beaucoup plus concentré sur les alentours. Malheureusement, celui-ci dormait déjà et ne permettait pas à Mirra d'être au maximum de son attention sur ce qui l'entourait. Le jeune Bélua profita alors de sa vision nocturne pour regarder dans les parages, histoire de vérifier qu'il n'y avait personne pour venir les déranger dans leur sommeil. Malheureusement, ses yeux s'étaient vite fermés à cause de sa fatigue très présente.

Un cri retentit, sûrement dans le rêve ou dans la réalité, ce qui était sûr c'était que Mirra fut réveillé en un rien de temps. Il avait l'impression d'avoir le corps meurtri dû à une mauvaise récupération. Bizarrement, il sentait son poignet droit lourd et un bruit de chaîne retentissait au mouvement de ses bras. Il s'était retrouvé enchaîner à une personne ou à un arbre. Cela pouvait même être un animal. Mais tout ceci n'était qu'une blague pas vrai ? En ouvrant ses yeux, Mirra fut aveuglé à cause de sa nyctalopie trop fragile à l'agression de la lumière. Il tâta alors autour de lui, eut l'impression de toucher des formes humanoïdes, puis à un autre côté une sorte d'objet métallique ou autre chose dans le même genre. Il récupéra cet objet et put apercevoir une sorte de miroir. Ses yeux s'étaient de plus en plus accoutumés à la lumière de cet environnement. Mais il pouvait déjà sortir plusieurs conclusions en regardant autour de lui. Déjà, il allait garder ce miroir car il avait une impression que celui-ci était important ou receler une espèce de pouvoir. De plus, il n'était plus à l'endroit de la veille et allait devoir jouer de la ruse pour pouvoir se défaire de cette situation. Et enfin, il était enchaîné à quelqu'un et il put directement apercevoir une personne à ses côtés, sûrement encore endormi. D'ailleurs, pourquoi ses vêtements n'étaient pas réapparus sur lui ? Du coup il avait encore le torse à l'air.

- Réveillez-vous !

721 mots || B3 || Récupère le miroir
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Ven 26 Aoû 2016, 14:27


A peine ses mots prononcés, Helly les avait regrettés. Emportée par sa spontanéité, elle reconsidérait sa parole dans un long soupir. Elle ne le connaissait pas encore et voilà qu'elle se liait à lui dans un adoubement bien solennel.
Mieux valait encore se méfier avant de formuler pareil voeux et ce, même si elle se sentait redevable.
Elle se retourna vers le chaman qui venait d'offrir de la nourriture et hocha sa tête en guise de remerciement. C'était un geste bien louable envers la parfaite 
étrangère et l'ennemie qu'elle incarnait pourtant par sa foi envers Sympan. Toble ne s'était pas trompé, les siens étaient une race à part…
Elle n'eut pas le temps de faire davantage qu'elle se retrouvait téléportée loin d'eux dans un lieu qu'elle reconnaissait pourtant si bien. De retour sur la plage, près du bateau, enchaînée à un inconnu, elle sursauta dans un hoquet de surprise. La chaine cliqueta au gré de sa confusion alors qu'elle ravisait sa posture. Le jeune homme à ses côtés, semblait tout aussi perdu qu'elle, ne lui laissant que pour autre choix de prendre la parole pour le rassurer.

- Je… balbutia t-elle. Visiblement encore un petit tour des organisateurs.
D'un geste gracile, elle passa une de ses longues mèches derrière son oreille et détailla rapidement son interlocuteur dans un bref silence.
Il ne paraissait pas hostile et puisqu'ils étaient entravés l'un à l'autre pour une durée encore indéterminée, mieux valait rompre la glace.
Elle souleva son bras pour montrer les entraves et dans un large sourire tenta une nouvelle approche.

- Peut-être avez-vous un moyen de nous délester de ce problème… Moi, j'ai de quoi dormir…
C'était un échange de bon procédé en vue de la nuit qui tombait à présent et de la fine pluie qui se transforma bien vite en neige.
Il ne manquait plus que cela pour faire soupire d'agacement la bélua.
Les chaînes n'étaient pas le pire pour elle. Le changement brutal de binôme lui laissait un gout amer, comme une sensation d'inachevé qui finit par lui serrer le coeur. 
Perdue dans ses pensées elle ne remarque pas le geste qu'elle avait amorcé pour avancer.
Helly ravisa ses pas et reconsidérant à nouveau son binôme, elle attendit qu'il se décide par lui-même de la suivre avant de reprendre la marche.

- Voyez mes sacs non loin sur la grève…? Il y a quelques temps j'étais ici… J'ai dû les abandonner à la hâte… Peut-être pourrions nous vérifier si l'un d'eux s'ouvre.
La température chutée à une vitesse vertigineuse ne laissant que présager du pire s'ils ne quittaient pas rapidement la zone. Il fallait être fou pour refuser cette invitation motivant Helly à entraîner son interlocuteur dans la neige qui s'amoncelait à chaque nouvelle foulée sous leurs pieds. Ils allongèrent les pas qu'ils leur restaient à faire pour atteindre les sacs et à peine arrivée, la bélua se laissa tomber dans la mollesse du sol poudreux pour vérifier sa théorie. Constatant l'échec, Helly releva ses yeux vers l'inconnu dans un sourire d'embarras.
 
- Ce n'est pas grave… J'ai un autre sac… Mais aussi celui-ci…
Elle balaya la neige qui recouvrait le second paquet et se
se pencha au-dessus du contenant pour en sortir une couverture. Elle la passa sur ses épaules et se releva pour se mettre à la hauteur du jeune homme. Le bras levé pour en présenter une extrémité à son compagnon d'infortune, elle s'empressa de préciser sa pensée dans un sourire gêné.

- Partageons… Et puis si nous marchons côte à côte, nous aurons moins froid. Je suis certaine qu'en longeant la plage la neige finira par cesser de tomber… Il nous restera qu'à trouver de quoi passer la nuit à l'abri et demain… Nous irons chercher mon autre sac.
Helly ne pouvait s'empêcher de penser à Toble. Elle se demandait où il avait atterri et avec qui. Elle soupira et le souvenir de Mirra lui revint en mémoire. Elle espérait que pour lui aussi tout se passait bien… Cela ne serait en rien de s'inquiéter pour l'instant. Il fallait se mettre à l'abri et survivre aux températures glacées.
Sans un mot de plus, elle ramassa ses paquets et entraîna le jeune homme vers la grève dans un nouvel élan d’optimisme.

- Au fait… Précisa t-elle en souriant. Je m'appelle Helly.

En route pour B4 à toi de jouer Miles ;)
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Ven 26 Aoû 2016, 20:19


La revanche (8)
J'étais furieux. Furieux contre cette femme qui me parlait comme à un moins que rien et furieux contre moi-même parce que je n'avais pas les moyens nécessaires pour lui envoyer ma main dans la face. Je me voyais déjà la frapper avec une violence telle qu'elle serait tombée au sol. Je lui aurai attrapée les cheveux sans aucun ménagement et je l'aurai soumise d'une manière dont elle ne se serait jamais remise. Pourtant je ne le pouvais pas et voir cette copie détestable me menacer me donnait envie de la massacrer. J'en étais incapable, je n'étais pas fou. Il fallait que je sois patient, ce qui était de plus en plus difficile à mes yeux. Je détestais ce genre de femmes, de celles qui posaient les yeux sur mon corps comme si je n'étais qu'un objet de convoitise, ou pas. Cette Magicienne me rendait avide d'actes de barbarie. Lui arracher les yeux aurait été trop clément. Les mains derrière mon dos, mes poings étaient serrés au maximum, ma chair souffrant à cause de la pression. J'allais la tuer, d'une manière ou d'une autre. Quelque soit la faille, les puissants en avaient toujours une. Il suffisait d'un rien pour assassiner quelqu'un. Quelques gouttes de poison venaient à bout du plus incroyable guerrier et une entaille à un point précis faisait s'écrouler n'importe qui. Le tout restait de trouver cette faille chez elle. Je ne savais rien à son propos et je ne pouvais pas non plus me permettre de m'attirer la colère de Lord. Faire preuve de patience allait finir par m'achever mais c'était le chemin qui m'apporterait le plus de plaisir à la fin, lorsque je les abattrai tous d'un seul coup.

Je n'eus guère le loisir de répondre quoi que ce soit. Il suffit que mes paupières clignent une fraction de seconde pour que je me retrouve ailleurs, téléporté contre mon gré. Bien avant de poser mon regard sur l'homme qui était relié à moi par une chaîne, mes yeux se levèrent vers le ciel qui semblait ne pas vouloir nous laisser une chance de survie. Je l'écoutais à peine me parler, évitant de justesse une énième flammèche. Bien entendu, je me fichais éperdument de ce qui allait advenir de cet homme. Je l'avais déjà vu par le passé mais n'éprouvais d'amitié pour personne. Je ne faisais que désirer éperdument entrer en la possession de certains. Je pensais donc déjà à un moyen de lui couper le bras pour pouvoir être délivré de son fardeau. Heureusement, il fut plus rapide que moi, disparaissant alors que la pluie se faisait plus forte. Dans mon esprit s'invita la même voix qui annonçait régulièrement les zones interdites. Je ne savais pas où je me trouvais mais je devais déguerpir d'ici au plus vite. Je verrai plus tard pour le reste. La rage que j'éprouvais à l'égard de la fausse reine me permit d'aller bien plus vite que ce que j'avais espéré. Puisque j'étais torse nu, je plaçai mon sac sur ma tête afin d'empêcher le feu de m'atteindre, profitant des branches épaisses des arbres pour avancer à couvert. Il fallait que j'atteigne une zone sécurisée rapidement, sinon, tout ce que j'avais réunis jusqu'ici allait subir des dommages.

À présent hors de danger, je m'immobilisai soudain. Les voix reprenaient. C'était toujours ainsi. À chaque fois qu'une contrariété naissait en mon esprit, elles revenaient me tourmenter. Lux In Tenebris entoura doucement mon corps de son aura noire et malsaine. Je fermai les yeux. Je devais apprendre à contrôler mes pulsions. Sans doute la fausse reine avait-elle saisi que je n'étais pas un Magicien mais, de ce que j'avais compris, elle n'allait pas me dénoncer. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée. Il y avait forcément un objectif à la manœuvre. Les puissants n'agissaient jamais de manière aléatoire ; du moins, de mon point de vue. Je finis par lever les yeux vers le ciel. La nuit était présente et je devais trouver de quoi m'abriter pour dormir. Je n'avais pas grand chose, ni sacs qui auraient pu m'aider, ni vêtements. La zone me paraissait totalement déserte. Je me concentrai alors, faisant apparaître sur mes épaules le manteau de plumes. Il me tiendrait chaud pour la nuit et m'assurerait une protection contre les bêtes en tout genre. C'était peu mais je n'avais pas le choix. Je rejoignis la plage et me couchai là, admirant le ciel étoilé tout en pensant à ma destinée.

Spoiler:
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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
Ven 26 Aoû 2016, 21:13


La Revanche

Cet homme avançait à une vitesse folle ! Moi qui ne suis pas sportive pour un sous, j’avais bien de la peine à le suivre. D’ailleurs, c’est à peine s’il faisait attention à nous. On pourrait être cent mètres derrière qu’il s’en foutrait royalement. Et pourtant, en le voyant anéantir les bêtes sauvages à main nues, j’avais la certitude qu’il ne valait mieux pas disparaitre des environs. C’en était rageant de se voir asservie tout en étant libre de ses mouvements… Perdue dans mes pensées, je ne vis pas un sanglier foncer droit sur moi. J’eus comme réflexe défensif de mettre mes bras devant en poussant un cri de surprise. Un étrange phénomène se produisit. Comme un reflet, un deuxième " moi " apparu devant moi, dans la même position défensive. Et c’est ce double qui se renversa lors du choc avec l’animal. J’en profitais pour lui échapper en déployant mes ailes. Cette copie me donna alors une idée. Il n’y a plus qu’à espérer que ça fonctionne. J’essayais de lui dire de continuer à suivre notre kidnappeur. Et à mon grand plaisir, ça a marché ! Moi je montais le plus haut possible dans le ciel à la recherche du sac caché dans les marais. Si je tombais une nouvelle fois sur une personne de ce genre, le nécessaire de soin me serait plus qu’utile ! C’était un risque que je prenais. Mais je ne supportais pas rester plus longtemps ainsi, enchainée par ce lien invisible.

J’atterrie dans les marais, à l’endroit même où je me trouvais dans la matinée. J’essayais de nouveau d’entrer en contact avec mon double. Rien. Il a dû disparaitre. Ou la première fois c’était un pur coup de chance. Peu importe. Peut-être que j’arriverai à nouveau à en créer un ? En attendant… « Si je me souviens bien, ça devrait pas être très loin… ». En effet, en avançant de quelques mètres je butais dans l’objet que je cherchais. « Je vais avoir besoin de toi mon petit. ». Ça me fera un troisième sac, mais tant pis. Je sais à présent à quel point l’adversaire peut être fort. Heureusement j’ai à présent de quoi me défendre, mais ce ne sera pas suffisant. Je regardais mon sac d’armes… Et de pièges. « Je n’arrive pas à croire que je vais faire ça. ». Mais si je reste aussi aimable avec des ennemis comme lui, ressortirai-je vivante de ces épreuves ? Je déposais un piège que j’enlisais sous la vase. Soufflant de cet acte que je pensais impensable de ma part, je sentis une étrange sensation engourdir mes membres. Une sensation que j’avais ressentie plus tôt, dans la matinée également. « Ah non ! Pas encore ! ».

Et me voilà téléportée, une nouvelle fois, en un nouveau lieu. Mais si c’était seulement ça, ça aurait été trop simple. En plus de ça j’étais enchaînée, cette fois-ci par une vraie chaîne, à une autre personne. A un autre pro-Aetheri. Voyons le côté positif de la chose. Vu sa surprise, il ne doit pas être responsable de cette téléportation. Et ça m’aura éloigné, du moins je l’espère, de ce monstre dont j’espérais m’être échappée. Sans en être réellement sure. Mais cette fois-ci, c’était une certitude : j’étais saine et sauve. Et d’un rapide regard, je pus affirmer que j’étais en lieu sûr. Enfin d’une certaine manière, si l’on omet ce défenseur des Aetheri. J’avais atterris dans une cabane. Mais il faisait froid. Peut-être celle se trouvant dans la montagne. Maintenant il y a aussi ce pro-Aetheri qui c’est directement senti menacé par ma soudaine présence. Et bien que ce pauvre homme face parti du camp adverse, l’arme qu’il pointait sur moi éveillait plus de colère que de craintes. J’avais encore en tête l’image de cet homme, menaçant et imposant, que j’avais fuis il y a quelques minutes à peine. J’étais  sale, fatiguée, j’avais envie d’uriner… Je me faisais téléporter à tout va. Alors oui, j’en avais marre !

Après un regard sur les chaînes, puis sur l’arme d’estoc, je regardais mon interlocuteur dans les yeux, afin qu’il comprenne que je ne comptais pas jouer la carte du bluff avec lui. « Sincèrement, si j’avais voulu m’enchaîner à quelqu’un ça n’aurait pas été à vous. ». D’un air moqueur, je ne pus m’empêcher d’ajouter, « Ou du moins ça aurait été dans des circonstances bien plus agréables. ». Est-ce le confort du chalet ? Ou le stress soudain qui avait disparu ? Ou autre chose chez cet homme qui m’offrait une impression de déjà vu ? Mais c’est la première fois depuis le début de l’épreuve que je me sentais assez apaisée pour lancer des piques à quelqu’un. Surtout à un partisan du camp adverse.  « Essayez donc de m’embrocher, je vous assure que je serais bien plus encombrante qu’à présent. ». J’observais mes différents sacs. Surprise ! Un sac c’est ouvert. J’esquissais un sourire, invisible pour l’homme en blanc. « En plus je vous apporte un cadeau dont vous étiez la clef semble-t-il. ». Je voulais me saisir du sac en question, mais un miroir apparu à ses côtés. Le même miroir qui été apparu dans les mains de mon adversaire. Je m’en saisie et le glissa dans le sac d’arme. Il devait avoir son utilité. Nous verrons ça plus tard.

« Permettez, je vais me doucher. ». De toute manière, je ne peux me défaire de ma tenue. Alors je vais autant me rincer moi que ma tenue. J’avançais avec mon nouveau poids au bras gauche, dont je me fichais bien de son avis. Il m’avait menacé alors que je n’avais rien fait ou dis. Je considère donc qu’il me devait bien ça. Après un rinçage plus qu’agréable, ou j’en avais profité pour me soulager, je saisis la serviette et sécha les vêtements sombres me couvrant. « Bien. Sauf si vous avez toujours dans l’idée de me tuer, que diriez-vous de dormir ? ».

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Ven 26 Aoû 2016, 22:11

Une situation épineuse s'était à peine adoucie qu'une autre se déclenchait déjà. Je n'avais rien vu venir, ni sentie la magie me frappé, ni pu résister à son attraction. Il devait s'agir là de l'oeuvre des dieux... Mon premier réflexe fut d'observer les alentours à la recherche d'un indice qui pourrait m'indiquer ma position sur l'île. J'aperçu alors le lac à derrière moi, assez loin, mais il ne s'agissait pas là du même bord que j'avais longé un peu plus tôt. Il y avait également une sorte de cabane à mi-chemin... Surement des installations destinés à ceux d'entre nous qui ne peuvent passer la nuit au dehors sans risquer pour leur précieuse vie. Depuis peu, le comportement des vivants me semblait bien moins louable qu'auparavant... Pourquoi diable faire preuve d'autant de prudence alors que l'existence humaine est si courte comparée à celle d'un esprit ? Mais le temps des grandes réflexions philosophiques n'était pas venu. Je fus prise d'un léger sursaut en entendant la voix d'un homme à mes côtés, et me retournais vers lui, sur mes gardes. Un tout vêtu de noir... un ennemi, en somme. Et lorsqu'il le mentionna, je remarquais enfin le lien qui nous unissait, ainsi qu'un étrange miroir à mes pieds que je m'empressai de récupérer. J'aurais pu répondre, me détacher de lui, le tuer et fuir... Mais quelque chose au fond de moi me hurlait de ne pas le faire, qu'il aurait un jour son importance dans mon avenir. Et le simple fait de songer que je puisse en avoir un ôta en moi toute envie de l'agresser. Il me fallait découvrir qui était cet homme, à n'importe quel prix. Et j'étais si absorbée par mes pensées que j'en oubliais même de parler. Ainsi me contentais-je de le suivre en silence, tentant par moment de me rapprocher suffisamment de lui pour poser mes doigts sur sa peau. Rien n'y faisait. Il était si maladroit que chacune de mes tentatives se soldait par un échec ! La frustration qui naquit en moi grandit au fur et à mesure du temps qui s'écoulait, et cette sensation n'était pas sans me rappeler celles que laissait en moi le passage de mon double sorcière.

La plage n'était plus qu'à quelques kilomètres de nous. Et puisque le soleil commençait à disparaître à l'horizon, il nous fallait nous hâter si nous voulions rejoindre la cabane près du lac pour la nuit, si tant est était-ce son objectif secondaire. J'avais besoin de temps, d'une occasion pour lui parler, pour comprendre. Pourquoi diable mon instinct me criait-il de ne pas le toucher ? Cette pensée me torturait l'esprit, tandis que confinée pour le moment sous une apparence tangible, j'étais en proie au cyclone de mes émotions. Et je ne le vis pas tout de suite, pas assez tôt. Je ne pus réagir et ignorait même si il m'était possible de faire quelque chose. Jamais je n'avais assisté à spectacle aussi brutal. Mais je savais, en revanche, parfaitement l'effet que cela faisait. La possession... Un long frisson parcourut mon échine et descendit jusque dans le creux de mes reins tandis que j'observais, impuissante, mon propre père s'emparer de cet homme qui n'avait probablement rien demandé. Son regard se posa sur moi. Ses yeux étaient rouges et son sourire mauvais. Je craignais le pire, il n'étais qu'à quelques dizaines de centimètres de moi. Je me sentais comme un animal sauvage à qui on aurait passé la corde au coup, incapable de s'enfuir. « Qu'est ce que tu veux... ? » Mon timbre de voix était sourd, et ma posture se voulait défensive, semblable à celle d'un chat. « Pourquoi t'en prendre à lui... ? » J'ignorai même si il allait me répondre, mais ce silence m'était insoutenable et j'étais prête à tout pour le briser. « Tu ne dis rien ?  Qu'est-ce que tu lui as fait ? » Mes pensées tourbillonnaient dans ma tête à m'en rendre malade. J'avais la nausée et des sueurs froides. Je voulais reprendre une forme éthérée, une forme qu'il ne pouvait atteindre, mais l'angoisse qui me saisissait m'empêchait de contrôler correctement mon pouvoir. La situation était dangereuse... et je ne savais comment la désarmée. « Qu'est-ce que tu lui as fait ... ? Tu vas me faire la même chose à moi aussi ? » Je cherchais une question à poser, la bonne, qui me permettrait d'ouvrir le dialogue, de comprendre. C'était impensable que je ne puisse ouvrir le débat avec celui qui possédait tant de réponses à mes questions !

Après quelques temps, je crus trouver quelque chose de censé à dire... et tentais le tout pour le tout. « Père... Pourquoi tu m'en veux encore alors que j'ai déjà tout perdu ? Ma famille, mon mari, ma place parmi les miens, mon avenir ? Pourquoi est-ce qu'il y a autant de haine en toi ? Je ne sais rien de toi . Bagaya ne m'a jamais rien dit. Hortensia non plus d'ailleurs. Même Romulus. Tout le monde garde le silence... un silence que tu semble pouvoir rompre. Je veux comprendre... Non... Parler. Je veux seulement te parler. » J'avais la respiration haletante, de la sueur perlait sur mon front, mais je tenais bon. Cette chance, il était hors de question que je laisse quoi que ce soit ou qui que ce soit me la gâcher.

949 mots - limite B2 et A1 - à récupéré le miroir
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[Rp Spécial - Event] La Revanche

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