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 [Rp pour tous] - La Coupe des Nations

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Mar 15 Déc 2015, 20:05


Mots : 700
Ninalyna eut du mal à redescendre sur la terre ferme. Que venait-elle de faire... ? Qu'avait-elle osé faire, même ? Oui elle se sentait mieux, mais pas vraiment de la bonne façon...
Les questions affluaient dans sa tête. Allait-elle pouvoir regarder cet homme en face ? Non, pas après son attitude de pècheresse... Paralysée, dos à lui, elle sentit son poing se fermer au niveau de ses reins, preuve qu'elle l'avait énervé. Ce qu'il annonça l'a fit se décaler légèrement, s'excusant comme la pauvre fille qu'elle était finalement « Excuse... moi. Je ne sais pas trop... ce qu'il m'a prit. Je suis vraiment désolée... » Mettant une main sur son propre front, elle respira un grand coup pour se calmer. Ce qu'elle pouvait être idiote quand elle s'y mettait « J'ai également envie que tu profites de ce grand festival. Il n'est qu'une fois par an... Et je sais que tu y tiens. Il n'y aura pas d'avantage de problèmes, maintenant. » Elle le savait, rien ne lui arriverait. L'individu envoyé ici pour la liquidé, s'était fait attrapé par Galick et il était rentré bredouille. Leur seul atout de la soirée avait été gâché, et Sven n'allait pas envoyé une armée la récupérer, pour le moment. Un évènement de cette ampleur... Ce serait un scandale, voir un drame. Ninalyna n'avait pas autant d'importance pour qu'il risque son identité de la sorte.

Alors que le couple commençait à marcher, à arpenter la fête, l'Orine sentit la puissante main de l'homme contre sa taille, avant de glisser sur la rondeur de sa hanche. Bien qu'elle se rapprocha de lui, elle frissonna, sentant des effluves de chaleur venu de nulle part, se concentrer en un point. Comme pour garder le contact, elle posa sa main sur la sienne, acceptant le fait qu'il en fasse la chasse gardée. Personne n'avait le droit de l'approcher, ne serait-ce que de la regarder... Et la jeune femme aimait ça.
es yeux balayaient les différents stands raciaux, sans s'intéresser à quoi que ce soit. Elle se laissa guider par le berserker, qui connaissait bien plus les environs qu'elle. La belle fleur ressentait un silence gêné. D'habitude bavarde ici, elle ne savait que dire ou que faire. Ainsi, elle préféra le silence au flot de paroles démesurés. Mais Galick brisa le silence, interrompant toutes pensées « Je... Je suis sensible au... Sucré. Je pensais que c'était passé, depuis le temps, mais on dirait que non. Je suis vraiment désolée Galick, je ne voulais pas t'offusquer ou te mettre en colère. Je... Tu es bien plus important qu'un garde du corps à mes yeux, mais je ne pensais pas que les évènements prendraient cette tournure. » Comme la femme qu'elle était, elle en faisait des tonnes, ne pouvant se résoudre à laisser cet incident sans solution, ou pire, sans justification « L'Elfe est... arrivé à temps. » Si Galick pouvait lire en elle, il lirait la frustration à l'état pure. L'envie de faire, opposé à l'impuissance de faire.
Elle voulait l'embrasser, mais elle ne pouvait pas. Elle voulait le chérir, mais elle ne pouvait pas.
Tout cela était si injuste, si frustrant. Nina aimait le toucher, le regarder, et elle aimerait tout autant le goûter, le mordre, s'éprendre de cet être qu'elle trouvait fabuleux et qui lui correspondait tellement...  Seulement, elle était déchirée. Elle refusait de lui avouer quoi que ce soit, par peur de le perdre. Si elle l'effrayait, il disparaitrait pour toujours.  

Le couple se trouvait devant un stand où était exposé des bijoux et autres fabrications artisanales. L'Orine en attrapa une, la caressant du bout des doigts. Essayant de changer un peu de sujet de conversation, elle finit alors par dire « Tu... as parlé de l'année dernière. Que s'est-il passé ? » S'il se concentrait sur autre chose, il oublierait alors surement qu'elle avait failli à son image. Mais... Et lui, après tout, que pensait-il d'elle ? La brune ne s'était même pas posée la question, trop concentrée sur elle-même...



Résumé:
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Mar 15 Déc 2015, 23:59

La jeune Elfe était d'une beauté surréelle. Comme l'était ses congénères à vrai dire... C'était toujours comme ça d'après ce que disait Esther. La jeune femme avait raconté qu'elle s'y était rendue lors d'une fête. Peu avant que son quotidien change radicalement. Quant à moi... hé bien moi je n'avais pas vécu. Moi je ne connaissais rien. Je l'écoutais attentivement, en profitant pour m'instruire, pour essayer d’acquérir ne serait-ce qu'une partie de son savoir. Du miel... Doux, sucré, qui soigne les plaies... Mais toutes étaient-elles soignées ? Et celles du cœur... Qu'en était-il ? Est-ce que je pouvais guérir la jeune femme qui m'accompagnait à coup de miel sur la poitrine ? J'en doutais. Mais je pris tout de même le soin de goûter. Pour tout avouer mes papilles avaient goûtés bien des choses, mais jamais rien d'aussi onctueux. Ma langue collait à mon palais grâce à cette colle si douce et si sucrée m'arrachant un sourire niais et une expression de bonheur incroyable. Je croisais le regard de la jeune femme.

« Je vous prend les deux pots, j'ai de quoi payer ne vous en faites pas ! »

Esther avait veillé à me laisser un peu de monnaie pour que je puisse m'acheter ce que je voulais, même si c'était des idioties. Elle considérait que c'était de la sorte que je m'instruisais sur les autres pays. Que c'était de cette manière que je grandissais. En jetant un regard curieux sur le monde, et en échangeant avec ces derniers. J'offris mon plus beau sourire à l'elfe. Avant de hocher doucement la tête dans sa direction.

« Ce fut un plaisir de faire votre connaissance dame Mircella ! Vous êtes la première Elfe que je rencontre... pourtant j'habite dans la forêt, non loin de chez vous d'après ce qu'on m'a dit... Mais je ne sort pas souvent de mon petit jardin vous comprenez ? En tout cas... Vous êtes très belle ! »

Et sur ces mots je m'en vais, rieur, en sautillant joyeusement comme le gamin que je suis dans ma tête. C'est alors que je me fige, croisant une tête familière. Parmi toutes cette foule, je la vois elle, jolie petite fée facétieuse... Je me glisse tel un cour d'eau (ou un chat, c'est vous qui voyez) entre la foule. Comme je suis relativement fin (pour ne pas dire un garçon de la catégorie poids plume) je m'élance avant de prendre doucement dans mes bras la petite fée que j'ai vu précédemment au court d'une autre petite fête. C'était il y a longtemps ! Trop longtemps.

« ETINCELLLLE ! »

A cette occasion nous nous étions... Marié selon la nature ? D'ailleurs Esther avait était enchanté de l'apprendre... Enfin pour moi Etincelle c'est mon amie, c'est la fille qui me fait redevenir un enfant. Je lui colle une bise sur la joue.

« Je suis vraiment très content de te voir ! Franchement ! »

Je glisse les yeux vers une estrade vide avant de lui montrer d'un signe de tête.

« On était sensé jouer une pièce... Mais plusieurs acteurs ne sont pas venus, c'est dommage. Tu te balades ? Tu fais le tour avec moi ? Dis oui ! Aller dis ouiii ! S'il te plait ! »

Dans le genre gros lourd je me pose là, mais j'assume tout à fait mon statut et lui offre un sourire doux. J'aime sa compagnie.

« C'est dommage... J'aurais bien aimé jouer avec toi devant tout le monde n'empêche... »

Je lui offre un clin d’œil malicieux et la prend doucement par la main.

« Aller viens avec moi ! Tu vas voir c'est trop bien ! »

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Mer 16 Déc 2015, 12:47


Des ombres tapissaient les chemins couverts, dans une abondance de chagrin. La surface aqueuse, ébranlée par des doigts étrangers, reflétait tant bien que mal le visage qui le superposait. Un miroir brisé dont l’éclat n’était pas unique, voire même incertain. Une brume condensée à travers laquelle aucun rayon de lumière ne parvenait, et qui dans l’immensitude continuait d'attendre qu'on libérât le passage. Les souvenirs étaient des fragments d'un tableau dressé. Il fallait les reconstituer pour se délivrer de leur influence, de leur emprise. Elle pouvait être énorme, démanger dans le présent avec le crépitement du passé. La vampire, plongée dans un fauteuil, fixait une abîme monstrueuse. Elle avait fait le vide dans son esprit, immergé dans les flots troubles qui constituaient son existence. Tout d'abord, le futur. Un alternatif, un qu'elle avait réussit à éviter. Le désastre elle avait frôlé, et de peu. Elle se rappelait de cette présence, la silhouette de l'être aimé, torturé comme jamais par l'avenir du monde qu'il semblait, comme toujours, porter seul sur ses épaules. L'apocalypse agissait sur lui comme un poison doux, mais létal. Comme une maladie qui corrompt, et là, même si le petit être se trouvait à ses côtés, il ne le regardait pas. Il n'existait pas, ou très peu à propos. Le monde ravagé les excluait, et dans le ressentiment de la disparition, leurs sentiments tenaient par un fil sur lequel ils continuaient de marcher, pendus au bout du précipice. Il ne s'en rappelait que trop bien, et la projection faisait ressortir mille peines aveuglées.

De retour dans le présent, la découverte d'une vérité itinérante, d'un monde qui prendrait fin. La volonté de construire, de vivre, n'était pourtant pas morte. L'envie d'aller de l'avant continuait de brûler dans les coeurs fébriles, et s'abritait de la pluie glaciale de l'extérieur au sein de ses admirateurs. Braver le futur si nécessaire, mourir sous le joug des troupes ennemies si l'on avait jugé qu'ainsi devait être fait. L'inévitable était pour eux, au bord du désespoir, plus fort que tout. Des villages décimés, des forêts carbonisées. Il avait vu de tout, et les hommes, en victimes, en proies, recroquevillés dans leurs campements. Ils essuyaient défaite après défaite, et la victoire fuyait entre leurs doigts pourtant forts. L'ennemi était bien trop fort. Le temps était de leur côté, mais comment profiter de son influence ? Le futur étant la conclusion du présent, l'aboutissement de choix passés, il ne leur restait plus qu'à modifier ce dernier, et empêcher le pire de se reproduire dans une ligne temps bien dessinée, qu'ils étaient seuls à modifier. Nombreux périrent par sa lame, et il les pleura tous. Nombreux innocents aujourd'hui, qui deviendraient des assassins à l'aube d'un nouveau jour. Il ne fallait pas les pardonner, pas laisser passer les crimes contre l'humanité qu'ils s'apprêtaient à commettre, sans ne jamais chercher à se racheter. Des pauvres âmes, torturées, ou à qui on avait infligé mal qui ne disparaît, même avec le temps. Ils n'étaient pas forcément fautifs, mais ils payaient pour les coupables, pour ceux qui les avaient piétinés. Ils avaient corrigé le futur, l'avaient redressé, mais à quel prix ? Le temps devait être manipulé avec précaution, car très vite, on pouvait le gâter. La vie n'était qu'une succession d'effets papillons, d'actions qui ont, qu'on le veuille ou non, une incidence sur un avenir proche, ou très lointain.

Le maître du temps qui du néant était venu, et qui dans le néant était retourné. Son visage restait embrouillé, entravé par des souvenirs qui ne voulaient plus refaire surface. Il s'était efforcé à l'oublier, qui sait si par sa seule influence. Les paroles de l'homme qui surgit la minute d'après ne lui était, cependant, pas du tout étranger. Ses paroles étaient aiguisées, telles des aiguilles qui transpercent la faiblesse d'autrui, pour le faire plier. Mais ici pas dans le but de le détruire, mais de guérir les blessures restées ouvertes. Trop profondes. « Écoute, je veux que tu finisse de languir sur ces quelques détails si longtemps. Regarde ce que je suis devenu. Ce que NOUS sommes devenus. Ne trouve-tu pas que le fait d'être en vie est déjà bien assez réjouissant ? Celui à décider de ton avenir c'est toi, pas les autres à ta place. Il ne revient qu'à toi de prendre des choix qui changeront le cours de ta destinée et qui sait, peut-être l'écourter par une quelconque bêtise » Ses paroles avaient du sens, et il parlait par expérience. Il était plus sensé que le Luka de l'époque, mais pas plus que la vampire qui assistait de nouveau, sans se sentir touchée, par des souvenirs vieux de plusieurs années. Elle avait grandi, et portait maintenant un fort intérêt au cours du temps, et à ces êtres, tout puissants à ses yeux, qui pouvaient influer sur ce dernier. « C'est à toi de savoir faire la différence et d'arpenter le meilleur chemin, aussi bien pour toi que pour tes êtres chères. Tu dois à tout prix les chérir tu m'entends. Trouves le chemin qui se jouera de tes obstacles, qui dans le temps se tapira, et qui jamais de regrets tu ne souffriras » Et cette dernière phrase se fondit dans la torpeur du rêve, et entre les méandres de la réalité. Un autre l'appelait, par delà le voile du passé.

Une voix retentit dans les ténèbres de son coeur. « Ma dame. Je peux entrer ? » Le vampire ouvrit grand la porte, admirant la belle se reprenant doucement ses esprits, remise de ses émotions. « Viens, Luke » , « Pardonnez-moi. Mon départ ne saurait tarder. J'ai cru comprendre que vous deviez vous rendre à un quelconque événement. Mon aide est-elle nécessaire ? » , « Pas le moins du monde, merci. Pour tes loyaux services » , « Vous parlez comme si je n'étais plus.. » , « Ce n'est pas ça. Je te demande encore de m'assister en tout ce qui concerne les vampires, et les espions. Il n'est simplement plus question de ma vie personnelle. Tu me seras plus utile là-bas » , « Comme vous voudrez. Quel événement est-ce ? » , « Tu as entendu parler de la Coupe des Nations ? » , « Ce n'est pas une première » , « Tout juste » , « Vous avez prévu de vous faire accompagner ? » , « Je devrais peut-être retrouver une de mes connaissances là-bas »

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Mer 16 Déc 2015, 21:18


La Coupe des Nations
Rp pour Tous


Il y eut comme une « brisure ». Cela faisait des jours que la fête battait son plein au cœur de la Forêt Enchanteresse, dans ce petit village qui appartenait aux Orines. Pourtant, non loin, le Destin tissait les fils d'une toile d'araignée qui s’abattrait sur le monde, impitoyablement. A bas la neutralité, à bas les bien-pensants toujours prêts à tout relativiser, à bas les égoïstes qui ne pensaient qu'à eux. A bas cette indifférence globale qui consistait à faire la fête une fois l'orage passé. Les traumatismes semblaient ne toucher que les êtres faibles et côtoyer la mort de son prochain ou la fin d'un monde annoncée ne faisaient plus ni chaud ni froid. La vie battait son plein, trop, comme si le déni total faisait se mouvoir les individus dans une danse lente et monotone. Ça allait changer. Plus de sortie de secours, juste un choix à faire, un choix qui changerait tout, un choix basé sur les convictions de chaque peuple, de chaque être.

Cette « brisure », personne ne sut si elle était intérieure ou si la terre elle-même avait tremblé. La Coupe des Nations était toujours une occasion de comparer les cultures, de découvrir ce que ce monde si vaste offrait à chacun. La Coupe des Nations, de par son importance, réunissait tous les peuples en un unique endroit, un lieu idéal pour faire passer un message. Les Mord'ths s'étaient réparties petit à petit dans la foule, sans bruit. Certains se rappelaient du message qui avait été envoyé précédemment, qui avait réuni la foule à Somnium sans que rien ne se passe véritablement. Était-ce une farce ? Qui étaient ces créatures, que représentaient-elles au juste ? Petit à petit, parmi le trouble général dû à la « brisure », quelques mots commencèrent à être chuchotés de lèvres en lèvres. « Delta... ». « Delta ? ». Le peuple avait retenu son nom bien que personne ne sache qui il était en réalité. Les murmures s'intensifièrent, les rumeurs racontaient tout et rien et les Mord'ths restaient immobiles, dignes et fières représentantes de la Justice. C'était bien ce que l'homme invoquait à chaque parole. Seulement, il ne s'agissait pas de la Justice de Drejtësi... enfin, peut-être, tout dépendait de ce qu'avait décidé de faire la Déesse, se joindre au Créateur ou le combattre. Là seraient les deux camps : ceux qui soutiendraient les Ætheri, ceux qui soutiendraient Sympan. Nulle neutralité ne pourrait voir le jour. Il était temps de décider et d'en payer les conséquences.

Delta finit par apparaître, tenant dans ses mains le fouet de Hans, l'un des Esprits du Temple. Il se tenait droit, imperturbable, élégant et majestueux. L'Elu de Pandore, ou plus communément appelé Génie ou Djinn, fixait la foule comme si le monde entier lui appartenait. Personne ne pouvait penser qu'il n'était qu'un clown parmi tant d'autres. Il  n'avait pas besoin d'une couronne pour soumettre les Rois, pas besoin d'une élévation pour sembler être l'égal des Dieux.  « Mortels ! » commença-t-il d'une voix forte. « Je viens vous libérer du joug de ceux qui vous ont roulé dans la boue depuis trop longtemps. Il y a quelques secondes, les Esprits du Temple sont tombés. ». Il lâcha le fouet de Hans qui s'abattit mollement sur le sol. Il n'était plus, il avait disparu, il était... mort. « La résistance des Ætheri sera vaine. Ils se sont accaparés un pouvoir et une place qu'ils ne méritent pas, vous rendant serviteurs de causes qu'ils ne représentent pas. Ils ne sont pas Le Créateur, ils ne sont que des Usurpateurs. Aujourd'hui, vous devrez faire un choix : le choix de soutenir celui qui est à l'origine du Tout, ou le choix de soutenir ceux qui se sont appropriés une œuvre qui ne leur appartient nullement ! Vous aurez le choix entre soutenir des avatars silencieux qui vous laissent souffrir lorsque le chaos s'installe ou un être qui a façonné un Monde merveilleux qui a été sali par l'avidité des premiers ! ». Son expression était grave. « Les Ætheri ont voulu vous faire croire qu'ils étaient tout puissants mais ils ne sont que de la poudre aux yeux, que des pantins entièrement dépendants de votre fidélité, de vos prières ! Vous avez le pouvoir de les faire tomber, de mettre fin à des siècles de servitude, d'annihiler l'Injustice ambiante et de briser vos chaînes ! ». Il fit une pause, laissant la foule apprécier le silence pesant que ses mots avaient engendré. « Aujourd'hui commence le début de la Révolte. Je ne vous promets pas nulle souffrance mais, ensembles, en faisant ce qui est Juste, nous pourrons gagner de nouveau une liberté à laquelle nous n'avons plus goûté depuis des millénaires ! Sympan est l'Unique, il est le Tout. Ceux qui ne sont pas avec lui sont contre lui. Souvenez-vous de ce jour où les Esprits du Temple, félons, voulurent résister à sa puissance et où ils furent chassés de leurs terres, l'un d'eux annihilé à jamais ! Vous n'avez pas à subir l'impartialité des Dieux. Vous êtes les Enfants de Sympan ! Souvenez-vous ! ». Puis, il disparut après avoir lancé des milliers de petits bouts de papier sur lesquels figuraient les noms des vainqueurs de la Coupe des Nations. Mais qui se souciait encore de cela ?

884 mots

Explications


Si vous avez des choses à terminer, vous pouvez le faire. Mon message est une ellipse dans la coupe des nations qui se passe quelques jours après le début du rp (donc si vous étiez partis et que vous voulez assister à ça, vous pouvez revenir sans soucis). Comprenez ce que vous voulez ^^
Juste, pour ceux qui ne sont pas au courant de la base, je vous donne le lien des deux premiers messages du rp pour tous de Somnium ; Ici

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Mer 16 Déc 2015, 23:13


« J'y vais, je te dirai qui aura gagné. T'façon les nouvelles générations je les connais pas. Donc peut être qu'il y aura des talents prometteurs... Bon courage ma jolie. » Wrath attrapa les mâchoires de sa femme, embrassant avidement cette bouche dessinée et pulpeuse, pour laquelle il donnerait tout. Malheureusement, Sherry ne pouvait assistée aux résultats de la coupe des nations, étant appelée ailleurs. Se partageant le travail en deux, ils conclurent d'un commun accord que le Réprouvé irait quérir les résultats et qu'il délivrerait un message de haute importance à une femme l'étant tout autant.
Déployant ses ailes à la sortie de Mégido, il entama le long voyage jusqu'à la belle ville aux influences Orine. Une fois sur place, l'ambiance était tout le contraire de ce qu'il s'imaginait. Beaucoup de races étaient représentaient, et des stands avaient été montés pour l'occasion. Certains vendaient des objets ou de la nourriture manufacturée, alors que d'autres s'occupaient de promouvoir l'art qu'il soit de peindre ou de combattre.

Dans un premier temps, Wrath s'attarda devant l'aire aménagée pour s'entrainer. De lourdes armes en noir mordoré, et résistantes. Elles étaient aussi belles qu'efficace. En se renseignant un peu plus, il comprit que cela venait d'un peuple peu éloigné du sien : les Orishas. Vivant dans la capitale de cette race, il en connaissait assez pour déduire que cette espèce de métal n'était autre que l'Orishalque, présente dans le hall du Palais qu'il visita plus d'une fois. Plus il en apprenait, d'ailleurs, sur cette race, plus il se trouvait proche d'elle. Malheureusement pour lui, il ne connaissait personne aux yeux vairons, ayant pu un jour lié une amitié avec lui. Sherry connaissait la femme du roi, mais il n'avait jamais parlé ni à l'une, ni à l'autre. Seulement à Sherry. Et Sherry était réprouvée.
« Vous voulez essayé ? Ca fait dix minutes que vous êtes planté là. », « Non... Non merci, je cherche le stand des Réprouvés surtout... », « On les voit pas trop ceux-là en ce moment. M'est d'avis qu'ils n'en ont pas fait, mais d'ici, je ne vois pas tout. Baladez vous, et constatez par vous même. », « Merci... » L'ancien Déchu s'étonna d'entendre que son nouveau peuple n'était pas tant représenté que ça... Où était donc passé ces êtres si forts et si bruyants qu'il avait apprit à connaitre un peu par défaut ?

S'en retournant sur le chemin, il aperçut des collègues raciaux se servir une petite pression à la cool. Son visage prit une moue d'exaspération se disant que si c'était ça l'emblème des réprouvés, il n'était pas étonnant que l'estime que les autres ont envers eux, soit si basse. Bande de binochards à toute heure de la nuit comme de la journée...
Traçant sa route, il sentait contre lui le vélin qu'il devait remettre au destinataire. Il était un peu abîmé, chiffonné, mais les lettres étaient belles et bien lisibles. Attendant les résultats, il vaquait de stand en stand, sans grande conviction, se frayant un chemin dans la foule qui ne s'amenuisait pas.

Au détour d'un étal, il apperçu une magnifique princesse vêtue d'or « Hum. » Sortant alors le papier de son kimono, il s'approcha d'elle. Sa voix rauque retentit alors « Excusez-moi. » Attendant une réaction de la femme, il regarda son visage de son oeil borgne, mettant un peu plus de temps que d'habitude à parler. Son ton se fit de suite bien plus respectueux « Je... Euh... Je m'appelle Wrath, j'ai un peu un nom de clébard, désolé. Ma femme a un truc pour vous. Elle n'a pas pu venir aujourd'hui mais j'espère vous trouver ici. Tenez. » Lui tendant la lettre il renchérit « Vous... » Il se racla la gorge discrètement « Vous représentez quel peuple ? L'ocre vous va... vraiment bien. » Evitant de la regarder d'avantage il essaya de se détendre « J'ai oublié de mentionné le nom de ma femme. La lettre est de la part de Sherry. Sherry Shinee. Nous habitons en Mégido. » Et si avec tout ça elle savait toujours pas qui c'était, il irait cordialement se faire foutre.

Mots : + 720
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Jeu 17 Déc 2015, 00:09


Une voix forte l'interpela. Depuis plusieurs minutes, elle se contentait de regarder, ou plutôt écouter, les mille voix qui dans ce brouhaha s'exprimaient. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas usé pleinement du don que lui léguait cette bague, et dans un endroit aux oscillations si intenses. Chaque voix était un fil, et chaque bruit de la nature une goutte qui perlait le long de ce dernier. Et il n'y avait pas à dire la quantité de branches à cette toile d'araignée qui, dans plus d'un sens, se tendait au-dessus de ce beau petit monde. Coiffant une mèche rebelle, elle ne fit aucun mouvement de recul. Elle laissa ses yeux violines s'abattre sur l'homme, n'ayant jamais été aussi proche de lui, mais ayant l'intime conviction qu'elle le connaissait quelque part. « Nos chemins se sont déjà croisés. Je vous ai reconnu de suite » renchérit-elle d'un sourire assez complice. Il n'était autre que le conjoint de celle qui avait réussi à délier cette langue qui de nombreuses années se contenta de mensonges, ou de lourdes rancoeurs. L'on ne reste jamais indifférent devant une personne qui a tant marqué l'existence. « Mon rang n'est pas bien plus élevé que le votre. Parlez-moi  comme il vous plaira » fit-elle en hochant la tête, et acceptant avec bienveillance le manuscrit qu'il lui tendait.

Il était un homme massif, bien sculpté. Il était un être torturé, et cela se retranscrivait dans ses actes, dans sa façon même de se tenir. Pourtant, elle avait ouï de nombreux exploits, et elle ne fut pas affectée par un quelconque préjugé. De base, elle respectait les réprouvés pour leur force, bien que la seule vue de leurs manières rustres, qu'elle trouvait un tant soit peu déplacées selon leur degré, faisait sa détermination vaciller. Il n'avait pas trop de ces airs.. Du moins en déduit-elle. Elle n'ouvrit pas l'enveloppe de suite, préférant répondre à l'homme dans un premier temps, et n'ayant rien contre un échange plaisant, libéré d'apparences. « Je suppose que vous vous attendez à m'entendre dire les vampires, mais hélas, c'est les couleurs des orishas et leur gloire que j'aimerais mieux célébrer. L'influence de mon mari est certaine, mais c'est un peuple que je chéris presque plus que le mien » Et elle savait qu'à un moment donné, il avait dû être pareil. Il avait changé lui aussi, et elle n'était pas lointaine d'une telle conviction. Mais c'était dur de laisser partir l'emprise, de s'avouer perdue. « Je suppose que vous venez au nom du vôtre, supposé que vous vous y sentiez à votre aise. Ce n'est pas une affaire simple de rentrer dans le moule qu'on vous sert, ou de partager les mêmes idées que tout le monde » Mais une fois de plus, ses réflexions étaient trop personnelles, et il fallait dire qu'elle réalisait de plus en plus son égoïsme à travers ses actes. « Je serais curieuse de voir les représentants réprouvés ! Quel genre de stands tiennent-ils ? Avez-vous prévu quelque chose ? Je suis d'avis que vous sauriez faire quelque chose d'intéressant. Votre femme.. n'est pas assez originale pour cela. Sans mauvaise intention » La réprouvée, elle-même, ne cessait de le répéter. Mais c'était une progression continue. Peut-être la surprendrait-il un jour..

Dès qu'il mentionna de nouveau la lettre, elle baissa les yeux pour la lire. Quelques propos d'excuses pour débuter l'écrit, et quelques courtes nouvelles de ce qu'ils avaient pu traverser dernièrement, ainsi que quelques détails sur ses toutes nouvelles ambitions. Elle demandait des nouvelles, essayant au passage de l'interroger sur le sort de David dont elle n'avait plus beaucoup entendu parler depuis sa première missive. Et cela datait bien d'avant tout ce désastre. La dernière parlait d'une chasse qui avait repris, et inquiète, elle se faisait un sang d'encre à son sujet. Elle savait juste qu'il était dirigé vers Mégido, et si elle ne l'avait pas encore croisé, c'est qu'il avait tenu à éviter qu'une telle entrevue se fasse.

Lucrezia avait espéré la trouver ici, cette réprouvée rousse. Elle ne pouvait le cacher. Luke n'était pas aveugle à ses caprices, et encore moins à ses penchants bénéfiques. Il préférait l'ignorer, car il avait l'amour pour elle. Mais uniquement à l'égard de cette ombre, cette façade hautaine et d'une confiance débordante qu'il avait pu entrevoir lors d'une de ses missions. Cette vision s'était avérée suffisante à ce qu'il la rejoigne, qu'il lui jure fidélité, loyauté, et que sait-on encore. Il s'était lié à elle, en dépit et contre tout. Et il fallait avouer qu'il discernait, sans grâce aucune et sans s'en réjouir, l'affection qu'elle portait aussi bien à cette âme sœur pour qui elle se damnerait encore une éternité, et des amis proches qui n'étaient, cela est vrai, pas très nombreux. La vampire avait eu raison de le dispenser de son service. Les choses n'auraient pu que se dégrader par la suite.

« J'imagine qu'elle a été retenue par un quelconque contretemps. Je vous remercie de m'avoir apporté ce mot » Elle lui fit une révérence de la tête, toujours aussi humble lorsque d'un regard froid elle ne jugeait pas, lorsque de ces mêmes orbes qui souriaient de milles feux, elle ne baignait pas d'une arrogance qu'on imposait aux siens. Les apparences étaient importantes, et ce masque d'os qu'elle revêtait pratiquement indispensable, et inviolable. « Comment vous portez-vous ? Car il faut bien parler de famille. J'ai été la première à me réjouir de votre union.. Et l'inverse n'est que plus vrai encore. J'ai eu peur pour vous pendant tout.. ce désastre » Et en aucun cas, elle ne mentait à ce sujet. Si elle avait pu les abriter, elle l'aurait fait. Si elle avait pu surveiller leur progression aussi. Et elle savait que la réprouvée n'en pensait pas moins. Mais elles avaient plus. Elles avaient d'autres qui à leurs yeux valaient bien plus la peine d'être protégés. Elles se savaient fortes toutes deux, et inutile pour elles de se démener pour en venir à une mutuelle rencontre. Elles étaient toujours aussi proches, et unies en pensées. C'était quelque chose de froid en apparence, mais qui étaient les autres pour les juger quand les fêtes battent leur plein, et pourtant que le monde vient à peine de finir de crier ? « Lui transmettriez-vous un message de ma part ? Je suis sûre que l'entendre de votre bouche la rassurera d'autant plus que sur un bout de papier. David va bien. J'ai effectivement eu l'occasion de le voir. Il est en parfaite santé, bien qu'avec.. quelques problèmes mineurs. Il n'y a cela dit plus de quoi s'inquiéter. Les vermines qui l'importunaient ne lui tournent plus autour. Il devrait lui rendre visite dans un futur proche » Du moins, ce serait bien indélicat de sa part de la laisser dans l'ignorance totale, sachant combien elle l'avait aidé par le passé. Elle n'en savait pas énormément. Personne ne savait. Cet homme était un mystère, et qui sait si lui-même se connaissait au fond.. Les réprouvés avaient toujours été ce genre d'individus, et ce n'est pas à ce jour que ça allait changer.

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Jeu 17 Déc 2015, 02:19

Anicia

Anicia, mentor et professeur

Anicia était presque ensevelit sous les demandes des clients qui passaient rapidement. Certains achetaient des produits, d’autres regardaient et d’autres encore posaient des questions que les deux femmes essayaient de répondre du mieux qu’elle ne le pouvait. Certaines questions étaient faciles et d’autres délicates, sans parler de la curiosité que certains avaient envers Nithael après qu’ils ont su qu’elle avait ‘’participé’’ à la coupe des nations. La guerrière faisait de son mieux pour ne pas ne pas répliquer bêtement, mais ne parlait aucunement de ce moment, ce qui parfois n’en plaisait pas à certains. Le stand des anges semblait ‘’populaire’’ où c’était simplement les produits qu’ils vendaient qui attirait les gens. Les prix n’étaient pas exorbitants et accessibles à tous, sans parler des soins offerts directement sur place. Mais ce qui semblait attirer une autre partie du peuple, était l’ouverture d’esprit de Nithael qui semblait accepter toutes races confondues.

Nithael semblait étrangement dans son environnement, à offrit des soins aux guerriers se présentaient à elle. Il n’était pas rare de la voir et de l’entendre parler de combat et d’armes avec les guerriers. La jeune femme semblait particulièrement apprécier ses deux styles et offrait un visage passionné. Anicia était agréablement surprise et espérait que le tous continueraient ainsi. Elle avait grandement besoin de se relaxer et de se changer les idées.

Ce fut donc Anicia, un ange aux ailes sorties et pure qui l'accueillit. Une délicate chevelure blonde volait au vent et un regard bleu ciel accrochait très facilement les regards des autres. Mais c'était surtout ses lèvres qui attiraient l'attention, délicatement rosé et toujours souriantes. Une robe d'un bleu clair recouvrait son corps svelte de duelliste. Elle venait tout juste de terminer avec un jeune couple qui venait de prendre deux talismans quand la voix de l'homme avait attiré son attention. Elle lui avait immédiatement sourit, s'approchant de lui pour lui faire face. Elle posa les mains sur la table et lui répondit d'une voix chaleureuse.

-Pour les soins directs, il faudrait parler avec ma compagne ici présente. Déclare-t-elle en pointant Nithael qui s'occupait d'un homme. Pour les produits, nous ne vendons pas exactement des soins ou même des lotions, mais plutôt de petits objets magiques qui peuvent être utiles, mais temporaire. Dans ton cas, je te conseille nos bracelets de repos. Dit-elle en sortant un coffre de sous la table et en dévoilant plusieurs bracelets de billes de bois à l'allure simple et aux couleurs varier. Ces bracelets vont permettre, pendant que vous vous reposer, de soigner la fatigue du corps et des muscles. La magie se mettra en activation dès que vous serez au repos et ne marche pas en combat, incompatible avec l'adrénaline. Ce ne sont que des objets à trois charges. Une fois qu'une charge est utilisé, des gravures apparaissent sur les billes et décorera le bracelet. Vous pouvez ainsi les garder comme simple bijou ou l'offrit à un être proche en cadeau.

Sur ses paroles, elle glissa le coffre vers lui, lui laissant la chance de regarder un peu mieux le produit. Au toucher, le bois était lisse et légèrement chaud, réconfortant. Elle répondit à ses réponses tout en servant un autre client qui désirait un des talismans de vertus. Puis elle eut une idée pour faire sortir Nithael un peu. Elle revient vers le jeune homme et lui offrit :

-Si vous le désirez, je peux vous envoyer Nithael pour vos amis, à moins qu'il ne soit pas ici. Elle aurait bien besoin de se dégourdirent les jambes et de voir les environs.

Elle offre un sourire au jeune homme. Elle était incertaine s'il avait besoin d'aide, mais rien ne coutait de lui demander. Il était bien que Nithael soit venu ici et l'aide, mais elle pouvait au moins essayer de profiter un peu des festivités et rien de mieux que de faire le tour de l'endroit. Mais malgré l'apparence calme de la guerrière, Anicia sentait son trouble qui marquait encore son corps et son esprit et avec raison. Elle ne lui en voulait pas de vouloir garder tout ceci secret, mais elle espérait tout de même que tout ceci apaiserait un peu son cœur meurtrit.

Pendant ce temps, Nithael terminait son travail, souhaitant bonne chance à l'homme pour continuer ses entrainements avec les siens. Elle devait avouer l'envier un tout petit peu, elle aurait également apprécié combattre un peu plus pour réchauffer son corps, mais elle ne voulait certainement pas quitter le côté d'Anicia.




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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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Miles Köerta
Jeu 17 Déc 2015, 04:45

Rp pour tous – La Coupe des Nations
« Fier d’être ce que nous sommes »

« Des bracelets de repos, hein? »

Plongeant ma main dans le petit coffre que l’ange posa devant moi, à ma disposition, j’extirpais quelques-uns des bijoux pour mieux les examiner. Effectivement, de confection toute simple, ils n’en restaient pas moins très jolis dans toute leur simplicité, les couleurs chaleureuses embellissant leur apparence. Petites perles, liées les unes aux autres par un fil tressé, une chaleur apaisante s’en irradiait doucement, chaleur qui me procura un réconfort certain. À ce constat, un sourire vint apparaître sur mes lèvres et je me tournais vers la belle Ange, visiblement ravi.

« C’est formidable, m’exclamais-je en faisant rouler les billes des bracelets entre mes doigts, encore fasciné par ce fabuleux phénomène. Je suis certain que cela va leur plaire. Merci beaucoup. »

Un nouveau client arriva et je la laissais s’occuper de ce dernier, comptant déjà le nombre de bracelets que je pourrais acheter à mes camarades Orishas. Puis, pourquoi ne pas m’en garder quelques-uns pour moi-même? Ces petits bijoux me semblaient fort efficaces – pourquoi devrais-je douter d’une Ange aussi? Mon choix était fait, j’en prendrais une quinzaine. Ceux que j’aurais en trop pourraient être répartis entre les soldats et moi-même. C’était parfait. Lorsque l’être angélique revint vers moi, j’allais lui demander le prix total pour l’achat de ces petites merveilles, mais elle me devança, me proposant, si je le voulais, d’envoyer une certaine Nithael – sûrement l’Ange qu’elle m’avait montré un peu plus tôt – leur venir en aide. Je considérais l’offre quelques secondes, mais la réflexion ne fut pas poussée trop loin.

« Je ne pense pas que nous aurions véritablement besoin d’aide. En fait, les gars seront plus essoufflés qu’autre chose, mais si elle le désire, je peux l’accompagner jusqu’au stand en question. Ça lui permettra de sortir et de bouger un peu, si c’est ce qu’elle veut! »

Je tournais mon visage en direction de la jeune femme en question, qui venait de libérer son client en le saluant chaleureusement. Je lui fis un petit signe de la main pour attirer son attention.

« Mademoiselle Nithael? Je me nomme Asche et, si vous le désirez, je peux vous amener jusqu’au terrain d’entraînement des Orishas. Les duels devraient commencer sous peu d’ailleurs! »

Reposant mon attention sur la jolie blonde, je déposais mon pot de miel elfique avant de lui présenter les bracelets de repos que j’avais choisis, sortant de mes poches les pièces qui me permettront de totaliser l’argent de l’achat.


Remarquant le malaise produit par sa question, Grimm voulut aussitôt rectifier le tir, mais le regard de la jeune femme s’était déjà figé et elle proposait de s’éclipser si sa présence encourait des dommages pour les armes. Seulement pour les armes? Grimm se dandina comme un canard, alternant son équilibre d’une jambe à une autre, sachant pertinemment que les armes n’étaient pas la seule inquiétude de la femme. Pourtant, le soldat n’avait pas voulu être mesquin dans ses propos lorsqu’il avait soulevé la question. Mais c’est vrai, les Humains le rendaient un peu mal à l’aise, surtout à cause du fait qu’il lui semblait qu’ils lui retiraient une part de lui-même, un morceau de son être. Dans ces circonstances, ce n’était pas particulièrement plaisant. Néanmoins, sa manière d’agir n’avait pas été très tolérante à l’égard de la jeune Humaine qui méritait le même respect que tous les autres. Profondément désolé, Grimm secoua la tête.

« Excusez ma réaction. Sincèrement. Elle n’était pas du tout respectueuse et je vous demande pardon. Mais d’habitude, vous vous faites discrets à cause de… enfin, vous savez. »

Ce n’était pas tout le monde, effectivement, qui aimait la compagnie des Humains, pas parce qu’ils étaient particulièrement mauvais ou bien malades: le seul problème, c’est qu’ils avaient cette aura. Cette aura à elle seule les enveloppait du mépris de certains, de la crainte des autres, de la méfiance de plusieurs. Pour alléger le soudain poids de l’atmosphère, Grimm offrit un sourire à la jeune femme tout en lui tendant l’arme, cette fois, sans se dérober.

« Vous avez de la chance en tout cas! L’Orishalque ne peut être enchanté et, par conséquent, n’a aucune affiliation magique! Tenez, prenez-la. Vous pouvez l’examiner comme bon vous semble, essayer de lui trouver un quelconque défaut, si vous y arriverez » Plaisanta Grimm en lui offrant un clin d’œil, un petit défi amical qu’il lui donnait, comme ça, puisqu’elle était Sertisseuse.

Qui sait? Peut-être en apprendrait-elle un peu plus sur ce mystérieux fer noir.


760 mots | 7/7 post
❧ Je prendrais 1 point de Force et 1 point d'Intelligence pour Asche. Merci!


Résumé:



[Rp pour tous] - La Coupe des Nations - Page 8 Signat16
Merci Léto ♪:
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Jeu 17 Déc 2015, 12:00

Le bonheur. Il suffisait de peu de chose pour le perdre, mais quand vous finissiez par le retrouver, il prenait une nouvelle teinte, un nouvel aspect. Ce n'était plus tout à fait celui d'avant, mais il n'était pas moins bien non plus. Juste différent, avec cependant cette même capacité à vous réchauffer de l'intérieur et à vous faire voir la vie sous un angle plus positif. Le mieux, évidemment, était quand il était partagé, comme à l'instant, entre un père et sa fille, sans faux semblant, sans contrainte, sans peur du ridicule ou du jugement. La vie était faite de haut et de bas. Raeden voulait à présent s'ancrer dans le haut. Et quel meilleur moyen pour cela que de rire avec son enfant, s'amuser, jouer, le tout dans la décontraction, la bonne humeur et l’insouciance, même si ce n'était que pour quelques minutes ou quelques heures ? Les stands de la Coupe des Nations n'étaient peut être pas les meilleurs endroits pour cela, mais peu importait au final. Dans cet instant, le reste du monde n'était qu'un fin brouillard à la périphérie de la vision, un détail qui n'avait pas sa place, pas tout de suite en tout cas.

Juste une peluche pour dormir? Fait attention Chaton, Chess risquerait d'être jaloux s'il entendait que tu comptes le remplacer par moi pour te servir de doudou.

Il savait pertinemment qu'il n'en était rien. Le gardien ancestral ne se formaliserait pas pour si peu et puis surtout, il était assez intelligent pour comprendre qu'il y avait des choses où le père aurait toujours la priorité, même si Alice entrait maintenant dans la vingtaine. C'était comme ça, c'était la vie. Et ils étaient d'ailleurs tous heureux qu'elle reprenne ainsi un peu du poils de la bête. Comme si la Vampire avait oublié pendant quelques instants l'âge qu'elle avait, elle sortit de son sac une boule de noël qu'elle secoua jusqu'à ce que la magie opère et que des flocons tombent pour de vrais tout autour d'eux. Ils ne resteraient certainement pas, mais ils collaient parfaitement avec l'ambiance douce, aoûté et des fêtes qui voulaient être à l'honneur dans ces lieux. Evidemment, ceci était exclusivement réservé au duo fille et père. Si les autres gens voulaient avoir la même chose, ils avaient qu'à avoir leur propre boule à neige ! C'était égoïste au possible, mais il y avait des moments dans la vie, même si on était bon de nature, où on ne pouvait s'empêcher de penser que à soi et à son bonheur. Après tout, c'était dans la nature de chacun, plus ou moins présent, plus ou moins exacerbé en fonction de sa race, de sa vie.

En voyant la tête de sa fille et surtout la chevelure que les flocons de neige lui faisait, Raeden ne put s'empêcher de rire. Il se doutait bienque sa coiffe d'ébène devait être à présent poivre et sel, même certainement plutôt sel que poivre, mais c'était beaucoup plus marquant et visible chez la jeune femme à couettes bleues parce que ses cheveux avaient déjà à la base une teinte particulière et surtout, parce qu'ils étaient beaucoup plus long que ceux de son père.


Madame la bonhomme de neige ! Il ne te manque plus que la carotte en guise de nez et l'écharpe autour du cou.

L'Enfant de Phoebe allait rajouter quelque chose quand il entendit un murmure parcourir la foule, un nom qui se propageait de gens en gens. Ce nom, il l'avait déjà entendu. Il ne savait pas qui s'était réellement, mais son instinct lui avait soufflé que ça signifiait l'arrivée de nouveaux problèmes. Il était d'ailleurs jamais bon quand autant de Mord'ths faisaient leur apparition. Se redressant, le Bélua vit apparaître Delta. Il ne l'avait jamais vu, mais il n'y avait aucun doute quant à qui il était. Le regard de l'homme-ours vint se porter sur l'arme qu'il tenait dans la main. Un fouet qu'il reconnaissait bien. C'était celui de l'Esprit Hans qui lui avait fait passé son test de la voie du Tigre. Il fronça les sourcils, venant se porter légèrement devant Alice. Que Delta détienne l'arme de l'Esprit du Temple était mauvais car quelque chose disait au Fils de la Lune qu'Hans ne s'en serait jamais séparé et les derniers mots prononcés par l'Inconnu vinrent confirmer ses craintes. L'Esprit semblait avoir été annihilé. Une nouvelle guerre se préparait et encore une fois, les êtres humanoïdes seraient au milieu … obligés de choisir.

Alice … il est temps de rentrer.

Delta avait disparu, mais maintenant, l'inquiétude pour la sécurité de sa fille s'était glissé en Raeden.

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Jeu 17 Déc 2015, 17:11

Tu te diriges vers le stand des faes, le pas guilleret. Tu ne fais plus attention à ce qui t'entoures ; tu es trop concentrée à réciter ta narration. Mais soudain, un son te ramènes à la réalité : quelqu'un a appelé ton nom. C'est une voix masculine que tu ne reconnais pas tout de suite. Mais en tournant la tête, tu le vois. C'est Judikael, ou Judi, comme tu aimes l'appeler. Il est tout sourire et sautille vers toi. Il vient jusqu'à toi et t'offre une bise qui réchauffe ta peau pâle de fae des neiges. Tu lui réponds par un sourire radieux et votre conversation est engagée.  Dès le début, il t'annonce que la pièce de théâtre ne va finalement pas avoir lieu. D'un côté, tu es déçue d'avoir appris tant de lignes pour rien; mais d'un autre, cela te rassure. Tu n'auras pas à passer sur scène, et c'est un grand soulagement.

ETINCELLE : Oh... ce sera pour une autre fois, pas vrai ?

Vous ne parlez pas bien longtemps de cette annulation impromptue : tu as l'impression que Judi a bu des litres de café à être aussi excité, et sa bonne humeur est très contagieuse. Ta déception dans ton ratage d'épreuve d'agilité s'efface d'elle-même grâce à lui et vous parlez de tout et de rien. À chaque fois que vous engagez un nouveau sujet de conversation, une tonne de remarques te viennent à l'esprit et finalement, après quelques heures passées ensemble, tu as oublié la moitié de ce que tu voulais dire et d'autres idées affluent encore.
*

Les festivités battent leur plein sur plusieurs jours. Tu passes tout ce temps accompagnée de Judi ou d'autres faes sans réellement te mêler à la masse, finalement. Même si la tolérance et les rencontres sont de mise, tu découvres la culture des autres races et villes comme une spectatrice, sans oublier de prêter main forte à celui des faes. Et puis un jour, tout bascule : un inconnu arrive de nulle part, il parle d'une Révolte, affirme que les Esprits du Temple sont tombés. Tu n'as pas tout compris à ce qu'il a dit, mais à la mention des Esprits, ton cœur se serre. Ton arme t'a été donnée par Haroûn et le penser soumis à plus fort que lui est très effrayant pour toi. Il finit son discours et s'en va comme il était arrivé. Sauf que désormais, tout a changé. Les sourires ont quitté les visages et la peur s'insinue dans les esprits. Mais enfin, la souveraine des faes saura certainement quoi faire. Tu la suivras et tout se passera bien, pas vrai ? Les chuchotements se transforment en discussions animées, des groupes se forment et se reforment, Delta est sur toutes les lèvres. À côté de toi, Judi est silencieux.

ETINCELLE : Judi... et si on allait acheter du miel ? J'ai faim et j'ai fini celui que j'avais acheté. On y va ?!

Après tout, ces conflits de grandes personnes, tu ne peux rien y faire. Vous verrez bien ce que cela donnera. Peut-être que cet inconnu n'était qu'un charlatan qui avait voulu semer le trouble dans les esprits, comme le croquemitaine sous le lit. Sauf qu'on en a peur que la nuit, quand il est prêt à surgir. Tu auras le temps de d'inquiéter quand, et seulement si les ennuis arriveront au pas de ta porte.
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Post N°2:
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Jeu 17 Déc 2015, 20:47


Elle avait une voix claire et fine. Plus que sa femme d'ailleurs. Une aura qui le captivait et l'effrayait. En sa présence, il ne savait trop sur quel pied danser, mitiger entre la toucher ou la fuir finalement. Bien qu'il sit fort et plutôt bien battit pour se battre, il avait du mal à faire face à cette vampire tentatrice. Rien que son visage donnait envie de le dévorer. Wrath, bien que colérique, avait l'habitude de réfléchir à deux fois avant d'agir. Garder le contrôle, c'était le plus important. Bien qu'un délice se trouvait devant ses yeux à cet instant, il faisait en sorte de bien paraitre, et surtout, de bien se tenir. Démontrer un peu de savoir vivre ne serait pas de trop, dans cette grande réunion des peuples « Vous avez très bonne mémoire. Sans vous offusquez, j'avoue ne pas bien me souvenir... » En réalité, il n'avait jamais vu cette femme. Qui que ce soit, il s'en fichait jusqu'à maintenant. Sherry lui en parlait, alors il connaissait l'importance qu'elle avait, mais le tout s'arrêtait là finalement.
La Dame le mit à l'aise rapidement, lui indiquant de parler comme à son habitude. Sans aller jusqu'au Zul'dov dont il faisait un apprentissage poussé, notamment sur le terrain avec des collègues, il se détendit un peu. Ce qui l'aida à reprendre contenance.

« Ouais... Je, enfin nous, avec Sherry, vivons à Mégido alors... Nous nous sommes bien imprégné de leur culture. L'ocre que vous vêtissez... J'avais cru faire le rapport avec le peuple Orisha mais j'ai préféré demander quand même. » Il n'avait pas eu tort sur toute la ligne finalement. Peu futé, il avait cependant fait le rapport entre les deux, grâce aux raisons qu'il a énoncé « Je ne connais pas les vampires. Du moins très mal. Je ne sais pas quel aurait été leurs couleurs ou leur symbole. J'sais juste que ça, ça vous va bien. Sans mauvaise pensée. » Pas qu'il soit prit à la draguer, sinon ça partirait rapidement en sucette, et il ne préférait pas. Se rattrapant rapidement il rajouta « Votre mari... Doit être très important pour vous. J'ai changé de race pour ma femme moi. J'ai renié les Déchus, et je suis venu chez les Réprouvés. Et... J'ai peine à dire, mais les deux peuples me vont bien. Enfin... Avec les hauts et les bas, évidemment. » Car entre crise de colère noire, et tentative de suicide à répétition, le côté sombre n'était joyeux ni chez l'un, ni chez l'autre.
Avec le recul, le changement d'essence n'était, en fait, pas un mal. Maintenant qu'il avait bien mieux accepter cette léthargie mentale dans laquelle il pouvait être parfois, il le vivait de manière différente. Il essayait d'avancer, de rester optimiste bien que ce soit difficile... C'était quelque chose... Comme un combat permanent. En temps que Déchu de la colère, c'était différent. Il se laissait aller sans mal, et ne désirait pas forcément se battre contre son propre péché. Il culpabilisait d'avoir été renié par les anges, mais voilà tout...
Dorénavant, c'était différent. Comme Lucrezia aimait son mari, il aimait sa femme, au point de changer de race, de venir dans la sienne, d'ouvrir les bras à la douleur et à la torture mentale, pour mieux comprendre sa condition, et ce qu'elle vivait. Pour la comprendre, l'accepter, et ne pas la rejeter, par un dégoût suffisant.

La belle fleur s'intéressa à lui, à sa race. Wrath se sentit beau, glorifié. Prenant un temps avant de répondre, il finit par balbutier « Euh... Nous ne sommes... Pas vraiment représentés. J'ai vu deux collègues déambulant avec des tonneaux de bière. Ils soulent les gens et clament qu'ils ont la meilleure cervoise de la coupe des nations... Ça ne nous met pas vraiment en valeur à mes yeux. On pourrait promouvoir notre capacité militaire, ou même notre art du combat, ou des jeux. Ce serait plus ludique. » Que de se binocher à coup de concours de bibines. Mais bien sur, il ne termina pas sa phrase.
« Je suis venu surtout pour les résultats. Sherry ne pouvant venir, elle m'a chargé de la lettre, et de noter qui gagnera quelle épreuve. Ma petite femme à participé l'année dernière, et elle a finit seconde ou troisième... C'était assez difficile, elle en est ressortie assez blessée. Cette année, elle a préféré se retirer, et je la comprend. » De toute façon, c'était bien trop dangereux pour tenter de risquer sa vie. Ils avaient enfin atteint une certaine forme de bonheur alors... Alors il était hors de question qu'ils se blessent.

En réalité, il ne connaissait pas Lucrezia. Si les deux femmes étaient amies, lui, ce n'était pas le cas. Ainsi, il ne pu que la toiser du regard lorsqu'elle parla de l'originalité de Sherry. La Réprouvé avait eu une vie de misère, et si les malheurs ne se comparent pas, Wrath tolérait mal le fait de la dénigrer. Même si c'était des points réalistes. La réponse fut rapide, presque sèche « Et vous, l'êtes vous au moins ? » Car à critiquer les autres, autant se regarder avant.

La lecture de la lettre fut rapide et efficace. Une femme d'affaire, ayant l'habitude de la paperasse et des informations. Le Réprouvé ne bougea pas, croisant les bras, se tenant sur ses deux jambes, impossible à déloger. Lorsqu'elle ouvrit la bouche, qu'elle parla, il regarda les environs, se concentrant sur le stand des béluas. Machinalement il répondit alors « Elle va bien. Elle a été appelée, effectivement. Avec plaisir, c'était un simple devoir. » Laissant tomber ses prunelles sur elle, il remarqua qu'elle le saluait humblement. Wrath ne lui en voulait pas, il ne lui en avait jamais voulu. Même si sa femme aurait été la pire des huitres en terme d'intelligence, et qu'elle le lui avait dit, il aurait hocher la tête comme le chien qu'il était. Car il n'était que ça après tout.
Commençant à être doucement tiraillé, le Réprouvé n'ouvrit pas plus la bouche, ne voulant pas faire sentir à cette petite fleur, combien il se sentait mal à cet instant. C'était sa vie, et il devait porter seul son fardeau. Lucrezia n'hésita pas à jouer de franchise. Il faut bien parler famille. Elle était une vampire, basée sur les apparences « Apparemment oui, il le faut, mais rien ne nous y oblige. Vous me voyez ravi de tout ces bons sentiments, nous n'en avons pas l'habitude, n'ayant, respectivement, plus de famille. Du moins, par le sang... » Car, par adoption, il avait au moins une dizaines de mômes, deux mamans, une foultitude de frère et on en passe « Nous avons fuit Mégido pour un coin plus sur, mais rien ne l'était en vérité. Puis quand tout fut fini, nous sommes rentré chez nous. Nous avons eu beaucoup de chance... Et vous, comment cela s'est passé ? L'Orishala n'a fait qu'évacuer la capitale, mais nous n'avons pas su si la famille royale avait été mise à l'abris. » Wrath se gratta la nuque, peu satisfait de la tournure que prenait la conversation. Enfin, admettons.
« Oui, bien sur, dites moi. » David ? D'après ses souvenirs c'était une sorte... De connaissance à Sherry... « Le message sera passé sans faute ma Dame, n'ayez crainte. »

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Ven 18 Déc 2015, 19:46

Tandis qu’Anicia souriait d’une joie visible, Nithael sembla tiquer au Mademoiselle. Elle tourna un visage neutre vers l’homme qui venait de l’interpeller. Comment connaissait-il son nom ? Puis elle vit le sourire qui s’accrochait aux lèvres rosées de sa compagne et elle comprit immédiatement. Retenant le soupire mélanger au grognement, elle s’approcha de l’homme qui s’était présenté sous le nom d'Asche. Elle jette un coup d’œil à Anicia qui terminer la transaction en glissant les bracelets aux billes de bois dans une boite protectrice. Elle penche la tête dans un signe de salutation, redonnant la politesse au jeune homme.

-Elle se fera un plaisir de vous suivre, si elle reste ici toute la journée, elle finira par manger le prochain client qui passera ! Déclare Anicia dans une blague.
-Anicia, tu sais bien que je ne mange que de l’ange… Surtout les blondes aux yeux bleus… Ce n’était pas une menace voilée, mais plutôt un avertissement à sa compagne qui l’envoyait toujours dans des endroits avant même de la consulter.
-Alors vous êtes chanceux Asche, elle ne mangerait personne au terrain d’entraînement ! Tu as besoin de te dégourdir un peu et en même temps va jeter un coup d’œil sur les plus jeunes, je suis sûre que certains se trouvent là-bas et qui sait, peut-être trouveras-tu quelque chose d’intéressant.

Nithael soupire, mais semble être convaincu par les paroles de son amie. Elle pénétra rapidement la tente et changea de chemise sans aucune gêne, de toute façon, le seul qui était présent en ce moment-même était endormi. Elle enfila quelque chose de plus confortable que la chemise en soie d’un bleu royal. Le lin blanc vient caresser sa peau familièrement et déjà, elle se sentait mieux. Sans plus adresser une parole à la dame ange, elle lui laissa les reines du stand, suivant l’homme à la chevelure surprenante. Elle ne chercha pas à parler, ne savant surtout pas quoi dire pour démarrer une conversation, point faible chez sa personne. Socialisé avec des gens n’avait jamais été son fort de toute manière. Une fois sur le lieu, elle remercia Asche et le laissa allée à ses activités, ne voulant pas le retenir plus longtemps.

L’ambiance sur le terrain était agréable, les hommes et les femmes du peuple libre s’entraînaient dans une joie visible. Nithael en profita pour observer ses gens qui laissaient libre cours à leurs désirs. Mais ce qui l’intéressait avant tout était le style de combat, les techniques qu’ils utilisaient. Il y avait des armes propres au peuple qu’elle ne connaissait pas et ceci l’intriguait tout autant. Mais la venue d’un visage familier la fit sourire un peu.

-Mathieu, je ne suis pas surprise…
-Je ne pouvais quand même pas manquer ceci.
- Moi, de même. Répliqua l’ange.

Mathieu était l’un de ceux qu’elle avait entraînés sous la supervision d’Anicia. Cette dernière c’était fait donner un job d’entraîner plusieurs groupes de jeunes gens et Anicia, lui en avait refilé quelques-uns pour lui apprendre à commander un petit groupe.

-Sera est-elle ici ?
-Non, elle au stand des elfes, mais elle a promis de revenir me voir rapidement.
-Garde bien un œil sur elle et les autres.
-Je ne fais que ceci.

Tandis qu’ils discutaient et que Mathieu essayait de la convaincre de lui offrit une leçon de combat, les mouvements dans la foule ne passèrent pas inaperçu, encore moins la voix de l’homme grave qui résonna. Tous deux se turent, observant la foule qui murmurait un nom ‘’Delta’’. Qui était-il donc ? Que voulait-il ? Pourquoi fessait-il ceci ? Mais ses poings se serrèrent brusquement devant le fouet de Hans. Elle se demanda si c’était l’homme, l’entité qui lui avait son épreuve. Mais étrangement, n’avais trouvé aucune information sur lui dans les esprits du temple. Avait-elle été dupée ? Elle ne voulait pas l’accepter. Cette révélation leva un murmure dans la foule, ou plusieurs émotions furent partagées. Cet homme, ce Delta passait comme un coup de vent, terrible et froid. Il offrait une chance, un avertissement, des paroles d’encouragement ou même d’intimidation. La guerre était visible et serait violente. Les terres du yin et du yang seraient à nouveau divisé, entre ceux qui prieront encore les esprits et ceux qui prirent Sympan. Mais n’avait-il pas disparu à son tour ? Était-ce le début de son retour ?

-Mathieu… Va chercher les autres et revenez au stand de soin…
-Oui, j’y vais de se pas… Déclare le jeune homme en s’élançant.

La guerrière resta silencieuse un moment, observant la foule et l’emplacement vide que l’homme avait laissé derrière lui. Qu’allait-il donc se passer maintenant ? La foule allait-elle se déchirer ici et maintenant ? Où allait-elle essayer d’ignorer ses paroles et continuer normalement ? Étrangement, l’Ange ne désirait aucune de ses deux choix, tous deux seraient problématiques.



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Ven 18 Déc 2015, 23:01


Devaraj, excellant ? Slanguen sourit cruellement. Tout dépendait des critères que chacun pouvait mettre en place pour juger une telle chose. Cela dit, la réponse lui semblait évidente, car s'il avait choisi de supporter les fantaisies du chaman, c'était bien parce-qu'il jugeait que c'était un mal pour un bien et que ça valait bien la peine d'attendre dans l'ombre quelques temps. De son point de vue, le chaman était effectivement parfait. C'est à dire, une personne ambitieuse, manipulable et avec quelques graines de folie qui germent doucement mais sûrement. Une personne qu'il pourra observer gagner en puissance, avant de s'accaparer gentiment toutes ses possessions et d'écraser son âme. Et si par hasard Devaraj ne se montrerait pas à la hauteur de ses sombres espérances, et bien l'esprit trouvera bien un moyen de s'en débarrasser, ou de le tuer, tout simplement. "Il a concouru pour l'épreuve d'agilité. Cela dit, je doute qu'il ai été dans les meilleures conditions pour cette compétition." répondit Slanguen, repensant tout particulièrement à la magnifique gueule de bois qu'avait subit le chaman le matin de la Coupe des Nations.

Écoutant distraitement la conversation autour de lui, il aurait pu en rire, s'il n'avait pas oublié comment faire. A en croire leurs mots, ces deux-là avaient souffert et peu importe comment Slanguen retournait la chose, il trouvait ça...drôle. Une grimace malsaine déforma ses traits. Tant pis. Devaraj était loin, il pouvait se permettre de relâcher un peu son attention et montrer un petit morceau de sa vraie nature. Mentir pour paraître bon et confiant le rendait malade, à un tel point que cela l'enfonçait encore plus dans la méchanceté. Alors, de temps en temps, il fallait qu'il extériorise.


Écoutant attentivement la réponse du jeune garçon, Devaraj fronça les sourcils. Il aimait rarement les gens dégoulinants d'orgueil, à part quelques exceptions. Mais celui-là n'en fera pas parti. "Et les gens comme toi ne devraient pas déranger mes clients." répondit-il d'un ton presque bienveillant, quoiqu'un peu moqueur, se fichant bien de connaître ou non l'identité du garçon.
Soupirant, le chaman manqua de s'écrouler par terre quand Zane lui tapa dans le dos, et grimaça un peu, rangeant rapidement ses outils. "Au fait, comme ce serait dommage que tu te couches en étant encore plus stupide que tu ne l'ai déjà, il faut que tu saches que l'herbe de vie, ça se fume et ça se mange pas." lâcha-t-il en se moquant clairement de lui. "A moins que tu n'ai aussi des origines de bélua bovin, qui sait..."  Se tournant vers l'ange, il regarda la boite de chocolats et en prit volontiers un . Déjà parce-qu'il était curieux de savoir à quoi ça pouvait ressembler, puis aussi parce-qu'il avait rarement l'occasion de goûter des mets aussi raffinés, alors autant ne pas laisser passer une aussi belle occasion. Et il ne regretta pas son geste. Les chocolats étaient délicieux et il en reprit encore un, avant de remplacer soudainement son faible sourire par une grimace de malaise. Quelque chose avait changé dans l'ambiance festive. C'était comme si tout était devenu plus orageux. En soit, ce n'était ni plaisant ni déplaisant, mais Devaraj était juste...intrigué. Comme la plupart des personnes présentes, il entendit lui-aussi le discours de Delta, ce qui lui plu moyennement à vrai dire. Le chaman voyait bien qu'il n'avait pas les connaissances nécessaire pour comprendre entièrement les phrases implicites de cet homme mystérieux, et cela l'agaçait. Quand à ses allusions aux Aetheris, il ne sut quoi en penser. Ce n'était clairement pas le moment de s'insurger contre de tels propos, même s'il s'en sentait troublé et offensé. Delta était parti, mais la journée n'avait plus la même couleur... Soudainement dépité, Devaraj continua de manger les chocolats offerts et de vider petit à petit sa bouteille d'alcool. Il méritait bien une petite pause après tout son labeur de toute façon.




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Sam 19 Déc 2015, 13:14

-Pourquoi je devrais choisir ? Il pourra dormir avec nous ! T'es suffisamment gros pour qu'on puis s'allonger sur toi lui et moi !

La jeune fille répliquait en riant, ne perdant pas l'occasion d'enquiquiner son père. Après tout ce dernier ne se gênait pas non plus, et de toute manière, elle n'en attendait pas moins de lui. Et justement, d'après son très cher paternel, elle s'était visiblement muée en un bonhomme de neige version féminine. Il fallait dire à présent qu'elle avait tout de même une jolie petite couche de neige sur elle, lui faisait un manteau duveteux de plumes blanches. Une parure immaculé éphémère qui lui allait bien. Elle tenta de s'imaginer en bonhomme de neige un instant, mais le nez en carotte n'était visiblement pas à son goût. Cela allait mieux aux bonhommes de neige masculin, c'était certain. Quand à l'écharpe, il lui suffisait de s'enrouler ses interminables couettes bleues autour du coup, et elle en avait une de manière naturelle ! Elle se souvint alors que c'était là une chose qu'elle avait déjà faite. Elle avait une des ses couettes pour se faire une écharpe, et l'autre pour l'enrouler autour du cou de son frère. Autant dire que pour pouvoir se déplacer une fois lié à lui, l'exercice s'était montré très compliqué. Mais ils en avaient bien ris à l'époque.

Elle avait amorcé un geste pour retenter l'expérience avec son père, mais un discours l'interrompit. Quel cruel retour à la réalité fut-il. Le sourire de Yulenka s'évanouit, comme de la neige fondant au soleil. Elle avait cru pouvoir souffler. Elle pensait être tranquille quelques temps avant la prochaine crise. Mais elle s'était fourvoyée.... Elle réprima un soupire, tandis qu'elle fronça les sourcils en voyant un fouet tomber au sol. Hans.... Il ne se serait pas séparé de son arme ainsi. Les heures sombres étaient revenues bien plus vite que prévu. Et cette fois, elles allaient être plus sévère. Une guerre entre dieux.... Ni plus, ni moins. Yulenka pestait en elle-même, et il lui prit la furieuse envie de tous les envoyer paître. Les Aetheris comme Sympan d'ailleurs. A vrai dire, elle ne se sentait pas du tout concernée par ce conflit. C'était là des histoires de dieux, et elle trouvait très déplacé de leur part de vouloir ainsi les forcer à prendre part à leur guerre. C'était un combat pour le pouvoir et l'influence. Les dieux y avaient peut-être quelque chose à gagner. Mais eux, les "pauvres mortels" ils y gagnaient quoi ?

Si le camps qu'ils choisissaient perdaient, ils auraient non seulement perdu un nombre considérables d'hommes, mais en plus ils se retrouvaient en disgrâce, avec tous les abus et les malus que cela pouvait comporter. Et si le camp choisi était le gagnant, ils auraient quand même perdu des hommes pour.... La gloire ? Une vague reconnaissance qui ne leur ramènerait cela dit pas ce qu'ils auraient perdu, et ne saurait compensé l'atrocité d'une guerre ? Surtout à cette échelle.... Non vraiment, la situation la débectait. Si elle avait réellement pu choisir, elle aurait attendu que les deux camps s'entretuent copieusement pour achever celui qui aurait survécu, et ainsi se débarrasser définitivement de ces caprices divins délétères ! Elle avait la furieuse impression d'être un pion et cela la mettait hors d'elle. Mais la colère n'était pas une bonne conseillère, et elle devrait attendre que cette dernière retombe pour pouvoir réfléchir à la marche à suivre. Comment pouvait-on aligner les vampires dans une situation pareille ? Est-ce que son peuple aurait une préférence qu'elle était incapable d'avoir ?

Finalement, ce fut son père qui la tira de ses pensées. Il était temps de rentré et il avait raison. L'heure n'était plus à l'insouciance.... Elle acquiesça donc silencieusement avant de se relever. Saphir retourna dans l'ombre, comme pour s'y cacher et s'y protéger. Les deux Liddell commençaient ainsi à lever le camp. Finalement dans cette histoire, la seule à être contente, c'était Rubis, surexcitée par l'idée de pouvoir assister à des combats de titans. Le malheur des uns faisait le bonheur des autres.... Et alors qu'ils allaient quitter les lieux, la jeune fille demanda à son père.


-Je ne me sens pas concernée par leurs querelles de dieux.... Choisir un camp va m'être difficile et pénible. Et toi ? Que penses-tu de tout cela ?

Tout avis était bon à prendre.
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Dim 20 Déc 2015, 13:57


 
   
 

Après les résultats de la coupe des nations, je me doutais de mon échec mais je ne m’attendais pas à ce qui allait en découler. Le fait même d’avoir participer à ces épreuves m’avaient apporté un semblant de popularité. Certaines personnes me reconnaissaient parfois, il n’était plus rare qu’on vienne me parler de tout, de rien. Les enfants cherchaient alors en moi une partenaire de jeux, les adultes me confiaient leurs problèmes, les personnes plus âgées me racontaient leur folle jeunesse. Même si d’un côté cette situation était forte plaisante, d’un autre je me sentais affreusement mal. J’avais comme un gout amer dans la gorge. Je ne me plaignais pas de ma défaite, mais je n’arrivais pas à comprendre qu’on puisse me féliciter et encore moins m’encourager. Je ne pouvais pas m’empêcher de leur sourire, de leur rendre leur joie de vivre mais je ne comprenais pas. J’avais grandi avec l’idée que l’on était récompensé parce qu’on réussissait des choses pas parce qu’on les ratait. Alors que je marchais tranquillement, laissant mon esprit vagabonder vers mes idées noires, mon attention fut rapidement attirée par un rassemblement de stand et de gens en tout genre. C’est alors que je me rendis compte de ce qu’il s’agissait. La fête annonçant la fin des épreuves. Toutes les races étaient présentes en ces lieux, fêtant activement leur appartenance à une population.

Me laissant emporter par la foule, je passais de stand en stand, sentant un parfum ici, goutant à des spécialités culinaires quelques mètres plus loin. Plus j’avançais et plus j’oubliais ce qui m’avait tant posé problème jusqu’à maintenant. Au bout d’une dizaine de mètre, je me surpris même à sourire franchement. Peu m’importais la raison, je pouvais aider les gens d’une façon ou d’une autre alors autant en profiter. Bien vite je me mis à la recherche du stand Orishas. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, nous avions tant de chose magnifique à montrer, tant de chose à partager. C’est alors que mes pas me conduisirent pile au bon endroit. Notre stand, et j’étais certaine qu’il s’agissait du notre, était une sorte de grand terrain ou un nombre assez important de soldats étaient rassemblaient. Me glissant parmi la foule, ainsi que parmi les hommes je me rapprochais de celui qui semblait être le capitaine. « Salut, salut ! » « Bonjour, pour les duels il va falloir attendre un peu, nous sommes en train de faire des duos. » « Des duels ? Les gens vont se battre ? » « Ce ne sont que des mises en scène. » « Ah d’accord, je peux participer alors ? »« Pourquoi pas. Nous allons vous trouver un binôme. » « Pas de problème ! J’en ai déjà trouvé un. » Je me mis à sautiller sur place comme une petite puce, tout en regardant l’homme dans les yeux. Il était bien plus grand que moi, et certainement bien plus fort, mais je n’allais pas le laisser gagner sans réagir. M’adressant alors à la foule, je me mis à hurler pour me faire entendre de tous. « Allez mes amis ! Qui est partant pour un petit combat ? Approchez, vous n’avez pas peur quand même ? Venez découvrir notre si belle race, venez essayez nos armes et nos armures Orishas. Approchez-donc ! » J’avais l’impression d’en faire trop, mais il fallait bien ça pour attirer l’œil.

Au bout de quelques minutes, le soldat Orisha et moi nous retrouvâmes en face à face. Il n’avait pas tellement eu le choix. Et puis tous s’amuser, pourquoi pas lui ? Nous nous tournâmes autour un moment, avant de tenter une attaque. Bien vite je me rendis compte de la différence de force entre nous. La différence entre un homme entraîné et moi, simplement moi. Le combat ne fût pas aussi long que prévu. Je m’étais crue capable de tenir plus longtemps, honte à moi. Alors que j’étais affalée sur le sol. Il s’approcha de moi, et me tendit la main pour m’aider à me relever. « Pas si mal que ça, pour … pour une jeune Orisha. » Un sourire fendit rapidement les traits de son visage, avant qu’il ne reprenne son sérieux. C’était ça que je voulais faire, protéger les autres, aider les plus faibles. Une fois relevais, je m’approchais de la foule pour obtenir un premier candidat. « Alors qui sera le prochain ? Pas de coup bas, pas de règlement de compte. Et pourquoi pas une petite récompense pour le vainqueur ? Laissez-vous tenter.»





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