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 [Rp Spécial - Event] La Revanche

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4744
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Sam 06 Aoû 2016, 13:05


La Revanche

Est-ce que savoir qu’il s’agissait d’un Déchu me posait problème ? A vrai dire, je n’en savais trop rien. D’un côté, ça avait quelque chose de rassurant. Comme un point de repère. Quelque chose de familier à quoi se raccrocher dans ces épreuves qui mettaient autant nos capacités que nos nerfs à l’épreuve. Je me sentais moins seule dans ce bal de costume noir et blanc, où rien ne nous différenciait des autres sinon le regard. Mais ignorer ce que l’on nous réservait, et au vu de ce que l’on a eu ce matin, il est évident qu’il me serait plus difficile encore d’utiliser quelques pièges ou autres ruses. Déjà qu’il m’est difficile d’y songer. Après tout, j’ignorais bien qui se cachait derrière chacun de ces masques. Je viens d’apprendre que j’allais passer la nuit avec un compatriote, qui me dit que je ne connais pas d’autres personnes parmi les participants ? Pour reprendre les mots du Déchu qui me tenait compagnie : « le monde est petit ».

Comme on nous l’avait annoncé la veille, au vingtième coups de cloche exactement, on nous apporta le déjeuner. Et entre ces vingt coups de cloches, je dois bien admettre que j’ai bien peinée à m’habiller et je me demande encore comment ai-je réussie à mettre cette tenue à l’endroit. Quoiqu’il en soit, une fois le bandeau retiré, on nous apporta des sacs. Je restais béat à ce moment-là. Quatre ! J’avais quatre sacs ! Je regardais les étiquettes pour voir leur contenu. Nourriture, nécessaire pour dormir, de quoi se soigner et des armes avec des pièges. Moi qui ne suis pas d’une forte constitution, comment allais-je faire ? Je serais bien obligé d’en abandonner un ou deux si je voulais avancer… Mais à part les armes, lequel duquel pouvais-je me séparer ? Quoi que en repensant de quoi sont capable certains, même les armes seront peut-être indispensable pour survivre sur cette île… D’autant plus que je ne peux en ouvrir aucun sans avoir trouvé mon binôme. Un binôme qu’il ne sera pas facile de trouver. L’île à l’air grande et malgré les quelques abandons, en espérant qu’il s’agisse d’abandons, nous sommes encore nombreux… Ça n’allait pas être simple d’ouvrir ces sacs. Avec un soupir, et mettant ces sacs sur le dos, je sortis de la cabine. Il y avait encore des gens sur la plage. J’allais essayer de les ouvrir à leur côté. Avec de la chance, certains seraient ces partenaires.

Alors que je posais à peine le pied sur la passerelle pour descendre du navire, je sentis quelque chose d’anormal se passait. « Mais… Quoi ?! ». Le sol se dérobait sous mes pieds et je voyais un instant le paysage disparaitre pour devenir un autre, totalement différent. Je n’avais jamais ressentis cette sensation auparavant, et la tête me tourna au point que j’en perdis l’équilibre et me retrouvais à genoux…. Et couverte de boue ! Une splendide téléportation qui m’avait emmené dans une zone marécageuse et envasée des pieds à la tête. Mais pourquoi ? Heureusement, si l’on peut se permettre de dire ça vu les conditions, je n’étais pas la seule dans ce cas-là. Etait-ce aléatoire ? Peut-être. L’objectif principal de cette épreuve c’est de survivre. A présent j’ai le camouflage pour ça, tant que je reste dans les zones adaptées. Et les marécages, ce n’est pas le genre d’endroit où les gens iront en premier. Je cacherai un sac dans les environs du coup. Je regardais la carte plus en détail. Ces trois zones sont interdites, et les marécages s’étendent plutôt loin. J’irai cacher mon sac un peu plus à l’ouest et je me mettrais à couvert dans la forêt plus au sud.

Après avoir tentée d’ouvrir mes sacs, sans succès bien sûr, dans l’espoir qu’au moins l’une des personnes présente soit ce partenaire dont j’avais besoin, je prenais la voie des airs pour avancer dans ces marais. La vase ne facilitait pas la chose pour avancer par voie terrestre, alors même si mes sacs ne me permettaient pas de voler aussi aisément que d’habitude, c’était toujours plus simple que de m’enliser dans cette boue gluante et malodorante. Et c’est d’ailleurs comme ça que je pus réviser mon jugement sur ces marais. En survolant l’endroit plusieurs personnes c’était approchés du lieu. Mais évidemment, toutes étaient habillées de blanc. Comment être certaine qu’au moment où j’atterrirais je ne signerais pas mon arrêt de mort ? Tant pis, je devais essayer. Je n'allais pas rester planquée toute l'épreuve. Je redescendis dans le marais près du lac. La pauvre personne semblait avoir bien du mal à avancer dans ce marécage… M’approchant d’elle, les mains visibles pour montrer que je ne tenais pas d’armes, je lui proposais d’essayer d’ouvrir nos sacs. Même si je dois bien avouer que pendant une seconde, je me suis demandée si elle m’avait entendue. Elle semblait… Ailleurs ? Perdue peut-être devrais-je dire. Même quasi-inconsciente. J’essayais chacun des miens. A nouveau, ce fut un échec. Je soupirais de désespoir. On ne peut pas dire que la chance soit avec moi depuis le début de ces épreuves… Quoi que ? Un sourire de satisfaction se dessina sur mon visage, sourire évidemment invisible, lorsque je pus observer le sac de cette femme s’ouvrir. Mais je dois bien avouer que l'état de la pauvre femme me faisais pitié. C'est à peine si elle tenait sur ses jambes... Je saisis donc une gourde du sac et la lui tendis. « Buvez ça. Vous avez l'air à bout de force. Vous ne tiendrez pas longtemps si vous continuez ainsi... ». Ca peut sembler incompréhensible pour certains qu'une pro-Sympan vienne en aide à une pro-Aetheri. Mais pour moi il est incompréhensible que l'on puisse laisser quelqu'un mourir  sans agir. Je divisais donc le contenu du sac en part égale. Puis je repris mon chemin, avec les gourdes accrochée à la ceinture, espérant que cette femme tiendrait le coup.

Comme prévu, je pris la direction de la forêt, en ayant pris soin d'avoir envasé le sac d'arme au passage. Les arbres sont hauts et denses. Je pourrais également laisser un sac ici si c'est trop compliqué avec trois. A moins d'être excellent en escalade, ou de pouvoir voler, il sera difficile de le récupérer. Je me posais donc sur la branche d'un arbre. Assez haut pour avoir une vision des environs, mais pas trop pour ne pas être à découvert. Sais-t-on jamais. La montagne ne se trouve pas si loin. Les marécages et le lac sont juste au nord. Je suis plutôt bien située je dois dire. Mais les grognements plus à l'est ne sont tout de même pas bien rassurants... Que peut bien cacher cette île ? Je préfère m'attendre à tout. Les surprises sont sûrement la spécialités des organisateurs de ces épreuves..

©Code by Zab


Post V Mots 1140
En B3 avec Bellatrix puis en C3 dans la forêt
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

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◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Sam 06 Aoû 2016, 18:12


La revanche (5)
À présent abrité par les bois, je m'assis sur le sol. Cette combinaison ne m'allait pas du tout et je me posai quelques questions la concernant. Et si je l'enlevais ? Personne n'était là pour me surveiller après tout, même si je pensais quand même que nous étions plus ou moins suivis par les organisateurs dans notre aventure. Je pouvais, selon moi, la retirer sans que personne ne cherche à me la remettre. Au pire, tester ne me ferait pas de mal. Cela me permettrait de me fondre plus facilement dans le décor et également de provoquer un doute raisonnable dans l'esprit de ceux qui croiseraient mon chemin. Plus le temps passait, plus la plage se faisait déserte. C'était le bon moment pour retirer le vêtement. Mes mains s'approchèrent des attaches mais quelque chose d’inattendu se produisit : la combinaison ne bougeait pas. Pire, elle semblait totalement collée à ma peau. Je serrai les dents, tirant un peu plus fort avant de me rendre à l'évidence : elle ne bougerait pas. Pour l'instant, ce n'était pas bien grave mais il arriverait un temps où mon corps aurait besoin d'expulser ses déchets naturels. Il faudrait que je me lave aussi car il n'y avait rien de pire à mes yeux que la crasse, hormis les chats. Cependant, puisque nous étions en situation périlleuse, je n'allais pas commencer à me plaindre de ne pas avoir de bain à disposition. Appuyant mon dos contre le tronc de l'arbre qui se trouvait derrière moi, je collai également ma tête à ce dernier. Je devais réfléchir à la situation. J'avais donc avec moi de l'eau, en grande quantité. Il faudrait sans doute que je cache le sac mais je n'étais pas sûr que l'idée soit si judicieuse que cela. Comme il était ouvert, si quelqu'un le trouvait, je serai dépossédé d'un bien des plus précieux. J'avais également avec moi deux poignards, une épée et des pièges mais je n'étais pas fou : je ne survivrai pas seul. Je me relevai donc et fixai un instant la plage pour essayer de voir s'il restait des individus présents. Il y avait ce qui ressemblait à une femme. C'était étrange car elle me rappelait quelqu'un. Cette silhouette ne m'était pas étrangère du tout.

Laissant mes affaires à l'abri des arbres, j'allai vers elle. « Nous ne sommes pas du même camp mais je vous propose de coopérer quand même. Du moins, si vous avez quelque chose qui peut m'intéresser. ». Je n'allais pas non plus donner aux pauvres. Le but n'était pas de me montrer charitable, loin de là. Je voulais qu'on puisse mettre nos affaires en commun. Ensemble, nous serions forcément plus forts. Ce n'était pas dans ma nature de vouloir faire équipe mais je n'étais pas idiot au point de penser que je pourrai me débrouiller seul. « Je possède de l'eau et quelques armes. Si nous devons rester longtemps sur cette île, l'eau sera indispensable à la survie. Nous pouvons partager si ça vous dit. Je ne pourrai pas tout porter de toute façon et à deux ce sera plus évident. ». Je devais savoir si elle avait quelque chose qui pourrait m'intéresser. Au pire, si elle s'avérait inutile, je la ferai porter les sacs et la tuerait une fois que je n'aurai plus besoin d'elle. C'est ce que je pensais sans pour autant être très convaincu de ma théorie. Il se dégageait quelque chose d'elle. Elle avait une odeur particulière que j'avais l'impression de reconnaître. Ce pourrait-il que... « Je vous offre de l'eau et une ou deux armes, et vous m'offrez un peu de ce que vous avez, ça vous va ? ». Je la fixai d'autant plus. « Si vous n'avez rien, nous attendrons que vous acquerriez quelque chose. ». Je n'aimais pas cette impression de déjà vu que s'emparait de moi. J'étais presque persuadé que c'était elle. Je n'avais aucune preuve mais son odeur, sa carrure, cette façon d'être... « Venez... ». Je n'avais pas envie de lui dévoiler mon identité, pas maintenant. Cependant, je me disais que si elle parlait, je pourrai reconnaître sa voix entre mille. Je fis donc quelques pas vers les arbres pour lui montrer le sac grand ouvert, son contenu, ainsi que les armes et pièges que j'avais pu récupérer. « Essayons d'ouvrir nos sacs respectifs. Peut-être que nous sommes en binôme ? ». Je devais lui poser une question. « Vous aimez la couture ? ». C'était idiot mais si elle me répondait oui, je serai fixé.

Spoiler:
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Sam 06 Aoû 2016, 18:48


Elle s’était approchée à pas feutrés du Démon, affalé avec une certaine nonchalance sur le pas de la porte. Sans un bruit, elle s’accroupit près de lui et posa doucement une main sur son épaule. Dans un murmure, elle lui glissa à l’oreille : « Je crois me souvenir que je devais vous prouver que vous étiez dans l’erreur. Laissez-moi vous convaincre d’une façon assez simple. Pourquoi, à votre avis, ai-je choisi de me battre pour le Dieu-Roi ? » Elle sourit. « Vous soutenez les combattants de l’équilibre, ceux qui soutiennent le monde dans sa fragilité éternelle. Vous acceptez la jolie chaîne que vous portez autour du cou, tout en vous persuadant que vous êtes libre et arrogant. Personnellement, je n’accepte de me mettre au service que de ceux qui portent mes intérêts, que de ceux qui sont aussi dépravés, mauvais et manipulateurs que moi. Je pensais que vous aussi. Il faut avoir l’intelligence de comprendre les vrais tenants et aboutissants de cette Guerre ainsi que la jugeote de saisir l’Histoire que nous traînons. » Elle recula légèrement. « Vous vous êtes trompé. » Et elle se moquait. Le charmant Delta présentait Sympan comme le grand guérisseur qui ramènerait un ordre nouveau, paix et prospérité. Tout le monde l’avait cru sans broncher. Vanille ne doutait pas qu’il instaurerait un ordre nouveau. Elle savait qu’il ne ferait pas tout le reste. « Réfléchissez. Essayez de voir. Il y a des choses que je ne peux vous apprendre. Si vous parvenez à trouver la raison, je vous montrerais peut-être mes véritables formes. » C’était la petite touche d’humour de la journée. « J’aime le blanc. » ajouta-t-elle en s’éloignant davantage. « C’est une couleur qui me va à ravir. » Elle jaugea un instant Zane. « Hum. Ça ne vous va pas au teint à vous, par contre. Peignez-vous de rouge, ça ira bien mieux. » Lui suggérait-elle d’attraper le premier inconnu qui aurait le malheur de tomber sous sa main pour l’éventrer et colorer ses vêtements de son sang ? Oui. « Vous devriez perdre moins de temps à tenter de faire de l’esbroufe pour m’impressionner. Ce n’est pas en ratant nos invités que vous allez parvenir à vos fins. » Elle flâna à travers le petit chalet, la démarche aussi silencieuse que celle d’un chat. Au détour d’un couloir, elle plaqua la Petite Sirène contre le mur, une main sur sa gorge.

La Khæleesi eut un joli sourire, illuminant le visage de l’Ange d’une expression tendre et douce qui avait tendance à rendre son geste d’autant plus inquiétant. « Bonjour, jolie petite fleur. Tu es bien loin de l’Océan. Es-tu perdue ? » Elle pencha la tête sur le côté dans une avalanche de boucles brunes. « Il me tardait de faire ta connaissance, ma chère Lhyæræ. » La pauvre créature ne devait pas comprendre ce qui lui arrivait. « Tu as choisi le mauvais camp, toi aussi. Cela ne m’étonne pas. La défiance ne fait pas partie de ton sang mais du mien. C’est vraiment très triste. Je vais devoir m’inventer une bonne raison de t’épargner. » Lentement, elle exerçait une pression du bout de ses doigts, les uns après les autres. Elle répéta ce petit ménage plusieurs fois, avant de s’écarter, de la lâcher. Elle la dévisageait avec minutie, la mine rêveuse. « Tu ressembles tant à ton père. » articula-t-elle tout bas. Il y avait quelque chose de narquois au fond de ses yeux. « Tu ferais mieux de changer de visage. » Elle n’ajouta rien et tourna les talons. Elle ne craignait pas de lui tourner le dos. Sa demi-sœur ne pouvait rien lui faire. « Vraiment ! » insista-t-elle avant de disparaitre. A peine sortie du chalet, elle aperçut la silhouette fébrile d’un homme vêtu de blanc. Il brandissait un couteau dans sa direction, après avoir jeté un coup d’œil à Zane, troublé par le binôme qu’il avait sous les yeux. « Je vais vous … » - « Je n’ai pas envie de vous écouter. » le coupa-t-elle. Elle enjamba le Démon sans ralentir le pas et agrippa ses ongles sur les joues de son agresseur. La seconde qui suivit, il fut à terre, la peau calcinée et la bouche béante. Il n’avait même pas eu le temps de crier. « Ne m’en tenez pas rigueur, Zane. J’ai promis de ne rien vous faire mais il faut bien que j’écume les rangs adverses. » Elle n’avait pas précisé son désir de l’empêcher de faire de même. Elle n’était pas certaine de ses propres volontés, à ce sujet.

Il s’était tapi dans la pénombre de la lisière d’une forêt. Après avoir longuement contemplé certaines personnes, il se replia lentement dans les bois. Ses traits étaient tordus de rage et de frustration. Il était grand temps qu’il se mêle à cette histoire.

800 mots - B2. Toujours sous une autre apparence, toujours pas reconnaissable. Le personnage PNJ, à la fin, fait sa vie et je ne dis rien sur lui xD
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Sam 06 Aoû 2016, 20:11






La revanche



J’avais voulu allez au plus simple. Demander à chaque personne qui se trouvait autour de moi de pouvoir vérifier si nous étions partenaire ou non. Certes il y avait des personnes qui soutenait le camp adverse mais au moins je serais rapidement fixée si j’avais de la chance ou non.
Seulement la réponse ne tarda pas à tomber bien au contraire. Je devais faire partie de ces personnes qui cumulait la mal chance tout au long d’une période sans avoir le moindre espoir de s’en sortir.
En effet alors que je venais de m’approcher de certaine personne qui discutais pour jeter un œil a leur sac, je me retrouvais dans un endroit que je ne m’étais pas attendue. Téléporter pour je ne sais qu’elle raison je me retrouvais désormais au centre d’une vaste étendue de boue.
J’essayais alors de me dégager de la rapidement examinant ma tenue un instant. 《 au moins elle n’est plus totalement blanche》 autant voir le bon coter des choses. Même si je devais admette que ce n’étais pas mieux à mes yeux bien au contraire. Je n’avais jamais été quelqu’un de spécialement coquette. Mais j’aimais quand même être propre sur moi.
Tordant mes cheveux pour en dégager la boue qui c étais accumuler. Je me demandais ou est-ce que je pourrais me rafraichir. Dans le chalet peut être ? mais je ne savais pas où ils étaient. Cependant j’entendais un bruit de vague du coup je devais pas vraiment être loin de l’océan.
Je me mis donc à sa recherche et fini par le trouver. Soulager, j enlevais le plus de saleté possible même si je savais que je ne pourrais jamais tout récupérer.

Une fois cela fait, je réfléchis à comment j’allais m’y prendre je devais maintenant chercher les personnes qui avais les sacs qui m’étais destiner et trouver celui qui pourrais ouvrir celui que j’avais.
Dans un sens j’étais contente d’en avoir qu’un. Quand je voyais tout ceux qu’avais les autres au moins je voyageais léger moi. Enfin léger…Le sac restais malgré tout lourd et je ne savais pas si je pourrais le porter bien longtemps.
Je décidais alors de trouver un endroit où je pourrais le cacher en attendant de trouver mon binôme. Mais je pris le temps de le recouvrir car je savais que si je trouvais un sac qui ne m’étais pas destiner je le détruirais certainement.

Je commençais alors mes recherches. Je ne savais pas vraiment comment j’allais m’y prendre pour trouver mes partenaires car je me disais que si certains d’entre eux étaient dans le camp opposer et qu’il n’en avait pas l’utilité ou encore qu’il n’eût d’autre solution pour remplacer le contenue il n’hésiterait certainement pas à le détruire. Comment est-ce que je pourrais m’y prendre.

Mais alors que je commençais à voir l’autre bateau au loin je remarquais une personne qui semblait chercher quelque chose dans le sable. M’approchant je constatais que c étais plutôt l’inverse, occuper à camoufler ses sacs il n’avait pas vraiment fait attention à ma présence.
《 Dite moi. Avant que vous les enterrer ça ne vous dirait pas que l’on vérifie si nous ne pourrions pas en ouvrir un ou les deux? La chance va peut-être nous sourire. 》l’homme sursauta et me regarda un instant. Habiller de blanc et lui de noir il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu’il se méfiait. 《Très bien. Mais si l’un d’entre eux s’ouvre, ne vous aviser pas de fuir avec. Compris ? 》 J'hochais docilement la tête. Je n’avais pas vraiment le choix en fait.
Il avait deux sacs seulement. On essaya le premier et malheureusement il ne s'ouvrit pas, le déposant sur le sol, on regarda pour le suivant, mais le résulta fut le même. Rageant quelque peu je donnais un coup de pieds dans le sable. Je pense que si nous n’aurions pas eu les tenues il en aurait eu dans les yeux.
D’ailleurs il dû penser que c étais intentionnelle car il m’attaqua. Cependant même si ce n’étais pas parfait, j’avais quand même de bon réflexe et je réussi à éviter son attaque. Seulement je n’avais pas vraiment le temps de dégainer mon épée et finalement ce fus un simple combat a mains nue.

Heureusement que pour une fois la chance avait bien voulu pointer le bout de son nez. Sa réaction n'était due qu'à un malentendu et son attaque un accès de rage. sous l'effet de celle ci, il semblait avoir oublier qu'il n'était pas vraiment douer dans ce genre de combat et c'était justement ça ma chance car ce n'était pas non plus mon cas.
Du coup, même si ce n'était pas aussi facile que j'aurais pu l’espérée, il fini sur le sol, simplement assommée. essoufflée, j'avais regarder les sacs un moment. lui je le laisserais en vie, pour le moment, mais ses sacs, je comptais bien m'arranger pour qu'il n'y ai pas aces vu que je n'étais pas si binôme. forçant les ouvertures, je les laissais tomber quand le contenu fut détruit et je repris ma route vers l'autre bateau que je pouvais apercevoir.

Une fois arriver je m’approchai de deux personnes. L’un étai de mon camp et l’autre du camp adverse. Je secouais na tète néanmoins quand j’entendis la question poser. Étais ce vraiment le moment de parler couture ?
《 Excusé moi. Mais si vous avez des sacs avec vous, pourrions-nous vérifier ? 》 Autant être directe je n’avais pas envie de perdre plus de temps. On verrait bien si pour une fois j’avais de la chance.

950 mot
en A4

© Jawilsia sur Never Utopia

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Sam 06 Aoû 2016, 21:58


La Revanche
Rp spécial


Sur la plage, un petit groupe s'était réuni. Ces derniers n'appartenaient pas forcément au même camp mais ils avaient jugé bon de coopérer. La première à avoir eu l'idée fut une femme du nom d'Estelle. Malgré la peur qui réveillait en elle l'instinct de survie, elle avait su le dompter afin d'attendre que d'autres individus la rejoignent, restant droite comme un i sur la plage. Elle avait posé ses sacs par terre et avait salué ceux qui avaient approuvé son idée. Ainsi, ils étaient une dizaine à avoir fait connaissance et à juger bon de rester ensemble jusqu'à ce que les rangs se clairsèment. C'était une sorte de compromis. Quand il ne resterait qu'eux, ils se sépareraient et se battraient les uns contre les autres. En attendant, ils avaient décidé de se protéger et d'ouvrir les sacs qui voulaient bien céder. Ils avaient récupéré plusieurs sacs de nourriture et d'eau, quelques sacs d'armes et de pièges, deux sacs de soin et le même nombre pour dormir. Cela suffirait amplement. Bien que le groupe soit réuni en un point, plusieurs individus avaient été envoyés vers la forêt afin de couper du bois pour faire un feu. Ils pensaient à la nuit et, à vrai dire, ils faisaient bien. L'eau de mer serait parfaite, bien qu'un peu salée, pour faire cuir le riz. En prenant quelques armes, un homme qui contrôlait le métal façonna une sorte de marmite. Ce serait suffisant. Les alentours avaient été piégés afin d'éviter que d'autres ne viennent voler ce qu'ils avaient. Néanmoins, peut-être que de nouveaux arrivants pourraient se joindre à eux ; à condition qu'ils apportent quelque chose au groupe.

Le poing fermé tapota doucement l'épaule du Vampire. La jeune femme attendit qu'il se retourne pour lui sourire, pieds nus dans la neige, une robe longue mais légère sur le dos. La différence de couleurs entre lui et elle était flagrante. Il arborait du noir alors qu'elle était habillée de blanc. L'examinant attentivement, elle lui tourna autour avant de déclarer, ses yeux fixant les siens. « Vous devriez changer de visage. ». Ceci était une métaphore, une phrase qui voulait simplement dire qu'il ferait mieux de rejoindre le camp adverse. « Le noir ne vous sied guère. ». Elle posa sa main sur sa joue, se rapprochant un peu plus. « Le blanc vous conviendrait bien mieux. ». Elle se mit à chuchoter, comme si elle lui confiait un secret. « Vous devriez me représenter... ». Elle ne lui laissait pas vraiment le choix en vérité, sa combinaison ayant déjà rejoint les couleurs qu'elle arborait fièrement. Elle rit d'un petite rire cristallin en haussant les épaules avant de lui dire d'un air malicieux. « Adieu ! ». Sans plus de cérémonie, elle disparut.

Edwina se sentait légèrement perdue dans l'espace qui s'étendait devant elle. Fixant les environs, elle ne tarda pas à voir un homme s'avancer vers elle. Il lui parla et elle resta silencieuse. Elle savait qui il était. Elle se demanda s'il l'avait reconnue jusqu'au moment où il lui posa la question concernant la couture. « Je... Oui... J'aime beaucoup la couture mais pour... » fit-elle pour la forme. Néanmoins, elle fut interrompue par une femme qui venait d'arriver. Elle aurait aimé parler plus avec lui parce qu'il lui était cher mais elle remettrait ceci à plus tard. « Oui, bonne idée... » admit-elle. Pourtant, les choses se gâtèrent lorsqu'une annonce leur fut passée par télépathie sur les zones qui ne tarderaient pas à devenir interdites. Comprenant que l'une d'elles étaient justement celle où ils se trouvaient tous les trois, la jeune femme attrapa la main de Kaahl après lui avoir dit de prendre ses sacs et fit simplement signe à l'inconnue de venir avec eux, du moins, si elle le voulait. L'homme n'avait pas le choix, lui. Elle était assez puissante pour le contraindre, d'une manière ou d'une autre. De toute façon, elle les menait vers leur salut. Une fois arrivée vers une zone plus sauve, elle posa ses mains sur ses genoux, essoufflées. « Oui... Regardons si nos sacs s'ouvrent... » répéta-t-elle entre deux inspirations avant de se mettre à rire.

« Que fais-tu là ? » demanda la Déesse au Dieu. « Je m'amuse. » répondit-il. « Un peu comme toi si j'en crois mes observations. ». « Je n'approuve pas ta folie. ». « Ce n'est pas de la folie. C'est du chaos, ma chère. ». Il sourit, préparant un petit tour dont certains se rappelleraient pour longtemps.

742 mots

Explications


Bonsoir =D

Du coup, plusieurs points (vous pouvez vous aider de la carte ci-dessous pour comprendre ^^)

- Un groupe d'individus s'est réuni en D1. Ce sont des PNJ, ils sont une dizaine et ont ouvert plusieurs sacs pour récupérer des choses à l'intérieur. C'est là où y a le smiley sur la carte donc. Vous pouvez essayer de leur voler leurs choses si vous en avez envie, en sachant que tout dépendra de vos spécialités. Si vous êtes puissant, vous pouvait les trucider mais disons qu'ils ont tous des stats entre 5 et 10 partout. Comme ils sont nombreux, ce ne sera pas facile de les tuer. Vaut peut-être mieux essayer de copiner avec eux ^^

- Les zones A4 et C2 sont interdites. En A4, il s'agit cette fois d'un gaz qui a des effets euphoriques sur les gens qui l'inhalent. Kaahl, Eléa et Edwina en sont victimes vu qu'ils se trouvaient dans la zone avant d'être déplacés. Eléa je n'ai pas mis que tu étais en A3 sur la carte vu que tu es libre de suivre ou non les deux. Kaahl, Edwina te force en te tirant (oui XD). En C2, ce sont des fleurs qui poussent partout et qui ont la particularité d'être très urticantes. Si vous vous approchez d'elles, vous allez vous gratter à fond. Loziel, Devaraj et Eerah, vous savez à quoi vous attendre xD Quoi qu'il en soit, les zones interdites doivent être quittées le plus rapidement possible.

- En rouge, ce sont les Esprits compagnons des Chamans. Ils sont visibles sauf Al'Kezar puisque Bellatrix n'a pas encore fait sa première fusion. Donc lui n'est visible que des Chamans, Ombres et de ceux ayant le pouvoir de voir les Esprits ou de se transformer en Esprit.

- La zone B3 n'est pas interdite mais est constellée de pièges qui explosent quand on marche dessus. On ne sait pas qui les a mis là, c'est la vie xD

- La zone B1 n'est plus accessible à part pour Wriir, Mancinia et Loziel qui vont y être téléportés à la fin de ce tour et pour deux tours après celui-ci [donc jusqu'au petit matin]. Une fois dans la zone, Wriir sera changé en Bélua paresseux, Mancinia en Démon et Loziel en Ange. Veillez à changer un peu le caractère de votre personnage pour correspondre au profil ^o^ La zone est à vous. Vous pouvez enlever votre combinaison. Pendant ce temps, votre binôme pourra également enlever la sienne ^^ [Donc Milady, Eerah et Eléa, vous êtes libres jusqu'au lendemain où votre combinaison réapparaîtra et vous collera à la peau de nouveau xD]. Vous avez tout à disposition. Femmes/hommes, nourriture, eau, bain chaud, loisirs etc.

- Nous sommes en début d'après-midi et il fait beau o/ Pour l'instant hu hu.

- Je rappelle que vous ne pouvez pas avancer à pied de plus d'une zone par tour. Ceux qui ont des ailes ou qui peuvent aller vite (++ en agilité ou super vitesse) peuvent avancer de deux zones. Ceux qui peuvent se transformer en Esprit peuvent avancer de quatre zones, les Ombres et les Génies aussi s'ils prennent leur forme éthérée, en sachant que la combinaison reviendra automatiquement sous forme solide. Ceux qui ont le pouvoir de se téléporter peuvent faire comme ils veulent. Marquez bien où vous êtes sinon c'est le gage hu hu

Carte:
Légende de la Carte:

Pour rappel des binômes:

Pareil certains sacs sont abandonnés ou jetés xD

Déroulement
du RP


Il reste donc :
Pro-Sympan : Wriir - Eärhyë - Mirra - Milady -  Raphaël - Miles - Kyra - Helly -  Loziel - Eerah - Vanille - Edwina (+1 vie)
Pro-Aetheri : Lhyaerae - Reddas - Eléa - Zane - Devaraj - Mancinia - Nostradamus - Kaahl - Bellatrix - Anwen - Toble.

C'est un rp spécial donc vous devez poster une fois par semaine. En réalité ça va être un peu différent de d'habitude. Concrètement, je me laisse le week end pour poster. De ce fait, votre deadline sera toujours le vendredi soir. Néanmoins, tant que je n'aurai pas posté, vous pourrez encore le faire. De même, dès que j'ai posté, vous pouvez poster à votre tour. Concrètement, pour vous donner une idée, je ne posterai jamais avant 19h, heure française (parce que avant je fais autre chose). Mais après 19h, si vous commencez votre réponse, ce sera à vos risques et périls ^^ Donc admettons, on est samedi, il est 10h, vous n'avez pas posté, vous pouvez. Il est 19h, ça sent mauvais. Il se peut aussi que je poste le dimanche et là pareil, toujours après 19h ^^ Donc voilà =)

Petite précision en ce qui me concerne : je joue Edwina sur mon post PNJ donc si un jour je dépasse le délai (c'est à dire mon week-end), je la considérerai éliminée ^^

Ceux qui ne posteront pas seront éliminés ! Il se peut que je prenne des membres pour voter sur certaines épreuves aussi ^^ Mais ce sera pas tout de suite, plus quand on sera moins nombreux =)

Vous devez faire des messages de minimum 650 mots. Vous avez officiellement jusqu'au vendredi 12 Août pour poster =) Bon jeu.

Gains
& Participations


En vrai j'oublie tout le temps de les rajouter et c'est quand j'arrive là que je me dis "oh crotte" mais que je suis trop fatiguée pour le faire XD ... Ouais c'est bien ce que je dis XD

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Dim 07 Aoû 2016, 13:31


A mesure que l’ascension du soleil progressait que la manifestation du zénith approchait, il devenait considérablement ardu de progresser au sein de la montagne. Il m’était nécessaire d’élire abri au plus vite dans l’ombre des cavernes, en espérant ne point subir les désagréments d’une fâcheuse rencontre pendant ma léthargie diurne. Je me retournai de plus en plus fréquemment pour m’assurer de n’être poursuivi, et éprouvai un certain soulagement en découvrant systématiquement l’absence d’individus me jalonnant. Par chance, je repérai à distance atteignable une cavité dans la formation rocheuse. J’espérai alors que celle-si se révélât salutaire et dépourvue de dangers pour m’écarter momentanément du champ de bataille jusqu’à l’approche de la nuit. Il ne me restait plus qu’à fournir un dernier effort lorsqu’à ma grande surprise, on m’interpella par une sollicitation à l’épaule.

Les hyperboles me manquèrent pour décrire l’étendue de ma surprise, ainsi que l’enchaînement de mes phases émotionnelles. En prime abord, je me retournai brusquement, quelque peu alerte, car j’étais persuadé de ne point avoir été suivi au cours de mon périple. Un mélange d’appréhension et de fascination s’empara alors de mon être lorsque je la découvris. Appréhension : une femme vêtue de blanc – conséquemment mon ennemie – me souriait, amusée par ma réaction, et n’affichait aucun signe d’anxiété. Pour s’être ainsi faufilée jusqu’à moi sans la moindre difficulté, il y avait fort à parier que sa puissance écrasait la mienne. Fascination : je demeurais pétrifié, incapable de quitter son visage du regard. Ses yeux profonds m’hypnotisaient, sa chevelure étincelante m’éblouissait et sa voix ensorcelante me captivait de telle sorte à ce que la réalité et les paysages alentours n’existaient que pour seconder ses propos. En l’espace d’un instant, je me retrouvai plongé dans une transe, qui prit fin presque aussi subitement que son apparition. Il me fallut quelques instants pour recouvrer mes esprits, et ma première interrogation fut la suivante : venais-je de faire face à un mirage ? Ces lieux devaient définitivement abriter un potentiel magique effarant, qui me laissèrent coi durablement.

Je plissai les yeux, incrédule quant à ce qu’il venait de se produire. Je remarquai alors à mon grand étonnement que la couleur de ma combinaison avait changé. Les propos de mon interlocutrice – qui n’était donc point imaginaire – rejaillirent alors soudainement, tel un écho. Qu’avait-elle affirmé ? « Je devais la représenter  » ? Rien ne comptait davantage à mes yeux que d’honorer sa requête. De toute évidence, je ne connaissais aucun de mes prétendus « alliés » vêtus de noir et n’avais subi aucune inimitié avec un immaculé jusqu’alors. Blanc, noir, qu’importait à ce stade ? Ma conviction était telle que mon allégeance était dictée par les couleurs que je portais. Peu me croiraient si j’affirmais posséder l’alignement opposé à ma combinaison. Qui plus était, cet interlude ne changeait rien à la nature intrinsèque de mes plans – sommeiller pour les heures à venir, regagner la plage de nuit pour frapper mes ennemis, et partir en quête d’équipement. Pour l’heure, il me fallait poursuivre pour conclure mon ascension jusqu’au refuge que j’avais désigné.

Les derniers mètres furent les plus éprouvants – était en cause l’intensité grandissante de la lumière diurne. L’atteinte de la caverne fut un réel soulagement, comparable à un poids que l’on venait de m’ôter. Je n’abaissai point ma vigilance pour autant – il me fallait préalablement m’assurer du caractère sauf de ces lieux. Scrutant notablement le sol pour repérer quelque indice attestant d’une occupation récente, rien ne me parut indiquer qu’il s’agissait d’un habitat prisé par quelque animal ou créature de l’île. Il se pouvait, naturellement, que l’éventuel résident soit de sortie de jour et ne comptait regagner son antre qu’à la nuit tombée. De toute évidence, je devais maintenir un état semi-alerte. Pour avoir toutefois considérablement puisé dans mes ressources afin de gravir la montagne, je décidai de m’asseoir et de me coller à l’une des parois pour récupérer. J’attendais, j’attendais à demi-conscient pendant que ma léthargie atténuait mes sensations. Combien de temps allions-nous passer sur cette île à nous battre pour notre survie ? Je n’en possédais la moindre idée, et il me fallait être paré à encaisser la plus longue durée possible pour cette épreuve.

695 mots - D2, dans une caverne
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Dim 07 Aoû 2016, 13:55

J'eus raison de stopper Lhyæræ alors que j'aperçus la présence des deux âmes les plus proches d'où nous étions, il ne s'agissait pas des premiers venus du coin, mais rien de moins que le Souverain Démoniaque et d'une Ondine à la puissance phénoménale. Si je ne m'abusais, ces deux peuples priaient les dieux multiples, ce qui, dans une moindre mesure, protégerait un minimum ma moitié. Un minimum seulement, ce n'était pas comme si les démons étaient réputés pour leur sens de l'honneur et de la parole donnée. Quand Lhyæræ me suggéra de partir d'ici, j'étais assez d'accord avec elle. Restait à savoir pour aller où .... Perdu dans mes réflexions, cette dernière prit la résolution de se cacher dans le chalet et s'y engagea d'un pas assuré. Le temps de connecter l'information, j'eus à peine le temps de l'interpeller pour qu'elle m'attende.

- Lhyæræ, attends moi !

Une lumière vive aveugla mon regard et quand mes yeux mirent difficilement à redessiner l'endroit où je me trouvais, il n'était plus du tout le même que celui dans mes souvenirs. Je me frottais les yeux, au cas où tout ceci n'était qu'une illusion, et surtout que cette illusion soit assez pourrie pour être dissipée de la sorte, mais rien ne changea : je me retrouvais dans une sorte de bâtisse, une énorme bâtisse même comparativement au chalet qui se trouvait il y a une minute à peine devant mes yeux. Peut-être était-ce une illusion, et cette maisonnée permettait d'accueillir bien plus de personnes une fois à l'intérieur qu'elle n'en donnait l'impression.

Je me mis à bailler à m'en décrocher la mâchoire, me surprenant d'ailleurs à avoir ce genre de réflexes de vivants.

Tu réfléchis trop, tais toi et laisse moi dormir....

Je me figeais, surpris qu'une voix surgisse à l'intérieur de moi, avant de me souvenir qu'il s'agissait de mon esprit totem évidemment. Une pensée fugace me parcourut aussi vite qu'elle disparut, et qui s'étonnait que je puisse avoir un esprit totem comme le premier Bélua venu. Évidemment que j'avais un esprit totem, mais je n'avais pas le courage de m'appesantir sur la question.

Je marchais lentement jusqu'à la fenêtre pour regarder le lac qui devait s'y trouver non loin. Tiens, aucun lac à l'horizon... bon sang, il y avait bien .... je me mis à bailler de nouveau intérieurement, soupirant d'avoir à perdre mon temps sur ce genre de détails. Lac ou pas lac, on s'en fichait un peu non ? La seule chose qui m'embêtait, c'était Lhyæræ. Elle penserait sûrement que je l'avais abandonné, et je devais immédiatement me mettre à sa recherche.

....

Non mais il fallait que je me repose un peu quand même avant, elle le comprendrait sûrement hein. En plus, ce n'était pas trop mal ici, je suis sûr qu'elle ne m'en voudrait pas de prendre soin de moi pour mieux la protéger ensuite. Oui, c'était certain, et ça m'arrangeait en plus. Je m'affalais sur le canapé, un peu déconnecté de ce qui m'entourait, avant d'aviser que sur la longue table, trônait tout le nécessaire pour manger jusqu'à plus faim, ainsi que tout le matériel de cuisine pour se mitonner de succulents plats.

Dans un effort surhumain, je me détachais du fauteuil pour me relever, et laissait traîner mes pas jusqu'à la corne d'abondance. C'est à ce moment là seulement que je m'aperçus que je n'étais pas seul dans cette maisonnée, mais qu'il y avait deux inconnus qui avaient l'air tout aussi surpris que moi d'être ici.

- 'lut... réussis-je à arracher de ma bouche pour les saluer, levant à moitié mon bras pour accompagner mon "bonjour". Je ne devais pas arrêter ma "course" vers la nourriture, je risquais de devoir faire un petit somme réparateur de milieu de route.

Une fois avachi sur la table, je laissais poser mon regard sur les vivres et put constater qu'elles étaient variées et à profusion. Fruits, légumes, viandes, féculents, céréales, un vrai festin. Je vis des oeufs par douzaine et en salivais déjà d'impatience au point qu'un petit filet s'échappa de la commissure de mes lèvres et que je n'eus pas assez de vitesse pour l'essuyer avant qu'il ne s'écrase au sol.

- J'vais nous faire une omelette. C'bon une omelette.... suivit d'un énième bâillement.

Je me saisis d'une poêle que je posais sur le feu doux prévu à cet effet, de quelques légumes que je jetais dedans avant de me saisir de quatre œufs. J'allais nous faire une omelette divine pour sûr.

Tu me fatigues. fit ma voix intérieure d'un ton endormi.

Je tenais cet œuf dans ma main, prêt à le briser. Tant de préparation, c'était éreintant rien que d'y penser. Je me tournais vers mes deux comparses, leur indiquant d'un ton on ne peut plus sérieux.

- Non mais en fait, j'ai lu quelque part qu'il fallait ne pas s'arrêter aux idées trop préconçues. Il paraît que la meilleure omelette qui soit, est celle qu'on fait sans œufs. Ça sauve les poussins en plus, et donc plus d’œufs au final. J'veux dire, c'est logique quoi.

J'haussais les épaules pour conclure ce débat unilatéral implacable, m'étirant de tout mon long avant de me saisir d'une pomme. Croquant presque sauvagement pour mon état actuel, je posais LA question existentielle aux deux autres, la bouche remplie.

- V'faites quoi ichi ?... J'ai envie d'pisser tiens ...


Post n°6 : 970 mots
Position B1.
Résumé:
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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

~ Sorcier ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 1372
◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Dim 07 Aoû 2016, 18:42

Les marais, ce n'était peut être pas une si bonne idée que ça, finalement... Très vite, tu t'étais rendu compte qu'il te serais impossible de continuer ainsi sur plusieurs kilomètres. La boue rendait ta marche plus compliquée et chaque nouveau pas semblait être un miracle exhaussé par un Æther. Non, tu ne pouvais pas continuer comme ça. À ce rythme là, tu serais épuisé avant d'atteindre la forêt, et tu ne tenais pas à te lancer dans des aventures que tu ne serais pas capable de surmonter. Rebroussant chemin, tu retournas jusqu'aux bois que tu avais quitté, avant de sortir la carte de l'île. Le message télépathique avait annoncé que les zones A4 et C2 étaient interdites... tu ne savais pas exactement où tu te trouvais mais c'était suffisamment éloigné pour que tu continues au sud sans t'en préoccuper. Tu craignais de devoir revenir sur tes pas mais le plan indiquait un morceau de plage longeant ces marais. Tu n'aimais pas l'idée de devoir t'avancer sur un terrain découvert, mais ce serait toujours mieux que de traverser les marécages.

Tu rangeas le bout de papier à sa place, et but un peu dans ta gourde. Elle était déjà à moitié vide. Avec cette chaleur, il était difficile de résister de l'engloutir ou même de se la verser sur la tête... Mais il s'agissait d'une denrée rare, hors de question de la gaspiller. Il te fallait vite trouver ton binôme. Levant la tête, tu essayas d'apercevoir le soleil à travers les branchages. Malheureusement, tu ne pouvais rien voir. Mais ton estomac qui commençait à gronder t'indiquait qu'il était sans doute le début d'après midi... il fallait que tu te trouves de quoi manger. Tandis que tu reprenais ta ballade, tes yeux se posèrent sur un petit arbuste, avec des petites boules noires et rouges... Des mûres. Retenant un excès de joie, tu te précipitas pour aller cueillir celles perchées le plus en hauteur. Tu en jetais quelques unes dans ta bouche, plaçant les autres dans l'une de tes poches tu sentis la pillule dans l'autre. Il est vrai que si tu venais à te sentir trop faible, tu pourrais toujours la prendre. Tu ne jugeas pourtant pas utile de l'utiliser maintenant.

Continuant ta randonnée à travers les arbres et leurs racines, l'envie de faire une petite commission te forças à  faire un arrêt... Pourtant, lorsque tu essayas de t'en défaire, tu te rendis compte qu'il t'était impossible de quitter ta combinaison. "Qu'est ce que !" pestas-tu en forçant sur le tissus pour essayer de le déchirer. "Je ne suis pas sûre que ça fonctionne." Tu te retournas, visiblement agacé. "Où étais tu passé ?!"  La blonde fit une moue boudeuse en entendant tes accusations, au lieu de l'accueillir avec joie comme tu le faisais d'habitude. Tu avais craint que les Autres ne t'importunent, et sa presence à tes côtés t'avait manquée. Lorsqu'elle était avec toi, tu te sentais imbattable. "Et bien, j'étais ici et là, guettant les autres..." Tu attendis qu'elle t'en dise plus mais elle garda le silence, passant devant toi, ondulant ses hanches avec grâce malgré l'environnement hostile. "Mais patiente. Peut être trouveras-tu quelqu'un capable de t'aider avec ton petit souci..." La belle se moqua de plus belle, te riant ouvertement au nez. Grognant, tu ronchonnas : "Aurais tu par hasard une idée de qui peuvent être mes binômes ?" "-Je sais que tu aimes me penser omnisciente mais cette question là reste sans réponse." Elle marcha encore un peu avant de s'arrêter. "Il y a des gens." En effet, en s'approchant à sa hauteur, des voix te parvinrent.

Vous étiez arrivé à la lisière de la forêt, et les arbres se faisant un peu plus rares,  te laissèrent un aperçu de la plage. Deux individus y discutaient. L'un, qui avait retiré sa combinaison blanche, l'autre toujours emballée dans sa combinaison noire. Un allier qui avait découvert comment se débarrasser de ce petit problème !  Tu portas un regard mauvais vers votre ennemie. Peut être qu'elle aussi était bloquée avec cette histoire de tenue... peut être avait-elle l'intention de s'en prendre à ton coéquipier ? De toute façon, tu n'avais pas besoin d'une raison valable pour t'en prendre à un adversaire.

Retournant dans le couvert des arbres, tu posas tes sacs à l'abri et te mis à fouiller discrètement dans ton sac d'armes. Tu y trouvas une serbe à cane et un lance pierre. Ne sachant pas si cette première était imbibée de poison, tu préféras opter pour le lance pierre. T'avancant de quelques pas sur la plage, tu visas puis lança un projectile sur la femme. Ta pierre alla la toucher en pleine tête. Tu vis son corps tomber. L'avais-tu tué ? Au moins assommé, en tout cas. Il aurait été dommage que tu assassines ton propre binôme. Récupérant tes sacs, tu t'approchas du drôle de bonhomme. Sans préambule, tu lui ordonnas : "Vérifies tes sacs." Le corps était allongé. Tu t'accroupis près d'elle. Elle n'en avait aucun. Elle t'étais donc inutile. Tu hésitas à la tuer avant de te raviser. C'était une guerre de religion... Si Sympan était si puissant qu'il le laissait croire à ses fidèles, alors qu'il l'épargne.

Toi même, tu tiras sur ton sac de nourriture qui, à ta grande joie, s'ouvrit avec aisance. Tu ne savais pas qui de la présence de l'homme ou de la païenne avaient libéré l'enchantement, mais tu t'en moquais. La question était vite vue, de toute manière. "C'est ton jour de chance. Je t'apporte de la nourriture l'ami." Il attrapa l'un de petits sacs qui partageait les provision en parts égales. Et la lança à l'homme. "Bon, maintenant... parlons. Comment fais-tu pour quitter tes vêtements ?" Tu n'avais pas l'intention de rester, mais tu ne voulais pas partir sans avoir obtenu cette information. Pour plus de sécurité, tu t'accroupis et ligotas la jeune femme.  
1044 mots:
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Lun 08 Aoû 2016, 22:15

« Je sais que vous êtes là. Libre à vous de vous dévoiler ou de vous cacher, mais je ne tolérerais aucun signe d'agression. » Slanguen ne bougea pas de son caillou. Oh, agression il y aura, oui, plus tard. Quand le Chaman sera sous son Emprise et que le Sorcier pourra se mouver librement dans une enveloppe charnelle suffisamment maîtrisable et solide. Pour le moment, ce dont il avait besoin c'était d'informations sur ces personnes qu'il avait laissé trop longtemps vivre sans soucis. Il fut rassuré -en partie- de comprendre que Milady ne l'avait pas vu ni reconnu, bien la puissante Ombre ai senti sa présence. Sa raison lui criait encore de rester ici tandis qu'elle s'éloignait, de refaire marche arrière. Ah, la prudence...  Mais comme hypnotisé par le violent désir malsain qui l'habitait depuis trop d'années, l'ancien Eternam se mit sur ses traces, tel un nuage orageux se rapprochant à grande vitesse. Un test. Il lui fallait un test. A quel point était-elle dangereuse ? Il avait besoin de le savoir, de pouvoir le juger. Il gronda de rage. Apercevant un faible en noir sur son passage, l'Esprit Parasite fondit sur le malheureux. Il écrasa son esprit, le brisa avec une joie violente et l'éradiqua complétement. Armé de son nouveau corps, il s'attaqua à l'Ombre dans un cri de rage.

Devaraj dévisagea un instant l'esprit qui venait de s'adresser à lui, d'un air légèrement surpris. De tout les individus qu'il avait observer passer, il ne s'attendait pas à voir débarquer le compagnon d'un de ses homologues. Il reconnu l'esprit de la chamane sur le bateau et sourit, murmurant une prière silencieuse à Ezechyel. Oui, les Aetheri étaient avec eux pour cette épreuve. "J'arrive." souffla-t-il, quittant son perchoir et reprenant le sac d'arme et garduant son accessoire de fumeur allumé, pour le chemin. Deux simples mots si facile à prononcer. Pourtant il en fut tout autre chose pour les réaliser. Éviter les plantes urticantes qui venaient de pousser un peu partout fut une véritable misère. La marche du chaman fut plus lente que prévue et il crisait de ne pas pouvoir être plus rapide afin de rejoindre sa confrère. Si par mégarde, il laissa un ou deux millimètres de son corps effleurer une des fleurs, cela le grattait de partout, jusqu'au sang. Soupçonnant les végétaux d'être empoisonné, ou de montrer des effets secondaires très indésirables avec le temps, le chaman décida de fuir le plus vite possible. Ils n'étaient plus les bienvenus dans cet endroit. Quelque chose ou quelqu'un contrôlait la nature ici et il savait que cette dernière pouvait se montrer mortelle. Il trouvera une autre cachette. Tant pis pour les sacs. Par précaution, il avait prit soin de mémoriser l'endroit où il avait enterré l'eau, la nourriture et les affaires pour dormir.

Khaal les rejoignit en court de route et fit son compte rendu sur la géographie de l'île, de ce qu'elle en avait aperçu. Satisfait, Devaraj fusionna avec elle afin d'aller plus vite. Ils quittèrent la zone fleurie de piquants, ainsi que la forêt, puis débouchèrent sur un grand lac bordé d'herbe. N'aimant pas trop s'avancer à découvert, Devaraj se tourna vers l'esprit. "Va la chercher et ramène là ici. Dis-lui que si elle veut comprendre ce qu'il se passe dans sa tête, elle n'a pas le choix." expliqua-t-il d'un ton dur. Il commençait à avoir l'habitude des "jeunots" comme ils les appelaient, car même si cette femme semblait plus âgée que lui, elle n'avait que peu d'expérience dans le monde des Chamans, de toute évidence. Pour la plupart, c'était la transformation était une déstabilisation complète. Il espérait que lui faire part de sa propre expérience l'aiderait quelque peu et refusait clairement de la laisser seule dans cet endroit. Son instinct patriotique prenait rapidement le dessus. Devaraj regarda Khaal. "Trouve-moi le troisième Chaman." dit-il simplement.

Il remonta dans son perchoir, un autre arbre qui donnait une vue sur le lac. Pourquoi le visage de l'Horrible venait subitement de lui revenir en tête ? Quelque chose, à proximité de lui, n'allait pas.


Post 6 - Dev : B3 | Slanguen : A2 | Khaal : B4 - Mots : 721

Le premier paragraphe pour Milady.  nastae
La dernière phrase pour Vanille.  nastae  Tu peux l'ignorer si tu veux, dans tous les cas Dev a des hallu de toi de tant en tant.
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Lun 08 Aoû 2016, 22:44

S’il avait su qu’il était venu discuter religion avec une princesse qui pouvait le gommer de la réalité en levant le petit doigt, Zane aurait potassé ses manuels scolaires plus studieusement. D’autant que sa mémoire veuille le lui rappeler, les écrits ne retraçaient aucune information sur le Créateur. Du moins, aucune de fiable. Par conséquent, le Dieu-Roi ainsi que ses mobiles n’avaient jamais été démontrés. Il se pouvait qu’il ne soit en réalité qu’un insigne imposteur et que ceux qui jouaient pour lui se fassent tous joliment entuber. Il se pouvait aussi qu’il réédifie le monde à sa façon en lui soutirant tout ce qui n’était pas nécessaire. En fin de compte, tout n’était que sempiternelle interprétation. Il doutait que la fine calculatrice à côté de lui en sache plus, même si elle avait probablement vécu beaucoup plus de choses que lui par le passé, par le présent, mais aussi par le futur. Le Démon n'était pas aussi qualifié qu'elle. Quand bien même ; ce n'est pas en lui attestant toutes les belles promesses du monde qu’il pouvait lui faire confiance, bien au contraire. « Si je comprends bien votre point de vue, vous préférez vous mettre aux côtés d’un manipulateur omniscient et omnipotent qui pourrait faire une bouchée de vous s’il le désirait ? Je ne vois pas bien où est votre intérêt dans cette histoire. Que ce soit pour les Aetheri ou pour Sympan, ceux qui auront le dernier mot seront les vainqueurs. Pour le compte d’un Dieu ou d’un Vieillard impotent qui peut à peine aligner deux phrases, cette notion restera inchangée. »

Il tourna le visage pour se reporter aux yeux de Lyanna. « De plus, à présent que j’ai plus ou moins annihilé les parjures de mon peuple qui allaient contre cette volonté, me croyez-vous assez bête pour retourner ma veste maintenant ? Les Démons ne le comprendraient pas. Pire encore, ils se rebelleraient. Il est bien trop tôt. » En tant que Monarque, il pouvait bien sûr soumettre n’importe qui à s’accorder sur cette voie spirituelle. Une harangue bien postulée et des arguments solides auraient sûrement faits mouche. Mais son flair l’incitait à révérer ce credo. Pour le moment en tout cas. « Je suis désolé de vous décevoir. » Il ne précisait pas à propos de quoi. Toujours est-il qu'elle s’estompa dans les tréfonds de la cabane avant de resurgir quelques instants plus tard pour mettre fin à la vie d’un homme qui avait eu le malheur de la gronder. Ce fut si rapide que Zane se leva pour aller examiner le corps, croyant à une blague de mauvais goût. Il esquissa une grimace. Ce n’était sûrement pas dû au fait qu’il appartenait à son camp. Il se redressa ensuite, sans la considérer. « En dépit de vos belles paroles, nous sommes rivaux. J’en ferais de même. » C’est parce qu’il détestait perdre qu’il devait lui aussi hacher ses adversaires. À moindre mesure, il devrait également les assister. Peut-être. Tout dépendrait du contexte. Zane retourna à l’intérieur du chalet pour recycler les deux sacs sur ses épaules. C’est seulement lors de cette deuxième survenance qu’il remarqua la sirène. « hm ? » Il s’approcha d’elle, comme s’il venait de profiler une autre espèce de créature.

Quand il fut à ses côtés, il respira son odeur. Il tira une moue dubitative, semblant hésiter sur les mots à adopter. « Tu devrais songer à changer de visage, petite. On a du mal à te remarquer ainsi. Hé hé. Bonne chance ! » Sans plus s’attarder sur la chose, Zane quitta la cabane. En passant près de Lyanna, il étendit son sourire. « Je suis contraint de vous fausser compagnie. Ne m’en tenez pas rigueur, j’ai la dalle. » Il avait intentionnellement fait écho à son oratoire précédent. Une taquinerie qu’il pouvait se permettre à son égard. Extériorisant ses deux paires d’ailes, le Monarque gagna de l’altitude avant de filer tout droit dans une direction puisée au hasard. Il utilisait la super vitesse afin de raccourcir son trajet. De la sorte, il pouvait avaler le terrain en moins de temps pour trouver des personnes dotées de contenants. Il s’arrêta à la lisière d’une forêt. Il était persuadé d’avoir vu quelqu’un marcher ici avant qu’il ne prenne la décision de se poser. Sceptique, il s’engouffra à même les arbres pour l’explorer. « HEY !!! J’ai deux sacs avec moi ! Si vous êtes pas trop cons, approchez pour voir s’ils s’ouvrent ! » Ce n’est pas comme s’ils avaient d’autres moyens pour savoir qui débloquait quoi.


743 mots / C3
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Mar 09 Aoû 2016, 20:19

Bellatrix fixait la cime des arbres recouverts de lianes comme si de sa propre volonté elle pouvait atteindre les étoiles. Tout son corps tout entiers lui renvoyait des signes de douleurs extrêmes au point que son cerveau ne parvenait pas toutes à les analyser et ne lui donnait qu'une seule et même réponse : elle était immobilisée et bien trop faible pour bouger ne serait-ce que le petit doigts. La chamane ne s'en rendait probablement pas compte, mais si personne ne venait rapidement à son aide, elle risquait de périr. Si un adorateur de Sympan la voyait dans cet état de grande vulnérabilité, il y avait fort à parier qu'il n'hésiterait pas à l'éliminer. Pourtant, la folle se contentait de chanter une comptine que lui avait appris sa mère lorsqu'elle était petite. Elle parlait d'une grande sage de la forêt qui avait un jour recueillit un enfant. Plus tard, en grandissant, le garçon avait brûlé les arbres et les buissons, jaloux de l'amour que leur portait sa "mère". Cette dernière était morte, car son âme était rattachée aux plantes de toutes les espèces. Le jeune homme se retrouva seul dans un tas de cendres et finit lui-même par prendre racines. Une histoire dramatique pleine de leçons que la dame chérissait à l'époque où ses veines se coloraient encore de noir. Elle perdit ainsi la notion du temps et, aux portes de l'inconscience, choisit de s'endormir. Après un temps qu'il était difficile de mesurer dans cet endroit ombragé, Bellix fut réveillée par deux chose : l'une était le bruit d'explosions, toutes proches, tout autour d'elle ; la deuxième était un bruit de pas approchant d'elle. Prise d'une vague d'angoisse à l'idée incohérence que ce pouvait être les infirmiers venue la récupérer, Bellatrix écarquilla grand les yeux et tenta de bouger, en vain. Elle était vraiment dans un triste état et s'attendait au pire... Pourtant, lorsque l'inconnue lui tendit de quoi boire, la Dementiae ressentit un profond soulagement et saisit d'une main tremblante la gourde en peau de chèvre. Elle but à grandes gorgées et remercia d'un pâle sourire son adversaire, gravant son visage dans sa mémoire. La dame savait se montrer généreuse, même avec ses ennemis.

Un certain temps s'écoula après le départ de la jeune fille pendant lequel elle n'entendit guère autre chose que des hurlements et des explosions de plus ou moins grande ampleur. La dame n'avait toujours pas bougée et avait désormais le corps enfoncé de moitié dans la vase. Le temps passait, elle avait faim et froid, mais sa situation semblait toujours aussi désespérée et pas prête de bouger... Pouvait-elle empirer ? Oui, sans aucun doutes, puisque les Voix se remirent à lui parler. Elles étaient nombreuses, mais l'une d'entre elles parlait toujours plus fortes que les autres. Bellatrix voulut poser ses mains sur ses oreilles, mais elles étaient bloquées dans la boue. Alors elle essaya de chanter aussi fort que possible mais sa gorge était trop comprimée par l'eau. Alors, saisit d'effrois, elle se mit à geindre puis à pleurer silencieusement, sentant tous ses espoirs de survie réduits à néant. Elle allait céder à la folie et se laisser couler dans l'eau croupie quand Al'kezar réussit enfin à se faire entendre. « Bellix ! Au nom d'Ezechyel je t'en conjure écoute moi ! Je suis là pour t'aider ! Reprends-toi ! Tu vas t'en sortir ma chérie ! Penses à tes enfants ! Ils comptent sur toi ! Que dirais ta mère si elle te voyait dans cet état ?! Hein ? » La dame se cambra une première fois, puis fut parcourut de violents spasmes comme si elle n'eut plus été au contrôle de son propre corps. Était-ce un esprit ou la vie qui la poussait à se relever ? Nul autre qu'elle pouvait le savoir. Elle se redressa d'abord sur ses fesses, puis se hissa lentement en s'aidant d'un arbre non loin d'elle. L'action lui prit le peu de force qu'elle avait récupérée, mais c'est essoufflée et fière d'elle qu'elle répondit à la Voix. « Ne parle... pas... de maman ! »

Elle avait un regard animal, plein de détermination et si ses jambes ne la portait plus, sa rage de vivre, elle, le ferait sans aucun doutes. Pas après pas, elle se mit en route, se concentrant sur la Voix qui lui dictait son chemin. Droite, gauche, attention au piège, stop, repart, plus vite, doucement, marche arrière, tu y es presque... Le soleil commençait tout juste à décliner lorsqu'elle parvint à rejoindre le chaman qui l'avait convié à la rejoindre. Al'Kezar la devança et s'exprima en premier, sans qu'elle ne puisse l'entendre. « Elle a passée presque toute la journée allongée dans la vase, mais elle a but. Elle est épuisée mais vivante. Prenez-soins d'elle je vous prie. Avant d'être la chamane avec qui je souhaite un jour pouvoir fusionner, elle est aussi mon épouse. » Puis il se tut et s'écarta légèrement. Il n'avait jamais sus si Bellatrix ne pouvait pas le voir ou si celle-ci, dans sa folie, refusait tout simplement d'accepter l'existence des esprits. Quant à la dame, c'est avec un sourire déformé et le visage blême qu'elle s'approcha de celui vers qui la Voix l'avait guidée. Elle le reconnue et se souvint alors qu'il pouvait l'aider. Ses jambes par trois fois manquèrent de fléchir, mais elle tint bon. Ce n'était pas le moment de laisser tomber. « J'ai de l'eau, un sac de nourriture, et pas de quoi dormir. Mais j'ai des armes. Qu'est-ce qu'on fait ? » Elle voulait dormir, mais quelque chose en son fort intérieur lui disait que ce n'était pas vraiment le bon moment. Bellatrix suivrait l'homme, peut importe où il irait. Après tout, c'était son seul salut et peut-être aussi la clef de tous ses soucis.

1021 mots - Toujours en B3 avec Al'Kezar et Devaraj
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mer 10 Aoû 2016, 18:06


La revanche (6)
La réponse qu'elle me donna, couplée au son de sa voix, me fit esquisser un sourire sous le voile de ma combinaison. Je n'avais plus aucun doute : c'était elle. Cause de bien de mes tourments, je ressentis une certaine joie malsaine à me trouver en sa compagnie. Le hasard faisait bien les choses même si, au fond, je ne savais pas laquelle des deux était devant moi. Celle qui se trouvait en Enfer m'avait dit être la reine mais je doutais encore de la véracité de ses propos, bien que cela ne m'aurait pas étonné. Il y avait un moyen de le savoir, un seul et unique et je m'emploierai à le tester un peu plus tard, si l'occasion se présentait. Il serait mentir de dire que je fus heureux que notre duo se transforme en trio. Je la voulais pour moi et moi seul. À présent que nous étions ensemble, je ne voulais pas qu'un individu autre se joigne à nous. Fronçant les sourcils, je ne dis rien, m'apprêtant à revoir mes plans. L'île ne m'en laissa pourtant pas le temps. J'obéis au signe qu'Edwina me fit, prenant mes sacs avant de me sentir happé par cette dernière. La zone devenait dangereuse et je la suivis comme je pus, le poids de mes bagages n'aidant pas.

Une fois en lieu sûr, je posai ma main sur un tronc d'arbre afin de reprendre mon souffle. Moi qui rêvais d'entraînement, j'étais servi avec cette épreuve. J'entendis la femme de mes pensées dire quelques mots et, curieusement, ces derniers me firent rire. Totalement désinhibé par le gaz que nous avions inspiré, je continuai sans pouvoir m'arrêter, trouvant tout ce qui se trouvait autour de moi étonnement amusant. Je fis tout de même ce qu'elle avait proposé, essayant d'ouvrir le seul et unique sac que je possédais et qui était encore fermé. L'autre, l'eau, avait déjà été ouvert. M'apercevant que l'attache du sac de soin s'ôtait sans difficultés, et comprenant dans un même temps que mon rire n'était en rien naturel, je cherchai dedans de quoi nous soigner d'un mal qui en devenait douloureux au niveau des joues et du ventre. Je lus plusieurs étiquettes puis sortis une fiole. Je bus une gorgée et l'effet fut immédiat. Je passai la fiole aux deux autres. Je soufflai pour reprendre contenance, pensant à un plan pour me débarrasser de cette troisième personne inconnue. Je devrais sans doute composer avec elle. Ça ne me plaisait pas mais à part si je l'attaquais de façon directe, je voyais mal comment la faire fuir. « Je ne sais pas grâce à qui ce sac s'est ouvert mais, dans le doute, partageons équitablement en trois. ». Je sortis chaque élément, ouvrant mon sac d'eau pour glisser plusieurs bandes et produits à l'intérieur. Les deux tiers restaient sur le sol à la disposition des deux femmes. J'avais réussi à recueillir des armes et des pièges, j'avais de l'eau et du matériel de soin. Pour le moment, je m'en sortais plutôt bien.

Regardant le ciel, je commençai à réfléchir à ce que nous ferions ensuite. Sortant ma carte, je me mis à la parcourir. « Il y a un chalet non loin, nous pourrions peut-être nous y rendre pour y passer la nuit ? Il reste du temps avant qu'elle ne tombe mais il faut y penser. Surtout si quelqu'un d'autre a déjà mis la main dessus. ». J'avais eu une idée également pour faire fuir cette femme en qui je n'avais aucune confiance. D'un côté, je ne faisais confiance à personne. De l'autre, je voulais être seul avec la Magicienne. Je rangeai le parchemin avant de tourner mon regard vers la reine. J'hésitai un instant puis me dirigeai vers elle pour lui prendre la main, la faisant reculer jusqu'à un tronc d'arbre. Je lui fis un clin d’œil, relevant le voile qui couvrait ses lèvres. « Cette épreuve nous permettra de tester la force de notre amour... » murmurai-je assez fort pour que l'inconnue entende tout de même ce que je disais. J'agrippai également le voile qui couvrait les miennes avant de m'avancer doucement. Je ne voulais pas la brusquer. Pour avoir vécu avec elle, je savais que je risquais gros. D'un côté, je voulais user de ce stratagème pour éloigner ma cible, de l'autre j'avais simplement une folle envie de le faire. Je la voulais depuis le premier jour où mon regard avait croisé le sien. Ma bouche contre la sienne, je profitai du baiser avant de la séparer de moi, fixant ses yeux sans m'éloigner d'elle.

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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Mancinia Leenhardt
Mer 10 Aoû 2016, 18:50

C'était assez tendu de prendre des risques inconsidérés malgré la vague protection dont elle bénéficiait et dont l'Humaine essayait de se persuader que ce serait suffisant pour survivre à ces épreuves. Ses réflexions lui donnaient le tournis, la prudence était mère de la sûreté. Mieux valait prendre la direction des montagnes, à l'est en profitant du temps radieux, essayer de les escalader maintenant que d'attendre la nuit ou une dégradation progressive de la météo. Mancinia reprit ses sacs malgré leur lourdeur, elle en abandonnerait quelques-uns un peu plus loin, mais pas à découvert. Ça ferait les pieds de ceux qui cherchaient. A moins d'une centaine de mètres, un craquement se fit entendre derrière elle. La guerrière ne bougea plus, tendant son arme de bambou devant elle pour se défendre si besoin s'en faisait sentir. Une chose était certaine : Ça se reprochait. Elle eut à peine le temps de mettre sa main devant ses yeux qu'elle fût littéralement éblouie d'une vague blanche qui fondait sur elle. Rien ne vint. Sans doute que la magie était trop faible pour lui causer le moindre mal ? Bordel. Qui était l'enflure qui avait essayé de l'illuminer ? Elle lui ferait payer en lui faisant avaler sa langue. En ouvrant les yeux et en se faisant à la luminosité ambiante, Mancinia prit conscience qu'elle n'était plus au même endroit.

C'était quoi encore ce bordel ? Ne pouvait-on pas les laisser faire leur petit massacre tranquille ? Un massacre ? Pourquoi voulait-elle faire un carnage ? Oh, qu'est-ce qu'on s'en foutait de la raison. Rien ne valait de repeindre les arbres du sang de ses ennemis et d'y clouer leurs intestins. Ce petit rassemblement sur cette île était bien prévu pour ça, nan ? Un sourire sur les lèvres, elle distingua la bâtisse démesurée devant sa personne. Était-elle prête à accueillir des festivités ? Est-ce qu'on allait les faire combattre là-dedans ? Ce serait une idée intéressante. Sans plus attendre, elle suivit le tapis rouge qui s'étendait à ses pieds en trimballant son attirail avec un rire narquois. Une fois entrée, elle fût accueillie par une ribambelle de futurs esclaves tous plus appétissant les uns que les autres. Visiblement, c'était un endroit où puait la neutralité. Ce n'était peut-être pas aussi intéressant que ça. Quoique, peut-être était-ce de sa chance de se reposer en prenant l'ascendant sur ses ennemis ? Mancinia ressentait sa tenue se détendre sur son corps, comme si elle pouvait l'enlever sans problème contrairement à tout à l'heure. Parfait. Ce serait l'occasion d'enlever cette saloperie et peut-être de découvrir son concepteur sur l'un des rebords. Ses viscères prendront aisément le Soleil du coin. D'un regard noir, elle avisa l'un des domestiques qui ne prit pas ombrage de la manière dont il serait traité prochainement.

Hey, Machin ! J'espère que vous avez de quoi soulager ma vessie dans cet endroit !

Un homme s'inclina respectueusement en lui répondant de manière positive, tendant sa main pour l'inviter à le suivre. Mancinia se retourna vers les autres, le regard lourd de sens et un avertissement dans la bouche.

Si quiconque touche à mes biens, il va s'en prendre une dans le cul !

La demoiselle ne précisa pas ce qu'il en était, mais son idée était arrêtée lorsqu'elle choisit un endroit en y déposant le nécessaire. Elle suivit ensuite ce gars bien gaulé dans sa tenue en direction des latrines luxueuses dans lesquelles elle se laissa aller tranquillement. En ressortant, c'est à peine si elle prit la peine de remettre son affreuse combinaison, mais on lui tendit un drapé pour se couvrir en lui précisant que deux messieurs l'attendaient. Mancinia refusa. On était bien mieux nu dans cette chaleur et la présence de tous ces regards ne la dérangeaient guère. Bien au contraire, en tant que digne représentante de ce qu'elle était, la guerrière aimait bien qu'on l'observe du coin de l'oeil. Elle était bien mieux qu'une partie des greluches ayant fait le voyage et qui périrait dès le premier animal croisé. En entrant dans la vaste salle, son regard fût attiré par un bain bouillonnant au milieu de la pièce. D'un sourire ravi, elle s'y glissa sans ménagement en savourant la chaleur sur sa peau. Mancinia claqua des doigts.

Hey, toi là ! Apporte-moi de l'alcool !

La femme s'inclina avant d'aller lui chercher ce qu'elle demandait. Quel coin agréable n'empêche. Espérons que les autres n'étaient pas en train de vomir du sang par tous les orifices. Oh, ce n'était guère grave après tout ! Un homme qui était perdu dans les coussins se redressa d'une manière si affreuse qu'elle se demandait si le tuer tout de suite ne serait pas une bonne idée. Remarque, il ne manquerait à personne avec sa tenue lactescente et ces remarques ridicules.

A croire que tu ignores comment les animaux de ton espèce naissent.

Mancinia tourna son regard dans sa direction avec un sourire.

Si tu veux pisser, aucun problème pour moi. Je peux même te faire pisser du sang, si tu veux. Ça te soulagera d'un coup, tu verras.


Post VI | 810 mots | En B1


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Jeu 11 Aoû 2016, 00:49

Lhyæræ était en train de découvrir le chalet lorsqu'elle s'immobilisa, sentant une présence écrasante entrer. Elle se baissa sous la table d'un mouvement tellement rapide qu'elle ne s'en serait jamais crue capable. Son système respiratoire cessa tout bonnement de fonctionner le temps que l'individu ne reparte. Complètement paniquée à l'idée que l'inconnu puisse revenir, elle préféra se perdre, en titubant à cause du choc, dans l'unique couloir du chalet, fuyant comme elle le pouvait. Là, elle posa son dos contre le mur, tendant l'oreille pour essayer d'écouter ce qu'il se passait non loin. Elle espérait que Wriir ne se trouverait pas en fâcheuse position. Quelle idée avait-elle eu, aussi, de partir comme une folle jusqu'à la cabane de bois sans même l'attendre ? Elle soupira, se morigénant. Cela ne lui arrivait presque jamais de fuir devant un Bipède. À dire vrai, elle les détestait particulièrement. Cependant la simple réalité de ce monstre l'avait totalement réduite au silence, détruisant une quelconque volonté ou pensée. À présent, elle souhaitait juste partir d'ici le plus rapidement possible.

Peut-être pourrait-elle passer par une fenêtre ? L'idée lui plaisait mais elle n'eut, à aucun moment, le pouvoir de la mettre en œuvre. Elle sentit une main la saisir et elle vacilla totalement face à son interlocutrice. Elle seule parla pourtant. Même si elle l'aurait voulu, Lhyæræ aurait été tout bonnement incapable de dire quoi que ce soit. Sa langue était nouée, sa gorge était sèche et son corps était tendu. Elle aurait eu envie d'uriner que rien ne l'aurait empêchée de le faire. Tremblante de peur, le visage d'Ange de cette femme ne cachait pas la cruauté de son geste. Sans son acte, sans doute l'Ondine aurait-elle eu confiance en celle-ci mais, à présent, c'était la terreur qui s'éveillait un peu plus en son esprit, son cœur se serrant d'effroi. La Sirène avait beau essayer de se concentrer sur les paroles de l'inconnue, elle ne comprenait pas un traître mot. Les idées brouillées, ces derniers pourtant se gravaient dans sa tête, indélébiles. Quand elle partit, elle put enfin reprendre une bouffée d'air frais, essoufflée alors même qu'elle n'avait fourni aucun effort. Elle n'avait jamais craint pour sa vie autant que ce jour. Si seulement les choses avaient pu s'arrêter là...

Au bord de la crise cardiaque, elle dut de nouveau faire face à la première présence.« Je... » commença-t-elle en s'étranglant à moitié. Ses fonctions motrices ne voulaient plus rien entendre. Elle ne sentait plus ses jambes, avait l'impression d'étouffer totalement. Cet homme n'avait pas seulement une prestance hors du commun, ses muscles le rendaient totalement imposant, accablant. C'était très différent de ce qu'elle avait ressenti avec la femme plus tôt. Ils n'avaient pas la même aura, pas la même... saveur. Elle écarquilla les yeux avec horreur lorsqu'il la sentit. Elle aurait pu en être dégoûtée si la chose avait été possible mais, au lieu de ça, elle ressentit un long frisson. À moitié asphyxiée, elle commençait à voir trouble, se demandant si elle allait survivre. Et si elle mourrait ? Et s'il souhaitait la tuer ? Elle suffoquait complètement et son calvaire ne cessa que lorsqu'il partit. Quand bien même ses paroles n'avaient pas été si terribles, lui l'était. Tout son être était irrespirable. Vacillant, elle tomba sur les fesses, se rendant alors compte que des larmes avaient coulé sur ses joues sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle ne sut pas combien de temps elle resta là à fixer le vide, comme totalement absente, ne pensant à rien, au néant le plus total.

Au bout d'une longue période, son corps commença à récupérer. Elle se souvenait des paroles qui avaient été prononcées à son encontre et des milliers de questions commencèrent à l'assaillir. Elle ne savait plus où donner de la tête, que comprendre, quoi déduire. Redressant son crâne qu'elle avait posé contre le mur dans sa léthargie, elle se demanda qui était cette femme et pourquoi elle la connaissait si bien. Son père ? Elle même n'avait aucune idée de qui était son père. Comment une inconnue aurait-elle pu en avoir connaissance ? Elle gémit finalement, prise d'un mal de ventre plutôt impressionnant. Il s'agissait sans doute là d'un contre-coup du choc. Dans son état, elle se demanda où était Wriir, s'inquiétant. Elle ne savait pas ce qu'il lui était arrivé, s'il avait rencontré ces deux monstres ou non. Elle avait peur pour lui mais était totalement incapable de se relever pour le moment.

742 mots - B2
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Jeu 11 Aoû 2016, 13:24

Mirra observait attentivement ce qu'il avait fait auprès de cet ennemi inconnu. Dans tous les cas, il avait fait des coupures nettes et précises, ce qui était étonnant pour quelqu'un qui base sa philosophie de vie sur la manipulation et non le combat. Le Bélua regarda son katana de manière très lente, comme s'il avait pu y déceler quelque chose de différent, mais visiblement il n'y avait rien à craindre ni même à penser. En somme, tout n'était que question de point de vue, mais Mirra ne s'était pas donné à fond et il avait pris un petit plaisir à faire durer le combat. Il n'aimait pas non plus devoir jouer ainsi avec sa vie, mais c'était la meilleure perspective pour survivre dans une île aussi dangereuse.

Le jeune homme soupira brièvement, il lui avait semblé que quelqu'un avait pris la même voie que lui, mais la seule chose qui le ferait combattre serait qu'on vienne l'attaquer. Hors, ce n'était pas le cas, c'était une surprise qui attendait derrière le dos de celui-ci. On lui avait parlé, et fort heureusement pour lui c'était Eärhyë, cette amie d'enfance qui avait grandit avec lui. Toujours mettre les mots là où il faut hein... Depuis le temps, ils avaient chacun changé, mais le plus évident était chez Mirra, il avait commencé à prendre des tons beaucoup plus énigmatiques malgré un humour toujours aussi désastreux.

- Et en attendant, jouer les spectatrices c'est pas bien mieux. Puis, tu sais bien qu'il n'y a qu'avec toi que je laisserai des plumes, surtout que nous n'avons pas à nous battre.

Le Bélua aux cheveux blancs sentit quelque chose de différent dans sa tenue. Il avait détesté porter ces affaires qui ne représentaient absolument pas sa vision de la vie. Mais ce qui le dérangeait surtout, c'était de ne pas pouvoir les enlever à sa guise. Étrangement, sa tenue s'était distendue, comme si la présence de sa protégé avait désactivé un mécanisme magique du vêtement. Il enleva alors le haut qu'il fit passer comme une ceinture sans la nouer, laissant traîner les manches qui l'avaient souvent bloqués. Son corps étaient recouvert de cicatrices, choses qu'il eut reçu lors de missions où son jeu d'acteur n'avait pas bien fonctionné, ou quand il eut dû combattre un allié pour ne pas faire échouer ses plans. Il n'avait pas non plus la même musculature, il avait l'air de s'être renforcé et on pouvait y apercevoir des muscles sur ce corps maigre

- C'est plutôt un très bon jour tu ne trouves pas ? On se retrouve et en plus on dirait que ta présence me débloque cette tenue... Pourrie... Ouais, je déteste ces vêtements, surtout que mes ailes sont hyper pressées par le vêtement.

Il rigola un coup et fit signe à Eärhyë qu'il allait se diriger vers la forêt, cependant il fut bloqué par une sorte de barrière magique qu'il prit en pleine figure. Il avait alors un regard mauvais sur le paysage qui l'entourait. Il grognait même. Une autre de ses philosophies de vie, "un homme qui n'a pas le contrôle est un homme faible". Mirra fit donc abstraction à cette philosophie. Ce sont des sornettes, faut que j'arrête les raisons débiles pour vivre quand même. Le jeune Bélua se dirigea vers son amie avec un sourire gêné.

- Bon, on voit si on est compatible ? Enfin, les sacs hein, au cas où ta cervelle de féline n'aurait pas compris.

Le jeune homme l'observait attentivement, elle avait changé aussi. Eärhyë faisait beaucoup plus féline qu'auparavant, mais dans cette bestialité il trouvait qu'elle avait la finesse et la grâce. Elle semblait avoir beaucoup plus mûri qu'auparavant. En pensant à tout cela, il se rappela d'une chose, il n'était pas en mission de luxures ou autre, il n'avait pas à décrire la beauté physique de chacun. Mais le coeur y était car la présence de cette amie d'enfance lui réchauffait le corps et l'humeur. Mais aucun des sacs n'étaient compatibles. Flûte, va falloir improviser, même si je n'ai aucune utilité quand il s'agit de chasser...
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[Rp Spécial - Event] La Revanche

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