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 Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16]

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Sam 12 Mar 2016, 18:00


Mentir à celle qui avait pris soin de lui alors qu'il croyait mourir représentait un véritable défi pour lui. Une manœuvre profondément malhonnête que le Chaman espérait positive à long terme. À l'instant où elle aurait rencontré quelqu'un capable de lui faire oublier le sale type dont elle s'était amourachée, il considérerait qu'il aurait réussi. Cependant, cela supposait qu'elle fasse la rencontre d'un être suffisamment intéressant pour piquer sa curiosité. Si son plan fonctionnait, sa colère serait courte. Posant les yeux sur elle, il laissa un soupir inquiet lui échapper. La joie semblait avoir quitté son corps, et elle se déplaçait presque à la manière d'un automate. La seule étincelle de vie qui restait en elle était celle qui brûlait au fond de ses yeux. À quoi pouvait-elle bien penser, tellement retranchée en elle-même qu'elle en oubliait le monde ? Le Chaman secoua la tête, incapable de comprendre. Beaucoup d'éléments en ce monde lui échappaient, et que ce soit lié à son amnésie ou à un manque d'intelligence, il se contentait de composer avec ce qu'il savait. En l'occurrence, il lui suffisait de voir l'humeur sombre de sa camarade pour savoir qu'elle avait besoin de se changer les idées, et il ne voyait pas de meilleur moyen de faire d'une pierre deux coups. Ainsi, dès lors qu'il avait reçu l'invitation, il s'était empressé de préciser qu'il viendrait accompagné de la brune et lui avait proposé de venir avec lui à une réception importante. Le brun savait qu'elle peinerait à lui pardonner d'avoir joué de sa naïveté.

Quoi qu'il en soit, le voyage s'était déroulé sans encombre, à l'exception de ces horribles maux de tête qui tempêtaient sous son crâne à intervalles réguliers. Pour une raison mystérieuse, le Chaman se repérait dans Utopia sans la moindre difficulté, comme s'il connaissait la ville par coeur. En dépit des indications relativement précises qui se trouvaient sur son invitation, il n'aurait su trouver le lieu de la célébration sans connaître le dédale de rues et d'allées que constituait la cité. Heureusement, ils trouvèrent rapidement l'auberge et il s'occupa de réserver le dernier étage. L'avantage de voyager en compagnie de Callidora, c'était qu'on ne manquait jamais d'argent. Cependant, le silence dans lequel elle s'enferma durant la majorité de leur périple le laissait profondément perplexe. La barrière de ses paupières était sans doute la seule qu'il ne pourrait jamais franchir. Plus il la fréquentait, plus elle devenait à ses yeux une créature étrange et rêveuse. Cela dit, il préféra ne pas rompre sa quiétude trop brutalement, sachant qu'elle serait suffisamment en colère contre lui dès l'instant où elle aurait découvert où il l'emmenait. Kamal ne s'autorisa qu'une étreinte en guise de consolation, mais celle-ci ne sembla pas lui faire beaucoup d'effet. Sans la brusquer davantage, il se lova sous les draps et s'endormit paisiblement.

Au petit matin, il s'enferma dans une autre chambre pour s'assurer qu'elle dispose d'assez de tranquillité pour se préparer. L'excitation grandissait en lui à mesure que les minutes s'écoulaient, et son impatience se solda par une entrée imprévue dans la pièce où elle se trouvait. Le carmin qui couvrit les joues de la brune l'amusa franchement, surtout qu'il ne ressentait pas le moindre désir à l'égard des êtres qui peuplaient ces terres. Peut-être l'événement auxquels ils allaient participer serait l'occasion de ranimer cette flamme capricieuse. Il ne leur fallut qu'une heure pour terminer leur préparation et se rendre au lieu indiqué. L'arrivée se déroula calmement, et ils trouvèrent à l'entrée une jeune femme prête à noter leurs noms. L'incrédulité sur le visage de Callidora lui pinça le coeur. Pour éviter un scandale, il l'entraîna vers un coin du salon qui leur avait été désigné et où se pressaient déjà beaucoup d'invitées. Une seule phrase suffit à expliquer son intention. Le regard furieux que lui adressa la belle manqua insinuer le doute en lui. N'avait-il pas agi de manière inconsidérée ? La voyant tourner les talons pour s'éloigner, il décida de plonger dans la foule pour éviter sa colère ou son départ. « Peut-être comprendras-tu... » Quoi qu'il en soit, le Chaman avait bel et bien envie de profiter de cet événement pour faire des rencontres, qu'elles mènent à quelque chose de plus profond ou non. Et peut-être aurait-il la chance d'apprendre quelque chose sur son passé puisqu'il avait l'impression de connaître Utopia. D'un naturel peu sociable, l'absence des spectres qui se glissaient habituellement dans son champ de vision le poussait à vouloir rencontrer les autres qu'il fuyait en temps normal. D'humeur enjouée, il héla l'une des organisatrices qui passait près de lui. « Excusez-moi, mademoiselle. Pourriez-vous m'indiquer le salon des hommes ? J'ai accompagné l'amie avec qui je suis venu, mais il est temps que je rejoigne mes camarades. »  Avec un sourire entendu, la jeune femme, élégamment vêtue, lui indiqua une direction qu'il s'empressa d'emprunter. Mieux valait ne pas être en retard.
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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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Adam Pendragon
Sam 12 Mar 2016, 19:14

    Éloïse : « Montrez-moi de nouveau cette chose que vous faites avec votre langue. ».

    Adam : « Arrête de bouger fillette, nous avons passé un accord. ».

    La jeune femme fit la moue, ce qui provoqua chez moi un léger sourire. J'avais encore un peu de mal à croire cette aventure étrange qu'elle me faisait vivre. J'ignorai beaucoup de choses d'elle, jusqu'à sa race. Elle m'avait dit qu'elle avait un statut élevé et qu'elle cherchait un homme pour lui ôter sa pureté avant son mariage avec un vieil aristocrate défraîchi qui aurait la surprise le jour de la consommation de l'union. Je venais de « le » faire avec une prostituée d'Avalon, une Déchu de la luxure qui ne me faisait pas payer, connaissant mon mal. J'avais donc un peu plus réfléchi que d'habitude à l'offre, fixant la demoiselle de la tête aux pieds avant de lui faire, moi aussi, une proposition.

    En effet, je souhaitais écrire à la Vénus. Depuis que mon chemin avait croisé le sien, mes pensées étaient obnubilées par elle. Quand une femme me demandait à quoi je pensais avant l'amour, c'était à elle, pendant, c'était à elle, après, c'était à elle. Je me demandais si elle ne m'avait pas maudit, ou quelque chose de la sorte. Même l'Ange dont j'étais soi-disant amoureux n'existait plus à mes yeux. Je cherchais un moyen de la revoir, de me tenir à ses côtés, même si c'était juste pour lui tenir son ombrelle. Ça n'avait pas d'importance dans les faits, à quoi je servais, si je pouvais la regarder. Mes pulsions elles-mêmes semblaient en berne lorsque je pensais à elle. Ça n'avait rien à voir avec des pensées immorales, bien que je devais avouer que m'imaginer lui faire plaisir avait de quoi m'émoustiller pour la journée, mais c'était plus... autre chose.

    J'avais donc conclu un marché avec Éloïse : je lui faisais découvrir les plaisirs de la chair, tous, et, en échange, elle m'aidait à rédiger une lettre pour la Vénus. Ma feuille de parchemin posé sur le dos de la belle, l'encrier sur ses fesses, je m'attelais à la tâche, écrivant ce qu'elle me dictait après que je lui ai confié les idées principales. Le problème était que la jeune femme était étonnement gourmande. Jamais réellement rassasiée, elle en voulait encore plus, me demandant des faveurs que j'avais exhaussé jusqu'ici. Néanmoins, j'avais surtout envie de terminer cette lettre et de l'envoyer à la femme de mes pensées.

    Éloïse : « Allons, soyez docile et peut-être que je vous donnerai une information capitale qui vous permettra de la revoir. ».

    Mes yeux ne tardèrent pas à rejoindre les siens. Sa tête en arrière, elle me regardais, le menton posé sur son épaule, avec un petit sourire insupportable.

    Adam : « Um... ».

    Lentement, pour la faire languir, je rangeai la lettre et l'encrier, posant la plume et le tout sur le sol avant de la rejoindre, unissant mon torse à son dos. Je mordillai son oreille pour lui souffler quelques mots dans le même temps.

    Adam : « Je suis curieux de savoir ce que c'est... ».


    Elle avait finis par cracher le morceau sur l'existence d'un bal à Utopia. Elle pensait que la Vénus avait dû recevoir une invitation, puisqu'elle était l'une des femmes les plus importantes de ce monde. C'était uniquement pour elle que je venais, même si la tentation de séduire était forte. Heureusement, la luxure qui m'habitait avait eu sa dose d'activités. Éloïse me ravissait. Elle était coquine et, quand nous étions ensembles, elle ne pensait qu'à ça. Jamais elle ne se détournait et, curieusement, il était très facile de l'entendre crier. Elle ne simulait pas, son corps était simplement immensément sensible. L'effleurer la faisait trembler, elle était facile à satisfaire et pour une femme qui avait connu les plaisirs de la chair tardivement, elle était assez sauvage et entreprenante. Son langage était celui des nobles et il avait quelque chose d'exotique. Cela dit, je n'en perdais pas de vue mon objectif.

    Je me présentai donc à l'entrée, un sourire sur le visage. J'avais décidé de sortir une vraie tenue, de celles qui n'étaient que pour les occasions sérieuses. Pantalon noir, chemise blanche, nœud papillon détaché et bretelles sombres.

    Adam : « Adam Pendragon, célibataire. ».

    Je pensais à jamais le rester. La luxure n'était pas facile à gérer en couple. Une fois entré, je m'avançai dans la salle prévue pour les messieurs.

    741.


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Sam 12 Mar 2016, 20:38

« Lâchez le. » ordonna la Démone d'une voix sèche, fixant la prise de ses domestiques avec un regard sévère. Un être maléfique de son espèce qui avait cru pouvoir entrer dans ses terres pour semer le chaos. Ses ongles caressèrent doucement l'accoudoir de son trône avant de le tapoter à rythme régulier. L'homme semblait plutôt puissant, elle l'aurait sans doute casé dans la catégorie de ceux qui auraient un avenir probable au sein de la hiérarchie démoniaque. Le seul petit soucis, et qui la ravissait considérablement, était le fait que cette si ancienne hiérarchie venait de voler en éclat. Quel dommage, n'est ce pas ? Elle rit brièvement, fixant sa proie de ses yeux rouges. « Je me demande bien ce que je vais faire de vous, très cher. C'est si mal élevé de pénétrer chez les gens sans y être invité. Je vais devoir vous punir pour votre vilenie. ». C'était un comble lorsque l'on savait que les terres sur lesquelles elle s'était installée n'étaient absolument pas sa propriété. Elle avait profité des quelques petites opportunités qui s'étaient offertes à elle pour se débarrasser de la famille vampirique qui les possédait avant elle. Oh elle n'excluait pas la possibilité que le travail n'ait guère été fait correctement et que l'un des descendants Von Liestein vienne reprendre ce qui lui revenait de droit mais, à vrai dire, elle ne demandait que cela, un peu d'exercice. Le Démon voulut profiter du silence de la Dame pour parler mais la canne épée de cette dernière fut plus rapide, s'abattant sur le sommet de son crâne avant qu'il n'ait pu articuler deux mots. « Je ne vous ai pas donné l'autorisation de parler. ». Elle se leva, lentement, s'avançant vers lui pour qu'il hume son parfum. La Luxure en Flacon avait tendance à être très convaincante. Elle rendait fou, fou de désir. « Déshabillez-vous. » chuchota-t-elle tout en le regardant. Il résista un moment mais, finalement, lorsqu'elle le griffa doucement d'un de ses ongles et que son corps se mit à parler à la place de son esprit, il s'exécuta. « Dame Rouge, nous avons trouvé cette lettre sur lui. ». Mitsuko tourna la tête lentement, ne le quittant au début point du regard. Puis, après quelques secondes, elle se concentra sur le domestique, tendant sa main gantée pour saisir le papier. Elle le parcourut des yeux. « Oh, je vois... ». Elle sourit, reportant son attention sur le corps de l'homme. Ses lèvres s'étirèrent d'autant plus devant ce qu'elle venait de découvrir. Oh certes, il était très bien monté, mais ce genre de détails étaient bien négligeables. Non, ce qui l'intéressa, ce fut son tatouage, un dragon féroce parcourant sa peau, bleu nuit. Elle tourna les talons, se rasseyant. Lentement, elle plaça l'une de ses jambes sur l'autre, appuyée contre le dossier en bois. « Hum... Finalement, peut-être me serrez-vous plus utile que je ne le pensais. ». Elle sourit, prélude d'une symphonie qui serait faite des cris du malheureux.

Ce n'était guère souvent que la Démone s'habillait de blanc. Cette couleur lui donnait envie de vomir. Elle se complaisait dans le rouge, la couleur du désir et du sang, en temps normal. Cependant, le Désert pardonnait rarement à ceux qui osait porter des teintes sombres. En plus de son accoutrement angélique, elle possédait une ombrelle, plutôt jolie, sur laquelle était dessinée un dragon bleu nuit. La texture pouvait interroger mais pour un expert, il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de peau. Il s'agissait d'une sorte « d'animal », plutôt bien monté et ayant eu l'audace de pénétrer sur son terrain de prédilection. Le pauvre n'avait guère fait long feu car elle était une chasseuse hors pair. Le gibier ne lui échappait jamais bien longtemps. Aussi, afin de ne pas perdre un temps précieux à chercher le groupe démoniaque, elle avait demandé à l'un des nombreux Esprits qui peuplaient ce monde de lui fournir l'information. Elle se dirigeait donc droit sur les Démons, curieuse de voir ce qu'elle allait y découvrir au juste. Est-ce que le groupe se laissait dominer docilement comme des chiens ou est-ce que la rébellion semblait poindre le bout de son nez ? Elle sourit, consciente qu'ainsi habillée, elle ressemblait à une Ange perdue, ce qui aurait de quoi émoustiller les êtres malfaisants. Qu'ils ne s'approchent pas trop cependant, ils pourraient se brûler. Après tout, ce n'était pas pour rien qu'on la nommait la Dame Rouge.

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Sam 12 Mar 2016, 22:39


« Ne sois pas si anxieuse. Les rumeurs circulent déjà sur toi et le Roi, dans tout Utopia. Il est grand temps de te présenter de façon un peu plus officielle. » Lasie était une jolie jeune femme à la peau basanée et aux cheveux noirs ; une Humaine devenue amie avec Nausicaa pour être la fille de l’aubergiste chez qui la Sirène avait pris une chambre à son arrivée dans la plus grande Cité du Désert. Assise en tailleur au beau milieu de la pièce, elle contemplait la rousse, qui peignait sa longue chevelure corail avec paresse. « Je ne suis pas certaine de ses intentions. Il me fera peut-être passer pour un proche, qu’il tient simplement en affection, sans révéler rien d’autre. » Les lèvres pincées, elle réfléchit quelques instants. « A vrai dire, cela ne m’intéresse pas vraiment. Je désire juste être à ses côtés et ne pas le mettre dans une mauvaise posture. » - « Tu es une Princesse de sang pur, Nausicaa. Je pense que tes manières sont irréprochables. » - « J’ai été chassée. » - « Tu restes de lignée royale, et quelqu’un de bien. » L’Ondine haussa faiblement les épaules. « D’ailleurs, ta mère … » Elle la coupa. « Je n’ai pas envie de parler d’elle. » Lasie eut un léger sourire. Le sujet était tabou. Comment aurait-elle pu ignorer les récents agissements de la cruelle Khæleesi ? « Je comprends. » Elle jeta un coup d’œil à la pile de vêtements qui s’entassait sur le rebord du lit. « Que comptes-tu mettre au Bal ? » Dans un soupir, Nausicaa se laissa tomber sur une chaise. « Je ne sais pas. J’aimerai être parfaite. Rien ne me convient. » Pourtant, elle avait passé des journées entières chez les couturiers de la Cité des Mirages et était repartie avec des habits à ne plus savoir quoi en faire.  « Tu es une jolie femme. N’en fais pas trop. Tu resplendiras davantage dans la simplicité. » Nausicaa sourit. « Je pensais à … » Elle se releva pour fouiller dans la masse de tissus, jusqu’à en tirer une tenue particulière. « … mettre ça. » Lasie approuva le choix d’un geste enthousiaste et volontairement exagéré. Nausicaa se prépara pendant un long moment, avant de vérifier sa silhouette dans le petit miroir qui tenait en équilibre dans un coin de la chambre. Malgré ses doutes, elle ne regrettait pas son choix. La robe était longue, élégante et sensuelle. Elle était d’une blancheur immaculée, à l’exception du haut qui était fait de dentelles noires. Elle ne portait pas le moindre bijou, si ce n’est les quelques perles nacrées qu’elle avait glissé à la base des deux tresses lâchement nouées dans son épaisse chevelure, laissée libre. « Comment tu me trouves ? » demanda tout bas la douce Sirène. « Tu es charmante. Comment veux-tu qu’il te résiste ? Tu as une frimousse trop mignonne. » Lasie attrapa une ombrelle, dans un des placards. « N’oublie pas ça. Tu es tellement pâle. » Habituée à un climat plus clément, elle peinait à s’adapter à la chaleur ardente du Désert.

Nausicaa s’était approchée du lieu qui accueillait le Bal, sans toutefois entrer dans les festivités. Elle préférait rester à l’écart, le temps de retrouver Mikaïl. Rêveuse, elle songeait à ce qu’était devenue sa vie, depuis qu’elle l’avait retrouvé. Il avait été une véritable échappatoire, sans même s’en douter. Elle avait tellement besoin de lui. Sa vie manquait de sens, depuis qu’elle était une indésirable de la Cité Engloutie. Elle ne déplorait pas pour autant d’être libre, de ne plus à avoir de compte à rendre à la Capitale des Mers et des Océans. C’était plutôt un soulagement, comme la bénédiction de sa mère qui l’autorisait à vivre pourvu qu’elle reste loin d’elle. Malgré tout, les changements étaient conséquents et la Sirène devait apprendre à mener une existence, différemment. Elle cherchait encore ses repères, à dessiner ses objectifs. La seule chose dont elle était réellement certaine était les sentiments qu’elle éprouvait pour le Monarque de la race humaine. Pour lui, elle était prête à sacrifier sa magie, inopérante à Utopia et auprès de lui. Rien ne semblait lui manquer, lorsqu’elle était à ses côtés. Souriante, elle marchait lentement en rond, son ombrelle de soie sur l’épaule pour ne pas succomber sous le soleil de plomb. Les Enfants des eaux étaient fragiles, face à des températures aussi extrêmes.  

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Sam 12 Mar 2016, 23:45


 
   
 

Comment ose-t-elle m’abandonner avec ce gars-là ? Je vais faire un malheur, je le sens. Je peux sentir mon sang battre dans mes veines, je peux sentir la chaleur annonciatrice de malheur se répandre dans tout mon corps. Mes muscles se bandent, ma vision se trouble. Ne pas faire de bêtise, ne pas créer d’ennui, j’essaie, mais la facilité est toujours plus tentante que la difficulté. Pourquoi résister à cette envie si pressante qui me prends de tuer quelqu’un ? Son sang sur mes mains, sa chair qui se déchire … calme toi Zack, ne lui fait pas ça. Elle compte sur moi, elle compte pour moi, je crois. Elle est ce qui se rapproche de plus d’une famille. Elle ne me juge pas, ne me critique pas et ne s’attends à rien de ma part. Ou peut-être que si ? peut-être qu’elle est comme les autres finalement. Menteuse et perfide. Pourtant elle semble si gentille, si généreuse, mais est-ce un masque ? Se joue-t-elle de moi comme on put le faire tous les autres ? Plus j’avance et plus je me dis que venir était une mauvaise idée. Comment tenir parmi la foule ? Moi qui déteste tant être entouré ? Je suis venu ici seulement pour lui faire plaisir. Débile. Voilà ce que je suis. Un idiot voulant satisfaire une idiote. Les gens qui commencent à m’entourer sont tous idiot. Que croient-ils trouver en venant ici ? L’amour. Des c*nn*ries. L’amour n’est qu’une partie de la passion, et la passion conduit souvent à la mort. On se cache derrière des bons sentiments, qui ne sont en réalité que des mensonges, toujours des mensonges. Le bonhomme devant moi m’amène dans une salle ou sont rassemblés des hommes de tous horizons. Je n’écoute même plus ce qu’il me dit, je m’en fiche. Je n’entends pas les conversations autour de moi, ni le bruit du tissu qui se froisse. Je dis ça et pourtant ma tête bourdonne. Mes oreilles sifflent, et des points noirs viennent danser devant mes yeux. L’autre abruti est déjà parti, il n’a idée de ce qui aurait pu lui arriver s’il était resté une seconde de plus. Je me poste dans un coin de la pièce, et tente de me calmer. Je colle mon dos contre un des murs, et pose mes poings sur mes cuisses. Mes mains se sont serrées d’elle-même, tentant de contenir la fureur. Je ferme les yeux, et me concentre sur son visage, son sourire et je souffle, encore et encore. Et en une seconde me revoilà calme et détendu. La paume de mes mains me fait mal, pourtant ce n’est rien à la douleur que je ressentais il y a de cela quelques minutes. Même si je suis calmé, je reste posté dans mon coin attendant la suite des évènements. Je ne peux pas me mélanger, pas maintenant. Il me faut Cassiopée, il faut qu’elle soit à côté de moi. Je ne suis pas ce genre de personne qui parle ouvertement avec le monde. Je suis plus du genre à me renfermer, pourtant j’aimerai faire confiance aux autres, mais je n’y arrive pas. J’observe les hommes qui m’entourent et je n’arrive à voir sur leur visage qu’horreur et déception. Ils ne m’inspirent pas confiance, pas plus que les femmes et encore moins les enfants pourtant elle arrive chaque jour à me montrer que je peux avoir tort. Chose que bien évidemment je ne lui avouerai jamais. Elle est tellement perfide, une femme en somme, mais pourtant j’arrive à lui pardonner, enfin je crois. Elle s’occupe de moi, encore hier je ne sais pas pourquoi j’ai tant eu besoin de venir me coller à elle. Sentir ses mains sur mes cheveux apaisés mes craintes, mes troubles. Je secoue la tête de droite à gauche, et me relève lentement pour prendre une pose un peu plus, comment dire ? Normal, c’est en étant normal que je passerai le plus inaperçu. Alors autant se fondre dans la masse et retrouver la petite Orisha tout à l’heure. Qu’est ce qui se passera si quelqu’un vient me voir, est ce que je vais véritablement le taper ? Non, elle sera là, elle est toujours là.

Nombre de mot : 697
Pour Mancy : Oui \o/ j'ai réussi ! Bon je me rattraperai niveau qualité et tout ><
Post numéro 1 avec Zack
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Dim 13 Mar 2016, 06:26


Il tournait en rond sur le balcon du manoir de Nériona, la date du bal avait approchée beaucoup trop vite. Le temps devenait une notion si futile depuis les événements qui l'avaient brisé, l'inscription à cette journée à Utopia avait été faites sous la suggestion de Faely qui tenait à le voir s'épanouir de nouveau. Elle avait le don de l'apaiser et lui faire voir le monde d'une autre façon, sa vision à elle, plus douce et posé. L'Orisha avait ainsi accepté de se joindre à cette festivité dans la ville sans magie, un lourd défi que de perdre une partie de ses sens, ses capacités, brimé par l'anti-magie de la race humaine. Mais il comprenait le choix du lieu, éviter tout charme non naturel, toute magie permettant de convaincre et permettre la formation de véritable couple qui s'apprécie pour qui ils sont réellement, sans fioriture.

Faely qui le cherchait partout le rejoignit avec empressement. Il pouvait la voir taper du pied dans l'embrasure de la porte, il s'arrêta de tourner et s'avança vers elle qui lui sauta au cou pour un câlin. Il la voyait faire mais ne pouvait sentir cette douceur qu'elle lui offrait, Ethan plaçant ses bras comme pour l'accueillir contre lui mais sans la moindre sensation. Le réconfort étant néanmoins présent, sachant qu'elle était bien là pour lui et ce depuis des années. Rejoignant sa chambre pour enfiler une tenue adéquate pour ces rencontres, éternel pantalon ajusté d'un blanc immaculé plutôt que le traditionnel noir. Se regardant dans le miroir, fesses bien mises à valeur, moulé par son boxer de la même couleur, il avait parfois ces moments d'égocentrismes où il appréciait son charme pour se redonner confiance.

Variété de chemises, il avait le goût d'établir un contraste puissant en optant pour la noire. Permettant de cacher un peu ce ventre qui avait grossit dans les dernières semaines, manque d'exercice flagrant et absorption plus prononcé de nourriture pour passer le temps qui ne passait pas toujours aussi vite. Finalement prêt, coiffure arrangé en désordre pour exprimer son esprit libre, il rejoignit le bateau qui le mena sur le continent avec Tempête. Son pégase tigré lui servant ensuite de moyen de transport jusqu'aux limites d'Utopia pour s'y poser et retourner au navire ensuite.

L'Orisha marchant, citant les raisons de sa venu à la garde, se trouvant une auberge pour la nuit afin d'y prendre un verre pour la détente avant de dormir comme un loir jusqu'à l'aube. Rejoignant le lieu du Bal pour son inscription, se retrouvant parmi la foule de participant. Des visages connus, heureux de voir que certaines demoiselles annonçaient leur célibat, ayant fait leur rencontre dans les dernières semaines. «Le hasard est parfois bien fait...» Vint alors son tour, se voyant réclamer les informations à son sujet.
- Ethan, Orisha, Célibataire.
- Soyez le bienvenu au Bal d'Encens, l'homme à ma gauche vous guidera à la salle réunissant les autres prétendants. Les festivités devraient commencer sous peu.
- Merci

Suivant l'individu, regardant autour de lui dans le couloir le menant au lieu-dit, jetant un coup d'oeil à la salle des demoiselles pour y apprécier le charme de certaines avant d'entrer dans cet isolement. Ethan espérait que cette mise à l'écart ne durerai pas trop longtemps, n'ayant pas la plus grande appréciation d'être entre quatre murs sans y avoir d'occupation. Courtois, il salua chacun d'eux, sauf un, Samuel dont la simple présence le répugnait. L'Orisha ne pouvait savoir pourquoi, ne pouvant percer le secret du sorcier sans son pouvoir de reconnaissance de l'âme. La variété de peuple présent était intéressant, allant du Chaman à l'Humain en passant par l'Élémental et le Déchu. Ethan était le seul de son peuple, appréciant cette unicité. Il ne restait plus qu'à attendre, test de patience assurément alors que chacun représentait à la fois un compétiteur et un libérateur...

678 mots - Post #1
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Dim 13 Mar 2016, 08:45


    Je trébuchai sur le tapis de ma chambre, me rattrapant de justesse à une colonne “ On n'a pas idée de mettre des carpettes ici ! ”, “ Regarde ce que tu fais. Tu es le Roi, tu dois arriver en premier ou en dernier ? ”, “ Je ne sais pas... Pas en premier je pense. Puis faut que je rejoigne Nausicaa. ” Juste effleurer les premières lettres de son prénom, de mes lèvres, me mettait dans un état assez critique. Jëzabel soupirait devant mon manque de maturité évident. Cette Sirène... Je comprenais toujours pas comment elle pouvait rester avec moi. J'étais nul. Mikaïl était bien, moi j'étais pas Mikaïl, et j'étais nul. Ok je gérais un royaume et ça, c'était plutôt stylé, mais à part ça, je transpirai un peu quand je devais l'embrasser. C'était terrible. Pourtant j'étais heureux et un peu entreprenant (et elle aussi, mille Aetheri...). En fait je commençais à prendre goût à la séduction. Ouais ouais, je sais. Je séduisais quelqu'un à qui je plaisais déjà... Mais bon, faut bien commencer quelque part hein, sinon on va jamais s'en sortir, et moi je vais jamais décoller.
    M'enfin bon du coup j'étais préparé, et officiellement beau. Ca aussi ça me plaisait.

    Je sorti entouré, du palais. Des conseillers étaient là, ainsi que des petites gens. Je me fondais pas très bien dans la foule, vu que tout le monde me saluait, s'écartait, me respectait. J'essayai de rendre des sourires, des signes de main, de regarder tout le monde... D'être accessible. En vrai, la seule personne que je voulais voir, c'était elle, et personne d'autre. Je l'ai pas vu souvent, mais je savais que je l'aimais assez pour qu'elle me manque constamment. C'était dingue comment elle nous avait retourné le coeur à Mike et moi. Mais j'aimais ça, car maintenant j'étais à elle, et elle était à moi.
    Dans la foule, elle se distingua comme une reine. Une robe blanche, tellement élégante et sensuelle qu'elle en était indécente, une ombrelle adaptée, et une coiffure adorable. J'avais l'impression de ressembler à rien à côté... D'être celui qui était basané par le soleil, peu aidé par la nature, brun et insipide. J'en savais rien, mais ce que je savais, c'était que je lui plaisais.

    Les Humains s'écartèrent sur mon passage, les autres faisaient ce qu'ils voulaient. Mon chemin était droit devant, et s'il fallait en dégommer deux ou trois pour y arriver, c'était pas un problème.
    J'attrapais sa main. Juste sentir sa peau si douce et exquise sous mes doigts, me rendit rêveur. Elle planta ses yeux dans les miens “Bonjour beauté... Tu attends quelqu'un ?” J'arrivai pas à être sérieux, p*tain... Fallait que je fasse une blague à la con là...
    Me rapprochant d'elle, ce fut naturellement que mes bras l'entourèrent alors “Si je n'étais pas Humain, je dirai que ça ferait des siècles qu'on ne s'est pas vu...” Attrapant sa petite tête rousse, je me baissais légèrement, rapprochant la mienne pour l'embrasser.
    Les gens chuchotaient, nous regardaient, mais qu'importait, ma moitié était là.
    On sortit de notre écrin d'amour un peu après. J'étais tellement bien avec cette femme, comment aurais-je pu douter trois secondes que Mikaïl avait mal choisi. Déjà, il faisait pas les choses à moitié et, en plus, elle n'était pas 'personne' “Tu es magnifique Nausicaa, comme à ton habitude.”

    “On rentre ?” Le temps que j'arrive, plusieurs personnes avaient déjà signés leur billet d'entrée. J'avais une tenue assez traditionnelle des Humains, brodée aux couleurs et armoiries royales. Nul ne pouvait douter de qui j'étais, c'était certain...
    Une fois à l'intérieur, je tenais la main de la Sirène avec amour. L'ambiance sombre nous heurta, et je dû prendre quelques secondes pour que mes yeux s'y habitue. Mes petits yeux bleus si fragiles... Mouarf. Vrai gonzesse moi aussi...
    Le type de l'accueil commença à nous baratiner, quand une femme arriva “ Lève la tête un peu toi ! Regarde qui c'est avant de parler ! ” Puis se tourna vers moi, avec un grand sourire amical “ Bonjour Excellence, veuillez le pardonner, il est nouveau il ne sait pas ce qu'il fait... Nous sommes enchantés de vous compter parmi nous. Vous êtes venu avec une amie alors ? ”, “ Non, avec ma femme. Où se trouve mademoiselle Leenhardt ? ”, “ Oh euh dans la salle principale un peu plus loin ! ”, “ Merci. ” Attirant ma dulcinée en passant un bras autour de sa taille, je me dirigeai pour aller voir notre coqueluche internationale. On avait toujours des gens, comme ça, qui se dénotaient des autres, et s'évertuaient à ce qu'on les remarque. Peu importait ce qu'ils pouvaient bien faire, tant que les yeux étaient braqués sur eux. Et plus les yeux qui les regardaient, avaient de la valeur en appartenant à des souverains, mieux c'était en réalité.
    M'approchant d'une femme que je reconnu assez en réalité pour avoir entendu son nom un paquet de fois, je l'abordais finalement de manière assez professionnelle “ Bonjour Mancinia. C'est un plaisir de venir à votre grande réception, vous aviez raison, il faut que le peuple sache se détendre, même en cas de guerre. Je ne resterai peut être pas jusqu'à la fin de l'aventure, le travail s'accumule à cause des Démons, comme vous devez le savoir. ” Le sourire que je lui souris était assez franc. Ok, je me faisais mousser un peu mais bon, j'étais le souverain d'Utopia, il aurait surement été malvenue que je ne la félicite pas je suppose... Elle faisait tourner le commerce alors bon...

    Une fois installés, nous surplombions la salle. C'était très agréable. Je refusais de lâcher la main de Nausicaa, belle demoiselle au visage angélique et sensuel. N'importe qui se rappellerait d'elle de toute façon... Approchant de manière peut être peu discrète, ma chaise de la sienne, je passai mon bras sur le dossier, pour entourer la Sirène “ Tu vas bien... ? J'attendais d'être un peu plus au calme pour te parler. Dis moi, tu fais quoi de tes journées en réalité ? Je n'ai jamais osé te poser la question mais maintenant que tu es débarrassée, même en apparence, du joug de ta mère, ta vie doit être bien plus calme, non ? ” Je voulais en venir à un point assez spécial, assez particulier dans cette conversation. Et puis j'avais envie qu'elle me touche en réalité. Qu'elle mette sa main sur ma cuisse, qu'elle me parle à voix basse... Pourvu qu'on puisse profiter de cette journée de fête, et que le Démons nous laisserons tranquille...

    Mots : 1 166

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Dim 13 Mar 2016, 22:00


Le Bal d'Encens
RP Spécial

Les Protecteurs avaient le regard vigilant sur les candidats, les armes étaient saisies le temps de la célébration et chacun comprenait que dans un climat aussi instable, le moindre écart serait réprimé avec sévérité. On prit soin de clore les inscriptions dès que le dernier aspirant eu franchi le seuil, même si les portes demeuraient ouvertes pour que l'air circule dans la salle. La chaleur avait beau être moindre qu'au dehors des murs, les résidents d'Utopia la supportaient bien mieux que des étrangers. Qui aurait cru que le Bal d'Encens soit si populaire ? Serica ne pouvait que laisser danser son coeur dans sa poitrine, sachant pertinemment qu'elle en ferait un véritable succès ! La maîtresse de cérémonie avait accueilli ces couples en les installant, en paire, sur les multiples tables rondes se trouvant à quelques mètres de la table des souverains. La doctoresse ne manquait nullement de politesse en n'étant pas présente aux côtés des Grands, elle s'y rendrait lorsqu'ils seraient tous présents. Une présence accrue des soldats Humains se trouvait ici : personne ne pourrait tenter quoi que ce soit envers un des hauts représentants de sa race. Serica se retourna et se rendit auprès des monarques pour les saluer comme il se doit. A peine eu-t-elle fait un pas que son empressement fût ébranlé : l'entende d'une insulte peu commune en ces moments festifs. S'avançant sans attendre près de la source du problème, Serica entendit à peine l'échange et n'hésita pas à l'interrompre.

Je vous remercie de votre travail, Matasif. Je prends le relais.

Mancinia inclina la tête pour lui signifier qu'elle avait compris avant de se retourner vers les deux monarques, s'inclinant à nouveau respectueusement pour prendre congé. Les Protecteurs sous ses ordres contrôlaient désormais les allées et venues et se répartissaient sur l'ensemble du lieu, mieux valait qu'elle s'occupe de ce qu'elle savait faire de mieux !

Je vous prie de pardonner ma soudaine intervention. Je suis Serica, la maîtresse de cérémonie, pour vous servir. J'espère que mon amie ne vous a pas indisposés, vos Altesses. Elle a tendance à prendre son travail trop à coeur, mais c'est un excellent élément.

Serica venait de se présenter comme l'amie de la Matasif, mais il n'en était rien. Les deux femmes ne se connaissaient que depuis quelques jours et elle faisait preuve du plus grand respect pour une défenderesse de sa nation. Qu'il était dommage que les Réprouvés, pourtant habiles guerriers, ne puisse pas faire preuve de plus de tact. La doctoresse les invita aimablement à s'installer avant de se présenter tour à tour à chacun des régents et s'assurer qu'ils ne manquaient de rien : ils avaient de nombreux hôtes et hôtesses à leur disposition, rechargeant leurs coupes d'eau ou d'alcools, ainsi que leurs assiettes. Une fois ceci accompli, elle s'assura auprès de Mancinia que tout fusse en ordre, car bien que tracassée de ce qu'il venait de se produire, la guerrière essayait d'accomplir son travail. Serica lui sourit avant de traverser la salle d'un pas rapide pour gravir les quelques marches d'escaliers qui la conduisait sur une scène rehaussée faisant face à la table des souverains, pour que ces derniers n'en rate pas une miette. De là où elle était, elle vit certains des serveurs qui circuleraient parmi les participants avec des verres d'alcools locaux en guise de bienvenue. Serica demanda l'attention, attendant que les derniers se taisent. Elle haussa la voix de sorte à que tous puisse l'entendre. Le Bal d'Encens se devait d'être une réussite. Et une réception réussie est une réception où tout le monde s'amuse !

Chers amis, soyez les bienvenus ! Je vous remercie à tous d'avoir fait le déplacement pour venir assister au Bal d'Encens ! Je suis Serica, votre maîtresse de cérémonie ! Je suis certaine que vous devez sans doute vous interroger sur la suite des événements ? Je ne vous cacherais pas que le début des festivités risque d'être monotone pour vous, qui êtes en couple ou mariés depuis longtemps. Je compte ceci dit vous mettre à contribution immédiatement ! Vous avez devant vous des feuillets et des mines. J'aimerais que vous y inscriviez des questions ou des concours pour nos célibataires ! Ces derniers ne tarderont pas à apparaître devant vous pour se livrer à un...Amusement qui ne manquera pas de vous étonner. Soyez sages. Je m'en vais les chercher !

Les conversations reprirent l'instant d'après. Serica n'en avait pas terminé de faire de la figuration et de répéter inlassablement ses paroles, mais elle se dirigea vers l'arrière de la scène, écartant l'un des pans du rideau beige et prit le passage à gauche : c'était le salon où se trouvait les hommes. Un Protecteur galant lui ouvrit la porte et elle observa ceux qui se trouvaient en ce lieu. Nombreux, parfois élégamment habillés. Impatients.

Messieurs. Soyez les bienvenus au Bal d'Encens ! Je suis la maîtresse de cérémonie, Serica. Je vous demande d'attendre ici encore un moment, quelqu'un viendra vous cherchez d'ici un quart d'heure  et vous expliquera ce qu'on attend de vous. D'avance...Je vous souhaite un bon amusement d'avance !

Après cette prestation éclair, la doctoresse sortit et reprit le couloir en direction de la droite. Le salon des demoiselles : elles étaient aussi nombreuses que les hommes, mais y en avait dans le lot qui était ravissantes ! De belles hanches pour de beaux enfants !

Mesdemoiselles, ravie de faire votre connaissance ! Je suis la maîtresse de cérémonie du Bal d'Encens, Serica. Vous devez sans doute vous demandez ce que vous faites dans ce petit salon ? Eh bien. J'aimerais que vous enleviez vos chaussures. Oui, c'est cela. Enlevez-les et suivez-moi !

Il y eu des regards d'incompréhension, mais toutes s'exécutèrent non sans quelques chuchotements ou protestations étouffées. Serica sourit en retournant sur scène suivit de près par les demoiselles : un Bal en soirée n'aurait pas été amusant, certains auraient tôt fait de s'ennuyer ou de se sentir mal à l'aise. C'est pour cela qu'elle avait choisi de le faire précéder de divertissements, cela lui permettrait de maintenir l'ambiance et de mettre du piment lors de la soirée. Chacun, elle se le promettait, repartirait avec des souvenirs inoubliables. On prit à chacune des participantes une de leurs chaussures avant de les faire s'asseoir sur des chaises devant la scène. Une fois les chaussures de ces dames réparties, on fit venir les hommes.

Vous êtes venu en ce lieu dans le but de renforcer les liens et de faire des rencontres qui peuvent changer une vie, car nous sommes aussi conscients que certains individus considèrent le mariage comme une chose désuète à l'heure où certains couples se passent de rites officiels, mais il n'en demeure pas moins un moment important, sacralisant l'amour que l'un éprouve envers l'autre. Ces demoiselles se trouvent déchaussés : chacune possède une chaussure dans ses mains, l'autre se trouve sur la scène et attends de retrouver sa soeur.

Elle marqua une pause. Un sourire narquois se dessinant sur ses lèvres.

Messieurs, votre but est de trouver chaussure à votre pied. Bonne chance !

Galvaniser cette bande de Démons lui avait paru plus simple qu'elle ne l'aurait cru. Peut-être avaient-ils seulement besoin de se baigner dans le sang de leurs ennemis ? Dans ce cas, nulles paroles inutiles ne franchiraient ses lèvres. Pourtant, Alrinach vit nettement quelqu'un se glisser vers l'avant. Un Démon à l'allure mesuré lui fit face et comme à son habitude, la Démone était suffisamment renseignée pour savoir de qui il s'agissait. Nulle trace d'hésitation ou d'étonnement sur son visage. Sa présence était si évidente. Zane Azmog. Un représentant de leur race lors de la dernière Coupe des Nations. Il avait ramené un échec seulement car les Juges l'avait sous-estimé. Il délaissa son apparence séduisante pour suivre la Parjure et prendre une allure encore plus admirable. N'hésitant pas à émettre ses envies quant à mener le bal en sa compagnie. Son audace lui plaisait agréablement.

Je n'en attendais pas moins de vous, messire Azmog. Vous êtes un excellent élément pour l'avenir de notre race. Bien qu'encore inexpérimenté, comme nous avons encore pu le voir récemment...

Il y eu quelques ricanements qu'Alrinach eut tôt fait de chasser d'un regard sombre.

L'ambition est un moteur de l'évolution. C'est un plaisir de vous avoir à mes côtés.

Un sifflement interrompit l'échange. Quelqu'un s'approchait d'un pas léger : un point lumineux dans les environs. Quel était ce teint lactescent et abscond qui heurtait sa vue ? Alrinach eu un haussement de sourcils en reconnaissant cette femme aux longs cheveux sanglants qui demeurait à l'écart, s'amusant avec son ombrelle à taquiner ceux qui oseraient l'approcher. Ce n'était pas dans les habitudes de la ravissante personne aux traits fins, avait-elle envie de s'amuser ? Des demeurés ôtèrent leurs armes de leurs fourreaux et l'un d'entre eux se précipita sur elle prêt à lui faire goûter sa lame.

Suspend ton geste !

Cet ordre cinglant paralysa le Démon.

Gamin. Ne vois-tu pas qui se dresse devant toi ?

Alrinach se glissa vers lui comme le vent limpide, dépassant cet énergumène stupide pour converser avec la délicieuse créature.

Dame Rouge. Vous êtes éternellement surprenante ! Mais cette robe blanche vous irait à merveille avec du sang. Avez-vous envie d'orchestrer un beau massacre en notre compagnie ou volerez-vous de vos propres ailes ? Ravissante comme vous êtes, aucun emplumés ne douterait de votre éclat.

Alrinach glousse avant de se retourner vers les autres.

Observez bien vos aînées et prenez-en de la graine, gamins.

Alrinach fit battre ses puissantes ailes, invitant ses camarades à faire de même.

Post II | 1 580 mots

Explications

Nous voici au début des festivités !

Nos célibataires se livrent au Jeu de la Cendrillon. Chaque homme choisis une chaussure présente sur la scène et tente de retrouver celle à qui elle appartient : ce sera sa cavalière de la soirée - si possible, précisez dans votre post à qui vous remettez la chaussure ^^ ! Ayant des disparités hommes-femmes, les Protecteurs ou les Souverains peuvent s'amuser à y participer également : les demoiselles déposent une chaussure, les messieurs cherchent : au final, tout le monde aura son partenaire o/

Les couples et les souverains, quant à eux, rédigent sur leurs petits feuillets les questions ou les défis - pour un total de cinq - avant de les remettre à la personne prévue à cet effet. Vous avez deux options : soit vous les incluez dans votre RP, soit vous pouvez m'envoyer ces derniers par MP pour plus de surprises ! Si possible, faites en sorte que ce soit des questions ou des défis qui permettent aux couples de mieux se connaître.

Démons => Vous discuter un peu et vous suivez Alrinach vers un point d'eau détenu par les Humains. Vous passerez à l'action au prochain message o/

A vos claviers !

Déroulement
du RP

Ce RP se déroule semaine par semaine, où vous avez l'obligation de poster une fois [minimum et maximum] selon le délai impartit et par personnages inscrits.

Vous devez écrire 650 mots minimum - aucun maximum, mais veillez à ne pas faire trop long et à ne mettre aucun spoiler à la fin de vos messages : que vos partenaires vous lisent !

Vous avez jusqu'au Samedi 19 Mars à 23h59 [heure française pour les Franco-Belgo, heure québécoise pour les Québecois] pour poster votre réponse. Je posterais mon message PNJ Dimanche.

A vos claviers nastae

Participants
Rappel

Ceux ayant posté en retard obtiennent un malus de -1 message sur leurs gains éventuels, ceux qui ne sont pas intervenus nous ont malheureusement quittés. Pour les autres, vous avez le droit à ce Joker si vous veniez à sauter une semaine par faute de temps. C'est cumulable pour que vous parveniez au bout ! Attention à l'abus : si vous finissez avec sept messages et quatre en malus, vous n'en aurez que trois au total. Votre gain sera uniquement celui de votre participation ^^

Célibataires Masculins - Toble [Chaman] - Romulus [Magicien] - Zack [Réprouvé] - Raphaël [Élemental] - Kamal [Chaman] - Ethan [Orisha] - Ignis [Déchu] - Adam [Déchu] - Alaster [Déchu] - Chika [Élémental]

Célibataires Féminines - Pandora [Orine] - Anwen [Bélua] - Babelda [Magicienne] - Cassiopée [Orisha] - Callidora [Orine] - Nissa [Sirène] - Aaliah [Humaine] - Soma [Orisha]

Couples - Venezio & Violette [Humains] - Kain & Alyska [Elémentals] - Hana & Neferet [Bélua - Humain]

Protecteurs - Neah [Ange] - Isiode & Isley [Anges] - Raeden [Bélua] - Zéphiel [Ange]

Souverains - Eerah & Erza [Déchu & Réprouvée] - Cocoon [Orisha] - Sherry & Wrath [Réprouvés] - Mikail & Nausicaa [Humain - Sirène] - Yulenka [Vampire]

Démons - Zane - Mitsuko Taiji


Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16] - Page 3 Chriss10
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Aaliah Z'Odra
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Aaliah Z'Odra
Dim 13 Mar 2016, 22:59



Aaliah aurait appréciée de rester seule, mais elle savait cela impossible. Pas lors d’une festivité qui rassemblait célibataires et couples. Et puis, le but était de se mêler aux gens, discuter, faire connaissance, créer des liens peut-être. C’était pour cela que le Chaman lui avait quelque peu demander de venir à ce bal. Une obligation dont l’Ombre se serait bien passé si l’homme n’avait pas eu autant raison. Cependant, la migraine produite par la couronne et la faim ressentit l’empêchait de tenter toute approche. Aussi, elle se contentait de rester dans son coin, à écouter les plaintes de son estomac qui savait qu’il pouvait à nouveau ressentir les joies d’un buffet et autre agape que réservait un tel événement. Une voix la surprise dans ses réflexions, pour lui répondre qu’avec un peu d’espoir, ils pourraient manger durant les festivités pour éviter les mauvaises compagnies. L’Ombre leva les yeux pour dévisager celle qui avait eu l’audace de l’approcher. Son visage ne lui disait rien et la jeune femme arqua un sourcil.

« Hum… façon, moi, la mauvaise compagnie, je l’étripe et ça me servira de repas », répondit-elle, sur un ton légèrement énervé.

Son statut d’humaine et sa faim grandissante ne l’aidèrent pas à tenir des propres dignes d’une ravissante femme qui se devait certainement d’être courtoise pour un bal. L’Ombre passa une main dans son cou, le massant légèrement pour effacer la douleur qui lui tiraillait chaque muscle. Il fallait qu’elle se ressaisît avant de croiser la gent masculine. Sûr que le Chaman ou que son grand-père seraient ravi d’apprendre qu’elle avait fait fuir tous les hommes autour d’elle. Aaliah inspirait profondément avant de se confondre en excuse auprès de la jeune femme.

« Ce bal m’angoisse un peu, la peur probablement de faire une mauvaise rencontre… dit-elle d’une voix un peu plus calme. Je m’appelle Aaliah ». rajouta-t-elle, histoire de faire connaissance. Si elle ne parvenait pas à se lier avec des hommes, au moins, pouvait-elle essayer de sympathiser d’autres femmes. Après tout, cela ne devait pas être si compliquer de faire connaissance et de créer des liens.

En parlant de lien, le regard de l’Ombre croisa celui d’une bélua qui ne lui était pas totalement inconnue. Celle-ci la reconnue également et s’empressa de la saluer. Aaliah n’eut d’autre choix que de lui rendre ses salutations de manière polie. Anwen avait une certaine importance dans son projet et il lui fallait s’assurer de sa fidélité. Aussi, elle étendit ses lèvres pour former un sourire malgré la douleur.

« Non, vous ne me dérangez pas dame Anwen, je suis ravie de vous revoir, lui répondit-elle en s’assurant de l’appeler également par son prénom, afin de lui montrer qu’elle ne l’avait guère oublié. En même temps, son projet comptait peu de membres pour le moment, il serait tout de même malvenu d’oublier le prénom de ceux qui avait l’intention d’en faire partie. Au moins, la présence de la Bélua avait l’avantage de lui rappeler la raison de sa présence et le fait qu’il lui fallait montrer aux autres sa capacité à être aimable et appréciable. C’était à la fois un défi et un entraînement. Sourire, montrer son bon côté, sympathiser… Sûr, elle lui ferait passer l’envie de recommencer ce genre d’invitation au Chaman lorsqu’elle pourrait quitter ce bal.

Lorsqu’une femme prit la parole pour s’adresser à l’ensemble des invitées présentes, l’Ombre savait que le pire était à venir… Elle haussa les sourcils devant l’étrange demande d’ôté leurs chaussures. Qu’étaient-ce donc ces sottises ? On allait les faire danser pieds dénudés ? Pour le principe, la jeune femme pesta également, mais s’exécuta ; elle n’avait pas vraiment le choix. Elle devait faire comme tout le monde, ici, elle n’était qu’une humaine. Puis, on prit l’une de leur chaussure et l’Ombre arqua aussitôt un sourcil sceptique. Elle n’appréciait pas vraiment d’être privée d’une chose qui lui appartenait, même s’il s’agissait d’un simple soulier et qu’elle avait les moyens d’en acheter d’autre. Puis, qu’allait donc faire avec sa chaussure ? La jeune femme s’installa sur une chaise, regardant alentour, peu rassurer par la tournure des événements. Elle croisa le regard d’un homme qui ne lui était pas inconnu et eut un soubresaut. L’Orishala Cocoon était présent à ce bal ! Ce n’était pas la seule tête couronnée à être présence, mais seule la sienne l’intimidait. Elle se souvenait de leur rencontre, ici même… A cette époque, elle n’avait pas la couronne active sur sa tête et Utopia avait bien failli l’anéantir totalement s’il n’avait pas eu Cocoon pour l’en éloigner. Elle lui devait la vie et celle de sa fille. L’Orisha devait probablement se demander ce qu’elle faisait là, il l’avait connu sous ses mauvais jours et avait fait les frais de son mauvais caractère. Peut-être même s’interrogeait sur la manière dont elle parvenait à survivre à Utopia aujourd’hui… L’Ombre détourna le regard tandis que la jeune femme révéla enfin la raison de leur déchaussement.

« Oh pitié… » murmura-t-elle, en serrant un peu plus sa chaussure solitaire. Voilà que son destin dépendait d’un soulier ! Aaliah se demandait bien ce qu’elle pourrait dire à l’homme qui viendrait lui rendre son bien. Elle aurait aimé disparaître dans la brume, loin de ce bal, mais elle ne pouvait guère le faire. Aussi, elle espérait tomber sur un homme supportable, pour ne pas avoir à l’étriper au bout de quelque seconde et finir en prison...

886 mots
post 2


Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16] - Page 3 CLDAsI2

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Mancinia Leenhardt
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Mancinia Leenhardt
Dim 13 Mar 2016, 23:57

Mancinia était demeurée aux côtés de la table et avait assisté aux arrivées successives des souverains Réprouvés, mais aussi celle de l'Impératrice de la Nuit. Cette femme l'avait clouée sur place de par sa prestance et elle n'avait d'ailleurs même pas osé ouvrir la bouche quand celle-ci se décala purement et simplement de la place qui lui avait été attribuée. Est-ce que cela voulait dire que des tensions existaient entre les Vampires et les Orishas ? L'Humaine n'avait pas le temps d'y songer : deux monarques étaient devant elle, dont une qui ne l'appréciait guère et qui lui fit savoir. Elle eut un sourire moins franc lorsque les paroles acerbes de la régente de Bouton d'Or traversèrent ses lèvres, ne s'en offusqua nullement puisqu'au cours de leur rencontre, elle avait émis le souhait qu'elle se taise. Une représentante du peuple qui contraignait une personne de haut rang à ce genre de choses pouvait sans doute bien encaisser une insulte. Peu importe ce qu'il lui en coûtât en dignité.

C'est bien moi, affirma-t-elle avec un sourire nécessaire. Je suis encore désolée de mon mauvais comportement envers vous lors du Duel.

Mancinia n'avait pas besoin de lui fournir plus d'explications : son but n'était pas de lui faire croire à sa bonne foi. Ce qu'elle dirait maintenant passerait pour des justifications. Serica surgit à leurs côtés d'un pas si agile qu'elle avait dû être un Kéfir dans une vie antérieure, sourire aux lèvres en volant à son secours. Tout ce qui avait été dit a été entendu dans les alentours immédiats, une chose magnifique lorsqu'on envisageait de gravir les échelons de sa hiérarchie : se prendre une humiliation publique. Au moins, on lui faisait bien comprendre qu'elle n'en avait pas la carrure à quoi que ce soit. Neah ne pouvait que rester transit aux côtés de la table en attendant que Mancinia daigne lui accorder un peu de temps. Pourraient-ils avoir une conversation digne de ce nom ? Ils ne faisaient que tricher avec leurs politesses et leurs devoirs. Son regard se glissa vers sa ravissante Humaine qui souriait aux deux souverains avant d'entendre cette chose odieuse qui se répercuta délicatement aux alentours. Son sang ne fit qu'un tour et il fût à deux doigts de se précipiter pour dire ce qu'il pensait à l'indélicate, mais...Il aurait une terrible erreur. Ravalant sa salive, l'Ange ne pouvait que rester debout à attendre que cette situation passe. Une femme vint aider son Humaine, avant que celle-ci ne vienne vers lui en essayant de demeurer digne. Elle essayait pour tous. Il ne pouvait que se risquer à affronter sa mauvaise humeur.

Mancinia ?
Est-ce qu'il y a un problème ? questionna-t-elle avec neutralité.
...Est-ce que tu vas bien ?
Question d'habitude.

Et voilà. Elle avait réponse à tout.

J'aimerais discuter avec toi.
Ce n'est pas le moment.
...J'en suis conscient, dit-il, penaud. Plus tard dans la soirée ?
Dès que nous en aurons la possibilité...Je dois te dire quelque chose.

Le ton hésitant de la voix de l'Humaine laissa son Ange Gardien transit d'effarement sur place. Il eu un surplus d'émotions et se fustigea mentalement d'être si heureux en pareilles circonstances. Neah lui sourit en confirmant ce qu'elle souhaitait, la laissant muette avec un sourire négligé. Décidant de retourner vers la place qu'il avait quittée auparavant, auprès de deux compatriote qui se ressemblaient comme des gouttes d'eau et que l'Ange salua aimablement, brillant comme le Soleil. Mancinia retint un soupir de crainte que Raeden ou ses subordonnés, Shabrang et Azraël, l'attendait. Ils étaient tous deux Humains et attendaient à l'entrée que l'invité de marque ne se présente. Du moins le crût-elle.

Et le Roi Mikail ? demanda Azraël. Il a du retard ?
Ta question est-elle sérieuse ? fustigea Mancinia.
Ouais, il est en retard, c'est sûr, mais pourquoi ?
C'est le Roi. Il a mieux à faire. Quand il sera libre, il viendra. S'il vient.
Et avec qui, telle est la question.
Madra sûrement ! ...Parait qu'elle est enceinte.
Rien à voir ! On sait tous que des rumeurs court sur une belle femme mystérieuse qui à débarquer dont on ne sait où !
Suffit vos médisances.

Ses paroles sèches coupèrent les deux hommes dans leurs échanges. Assurément, les rumeurs allaient terriblement dans tous les sens. En quoi était-ce étonnant que leur souverain soit avec une femme ? N'était-ce pas une bonne nouvelle ? Ils auraient fait quoi si cela avait été un homme ? Son regard sombre les fit s'entasser un peu plus avant qu'ils ne devinrent blancs. Ah. Il est derrière moi. Elle se retourna d'un geste avant même que l'autre subordonné ouvre la bouche pour l'avertir. La guerrière était encore plus angoissée qu'en la présence du Daedalus - qui devait sans doute bien rire de sa mauvaise prestation. Sans attendre, tous s'inclinèrent devant lui. Du coin de l'oeil, observa avec curiosité la ravissante inconnue avec un sourire et la traita avec autant de révérence que possible. Mancinia ne se souvenait pas de l'avoir vue autrefois, mais une partie des habitants de la cité lui demeuraient inconnus. Sans doute était-elle une étrangère ou la noble héritière d'un marchand réputé ? Qu'importe. Ce n'était pas ses affaires. Elle saurait ce qu'elle avait à savoir. Point.

Votre Majesté, ma Dame. Vous nous honorer de votre présence.

Se redressant avec un sourire, elle répondit aimablement aux paroles de son souverain.

Je veillerais à ce que le travail ne s'accumule pas plus que de raison et veillerais à ce que rien n'entache votre bref répit.

Son sérieux était à l'égal des tremblements qui prenait doucement sa main.

Je vous prie de me suivre, votre Altesse. Je vais vous conduire à votre place.

Une fois sa mission remplie, la Matasif se rendit près de ses deux subordonnées à une distance respectable de la table et assista à la suite des événements sans surprise. Elle était au courant des manigances de Serica sur l'ensemble de la soirée, du moins se croyait-elle épargnée de ce que vivaient les pauvres célibataires, ces volontaires qui servaient de cobayes...

Post II | 1 007 mots


Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16] - Page 3 Chriss10
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Lun 14 Mar 2016, 11:44


Raphaël restait silencieux, appuyer contre un pilier, bras croisés sur la poitrine. En ce moment, il était d’assez mauvais humeur, mais ça finirait par lui passer, il le savait. Juste un coup de mou, et ensuite il reprendrait son habituel sourire idiot. Il se demandait toujours ce qu’il fichait ici. Il ne s’était jamais réellement intéressé aux femmes, les relations sociales n’étant pas vraiment son fort. Ca ne se voyait pas souvent, car il semblait plutôt sociable aux premiers abords, mais il gardait toujours les autres plutôt loin de lui, sa froideur tranchant avec son sourire. Mais en attendant, peut-être allait-il profiter de cette journée qu’avait préparée Mancinia. La jeune femme avait dû se donner beaucoup de mal, et devait être extrêmement stressé. Organisé quelque chose comme ça, en particulier avec la guerre qui se préparait. Et pas seulement la guerre entre les Anges et les Démons, mais aussi celle avec les Aetheri et Sympan. Peut-être qu’en cette période de pression intense, cette soirée relâcherait un peu les tensions. En attendant, l’Elémental observait les nouveaux arrivants. Il en reconnut quelques-uns. En particulier Chika, bien que le fait que ses cheveux soient devenus bruns, lui face étrange. Mais, le plus étonnant, fut qu’il reconnut une autre personne. Une personne qu’il n’avait jamais rencontrée. Un prénom lui vint en tête immédiatement. Romulus. Raphaël secoua la tête, cherchant à refouler les souvenirs de Bagaya qui lui revenait en tête. Il avait déjà bien assez de mauvais souvenirs comme ça, pas besoin de rajouter ceux de la Sorcière. Il décida de ne pas s’approcher de lui. Ca ne valait pas la peine d’aller lui demander ce qu’il faisait là, dans des habits aussi différents de d’habitude. Il resta donc dans son coin, répondant à ceux qui venait le saluer.

Peu de temps après, une jeune femme écarta un des pans du rideau, et entra dans leur salle. Elle les salua, commençant un discours, qu’elle allait sûrement répéter plus d’une fois, son sourire polie sur le visage. Elle jouait plutôt bien cette comédie que beaucoup de gens s’imposaient, lui y compris. Elle leur demanda encore d’attendre. Retenant un soupir, Raphaël ne bougea pas. Il était si calme d’habitude. Son impatience était peut-être palpable par ceux les plus proches de lui, mais ils devaient tous se tromper sur les raisons de celle-ci. La plupart des hommes attendaient impatients d’aller voir toutes ses femmes qui les attendaient. Lui, c’était plutôt l’inverse, il aurait voulu se retrouver ailleurs. Enfin, ailleurs mais avec la possibilité de parler avec Mancinia. Malheureusement, il craignait de ne pas pouvoir le faire durant cette journée. Il ne tenait pas à la déranger.

Quelques minutes plus tard, on vint chercher les hommes qui sortirent tous, certains un peu à la traînent, d’autres plutôt pressé. Ils arrivèrent dans la grande salle. Regardant tout autour, son regard fut immédiatement attiré par les souverains, tous assis à une table, leur prestance était impressionnante. Un jour peut-être, il serait à leur niveau, et pourrait garder la tête haute sans avoir envie de baisser les yeux. Un jour aussi, il aurait besoin de la protection de l’un d’entre eux, mais lequel ? Détournant les yeux, il regarda la scène, et vit, avec un léger sourire d’amusement sur le visage, toutes les femmes assises devant la scène, tenant une de leur chaussure dans leur main. La femme qu’ils avaient vu toute à l’heure s’exprima à nouveau, expliquant la suite des événements. Se retenant tout juste de rire, l’Elémental se mordilla la joue. Peut-être allait-il finir par s’amuser. Hésitant à se lancer dans les premiers, il resta d’abord immobile. Il n’était pas timide, se fichant de ce que pensaient les autres de lui. Simplement que sa raison première de venir ici n’était pas de trouver une petite amie. Puis il finit par se lancer, s’approchant de la scène, et choisissant une chaussure au hasard. Il l’observa, et chercha la femme à qui elle pouvait convenir. Quelqu’un de plus doué que lui aurait sûrement pensé à voir la couleur, et celle qui irait le mieux avec la robe de la demoiselle, mais il n’avait aucune notion de concordance des couleurs, et sans ses pouvoirs, il était un peu perdu, mais il réussit à trouver la femme qui devait correspondre.

Raphaël s’approcha de la demoiselle. Elle portait un corset blanc et rose, soulignant sa silhouette de manière élégante, ne la rendant pas vulgaire. Son jupon pâle soulignait également ses jambes longues et fines. Elle était très belle, ses boucles pâles encadrant son visage en forme de cœur, sa peau était pâle, mais cela ne faisait que rajouter à son charme. S’approchant d’elle, le jeune homme s’inclina légèrement devant elle, puis se redressa, et lui tendit son soulier. « Mademoiselle, je crois que cette chaussure vous appartient ». Il aurait pu proposer de lui passer au pied, tel un vrai gentleman, mais, encore une fois, il n’avait pas la plupart des notions de politesses de bases, alors celle d’un vrai galant. Il était déjà plutôt étonnant qu’il l’ait vouvoyé. Il lui fit un sourire amical, essayant de ne pas être trop envahissant. Elle semblait déjà bien assez stressée. « Je m’appelle Raphaël, et si je vous ennuie dans la soirée, n’hésitez pas à me dire de partir, je peux être agaçant ». Oui, effectivement, l’Elémental ignorait l’art de séduire une femme, et encore plus celle de se mettre en avant. Il essayait simplement de paraître plus ou moins naturel, essayant de ne pas l’effrayer encore plus qu’elle ne semblait l’être.


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Lun 14 Mar 2016, 16:17

Quand Venezio accepta sa proposition, Violette sourit. Il ne lui restait plus qu'un petit détail à régler. Le plus dur fut de sortir dans Utopia. La torture était particulièrement prenante. La ville avait changé mais c'était comme si elle pouvait se rappeler de tous les endroits qu'elle avait foulé jadis. Elle revoyait le chantier prendre place, la détermination des habitants, de ceux qui leur étaient venus en aide. Aussi, la jeune femme erra un temps certain dans la cité, perdant même de vue son objectif premier. Finissant sur un banc, elle s'y allongea, fixant le ciel avant de fermer les yeux. « C'est amusant jeune fille, vous ressemblez comme deux goûtes d'eau à une femme que j'ai connu jadis. ». Violette ouvrit de nouveau ses yeux, croisant le regard délavé d'un vieillard. Il lui fit un léger signe, comme pour lui demander s'il pouvait s'asseoir et, afin de satisfaire sa demande, elle se redressa, lui souriant. « J'espère que c'était quelqu'un de bien » lui dit-elle. « Très bien. Vous voyez tout ça... ça n'aurait pas été possible sans elle. Ou bien plus tard j'imagine. A l'époque, nous vivions tous cachés, dans des grottes, dans des auberges, notre capacité à absorber la magie étant notre malédiction. Nous espérions tous que ce don ne se développe pas trop, afin de passer inaperçu. ». Violette souriait toujours mais elle se forçait, se sentait bien plus mélancolique qu'elle ne l'aurait cru. « Oh il y avait des essais de coalition mais les Démons ou d'autres ignobles avaient tôt faits de nous tomber dessus. Il fallait que les Ætheri nous aident et ils semblaient silencieux jusqu'ici, nous infligeant d'une punition que personne ne pensait avoir mérité. ». Il s'interrompit, la regardant. Il soupira, posant l'une de ses mains sur sa cuisse. « Enfin... c'était le vieux temps. Je ne peux m'empêcher d'y repenser, en priant pour que la jeune génération n'oublie pas mais vous devez me prendre pour un vieux fou. ». Les marques sur ses bras et son visage indiquaient qu'il s'était battu, peut-être même à ses côtés. « Non, pas du tout. Dîtes moi... Est-ce que vous auriez une robe à me prêter par hasard ? Je serai ravie d'en entendre plus mais je me rends au bal et j'ai rien à me mettre. ». Il la regarda un instant puis se mit à rire. « J'ai quelques vêtements qui appartenaient à ma fille, celle-ci a décidé de faire sa vie avec un Orisha et m'a laissé toutes ses affaires ou presque, se targuant que les vêtements entravaient sa liberté. Ah je vous assure, les jeunes... ». Finalement, quand Violette rentra, elle avait sa robe. Le vieil homme lui avait raconté bien des batailles qu'il avait mené, certaines où elle était présente. Seulement, elle était incapable de le reconnaître. Il semblait centenaire et tant de temps avait passé.

Le lendemain, quand elle vit Venezio, elle sourit, elle même vêtue d'une robe noire aux broderies dorées. Les chaussures allaient avec, tout comme la pince qui maintenait ses cheveux. Le vieil homme avait vu juste, sa fille et elle faisaient la même taille. L'Humaine se contenta de sourire en apercevant son Humain dans son kimono. S'il ne tenait qu'à elle, elle l'aurait poussé jusqu'au premier mur venu et lui aurait montré ce qu'elle pensait de son accoutrement. Seulement, elle ne pouvait se le permettre, pas maintenant. Elle aurait menti si elle avait dit que se tenir à ses côtés sans le toucher ne devenait pas plus difficile de jour en jour. Elle était néanmoins prête à jouer le jeu jusqu'au bout. En plus de cela, elle avait eu le temps de réfléchir à tout ce qu'elle ferait une fois en public, pour l'émoustiller sans qu'il ne puisse réellement la toucher. Elle voulait le rendre fou et la situation s'y prêta considérablement.

Une fois entrés, on les fit s'asseoir autour d'une table. Elle lui sourit, ne le quittant pas des yeux, même lorsque la maîtresse de cérémonie parla. Elle l'écoutait, bien entendu, mais elle n'avait pas besoin de son regard pour ça. Maintenant qu'elle savait ce qu'il y avait à faire, elle s'exécuta, mine de rien, prenant le crayon et la feuille de papier. Elle inscrivit quelques mots. « Faire un massage à votre cavalier ou cavalière. ». « Embrasser la personne qui se trouve avec vous sur le coin des lèvres. ». « Révéler une vérité sur vous à la personne qui vous accompagne. ». Elle releva la tête un moment, souriant à l'homme avant de se replonger dans son ouvrage. Doucement, sans bruit, elle enleva sa chaussure, avançant son pied vers l'une des cuisses de Venezio qu'elle commença à caresser lentement. Elle s'interdisait de sourire, elle devait faire comme si de rien n'était. « Montrer une partie de vos sous-vêtements à la personne qui vous accompagne. ». Et... « Murmurer des choses érotiques à l'oreille de votre partenaire. ». Elle releva la tête de nouveau, tout en continuant son manège, allant un peu plus loin sur la cuisse de l'homme. « Tu veux voir ce que j'ai écrit ? » demanda-t-elle avec une voix innocente.

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Mar 15 Mar 2016, 20:30

Super ! Voilà que j’étais arrivée dans ce bal qui allait être sympathique pour moi, je n’en étais pas sûr. Je m’étais inscrite, mais je ne connaissais pas le contenu de cette soirée. Des Jeux ? Des concours ? Ou autres choses plus sympathique ? C’était la question du jour ou plutôt de la nuit ! Je m’étais inscrite car j’étais vraiment curieuse mais aussi pour rencontrer du monde comme l’avait dit Atheria. Bon, je devais mettre de la bonne volonté dans ma façon de parler et de m’adresser aux autres personnes de l’assemblée. J’avais le cœur qui battait très rapidement, car je n’avais plus eu l’habitude de venir à des bals ou à des fêtes comme celle-ci. Cependant, je savais bien que cela me ferait du bien et de respirer un peu et oublier mes problèmes pendant quelques heures. Une jeune hôtesse m’avait emmené dans la salle des célibataires et j’avais repéré des jeunes femmes tout à fait charmantes. 


Puis, dans un coin, j’avais repéré une amie que j’avais rencontrée dans les terres Arides, pour parler de son projet encore bien secret. Je l’avais tout de suite reconnue, car elle était très belle avec ces yeux cheveux comme les ténèbres. Je m’étais approchée d’elle doucement et je lui fis la conversation pour savoir comment elle allait depuis le temps. La jeune femme s’était très bien souvenue de moi, et elle m’avait même appelé par mon prénom. Cela me faisait chaud au cœur d’entendre cela et donc je lui adressais un petit sourire joyeux sur mon visage froid. Soudain, une jeune femme prit la parole et nous demanda d’enlever mes chaussures. NON ! Je tenais trop à ces chaussures, je les aime beaucoup ! Personne ne devait me les prendre ! Absolument pas d’accord pour le coup. Mais comme c’était le jeu d’aujourd’hui, j’étais obligée de donner à contre cœur mes souliers. 


Puis, je la suivis comme mon amie Aaliah et les autres femmes du salon des célibataires et donc je m’assis sur une chaise devant d’autres personnes. Au loin, je vis des têtes que je connaissais très bien comme Cocoon, Toble, Raphael, Kain et Alyska. Il y avait quand même du monde dans ce bal. Je rougissais un peu et j’étais placée à côté d’Aaliah. Je lui chuchotais doucement : « On est bien parti, Aaliah, je te souhaite une grande et bonne chance pour cette soirée ! ». Je serrais mes mains doucement et je respirais fortement car je n’étais pas habituée à cela. Je n’étais vraiment pas bien sur le coup, et je ne savais pas ce qu’il allait se passer pour le coup avec cette chaussure. Je voyais déjà Kain qui allait se moquer de moi en me pointant du doigt. Kain… Ce mec si je pouvais l’étrangler là et tout de suite, je serais bien contente et sans regret de le faire devant tout le monde. Cet homme m’avait bien combattu et m’avait laissé une belle cicatrice dans mon dos. 


Depuis ce jour, je détestais le feu et j’en avais réellement peur. Ce jeu de la chaussure me disait quelque chose allait se passer prochainement mais quoi ? C’était la question du jour ! Je restais bien assise sur ma chaise et je me demandais si un homme allait me choisir, mais bon je n’étais pas sure, je n’étais pas si belle que cela par rapport à d’autres. Je souris quand même puisque j’étais bien contente d’être ici. Que devais-je faire ? Je commençais à bien stresser à rester assise sur cette chaise et que devais je faire pour qu’un homme me choisisse ? Je regardais autour de moi et je vis des hommes s’approcher des autres femmes, mais qui allait bien vouloir de ma personne pour le temps d’une soirée ? Si je n’étais pas choisi, qu’est que je devrais faire alors ? Partir comme si j’étais une femme sans intérêt ? Oh mon dieu, cela faisait combien de temps que je n’avais pas aussi stressée de ma vie, alors que je n’étais pas en combat. « Pitié… Qu’est que je devais devenir Aaliah, si personne ne me choisit ce soir … » je n’étais pas en forme là ! Ce jeu devenait trop sérieux pour moi et je perdais un peu les pédales. 


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Mar 15 Mar 2016, 22:40

Décidemment, il n'aurait jamais du revenir dans cette ville. Sur ce coup là, il avait été un total idiot. Et maintenant, il se retrouvait coincé dans cette manifestation. Il avait tenté de sortir d'ici mais on l'avait poussé à rejoindre un groupe d'homme sous une tente. Il n'avait pas mangé et pourtant, la moutarde lui montait au nez. Son regard balaya les gens présents. Aucune tête ne lui était connu et cela en était heureux. Il n'aurait plus manquait qu'il tombe sur quelqu'un qu'il avait connu quand il était encore ange gardien ici et là, il aurait réellement pu cataloguer la journée comme catastrophique. Déjà qu'elle n'en était pas loin. Il se disait que tous ses gars étaient idiots d'être ici. Comme si c'était de cette façon que l'on pouvait trouver l'amour. Et le pire, c'était qu'apparemment, la situation en mettait certains dans tous leurs états. Il émit un grognement et se retourna brusquement quand une dame rentra dans le salon improvisé, leur demandant de patienter une petite quinzaine de minutes. Il était déjà en train d'élever la voix pour lui dire que tout ceci était une erreur et qu'il voulait foutre le camp d'ici, mais c'était trop tard, elle était déjà partie.

Foutre de dieu ! Bachi-bouzouk ! Bougre d'extrait de cornichon! …

Il continua ainsi un petit moment à lâcher des jurons à sa sauce. C'était l'une des façons qu'il avait trouvé pour contenir un tant soit peu sa colère. Ca ne marchait pas toujours, même rarement, mais au moins, ça avait le mérite de décharger son émotion sans forcément s'en rendre à quelqu'un de précis. Puis de toute manière, en réalité, il s'en moquait. Il ne voulait absolument pas être ici. En fait, la seule chose qu'il souhaitait, là, présentement, c'était de nouveau s'enfoncer dans le Désert et marcher jusque mort s'en suive, si on daignait bien la lui donner enfin. Mais pour le moment, on semblait vouloir lui refuser cet honneur. Une nouvelle personne vint les chercher et leur dit qu'il était temps pour eux de sortir et de rejoindre ses dames. Le Calciné se rencogna dans son coin, faisant tomber un peu plus sa capuche sur son visage. Il avait aussi levé les yeux au ciel en entendant cela, mais de toute façon, personne n'avait pu le voir faire. Il finit par suivre le file, passant dans les derniers de l'autre côté.

Le changement d'intensité de lumière lui fit plisser des yeux et il s'arrêta un instant, pour prendre le temps d'observer les lieux en relevant légèrement la tête. Ce fut alors que son regard tomba sur Mancinia. Un frisson parcourut son corps et il recula d'un pas, comme s'il venait de prendre un coup de poing dans le ventre. Dans sa panique naissante, il percuta une jeune femme à la chevelure bleue. Bien sur, au lieu de s'excuser comme il se doit auprès de la dame, il lui râla plutôt après. De toute façon, râler et pester tout le temps était devenu sa nouvelle ligne de conduite.


Faites attention mille milliard de mille sabords!

Il lui jeta un regard noir par dessous sa capuche et s'éloigna d'elle, tentant par la même occasion de mettre de la distance entre lui et la Matasif. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi fallait-il justement qu'il tombe sur quelqu'un qui avait été ami avec son Protégé ? Il fallait vraiment qu'il parte de là, qu'il quitte les lieux. Mais en même temps, s'il attirait l'attention sur lui, s'il se dénotait parmi les autres personnes présentes, assurément, elle le repérerait. Il était donc malheureusement obligé de jouer le jeu de cette histoire de soulier à rendre. C'était vraiment n'importe quoi. Il finit par s'avancer à contre cœur vers l'endroit où étaient posées les chausses pour en prendre une au hasard. Son regard dériva vers l'estrade où étaient assises les dames qui tenaient le second élément de la paire dans leur main. Il grogna une nouvelle fois avant de commencer à passer devant elles en jetant à peine un coup d'oeil sur elle, regardant juste la chaussure qu'elles tenaient dans la main. Il trouva enfin ce qu'il cherchait et s'arrêta net, regardant la femme qui possédait la seconde moitié de la paire. Elle avait de longs cheveux noirs de jais, avec un regard presque aussi sombre. Il se retint de pousser un autre son guttural et monta sur l'estrade pour venir se porte à sa hauteur.

C'est à vous ça, j'crois ?! Quelle idée de donner une de vos godasses …

Evidemment, il fit preuve de la plus extrême courtoisie en lui rendant la chaussure qu'il tenait. Et fait, c'était à peine s'il ne lui balança pas sur les genoux. Raide comme un piquet, il se tenait devant elle, faisant tout pour que Mancinia ne s'intéresse pas à lui.

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Chaussure d'Aaliah
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Mer 16 Mar 2016, 12:12


Les discours mobilisateurs symbolisaient souvent une perte de temps monumentale pour le peuple démoniaque -du moins pour lui- qui se rassasiait de bien peu de mots pour partir au front. Guerre, sang, pleurs, morts. Certains termes demandaient simplement à trouver le bon arrangement dans un énoncé pour rallier n’importe qui à sa cause. C’était là le pouvoir d’un chef, car le pouvoir de l'éloquence était encore plus influent que la magie elle-même. Il pouvait enthousiasmer une nation et donner la force à quiconque de brandir les armes, comme il pouvait blesser un individu psychologiquement et ainsi l’affaiblir considérablement avant même le franchissement des hostilités. Alrinach avait en partie raison ; il était inexpérimenté, mais qui ne l’était pas ? Personne dans ce monde ne pouvait se targuer de tout savoir sur tout et de ne plus rien avoir à apprendre. Cependant, Zane avait génériquement une bonne maitrise dans l’art de la misère et de la destruction en général. Il ne criait pas ses exploits sur tous les toits comme la plupart de ses camarades, mais c’est parce que ses capacités militaires étaient basées autour de la discrétion, même s’il ne l’était pas plus que ça en réalité. Quoi qu’il en soit, c’est davantage l'introduction d’une autre démone qui séduisit -hormis quelques imprudents qui furent remis à leurs places - l’attention du groupe ramassé. Le tentateur attacha son regard sur la jeune femme. Ses souvenirs lui jouaient un tour, mais le déclic se fit instantanément lorsque l’organisatrice révéla son nom d’artiste : La Dame rouge. Effectivement, cette dernière avait une solide réputation dans le patrimoine de la luxure. L’une des femmes les plus prometteuses de l’enfer, assurément. Seule ombre au tableau : l'ensemble qu’elle arborait représentait une faute de gout trop inconciliable à son image, c’est pourquoi il ne put s’empêcher de l’ouvrir. « Mauvaise idée d’avoir emprunté le rideau d’un ange. Elle est d’autant plus mauvaise que… » Ingéré par les ombres, le bellâtre s’exonda du sable, pile sous le nez de la rose. Il piqua subitement son pouce pour ensuite disperser l’air d’un ample mouvement de la main et ainsi maculer la robe de quelques perles de sang. Une intervention qui néantisait le peu d'élégance de la robe. « Le risque est de vous confondre avec une toile de piètre qualité. Je vous conseille d'arranger ça au plus vite, Dame Neige. » Il en était venu à narguer l’un des siens pour de piètres prétextes. Oh ! Mais c’était aussi une façon à lui d’appuyer sur le bouton marche, celui qui écumerait peut-être la colère de la rougeoyante pour la préparer à l’ambiance festive.

Elle était arrivée comme un cheveu sur la soupe, trop décontractée à son goût avec ses manières et son ombrelle de princesse, c’est pourquoi il lui avait semblé légitime de la remettre légèrement à sa place en prévision de lui montrer qui était le patron -toujours selon lui. Faisant parade d’un sourire qui ensoleillait son beau visage, Zane se vaporisa dans un liquide rougissant -avant un quelconque retour de bâton- afin de retourner à sa position précédente. Alrinach avait sonné l’heure du départ, et s’il n’était pas très emballé à suivre une femelle qui imposait ses ordres, il était toutefois assez chaud pour voir quel était son plan. Il s’adapterait en conséquence, et seulement après il envisagerait d'investir réellement sa puissance à eux ou non. S’inspirant de ses frères et sœurs à atteindre la voûte céleste, il suivit vigilamment le guide en nouant ses bras contre son torse. Lors du trajet qui les amenait à ce lieu indéterminé, Seth diminua la distance qui les séparait pour discuter un peu. « Reste sur tes gardes, mon ami. Tu as ouvert la cage d’une lionne sans précautions, mais te connaissant, je suppose que c’est intentionnel. » Arquant un sourcil, il guettait la jeune démone du coin de l’œil. « Que veux-tu qu’elle me fasse ? Interpeller ses sbires vêtus de blancs pour me chanter une mélodie et espérer me voir mourir d’ennui ? Détends-toi, elle a l’air plus douce que mes anciennes conquêtes malgré son air renfrogné. » S’amusant devant la franche désinvolture de son frère d'armes, les deux camarades d’enfance bavardèrent et plaisantèrent ainsi durant tout le trajet. Au terme de celui-ci, ils furent dans l’obligation de se poser auprès d’une étendue d’eau qui se rapportait probablement aux humains. Quel était le projet ? Ça, il n’en savait rien. Mais il n’aurait pas la patience d’attendre une éternité avant de passer à l’action, si conflit elle leur offrait.


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Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16]

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