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 [Rp Spécial - Event] La Revanche

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Ven 26 Aoû 2016, 22:48

S'en était trop pour l'esprit fragile de Bellatrix ! Elle avait faillit mourir d'épuisement dans le marais, puis on l'avait transformé en cochon - et même si cela la fait beaucoup rire, ce n'est tout de même pas rien - et voilà qu'on l'arrachait de nouveau à la terre ferme pour la propulser à des kilomètres de là ! Les yeux fermés, à peine consciente, elle souffrait de nausée et de courbatures. Pourquoi l'avoir arraché à son protecteur bien aimé ? Pourquoi ne pas la laisser tranquillement avec quelqu'un qui pourrait l'aider et lui permettre de survivre à cet enfer ? A cet instant, la chamane maudissait le monde entier d'exister, et elle maudissait aussi les aetheri qui n'arrêtaient pas de se jouer d'elle ! Mais en silence, puisqu'elle n'avait même plus la force de parler. Après quelques douloureuses minutes durant lesquels elle tenta de reprendre le contrôle de sa respiration, Bellix tenta de bouger, d'abord un bras. Mais il était si lourd ! Comme attaché par une chaîne ! Si bien qu'elle n'obtint aucun résultats. Il lui semblait se retrouver dans la même situation qu'un peu plus tôt, en plus mal en point, et avec moins de chances de s'en sortir. Après un temps interminable, toute fois, elle réussit à bouger le petit index sur cette surface froide sous sa main et reconnut difficilement au toucher ce qui lui semblait être un miroir. Mais son esprit ne s'attarda pas plus longtemps dessus, car elle avait un soucis bien plus urgent à régler. Une chose vivante pourvut de doigts la toucha. Elle aurait voulu crier au viol, hurler un appel à l'aide, mais aucun sons ne sortait du tréfonds de sa gorge. Bien sur, d'un oeil extérieur, son attitude aurait été démesurée... Mais comment réagiriez-vous tandis qu'à peine éveillée un corps étranger se mettait à vous palper ?

A bout de force, quelque chose céda dans son esprit, qui lui permit étrangement de se détendre. Soudain, plus rien n'avait vraiment d'importance. La douleur était moins forte, la peur moins grande, l'inconnu plus supportable. Alors seulement, elle parvint à ouvrir les yeux et émettre un son. Sa voix était faible, éteinte, mais audible et compréhensible. « Qui êtes-vous ? » Sa respiration était lente, saccadée, comme si le peu de force qu'il lui restait lui permettaient à peine de survivre. Elle cligna plusieurs fois des yeux et tenta de se redresser, en vain. Malgré tout, elle parvint à se retourner pour se placer sur le dos, visage tourné vers le ciel. Ainsi, il lui était plus supportable de parler et de respirer. « Il fait presque nuit... » Elle posa alors enfin son regard vers celui qui avait eu l'audace de poser ses pattes sur elle et fut surprise de le voir aussi peu vêtue. « Devant une dame... On s'habille... Jeune homme... » Dans d'autres circonstances, ces remontrances auraient pu paraître tout à fait crédibles, mais dans son état, elle avait plus l'air d'une mourante expliquant à son médecin qu'il faut bien prendre ses médicaments. « Où sommes-nous ? » Elle reconnut l'endroit pour l'avoir traversé un peu plus tôt. Il y avait un lac. Soit de quoi boire et manger. C'était à ses yeux une excellente nouvelles.

Avec toutes les difficultés du monde, elle réussit alors à sortir de sa poche les champignons qu'elle avait déterré un peu plus tôt. Sous sa forme de cochons, ils lui parurent tout à fait comestibles, mais en était-il autrement pour sa forme humaine ? Elle l'ignorait et de toute façon, ses bras ne lui permettraient pas de porter la nourriture à sa bouche. « Pardonnez-moi de mon triste état. Je ne suis plus aussi vaillante qu'autrefois. Pouvez-vous m'aider à me relever ? Ils nous faut trouver un abris convenable pour la nuit. » Elle ne pensait même plus à se méfier de celui qui pourrait être son ennemi. Dans son état, toute aide était bonne à prendre. Et tant pis si il lui arrivait des bricoles. On ne pouvait pas dire qu'elle n'aura pas bien vécu !

D'ailleurs, de son côté, Al'Kezar avait bien du mal à la retrouver. Paniqué à l'idée de l'avoir définitivement perdue, entré dans un état d'angoisse avancée lorsqu'il la vit disparaître devant ses yeux, l'esprit parcourait autant de zone qu'il lui était permit sans aucune réflexion derrière. Il la savait vulnérable. Il la savait en danger. Et alors qu'il avait obtenu un semblant d'espoir, le voilà de nouveau tourmenté.

776 mots - B3 - a récupéré le miroir
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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Sam 27 Aoû 2016, 11:05

Le sommeil du Déchu fut agité, et court. Il ne s'était déroulé que quelques heures lorsqu'il se réveilla en sueur, la main crispée sur son couteau. Cette île attirait la malchances et les cauchemars ;  il se morigéna en songeant qu'il aurait dû se programmer pour ne pas rêver. Dès lors qu'on a la possibilité de ne plus s'échapper dans le monde onirique lorsqu'on s'endort, chaque nuit devient un dilemme, un pari. Si je rêve, je prends le risque d'affronter mes peurs et mes angoisses, mais j'ai également une chance d'éprouver une félicité étrangère au monde réel. Tandis qu'en se contentant de sombrer dans le noir et l'attente, je suis certain de ne pas souffrir, au prix de ne pas en profiter. Eerah n'était pas du genre à prendre des risques. Il ne pariait que lorsqu'il était sûr de gagner, et s'il n'était pas sûr de gagner, il faisait en sorte de faire tourner la chance en sa faveur. Pourtant s'il avait une quelconque maîtrise sur ses nuits, il semblait que quelque chose de supérieur avait le contrôle sur sa destinée. C'est le tintement de chaîne qui le fit ouvrir les yeux et serrer les dents. Il sentait l'air sur sa peau et l'odeur salée de l'eau de mer ; le sable contre son dos et le froid côtier. Sans avoir besoin d'observer les alentours, il savait qu'il avait quitté le confort sûr de sa grotte, la chose qui l'y avait arraché l'avait même extrait de son livre pour le traîner jusque là. Il souleva le poignet droit, qu'il découvrit entravé d'un bracelet en fer, relié à une chaîne. Les maillons eux filaient sur le sable jusqu'à un autre bracelet, dans lequel se trouvait le poignet d'une jeune femme. Ils étaient tout deux couchés et jusqu'à présent, elle lui tournait le dos, aussi il prit le temps de s'asseoir sans un bruit, et de faire se matérialiser quelques vêtements convenables. Si sa nudité soudaine ne l'avait pas dérangé lors de son périple solitaire, il préférait ne pas avoir à imposer son manque de pudeur à une parfaite inconnue. Sans un bruit, son vêtement habituel, gris anthracite, vint de glisser entre lui, l'air et le sable, et tandis qu'il croisait les jambes en tailleur, il passa l'espace d'un instant dans le monde des esprits, se matérialisant de nouveau immédiatement pour rattraper le bracelet qui avait traversé son poignet avant qu'il ne tombe dans le sable.


Avant de réveiller – si elle dormait et ne faisait pas semblant – la jeune femme, il jeta un coup d'oeil  circulaire sur la plage. Très similaire à celle sur laquelle il avait accosté, il se rendit compte que cette coïncidence n'en était pas une en apercevant les voiles blanches au loin. Toutefois au lieu de trouver ici une dizaine de personnes regroupées comme il l'avait imaginé, il n'y avait qu'une large étendue de sable parsemée de sacs en tout genre, de feux de camp mourants et de vestiges de tentes abandonnées avant d'être finies de monter. Pas la moindre trace de vie, le seul bruit qu'il percevait en dehors de celui des vagues et du vent était celui de la nature, plus loin, derrière le couvert des arbres ; mais sur la plage, pas âme qui vive. Le Déchu alla se saisir d'un sac de ration, et d'une bûche enflammée, et posa les bases d'un nouveau feu de camp à quelques mètres de la jeune femme.  Puis il s'approcha d'elle, et, accroupi, posa sa main sur son épaule. « Mademoiselle ? ». Le roi recula d'un pas, pour ne pas l'effrayer d'avantage. « Quelque chose nous a amené ici, et enchaîné. Si vous le souhaitez, je peux vous enlever ce bracelet. ». Il attendit son approbation pour s'avancer et poser sa main à l'endroit où un trait de soudure avait scellé le fer, et fit vibrer la matière jusqu'à ce qu'elle casse dans un claquement sonore. « Voilà. N'ayez pas peur, je n'ai pas l'intention de vous faire du mal. Les querelles entre Sympan et les Ætheri ne m'intéresse que peu. ». Ce qui l'intéressait en revanche, c'était de savoir qui pouvait se tourner contre les Déchus au nom d'un tel combat. Sa nation avait pris position en faveur de Sympan, et un référendum avait même été organisé au sein d'Avalon pour juger de l'image qu'ils devaient envoyer au monde. Le vote en faveur du dieu originel l'avait emporté avec une bonne majorité, mais la garde veillait au grain chaque jour pour qu'aucune forme de ségrégation en rapport avec les choix religieux ne soit permise. Les enseignements de Kinath étaient clairs à ce sujet, et chacun était libre de penser ce qu'il voulait sans avoir à se conformer à qui que ce soit. Le feu de bois qu'il avait démarré prenait de l'ampleur et il serait bientôt possible de faire cuire un peu de viande, aussi il l'invita à le rejoindre. « Venez. Parlez-moi un peu des raisons qui vous ont poussé à vous engager dans ce genre de conflit. ». Malgré lui, il lut quelques informations dans l'esprit de la jeune femme, y arrachant de fait sa nationalité et son nom. « Vous pouvez parler sans crainte, Lhyaearae ; profitez simplement de ce moment pour décompresser un peu. ».
873 mots, en D1 avec Lhyaearae.


[Rp Spécial - Event] La Revanche - Page 13 GqzDWY

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Sam 27 Aoû 2016, 12:16






La revanche



J’avais regardé un instant l’homme que j’avais percuter, ne sachant pas si oui ou non il accepterait que nous regardions pour les sacs, mais de toute manier ils n’étaient pas loin et ne voulant pas continuer à perdre patience, je décidais de prendre les choses en mains.
Je regardais près de lui et j’avais vu trois sacs, dont un qui était au sol. Avait-il tenté de l’ouvrir pendant que je l’avais percutée ? Je m’étais avancer vers lui et avais constater qu’il y avait noter nourriture. Rien que voir le nom me rappelais à quel point j’étais affamée et que je n’avais rien manger depuis un bon moment maintenant.
Une fois que je l’eu en main, je tentais de l’ouvrir sans me soucier de celui à qui le sac avait été confier et une fois que je tentais de l’ouvrir un sourire de soulagement apparus sur mes lèvres. «Bon, je pense que l’ont pas pouvoir manger ce soir.» Je sortis un fruit que j’engloutis rapidement, puis je vidais le sac d’une partie de son contenue. «tu as de la chance, je n’ai pas envie de m’encombrée, donc voilà ta part, t’en fais pas c’est tout à fait équit… »

«Croaaa » Qu’est-ce que… Une horrible chose verte venait de me tomber dessus, en regardant d’un peu plus près, je remarquais qu’il s’agissait d’une grenouille et elle fut bientôt rejoint par d’autre. Je levais les yeux au ciel et je remarquais qu’elles étaient nombreuses à tomber du ciel. Non mais c’était sérieux ? je voulu alors la jeter au loin, mais mon mouvement fut arrêté dans un bruit métallique. «Ils commencent à aller un peu trop loin… » intriguée par cette téléportation et par cette pluie de grenouille, je n’avais pas fait attention que je n’étais pas toute seul en cette endroit, mais si seulement ce n’était que ça. Je me retrouvais en plus attacher à cet homme. «Mes salutation… je crains cependant de ne pas souhaiter rester dans cette position que vous devez sans nul doute trouver inconfortable. » j’utilisais alors les artifice de Lucifer pour rendre mon avant-bras rachitique, comme si je n’avais pas manger depuis des lustres et la menotte tomba sur le sol.

«Tant que nous sommes là, vous permettez que l’on vérifie nos sac ? » enfin surtout lui vu que le miens devait toujours être camouflée. J’espérais qu’il possède la dernière chose que j’avais réellement besoin. Il me manquait l’eau et le nécessaire de sommeil. Ça ne me dérangeait pas de dormir à la belle étoile, mais l’eau part compte, j’avais fait que me rafraîchir la bouche avec le lac, par prudence, mais si je ne le trouvais pas rapidement je n’aurais pas vraiment le choix. Heureusement qu’il y avait des fruits, ça me ferait gagnée du temps.
Mais on eut pas vraiment le temps de regarder d’avantage, car les grenouilles ne furent plus les seuls à tomber du ciel, même si c’était chiant, ça ne me dérangeait pas plus que ça, mais c’était quoi cette substance qui tombait maintenant ? c’était tout aussi gluant que dégoutant. «Je crois qu’il ne vaut mieux pas rester ici. » Par reflexe j’avais attrapé sa chaine et avait commencer la tirer.

Mais je décidais assez rapidement à la lâcher, de nouveau éloignée de la plage, j’entendais d’autre bruit encore moins rassurant que les hommes de tout à l’heure. Des bêtes se trouvaient dans les environs, mais je n’avais pas vraiment l’impression qu’elles se dirigeais vers nous. Mais bon c’était peut-être simplement due au faite que nous n’étions pas encore repérées. «bon, je pense qu’il ne vaut mieux pas rester ici.» Ca s’adressais à celui avec qui j’avais été attacher, mais finalement il faisait ce qu’il voulait. J’avais rapidement déployer mes ailes et avait pris mon envol jusqu’à la plage.
J’aurais aimée rester loin de l’océan, mais je voulais profiter rapidement que je n’avais toujours pas ma combinaison pour enlever toute cette substance gluante. Je plongeais rapidement dans l’eau tout en restant plus que prudente, à l’affut du moindre mouvement dans l’eau. Une fois débarrasser de tout, je sortis de l’eau et m’approchais de mes sacs que j’avais déposé dans un endroit discret.
Je me demande ce que peuvent encore nous préparer les organisateurs. Enfin si ça se trouve ils n’ont rien prévu du tout, c’est juste que cette ile est propice à ce genre d’événement et du coup l’endroit juste idéal. Mangeant un peu pour économiser ce que j’avais, je commençais à chercher après un endroit sécuritaire pour me reposer, j’en avais vraiment besoin et je fini par m’approcher d’un arbre et montant en hauteur je m’installais sur une branche allez large. J’espérais que je pourrais dormir un peu sans qu’une autre catastrophe me tombe dessus.


© Jawilsia sur Never Utopia


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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

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Stanislav Dementiæ
Sam 27 Aoû 2016, 13:33

La pluie d'habitude, tu adores ça. Ou tu du moins, tu lui reconnais quelques bienfaits comme le fait d'effacer tes traces après une chasse, ou bien de laver le sang qui a parfois éclaboussé ton visage... Lorsque la douche semblait loin, une averse était toujours là bienvenue. Ou bien lorsque les gourdes se font vide, il s'agit toujours d'une bonne source d'eau potable. A défaut d'avoir un puis à proximité, tu trouvais toujours un moyen de t'hydratr grâce à elle. Mais lorsque la pluie est remplacée par des grenouilles, ce n'est pas tout à fait la même chose... Une toute autre histoire, en fait.

Alors que tu suivais ta douce, à moitié conscient de ce qui t'entourait, tu ne remarquas pas tout de suite la bizarrerie de la chose. Ce n'est que lorsque l'une d'entre elle rebondit sur ton épaule puis dévala le reste de ton corps en coassant que tu remarquas que quelque chose clochait... La forêt en était envahie. De partout, des amphibiens sautaient et criaient. Avec un mouvement de recul, tu essayas de faire demi-tour. Tu écrasas un crapaud, avant que deux autres ne te tombent dessus en râlant. Tu réprimas un bruit écoeuré, et essayas d'avancer à travers les troncs mais bien vite, il te sembla impossible de continuer ainsi. Le fait de sentir tous ces nuisibles sur toi t'insupportais et tu te savais au bord de la crise de nerfs. Pourtant, il semblait que la pluie infestée avait redoublée d'intensité et, même en essayant de t'abriter sous un arbre aux branches basses, ces saletés parvenaient à t'attaquer depuis le ciel. Ne voyant pas d'autres solutions, tu t'accroupis et soupiras. Tu te concentras et tout autour de toi une sphère lumineuse apparue, violette avec des fleurs de toutes les couleur. Tu avais honte d'utiliser un bouclier aussi peu esthétique mais tu devais reconnaître qu'il s'avérait parfois utile, comme en cet instant.

Piégé, tu regardas la nature autour de toi, plissant les yeux pour percr l'obscurité. Il n'y avais aucun moyen de te sortir de là, à part affronter les nuisibles et de foncer tête baissées. Alors que tu essayais de trouver le courage de t'aventurer dans le champ de bataille où les amphibiens se rassemblaient en troupeaux, un éclat argenté attira ton regard. Un miroir à main. Tu l'attrapas et regardas ton reflet. Même derrière le voile de ta combinaison, tu avais une mine affreuse. La nuit était tombée et il te faudrait trouver un endroit où dormir. Tu avais penser grimper dans un arbre et t'y installer mais un inconvénient majeur t'en empêchait. Tu soupiras et examinas de plus près l'objet : il n'avait rien de particulier, si l'on mettait de côté le fait qu'il semblait être arrivé comme par enchantement à tes côtés. Mais peut être ne l'avais-tu tout simplement pas vu dans le noir. Il pourrait peut être t'être utile, aussi preferas-tu le ranger dans ton sac d'armes. Les armes... il est vrai que la compétition était rude et votre but premier devait être d'éliminer vos adversaires... Pourtant, si tu réfléchissais à tes propres actions, tu te rendais compte des piètres résultats que tu avais obtenu.... Tu n'avais jusqu'ici que réussi à faire ami-ami avec un allié ingrat, et te faire arnaquer par deux païens de misère. Il serait peut être temps de penser à tendre quelques pièges. Mais pas tout de suite, la pluie t'en empêcherait et de toute façon.

D'un air désespéré, tu essayas de tirer sur ta combinaison, sans grande conviction. Ta vessie n'avait après tout pas eut le temps d'être vidée. Mais à ton propre effarement, lorsque tu essayas de la retirer, le tissus n'opposa aucune résistance, et tu pu t'en dégager aisément. Heureux comme un cabris, tu sautas sur tes pieds et alla contre un tronc. Un soupir d'extase t'échappa lorsque tu pus enfin te soulager. Mais, alors que tu étais occupé avec tes petites affaires, l'un de tes poignets fut entravé par un poids, et avant que tu ne puisses réagir, tu te retrouvas les pieds dans le sable. De nouveau sur la plage. Mais cette fois-ci, une jeune femme te faisait face. Elle était reliée à l'autre bout de la chaîne. Tu soupiras et, sans t'offusquer de ta nudité, te revêti et t'approchas de l'inconnue qui râlait sur les idées saugrenues des organisateurs.

Face à son envie de préférer faire cavalier seule, tu soulevas ton bras enchaîné et, d'une voix rauque, répondis : "Je voudrais bien vous libérer mais je crois ne pas avoir le choix de vous suivre jusqu'à ce que l'on nous libère." Mais la demoiselle trouva le moyen de régler ce problème, en donnant à son bras un aspect squelettique, de telle sorte qu'elle put retirer son bras du bracelet. Tu étais donc le seul à être retenu par les maillons. Au moins, vous n'aurez plus besoin de restructuration ensemble. Tu essayas ensuite tes sacs restants mais aucun ne s'ouvrit. Elle n'était pas non plus l'une de tes binômes.

Ta tête commença à tourner. Ton bouclier t'avais demandé beaucoup d'énergie et avait volé en éclat lorsque tu étais apparu sur la plage. La plus de grenouille n'avait toujours pas cessée et d'étranges nuages apportaient avec eux un autre genre d'averses, plus répugnant encore : quelque chose de gluant, collant et visqueux. Un piège des juges sans doute, une attaque dans les zones interdites ? En tout cas, ni toi ni l'inconnue ne souhaitiez rester ici. Alors qu'elle te tirait, tu te laissais guider sur le terrain qu'il te semblait déjà avoir parcouru.

987 mots:
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Sam 27 Aoû 2016, 14:26


D’un geste léger, elle effleurait les décors en argent du petit miroir qu’elle tenait entre ses longs doigts. Ses grands yeux clairs glissaient sur le paysage sombre qui se reflétait dans la glace et elle souriait, amusée par la présence d’une silhouette qui se pensait discrète. On l’épiait et elle le savait. Cela faisait plusieurs heures que ce petit manège durait. A vrai dire, elle ne s’en préoccupait guère. Pour le moment, son rival préférait conserver une bonne distance et se bornait à l’observer de loin, sans rien dire ni rien faire. Ce trait de prudence était plutôt le bienvenu. Elle n’était pas vraiment d’humeur à conserver avec un amant éconduit. Le Sorcier était un mauvais joueur. Vanille n’en attendait pas moins d’un homme comme lui. Pensive, elle laissa retomber ses bras le long du corps, ses mains flirtant avec les vagues et l’écume. Le miroir avait disparu dans un battement de cils. Elle profita encore quelques instants de sa baignade avant de quitter les flots glacés en secouant ses boucles brunes. La combinaison n’avait pas refait son apparition. C’était un soulagement mais elle ne pouvait décemment pas rester nue des heures durant. Elle fit sortir de son habitable une petite robe rouge, qui s’effondra dans un bruissement sur le sable blanc. Elle l’enfila. Dans un soupir, elle prit sa tête entre ses mains et se mit à frotter ses tempes. Les visions se bousculaient dans son esprit et elle voyait ce qui l’attendait. Elle en était agacée par avance mais au moins, elle avait un objectif en tête. « Bonsoir. » murmura-t-elle tout bas à l’attention de la femme qui se tenait à l’autre bout de la chaîne. Elle avait été téléportée en un autre lieu, menottée à une parfaite inconnue. Cette fille ne serait rien d’autre qu’un poids. Elle n’avait pas dans l’idée de rester auprès d’elle. C’était tout bonnement hors de question. « Loin de moi la volonté de vous indigner cependant … » Elle gratifia la Bélua d’un petit sourire en coin. « Je ne compte pas rester attachée à vous. » Elle s’étira. La chaîne était déjà tombée de son poignet. « Vous êtes plutôt chanceuse, finalement. » Les hommes-animaux étaient réputés pour leur fanatisme et ils idolâtraient le Dieu-Roi. La Sirène devait préserver les membres de son camp. « Bonne soirée. » Sa bonté avait ses limites et elle n’aida pas la jeune femme à se débarrasser du lien en métal qu’elle allait devoir traîner. Sans prendre la peine de livrer davantage d’explication, elle s’éclipsa. Mieux valait partir au plus vite. Elle paraissait sous le joug d’un étrange enchantement et attirait les bêtes en tout genre.

« Qu’est-ce que c’est que ça … ? » - « On devrait la boire. » - « On ne sait même pas ce que cette fiole contient. Je paris que c’est un poison. » - « Moi, je suis certaine que cela pourrait nous procurer un avantage. Nous en avons cruellement besoin, Gwodry. » - « Je sais mais … Je n’ai pas confiance. » Le couple se dévisagea longuement. Ils étaient accroupis l’un à côté de l’autre. Ils n’avaient pas vraiment le choix, à cause de la chaîne. « Je vais la boire, Allandra. Je ne veux pas qu’on soit deux à prendre le risque. » La jeune femme voulut protester mais n’en eut pas le loisir. Elle fut coupée par la voix douce de la Khæleesi, qui articula dans un rire : « Ne vous inquiétez pas. Je vous épargne ce grand péril, Adorateurs des Dieux. » - « Qu’est-ce que vous … Vous êtes avec qui ? » Elle haussa doucement les épaules. « Désolée. » Elle ne l’était pas. Elle avait posé ses mains sur les têtes des fidèles aux Ætheri. Quelques filets de sang s’échappèrent. D’un mouvement sec, elle retira les longues griffes de métal qu’étaient devenus ses ongles. Loin d’être soucieuse du pourpre qui souillait sa peau blême, elle s’empara de la potion et la vida d’une traite. Ses dons lui avaient soufflé l’utilité du breuvage. La perspective de ne plus subir les désagréments liés au port forcé d’une combinaison l’avait poussé à agir, au plus vite. Elle connaissait un Chaman qui allait être enchanté, sans s’en douter, de son acte. Il n’allait même pas la remercier pour sa bienveillance. C’était décevant. « J’espère que tu te régales du spectacle. » dit-elle tout haut à l’attention du Mage Noir, qui continuait à la traquer. Elle rit, prise d’hilarité en l’entendant reculer dans les bois. « Tu n’es qu’un lâche. Même la Reine Blanche s’est donnée la peine de participer à votre Revanche. Comment vis-tu le fait que cette créature fragile et délicate ait plus de courage que toi ? »

Vanille laissa sa question en suspens. Elle n’obtiendrait pas de réponse. Niklaus s’était éloigné. Toutefois, il avait entendu les remarques et ne les oubliait pas.

815 mots - Vanille est en C3 avec Eärhyë (Par contre elle n'est plus nue. Je ne prends pas en compte les choses pour mon personnage que je n'ai pas décidé, désolée ^^) et se débarrasse rapidement de ses chaînes grâce à son don de traverser la matière. Elle file en B4 pour prendre la potion et ne plus avoir de combinaison. Toujours sous une autre apparence, toujours pas reconnaissable.
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Miles Köerta
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Miles Köerta
Sam 27 Aoû 2016, 14:29

La Revanche
« Un, deux, trois, je casserai tes doigts »

Les événements se passèrent si rapidement que je j’eus même pas le temps de tout comprendre entre le moment où la jeune femme du camp adversaire vint pointer le bout de son nez pour me chiper de la nourriture et le moment où je me fis téléporter loin de ma zone actuelle. Choqué par le changement brusque et soudain, je ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait et au son de cliquetis que j’entendis au creux de mon oreille, ma curiosité, suivie par un affreux sentiment d’être coincé, me prit. Qu’est-ce que c’était que ça? Bon sang… Je tirais irrémédiablement sur ma chaîne avant de remarquer qu’il y avait une seconde personne à l’autre extrémité, qui semblait tout aussi perdu et déboussolé que moi par ce revirement inattendu de la situation. Je battis rapidement des cils à ce constat esquissant un maigre sourire à l’intention de ma camarade enchaîné.

« Ils n’en manquent pas une pour nous faire courir comme des poules sans tête à travers cette île… » Finis-je par soupirer avant de poser mon regard sur les maillons de notre chaîne.

Un moyen de nous en délester? Oui, il y en avait bien un qui me venait à l’esprit, mais je me demandais si mon pouvoir fonctionnerait dessus. Autant ne pas s’attarder à ces vaines pensées et agir conséquemment à la situation. Aussitôt, je fermais les yeux, tentant d’emmagasiner ma Magie pour Briser les menottes qui nous entravaient et, à ma grande surprise, je me rendis compte que, malgré tous mes efforts, je ne parvins pas à défaire la chaîne. Quelle plaie! Misère! Avoir des chaînes autour de mes poignets ne faisait pas que m’ennuyer, j’en détestais la sensation, le bruit… Gènes orisha obligent je présume, mais le fait était que je n’appréciais que peu cette fantaisie des organisateurs.

« Désolé… Fis-je en secouant de la tête, visiblement impuissant. Je ne peux rien pour nous aider… »

Puis, mon binôme se remit en marche et, tiré par notre chaîne, je n’eus d’autre choix que de la suivre, ajustant mes sacs sur mon épaule pour ne pas les perdre en route. En plus, il y avait cette foutue fille ennemie qui avait pris de la bouffe dans mon sac… Je n’avais eu aucune intention de partager ma pitance avec l’ennemi, mais pour ce coup-ci, il avait été plus rapide que moi. La prochaine fois, je me promis d’être plus vigilant et d’attaquer tout membre à l’uniforme blanc, sinon, ça n’allait pas pouvoir le faire si nous devions s’échanger nos biens et nos ressources avec l’adversaire que nous étions supposé écraser. Il n’était pas question que j’aide ces assassins aux bottes des Ætheri à pouvoir commettre plus de méfaits encore qu’ils n’en avaient causé au reste du monde.

« Oui, bonne idée, dis-je à ma camarade en acquiesçant à sa demande – elle, au moins, elle semblait être une alliée. Moi aussi, j’ai quelques sacs à disposition, en espérant que l’un d’eux s’ouvre à votre contact. »

Mais pour l’instant, n’étant pas en mesure d’atteindre mes sacs, je ne pouvais vérifier. Cela dit, une fois à la hauteur de ses sacs à elle, je déposais les miens au sol, les essayant tous pour voir si l’un d’eux s’ouvrait. Pas de chance, aucun ne voulut céder. Je soupirais.

« Punaise! Pas moyen! Les miens aussi refusent de s’ouvrir! » Grognais-je en me redressant, voyant alors une fine couche blanche descendre dans notre direction.

En quelques minutes à peine, le froid nous prit de court, nous obligeant à frictionner nos bras pour les réchauffer. La neige se mit alors à tomber en gros flocons épais et, sans que je ne l’eusse demandé, mon binôme me passa une couverture sur les épaules. Je la remerciais d’un hochement de la tête, serrant la couverture autour de moi également, suivant le pas qu’elle me devançait tout en longeant la plage. Tiens… Mais ce n’était pas notre bateau, ça?! Purée! Ils nous ont ramené au début!

« J’habite dans une région particulièrement froide, mais ça ne fait pas de moi quelqu’un d’immunisé, malheureusement. Raah! Je ne dirais pas non à un bon chocolat chaud! Dis-je en continuant de frotter mes bras avant de me tourner vers la jeune femme. Salut Helly. Moi, c’est Miles. Et j’aurai été ravi de te rencontrer dans d’autres circonstances! Ajoutais-je en lâchant un petit rire, préférant prendre le problème en riant plutôt qu’en grognant à tout-va. Je ne nous aide pas beaucoup, mais j’ai de la nourriture pour cette nuit. Je suis parvenu à ouvrir mon sac, alors nous pourrons partager. »

Nous marchâmes durant plusieurs minutes pour quitter cette zone de neige pour rejoindre une plage moins froide de par le peu de flocons et de neige qui y tombait. Je lâchais un soupir de soulagement, faisant signe à ma camarade de me suivre.

« Allons-nous installer là-bas. »

Je remarquais alors un étrange contenant traîner sur la plage et, donnant la couverture à Helly, je nous tirais tous les deux dans cette direction. Mais avant même que je ne puisse esquisser un pas de plus, je remarquais, non loin de la fiole, une femme s'en servir et aussitôt, je me figeais, ne pouvant détacher mes yeux d'elle.

« Qu’est-ce que c’est que... »


886 mots | 8 post
En B4 en suivant Helly. Ils rencontrent Vanille xD (là, j'ai pas précisé si tu es toute nue ou non ^^)



[Rp Spécial - Event] La Revanche - Page 13 Signat16
Merci Léto ♪:
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Mar 30 Aoû 2016, 16:52

Lhyæræ resta un instant médusée lorsque la femme disparut, sans aucun autre mot. La Sirène sentit un poids énorme s'enlever de sur ses épaules et elle se mit à rire sans réellement comprendre pourquoi. Ses nerfs se relâchaient et, avec eux, la peur de mourir. Cependant, face à toute cette mise en scène que les Ætheri avaient voulu lui faire subir, l'Ondine commença à se sentir lourde, étonnement fatiguée. Elle préféra se coucher sur le sable. La nuit tombait et le paysage sombrait dans les ténèbres. Il y avait eu beaucoup de morts aujourd'hui et ceux que l'étrange femme avait tué ne devaient pas être les seuls à avoir péri. Affaiblie par toutes ces aventures qu'elle n'avait jamais imaginé pouvoir subir, la Sirène s'endormit, se demandant dans un dernier effort si Wriir s'en sortait mieux qu'elle de son côté. Ses songes furent agités, comme si les paroles de ceux qu'elle avait côtoyé plus tôt ne pouvaient quitter son esprit. Elles se répétaient en boucle, le visage de l'homme devenait celui d'un monstre difforme et le corps de la femme se mouvait vers quelque chose d'horrible et de répugnant, des centaines de pattes d'araignées sortant de son buste pour la rendre encore plus laide. Lhyæræ sursauta lorsqu'elle sentit quelque chose la toucher. Ses yeux vinrent se poser sur un homme qui, lui aussi, dégageait une prestance telle qu'elle eut du mal à articuler quelques mots au début. Cependant, il semblait bien plus bienveillant à son endroit que les deux autres. Elle soupira, espérant qu'il ne faisait pas semblant. « Euh oui... » souffla-t-elle sans réellement réfléchir. Son regard fit un tour d'horizon. Elle avait cruellement mal au ventre. Cela faisait depuis la veille qu'elle n'avait pas fait ses besoins et ça commençait à lui peser. Essayant de penser à autre chose, elle admira le feu. Perdue, elle l'écoutait en hochant la tête à tout ce qu'il disait. Elle ignorait qui il était. Elle avait encore beaucoup à apprendre sur les Bipèdes mais il semblait que le hasard aimait à placer tous les Souverains de ce Monde sur son chemin, comme une claque pour lui rappeler où était sa place. Elle se leva néanmoins, lui obéissant sans broncher.

Une fois au coin du feu, son mal de ventre lui reprit. « Vous aussi vous me connaissez sans que ce ne soit réciproque... » dit-elle d'un ton amer. Pourtant, elle était certaine d'être la femme la moins intéressante à la ronde. Complètement blasée à force de se prendre des phrases sans queue ni tête en plein dans la face, elle fixa le feu avec une mine fatiguée. Malgré la nuit qu'elle avait passé, durant laquelle elle aurait pu se faire tuer d'ailleurs, elle ne ressentait pas l'apaisement du repos. Elle soupira, laissant tomber sa tête entre ses bras un instant avant de la redresser. « Vous savez quoi ? Je ne sais plus. » fit-elle pour répondre à sa question. « De toute façon, qu'est ce que cela peut bien faire ? D'ici la fin de la journée, je serai sans doute morte parce qu'une tarpie aura décidé de me tomber dessus. Elle m'appellera par mon prénom, me dira qu'elle me connaît, prendra un air lutin et m'enserrera avec ses griffes en riant. ». La Sirène était visiblement en train de faire une sorte de crise de nerfs, confondant des mots avec d'autres sans s'en rendre compte. Elle finit par le regarder après un petit silence. « En tout cas, si votre désir est de me tournoyer ne vous gênez pas. Vous, quelqu'un d'autre, au point où j'en suis, je peux définitivement tomber sur pire. ». Les bras croisés sur ses genoux, elle finit par reposer sa tête sur les premiers, essayant d'oublier tout de cette situation et de son vocabulaire qui se faisait la malle. « Je me demande comment vous faites pour rester aussi calme. » dit-elle entre ses cuisses avant de faire encore un effort et de se redresser. Elle sentait en elle la rage de vaincre mais elle était trop faible pour que cette dernière prenne le dessus. « En plus, nous ne sommes même pas dans le même camp. Même si vous vous en fichez... D'ailleurs, pour quelqu'un qui s'en fiche, participer à ce genre d'événement est un peu primordial. » dit-elle sans penser qu'elle pourrait éventuellement le froisser, enfin, ça, c'était surtout s'il comprenait qu'elle avait confondu paradoxal avec primordial.

734 mots – D1
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Mar 30 Aoû 2016, 22:17


La Revanche
Rp spécial


« Hum... » fit l'Æther d'un air songeur. « Vous avez fini de jouer ? ». « Ce n'était pas aussi amusant que je le pensais. ». Il soupira, fixant la silhouette féminine qui se trouvait à présent à ses côtés. Elle sourit. « En même temps... placer trois êtres dans une maison sans rien créer de plus est forcément d'un ennui mortel. Au mieux ils s'égorgent, au pire ils s'ignorent. Et puis... changer leur essence, sincèrement, je pensais que vous pourriez mieux faire. À croire que votre présent n'est pas à la hauteur de votre passé. ». « J'aurai dû éliminer cette Humaine. Cela me démangeait. Cette espèce se multiplie de plus en plus sur le Monde, comme des champignons, et personne ne semble s'en soucier. Pire que tout, certains ont la prétention de s'en faire des amis. C'est ridicule. ». Elle rit de son petit rire cristallin. « Loin est le temps où nous traitions ensemble entre les murs de nos palais respectifs. ». « En attendant que je cherche à vous tuer de nouveau, nous pourrions œuvrer main dans la main pour nous amuser un peu, à présent. Que me proposez-vous ? ». « Il faut au moins deux Rois. C'est un minimum. Et puis... hum... peut-être façonner des avatars plus puissants pour les faire trembler un peu. Ils m'agacent à se croire au dessus de tout. Donnons leur une épreuve digne de ce nom. ». Il sourit, enfermant six nouveaux individus dans les murs de l'imposante demeure juste après avoir libéré les deux autres. « Voyons voir si ceux-ci seront plus intéressants... ».

« Je euh... » commença Edwina d'une toute petite voix. Elle s'arrêta puis le fixa. Dans cette combinaison, elle le trouvait légèrement ridicule mais, tant mieux, elle n'aurait pas à souffrir de sa prestance. « Je n'ai jamais dit que je resterai en Enfer tout le temps. Et puis, si vous vouliez que je sois votre prisonnière, il fallait vous y prendre autrement qu'en me laissant libre de mes mouvements. » dit-elle calmement avant de lui sourire. « Je suis Reine, je ne sais pas si vous vous en souvenez. ». Elle profitait allégrement du fait qu'il ne la connaissait pas si bien que ça pour distiller en son esprit le doute quant à sa puissance et à sa maîtrise. Elle pouvait très bien faire semblant lorsque ça l'arrangeait et utiliser sa magie pour les rares occasions où elle en avait besoin après tout. Elle allait ajouter quelque chose mais il fut trop rapide pour elle. Devant le Monarque dans son plus simple appareil, elle détourna les yeux, ses joues s'empourprant aussi vite qu'un Déchu de la Luxure affamé se serait jeté sur une chèvre. Elle ne le comprenait pas. Il faisait soudain froid et tout ce qu'il trouvait à faire était de se déshabiller. « Je euh... Non je préfère rester... ». Elle l'avait dit si bas qu'il était certain que l'homme ne l'avait pas entendue. Lorsqu'il revint vers elle, elle hurla, essayant de se défaire de sa prise sans succès. « Laissez-moi ! » clama-t-elle sur un ton indigné qui resta sans réponse. Le comportement brutal du Roi la contraignit à s'accrocher à lui malgré elle. Elle finit par décider de se débattre de toute ses forces. Le sang maculait la neige depuis déjà longtemps lorsqu'elle réussit à glisser contre lui pour poser de nouveau les pieds sur terre. La chaîne qui les liait précédemment pendait au poignet de la Souveraine. Elle le regarda et fronça alors les sourcils. Il y avait quelque chose de... d'étrange. Elle le sentait. Cela venait de son rôle, de la véritable Reine. C'était... Elle pencha la tête sur le côté, fixant cet homme avec les traits d'une femme totalement perdue. Elle n'arrivait pas à déterminer les sentiments exacts de l'Ultimage à son égard. Entre deux opposés totalement illogiques, elle était coincée, ne sachant que faire. « C'est étrange... J'ai autant envie de vous tuer que de vous... ». Elle se rendit alors compte qu'elle avait laissé traîner sa main sur lui et la retira en hâte. Heureusement, ce cul de sac dans lequel elle se trouvait se brisa de lui-même. Le décor changea et ils se retrouvèrent entre quatre murs. La pièce était somptueuse. Il s'agissait vraisemblablement d'une salle à manger. Gênée par sa présence et à présent libre, elle fit quelques pas avant de se retourner. « Si je vous fuis, ce n'est pas pour que vous essayiez de me rattraper. » dit-elle avant de réduire la distance qui la séparait de la porte et de disparaître derrière cette dernière.

766 mots

Explications


Bonsoir =D

Du coup, plusieurs points (vous pouvez vous aider de la carte ci-dessous pour comprendre ^^)

- C'est le matin ^^

- Eärhyë, Kaahl et Vanille, votre combinaison est de retour ! Pour vous jouer un mauvais tour bwahahaha ! Enfin, sauf celle de Vanille du coup vu qu'elle a bu la potion o/

- Les zones hachurées ne sont plus accessibles ; c'est à dire : A3, A4, C1, C4, D1 et D2.

- Ceux qui ne peuvent enlever leurs chaînes restent toujours accrochés l'un à l'autre (encore deux tours).

- Je vous rappelle que la plupart d'entre vous a gardé les pilules du début ;) [vous savez, celles qui paralysent ^^].

- Les zones A1 et B3 sont interdites. EN A1 il y a des météorites qui vous tombent sur la tronche, en B3 c'est une créature géante qui essaye de tuer tout ce qui se trouve sur son passage en grognant GRROAAA GROOAAAA ! =D

- En C2 le chalet est remplacé par une graaaande maison. Pour y entrer, vous devez révéler l'un de vos secrets (il sera su par tout le monde, une voix qui retentira dans la tête de chacun, mais, ça, vous ne le savez pas xD). La maison est un endroit où vous pouvez enlever votre combinaison, manger, boire dormir etc pour un tour seulement. A la fin du tour, elle vous éjecte comme un malpropre.

- En D4 il y a différents sacs qui contiennent des potions magiques à l'effet aléatoire ^^

- Zane, Reddas et Eerah ont été nommés cette fois ci. Eux et leur moitié (c'est à dire Edwina, Kyra et Lhyaerae) sont à présent en B1, dans la maison et ne peuvent pas sortir de la zone. La combinaison s'ouvre. Vous avez tout à votre disposition ^^

- Mancinia et Loziel se retrouvent en B2 et retrouvent leur race d'origine et leur combinaison.

- Pour ceux qui n'ont pas encore parlé du miroir, c'est le moment ^o^

- Devaraj, grâce à Vanille, tu n'es plus soumis à ta combinaison ^^ Milady non plus =)

- /!\ Ce tour est un tour spécial. Vous devrez poster deux fois. Pour ceux qui se trouvent dans la maison en B1, vous créerez un PNJ de statistiques légèrement supérieures aux vôtres et qui sera votre Némésis. Il s'agit d'entités créées par le Dieu mais vous ne le savez pas. Quoi qu'il en soit, elle vous poursuit, au début discrètement puis, au fur et à mesure du temps écoulé dans la maison, elle voudra votre mort de façon pressée o/ Donc pour ce tour là, introduisez le PNJ au calme. Pour ceux qui ne se trouvent pas dans la maison, vous allez devoir inventer un PNJ assassin. Ce dernier peut essayer de s'en prendre à vous ou à un personnage de votre choix. Il ne peut pas être plus puissant que votre personnage.
Donc pour récapituler : premier message = votre personnage ; deuxième message = votre PNJ. Essayer de lui trouver un avatar, ce serait bien pour visualiser ;) Et n'oubliez pas de dire où il se trouve également =D

- Je rappelle que vous ne pouvez pas avancer à pied de plus d'une zone par tour. Ceux qui ont des ailes ou qui peuvent aller vite (++ en agilité ou super vitesse) peuvent avancer de deux zones. Ceux qui peuvent se transformer en Esprit peuvent avancer de quatre zones, les Ombres et les Génies aussi s'ils prennent leur forme éthérée, en sachant que la combinaison reviendra automatiquement sous forme solide. Ceux qui ont le pouvoir de se téléporter peuvent faire comme ils veulent. Marquez bien où vous êtes sinon c'est le gage hu hu

Carte:
Légende de la Carte:

Pour rappel des binômes:

Déroulement
du RP


Il reste donc :
Pro-Sympan : Eärhyë - Mirra - Milady - Miles - Kyra - Helly -  Loziel - Eerah - Vanille - Edwina (+1 vie)
Pro-Aetheri : Lhyaerae - Reddas - Eléa - Zane - Devaraj - Mancinia - Nostradamus - Kaahl - Bellatrix - Toble.

C'est un rp spécial donc vous devez poster une fois par semaine. En réalité ça va être un peu différent de d'habitude. Concrètement, je me laisse le week end pour poster. De ce fait, votre deadline sera toujours le vendredi soir. Néanmoins, tant que je n'aurai pas posté, vous pourrez encore le faire. De même, dès que j'ai posté, vous pouvez poster à votre tour. Concrètement, pour vous donner une idée, je ne posterai jamais avant 19h, heure française (parce que avant je fais autre chose). Mais après 19h, si vous commencez votre réponse, ce sera à vos risques et périls ^^ Donc admettons, on est samedi, il est 10h, vous n'avez pas posté, vous pouvez. Il est 19h, ça sent mauvais. Il se peut aussi que je poste le dimanche et là pareil, toujours après 19h ^^ Donc voilà =)

Petite précision en ce qui me concerne : je joue Edwina sur mon post PNJ donc si un jour je dépasse le délai (c'est à dire mon week-end), je la considérerai éliminée ^^

Ceux qui ne posteront pas seront éliminés ! Il se peut que je prenne des membres pour voter sur certaines épreuves aussi ^^ Mais ce sera pas tout de suite, plus quand on sera moins nombreux =)

Vous devez faire des messages de minimum 650 mots. Vous avez officiellement jusqu'au dimanche 4 Septembre pour poster =) Bon jeu.

Gains
& Participations


Un joooouuurr les gaiiiinnns viendroooonnntt <3

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Mer 31 Aoû 2016, 23:11

Une pitoyable performance. Voilà ce que valait ma menace. J'en vins à redouter la puissance de mon opposante : elle ne s'était même point donné la peine de sourciller à mes proférations. Au contraire, la raillerie était de mise, tant elle déclina allégrement toute responsabilité concernant notre situation incongrue. Un zeste d'étonnement se greffa à la scène suite à l'ouverture d'un des sacs apportés par l'inconnue. En aucun cas cependant, danger ou crainte ne se lisaient sur son visage. Inéluctablement, le doute m'assaillit. Si elle prenait ses aises de la sorte, en dépit de ma tenue en joue, il y avait fort à parier qu'elle me considérât comme insignifiant. Pire encore, elle jugea bon de faire sa toilette alors que nous demeurions liés l'un à l'autre, comme si j'étais inexistant ! Assailli par la stupéfaction, je me laissai mener, sans autre forme d'appel, docilement par le bout de la chaîne. Il me fallut quelques instants pour recouvrir mes esprits, et penser à la suite des événements.

J'étais lié à une ennemie qui n'avait cure de mon existence. Je ne pouvais courir le risque de chercher à m'en débarrasser – comme elle le souligna, je m'en retrouverais bien vite fort encombré. Quelles options demeuraient ? Sympathiser avec elle, soumettre un compromis, et improviser en temps voulu ? Sans doute était-ce le choix le plus judicieux. J'attendis qu'elle achevât sa toilette pour énoncer une réponse. Ou du moins, d'entamer celle-ci. Qu'on ne s'y trompât guère : j'étais bien entendu frustré d'avoir été dénigré de la sorte. Je pris cependant sur ma fierté pour n'en tenir rigueur alors que j'ouvrai les négociations.

 « Je suppose que, comme vous l'affirmez, nous ne possédons de choix alternatifs à la coopération eût égard de nos chaînes. Aussi, je vous proposerais bien... »

Je ne disposai du luxe d'achever cette phrase que nous fûmes happés par quelque halo lumineux. L'instant suivant, nous nous retrouvâmes dans une chambre plus faste, somptueuse et différente en bien des aspects de la cabane. Légèrement confus, je secouai négligemment la tête pour recouvrir mes sens. J'étais toujours lié à l'inconnue et les sacs se trouvaient toujours à notre disposition. Où étions-nous ? Cela avait sans doute peu d'importance. Hésitant au début, je finis par reprendre le fil de ma proposition.

 « Ahem. Je disais… Oui. Je disais que nous aurions effectivement intérêt à coopérer tant que nous demeurons liés par ces chaînes. Je suppose que nous aurons tout loisir de nous entre-tuer une fois ces liens brisés. Peut-être pourrions-nous commencer par nous présenter pour officialiser une « trêve » ? Je me prénomme Reddas. »

Qu'il était saugrenu d'afficher pareille politesse avec l'opposition. Une part de moi m'encourageait toutefois à solliciter la « pitié » de cette adversaire si elle se révélait aussi redoutable que son indifférence en témoignait tout à l'heure. Une autre me laissait entendre que je n'étais point totalement inconnue à cette femme, mais qu'en était-il réellement ? Sans doute l'établirais-je à sa présentation, si elle m'accordait un tel luxe – luxe pour le moins déjà manifeste au regad le confort de la pièce. Je n'étais d'ailleurs point au bout de mes surprises : un individu pénétra dans la chambre pour s'enquérir de nos besoins, bientôt suivi par d'autres domestiques.

 « Mademoiselle, monsieur, désirez-vous quoique ce soit ? Nous pouvons vous apporter nourriture, breuvages, vous faire chauffer un bain…»

Ébahi par cette révélation, j'adressai un regard incrédule à ma vis-à-vis. Lentement, je levai le bras droit pour désigner la chaîne nous liant. Je n'eus cependant nul besoin de formuler ma demande – l'homme la comprit, et s'excusa de nous pouvoir exaucer notre souhait.  « Hélas, je crains que cela n'aille au-delà de mes capacités. » Légèrement contrarié, ma nécessité d'expulser le superflu de la boisson rejaillit. Instinctivement, je cherchai à me défaire de ma combinaison, et constatai avec étonnement le succès de cette entreprise. Une révélation inespérée, dont je comptais bien profiter. Conscient de l'incivilité que je m'apprêtais à commettre, je m'excusai auprès de ma « partenaire » d'infortune en amont.

 « Je vous aurais bien dispensé d'un tel spectacle désolant, mais les besoins physiques font montre d'une persuasion implacable. Je vous prie de pardonner ma discourtoisie. »

Je me rendis en terrain adapté pour me soulager. J'avais beau être enchaîné physiquement, rarement avais-je ressenti pareille sensation de liberté. Quitte à m'adonner au libertinage, autant le pousser à son paroxysme. Plus rien n'importait à présent, de toute façon. J'adressai un sourire amusé à mon interlocutrice alors que je poursuivis sur le chemin de la goujaterie.

 « Au risque de paraître grossier, puisque nous sommes rendus à céder à de telles familiarités, que pensez-vous d'un bain en bonne et due forme ? Je dois vous avouer que la pudeur est le cadet de mes soucis à ce stade de l'épreuve, notamment si un funeste destin nous attend. »

Qu'il s'agisse d'une acceptante ou d'un refus, j'acceptai de me coucher à l'issue de ce surprenant enchaînement. La nuit s'était déjà bien écoulée des suites de nos péripéties. Le matin se levait presque. Il me sembla entendre du bruit dans la maison, mais j'attribuai cela aux domestiques. Surprise après surprise, mon interlocutrice me surprendrait-elle en acceptant ma proposition ? Je me le demandai.


927 mots - B1
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Mer 31 Aoû 2016, 23:38


L'homme se cloitra dans un silence sinistre, avant d'exploser brutalement de rire. "J'ai simplement fusionné avec lui comme n'importe quel chaman... " susurra-t-il en haussant les épaules. En vérité, l'esprit était rassuré d'avoir empêché à temps la rencontre entre Devaraj et Milady. Odion possédait maintenant un ascendant psychologique si grand sur le faible et torturé esprit de Devaraj que leur fusion laissait libre champ au Parasite sans qu'il n'ai besoin de forcer la chose. Bien évidement, il avait fallu des années de mensonges et de manipulation pour en arriver-là. Odion se rappela avec un sourire amusé combien cela l'agaçait au tout début de devoir se cacher et jouer le rôle d'un ami à l'écoute et fiable. Maintenant qu'il touchait du bout des doigt son but, la réussite de tous ses efforts le remplissait d'une satisfaction sans bornes. "Oh ! Non ! Je te ferais rien ma chère... enfant." Enfant. Ce mot le dégoûta si bien que sa bouche se déforma dans une horrible grimace. "Je suis si content de te retrouver si tu savais..." souffla-t-il après un bref silence. Son ton laissait sous-entendre que cela ne signifiait rien de bon pour la jeune femme. "Pauvre fille, on ne t'a rien dit... Et tu ne t'es jamais posé de questions ? Ce n'est certainement pas de moi que tu tiens cette stupidité abjecte ! " Sa voix se réduit à un sifflement méprisant et moqueur. "Je serais toi, je me méfierais des Eternam et de tout ce qu'ils peuvent dire !" Il rit soudainement, trouvant sa déclaration infiniment amusante. "Parlons donc..." Si ce qu'elle souhaitait était se faire empoisonner l'esprit par des mots lourds de signification, il n'allait pas se faire prier.

Mais Odion n'oublia le contexte de leur rencontre. Le corps de Devaraj ne devait pas s'affaiblir s'il voulait que tout deux survivent à cette odieuse mascarade auquel le chaman avait voulu participer. Devant eux en direction de la plage, la nature joua encore sournoisement avec eux et les bords de l'île sur se transformèrent brutalement en champ de mine. Devant la vision apocalyptique, Odion s'arrêta. "C'est une jolie vue mais je pense que nous devrions faire demi-tour." En enfin, plus en arrière vers le sud des terres, on pouvait distinguer les abords du grand lac, et plus loin encore l'orée des bois et le début de la zone montagneuse. Là-bas, au milieu de la neige qui brillait à la lueur de la lune, se trouvait une sorte de maison qui n'était pas là avant. C'était peut-être un piège, comme cela pouvait aussi être l'occasion unique de reprendre des forces. Il n'avait plus rien à perdre et Odion décida de prendre les choses en main. Il fallu plusieurs heures pour atteindre l'objectif voulu à cause de la coordination forcée des mouvements et de la nuit qui rendait la marche difficile. Père et fille eurent donc le temps de converser. "Si tu veux comprendre, tu devrais commencer par aller voir mon frère." dit-il d'un ton presque innocent. C'était bien lui qui détenait la clé de la plupart des informations concernant sa vie et surtout, sa mort. "J'espère qu'il profite bien de ses derniers instants... J'ai de grands projets pour lui ! " Odion rit encore. La première personne qu'il allait viser était évidement Aban'don, celui qu'il haïssait le plus, d'un haine si profonde qu'elle l'avait rendu fou au fil des années.

Le secret demandé pour avoir le droit de s'introduire dans la bâtisse fit doucement rire. Des secrets... Il en connaissait beaucoup. Sa qualité d'esprit lui avait permit de fouiller partout, là où les vivants ne le pouvait pas. Lequel allait-il choisir de dévoiler ? Un qui concernait sa chère famille, ou bien... "Moi, Devaraj Saälm, suis le fils de Jun Taiji." finit-il par déclarer d'un ton officiel et d'une voix forte, devant l'ensemble des serviteurs et des autres participants venus pour la maison. Il espérait que la personne à qui il dévoila la chose ira vite le répéter en douce à ses collègues. Ainsi le premier concerné sera le seul à ne pas être au courant, ce que le sorcier trouvait très drôle. Odion ne se doutait pas que la rumeur avait déjà était entendue par tout ceux présents sur l'île. Il entra, suivit par sa fille. "La magie s'épuise. Veille à ne rien lui dévoiler à mon sujet, veux-tu ? Tu m'obligerais à le tuer, ce qui, crois-moi, me briserait le cœur." souffla-t-il avant de quitter brusquement le corps du chaman. Il ne savait pas comment elle réagira à sa demande, mais c'était la seule carte qu'il pouvait jouer pour rattraper ses précédentes imprudences.

Devaraj eut un spasme brutal et hoqueta de douleur. Extrêmement fatigué par la longue fusion qu'il venait de subir, le chaman alla directement s'étaler dans un lit, exténué. Il dormit pendant de longues heures, puis se réveilla enfin, découvrant un nouveau monde autour de lui. "Slanguen..; Que s'est-il passé ?" murmura-t-il, tentant vaguement de remettre ses pensées floues dans l'ordre, mais rien n'y faisait. Il avait l'impression d'avoir rêvé pendant longtemps et la seule chose à peu près claire qu'il pouvait discerner dans ses souvenirs était la vision de météorites s'écrasant au sol. "Tu as été téléporté ici, attaché à cette jeune femme." L'esprit prit un ton rassurant. Contaminer la vérité avec une once de mensonge était la recette parfaite pour manipuler autrui. Le chaman adressa un sourire désolé à sa camarade. Sa mémoire était si embrumée qu'il était globalement de bonne humeur, ne trouvant aucune raison de ne pas l'être. C'est pourquoi, après avoir regardé autour de lui, il déclara calmement : "Je ne sais pas pourquoi les Dieux ont décidé de nous attacher ainsi. Profitons de cette aubaine avant que le sort change à nouveau. Ce n'est pas un lieu pour combattre." Et il était trop épuisé pour se battre. Ne se doutant pas que la jeune femme n'avait pas besoin de manger ou boire, il alla prendre un repas copieux et fit une rapide toilette.

Lorsqu'il sentit à nouveau ses forces revenir petit à petit, on les mit dehors.

Mots : 1064 | C2 | Avec Milady dans la maison avec secret révélé

J'ai obtenu l'accord de Jun & Milady au préalable.  nastae

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Jeu 01 Sep 2016, 00:04


La naissance d’un Dieu ; tel un éclair, il se versait au-delà des cieux, franchissant la voute et les cumulus en une fraction de seconde, et comme une répression accordée aux miséreux, l’amusante création fracassa la terre ferme en ne laissant qu’une immense dépression signer son nom comme étant celui de la mort. La Némésis de Zane venait de voir le jour, et pour son existence éphémère qui serait à marquer d’une pierre blanche, il se baptiserait sous le patronyme de Ragnar. En tant que fils des Aetheri, il avait un objectif pour le moins réducteur : détruire la cible qui paraissait sur sa liste. Il se moquait de ce qui l’entourait. Il se moquait du reste du monde et des autres individualités qui se battaient dans la basse-cour. Il n’en avait que faire des conséquences qui donneraient suite à leurs pitoyables jeux, ceci parce que sa seule pensée était tournée vers le Monarque Démoniaque. En s’arrachant de son cratère, le limon se creusa comme la crème qui git dans le pot, défiguré par la cuillère. Il parvint néanmoins à s’en sortir, son regard diffamateur furetant à l’endroit dans lequel il pouvait se terrer. L’animal n’aurait aucune chance de s’échapper face à ses crochets dévoreurs d’aciers. Il le tuerait de ses propres mains, le dépècerait et le désosserait avec ses ongles jusqu’à ce que ce dernier lui implore son pardon.

Chaque pas qu’il faisait inaugurait une secousse qui se refermait sur la dégradation du paysage. Conçu pour lui être supérieur, il disposait ainsi d’une puissance colossale en mesure de faire trembler n’importe qui sur cette facette du territoire. Les mammifères fuyaient dans les arbres pour se réfugier alors que les oiseaux périssaient dans les airs, s’envolant en toute hâte pour échapper à la malédiction que semblait subir cette île. Les Dieux étaient plus cruels qu’ils n’y paraissaient : invoquer de telles machines pouvait amener à détruire le monde s’ils en avaient la convoitise. Quoi qu’il en soit, Ragnar rencontra d’autres créations comme lui. Il ne leur adressa pas la parole, car comme lui elles étaient affectées à une mission spéciale, et comme lui la préoccupation première consistait à les rattraper dans les plus brefs délais. L’homme les regardait suivre la même direction que lui. Ils n’étaient pas nombreux, néanmoins ils reprenaient la même épure, c’est-à-dire qu’ils se rendaient tous là-bas. Sans doute afin de tester ses capacités actuelles, le démentiel personnage envisagea d’allonger sa course en formant des zigzags au travers de la sylve. S’il faucha la forêt sans insolubilité, il s’était néanmoins détourné de sa route principale. « Hum. » Ce fut sa seule réaction quand il perçut des dégâts qu’il avait gréés.

Manifestement, il possédait un caractère assimilable à Zane. C’était peut-être dû à sa force excessivement disproportionnée qui le rendait un peu puéril quant à son assurance trop importante. Il se tourna ensuite d’un quart-de-cercle, retraçant le chemin inverse pour fractionner la cime dérisoire d’un des végétaux morts. Il s’abaissa subséquemment pour ramasser le tronc entre ses mains, installant celui-ci entre ses omoplates. L’arme insolite qu’il venait tout juste de se bâtir coïncidait parfaitement à son attitude improbable. D’un mouvement riche en puissance, il accabla la flore d’un assaut dévastateur dans l’unique intérêt d’élargir son horizon visuel. Si un malheureux se trouvait dans les parages, son corps serait sans doute retrouvé à l’extérieur de l’île. La seconde plus tard, il se décida enfin à passer aux choses sérieuses en usant de ses muscles antérieurs pour former un immense saut qui le projeta très haut et très loin, si bien qu’il trouva rapidement sa place sur un animal qu’il lamina de tout son poids, broyant prématurément la pauvre petite bête. En levant le regard, il constata qu’il était tout proche de la maison qui renfermait sa cible. Parfait. Il n’aurait pas pu tomber mieux. Un abominable sourire déforma ses lèvres. Dans cet environnement couvert par le froid, la température allait atteindre son paroxysme.


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Jeu 01 Sep 2016, 01:16


Il n'était ni particulièrement grand, ni particulièrement imposant, ni particulièrement futé ni même particulièrement gracieux. Du moins, en comparaison avec l'assemblée apparue des miracles de la volonté divine. S'il avait des airs et l'instinct d'un chasseur – à l'image de la proie qu'il traquait – bien des éléments distinguaient celui qui se prénommait Jirow de sa cible. L'un se voulait particulièrement maniéré, l'autre n'avait cure des faux-semblants. Aux discours soignés et à la recherche de compromis de Reddas, Jirow rétorquait par mollard sur ce qui lui déplaisait. Pour lui, l'action et la spontanéité primaient. Le reste n'était qu'un superflu dont il se dispenserait volontiers, notamment compte tenu de ses objectifs. Les combines de mendiants étaient d'un ennui. Pour le traqueur, on choisissait entre « vivre ou mourir ». Pas un choix intermédiaire.  « Pavane-toi tant que tu le peux encore, Triste Rouge. Je vais me faire un plaisir d'empaler ton minois. » se murmurait-il à lui-même. Il cracha au sol après avoir sifflé le surnom du parjure.

Assis sur une branche, Jirow triturait machinalement son fouet, comme pour combler l'attente. Il n'était clairement pas un modèle de patience, mais savait cependant attendre le moment opportun pour traquer un gibier, à l'image de tout bon chasseur. L'unique raison actuelle calmant ses ardeurs découlait des occupants de la zone. Il se savait pâle figure en comparaison à une bonne moitié des résidents de la maison, et doutait fortement de l'intérêt de charger en première ligne. D'autres engeances, similaires à lui, intervenaient de surcroît dans l'équation et pouvaient à eux seuls faire les ravages nécessaires pour déloger son « Triste Rouge » sans qu'il n'ait à remuer le petit doigt. Là n'était pas son souhait. Toutefois, son attention se devait d'être retenue par le caractère « imposant » desdites engeances. Un tremblement de terre, provoqué par celui qui se baptisait Ragnar, le tira de son logis. Heureusement pour lui, l'acrobate était suffisamment adroit pour se rattraper à une branche sans trop d'encombres grâce à son fouet. Il regagna alors la terre ferme, puis veilla à demeurer à distance raisonnable de la montagne vivante. Il conserva également un œil prudent par précaution vis-à-vis de ses « collègues » au cas où l'un d'entre eux manifestait un désagrément semblable.

Le chasseur avait prévu d'attendre avant d'agir. Connaissant la nature de sa cible, il la savait particulièrement vulnérable au zénith, et comptait bien mettre toutes ses chances de son côté en élisant ce créneau pour mener l'assaut. Pareillement à Reddas, Jirow reposait exclusivement sur ses capacités physiques, la magie étant – pour justifier son pitoyable talent dans cet art - « de la triche pure » selon ses propos. Il se gratta la tête, réfléchissant au modus operandi à adopter. Le colosse avait fauché une bonne partie de la forêt à son seul passage. Mieux valait donc éviter de camper à proximité de la maison tant qu'il s'y trouvait. Il ne pouvait cependant pas s'y soustraire indéfiniment : tôt ou tard, il devrait en approcher pour abattre sa cible au corps-à-corps. Équipé d'une épée courte en plus de son fouet, la stratégie de Jirow consistait à immobiliser les mains de ses adversaires avant de les pourfendre avec une arme aisément maniable. Comme on pouvait s'y attendre de sa part, il n'aimait pas les spéculations, préférait les éléments concrets. Il soupira : il n'avait de toute façon pas le choix et devait se mettre en marche pour atteindre la résidence à midi.  « J'espère que l'autre saura viser sur place. » maugréa-t-il à qui souhaitait l'entendre. Il se moquait éperdument des dommages collatéraux – tant qu'il ne figurait pas dans leur inventaire.

Haussant les épaules, il avança dans la forêt. Au moins, le chemin avait été plus ou moins « débroussaillé » par Ragnar. En d'autres circonstances, il aurait peut-être proposé une alliance avec l'une des femmes présentes. Cependant, il était trop obnubilé par l'empalement de son « Triste Rouge » qu'il lui était inenvisageable de s'écarter de sa cible. Jirow appartenait à cette catégorie de prédateur : lorsqu'il élisait une proie, il n'avait de cesse de la poursuivre qu'après son égorgement. En l'occurrence, la gorge désirée était celle d'un buveur de sang. Ironie pour ironie. Un chasseur chassé.

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Jeu 01 Sep 2016, 10:28


"Pauvre fou. Crois-tu réellement pouvoir t'échapper indéfiniment à ma sentence ?" Björn balaya la rive du lac de ses prunelles pâles et globuleuses, détaillant chaque arbre, chaque parcelle de terre. Sa mémoire enregistrait au fur et à mesure dans une précision maladive. Il se tenait droit et imperturbable mais sa voix était remplie d'une amertume et d'une colère écrasante qu'il peinait à contrôler. "Crôôôôôôôaaaaaaa... Crôôôôaaa..." Le corbeau qui tournait autour de lui comme s'il n'était qu'une simple charogne à becqueter produisait des cris sinistres et désagréables à l'écoute, dont l'écho retentissaient au loin dans une affreuse cacophonie. Après tout Björn sentait le sang et la mort de ses précédentes victimes rencontrées sur l'île. Sa peau était grisâtre ses cheveux déjà blanc, tout en lui laissait croire qu'il n'était qu'un simple fantôme, un mort, un cadavre tenant debout par une étrange magie. Pourtant c'est avec une vivacité dangereuse qu'il s'élança à nouveau dans les bois, arc à la main., près à tire, à tuer. Sa combinaison blanche n'était qu'un mensonge qui l'aidait à mieux tromper autrui et c'est avec plaisir qu'il massacrait ses supposés confrères. Le chaman était un traître jusqu'au bout des ongles. Invisible, il surprenait, tranchait des têtes et repartait sans attendre. Depuis toujours son travail était propre, sans une goutte de sang de travers, efficace et rapide. Il était assassin professionnel et ne s'embarrassait pas de fioritures inutiles ou de folies meurtrières. Tuer ne lui apportait aucun plaisir et aucun déplaisir. C'était simplement une action comme une autre. La discrétion et la propreté étaient les deux principes auxquels il s'était attaché au fil des années. Mais peut-être qu'aujourd'hui, puisque l'occasion était si spéciale, il allait se permettre un écart à la règle sévère qu'il avait fait sienne. Oui, aujourd'hui il allait agir pour sa vengeance personnelle. "Crôôôôôôôaaaaaaa... Crôôôôaaa..." Le corbeau riait, s'il l'on écoutait attentivement.

Il avait demandé la permission de venir ici pour chasser une personne précise mais en tant que serviteur de l'Unique, il avait aussi le droit et le devoir de faire des dégâts dans le camp adverse par la même occasion. C'est pourquoi il s'attaqua à quelques pro-Aetheri sur son chemin. Cependant Björn ne s'écarta pas de son objectif. Il avait un sang-froid effrayant et aucune émotion ne transparaissait sur son visage. Il aurait fallu l'engloutissement de l'île pour lui faire oublier et renoncer à sa quête. L'assassin atteint les abords de la montagne plus facilement que prévu. Quelqu'un avait eut la bonté de tracer un fabuleux chemin sans obstacle à travers la forêt, ce qui lui permet d'être deux fois plus rapide. Ses pas crissaient doucement dans la neige alors qu'il restait dans les zones d'ombres que la lune n'éclairait jamais. Le froid mordait son plastron en cuir, ses doigts fins et son visage, mais il n'y prêtait pas attention. Il avait vécu pire et était près à subir des années de torture s'il le fallait, du moment qu'on lui donnait ce qu'il souhaitait à la fin. Sa détermination était affolante. Et le chaman savait déjà que même dans la Mort, il ne pourra trouver le repos. Il s'y était résigné avec une indifférence déconcertante. "Il est là, dans la maison.". Björn s'accroupit lentement. De son poste, il avait une vision parfaite sur l'entrée de la demeure. Sa main remonta derrière son épaule et il se saisit d'une flèche qu'il plaça sur son arc. Björn connaissait parfaitement les zones du corps où une flèche bien tirée pouvait causer des dégâts mortels. Il n'avait pas une force surhumaine, mais il savait viser et l'embout de ses flèches était pointu, bien aiguisé, près à l'emploi. "Je sais, frère." prononça-t-il calmement. Les quatre esprits qui l'accompagnaient constituaient tout ce qu'il lui restait de sa famille, sauvagement massacrée par le Fumeur Macabre quelques mois auparavant.


Post PNJ / 686 mots / Björn est en C2 et peut potentiellement trucider tout ce qui a une combinaison blanche (mais surtout ceux qui ressemblent à Dev en fait *paf*)

Pour la petite histoire c'est un chaman traître et un assassin pro dont Dev a massacré la famille pendant son niveau 4.
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4718
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Ven 02 Sep 2016, 23:37


La Revanche

La louve s’avançait, à pas de velours, entre les arbres. Son pelage d’ébène la faisait passer inaperçue parmi les ombres des grands ligneux. Ses yeux d’ambres scrutaient chaque mouvement de la forêt. Puis doucement le pelage s’estompa pour laisser place à une peau nue, claire. Seule quelques apendices sauvages laissaient trahir son ancienne appartenance animale. Du revers de la main, la nouvelle bipède s’essuya les contours de la bouche d’un revers de la main. Les traces de sa dernières victime. Elle avait encore du mal avec sa nouvelle forme. Mais elle s’y ferait vite. Elle se sentait comme les Béluas. Mais elle n’était pas habité par un animal. Elle était l’animal. Le ciel commençait à s’éclaircir. Sa mission allait commencer. Un éclat sauvage illumina son regard en même temps qu’elle finissait de tresser grossièrement ses longs cheveux de neige.

Elle attendait patiemment, assise contre le tronc d’un arbre. Comme d’autres elle avait été envoyée pour pimenter un peu le jeu. Comme d’autres, elle avait été envoyée pour annihiler l’un des participants. Une toute jeune. Que faisait-elle là ? La croyance faisait faire des choses bien regrettables aux petites gens. Elle esquissa un sourire en entendant le déchirement des arbres. Les Aetheri avaient bien de l’humour pour l’envoyer ici alors qu’apparemment ils avaient des monstres assassins sous la main. Il était d’ailleurs temps pour elle de bouger si elle ne voulait pas finir comme les grands chênes. D’un bond, elle se retrouva suffisamment éloignée pour échapper à la force titanesque de Ragnar. « Tsss. ». Elle jeta un regard noir à la masse qui passait son chemin, sans un regard. La puissance donnait des œillères à leur détenteur. Elle rendait aveugle. Et peut-être un jour elle aussi deviendrait aussi aveugle que lui, ignorant ceux se trouvant sur son passage, ne cherchant que la destruction.

Elle retourna se cacher parmi les arbres encore debout. La furtivité était sa spécialité, se cacher et attaquer laissant sa proie dans la frayeur et la mort. Le chemin dégagé par Ragnar n’était pas d’une grande aide pour elle du coup… Contrairement à certains apparemment. Et pourtant elle allait devoir faire différemment ce coup-ci. Cette maison rassemblerait trop de monde pour jouer sur la surprise. D’un coup d’œil elle identifia ses " partenaires ". C’était étonnant. Il y avait plus de puissant qu’elle ne l’imaginait. Songeuse, elle pensa à la situation dans la maison. Il allait falloir qu’elle trouve rapidement sa cible. Car si ce n’était pas elle, ça risquait d’être l’un des autres concurrents qui allait s’en prendre à sa victime. Et ça, il en était juste hors de question. Avec un rictus malicieux, elle s’imaginait déjà la Déchue entre ses griffes. La faire souffrir avant d’embrocher son corps avec son épée. Il parait qu’elle ne possède aucun sort offensif ? Parfait ! La Bélua, autoproclamée plus que de naissance, pourra lui montrer que se baser uniquement sur du défensif ne peut être qu’un handicap dans le monde où l’on vit. Dans ce bas-monde si impitoyable. Car les dieux sont impitoyables. Sinon pourquoi la mort serait-elle majoritaire sur ces terres ? La vie n’est qu’une utopie, un rêve. Et elle allait lui montrer que rien ne peut se résoudre par la paix. Son rictus s’élargit en sourire presque malsain. Elle espérait juste que l’autre ne touche pas à sa proie. Les binômes étaient liés, et si l’autre se risquait à faire d’une pierre deux coups, s’il touchait à la Déchue à sa place, il deviendrait sa nouvelle cible.

En reprenant le chemin de la grande maison, elle s’imaginait les différentes situations auxquelles elle pourrait être confrontée face à la Déchue. Passer d’Ange à Déchue. L’aventure sur cette île. Qui sait comment elle avait évolué. Allait-elle en finir rapidement ? Cette Kyra se défendra-t-elle ? Se cachera-t-elle ou tentera-t-elle de fuir ? « Fais-moi plaisir petit oiseau, montres-moi de quoi tu es capable avant que je ne te plume. », susurra la louve. Elle n’espépérait qu’une chose : que ça allait être amusant.

Chacun de ses pas la rapprochait de la maison. A chacun de ses pas sa queue de louve battait l’air sous sa cape. Elle saisit son épée, et la posa sur son épaule. Et dans un murmure elle siffla « A nous deux… ». Ce furent les derniers mots que prononça Mizwäe, la jeune Bélua désignée pour mettre fin à la vie de Kyra, alors que le soleil éclairait entièrement de sa lumière le bâtiment.

©Code by Zab


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Ven 02 Sep 2016, 23:43


[Rp Spécial - Event] La Revanche - Page 13 182799Haut

« Miroir, mon beau miroir, montre moi l'Enfer que je créerai si elle n'existait pas... ». Le reflet de la jeune femme devint on ne peut plus flou, jusqu'à ce qu'un monde fait de ruines apparaissent devant les yeux de la rousse. Elle sourit, enfermée dans l'une des pièces de la demeure. Pour le moment, elle resterait là, à contempler son œuvre supposée. Le moment n'était pas venue encore pour elle d'entrer en scène. Peu importe ce qui se jouait à l'extérieur de cette salle qui était son sanctuaire, elle s'en fichait éperdument. D'un mouvement de la main, elle pouvait anéantir cette maison. Perdue dans la vision de ce monde apocalyptique, elle pensa à cet avenir qu'elle n'aurait pas. Il faudrait un miracle pour que ce retournement de situation se produise. Quand bien même elle tuait celle qui se trouvait dans ce manoir, ce n'était pas elle qu'elle souhaitait réellement éliminer. Éliminer était, là aussi, un bien grand mot. Ce n'était pas exactement ça. Elle souhaitait simplement que le bien au sein de son être s'en aille à jamais afin de laisser paraître la véritable nature de cette femme, ce que sa magie se tuait à essayer de lui faire comprendre, pourtant muette. Un fléau sans nom s'abattrait sur le monde à ce moment précis, une vague si grande et puissante qu'elle entraînerait tout sur son passage. Il suffisait de presque rien... Pourtant, les années passaient, les siècles, et rien ne se produisait. La bonté ne voulait pas la quitter pour laisser place à ce qu'elle était et devait être. Le Destin de toute Syrkell était celui-ci et celles qui avaient vécu jadis étaient à présent trop faibles et vulnérables pour que le clan ne se hissent de  nouveau vers les sommets. Cette petite sotte n'avait aucune idée du pouvoir qu'elle détenait au creux de ses mains. Ces petites sottes en réalité... « Hum... » fit-elle en soupirant. Elle sortit sur le balcon détachant ses longues boucles qui tombèrent jusqu'à sa chute de reins. À quoi bon faire ce pour quoi elle avait été créée ? Cela ne changerait rien à la situation. Elle échouerait, vraisemblablement. L'avenir était déjà tout tracé et, que les Ætheri le veuillent ou non, c'était ainsi. Fixant le jardin, elle l'imagina à feu et à sang. Elle aimait le feu, rouge, pas bleu, pas de cette couleur immonde propre aux Magiciens. Elle avait pu exister, une fraction de seconde, une fois tous les siècles peut-être et, finalement, elle attendait son heure avec une impatience de plus en plus ardente et, paradoxalement, un désespoir profond. Ce jour ne viendrait jamais parce qu'elle était trop bonne, trop naïve, trop... trop, tout simplement. Pourtant, le mal l'attirait, inexorablement, encore et encore, un peu plus à chaque fois. Elle le savait. Côtoyer le pire lui plaisait. Pourquoi ? La femme l'ignorait totalement. Était-ce parce que le mal révélait sa bonté ? Était-ce parce que le mal l'excitait ? Était-ce parce qu'il la fascinait, étant l'exact contraire de ce qu'elle était mais se rapprochant d'une part profonde de son être ? La question demeurait. Elle leva la main, le brasier commençant à prendre doucement mais sûrement dans le jardin. L'Océan n'était pas loin. Si la marée montait alors elle viendrait éteindre ses caprices. Elle rentra, protégeant sa pièce d'une protection que nul être ne pourrait franchir si ce n'est elle. Elle voulait l'attirer et, pour ça, elle savait exactement comment faire. Ce n'était pas difficile. Une fois qu'elle serait là, elle ne savait pas ce qu'elle ferait. Les Dieux voulaient qu'elle la tue mais, à dire vrai, elle n'avait jamais été très obéissante. Elle discuterait en premier lieu, probablement.

Fixant de nouveau le miroir, elle lui murmura alors : « Miroir, mon beau miroir, montre moi la Belle. ». L'image de celle qu'elle voulait remplacer apparut alors, endormie dans son lit, en Enfer. Elle ne bougeait pas, aucun cauchemar n'osant déranger ses rêves. « Hum... » fit-elle d'un air mauvais. Cette femme n'était que l'ombre de ce qu'elle aurait dû être, une éponge qui aspirait tous les sentiments qui pouvaient se mettre sur son chemin. L'empathie dont elle faisait preuve était une honte, et ses croyances et rêves stupides. Elle se détourna, commençant à murmurer de façon à ce que seule la concernée l'entende : « Cassandre, Cassandre. ». Si elle ne venait pas avec ça, elle trouverait une méthode bien moins douce.

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[Rp Spécial - Event] La Revanche

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