Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 [Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 05 Juil 2014, 14:56


[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée 260945PNJEventII1

La neige tombe, petit à petit, recouvrant le versant de la montagne de l'edelweiss enneigée. Je sens son appel, l'appel du dragon légendaire. Suris. Pendant des siècles et des siècles, les histoires le nommèrent comme le seul créateur des terres du Yin et du Yang, de par son union avec la nature. Mais combien de légendes racontent le début de notre histoire ? Il suffit d'ouvrir un livre pour pouvoir en trouver des centaines. La légende de l'amour de la lune et du soleil pour la terre. La légende de l'océan qui aurait voulu rejoindre l'astre nocturne, la jalousie de la lune noire. Toutes ces histoires qui ont bercé notre enfance. Et pourtant, l'une d'elle, celle qui paraît aujourd'hui vérité, est que le dragon Suris aurait été le compagnon de l'Æther qui créa notre monde, notre histoire, l'Humanité. Mais la vérité n'est-elle pas absolue que de façon éphémère, jusqu'à ce que quelqu'un démontre le contraire? Tout ce que nous croyons peut être amené à changer. Mais le changement créé souvent la panique, il créé le déni, le repli. C'est ce qu'ils m'apprennent chaque jour, à laisser mon esprit ouvert et, surtout, à prendre le contrôle de mes songes pour mieux les étudier. Alors oui, la neige tombe, petit à petit, mais c'est uniquement parce que je le souhaite. Ici, je contrôle ma magie. Mais du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais souhaité me trouver dans les montagnes. Alors, pourquoi ? Je me sens appelée, appelée par une force qui me dépasse, sa force à lui. Lui, celui qui rencontra des reines au fil des siècles, les soutenant dans leur démarche, semblant les voir malgré ses yeux aveugles. Kitsune, ancienne Déesse Totem. Violette, ancienne Reine. Moi, Ultimage. Bien d'autres. Je sais qu'il est là, je sais que je dois le rencontrer, cette nuit. Je marche dans ce paysage merveilleux jusqu'à ce que ses grandes ailes obscurcissent mes pas. Il se pose, me fixe. Il ne parle pas, il entre dans mon cœur, hante mon esprit. « Depuis des siècles, des millénaires, malgré l'état qui est le mien à présent, je reste caché dans les montagnes, attendant mon heure. Je suis le dernier espoir de ces terres, je suis celui que vous devez trouver, celui qui détient la réponse. ». « Je... je viendrais vous chercher. ». « Non, ton Destin t'appelle vers d'autres temps, ma chère. Ce n'est pas toi qui sera amenée à jouer le premier rôle dans la découverte de mon corps et de mon esprit, mais d'autres personnes, des individus qui marqueront l'histoire par la grandeur de leurs actes. Tu dois prévenir une jeune fille du nom de Zorah, une magicienne qui saura me trouver malgré son rang de Maître Mage. Elle devra réunir ceux qu'elle jugera apte afin qu'un long voyage soit entamé. Un voyage pour me retrouver. Car seuls les êtres dignes peuvent m'atteindre. Beaucoup mourront, beaucoup souffriront. Mais ceci devra être fait pour le bien de l'humanité toute entière, pour le bien de notre monde. ». Le dragon de légende commençait à disparaître doucement. « Non ! Suris ! Attendez ! ». « Je crois en toi, Ultimage. Ouvre ton cœur au lien qui nous unit et tout se passera pour le mieux. ».

♦ ------------------------------ ♦

Le lendemain, l'Ultimage réunit quelques uns de ses conseillers afin de trouver Zorah, la jeune femme à qui serait confiée la lourde tâche de trouver le Dragon. Depuis des millénaires, les individus qui avaient pu le rencontrer se comptaient sans doute sur les doigts de deux mains. Mais aujourd'hui, tout semblait différent. Le Monde avait besoin de lui et seule la Maître-Mage pourrait lui fournir le moyen de s'échapper de sa prison de glace. Edwina ne savait pas comment, mais elle faisait confiance au rêve qui lui avait été donné de faire. Cette expédition se déroulerait donc sans elle et bien que de nombreux mages blancs soient présents, encore une fois, celle-ci serait avant tout une union entre les races, les peuples, qui graviraient ensembles la montagne pour une cause commune. La reine fut étonnée par la jeunesse de Zorah. Pourtant, Suris ne se trompait jamais et sa magie se révéla bien vite des plus grandes. L'on dit souvent que la jeunesse a encore beaucoup à apprendre, mais sans doute n'était-ce point le cas pour la magicienne qui se révéla d'excellents conseils. Elle était au courant, elle savait que l'heure était venue, l'heure de réaliser ce pour quoi elle était née. Peu importe les sacrifices, peu importe les efforts, dans les jours à venir, elle réaliserait, elle et des dizaines d'autres personnes, l'un des actes qui sauverait l'Humanité.

Assise au pied de la montagne de l'Edelweiss enneigée, elle attendait. Ils ne tarderaient pas à venir, elle en était certaine. Elle les avait fait prévenir, ceux qu'elle désignait elle-même comme « ses élus ». Elle leur avait dit qui ils devaient trouver et bien qu'elle se doute que beaucoup devaient ignorer tout de Suris, elle savait qu'ils viendraient. Parce que c'était leur Destin.

834 mots

Explication:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 06 Juil 2014, 03:04

J'ai un peu de mal à dormir.
Quelque chose me tracasse. Une sensation que je n'arrive pas à comprendre. Comme si une chose invisible cherchait à attirer mon attention. Je ne vois pas bien où elle veut en venir. Mes yeux sont rivés sur le feu de camp, l'unique lueur à l'horizon.
Un homme dévale devant moi, son épée et son bouclier en avant, je le charge. J'entends le bruit de sa boîte crânienne se fêler au contact violent de ma lance.
Je regarde le feu. Mon fil de pensée est toujours perturbée par la vision des horreurs du passé. Ca ne me quitte plus depuis Utopia et je n'arrive pas à mettre la main sur un moyen d'exorciser ce maléfice. Je les vois toujours, ces soldats se faire empaler, Mikaïl qui danse tout en combattant, sa manière de diriger les troupes, le roi des humains en action... Je ne suis pas communautariste et n'accepte pas l’autorité du roi. Cependant, je dois reconnaître que ma race se voit pourvu d'un meneur plus qu'efficace quand il est question de sauver son espèce. J'ai encore du mal à en revenir. J'ai combattu au côté du roi des humains, l'un des hommes les plus puissants sur cette terre. Shinji va être vert de jalousie quand je lui dirai que j'ai pu le croiser.
Je fixe le feu. Je dois me rendre à l'Edelweiss. Cette chose invisible me le dicte.
Un jour j'arrêterai d'écouter les voix dans ma tête. Ce jour signera mon Bonheur.

Plus tôt dans la journée, j'ai du m'enfuir de Megido. C'était ça, ou la mort, ou la folie. Ce taré d'emplumé s'est fait bien trop collant et son côté psychopathe n'a trouvé aucune place sur le petit banc de mon amitié. Il m'a fait peur avec son gros tigre et ses explosions. J'espère que tout ce que je viens de traverser dans cette ville de fous que j'aime si fort ne va pas me traumatiser comme Utopia. Bien trop de ça ces derniers temps...
Je finis pas m'endormir. Je rêve de l'Edelweiss Enneigé. Je ne pense pas à Firin, mon mentor.

Quand j'ouvre les yeux, le soleil a bien entamé sa course. Les dernières braises de mon feu de camp ne sont pas encore éteintes et l'on peut entendre le chant des oiseaux profitant des terre d'émeraude.
Je me lève doucement, comme quand rien ne me presse. Je mange quelques fruits, de la viande séchée et bois un peu de thé.
La blessure à mon épaule a une meilleure gueule qu'hier. La plaie commence à cicatriser mais bouger ce bras reste douloureux. Je m'y applique un peu d'alcool pour stériliser puis je me nettoie. Je ne m'y connais pas du tout en médecine mais j'essaye de trouver des choses utiles à faire avec ma paranoïa. Comme tenter de me soigner alors que ça ne fait qu'empirer les choses. Ou tenter de me rendre invisible pour comprendre Hashi.
J'empaquette mes affaires, éteins le feu, procède à quelques étirements en vue d'une marche intensive et me mets en marche.

C'est un drôle de réveil, je me sens plus... déterminé. Au fond de moi, je sens que je meurs d'envie d'une chose. De commencer ma marche pour comprendre la raison de cet appel. Quelques pensées pour ma famille me traverse l'esprit. Partir à leur recherche attendra encore un peu. Ils n'ont pas pu mourir à Utopia. Ils ne sont pas morts, tout simplement. Je le sais. Je ne le sais pas, mais j'en suis persuadé.
Ma lancée est entamée et chaque pas résonne comme l'accomplissement d'un destin. Je sens arriver les flashs des morts sanglantes mais la vitesse de mes mouvements balaient toute connexion à mon esprit. Je suis imperturbable et le chemin que j'emprunte me semble totalement tracé, comme si je pistais les traces d'autrui. J'emplis mes poumons d'un air qui me revigore pleinement. Malgré les marques, les coups et les chutes, mes pieds vont droit et ma volonté est plus forte que jamais.
Je repense à cette ville que j'ai vu tomber, à ces habitants qui nourrissaient de grands espoirs sur ses remparts. Mes parents n'ont pas voulu se sédentariser à Utopia mais ils m'ont toujours dit que c'était l'une des plus importantes fondations de l'humanité. Que l'espèce humaine trouvera sa survivance en son sein. Un sentiment intense de fraternité parcourt mes veines, il faut que je fasse quelque chose.

J'arrive à proximité de l'Edelweiss alors je m'habille en conséquence. Je remplace les chaussures en toile pour de la peau de bête épaisse rembourrée, le pantalon souple par un autre au tissu plus dense et lourd, je rajoute un manteau en cuir de taureau que je garde entrouvert. Pas la peine de le fermer au pied de la montagne, l'air s'y rafraichit beaucoup mais est vivifiant. Hashi, quant à lui, ne semble pas très sensible à la fraicheur. Il a été élevé ici lui aussi mais contrairement à moi, sa peau ne semble pas se plaindre de frissons.
L'herbe des plaines est recouverte par une pellicule de neige blanche. Voilà enfin devant moi ce lieu qui m'a vu grandir. Fièrement élevé au toit du monde, traversant le corps des nuages, recouvert de sa glace plus ancienne que les dieux, l’œuvre des titans tailleurs de pierre me fait face avec, comme à l’accoutumée, son impressionnante aura naturelle. Je touche au but. Enfin je peux te ressentir...

Lorsque je foule ce lieu sacré, la chose invisible m'appelle de manière bien plus intense. Son message est clair, je suis très proche. J'amorce une marche le long du pied de la montagne, me régalant du paysage.
J'aperçois une femme au visage angélique. Je m'approche d'elle. Elle me voit.
La chose invisible se tait. C'est là que je dois aboutir. Je m'arrête sur place. Je la salue d'un geste de la tête et m'assois. Je la considère un instant puis pose mon regard dans le vide, maintenant le silence.
J'ignore totalement la raison du pourquoi je pense que ma présence ici est nécessaire. L'appel. C'est la seule possible... J'ai du mal à saisir. Mais, elle, elle sait. Et je ne partirai pas.

Résumé et mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 06 Juil 2014, 23:37

Suite aux derniers événements dont le monde a été victime j’ai tentée de chercher du réconfort auprès d’autres personnes en me réfugiant dans une ville et près d’autres personnes. J’avais entendus dire que la majorité des villes avait été dévastée et pour cette raison j’avais choisis Mégido l’une des dernières à être encore debout. Cependant rien ne c’était passé comme prévus là-bas et j’avais été contrainte de fuir la ville. Les jours qui suivirent ma fuite furent remplis d’interrogations sur moi-même et ce que le monde allait devenir. Au milieu de toutes ces questions une voix se fait parfois entendre. Elle est faible comme provenant d’un endroit lointain et pourtant elle me semble familière. Tout mon être me hurle de me diriger vers elle mais ma raison elle c’est résignée. Il est évident que ce qui nous accable n’a pas encore atteint son paroxysme cependant j’ai peur d’espoir quand à la suite des événements. Cela fait plusieurs jours que je me laisse dépérir attendant patiemment une fin qui je le sais sera surement plus douce comme cela que si je tente d’intervenir dans les troubles de ce monde.

Mais j’entends toujours cette voix en moi. Plus forte, plus insistante au fur et à mesure que je m’affaiblis. je ne comprends pas ce qu’elle me dit et ne cherche pas à la comprendre. Je veux juste être tranquille et ne pas voir la fin qui nous guette. Mais au milieu de ce que je ne prenais jusqu'à maintenant pour des divagations sans fondement un mot, un lieu se fait entendre. La montagne de l’Edelweiss enneigée. Je tressaille à l’entente de ce lieu. Ce lieu qui a bercé mes dix première années de vie. Je suis résolue à mourir ici mais je sais que l’appel de ce lieu seras plus fort. Je ne suis pas retournée là-bas depuis qu’ils ont été tués. Cela ne me coute rien de m’y rendre après tout. Et quel meilleurs endroit pour mourir que celui qui ma vus naitre.

Mes affaires tiennent dans un sac et je pourrai sans problème partir immédiatement mais je connais le froid qui parcourt ces terres et si je dois chercher quelques choses là-bas je préfère ne pas le faire transis de froid. Arrivée à proximité de la montagne je m’arrête dans un petit village et achète de quoi tenir fasse au froid. Ma fine robe me tombant aux genoux et remplacer par un pantalon en peau. Son apparence extérieur donne l’impression qu’il est léger mais l’intérieur est rembourrer de manière à garder la chaleur. Mes chaussures sont remplacer par des bottes en cuir tannée elle aussi conçut de manière à garder la chaleur en limitant le passage de l’eau. Je passe une tunique en peau cachant presque entièrement mon torse et mes bras. Cependant le cristal enchâssé quelques centimètres sous mon coup est visible, à mon grand regret. Je regarde un long moment la montagne puis je m’enroule dans une cape et commence mon ascension.

La voix est la, plus forte qu’au par avant mais plus douce comme si elle se voulait réconfortante. Je prends soudainement conscience que quelque chose que je sais depuis que j’ai décidée de me rendre dans cette montagne. Le temps de ce monde est peut être révolus mais je peux encore faire quelques choses. Posant la main sur le cristal je continue mon avancée la tête rentrée dans les épaules et la capuche me masquant en grand partis le visage. Plus j’avance et plus la voix se fait réconfortante comme pour me signaler que je touche bientôt au but. Et soudainement au détour d’un rocher je la voix. Une jeune fille avec un visage d’ange. A coté d’elle se tien un homme. Sa posture me rappelle quelqu’un mais je ne parviens pas à me rappeler qui. Avec l’apparition de la fillette la voix c’est tus. Je reste un instant sans savoir ce que je suis censé faire mais quand elle lève ces yeux sur moi je sais que je dois avancer et que ma place est avec eux.

Je parcours les quelques mètres qui me sépares de la fillette et de l’homme et m’assoit avec eux. A mon approche l’homme se tourne vers moi. La surprise me fait sursauter. Il s’agit de l’homme que j’ai vu à Mégido et qui a été embarqué dans les mêmes embrouilles que moi. Une fois assise j’otas ma capuche me dévoilant à ces yeux. « Bonjours Kumiko je suis heureuse de vous revoir dans des circonstance plus calme que quand nous étions à Mégido. Je vous prie d’ailleurs encore une fois de m’excuser pour  ce qu’il c’est produit là-bas. Espérons que notre rencontre d’aujourd’hui soit plus calme. » Je prononças ma derniers phrase un petit sourire sur les lèvres et sans attendre de réponse de sa part je tournas les yeux au loin me demandant si d’autres personnes allait nous rejoindre et ce qui nous attendez dans les minutes et jours à suivre.

résumé et nombres de mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 07 Juil 2014, 16:54

« Mais je veux dormir moi... ». « Dors, tu nous rattraperas plus tard. ». Un grand sourire venait de naître sur les lèvres de Kyo qui, loin d'être en colère, embêtait son compère démon de la paresse. Seulement, cela faisait un certain nombre d'années qu'ils ne s'étaient plus vus, le premier ayant oublié que le second prenait, à peu de choses près, tout au pied de la lettre. Aussi, Kyo entendit un bruit dans le sable chaud du désert puis, quelques secondes après, de grands ronflements. William dormait plus de seize heures par jour et avait une légère tendance à tomber de fatigue n'importe où et ce, quelque soit la situation. En plein dialogue, en pleine action, qu'importe, c'était un réel besoin, une force contre laquelle il ne pouvait pas lutter. Kyo leva les yeux au ciel, revenant en arrière pour attraper le dormeur par les deux chevilles, le traînant ainsi jusqu'à ce que ses jambes n'en puissent plus. « Violette. On devrait s'arrêter là pour le moment. ». « Non, je veux voir Utopia. ». « Tu la verras demain. William est trop lourd. ». L'humaine se retourna pour la première fois depuis des heures, fixant avec étonnement Kyo dans tous ses états, les pieds de William de chaque côté de son bassin alors que le propriétaire de ces derniers était tranquillement en train de dormir, ne se rendant compte de rien. « Bon. De toute façon, il va bientôt faire nuit. ». Elle avait souri en disant cela. Il faut dire que le spectacle en valait largement la peine. Peut-être une heure plus tard, le campement était monté. Ils allaient devoir dormir ensembles s'ils voulaient échapper au froid de la nuit. Néanmoins, ils avaient l'habitude depuis le temps qu'ils parcouraient les terres du Yin et du Yang, et plus particulièrement le désert ensembles.

Généralement, Violette dormait plutôt bien. Sans doute pas aussi bien que le démon de la paresse qui l'accompagnait mais depuis qu'elle était revenue, la fatigue la prenait souvent en son sein. Auparavant, lorsqu'elle était reine, il lui arrivait de faire bien des cauchemars, rêvant qu'Utopia ne verrait jamais le jour, rêvant que les démons massacreraient son peuple jusqu'au dernier. Ses songes étaient multiples et bien qu'ils lui provoquent parfois des peurs qui se répercutaient dans le domaine du conscient, ils lui permettaient d'avoir toujours un coup d'avance, de se préoccuper de certaines choses auxquelles elle n'aurait certainement pas penser sans eux. Seulement, cette nuit là, son songe fut différent, étrange, comme si l'humaine avait été ensorcelée. Ce dernier lui apparut comme flou. Elle marchait dans la neige, suivant une voix étrange. Puis, le vent glacial reprenait ses droits, recouvrant le décor pour la plonger dans un univers entièrement blanc. Nul paysage n'y prenait place. Il n'y avait qu'une ondulation parfois, telle un serpent qui se mouvait doucement. Puis, la tête d'un dragon surgit, déchirant la toile blanche dans une bruit de verre brisé, la dévorant entièrement. Pourtant, loin de souffrir, la sensation qui s'empara de son corps était douce, comme si la jeune femme se retrouvait entourée d'une couverture des plus chaudes et des plus confortable. Quand elle se réveilla, au beau milieu de la nuit, elle sut qu'elle devait partir pour la montagne de l'Edelweiss enneigée.

Le voyage dura un long moment car bien qu'accompagnée de ses deux démons, il fallait régulièrement faire des pauses afin de laisser le temps à William de se reposer. En effet, ce dernier avait la fâcheuse tendance à s'endormir en plein vol, piquant dangereusement vers le sol. Puisque Kyo portait l'humaine, ce dernier ne pouvait, malheureusement, pas éviter une quelconque chute à son comparse. Néanmoins, ils finirent tout de même par arriver, l'homme qui avait élevé la petite Violette posant la grande dans la neige. C'était ici. « Tu es sûre ? Je veux dire, ce n'était qu'un rêve. Tu voulais tellement aller à Utopia en plus de ça... ». « Mais les rêves c'est très important tu sais ! Moi dans mes rêves je vois pleins de choses ! ». William venait de répondre à l'interrogation de Kyo de la façon la plus molle qui soit, comme toujours. Depuis qu'il avait perdu la drogue qui le maintenait actif, à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, c'était pour une interminable tirade, ses mots lentement prononcés.  

Violette fixa les environs, remarquant bientôt un petit groupe duquel elle s'approcha, laissant les deux hommes discuter ensembles sur le sommeil et ses bienfaits. Elle finit donc par s'adresser à la jeune femme aux cheveux bleus. « Bonjour. Écoutez, j'ai l'impression qu'un Dieu ou une force supérieure m'a amené ici. J'aimerai comprendre... ». C'était tellement étrange après tout cette attirance pour les montagnes. Puis, elle se tourna vers les autres. « Bonjour, enchantée, je m'appelle Violette. ». Plus étrange encore de se présenter à de parfaits inconnus sans savoir si oui ou non ils feront route ensembles et sans non plus connaître le but de la manœuvre. La jeune femme remit en place sa couverture de fourrure sur ses épaules. Elle l'utilisait pour les nuits dans le désert mais puisque l'atmosphère était plutôt froide ici, elle avait également toute son utilité.

859 mots

Résumation hu hu:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 07 Juil 2014, 18:44


Le vent venait souffler dans mes cheveux, les faisant s’agiter et les ébouriffant plus qu’ils ne l’étaient déjà, me venant parfois dans les yeux, ce qui m’obligeait à venir les remettre en place à chaque fois. Mais fort heureusement, perché sur ma tête, mon petit chaton était venu s’asseoir sur cette dernière, roulé en boule sur le dessus de mon crâne, retenant ainsi la plupart de mes mèches, et de plus son petit corps chaud m’apportait un peu de chaleur dans le froid environnant.
Alors que mes deux corbeaux tournoyaient lentement au dessus de moi, m’ouvrant la voie et croassant, je réajustai mon manteau noir  et doublé de laine autour de mes épaules afin de me protéger au mieux du froid mordant des lieux. Celui-ci venant faire rougir mes joues, ressortant d’autant avec le teint pâle de ma peau.
A chacun de mes pas, s’enfonçant doucement, je laissais une petite marque ovale sur le sol enneigé. Ce qui m’amusais grandement, tout en m’occupant durant ma marche. Je me promenais ainsi, au hasard et à travers le monde ne sachant ou aller ou me diriger exactement. Je n’avais pas réellement de but précis, n’y de foyer non plus, du moins aucun ou je pouvais me réfugier, car avec les évènements récent il valait mieux faire attention à soi ou rester planqué dans une bonne cachette. De plus, j’avais récemment appris que les environs de ma cité d’origine, Dhitys, avait été l’objet d’une attaque d’étrange créature. Une bataille avait alors eut lieu, transformant tous les environs de la ville en un véritable champs de ruine et de cadavres, les arbres qui composaient habituellement l’endroit avaient même été quasiment tous abattus. Cela m’avait fait froid dans le dos, je ne voulais pas y croire, pour c’était totalement inimaginable, mais pourtant, tous racontait la même histoire et décrivait les mêmes détails funestes. On rapportait aussi quelques pertes, parmi les combattants ainsi que parmi les civils de Dhitys. Un terrible tremblement et une vague de peur m’avait envahit à l’évocation de ces mots. Tous ceux que je connaissais, mes seuls proches, ma seule famille, habitaient dans la citée. Une terrible envie d’y revenir m’avait prise, désirant m’assurer de leur bonne santé, ayant craint le pire pour eux. M’étant échappé depuis plusieurs mois déjà de mon foyer, ceux-ci avait du se faire le même soucis pour moi, que je me faisais actuellement pour eux. Mais je restais toujours craintif sur le fait de revenir dans la ville, pensant qu’on allait m’y attendre, soit pour me tuer, soit pour me remettre les rennes de la famille qui me revenait de droit, dans tout les cas je ne voulait n’y l’un n’y l’autre, ce pourquoi je m’étais décidé à ne pas revenir. Pas encore du moins, peut-être plus tard pour être sur qu’ils se portaient bien, une fois que tout cela sera finit.

Enfin, tête baissé, je continuais de marcher pendant plusieurs heures, me laissant être dirigé par mes jambes et mon instinct qui m’emmenèrent quelque peu au hasard à travers les monts et les plaines enneigées de l’edelweiss.
Je n’avais absolument aucune idée d’ou j’allas, j’aurais pu aller partout ailleurs, dans milles endroits plus sur que celui-ci, derrière les murs d’une citée, au fond d’une grotte ou bien même sous une couette bien chaude avec un bon repas comme dîner. Hélas, il semblerait qu’un léger pressentiment, voire une force invisible m’ait poussée à venir dans cet endroit inhabité et totalement absent de toute âme qui vive.
Étant dans mes pensées, je marchais encore et toujours tel un automate, ce jusqu’au moment ou Nuage se mit à pousser un petit miaulement qui me fit aussitôt revenir à la réalité. Relevant alors la tête, je vis plusieurs personnes non loin de moi, dont un petit groupe assez hétérogène.
Je me mis alors à reculer doucement, ceux-ci ne semblaient pas encore m’avoir vu ou aperçu, ils pouvaient être dangereux et je ne préférais pas prendre de risque par les temps qui court. Mais mon Liora en décida autrement. Sautant de dessus ma tête pour atterrir délicatement sur la neige, cette dernière se fondant presque parfaitement avec son pelage, il se précipita ensuite vers la personne la plus proche, à savoir une jeune femme aux cheveux d’un blond platine.
Le voyant partit, je ne pus que me précipiter pour aller le chercher, tout en criant son nom d’une petite voix inquiète.


Nuage ! Reviens là !

Arrivé près de sa victime, le petit chaton se mit alors sur ses deux pattes arrière, posant celles de devant sur la jambe de la jeune humaine. Voulant ensuite attirer un peu plus son attention, il miaula doucement afin que celle-ci le remarque.
Courant à sa suite à travers la neige, je m’écroulai plusieurs fois en chemin, ce qui ne manquait pas d’attirer les regards vers moi et de me rendre ridicule.
C’est ainsi, tombant une dernière fois près du petit groupe, les cheveux et mon visage recouvert de neige, que j’essayais alors de leur expliquer pourquoi j’étais et ce d’une voix tremblante qui trahissait toute ma peur.


Je heu… désolé… Je… veux pas… v…vous déranger… Je suis… suis juste… là par hasard… J’ je veux… juste récupérer… mon mon… chat… S’il… s’il vous plait.

Je les regardais alors avec des yeux suppliants.

Résumé et mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 07 Juil 2014, 21:52


[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée Tumblr_msow5lkrCO1satg9oo1_400
De la mort à la vie
« Quand on sent que la vie est éphémère »


Apres, cette sortie spectaculaire à Mégido, je m’étais cacher quelques jours pour que Gouki puisse récupérer un peu de ses forces, il avait vraiment morflé, même si sa vie n’était pas en danger. On avait surtout eux beaucoup de chance... Mais les problèmes ne semblaient pas s’arrêter là...  J’avais remarqué les difficultés à fusionner avec Ivy ou même Tathar... Mais c’était surtout Ivy qui m’inquiétait vu qu’avec elle cela devenait presque impossible... On était sûr de rien, mais on avait bien une petite idée ce que cela voulait dire... Toujours était-il qu’après une longue discussion, on se mettait finalement d’accord pour trouver un endroit où s’abriter le temps qu’on trouver une solution à se problème. Apres tout, sans Ivy et Tathar, je n’étais qu’une humaine banal sans véritable pouvoir. Donc cela aurait été de la folie de se présenter dans la bataille si je perdais une grande partie de mes forces... Même si je savais que si mes camarades revenaient à la vie, il ne me laisserait pas tomber. Apres tout, c’était aussi devenu mes amis... Même si le caractère de cochon d’Ivy pouvait laisser penser le contraire.

Alors une fois que Gouki avait retrouvé ses forces on se mettait d’accord pour se cacher quelques part le temps de trouver une idée qui ne nous mettrais pas en danger. Mais toutes les villes où presque devait être attaqué... On décidait des prendre un endroit qu’on espérait un peu moins... exposer au attaque. La montagne de l'edelweiss enneigée était rapidement notre premier choix. Et donc sans vraiment hésiter on y allait, Mais on faisait preuve de beaucoup de prudence. Même si je n’avais pas l’habitude d’être hyper sérieuse et calme, je faisais preuve pour la première fois d’une concentration presque surhumaine. Mais il fallait dire qu’avec les évènements qui se déroulaient actuellement, même moi je savais à quel point la situation était grave.

La montagne était grande et haute, c’était vraiment ce qu’on cherchait, certes monté aussi haut allait être une épreuve des plus difficile et surtout qu’il ne devait pas faire chaud... Mais, on savait qu’on allait pouvoir se débrouiller. Alors on décidait de monté la montagne et comme on pouvait s’en douté, cela n’était pas une simple promenade de santé... Ce n’était pas non plus l’épreuve la plus difficile que j’avais eu à faire. Mais c’était quand même plus haut que je ne l’imaginais. Finalement j’arrivais à un lieu qui à ma grande surprise était remplit de pas mal de personne. J’étais assez surprise et je disais à mes compagnons.


Tiens... Vous croyez que comme nous il essaye de se cacher ?

Certains peut-être, mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas l’impression que c’est le but de tous ses types.

Pourquoi tu dis ça ?

Certains de ses personnes n’ont pas la tête de réfugier... Et crois-moi sur ce point je m’y connais en plus...

Mais alors qu’elle était sur le point de poursuivre sa phrase, l’esprit d’Ivy semblait être plus... Palpable. Au bout de quelques secondes, elle bougeait les mains, les pieds et finissait par prendre une grande respiration pour ensuite dire :

Je ressens...

Attends, tu veux dire que...

Oui, je suis de nouveau vivante.

Alors les rumeurs sont plus que fondé... Cela voudrait dire que moi aussi je vais peut-être revenir à la vie.

Je pouvais voir une pointe de joie, mais aussi de tristesse dans le regard de Tathar, mais je ne pouvais pas encore dire pourquoi... Toujours était-il qu’Ivy ne pouvais plus le voir, mais tout le monde pouvait la voir... Mais au lieu de se réjouir de joie comme le ferais certaine esprit... Elle se montrait très sérieuse, mais aussi un peu triste pour me dire :

Désolé, on dirait que je ne pourrais plus t’aider comme avant...

Ce n’est pas grave... J’ai toujours Tathar et Gouki... Sans compte que tu peux aussi peut-être utilité tes pouvoirs sans la fusion de l’esprit.

Elle me faisait un oui de la tête et semblait vouloir dire quelques choses, mais une autre chose la faisais s’arrêter pour dire:

Mia... Regarde là-bas... Je crois que c’est le garçon que tu as rencontre au début de ton voyage.

Je me rappelais bien de son visage, mais cela m’avait pris quelques secondes pour me rappeler de son nom et fois que tout cela m’était revenu en mémoire, je courrais vers lui pour voir aussi qu’il était en discussion avec une jeune femme... Mais sans vraiment savoir le sujet de leur conversation, j’arrivais vers lui pour lui faire signe de la main et lui dire :

Fran ! Fran ! Salut, tu te souviens de moi ? Mia on s’est rencontre quand des bandits t’on attaquer.

Bon, je ne précisais pas les détails, je ne savais pas qui était la demoiselle en face de lui et donc je ne précisais pas que je l’avais sauvé et même aidé à se battre... Toujours était-il que j’étais surprise, mais aussi heureuse de voir un visage ami... Même si j’avais presque oublié son nom.


Résumé:

833 Mots

© code by Lou' sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 09 Juil 2014, 20:28



Alia grogna de manière sourde, presque imperceptible alors que ses yeux s’étaient rivés sur un buisson à quelques mètres du sentier. Les fentes allongées de ses yeux se plissèrent encore un petit peu plus alors qu’elle scrutait attentivement les environs, comme si elle s’attendait à chaque instant à ce qu’un autre de ces guerriers furieux, ou l’une de ces créatures immondes ne lui saute à la gorge. Mais alors que qu’un humain n’y verrait qu’une pénombre opaque, qu’un voile noir tombant à quelques mètres à peine à peine autour de lui pour venir le plonger dans le doute, la panthère à plaques voyait à des dizaines de mètres comme en plein jour. La faible clarté des étoiles, qui ne parvenait pourtant pas à percer à travers toute cette noirceur, était bien suffisante pour ses yeux félins qui s’étaient habitués à la baisse de luminosité à mesure que le soleil était venu toucher les pics les plus hauts de la montagne de l’Edelweiss Enneigée. Ses yeux perçants avaient peine à distinguer les différentes formes qui se dressaient au loin, là où elle ne voyait qu’un fond terne et comme manquant de contraste, mais il suffisait d’un mouvement, même le plus imperceptible, pour que son éventuelle proie ne lui apparaisse aussi clairement que si elle s’était tenue devant elle. Néanmoins, cette fois ci, il semblait que son imagination lui avait joué un tour, et la chaleur de la petite main d’Amarel qui vint caresser son flanc la conforta dans cette idée. Depuis cette terrible bataille, Alia avait tendance à considérer le moindre bruissement de feuilles comme un danger pour sa vie. Elle était passée si près de la mort, elle avait vu, entendu, ressenti tellement de douleur, de peur, de haine… et d’un coup plus rien. Le calme était retombé sur le champ de bataille et les cœurs des vivants s’étaient emplis de stupéfaction et de peine pour les morts. Alia, qui, d’une manière ou d’un autre, semblait douée de l’étrange faculté de ressentir les émotions des créatures qui étaient proches d’elles, avait été bien plus bouleversée par ce qu’elle avait vu dans le cœur des hommes que par les quelques duels qu’elle avait eu à mener contre des assaillants trop imprudents. La bataille de Dhitys l’avait laissée choquée et meurtrie par cette sauvagerie déchaînée qu’elle n’aurait jamais cru retrouver chez des êtres qui se disaient civilisés.

Au milieu de cette déferlante d’émotions dans le tumulte incessant qui l’avait entourée, elle avait néanmoins trouvé un rocher auquel s’accrocher, où devrait-elle peut-être dire un arbre dans le cas présent. La nymphe des forêts que son frère avait laissée avec elle était étonnamment sereine, et elle avait pu sentir sa crainte lorsque sa vie avait été menacée. La dryade tenait à elle, elle avait peur pour elle, et c’était quelque chose qu’elle appréciait. Bien peu d’humanoïdes seraient prêts à risquer leur vie pour sauver un animal, mais celle-ci aurait volontiers donné sa vie si elle avait pu sauver la sienne, pour qu’elle puisse retrouver son frère. Alia aimait beaucoup cette créature qui, pour une raison qu’elle ne saisissait pas, avait pris pour habitude de venir se percher sur son dos pour qu’elle l’emmène avec elle. Sans doute était-ce un jeu, ou désirait-elle garder ses forces pour plus tard. A-A-El semblait être la manière dont les humanoïdes la désignaient. Alia avait du mal à retenir ces sonorités qu’elle n’arrivait pas à reproduire et qui, par conséquent, ne restaient pas bien longtemps dans son esprit. Mais elle n’avait besoin que de reconnaître les intonations et leurs enchainements de manière à « comprendre » de qui les humanoïdes parlaient. Elle était A-Ia, son frère A-El et la fée qu’il aimait tant avait un nom tellement compliqué qu’elle ne pouvait le retenir, mais paradoxalement c’était précisément ce qui lui permettait de l’identifier lui aussi dès qu’elle l’entendait. Cette façon de s’entre-désigner était étrange, mais parfois pratique, plus précise, là où Alia préférait s’adresser à la nature entière lorsqu’elle miaulait ou qu’elle rugissait.

Un flot de paroles incompréhensibles retentit juste au-dessus d’elle et elle reconnut rapidement la voix d’Amarel sans pour autant comprendre le moindre mot de ce qu’elle disait. Les yeux de la panthère se fermèrent une seconde et elle scruta le cœur de son amie humanoïde. Inquiétude, fatigue, sommeil. La féline ne tarda pas à comprendre et vint se réfugier près d’un rocher plusieurs mètres en contrebas du sentier. D’un bond agile, la panthère vint se placer juste derrière et la dryade mit pied à terre, confirmant qu’elle avait bien saisi ses intentions.

Alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, Alia se lécha les pattes et vint s’essuyer le visage avant de s’étirer longuement pour dégourdir ses muscles. La bouche de la dryade vint dessiner un arc de cercle que la féline essayait de reproduire sans succès à chaque fois qu’elle le voyait, mais l’émotion qui l’accompagnait était toujours la joie, elle avait donc vite compris que c’était un comportement amical, auquel elle répondit en faisant le tour d’elle-même avant de laisser la dryade remonter sur son dos.
Alia se remit en route pendant plusieurs minutes, avant que les deux compagnons n’aperçoivent un groupe au loin.
Qu’en pensait donc Amarel ? Curiosité ? Très bien. La féline entreprit donc de s'approcher et, dès qu’ils arrivèrent à proximité, la voix de la dryade émit à nouveau ces sons étranges parmi lesquels la panthère ne reconnaissait rien, préférant se concentrer sur les émotions de leurs interlocuteurs pour essayer de comprendre quelque chose.


917 mots        

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 12 Juil 2014, 21:32


[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée 260945PNJEventII1

Zorah attendait toujours, entourée au fur et à mesure par des individus qu'elle observait de son doux regard bleu. Elle semblait si gentille qu'il était même impensable qu'elle puisse blesser qui que ce soit. Pourtant, elle était très loin d'être naïve. Elle était née pour remplir une tâche, chose qu'elle allait réaliser d'ici peu. Il y avait dans ce monde des êtres ainsi faits, des êtres ayant un rôle particulier dans le déroulement des événements. Elle savait qu'un simple grain de riz pouvait faire pencher la balance, et si elle était celui-ci, elle et ses élus, alors elle en serait ravie. Elle ferma les yeux un instant, avant de les rouvrir sur un humain. Elle le sentait si clairement que l'était de l'eau de roche. Son peuple n'avait guère connu la baisse magique, néanmoins, celui du désert gardait cette particularité fascinante d'enlever à quiconque ce qu'eux-même ne possédaient pas. Elle lui sourit en silence, laissant la parole à une de ses semblables, commentant simplement la fin de sa phrase sans pour autant en paraître déconfite. « Je crois que, malheureusement, le calme ne pourra guère revenir avant un long moment. Néanmoins, peut-être que les montagnes nous en apporteront un peu, bien que j'en doute. ». Trouver Suris ne serait pas une mince affaire, d'autant plus que des brigands devaient sans doute se trouver au cœur de la zone glacée, et, à vrai dire, Zorah préférait ces derniers aux Ridere. Aussi, une troisième humaine fit son apparition, et pas des moindres, mais la magicienne préféra rester silencieuse sur ce point bien qu'un zeste de surprise se soit emparée de son regard. La reine avait disparu il y avait de cela quelques temps et la voir ici, comme si tout allait pour le mieux, troublait la mage au plus haut point. Heureusement, tout le monde ne devait pas être aussi friand qu'elle des livres d'histoire. Ainsi, après une seconde d'hésitation, elle lui répondit. « Peut-être est-ce parce que votre Destin souhaitait que vous soyez ici ? Nous allons rencontrer aujourd'hui quelqu'un que vous connaissez déjà si mes souvenirs ne me trompent pas. ». Elle sourit, se faisant mystérieuse. Elle devait attendre tout le monde avant de dire quoi que ce soit sur le dragon légendaire. Et à peine avait-elle pensé cela qu'un inconnu arriva vers eux à la suite d'un petit chat, bien plus adroit que son maître visiblement. Zorah rit, amusée par cette situation. « Il n'y a pas de hasard mon cher. Tout comme Violette ici présente, votre Destin a guidé vos pas ici. ». Néanmoins elle se tût lorsque l'homme qui s'appelait visiblement Fran fut abordée par une autre élue. Puis, une dryade, si elle ne se trompait pas, fit son apparition, accompagnée d'une panthère à plaques. Zorah lui répondit alors : « Nous vous attendions. ». A vrai dire, ils étaient presque au complet. Il ne manquait plus que les deux zigotos en train de se disputer sur le bien fondé des rêves mais puisqu'ils étaient avec l'humaine, elle leur communiquerait ses propos ultérieurement.

« Bienvenue. Je m'appelle Zorah, magicienne de mon état, comme la plupart des individus qui sont ici. A vrai dire, ils ne sont pas là pour les mêmes raisons que vous mais bien pour assurer votre protection. L'on m'a chargé de retrouver un dragon légendaire dont vous ne devez pas connaître grand chose. C'est assez long alors, je vous propose de nous mettre en chemin... Je vous expliquerai en marchant. ». A vrai dire, elle ne leur laissait pas réellement le choix. Leur Destin le voulait, ils ne pourraient pas résister indéfiniment à l'appel de ce dernier. Même s'ils décidaient de refuser, ils seraient forcément conduit à les rejoindre au bout d'un moment. Aussi, elle se mit à marcher, prenant garde à ne pas glisser à cause de la neige. « Je ne suis pas ici pour l'Ultimage mais pour l'Humanité toute entière. Nous cherchons le dragon Suris, un dragon qui serait capable de mettre un terme à ce qu'il se passe sur nos terres, du moins, qui serait l'une des clefs du retour à la paix. Seulement, Suris ne peut être aperçu de n'importe qui. Seules des personnes bien particulières, au Destin fabuleux peuvent le trouver. Vous en faites partie. ».

Le voyage fut long, le jour déclinant au fur et à mesure que Zorah expliquait ce qu'il y avait à connaître sur Suris. Son lien avec Sympan, l'Æther qui aurait créé ce monde, le rêve qu'avait fait la reine des magiciens, la nécessité de le trouver, sa position, quelque part dans la montagne, semblant changer à chaque fois, si bien que nul être non désirés ne pouvait parvenir à lui. C'est ainsi qu'à la fin de son récit, la nuit était presque présente pour accompagner ses mots. « Je pense que nous devrions nous poser ici pour la nuit. Nous reprendrons le voyage demain matin au levé du soleil. ». Les magiciens avaient bien entendu prévu le nécessaire afin de faire un bon repas et de permettre à quiconque de trouver le repos. Ainsi, Zorah fit un feu avant de disposer des troncs d'arbre auprès de ce dernier. Elle invita les élus à s'y asseoir pour pouvoir discuter s'ils le désiraient. « Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser. Je vous répondrais demain lorsque nous reprendrons la route. ». La jeune femme resta un peu avec eux avant de se retirer dans sa tente. Elle devait méditer, trouver le lien qui l'unissait, en quelque sorte, au dragon de son peuple. Le repérer n'était pas facile mais, demain, elle unirait sa recherche à la magie des autres pour parvenir à le repérer. Si un lendemain il y avait...

947 mots

Explications:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 13 Juil 2014, 00:41

J’attends.
J'observe et j’attends. La fille en face de moi me sourit. Je le lui rend puis fais vagabonder mon regard. Il y a quelques personnes en retrait. Ils ont l'air d'attendre eux aussi, équipés. Je n’interprète pas ça comme une menace. Ils sont sûrement là pour encadrer ce qui va se passer. Enfin j'essaye de m'en persuader.
J’attends et j’entends des pas d'un nouvel arrivant.
Je me tourne.
Elle.
Je la fais sursauter. Elle me file son réflexe.
Je fais trotter ma mémoire des noms et finis par trouver.
Lumi, Megido, hier.
Je jette un œil derrière elle. L'emplumé ne l'a pas suivi.

Comme dans mon souvenir, Lumi emprunte un ton poli pour me parler, s'excusant de ses actions lors des événements de Megido. J'esquisse un sourire. Te pardonner parce que tu as fait des choses qui nous ont sans doute sauvé la vie ? Je pense que je suis capable de ça, oui...
La fille qui attend avec nous prend la parole et ça me surprend. Son grain de voix est agréable, on ressent la confiance alors qu'elle nous offre une vision de l'avenir plutôt pessimiste. Mais les montagnes nous aideront. Elles possèdent quelque chose, j'en suis persuadé.
Nous attendons quelques instants et une femme arrive. Je l'observe. Mon regard se perd un instant tandis qu'une pensée envers Lilith me vient, traversant mon esprit pour me délivrer une dose d'angoisse. Comme un manque. Je détourne mon regard des autres, cherchant à comprendre et maîtriser l'impulsion qui se propage. J'ai peur pour elle, j'ai besoin de la voir.
Mes poumons prennent une respiration profonde et les images morbides arrivant en vague s'effacent lentement.
Je sens Hashi m'observer, invisible.

Nous attendons.
Je suis surpris par le nombre de personnes présentes à l'appel mais un j'ai en écho l'impression que cela sera à peine suffisant. Chaque remarque que la fille fait nous parle de destinée. Je comprend : si ça couille quelque part, on est morts. Et pas que nous les 20 pécores partis pour la mission surprise mais le monde ! Elle me jette un froid.
Il y a Lumi, cette Violette qui me file des bouffées d'angoisse, deux types qui l'accompagnent, un gamin timide avec un petit chat, une fille qui connaît le gamin au petit chat- dont un des compagnons a pris forme humaine de manière très spectaculaire- et un mec avec un gros chat et une femme à feuilles courtes. Plein d'autres types costauds attendent au fond.
La fille, Zorah, prend la parole. Magicienne, gardes du corps, blablabla, Dragon légendaire.
Mon visage s'étire d'étonnement et mon attention est complète à tout ce qu'elle raconte.

Nous nous mettons en marche.
Suris, le dragon dont les écrivains relatent les histoires pour faire rêver les enfants.
Pour moi, les dieux sont là depuis toujours. Ils sont gravés dans l'idée que je me fais de l'Histoire. Même si je n'en ai jamais vu, tout le monde ne jure que par eux. Cependant, je ne suis pas un bon croyant. Je ne leur voue aucune prière, parfois je les insulte et même inconsciemment je dois les outrer de bien des façons. Et je suis destiné à voir Suris... Je suis un élu des dieux ?
Je sens le regard spécial de Hashi quand une bouffée de vantardise m'emporte.
Zorah nous explique qui est Suris, le chien de garde de Sympan, lui-même père des humains. Que nous n'avons pas le choix que de le trouver. Ce n'est que maintenant que je comprend que tout ce qui s'est passé jusqu'alors était significatif d'un malheur à venir encore plus puissant. Utopia, Megido, la magie disparaissant...
L'image de ce monstre au visage de glace et au sourire carnassier envahit mon esprit. La colère me submerge et retombe d'un coup, je ne sais plus quoi penser. Tout ça ne finira pas bien...
La nuit commence à éteindre son voile, Zorah continue son explication. Les objectifs, ce que les magiciens veulent tirer de tout ça, par contre, restent très flous. Pourquoi nous, pourquoi ce dragon en particulier connaîtrait la solution à ce qui ne va plus en ce monde ? J'ai trop peur pour penser cette expédition de manière rationnelle. Mais la curiosité et cette force obscure me poussent à continuer d'avancer.

Nous nous arrêtons pour monter le camp. Je me rend utile et quand le feu est lancé, je m'y installe auprès, préparant une pipe aux herbes aromatiques. Hashi invisible dort sur mes genoux. Les autres élus sont à peu près tous là, je crois...
J'allume ma pipe et sors mon ardoise avec une craie. Je fais un geste pour attirer l'attention à Zorah, écris : « Pourquoi Suris, spécialement ? » puis lui montre.
Je fume ma pipe doucement, elle répondra plus tard. La hâte s'empare de moi mais peut-être est-ce nécessaire... Une réponse amène à encore plus de questions. Rien ne sert de s'angoisser plus que ça.
Après que la torpeur de mes herbes se répande dans mon corps, je me redresse, signe des mains un bonne nuit collectif et m'installe pour dormir. Le sommeil m'attrape dès les premières secondes. Je ne rêve de rien.

Réveille en sursaut quand Hashi me mord frénétiquement le mollet. Il me pince trois fois. Il y a des intrus, il les a vu guetter notre campement.
Je me lève sans faire trop de bruits, les sens aux aguets dans un coaltar profond, déroulant ma lance de son fourreau de tissu. Je m'approche de l'entrée de ma tente et aperçois dans le bâillement de la cloison des silhouettes se déplacer furtivement. Un hurlement fend le silence, suivi d'un autre. Hashi avait raison...
Je sors, la lance dans une main, m'élançant sur un individu que je ne reconnais pas, éclairé seulement par le petit jour et le feu mourant. Je lui fend le crâne, le stoppant net dans son action. Je m'arrête un instant et ressens une impression différente qu'à Utopia. J'accepte. Je viens de tuer quelqu'un à nouveau et je l'accepte. Y'a du mieux.

Je me dirige vers la grande tente d'où provienne des cris et bruits magiques. A peine j'arrive à proximité qu'un être énorme traverse le tissu, une hache géante à la main. Il me charge avec l'épaule et me propulse violemment contre un arbre, me livrant à sa merci.

Résumé et mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 13 Juil 2014, 12:52

Il ne se passe que quelques minutes avant que d’autres personnes nous rejoignent. Sont t’ils la pour la même raison que moi. Je l’ignore mais quelque chose me dit que tout nous seras bientôt dévoilé par cette fillette qui nous regarde attentivement depuis toute à l’heure. A chaque nouvel arrivant je vois un mélange de joie et de surprise se peindre sur son visage. Comme si elle attendait la venue d’un groupe de personne mais ignorait totalement de qui allait être composé se groupe. Je ne sais pas à quoi m’attendre et cela m’énerve au plus haut point. Cependant je ne peux rien faire pour accélérer le temps, je suis donc, comme les autres, soumise à une attente qui me semble de plus en plus interminable au fur et à mesure que le temps passe.

Mon attente ce clôture avec l’arrivé d’une panthère et de ce que je prends pour une dryade. C’est ce moment que choisis la fillette, qui se présente sous le nom de Zora, pour nous expliquer pourquoi nous sommes la. Elle veut retrouver Suris afin de sauver nos terres et nous explique qu’il ne se montreras qu’à certains élus. Et d’après elle nous sommes ces élus. Je ne sais pas sur quoi elle se base pour pouvoir dire ça avec autant de force et de convictions mais sa voix me donne envie de croire qu’elle à raison. Même si j’ignore en quoi je suis différente des autres pour avoir été choisies. Notre marches et longue et durant tout ce temps elle nous explique ce que nous devons savoir sur le dragon. J’avais déjà eu l’occasion d’en apprendre un petit peu sur lui il y a quelques temps mais j’avais pris toutes ces légendes pour des racontars sans fondements et avais décidée de ne pas y faire plus attention. De toute évidence je m’étais trompée sur toute la ligne. C’est donc avec une grande attention que j’écoute son récit attentive aux moindres détails ne voulant pas en rater un seul.

Une fois son récit terminé la nuit est presque sur nous. Rapidement les magiciens l’accompagnant s’affairent à préparer la zone. Ne quelques minutes les tentes sont plantées et un feu crépite au centre de la zone. Des troncs on été disposé tout autour nous permettant de discuter entre nous si nous le désirons. Zora nous invite rapidement à lui poser les questions que nous avons. Quelques instants plus tard elle se retire dans sa tente. Je regarde la drôle d’assemblée que nous formons tous assis autour du feu. A nous voir ainsi rien ne nous unissez et pourtant d’après Zora il y avait en chacun de nous une chose qui nous permettrait de voir le dragon légendaire.

Je resta un petit peu au coin du feu enfermée dans mon mutisme réfléchissant à la situation. Je ne prête pas vraiment attention à Kumiko qui se lève pour aller dormir et quelques minutes après lui je me lève à mon tour. « Je me retire  moi aussi. Si la journée de demain nous fait autant marcher qu’aujourd’hui alors une bonne nuit de sommeil ne seras pas de refus. Je vous souhaite une bonne nuit. » Cependant une fois allongée je ne parviens pas à trouver le sommeil. Les rares moments ou j’arrive à fermer les yeux c’est pour les rouvrir quelques instant plus tard. Apres un long moment je décide de me lever et de marcher un petit peu autour du camp espérant que cela me permettras de trouver le sommeil plus facilement à mon retour.

Je ne me suis éloignée que d’une dizaine de mètre quand je sens Sheva se poser sur mon épaule. Il semble paniquer et semble vouloir me montrer quelques choses vers le campement. Je me retourne et alors que je commence à faire demi tour j’entends une séries de hurlement. Si un combat se déclenche je ne serais pas d’une grande aide mais je ne peux pas laisser les autres sans rien faire. Je dégaine ma dague et, alors que je me prépare à avancer un homme, dague à la main lui aussi, se présente devant moi. Ces intentions ne font aucun doute et alors qu’il se jette sur moi Sheva vint le percuter à hauteur du visage. Je profite de se moment pour me rapprocher de lui. Mon premier coup frappe se main tranchant les tendons et le faisant lâcher son arme. Je commence à le contourner persuadée qu’il ne sera plus une menace quand je le vois saisir sa dague de sa main valide et se ruer de nouveaux sur moi. Je me retourne juste à temps et quand il lève son bras afin de me porter un coup c’est pour lâcher de nouveau la dague par terre. Je le vois tenter un instant de stopper le flux de sang s’écoulant du trou qu’il a au niveau du cœur. Il me jette un dernier regard chargé de haine et d’incompréhension et tombe au sol.

Cela faisait plusieurs année que je n’avais du ôter une vie et pourtant la sensation et encore la. Mais moins présente que les premières fois. Tant mieux je n’aurais pas pu aider les autres si sa avait été le cas. Je suis à la lisière du campement quand je vois kumiko se faire projeter contre un arbre. Son adversaire est une brute épaisse portant une hache à deux mains qu’il manie avec aisance d’une seule main. Si je tente un combat singulier je n’ai aucune chance contre lui. C’est avec cette pensée que je me faufile derrière lui. Il ne fait pas attention à ma présence trop absorbé par la méthode qu’il va utiliser pour tuer Kumiko. J’arrive derrière lui au moment ou il lève sa lourde hache et c’est sans la moindre hésitation que je plante ma dague dans son cou. Il reste quelques instants immobiles puis soudainement sa hache tombe au sol ou il la rejoint quelques instants plus tard. Je souris faiblement à kumiko et retourne en courant vers le camp. Je suis à une quelques mètre d’un groupe d’homme combattant quand je me prends les pieds dans une racine et me sent partir en avant. Je me relève péniblement quand je vois un bandit se tenir devant moi. Un grand sourire malveillant brille sur ses lèvres son pieds fuse à travers l’air et vient me cueillir au creux des côtes. J’entends un craquement inquiétant venant de mes côtes. Je suis étendue au sol haletante quand un nouveaux coup me cueille au creux de la nuque m’envoyant dans les ténèbres.

résumé & mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 17 Juil 2014, 15:24


Écroulé au sol et tout recouvert de neige que j’étais, je tentai de me relever, tachant de ne pas rester plus longtemps dans cette position extrêmement gênante, surtout face à des inconnus. Mes mains se tendirent et je récupérais au passage mon petit Liroa, ne laissant pas le temps à la jeune femme, sur qui il venait de jeter son dévolu, de faire quoique ce soit. Celui-ci miaula pour signaler son mécontentement, mais je le maintins fermement entre mes bras, le serrant entre ces derniers tel une peluche, assez craintif face à toutes ces personnes près de moi. Que faisait-il ici d’ailleurs ? Ne préparait-il pas un mauvais coup ? Avec tous les évènements actuels valait mieux se méfier de la moindre personne. Mais heureusement, le rire et la voix de la jeune fille faisant partie de ce groupe suffirent pour me rassurer. Elle n’avait pas l’air méchante, loin de là, elle en paraissait tout l’inverse même. Celle-ci me parla alors de destin, soit disant que mes pas m’avaient conduit jusqu’ici. Je l’observai un instant, dubitatif. Le destin ? Je ne savais pas trop quoi penser de tout cela, mais il est vrai que croiser toutes ces personnes, compte tenu de la taille des montagnes enneigées, relevait un peu du surnaturelle… Peut-être le destin… Peut-être qu’elle avait raison.
Enfin, je n’eus pas le temps de pousser ma réflexion plus avant qu’une voix, familière semble t-il, ce mit à me héler. Sursautant, je me retournai aussitôt pour faire face à cette nouvelle arrivante. Et voyant alors de qui il s’agissait mon visage rayonna et mes lèvres esquissèrent un large sourire. Mia, je me souvenais d’elle. Nous nous étions croisés sur le continent du matin calme, lorsqu’elle m’avait sauvée de voyous et aussi apprit à me battre. Depuis ce jour je n’avais pas eus réellement à me battre, je me souvenais juste avoir tué un femme dans la forêt des murmures, celle-ci cherchant à me tuer, je n’avais pas eux d’autre choix et sous le coup de la peur le coup était partit tout seul. Cela m’emplissait de frayeur rien que d’y repenser, mais c’était sa vie ou la mienne.
Faisant le vide dans ma tête, je revins sur Mia, la saluant avec un grand sourire, heureux de voir un visage amical parmi tous ces étrangers. Mon chat dans les bras fit lui aussi de même, lâchant un petit miaulement pour saluer la Chaman.


Salut Mia ! Oui je m’en souviens. Mais… c’était pas des bandits qui m’ont atta… Ah !

Je me tus subitement, venant de comprendre pourquoi elle avait employée ce mot pour désigner les voyous. Je comprenais que cela risquerait de mal passer si elle avait dit tout haut que des racailles m’avait agressés en pleine rues. Des bandits, ça sonnait mieux, et surtout moins peureux et faible que je l’étais.
Hochant alors vivement la tête j’appuyais ses dires.


Oui ! oui, c’est ça des bandits ! Mais on leur à réglés leur compte à ces méchants !

Bon j’en faisais peut-être un peu trop là, mais peut importe, ils pouvaient penser ce qu’ils voulaient maintenant. De plus, la jeune fille, dénommée Zorah prit à nouveau la parole, ce après l’arrivée d’une étrange femme, quasiment nue. J’évitais d’ailleurs de regarder celle-ci, un peu gêné de voir quelqu’un, surtout une femme, avec si peu de vêtements.

Un dragon ! Vraiment un dragon ?! Apparemment ils étaient tous réunis ici pour essayer de chercher un dragon tiré des plus anciennes légendes du monde. Et d’après la jeune fille, celui-ci allait ramener la paix à travers les terres, du moins il en serait la clé. Cela paraissait fou, mais plus que ça, Zorah nous croyaient être des sortes d’élus, que le destin aurait réunis, même moi. C’était la des propos délirant, mais la Magicienne ne paraissait pas folle pour autant. Je restais cependant à l’écouter, ce jusqu’à ce que le soleil décline et que la faim commence à ce faire sentir.
Tous, nous prîmes un assez bon repas, bizarrement tout avait été prévus, même de quoi dormir.
Silencieux, je restais près de Mia, la seule présence amicale et rassurante que j’avais. Je répondis à toutes ses questions, si celle-ci en avait, et je lui demandai aussi ce qu’elle avait fait depuis notre dernière rencontre.
Finalement, la nuit tomba et la fatigue ce fit sentir. Prenant une tente pour moi tout seul, je plongeai aussitôt dans le sommeil dès que j’eu fermé les yeux.

Un croassement répétitif ce fit entendre, me réveillant aussitôt. Danger. Je le compris très vite et je me jetai à l’extérieur de la tente. Il ne faisait pas encore jour, mais j’arrivais à distinguer quelques silhouettes qui semblaient se battre entres elles. Profitant de la pénombre, je me fondis dans les ombres, me rendant presque invisible à tout œil non entrainé. Et regardant alors dans tous les sens je me mis à chercher un endroit ou me réfugier.
Me déplaçant entre les combattants, je finis par tomber sur Mia. Celle-ci était en prise avec quelques brigands. Mon instinct me dictait de m’enfuir au plus vite, mais mon bon sens me disait, lui, de venir en aide à la jeune fille. Hésitant, je ne sus quoi faire, mais dès que je fis l’un de ces malfrats s’apprêter à lui assener en coup dans le dos je ne mis pas longtemps à réfléchir. Dague sortie, je me précipitais dans le dos de l’homme et comme avec la dernière personne que j’avais tuée, je lui enfonçais mon arme entre les côtes, traversant le cuir, l’épiderme, jusqu’à atteindre le cœur.
Retirant ensuite la lame, je fixais le sang sur cette dernière, comme apeuré à la vue de ce liquide rougeâtre qui coulait sur mon arme ainsi que sur ma main. Tremblant, je voyais l’homme à terre, mort. Mes yeux vinrent ensuite se poser sur Mia, me sentant soudainement fiévreux et honteux, même si je venais probablement de lui sauver la vie.
Lâchant alors mon arme et déclarant d’une voix vacillante.


Je… désolé… je… heu…

Mots et résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 18 Juil 2014, 00:20


[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée Tumblr_msow5lkrCO1satg9oo1_400
Combat nocturne
« Pas de repos pour les braves.»

Quand je retrouvais Fran que je n’avais plus vue depuis déjà un petit moment, j’étais assez amusé, mais rapidement je comprenais que ce qui se passait-ici était un peu plus qu’un simple hasard... En même temps, il y avait tout une foule qui c’était amassé au même endroit au même moment. Mais bon, se dire que c’était le destin, cela semblait un peu fou... Mais je ne préférais pas trop répliquer la dessus car, il fallait l’avoué que c’était un peu dingue de se dire qu’on était tous réuni en un même lieu alors que l’endroit était plutôt faste. D’ailleurs, je trouvais les propos de cette Zorah assez étrange et je n’étais même pas sur de comprendre la moitié de ce qu’elle voulait dire... Mais ce que je comprenais c’était qu’il fallait trouver un dragon pour mettre fin à la situation dans le monde... Mais dire qu’on était tous des élus ou un truc dans le genre... C’était un peu dingue.

Je décidais donc de me concentrer surtout sur Fran qui ne savait pas vraiment mentir. Déjà avec le fait qu’il avait failli dire que c’était qu’une petite bande de petite frappe et puis avec le faite qu’il n’avait pas vraiment le monopole des phrases qui faisait mouche. Mais ce n’était pas grave, je lui souriais amicalement alors que j’ajoutais :

Ouais, enfin... C’était surtout le nombre qu’il avait pour eux. Je suis sûr que s’il était un peu moins, tu aurais pu te les faires les doigts dans le nez.

Ivy qui était revenu à la vie, me poussait légèrement pour me rappeler qu’elle était là. Il y avait aussi Gouki, mais lui il n’était pas si... Enfin, ce n’était pas Ivy quoi, il était cool en permanence... J’ajoutais alors :

Alors la fille qui est là, c’est Ivy, je crois que je t’en ai déjà parlé... C’est l’esprit qui m’accompagnait lors de notre rencontre... Hé oui ! Si tu te demandes si c’est vrai que mes morts reviennent à la vie, tu as la réponse devant toi. Tadaaa !

Ivy soupirait avant de faire un petit signe de la main... Le froid commençait doucement à l’atteindre alors elle se servait dans mon sac pour prendre une petite couverture et pour s’en servir comme d’une veste. Je la regardais un bref moment, mais il fallait dire que vu sa tenue il valait mieux... Alors je ne disais rien de toute façon c’était à ce moment-là que la demoiselle dénommé Zorah avait commencé toute son histoire...

Comme je ne faisais pas dans l’original sur le coup, je la suivais tout comme Fran et les autres gens... Pendant la marche je discutais avec Fran et tout comme lui je demandais un peu ce qu’il avait fait. Je me demandais s’il avait appris à être un peu plus courageux. Par ailleurs, il me demandait aussi ce que j’avais fait, je lui expliquais que j’avais le tour de la majorité du continent naturel et retrouver ma cousine... Que je croyais morte, même si sans savoir pourquoi, je ne lui disais pas que c’était devenu un ange... Ensuite, j’expliquais aussi mon aventure sur le rocher aux claires de lune...  Mais bon, j’évitais surtout l’histoire sur Avalon qui c’était passé il y a peu de temps... La situation était déjà assez problématique, je n’allais pas en plus en rajouté avec ça...

Toujours était-il que la nuit tombait et j’étais vraiment surprise que cette magicienne avait prévu de quoi manger pour tout le monde... Mais Ivy pouvait à nouveau goûte au plaisir de la nourriture... Ensuite, rapidement et parce que je devais l’avoué j’étais un peu fatiguer, je prenais le chemin de ma tente pour me coucher tranquillement...

Mais au milieu de la nuit, Gouki  poussait des grognements pour que quelques secondes plus tard, des cris et des coups d’épée se firent entendre. S’en suivait la seconde suivante, d’un homme qui entrait dans ma tente, je voyais alors Ivy qui était réveiller le frapper d’un coup de poing dans le nez avant de lui prendre son arme et de dire :

On est attaqué...

Rapidement on sortait tous pour voir la situation qui était vraiment horrible... Mais pas le temps de trop réfléchir, j’avais déjà vu ce genre de situation et donc je parvenais à garder mon calme. Un homme arrivait face à moi et dépliant mon arme je le repoussais avec celle-ci avait de me mettre à me battre contre plusieurs homme à la fois... Mais je ne voyais pas un de ses hommes venir dernière moi. Ivy l’avait vu mais n’avait pas eu besoin d’intervenir vu que j’avais été sauvé par Fran qui tuait cet homme... Un peu surprise par son acte très, je prenais un bref instant avant de dire avec un petit sourire :

Merci ! Tu m’as sauvé.

Je continuais alors à me battre accompagné d’Ivy et de Gouki. On restait à coté de Fran vu qu’il avait lâché son arme, sans doute lui-même un peu choqué d’avoir tué un homme... Mais c’était à ce moment-là que je voyais une jeune femme en difficulté. Je plongeais alors vers la jeune femme avant de fusionner avec Tathar. Je décochais un puissant coup de pied avant d’observer la jeune femme. Elle semblait dans les vapes. J’utilisais alors Earudien, l’un des pouvoirs de Tathar alors que je posais mes mains sur le corps de la jeune femme, je disais :

Avec ce corps, le manque de magie et la nature qui est un peu pauvre,  on risque de ne pas la soigner parfaitement...

Je voyais en plus un homme allonger un peu plus loin à côté d’un arbre. Arbres que j’utilisais d’ailleurs pour Earudien... Alors que j’étais concentrer à soigner cette femme Gouki arrivait prêt de moi pour me protéger des quelques bandits qui devait rester... En espérant qu’il n’en restait plus beaucoup.

Résumé:

969Mots

© code by Lou' sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 18 Juil 2014, 17:49



La dryade détailla du regard chaque participant à cette réunion insolite au beau milieu de nulle part. C’était assez étrange de voir que chacun s’était retrouvé au même endroit au même moment en ce jour précis, car le passage dans les montagnes de l’Edelweiss enneigée était un voyage long et périlleux que peu entreprenaient. Amarel sourit à la magicienne lorsqu’elle lui annonça qu’elle l’attendait, un sourire poli qui tentait de cacher son scepticisme. La nymphe des forêts avait beau être sensible aux tournures mystiques que pouvaient parfois prendre les choses, certaines personnes avaient tendance à voir le destin à chaque coin de rue, dans ce qui n’était souvent que des coïncidences, et, même si leur présence ici était assez insolite, Amarel n’était pas encore prêtte à croire que c’était le fait d’une puissance supérieure qui les avait réunis ici dans un but précis. Quand bien même, elle était heureuse d’être tombée sur un groupe et puisqu’elle avait été acceptée comme naturellement par cette magicienne qui semblait le mener, elle aurait eu tort de ne pas profiter d’un petit peu de compagnie lors de sa traversée. Bien sûr, elle avait Alia, mais on était jamais trop nombreux lorsqu’on l’on savait quels dangers rôdaient partout dans le monde en ces heures des plus sombres. La dryade l’avait vu à Dhitys, et dans les campagnes. Les gens étaient devenus fous, s’accusaient et s’attaquaient sans aucun recul ni aucune retenue. Des pillards sévissaient partout, profitant du désordre ambiant pour attaquer allègrement les réfugiés qui tentaient tant bien que mal de trouver un endroit sûr. Seule avec Alia, elles étaient vulnérables, mais il était probable qu’un petit groupe de bandits réfléchiraient à deux fois avant de vouloir s’en prendre à un groupe plus important. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’ils ne tombent pas sur des voleurs mieux organisés…

La dryade se mêla à l’assemblée, posant délicatement sa main sur le flanc de la panthère pour lui intimer de ne pas effrayer leurs nouveaux compagnons de voyage, mais Alia semblait avoir déjà compris qu’ils étaient amicaux, s’immobilisant et baissant la tête à chaque fois qu’elle ressentait de la peur dans le cœur de ceux qu’elle approchait. La panthère aimait ce sentiment, sentir la crainte des autres créatures, car cela signifiait qu’elles la respectaient et qu’au moins elles ne tenteraient pas de s’en prendre à elle, de peur de ne pas avoir le dessus. Elle n’était donc pas obligée de se méfier outre mesure.
La dryade s’intéressa à ce que racontait la magicienne durant le trajet, sans être bien sûre d’y croire. Un dragon légendaire ? Des personnes au destin fabuleux ? Amarel ne pensait pas avoir un destin particulier. Elle n’était qu’une créature comme les autres, perdue au beau milieu de la tempête qui s’était abattue sur ces terres. Les prophéties et les prédictions se révélaient souvent être des histoires sans queue ni tête auxquelles se raccrochaient les gens qui avaient besoin de ça pour avancer.

Le petit groupe finit par s’arrêter après une longue marche, et un feu de camp ne tarda pas à crépiter sous les étoiles. Zorah prit place au bord du feu et Amarel vint s’installer près d’elle, suivie par Alia qui s’allongea sur le sol, posant sa tête par terre pour contempler les flammes. La dryade ne voulait pas la vexer en lui faisant part de ses doutes, mais elle chercha tout de même à se renseigner sur cette quête étrange que la magicienne poursuivait.
« Je ne voudrais pas paraître trop sceptique, mais ce dragon, Suris… Pensez-vous vraiment qu’il pourra changer quelque chose dans tout ce chaos ? J’ai vu les créatures qui ont attaqué Dhitys, j’y étais. Elles ont tout ravagé sur leur passage, elles ont renversé des arbres et détruit des roches comme si de rien était. Ils ne sont sensibles ni au feu, ni aux flèches, ni aux lames… Comment un dragon seul pourrait venir à bout de toutes ces créatures ? Votre entreprise est noble, mais je doute que quoi que ce soit ne puisse venir sauver ce monde de la destruction qui s’annonce… »

Amarel resta quelques instants à discuter avec la magicienne, puis se retira pour aller dormir. Alors que le soleil se levait lentement, la nymphe entendit un grondement sourd à côté d’elle, suivi de près par un cri, plus loin. En une fraction de seconde, c’était comme si le chaos les avait suivies depuis Dhitys. Un nouveau jour, un nouveau champ de bataille. Des brigands, sans aucun doute. La dryade attrapa son arc et sécha une larme de désespoir qui coulait sur sa joue en encochant un trait sur la corde de son arme. Cela ne cesserait donc jamais ?

Sentant la détresse et la peine de son amie, Alia bondit sur le premier bandit qui passa à sa portée. Surpris par son allonge, ce dernier tomba à la renverse et ne mit pas longtemps à succomber aux assauts des crocs et des griffes de la panthère. La créature maintint sa mâchoire refermée autour du cou de son adversaire, s’assurant qu’il était bien mort, avant de chercher une nouvelle cible. Son corps était près du sol, presque allongé, comme lorsqu’elle chassait. Elle esquiva un projectile lancé vers elle et se jeta sur son expéditeur qui ne tarda pas à regretter son geste.
La flèche était toujours encochée sur la corde tendue de l’arc d’Amarel. Elle voyait bien des bandits à sa portée, mais elle ne voulait plus tirer. A quoi bon ? Tout était perdu de toute manière. Maculant le sol des larmes qui coulaient le long de ses joues, la dryade baissa son arme et s’avança d’un pas lent au milieu des combats.


940 mots        

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 19 Juil 2014, 12:30

Placée entre William et Kyo, les deux compères plongés dans un sommeil des plus profonds, Violette avait, quant à elle, les yeux ouverts. Ce n'était pas forcément les ronflements en chœur des démons qui l'empêchaient de dormir mais bien la situation. Elle finit par se redresser, sortant de sa tente pour aller rejoindre le feu déserté. L'humaine n'avait aucune notion de l'heure qu'il était et se contenta donc de remettre du bois dans le brasier afin qu'il ne s'éteigne pas, attendant le moment où le sommeil la gagnerait. Néanmoins, il semblait être absent, chose qui ne changerait probablement pas de si tôt. Elle pensait à sa vie, à Utopia, à la situation actuelle. Pourquoi la déesse l'avait fait revenir maintenant ? Elle avait attendu tout ce temps avant de lui rendre sa liberté. Pourquoi ? Est-ce que, comme Zorah l'avait dit, elle avait un rôle à jouer dans cette histoire ? Est-ce que son Destin l'avait voulu ainsi ? Devenir Reine, disparaître en pleine catastrophe et revenir sur le devant de la scène pendant un autre fléaux ? Ainsi donc était-ce ce que les Ætheri désiraient pour elle ? En réalité, elle n'était pas forcément croyante au sens premier du terme. Elle ne priait pas les dieux, elle se contentait de les côtoyer, d'accepter leurs conseils. Disciple du temple des esprits, elle avait décidé depuis longtemps de ne jamais s'agenouiller devant eux, de les considérer comme des maîtres, des guides et de les écouter. Elle croyait Zorah. Et, effectivement, jadis, elle avait déjà rencontré Suris. Le souvenir demeurait flou mais le dragon aveugle l'avait impressionné, lui promettant un avenir particulier. Elle était devenue reine peu de temps après. Mais, à présent, elle se demandait quelle était sa mission. Pourquoi l'avait-on fait revenir ? Guider les humains à nouveau ? Non, ce n'était pas ça, le roi actuel était bon, il était compétent. Alors quoi ? Elle soupira. C'était dans ces moments là qu'elle aurait aimé avoir un Dieu à ses côtés, un Dieu ou sa mère.

Fixant les flammes qui ondulaient dans la nuit, elle repensa à ce petit chat qui l'avait adopté, aux excuses de son maître. Elle n'avait rien dit, se contentant de sourire devant cette scène inédite et amusante. Ce monde avait vécu sans elle. Peu des personnes qu'elle avait connu par le passé étaient encore en vie. Les choses évoluaient et elle devrait réapprendre à vivre si ce monde pouvait seulement survivre à la catastrophe qui était en cours. Violette sortit son sabre, commençant à l'affûter machinalement. Combien de vie avait-elle prise au cours de la sienne ? Combien de fois s'était-elle battue pour les siens, pour sa propre survie ? C'était incalculable. Les montagnes qu'elle avait déplacé l'étonnaient toujours mais elle n'avait guère fait cela seule. Elle avait su s'entourer, on avait su l'entourer. Alors elle continuerait le combat, en hommage à tous ceux qui avaient un jour perdu la vie en se battant pour la même cause qu'elle.

Un cri retentit, la sortant de ses pensées. Ils étaient attaqués. Elle se redressa, rapidement, parcourant la distance qui la séparait du bruit avec de grandes enjambées, trouvant sur sa route un homme qui, visiblement, n'était pas des plus sympathiques. Le combat fut rude, Violette ayant perdu de sa force et de son agilité. Elle fut blessée, écorchée à de nombreux endroits mais de façon superficielle. La tête de l'homme finit par terre, coupée nette par le sabre qui n'avait sans doute jamais été aussi tranchant. Les magiciens s'étaient eux-aussi mis à se battre, comme tout le monde et, rapidement, il sembla à l'humaine qu'ils avaient l'avantage. Avançant dans le but de trouver un autre adversaire et de se rendre dans la tente de Zorah, qui avait quitté le feu hier avant les autres, afin de voir si tout allait bien pour elle, elle croisa la dryade qui composait leur groupe. Celle-ci semblait dans un piteux état, les larmes coulant sur ses joues, son regard perdu. Combien de fois avait-elle vu ses yeux sur ses semblables lorsqu'ils comprenaient qu'il faudrait toujours se battre, que peu importe le nombre d'ennemis vaincus ou convaincus, il y en aurait toujours de nouveaux ? Elle-même avait déjà ressenti ça, ce désespoir, ce sentiment si épouvantable qui menait tout droit vers des pensées plus dépressives. Après tout, si l'on ne pouvait jamais sortir de cet engrenage, à quoi bon se battre encore, à quoi bon relever la tête ? Avançant vers elle, Violette prit la jeune femme dans ses bras, la serrant contre son cœur avant de lui murmurer : « Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. ». Elle en était convaincue, parce que c'était la seule chose qui comptait, la seule chose qui pouvait lui donner une chance de s'en tirer. Peu importe s'ils perdaient si elle y avait cru jusqu'au bout.

804 mots

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 19 Juil 2014, 13:25

[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée 260945PNJEventII1

Le soleil était à présent levé et les envahisseurs vaincus. Des magiciens étaient morts mais beaucoup moins que ceux qui avaient essayé de stopper leur avancée. Zorah fixait le champ de bataille. « Nous devons trouver un lac. ». Les mages blancs acquiescèrent. « Et enterrer les étrangers. ». Peu importe qui ils étaient, peu importe leurs actes. Aussi, la jeune magicienne se tourna vers le groupe d’Élus afin de leur donner des directives. « Je suis désolée que nous ayons été attaqués cette nuit. Malheureusement, le monde n'est plus sûr, nulle part. C'est pour cela que dès que les morts seront honorés, nous redoublerons d'efforts pour atteindre Suris. Néanmoins, il y a quelque chose que je ne vous ai pas encore dit. Mais nous verrons cela ensuite. Vous pouvez rester ici, aider à ranger les affaires, ou enterrer les corps de ceux qui nous ont attaqué. Je sais qu'ils ont ôté des vies mais tout défunt a le droit à une sépulture digne de ce nom. Quant aux magiciens, nous allons les brûler. Nos coutumes le veulent ainsi. Faites comme bon vous semblera, nous nous retrouverons ici ensuite. ». Ainsi, trois groupes de magiciens se formèrent. Un groupe pour lever le campement, un groupe pour enterrer les attaquants tombés et un groupe pour s'occuper des magiciens. Zorah faisait partie du dernier d'entre eux, aidant à construire des barques de bois grâce à la magie de la transmutation à côté d'un petit lac de montagne. Une fois les défunts posés sur ce qui serait leur dernier moyen de transport, elle fit apparaître un arc dans ses mains, allumant la flèche qui serait tiré par elle d'un feu de couleur bleue. Ce n'était jamais facile de dire adieu, mais elle savait que ce ne serait qu'un au revoir. Les morts revenaient à la vie. Néanmoins, la cérémonie fut solennelle, les magiciens imperturbables dans leur rituel, un air grave sur le visage. Ils avaient perdu des frères, des cousins, des semblables. Seulement, ces sacrifices avaient été nécessaires. Fixant le feu consumer les corps, chacun attendit qu'il ne reste plus rien à la surface de l'eau, que des morceaux de bois emportés par les clapotis du lac. Ils savaient qu'ils ne devaient pas s'appesantir mais continuer le chemin qui les mènerait vers la solution, vers ce qui sauverait le monde.

Cela dit, lorsque Zorah donna de nouveau des ordres, ils congédièrent les magiciens. Ils ne resteraient qu'entre Élus car, à présent, chacun devrait trouver Suris. Il ne s'agissait pas de se rendre où il se trouvait, mais de le chercher au plus profond de son être. Fixant Kumiko, elle lui répondit pour la question qu'il avait posé la veille. « Pourquoi Suris ? Je ne saurai vous l'expliquer. Suris est une solution en lui-même, un Dragon Dieu qui apparaît en rêve ou par ce que l'on pense être le hasard pour mener les individus sur une voie précise. Il est impossible de l'ignorer. Ce qu'il dit doit être fait. Peu l'ont vu, mais tous ont respecté ses directives. Mais vous comprendrez pourquoi Suris quand il se trouvera devant vous. ». Suris était inexplicable. Puis, le regard bleu de la magicienne se tourna vers la dryade. « Vous savez, Suris possède des secrets sur ce monde qui, j'en suis sûre, pourront tout changer. Nous devons écouter ce qu'il a à dire. Ces choses dont vous parler ne sont pas apparues par hasard. Je sais que beaucoup ne croient pas au Destin, mais je pense que tout possède une justification, une cause qui amène parfois de funestes conséquences. ». Les Ridere avaient un but. Suris leur dirait sans doute lequel. Zorah finit par sourire. Elle avait quelque chose de plus important à leur annoncer, quelque chose qui ne leur plairait sans doute pas mais qui était nécessaire pour atteindre le dragon. « Bien. Trouver Suris requiert quelque chose de particulier : la solitude. Vous ne pourrez arriver jusqu'à lui si vous êtes entourés et, malheureusement, il n'existe aucun mode d'emploi. Je peux juste vous dire que vous devez chercher en vous afin d'entendre son appel. Vous devez ouvrir votre esprit, trouver au cœur de votre âme ce petit rien qui vous lie à Suris. Une fois que vous entendrez son appel, vous le rejoindrez. ». Zorah sourit puis disparut.

Son corps réapparut un peu plus loin dans la neige. Elle ferma les yeux un instant visualisant le monde, la communion qu'il y avait entre chaque chose, les liens et elle trouva celui qui la reliait au dragon de légende. Peut-être était-ce simple pour elle mais c'était parce qu'elle le connaissait déjà. Les autres mettraient sans doute plus de temps, pourraient délirer, être plongée dans des illusions. Il fallait juste qu'ils le sentent car le lien qui les unissait à Suris était celui d'âme sœur. Chaque être foulant ses terres était des enfants de Sympan et le premier d'entre eux c'était lui, celui qu'ils cherchaient, celui qui contemplait le monde de ses yeux aveugles. Zorah ouvrit les yeux, fixant la bête énorme, qui reposait dans une caverne éclairée sans qu'aucune source de lumière ne puisse y passer. Des fleurs avaient poussées tout autour de l'être divin et des petits animaux s'amusaient ici et là, profitant de sa protection.

872 mots

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» [EVENT] Partie IV | Pabamiel
» ¤ Event Partie II : Groupe IV ¤
» [EVENT] Partie III. Maëlith
» ¤ Event Partie II : Groupe V ¤
» [EVENT] Partie I. Le lac de la transparence.
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Edelweiss enneigée-