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 [Rp Spécial - Event] La Revanche

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Lun 01 Aoû 2016, 14:09

Devaraj s'avançait un peu plus dans les feuillus. Il utilisa son pouvoir de caméléon pour se fondre au mieux dans le paysage, peu soucieux de se faire suivre. Un fois qu'il ne fut ni trop loin de la cachette des sacs en cas de nécessité, ni trop proche de la plage où se trouvaient les autres, il chercha l'endroit idéal pour se poser. Pour trouver un habitat, il lui en fallait peu. Il avait vécu toute sa vie dehors et dormi dans des endroits beaucoup moins probables que celui-là, comme l'Antre des Damnes par exemple. Alors il se disait que survivre sur cette île ne sera pas si difficile pour lui. Ce qui était plus dur, c'était de survivre aux autres participants. Le chaman choisit une série d'arbres en lisière de forêt. Il grimpa sur le plus gros d'entre eux, dont les branches étaient suffisamment grandes et solides pour qu'il puisse s'assoir en califourchon dessus sans être trop en équilibre. Une fois cela fait, il posa le sac d'armes contre lui ainsi que son bâton en os, prenant garde à ne pas les faire tomber en bas. Puis il prépara de l'herbe à pipe et affuta la lame au bout de Spectrale pour ensuite l'enduire avec le jus des herbes vénéneuses qu'il avait trouvé en chemin. Quelques minutes plus tard, il fumait tranquillement, observant dans un silence macabre tout ce qu'il se passait au dessous de lui.

Flottant à quelques pieds du sol seulement, Khaal s'avança jusqu'à l'autre bout de l'île. Elle avait récupéré des renseignements sur toute la typographie sud du lieu, mais n'avait pas encore trouvé âme qui vive à part des animaux sauvages et peu recommandables. L'esprit s'apprêtait à faire marche-arrière pour aller faire un compte-rendu au chaman quand elle aperçut au loin les voiles noires du bateau adverse. S'approchant discrètement entre les rochers, elle observa chaque individu qui descendait des passerelles. Son regard fût attiré par l'un d'entre eux qui se changea sous forme éthérée pour s'éloigner du rivage. Curieuse, elle décida de le suivre de près, quitte à faire un détour avant de retrouver Devaraj.

Pendant ce temps Slanguen avait parcourut la moitié Nord mais n'avait rien trouvé de croustillant à se mettre sous la dent. Il détestait se retrouver coincé au simple poste d'éclaireur et son orgueil ne le supportait pas. De mauvaise humeur, il refusa de poursuivre plus loin et fit simplement demi-tour en ligne droite, ne prenant même plus la peine de se faire discret. Tel un nuage orageux avec deux pupilles rouge colériques, il passa en grommelant près de ce qu'il estima être un couple de personnes dangereuses, puis auprès d'un autre duo, à côté du lac et des chalets. Fonçant droit sur les montagnes, il voulait retourner voir Devaraj, pour le surveiller. Un sourire malsain déformait ce qu'il restait de son visage alors qu'il oubliait toute prudence dans son profond agacement. Et cela ne se calma pas lorsqu'il aperçut une troisième personne dans la neige peu après. Au début, il s'immobilisa complétement, se demandant si sa folie ne lui faisait pas avoir des hallucinations passagères. Puis il réalisa que non et se dépêcha -peut-être trop tard- de se cacher hors de la vue de cette chose qui s'était penchée près de lui pour enterrer un sac. De plus près, il reconnaissait parfaitement bien les traits de la jeune femme qui était avec Romulus la dernière fois. Milady... Sa propre fille... Si on pouvait encore appeler ça ainsi. Elle l'avait vu, ce jour-là. Mais l'avait-elle reconnu ? C'était une question sans réponse qui le titilla grandement. Devait-il encore jouer avec le feu ? Alors qu'il regrettait amèrement ses précédentes imprudences... Mais d'un autre côté c'était l'occasion parfaite pour en apprendre plus sur sa petite famille adorée, aha. Odion Eternam était et devait rester mort. Personne ne devait le reconnaître, c'était trop risqué. Malgré ce raisonnement logique et implacable qu'il se répétait inlassablement depuis des dizaines d'années afin de réussir à rester patient, il fut incapable de faire un mouvement en arrière, risquant alors plus que tout de foutre en l'air tout son travail acharné. Caché derrière un rocher, les yeux rouges suivaient sinistrement Milady, n'ayant aucune malheureuse idée du danger que cela représentait pour lui.




Dev : C2 (arbres) |
Slanguen (visible par tous et pas du tout discret --") : B2 (près de Zane, Vanille & Co) puis C2 (stalke Milady) |
Khaal (visible par tous mais très discrète) : A4 (essaye de stalker Eerah)


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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
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Miles Köerta
Lun 01 Aoû 2016, 20:04

La Revanche
« Un, deux, trois, je casserai tes doigts »

Qu’est-ce que j’allais faire de ces sacs, moi? Le premier, celui du nécessaire à coucher, me limitait grandement dans mes mouvements et s’il était particulièrement lourd à l’inverse des deux autres bagages, je ne désirais pas l’abandonner quelque part pour risquer de me le faire piquer. Même chose pour la nourriture et les soins: le reste de mon aventure n’allait pas être de la tarte si je ne les gardais pas avec moi. Quoi que… Maintenant que j’y pensais, j’avais ma besace magique avec moi. Un sourire s’étira sur le pan de mes lèvres et, d’un coup, je laissais tomber tous mes sacs par terre, ouvrant ma besace avant d’enfoncer les poches un par un dans la gueule abyssale de ma sacoche. Une fois à l’intérieur de la besace, ces sacs ne pèseraient absolument rien et j’avais accès à eu rien qu’en leur accordant une pensée. Est-ce que c’était pratique? Oh oui! Et bien plus que ça encore. Je me sentais particulièrement optimiste pour la suite. Ajustant le cordon de ma besace, je m’enfonçais encore dans la forêt, jetant quelques regards par-dessus mon épaule, méfiant. Je me demandais si l’on m’avait suivi mais à première vue, rien ne semblait s’accorder à calquer ses pas aux miens. C’est pourquoi je reposais mon attention devant moi, lorgnant du coin de l’œil les arbres et leur cime immense qui se perdait au-dessus de ma tête. J’eus un nouveau sourire avant de m’approcher de l’un de ces géants végétaux. Observant les alentours, usant de ma Vision d’aigle pour être certain de ne pas être épié par quelques yeux indiscrets. Une fois assuré de n’avoir personne à moins de dix mètres de rayon de ma position, je finis par reporter mon regard sur l’arbre qui se tenait en face de moi, m’attardant plus particulièrement sur les branchages qui se trouvaient bien en haut du colosse en bois. Me positionnant, j’effectuais un bond prodigieux, sautant dans les airs pour rejoindre et me cacher dans le couvert arborescent. Mon corps, devenu aussi léger qu’une plume, vint se déposer sur une première branche, sans aucun bruit.

La nature était silencieuse, affreusement calme, à l’inverse de l’Océan qui s’étendait à ma gauche. De mon perchoir, j’étais en mesure de distinguer l’étendue de sable qui caractérisait la plage ainsi que le bleu infini et imperturbable de la mer à ses côtés. J’étais bien ici, ayant comme seule compagnie le sifflement du vent et le bruissement des feuilles qui caressaient mon visage. Perdu ainsi dans le feuillage, je ne risquais pas d’attirer le regard de qui que ce soit, mais pour ne prendre aucun risque, je choisis d’activer très légèrement mon pouvoir de Camouflage, qui me permettait de passer inaperçu aux yeux des autres, détournant leur attention de ma personne pour qu’ils se concentrent sur autre chose, mon immobilité m’aidant beaucoup à ne pas attirer l’attention. Rien n’était plus sûr que la prudence dans ce petit jeu de survie, surtout que je ne connaissais rien des habiletés des autres participants, amis ou ennemis. J’exhalais un court soupir, posant mon dos contre le tronc de l’arbre tout en ne lâchant pas le sol, en contrebas, du regard. C’était un perchoir particulièrement utile pour un piège, mais je ne savais pas encore lequel, surtout que le matériel à ma disposition était très limité… Puis, je ne pouvais pas rester sur cette branche indéfiniment. Si le repas que l’on nous avait offert sur le navire ne remontait qu’a à peine quelques minutes, cela ne serait plus le cas après trois heures à errer sur cette étrange île: d’une manière ou d’une autre, il faudra que je retrouve mes binômes pour m’équiper et ouvrir mes sacs. Mais pour le moment, autant se fabriquer quelques armes pour se défendre.

Cassant une branche qui se trouvait non loin de mon perchoir, je le brisais de manière à lui donner une forme en « Y ». Satisfait du résultat, je réfléchissais à ce qui pourrait me servir de corde, et ne pensant qu’aux lanières des sacs, je songeais immédiatement à celui de la nourriture, la poche apparaissant dans mes mains. Rapidement, j’arrachais l’une des bandoulières du sac, rangeant ce dernier lorsque l’opération fut achevée. Puis, entourant les deux extrémités du bout de bois avec la bandoulière arrachée, je conclus le tout en serrant les nœuds et en étirant au maximum la corde improvisée pour évaluer son élasticité ainsi que la souplesse de la branche.

Ce n’était pas le plus beau des lance-pierres, mais on s’en fichait beaucoup de l’esthétique, tant que c’était pratique. Esquissant un sourire en coin, je m’attaquais à la fabrication de mes projectiles, brisant à divers endroits des bouts de bois et de branches que je m’afférais à aiguiser à l’aide d’une pierre que j’avais ramassé au sol, à la va-vite, avant de retourner dans le couvert des arbres où je me sentais en sécurité, protégé par le camouflage naturel des arbres, quoi que ce dernier était d’autant plus efficace grâce au peu de Magie que je libérais de temps à autre pour effacer ma présence. Je ne savais combien de minutes s’étaient écoulées pendant toutes ces préparations, mais le truc qui était certain, c’est que j’étais plus ou moins prêt à mener la vie difficile à mes ennemis avec ma pseudo-imitation des Elfes des bois.


895 mots | 5 post
Toujours en B4, dans les arbres



[Rp Spécial - Event] La Revanche - Page 8 Signat16
Merci Léto ♪:
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Lun 01 Aoû 2016, 23:27


« Dommage, j’aurais pu me débarrasser de quelques poids, mais avoue que ça aurait été un peu trop facile » Commenta Raphaël à la remarque de son compagnon de nuit. Ensuite ils furent appelé un à un. Enfin descendu du bateau, et éloigné de celui-ci, l’Elémental sentit un poids se retirer de ses épaules. Il prit une inspiration, puis se téléporta, disparaissant à la vue de tous. Pour le moment, il voulait voir ce qu’il avait dans ses sacs. Mais, quelques minutes après être entré en zone A3, il entendit un message télépathique, sûrement transmis à tous. Ce dernier leur indiquait les zones interdites. En entendant ça, il soupira. Il commençait à peine que le voilà déjà mal placé. Il se dépêcha de regarder sa carte, et se téléporta dans une zone où il n’y avait personne, en D3. Il regarda ses sacs. L’un des plus lourds y était écrit « eau », l’autre « sac d’armes et de pièges » et le dernier « nécessaire pour dormir », le plus léger. Étonnement, le sac d’armes s’ouvrit lorsqu’il essaya. Il ne s’y attendait pas. N’avait-on pas dit qu’ils devraient trouver des binômes ? Il regarda autour de lui, mais il ne vit rien n’y personne. Surpris, il fouilla dans le sac, faisant son inventaire. Il y avait deux armes lourdes, deux haches à doubles tranchants. Ainsi que des pièges, et une dizaine d’armes légères. Il pourrait poser facilement les pièges, avec son entraînement chez les Corvus, il commençait à y être habitué. Il avait désormais sept couteaux de lancés, et trois poignards. Il dissimula les couteaux dans ses vêtements, mais facilement accessible, et fixa deux poignards à ses hanches, cachant l’autre également. Il remit les pièges dans le sac, puis attrapa les deux haches. Elles étaient beaucoup trop lourdes pour lui, et elle le ralentissait plus qu’autre chose. Il les lança à la mer, contrôlant l’eau pour qu’elle les amène assez loin. Il fit de même avec son sac d’eau, bloquant le sac dans les récifs. Personne n’irait les chercher là, et lui pouvait facilement faire des allers-retours. De toute façon, il n’avait pas besoin de gourdes, ses pouvoirs lui suffisant. Quant aux autres, la personne obligée de boire ne pouvait survivre plus de deux ou trois jours, quel que soit leur force. S’ils étaient malins, c’est ça qu’il chercherait en priorité. Ceux qui ne la cherchaient pas étaient soit idiot, soit pouvait créer l’eau ou n’en avait pas besoin.

Une fois qu’il eut terminé son petit manège, Raphaël partit se planquer dans la forêt, grimpant dans un arbre. Percher là-haut, il se concentra, utilisant sa vision. Il observa ce que faisaient les autres. Certains avaient déjà commencé à s’activer, se fabriquant quelques armes de fortunes, et tuant. Encore se déploiement de violence. Il soupira, mais ignora, explorant l’île de sa planque. Il surprit deux puissants de ce monde ensembles, malgré leur camp opposé. Etait-ce une bonne chose ou pas ? Il ne saurait le dire. Il examina le reste de l’île, trouvant quelques habitations. En comparant avec sa propre carte, il découvrit que deux des abris étaient situés dans des zones interdites. Interdites pourquoi ? Que risquait-il s’il allait là-bas ? Aucune idée, mais mieux ne valait pas mourir tout de suite. Que pouvait-il faire en attendant ? Il ne lui restait plus qu’un sac à ouvrir, assez important d’ailleurs, vu l’environnement de l’île. Il lui fallait également trouver celui ou celle qui avait la nourriture. Dans cette épreuve, il allait en avoir besoin. Enfin, il pouvait toujours se nourrir de courges, un pouvoir qu’il avait acquis sans savoir comment, et n’avait même pas cherché à l’obtenir. Parfois la magie jouait de drôle de tour, et, bien qu’il se serve très rarement, voir jamais de se pouvoir, dans cette situation, il lui serait plutôt utile, même s’il ne pouvait pas se nourrir que de légumes.

Pour le moment, l’Elémental préférait rester un simple observateur, comme il devait l’être réellement. Son implication actuelle lui posait déjà bien assez de problèmes et de questionnements. Il finirait forcément par intervenir, ou plutôt quelqu’un finirait par le faire intervenir. Son avantage, c’est qu’il pouvait suivre les mouvements de chaque personne sur cette île. Difficile d’approcher quelqu’un qui sait parfaitement où ses adversaires se trouvent, et qu’il peut donc voir quiconque s’approche de lui, même en se téléportant. Une chance pour lui, cela lui éviterait de mourir trop vite. Quoique, il ne devait pas seulement s’appuyer sur ses visions, et rester méfiant. Il se décida donc à trouver une autre planque.

753 mots | poste 5 | D3
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Mer 03 Aoû 2016, 08:27




À peine le Génie eut-il le temps de prononcer ces quelques mots que la jeune femme se volatilisa sans crier gare. Contemplant le vide qui s'offrait désormais à lui, il battit des cils, bouche bée. L'ingrate avait osé lui fausser compagnie. Sans réfléchir davantage à cette curieuse disparition, il tourna ses pensées vers les sacs qu'on venait de leur fournir. Lui se retrouvait avec le nécessaire pour dormir. Tout ce qui l'intéressait, à vrai dire, c'était de mettre la main sur les pièges dont on leur avait parlé quelques minutes auparavant. La nourriture, l'eau, le sommeil, trois besoins qui ne le tourmentaient plus depuis longtemps. Un sourire imperceptible déforma ses lèvres une seconde. Parfois, appartenir à son peuple se révélait une chance certaine, et même si les occasions se faisaient rares, il savoura celle-ci en toute quiétude, prenant le temps d'observer les quelques individus qui se trouvaient encore dans les parages. Aucun d'eux ne lui inspirait confiance, et son observation ne lui apprit rien de très utile. Seulement, peut-être que son fameux « binôme » attendait parmi eux, à la recherche de celui qui lui permettrait de prendre le nécessaire pour survivre. Regardant l'eau qui gisait à ses pieds, soigneusement enfermée, il prit un instant pour réfléchir. Fallait-il tenter de la récupérer tout de suite, quitte à la faire disparaître et à mettre en difficulté un partenaire qui pouvait se révéler de son camp ? Hésitant sur la marche à suivre, le Génie finit par s'approcher, restant à une distance suffisante pour se mettre à l'abri au cas où l'un des inconnus tenterait dans un élan de stupidité de passer à l'attaque.

La douleur diffuse qui semblait grandir dans ses jambes ne manqua pas de l'handicaper durant les quelques mètres qu'il lui fallait parcourir. Traînant le sac derrière lui, il marchait avec le pas d'un vieillard dévoré par les rhumatismes. La jeune femme du bateau s'était sans nul doute jouée de lui avec cette histoire de pilules. Peut-être lui ferait-il payer un tel affront, s'il la retrouvait. Avisant deux individus qui portaient une tenue semblable à la sienne, il s'approcha d'eux, s'efforçant de plaquer un air bienveillant sur son visage sans pour autant garder son sérieux. « Belle journée, n'est-ce pas ? » Un léger ricanement lui échappa alors qu'il descendait doucement la fermeture pour éviter que le sac lui explose dans les mains. Manifestement, son  partenaire pour l'eau devait se trouver dans les parages puisqu'il parvint à accéder à cette dernière sans le moindre problème. « Visiblement, on a décidé de nous offrir un peu d'aide. » Faire preuve de générosité n'était pas franchement dans ses habitudes, et pourtant, il valait mieux s'assurer que ses camarades aient toutes leurs forces pour venir à bout des infidèles. Après tout, son intérêt personnel n'entrait en ligne de compte que très brièvement. Tapotant l'un de ses doigts sur sa joue, il leva les yeux vers eux. « Gardez l'eau. Je ne sais pas lequel d'entre vous est mon partenaire, mais dans le doute, partagez-la. Et petit conseil : vous feriez mieux de vous allier. Que Sympan veille sur vous. » N'ayant cependant pas la moindre intention de se mêler aux autres, il préféra tabler sur la chance qui lui souriait depuis le début de l'aventure et tourna les talons sans plus attendre.

Profondément agacé par les étranges difficultés qu'il rencontrait pour se déplacer, Loziel se décida à reprendre sa forme d'origine, quitte à dévoiler une partie de son identité. Au moins, ceux qui comptaient s'en prendre à lui ne chercheraient-ils plus à l'attaquer, à moins d'être complètement stupides. Empruntant le chemin de la montagne qu'il voyait au loin, il n'hésita pas une seconde à se précipiter vers le plateau enneigé, laissant derrière lui la plage et tout être vivant. La solitude que lui apporterait un endroit aussi inhospitalier ne pourrait que se révéler positive. Tout ce dont il aurait besoin, ce serait de trouver le partenaire qui possédait le sac pour les pièges, à supposer qu'il n'ait pas été détruit. Dans le cas contraire, le Génie trouverait un autre moyen de s'en prendre aux autres. S'assurant de rester à découvert pour ne pas surprendre un éventuel allié, le brun avançait en silence, désormais débarrassé de cette odieuse combinaison, arborant néanmoins des vêtements entièrement noirs pour ne pas se retrouver dans une situation délicate. Le temps passa, et il ne voyait personne. Où que se pose son regard azur, la neige semblait prête à l'emporter dans ses rivages blancs. Quelque chose sur le côté finit par attirer son attention. Une sorte de tâche obscure qui tranchait nettement avec l'immaculé des environs. Une fine silhouette. Approchant sans se méfier, Loziel orna ses lèvres d'un sourire timide. Le conseil donné aux inconnus de la plage lui revint en mémoire. Conscient de sa faiblesse, lui aussi devrait songer à se trouver un allié. « Bonjour, mademoiselle. N'ayez crainte, je ne vous veux aucun mal. Je cherche simplement mon partenaire pour le sac qui contient les pièges. Puisque nous sommes du même camp, avez-vous besoin d'aide ? » Pour une fois, il se contenta de dire la vérité, rassuré par la simple présence d'une tenue de même couleur que la sienne. Décidément, cette épreuve sur l'île changeait radicalement les habitudes du Génie.


863 mots - C2
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Mer 03 Aoû 2016, 12:36

Lhyæræ acquiesça, regardant elle aussi la carte. Elle pensait à une toute autre chose en réalité. L'eau qu'ils avaient, ils pourraient s'en servir d'une manière détournée. Elle n'était pas sûre, néanmoins, de pouvoir créer quoi que ce soit de buvable. Elle n'avait jamais fait usage de magie sur terre et, dans tous les cas, n'avait jamais excellé dans ce domaine au grand damne de Myæsha, sa tutrice qui s'arrachait les cheveux après de longs moments à attendre que quelque chose se produise dans ses exercices quotidiens. Næ, lui, avait toujours été le plus doué des deux, que cela soit en magie ou dans d'autres domaines. Cependant, Lhya était en train de penser qu'ils pourraient sans doute vendre un peu de leur eau en échange de services ou de denrées. Bien sûr, l'eau n'était pas encore précieuse mais elle le deviendrait sans doute. La téléportation lui fit le même effet qu'à Basphel, retournant son estomac. Encore une fois, elle faillit vomir mais réussit à contrôler plus ou moins la sensation. Barbouillée néanmoins, elle suivit l'homme, s'en remettant à l'autorité naturelle qu'il semblait avoir sur elle. L'Ondine sourit, heureuse de pouvoir se débarrasser de son unique sac, non sans avoir pris quelques armes à l'intérieur. Elle n'était pas très forte alors des armes légères et quelques pièges suffiraient pour le moment. Aussi, elle sortit un petit sac contenant des pics en bois aiguisés. À l'intérieur, elle fourra un filet, des armes de jet et un piège qui se refermerait impitoyablement sur quiconque poserait le pied dessus. Elle n'était pas femme à faire de cadeaux, quand bien même son caractère se radoucissait inéluctablement en présence de l'homme. À bien y réfléchir, ils ne se connaissaient pas tant que ça. Elle ignorait toujours à quel peuple il appartenait, s'il était maléfique ou non. D'ailleurs, le fait qu'il soutienne Sympan était totalement étrange pour elle, sentiment dû à la différence de culture sans doute. Elle n'aurait jamais imaginé qu'il soit possible de soutenir ce Dieu soi-disant Suprême. Le lien qui les unissait, pourtant, faisait en sorte qu'elle ne lui en voulait pas. Elle se posait d'autres questions, comme celle de savoir ce qu'ils feraient s'ils croisaient des individus lambda. Si ces derniers étaient contre elle, elle n'avait pas l'intention de les laisser s'en tirer. Le problème c'est qu'il devait penser à peu de choses près pareil. Et s'ils en étaient amenés à devoir se confronter l'un l'autre ? « Hum... » fit-elle en le suivant toujours.

Elle fut arrêtée par le bras de l'homme qui la stoppa net, dans ses pas et dans ses pensées. L'écoutant, elle lança plusieurs coups d’œil aux alentours. L'endroit semblait calme. Elle allait parler mais son projet fut avorté par la présence d'un homme aux yeux rouges, légèrement transparent. Ce dernier avançait dans une direction bien déterminée sans même faire attention à eux. « Qu'est ce que c'est ? » demanda alors Lhyæræ, qui n'avait jamais vu une telle chose de sa vie. Sa voix n'avait été qu'un murmure et elle s'était un peu recroquevillée, comme si elle espérait réellement que le « machin » ne la voit pas. Heureusement, il disparut quelques secondes après. Elle se redressa à la seconde. « Peut-être que nous devrions partir d'ici ? ». La zone ne lui inspirait pas tellement confiance. Certes, il y avait le lac mais il n'y avait pas grand chose pour se cacher aux alentours. Il s'agissait d'une sorte de prairie parsemée de petites fleurs et elle se sentait légèrement exposée. D'un autre côté, s'ils gagnaient le chalet, elle doutait aussi que des lanceurs soient assez doués pour atteindre l'habitation depuis la forêt. « Bon... » fit-elle, comme si elle venait de prendre une grande décision. « Allons nous cacher dans le chalet ! ». Elle ne savait pas trop s'il aurait envie de la suivre et ne l'y força pas mais elle pensait qu'ils seraient bien plus en sécurité entre les murs en bois, même si elle ne comptait pas réellement rester là des jours. Lhyæræ avait surtout besoin de faire une pause. Ils devaient parler, mettre un plan en place et, surtout, discuter de ce qu'il convenait de faire. Est-ce qu'ils décidaient de se mettre ensemble et d'éliminer tous ceux qu'ils verraient ou est-ce qu'ils restaient ensemble dans les faits mais que chacun combattrait ses propres ennemis ? Arrivée au chalet, non sans sentir une présence écrasante plus loin, Lhyæræ préféra faire la technique de l'autruche qui consistait à penser que si elle ne voyait pas les gens, eux non plus ne la verraient pas. Elle entra donc à l'intérieur de la bâtisse, le cœur battant. Une fois entre les murs, elle se rendit compte que l'endroit était plutôt agréable. Tout était en bois mais la pièce contenait le nécessaire pour dormir, une table, des chaises et quelques étagères. Sans couverture le lit resterait inconfortable mais c'était mieux que rien.

813 mots – B2
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Mer 03 Aoû 2016, 13:06

La première chose qui lui vint à l’esprit quand il l’écoutait parler, c’est qu’elle savait s’y prendre pour semer le doute. Il était subjugué par son talent de conférencière plus que par la brume du mystère qui s’épaississait toujours un peu plus autour d’elle à mesure que sa voix imprégnait la pièce. Les bras mêlés, il restait attentif au moindre son. Il froissait parfois les sourcils quand il tendait l’oreille sur certains mots qui pouvaient paraitre insultants. « Une idole ? Certainement pas. C’est votre puissance qui me fascine. » Ce qui laissait entendre plus ou moins la même chose, si ce n’est quelques nuances qui différaient. Le Démon était trop digne pour avouer quoique ce soit de la sorte de toute façon. « Peut-être qu’un jour vous me prêterez l’immense honneur de contempler vos véritables formes. Je me demande quelle est la note à payer pour y parvenir. » Sûrement hors de prix pour les plus frileux. Soit. Mais Zane multipliait les prises de risques depuis qu’il remuait dans le ventre de sa mère. Il était préparé au pire pour se joindre aux côtés de celle qui se faisait appeler Lyanna.

Il ferma les yeux en respirant bruyamment, comme pour essuyer la remarque précédente. « Ce qu’il s’est passé ou ce serait passé ne s’est malheureusement pas produit dans ce monde. Les regrets ne s’associent pas bien avec un homme tel que moi. Mais vous avez raison. J’aimerais également mettre un nom sur ce qui pourrait nous lier ou au contraire nous scinder. » Il fit tourner la bague qui trônait sur son index, rouvrant les yeux. Resservir le plat sur les Dieux concernait donc aussi bien les Puissants que les Autres. « Voyez le point positif. Sans moi, le camp ennemi n’a aucun intérêt d’exister. » De l’arrogance, certes. Mais il croyait fermement en cette conviction. Il avait analysé les candidats vêtus de blanc. Aucun ne valait la chandelle. Idéalement, ils ne disposaient que de deux dégagements pour triompher : l’abandon des fortes têtes du camp noir, ou un miracle. « Je suis prêt à vous entendre. Prouvez-moi que j’ai tort et je réviserais éventuellement mon avis. » Il étira davantage son rictus. « Un conseil ; soyez convaincante. » Une frêle provocation pour une femme qui maniait cette arme certainement mieux. Toutefois, il était aussi là pour vérifier ses croyances ; voir qui se taisait derrière le masque. « Contentons-nous de… rester. Ne rien faire est parfois apaisant. » Les rumeurs avaient beaux pestés contre les Démons, il n’empêche que certains savaient se tenir. C’était le cas du Monarque qui passait son tour pour cette première nuit.

Réveillé tôt au matin, on leur débarrassa enfin de ces bandeaux abjects. Son premier réflexe fut de se frotter les yeux pour poser son regard sur elle. Puisqu’il ne s’agissait que d’un emprunt, il s’en désintéressa très vite. Vint ensuite le tour des sacs confié à chaque membre qui en avait la garde. Nourriture, eau, nécessaire pour dormir, armes et pièges. Le poids de ceux-ci ne lui posant aucun souci, il s’apprêta à tous les supporter sur ses épaules. C’était avant que sa paire ne décide subitement de les faire disparaitre à l’autre bout de l’île. Zane tangua quelques secondes, la paume sur son visage ; peu acclimaté à ce moyen de transport. Quand il recouvra ses esprits, ils étaient à quelques pas d’un chalet. Au moins, les sacs étaient bien présents. C’est qu’il n’avait pas l’intention de faciliter la vie des autres, même après cette fugue sournoise. « C’est inattendu. Et très charmant. Probablement trop pour quelqu’un comme moi. » Il n’allait pas se plaindre non plus. Il était en brave compagnie. De plus, la téléportation lui avait fait gagner du temps. Un rire lui échappa. « C’est tellement généreux de votre part. Je croyais que vous alliez m’empaler au milieu de ces fleurs. » Se moqua-t-il ouvertement en piétinant l’une d’entre elles avec la plante de son pied. D’autres concurrents ne tarderaient sûrement pas à rejoindre cet endroit.

Cela étant, quelque chose le troublait. « Rassurez-moi. Malgré le blanc horrible que je porte, vous m’aimez bien, hein ? » Une pointe d’humour était toujours la bienvenue dans ce genre de contexte. Le Diable pouvait comprendre le Succube, mais qu’en était-il de la barrière de la foi ? Zane pencha soudainement le visage en arrière en reniflant l’air. « Quelqu’un approche. » La perception olfactive était l’un de ses dons. Très vacillante, elle lui impartissait uniquement le relais de certains faits. « Si vous me le permettez, je vais faire état des lieux. Mais avant ça… » Saisissant deux sacs à bras levés, il abandonna ces derniers dans le lac. Le matériel pour dormir ne lui était pas utile, pas plus que les armes. Aux dernières nouvelles, il avait en revanche besoin de boire et de manger. Gardant précieusement ces deux sacs près de lui, il rejoignit le chalet, entra et déposa ses affaires sur une chaise. Il s’arrêta un instant en plissant les yeux, scrutant les meubles comme si quelque chose clochait. « Hm. J’ai dû rêver. » Il n’avait aucun moyen de savoir avec quelle personne il devait se trouver pour activer l’ouverture. Il comptait bien la ramener de gré ou de force ici. En attendant, il sortit prendre un peu d’air sur le pas de la porte en s’asseyant sur une marche d’escalier. « Prévenez-moi si vous voyez quelqu’un de louche ! Et si je m’endors, réveillez-moi… avec tendresse de préférence. » Hurlait-il sans connaitre la position exacte de sa camarade. Pour ce premier jour d’aventure, il ne s’attendait pas non plus à vivre de trépidantes péripéties.


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Stanislav Dementiæ
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◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Ven 05 Aoû 2016, 09:58

Tu continuas à trottiner jusqu'à t'être suffisamment enfoncé dans la forêt, disparaissant des regards. Une fois que tu eus décrété que tu t'étais suffisamment éloigné, tu t'arrêtas auprès d'un arbres, essoufflé par ta course à travers les racines des arbres qui semblaient vouloir te faire tomber à chaque nouveau pas. Tu ne pourrais pas continuer ainsi, courir te demandais beaucoup trop d'effort. Tu étais déjà trempé de sueur, ta tête tournait et tes poumons étaient en feu. Il fallait que tu changes de stratégie, ou plutôt que tu en élabores une d'urgence, avant que les vraies ennuis arrivent. Tu relevas la tête et scurtta l'horizon, à la recherche d'autres participants, n'oubliant pas de regarder dans les branches des arbres : si tu avais voulu établir un campement ou t'installer un instant à l'abri, c'est là haut que tu te serais installé, les autres en feront sans doute de même. Tu avait vu plusieurs personnes se diriger vers la forêt, mais ils étaient sans doute cachés ailleurs.

Tu laissas glisser au sol les lourds sacs que tu portais sur ton dos. Avant de faire quoi que ce soit, tu bus quelques gorgées dans la gourde que ton partenaire nocturne t'avais cédé en remerciement des armes que tu lui avait offert. Finalement, cet investissement n'avait pas été inutile. Boire te fit un bien fou, semblant te rafraîchir, te revigorer. Sans perdre plus de temps, tu t'accroupis pour regarder tes bagages, près à faire des sacrifices stratégique. Tu n'eus pas besoin de réfléchir pour le sac contenant le nécessaire pour dormir. Celui-ci n'était pas indispensable, il ne serait pas très agréable de dormir à même le sol ou sur une branche, mais tu t'y accommoderais. En revanche, les deux sacs les plus lourds ne pouvaient être abandonnés. Même en t'étant débarrassé de la moitié de ton arsenal, le sac d'armes restait lourd. Quand à celui contenant ton eau, il devait être l'une de tes priorités. La gourde que t'avait donné le gamin ne tiendrait pas longtemps sous cette chaleur accablante, il fallait donc que tu te dépêches de trouver ton binôme. Tu pourrais toujours aller chercher l'eau du lac, mais tu ne voulais pas t'aventurer sur un terrain aussi découvert. Et puisqu'il s'agissait du seul point d'eau de l'île, d'autres joueurs s'y rendraient certainement, ce serait donc un lieu de rassemblement pour un ultime combat... Cette méthode là, tu ne l'utiliserai que si tu n'avais pas le choix. Il en était de même de la nourriture, il faudrait que tu cherches quelqu'un possédant ton sac, dans les plus brefs délais, combien même tu connaissais quelques plantes de par tes connaissances en potion, tu n'étais pas assez doué pour savoir qu'est ce qui était fomestible ou non. Le fait de ne pas connaître l'identité de tes binômes ne facilitait pas les choses, quoi qu'un nom ne serait pas d'une grande utilité, si on y réfléchissait bien. Tu passas ta main sur le plus petit et le plus léger des sacs. Les soins te seraient également utiles, même s'ils pouvaient attendre encore un peu.

Déplaçant les sacs pour te donner accès au tronc de l'arbre, tu entrepris de creuser un trou près de ses racines. Il ne fut pas très profond,  tu voulais surtout te dépêcher et le dissimuler : même si tu faisais une croix dessus, tu n'aimais pas l'idée qu'un autre participant s'en empare. Tu allas chercher quelques fougères et les plaça dessus pour cacher le bagage. Ainsi, il faudrait passer tout près pour l'apercevoir. Satisfait, tu replaça le sac d'armes sur ton dos, celui de l'eau sur ton torse pour essayer de repartir le poids, et tu attachas la trousse de secours sur tes hanches. Tu y coinças également la gourde déjà accessible. Tu étais prêt à reprendre la marche, lorsqu'une voix retentit dans ta tête t'indiqua les zones interdites. Tu devais te trouver en B4, si tu en croyais ton plan. Tu étais pour l'instant hors de danger.

Tu te remis donc en marche, avançant devant toi, t'aidant de ta lance comme d'un bâton de randonné. Tes sens en alerte, tu regardais les alentours, essayant de repérer d'éventuels ennemis ou alliés, aussi bien sur terre que le dans les arbres. La nature était plutôt calme, aussi chacun de tes pas semblait produire un boucan capable de rameuter toute la faune curieuse, mais tu ne parvenais pas à alléger ta démarche. Tu te contentas donc d'avancer jusqu'au marais, tu serais obligé de passer par les marais pour continuer par les bois. Tu soupiras avant de t'engager dans l'eau boueuse.
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Ven 05 Aoû 2016, 10:53

Son périple risquait de se compliquer, et voilà qu'un inconnue venait de la surcharger d'armes... Bellatrix récupéra un couteau de chasse, qu'elle pouvait aisément porter sous sa robe, ainsi que d'un brassard métallique qui pouvait lui servir de sommaire boucliers. Elle ne pensa même pas à remercier l'inconnu... qui ne l'était pas tant que ça, d'après ses sens. La dame n'ignorait pas un fils de son sang, mais ne dit rien puisqu'il lui était impossible de l'identifier avec clarté. Ainsi se contenta-t-elle de reprendre sa route difficile en direction du marais. Elle n'avait pas de but précis si ce n'est celui de survivre et de se mettre à l'abris. La folle avait beau être dérangée, depuis sa remise en liberté, elle avait acquis un certains goût pour la vie, celle qui se passe hors de quatre murs gris. Mais alors que les voix reprirent de plus belle, comme trop longtemps contenus, elle se prit une vérité en pleine face qui risquait grandement de compromettre tous ses plans... La quasi totalité des autres gens avaient déjà disparus à l'horizon, alors qu'il lui restait une longue distance à parcourir avant d'atteindre le marais qu'elle voyait plus loin... La femme était bien trop faible pour porter autant de sacs, et il lui fallait faire un choix stratégique. De quoi pouvait-elle bien se séparer ? D'eau ? De nourriture ? De coucher ? Elle regarda les sacs longuement, comme si ces derniers allaient se mettre à parler pour lui donner la bonne réponse, mais rien ne vint. C'est une Voix, plus forte que les autres, plus familière, qui la lui donna. Mais elle ne voulut d'abord rien savoir, et mit ses deux mains sur ses oreilles tout en s'accroupissant près du sol. Quand les voix restaient un vague bruit de fond, elle pouvait le supporter. Pas quand l'une d'elle lui criait dessus à lui percé le crâne. Mais à force de répétition, elle acquiesça et obéit docilement, entrant de ce fait dans un état secondaire, vulnérable.

Ainsi, à l'orée du marais, on pouvait voir au sol un sac marqué des mots « nécessaire à coucher » abandonné au sol. Elle aimait son petit confort de riche héritière, mais un autre avait décidé pour elle qu'il lui faudra désormais s'en passer. Et alors que le soleil était à son zénith, près à lui brûler le peu de santé mentale qu'il lui restait, la dame Dementiae pénétra dans les marais. En quelques secondes, elle avait un mélange de vase et de boue collé à ses jambes, jusqu'à ses cuisses, ce qui n’arrangeait pas son état déjà critique. Mais elle n'avait même pas l'énergie ou la volonté de critiquer son mauvais choix passé. Bellatrix ne savait pas s'arrêter à temps et lorsqu'elle courait droit au trépas, son esprit se reposait uniquement sur sa chère providence. « Edel y pourvoira. », disait-elle à chacun de ses pas. « A ce train là, je crains que ce ne soit Ezechyel qui vienne se pencher sur ton cas, ma chérie. », lui murmura-t-il à l'oreille. Al'Kezar savait, en homme calculateur qu'il fut autrefois, que sans Bellatrix, il ne pourrait rien faire pour redresser la famille. Il avait beau avoir été puissant, respecté de ses fils et de ses descendants, rien ne prévalait jamais sur le sang originel qui coulait dans les veines de chaque femme première du nom. Sa dame, aussi folle soit-elle, devait survivre à n'importe quel prix. Ainsi décida-t-il de partir en quête de ce chaman, qu'ils avaient vu un peu plus tôt. C'était bien là sa seule chance de salut.

On pourrait aussi se demander pourquoi, après avoir été dévoré, sacrifié à un rituel dont elle seule connaissait le secret, l'esprit tourmenté cherchait encore à restaurer sa gloire passée... Pourtant, la réponse était assez évidente. Al'Kezar, autrefois chaman et bien encore avant second d'une vieille famille de Drosera, n'avait courut toute sa vie qu'au devant du prestige et de la reconnaissance par ses pairs. Devenir le mari d'une des trois sœurs, fonder la dinastie des Dementiae, était sa plus belle et grande oeuvre. Qu'il ne voulait voir tomber dans l'oublis pour rien au monde. Pendant près de dix ans, voir bien plus, il était resté dans l'ombre, aux portes de l'Asile qu'il ne pouvait pénétrer, à attendre qu'un miracle se produise, que Bellatrix soit libéré. Et maintenant que les Aetheri avaient entendu ses prières, il n'était plus question pour lui de reculer face au moindre petit obstacle. Et lorsqu'il finit enfin par retrouver le chaman, l'homme décida de ne point mâcher ses mots. « Toi qui peut me voir, toi qui peut m'entendre, je requiers ton aide pour celle à qui la Fusion m'a promit. Elle est dans le marais, affaiblit, mal en point, et ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'elle n'abandonne la partie... Viens en aide à l'une de tes sœurs, chaman. » Et il attendit, impassible d'apparence, suppliant au fond de lui, une quelconque réaction. Mais de l'autre côté de l'île, Bellatrix, bien mal en point, avait déjà partiellement abandonnée. Et c'est allongée dans l'eau croupit qu'elle observait les étoiles, invisibles.

912 mots
Bellix' est en B3, dans le marais. Al'kezar est en C2 avec Devaraj.
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Ven 05 Aoû 2016, 17:31

Je venais de prendre la pilule qui faisait diminuer mes capacités physiques et je n avais pas peur D être paralyser pour le lendemain matin. Il était vrai que j allais ramer pendant les premières heures mais je savais que j en étais capable. Cela faisait bien longtemps que je n avais pas eu ce genre de défi et j allais en profiter dans tous les cas. En prenant cette pilule, l effet fut immédiat. J avais du mal à bouger et me mettre dans le lit. J étais devenue lourde et ma tête tournait dans tous les sens. Wouah ! Cela faisait trop longtemps que je n avais pas ressenti ce genre de chose. Ces épreuves allaient être bien pour moi, me remettre au niveau et voir quelles étaient mes limites. On m'aidait à me mettre sur le lit doucement et je ne me souvenais plus de ce qu'il s'était passé après cela.

Le matin arriva comme par magie, comme si je n avais dormi que quelques heures à peine. Je n étais pas bien du tout et ma tête était lourde, je n arrivais pas à réfléchir correctement.
Une fois que j étais levée et prête pour l'épreuve sur l'île, je sentais que j étais encore bien lourde pour me déplacer, que je sentais que je n étais pas en très bonne forme physique. L'homme d'hier soir était présent mais malheureusement je ne connaissais pas grand chose sur lui. Dommage. Il semblait intéressant de discuter avec cette personne. Peut être que je le rencontrais une autre fois.

Enfin bref, je revins dans la course avec la carte que le domestique nous avait donné avant de nous quitter. La carte était peu détailler, peu de précision mais celà était suffisant pour se repérer sur cette île assez grande au final. J ouvris la carte doucement pour la lire: elle était décomposée en plusieurs carte avec des coordonnées. L île était composé de jungle, de boue, de montagnes et D autres environnements. Soudain, une voix vint dans ma tête en me disant que certaines cases de la carte était dangereuses pour nous. La voix énonça ces zones et je les repérais tout de suite sur la carte. Super !

Dans un éclair, je me fus téléporter dans un autre endroit que celui du bateau et j atterrissais directement dans la boue avec D autres personnes. Sympathique ce petit tour. Je me retournais dans une nouvelle zone inconnue et perdue avec D autres personnes. J avais toujours ma combinaison sur moi mais elle n'était pas en bonne état ét je ne sentais pas bon. Déjà il fallait que je sorte de ce champ de boue qui nous enfonçait encore et encore. Je pus sortir de la boue après une traversée périlleuse. La boue était collante.

Une fois sortie et arrivée dans un terre plein, Je voulais enlever ma combinaison mais j avais l impression que je ne pouvais pas le faire. C'était bloqué ! Je me résignais et je créais, dans ma main droite, une toute petite bulle d eau pour me nettoyer rapidement le visage, les mains et la combinaison. Je voyais que les autres avaient déjà commencé à sortir ét aller dans D autres zones de l'île pour trouver des vivres. Moi ce qu il me fallait en priorité était un sac de soin, pour tous les poisons et les petits bobos que j aurais pu avoir au cours de l épreuve. Donc pour trouver ce sac, je devais trouver mon binôme avec qui je pourrais l'ouvrir. Chouette ! Mais je pensais aussi Qu il me fallait de la nourriture et de l eau potable. Beaucoup de recherche pour trouver les sacs et son binôme pour chaque chose utile pour la survie.

Je me grattais la tête ét je me décidais de me téléporter dans une nouvelle zone en ouvrant la carte. Peut être que certaines personnes allaient se centrer sur le milieu de l'île où se trouvait un point d'eau. Je sentais que je pourrais trouver des personnes avec qui je pourrais ouvrir un sac de nourriture ou de soin. Je décidais donc de me téléporter dans cette zone en un éclair sans aider les autres personnes qui pouvaient être encore dans la boue. C'était une épreuve et je ne pouvais pas être sympathique avec ces personnes qui pouvaient être pro-sympan. Une fois arrivee dans ce site, je ne pus m empêcher de crier : " bonjour ??? Y a quelqu'un ? Je recherche une personne avec un sac de nourriture !"

Zone:
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Ven 05 Aoû 2016, 18:41


Après le petit-déjeuner et les nouvelles explications concernant ce qui les attendaient sur cette île, Helly s'était retrouvée téléportée dans des marrais. Ensevelis jusqu'aux genoux, le corps lesté par les paquets à sa charge, elle avait manqué de justesse de s'étaler dans la boue en se matérialisant au beau milieu de nulle part. Il y avait des traces de pas non loin d'elle, lui donnant curieusement l'impression qu'elle ne devait pas vraiment être la seule à avoir atterri dans ce bourbier infâme. Quel que soit l'identité des personnes qui avaient fait les frais de ce petit tour de passe-passe, ils avaient pris les-devant de se mettre à l'abri. Choix judicieux, qu'Helly s'empressa de mettre en pratique en s'extirpant de la gadoue immonde. Elle déposa le paquet des soins sur le sol et plissa des yeux en observant les alentours. Elle ne pouvait pas décemment trainer tous ses sacs avec elle et s'assurer d'une mobilité optimale pour affronter ses adversaires.
Elle fronça les sourcils avant de s'avancer à nouveau dans la gadoue en tirant le dit sac avec elle. Elle enfonça le paquet près d'une souche et le bloqua sous des racines pour qu'il rester bien en place à l'abris des regards. 
Elle se redressa en scrutant les environs et reprit le chemin de la plage avec le reste du matériel. De la grève, les voiles noires étaient plus que visibles, lui assurant de se repérer sur la carte qu'on lui avait remise à bord du bateau. L'île était grande et les zones à risques mentionnées plus tôt par télépathie, semblaient à bonne distance de sa position. Elle leva le nez vers le ciel et soupira en pensant à ce qu'il l’attendait. Il était évident, avec ce qu'elle avait pu constater lors de la précédente épreuves, que tous les candidats s'acharneraient à jouer leurs meilleures cartes pour s'assurer de la victoire. Elle ferma les yeux et scruta les voiles noires flotter au loin. Sans eau, ni nourriture, elle ne tiendrait pas sur une longue période et s'éloigner du bateau était risqué. Helly se gratta le bras tout en cogitant à cela. Son attention se reporta sur la boue qui rendait la combinaison encore plus désagréable à porter, l'incitant à se diriger vers l'eau.Elle trempa ses avant-bras dans les remous écumeux. Alors qu'elle voulait mieux se nettoyer, elle remarqua une chose étrange qui la fit sourciller. La combinaison était impossible à enlever. La bélua balança sa tête de gauche à droite en réfléchissant. Elle regrettait passablement de s'être aperçu de ce détail bien trop tard. Si c'était un piège comme pour les sacs mieux valait reconsidérer les choses et essayer de trouver le binôme qui lui avait été attribué pour les armes et pourquoi pas vérifier la théorie concernant cet accoutrement.
Elle vit arriver au loin une silhouette l'incitant à se redresser. Il portait des sacs et peut-être était-ce l'un de ceux qu'elle recherchait.
Dans un profond soupire, elle rejoignit les paquets laissés dans le sable. Il pouvait bien s'agir d'un ennemi ou bien d'un allié, c'était tout bonnement impossible à prévoir. Pour autant, il était judicieux de vérifier la théorie du binôme avant de penser à se défendre ou le piéger.
La bélua attendit qu'il arrive à portée de main, s'empressant de rompre la glace.

- Hey! Toi là-bas… Dis-moi, qu'est-ce que tu as comme sac?
Approche sûrement discutable, mais en vue de la situation mieux valait ne pas perdre de temps. 

- Est-ce que tu as de l'eau ou de la nourriture?
Helly avait bien du mal à définir l'attitude de la personne en face d'elle. Elle ne parvenait pas dire si il était hostile ou bien s'il était interpellé par sa demande. Peut-être qu'avec plus de formes…

- Je pense qu'on pourrait s'entraidé si tel est le cas… Ou pas, murmura t-elle plus bas.
Elle soupira en passant sa main derrière sa nuque et étouffa des jurons.
 

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Position B4
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Ven 05 Aoû 2016, 19:55

Tout n'était pas si beau dans cette aventure, enfin, rien ne l'était et Mirra l'avait parfaitement compris. C'était vraiment une sorte de guerre camouflée où chacun devait faire face à un allié ou un ennemi sans réellement faire attention aux menaces internes à leur camps. A vrai dire, pour Mirra, ce serait plus une bataille pour son propre camp que d'un jeu en version grandeur nature. Quelque chose se tramait derrière tout ça et le jeune Bélua ne voulait pas finir en pâté de Chouette. Il ne voulait absolument pas mourir lors de cette épreuve.

Quelque chose lui disait qu'il pourrait faire confiance en une personne en particulier. Il avait choisi délibérément de laisser Helly pour éviter de faire des cibles trop faciles et aussi car il aimait être seul dans de telles tâches. De plus, même s'ils se connaissaient plutôt bien, pour ce qui est de l'action il préférerait tomber sur Eärhyë car ils étaient amis d'enfance et que chacun connaissait l'ampleur stratégique de l'autre pour une quelconque défense ou attaque. Leur entraînement avait vraiment porté ses fruits lorsqu'ils avaient protégé le convoi d'un Bélua dans leur ancienne cité.

Mirra regardait le ciel, il fallait donner un indice pour la personne qu'il visait, il fallait lui faire pressentir l'aura qu'il émanait, cette aura si familiale entre eux... C'était le meilleur moyen qu'un petit tique puisse lui permettre de se faire reconnaître de la personne voulue. Il se mit ainsi à marcher vers la forêt, doucement pour prendre en compte le nombre de personnes encore présentes. Il fallait absolument éviter de tomber dans un piège posé par un autre concurrent car même si la tenue est la même, rien ne pouvait nous dire que l'on puisse toucher un allié ou un ennemie.

J'espère que tu seras présent ma petite Chouette, ce serait fort bien que tu puisses aider dans des circonstances qui appliquent la mort ou danger imminent. Je ne sais pas si tu pourrais rivaliser avec différentes races ou autres personnes surhumaines, mais tu me permettrais de vivre plus longtemps dans cette île pourrit. Je ne sais même pas ce qui m'a pris d'accepter cette espèce de quête, et tout me laisse à penser que je vais finalement me faire trouer la peau...

Mirra marchait pour se diriger dans un autre coin de la plage, toujours prêt à se défendre au cas où les ennuis arriveraient. Il ne se fit pas prier lorsqu'un homme étrange courut dans sa direction, arme à la main. Super, un débile. Ou sinon un piège. Mais débile tout de même. Parais-je si faible que ça ?! Mirra s'énerva un bref car il ne pensait pas être si faible que ça... Au moins pas autant. Il dégaina ainsi son katana pour tenter de toucher directement la gorge de cet adversaire. Cependant le premier coup fut bloqué grâce à son armure. Il réitéra un coup dans sa jugulaire en pivotant sa hanche pour amplifier la puissance de son coup. Rien à faire, l'homme paraissait expérimenter dans l'art du combat, ou bien un vulgaire chanceux. Du coup, Mirra prépara un coup d'estoc feinté pour l'obliger à trébucher sur le sol. Il prit son élan et envahit son arme de malice lorsque celui-ci s'abaissa pour trancher le tendon de son genou droit... Un de moins, coup de grâce ? Le Bélua fit un pas chassé pour mettre un coup de pied à cet homme puis planta une de ses flèches dans son crâne. Il souffla un peu puis remarqua les environs pour se situer. Il était toujours visible des autres concurrents, mais dans tous les cas il avait donné un indice bien sympathique pour Eärhyë, il espérait vraiment très fort pouvoir compter sur elle sur cette épreuve de "pistage". Lui n'avait qu'à jouer le rôle de l'exécuteur ou du stratège.
664 Mots | En D3
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Ven 05 Aoû 2016, 22:32

Bon … Récapitulons ce que je dois faire sur cette île avant de faire quoique ce soit. Si j'ai bien tout compris, en fait, le seul véritable but de cet épreuve, c'est de survivre et par la même occasion, d'éliminer quelques membres de l'équipe adversaire si possible. Hmm … Ok. En soit et en théorie, ça n'a pas l'air si compliqué que cela. Pourtant, quelque chose me dit que ça ne va être si simple. Bon, on nous a prévenu qu'au fur et à mesure des jours qui vont passés – même si on ne sait pas combien – certaines zones de l'île vont devenir piégées et interdites, inaccessible pour un temps avant d'être de nouveau propre à être parcourues. Il va donc falloir être attentif et surtout se déplacer rapidement par la suite dès l'instant où l'on aura été prévenu. D'ailleurs, quelque chose me dit qu'ils seraient bien capables de ne rien dire parfois, pour assener ainsi encor plus d'obstacles et voir qui sont les plus dégourdis et débrouillards.

Ah tiens ! Quand je parlais justement des loups, voilà qu'ils nous envoient des messages télépathiques pile au bon moment. Ainsi donc, il y a trois zones de l'île qui deviennent dangereuses. Ok … Bon, ça va quand même pas être très simple pour moi vu que je ne peux pas réellement utiliser la carte pour me repérer et tout. Bon, tant pis. Il va falloir que je me débrouille autrement. L'un des avantages que j'ai, c'est que je peux utiliser les esprits pour couvrir plus d'espace et découvrir plus d'informations. Je pense que je vais déjà m'éloigner des autres. Certains se sont déjà éloignés et je n'ai même pas eu le temps de tester les sacs. D'autant plus que d'après ce que je sens de leur race, la plupart – sauf s'ils sont des traîtres – font partis des Pro-Sympan. Ca serait certainement le moment de commencer à les piéger, mais je préfère quand même prendre le temps et avoir un peu plus de cordes à mon arc que j'ai pas.

Bon, j'vais longer la plage vers le sud, on verra bien. Là … Ca y est, je commence à moins sentir les auras des autres, je vais pouvoir donner mes consignes.


Yrrah, Nasha, j'ai besoin de vous. Il faudrait que vous fassiez du repérage sur l'île pour savoir en gros où se trouvent les autres, et notamment les deux chamans que j'ai croisé sur le premier bateau et aussi pour tenter de repérer les personnes qui n'ont pas de sac d'armes et de soin. Il faudrait aussi qu'on trouve assez rapidement un endroit pour que je passe la nuit parce que quelque chose me dit que dormir à la belle étoile n'est pas forcément conseillé ici.  Pour les autres sacs … Ma foi … On verra plus tard. Chaque chose en son temps. Allez y maintenant.

Tiens … Il y a quelqu'un qui s'approche, je l'entends. Une Bélua apparemment. Ca commence bien ça … La première personne que je croise su cette île, il faut que ça soit quelqu'un de l'équipe adversaire. Bon. Rester sur ses gardes et se méfier. Ne pas oublier qu'elle peut vouloir me piéger. En même temps, elle est peut être l'une de mes binômes … En tout cas, on peut dire qu'elle va droit au but dans ses paroles. … Et elle me sert à rien. J'ai ni le sac d'eau ni celui de nourriture. Testons mine de rien si je peux ouvrir l'un des deux sacs que je porte autour du cou … Non. Bon … Une rencontre pour rien … Tant pis. Il commence à faire un peu chaud ici. J'vais ouvrir un peu ma combinaison moi.

Je crains que nous ne soyons pas en binômes. Par contre, si vous avez un récipient, je peux vous proposer du whisky si vous voulez. C'est pas aussi désaltérant que de l'eau, mais c'est déjà cela. … Au fait, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais c'est la parfaite période pour vous pour tomber enceinte. Vous devriez y réfléchir. Quant à l'entraide … Oui … Pourquoi pas …

Je pense que je vais d'ailleurs enlever tout le haut de ma combinaison. Si je peux l'impressionner un peu avec les quelques muscles que j'ai sur mon torse, ça sera toujours ça de pris!

783 mots
Toble en B4 avec Helly
Yrrah en B3 s'approchant de Bellatrix
Nasha en C2 allant voir Dev
Défi réalisé : ○ Vous mettre torse nu en exhibant fièrement vos muscles (bah oui il en fallait un)
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Ven 05 Aoû 2016, 22:35

Mon premier objectif accomplit, j'en cherchais rapidement un suivant afin que mon pensées ne se perdent pas de nouveau dans un océan d'incertitudes. Il me faillait me concentrer sur le présent à tous prix, et je me mis alors à récapituler les informations que j'avais en ma possession : nous étions sur une île qui semblait avoir été toute spécialement choisit pour l'épreuve ; chaque participant avait reçus un ou plusieurs sacs qu'il ne pouvait ouvrir seul, et chacun d'entre eux contenait quelque chose de différents, mais d'indispensable à notre survie ; des zones spéciales et proscrites nous serons révélés en temps voulu ; il s'agissait ici d'une épreuve sur la durée, où tout était permit pour éliminer ses concurrents. J'étais vêtue de noir, mes opposants de blanc... et je n'avais à priori besoin de rien pour subvenir à mes maigres besoins. Tant que je resterais à l'écart de cette humaine, ma forme d'Ombre me suffisait amplement : nul besoin de dormir ou de manger. Alors quoi ? Devais-je rester ici dans la montagne ? A attendre que nos opposants s'épuisent ? Ou avais-je un autre moyen de servir dignement les intérêts de Sympan ? J'étais puissante... la mort était mon lot... et il était si facile de prendre une vie... Mais de nouveau, mes précédents doutes me revinrent de plein fouet... Que risquais-je à agir ainsi ? On pouvait tant craindre des divins... mais devais-je pour autant m'empêcher d'agir ? Ma punition viendrait, ou non, mais si je devais me remémorer une leçon du passé, c'était bien celle-ci : à ne jamais rien tenter on devenait victime de la fatalité. Je ne pouvais plus me permettre de tergiverser des heures durant. J'étais au cœur de l'action, et non plus une spectatrice, mais une actrice dans un des rôles principaux. « Puisque c'est ainsi... finit de jouer. »

Il m'était si facile de repérer les âmes vivantes de l'île que je déplorai l'absence d'un sort me permettant de déceler l’allégeance de celle ci dans mon panel de sortilèges. Il me faudrait les rencontrer un à un... Soit. J'allais reprendre la route à la recherche d'une potentielle victime lorsque quelque chose attira mon attention... Je me sentais comme... observer... par une présence étrangement... familière. Ce que je n'appréciais guère. Aussi discrètement que possible, j'invoquais un shimi -qui par chance, me répondaient encore- et lui intimait l'ordre de déceler l'opportun. Mais la créature revint après quelques minutes totalement bredouille... Était-ce un être que seul mes sens d'Ombre pouvait voir ? Je prenais le risque, m'exprimant le plus clairement possible malgré le vent qui soufflait par intermittences dans ces hauteurs. « Je sais que vous êtes là. Libre à vous de vous dévoiler ou de vous cacher, mais je ne tolérerais aucun signe d'agression. » Ma menace avait deux solutions : soit l'individu était vivant, sans quoi il ne manquerait pas de signaler sa présence, soit il ne l'était pas... et j'avais affaire à... probablement un esprit, puisqu'ils étaient si nombreux en ce monde. Et sans perdre plus mon temps, je m'éloignais pour me rendre dans un terrain moins accidenté. Revenir à la forêt ne fut pas bien difficile, et je trouvais rapidement mon premier vivant : il était de noir vêtue, un allié, donc. Je le laissais en paix et repartit droit vers le prochain points lumineux. En vain. A croire que nous étions les plus nombreux... Mais cela me semblait parfaitement improbable... Non, l'absence de blanc devait être du à autre chose...

Je me souvins alors vaguement que sur la plage, je n'avais vu personne de cette couleur. Mes souvenirs étaient loin d'être fiables, mais je devais pour une fois m'y fier. Peut-être avaient-ils simplement commencés à un autre endroit de l'île ? Peut-être à l'opposé de notre départ ? Cette hypothèse était tout à fait valable, si bien que je me décidais à la tester. Je partis alors droit au nord de ma position actuelle, voyageant à travers les ombres... et finit effectivement par faire mouche... Une femme toute vêtue de blanc était entrée dans ma ligne de mire. Il ne me restait plus qu'à agir... lui ôter la vie... c'était si facile... trop facile... Mais une longue existence était précieuse, et je ne devais pas prendre mon geste à la légère. Pourtant, je ne pouvais ressentir aucune empathie. Je n'étais pas perturbée parce que j'allais tuée, mais parce que j'allais le faire en dehors de mon cadre de travail. C'était ridicule. Je n'étais plus rien pour mon peuple. Alors je m'approchais de ma victime, le visage impassible, et tel un rapace noir, je fondis sur elle et lui arrachais sa précieuse âme, et lui ôtais son esprit. Sans un mots. Sans un pardon. Sans un merci. Et je ne ressentais rien. Rien d'autre que l'impression d'avoir accomplit l'irréparable. Mais ce meurtre-ci n'allait être que le premier d'une longue suite...

858 mots - A2
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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Sam 06 Aoû 2016, 11:45


Ignorant la matière, le Déchu fila entre les troncs, guettant la présence d’un membre de l’équipe adverse, sans croiser personne. Peut-être avançait-il trop vite pour que d’autres en soient arrivés au même niveau que lui. Libéré des contraintes de la faim, du poids, de la gravité, il se prit à envisager une solution facile ; rester ainsi pour le reste de l’épreuve pouvait lui éviter bien des troubles, sans aucune prise de risque. Toutefois c’était réfléchir en participant, et plus qu’un simple nom sur une liste, il était là pour observer. Gagner n’avait pas d’importance, ce qu’il voulait, c’était récolter suffisamment d’informations pour savoir à quoi s’attendre dans les mois à venir. Il y avait sur cette île des personnes bien plus puissantes que ne pouvaient l’envisager la majorité des participants. Celui ou celle qui avait réveillé ces morts-vivants lors de l’épreuve précédente, par exemple, et qui en était certainement capable de nouveau, si l’envie lui en prenait. Alors qu’il avançait inexorablement en direction du bateau aux voiles blanches, Eerah ralentit progressivement jusqu’à se stopper dans une clairière, les pieds flottants à quelques centimètres du sol. Il quitta sa forme spirituelle, et ferma les yeux. Sa conscience se projeta autour de lui, et il examina les environs. Dans son dos, les élus à la combinaison noire s’étendaient progressivement le long des côtes ; çà et là, quelques individus solitaires avaient progressé bien plus avant, et semblaient déjà s’installer. Un esprit s’évanouit un peu plus loin, attestant du sérieux des combats, à des milles de l’ambiance de la soirée précédente. Comme si le fait d’être en guerre n’était pas suffisant, ils allaient s’entre-tuer pour le plaisir de petits aristocrates. Le soleil se levait lentement, et il réfléchissait aux divers scénarios possibles, immobile. Il n’avait pas envie de prendre part aux combats. Il n’avait pas envie de tuer quelques bougres à peine sortis de l’école, et qui avaient eu la malchance de recevoir une lettre comme la sienne. Le Déchu ouvrit les yeux, et se tourna vers les monts enneigés qui s’élevaient plus loin. Décidé, il se changea de nouveau en esprit, et s’y dirigea.

En passant au-dessus d’un lac, il tourna vivement la tête vers un petit chalet construit sur une des rives, à plusieurs centaines de mètre de lui. Il avait reconnu cette empreinte spirituelle. Poussant ce qui pouvait s’assimiler à un juron doublé d’un grognement, il accéléra pour s’éloigner d’elle. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? C’était peut-être une occasion de s’en débarrasser… Non ; il se sortit rapidement l’idée de la tête, comprenant par là-même d’où provenaient les zombies. Si elle décidait de tous les tuer, il n’avait qu’à quitter les lieux et retourner directement à Avalon. Non sans une certaine lassitude, il se conforta dans l’idée que ce scénario était inévitable, et se prépara mentalement à devoir regarder tous les participants mourir. Ils auraient dû l’annihiler lorsque c’était encore possible. Qui sait quels pouvoirs absurdes elle avait pu engranger depuis la dernière fois qu’ils s’étaient rencontrés. Le Daedalus dépassa le lac, les plaines, et s’éleva rapidement en direction des montagnes. Là-bas se trouvait également un chalet, qu’il évita. Après quelques minutes de recherche, il trouvait ce qu’il recherchait : un petit cours d’eau et le couvert d’un arbre. Etrangement, l’endroit lui rappelait les environs de sa propre maison. Eerah avait besoin de calme et de silence pour faire ce qu’il avait à faire. Après avoir de nouveau quitté sa forme éthérée, il s’assit en tailleur à l’ombre d’un sapin, et abaissa ses paupières. Il devait trouver ceux qui n’avaient pas encore retiré leur combinaison et trouver celui ou celle qui lui permettrait de quitter la sienne. Ce qui n’était pas une mince affaire, vu la quantité de participants et l’avancée de la journée. Ils étaient encore nombreux à n’avoir pas quitté les environs de leurs bateaux respectifs. Tout ce qu’il devait faire, c’était attendre, attendre et se préparer à devoir fuir ou tuer.

C2 - 655 mots.


[Rp Spécial - Event] La Revanche - Page 8 GqzDWY

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Sam 06 Aoû 2016, 12:48

「 La Revanche 」
Si Eärhyë avait craint une quelconque attaque pendant la soirée ou la nuit, sa binôme nocturne avait été des plus sereines et gentilles, évitant tout comme la Bélua de prononcer une parole de travers. Difficile ainsi de juger du camp de ladite dame mais au moins elles avaient été quittes pour une bonne nuit tranquille, elles qui ne s’étaient pas senties s’endormir en raison des pilules. Cette sorte de coma après la première épreuve aurait du faire que du bien, mais la jeune femme s’était réveillée avec une migraine tenace et la sensation d’être immergée dans du sable. Avancer dans de telles conditions étaient complexes et Eärhyë serait bien restée plus longtemps au lit si ce choix n’avait pas enduit un possible abandon de sa part ou encore une position de faiblesse.

La jeune femme en était encore à avaler son copieux petit déjeuner tandis que certains quittaient déjà le navire, par téléportation ou par des moyens plus drastiques : la marche. De même, si certains délaissèrent leurs sacs, la blonde prit sur elle pour les emmener, lorsque viendrait son tour de débarquer. Elle avait compris que cette nouvelle île regorgeait de paysages hétéroclites, et la nourriture devait être abondante pour peu que la jeune femme se dirige au bon endroit. Il en allait de même pour l’eau ou encore les couches pour dormir, elle qui avait bon nombre de nuits à la belle étoile, sur les routes. Ce serait plus difficile pour le nécessaire médical mais après tout il suffisait de rester sur ses gardes et de ne pas se faire bêtement blesser. Au final, cette épreuve tenait tant à la réflexion qu’à l’action : toujours progresser en silence et sans s’arrêter pour éviter de rencontrer un ennemi potentiel et réfléchir la meilleure destination pour trouver tout le nécessaire à la survie. Rien de bien difficile.

Le petit déjeuner dûment avalé, Eärhyë observa le pont du navire. Elle n’était pas la dernière à être encore présente mais les concurrents se faisaient rares dans l’endroit et il valait mieux ne pas traîner davantage. Son premier réflexe fut de quêter des yeux la présence de Mirra. Leur dernière retrouvaille remontait à quelques temps maintenant et, même si la jeune femme pensait l’avoir entr’aperçu à plusieurs reprises, elle espérait bien le voir concrètement et lui parler de vive voix, ce qui lui mettrait du baume au cœur et leur assurerait un avenir prometteur. Ils se connaissaient depuis leur plus jeune âge, ils avaient grandi ensemble, s’étaient entraînés ensemble, ils connaissaient les faibles et qualités de l’autre, et c’est probablement ce qui ferait toute la différence dans de telles épreuves.
Ses pupilles se perdirent au loin avant de caresser la carte. Plusieurs choix s’offraient à elle. Suivre la plage au Nord, longeant ainsi la lisière d’une forêt qui la ferait déboucher sur une prairie somme toute verdoyante ; emprunter les montagnes, choix qui lui rappellerait sans mal sa lutte dans le blizzard de l’Edelweiss ou encore la plage par l’Est. Entendant un discret bruit de luttes au loin, la Bélua releva les yeux juste à temps pour voir un homme possédant un léger renflement au niveau des omoplates tuait un ennemi.


Mirra ? s’étonna tout haut Eärhyë avant de s’élancer vers lui. Elle fut coupée nette dans son élan par la transmission télépathique des organisateurs quant aux zones interdites. Toute à sa joie, elle ne comprit que la moitié des informations et espérait que Mirra aura été plus attentif à ses précieuses informations.
Ce fut d’un pas plus lent qu’elle le rejoignit, admirant les dégâts laissés sur le corps du malheureux ennemi. Ce dernier s’était trouvé là au mauvais endroit au mauvais moment et, si son ami n’était pas non plus une machine à tuer invincible, son entraînement avait tout de même l’air d’avoir porté ses fruits. Au moins savait-il se défendre contre une menace « bas de gamme ».
Essayant d’arriver à son niveau avec une discrétion somme toute foireuse en raison des grains de sable, elle positionna ses mains sur ses hanches et emprunta un ton ironique.


Alors la chouette, pas envie de laisser tes plumes au premier venu ?


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