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 [Rp pour tous] - La Coupe des Nations

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Mer 09 Déc 2015, 21:49

Haussant un sourcil en entendant Zane vociférer, Devaraj cligna des yeux. "Évites de détruire mon stand, s'il te plais." déclara-t-il calmement. Puis il se retourna vers son premier client et le salua poliment. "Que les Aetheri vous protègent." Ses yeux regardèrent s'éloigner cette étrange silhouette, toujours autant intrigué par ses allures de prophète. Il en avait oublié de lui demander son nom... Tant pis. Leurs destins se recroiseront peut-être un jour. Souriant d'un air rêveur, le chaman se dit qu'il passait une très bonne journée, malgré un début quelque peu houleux. Il rencontrait des personnes intéressantes, et finalement, il s'amusait beaucoup.

"Je n'ai pas de fruits pour les enfants gâtés." répliqua le chaman d'un ton un peu moqueur, gardant tout de même un air globalement désintéressé. Son regard se retourna vers l'ange qui tenait toujours le bol d'alcool. "Vous n'en avez jamais bu ? Et bien ce n'est pas grave, c'est une raison de plus pour y goûter !" Ses lèvres s'étirèrent pour former un sourire encourageant, signe qu'elle ne craindrait rien à y tremper ses lèvres. Après tout, il n'existait aucune raison valable pour refuser de boire SON alcool, qu'il avait gardé en souvenir d'une fête chamanique passée. Hochant la tête comme pour confirmer ses propres pensées, il désigna le sachet dans sa seconde main. "C'est de l'herbe de vie. On l'utilise pour se purifier et communiquer avec les Dieux." expliqua-t-il. Il sourit et se retourna vers le démon.

"Je me rate jamais, tu devrais le savoir." ne put-il s'empêcher de répliquer, quelque peu vexé au fond de lui. Cela dit, il fit bien vite abstraction des piques de Zane pour se concentrer sur ses propres mains, préférant se détacher totalement de ce qu'il pouvait bien se passer autour de lui, des remarques du démon ou des réponses de l'ange. C'était une étape nécessaire pour qu'il puisse réussir son travail. Devenant subitement aussi silencieux et réactif qu'une pierre tombale, il se mit à réfléchir tout en préparant ses outils. Le seul moment où il sortit de son silence fut pour regarder d'un air désolé l'animal de Zane qui venait de renverser par inadvertance deux bols de colorants, recouvrant sa fourrure noirâtre de diverses couleurs. Soupirant légèrement, Devaraj claqua sa langue. "Il est très joli ton compagnon mon ami, mais tu devrais l'éduquer un minimum, regarde le mien il est très sage." expliqua-t-il alors en pointant du doigt Cendres qui roupillait sous la table. Un léger sourire étira ses lèvres et il se tut à nouveau pour continuer  la tâche qui lui incombait. Connaissant un petit peu la personnalité de Zane et son esprit compétitif, Devaraj s'était dit que ce qui lui irait le mieux étaient les symboles liés aux guerriers, à la gloire ou à la colère. Malheureusement, il était très loin de connaître entièrement l'étendue des symboles et significations chamaniques, et les possibilités s'en retrouvèrent très limités. Sa seule idée fut de reprendre une peinture qu'il avait déjà vu lors d'une précédente rencontre chamanique et de la mêler à ce qu'il savait déjà. Ainsi, il choisit les formes et couleurs adéquates et commença à peindre la peau du démon. L'odeur des colorants commença alors à se répandre autour d'eux, mêlées aux senteurs des sachets d'herbes et des divers autres produits qu'il avait ramenés. Cela lui rappela son "chez-lui" et le rendit à la fois nostalgique et heureux. C'était comme s'il avait apporté un morceau de l'Antre des Marais avec lui, pour le montrer à tout le monde, même si le tableau ne pouvait pas être complet sans les échos des tambours et des chants, les filets de fumées âcres et l'odeur du sang.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, il ne manquait plus que certains détails à fignoler. Remarquant enfin qu'un troisième individu était arrivé, Devaraj se tourna enfin pour le dévisager de la tête aux pieds, haussant un sourcil. "Bonjour. Vous voulez quelque chose ? Un pacte démoniaque avec mon camarade peut-être ?" Le malaise de l'ange était devenu soudainement tellement grand qu'il n'avait même plus besoin de la regarder pour le ressentir, et quelque part, ça le gênait beaucoup. C'était son stand ici, et il n'avait pas envie que les clients s'y sentent embarrassés ou mécontents. Comme il se doutait bien que c'était en partie lié à ce jeune garçon, Devaraj fronça les sourcils et posa lentement son pinceau, regardant ce drôle d'individu et attendant que ce dernier veuille bien lui répondre. Le plus rapidement sera le mieux. Car après tout, le chaman détestait s'interrompre dans son travail, surtout quand il s'agissait d'une tâche ardue.

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Jeu 10 Déc 2015, 19:46

Le chant s'élevait de nos voix unis, calme, un brin nostalgique peut-être. Autour de nous, certains semblaient réagir un peu, apercevoir autant de Rehla ici était assez surprenant en sois. Néanmoins, pour un étranger à la race, tout ses gens ne pouvaient être que des rêveur, occupé à regarder les stands sans mots dire. Les approcher comportait pourtant le risque de se voir affligé du spleen. Pour ma part, je me sens bien aujourd'hui, du moins bien mieux depuis que je suis ici. Il me reste un peu du choc de l'épreuve que j'ai vécu avant d'atterrir ici mais il est moindre. Repoussé dans un coin de mon esprit, n'attendant sans doute pourtant que le moment de ressurgir en rugissant. Mugissant comme les vagues sur les falaises qui viennent se briser en éclat d'écume.

Je sens soudain que l'air se réchauffe, j'inspire profondément, les yeux clos. Quand je les rouvres, je suis dans une clairière au soleil. Combien de fois ai-je déjà rêver cet endroit ? S'était le premier jour où Clair de Lune venait d'arriver dans ma vie. Petite boule de poil inquiète dont j'étais ravi de m'occuper alors. Elle me changeais de mon quotidien, effaçait l’inquiétude et surtout, m'occuper déjà alors que Yozora était les Aetheri seuls savent où. Je revois sa petite taille d'alors, allongés dans les hautes herbes, prête à bondir sur ma main que j'agite en riant. Elle était alors si mignonne, attendrissante. Loin d'être aussi peureuse qu'elle peut l'être à présent. Elle c'est assagit avec le temps et sa curiosité a diminué, mais elle n'en reste pas moins un félin et je sais qu'elle agis encore parfois comme au temps d'alors. Mais peu à peu, cette vision prend de l'ampleur et bientôt, je ne sais plus quoi de mes pensées est réels. Suis-je en ville où est ce là une idée que je me fais de mon future ? Clair de Lune miaule devant moi, si petite, mais à ce miaulement s'ajoute un autre, plus fort, plus mature. Le félin céleste sous mon nez grandi d'un coup et il me paraît plus âgés encore que dans mes souvenirs. Son regard est confiant mais son pelage est plus terne. Comme si le temps était pour elle venu de fermer les yeux sur ce monde. Je souri légèrement, sereine. Quel bel vie nous avons eu. Et puis, ça s'efface et je pose un regard sur ma compagne à fourrure, secrètement rassurée de la voir, toujours assise sagement à sa place, toujours aussi belle et vive.

- Hein ? Oh, ravie aussi. Non, ne t'en fais pas, les sphères m'ont au contraire beaucoup apporté aujourd'hui.

Je souri alors qu'elle commence à ranger les précieux objets, elle se présente d'ailleurs et je grave son nom dans un coin de ma mémoire, espérant pouvoir la revoir dans le futur. Je prends doucement le médaillon qu'elle me tend, l'effleurant du bout des doigts avant de poser mes yeux sur Callidora.

- Soit, je l'accepte. En retour, j'aimerai vraiment que tu vienne un jour chez moi, à Lua Eyael, je vis dans les quartiers de la Sierra. Nous pourrons ainsi peut-être de nouveaux chanter ensemble.

Je remarque le regard d'une jeune femme sur nous et je lui souri, espérant qu'elle osera approcher davantage.
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Ven 11 Déc 2015, 01:10

C’était une scène surréaliste aux yeux de l’ange. Elle tenait absolument à aider cette jeune femme et pourtant, elle se sentait complètement dépasser par ce mal inconnu. Quand la jeune femme articula le nom, Nithael ne fut pas sure de bien comprendre, Mircella ? Ce prénom ne lui était pas in-familier. Elle n’était pas prête de dire qu’elle avait déjà vu la reine des elfes, mais leurs races étaient en bonne relation. L’ange fut fortement surpris d’apprendre que cette enfant connaissait la grande reine, un enfant décédé ? Il était possible, ou c’était l’adoption. C’était une information qui lui était inconnue. La reine dégageait une grande prestance doublée d’une beauté à couper le souffle. Elle n’était pas la reine des elfes pour rien. La scène fut aussi rapide que l’entrée de la reine. Quelques regards, une prise maternelle et des remerciements furent échanger et déjà, la reine quittait l’endroit.

L’ange était restée silencieuse, observant tel un spectateur la scène qui se déroulait. Elle enviait presque le lien qui reliait ces deux personnes, espérant pouvoir faire de même avec sa propre fille qui l’attendait sagement avec une nounou. Ce lien si précieux qui était si spécial. Un doux sourire s’afficha rêveusement sur ses lèvres et elle pencha la tête pour toute réponse. Simplement heureuse d’avoir pu lui être utile pendant un faiblement moment. Quand elle discuta avec Nixy, une jolie et frêle jeune femme. Ses interrogations ne furent pas répondues et beaucoup en restaient. Elle rejeta mentalement les questions qui taquinaient son esprit et lui apporta complètement attention. Nixy, semblait être une jeune femme de joie et de générosité, à moins que l’ange ne se trompe. À son tour, l’ange se présenta.

-Nithael, je suis également enchanté de faire votre connaissance, je ne vous retiendrais pas plus longtemps et merci de votre aide. J’espère également vous retrouver un jour.

Quand Nixy quitta, Nithael sortie après, c’être assurer que son compagnon de la paresse allait toujours bien. Elle alla rejoindre Anicia qui semblait tout juste quitter la compagnie d’un jeune homme à l’allure sévère qui achetait plusieurs robes. Anicia lui offrit un sourire, lui pointant un homme qui était assis sur la chaise du côté soin. Sans plus attendre, la guerrière alla à sa rencontre.

-Bonjour, qu’est que je peux faire pour t’aider ?
-Ohhh, j’ignorais que c’était la Dame d’Acier qui s’occupait du stand de soin ! Déclare-t-il en étirant une grimace de douleur.
-Vous connaissez ce surnom ?
-Beaucoup de connaissance, un ange qui semble froid et intimidant n’arrive pas tous les jours. Déclare-t-il en lui dévoilant une vilaine blessure sur l’un de ses avant-bras.
-Ne me dites pas que vous avez peur ? Demande presque amusée Nithael en posant une main sur la blessure en laissant sa magie s’activer.
-Peur ? Il m’en faudrait plus ma petite dame ! Je suis un guerrier tout comme vous, mais on vante également votre style de combat. Vous en avez plusieurs ? Demande-t-il en retenant une plainte de dégoût en voyant la chair se rattacher.
-J’aime un peu trop le combat et les armes pour m‘arrêter qu’à un seul. J’essaye d’innover et de m’adapter à ce qui se trouve devant moi…
-C’est bien… Murmure le guerrier maintenant les yeux clos.

Nithael garda le silence à son tour, terminant son travail puis tapota amicalement sur l’épaule de l’homme qui la remercia chaleureusement. Il sembla même s’offrit un talisman de force et quitta pour retourner au terrain d’entraînement. Même si l’envie la démangeait d’aller tester les concurrents, elle préférait rester avec Anicia et lui tenir un peu compagnie. Elle ignorait comment le théâtre de Zéphiel allait, mais elle s’assurait de son côté de répondre à chaque personne qui venaient à leur stand.



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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 1157
◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Sam 12 Déc 2015, 03:54

Rp pour tous – La Coupe des Nations
« Fier d’être ce que nous sommes »

Je pris une grande inspiration, bien content de pouvoir me promener librement entre les étals, sans être constamment confiné à ce petit présentoir dans lequel Grimm voulait que je me pavane pour attirer du public. Les contacts humains et moi, nous faisions trois. Je n’étais pas capable d’approcher les gens; alors ils étaient, à l’occurrence, un peu obligés de m’interpeller en premier s’ils désiraient quelque chose de ma part. Je ne faisais jamais le premier pas et le plus clair de mon temps, j’adorais le passer seul, en paix avec moi-même, avec la nature qui m’entourait, les astres qui me surveillaient… C’est à se demander ce qui m’avait autant attiré dans l’armée, n’est-ce pas? Le fait est que je ne détestais pas côtoyer les gens; c’est la première approche que je haïssais au plus profond de moi. Peut-être étais-je un grand timide inavoué? Je connaissais trop peu mes sentiments pour pouvoir y mettre un terme précis et concis. Enfin, j’étais tout de même en mesure de sentir qu’à cet instant précis, je me sentais pleinement en harmonie avec moi-même. Pas de tension, pas d’obligation, je ne faisais que vagabonder ici et là, à admirer les stands des autres peuples, à écouter les ragots qui s’échappaient de l’un et à écouter les réponses qui se donnaient de l’autre. D’ailleurs, j’entendis plusieurs personnes parler d’un stand de soin qui serait tenu par des Anges. Ça m’intriguait et je me promis d’y aller jeter un coup d’œil.

Du coin de l’œil, je m’assurais également que tout se passait bien avec Grimm. Me dissimulant du mieux que je le pouvais dans la foule, plus pour ne pas attirer son attention que pour véritablement me cacher, j’examinais quelques secondes la bonne conduite de notre stand, dédié à l’entraînement et à notre armée. Tout semblait se dérouler comme prévu: les soldats, d’ailleurs, commençaient à séparer le groupe des participants en deux. Ils étaient plus nombreux qu’au moment où j’étais parti aidé Nixy à se trouver une nouvelle robe, ce qui me rendit tout de même fier. Après tous les événements que nous avions dû vivre à cause de la folie de la Khæleesi, j’aurais compris pourquoi notre étal aurait pu être le moins populaire: le souvenir des armes, du sang, de la sueur et des larmes versées ne faisaient pas nécessairement parti de ces mémoires que l’on souhaitait se rappeler jusqu’à la fin de nos vies. Néanmoins, des gens étaient tout de même venus, allant au-delà de leur peur pour se prêter au jeu, c’était un geste que je considérais comme courageux. En plus, contre de tels gaillards en armure, j’aurais compris pourquoi certains se seraient rapidement défilés. Mais, ils avaient tenus bons. Même que sur les lèvres de plusieurs, je pouvais remarquer un sourire illuminer leur visage. J’étais capable de voir la rougeur qu’avait prise leur peau après tant d’effort, la sueur qui perlait leur front et leur cou sous la chaleur. La moiteur de leurs mains commençait à relâcher leur poigne sur leur arme; l’effort déployé par leurs muscles se faisait ressentir à travers chaque membre de leur corps, les contraignant pour les uns, les dérangeant pour les autres. Mais tous semblait particulièrement s’amuser, surtout Grimm en fait, même s’il n’était pas celui qui portait les armes: il discutait avec une charmante jeune femme accompagnée d’un corbeau. Les voyant en si bonne compagnie, je décidais de continuer ma promenade, curieux de connaître quelles autres merveilles allaient-je bien pouvoir croiser sur mon chemin.

Bien vite, un étal en particulier attira mon attention. Je m’approchais de celui-ci. Il semblait avoir deux sections: un de soin et l’autre d’achat… À moins que je me trompe? Lentement, je m’approchais du stand pour mieux prendre conscience de ce qui se déroulait exactement à cette place et je remarquais une jeune femme derrière le présentoir. Mon pot de miel sous le bras, je m’arrêtais devant l’étal, arborant le sourire le plus sympathique que je pouvais lui offrir.

« Bonjour. Est-ce que c’est ici le stand de soin? J’en entends parler depuis le début de ma promenade et ça m’a intrigué. »

Je promenais mes yeux vairons sur le présentoir, admirant les différents produits que ma vue ciblait.

« Est-ce que vous vendez vos produits? Parce que je suis à la recherche d’une crème qui soulage les muscles après que ceux-ci aient déployé de grands efforts sur une longue période de temps. Le meilleur si possible. J’aimerais en donner à mes copains. Ils trimballent des armes à gauche et à droite depuis le début des activités. »

779 mots | 6/7 post
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[Rp pour tous] - La Coupe des Nations - Page 7 Signat16
Merci Léto ♪:
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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Sam 12 Déc 2015, 21:07

" Votre ami doit faire un excellent chaman alors, le symbolisme et la passion sont très importantes pour eux. Et pour elle en partie, mais elle n'était pas une si bonne chamane que cela; après tout, ne faisait-elle pas partie des quelques cas qui ne contrôlaient même pas leur fusion ? Quant à moi, je ne suis pas très croyante je l'avoue, Ezechyel et Edel n'ont pas une grande place dans mon cœur, contrairement à Antarès. Après tout, je ne suis qu'une orisha. " Et encore, le culte autour de la déesse de la liberté s'estompait depuis pas mal de temps ; mais pas pour elle, ses convictions continuaient d'aller dans le sens de celles de l'Æther à l'époque.

Bien qu'elle aimait discuter avec le sinistre esprit – ce qui était le cas avec beaucoup d'autres, il fallait dire – la nouvelle présence lui apportait un autre baume au cœur. Au fond d'elle, l'ombre souffrait encore des rémanences de l'épreuve de force et Léto finirait par découvrir que c'était également le cas de ce drôle de réprouvé. Suite à sa bourde de proposer une quelconque collation à un esprit, la discussion tourna autour du roux aux yeux azurés. Dénommé Vadim, l'émissaire des producteurs de bières faisait preuve d'une éloquence qui lui plaisait. En ce monde relativement lugubre, il lui était assez rare de croiser des têtes sympathiques, surtout depuis son rituel de chaman. Oui, il était bien peu commun de croiser quelqu'un d'autre que des morts, surtout quelqu'un qui n'était pas affilié au cycle de la vie et de la mort. Avec enthousiasme, Léto tendit également la main pour la lui serrer, grosse habitude ancrée dans ses gestes alors qu'elle demeurait un garçon pour autrui. Néanmoins, elle se rendit aussi compte de l'absurdité du geste ; une femme et un homme ne se serraient pas les mains en guise de politesses… Elle étira un sourire amusé à la réaction du réprouvé, au moins ils étaient deux à avoir été bêtes, à l'exception qu'elle n'avait pas l'excuse de l'alcool pour se dédouaner.

La promesse du nectar fit plaisir à Léto, qui ne cacha pas sa joie face à la générosité de Vadim. Ni même confrontée à son état quelque peu saoul. A l'époque où elle fréquentait encore les orishas à Mégido, et qu'elle était une jeune guerrière insouciante, la blonde appréciait cette ambiance à la fois détendue et rigolote qui se créait au coin du comptoir du cabaret. Depuis qu'elle voyait des fantômes, c'était moins joyeux et elle se prêtait moins à ce genre de festivités, même si elle ne s'en privait toujours pas. Puis les gens qui parlent beaucoup, elle ne peut que les aimer, étant elle-même une vraie pipelette ! Elle voulut l'encourager à continuer, mais celui-ci s'y livra lui-même, en se confiant sur un épisode relativement sombre, qui s'enchaîna très vite sur un débat sur les fouets. Léto n'avait pas trop suivi le fil logique en fait, trop accaparée par la passion que lui faisait éprouver le cuir utilisé à bon escient.

" Dix-huit coups, c'est trop ! En plus, il faut que le coup va au bon endroit, comme ça, la douleur n'en est que plus appréciable et on en redemande, enfin dans mon cas trois c'est suffisant, après j'ai juste envie de… Elle ne remarqua que maintenant la perplexité de ses auditeurs, son cerveau finit par comprendre la situation et l'illusion d'Edel s'opéra d'elle-même pour la faire apparaître rougissante. Oh ! On parlait de torture, mes excuses, j'ai complètement parlé de quelque chose qui n'a rien à voir… " Il faut dire qu'entre le mal provoqué à un homme et le plaisir malsain offert à une femme étaient deux situations très différentes.

Elle repoussa ses pulsions masochistes pour qu'ils dérapent sur un sujet un tant soit peu lié. Elle pencha la tête sur le côté, toujours aussi amusé par l'attitude désinvolte du réprouvé. A sa question, Léto ne fit pas le lien entre ses propos de tantôt et la propre participation du réprouvé à l'épreuve de force. Non, à ses yeux disparates, l'ombre ne comprenait qu'une certaine curiosité de Vadim vis-à-vis d'elle, et non une recherche d'un partenaire de souffrance suite à ce qu'on a osé leur faire subir. A vrai dire, la chamane l'avait eu mauvaise après avoir compris que c'était son épreuve, mais petit à petit elle souhaitait juste avoir réussi à impressionner les juges pour ses efforts… Dire qu'ils ont même réussi à manipuler Latone, c'en était à peine croyable pour elle. Forcément empathique, Léto voulut se confesser à Vadim, mais elle tenait encore à sa couverture, question de sécurité pour faire plaisir à ses collègues. Elle se pencha en direction du réprouvé, faisant en sorte que ses chuchotements à l'oreille ne soient pas entendus par Slanguen, ou par n'importe qui.

" En fait je suis Léto, la championne des orishas à l'épreuve de force. Elle recula, un doigt tendu sur ses propres lèvres souriantes pour lui intimer le silence. Ce ne furent que les derniers propos du réprouvé qui lui firent comprendre que lui aussi était un champion. En tout cas, évitez de trop forcer sur l'alcool ! Ce n'est pas avec ça que vous entendrez Slanguen, peut-être en rêve remarque… Enfin, si vous voulez, vous pouvez trouver un maître-chaman et hop ! Vous serez chaman, mais par contre c'est irréversible… A vous de voir ! Sous sa capuche assombrie, elle continua de paraître respirer la joie de vivre alors que son état lui retournait littéralement – peut-être – les tripes. Elle avait bien hâte de retirer cette fichue couronne et d'être chez elle, enfin dans l'autre ordre de préférence. Mais avant, elle pouvait bien traîner un peu en cette charmante compagnie composée du lugubre esprit et du réprouvé ivre. Vous Vadim, vous avez participé à l'épreuve de force alors ? Elle se tourna légèrement ensuite. Et Slanguen, est-ce que Devaraj a concouru pour les chamans ? " S'il y a bien une catégorie de personnes que respectait Léto, c'étaient les champions, qu'ils soient vainqueurs ou perdants ; tant qu'ils participaient, qu'ils tentaient de se surpasser, ils avaient toutes les chances de lui arracher son admiration, à un certain degré.


Résumé:



By Jil ♪
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Sam 12 Déc 2015, 23:35

Cette étrangeté qui portait la dénomination d’herbe de vie se trouvait désormais entre les lèvres du démon qui mastiquait occasionnellement la chose de ses dents acérées. Il le mâchait, puis le gardait quelques instants en bouche avant de le reposer au hasard sur une plateforme qui pouvait l’accueillir. Qui aurait supposé une seule seconde que le point fort de l’homme en question était la cognition ? Certainement personne. Son humeur, sans être nuisible, était toutefois plus proche de la sauvagerie que du parfait mondain. Et pourtant, en temps normal il se comportait sans qu’aucune imprécision soit commise en société. Couramment, il était quelqu’un de fabuleusement pondéré et de décent pour un démon. C’est d’ailleurs la spécificité dominante qui le démarquait des siens. Mais aujourd’hui était une journée un peu spécifique. Après l’impétueuse épreuve qu’il avait dû passer pour la coupe des nations, cet aboutissement était une liberté pour lui de tout relâcher. Non pas qu’il portait une pression insoutenable sur ses épaules, seulement, il était là pour passer du bon temps sans faire attention aux moindres faits et gestes qu’il appliquait. Il voyait bien que sa conduite de relaxation absolue ne plaisait pas à tout le monde. Il faisait involontairement se sauver quelques envahisseurs, qui de toute façon étaient d’évidence trop oppressée en présence d'un nombre accru d’individus dans les parages. L’ange qui résidait à côté de lui semblait tout pareillement angoissé et embarrassé par ses faits et gestes, à la différence près qu’elle ne courait pas pour échapper à ses blagues douteuses. « Ne vous inquiétez pas, ça ne me dérange pas du tout. Rendre service à la communauté est ma raison de vivre. Si quelque chose vous chagrine, appelez-moi » Il disait ça en inspectant scrupuleusement la peinture que Devaraj lui étalait sur le corps. Il aurait dû s’attendre à ça en se renvoyant à ceux qui évacuaient le stand. Pour une mystérieuse cause, il n’avait pas fait le lien.

En tout état de cause, il jugeait rigoureusement chaque coup de pinceau qui dorlotait sa peau, diligent à la moindre imperfection qui pourrait lui déplaire. Pour en revenir à l’ange, il se mit à rire en voyant l’innocence assumée dont elle se cultivait. « Faut pas se poser de questions. Buvez et appréciez ! C'est du diamant à l'état liquide » Un conseil basique n’en était pas moins appréciable quand il provenait d’un familier de ce genre de boissons. Et puis c’était une façon pour lui de formuler qu’il n’avait aucune antipathie à son égard. Par contre, il était presque navré pour le chaman, mais il ne pouvait rien faire pour soulager les pulsions inquisitrices de son monstre à quatre pattes. Certes, il ruinait beaucoup de choses sur son passage. Tout ceci était malgré cela indélibéré, ou presque. Il ne tenait pas en place, de plus il allait parfois à la rencontre des personnes en application sur le stand. Intrigué par l’ange et le chat, il s’intéressait plus particulièrement à celui-ci en avançant frileusement sa truffe de son postérieur -présentation animale oblige- sans négliger d’être sur ses gardes. Ce groupe d’animaux, bien que ténu, était particulièrement pervers. Il le savait par vécu. Il décida tout compte fait de s’asseoir en ne quittant pas l’animal de ses prunelles, perçantes et immobiles. « Premièrement, on n’éduque pas un ami, camarade. Deuxièmement, il faudrait moi-même que je sois discipliné pour éduquer autrui. Soyons sérieux deux minutes, c'est impossible » Constatation pertinente qui lui arracha un rictus de satisfaction. Les babines de la bête semblaient elles aussi composer un début de sourire. Par ailleurs, il lui aurait bien renvoyé la pareille en évoquant qu’il n’était pas comme les autres, mais il préférait se taire pour ne pas exacerber la conversation.

En attendant, le jeune garçon qu’il avait antérieurement convoqué de son grognement hystérique avait porté ses fruits. De prime abord, la propriétaire de l’enfant semblait plus affolée qu’autre chose de finalement remettre la main dessus. Contrairement à elle, il semblait beaucoup plus à l’aise de son côté. Distant et impertinent, c’est les premiers mots qui lui venaient à l’esprit. D’une certaine façon, son comportement lui plaisait, déjà car il faisait opposition avec son jeune âge, mais aussi car il était aux antipodes de ce que proposait l’ange. Un jeune démon dans le sens littéraire, voici ce qu’il était. « Hey petit ! Ta mère te cherchait partout. Si tu veux, on peut toujours s’arranger pour la faire disparaitre sans aucune preuve. » Il expédia un clin d’œil à la brune en la saluant d’une main. Concernant Devaraj, son travail était terminé. Le résultat était à peu près celui qu'il avait espéré. Il s’apparentait dorénavant à un guerrier du peuple des beaux arts. Il rendit grâce à ce dernier d’une massive tape affectueuse dans le dos.


782 mots

Résumé Post VI:
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Dim 13 Déc 2015, 00:40


Dans une expression de dédain et de mépris à peine dissimulée, Ismaël renifla, réagissant à la seconde aux propos du Démon qui ne lui plaisaient guère, même s’il les estimait prononcer sur un ton d’humour. L’affront était trop grand, tant il était fier de sa lignée. « Elle n’est pas ma mère. » Son ton sous-entendait avec clarté que la remarque frôlait l’indécence. Asælys, tout aussi perturbée par la phrase, secoua les mains frénétiquement, comme un chaton effrayé. « Oh non ! Non, non et non ! Je … Je ne suis que sa servante moi. Juste sa servante. Servante. Juste … Voilà. » bafouilla-t-elle à toute allure, démontrant encore une fois son talent à se rabaisser à la moindre occasion. Le Sorcier leva les yeux au ciel, partagé entre une pointe de pitié et une franche affliction. Il la trouvait idiote. Elle préférait se dédouaner d’une quelconque maternité plutôt que de frémir à la proposition d’assassinat. Elle n’avait aucune logique et pas le moindre instinct de survie. Il songeait qu’elle devait plus redouter le courroux imaginaire de sa mère sur un malheureux commentaire sarcastique et cynique plutôt qu’une plaisanterie douteuse que son acceptation aurait pu faire dégénérer. Cela ne jouait pas en sa faveur quant à l’appréciation de son esprit. Dans un soupir, l’adolescent reporta son attention sur le Chaman. « J’ai entendu crier et cru comprendre que j’étais recherché, à la vague description qui a été hurlé et qui ressemblait à la façon de me décrire qu’elle, elle avait. » dit-il en désignant la jeune fille.  « C’est tout. Je pensais partir à la recherche de ma mère. J’ai légèrement dévié de mes projets. » L’Ange s’agita, mal à l’aise à l’évocation de la Khæleesi. Elle espérait que l’identité de son employeur, de la mère du jeune garçon dont elle avait la charge, de celle qui avait détruit la moitié des Terres du Yin et du Yang, resterait un secret. Malgré son comportement nerveux – qui en réalité était assez normal la concernant – elle se sentait assez bien et n’avait pas envie d’être rejetée. « Elle doit être dans les parages, comme la plupart des participants. » Après une petite pause, il ajouta, d’une mine éclairée par un rictus de circonstance. « Les gens comme moi n’ont pas besoin de pacte pour parvenir à leur fin. » Gamin, mais antipathique. Que pouvait-on demander de l’enfant de Jun et de Vanille ? Ses deux parents étaient des ennemis publics des nations. Asælys aperçut le grand sac en toile qu’il portait. « Vous avez acheté quelque chose ? Est-ce que vous voulez que je le porte ? Que nous allions … » Son cerveau ne fit qu’un tour. Comment nommer Vanille sans le faire ? « … La chercher ? » Pitoyable. Cela ferait l’affaire. Il réfléchit brièvement. « Rien ne presse. Je vois que … Tu étais occupée. »

Elle baissa les yeux sur son bol d’alcool. « Ah oui. » Après une légère hésitation, elle trempa ses lèvres dans la boisson. Elle frémit. C’était un goût dont elle n’avait pas l’habitude. Sourcils froncés, elle inspecta l’herbe de vie sous toutes les coutures, jeta un coup d’œil au Démon qui avait mastiqué les brins. « Comment … » Elle ne savait même pas quoi en faire, ce qu’il fallait faire pour essayer. Ismaël étouffa un sourire moqueur. Ismaël prit le chat dans ses bras, qui ne s’arrêtait plus de ronronner d’aise. Doucement, il mordilla les doigts du Sorcier, un drôle d’éclat au fond de ses grands yeux. Il hocha la tête, négativement, conscient de la demande formulée. Si l’idée n’était pas déplaisante, un massacre avait aussi ses inconvénients. Vanille détestait les imprévus, et celui-ci serait des tailles. Ismaël ne la contrarierait pas. « On m’a donné ça. Si vous voulez. » marmonna-t-il en pointant du menton un coffret qui dépassait de son sac. L’Ange le sortit et l’ouvrit. Il était rempli de chocolats, des pièces d’excellence de fabrication ondine. « Je n’aime pas ça. » Sans compter qu'il adorait manipuler la servante. Asælys – enfin – eut un immense sourire. Le visage lumineux, elle tendit le tout au Chaman. « Est-ce vous en voulez ? Il vient de la Cité Engloutie. Je sais que … Les Sirènes sont un sujet tabou, mais leur chocolat est de loin le meilleur qu’il puisse exister. » Elles étaient les plus renommées dans la matière. Gourmande, Asælys en avala deux à la suite, avant d’en proposer, avec une naïveté et une bienveillance touchante, à Zane. Au fond, elle était convaincue qu’une petite douceur pouvait changer un monstre en amour. Elle voulait croire que ce n’était pas de sa faute s’il était méchant. Après tout, il aurait pu la tuer et il ne l’avait pas fait. C’était déjà bien. Un chocolat, c’était sa façon de l’encourager. Et de le remercier.

Spoiler:
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Dim 13 Déc 2015, 12:53

La somptueuse mélodie lui manquait déjà. S'efforçant de ne pas y penser, la brune rangeait les sphères de cristal avec précaution, prenant garde à ne pas les entrechoquer. La magie qu'elles contenaient méritait le plus grand respect, et il lui fallait les rapporter à Lua Eyael en parfait état, sans quoi son peuple aurait de sérieuses raisons de lui en vouloir. Ignorant pour quelle étrange raison on avait décidé de lui confier de pareils trésors, elle faisait tout pour ne pas les abîmer. Les sortir de l'étoffe sombre dans laquelle ils reposaient avait été toute une épreuve à ses yeux. La peur de les briser ou de les perdre lui nouait l'estomac. Consciente de l'importance de ce qu'elle tenait entre ses doigts blancs, elle murmura quelques mots inintelligibles et le sac se referma de lui même. Profitant du fait qu'Elune soit concentrée sur une autre personne qu'elle ne voyait pas encore, la Rehla s'empressa de tapoter à trois reprises sur le nœud noir. Celui-ci vint s'enrouler autour de son cou, transformant le sac en un pendentif grossier qu'elle cacha dans l'encolure de sa veste. Ainsi camouflées, les sphères étaient indétectables pour quiconque ne se trouvait pas être un haut gradé de son peuple, hauts gradés qui savaient de toute manière qu'elles étaient en sa possession...

Se tournant à nouveau vers sa partenaire, elle lui adressa un sourire enchanté, ravie de l'invitation offerte. "Merci beaucoup. La prochaine fois que je m'y rendrais, je penserais à venir te voir." Accompagnant sa déclaration d'une légère révérence, Callidora laissa un éclat malicieux traverser son regard doré. À bien des égards, elle restait encore jeune pour une Rehla, et elle vouait naturellement une certaine admiration pour ses semblables, surtout lorsque ceux-ci s'avéraient plus expérimentés qu'elle, ce dont elle ne doutait pas à propos d'Elune. Le chant révélait une quantité impressionnante d'informations sur un individu lorsqu'on y faisait suffisamment attention. La brune porta enfin son attention sur la personne à qui avait souri sa congénère et resta muette d'étonnement. La puissance qui se dégageait de la jeune femme qui les observait en silence irradiait autour d'elle comme un halo de lumière. Une chevelure de soleil encadrait son visage aux traits fins qui s'orna d'un sourire avant que la magnifique apparition ne tourne les talons. L'espace d'un instant, elle se demanda si elle ne se trouvait pas en plein rêve. Un contact rempli de douceur la tira de cette pensée.

Clair de Lune, la charmante boule de poils. Avec une infinie délicatesse, la Rehla passa une main dans son pelage soyeux, le sourire aux lèvres. Etrangement, elle lui rappelait Asmodée, le majestueux félin qui rôdait parfois à ses côtés et qu'elle n'avait d'ailleurs pas vu depuis quelques semaines. Haussant les épaules, elle décida de laisser cette considération pour plus tard. Mais le sentiment de solitude profonde qui l'avait effleurée vint l'envahir brutalement. Depuis l'épreuve dont elle s'était tirée à grand peine, elle se sentait terriblement seule, comme si une partie d'elle-même avait été arrachée. C'était l'une des raisons pour lesquelles elle avait décidé de venir s'occuper d'un stand auprès de ses congénères. Une lueur de tristesse ternissant légèrement ses yeux dorés, elle releva la tête vers Elune. "Que dirais-tu d'une petite balade, histoire de découvrir ce que les autres proposent ?" Sa question s'accompagna d'un sourire joyeux. La curiosité prenait le pas sur la tristesse, du moins pour le moment. Pleine d'espoir, Callidora attendait patiemment la réponse de sa consoeur. Elle ne voulait pas se retrouver seule à nouveau.



Résumé et gain:
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11263
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Dim 13 Déc 2015, 14:37

Veillant à ne rien laisser transparaître de ses appréhensions, Mancinia écoutait d'une oreille attentive ce que lui disait son interlocuteur. Comme elle s'en était douté, les armes des démonstrateurs Orishas n'étaient pas fait d'un alliage qui lui était coutumier, mais en Orishalque. Elle ne connaissait ce matériau que de nom et de réputation, un bien commercial qui n'appartenait qu'à ce peuple libre et dont pas mal d'autres races enviaient les propriétés. Jamais l'Humaine ne l'avait vu autrement qu'au poing de combattants Orishas et ce n'était pas comme si elle aurait été leur demander l'autorisation de l'observer de plus près. Rien ne lui avait encore permis d'apprécier de telles armes d'aussi près. Dans sa contemplation muette, elle entendit le rire de celui qui le faisait face quant à ses interrogations. Ce dernier n'était pas Forgeron, mais bel et bien un Soldat. Elle aurait cru qu'il était du genre à rester au calme, comme quoi les apparences peuvent être trompeuses. Mais peut-être que tous les Orishas ne savaient pas rester en place ? C'était des êtres libres, certains d'entre eux pouvaient être fonceurs, sans se soucier des conséquences. Jamais elle ne critiquerait cette manière de faire, surtout qu'elle la respectait. Son interlocuteur lui retourna alors sa demande et ce fût à son tour de laisser un rire franc éclaté ;

Non. Je combat pour les miens en cas de nécessité, mais mon domaine se trouve dans la Joaillerie. Je ne suis encore qu'une modeste Sertisseuse, mais si mon art s'améliore à l'avenir, mes conceptions pourront s'étendre aux armes.

Un sourire malicieux apparu sur son visage, tandis qu'elle marquait une pause ;

Il faut croire que nous sommes un peu contraire l'un de l'autre, vous avez choisis d'être dans l'action et moi, de rester au calme !

Cela ne changeait rien au fait que, l'un comme l'autre, ils aimaient leur métier. Son interlocuteur avait le regard pétillant quant à lui faire découvrir son propre univers, elle-même était fort curieuse sans pour autant y connaître grand-chose dans le forgeage. La Coupe des Nations lui permettait vraiment de découvrir de nouvelles choses intéressantes ! Le Soldat lui proposa ensuite d'en manier une. Son sourire se figea alors qu'il se retournait vers son étalage. Est-ce qu'elle pouvait toucher de l'Orishalque sans crainte ? N'y allait-il pas y avoir un effet contraire ? Mancinia voulut le demander, mais elle se retient de laisser les mots s'échapper, de crainte de ne se faire légèrement chasser. Comme d'habitude. Une habitude dont elle aimerait être débarrassée, d'autant que la jeune femme aurait un peu de mal d'être repoussé par une race qu'elle appréciait autant. Pour elle, tous les Orishas étaient des amis. Des alliés dont elle refuserait de se défaire si cela lui était possible. Après tout, c'était grâce à certains d'entre eux qu'elle pouvait serrer sa mère dans ses bras et résidaient toutes deux en Utopia. Elle eut à peine le temps de se remettre à sourire, essayant de reprendre contenance avant qu'il ne remarque son embarra.

Mancinia n'était pas une épéiste, mais la lame qu'il lui présenta était d'une rare beauté. Sa hampe cruciforme et droite semblait être taillée pour le combat dans sa forme la plus pure, le fait de parer les coups de l'adversaire devait être une fonctionnalité secondaire au sein de ce peuple. Ou bien était-ce la manière de faire générale des bretteurs ? Avec une tel garde, le poids devait être tout aussi charmant, mais son apparente légèreté remettait en doute ce dernier point. Et que devait-elle dire à propos de son tranchant était redoutable, ce qui indiquait son bon entretien, car la moindre protubérance sur le poli de la lame accrochera à coup sûr ou la brisera au prochain coup. La lancière qu'elle était ne pouvait être qu'intriguée face à cet arme qu'elle maîtrisait à peine, tout autant que son regard dévorait  le fer noir caractéristique, qui irisait avec la lumière ambiante d'Orihime ou bien des rayons solaires qui se glissaient des cieux vers eux et lui donnant un aspect goethite. Anxieuse, l'Humaine allait prendre la poignée de l'arme lorsque le Soldat lui enleva avant qu'elle ne l'eut effleurée. Avant de lui poser cette question raciale. Trop tard. Dommage. Inspirant un grand coup, elle finit par dire ;

C'est exact. Je suis Humaine.

Elle remit son bras le long de son corps.

...Si votre arme à des spécificités magiques, il vaut mieux pour vous que je ne la prenne pas en main.

Surtout qu'avec les récents événements, Mancinia avait l'impression que son aura caractéristique l'enveloppait dans une bulle protectrice. Parfois étouffante, elle se renforçait constamment comme pour mieux rejeter tout ce qui avait un trait magique. Elle regardait furtivement les autres armes exposées.

J'espère que...Cela ne les affecteras pas plus. Ou préférez-vous que je m'éloigne ?

Elle et tous ceux ici présents...Ils étaient vraiment des êtres contraires.


800 mots
04 | 07


Résumé IV:


[Rp pour tous] - La Coupe des Nations - Page 7 Chriss10
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Dim 13 Déc 2015, 19:34



LA COUPE DES NATIONS
RP pour tous.

L’hommasse était une bien étrange créature. Une indicible curiosité à la personnalité complexe et au discours insondable. Joviale et avenante, mais à la peau aussi froide que le marbre. La stance avait tiré un incoercible sourire. L’inénarrable nitescence de plaisir qui avait envahi les prunelles de l’androgyne aurait inquiété les plus étroits d’esprit. La morsure pernicieuse de la lanière de cuir revint à l’esprit du proscrit, l’incitant à mordre sa lèvre inférieure. Jamais il n’aurait pu évoquer cet accessoire comme un plaisir, une appétence au détour d’un acte charnel. Jamais. « Effectivement. J’évoquais la torture Dame Latone. » Le titre était placé pour faire bonne figure, comme pour signaler de la façon la plus innocente qu’il soit, qu’il avait bien imprimé qu’elle était une femme. « Je n’ai pas eu le loisir, s’il est un loisir, de considérer le fouet comme un délice. Bien loin de là. » Le souvenir, quoique brumeux, de son bourreau à la mine torve, résidait en lui comme une empreinte indélébile. Chaque fragment claquant comme un nouveau coup de l’attirail. La mâchoire du réprouvé se serra imperceptiblement. Il n’eut guère le temps de se morfondre. Des iris dissemblables trouvèrent les siens, captivant ses pérégrinations mentales. Ces derniers si dilatèrent sous le poids de l’information mais il conserva son mutisme de façade. Avisant le geste et le singeant d’un clin d’œil, il lâcha quelques palabres au gré d’un zéphyr, écartant toutes chances à l’esprit d’en discerner les tenants. « Votre secret est le mien désormais, ma chère. »

Vadim observa longuement la plèbe, laissant Latone devenue Léto s’épanchait en quelques phrasés. Une litanie aux relents oniriques s’était dévoilée, berçant le lieu de sa douce musique. Le brouhaha assourdissant semblait s’être apaisé. L’hère reporta son attention sur l’hommasse, qui s’était tournée tour à tous vers lui, puis vers l’esprit insondable qui errait à ses côtés, telle une chape de brume épaisse. « Oui, j’y ai participé également, en faveur des ondins, pour ma part. » Il se tut un instant, songeant de nouveau à l’épreuve. A la course effrénée, à la meurtrissure du fouet, à la blessure de la pointe qui avait traversé son genou. « Je ne m’attendais pas à… ça. C’est sans doute pour cela que je bois d’ailleurs. J’ignore comment vous faîtes pour tenir le coup, vous autres. » Ses prunelles céruléennes se perdirent au-delà de la silhouette de l’androgyne. Fixant un point inexistant, un voile intangible s’étendant devant son regard. « J’ai la sensation d’avoir été brisé durant ces derniers jours. Que l’on m’a brisé et que l’on a tenté de me reconstruire, sans parvenir à remettre les pièces à leur place d’origine. » Le discours abscons et le plaidoyer de l’aviné s’étaient évadés. Les affres du spiritueux étaient bien là, mais la mélancolie et le désespoir l’étreignaient d’avantage que l’opacité du monde autour de lui. « Chère Latone, j’aime autant boire pour oublier tout cela. Pour ne pas me morfondre et m’étendre plus que de raison sur les récents évènements. Chose que, malgré moi, je suis entrain de faire en ce moment même. » Un sourire lascif s’étendit sur ses lippes. « Et puis, l’alcool fait passer la douleur de mon genou. Ils sont capables de me laver, me téléporter et de changer mes vêtements, mais même pas foutu de soulager une rotule. C’est bien l’apparence, mais j’en ai plein le… Enfin, passons. » Vadim déposa le tonnelet de bière à ses pieds. Il sentait la morsure de cette dernière s’éloignait peu à peu de lui, et se tourna vers l’hommasse, fixant ses prunelles hétérochromiques avec affabilité. « Vous savez, bien que votre compagnie soit des plus agréables, j’ai hâte de quitter cet endroit. Toute cette débâcle de badauds et de bons sentiments me laisse de marbre. » Ses lèvres se scellèrent un instant. « Feindre l’affection et l’unité. C’est aussi cocasse que perfide. » Son ressentiment était virulent, s’encrant de le rejet dont il avait jadis été victime. Cet ameutement était, à ses yeux, une hypocrisie. « Au sujet de votre proposition à devenir chaman, bien qu’elle fut ironique, je pense très sincèrement que discuter régulièrement en compagnie d’esprits, me tirerait vers la folie. Je suis un réprouvé, j’ai des prédispositions ! »


Nombre de Mots | 702.
N° de post | 3.

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Résumé:
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Dim 13 Déc 2015, 20:27


Mots : 988
Elle avait envie de disparaitre. Ses yeux plongés dans les lumières de Galick, elle n'eut d'autres réactions que de se tourner, se blottir contre lui « Att... Attends... Accorde moi quelques... minutes... » Il la tenait de son bras fort, l'empêchant de tomber plus, de s'écrouler à nouveau. Lui à genoux sur le sol, et elle contre sa carrure de monstre. Là où elle se sentait le mieux après tout, là où elle était en sécurité. La proximité qu'elle entretenait avec lui la satisfaisait en permanence. Mais ici... Elle était apeurée. Elle voulait fuir, que plus personne ne la voit jamais, pour qu'au final on l'oublie et qu'on la laisse tranquille. Le géant faisait tout pour la rassurer, riant de sa maladresse, mais Ninalyna avait l'âme en peine. Elle avait bêtement risqué la vie de plusieurs personnes, à cause de ses problèmes personnels. Galick avait su s'interposé, il avait su repousser le danger une fois de plus, mais combien de temps cela durerait ? Combien de vie cela fauchera avant que tout ne s'arrête définitivement ?
L'Orine fit glisser un doigt tremblant sur la main de Galick, venant goûter du bout des lèvres le merveilleux nectar. Le miel était délicieux, et elle fut contrainte de finir les goutes sirupeuses qui coulait de son doigts. Elle en prit assez pour sentir le sucre et tout le goût délicieux.
Elle se sentait affreusement seule. Ce n'était pas la faute du monstre, lui qui faisait tout ce qu'il pouvait, non c'était la sienne à elle. Ninalyna culpabilisait, se détestait, se maudissait en permanence, sans pouvoir arrêter ses larmes. La belle fleur lui demanda alors d'attendre, de lui laisser le temps de s'en remettre car... simplement, elle n'avait pas la force d'assumer tout cela. Elle n'avait pas la foi de faire face à cette situation. L'Elfe s'étant remis sur pied, fit en sorte de disperser la foule au niveau du stand, remettant en place les tables et les meubles. Les grandes toiles ornementées furent magiquement réparées et, dorénavant, il n'y avait que deux personnes, derrière un comptoir d'exposition de miel, comme si rien ne s'était passé. Les Elfes étaient efficace en terme de puissance magique...

Au bout d'un moment, l'Orine regarda Galick « Je ne vais pas te faire l'affront de rentrer... Je vais bien. Je vais... Mieux. » Elle se releva alors, la mine basse, les yeux immédiatement cernés. Une fois sur pied, elle se dirigea, pantelante, vers son instrument qu'elle rangea soigneusement. Une femme arriva à ses côtés demandant « Est-ce vous qui jouiez de la musique un peu plus tôt ? », « Oh euh... Oui, c'était moi. », « Fabuleux ! Pouvez vous m'en dire un peu plus sur ce bel instrument, et sur le genre de musique ? », « Je... » La fleur aurait aimé lui dire qu'elle était souffrante, qu'elle allait devoir partir, mais sa gentillesse prévalait sur le reste. Ainsi, elle resta derrière l'étal de miel, expliquant la musique, son art, son instrument. Au bout d'une dizaine de minute, la femme partie, ravie de toutes ces informations. Nina la regarda s'éloigner sans bouger, soupirant. Les larmes aux yeux, confuse, elle voulu pleurer à nouveau. Des flashs de l'attaque revenait sur elle, et son coeur se mit à battre la chamade de savoir qu'elle avait failli mourir. Elle, ou même Galick.

Comme si elle le pensait partit, elle se tourna vers lui brusquement. Il se tenait là, droit et fier. Doucement, elle s'approcha de lui à nouveau, ne le quitta pas des yeux, avant de se tenir si près de lui qu'elle devait se briser la nuque pour le regarder. Posant ses mains sur son cou, elle osa toucher la peau ciselée de ses mâchoires ouvertes, ne touchant pas à ses dents visibles, ne sachant pas quelles sensations cela pourrait lui faire. Elle décrivit alors des pommettes tout juste existantes, pour finir par laisser filer ses doigts sur son torse. De ses ongles, elle gratta sa peau tirée, incisant des marques, comme pour se rendre compte de combien il était réel. Ses lèvres, tout juste entrouvertes, laissaient échapper un souffle chaud, plus lourd que d'habitude. Les secondes, puis les minutes passèrent, alors qu'elle se perdaient dans la contemplation et la découverte de ce corps qu'elle appréciait déjà tant. Collée à lui, presque fusionnant avec son propre être, elle s'appuyait contre lui, dévorant de ses yeux pourtant innocent, ce qu'elle touchait de ses doigts. Ses mots sortirent avec difficulté, entrecoupés, saccadés « Ga... Galick... » Elle soupira lascivement, caressant son bras « Je t'... » Ses lèvres brillaient, séduisantes, succulentes, son corps entier s'était mue dans une facette que ni elle, ni lui ne connaissait. Pour ça ? Pourquoi maintenant ? Etait-ce... Ce miel ? Seulement, elle ne pu achevé sa phrase, que l'Elfe, le tenancier du stand, vint les quérir « Vous ne... Oh pardon ! » L'Orine se retourna, collant son dos au corps du géant « Ou... Oui ? » Elle était essoufflée, légèrement rouge et son coeur... Son coeur tambourinait dans sa poitrine « Je voulais simplement savoir si vous alliez bien et si vous désiriez rentrer. Je vous préparer du miel à emporter... », « C'est gentils, nous comptions faire... un tour. », « Je vois. Prenez votre temps. » Il ne les avait pas vraiment regardé, et il s'éclipsa aussi vite.
Ninalyna était finalement gênée. Encore rougie, pourtant elle n'avait rien fait, si ce n'était avoir quelques pensées impures, des délicatesses qu'elle n'aurait jamais effleurés en temps normal. Que devenait-elle ? Démoniaque tentatrice comme ces parias ? Elle le refuserait. Elle abandonnerait tout, pourvu qu'on lui laisse sa pureté. Cette pureté chaste que Galick aimait tant.



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Dim 13 Déc 2015, 21:31

La Coupe de nation était un événement à ne pas manquer chaque année. Il s'agissait d'une compétition entre les différentes races. Comparativement aux années passées, j'avais décidé de laisser ma marque au sein de la catégorie de la magie. Je ne faisais pas le poids contre le roi et d'autres élémentals de mon peuple, mais j'avais eu l'audace d'y participer. L'épreuve fut instructive et fort intéressante. J'avais appris à mieux me connaître et de mieux percevoir qui je suis réellement. J'avais pris du temps pour récupérer et je n'avais pas été à la cérémonie suite à la Coupe des nations. J'avais eu besoin de repos et de calme. Je voulais me remettre sur mes pieds pour me présenter au travers des autres nationalités.

Ce fut après un voyage au sein de Somnium que je réalisais que je ne devais plus me cloisonner comme je l'ai trop longtemps fait. Alors, je décidai de sortir avec ma grande robe bleue pour aller à la rencontre de gens de différentes nationalités ainsi que les stands qui témoignaient de leur culture personnelle. Avant d'explorer les autres nations, j'ai décidé de me rendre directement dans le secteur des élémentals. J'espérais voir quelques un de mes confrères et consoeurs de race. Cependant, je fus étonné de voir que l'endroit était relativement vide. Soudainement, je m'en voulais de ne pas être venue plue tôt. Il aurait été dans mon devoir de représenter ma race. Maintenant que les événements avaient beaucoup progressé, il était trop tard pour s'installer. Je me mordis la langue en voyant cela. Je sentis même un long frisson dans le dos. Je réalisais à quel point ma race était à la dérive. Le roi absent, ma race semblait ne plus savoir où aller. Je ne pouvais attendre que cela continue. Il faut que les choses changent. Dès que la coupe des nations allait prendre fin, j'allais devoir faire bouger les choses. Par contre, je devais rester pour le moment. Il y allait avoir les résultats de l'épreuve et je ne voulais pas manquer cela.

La seule chose que je pouvais faire, pour le moment, était d'observer les autres nations et apprendre un peu plus sur eux. Alors, c'est d'un pas constant que je me suis mise à marcher dans la foule. Il y avait beaucoup de monde et je n'appréciais pas trop cela, mais je ne devais plus suivre mes craintes. Je devais les affronter et marcher droit devant. Je pouvais entendre beaucoup de gens qui parlaient entre eux. Certains semblaient à l'aise et discutaient avec des gens qui présentaient de leurs biens. J'aurais bien pris le temps de regarder chacun des stands, mais certains avaient beaucoup trop de gens. En regardant de gauche à droite, je cherchais un stand plutôt libre où je pourrais profiter pour apprendre sur une race qui me semble peu connue par ma personne. Puis, je vis l'endroit des anges. Je n'avais jamais eu vraiment de soucis auprès de cette race. Cependant, ma race n'avait pas une bonne relation avec eux suite à la guerre entre eux et les anges déchus. Il était peut-être le temps de faire la paix et non la guerre. Alors, je rentrai dans le lieu et mon regard fut rapidement attiré vers quelqu'un ayant un fort charisme. Autant que la beauté de la dame n'était pas à discuter, mais je la connaissais plus que beaucoup plus que certaines personnes de mon réseau. Il s'agissait de Lumi, ma demi-soeur. Elle semblait parler avec un Ange. Je décidai de faire comme si de rien n'était et venir la côtoyer subtilement. Alors, je m'installai à côté d'elle en regardant ce qui se passait.

- Est-ce que je peux vous venir en aide?

Je fis un léger sourire en regardant du coin de l'oeil la réaction de Lumi à mon intrusion.  


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Lun 14 Déc 2015, 15:13

Elle riait.... Avec tout le bon cœur qu'elle pouvait y mettre, avec toute l'insouciance et la gaité qu'un rire pouvait inspirer. Chez certaines personnes, on pouvait lire leurs émotions et leur sincérité sur leur visage. Elles reflétaient ainsi des évidences par leur attitude, leur expression, les sentiments qu'ils dégageaient. Et cela pouvait se vérifier chez Yulenka, lorsqu'elle laissait tomber ce masque de bienséance et d'étiquette que son statut lui imposait. Plus troublant encore, à travers l'illusion qu'elle produisait, malgré ces traits qui n'étaient pas les siens, elle parvenait à dégager cette sincérité, ces évidences. Ainsi.... Pour les éventuels passant qui se seraient arrêtés sur son visage, ils auraient pu juré qu'il avait affaire là à une angelesse. Et dans un sens, ces personnes ne se seraient pas complètement trompées. L'ancienne nature d'ange de la vampiresse, bien qu'appartenant au passé, avait irrévocablement marqué ses traits. Mais cela ne la déservait pas. Après tout, ces traits doux et bienveillants lui étaient naturels, et donc lui allaient bien. Ils illuminaient son visage, exprimant une gaieté et un bonheur communicatif. Un trésor insoupçonné, que pour l'heure son père pouvait savourer et qu'il gardait presque jalousement. Lui mieux que quiconque pouvait accéder à ce secret, et savait traduire en cet instant de bonheur et de quiétude, le retour indéniable de Saphir.

Son père lui aussi riait et savourait pleinement ce moment de partage. Le reste du monde pouvait bien attendre, car il n'était pas le plus important ici. Il y avait leur monde à eux avant tout. La brave pleurait de rire, de ces larmes qu'on souhaitait à ceux qu'on aimait, et interpellant sa fille sur ses boutades, il continua de faire le pitre, faisait des grimaces qui ne firent qu'aggraver le fou rire de la demoiselle. Lorsqu'elle parvint à son tour à reprendre un peu son souffle, elle lui rétorqua.


-En même temps moi j'aime bien les gros nounours ! Un ours tout maigre c'est moche ! Et puis un ours dodu c'est plus doux et confortable.

Et sans se priver, elle plaça une main de chaque côté des joues gonflées du bélua, avant d'appuyer sur ces dernières, forçant l'homme à expirer l'air qui gonflait ses joues, le tout dans un bruit de ballon de baudruche qui se dégonflait. Chose qui bien entendue, replongea la demoiselle dans un fou rire qui lui secouait les côtes. Et c'était adulte, on pouvait l'assurer. Elle observa son père saluer quelqu'un au loin, sans vraiment y porter plus d'attention que cela. Pour l'instant le monde se résumait à lui et c'était tout. Et d'ailleurs, elle avait envie de mettre le décors plus à son goût. Farfouillant dans son sac, la jeune femme en sorti une petite boule à neige. Elle renversa cette dernière, la secouant soigneusement, et observa le paysage miniature se recouvrir de neige..... Tandis qu'autour d'eux, la neige se mit également à tomber, en gros flocons qui faisaient penser à des petites plumes de duvet. Cette neige ne tiendrait certainement pas en y pensant bien. Mais elle donnait du charme à cette place, enfin pour qui aimait la neige bien sûr. Et bien évidement Alice adorait la neige.... Elle s'amusait d'ailleurs beaucoup de voir les gros flocons se déposer sur la tête de son père, pour s'y retrouver piégés dans sa chevelure ébène.

Elle semblait ne pas réaliser qu'il en était de même pour elle, surtout que ses cheveux étaient bien plus longs que ceux de son père. Elle rangea la boule à neige dans son sac, et s'amusa à faire glisser les plus gros flocons le longs de la chevelure de son père, les bousculant par de très légers à-coups. Les flocons étant fragiles, elle devait limiter le contact au minimum pour ne pas les briser ou les faire fondre. De son côté.... Elle donnait l'impression qu'on lui avait renversé un sac de plumes blanches sur la tête ! Un peu comme si on avait ouvert un oreiller au dessus de sa chevelure.... On avait donc un ours polaire d'un côté et un petit poussin blanc de l'autre. Curieux duo qui semblait toutefois bien s'amuser. Il restait à espérer à présent que la neige n'allait pas déranger qui que ce soit dans les alentours. Mais comme elle ne tenait pas vraiment, et qu'elle n'était que temporaire, il y avait heureusement que peu de chance que cela puisse être embêtant pour quelqu'un. Et au pire des cas.... Tant pis !
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Mar 15 Déc 2015, 14:15

Je souri a Callidora avant d'attraper Clair de Lune, et de la jucher sur mes épaules. Je réfléchis alors à la question de la Rehla avant de regarder le ciel. L'heure avance et je réalise que j'ai bien d'autres projets, néanmoins, je refuse d'abandonner la ma consœur. Et puis tout bien réfléchis, je dois aussi retrouver Lindsey alors nous avons le temps de marcher un peu. Je remarque un jeune homme aux cheveux blanc qui nous observe, je l'ignore cependant.

- Je dois retrouvée une amie. Une ange alors oui, nous pouvons marcher ensemble le temps que je la retrouve. ensuite hé bien, je crains ne devoir partir.
- Miaou ?
- Oui Clair de Lune, ensuite nous rentrerons à la maison. Mais ce n'est pas à la seconde.

Ma compagne ronronne et je suis heureuse de comprendre son langage, c'est un plus. Nous partons donc, en quête de stand intéressant. Ce qui me laisse a penser que je devrais récupérer la sculpture de bois à l'effigie de ma boule de poil d'amour. Mais ce qui me frappe en cet instant c'est que je ne me sens guère en forme. C'est comme lorsque je suis arrivée ici, de nouveau, je me sens épuisée. C'est que, je n'ai toujours pas pris temps de me reposer. Je chasse pourtant ses pensées désagréable, observant un homme qui peint à même les corps, traçant des symboles que j'ai déjà pu remarquer. Un chaman à n'en point douter. Je n'ai jamais eu l'occasion de discuter avec l'un d'eux et je me dis qu'il faudra un jour que je prenne le temps d'en savoir davantage. Mais pas aujourd'hui. Au lieu de ça, je préfère questionner Callidora.

- Je ne pensais pas trouver quelqu'un comme toi tu sais. les nôtres sont souvent si réservé ...

Je lui souri aimablement, mais déjà, je repère un attroupement plus loin. Je reconnais Lindsey du premier coup d’œil grâce à sa chevelure. Elle semble en bonne compagnie et il me faut un peu de temps pour reconnaître Zéphiel. Je me rappel avec un léger sourire nos dernières aventures mais mon humeur s'assombris quand je songe à ce que je vécu a Pabamiel. Néanmoins, peu m'importe, je délaisse Callidora, non sans m'en excuser pour aller attraper le bras de Lindsey. Cette dernière est surprise mais en me reconnaissant, elle se détend et affiche un sourire jovial. Je lui explique doucement que je vais partir car je ne suis pas vraiment en forme. Son visage affiche alors un air soucieux et elle pars aussitôt s'excuser au près de Zéphiel, annonçant qu'elle va partir avec moi. Je sourit faiblement pour toute excuse. Mais un mouvement dans mon champ de vision attire mon regard. Le jeune homme aux cheveux blanc est toujours là. Un instant il me semble qu'il m'observe.

J'oubli le jeune homme alors que Lindsey m’entraîne dans les rues, et peu à peu, nous nous retrouvons toute les deux -trois si l'on compte Clair de Lune - mais mon amie remarque alors que mon regard se perd derrière nous. Lindsey voit a son tour le jeune homme et ce dernier viens vers nous, son visage impassible ne trahissant nullement ses intentions. Il s'abaisse légèrement néanmoins avant de prendre parole.

- Pardonnez moi mesdemoiselles. Je me nomme Arès et j'aurai aimer pouvoir vous accompagner.

Son regard se pose clairement sur moi. C'est un magicien et il l'annonce avec un calme serein. Lindsey se détend aussitôt et pour ma part, je découvre qu'il ne me mens pas, ce qui me rassure a mon tour. Nous partons donc tout trois alors que je questionne peu à peu Arès. Ignorant encore qu'à présent, il restera dans mon sillage.
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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

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◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mar 15 Déc 2015, 17:13

Au plus profond de son âme, au sein de cette singulière clarté où l'esprit de la chamane persistait, une chaleureuse pulsation de chaleur étreignit son corps, rassurée par la promesse de son anonymat. A force de courir, de se cacher et d'espérer qu'on ne s'en prenne ni à elle, ni à ses proches, cela faisait du bien à Léto de rencontrer des personnes compréhensives et surtout loyales. Déjà que son avenir allait être encore plus semé d'embûches, il fut de bon ton qu'elle s'accoquine avec des camarades de tout horizon. Surtout après sa grosse bourde au sujet des plaisantes lacérations du cuir. Quoiqu'il en soit, Léto fut d'autant plus ravi d'avoir rencontré un autre concurrent de l'épreuve de force. À l'époque, elle ne connaissait qu'un vampire parmi les participants, qui d'ailleurs l'avait battu, c'était d'autant plus intéressant pour elle de découvrir d'autres personnes qui comptent sur leur force physique et mentale pour avancer dans la vie. Une philosophie de vie qu'elle embrassait petit à petit, et espérait à terme s'y plonger pleinement. Elle en bavait d'avance d'être plus forte que "tous". C'était bien pour cela qu'elle s'était battue cette année, une seconde fois, pour remporter la Coupe, au moins finir sur le podium lui siéra bien. Après quoi… elle trouvera bien un autre défi, encore plus impressionnant, à remporter. Pour l'heure, Léto devait juste se remettre de ses émotions, plus facile à dire qu'à faire, comme on pouvait notamment le constater avec Vadim.

Le réprouvé – représentant des ondins, quelque peu cocasse en sachant qu'elle-même avait concouru pour un autre peuple – ne semblait pas s'être encore bien remis de ce que les Ætheri leur ont fait subir. L'ombre ne pouvait que le comprendre ; elle se massa le front où trônait cette couronne invisible, celle qui l'encageait temporairement loin de la souffrance. Contrairement à ce qu'il affirmait, elle ne tenait pas tant que ça le coup ; elle avait une autre échappatoire que l'alcool, c'était tout. Mais lui avouer ceci, en plus de son identité "secrète", serait peut-être un peu trop à assimilé pour le pauvre réprouvé. Surtout que le peuple des ténèbres n'était aucunement connu mondialement. Bref, comme à son habitude, la blonde était excessivement compatissante envers son camarade et l'idée de le laisser traverser tout ceci seul lui meurtrissait le cœur ; déjà que ce dernier était assez martelé par la malédiction des ombres… Aussitôt que le rouquin déposa son tonneau de bière, elle s'approcha et tendit sa main vers l'épaule du jeune homme, des doigts réconfortants s'appuyèrent sur la peau du réprouvé, un maigre sourire saupoudra le tout pour l'encourager à suivre cette voie de confort.

" Vous n'avez pas été le seul à en souffrir, l'épreuve de cette année a été très… difficile. Dire que la dernière fois, il fallait escalader les Cascades Cristallines… et affronter sa plus grande peur. Elle s'arrêta un peu sur cette constatation ; au final, laquelle des deux épreuves fut la pire pour elle ? Qu'est-ce qui aurait été la plus insurmontable pour Vadim ? Hmm, en fait, la Coupe des Nations côté force, ce n'est jamais très drôle ; les organisateurs sont très sadiques de ce côté-là. Mais ne vous en faites pas ! Vous n'allez pas en mourir, enfin j'espère. Buvez jusqu'à que vous vous sentiez mieux, ou même faites autre chose, cela ne peut que vous faire du bien. " Léto n'a jamais été une très bonne oratrice pour réconforter les âmes en peine, seule son incommensurable bonne humeur faisait de l'effet, bien que ce dernier soit inhibé par son état d'ombre à l'heure actuelle.

La blonde retira sa main, brisant le contact entre eux. Sous le discours un chouïa philosophique sur les bords du réprouvé, la chamane lorgna du côté de la foule. Une joie palpable gagnait le moindre des passants, un enthousiasme que les deux concurrents ne pouvaient guère partager après ce qu'on leur avait fait subir. En ce sens, et puisque Léto n'était que peu encline à s'opposer aux propos bombés de sagesse, elle hocha légèrement de la tête. Bien qu'elle n'ait pas vu les choses sous cet angle, elle partageait pleinement cette envie de s'en aller, et d'oublier.

" C'est vrai, j'ai un peu envie de partir… Elle se tut quelques secondes avant de tirer de nouveau ses lèvres en ce sourire dont elle avait le secret. Mais pas avant d'avoir cette fameuse bouteille que vous m'avez promise. Ce n'est pas parce qu'ils broyaient du noir qu'elle devait se priver de laisser ses rares émotions positives se manifester. Surtout le rire, un partage qu'elle laissa échapper malgré elle aux derniers propos de Vadim. Hé, je ne suis pas encore folle ! Enfin je ne crois pas, ou en tout cas pas trop. Elle prit une légère pause avant de s'attarder sur le terrain brumeux. Les esprits sont des gens comme nous, ils ont vécu des choses et continuent de le faire, beaucoup d'entre eux sont très sages d'ailleurs. J'aime leur parler. Mais nul besoin de s'étaler davantage sur le sujet, la situation était déjà assez morbide comme ça, et elle ne souhaitait pas incommoder Slanguen, qui était malgré lui emporté par le babillage des deux protagonistes. Au fait, pourquoi vous avez concouru pour les ondins et pas pour les réprouvés ? " Sa curiosité maladive la poussait à comprendre s'il admirait le monde comme elle le faisait.

~~~

" Doucement, ne te surmène pas… " Galick était le seul à bien connaître la condition de l'orine, le seul à la comprendre et à savoir comment agir pour ne pas la brusquer.

Tel un ange protecteur – un ange vachement moche quand même, même les déchus avaient meilleure allure que lui – il garda la jeune femme sous le bras, son regard passa de la compassion pour Ninalyna que la méfiance envers autrui. Maintenant, il était fixé : leurs ennemis ne se gênaient pas pour les attaquer n'importe où, même au beau milieu d'un évènement mondialement populaire. Soit ils étaient fous à lier, soit excessivement confiants. Dans les deux cas, le berserker commençait à mûrir l'idée que leur meilleure défense était l'attaque. Fuir éternellement risquait de tuer l'orine à petit feu, et lui-même ne pourrait sûrement pas la protéger pour toujours à cette allure. Ils avaient besoin d'alliés, d'informations… et lui, surtout de force. Ce n'est pas avec ses quelques bagarres de rue que le géant parviendra à s'imposer. Cela lui coûtait de l'avouer, mais ce n'était pas la taille qui compte, malheureusement.

Galick fut tout de même agréablement surpris que Nina s'empare du miel dégoulinant sur ses doigts calleux pour le goûter. Un nectar revigorant après toutes ces épreuves, il en était sûr. L'abomination fit en sorte de ne pas paraître incommodé par la scène, fort heureusement ils étaient à l'abri derrière le comptoir, protégé par les elfes redoublant de magie pour assurer le reste de leur prestation. Galick avait toujours admiré ce lien étroit qu'avaient les oreilles pointues avec la nature, mais ce sentiment naissait sûrement du fait qu'il souhaitait voir Julia et Alix à Earudien, ou que le défunt Oberon ait été un gardien des Yggdrasils de son vivant, ou alors n'était-ce qu'une envie de faire affront à son ancienne fréquentation alfar. Bref, dans tous les cas, il admirait le côté elfique de Ninalyna, tout simplement.

" Au moindre problème, on s'en va, d'accord ? " Répondit-il à l'affirmation de l'orine, après tout il n'était là que pour les résultats, qu'on pouvait très bien lui transmettre plus tard, pour le reste tout était focalisé sur Cœur-Écarlate.

Une fois sur pieds, Galick fut un peu plus serein, même si son esprit bouillonnait de rage lorsqu'on osait s'adresser à Ninalyna. Il resta bien concentré sur l'intruse qui se révéla être finalement qu'une simple admiratrice. Le berserker préférait rester sur ses gardes, un assassin pouvait revêtir n'importe quel rôle après tout… si seulement il était capable d'en faire de même, pour mieux cerner le faux du vrai dans cette foule de badauds. Être un garde du corps confirmé ne lui servira pas longtemps, il allait devoir redoubler de ressources pour arriver au même niveau que les cavaliers de Sven.

Alors qu'il trépignait d'impatience de réduire en bouilli la tête de ce dernier, toute envie de meurtre s'estompa au moment même où l'orine commença à agir de manière relativement étrange. Au début, il crut qu'elle allait lui confier quelque chose, une envie de s'éloigner ou quoique ce soit, mais il ne s'était certainement pas attendu à ce que cela finisse ainsi. Le colosse essaya tant bien que mal de rester de marbre aux gestes d'affection de Ninalyna, mais pour un homme aussi passionné que lui, c'était forcément difficile. Il déglutit, tenta de rester droit et de restreindre ses bras de ne pas choper l'orine pour faire quoique ce soit d'indécent en public. Cette scène lui rappelait, étrangement, quelque évènement bien familier, une pièce même très proche de ce qu'il avait vécu auparavant… Sur le coup, Galick ne parvint pas à cerner ce sentiment de déjà-vu, puis l'elfe qui s'occupait du stand finit par les interrompre. Tout s'éclaircit enfin et il attendit bien sagement qu'il parte pour cracher sa bile ; tout en espérant que Nina, collée à lui de la sorte, ne remarque pas la sensible excroissance qui commençait à se former au bas de ses abdominaux.

" Qui a osé mettre une flasque de vérité dans le miel ?! S'écria-t-il en serrant d'un bras la jeune femme contre lui, comme pour la protéger de l'insanité des fous de ce monde. On m'a déjà fait le coup l'année dernière, ça suffit maintenant ! " Il se rappelait comme si c'était hier, de la fois où Oberon fut pris au dépourvu par le vin empoisonné, celui qui lui fit dire ses quatre vérités à quiconque se retrouvait en travers de son chemin.

Bon, après ce n'était qu'une hypothèse, mais sûrement très probable à ses yeux, puisqu'il n'avait jamais entendu dire que le miel elfique avait de tels effets sur les gens, surtout sur sa pauvre Ninalyna. Gentiment, Galick la traîna à l'abri des regards, le temps qu'elle se remette de ses émotions avant qu'on commence à répandre des rumeurs à leur sujet. Non pas que cela le dérangeait à vrai, il s'en contrefichait complètement, mais ce ne serait sûrement pas le cas de l'orine. Ainsi donc, il mena la danse pour qu'ils fassent le "tour" que Nina avait prétexté à l'elfe, le temps qu'ils remettent tout en ordre. Le colosse fit glisser sa main le long de la hanche de la jeune femme, assuré de l'avoir sous sa protection ainsi. Ses yeux verdoyants la dardèrent enfin, peu de personnes pouvaient les déranger dans ces interstices d'Orihime.

" Tu te sens… mieux ? Il ignorait fichtrement si c'était le terme approprié. Si le miel te fait cet effet, je ne sais pas si c'est vraiment la peine d'en rapporter. Tu fais ce que tu veux, hein, c'était juste… surprenant. " Toutes les fibres de son corps excitées par ce drôle d'évènement pouvaient en témoigner, c'était bien la première fois qu'il voyait l'orine tenter d'aller aussi loin, surtout en étant exposé aux regards… mais au fond, Galick ne pouvait pas nier que cet interdit lui plut énormément : ces visages qui ornaient le monde pouvaient bien penser ce qu'ils souhaitaient, ces deux là étaient diablement beaux ensemble.


Résumé:



By Jil ♪
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