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 [Rp Spécial] - Le siège de la Montagne

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Ven 25 Mar 2016, 21:23


Le siège de la Montagne
RP spécial


La nuit tombait tranquillement mais l'esprit de Dritasia n'était pas dans le même état. Anxieuse, il ne lui restait plus que son orgueil comme allié. Elle avait conscience du mécontentement général, bien que certains continuent de la suivre et de la respecter. Ce n'était pas une situation favorable. Les échecs à répétition rendait la foule aigrie et indomptable, un air de révolution sonnant ici et là. Cependant, ce n'était pas évident et elle aurait très bien pu sommer quiconque d'essayer de prendre sa place pour voir. Qui pourrait diriger ? Lui là bas avec son air crétin ? L'autre avec ses gros bras ? « Humpf. » fit-elle. Elle devait trouver une solution et se fut un jeune homme qui vint la lui apporter sur un plateau d'argent. L'écoutant attentivement, elle le regarda un moment avant de sourire. « Occuper les sots avant qu'ils ne s'occupent eux-mêmes hein ? ». Pire que des enfants, décidément. Elle ne s'en rendait pas compte mais elle était très loin d'incarner la perfection. S'arrêtant, elle réfléchit avant de donner des instructions. Diviser pour mieux régner, c'est ce qu'elle ferait. Si elle arrivait à créer de la compétition entre les rangs de ceux qui la suivaient, il y avait à parier qu'ils seraient trop occupés à leurs tâches pour penser à en finir avec elle. « La nuit tombe et nous devons impérativement trouver de quoi nous nourrir et dormir. Que ceux qui se sentent l'âme d'un chef s'avancent. Ces derniers prendront quelques hommes avec eux afin de parcourir les environs. Il me semble qu'il y a une forge pas loin et un village du nom de Yarque, entre autres. Il suffira de déloger les hommes, de piller leurs ressources et de s'installer confortablement dans leur lit avec leurs femmes. Rien de telle qu'une bonne nuit de sommeil, de massacre et de luxure pour se revigorer. Cette nuit, vous aurez chaud. ». Elle sourit, attendant que des volontaires se présentent, murmurant doucement à Jacob : « Que cela soit dans le bassin des femmes ou dans leur sang. ».


« Il est hors de question que nous quittions notre village, quand bien même les Ætheri eux-mêmes viendraient l'attaquer ! » répliqua sèchement le chef. Il n'avait d'autorité que celle que ceux qui habitaient là voulaient bien lui accorder mais, puisque chacun prenait les armes, il ne laissait aucun doute sur le fait que ces derniers le suivraient. Il avait bâti Yarque à la force de leurs bras et cela faisait plusieurs générations qu'ils n'avaient d'autres terres que celle-ci. C'était celle de leurs ancêtres, la leur et serait celle de leurs descendants. « Les Démons sont dans la Montagne ? Qu'importe, nous saurons les recevoir ! ». La messagère ne savait que faire face à l'obstination de l'homme. Dans la cinquantaine, les rides qui creusaient son visage montraient qu'il était déterminé et qu'il n'avait pas peur de se battre pour ce à quoi il tenait. Il devait être un homme bon, un protecteur dans l'âme, de ceux qui ne revenaient jamais sur une promesse, qu'importe ce que sa réalisation coûtait. « Olga... » murmura doucement une deuxième jeune femme à l'oreille de la première. « Je pense qu'ils arrivent... la sphère commence à devenir rosée... ». La dénommée Olga baissa les yeux à sa ceinture où une petite orbe se tenait. Le bleu indiquait l'absence de danger, le rose son arrivée imminente et le rouge qu'il était trop tard pour fuir. Que devait-elle faire ? La réponse la plus logique serait de repartir et de prévenir d'autres villages. Après tout, si ces individus ne voulaient pas se mettre à l'abri, ce n'était pas réellement de sa responsabilité. Cela dit, ses émotions se mêlaient au reste. Elle ne pouvait décemment les laisser se battre seuls. « Vas prévenir des renforts... que ceux qui veulent viennent aider. Je sais que ma décision ne va pas dans le sens du plan d'origine mais si nous pouvons les affaiblir davantage, je pense que ça aidera quand même... ». C'était presque suicidaire de se battre pour ce village. Olga le savait. L'autre acquiesça et se téléporta pour prévenir autrui et demander de l'aide. Si les choses tournaient mal, il resterait la fuite, si les esprits raisonnables parlaient au bon moment. Reportant son attention sur le chef, sa mine n'était pas celle de quelqu'un qui plaisantait. Aucun sourire ne trônait sur les traits de la Magicienne et son ton se fit plus rude. « Que vos hommes se préparent. Je pense que le mieux est de leur faire croire que le village est désert et de les surprendre quand ils s'y attendront le moins. Si vous êtes d'accord bien entendu. ». « C'est une stratégie qui me plaît. » fit-il en mesurant l'ampleur du sacrifice que son interlocutrice faisait. Ils mourraient peut-être tous ici.

803 mots

Explications
& Participations


Hello =)

Déjà, désolée pour mon retard, j'ai voulu reprendre aujourd'hui pour que Cocoon et moi soyons plutôt synchro. Vous avez une semaine de retard sur l'autre groupe mais ce n'est pas gênant, don't worry <3

Donc :

- Au niveau des Démons et alliés : Vous êtes dans la montagne et suite aux paroles de Jacob, Dritania décide de faire des équipes. Certains de vous peuvent décider d'être un chef et de prendre quelques Démons (ou autres) PNJ ou PJ avec eux pour aller explorer les environs et trouver un lieu propice pour se reposer etc. L'idéal serait qu'au moins un groupe se rende à Yarque et un autre à la forge Liddell =) Pour le moment, vous ne savez toujours pas ce que mijotent les Anges et alliés.

- Au niveau des Anges et alliés : A Yarque, une Magicienne se heurte au refus des villageois de quitter les lieux. Sa collègue va chercher du renfort. Du coup, l'idéal serait que vous vous rendiez à Yarque ou que vous tombiez sur la forge Liddell (vous pouvez vous diriger vers Yarque et tomber par hasard sur la forge). Après ce n'est pas une obligation mais j'aimerai bien qu'il y ait quelques combats dans ces deux lieux en particulier. Sans doute que des Démons et alliés vont aller autre part également donc essayez de vous adapter à eux ;) Vous pouvez également très bien rester en ligne défensive si jamais mais vous risquez de vous ennuyer pour le moment ^^

Dans le groupe des Démons : Azazel - Callum - Dante - Daario - Jacob - Nostradamus - Scar - (+4 vies)

Dans le groupe des Anges : Andrzej - Brethil - Eerah - Itak - Lindsey - Mancinia - Naksatra - Nithael - Raeden - Shawn - Tristan

La nuit tombe vraiment à présent.

Vous devez faire 650 mots minimum. Et vous avez jusqu'au jeudi 31 mars, 23h59 pour poster =D
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Dim 27 Mar 2016, 14:24



Le siège de la montagne - II


Tandis que tout le monde attendait les ordres de leur chef, la nuit se mit à tomber peu à peu. Après avoir envoyé Kara s’assurer que les derniers rayons du soleil s’étaient estompés, Daario sortit enfin, non sans un certain soulagement, de l’habitacle de son carrosse. Rester enfermé dans cette chose toute la journée avait tendance à l’irriter, et ni le sang, ni la compagnie de Kara ne rendait l’attente moins longue. Mais la nuit était enfin là. Le vampire inspira à plein poumons.
« Enfin… »
Comme convenu, plusieurs balourds et autres rustres vinrent le rejoindre près de son attelage, la plupart se pinçant le nez pour ne pas sentir l’odeur atroce qui émanait du corps de ses chevaux. Mais là où ils allaient, il n’aurait pas besoin de sa voiture. Mieux valait éviter d’attirer l’attention lorsqu’on s’adonnait au pillage. L’un des brigands, un humanoïde aux cheveux ébouriffés, s’avança vers Daario et Kara.
« Y’a une ville dans l’coin qu’elle a dit la patronne, Yalk, York, Y… enfin un truc comme ça, on s’en fout. C’est là-bas qu’on trouvera le grain ? Elle a aussi dit qu’il y aurait des femmes… »
La banshee détourna le regard en voyant le sourire lubrique du bandit. Daario se mit à rire.
« Tout à fait mon ami, et on peut déjà te promettre une étreinte que tu n’oublieras jamais. »
Tous éclatèrent d’un rire gras, bientôt rejoint par Kara car elle savait que l’étreinte dont le vampire parlait n’était plus celle d’une femme.

Le sinistre groupe aux intentions malhonnêtes se mit en route peu après, se dirigeant vers l’endroit où était censée se trouver la cité. Il y avait peu de chance qu’ils rencontrent la moindre résistance. Un village isolé, au beau milieu de la nuit… Les hommes seraient sans doute bien vite pris au dépourvu. Personne ne se battait convenablement à moitié nu et tombé du lit. S’ils parvenaient à capturer rapidement ce qui leur servait d’armurerie, il y avait fort à parier que la bourgade tombe en quelques minutes seulement.
En chemin dans la forêt, ils croisèrent plusieurs autres groupes issus de leur campement de fortune. Il semblait bien qu’ils n’allaient pas être les seuls à attaquer Yarque. Daario évalua leur nombre à une bonne vingtaine, bien qu’il ne sache pas réellement s’il y avait d’autres groupes qu’il n’avait pu dénombrer. De toute manière, ils seraient bien assez pour capturer un petit village sans défense. Tous cherchaient le fameux hameau, tentant de suivre les traces et les routes qui pouvaient y conduire. Kara et Daario se contentaient de suivre le mouvement. L’un de leurs compagnons était chasseur selon ses dires, ou du moins l’était-il avant que l’appât du gain ne le fasse rejoindre une entreprise moins honnête. Cela faisait plusieurs longues minutes qu’ils avaient quitté tout sentier, le suivant au travers d’une forêt, et alors qu’ils commençaient à douter de ses compétences, le brigand siffla furtivement.

Il s’était immobilisé au sommet d’une butte qui dominait une clairière. Les autres virent le rejoindre pour contempler le petit village en contrebas. Çà et là, de petites maisons de bois venaient former un amas disparate des plus pittoresques. L’endroit semblait désert. A leur droite, un autre groupe de pillards dévalait lentement la pente qui menait à Yarque. Une expression satisfaite apparu sur son visage, et il s’apprêta à avancer quand Daario lui bloqua le passage.
« Hein ? »
« Attends. Laisse les autres avancer un petit peu. »
« Mais ils vont se choisir les plus belles, et il nous restera que les vieilles borgnes ! »
L’haleine fétide du bandit fit presque regretter au vampire l’odeur de ses chevaux en décomposition. Après quelques instants, il s’écarta machinalement. Après tout, s’il voulait être en première ligne, grand bien lui fasse. Le vampire aurait préféré arriver avant la deuxième vague, quand le plus gros des combats serait passé. Non pas qu’il était inquiet, mais il préférait laisser la chose martiale à ceux qui n’avaient d’esprit que pour cela.
Le groupe de Daario s’élança à son tour vers le village. Le vampire pesta une seconde contre l’intelligence limitée de ses compagnons, mais il finit par les suivre à bonne distance.
Le petit groupe pénétra dans le village discrètement, regardant aux alentours pour essayer de trouver leur première victime. Le village semblait paisiblement endormi. Il n’y avait personne pour donner l’alerte. Lorsque Daario entra dans Yarque, une pointe de déception apparut sur son visage. C’était presque trop facile…


740 mots
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Mar 29 Mar 2016, 15:01

Même si Raeden avait l'habitude de vivre dans ce milieu, en plein cœur des Montagnes de l'Edelweiss enneigée, la température en hauteur commençait à se faire sentir. Le dragon n'avait assurément pas les mêmes soucis que lui pour réguler sa température. Malgré qu'il soit emmitouflé sous cape et manteau, les extrémités de ses membres commençaient à devenir de plus en plus gourds. C'était le signe pour lui qu'il était temps qu'il retourne à la forge se réchauffer un peu. De plus, cela lui permettrait certainement d'échanger avec les autres pour savoir s'ils avaient repéré quelque chose ou s'ils avaient eu de nouvelles informations ou directives. Et puis, même s'il s'entendait plutôt bien avec Orthos, il savait que ce dernier restait un dragon et que jouer ainsi les transporteurs risquait rapidement de le lasser. Il ne fallait donc pas trop en abuser. Bien sur, le Bélua savait que le Reptilien agirait le moment venu, surtout si son honneur et son orgueil étaient piqués, mais il ne fallait quand même pas trop lui en demander en attendant.

Ils repartirent donc vers le Domaine, une seule ombre dans les nuages. Peut être était-ce la providence qui leur avait suggéré ainsi ce retour, ou bien un sixième sens. Quoiqu'il en soit, leur retour au bercail tombé à point nommé. Car alors que l'Immortel mettait le pied au sol et que le Dragon reprenait son envol, des cris barbares se firent entendre, se dirigeant vers eux. Les ennemis étaient là. Tout ceci n'était peut être pas prévu à la base, mais maintenant, c'était ainsi. Ils n'avaient pu trouver ce qu'ils cherchaient au départ, ils se rabattaient donc sur ce qui pouvait leur tomber sous la main. Le Forgeron ne savait pas ce qui se tramait dans leur tête – et n'avait pas envie de le savoir – mais il se demandait bien quel intérêt ils pouvaient trouver à attaquer ainsi un bâtiment isolé au milieu de nul part. A moins qu'ils étaient au courant qu'il s'agissait d'une forge et qu'ils comptaient tenter de s'emparer des armes et autres artefacts que le propriétaire des lieux – donc lui – aurait pu forgé. C'était une possibilité après tout.

Mais de toute façon, ce n'était pas le moment d'y penser. Il était venu le temps de l'action. Le sang allait couler, que cela soit le sien ou celui des autres. Il fallait dès à présent laisser tomber toute civilité, au moins pour un temps. Dégainant son épée de son fourreau de dos, Raeden se redressa et se porta en avant. Il ne comptait pas lancer d'assaut, non. Il voulait juste être en terrain un peu plus découvert, dans l'espace le plus large. De toute façon, il connaissait tout ce secteur comme sa poche, il aurait pu le parcourir les yeux fermés. Chaque aspérité, chaque rocher, plus aucune configuration des lieux n'avaient de secret pour lui. Il savait que c'était à son avantage mais ce n'était pas pour autant qu'il ne devait pas être sur ses gardes. Bien au contraire même. Une trop forte confiance en soi pouvait se révéler catastrophique. Il devait chasser de son esprit qu'ici, c'était chez lui dans le sens où il ne pouvait se permettre de laisser ses émotions pour le lieu rentrer dans l'équation.


Pour la vie!

Son épée s'abattit sur le premier adversaire qui vint face à lui. Là haut dans le ciel, un rugissement se fit entendre. Celui d'Orthos qui mettait ainsi au défi tous les impies qui osaient fouler de leur pieds les lieux qu'il avait juré de protéger. Il en allait de son honneur ! D'ailleurs, lui aussi ne comptait pas rester là sans rien faire. Régulièrement, il fondait des cieux pour venir chercher entre ses griffes ou entre ses crocs des ennemis. Il en déchiquetait quelques uns, ses têtes se battant pour la meilleure partie, mais sinon, il se contentait de les malmener ou de les éventrer avant de les lâcher, les laissant retomber comme des pierres. Il ne se posait pas un seul instant au sol cependant.

707 mots
IMPORTANT : vous pouvez décider de combattre le dragon (Orthos, description dans la fiche de la forge) mais VOUS NE POUVEZ PAS LE TUER. Il peut cependant être blessé.
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Mar 29 Mar 2016, 16:22

Plus le temps passait et plus le Vampire se disait qu'il n'aurait jamais du sortir de son trou. Il n'était pas fait pour le grand air, les activités physiques et tout ce qui allait avec. Il était un cérébral, un intellectuel, un scientifique. Qu'est ce qui lui avait pris de s'engager dans toute cette histoire ? Ah oui … Faire ses preuves, gagner du pouvoir et de l'influence pour mener à bien ses projets de grandeur. Il en était encore loin mais s'il ne faisait rien, il n'y arriverait jamais et ça ne lui tomberait certainement pas tout cru et sanguinolent dans le bec et entre les crocs. Il fallait donc qu'il se bouge la carcasse. Mais n'empêche que cela n'était vraiment pas sa tasse de sang. Le sang. Il commençait à en manquer. De plus en plus chacune de ses pensées se tournait vers ce liquide précieux. Il s'était pourtant nourri avant de partir mais apparemment pas assez. Cela faisait aussi un bon moment qu'ils étaient en route et puis surtout, son corps n'avait pas l'habitude d'être si sollicité. Il avait intégré à une vitesse folle la vitale substance. Il lui faudrait rapidement de nouveau se sustenter s'il ne voulait pas devenir dingue.

Le mécontentement s'élevait peu à peu autour d'eux. Leur « cheffe », Dritasia, l'avait certainement senti elle aussi. Si elle ne voulait pas finir la tête sur une pique, il fallait qu'elle agisse et qu'elle trouve un défouloir pour tous ses êtres qui la suivait. Et la providence devait être avec elle car elle se tourna vers tout le monde, faisant passer le message qu'ils allaient se scinder en deux, qu'il y avait deux endroits tout proches qui n'attendaient qu'une seule chose : subir leur courroux et leur débauche. Un village dont Scar ne s'attarda pas à retenir le nom – quelle importance après tout vu qu'ils allaient le détruire – et une forge. Ce dernier lieu lui tira un sourire carnassier. Une forge, vraiment ? Perdue en plein milieu de ses montagnes ? Il n'en connaissait qu'une. Celle des Liddell. Assurément, c'était un signe. Le village serait beaucoup plus riche en victime et donc en sang, mais la tentation de se rendre sur le lieu de résidence du père de sa monarque avait quelque chose de bien plus jouissif surtout s'il pouvait y répandre la mort.

Ce fut donc tout naturellement qu'il décida d'intégrer l'un des groupes qui partait pour cette destination. Il était obligé de se coltiner un supérieur, mais c'était mieux que rien. Il savait qu'il n'avait pas les capacités, pour le moment, de diriger des hommes et surtout de ce faire respecter par eux ou tout du moins de se faire craindre. Il était imbu de lui même mais pas fou. Un jour viendrait où son nom ferait trembler mais pas pour l'instant. Il fallait qu'il continuer d'user de patience, endormant son monde tandis qu'il progresserait à l'insu de tous. Il ne s'attarda pas à savoir combien avaient décidé de s'attaquer à la forge. Du moment qu'ils étaient assez nombreux pour qu'il puisse passer plus ou moins inaperçu et battre en retrait sans qu'on le remarque si les choses tournaient mal, cela lui convenait parfaitement. Ca serait l'occasion pour lui de connaître un peu les lieux et peut être de découvrir certaines choses qu'il pourrait tourner à son avantage maintenant ou plus tard.

Ils étaient en train d'émerger des bois et de ce précipiter dans l'espace découvert entre les bâtiments, apparemment déjà attendu par certaines personnes – dont Raeden qu'il vit un peu plus loin – quand un rugissement retentit dans le ciel et qu'une brusque bourrasque le jeta au sol tandis que le démon qui était à son côté poussa un hurlement, emporté dans les cieux par un … dragon ??? Un dragon ??? Mais personne n'avait prévenu qu'il y avait une de ses bêtes ici ?! Ils étaient tous complètement taré de s'attaquer à un endroit pareil quand on savait qu'il y avait un tel gardien ! Ah moins qu'ils n'étaient pas au courant avant. Après tout, ils n'avaient pas prévu de plus ou moins se perdre dans la montagne, au départ ! Quoiqu'il en soit, quand le Félon vu ça … Il se cacha pardi!


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Mer 30 Mar 2016, 14:17


Le froid lui meurtrissait les doigts. Au-delà de la fatigue qui allait finir par venir à bout de sa détermination, c'était surtout l'air glacé qui lui coupait les poumons et lui brûlait la gorge. Le Sorcier continuait pourtant à progresser en silence, ne souhaitant pas particulièrement se mêler à ses camarades qu'il savait indélicats. De toute manière, une conversation avec des Démons ne le tentait pas outre mesure. Peut-être y avait-il parmi eux des individus venant d'autres races, mais à défaut de pouvoir les reconnaître, il préférait rester à l'écart, quitte à passer pour un misanthrope. Quoi qu'il en soit, il ne tarda pas à voir les effets de sa petite remarque auprès de Dritania. Sachant qu'il ne bénéficierait pas de la moindre reconnaissance, il était tout de même satisfait que son conseil bien que modeste l'ait fait réagir. « Enfin un peu d'action ! » Le ton bourru avec lequel venait de s'exprimer la créature maléfique qui se trouvait à ses côtés ne le rassurait en rien. Le colosse faisait partie de ceux qu'il fallait éviter et lui semblait aussi stable qu'un volcan. Par sécurité, il préféra s'éloigner légèrement, ne tenant pas à finir réduit en pièces avant même le commencement des combats. Cela dit, l'un d'entre eux se décida finalement à se présenter comme guide pour l'attaque du village. Un tour à la forge ne tentait absolument pas le trentenaire qui préférait l'animation tranquille aux feux rougeoyants. Espérant que les autres s'en sortiraient puisque capturer la forge leur permettait de se servir allégrement dans la réserve d'armes, il prit donc le chemin que suivait le premier groupe.

Pour une fois, la chance semblait leur sourire. Ils arrivèrent sans encombre à Yarque, et celui qui avait pris la tête des opérations se révéla étonnamment efficace. Jacob prétendit partir avec la première ligne d'assaillants et s'en éloigna cependant rapidement. Un plan avait germé dans son esprit, aussi obscur que son coeur. Passer pour un lâche lui importait peu. Le Sorcier comptait bien s'amuser un peu et donner à cette guerre un nouvel aspect. Ne disposant pas d'une force exceptionnelle, mieux valait pour lui trouver une ruse pour rester relativement à l'abri des affrontements. Sa participation serait discrète mais efficace, il l'espérait. Sans perdre davantage de temps, il abandonna ses camarades au détour d'une ruelle et s'enfonça dans le village à la recherche de sa cible. Plusieurs minutes lui furent nécessaires avant de trouver ce qu'il cherchait. Un calme surprenant régnait alentour. Errant comme un fantôme, l'ombre de la silhouette sombre se découpait sur les tombes. Les noms défilaient sans qu'il ne s'arrête, et il avait déjà parcouru une bonne partie de ce lieu maudit sans rencontrer l'objet de son désir. Soudain, sa tête pivota alors qu'il repérait quelque chose. S'approchant de la stèle, il passa la main sur l'inscription grossièrement exécutée. La mousse s'effrita sous ses doigts gelés, dévoilant un chiffre qui n'était pas pour lui déplaire. « Enfin. Je t'ai trouvé, mon petit. » Jetant un regard autour de lui, il s'assura que personne ne se trouve dans les parages. Les conditions parfaites étaient réunies. Ne manquait plus qu'à accomplir le rituel, et il pourrait se lancer dans la bataille.

Sans se précipiter, il ferma les yeux pour se concentrer. Visualisant la tombe qui l'intéressait dans de très légers détails, il traça mentalement un cercle autour du petit corps décharné. De la pointe de son sabre encore nu et dissimulé à l'intérieur de sa cape, il se piqua le bout de l'index sans hésiter. Une goutte de sang s'échappa de sa main tendue pour nourrir un sol avide de sacrifices. Cela suffirait. Le brun n'avait de toute manière pas les moyens d'agir davantage. « Relève-toi, mon frère. » Sa voix aux inflexions caverneuses semblait venir d'un autre âge, et il éleva les bras en direction du ciel au même moment. Soudain, la terre se mit à s'agiter furieusement et des doigts à demi rongés s'en échappèrent. Un cadavre d'enfant finir par s'extirper de sa tombe, furieux d'être dérangé dans son sommeil. N'ayant cependant pas la force de soulever le petit corps pour l'emmener dans un coin du village encore tranquille, il gaspilla sa magie pour que ce dernier le suive d'un pas incertain, s'assurant qu'il restait sous son contrôle. Arrivé dans l'une des rues principales, il relâcha brusquement sa magie, et l'enfant s'effondra sur les pavés. Aussitôt, il prit un air horrifié qui concordait merveilleusement avec l'essoufflement que lui avait demandé son effort précédent. « Aidez-moi ! Je vous en supplie, aidez-moi ! » Son cri désespéré résonna dans le silence ambiant en même temps que les coups qu'il frappait frénétiquement aux portes des maisons environnantes. « C'est mon petit frère ! J'ai besoin d'aide, s'il vous plaît ! » Sa participation à la guerre serait infime mais éblouissante. Un sourire carnassier naquit sur ses lèvres alors qu'il tambourinait contre la fenêtre, ses fausses larmes éclaboussant les pavés. Une lueur de folie s'enfiévrait dans ses prunelles azurées. Le Sorcier allait prouver à tous qu'il pouvait se révéler bien plus dangereux que ce dont il avait l'air.
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Mer 30 Mar 2016, 14:49

La troupe de combattants, mus par un désir de vengeance envers tout ce qui était vil et laid dans ce monde, continuait d’avancer au travers des obstacles naturels. Ils dévalaient les pentes, arpentaient les vallées, contournaient les arbres des forêts et avalaient les kilomètres comme si de rien n’était. Ils semblaient tous munis d’une paire d’ailes les aidant à toucher à peine le sol tant leur vitesse était hallucinante. Plus en avant du groupe, l’elfe avait piqué une pointe de vitesse pour servir d’éclaireur et il était accompagné par les chiens. Cependant, ces derniers devenaient bien vite inutile car malgré la ferveur de leurs maîtres, les canidés avaient décidé de faire demi-tour en sentant les relents atroces émanant du carrosse. Effectivement, plus on s’en approchait, plus l’odeur était insupportable. Cela faisait vriller l’odorat de l’habile elfe mais le rassurait sur la direction prise par leur équipée vengeresse. A l’arrière, Stelvar et le reste de ses gens, incluant Andrzej, redoublait d’efforts à chaque fois qu’ils humaient ces bouffées putrides. Leur proie était proche et allait bientôt subir leur juste courroux. Le Bélua trépignait d’impatience de laver sa honte dans le sang de démons de même que les marteaux du chef le démangeaient. La première créature maléfique qui se trouverait sur leur chemin se ferait réduire en charpie et aurait l’impression qu’un poing divin s’était abattu sur elle. La nuit tombait petit à petit et le pestilentiel convoi n’était plus qu’à quelques centaines de mètres. Malheureusement, l’elfe vint à la rencontre du groupe pour leur indiquer qu’il n’y avait rien, ils étaient arrivés trop tard. Le carrosse avait été abandonné et ils n’avaient pas réussi à l’intercepter à temps.

Pestant contre sa propre lenteur, Stelvar regardait rapidement autour de lui pour jauger la situation. Il savait exactement où se trouvait le funèbre convoi qui abritait leur cible et voyait encore au loin les fumées des habitations de ce village appelé Yarque. Il ne lui fallait pas bien longtemps pour se rendre compte que cet endroit serait la cible d’une attaque à en juger par la trajectoire prise. Luttant contre la montre, le groupe se remettait en marche, redoublant encore de vitesse, pour rallier cet endroit normalement abandonné. Malheureusement, une idée taraudait Andrzej. Il ne pouvait se rassurer sur le fait que les maisons, normalement vidées de leurs habitants, abritaient encore un feu. Il s’agissait soit d’un leurre des stratèges magiciens pour attirer des ennemis ou bien d’un signe que ces demeures étaient encore habitées par d’irréductibles obstinés. Il espérait de tout son cœur qu’il s’agissait de la première option.

Après ce qui leur semblait être un clin d’œil, ils croisèrent le chemin d’une jeune personne passablement paniquée. Elle courait à travers la forêt en regardant tout autour d’elle, comme si elle recherchait quelque chose ou quelqu’un. Quand elle vit le groupe de guerriers, elle prenait peur. Ils étaient en sueur, armés, le regard fou et l’envie de meurtre visible sur leurs visages. Elle se stoppait net et se mit à les observer, elle savait que ces étrangers l’avaient vu, elle réfléchissait à une échappatoire. En quelques habiles bonds, l’elfe qui était tout de même bien plus propre sur lui et calme, ralliait la position de la magicienne et lui présentait le reste de la troupe. Après s’être assurée du bienfondé de leur avancée vers le village en discutant rapidement avec le chef de l’expédition punitive, elle expliquait toute l’évolution de la situation. Des villageois avaient décidé de ne pas quitter Yarque et son amie et collègue magicienne était en ce moment en train d’essayer de les convaincre de partir. Elle avait été envoyée pour trouver des combattants supplémentaires afin de protéger le village autant que possible afin d’éviter un massacre. Avec une certaine peine dans le cœur, Stelvar indiquait d’un carrosse très suspect avait été abandonné non loin et que ses occupants avaient sûrement pris la direction de Yarque. L’attaque était déjà initiée. Prise d’une légère panique, la magicienne commençait déjà à les supplier d’intervenir, les convaincre de participer à la défense mais elle n’avait pas encore eu le temps de finir la moindre phrase que la troupe s’était déjà remise au pas de course vers cette cible sans défense.

Une fois arrivé sur place, les guerriers se rendaient compte de leur horrible lenteur quand ils apercevaient du sang et quelques débuts de feu à cause de la première vague des assaillants. Ils poussèrent tous un grand cri de rage, de guerre, et se lançaient au cœur du hameau pour punir quiconque avait un comportement inadéquat. Stelvar menait une partie de son groupe vers la place principale afin d’essayer de retrouver la magicienne qui essayait de faire évacuer les villageois en détresse tandis que le reste de ses hommes allaient amener le combat dans les rues en luttant bec et ongles pour chaque centimètre de terrain. Ils ne voulaient pas voir un autre village être détruit comme le leur, ils allaient donner leur vie pour protéger ce qui devait l’être.

Pendant ce temps, Andrzej avait profité du tumulte pour rester légèrement à l’écart et voir quelle était la situation plus concrètement. Il avait pris position sur un petit balcon d’une maison se trouvant en bordure. De là, il pouvait déjà voir les poches de résistance se heurter aux assauts violents et contre nature des démons et autres pillards. Il avait aussi repéré quelques endroits pouvant servir de point d’étranglement pour des embuscades et aussi un petit jardin abritant plusieurs arbres. Autant d’armes et de tactiques pouvant convenir à ses méthodes. Mais son analyse stratégique touchait à sa fin lorsqu’il apercevait un être étrange. Cette personne dégageait une aura lugubre et déclenchait chez le jeune homme une sensation oppressante de malaise. Il était accompagné par une étrange femme et un homme aux allures immondes. Quelque chose clochait chez ce groupe. Il ne pouvait laisser passer ces types sans rien faire car, à ses yeux, ils représentaient un danger bien plus grand que le reste des assaillants. Son instinct lui demandait de les frapper. Sans perdre un seul instant, Andrzej bondissait de son perchoir pour aller se retrouver à la hauteur de sa cible.

En dégainant lentement sa dague avant de la pointer en direction du vampire et de sa suite, il s’avançait d’un pas lent et assuré. Sa capuche cachait complètement ses yeux et le bas de son visage restait inexpressif, mais il n’en fallait pas plus pour deviner la détermination qui allait guider la lame du guerrier vers la gorge de son adversaire.

« Je te défie ! »
1085 mots
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11258
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mer 30 Mar 2016, 18:50

Rester debout à ne rien faire dans la neige avait le don de refroidir les extrémités et d'endormir l'esprit, mais il n'était pas question que la poudreuse ou le froid ambiant gèlent les esprits combattants, au contraire, l'ardeur était présente et concentrée sous cette bannière. Une hâte au combat que Mancinia partageait avec ses alliés. Elle se sentait plus forte, plus confiante. Elle ne commettrait pas les mêmes erreurs qu'autrefois. Alors que l'Humaine attendait sagement dans son coin, on entendit que les Démons venaient de s'engager dans l'Edelweiss et qu'ils ne tarderaient pas. Un certain silence se répandit dans le campement, avant qu'un éclaireur ne revienne et ne mentionne le vent de protestataires refusant d'abandonner leurs maisons et leurs biens pour fuir comme des couards. Si la jeune femme comprenait aisément ce sentiment, elle se demandait comme des êtres inaptes au combat pouvaient espérer l'emporter contre une armée démoniaque. On répondit à sa question lorsqu'on demanda des volontaires pour aider ces courageux résidents dans leur lutte et, potentiellement, infliger un nouveau coup dur aux Démons, les affaiblissant encore plus qu'ils ne l'étaient. Sans attendre, elle redressa son bras pour se rendre dans ce petit village dénommé Yarque, mieux valait qu'elle soit utile quelque part. Il fallait croire que les Humains aimaient le danger, à moins que ce ne soit elle qui soit imprévisible...

Mancinia rit dans son manteau devant la complexité de certains à suivre le rythme, ils n'avaient pas le choix que de s'adapter à l'environnement hostile que pouvait incarné la montagne, les obligeant à faire de courtes haltes afin de reprendre leurs souffles, se désaltérer, avaler quelque chose quand l'estomac ne protestait pas et reprendre la route. L'Humaine était plus endurante que la plupart de ses compagnons d'armes, sachant qu'il fallait faire vite pour parvenir à destination avant les Démons et, surtout, avant de se faire trahir par l'utilisation de la magie ou d'une torche : la nuit tombait. Progresser à l'aveugle dans la montagne était suicidaire, progresser à découvert en indiquant sa position était tout aussi stupide. Pourtant, ses tripes lui disaient qu'ils n'allaient pas vraiment dans la bonne direction, qu'ils déviaient. N'était-ce pas trop loin du champ de passage de ces chiens démoniaques ? Son impatience grandissait : ce devait être sa vocation de voir mourir les ennemis de sa race. Aurait-elle dû devenir soldate ? Pas vraiment, ce n'était pas tuer qui lui plaisait. Elle aimait construire, bâtir et voir ce qui se trouvait devant. Peut-être un peu trop, des fois. L'Humaine n'était pas follement ambitieuse, mais quand elle avait une idée derrière la tête, impossible de l'oublier. Jusqu'à ce qu'elle réussisse ou se casse la figure pour avoir vu trop grand.

Sa langue claqua contre son palais. C'était comme au Bal d'Encens, n'est-ce pas ? Elle avait envie de servir sa race mieux qu'en restant les bras croisés. Faire plus. Espérant rencontrer son Roi, mais lorsqu'il lui avait fait face lors de cette réception. Ha ! C'était une autre histoire, n'est-ce pas ? Peut-être n'en avait-elle pas la carrure ? Ou peut-être était-elle bien trop inexpérimenté ? Ou les deux ? Dans l'immédiat, elle avait plus urgent à penser : remporté une bataille ! Une centaine de mètres plus loin, sa troupe fit une nouvelle halte, mais ce n'était pas pour reprendre des forces. Mancinia fronça les sourcils. Qu'est-ce que c'était ? Des installations, en plein milieu de la montagne ? Cela souleva quelques interrogations, mais on choisit de ne pas y accorder trop d'importance. Il fallait se rendre dans ce village avant tout ! Un sinistre craquement se fit entendre, des cris de surprise mêlant la rage et ils le virent.  C'était un Dragon, ce truc ? Il ne semblait pas franchement aimable et crachait de larges gerbes de flammes. Quelqu'un le souffla tout bas à ses côtés : il y avait des Démons, l'animal colossal les attaquait, sans aucun doute pour défendre cet endroit. Pas le choix. C'était ici qu'ils combattraient. Mancinia laissait sa lance en biais devant elle, menaçante. Elle avait la protection de Drejtësi pour elle. L'heure des combats sanglants était enfin arrivée. Il lui aurait été probablement incorrect de se dire qu'elle était habituée. Non, loin de là. Très loin de là. Tout lui semblait être un rêve, ou plutôt, un cauchemar de chair et de sang.


Post II | 720 mots


[Rp Spécial] - Le siège de la Montagne - Page 2 Chriss10
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Eerah
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Eerah
Jeu 31 Mar 2016, 23:38

Les plumes claquèrent, et l'un après l'autre, une vingtaine de Déchus atterrirent à Yarque. Le Dædalus, qui menait la troupe, pestait à voix basse. Quelques minutes plus tôt, on était venu le voir avec des nouvelles du flanc Ouest de la montagne ; alors même qu'une horde de Démons se dirigeait droit sur eux, les habitants du petit village avaient refusé de quitter les lieux. Têtus, courageux ou inconscients, mais surtout stupide. Autant se suicider immédiatement, et ne pas obliger leurs propres alliés à organiser des mouvements de troupe erratiques. Aussi il avait préféré prendre les choses en main lui-même, afin que tout soit réglé le plus rapidement possible. Eerah se retourna, et plissa les yeux ; au loin, il voyait la forme du Himbaüt qu'il avait fait appeler. « On se dépêche. ». Ses guerriers étaient tous protégés par une armure à bandes profilée, à moitié masquée derrière une cape et un capuchon noir. Il ne s'agissait plus de membre de la Garde mais bien de soldats d'élites ; dédiés aux combats rangés et aux manœuvres tactiques. Eerah lui-même était embarrassé et énervé d'avoir à les employer pour s'occuper d'un groupe d'inconscients. Le village semblait désert, mais il percevait la présence de ses habitants dans les maisons, amassés en bandes, prêts à fondre sur leurs assaillants. Au cœur du hameau, la plus grande des chaumières abritait un petit régiment de paysans armés de fourches et de vieilles armes de guerre rouillées. Avant d'approcher, il informa la magicienne de leur arrivée, afin d'éviter qu'une bande de crétins en colère ne les agresse ; puis il fit signe à ses hommes d'attendre là, et entra. À l'intérieur, ils étaient massés, armes à la main et pointées vers lui. « Qui est le responsible ici ? ». Un homme au visage buriné s'approcha. « C'est moi. ». « Une embarcation arrive ; vous y mènerez les plus faibles, et ils seront rapatriés au camp de l'Est. ». Une vague de protestations monta, et le chef s'empourpra : « C'est hors de question ! Nous combatrons pour... ». Eerah avança d'un pas et gronda : « Vous combattrez pour mourir. Ce n'était pas une question, pas plus que vous n'avez le choix. Si dans quelques minutes il ne reste plus ici que des personnes bien armées et en capacité de tenir une VRAIE arme dans ses mains, je m'occupe de tous vous y envoyer, est-ce que c'est clair ? ». Pour ceux qui observaient le Déchu, on aurait dit que toute la bâtisse venait de vibrer, et le roi se faisait plus intimidant que jamais. En réalité, il ne s'agissait que d'une illusion, mais quant à sa capacité à les forcer à monter dans le Himbaüt, il n'y avait aucun doute. Les protestations s'estompèrent, puis se turent. On commença à murmurer, échanger, quelques uns s'insurgèrent, trop vieux, trop jeunes, trop fatigués, mais bientôt, on les emmena à l'extérieur, où quatre soldats les escortèrent, avant de passer dans chaque maison pour faire de même avec ceux qui restaient encore.

Bientôt, il ne resta plus dans le village qu'une dizaine d'hommes mûrs maniant chacun une épée, ainsi qu'une demi-douzaine d'archères. Les Déchus se positionnèrent sur les toits alentours, cachés par l'obscurité de la nuit, prêts à fondre sur les assaillants. Eerah, lui, se posta dans la hutte centrale, en tailleurs, yeux clos. Son combat ne se menait pas sur le champ de bataille, et il comptait bien faire sa part du travail. Loin, en contrebas, il percevait la présence des Démons, vociférants, brutaux et stupides. Pendant quelques minutes, il n'y eut plus un bruit dans le village. Puis on entendit un grondement, un murmure se faisant de plus en plus insistant. « Ils arrivent. ». Comme attendu, ils commencèrent par pénétrer dans l'enceinte du hameau en reniflant, certains de leur effet de surprise. Et ça commença. D'un effort coordonné, tous les Déchus s'attaquèrent aux barrières mentales de leurs ennemis, sapant leur sens primordiaux en leur ôtant la vue, l'ouïe et le toucher. Le Dædalus s'occupait de créer les idées et les illusions qui amenaient les Démons à s'en prendre à leurs congénères, grossissant le chaos et l'anarchie qui habitait déjà leurs rangs. Depuis la hutte, on entendait cris et hurlements, qui redoublèrent d'intensité lorsque les guerriers Déchus fondirent sur la meute depuis leurs perchoirs, fendant l'air dans un souffle, avant de trancher la chair d'un coup de lame, et de disparaître à nouveau dans l'ombre. Tels des corbeaux brutalisant une faible proie, ils attaquaient sans cesse, emportant à chaque nouveau plongeon un membre, une nouvelle trainée de sang. Eerah lui accomplissait sa besogne, tuant les plus faibles, brouillant l'esprit des plus forts. Quand il n'y tint plus, il se redressa, et fit signe aux paysans qui bouillonnaient d'impatience. La porte s'ouvrit, et ils jaillirent, prêts à en découdre, prêts à tuer.
806 mots.


[Rp Spécial] - Le siège de la Montagne - Page 2 GqzDWY

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Jeu 31 Mar 2016, 23:53


« Ce sont les terres de mes ancêtres. » lâcha-t-il dans un souffle à peine audible. « Des terres que je léguerai à mes descendants à ma mort. » Ses doigts se resserrèrent sur la poignée de son épée. « Est-ce un mal de vouloir les défendre à tout prix ? » Il tourna très légèrement la tête vers l’Ange Noir, accroupi près de lui sous la fenêtre de sa petite chaumière. « Je ne vous juge pas. » répondit simplement Tristan, sa faux baissée mais prête à être employée. « Pourtant, vous avez le regard sévère. » - « Il est habituel et les circonstances l'exigent. Votre décision est louable et votre détermination honorable. » Le vieil homme eut un pauvre sourire. « Je suis presque certain qu’il y a un mais. »  Le Déchu soupira tout bas. « Je m’inquiète seulement du sort de ces enfants au centre de vos préoccupations de pérennité. » Il marqua une brève pause. « Je n’abandonnerai pas, autant pour vous que pour eux. » A l’annonce de la nouvelle, lorsqu’on informa les troupes que les habitants de Yarque refusaient de quitter les lieux, Tristan ne se priva pas d’émettre une mauvaise opinion sur leur choix. Il nuança rapidement ses idées, conscient qu’il aurait lui-même du mal à quitter Avalon, invasion de Démons ou non. Il préférait leur venir en aide plutôt que de les rabaisser. « Nous ne mourrons pas aujourd'hui. » Etait-ce un cri du cœur, de courage, un espoir ou une promesse ? Il n’en était certain mais ne pouvait qu’approuver. « Non. Pas aujourd'hui. » reprit Tristan en s’essayant à un sourire. Puis ce fut le silence. Mieux valait rester muet pour ne pas mettre à mal le plan qui avait été mis au point par les Magiciens. Il se résumait en quelques mots : le village devait paraître désert pour que l’effet de surprise donne l’avantage aux alliés. Les minutes furent interminables. A moins que ce ne soit que des secondes ? Le temps s’écoulait si lentement sous la pression de l’attente. « Ils arrivent. » Le vieil homme ne l’avait pas vraiment dit. Plutôt, il avait articulé péniblement les quelques syllabes que le Déchu crut reconnaître. Les premières batailles allaient débuter. Tristan prit une petite inspiration. Il regrettait tellement sa puissance d’antan. A défaut d’être un guerrier de choix, il était présent pour se battre.

Le villageois, dans un cri de guerre, sauta par la fenêtre dans un bond d’une agilité remarquable, pour planter sa lame dans le cœur d’un Démon qui passait par là. Tristan se releva prestement. Toujours à l’intérieur de la petite maison, il fit tourné sa faux pour couper une tête. L’un comme l’autre avaient réussi à tirer parti de la situation. Tuer d’autres assaillants seraient plus difficiles, à présent. Le Déchu lança son arme sur l’herbe, le temps d’enjamber le verre brisé. Une fois de l’autre côté, il se baissa, esquissa un coup de hache et ramassa son instrument de combat. Il n’eut pas autant de chance avec le mouvement suivant. Il hoqueta sous la force du coup qu’on venait de lui porter au ventre. De manière instinctive, il riposta. Le geste était maladroit et manqua la cible. Néanmoins, la créature répugnante finit à terre, dans la marre de son propre sang. Le vieil homme avait plus d’un tour dans son sac. Il était plutôt doué dans l’art de donner la mort. Une chance. « Est-ce que ça va ? » - « Et vous ? » Il soufflait fort. Sa respiration était laborieuse. « Je n’ai plus la fougue de ma jeunesse mais je n’ai pas perdu la main. » - « Ils vont venir de plus en plus nombreux. » - « Oui. Rejoignons les autres. » Il n’était pas certain qu’ils pourraient survivre, à faire bande à part. Tristan aurait eu du mal à l’avouer mais il avait sans doute raison. Il acquiesça sèchement. Comme un seul homme, ils se précipitèrent auprès d’un autre villageois en difficulté, cerné par plusieurs adversaires, décidés à le réduire en charpie. Tristan aurait aimé déployé ses ailes pour gagner en rapidité. Seulement il n’était pas sûr que le sacrifice en vaille la peine. Il perdait en énergie et en force alors que les vents de la Montagne l’empêcherait sûrement de voler sur de longues distances. Néanmoins, il grinçait des dents à chaque fois qu’il arrivait trop tard.    

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Ven 01 Avr 2016, 00:50

Les choses se déroulèrent rapidement. Trop rapidement peut-être. Des hommes arrivèrent de l'extérieur du campement, ils avaient l'air fatigués, et porteurs d'un messages de la plus haute importance. En effet, ce derniers se présentèrent comme étant des éclaireurs envoyé pour suivre les mouvements des troupe démoniaques. Et apparemment, un événement assez important s'était produit pour provoquer le retour de ces hommes au campement allié le plus proche. Lorsque l'un d'eux eut récupérer sa respiration et que la plupart des personnes présentes s'étaient rapprochés pour accueillir l'avant-garde. L'homme qui semblait dirigeait le groupe s'exclama assez fort pour entendu de tous.

"- Yarque! Le village ! Il faut les aider."

un garde s'approcha et lui demanda de reprendre son souffle calmement. Et de raconter ce qui se passait. Par contre un grand nombre de soldats présents s'étaient équipés en armes et boucliers, car beaucoup avaient compris ce qui se passait ou du moins, ils avaient une idée, de ce qu'il se passait. Et apparemment, c'était urgent, sinon ils ne se seraient pas précipités aussi rapidement.

"- Bien, mes hommes et moi on les suivaient depuis un moment, une discorde semblait avoir eu lieu entre le commandant de la troupe de Démons et les Démons eux-mêmes. Je ne sais pas l'origine de la dispute, j'étais trop loin, et j'avais demandé à mes hommes de m'attendre quelques mètres plus tôt. Et moi-même j'étais trop loin. Mais au plus je les suivais, au plus j’apercevais au loin les toits de chaumières. Je suis immédiatement retourné en arrière et rapporté à mon unité, ce que j'avais vu. L'un d'eux" Il désigna un homme barbu à coté de lui et reprit " m'apprit que le seul village au alentours était celui de Yarque."

"- Très bien, mais on n'a pas le temps de se reposer. Aller les femmelettes ! Allons tuer des démons et quand on rentrera à la maison, je vous paie la tourné de bière !!!"

Une clameur se leva du camp est presque tous commençaient à partir pour rejoindre le lieu précédemment évoqué. Naksatra lui, pendant toute la scène, continuer à avoir la gorge du gestionnaire du camp dans sa main. Mais sans la resserrer. Dès que le Déchu eut finit son petit discours d'encouragement de troupe. Il le laissa tomber, pour qu'il puisse suffoquer dans la neige. Il prit la même route  que ses compatriotes. Au bout d'un certains temps de course, il lui sembla entendre un hurlement lointain. Mais pas un hurlement humain. Ni même celui d'une autre race connut par l'Ange Noir. Apparemment il était le seul à l'avoir entendu, car ses compères, âgés de quelques années, voir de siècle de plus que lui, avaient pris de l'avance. Il décidé d'écouter son instinct et de partir vers le cri qu'il avait entendu. Quelques minutes plus tard. Il arriva sur un chemin de braseros qui lui rappelait des choses. Il gravit encore quelques mètres, quand il entendit une nouvelle fois le hurlement. Sauf que cette fois, il entendit parfaitement. Un dragon. Il regarda autour de lui et il réalisa! La Forge! Mais oui ! Et effectivement, des combats avaient eu lieu. Naksatra se demanda si le forgeron Liddell était présent. Il aperçut néanmoins, un homme au longs cheveux roux en désordre s'écartait de la zone ou le gardien céleste de la Forge faisait des ravages. Inspirant fortement, il hurla à l'intention du rouquin.

"- Alors le roux ? Comme ça on n'a peur ? Tu me fais pitié. Les Humains eux ont plus de courage que toi !  Lache !"

Espérant avoir attiré l'attention de l'homme au cheveux rouge. Il dégaina est se mit en position de combat.  Il dégrafa cape afin d'avoir plus de liberté de mouvements d'action. Pret à se battre.




Mots : 652
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Ven 01 Avr 2016, 00:55

Le cœur de l’Ange se mit à battre à tout rompre : les choses avaient commencé à bouger bien plus vite qu’elle aurait pu songer, rajoutant une nouvelle touche d’anxiété dans son esprit déjà embrumé par la nervosité. Pinçant la corde son arc, l’Être céleste ferma les yeux. Si elle résumait bien cette situation, des villageois avaient refusé d’abandonner leurs terres, en dépit de la menace imminente. Les Démons approchaient et jamais, ils ne leur feraient cadeau de pitié ou de retenue. Un souvenir des Terres d’Émeraudes s’imposa au travers de ses pensées. Le sang, les corps si mutilés qu’on les reconnaissait à peine, les pillages, les viols. La liste était beaucoup trop énorme pour qu’elle puisse la réciter jusqu’au bout, mais il n’y avait plus de doute – à ses yeux – que cet endroit, ce village, subirait un sort semblable, voire même encore plus cruel. Les dents de la jeune Ange mordirent avec force sa lèvre inférieure. C’était inadmissible. Et, éventuellement, ça pourrait se transformer en un théâtre macabre où chacune de ces horreurs s’imposeraient. Brethil se voyait mal rester ici, à se croiser les deux bras, alors que ces gens risquaient leur vie pour protéger leur village. Et tant pis si ça ne suivait pas tout à fait l’idée qu’elle s’était faite du plan d’origine. Retirant la cape accrochée à ses épaules pour l’empêcher de la gêner, l’Être céleste déploya ses ailes immaculées et, lentement, elle leva ses prunelles en direction du ciel. La nuit venait juste de tomber et pourtant, il faisait déjà si sombre. C’était à peine si la lumière dégagée par les étoiles parvenait à se frayer une route parmi la dense couche de nuages qui flottait paresseusement au-dessus de leur tête. La Blonde plissa les yeux. La région lui était, en partie, totalement inconnue. S’y guider dans cette noirceur presque complète ne serait pas très aisé. La jeune femme inspira profondément. Tant pis. Brethil n’aurait pas d’autre choix que de faire avec. De toute manière, si le noir la handicapait, il y avait une possibilité que ce soit la même chose pour les Démons –dépendamment des capacités magiques que ces créatures possédaient bien sûr. Et puis, l’Ange faisait entièrement confiance à Dìn – son arc – pour la protéger en cas de besoin. Machinalement, la jeune femme toucha le fourreau pendant à ses hanches. Celui-ci contenait une longue dague, donné en mains propre par Perceval, qui la lui avait prêtée au cas où la Blonde se retrouverait dans une position délicate : le corps à corps face l’ennemi. C’est ta porte de secours., lui avait-il dit. Utilise-la pour te soustraire rapidement à un adversaire, mais évite de trop t’y attarder. Il aura aisément l’avantage sur toi si le combat en venait à durer. « Et n’oublie pas de frapper la première. », chuchota-t-elle, complétant les conseils du maître d’armes. La jeune Ange serra avec fermeté l’arc entre ses doigts. Elle avait entendu qu’une troupe de Déchus se rendrait à Yarque. Ça lui nourrissait une certaine pointe d’appréhension, mais elle les suivrait.

S’installant au plus haut étage d’une habitation déserte à proximité d’une fenêtre ouverte, Brethil patientait. La corde de Dìn était déjà tendue. La pointe de sa flèche semblait pointer la noirceur des lieux, mais l’Être céleste ne faisait qu’attendre le moment où les Démons arriveraient. Yarque avait été évacué de toute urgence sous les ordres du Souverain des Anges Noirs, et, à présent, il n’y restait que des hommes en condition de mener un combat, dissimulé un peu partout dans les maisons. « Ils sont là. » Et la bataille commença. Aussitôt, l’Ange relâcha la flèche qui fendit l’air pour se figer dans la cuisse d’un premier Démon. À travers tous ces hurlements de guerre qui résonnaient, le cri de sa cible s’y étouffa. Brethil déglutit. Il y avait tant de sang… La jeune femme secoua la tête, reprenant ses esprits: ce n’était pas le moment de se laisser troubler. Mais, décidément, elle avait toujours autant de misère à soutenir ces visions.

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Lun 04 Avr 2016, 18:13


Le siège de la Montagne
RP spécial


« Majesté, l'on nous rapporte qu'un petit village de la montagne du nom de Yarque subit actuellement plusieurs attaques. Le Dædalus semble être sur place. Il n'y a pas que cela. La Forge Liddell est également la cible d'attaques. D'autres villages se trouvent aux alentours mais ils ont été évacués. Il reste néanmoins des denrées stockées au sein de ces derniers. Peut-être serait-il bon de les retirer pour éviter que les Démons puissent se nourrir s'ils les trouvent ? ». « La Forge Liddell ? » répéta-t-elle tout bas. Après quelques secondes de silence dans lesquelles elle sembla légèrement inquiète, elle remua la tête, comme pour chasser ses idées noires. « Oui... Prenez la tête d'une troupe afin de vous occuper des tout ce qui est alimentaire. Si vous ne pouvez pas tout déplacer, essayer de dissimuler les vivres au mieux. ». Elle attendit un instant avant de rajouter, posant sa main sur l'épaule de l'homme. « Faîtes attention à vous... ». Elle le connaissait très peu en réalité. Il était sous le commandement de l'Archimage Nylmord mais ce dernier lui avait dit à quel point il était prometteur. Il acquiesça avant de tourner les talons. Elle l'enviait un peu en réalité. Il était le genre d'homme à savoir garder la tête et les épaules droites en toute occasion. Il était fort mais sa force ne le rendait pas rustre. Il savait être ferme mais à l'écoute. Après quelques jours passés en sa compagnie, elle ne pouvait qu'être d'accord avec Nylmord. Une fois qu'il fut parti, elle passa la paume de sa main sur son front. La Forge Liddell... Si Yarque semblait entre de bonnes mains, ce n'était peut-être pas le cas du lieu d'habitation de Raeden. Elle inspira, sachant très bien qu'entourer la Montagne, et donc les Démons, les rendrait totalement fous quand ils s'en rendraient compte. Ils seraient certainement prêts à tout pour trouver de quoi subsister et, surtout, pour casser les lignes mises en place. Un groupe de Magiciens puissants était en train d'ériger un dôme invisible au dessus des Montagnes mais cela prenait du temps. Plus qu'une barrière humaine, la magie était nécessaire. Le problème c'est qu'une fois le dôme complètement clos, tout ce qui était à l'intérieur y resterait et ce qui était à l'extérieur y resterait également, du moins, le temps nécessaire à l'extinction de cette magie qui ne pouvait pas durer des jours et des jours. La question qu'elle se posait, à présent, était celle de savoir si elle devait passer les lignes et se rendre elle-même sur les lieux des combats avant qu'il ne soit trop tard, ou non. Elle hésitait. Elle savait que l'Archimage Nylmord ne serait pas ravi si elle prenait une telle initiative. L'autre point qui l'incitait à rester ici, c'est qu'elle n'avait aucun talent pour le combat et que sa magie aimait particulièrement faire la muette. Pourtant, elle devait prendre une décision et le fait de ne pas bouger de sa position l'attristait. Elle voulait être utile, ne pas être de ces Souverains qui restaient en arrière alors que le plus gros de ses troupes se faisait massacrer. De plus, elle avait peur pour la Forge et, surtout, pour son propriétaire.

« Ne vas pas ouvrir ! Je suis sûr que c'est un piège... ». « Mais... enfin... il semble pleurer pour de vrai ! Un Démon ne s'abaisserait pas à faire semblant de la sorte ! ». Il y avait des murmures dans les chaumières auxquelles Jacob avait frappé. La plupart des individus préféraient ne pas bouger mais ça créée des conflits au sein des habitants. Et s'il disait vrai ? Et si c'était quelqu'un qu'ils connaissaient qui avait besoin d'aide ? Il y eut quelques mouvements, une femme refusant de laisser un homme dans le besoin. Son époux l'attrapa violemment par le bras pour l'empêcher d'ouvrir. Elle se débattit un instant puis s'immobilisa quand elle entendit une autre voix, une voix féminine, derrière la porte. Séléna avait séjourné quelques jours dans le village au contrebas du château Malkavian, contre son grès. Elle était libre de partir mais était restée auprès de l'étrange homme qui l'y avait amené, se sentant curieusement liée à lui. Finalement, elle avait décidé de retrouver Shizuo, de repartir, n'ayant aucune idée de ce qu'il se tramait au cœur des Montagnes. Elle était arrivée à Yarque par hasard, un peu avant le début des attaques. Elle était trop bonne, trop naïve, pour se rendre compte de la comédie de celui qui allait de porte en porte, de celui qui semblait au comble du désespoir. Vêtue d'un large manteau de fourrure, elle s'approcha de l'homme, inquiète. « Je... bonjour, qu'est ce qu'il se passe ici ? Est-ce que je peux vous aider ? ». La femme, à l'intérieur de la maison, regarda son mari. « Tu vois, il n'y a rien à craindre ! » fit-elle avant de sortir dehors pour voir si, elle aussi, elle pouvait offrir son aide. C'était un peu avant que le carnage commence. Elle avait échappé à l'évacuation des lieux entamée par les Déchus, elle n'échapperait pas forcément à la mort.

852 mots

Explications
& Participations


Coucou =)

Alors du coup :

Yarque est actuellement secouée par les combats. Les Déchus sont plutôt puissants, il se peut que le groupe démoniaque ait été pris au dépourvu. Si vous vouez que vous perdez pied,n'hésitez pas à quitter le village pour aller plutôt vous étendre vers les villages voisins. Edwina a envoyé des troupes vider les denrées mais vous aurez plus de facilité à prendre les villages aux alentours qui sont déserts. A Yarque, ça pue du boudin xD Jacob, je t'ai envoyé Séléna (mon Ange donc) et quelques villageois qui veulent aider ton personnage ^^

La forge Liddell est également attaquée et défendue. N'hésitez pas pour ceux qui le veulent à quitter Yarque pour venir là par exemple. Par contre, je ne garantie pas qu'Edwina n'y viendra pas xDD

Pour le moment, les Démons sont plutôt en difficulté mais je vais faire en sorte d'équilibrer un peu les puissances (vu que vous avez quand même deux souverains sur le dos xD). Les Démons & co peuvent commencer à comprendre qu'ils sont un peu dans la mouise et que ça ne ressemble pas à un gentil hasard.

Dans le groupe des Démons : Azazel - Callum - Dante - Daario - Jacob - Nostradamus - Scar - (+4 vies)

Dans le groupe des Anges : Andrzej - Brethil - Eerah - Itak - Lindsey - Mancinia - Naksatra (t'es hors délai, désolée) - Nithael - Raeden - Shawn - Tristan

Il fait nuit ^^

Vous devez faire 650 mots minimum. Et vous avez jusqu'au lundi 11 avril, 23h59 heure locale (j'insiste mais rappelez vous que pour les rps spéciaux je ne donne pas de délai. Une minute trop tard, c'est trop tard ^^) pour poster =D
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Mer 06 Avr 2016, 13:23



À force de frapper aux portes des habitations, le Sorcier finissait par avoir mal aux mains. Une certaine douleur irradiait dans ses avant-bras. Si personne ne mordait à l'hameçon, il finirait par s'en aller et retournerait avec les autres pour participer à la boucherie. Cela dit, sa petite mise en scène lui convenait beaucoup mieux, et il préférait de loin éviter le coeur de la bataille. Que personne ne vienne l'aider lui confirmait que le monde méritait son sort. « Je vous en prie... » Alors qu'il lançait une énième supplication, quelqu'un sortit finalement de la maison pour venir le secourir. Il s'agissait d'une jeune femme à l'allure parfaitement innocence. Le brun l'observa une seconde sans comprendre, oubliant momentanément son stratagème. Malgré la situation, il n'avait pas très envie de lui faire du mal. Elle paraissait être l'une de ces créatures trop douces pour qu'on puisse envisager de les blesser, un des ces êtres qu'on aimerait enfermer pour les savoir à jamais en sécurité. Légèrement ébloui, il lui fallut quelques instants pour reprendre ses esprits et se souvenir de la mission qu'il s'était donné. « Mademoiselle, vous êtes ma sauveuse ! » Sans lui laisser le temps de répondre, il tomba à genoux en saisissant ses petites mains pour les baiser avec empressement. Se relevant immédiatement, il s'écarta d'elle pour lui montrer le corps sans vie qui gisait comme une pierre sur les pavés de la rue.

Le moment était presque venu. Encore quelques secondes, et le piège se refermerait sur la jolie blonde. « C'est mon petit frère… Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé... » Secouant la tête de gauche à droite d'un air désespéré, il s'approcha du cadavre, la mine sombre, s'assurant qu'elle le suivait et s'agenouilla à nouveau. Les doigts tremblants, il laissa ses phalanges courir le long du visage décharné. « Il y a eu une attaque… Je n'ai pas compris, je voulais juste fuir et... » La fin de sa phrase s'acheva dans des sanglots désespérés. Attendant que l'inconnue vienne plus près de lui pour mettre son plan à exécution, il essayait de mettre le plus de sincérité possible dans ses larmes, et il devait avouer que pour une fois, c'était une franche réussite. Cela dit, un événement imprévu détruisit son beau projet. Le drame se profilait, et il ne savait comment l'arrêter. Alors qu'il se penchait vers l'excavé pour lui insuffler une once de magie noire, son sortilège échoua lamentablement. Sans comprendre, il recommença et n'eut pas davantage de succès. La colère monta en lui. Comment sa faiblesse osait-elle se manifester maintenant ? De rage, il serra les poings. « Pourquoi ? » C'aurait aussi bien pu être un cri de désespoir malgré l'agacement qui tremblait dans sa voix. L'échec lui était insupportable, et il savait qu'il ne tarderait pas à commettre un acte stupide qui grillerait sa couverture s'il ne se calmait pas. Pour s'apaiser, il prit le mort entre ses bras comme pour le bercer. « Mon pauvre Nicolas... » Donner le prénom de son véritable fraternel à un enfant qu'il venait de sortir de terre lui paraissait une revanche satisfaisante qui lui permettait de s'apaiser.

Les légères impulsions magiques qu'il donnait ne recevait pourtant aucune réponse. La déception s'insinuait dans son coeur. Quitter sa famille d'une manière fracassante pour se retrouver à présent dans un tel état d'impuissance avait été profondément inutile. Autant être resté à l'ombre de ces Magiciens sans cervelle et sans ambition. Perdu dans ses pensées, abandonné à la rage, il se morfondait en silence, silence qui pouvait aussi bien passer pour un recueillement. C'est peut-être pour cette raison qu'il ne vit pas immédiatement l'étrange miroitement de sa cape qui s'embrasait davantage à chaque seconde. « Nicolas... » Le désir de vengeance qu'il ressentait à l'égard de son frère était bien réel, et il lui semblait le vivre plus violemment que jamais. Cependant, les reflets irisés qui embrasaient son habit finirent par le tirer de sa torpeur. Lâchant précipitamment le corps, il recula sans prévenir, bousculant au passage la jeune femme qui semblait ne rien avoir remarqué. Un rayon étrangement lumineux s'apprêtant à surgir d'entre deux maisons attira son regard. « Attention ! » D'un geste brusque, il saisit l'inconnue pour la plaquer au sol. Le trait  bleuté frôla ses cheveux alors qu'il plongeait sur les pavés, faisant rempart de son propre corps à la blonde, et termina sa course sur le cadavre toujours allongé. Une explosion imprévue souleva l'enfant dans les airs pour le propulser quelques mètres plus loin. Le Sorcier laissa échapper un soupir de soulagement, sentant ses membres intacts et le souffle légèrement rauque de la jeune femme qui devait étouffer sous lui. La protéger lui était venu instinctivement.
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Ven 08 Avr 2016, 23:13

La neige immaculée se transformait peu à peu en boue pourpre, sous les effets combinés sur sang qui se répandait, de la chaleur que dégageait les combattants et surtout des flammes que crachait Orthos. Cela rendait le terrain glissant et beaucoup plus compliqué à maîtriser. Ce n'était pourtant pas le moment de baisser les bras, bien au contraire. Qui pouvait-dire combien de Démons et leur alliés allaient passer à l'assaut ? Du coin de l'oeil, Raeden avait vu des renforts arrivés. Cela était une bonne chose car il n'était pas certain que le groupe avec lequel il était aurait tenu encore bien longtemps. Personne n'avait pensé que la Forge serait attaquée. Evidemment, ils s'étaient quelque peu préparé à cette éventualité mais tous avaient plutôt pensés que les Vils s'en prendraient aux villages, une fois engagé dans les cols. C'était d'ailleurs pour cela qu'on les avait fait évacuer. Mais apparemment, les troupes s'étaient séparées. Au moins, c'était mieux que si toute l'armée adverse se déversait soudain sur le Domaine.

L'Immortel sentait que parmi les nouveaux arrivants, il y avait des humains. Cela ne le gênait pas en soit pour le moment. Il n'avait pas besoin de pouvoirs en cet instant. Ou plutôt, il s'en passait très bien pour le moment. Seul son corps, son agilité et sa force, le tout rendu vivant par le maniement de son épée suffisait. Et il comptait bien vendre chèrement sa vie et sa peau ici. C'était chez lui et bien plus que de combattre pour donner la victoire aux Anges et autres, c'était pour protéger et faire valoir ses lieux. Une grande partie de sa vie s'étaient déroulés entre ses murs et il ne permettrait à personne de détruire tout ceci sans réagir. Il ne savait pas ce qu'il en était pour les autres, mais telles étaient ses motivations à l'instant et il se doutait qu'il en était de même pour le Dragon sauf que chez ce dernier, l'honneur prenait une place encore plus prépondérante. En fait, heureusement qu'il y avait cet allié dans la bataille. Il donnait un sacré coup de pouce … ou de pattes et crocs.

Un refleet au coin de son œil fit se retourner le Bélua juste à temps avant qu'une lame ne s'abatte vers lui. Il fit décrire un moulinet de son épée pour venir perforer le ventre de son adversaire avant de tirer violemment en arrière. Entraîné d'un pas en arrière, il se retrouva dos à dos avec une jeune femme … Une humaine. Et pas n'importe laquelle, se rendit-il compte tandis qu'il jetait un coup d'oeil par dessus son épaule pour être certain que ce n'était pas un ennemi qu'il avait là. La Matasif ! Que faisait-elle là ? N'aurait-elle pas mieux été dans le Désert ou à Utopia, pour protéger la ville en cas d'attaques des Démons ? Car après tout, tout le monde savait que cette engeance voulait l'éradication complète des Sans-magie. Mais peut être que le Roi humain avait décidé d'envoyer une partie de ses troupes sur les autres fronts pour limiter une partie des dégâts ? Quoiqu'il en soit, l'homme-ours n'allait pas se plaindre. Ses gens étaient là pour vaincre et par la même occasion, pour protéger et sauver ce lieu. Evidemment, le propriétaire savait pertinemment qu'il y aurait des dégâts, mais cela n'était pas grave. Cela ne serait pas la première fois qu'il y aurait des choses à rebâtir en ces lieux.


Combat dos à dos, chacun protégeant les arrières de l'autre?

Ce n'était pas réellement le moment de faire la discussion et c'était pour cela que les propos du Bélua étaient quelques peu rapides. Mais au moins, il espérait que la jeune femme comprendrait ce qu'il voulait dire. C'était quand même beaucoup plus pratique de se battre quand on savait que l'on pouvait compter sur quelqu'un d'autre, quand on n'avait pas besoin d'être partout en même temps. Bien sûr, cela n'enlevait pas le fait qu'il fallait rester prudent, ne pas relâcher son attention et toujours rester sur ses gardes. Ne pas devenir trop confiant car c'était la plupart du temps un excès de zèle qui vous faisait faire un mauvais geste, ou négliger quelque chose. Et une fois que vous vous en rendiez compte, il était bien souvent trop tard.

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Dim 10 Avr 2016, 16:09

Les combats battaient leur plein. Dissimulé à l'angle d'un bâtiment, le Vampire pouvait observer les corps tomber de chaque côté des lignes, entendre les râles de douleur et de colère, les tintements des épées se fracassant contre les armures … et les rugissements du Dragon qui lui flanquaient les foies à chaque fois qu'ils résonnaient en ces lieux. Comment pouvaient-ils vaincre une telle bête ? Encore les Démons pouvaient voler. S'ils étaient un tant soi peu intelligent, ils se répartiraient sur terre et dans les airs pour affronter ce monstre. Lui n'avait pas d'ailes, il ne pouvait donc pas se lancer dans une telle chose. De toute façon, même si ça avait été le cas, il n'avait aucunement l'intention d'affronter le Reptilien. Il préférait grandement regarder les autres aller au casse pipe pendant que lui fomentait des plans de son côté. En même temps, là, pour ne moment, il ne fomentait pas grand chose, cachait comme il l'était. De toute façon, il se voyait très mal pointer sur arme sur les autres. Il se connaissait, il savait qu'au moindre choc, il lâcherait la lame. Et utiliser ses pouvoirs ? N'en parlons même pas, cela ne lui obéissaient pas, comme s'ils se moquaient ouvertement de lui.

Il serait bien resté planqué où il était jusqu'à la fin de tout ceci si ce n'avait été cette odeur de sang qui se répandait dans les lieux, tout autour de lui. Il était déjà affamé avant d'arriver ici et tout ceci ne l'aidait absolument pas à garder son calme et son contrôle. Bien au contraire en fait. Il était en train de sombrer corps et âme – s'il en avait encore une – dans une terrible rage de sang. Il n'y avait plus de camps, de Démons et d'alliés, d'Anges et d'adversaire. Seul comptait ce liquide carmin qui coulait à flot. Oublié la guerre, les affrontements. Emporté par sa soif, le Félon se rua hors de son futile abri, se jetant sur la première personne qui se trouva à sa portée. Il était loin d'être fort, charismatique ou quoique ce soit d'autre, mais à cet instant, tout cela été balayé, comme toutes ses pensées. Tout ce qui comptait, c'était que la source de vie coule dans sa gorge et fasse exploser ses papilles gustatives. Le reste n'existait pas, n'était que brouillard.

Se gorger de sang encore et encore. Se rouler dedans, s'en revêtir comme d'une seconde peau. En être entouré, le sentir tout autour de soi et en soi. Une plus avoir aucune conscience que celle de se nourrir encore et encore, de faire exploser son cœur sous l'afflux brutal de liquide vermeil. Rien d'autre n'avait d'importance. Même pas les possibles dangers qui pouvaient lui tomber dessus. Une fois qu'il s'était accroché à sa proie, il faisait tout pour y rester, comme une sangsue et s'il était détaché ou projeté plus loin, il revenait à l'assaut pire qu'un chien fou, pouvant changer de cible si une plus proche se présentait sur son chemin. Plus aucune peur ne l'habitait. En fait, plus rien n'habitait le vampire à cet instant. Même un animal aurait eu plus de conscience que lui à ce moment là. De toute façon, sans cela, le Dentu était un être bien trop faible et méprisable pour faire quelque chose. Cet état, dans cette situation, pouvait peut être le sauver car il se retrouvait carnassier et fou qu'un Démon, allant même jusqu'à attaquer les gens en se jetant sur eux à quatre pattes, comme une bête.

Anges ou Démons, ennemis ou alliés, il attaquait sans distinction. Le seul être qui pouvait à cet instant lui faire peur, c'était le Dragon qui continuait de plonger, d'attraper des gens ou d'en carboniser d'autres. Sans cela, peu importait les lames ou les sorts qu'on pouvait mettre sur son chemin. Tant qu'il n'était pas terrasser par l'un ou l'autre, il continuerait le carnage qu'il avait commence, cette course au sang que chaque fibre de son être réclamée. Absolument rien d'autre ne comptait et peut importait qu'il puisse ainsi se mettre tout le monde à dos. De toute façon, les cris et les tintements des armes venaient de partout à la fois, très peu de personnes portant finalement attention à lui, trop occupé sur leur adversaire. Et puis, finalement, le Félon n'était pas inquiétant que cela en fait. S'il avait eu une autre puissance, assurément, les choses auraient pu être différente. Mais là, il ressemblait plus à un roquet qu'à un chien des Enfers !


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[Rp Spécial] - Le siège de la Montagne

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