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 [Rp Spécial - Event] La Revanche

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Lun 18 Juil 2016, 23:32

Grimper en haut d'une montagne, d'un pic rocheux, par le biais d'un escalier, c'est vrai qu'au premier abord, dit comme ça, ça n'a vraiment l'air de rien. Mais vu dans l'état où je me retrouve – et je crois que je suis pas le seul amoché – ça n'a pas été une partie de plaisir pour tout le monde. J'ai même l'impression qu'il manque certaines personnes. Il me semblait que l'on était plus nombreux que cela, en bas, au départ. Certains se seraient-ils défilés ? A moins que les zombies que j'ai croisé sur le chemin en aient mangé quelques-uns … J'espère pas pour eux en tout cas. Ca doit pas être vraiment agréable de se faire becter vivant. Enfin … Il faut que je profite un peu de ce temps d'attente des derniers participants pour me reposer, parce que bientôt, il va sûrement falloir redescendre. Je souhaite sincèrement qu'ils nous fassent pas reprendre le même chemin. Peut être qu'il y a un autre escalier non piégé par lequel on pourrait regagner les bateaux … Pas que ça m'enchante beaucoup d'ailleurs, de remettre le pied sur ce rafiot.

Et dire qu'avec cette magie humaine, je ne peux même pas contacter Yrrah ou Nasha. Ils auraient peut être pu m'en dire un peu plus sur certains des participants ou au moins sur ce qui était en train de se passer autour de nous et même ailleurs dans le monde. Enfin, faut que je fasse avec … Tiens … C'est quoi ce bruit ? On dirait un déplacement d'air … Des chevaux ailés ? C'est ça notre moyen de locomotion ? MAIS C'EST TROP GENIAL !!! Oué, éclater de rire, les bras en l'air pendant qu'on vole ! Je dois passer pour un fou, mais je m'en moque au final. Je m'éclate de trop. Dommage que ça ne dure pas assez longtemps. J'aurai bien aimé tenter des acrobaties ou autres fantaisies. Ca aurait pu donner quelque chose de pas mal. .. Ah oui, faut pas que j'oublie …


Merci monsieur pour cette balade ! C'était sympa. Et chouette animal que vous avez là. Peut être qu'on aura l'occasion de se revoir pendant ses épreuves ! En tout cas, bonne journée!

Il faudrait que je me renseigne si je ne peux pas adopter un animal ailé moi. Je crois qu'il y a certains jardins ou centres où ils élèvent des animaux … Après, il y a toujours les Terres arides … Du coup, cela voudrait dire que je m'occupe de tout, de A à Z … Ca peut être pas mal, pour tisser un lien. Bon, après, tant que l'oeuf n'aura pas éclot, j'aurai aucune idée de l'animal ailé que j'aurai récupéré … Mais est-ce grave à la fin ? Hmm … Je sais pas et puis de toute façon, ce n'est pas vraiment le moment que je me pose toutes ses questions. Pour l'instant, je dois me concentrer sur le présent, sur les épreuves et sur ce que l'on nous dit sur elle. Ils sont drôles en parlant d'île impraticable … On se demande qui a eu cette idée aussi de faire usage de nécromancie ici … Enfin … Si j'ai bien compris, il y a un risque pour que je ne dorme pas sur mon navire et que je me retrouve donc parmi les Pro-Sympan … Bon, je ne serai peut être pas le seul dans ce cas, mais quand même, j'aurai préféré être prévenu un peu avant pour pouvoir récupérer mes affaires. Parce qu'on peut pas dire que les habits que je porte actuellement soit vraiment encore en bon état.

Hmm … Excusez moi, mais vous pouvez pour le coup me dire de quelle couleur
est mon collier ?


Oh oui, bien sur monsieur … Votre collier est noir et c'est …

Bien merci. Pas la peine de me dire sa forme, ça ira, je saurai me débrouiller. Encore merci.

Bon … Couleur noire … Ca veut dire que je vais devoir monter sur l'autre bateau, celui qui était à la base désigné pour les défendeurs du Dieu-Roi. Très bien. Il va falloir que je fasse avec. Maintenant … Déterminer à quoi ressemble mon pendentif pendant que j'embarque … Hm … On dirait la tête d'un animal … Un chien ? .. Non, ça n'a pas tout ses trucs autour de la tête … Un lion peut être ? Maintenant que j'ai dis ça, oui, en effet, ça y ressemble beaucoup. Enfin, d'après les descriptions que l'on m'en a faites. J'espère juste ne pas me tromper car quelque chose me dit que la forme est importante pour la suite. Oh ! De l'anti-magie ! Et c'est pas qu'un simple humain là ! Mince .. Je ne pourrai même pas compter sur les Esprits … Raah … Bon, c'est un peu gênant, mais tant pis, je ferai avec. De toute façon, j'y suis un peu obligé. Bon, me concentrer, un nouveau discours.

Ils se moquent de moi ? Etre aveugle pour la soirée ? Comme si cela allait être une nouveauté pour moi ! Aller, calme toi un peu … Ce n'est pas comme si tout le monde ici était amputé de ce sens. D'une certaine façon, en y réfléchissant bien, je serai quelque peu avantagé sur les autres. Après tout, je vis dans cet état depuis des années, ça ne sera donc pas nouveau pour moi et mes autres sens ont eu le temps de se développer depuis et de compenser le manque de la vue, ce qui ne sera pas forcément le cas pour les gens présents ici. Peut être qu'ils font ça pour que les gens ne prennent pas trop peur du fait de dormir avec une autre personne cette nuit. C'est quelque peu saugrenue comme situation, mais bon, pas plus que ce bal qu'avaient organisé les Humains, quand on y pense. Au moins, maintenant, je sais à quoi sert ce collier spécifique. Ainsi donc, quelque part sur ce bateau et dans cette salle se trouve une autre personne avec un lion autour du coup … Et je n'ai pas l'impression que ce soit forcément une femme. Ca complique juste un peu plus la tache.

Mais avant ça, se changer. Se décrasser un peu pour être un peu plus présentable. Bon, mon ou ma future partenaire ne le verra pas forcément, mais c'est pas grave, je me sentirai quand même mieux. En même temps, ils ont parlé d'activités plus ou moins dénudés .. Je me demande bien ce qu'ils nous réservent. Ah tiens, j'en entends déjà qui appellent leur partenaire. Auraient-ils la flemme de se prêter au petit jeu de nos hôtes ? A moins qu'ils n'osent pas s'aventurer à avancer à l'aveuglette. Ah .. y'en a un qui vient de me rentrer dedans.


Ne vous en faites pas, il n'y a pas de mal

Oh mince … il est déjà reparti …. J'ai même pas eu le temps de lui demander s'il était un roi des animaux … Je ne sais même pas pourquoi on dit cela d'ailleurs. Les dragons, c'est quand même bien plus gros et majestueux et ça boulotte un lion avant même qu'on ait le temps de dire ouf … Enfin, ce n'est pas vraiment le moment de philosopher sur ça. Il faut que je cherche mon binôme. Oh, je sais ce que je vais faire … Je vais fredonner une chanson parlant de lion.

C'est le lion de Cléopâtre
C'est le roi des animaux
Du courage comme quatre
Et de l'esprit, alors ça, zéro!


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Mer 20 Juil 2016, 00:04

Ce qui avait lieu après sa grimpée se résumait en un grossier méli-mélo. Certains consommaient dans leurs propres réserves, d’autres recouraient aux potions — plus suggestives que précises — mises à disposition, et les moins inventifs larguaient quelques pièges en fin de parcours. Autant dire que les derniers à passer se délayaient dans une vaste faune magique, plus anarchique que la chambre d’un adolescent en pleine crise. Zane accordait ses sens à s’attarder sur les individus les plus marquants parmi les participants. Ils étaient peu, mais ils existaient. Le plus troublant, c’est qu’ils concouraient tous dans le camp opposé. Bonne ou mauvaise nouvelle, le temps répondrait pour lui au moment voulu. Une femme en particulier magnétisa son regard. Il ignorait de quelle grâce était composé son visage, ni si ses courbes étaient aussi irréprochables qu’elles semblaient l’être. En revanche, il était certain qu’elle n’avait rien de comparable aux autres. Malgré la finesse de sa démarche, plus gracile que celle d’un Ange et aussi raffinée qu’une reine, c’est la silhouette d’un puissant Démon qui prit forme dans son interprétation. Lorsqu’elle fut assez proche de lui pour lui adresser la parole, il savait. Il savait que si elle restait dans la compétition, il perdrait haut la main. Un défi à la hauteur. Enfin. Il était curieux de voir ce qu’elle donnerait durant les prochaines épreuves. « Très. Bonne chance pour la suite. » Il feignait de ne pas être déconcerté par sa présence, rendant grâce aux animaux ailés qui venaient de se poser pour les mener au navire.

Zane aurait souhaité décliner leurs offres pour s’y rendre lui-même au moyen de ses ailes, mais leurs apparences rachitiques auraient tôt fait de le démasquer aux yeux des moins agiles d’esprits. Sans dire mot, il prit place afin de se laisser conduire jusqu’aux bateaux. Là-bas, les explications trouvèrent une suite quant à la prochaine phase. Dans le but de rester anonymes, on obstrua leurs vues par le biais de bandeaux. Peu envahissants, ils permettaient de ne plus être troublés par le tissu corporel trop inconvenant qui étouffait particulièrement le Monarque. Se libérant de la capuche, il arracha sans retenue la tunique. Ainsi exhibé, il était bien plus à l’aise. Une jeune demoiselle lui passa ensuite le collier autour du cou, lui annonçant par la même qu’il disposait à présent de la couleur noire. « Parfait. » Laissa-t-il échapper, satisfait d’avoir l’occasion de faire un tour chez l’ennemi. Maintenant que les règles avaient été établies, il devait encore trouver son ou sa partenaire, même s’il espérait secrètement tomber avec une jeune et belle femme. La nuit n’en serait que plus chaude et plus engageante. Pour appréhender la forme jumelle qu’il allait devoir considérer, il tritura son pendentif. Une pyramide à l’envers. Très bien. Ça correspondait à merveille à son côté exotique. Aveugle, il ne l’était qu’en apparence. Conformément à ses innombrables exercices invraisemblables qu’il avait pratiqués par le passé, le malin s’était souvent entiché d’un handicap similaire, si bien qu’il avait fini par s’adapter partiellement au manquement de sa vue. Entre ça et toutes les situations calamiteuses qu’il devait franchir au quotidien, il se sentait aisément capable de s’aligner aux conditions.

Quoi qu’il en soit, le protecteur des enfers profita pleinement de cette excuse pour accomplir son travail, c’est-à-dire éliminer le plus de participants possible. Pour ça, il mima la cécité totale pendant qu’il remuait ses bras de gauche à droite, ne manquant pas de renverser quelques individus sur son passage. Lorsqu’il s’approcha de la rambarde, il profita de la proximité de la mer pour expulser quelques aventuriers par-dessus bord avec un « oups » signalant sa méprise. Bien entendu, il prenait garde à toujours vérifier la perspective des pendentifs de ses victimes, ceci afin de ne pas se pénaliser. Il méconnaissait tout de la fonctionnalité du tandem qu’il allait former, mais dans le doute, il jugeait bon de préserver sa survie sur le bateau encore quelques heures. Après avoir nettoyé le navire de quelques officieux, il passa à la véritable investigation de son partenaire. Au loin, il pouvait entendre les plus expéditifs hurler à qui voulait tendre l'oreille l'aspect géométrique qu’ils possédaient. Une méthode implacable, mais malheureusement trop réductrice pour un homme submergé de complexité. Zane aurait pu modeler une pyramide avec son sang ou toute autre substance si la magie lui était encore possible. Or, ce n’était pas le cas. Loin d’être découragé pour autant, le Démon profita de ses perceptions endormies pour palper la poitrine de toute la gent féminine, sa main déviant constamment de sa trajectoire. Finalement, après s’être suffisamment diverti, il toucha enfin la fameuse pyramide. « Qu’avons-nous là ? Une charmante partenaire on dirait. J’espère que vous serez à la hauteur de mes attentes. » Dit-il sans songer un instant qu’il s’agissait d’un autre Diable.


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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4744
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mer 20 Juil 2016, 02:40


La Revanche

Toujours au sol, j’avais les yeux fermée. Je me concentrais sur ma respiration. Autant pour faire abstraction de la douleur de mes blessures, mais également de ce soudain vide qui m’avait atteint quand j’étais arrivée au sommet de cette montagne. Un vide que j’avais déjà ressentis à son pied. Je ne m’étais pas attardée dessus quand cette sensation avait rapidement disparu. Mais à présent c’était évident, il y avait quelque chose. Puis je me suis rappelée de l’anti-magie humaine. C’est donc cela que l’on ressent quand on est privé de sa magie ? Je comprends mieux maintenant pourquoi ils sont fuis des autres races.

Un bruit familier me sortit de la bulle que je m’étais formée en attendant les derniers participants. Un regard rapide me fit prendre conscience que certains n’avaient pas réussis à franchir les différents pièges. Ou ont-ils abandonnés ? L’un dans l’autre, les éliminations avaient déjà commencés. Et on n’en était qu’au début de ces épreuves ! Je me retournais vers ce bruit qui m’avait fait me relever. Un battement d’aile, mais d’un animal de belle envergure vu le bruit. Il s’agissait de chevaux. Des chevaux volants ! Génial, on va redescendre sur ces montures ! Si seulement tout le voyage pouvait se faire ainsi, ce serai tellement bien… Mais bien sûr, nous avons un navire par " camps ", alors pourquoi prendre la peine de fatiguer ces bêtes ? Ce que j’aurai aimé que le voyage se fasse ainsi…

Alors que normalement nous avions notre temps de libre pour rester sur l’île et nous poser, on nous informe qu’elle était devenue impraticable. Mais qu’est-ce qu’ils ont bien pu faire pour qu’on soit obligé d’embarquer immédiatement ? Tant pis, adieu la terre, bonjour les flots. Peut-être que ce voyage va me familiariser avec cet univers qu’est la mer ? Quoique je pense que je n’aurais pas le temps de m’en inquiéter avec ce nouveau " jeu " qu’ils nous ont préparés. J’espère simplement me retrouver sur le bon navire. Je laissais le domestique faire et m’empressais de voir mon collier. Noir. Ouf, déjà je ne risque pas ma vie. Mais je fronçais des sourcils en voyant la forme. Un tourbillon qui ressemblait, un peu trop à mon goût, à un maelström. Ce doit être mon imagination qui travail… Ne m’attardant pas plus sur ce détail, je retournais sur le bateau pour la suite des instructions. Mais à peine eu-je posé le pied sur le pont qu’à nouveau ce vide total s’imposa à moi, brutal et inattendu. Ce jeu commençait bien, tient. Voyons le côté positif, au moins on était tous sur un même pied d’égalité. Enfin, je l’espère.

Les explications arrivants, je me demandais vraiment ce qu’ils avaient en tête. Des activités plus ou moins dénudés ? À l’aveuglette ? Je devais avouer que j’étais à nouveau paumée. Il me semblait qu’on était là pour départager les pro-Sympan des pro-Aetheri… Ah ! Et on ne dort pas seul ce soir. La voilà peut-être " l’épreuve ". Mais les chances de finir avec un défenseur des Aetheri est mince de ce que je pouvais voir. Cependant, elles existaient. Quoiqu’il en soit, il me faudra retrouver quelqu’un avec un maelström comme pendentif. Je savais bien que ça ne présageait rien de bon ce symbole. Je n’ai donc plus qu’à prier pour avoir un peu plus de chance pour la suite, et espérer me retrouver avec quelqu’un d’agréable. Ou du moins, quelqu’un de mon camp. Juste histoire de se " reposer ", d’une certaine manière.

Je m’avançais vers la petite pièce où l’on me posa le bandeau sur les yeux et me déshabilla. Entre l’absence de magie et l’absence de vêtement, je ne pouvais pas être plus à nue que maintenant ! Et comme on nous l’avait précédemment indiqué, le personnel était aux petits soins de ses invités. Aussi lorsque l’on me  demanda si je désirai quelque chose, je réfléchis un instant. Le temps d’organiser les idées et de ne rien oublier. Je demandais donc une nouvelle tenue. Si chacun allait chercher le collier d’autrui, le sens du touché serait mis à l’épreuve. Et il n’est pas à exclure certains dérapages, volontaire ou non. Il était tout de même assez perturbant de devoir dépendre d’un autre pour s’habiller. J’avais l’impression d’être comme une enfant.

De nouveau vêtue, je sollicitais les domestiques pour avoir la possibilité de soigner mes blessures. La présence de magie était annihilée sur ce navire, mais je suppose qu’ils avaient d’autres moyens tout aussi efficaces. Et en effet, j’ignore ce qu’ils ont utilisés, mais mes maux ce sont apaisés sitôt la solution appliquée. Une potion ? Un baume ? Je parierai plus sur le deuxième, sans en être tout à fait certaine… Avec un sourire gêné je me tournais – du moins je l’espérais – vers quelqu’un. « J’ai encore besoin de vous quelques minutes. Puis-je avoir un verre d’eau ? ». – « Bien sûr, venez. ». Un verre, pour être polie. Ça ne tiendrai qu’à moi ce serai un pichet que je prendrai ! Entre les embruns marins et cette première épreuve, j’étais déshydratée ! La personne qui m’avait répondu me saisit le bras en délicatesse et me guida vers ce qui semblait être un bar. Supposition dû aux bruits des verres et à la hauteur du buffet.

Après avoir bu sec le verre, et surtout un effort surhumain pour le retrouver, je me tournais – cette fois-ci j’étais à peu près sûre – dans la direction du domestique. « Vous nous emmenez bien où l’on veut ? Du coup est-ce que c’est possible de me guider vers la personne qui possède ce même pendentif ? », demandais-je en montrant ce dernier. J’espérais qu’il le pouvait. Sinon qui sais combien de temps j’allais passer à la chercher cette personne. Qu’est-ce que ma magie me manquait dans ces moment-là. C’est maintenant que les artifices de Lucifer m’aurait étaient bien utile… Je le sentis me tirer en avant. Hourra ! Une bonne nouvelle depuis longtemps. Je me laissais guider, en aveugle que j’étais devenue, essayant malgré tout de me repérer de temps à autres en brassant l’air de mon deuxième bras de libre, touchant parfois quelque chose – quelqu’un ? – mais continuant dans cette direction inconnue.

Quand enfin on s’arrêta, je  remerciais le domestique et tendais en même temps la main devant moi pour repérer cette personne. Mais lorsque  ma main atterrit sur cet inconnu, je sentis, après quelques tâtonnements, que c’était un bras que j’avais touché. Pas le meilleur point de référence en passant. À croire que ce domestique avait fait exprès. Ce qui était surement le cas… Suite à cet échec, je fis une moue déçue. Mais ce n’était pas pour ça que j’allais partir défaitiste. Je voulais sentir la forme du pendentif sous mes doigts. Autant pour être sure que pour tester mes sens. D’un air légèrement moqueur, je fis à mon nouveau partenaire, tout en continuant à chercher le collier, « Navré pour ce premier contact plutôt… Tactile. En espérant que ça ne vous gêne pas trop ? ». En entendant certains candidats, ça ne devait pas être leur cas… Mais je me galérais à retrouver ce collier ! Et après un soupir, signe de mon abandons, je m’adressais à nouveau à l’inconnu qui me faisait face, avec un sourire gêné. « Je crois que j’ai besoin d’aide… ».

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Mer 20 Juil 2016, 18:45


Raphaël attendait que les autres candidats arrivent, assis un peu à l’écart. De tous, il n’avait sûrement pas été le plus inventif de tous. De toute façon, il n’avait pas cherché à l’être, ne souhaitant pas que son piège ne tue quelqu’un, que ce quelqu’un soit pour Sympan ou non. D’autres n’avaient pas eu ce genre de scrupule, se fichant pas mal de qui il blessait. Il plaignait d’ailleurs ceux qui passeraient après une certaine femme. Sa puissance était terrifiante, et il se demandait si elle pouvait réellement contrôler toute cette force. Il connaissait une autre personne aussi puissante, bien qu’il ne l’ait croisé qu’une seule fois, et se demanda un instant s’il pouvait avoir des problèmes de contrôle lui aussi. Enfin, là n’était pas la question. Il devait sérieusement se reconcentrer sur ce qui se passait en ce moment, plutôt que le futur ou le passé. Il aurait bien assez de temps pour faire tout à la fois plus tard, quand il réussirait à terminer son apprentissage.

Tous les candidats mirent un moment avant d’arriver jusqu’en haut, certains plus mal en point que d’autres. D’ailleurs, tous n’étaient pas présents. Avaient-ils abandonné, trop effrayé par le défi, ou c’étaient-ils tout simplement désintéressé de ce qui se passait ici ? Surprenant vu la motivation de certains. Enfin, voilà qu’enfin l’épreuve était terminée. Ce n’était pas la plus compliquée, et Raphaël était sûr que les organisateurs leur promettaient des choses bien plus dures. Se levant, il grimpa sur un des chevaux ailé, derrière une cavalière, qui fit décoller le cheval, et ils rejoignirent la plage avec tous les autres. Le voyage ne dura pas bien longtemps, et ne fut pas le moins du monde épuisant, contrairement à l’aller. Arrivé au sol, il posa rapidement pied à terre. Quelqu’un vint leur expliquer la prochaine étape. Ce n’était pas une épreuve, quoique, ça pouvait y ressembler en quelque sorte. Après tout, ils allaient devoir éviter de s’entretuer avec les autres. Pour lui, ça ne poserait pas de problèmes, mais rien ne suggérait qu’aucune personne ne l’attaquerait. L’Elémental sentait qu’il n’allait pas beaucoup dormir. Tandis qu’il réfléchissait, un homme s’approcha de lui, et lui tendit un pendentif. Le mettant devant ses yeux, il vit la forme d’un aigle aux ailes déployés. Un aigle noir. Bon, il dormirait sur son bateau, quoique ce n’était pas vraiment un avantage, vu qu’ils seraient tous mélangés.  Il le passa autour du cou, et rejoignit le bon navire. Aussitôt, il ressentit l’anti-magie, écrasante. Raphaël avait beau être puissant, il sentit ses forces être totalement zappé, et son lien avec l’eau disparaitre, comme s’il n’avait jamais existé.

On les emmena dans une grande salle, et l’organisateur continua d’expliquer la situation. Croisant les bras, Raphaël se mit à tapoter nerveusement son bras avec ses doigts. Il serrait les dents. D’hbaitude, il supportait assez bien l’anti-magie, mais cette fois c’était pire. Il savait son élément juste à côté de lui, mais ne sentait rien. Cela avait tendance à rendre fou. Il serra les dents, écoutant d’une oreille distraite le discours. Peu de temps suivi, et ce fut à son tour. Il entra dans la pièce, retirant la capuche, et le tissu sur son nez, puis le bandeau fut mis. Il fut ensuite prit par le bras, et guider vers une deuxième sortit. Il sentait plus ou moins la présence de gens autour, ceux qui le frôlait, et qui commençait à le toucher pour essayer de voir son médaillon. Raphaël reculait rapidement à chaque contact, prenant la fuite. Il n’était vraiment pas d’humeur pour ça. Quelqu’un lui rentra soudain dedans, et s’excusa, puis, timidement, il commença à toucher son torse, sûrement pour chercher le pendentif. « Désolé, mais… Je… ». Raphaël sentait sa respiration s’accélérer, et, s’il avait été capable de voir, ses yeux auraient cherché dans tous les sens une sortie. Se détournant de la personne qui le touchait, il se mit à accélérer. Il devait prendre l’air. Tout de suite.

Accélérant le pas, il finit par se prendre le coin d’une table dans la hanche. Il grogna de douleur en jurant, mais ne s’arrêta pas longtemps, il devait sortir. Soudain, quelqu’un posa sa main sur son épaule, le retenant quelques instants. « Monsieur, quelque chose ne va pas ? » Devant l’air paniqué de Raphaël, et son visage pâle, le domestique s’inquiéta un peu plus. Il attrapa un verre d’eau non loin, prit la main de l’Elémental pour la poser sur le verre. « Tenez, c’est de l’eau ça vous aidera peut-être à vous sentir mieux ». Raphaël secoua la tête, voulant reculer. « Laissez-moi !» S’exclama-t-il tout en repoussant la main. Il ne sentait pas l’eau. Il ne la sentait pas, il ne sentait pas une partie de son être. Il repoussa la main, faisant tomber le verre, qui se brisa au sol. L’Elémental recula, cherchant autour de lui. « Il faut… Il faut que je sorte ». Raphaël se sentait de plus en plus oppressé, et ce n’était pas parce qu’il ne voyait rien.


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Jeu 21 Juil 2016, 11:01



La revanche
Alors que j'avais évité certains pièges assez dangereux, mais peu suffisant pour me blesser ou bien de me tuer, je continuais d'avancer, à monter les marches de l'escalier. Je devais atteindre le sommet pour continuer cette aventure fascinante. J'avais envie d'aller jusqu'au bout du voyage pour comprendre ce qu'ils nous attendaient dans le futur. Je vis que trois personnes avaient déjà atteint le sommet de l'escalier, mais je ne pouvais toujours pas reconnaître les visages de ces personnes. Cela devenait contraignant, énervant car j'aimais voir les visages des personnes avec qui j'allais combattre ou ceux que j'allais tuer dans un combat prochain. Je soufflais et je respirais un bon coup avant d'atteindre la dernière marche pour atteindre le sommet avec les autres personnes. Nous attendions les derniers arrivants qui étaient essoufflées ou bien qui étaient en excellente forme physique. Je souris, il restait encore beaucoup de participants, mais je savais que la prochaine fois, cela ne sera pas pareille. Une fois l'épreuve terminée, des cavaliers viennent nous chercher pour nous ramener à la plage pour remonter dans le bateau. Je me demandais à quoi servait cette épreuve ... A disqualifier les plus faibles ? A faire réduire un bon nombre de personne ? Connaitre les pouvoirs de chacun ? Leur Puissance ? Hum. Il fallait bien que je le découvre un jour. Je connaîtrais les réponses à la fin de notre voyage, de nos épreuves. Puis un homme s'exclama en nous disant qu'un jeu allait se dérouler sur nos deux bateaux. Encore un jeu ? Mais quel genre de jeu au juste ?

Les domestiques nous donnèrent des pendentifs simples mais jolies à regarder et à porter. Je n'étais pas friand de bijoux et de belles choses, mais cet objet me convenait bien pour moi. J'avais eu un pendentif de couleur blanc, avec une forme de demi cercle, bizarre comme forme, mais cela m'allait. Une fois que j'avais eu mon pendentif blanc, je me dirigeais vers le bateau qui correspondait à ma couleur, mais je n'étais pas avec les mêmes personnes de mon camp. Hum, quelque chose allait se passer, et pas forcément quelque chose que j'aimerais. Maintenant que j'étais le bateau blanc, je sentis ma magie diminuée soudainement. Je regardais autour de moi rapidement, et je sentis une grande présence d'humain et donc d'anti magie. " Encore de l'anti magie ? Cela devient agaçant dis donc..." Sans que personne ne le voit, je créais une personne boule de glace pour savoir si j'avais encore un peu de magie en moi, si j'avais encore la possibilité de me défendre en cas de problème. Je pus créer une boule de glace, mais elle est faible et sans réellement valeur pour faire quoi que ce soit. Une once d'inquiétude s'empara de moi.

Puis, on nous emmena dans une grande salle et un homme reprit la parole en nous disant que ce serait une soirée un peu spéciale. Spéciale ? J'écoutais tranquillement ce que nous devions faire pour nous reposer et pour être tranquille ce soir. L'homme nous expliqua que nous allions avoir un bandeau sur les yeux et trouver la personne qui avait le même pendentif que nous et aller dormir ensemble..." Ensemble ???" Je ne pus m'empêcher de répéter le dernière mot qu'il avait dit. Je mis ma main sur ma bouche et je restais tranquillement à écouter la fin de son discours. En gros, il fallait que je trouve mon partenaire, en touchant tout les médaillons que je pouvais et une fois que je l'aurais trouvé, il fallait que je trouve des domestiques pour nous installer dans une chambre. On me posa le bandeau bien serrée sur mes yeux et c'était l'heure de trouver mon partenaire dans cette foule. La chasse commença.

Puis, j'entendis des voix s'élever autour de moi en demandant si une personne avait le même pendentif qu'eux. De plus, je reconnus une de ces voix: Eärhyë. Oh la petite Bélua que j'avais rencontré dans les terres arides était dans le bateau elle aussi... Intéressant dis donc. Je me baladais dans la foule en cherchant la personne qui aurait le même pendentif que moi, un demi cercle. Je cherchais doucement autour de moi, je me fis bousculer par de nombreuses personnes. Puis, j’atterris sur le corps d'une personne et à en juger, c'était un homme, car il ne possédait pas de poitrine: " Veuillez m'excuser pour la gêne..." J'en profitais pour toucher son collier, mais je n'arrivais pas à percevoir. Donc, je lui chuchotais : " Est ce que je peux connaitre la forme de notre collier ? Je n'arrive pas à l'identifier ...." A vrai dire que je n'aimais pas être en contact avec des hommes. Depuis qu'Arizar m'avait abandonnée, les hommes me dégouttaient, me répugnaient à un point inimaginable aujourd'hui. Mais je devais faire exception pour aujourd'hui, donc je me forçais à être une personne correcte.

"
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Jeu 21 Juil 2016, 15:47

La Revanche
« Un, deux, trois, je casserai tes doigts »

Ce repos bien mérité en haut de la montagne était des plus satisfaisant. Attentivement, je regardais l’ascension de ceux que j’avais précédés, espérant que mon intervention en avait aidé plus d’un. Mais plus le nombre de concurrents qui nous rejoignait augmentait, plus je prenais conscience de l’état lamentable des vêtements de plusieurs participants. Si l’une de ces personnes me semblaient s’en être sortie parfaitement indemne, mon regard s’attardant sur les formes particulières de son corps et sur la grâce fluide de son pas, ce n’était pas le cas de la majorité. Débité, je baissais la tête, croisant et décroisant mes doigts dans un tic nerveux avant de baisser les yeux vers le sol. Alors ça n’avait pas été assez, hein? Tout ce que j’avais fait n’avait servi à rien… Je relâchais un soupir de frustration. Pourtant, ce n’était pas comme si je n’en avais pas eu conscience: depuis le début, je savais que mes actes n’auraient pratiquement aucune incidence sur la suite de l’épreuve, mais le voir de mes propres yeux ne faisait que me frustrer davantage. Surtout lorsque je m’aperçus, suite à l’arrivée du dernier candidat, que notre groupe semblait s’être particulièrement réduit. À ce constat, mes sourcils se froncèrent et mon visage se referma presque instantanément, même si, sous ces tissus, personne ne pouvait véritablement remarquer mon expression. J’espère pour eux qu’ils ont préféré quitter le jeu… Autrement, peut-être que nous retrouverions quelques cadavres le long de cet escalier.

Un peu plus tard, des montures ailées vinrent à notre rencontre. J’en choisis un au hasard, me callant du mieux que je le pouvais derrière le cavalier jusqu’à ce que ce dernier commande au cheval ailé de décoller. J’avais toujours apprécié me trouver dans le ciel, loin de la terre, comme si le simple fait de me perdre dans l’infinité du firmament et des nuages suffisait à me soustraire à la pression qu’exerçait constamment le monde d’en bas sur moi. Pour autant, je me sentais aussi lourd que du béton. Je ne m’étais jamais considéré comme un justicier, ne croyant pas en cette notion qu’était la justice de toute manière, puisqu’elle n’existait pas en notre monde bourré d’iniquités et d’infamies, mais aujourd’hui, j’étais envahi par un sentiment d’échec profond. Est-ce que j’aurais suffisamment de puissance pour faire pencher la balance et ainsi, donner une chance à cette guerre pour qu’elle finisse? Je soupirais encore une fois. Je me demandais si je m’étais approché du problème de la bonne façon… Après tout, que ce soit à la guerre ou à la paix, personne ne se montrait bon avec personne: tout ce qui comptait, c’était de mener à bien la victoire de son propre camp. Je devrais peut-être songer à faire pareillement.

Arrivé à terre, nous fûmes accueillis par un nouvel individu, qui nous exposa la suite de notre voyage. À ces mots, je me massais discrètement le cou. Génial… Ils faisaient vraiment tout pour nous rendre la tâche facile, c’était le moins que l’on puisse dire. Va falloir faire gaffe… Songeais-je alors que je remarquais une femme se diriger dans ma direction, un drôle de collier à la main. J’y jetais un rapide coup d’œil, m’attardant beaucoup plus sur la couleur du pendentif que sur sa forme qui, à l’image d’un rapace qui avait déployé les ailes, tinta faiblement contre le collier que je portais déjà autour de mon cou, sous mon survêtement. Un sourire s’étira sur mes lèvres. Au moins, je serai sur mon bateau. Alors qu’elle me passait la chaîne autour du cou, je jetais de nombreux regards dans les alentours. Si j’étais sur le navire de Sympan, ça ne voulait pas dire que je serais accompagné d’alliés…

Je rejoignis rapidement le navire correspondant qui nous attendait sur le rivage, sentant toute ma Magie s’annihiler brusquement. Je reniflais doucement. Maudits Humains… Grognais-je intérieurement en suivant les autres concurrents, dont certains étaient vêtus de blanc. J’en notais quatre à tout casser. Si je pouvais être jumelé à l’un d’entre eux, peut-être que j’aurais ma chance de l’assassiner. Je veux mettre fin à cette guerre, peu importe les moyens. Une fois la suite des explications conclues, je pénétrais dans la pièce où l’on pouvait se changer, retirant avec bonheur la capuche et le masque un peu trop serré du costume. Des mains invisibles, derrière moi, placèrent un bandeau sur mes yeux et je me laissais faire sans broncher, tripotant simplement le collier de ma mère d’un geste frénétique. Habillé de vêtements beaucoup plus amples, je fus amené vers une autre pièce. Je pouvais entendre des pas tout autour de moi, des voix aussi. Je demandais à mon guide s’il pouvait me servir de l’eau et j’en bus une rasade sans même respirer, expirant bruyamment lorsque le verre fut entièrement vidé.

« Vous avez pas idée de tout le bien que ça fait! »

Enfin, si ça me faisait du bien, il en avait un, non loin de moi, qui ne semblait pas du tout apprécier. Je l’entendis se cogner contre un obstacle, puis s’ensuivit son grognement de douleur ainsi que la détresse qui coulait de sa voix dès qu’il ouvrait la bouche. Me tournant du côté de mon guide qui me tenait toujours le bras, je lui demandais:

« Tu peux m’amener vers ce type? »

Je crus qu’il acquiesça, car il se mit en marche, me tirant doucement par le coude pour que je le suive. Vivement hâte d’être débarrassé de ce chiffon qui me cachait la vue!

« Mec, ça s’fait pas de refuser comme ça l’aide de quelqu’un. »

Je ne savais pas si je me trouvais en face ou derrière lui, mais peu importe.

« Va falloir te calmer. On est tous un petit peu sur les nerfs, mais faut prendre sur nous. »

Bon, s’il m’engueulait ou m’envoyait balader, je m’en fichais pas mal. Tout ce que je voulais c’était retrouver celui ou celle possédant le jumeau de mon pendentif. D’ailleurs… Tient, quel hasard… Un sourire s’étira sur mes lèvres à ce constat, alors que je tâtais doucement le pendentif autour du cou du paniqué.

« Eh bien, ça correspond… Dis-je à voix haute en suivant les contours de mon propre pendentif, souriant de plus en plus. Va falloir que tu m’endures mon gars… »


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Jeu 21 Juil 2016, 21:59


L'antimagie le rendait malade. Il s'en sentait démuni de tout ce qui constituait son être depuis sa transformation, qu'il considérait comme sa véritable naissance. Ce qui avait pu se passer avant qu'il ne soit chaman n'avait plus aucune importance. Sa vie commençait après, et on venait de lui enlever tout ce qui faisait de lui un vrai chaman. Ne plus voir la Mort, c'était comme se faire couper un bras, ou une jambe, ou bien avoir les deux yeux crevés. Au fil des années, la possibilité et le pouvoir d'avoir chaque pied dans le monde des vivants et dans celui des morts leurs semblait être une banalité. Une banalité qui manquait pourtant cruellement quand on coupait un des deux accès. Même en sachant que tout ceci n'était que temporaire, il avait envie d'en vomir et d'aller étriper tout les responsables, les humains. Un souvenir très désagréable remontait dans sa tête dès qu'il entendait parler de cette race et ce n'était pas sa paralysie magique qui allait lui le lui faire oublier. Ces êtres étaient vraiment nuisibles. Quand il réalisait qu'il en avait élevé un au péril de sa vie pendant plusieurs années, il se mettait à trembler de rage, de regret, de tristesse. Lullu s'était ajouté à la liste des ennemis jurés du chaman, lui et tout son peuple en même temps. L'enfant devrait être fier de son exploit !

Serrant dents et poings, Devaraj pénétra à nouveau sur le bateau. Dans une colère sourde, il envoyait valser la plupart des serviteurs qui venaient à lui pour essayer de détendre cet individu visiblement très nerveux. Qu'on lui donne de l'herbe à pipe et un tambour, là il ira mieux ! Pas avant... Maugréant, il avançait à grands pas, se cognant parfois contre un coin de mur, ou un meuble. Il fallait qu'il retrouve son partenaire, le plus vite possible. Il n'allait pas attendre dix ans qu'on vienne à lui pour le chercher gentiment. Ses doigts s'emmêlèrent dans son pendentif. Il se retint de l'arracher pour le jeter à l'eau et en étudia silencieusement la matière et la forme. C'était les contours d'une larme, probablement en métal. Une larme, comme pour signifier le sacrifice immense qu'il était en train d'effectuer en perdant son temps ici et en brûlant sa patience pour essayer de gagner à la gloire d'Ezechyel. Son destin lui semblait parfois si absurde qu'il se demandait à quoi jouait les Aetheri. Dix ans en arrière, cette expérience l'aurait amusé à souhait, mais maintenant il commençait à voir les choser d'un regard amer et mauvais.

Certains parlaient, vociféraient, Devaraj n'en faisait rien. Il était trop énervé pour réussir à formuler une phrase correctement et de façon compréhensible. Et puis, ce n'était pas efficace de parler. Comment pouvaient-ils faire confiance à leur entourage ? Et si quelqu'un du camp adverse décidait de mentir pour pouvoir frapper plus fort ? Le chaman ne faisait confiance qu'à son petit doigt, sur tout le bateau en entier. Et ce n'était pas aux serviteurs humains et soit-disant arbitres qu'il allait se fier.... Remontant sur le pont, il bouscula à peu près tout ce qui se trouva sur son chemin. Dès qu'il s'agissait d'un corps humain, il entreprenait de le fouiller brutalement pour étudier le pendentif, se fichant bien de l'avis des victimes. Était-il seulement sur le bon bateau ? Il bouillonna à l'idée de se retrouver en territoire ennemi.

Alors que la liste de personnes bousculées et fouillées augmentait, il s'énervait encore un peu plus. Il ne trouvait pas son partenaire, où était-il ? Sa main se posa brusquement sur une épaule. Il poussa l'individu contre un mur et remonta ses doigts dans son cou pour retrouver le collier. Ah ! Une larme, dieu merci. Mais le réjouissement ne dura qu'une demi-seconde. Parce-qu'il pouvait sentir que son partenaire, c'était une humaine.


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Ven 22 Juil 2016, 10:58




L'épreuve achevée, Loziel laissa échapper un soupir de soulagement. Malgré le repos dont il avait grandement besoin, il s'efforçait de se tenir le plus droit possible et de ne rien laisser transparaître dans son regard. Ses concurrents ne semblaient pas d'humeur à bavarder avec lui, ce qui l'arrangeait tout à fait. Cependant, une impression étrange s'emparait de lui lorsqu'il approchait de certains d'entre eux. Sans parvenir à identifier la source de son malaise, il savait par instinct d'un humain se trouvait dans les parages. Se tenir à l'écart des autres se révélait une obligation, à présent. Disparaître pour toujours ne faisait pas partie de ses projets immédiats, même si… Laisser sa non-existence s'effacer dans l'oubli pour toujours, voilà qui le tentait. En secouant la tête doucement, il rejeta cette idée. Lorsqu'il vit débarquer les animaux ailés, il ne cilla pas et se retrouva sur la plage avec les autres. Le premier discours qu'on leur servit l'indifféra royalement, et il ne porta que peu d'attention aux paroles de l'homme. Incapable de saisir les enjeux de cette curieuse proposition, il se contenta de recevoir le collier, l'air renfrogné. Il s'agissait d'un demi-cercle blanc qu'il s'empressa de mettre pour éviter que le domestique ne lui offre une quelconque remontrance. Selon les dires de l'organisateur, il devait monter sur le bateau aux voiles blanches. Formidable. Le brun s'invitait chez l'ennemi. Quitte à ne pas dormir de la nuit, il pourrait au moins perturber le sommeil des autres en toute quiétude. Un sourire empreint de sournoiserie se dessina sur ses lèvres masquées lorsqu'il entra dans le bateau.

Et puis, le Génie se sentit tomber. Ce fut une chute d'à peine une seconde qui n'eut lieu que dans un monde illusoire, et pourtant, le sol se déroba sous ses pieds. Une sensation monstrueusement différente de la violence qu'il éprouvait lorsque son habitacle le rappelait à l'ordre. Quelque chose lui fut arraché, brutalement, comme si l'on s'amusait à déchirer son âme. Reprenant ses esprits, il porta une main à sa tempe et reprit sa marche vers le bastingage. Son corps lui semblait plus… Matériel. Loziel ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Selon les lois de son peuple et du monde, il aurait dû s'évanouir dans la nature à jamais, trouvant enfin le repos qu'il méritait. En réalité, toute magie en lui paraissait avoir été soufflée, et il restait là. Un phénomène qui lui donnait la chair de poule. Penchant sa tête en direction de l'eau, il ferma les yeux, attendant que tous soient montés à bord. Savourer l'air frais de la mer lui restait interdit. Tournant la tête vers un individu qui prenait la parole, il devenait de plus en plus furieux en prenant la mesure de ses propos. Nul doute que la nuit serait tout aussi désagréable pour lui que pour la personne qui la passerait en sa compagnie. Avec une docilité qui ne lui ressemblait pas, il se laissa affubler du fameux bandeau. La perspective de participer à un jeu dont il ne connaissait rien l'enthousiasmait à peine, une attitude tout à fait inhabituelle de sa part. Mettant de côté sa mauvaise humeur, il décida de partir à la recherche de son partenaire pour la nuit.

La chose ne fut pas aisée. Évoluer sur un navire sans le secours de sa vue se révéla autrement plus complexe que prévu. À plusieurs reprises, il trébucha et faillit même passer par dessus-bord après avoir heurté un individu sensiblement plus fort que lui. Et ce qui le troublait au-delà du nommable, c'était de sentir à moitié son corps, comme s'il s'agissait d'une véritable entité qu'il pouvait contrôler à loisir et non plus une grotesque émanation du vide. Quel diable de tour lui jouait-on là ? La démarche hésitante, il décida à adopter la même stratégie que ses concurrents. Les mains en avant, il avançait à tâtons, s'efforçant de saisir sous ses doigts les pendentifs. Une tentative qui lui donnait une allure parfaitement ridicule, d'autant qu'il ne croisa en chemin que quelques splendides échecs. Alors qu'il s'apprêtait à renoncer pour attendre sagement que son camarade vienne de lui-même à sa rencontre, il sentit quelque chose contre son pied. Le temps qu'il réagisse, il bascula en avant et se retrouva sur une personne dont il ne connaissait rien. Dissimulant son agacement, il feignit à demi la maladresse. « Je suis désolé, je… Je cherchais un pendentif, un demi-cercle blanc, et je n'ai pas pu vous éviter. Veuillez m'excuser. Être aveugle doit être vraiment compliqué. » Tout en se relevant, Loziel attrapa ce qui ressemblait à un bras pour aider la pauvre victime à se redresser. Sentant un médaillon à la forme sous ses doigts, il fut envahi par le soulagement. « Ainsi, il semblerait que ce soit vous. Une première approche plutôt chaotique, n'est-ce pas ? » Peut-être que les dieux avaient eu pitié de lui, en fin de compte.


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Ven 22 Juil 2016, 14:10

La venue des chevaux ailés fut une véritable bénédiction pour certains. Je n'y avais pas prêté attention jusque là, bien trop occupée à lutter contre cette anti-magie, mais bon nombre de participants étaient épuisés, blessés, moralement affaiblis... J'ignorais le but de tout ceci, mais il me semblait être relativement important pour demander le concours de gens si puissants tout en mettant leurs compétences à rude épreuve... Mais alors que je montais à mon tour derrière le cavalier sur un somptueux animal à la robe de velours pourpre qu'une angoisse profonde me tenailla... Tournant la tête de toutes parts, les yeux plissés pour mieux y voir, je cherchais une trace de mon frère et de l'elfe blonde. En vain. Mes inquiétudes se vérifiaient... Et deux solutions m'apparaissaient. Soit ils avaient renoncé à l'épreuve... soit ils avaient échoués durant leur ascension. Je mit alors tout en oeuvre pour trouver une trace de leurs âmes sur l’île, sans succès. Cette maudite humaine bloquait même mes capacités primaires d'Ombre ! Je ne voulais pas croire à leur mort. Oh... je savais bien qu'en soit, périr n'était pas une fin, mais le commencement d'un nouveau cycle. Pourtant... me dire que je ne pourrai plus le voir, plus l'entendre, me paralysait d'effroi. Nous n'étions pas proches, et cela ne me préoccupais pas outre mesure, mais Romulus était le véritable héritier de la famille Eternam, le seul qu'on puisse considérer comme encore vivant, et je ne voulais pas le voir disparaître, lui et tout ses dessins. Pourtant, impossible de savoir. Il me fallait me résigner, étouffer ces sentiments humains que j'avais perdu l'habitude d'exprimer, et me concentrer sur ma tâche actuelle. Le seul cadeau que je pouvais offrir à mes ancêtres était celui de la réussite.

Une fois sur le bateau, de nouveau, un homme s'avança pour nous indiquer la teneur de notre prochaine épreuve. Et quelle épreuve... La cécité : voir au delà de ses yeux, par le toucher, l'ouïe ou même l'odorat. Une malédiction pour certain, un châtiment atroce pour d'autre. Et savoir que nous ne la devrons qu'à un morceau de tissus n'éclairait en rien mes interrogations. Pire encore, il me faudra partir à la rencontre d'un inconnu, peut-être même un adversaire, que je ne pourrais - sous aucune façon que ce soit - identifier. Maudite aura des habitants du désert. Sans elle, un simple touché me suffirait à connaître toutes leurs lignées, tous autant qu'ils sont. Mais non, me voilà faible, impuissante, condamnée à jouer avec des règles d'un jeu que j'avais l'impression de ne comprendre qu'à moitié. Un serviteur vint à moi, et sans que je ne lui dise mots, demanda la permission de m’ôter la vue. J'aurais voulu dire non, reculer, mais il me semblait puéril d'abandonner la partie pour un simple sens retiré. J'avais combattue la folie des Rideres, je pourrai bien en faire de même avec l'une de mes peurs. Alors, j'opinais du chef, attendant d'être plongée dans l'obscurité la plus totale. Au début, je ne remarquais aucun changement... Il était coutume de dire que la nature est bien faite, et que si un individu ne voit pas, il sera en revanche capable d'écouter ou de décrire ce qu'il touche avec une grande précision. Je m'attendais à ce qu'il en soit de même, mais peut-être était-il encore un peu trop tôt. Le domestique me demanda ensuite si je souhaitais un quelconque soin, ce que je refusa vivement. Cependant, je demandais à ce dernier de me guider à travers le navire. Ce qu'il fit.

Plusieurs candidats optèrent pour une stratégie bruyante et appelèrent leur partenaire. J'hésitais à en faire de même, mais mes manières m'en empêchèrent... Je ne comptais les fois où notre nourrice me réprimanda pour m'être exprimée sur un volume sonore un peu trop fort. Ainsi me contentais-je d'avancer au bras de mon guide, qui me gardais bien de toute percussion intempestive. Je n'avais guère plus l'énergie pour garder mon corps fantomatique, ainsi avais-je retrouve une forme un peu plus solide. Mais malgré mes précautions, et sans que j'en sois avertie, quelqu'un toucha mon coup. Paralysée par cette sensation étrange que je n'avais pas ressentie depuis des dizaines d'années, j'étais incapable de repousser l'importun et me contentais-je donc de le laisser aller. Mais lorsque sa voix d'homme s'éleva dans les airs, je dus bien me faire violence pour répondre à sa question. « Un instant je vous prie. » Portant mes doigts jusqu'à mon médaillon, j'en explorais les formes afin d'en définir le motif. Ce n'était pas une tâche facile mais par chance, je reconnu effectivement un croissant de lune dans le bas relief qui ornais le bijou. « C'est bien le cas. Dois-je en déduire que nous sommes liés pour l'épreuve à venir ? » Je n'osais dire plus, de peur de me compromettre. Il était si facile aux mots d'échapper à notre volonté et de franchir la barrière si flexible de nos lèvres.

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Ven 22 Juil 2016, 14:48

L'épreuve était terminée. Beaucoup en avaient réchappé, mais d'autres n'avaient pas eu cette chance. Mais ça, Bellatrix s'en souciait autant que de sa première chaussette. Elle était assise à même le sol, observant ses mains et s'étonnant qu'elle ne sente plus de magie parcourir ses veines. Autrefois, elle savait ce qu'était un Humain, pour en avoir chassé quelques uns, mais aujourd'hui, ses connaissances semblaient avoir été scellés. Ainsi ne comprenait-elle absolument pas quel était cet étrange phénomène qui la privait du peu de pouvoirs qu'il lui restait. Pas que ça la dérange, puisqu'elle était incapable de faire quoi que ce soit, mais cela l'intriguait. Après tout, elle était une Dementiae, chez qui la curiosité est un caractère qui se transmet par le sang. Lorsque des chevaux ailés dirigés par des cavaliers se posèrent, elle suivit mécaniquement l'exemple des autres participants autour d'elle, sans se poser la moindre question. Elle n'avait qu'une seule envie : dormir de longues heures au chaud, dans un lit confortable, puis s'offrir un délicieux repas à base de chaire tendre. Peut-être un peu de fae..., se dit-elle. Mais une fois déposée sur le pont du bateau aux voiles noires, elle s'étonna quelques secondes de ne pas retourner à son point de départ mais n'avais pas envie de répondre à cette questions. C'était plus drôle ainsi, car tout savoir était ennuyant à ses yeux. Alors elle écouta patiemment les explications du maître du jeu sans vraiment tout comprendre. Mais ce n'était pas grave, elle avait saisit l'essentiel : il lui fallait trouver quelqu'un qui avait le même médaillon qu'elle. Ce qu'elle n'avait pas retenue, en revanche, c'était qu'elle allait être privée de la vue.

Ainsi ne se méfia-t-elle pas lorsque le page s'approcha d'elle, et répondit simplement à ses questions, machinalement. Non, elle n'était pas particulièrement blessée. Oui, elle était fatiguée. Non, elle ne voulait pas de médicament -elle insistait qu'elle en avait déjà trop prit- et enfin... Non, elle allait très bien et ne voulait pas qu'on l'aide. Elle avait même fini par être désagréable avec lui, fatiguée de toutes ces interrogations futiles. Bien mal l'en prit, car lorsque le serviteur lui glissa le bandeau noir sur les yeux et qu'elle se débattit autant que son corps le lui permettait, le jeune homme ne prit pas de gants et l'immobilisa tout en tâchant de lui proférer des conseils d'une voix platonique. Qu'elle reste calme, qu'elle ne craignait rien, qu'on lui enlèverait à la fin de l'épreuve, qu'elle avait été prévenue, que si elle refusait de le porter, elle serait considérée comme hors-jeu... Mais essayez donc d'expliquer à un lapin apeuré que le sac tout noir dans lequel on va l'enfermer est sans danger ! Mais le garçon de service tint bon et à force de patience -et surtout de répétitions-, Bellatrix obéît et cessa ses enfantillages. Il s'éloigna alors, comme elle le lui avait demandé, laissant la dame seule, assise sur un tonneau. Elle ne disait mots, ne savait que faire, et appela plusieurs fois son allié en disant... « Vient ! Vient ! » Mais nul ne pouvait savoir à qui la folle s'adressait, puisqu'elle ne désignait personne !

Alors, plongée dans l'obscurité, incapable de se trouver un repère fiable, solide, qui puisse la garder dans la réalité... Bellix sombra peu à peu. La Voix revint, et comme elle ne s'était pas vraiment décidée à croire qu'elle était celle de son mari, la Dementiae se raidit. « Ton médaillon, regarde-le. » « Je ne peux pas, je ne vois plus rien ! » « Mais tu peux voir avec tes mains. » Docile, elle porta sa main au cercle de métal, mais la forme était bien trop complexe pour qu'elle puisse l'identifier... Ce qui l'énerva passablement. « Je n'y arrive pas ! Tu le vois bien, toi, que je n'y arrive pas ! » La voix soupira longuement puis il y eut un silence dans cet échange. L'Esprit d'Al'Kezar se décida alors à tourner la situation à son avantage... « Mais moi, je peux te dire ce que c'est. Mais je ne le ferais que si arrête de me rejeter. » Bellatrix ne comprenait pas, et ne mesurait pas la portée de cet accord. Tout ce qu'elle gardait à en tête était qu'elle pourrait enfin savoir ce que ce "truc" était. Alors elle accepta sans discussion. « Oui ! Oui ! Dis-moi s'il te plait, ce que c'est. » « Un corbeau ! Avec son gros bec et ses fortes pattes. Comme celui que tu avais jadis. Tu t'en souviens ? » « Je ne veux pas me souvenir. » Et elle stoppa net la discussion, n'entendant plus la voix.

Elle se déplaça alors à quatre pattes, se fichant se ce qu'elle pouvait avoir l'air, et se mit dans un coin, qu'elle pouvait sentir dans son dos. Alors, plutôt que de chercher son partenaire, elle appela comme elle le put : « Monsieur du Corbeau ? Monsieur du Corbeau ? Vous voulez un peu de fromage ? » Elle répétait ces phrases à tue-tête, d'une voix enjouée, et finit même par en faire une comptine à l'air entraînant. Et Bellatrix en oublia même ce qu'elle cherchait exactement.

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Ven 22 Juil 2016, 18:27

Cette épreuve avait galvanisé la bélua qui avait suivi d'un regard attentif chaque nouvelle arrivée au sommet de la montagne. La curiosité l'emportait sur son envie de se tenir à l'écart. Chaque participant avait l'air intéressant par bien des égards. En les observant minutieusement, elle avait cru repérer une humaine et si le démon qu'elle connaissait était parmi eux, elle n'avait pas encore retrouvé sa trace. Elle avait bien des hypothèses concernant d'autres participants, mais ce garda bien de les catégoriser trop vite comme appartenant à telle ou telle race. L'un d'entre eux attira cependant son regard la laissant soudainement perplexe. Elle plissa ses yeux en le voyant se redresser et examina avec minutie sa silhouette encapuchonnée de noir. Cela faisait plusieurs fois que les dieux mettaient Mirra sur sa route. Se pouvait-il qu'il se trouve encore à ses côtés dans cette épreuve?
Elle n'eut pas vraiment le temps de se poser de question que déjà les montures ailées venaient les chercher pour les amener à la plage.
De nouvelles consignes furent lançaient et Helly se contenta de baisser la tête dans une longue expiration. Un homme s'avança vers elle pour lui remettre un collier qu'elle examina d'un rapide coup d'oeil. Les participants autour d'elle portaient tous différentes formes, mais un simple regard lui permit de constater que certains possédé le même symbole. La bélua fronça ses sourcils en se demandant si cel pouvait y avoir un rapport avec la suite. Alors qu'on lui indiquait de grimper sur la passerelle, Helly détailla chaque silhouette portant un collier. Elle cherchait le même que le sien sans vraiment savoir si ce détail pouvait lui servir à quelque chose. Ne le trouvant pas dans un premier temps, elle s'en inquiéta jusqu'à regagner le sol. Une ombre passa devant elle, lui faisant percuter un participant derrière elle. Alors qu'elle comptait s'excuser, ses yeux accrochèrent à la forme géométrique pendue à son cou. C'était deux cercles pris l'un dans l'autre formant une forme en huit. Ses pupilles se contractèrent refermant son attention sur ce signe de prédilection. Sa gorge se noua tandis que l'inconnu avançait vers la passerelle. Il n'était pas question de montrer quoi que ce soit aux autres participants avant qu'elle n'ait dissipé le doute concernant l'utilité de tel renseignement. Si elle avait raison sur la suite des événements, alors cela lui conférerait une longueur d'avance sur ses adversaires. Si elle avait tort… 
Des nouvelles explications la tirèrent de ses pensées. Alors que les mots étaient prononcés, Helly chercha du regard parmi les participants où était passé son binôme. Elle fouilla les abords du pont principal, avant qu'on ne lui noue un bandeau sur les yeux. L'espace d'un instant, elle crut qu'elle l'avait repéré… Mais s'il bougeait?
Son anticipation ne lui permettait donc pas de prendre l'avantage sur cette nouvelle épreuve. La bélua s'en voulait terriblement d'avoir tant hésité. 
Elle pesta longuement avant de sentir les serviteurs s'affairaient autour d'elle. Ils lui ôtèrent ses vêtements en passant du baume sur ses brûlures. Sans qu'elle ne demande rien, ils prirent soin de son corps avant de la rhabiller et la propulser au milieu des candidats. 
Les bras enroulés sur sa poitrine, Helly tentait de rassembler suffisamment de réflexion pour trouver un moyen de trouver son binôme. 
Elle entendit le cri d'un homme qui passait par-dessus bord. Quelqu'un avait-il sciemment mis à l'eau un participant? Helly se recula percutant le grand mat. Si tous allaient se précipiter les uns sur les autres autant prendre de la hauteur avant qu'on lui arrache le pendentif ou bien la jette à l'eau. Elle se retourna vers les cordages et se hissa lentement dessus. Même les yeux bandés cela ne lui demandait que peu d'effort.
Le corps au-dessus du vide, elle se laissa balancer au gré du vent, écoutant d'une oreille attentive les différentes rencontres et les mots prononçaient pour définir les médaillons. Rien ne lui rappelait le sien avant qu'elle n'entende la description des cernes imbriquées l'un dans l'autre. Sans attendre elle sauta sur le pond et s'immobilisa pour comprendre les mouvements de la personne qui avait parlé. Sa voix ne lui était pas inconnue. Elle se dirigea droit vers elle la percutant douloureusement.

- Pardonnez moi, s'excusa t-elle en fouillant son torse.
Ses doigts touchèrent les rebords arrondis lui arrachant une large sourire de satisfaction. 

- Nous avons le même collier. Nous sommes donc… « Ensemble ».
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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Sam 23 Juil 2016, 01:19

Assis en tailleur, un peu à l’écart des autres finalistes, Eerah suivit la progression d’Edwina, yeux clos. C’était étrange. Lorsqu’elle était sous le feu des projecteurs, comme tout à l’heure, sur le bateau, elle était belle et bien la femme qu’il connaissait, maladroite, hésitante et à la présence pourtant si imposante ; mais pendant la montée, alors que personne n’était là pour poser les yeux sur elle, elle fonçait, inexorable, semblant fondre et se fondre parmi tous les obstacles. Il y avait quelque chose d’étrange, sans qu’il puisse mettre le doigt dessus. Sans s’alarmer à outrance, il lui envoya un message par la pensée. « Tout va bien ? ». Quelques secondes passèrent, sans réponse. Ses sourcils se froncèrent. Edwina n’était pas du genre à l’ignorer ou à bouder, elle savait parfaitement comment répondre à une communication mentale, ce qui ne restait qu’une solution : Elle ne l’avait simplement pas entendu. Le Déchu n’était pas franchement ce qu’on pouvait appeler un vantard, mais il était tout de même plutôt certain d’être capable d’envoyer quelque chose d’aussi simple qu’un message télépathique. Quelque chose bloquait la communication ? Non, il ne sentait rien, s’il y avait eu une barrière ou un filtre, aussi ténu soit-il, il l’aurait trouvé. Puis soudain, son visage s’éclaira. Bien sûr. Pourquoi ne l’avait-il pas envisagé plus tôt ? D’un autre côté, c’était une performance remarquable. Il n’avait pas été capable de faire la différence entre les deux, et la redirection était parfaitement orchestrée. La bonne nouvelle était qu’il doutait qu’elle ait endossé tel rôle sans l’accord du modèle original. Lui aussi avait eu recours aux services de ce genre de personne, mais on s’en servait usuellement pour masquer une absence, pas pour ce genre d’épreuves. Lorsqu’elle arriva enfin, il lui adressa une œillade expressive, et détourna le regard. Aucun intérêt à la mettre dans l’embarras, autant la laisser faire et voir comment elle s’en sortait.

Plusieurs destriers ailés vinrent les chercher au sommet de la montagne, mais Eerah refusa tout net de chevaucher ce genre de chimère. Il était fier de ses ailes, et elles n’étaient pas là pour faire joli. Un claquement caractéristique, et ses appendices dorsaux jaillirent, noirs comme la suie, teinté de reflets bleutés. Il s’élança en sautant de la falaise, et descendit rapidement en planant jusqu’au bateau, dépassant sans problème les équidés volants. Une fois sur place, et après que les autres candidats soient également redescendus, un des organisateurs vint expliquer la suite des évènements. Tandis que les domestiques passaient entre les participants, distribuant à chacun un pendentif coloré, il expliqua qu’ils seraient divisés pour la nuit, mélangeant noirs et blancs. Comme quoi ils n’auraient pas été longtemps séparés. On lui tendit un collier orné d’un petit ouragan stylisé, noir. Bien, donc il n’aurait pas à changer de bateau. Et c’est en montant sur ledit bateau qu’on leur révéla l’activité de la soirée. Concrètement, ils allaient devoir laisser tomber masques et vêtements – Eerah ne put s’empêcher de mettre en doute l’humour de leurs hôtes – et afin que leur anonymat soit préservé, on leur dissimulerait les yeux derrière un bandeau. Pour le Déchu, c’était du pareil au même. Il avait vécu aveugle presque toute sa vie ; il était plus que personne capable de s’orienter à sa guise dans le bateau, aussi il donna rapidement congé à celui qui était censé l’escorter. Ce qui le dérangeait un peu plus en revanche, c’était la quantité monumentale d’Anti-Magie qui saturait le bateau. Il se savait relativement faiblard d’un point de vue magique par rapport à certains autres souverains, et même s’il se sentait encore capable de réaliser quelques tours, la quasi-intégralité de sa puissance était endormie par la présence d’autant d’Humains. Il se déshabilla, donna ses vêtements pliés à un domestique, et garda sur lui un caleçon noir moulant. La pudeur n’était pas franchement son fort ; ce genre de défi n’était pas pour le faire reculer. Avec un peu de chance, sa partenaire n’était pas une coincée et il pourrait s’amuser un peu. Rapidement, l’image du regard en colère d’Erza se superposa à toute autre pensée, et il jura à voix basse. Avec un peu de chance, il tomberait sur une frigide lesbienne et misandre, et ne serait pas tenté.

Sans particulièrement chercher sa partenaire tout de suite, il déambula dans les couloirs étroits du navire, écoutant ce qu’il s’y disait. Çà et là, on discutait bien évidemment de Sympan et des Ætheri, et il pouvait sentir dans la voix de certains qu’ils acquiesçaient sans grande conviction, probablement de peur de se faire lyncher par l’autre camp. Il alla se saisir d’un verre au bar, choisissant une bouteille de bourbon, s’amusant des murmures des domestiques qui l’observaient se servir sans le moindre problème. Il venait d’ingurgiter une lampée quand une jeune femme vint lui toucher le bras. Utilisant le peu de magie qu’il lui restait, il confirma rapidement qu’elle portait le même pendentif que lui ; elle avait fait vite. Voyant qu’elle avait un peu de mal avec sa nouvelle cécité, il sourit et saisit sa main avec douceur, l’apportant jusqu’à son collier. « Eh bien, on dirait que nous nous sommes trouvés. ». Sans lâcher sa main, il l’amena jusqu’à un des sofas, la guidant comme lors d’une valse, avant de la faire s’asseoir. « Vous avez fait vite ; cela va nous laisser du temps pour discuter. ». Un dernier effort magique, et il alla cueillir dans son esprit les brides d’informations dont il avait besoin – surprise ; il s’agissait d’une Déchue. « Parlez-moi de vous, j’ai comme l’impression que nous nous ressemblons un peu, je vous sens à l’aise avec notre tenue actuelle. Un peu plus et je pourrais penser que vous portez des ailes noires ! ». Il rit, avant d’enchainer, tout à fait sérieux. « A ce sujet… Que pensez-vous donc du souverain actuel, Eerah von Dreth ? J’ai entendu dire qu’il était infirme ; je ne sais que penser d’un roi incapable de lire une carte ou un livre, il est surement aidé par quelqu’un, probablement la personne qui dirige réellement Avalon… ». Un peu mesquin de sa part, tout à fait narcissique, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Qui sait, peut-être était-il tombé sur une pro-Aya récalcitrante à sa montée sur le « trône ».

1048 mots.


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Sam 23 Juil 2016, 01:21


De toute évidence, ces gens-là passaient le plus clair de leur temps à bavasser et à expliquer avec des mots simples les règles d’un jeu enfantin à des esprits ignorants. Vanille s’impatientait, à force d’entendre leur insupportable voix. Ne pouvaient-ils donc pas se taire ? En étaient-ils physiologiquement incapables ? La jeune femme se portait volontaire pour remédier au problème, auquel cas. Pour autant, elle était une comédienne trop expérimentée pour laisser paraître son agacement. Enfermée dans le rôle d’une douce et tendre Ange aux boucles brunes, elle ne pouvait décemment pas se permettre de planter ses griffes dans la poitrine d’un de ses maudits organisateurs pour lui arracher et le donner en pâture aux bêtes sanguinaires des mers. Elle se contentait de suivre le mouvement, la mine innocente et l’allure désemparée. Sans un mot, elle prit la main de ce cavalier qui lui tendait le bras pour la ramener sur la plage, tel un chevalier servant. Elle demeura muette lorsqu’on glissa autour de son cou un pendentif noir. Elle fit mine d’être déconcertée par les règles, à l’instar des autres candidats qui s’inquiétaient de la perte temporaire d’un de leur sens. En réalité, Vanille s’en fichait. Elle n’avait pas besoin de voir, pour briller dans les différentes épreuves. La perte ambiante de la magie ne l’avait pas perturbé non plus outre mesure. La plupart de ses comparses en sanglotait, troublés et déstabilisés par cette plaie béante laissée vide dans leur âme.  Seulement, la Khæleesi était encore en possession d’une très grande partie de ses forces et de ses dons. Cela aurait presque pu lui arracher un sourire. La compétition n’était pas pensée pour des monstruosités, telles qu’elle. C’était même apaisant, d’être privé d’une partie de son essence magique. L’Autre n’était même plus là, un soulagement bien que l’évidence contrarie la Sirène. Dans un léger soupir, elle demanda des vêtements de rechange. Elle savait qu’il allait venir et la trouver. Elle n’allait même pas se donner la peine de partir à sa recherche. Du bout des doigts, Vanille effleurait la pyramide inversée qu’était son collier. Elle l’attendait, curieuse. Même avec les yeux bandés, elle voyait. Guidée par cet avenir qui n’avait guère de secret pour elle, elle fit en sorte d’être au bon endroit, au bon moment. Telle une petite Fae de Chaos et semeuse de trouble, elle prit néanmoins le temps de piéger quelques passants, afin d’éclaircir les rangs ennemis sans que le moindre soupçon ne se porte sur elle. Elle était tellement pure, si adorable : qui oserait l’accuser ?

Elle s’était débarrassée de l’immonde combinaison pour revêtir un long déshabillé de dentelle blanche et une petite robe de chambre vaporeuse. Elle n’était ni vulgaire ni provocante. Au contraire, elle aurait paru angélique et naturellement séduisante à qui poserait les yeux sur elle. Pour l’instant, personne n’avait ce privilège. A défaut, le Démon profita de sa cécité pour effleurer des courbes qu’il n’aurait pas eu à toucher, en temps normal. Il avait dû se donner grand plaisir à réserver le même sort à tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une femme. Vanille sourit. Elle était consciente du petit effet qu’elle pouvait faire sur ses interlocuteurs et espérait bien que ses charmes aient joué sur celui qu’elle avait en face d’elle. C’était vrai lorsqu’elle était sous une apparence empruntée, et à plus forte raison lorsqu’elle avait sa véritable forme. Elle se dévoilerait sous son vrai jour, à lui seul, plus tard. Pour l’heure, elle se contenta de rire doucement. Il ne tarderait pas à la reconnaître. « Je suis la meilleure de toutes. » répondit-elle tout bas, le ton un tantinet moqueur. « Je vous attendais. J’ose espérer que vous êtes satisfait de me revoir. Est-ce que cela vous a plu ? J’en ai malmené plus d’un pour moins que ça. » Non pas qu’elle était prude. Il fallait mériter, de pouvoir la toucher. Lentement, elle leva le bras, sa main frôlant les joues du Démon. « Je sais qui vous êtes. » murmura-t-elle dans un léger rire. « Cela risque d’être intéressant. » Elle recula d’un pas. « Quant à moi … Je suis sûre que vous adoreriez me connaître. » Elle eut une pensée pour Drusilla, l’Esprit qui accompagnait sa fille Yun. Elle aurait de longues histoires à conter au Démon, sur cette créature tirée d’un futur corrompu ; des récits qui pourraient bien l’étonner. Elle en réservait pourtant la narration à une autre rencontre, à moins qu’il ne prouve sa valeur d’une façon exceptionnelle et inattendue. Les circonstances n’étaient guère propices. Ils n’étaient pas des proches. Ils ne se connaissaient même pas. Ces liens qu’ils auraient pu avoir n’existaient pas. Ils devaient apprendre à s’apprivoiser un tant soit peu, avant toute chose.

782 mots - Toujours sous une autre forme, toujours indétectable.
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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

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◈ Parchemins usagés : 1372
◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Sam 23 Juil 2016, 07:31

Chacun semblait vouloir éviter les autres, dès qu'un nouvel arrivant parvenait au sommet de la montagne,  il se trouvait un coin à l'écart pour se reposer. Tu ne faisais pas exception à la règle et t'étais installé sur un rocher, sous l'ombre d'un arbre. Cette première épreuve,  que tu avais pensé simplette, s'était révélée bien plus rude que prévue. Rien que de monter jusqu'au sommet était épuisant, ajoutez-y le soleil cognant qui te faisaient suer sous sa combinaison, et une vague idée de l'épuisement qui s'était abattu sur toi apparaissait. Visiblement, il en était de même pour les autres, qui semblaient pour la plupart fatigués de ces efforts -à moins que tu ne te l'imagines ? Le dernier participant arriva, puis des pégases apparurent, redescendant tous le monde sur la plage.

La suite des événements fut expliquée. Tu laissas le domestique passer autour de ton coup un médaillon, sans broncher. Le dos d'un croissant de lune était collé à un cercle. Le tout blanc. Tu souris, au moins tu n'aurais pas à passer la nuit chez ces guignols de pro-smpans. En relevant la tête, tu observas les autres participants se faire attacher leurs propres colliers. Tu ne pus empêcher un sourcillement porsqu'une silhouette fut doté d'un bijoux jumeau du tien... l'organisateur ne venait-il pas de dire que "chaque forme était propre" ? Perplexe, tu suivis la foule qui montait sur ton bateau. Observant les autres conçurent, tu remarquas d'autres duos... tu finis par comprendre que ce n'était pas une erreur et que les paires formeraient une équipe.  Ou seraient en tout cas partenaire le temps de cette nuit. Tu te félicitas d'être tombé sur une camarade de bon sens, qui avait choisis le bon camp dans cette guerre.

Une fois encore, le poids de l'anti-magie t'écrasa. Était-ce encore la faute de ce maudis humain qui t'avait devancé ? Non, cette fois-ci, c'était encore pire. Tu en tremblais, tellement cette sensation était écoeurante, désagréable,  insupportable même. Pourtant tu n'avais pas le choix, c'était la règle. Tout comme cette histoire de bandeaux. Être aveugle ? En plus de ne pas pouvoir profiter de tes pouvoirs ? Cette idée t'affolais quelque peu mais tu ne laissas rien paraître... enfin, il était peut être déjà trop tard pour taire ton malaise : tu ne cessais de chercher ta partenaire du regard, trépignant sur place. Peut être pourrais-tu lui adresser un message ? Vous donnez un lieu de rendez-vous pour pouvoir passer cette épreuve sans difficulté... Mais à peine eus-tu la chance de l'apercevoir qu'un domestique s'imposa à toi, tous sourire, pour te conduire à ta cabine. Résigné, tu le suivis sans être parvenu à ton but.

Une fois seul, tu commenças à ôter ta tenue avec délivrance. Même s'il est vrai qu'elle était fine et légère, elle te moulait trop pour que tu ne la concidères comme confortable. Sans oublier la transpiration qui la collait davantage encore à ta peau. Tu arrachas ton voile puis réclamas un verre d'eau ainsi qu'une bassine pour te rincer. Tu fis une rapide toilette, te désaltéras, puis t'habillas d'un simple sous vêtement. Tu acceptas finalement de te faire aveugler par le morceau de tissus que l'homme tenait dans ses mains. Une fois placé sur tes yeux, ce fut le noir complet. Tu essayas de tricher en posant tes mains dessus, essayant de le faire glisser quelque peu pour essayer de voir des bribes d'images, mais rien n'y fit : tu serais aveugle, comme le reste du navire.

Tu acceptas le bras du serviteur et te laissas guider, avec un peu de réticence,jusqu'à la salle où la plus part du navire s'était réuni. Sans attendre, tu te mis à chercher ton camarade. Une longue série d'échec s'en suivi, où tu tripotas les cous, où les autres te touchèrent, chacun se bousculant sans voir où vous alliez. Alors que certains abandonnaient et préféraient appeler leurs paires, tu perceveras dans ta démarche et finis, au bout d'un long moment, par attraper l'épaule d'une tiers personne, que tu tournas sans ménagement pour être face à toi. Tu tâtas son torse et tombas sur ce que tu souhaitais. Un cercle auquel était accroché un croissant de lune. "Bonjour, partenaire."
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Sam 23 Juil 2016, 11:29

Sans but à atteindre, sans réel conviction lors de cet événement qui avait l'air de toucher bon nombre de personnes dans cette contrée. Il semblait y régner une ambiance quelque peu originale. Chacun pouvait posséder un camp différent et pourtant on faisait fis de tout cela et on réunissait des personnes drastiquement opposées à des idéaux préconçus, altérés et sans réel sens. En effet, pour Mirra, ce n'était absolument pas une mascarade qui se déroulait devant lui mais bien un jeu entre deux camps. C'était presque comme on lui avait expliqué mais quelque chose de bien différent se tramait derrière tout cela. Il lui semblait y entrevoir une fin extrêmement problématique et impactant sur la vie de tous les jours et de chacun. Comment se dépatouillait lorsque, finalement, on ne voulait plus participer à un tel événement aussi dangereux qu'ici ? Mirra ne pouvait absolument pas se défaire de tout ça et pourtant il fut content de constater que même ses actes auraient un impact sur l'action qui se déroulait discrètement.

Mirra avait eu chaud lors de l'épreuve sur cette escalier gigantesque, chanceux d'avoir une vision lui permettant de voir à travers une "large fumée" que plusieurs des "invités" avaient connotés plus tôt. Il avait pu distinguer différentes voix lors de cette première épreuve, il pensait bien qu'il pourrait y avoir deux ou trois personnes qu'il connaissait. Il suffisait donc de voir ou même de les rencontrer en tout discrétion. Mais déjà on leur donnait de nouvelles instructions, on leur avait muni d'un collier spécifique et il fallait à présent retrouver un binôme. Cela pouvait tomber sur quelqu'un avec qui on avait un lien ou bien une personne totalement inconnue. Ce qui était avantageux dans cette histoire c'est que chacun pouvait se permettre de promouvoir ses idées au travers d'un tel exercice. Mirra aimait cette partie non-violente à cause de son manque certains de forces et d'agilités. De plus, il ne connaissait pas grand chose en pouvoir ou sortilège, alors profiter d'un moment pacifique était le bon moment pour se reposer des épreuves à venir. Quoique, il pouvait toujours y avoir des rigolos pour faire quelques plaisanteries ou bêtises.

Le collier qu'on lui avait donné représentait une sorte de cercle sur un côté, il semblait s'emboîter sur un symbole très particulier. Son sens de l'observation lui fit remarquer que chacun possédait un collier d'une marque plus ou moins ressemblante. D'ailleurs, certains possédaient absolument le même signe. Mirra put constater que chacun devait retrouver la personne portant la même marque qu'eux. C'était assez intelligent d'une part, mais la suite était vraiment tout autre. De plus, une nouvelle règle venait de s'ajouter au jeu, l'histoire d'être aveugle le temps de la retrouvaille. Quelle idiotie, pourquoi ne pas profiter de voir la personne en question ? Mirra observa d'un bref coup d'oeil les alentours et s'installa sur le navire où tout se déroulerait. On lui appliqua ainsi un bandeau qui ne lui faisait absolument rien voir et son corps semblait être totalement différent. Il lui semblait être pris d'un manque certains d'une force qui se manifestait toujours quand il le fallait et ici il ne pouvait rien y faire.

Mirra avait failli percuter quelqu'un quand il s'était dépêché de monter sur le navire. Il voulait trouver rapidement la personne qui l'accompagnerait ce soir. Il était certain que cette aventure présenterait certains risques qu'il devait à tout prix éviter pour le bien de lui-même. En montant sur le navire, il profita des possibilités qu'on lui faisait en demandant à changer de vêtements. On le lava, le rhabilla comme il l'avait désiré. La nudité ne l'avait jamais effrayé, Mirra était trop habitué à se retrouver nue après une métamorphose Chouette vers Homme. Il profita donc d'un vêtement laissant libre cours à ses ailes, elle commençait à s'engourdir et il avait vraiment besoin de les sentir bouger pour être vivant.

Mirra se plaignait très souvent ce qui ne laissait personne se complaire dans leurs pensées. C'était sans se douter qu'on l'apostropha vis-à-vis de son collier et quelque chose lui disait que cette personne lui était très familière, mais vraiment très familière d'un passé plutôt... intriguant.

-Laissez-moi palper votre médaillon que j'observe si vous ne dites pas de bêtises, il avait prit un ton moqueur et profitait de la scène pour palper bien au-delà de ce qu'il était sensé toucher, ce fut un gros tilte lorsqu'il reconnut les courbes de la personne à ses côtés, ayant déjà joué de leur superbe, Hel-ly ? C'est donc toi qui est avec moi ? Ton médaillon est le même que le mien !

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