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 [Rp pour tous] - La Coupe des Nations

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Mar 01 Déc 2015, 14:21

Elle aurait dû se faire gronder. Elle le savait. Mais elle savait aussi comment fonctionnait son papounet d'amour. Elle savait jusqu'où elle pouvait aller et quelles étaient les limites à ne pas franchir. Et même si elle avait fait sa chipie, ce n'était pas encore trop grave pour ne pas être pardonnable. Surtout quand on savait faire un sourire à vous faire fondre un démon de glace. D'ailleurs l'ours pas en peluche ne s'y trompait pas. Il y avait du Saphir là-dessous et ça se sentait. Et comme pour encourager le retour de cette dernière, il vint l'attraper, pour la renverser et se chamailler avec elle. Exercice un poil plus compliqué que lorsqu'elle avait huit ans, et pour cause.... Elle avait une taille adulte à présent, et c'était beaucoup plus encombrant qu'un bout de chou ! Cela dit, cela n'empêcha pas le bélua de lui chatouiller le ventre. Lui aussi savait très bien quoi faire et comment le faire. Et cela fit mouche, la jeune femme riant aux éclats, continuant par la même occasion sa rechute en enfance. Elle poussa des doux cris lorsqu'il lui annonça vouloir la manger, mais ils étaient entrecoupés par ses éclats de rire. Certaines choses étaient ainsi, immuables, éternelles et pour leur plus grand plaisir d'ailleurs.

Finalement, Alice parvint à se redresser et à attraper la tête de son père, pour une séance câlins qui était digne d'une cerise sur un gâteau. Les progrès étaient, constants, fragiles, mais ils ne cessaient de faire leur bout de chemin. Il ne faudrait juste qu'un peu de temps sans problème, encore un peu d'accalmie pour qu'ils puissent se consolider, et mettre toute cette histoire au rang du passé et des souvenirs. Mais est-ce que la vie leur permettrait ? Après tout on parlait là des Liddell, les professionnels des situations impossibles en tout genre et des revirements de dernière minute. Mais pour l'heure, l'insouciance était le mot d'ordre. Juste profiter sereinement du plaisir présent. L'anonymat d'une apparence inconnue permettait bien des prodiges. La jeune femme finit néanmoins par se retrouver sur ses pieds, bien que son sourire n'avait lui pas quitté ses lèvres. Et son envie de jouer non plus d'ailleurs.... Pauvre Raeden.... Voila qu'avec ses mains elle faisait faire des grimaces au bélua, et non mécontente de faire l'image, elle faisait également le son !


-Agrougouuuuu ! Je suis un grooooos nounours pas en peluche terrifiant ! Je vais manger tout le chocolat des terres du Yin et du Yang ! Mouahahahaaaa ! Onomnomnomnom !


Et ça l'amusait.... Comme une vraie gosse.... En même temps, quand on voyait les grimaces qu'elle lui faisait faire, c'était suffisant pour faire rire. Et en plus il l'asticotait sur sa gourmandise, qui lui avait valu quelques vilains soucis digestifs il y avait quelque temps.... Une affaire impliquant des chocolats et une réception d'ondines.... Il allait l'entendre encore longtemps celle-là, surtout que sa chipie de fille était immortelle. Le pauvre bélua n'en avait pas finit avec elle. Et c'était reine d'une nation, et pas n'importe laquelle, la nation vampirique ! Imaginez la tête de ses sujets s'ils la voyaient ainsi tiens.... On était loin de l'Impératrice de la Nuit, avec son masque impénétrable de bienséance, et un monde régit au millimètre près. Cela n'avait d'ailleurs pas été toujours facile pour la jeune femme de juguler et maitriser sa nature fougueuse. Et Yclipt en faisait d'ailleurs régulièrement les frais. Mais c'était là son choix. Elle n'avait pas voulu annihiler sa nature profonde et son caractère pour coller à l'image d'une reine vampire parfaite. Cela n'avait aucun sens, c'était malsain et au final, cela l'aurait détruit. Une reine vampire, plus que tout autre souverain, avait intérêt à conserver tout sa force de caractère pour pouvoir diriger son peuple. Quelqu'un de trop malléable finirait par se faire bouffer. Ainsi, elle avait conservé son caractère, se contentant seulement de cacher au public la plupart du temps. Et pour l'heure, c'était son père qui en faisait les "frais". Toujours pas de Chess à l'horizon. Ce n'était pas comme ça qu'il allait pouvoir avancer dans son travail, mais la question se posait. Est-ce qu'il devait impérativement finir son œuvre dans les délais les plus brefs, ou est-ce qu'il pouvait se permettre un peu de temps avec sa fille ? Surtout qu'il savait que c'était bon pour elle. Qui a dit qu'il était simple d'être parent, surtout dans une famille comme la leur.

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Mar 01 Déc 2015, 20:20

Je ne pouvais m’empêcher d’esquisser un sourire quand l’homme me demanda ce que peux bien avoir cette substance à l’intérieur du pot. Moi-même j’aurais pus trouver cela étrange si je n’y avais pas gouté. Mais à présent cette remarque me faisait rire, bien que je tentais de ne pas le montrer. « Vous devrez y gouter. Faites moi confiance, il s’agit vraiment du meilleur nectar que j’ai consommé dans toute ma vie. Après une seule gorgée il est impossible de s’arrêter. » Je ne voulais pas attendre qu’il prenne la décision de me l’acheter ou non, donc je pris les devant. Interpellant un Elfe, autre que Mircella, je lui tendis l’argent pour un récipient. Une fois celui-ci entre mes mains, je saisissais une cuillère, puis la tremper dans mon bol. J’en ressortis une bonne portion d’on les extrémités couler en long fils d’or. Essayant d’en reverser le moins possible, je mis l’ustensile dans la main de l’homme. « Prenez juste une cuillerée et vous comprendrez de quoi je parle. » A présent plus rien ne me retenais près de lui. « A présent je vais devoir vous laisser, mais j’aimerais vous remercier une nouvelle fois de m’avoir aidé. » Bien qu’en fait il est provoqué le problème et n’ait rien fait d’autre que de me passer son manteau, son geste était quand même sympathique. Je ne connais pas beaucoup de personnes qui auraient accepté de suivre une étrangère pendant plus d’une heure. Alors que je lui tournais le dos, ainsi que stand des Elfes, je lui adressais une dernière fois la parole. « Au fait, avec tous ces évènements j’en ai oublié de me présenter. Je m’appelle Nixy Melodiam, enchanté d’avoir fait votre connaissance. »

Suite à cette rencontre, je me mis une nouvelle fois à vagabonder parmi les stands. Depuis la dernière fois rien n’avait vraiment changé, à pars quelque uns qui s’étaient rajoutés. Les personnes déambulaient autour de moi, sans me prêter la moindre attention. Sur le coup cela me convenais, car ne pouvant résister plus longtemps, j’ouvris mon nouveau pot de miel en pleine marche. J’avais pris la peine de servir une cuillère à l’homme, mais j’avais oublié d’en prendre une pour moi. Je me retrouvais donc à nouveau obligé d’utiliser mon doigt. J’essayais cette fois de faire cela proprement. Me conduire comme un porc une fois m’avait servit de leçon. Je fis également attention à ce que personne ne me renverse cette fois-ci.

Le temps passa sans que je ne m’en rende compte, mais au bout d’un moment l’ennui me gagna. Il fallait que je trouve quelque chose à faire et vite, pour occuper mes mains. Refermant mon pot de miel, je le serrais fort dans ma main, n’ayant pas de quoi le ranger, puis je m’approchais d’un stand dans le but d’acheter une bassine. Le marchand qui les proposer en avait de toutes sortes et de toutes tailles. Mais mon choix se porta rapidement sur une moyenne assez légère et à prix abordable. Une fois le commerçant payé, je me mis à la recherche d’un emplacement. Cela ne fut pas simple d’en trouver, car presque tous étaient occuper par les petites boutiques improvisées. Mais je fini néanmoins à en trouver une entre deux d’entre elles. Prenant quelques minutes pour remplir mon bassin d’eau, je m’installais enfin à ma place. M’accroupissant devant mon plan de matière liquide et laisser mon pot à coté de moi, je me mis à faire quelques tours de magie simple avec l’eau que je venais juste d’apporter.

Mots : 582

Résumé:
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mar 01 Déc 2015, 20:27

Mancinia évitait de lever son regard vers le ciel à chaque fois que son compagnon avait un excès de prudence. Kamiya tenait à elle, mais qu'est-ce qu'il pouvait être protecteur à certains moments ! Elle savait ne rien craindre dans ce genre d'événements, tout au plus quelques insultes et échauffourées, mais l'Humaine ferait en sorte de d'éviter ce genre d'extrémités. C'est vrai qu'il suffisait d'un rien pour que toute la magie d'un endroit soit détruite, mais elle était une représentante de sa race à la Coupe des Nations, peu de monde viendrait lui chercher querelle. Du moins l'espérait-elle. Si Mancinia ne doutait pas que les rencontres qu'elle ferait à Orihime seraient plus douces qu'à l'accoutumé, elle ne s'attendait pas à ce que son regard soit attiré par un terrain d'entraînement. Elle qui aimait les lieux calmes ne pouvait s'empêcher d'être fasciné par les combats. Les récents événements devaient avoir eu plus d'impact sur sa personne qu'elle ne l'aurait cru, à moins que ce ne soit la présence de ces Orishas qui l'intriguait. La jeune femme n'oubliait pas que certains d'entre eux avaient sauvés sa mère et elle espérait croisée l'un de ses sauveurs une fois dans sa vie, pour le remercier comme il se doit. L'un des sourcils de Mancinia se leva machinalement à l'entende d'une voix qui semblait l'interpeller - il n'y avait qu'elle comme demoiselle aux alentours. Elle fixait de loin cet homme au grand sourire et qui lui était inconnu.

C'est qui celui-là ?
J'ai l'air de le savoir ?
On dirait qu'il parle.
Cesse de te moquer des gens ainsi...
Va-y sans crainte, Kahnsykah. Je l'ai à l'oeil !

C'est qu'il recommençait, en plus ! Mancinia eu un instant l'envie de lui clouer le bec, au sens propre, même si elle reconnaissait que sa présence la rassurait. Si la jeune femme n'était pas confiante, alors elle ne pourrait pas mettre ses interlocuteurs à l'aise et, surtout, elle ne devait pas laisser transparaître ses craintes au premier venu. Elle porta ensuite son attention sur le personnage qui se trouvait là, il semblait tout heureux d'avoir une femme qui s'intéressait à ce genre de chose. Bah, cela ne pouvait pas lui faire de tort de faire preuve d'enthousiasme ! Ces armes étaient rares et elle n'avait pas encore eu le loisir de croiser des Orishas depuis des lustres. Mancinia ne devait pas sous-estimer l'importance de la Coupe des Nations. Même si elle n'était qu'une modeste citoyenne d'Utopia, se faire des relations dans d'autres cités, avec d'autres citoyens avait son importance, surtout en raison de sa nature ou de son travail. Il n'était pas rare pour des Sertisseurs de travailler avec des Forgerons, même si ces derniers répugnaient de mettre un rubis, gros comme le poing, sur la garde d'une épée. C'était une chance pour elle d'aller à la rencontre d'autres peuples sans crainte de quoi que ce soit - tant que son antimagie ne les incommodaient pas. Mancinia se mit en marche dans sa direction, le saluant avec un sourire.

Je mentirai en disant qu'elles ne sont pas magnifiques.

Le petit sourire qui était né sur son visage finit par s'agrandir quand elle parvint à sa hauteur. Sa remarque était sincère, surtout qu'elle n'avait jamais vu la beauté de ces armes d'aussi près. Essayant de ne pas dévisagé outre mesure la personne qui lui faisait face en ne disant rien, elle reporta son attention sur ce qui l'entourait. C'est que Mancinia n'avait plus vraiment l'habitude à ce genre de rencontre impromptue et elle avait la vague impression d'être d'une gaucherie effarante. La jeune femme ne pouvait s'empêcher de ce dire que posséder une telle arme était une chance tant elles semblaient reluire. Et que dire de ceux qui les maniaient en démonstration ! Ils étaient tous relativement bien bâtis, maniant les armes comme si ce n'était qu'une formalité. C'est fou ce que cette différence de niveau pouvait faire. Il serait d'autant plus intéressant que l'armée des Humains soit si imposante, mais ils étaient si peu nombreux et les excellents soldats ne se comptaient que sur les doigts de ses deux mains. Renonçant à ses manières désinvoltes, elle reprit un ton plus sérieux en observant à nouveau son interlocuteur. Curieuse. Après tout, aucun des deux n'était présent pour faire de la figuration au milieu de pareils festivités !

Êtes-vous Forgeron ? Ou vous êtes un Soldat, vous aussi ?

Il ne fallait pas se fier aux apparences. Il pourrait même être les deux qu'elle l'ignorerait. Kamiya était sur son épaule, scrutant silencieusement ce nouvel intrus dans la vie de sa maitresse.


762 mots
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Résumé III:


[Rp pour tous] - La Coupe des Nations - Page 5 Chriss10
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Mer 02 Déc 2015, 11:30


Mots : 900
La petite Orine se réjouissait d'avoir le grand Berserker à ses côtés. Il était si doux avec elle qu'elle le laissait prendre les devants sans problème. Ainsi, ils parlèrent d'Earudien, des aventures de Galick, et de la belle robe qu'elle enfilera. Ninalyna s'étonna de voir que l'homme n'apportait que très peu d'importance à son peuple. Au contraire, elle, elle était fière du sien, de ses origines, et de la cité Orine... D'un côté, ce détachement lui faisait de la peine. La façon dont il en parlait, dont il rejetait tout cela, c'était plus qu'un déracinement... Cependant, elle ne renchérit pas, se contentant d'hocher la tête pour cette fois-ci. Ils en parleraient plus tard, si un jour ils devaient en parler.

La petite robe eu un impact plutôt violent sur Galick. L'homme bégaya, baragouinant difficilement un mot ou deux, avant de se lasser de sa propre prestation. Ninalyna mit sa main devant sa bouche se moquant doucement mais avec une bienveillance que personne ne lui enlèverait. Finalement, il n'avait rien besoin de dire, elle avait eu largement le temps de voir tout ce que cela avait soulevé en lui. Et elle en était heureuse. Tous les jours elle félicitait le ciel et le destin d'avoir fait se rencontrer ces deux âmes. Si au début il avait voulu la tuer, il s'était ravisé et pour cause... Dorénavant, ils vivaient ensembles, se rendant des services l'un l'autre. Une sorte d'osmose que l'Orine savait apprécier à sa juste valeur qui plus est.

Devant le grand rassemblement de la coupe des Nations, Ninalyna failli fondre sur place. Ils se tenaient dans une partie un peu limitrophe, là où s'arrêtait le champs d'exposition et pourtant, elle se disait qu'elle n'avait pas la force d'avancer. Serrer la main de Galick ne lui donna pas plus de courage, au contraire. Si elle ne voulait pas qu'il la quitte, elle appréhendait de devoir marcher à ses côtés dans cette marée humaine. Non par rapport à lui, vu qu'elle n'avait nullement honte de paraitre à son bras, mais plus par anxiété qu'il veuille aller partout et qu'il la laisse seule. Pensée salement égoïste, trop pour elle. Ninalyna regarda ses pieds quelques instants, se maudissant d'avoir réfléchis de manière si malhonnête. Le Berserker avait le droit de faire ce qu'il voulait.
Lorsqu'elle leva à nouveau les yeux vers l'homme, il la regardait, essayait de la rassurer, avant de la faire venir un peu plus contre lui. Il ne la laissera pas... C'était tout ce qu'elle voulait après tout. Rougissant à la fois de gêne et de peur, elle ne lui sortit qu'un petit « Oui... » Peu significatif. D'habitude plus expressive, et plus bavarde, ici il fallait encore qu'elle prenne ses marques. Le pouce et l'index de Galick, caressant doucement ses petites oreilles à pointe, lui redonna le courage nécessaire. Ainsi, se tenant droite et un peu plus digne, que totalement avachi dans ses bras, Ninalyna reprit de la contenance « Je... pense que c'est bon. Nous pouvons y aller. Je te suis bel homme. » Lorsqu'il la prit contre lui de manière un peu plus formelle, elle ne se débattit absolument pas, restant alors dans cette étreinte pendant qu'ils marchaient. Après tout, il n'y avait que là où elle se sentait en sécurité, dans ses bras protecteurs.

L'évènement était vraiment très impressionnant et en même temps particulièrement enrichissant. Ils passèrent devant des stands représentant des races dont Nina ne se doutait même pas de l'existence. Près de Galick, elle arriva à évoluer sans trop de nervosité, gardant son calme un maximum. Seulement, lorsqu'elle arriva près du stand elfique, ce fut le soulagement. Comme si elle s'était retrouvé en zone neutre.
« Oh, c'est vrai que j'ai pris mon instrument ! J'en jouerai, peut être que ça attirera du monde à notre étal ! » Enfin elle se mit à sourire. Rien de crispé ou de gêné non... Un vrai sourire...
Le Berserker lui annonça que bien qu'il allait très certainement faire un tour, il resterait non loin. Se posant en face de lui, elle posa ses mains sur son torse marqué « Ca va... Je vais bien... Ne t'interdis rien pour moi Galick, je préfère que tu profites à tes aises. Je ne bougerai pas d'ici personnellement. Et puis s'il m'arrive quelque chose, tu le sauras. » Comme s'ils étaient reliés, connectés, que quelque chose se passait... Ninalyna était incapable de l'expliquer, mais elle savait qu'il saurait.

Manipulant avec attention son koto, elle ne l'installa pas de suite, préférant faire la connaissance des elfes tenant le stand. Elle parla alors de ses origines lointaines, et échangea avec les quelques élus de ce peuple. Une fois la conversation lancée et les liens noués, elle accorda son bien précieux, laissant s'évader quelques notes de musique plus ou moins juste pour le moment. Levant ses magnifiques yeux bleus, elle couvait Galick du regard. Elle était gourmande de lui... Gourmande comme jamais.
Agitant alors ses doigts sur les cordes, une musique retentit, une mélodie, et elle se laissa emporter doucement par la beauté et la pureté du son de l'instrument.



Résumé:
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Mer 02 Déc 2015, 11:35

Tu es fatiguée, assise dans un coin à l'écart de la foule. Ton épreuve t'a vidée de toute ton énergie. Tu te demandes même où tu as pu trouver la force d'aller jusqu'au bout, tout à l'heure, tellement tu n'as plus aucune force. Mais à tes côtés, deux faes qui t'ont encouragée à t'inscrire discutent avec enthousiasme entre elles et te donnent un peu à manger.

ETINCELLE : Je... j'ai besoin de dormir.

Tu fermes déjà les yeux, t'affalant sur le mur. Mais les deux faes t'encouragent à rester éveillée et après quelques minutes à combattre le sommeil, la fatigue s'évapore peu à peu. Elles t'expliquent qu'elles ont confectionné un remède à base de caféine pour te permettre de tenir la journée. Nul doute que ce "remède" n'est pas recommandé pour ta santé, mais elles ne font pas ça pour bonté d'âme. Elles ne font que parler de leur spectacle depuis le début de cette journée. En effet, les faes se sont rassemblées, peu avant la célébration dans la forêt enchanteresse, pour confectionner un court spectacle. Le but est de promouvoir leur culture sur leur stand de la façon la plus animée possible. Les faes adorent s'amuser, c'est certain : leur stand est très certainement déjà bien animé, surtout quand tu penses aux animations qu'elles ont prévu toute la journée. Si elles t'ont donné ce précieux remède, c'est juste pour s'assurer que tu ne tomberas pas à la renverse en plein spectacle, puisque tu as été choisie pour faire la narration de la première scène du spectacle.

À vrai dire, tu n'as pas eu l'occasion de donner ton opinion, comme à chaque fois depuis que tu traînes avec ce groupe de faes. Elles sont toutes plus âgées et plus puissantes que toi, alors pour elles, tu fais partie de ces bourgeons sur lesquels elles doivent veiller. Dans cette optique, il n'y a pas de place pour une quelconque autorité sur elles. Ainsi, tu as sagement appris tes lignes pour conter la scène qui t'es attribuée, et tu es prête à monter sur scène. Mais les faes perfectionnistes continuent à régler les derniers détails entre elles et sortent de leur sac plusieurs boîtes de maquillage. Autant dire que ça ne te réjouit pas, mais comme d'habitude, tu ne peux que les laisser faire. Après tout, elles ne veulent que faire le bien. Ce spectacle revêt énormément d'importance à leurs yeux, et c'est certainement la même chose pour nombre d'autres faes. En pensant aux autres participants, tes pensées se tournent vers Judi. Cela t'arrache un mince sourire. Tu ne l'as pas revu depuis la célébration à Basphel, et cela commence à faire un petit bout de temps... tu as hâte d'assister à sa scène. Arrivera-t-il à bien retenir ses lignes ? Quelle sera la réaction des spectateurs ? Tu t'inquiètes du succès qu'il obtiendra plutôt que d'appréhender ta propre prestation.

FAE TROP ENTHOUSIASTE
: C'est par-fait !

Elles en ont enfin fini avec tout ça. Elles partent et te laissent prendre un peu d'air. Il te reste du temps avant de te préparer pour le spectacle, et tu décides de l'employer à parcourir les stands. Toutes les races sont présentes, et certaines t'attirent naturellement. Autour de toi, beaucoup de personnes se promènent avec quelque chose à boire ou à manger, tandis que d'autres rangent leurs achats dans leur sac. Sur le côté, une femme s'amuse avec de l'eau. Cela te divertis un moment et, te prenant au jeu, tu prends le contrôle d'une fougère non loin d'elle. Tu l'allonges jusqu'à ce qu'elle atteigne le champ de vision de l'inconnue, puis tu formes la plante jusqu'à ce qu'elle prenne la forme d'une espèce de fontaine. La personne, que tu pense être une élémentale, n'a plus qu'à créer un courant si elle veut s'en servir. Souriant, fière de ton petit tour, tu t'en vas voleter ailleurs. Remarquant ensuite un attroupement massif de personnes, elle s'y dirige comme un moustique attiré par l'odeur du sang. En se frayant un chemin parmi la foule, elle s'aperçoit qu'il s'agit du stand des elfes qui est pris d'assaut : une elfe vante les mérites du miel, et tu n'hésites pas une seule seconde à en acheter un pot, te promettant de l'ouvrir plus tard. Tu décides de partir avec le plus de souvenirs possible.
Mots: ~790

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Mer 02 Déc 2015, 14:48


« Je ne suis pas certaine que je devrai en parler. » murmura la jeune fille d’une voix basse, aussi songeuse qu’anxieuse. Les lèvres pincées, elle jeta un léger coup d’œil au chat qui mimait de somnoler sur ses genoux. Il n’avait de l’adorable félin que l’apparence. C’était un monstre, un meurtrier. Gribouille était réellement une créature infernale. Gribouille … Vanille ne manquait pas d’humour lorsqu’il s’agissait de donner un prénom à ses compagnons. Etait-ce réellement le premier nom qui lui avait traversé l’esprit, comme une évidence inébranlable, lorsqu’elle avait rencontré ce kraken aussi gros qu’un navire ? Asælys prit une grande inspiration, manière illusoire de s’accorder un peu de témérité. « Je ne saurai pas vraiment quoi vous répondre. Ce n’est pas une expérience dont je garde le souvenir, seulement l’histoire de mes premiers instants que m’ont rapporté mes parents d’adoption. Ils m’ont dit que j’avais été assassiné, alors que je n’étais qu’un nourrisson. J’étais autre chose, avant de renaître Ange. C’est du moins ce qu’ils m’ont dit. Moi-même, je ne sais pas grand-chose à mon propre sujet. Je n’ai jamais pu retrouver ma mère et mon père, même la moindre trace, pas la plus petite information. » Elle se sentait nauséeuse et n’avait pas envie de confier quoique ce soit à ses étrangers. Pourtant, ils paraissaient gentils et elle préférait rester avec eux. « La famille qui m’emploie … » répéta-t-elle dans un frisson. « Oui, elle est réputée. » C’était le moins que l’on puisse dire. « Je crois qu’il vaut mieux que je reste discrète à son sujet. Elle appréciera certainement cette retenue. » Elle ne comptait pas subir les représailles pour les crimes d’un autre. Asælys sourit timidement à Devaraj, avant que l’éclat ne se fane. « En réalité, il est l’un des gardiens de la famille pour laquelle je travaille. Je suppose qu’il était curieux de savoir ce que je pouvais bien faire. En tout cas, il ne m’aidera pas à retrouver le garçon. » Elle soupira. « Ce n’est pas vraiment … » Elle s’interrompit, coupée en pleine phrase par le regard froid de la bête qui avait ouvert l’œil pour la dévisager, sans bouger le coussinet. « Disons qu’il est plutôt individualiste. » C’était une dérobade navrante mais suffisante. « Merci de tenter de m’aider mais je possède rien qui lui appartienne. » Elle remua les doigts, admirant quelques secondes les signes et la peinture qui recouvraient sa peau. « C’est magnifique. Merci encore. » D’un geste délicat, elle écarta les longs cheveux noirs de son visage. « Je … veux bien quelque chose à boire. Ce que vous voulez. » Distraite, elle suivit tranquillement le regard du Chaman qui interpellait quelqu’un. Surprise par l’aura que l’inconnu dégageait, elle écarquilla les yeux. Les Anges et les Démons n’étaient pas faits pour s’entendre mais après tout, mieux valait l’un d’entre eux que Lady caël Deslyce. Figée sur place, la demoiselle n’osait plus ciller.

« Merci, Vénus. Tout se passe à ravir ! » Quelques Orines, les joues roses, représentaient avec fierté leur peuple et tenaient un grand stand où elles exposaient les plus belles pièces de leur confection, des instruments de musique ouvragés et enchanteurs. Lily-Lune était venue voir les jeunes femmes, vêtue de l’un de ses merveilleux kimonos colorés aux épaules dénudés qui lui allait si bien. La Geisha souriait. Derrière elle, quelques membres de l’Ordre patientaient, des paniers de fraises, de cerises et de roses dans les bras. « Des incidents à déplorer ? » s’enquit la Reine, dans une question lourde de sous-entendus. « Non. Les maléfiques présents se tiennent respectueusement. Les Sirènes tâchent de passer inaperçues pour la plupart et … La Khæleesi n’a pas eu l’audace de venir. » - « Ouvrez l’œil. Elle est très versatile. » - « Nous serons prudentes. » Elles se saluèrent, avant de s’éloigner. Lily-Lune espérait que Vanille resterait sagement chez elle, à vaquer à ses petites occupations. D’une démarche aérienne, la Souveraine longeait les allées, regardait les différents artistes et marchands. La diversité était incroyable. « Tu es soucieuse. » souffla Risa à sa mère. Elle connaissait parfaitement ses différentes expressions. « Ne t’inquiète pas. » Elle ralentit le pas en approchant d’un Ange qui présentait de la soie. Intriguée, elle contempla le jeune garçon qui attendait. Il lui semblait familier.

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Mer 02 Déc 2015, 17:51




Coupe des Nations



Zéphiel avait remarqué qu'un jeune homme s'était approché du stand avec une certaine retenu, comme s'il voulait quelque chose sans savoir réellement quoi. Faisant un signe à un de ses compagnons du stand pour venir tenir compagnie à la jolie dame qu'il venait d'interpeller un instant plus tôt et à son amie Lindsey, il s'excusa par un petit « je reviens », puis il s'approcha un peu plus du jeune homme qui attendait sagement qu'on daigne lui prêter attention et lui rendit la politesse.

- Bonjour, pardonnez-moi, mes amies m'ont fait tourner la tête avant que je ne réalise votre présence.

Son sourire resta accrocher à ses lèvres. Il n'avait pas oublier, ses parents, cette douleur et en même temps, cette joie de les avoir revus, pourtant, il savait qu'il devait vivre maintenant et non pas se reclure dans ce passé. Sans oublier, il devait avancer. Lorsque le jeune homme parla d'offrir un cadeau à sa mère, il fit un grand geste à un tisseur qui s'avança à grand pas.

- Ca dépend de combien de temps vous disposez. Vous pouvez très bien lui confectionner une robe comme juste une belle étoffe. Pour commencer, il faudrait lui dire la couleur que vous pensez qui lui plaira le plus ensuite…

Se tournant vers son compagnon du jour, il lui fit un bref signe de tête et observa un groupe de charmantes demoiselles en approche. L'élégance et le raffinement à l'état pur. Comme subjugué par leur beauté, l'ange se tue quelques secondes puis se concentra de nouveau rapidement sur ce qu'il était en train de dire.

- Ensuite il faut y mettre du coeur. Pour le reste, nos spécialistes seront là pour vous aider du début à la fin. Les confections que vous ferez vous pourrez les emporter gratuitement. Mais si vous désirer juste acheter, nous avons largement de quoi vous satisfaire et Ino se fera une joie de vous trouver la perle rare.

Au prénom qu'il prononça, une petite tête sortit d'entre les toiles de tentes. C'était une toute jeune ange très souriante vêtu tout en bleu et qui aimait bien parler. Elle s'approcha du jeune homme qui était venu demander conseil et un petit rire sortit du fin fond de sa gorge. Puis elle lui adressa la parole.

- Le plus cadeau pour une maman, ça reste le cadeau qui vient du coeur, peu importe quoi. C'est ma maman qui me dit ça tous les jours.

Elle pointa du doigt une jolie femme affairé à filer la soie un peu dans la pénombre de la tente d'où était survenu Ino. La jeune fille aggripa la manche du Sorcier du bout des doigts pour lui demander de la suivre à l'intérieur de la tente. Non pas qu'elle ait eu envie de lui présenter sa mère, mais simplement de lui montrer comment ça se passait. Et puis, tant que Zéphiel était là avec Dious, elle pouvait bien ne pas guetter un potentiel client, ils s'en chargeraient.


Zéphiel regarda Nithael du coin de l'oeil. Elle semblait bien occupée, mais il se dit que tout à l'heure, il irait quand même la voir. Se retournant vers Lindsey qui lui avait sourit et qui avait même rit quand à son attitude pour se faire remarquer, le rouge monta discrètement aux joues du blond qui passa la main derrière sa nuque.

- Oui, ce n'est pas vraiment dans mes habitudes, mais pour le moment, j'ai vraiment besoin de monde. Ca sera amusant et ça permettra à tous de se changer les idées. Pour le scénario, rien de bien compliqué, je pensais faire un spectacle d'acrobatie et d'entraide sur les toits en priorité. Ou quelque chose comme ça. Pour réfléchir en quelques heures, c'est pas toujours très évident.

Sans se départir de son sourire, l'ange avait gardé ses yeux posés sur le groupe de jeunes femmes qui avaient ralentit leur allure près du stand de soie.
Mais il reporta bien vite ses yeux sur la belle femme blonde qu'il avait interpellé, savoir si l'idée l'aurait ou non enchanté.


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~ Orisha ~ Niveau I ~

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Mer 02 Déc 2015, 21:54

L'indiscrétion était clairement l'un de ses points forts, si on s'accordait à la qualifier ainsi. Même avec la plus grande des volontés, Léto ne serait pas capable de ne pas passer inaperçu ; tout dans son comportement trahissait sa présence. Même parée de la couronne des morts, ses actions masquaient difficilement cette envie de rester à l'écart en cet évènement grandiose dont elle avait attendu avec impatience. Un homme perspicace et calculateur comme cet esprit vagabond comprenait aisément que la blonde n'était pas juste une passante comme les autres, qu'avec le temps le masque finirait par tomber. Mais d'ici là, ils pouvaient jouer la carte de la mascarade, même si Léto n'était pas au courant qu'elle participait déjà à cette danse des ombres. La jeune femme se contenta d'écouter, toujours aussi attentive envers les dires des esprits : au fil de son apprentissage, elle avait pris pour acquis que les chamans devaient communier avec les morts, qu'importe leurs intentions. Et étant déjà quelqu'un de très désintéressée, il ne fut point étonnant de constater le rapprochement entre les spectres et elle. Au fond d'elle, elle espérait juste que cet esprit appréciât cette réponse.

Après, son interlocuteur lui posait littéralement une colle ; en réalité, il ne l'aidait pas trop à se faire discrète. A croire qu'elle assimilait encore très mal le comportement des ombres… Quoiqu'il en soit, fort heureusement, les questions indiscrètes de Slanguen – de son "vrai" nom – n'atteignaient que son esprit, son corps ne réagissaient aucunement, un sourire toujours aussi faux mais dont l'illusion était parfaite. En temps normal, Léto aurait gravement trahi ses intentions, confrontée ainsi à l'interrogatoire, mais il faut croire qu'être une ombre ne représentait pas tout le temps une malédiction. Elle travailla ainsi son dialogue dans sa caboche, rassurée que l'illusion d'Edel fonctionnât parfaitement.

" Eh ben, oui, je ne voudrais pas trop me faire remarquer en fait, et ce Devaraj semble être déjà très occupé avec d'autres personnes. Dont une ombre, un détail qui faisait doublement fuir la blonde avec la nature chamanique du peintre. N'était-elle pas justement là pour faire en sorte que les chamans et les ombres ne fassent pas attention à elle ? Mais votre proposition m'intéresse beaucoup ! Un message, hmm… Vous pourriez juste lui dire que j'admire ses coups de pinceau ? Comme je l'ai déjà dit, je suis moi-même graffeuse, même si je n'ai pas eu le loisir de peinturer ma peau aujourd'hui. Puis une ombre encapuchonnée avec des couleurs chatoyantes sur les bras et le visage, cela aurait été relativement remarquable. Enfin bref, j'apprécie vos conseils et j'accepte bien sûr de me promener avec vous si vous voulez. Et sans plus attendre, elle ouvrit la marche aux côtés de Slanguen. Cela fait bien longtemps qu'elle n'avait pas discuté avec un esprit-compagnon – déjà qu'elle était privée du sien à l'heure actuelle – elle avait de quoi faire durer la discussion sans grand mal. Vous êtes l'esprit-compagnon de Devaraj, non ? Tenta-t-elle pour commencer, toujours aussi curieuse de connaître les rapports qu'entretiennent les autres chamans avec leurs éternels compagnons spectraux. Vu que vous le connaissez et que vous le trouvez intéressant, je suppose que vous l'êtes, mais peut-être que je me trompe ? D'ailleurs, pourquoi vous le trouvez intéressant ? Vous aussi ses talents artistiques vous attirent ? " Même sous la forme d'ombre, la curiosité maladive survécut au mépris de sa lassitude à supporter cette douleur intérieure, qui la rongeait chaque minute avec cette couronne invisible sur la tête…

~~~

Je suis vraiment doué pour ça. Pensa-t-il sans réellement se vanter. A vrai dire, Galick ne s'était pas souvenu qu'il fût plutôt bon pour rassurer autrui. Sa carrure imposante aidant beaucoup dans le processus, car on ne pouvait que se sentir en sécurité à ses côtés, enfin tant qu'on ne le vit pas vaincu. Avec Ninalyna, il était hors de question d'échouer, de ployer le genou face à l'adversité : la foule effrayait la belle orine ? Pas de problème, le berserker se tiendra droit et conservera son attention sur chaque geste, chaque mot prononcé, pour identifier la moindre menace potentielle. Ce n'était que de la routine, mais celle-ci était vitale pour son avenir commun avec Cœur-Éclatant. Tant qu'elle était d'avis de continuer, tout marchait comme sur des roulettes !

Tel un amant excessivement attentionné, le géant garda la jeune femme sous le coude, il profita du moindre contact avec elle pour rendre sa peau fébrile. Intérieurement, il riait de la réaction des passants qui ne devaient clairement pas être habitué à voir se pavaner un couple aussi improbable. Il était ainsi Galick, toujours à se donner en spectacle avec des personnes incroyables. Et pour lui, Ninalyna était évidemment incroyable, il était plus que ravie d'avoir rencontré cette femme lui ayant apporté un peu de lumière sur sa route jonchée de ronces. Ainsi donc, simplement entrevoir le véritable sourire de l'orine suffit à lui apporter un baume au cœur.

" Je le saurai, tu n'as pas à en douter. Assura-t-il en grand protecteur, fidèle à lui-même. Allez, montre leur que les elfes ont de superbes joueuses de koto ! " Pour l'avoir déjà écouté lors de leurs nombreuses journées communes, il ne pouvait qu'être heureux de réécouter son talent divin.

Le colosse recula de plusieurs pas, afin de laisser libre à autrui de s'approcher de la source de mélodie et de s'adonner à une écoute cosmique. Il demeurait un phare à cette distance, capable de veiller sur la belle orine et sur les personnes autour d'elle, un excellent champ de vision pour un garde du corps. Il croisa les bras sur son torse, son regard croisa également l'espace d'un instant celui de Ninalyna. Il ricana tout bas, il adorait ce regard bleuté, cette expression qu'il reconnaitrait entre mille. Malgré tout, Galick riva bien vite son regard sur sa ronde visuelle, conscient du danger dans lequel était potentiellement sa compagne. Les complices de Sven pouvaient être n'importe où et plus particulièrement lors d'un tel évènement, idéal pour masquer les desseins maléfiques.

Ce fut avec cette idée en tête que le berserker repéra une figure étrange. Bien que ses oreilles pointues fussent concentrées sur la rythmique de l'instrument, ses yeux verdoyants fusillaient l'individu dont les mouvements étaient plus que suspects. Lui, il ne sent pas bon. Il se mit lui aussi en mouvement, le moins bruyamment possible pour ne pas déranger la musique, paré à intercepter toute atteinte à l'encontre de Cœur-Éclatant.


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By Jil ♪
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Mer 02 Déc 2015, 23:52


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Les notes s'envolaient, créant une atmosphère joyeuse et poétique, initiant quiconque le voulait à ce long instrument en bois décoré. Ninalyna se concentrait, mais son visage était si doux, apaisé... Rien à voir avec l'expression anxieuse de quand elle mit les pieds ici. Mais Galick l'avait aidé. Fier chevalier prêt à la défendre autant qu'à la soulager, elle aimait l'avoir près d'elle, et se contentait de sa présence. Levant ses grands yeux azurs pendant que ses doigts s'agitaient machinalement sur les cordes, elle lança un regard aimant au colosse qui s'était éloigné, tel un gardien de son sceaux. L'Orine souriait doucement, avant de tourner ses yeux vers quelques personnes s'amassant autour d'elle. Des curieux aux connaisseurs, plusieurs êtres se rassemblant par la musique, venait appréciaient à sa juste valeur, cette petite musicienne.

Du coin de l'oeil, l'Orine vit Galick bouger, mais elle ne fit rien, retournant à ses doigts agiles et fins. Elle était enfin reposée et en paix, et elle souhaitait, par dessus tout, que cet homme s'amuse ici même. Il adorait la coupe de nations, n'en ratait aucun rendez-vous, et il serait fort dommage qu'il ne puisse vivre sa vie. Pourtant, s'il partait de chez elle, elle en serait plus que malheureuse. Au fond, peut être l'aimait-elle plus que comme une amie ou une supérieure ? Elle se savait malhonnête envers elle, envers ses sentiments, mais elle refusait de se faire du mal. De leur faire du mal. Le berserker était galant et professionnel, voilà tout. Il n'y avait pas la place pour une sorte d'ambiguïté. L'horreur devait souffrir de son visage défiguré en plus de cela, et elle n'avait pas à en rajouter... Après tout, cela le mettrait certainement mal à l'aise. Pourtant, elle ne doutait pas d'une expérience charnelle le connaissant. Il avait l'air de connaitre les femmes, de savoir y faire, et... Il restait un homme. Lui-même se contentait-il alors seulement de rester à ses côtés sans demander plus ? Et si elle osait se rapprocher de lui ? Franchir un cap... ? Ne le décevrait-elle pas ? La petite jouait automatiquement, jusqu'à finir la première mélodie. Les gens qui étaient encore là applaudirent avec ferveur, la félicitant et lui posant quelques questions.
~
Tapis dans l'ombre, un homme observait la scène. En plein air, en public... S'il tentait quoi que ce soit, ça se verrait. Quoi que, souvent c'était les plus grosses histoires qui passaient également inaperçues. Mais pas ici. Le type rebroussa chemin, empruntant une petite allée blindée de monde, traversant une foule, pour rejoindre un collègue à lui. Tous deux à un stand, ils faisaient mine de regarder l'exposition, tout en parlant à voix basse. Un plan oral, une autre solution, quelque chose de différent... Puis le bandit repartir à son perchoir. Ne se faufilant plus dans l'ombre, il chercha simplement à se rapprocher du stand en mimant le parfait touriste. Peu importe qui il représentait, il n'était pas là pour ça, malgré le fait qu'il se prêtait au jeu.
Ainsi, ses pas commencèrent à s'accélérer, ne perdant pas la cible de vue à travers la foule de moins en moins dense autour d'elle. Il la voyait s'essuyer les doigts, sur un petit chiffon, légèrement entachés par les cordes. Faisant le tour du stand, sans la lâcher des yeux, l'assassin tenta de la prendre a revers par une méthode d'illusion. Il laissa un clone, un exemplaire de lui devant l'étal, près de quelques bonhommes qui attendaient la prochaine chanson.

Ninalyna se leva du tapis de sol, encouragé par l'elfe à côté d'elle. Celui-ci se porta volontaire pour aller lui chercher à boire, la laissant seule à garder la structure. Alors qu'elle allait se rasseoir dans le but de rejouer pour faire patienter qui l'attendaient, elle entendit un bruit de casse. Effectivement, le tissu brodé représentant l'emblème du peuple elfique, fut déchiré par une lame. Une femme cria de surprise, alors que l'Orine eut à peine le temps de se retourner. Ses yeux s'écarquillèrent en voyant le bras du type s'abattre sur elle. Il ne la blessa pas, se contentant de l'assommer.
Un homme, un peu plus courageux que les autres, sauta par dessus le stand pour venir la sauver, mais le voleur l'envoya paitre d'un coup de magie. Malheureusement, il n'avait pas vu qu'il était suivis, et plutôt de près...

Quand Ninalyna rouvrit les yeux, ce fut le visage de Galick qu'elle vit. Celui qu'elle espérait voir en premier de toute façon. Elle lui sourit, sentant l'écrin de ses bras. Sa tête la faisait atrocement souffrir et d'un coup, tous les bruits arrivèrent. Le silence partit définitivement, et elle distingua la voix de l'Elfe qui essayait de ne pas paniquer, et de rassurer les gens alentours, les yeux curieux. Ses membres étaient lourds, mais elle bougea une main, arrivant à toucher le cou du berserker « Tu... vas bien... ? » Elle lui sourit, avant de se mettre à pleurer, sans pouvoir s'en empêcher. Ses sourcils se froncèrent en sens inverse, et de ses yeux perlèrent des larmes douloureuses, elle serra les dents sans pouvoir décrocher son regard de l'être aimé « J'ai... peur Galick... J'ai peur... »



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Jeu 03 Déc 2015, 01:01



LA COUPE DES NATIONS
RP pour tous.

Dans un halo lumineux, il apparut. Lavé et ses blessures pansées, ses douleurs s’étaient évadées à l’instant même où la chaleur de la téléportation l’avait happé. La chevelure emmêlée, dont la teinte brune reprenait ses droits et la barbe broussailleuse, le proscrit se releva, faisant face aux mondanités de l’étrange endroit. Des hères criaient, conversaient avec véhémence, se tapaient sur l’épaule, tandis que d’autres tenaient de massifs stand de bois, exposant à la plèbe des amoncèlements de biens et de services destinés aux visiteurs. Des représentants de toutes races s’évertuaient à vanter les mérites de leurs produits, sous les regards inquisiteurs des quidams. Après les délicates épreuves de la coupe de nations, le tumulte affable de cette vaste réunion paraissait en totale antinomie. Déambulant maladroitement, claudiquant de sa jambe écorchée, l’exilé chercha de ses prunelles céruléennes, l’esquisse d’un congénère au travers de la foule éparse qui se pressait dans l’allée centrale. Si chaque race présentait ses produits, il lui serait préférable de repérer ceux des réprouvés. Après quelques pas, une fragrance s’insinua en lui et il se retourna. Du houblon. Ses lippes se scellèrent en un sourire et il avança en titubant avant de prendre place près du stand, bercé par les effluves de la bière. Sans attendre d’injonction, il se servit un généreux hanap et le porta ses lèvres, rendues sèches par l’attente. Le spiritueux salvateur déversa en lui une douce sensation de contentement. « Bordel, ça fait du bien ! » ; « Tu comptes piller toutes nos réserves ou tu vas nous aider à les écouler ? » Un vieil olibrius s’était tourné vers lui, la mine torve et l’index vindicatif. Arquant un sourcil, le proscrit posa le récipient, chassant l’écume blanchâtre et mousseuse d’un revers de manche. « Je suis un champion. » Un rire guttural s’évada des lippes de l’acrimonieux. « Ca je m’en fous. Tu restes un réprouvé. Alors, prend un fut et va présenter cette succulente bière de Sceptelinôst. » Expirant son mécontentement, Vadim se leva, maudissant intérieurement l’acerbe en vrillant ses iris furibondes dans les siennes. « Aucune reconnaissance. »

Sa cuisse flamboyait, étreinte d’une douleur lancinante qui frappait de manière sporadique. Sur le chemin, le proscrit avait pris soin de vider, au gré de ses appétences, le tonnelet de bière, n’en laissant qu’une maigre moitié. Une incoercible ataraxie vint s’éprendre de lui, à mesure que les toxines de l’alcool se rependaient dans son être. Il avait moins mal et les reliquats de sa douleur semblaient peu à peu se dissiper. La vision trouble, il errait au travers du tortueux dédale hiératique. D’un œil, il aperçut quelques visages familiers. La douce amblyope immaculée, le charismatique et paternel Raeden. Il salua ce dernier, qui ne lui tournait pas le dos, mais ne s’attarda pas. Ils auraient tout le temps de converser plus tard. L’ineffable muse qui l’accompagnait ne pouvait être que sa fille.

Finalement, il déposa sa charge à terre et finit par s’asseoir dessus. Peut être avait-il trop bu. Exhumant de sa poche une cigarette, il en alluma la substance avant d’expirer lascivement son opaque et méandreuse fumée. Son esprit n’était pas à la fête. Les mondanités paraissaient bien éloigner de ce qu’il désirait. Du calme. Du repos. Un repos méritoire. Les inlassables images de son épreuve se ressassait en lui, aussi mordantes que le cuir qui avait écorché sa peau des heures durant. Le balai de la plèbe persistait sans discontinuer. Toutes les ethnies s’affrontaient. Des teintes de peaux, des natures de cheveux improbables. Un indicible amas d’étrangers qui le laissait de marbre. Le réprouvé ne voulait pas être ici. Sa candeur extatique antérieure s’était envolée, le spiritueux n’agissait plus en ce sens, se contentant de le morfondre. Obombrant ses pensées d’un voile noir et indéfectible. Lançant son mégot dans l’herbe luxuriante, le proscrit se leva, chargeant son fardeau, et reprit ses pérégrinations.

Une ineffable créature s’esquissa non loin de lui. La chevelure flavescente et les prunelles dissemblables. Une certaine androgynie se dégageait d’elle, que son visage aux traits fins et à la peau tannée n’auraient su effacé. L’exilé approcha, allant à la rencontre de l’indicible. Il aimait les êtes hors normes, ceux qui se distinguaient par leur apparence. Ses lippes s’étirèrent lentement en un sourire, tandis qu’il parvenait à la hauteur de l’hommasse. « Bonjour. Serait-il inapproprié de vous proposer un peu de bière de notre belle cité de Sceptelinôst ? »


Nombre de Mots | 732.
N° de post | 1.

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Jeu 03 Déc 2015, 09:34

Je réponds au sourire chaleureux de la Rehla par un sourire léger, observant avec fascination la plume qui s'élève doucement dans les airs, ainsi ma consœur est télékinésiste. Je n'ai croisé que peu de personnes ayant ce don et la part la plus logique de moi cherche instantanément a comprendre. Cependant, cette part de mon être est vite éclipser car j'ai appris il y a peu et a mes dépends que la magie n'avait aucune logique justement. Nul explication capable de me satisfaire vraiment. Et puis je préfère lire ce que la jeune femme écris plutôt que de me perdre dans des réflexions sans fin. J'aurai toute la nuit a venir pour cela non ? Je souri doucement, attrapant une plume avant d'écrire, hésitant un instant et choisissant de ne pas écrire en Oraédera, après tout rien ne me certifie qu'elle lis cette langue qui appartiens pourtant à notre peuple. Et puis, le savoir n'est pas bon à partager avec tous, certaines choses se doivent de rester cacher et c'est à chacun de les apprendre, de les découvrir. A son rythme. Je me contente donc d'une langue plus conventionnelle, inscrivant les mots suivant, " Mon nom est Elune et mon adorable compagne porte le nom de Clair de Lune". L'adorable boule de poil justement c'est mise à ronronner, elle est en confiance au près des Rehlas et finalement, ça ne me surprends plus vraiment de la voir si détendu, elle qui est pourtant si méfiante habituellement. Enfin, a force de voyager ensemble, je suppose qu'elle a changer elle aussi.

Subitement cependant, il se passe quelque chose d'étrange. Je me retrouve auprès d'une personne que j'ai pourtant vu mourir. Mon parrain, il est là, devant moi, un sourire rassurant sur les lèvres alors qu'il me désigne le ciel. Je réalise que nous sommes en pleine forêt et je comprends rapidement pourquoi cette scène me semble si familière. C'est un souvenir. Un de ceux que je chéri, à l'époque ou j'apprenais à reconnaître les constellations. Je reconnais celle du coquillage, qui, cette nuit là était le cœur de ma leçon. Je souri, c'est ma préférée encore à ce jour. Yozora s'efface pourtant et un instant, je suis tenter de tendre la main pour le retenir, mais déjà je me retrouve de nouveau au stand de ma consœur. Laquelle ne tarde pas à me poser une question. Je souri légèrement avant de hocher doucement la tête, venant aux côté de la Rehla, écoutant un instant sa mélodie pour y mêler doucement la mienne. Presque timidement d'abord. Peut-être que ce chant aller finalement réussir a éloigner le spleen ? Un instant, cette pensée me fit sourire. Clair de Lune pour sa part s'allongea sur la table, pareil à une statue, seule sa queue s'agitant doucement pouvait trahir cette impression.

[Rp pour tous] - La Coupe des Nations - Page 5 753948Lindsey
Lindsey regarda Zéphiel s'éloigner en souriant. La jeune ange se senti un peu moins observer dès cet instant et elle en profita alors pour regarder avec un peu plus de curiosité le stand que tenais les anges. Même de loin, elle devinait la douceur du tissus, la patience des tisseurs, la fascination de certains passant. Tout ici aspirer au calme tranquille, tout respirer la bonté. Les démons n'avaient qu'à se tenir très loin d'ici. Malgré tout, Lindsey savait qu'aujourd'hui, des démons, elle en croiseraient peut-être. Cette désagréable pensée lui donna des frissons et elle préféra jeter un regard à l'elfe que Zéphiel avait interpellé plus tôt. Son confrère ange choisi justement ce moment pour revenir, répondant à sa remarque concernant son talent pour déjà se donner en spectacle alors que justement il cherche à en monter un.

- Je vois. Je te préviens de suite alors, je ne serai pas forcément très bonne acrobate.

Lindsey esquissa un sourire gêner avant que son regard ne se pose sur l'elfe, cherchant à savoir si justement cette dernière aller répondre à l'invitation de Zéphiel. Ce serait une bonne chose car l'ange avait raison, apporter un peu de joie, quelques sourires seraient une bonne chose. Après tout les derniers événements avaient eu de quoi déprimer même le plus joyeux des lurons.
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Jeu 03 Déc 2015, 11:23

Depuis qu’il s’était séparé passagèrement de Mirari et de son père, Zane flânait entre les places sans motif valable autre que satisfaire sa venue comme il le pouvait. En cherchant ici et là des animations dignes d’attiser sa curiosité complexe à séduire, quelque chose vint se frotter à ses pieds sans qu’il en soit pleinement conscience au début. En baissant la tête, la présence d’un animal familier lui tournait autour à base de ronronnements. Krog aboya à l’intuition puisqu’il ne connaissait pas la bête en question, puis il le sonda ensuite de sa truffe dans l’intention d’identifier l'intrus qui tournait autour de son maitre. « Ne t'en fais pas mon ami, il s’agit là d’un familier de premier choix qui m’a fortement assisté auparavant. » Avide de lui concéder un peu d’attention, l’homme s'abaissa pour tendre sa main au compagnon. Dans un même temps, il tourna le visage de droite à gauche à la reconnaissance de son propriétaire. Ses yeux basculèrent alors sur Devaraj, qui exécuta des signes pour se faire remarquer. Il repartit à son appel par une main levée.

Il ne s’attendait pas à voir d’anciennes connaissances ici. En fait si, mais il ne s’attendait pas à ce que ces fréquentations viennent à l’appeler, voire même à l’attirer jusqu’à lui. Il ne savait pas exactement depuis combien de temps il ne l’avait pas vu, mais sa mémoire était assez intacte pour se remémorer de Devaraj et de la folle épopée qu’il avait vécu en sa présence. C’était loin d’avoir été facile, et c’est bien pour cette raison qu’il se rappelait merveilleusement bien de lui et de son esprit animal. À cause de ça, il ne pouvait décliner l’invitation de son ancien camarade, c’est pourquoi il se laissa mener pour découler jusqu’à lui. C’est de manière très enjouée qu’il s’adressa au chaman en lui confiant une petite tape dans le dos.  « Eh bien. Je vois que les affaires roulent. J’ignorais que tu avais des dispositions pour la peinture. » Tout en vantant la création artistique de son ami, le démon étudia longuement les quelques ébauches qu’il avait effectuées. Comme toute forme artistique, il se complaisait de ce genre de compositions. Il était toutefois incapable d’en faire autant. Ses aptitudes n’entraient pas dans cette nature, et c’était tant mieux pour le monde. « Tiens, puisque je suis ici, est-ce que ton habileté est assez hors du commun pour capturer ma splendide élégance ? » rien d’aussi narcissique que ça semblait le soulever. Zane parlait avec facétie, laissant une grande part de dérision baigner ses allégations par lesquelles il l’accentua par la voie de de belles postures académiques. Puisqu’il était ici à présent, autant en profiter jusqu’au bout en permettant aux artistes de transmettre leurs émotions, et pourquoi pas repartir avec un souvenir.

Avant que son ami ne daigne lui accorder un peu de son temps, le participant fouilla du regard de droite à gauche ici et là, cherchant visiblement quelqu’un ou quelque chose du regard. Après de multiples secondes, il conduisit de nouveau sa focalisation à destination du chaman. « Les démons qui représentent les démons ne courent pas les rues, je me demande si je ne devrais pas lever un stand près du tien. » Ce n’était pas par désir de concurrencer qui que ce soit, mais il est vrai que plus le temps passait, moins le démon décelait la présence de ses collègues. La plupart d’entre eux étaient à l’écart, arrangés à l’auberge entre eux. Certes, il s’agissait d’un comportement inhérent à sa race, mais tout de même, il aurait bien voulu faire un petit quelque chose pour concrètement incarner sa race. Dommage que l'influence des siens manquait, car c’est bien l’une des rares fois où il se sentait un peu isolé au sein de tous ces peuples. Son devoir consistait à monter une petite activité, peu importe quoi, du moment que ça alliciait au moins une personne.


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Jeu 03 Déc 2015, 21:39

Les éclats de rire d'Alice rayonnaient tout autour du stand du Bélua. Ils illuminaient presque les allées tellement ils étaient purs, cristallins et surtout, sincères et enfantins. On ne pouvait pas s'y tromper. Ce rire signifiait indubitablement que la personne était heureuse, à cet instant. Et il réchauffait le cœur du père bien plus qu'un feu en hiver dans la cheminée. Ce son apportait le sourire sur toutes les lèvres des gens qui l'entendaient, ou presque. Car après tout, il y avait toujours de grincheux, mais eux, ils ne comptaient pas. Tout ce qui importait c'était la joie et la présence de Saphir qui perçait sous ses événements. Lentement mais sûrement, elle revenait, d'autant plus dans ses moments là. La scène qu'ils présentaient ainsi aux passants n'étaient certes pas très sérieuse et professionnelle, mais Raeden n'en avait que faire, et Alice certainement aussi. Le Forgeron mettait au défi n'importe quel parent aimant de résister au besoin de rendre heureux ses parents. C'était tout bonnement impossible, comme ne pas respirer tuer assurément quelqu'un. Un fait indéniable !

Cela se finit comme ça se devait. Par un câlin familial débordant d'amour. Même pas besoin pour l'Enfant de Phoebe de juguler ses instincts paternels puisque sa fille avait revêtu son enveloppe « Alice » et n'était donc pas reconnaissable par les gens comme étant l'Impératrice de la Nuit … à moins que Cocoon, Edwina ou Amadaüs passent dans le coin. Il pouvait la serrer contre lui autant qu'il voulait et se montrer protecteur à satiété sans risquer de ridiculiser le pouvoir et l'influence de la Reine des Vampires. Ensuite, cela aurait pu s'arrêter à cet instant et reprendre son cour normal. Juste un père embêtant sa fille en lui faisant croire qu'il était en train de la manger. Une chose naturelle en somme, ce que tout le monde faisait tout le temps, non ? Mais voilà, la vampire aussi voulait s'amuser gentiment au détriment de l'homme-ours. On ne pouvait pas lui en vouloir. N'importe quel enfant faisait ça. Bon … peut être pas les jeunes femmes de 20 ans … mais l'âge était-il si important ? Du moment qu'ils n'embêtaient personne et qu'ils s'amusaient tous les deux.

Evidemment, Raeden ne pouvait pas rester indifférent à la situation. C'était tout bonnement impossible. C'est ainsi que dans un grand éclat de rire, il se laissa tomber par terre, sur les fesses. Il riait tellement qu'il était obligé de se tenir les côtes et surtout que des larmes perlaient au coin de ses paupières. Cela faisait réellement très longtemps qu'il ne s'était pas esclaffé de la sorte ! Qu'est ce que ça faisait du bien ! De se laisser totalement aller, emporté par l'euphorie, à tel point qu'il ne pouvait pas s'arrêter, entraîné dans un sacré fou rire, qui le laissait pantelant au sol. Il mit d'ailleurs plusieurs minutes à se reprendre. Quand il retrouva enfin plus ou moins une respiration stable, il attira à lui sa fille et déposé une grosse bise sur le bout de son nez!

Petite chippie ! Alors comme ça, tu trouves que ton ours pas en peluche est gros?

Il gonflait les joues en faisant ça, imitant le gars offusqué d'apprendre cela. Il vit à l'occasion une connaissance lui faire un salut. Le Réprouvé ... Vadim, qu'il avait rencontré à l'Auberge. Il lui rendit son salut et lui fit signe de la main de les rejoindre. Il l'avait bien apprécié quand ils avaient travaillé ensemble. Et puis, ils avaient échangé des mots sur Alice ... Ca serait l'occasion pour le Sang-mêlé de mettre un visage sur ce nom!

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Jeu 03 Déc 2015, 23:59

A force de s'attarder sur les menus détails, il était aisé de repérer, d'un simple coup d'œil, ce qui n'allait pas. Même dans une mare humaine. Surtout pour protéger ce qu'on aime. Galick était au taquet, prêt à se jeter corps et âme dans le fleuve du danger, afin que plus jamais on n'osât tirer les pétales de Cœur-Éclatant. Mettre du cœur à son travail faisait déjà parti de ses qualités, mais s'il fallait que sa protégée soit cette orine, alors nul doute qu'il devienne un très bon garde du corps. Imposant, et visiblement agacé, Galick se mut sans difficulté entre les badauds, il en bouscula quelques uns par nécessité, mais ô grand jamais pour se faire remarquer. Hors de question de déranger l'assistance, encore moins Ninalyna qui ne devait absolument pas remarquer la manœuvre au risque de l'inquiéter.

Telle une machine de guerre, le colosse se rapprocha dangereusement du type qui commençait à beaucoup trop bouger à son goût, et surtout beaucoup trop près de son orine à lui. Au fond de lui, une étincelle de peur s'échappa, la crainte de perdre Ninalyna sous ses yeux, alors qu'il aurait pu tout faire, tout sacrifier pour faire rempart entre elle et ces barbares qui la pourchassent. Accompagné de cette épouvante, le berserker plongea peu à peu au sein de cette frénésie caractéristique des siens. Fort heureusement, il n'en était pas encore au point d'envoyer valser dans les airs les pauvres spectateurs qui n'eurent rien demandé, seul son agacement tarissait la précision de ses mouvements.

Je te tiens ! Il était à deux doigts de l'avoir, il y crut dur comme fer de cette réussite, de prouver à l'orine qu'il était sa meilleur trouvaille. Galick avait entrevu ce soupçon de victoire lorsque le type s'était immobilisé, mimant l'innocence parmi la foule. Le géant n'était pas dupe pour se laisser avoir par un si mauvais jeu d'acteur… du moins, c'est ce qu'il crut sur l'instant, avant que sa main empoignât le vide et fasse disparaître le clone illusoire. Un nerf explosa à cette défaite et un autre suivit le suicide lorsqu'il entendit le fracas au stand et qu'il assista à la chute de sa bien-aimée. Galick n'avait presque jamais vécu de semblable montée de fureur depuis l'assassinat de sa propre progéniture.

Il rejoignit prestement le stand et vit un gars lambda sauter sur l'assassin. Parfait, c'était pile la diversion dont il avait besoin pour écourter la distance qui le séparait de sa proie. En un rien de temps, Galick se retrouva à la hauteur du parjure et engagea le combat. Il eut comme un réflexe de recul au moment de dégainer son arme : il était plus intelligent de se cantonner aux poings, il risquait de blesser les autres avec sa trop grande portée. Il abattit alors son poing sur la face de l'adversaire, qui ne le vit même pas venir, trop occupé à finir le travail. Sans lambiner, le berserker enchaîna avec un gros coup de pied dans l'abdomen, puis il le fit traîner jusqu'à un mur où il plaqua et le frappa à répétition. Le sang tâcha bien vite le sol et on dut s'y mettre à trois pour le faire cesser le massacre. Des gardes s'occupèrent du type amoché tandis qu'il se précipita de nouveau vers le stand, l'esprit encore en ébullition.

" Quelques phalanges amochées, ça doit te rappeler des souvenirs… Répondit-il à la belle en se tenant tout près d'elle, son corps tel un bouclier pour la petite orine. Il était extrêmement rassuré qu'elle s'en sortait indemne, mais il déplora les larmes de cette dernière. Hé… Il fit glisser son pouce sur la joue de la jeune femme, un geste insuffisant pour tout sécher ; en même temps, il la comprenait… C'est terminé, ils ne reviendront pas de si tôt. Il l'aida à se relever d'une main, il fusilla aussi du regard autrui, assuré qu'on ne vienne pas les déranger. Réconforter moralement sa protégée était plus difficile que s'en occuper physiquement… Tu… veux du miel elfique ? Il tendit son autre main libre, dégoulinante de la substance odorante. J'ai… voulu te prendre un bol, mais… il s'est pété entre mes doigts. Et pour cause, il fut très frustré de cette mauvaise expérience et il avait espéré que lui apporter un peu de bonnes choses lui siérait bien. Ou tu veux qu'on parte ? " Lui chuchota-t-il, là encore il comprendrait parfaitement : la Coupe des Nations était moins importante pour lui que la sécurité de son orine.

~~~

Sans sa magie sombre et illusoire, Léto n'aurait jamais été capable d'exprimer très clairement sa curiosité maladive, un trait qu'elle refoulait difficilement, même lorsqu'on le lui reprochait d'être trop invasive. Ses prunelles, alors qu'elles devaient faire part de la souffrance qui l'envahissait de l'intérieur, pétillaient d'enthousiasme et de fascination à l'égard du spectre. Elle était insouciante, même en tant qu'ombre, elle ne se serait jamais doutée de la véritable nature de Slanguen, encore moins de ses intentions cachées. Mais qu'en avait-elle à faire franchement ? Elle pouvait très bien traînasser avec les plus grandes pourritures du monde et bien s'entendre avec elles que ça ne la gênerait, du moins sur le court terme, après… c'était plus complexe. En témoignaient ses propres camarades qui doutaient parfois de ses actes.

Quoiqu'il en soit, la blonde tenait à faire table rase sur les souvenirs qu'elle avait accumulé lors de son épreuve de force, tout aussi horrible que l'épisode de la secte par exemple. Elle était une guerrière, elle se devait d'être forte et infaillible. Se parer de la couronne des morts n'était qu'une échappatoire, un moyen d'accéder à cet état de plénitude dans lequel elle avait l'habitude de patauger. Evidemment, elle était loin d'être la seule dans ce cas-là, mais elle ne le devinait juste pas : l'homme qui venait de l'aborder était dans le même embarras qu'elle, à la différence que sa porte de sortie était l'alcool. Après s'être arrêtée, Léto fixa la boisson dans sa main et l'attitude quelque peu frivole du réprouvé. Cette combinaison la fit rire, intérieurement, malheureusement ; elle oublia de faire part de cette euphorie. Mais au moins, son parfait sourire demeurait présent.

" Bonjour, ce n'est pas du tout inapproprié de me proposer de la bière, enfin pour moi, pour les autres je ne sais pas. En plus j'ai beaucoup aimé Sceptelinôst la dernière fois que j'y suis allé, c'était d'ailleurs la première fois aussi maintenant que j'y pense… Je m'égare ! Je peux goûter ? Histoire de bien se la boucler volontairement, elle accepta le breuvage et le porta à ses lèvres. Le manque de saveur la décontenança, néanmoins elle finit par comprendre ce phénomène lorsqu'elle se souvint que les ombres n'avaient aucune notion du goût… Dans sa tête, elle hurlait à la lune de ne pas pouvoir savourer cette magnifique bière, mais elle s'en gardait bien de le montrer, son visage continua d'enfiler le masque. Oooh, je me souviens pas que c'était aussi bon ou je n'ai pas pensé à boire là-bas, ce qui est possible, peut-être… Euh bref, vous voulez goûter, vous ? Elle tendit la boisson à Slanguen, avant de se rendre compte de la bêtise de sa proposition. Ah, je suis vraiment bête, désolée, au temps pour moi ! Elle se tourna alors vers le roux, faisant fi de son idiotie. Merci en tout cas, c'est possible d'avoir une bouteille que je pourrais ramener chez moi ? Au fait, vous vous appelez comment ? Moi c'est Latone, et voici Slanguen. Elle tendit sa main vers le mort, maintenant qu'elle était bien consciente que c'était un esprit il était de son devoir de s'assurer de quelques détails auprès du réprouvé. Enfin, ça dépend si vous le voyez ou pas. Si vous le voyez, tant mieux, sinon, tant pis, et si vous le voyez mais que vous ne l'entendez pas, c'est normal, sinon, tant mieux. " Difficile d'expliquer le phénomène des esprits aux non-chamans, surtout en ce qui concerne les esprits-compagnons. Léto ne voulait point déranger Slanguen par ce discours mais plutôt faire en sorte que le réprouvé ne la prenne pas pour une folle si elle parlait effectivement dans le vent à ses yeux, ou qu'il n'entendit pas le moindre mot de la part de l'esprit visible.


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Miles Köerta
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Miles Köerta
Ven 04 Déc 2015, 03:35

Rp pour tous – La Coupe des Nations
« Fier d’être ce que nous sommes »

« Ce n’était pas grand-chose. Et à l’occurrence, ce n’était véritablement pas grand-chose selon lui. Je m’appelle Asche. J’ai été ravi de vous avoir rencontré… et merci à vous pour m’avoir faire goûter un tel délice. Effectivement, le miel elfique a de quoi plaire à tous les palais. »

Encore maintenant, alors qu’elle venait de nous tourner le dos pour se retirer dans la foule, je me pourléchais les lèvres devant le stand de miel, me demandant sérieusement si je n’allais pas m’en prendre un pot également. Moi qui n’était pas amateur des aliments sucrés, je devais avouer que ce miel fut une belle découverte – et l’une des plus délicieuses que j’eu la chance de goûter. J’hésitais quelques secondes avant de me décider à m’en payer un pot. Grimm et les autres voudront sûrement y goûter eux aussi. Ils vont en devenir fou! Satisfait par mon achat, saluant l’Elfe Éternelle d’un poli hochement de la tête, je choisis de me retirer pour rejoindre le stand des Orishas. J’avais suffisamment traîné; Grimm devait s’impatienter.


Voyant la jeune femme approcher, le jeune soldat la gratifia d’un large sourire. Mais plus son pas réduisait la distance qui les séparait, plus il sentait comme un malaise s’insinuer en lui. Au début, il ne reconnut pas cette étrange sensation et il préféra la mettre de côté pour se concentrer sur la nouvelle venue qui observait, d’un œil fasciné, les parades et les estocs des soldats sur le terrain d’entraînement.

« Je suis ravi que ces armes vous plaisent autant. Elles sont faites à partir d’Orishalque, une pierre uniquement exploitée par le peuple Orisha. »

Grimm était fébrile rien qu’en parlant de ces armes qu’il maniait depuis si longtemps déjà. Et à la remarque de la jeune femme, il se retourna vers elle, surpris, avant de rire joyeusement.

« J’aurais bien aimé être un forgeron… Enfin, je crois. Mais soldat reste quand même ma vocation : c’est le métier qui me convient le mieux et en plus, je ne suis pas trop le genre de personne à rester assis, tout seul, dans un antre de fer et de feu. Et vous? Êtes-vous une combattante? »

Rien qu’à voir l’étincelle qui s’était mise à briller dans ses yeux à la vue des différentes épées et armures, Grimm reconnaissait, non pas là le regard d’une guerrière à proprement parlé, mais plutôt celle d’une passionnée, d’une curieuse qui n’hésitait pas à toucher à ce qui échappait encore à sa connaissance.

« Désirez-vous en manier une? Regardez. »

Attrapant l’une des épées exposées au stand, le soldat s’approcha de la jeune femme, lui montrant l’arme magnifique. L’on pouvait facilement reconnaître un long et haletant travail de forgeron derrière cette lame; artiste aux mains brutes, à la poigne solide, et pourtant, qui forgerait avec des doigts de fée, celui qui avait imaginé cette arme pour ainsi la construire par la suite ne pouvait pas être n’importe qui. Relevant légèrement la tête vers la jeune femme, Grimm reposa bien rapidement son attention sur l’arme.

« L’Orishalque est un fer noir aux propriétés extraordinaires. Léger et très résistant, il peut même traverser les protections en fer. Incroyable, n’est-ce pas? Et regardez comment la lumière se reflète sur la lame… »

En bougeant un peu l’arme, il permit ainsi au soleil de glisser ses rayons sur la surface de la lame, faisant apparaître sur celle-ci de petites rayures rougeâtres, ocres pour être plus exact.

« J’ai toujours aimé regarder ces reflets… »

Puis, il tendit l’arme vers la jeune femme, avec un grand sourire.

« Si vous le voulez, vous pouvez la tenir, histoire de... »

Soudainement, les sourcils du jeune soldat se froncèrent et il recula brièvement l’arme, hors de la portée de la jeune femme.

« … Depuis tout à l’heure, je ressens comme un malaise... Êtes-vous une Humaine? »


684 mots | 5/X post
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