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 [Rp pour tous] - La Coupe des Nations

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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 1157
◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Lun 16 Nov 2015, 11:43

Rp pour tous – La Coupe des Nations
« Fier d’être ce que nous sommes »

« …

- Qu’est-ce qu’il y a, Jægër?

- Hum… Comment te le dire? Eh bien…

- Vas-y, parle. Je t’écoute.

- On n’a pas encore eu un client.»

Effectivement, depuis que le petit défilé avait rapidement passé entre les étalages, les regards qui s’étaient posés sur notre terrain d’entraînement, curieux, s’étaient lentement éclipsés, partis à la recherche d’une autre attraction. Pas que cela me préoccupais énormément, mais je me disais que Grimm avait dû mettre pas mal d’effort sur ce projet, et ça m’aurait attristé de savoir que cela ne fonctionnait pas comme il l’avait souhaité. Pourtant, loin de s’en faire, Grimm gardait le sourire, les bras croisés, admirant du coin de l’œil les produits que vendaient les autres stands. M’accordant un léger regard, il s’exclama doucement, d’une voix sûre:

« Patience, mon ami. Patience. Je peux bien comprendre que la guerre ne fascine pas tout le monde. »

Chantonnant un air qui me semblait être une comptine pour enfant, mon compagnon voulut prendre connaissance de l’avancement du montage du terrain. Finalement, tout était en place: les soldats étaient parfaitement vêtus, tenaient leurs armes et s’échauffaient déjà en frappant quelques coups d’estocs sur les mannequins de paille. On pouvait entendre le choc des épées et le bruit que leur armure produisait lorsqu’ils s’élançaient contre leur compagnon. À cette vision, un sourire nostalgique s’étira sur mes lèvres. Évidemment, cela n’échappa pas à mon vieil ami.

« Ça te manque, Jægër? »

J’observais longuement l’allure des soldats, les sourires qui fendaient leur visage, alors qu’ils entraînaient férocement leur corps dans cette joute amicale. En effet, des souvenirs remontaient doucement jusqu’à mon esprit. Des souvenirs d’épées, de coups-bas, de défaite comme de victoire; des souvenirs où je tendais la main à un partenaire qui venait de chuter; des souvenirs où j’éclatais de rire avec mes compagnons, alors que j’étais sale de la tête aux pieds après avoir fait une lourde chute dans un trou rempli de boue. Ces souvenirs, ce n’est pas comme si je les avais abandonnés en même temps que mon métier, et ça me faisait plaisir de pouvoir revoir cela de mes propres yeux.

« Un peu… Nous étions comme des frères…

- Étions? Pourquoi tu emplois le passé? »

Son air faussement surpris ne me dupa aucunement. Je savais qu’il attendait une réponse de ma part, mais, pour le moment, je n’étais pas en mesure de la lui fournir. Parler de ça revenait à entendre la même mélodie à mes oreilles: « Ne te venge pas… Ça ne sert à rien… Ça t’allégera de quoi, à la fin?... » Mais ce que les autres ne comprenaient pas, c’est que je ne le faisais pas par plaisir. Même Draug n’avait su véritablement saisir la portée des sentiments que je nourrissais à l’égard de ces actes. Pendant un moment, j’avais cru que Miles avait mis le doigt dessus, mais… il restait un gamin dans le fond. Alors qui pourrait me comprendre, après tant d’essais, mais en vain? Qui pourrait comprendre, au plus profond de moi, la culpabilité qui m’habitait et mon besoin vorace de réparer les erreurs du passé? Dans ces conditions, je troquais finalement mon sourire nostalgique par un sourire moqueur.

« Je sais où tu veux m’amener, Grimm, et cela me touche beaucoup, mais… j’ai changé. Je ne poursuis plus les mêmes buts que l’armée.

- Mais je ne te parle pas de l’armée en tant qu’institution, vieux crétin!

- Hein? »

Il plongea profondément ses yeux dans les miens, ne se départant pas de son sourire qui communiquait un bonheur presque irréel, tant il était puissant.

- Je te parle de nous. De nous, les soldats avec qui tu as combattu et avec qui tu as partagé tant de souvenirs! Ne me dis pas que t’as tout oublié? »

- Non… Non, ce n’est pas ça. C’est juste que…

- C’est juste que rien! Nous avons chacun pris des chemins différents, mais ça ne nous empêche pas de continuer à nous considérer comme tel. Nous sommes des frères, Jægër. Peut-être pas de sang, mais les expériences que nous avons vécu ensemble témoignent de tout. »

Je le regardais brièvement avant de détourner les yeux.

« Y’a quelqu’un qui nous regarde…

- Quoi? »

C’était un père avec son fils, non loin de notre stand. Ce dernier admirait les armes avec lesquelles se joutaient les soldats du terrain. Aussitôt, Grimm les attrapa dans son filet comme un pêcheur tirerait habilement sur sa canne pour remonter le poisson à la surface. Il les interpella rapidement avant de leur expliquer en quoi consistait ce stand. Le gamin paraissait captivé et, flanchant, non sans un peu de résistance, à la bouille de son fils, le père accepta de se prêter au jeu et ils entrèrent tous les deux sur le terrain. Une fois sur place, deux soldats accoururent pour les aider et les guider dans la procédure. Les habillant à la manière des Orishas, ils tendirent une épée pour le père et une arme plus courte pour l’enfant. Ils leur montrèrent comme se placer et comment bien tenir les armes. Le gosse piaillait en brandissant son épée, menaçant quiconque oserait s’approcher de lui et, se joignant à la fantaisie du bambin, les trois adultes en sa compagnie se mirent à tourner autour, comme de vilains malfrats, qui tenteraient de l’attaquer. Mais l’enfant, gonflé par le courage et la force que lui procurait la possession de cette arme, de ce bouclier et de cette armure, leur tenait tête sans rouler de l’œil.

« Allez, gamin! Tu vas réussir à les vaincre! » Cria Grimm pour l’encourager.

Le sourire du petit s’agrandit. Je secouais la tête, une petite mimique souriante sur le visage. C’est alors qu’un soldat présent sur le terrain se détacha des autres pour venir nous voir.

« On a oublié des épées courtes pour les enfants, dans la petite calèche derrière le terrain. Est-ce qu’il y en a un de vous deux qui pourraient aller les chercher pour nous?

- Pas de problème.

- Je ferai rouler notre p’tite entreprise pendant ce temps! »

Pour ça, je n’avais pas à m’inquiéter.
Je me dirigeais rapidement derrière le terrain d’entraînement, le contournant pour atteindre la voiture, où un cheval, paisible, broutait paresseusement l’herbe sous le soleil en attendant qu'il soit de nouveau utile. Grimpant à l’intérieur de la calèche, je pris dans mes bras la boîte qui contenait les armes courtes avant d’en sortir. Mais à l’instant où je mis le pied dehors, je bousculais une jeune fille. Prenant conscience de ma maladresse, je déposais la boîte d’armes par terre avant de tendre la main à la jeune fille.

« Excusez-moi, je ne vous ai pas vu en sortant. Tout va bien? »


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[Rp pour tous] - La Coupe des Nations - Page 3 Signat16
Merci Léto ♪:
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Lun 16 Nov 2015, 13:13


Mots : 1 164
La belle plante marchait à ses côtés, et parlait doucement, accusant le coup de la journée. Parfois elle détournait les yeux pour voir son puissant profil, et d'autre fois elle observait la lune déjà dans le ciel. Galick était assez taciturne, et elle avait eu le temps de s'y habituer. Non pas qu'il ne voulait pas parler, mais parfois, il ne pouvait juste pas. Mais elle ne s'en offusquait nullement car, après tout, ils se comprenaient autrement. Le lien qui les maintenaient l'un à l'autre était sain et pur, et même les mots étaient superflus. Ainsi, elle lui offrit son sourire sincère.

Une fois à l'intérieur, elle se prélassa sur le grand fauteuil en mousse, étendant ses jambes devant elle. Le colosse se délesta de son haut, préférant n'avoir aucune barrière, même en coton. Ninalyna, et bien qu'elle en ait pris l'habitude, jetais quelques coups d'oeil dans sa direction, légèrement curieuse, attirée. Elle faisait mine de détourner la tête, de remettre une mèche, mais captait chaque geste que l'écorché faisait.
La belle enleva ses grandes aiguilles de ses cheveux, ainsi que les fioritures de sa coiffure, laissant tomber la masse imposante et raide comme la justice, dans les méandres de son cou.
Lorsqu'elle parla de la coupe des nations, la langue de son ami se délia. Délicatement, elle posa ses bijoux sur un guéridon proche d'elle, et appuya sa tête au dossier. Des mains puissantes et à la fois délicieuses, prirent possession de ses pieds pour en enlever les petits mocassins, les laissant respirer. Il était à genoux, par terre, s'occupant de son bien être. Sans mot, Nina le couva du regard, un sourire bienveillant aux lèvres, appréciant sa bonté d'âme.

L'homme prenait soin d'elle comme personne. Il la réchauffait le nuit venue, dans le lit, avec la décence d'un gentilhomme. Egalement, il massait ses pieds, ses épaules, et l'aider à sa vie de tous les jours. Mais le meilleur était sa parole, car il avait accepté de la protéger. De l'escorter, de savoir où elle était pour agir en conséquence si un drame devait arriver.
L'Orine était comblée à ses côtés, et elle redoutait le jour de leur séparation. Mais celui-ci serait bien tardif...
« Oh... J'ai tellement sommeil... Je ne sais pas si je vais avoir la force de manger. » Les mains de maitre de cet homme lui procuraient des frissons. Ses pieds le remercièrent également de cette attention venu du ciel « Si je n'avais pas froid, je m'endormirai immédiatement... » Elle baissa alors les yeux vers lui, avant de se pencher. Elle tendit le bras, et sa main caressa sa pommette, son front, avant qu'elle ne lui murmure « Et toi brave homme, comment vas-tu ? »

Voilà, c'était ce genre de relation qu'ils avaient.

Les préparatifs du voyage prirent quelques jours. Bien que le résultat de la Coupe ne durait qu'une journée, il était de bon ton de savoir ce qui les attendait. Quand Ninalyna se renseigna, et qu'elle en avisa Galick, elle apprit qu'il fallait représenter une race. La belle n'eut pas à faire d'effort pour représenter la sienne à dire vrai, se voyant déjà maitre des Orines. Mais elle avait envie d'autres choses...
Alors qu'elle faisait la cuisine, le soleil à son zénith, elle discuta avec son partenaire « Apparemment, il faut porter un atout majeur qui représenterait une race. La race la plus représentée gagnerait quelque chose... Bien que j'adore mon peuple, je suis étroitement liée aux Elfes. J'ai des ancêtres Elfes, et des cousins actuels également. Cela... ne serait pas plus intéressant pour moi que de représenter cette branche là de ma famille ? » Dès qu'elle en parla, elle toucha une de ses oreilles, légèrement en pointe. Elle les dissimulait souvent, mais pas avec lui. Chez certains cela faisait leur charme et chez d'autre c'était un peu plus disgracieux. S'étant pris quelques remarques au paravant, elle ne prenait plus soin d'expliquer ses gênes, et cachait directement ce trait physique « Je pourrai... Vêtir un habit de leur faction. Je ne sais pas exactement ce qu'il se fait... Peut être que si nous passions par Earudien je pourrai m'affubler de leurs atours. Qu'en dis tu ? » Plus elle y pensait, et moins elle trouvait que c'était une mauvaise idée « Tu vas représenter ton peuple toi ? »
Le magicien qu'elle avait trouvé dans le village désirait également aller à la coupe des nations. Dépendant ainsi de lui quant à la téléportation, Ninalyna indiqua à Galick qu'il fallait être sur la place, le lendemain de manière à aller assez tôt dans la cité des Elfes, pour qu'elle se choisisse une robe. Elle espérait être belle, pour yeux émeraudes de son ami. Qu'il la voit comme... Une princesse, pure et bienveillante. L'Orine le chérissait, et elle le trouvait charmant dans tous ses états...
Et alors la journée et la nuit passèrent aussi vite l'une que l'autre. Le Berserker réveilla la douce alors que le soleil pointait à peine les premiers rayons. La petite fleur se lava, s'habilla plutôt simplement, sans kimono, avant d'aller manger. Elle avait hâte d'y être et, en même temps, le trac la prenait. Consciente de son idiotie quant à la situation, elle finit de boire son thé en silence, sous les yeux de son ami.

Earudien était une ville qu'elle aimait. Cette cité lui parlait, et elle s'y sentait bien. Sans pour autant y vivre, elle savait que ce serait un endroit qui lui siérait à merveille si elle venait à s'y installer. Trouvant un tailleur, elle commanda rapidement la robe, dont un modèle était déjà bien entamé, presque fini. Elle avait des tons turquoises, vert d'eau, mettant en avant ses beaux yeux de cristal. Ce n'était pas une robe très volumineuse, au contraire, et elle était assez couvrante et tombante, mais  elle soulignait ses hanches de la meilleure manière qu'il soit « Alors, ça te plait ? » Elle était radieuse...
Dorénavant prête pour la cérémonie, le trio repartit pour arriver dans la grande cohue. Il y avait énormément de monde et, effectivement, l'on pouvait distinguer ô combien de peuple représentés. Immédiatement, légèrement prise de panique, l'Orine serra la main de Galick, dans l'espoir qu'il ne parte pas en courant se rouler dans l'herbe, tant il serait joyeux. Il y avait... beaucoup trop de monde. Elle était timide, elle avait peur, comme pas très rassurée. Et en même temps, elle n'osait pas le contraindre à rester avec elle. Levant vers lui un regard déchiré entre supplication et anxiété, elle n'eut pas la force de bouger pour faire le premier pas.



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Mar 17 Nov 2015, 11:51

Perdue, voilà l’état d'esprit de la jeune Rehla. Tant de savoir, si peu de possibilité de les partagés et pis que tout, un trouble encore important dans son esprit. Ne reste comme seul point de repère que le félin céleste à ses côtés qui marche d'un pas presque serein, bondissant parfois pour prendre un peu de hauteur. Sa maîtresse erre plus qu'elle ne visite les lieux, cherchant les magiciens sans vraiment y penser jusqu'à ce qu'un petit événement ne la guide ailleurs.

Clair de Lune se tapis soudainement au sol, juste devant moi et je manque de peu de lui marcher sur la queue. J'observe alors sa posture, celle d'une chasseresse. Tapis au sol, elle a le regard fixé bien plus loin, doucement, elle relève le ventre et la queue afin que ni l'un ni l'autre ne frotte sur le sol et trahisse sa présence. Sa patte avant se lève avec une lenteur mesurée, puis elle avance de plusieurs pas, le tout silencieusement. Je cherche ce qui a ainsi pu attirer son attention au milieu de la foule quand elle file ventre à terre, si rapide que je me met à courir pour la suivre. Je me fige alors devant un stand particulier ou un sculpteur très douée taille dans du bois de magnifique animaux. Clair de Lune c'est quant à elle arrêter à quelques pas de là, observant un rongeur sans oser jouer avec, son attention surveillant davantage une chouette qui nous survole sans bruit.

- Ce que vous faites est magnifique ...

Ma propre voix me parait enfantine tant je suis pour ma part époustoufler par le travail de l'homme. Avec une prudence presque timide, je tend la main vers un morceau de bois, frôlant plus que je n'ose le toucher les plumes qui semble réelle. Je me sens bien devant cet artiste. C'est un Bélua, peut-être connait il Abel d'ailleurs ? Je souri en songeant à la panthère à plaque, j'étais alors si jeune et insouciante et pourtant, ça remonte à il y a si peu de temps. Avant que je ne comprenne que mes pouvoirs, loin d'être une bénédiction m’enchaîner à un silence que je ne connaissais plus. Dur fardeau que de savoir et de devoir taire les paroles des étoiles. Mais en cet instant, je suis loin de me laisser aller à la nostalgie du passé, mes yeux parcoure le bois, les détails avec une fascination presque maladive. Soudain, j'ai une idée et je me surprends à un peu d'audace.

- Vous les vendez ?

Clair de Lune saute soudainement sur mon épaule, je chancelle sous le choc et la surprise, n'ayant pas remarquer que pendant que je m'extasié, elle prenait de la hauteur, attentive et peureuse surtout, cherchant justement un point pour sauter sur moi, prendre de la hauteur et se rassurer. Un chat reste un chat et celui qui m'accompagne est loin d'être le plus téméraire qu'il soit. Je porte doucement la main à mon amie avant de m'adresser à elle, sachant pertinemment que ma seule réponse sera un miaulement.

- Tu imagines un double de toi comme ça à la maison ?
- Miaou ?

Je souri un peu bêtement, voyant déjà une sculpture de ma compagne trôner fièrement à la fenêtre qui côtoie la porte d'entrée de mon appartement. Ce serait du plus bel effet et surtout, ça comblerai un peu le froid du manque de décoration de mon petit chez moi.

- C'est sur que ce serait une compagnie moins chaude que toi ma chère ... Mais ça ferait un peu moins triste à la maison tu ne crois pas ?

Pour toute réponse, j'ai droit à son ronronnement qui bientôt raisonne si fort qu'on le croirait due à je ne sais quel engin mécanique qu'un savant fou aurait pu créer. Ou au vrombissement d'une quelconque magie. Mais ce son est apaisant et devant ce stand, elle ne dénote nullement d'ailleurs.
671 mots

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Mar 17 Nov 2015, 22:49

Plongé dans son travail, comme dans un monde à part, ailleurs, que lui seul pouvait voir, entendre et ressentir, Raeden travaillait le bois. Il en était venu à oublié où il se trouvait, que des gens l'entouraient et qu'ils étaient susceptibles de s'adresser à lui. Les animaux qui l'avaient accompagné jusqu'ici étaient totalement libres de leur mouvement, même s'ils ne s'éloignaient pas de lui. Le tiangre et le kéfir s'amusaient à se pourchasser l'un l'autre, dans l'allée, entre les stands, filant entre les jambes des passants, en bousculant même parfois quelques uns. Par chance, personne n'avait jusqu'à présent poussé de récrimination à cela, prenant le tout avec sourire et bonne humeur. Après tout, si les gens étaient venus ici, c'était pour passer un bon moment, voir les festivités et les réjouissances, oublier les derniers drames et s'alléger l'esprit en apprenant de nouvelles choses et en s'émerveillant devant les capacités de chaque peuples et races. Bientôt, on célébrerait aussi les champions des différentes épreuves de la coupe des Nations, ainsi que tous les participants.

Une légère ombre vint se porter sur le travail du Bélua monstre tandis qu'une voix se fait entendre, trouvant les sculptures qu'il était en train de réaliser, magnifiques. Raeden termina le détail d'une plume avant de lentement relever la tête, son cou craquant pour protester contre la position courbée qu'on lui avait fait subir trop longtemps à son goût. Il sourit à la jeune femme qui se trouve en face de lui avant de s'étirer un peu pour détendre ses muscles et de faire jouer ses doigts pour éviter des crampes à ses derniers.


Merci … Mais ce sont surtout eux, qui sont magnifiques.

Il montra d'un geste de la main les animaux qui l'accompagnaient ainsi que le félin céleste.

Sans eux, sans leur présence, leur inspiration et leur beauté, je ne pourrai rien faire. Après tout, nous n'inventons rien. Nous ne faisons que copier et reproduire ce que la Nature nous donne de plus admirable.

Ce qu'il venait de dire, l'Enfant de Phoebe le pensait réellement. Même le serpent, négligemment enroulé autour de son cou et de son bras avait quelque chose de particulier, quelque chose qui faisait qu'il était unique, tout comme chaque animal, ayant chacun leur esthétisme particulier. Il se redressa un peu sur son tabouret où il était perché lorsque la jeune femme lui demanda s'il vendait ses réalisations.

Oui. Elles sont toutes à vendre. Je peux en réaliser de nouvelles aussi, si vous le souhaitez. Après, la durée du travail varie en fonction de l'animal représenté et de la finesse demandée.

Raeden observa avec un regard appréciateur la relation entre son interlocutrice et son animal qui venait de grimper sur son épaule un peu chaotiquement. Apparemment, à l'écouter, si elle passait une commande, cela serait très probablement une réplique de la féline. Déjà l'homme-ours laissait son regard flotter sur le corps de l'animal, pour en évaluer les dimensions, les proportions, les détails anatomiques, l'impression dégagée par l'animal que l'on ressentait quand on l'observait … toutes ces choses là qui seraient nécessaire pour rendre au mieux la réalisation de bois vivante et vrai. Il ne put d'ailleurs s'empêcher d'éclater de rire en entendant le ronronnement plus que sonore du félin.[/i]

Faire une réplique de votre amie, c'est possible … par contre, le ronronnement, ça, je ne sais pas faire. Puis je pense qu'un seul à la maison devrait vous suffire, non?

Il souriait toujours, le regard pétillant d'humour et de plaisir simple.
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Mar 17 Nov 2015, 22:53

La prochaine fois que je verrais Mircella il faudra absolument que je lui demande plus de ce miel. Me promenant tout en le dégustant, j’avais déjà fini une bonne partie. Mes doigts étaient collants, ce qui n’était pas très pratique. Mais sur le moment je m’en moquais, plus préoccupée à m’empiffrer de ce délicieux nectar. Dans un même temps, je regardais autour de moi espérant apercevoir l’horizon d’un stand dédié aux sirènes, mais rien. Pour le moment il fallait donc que je me débrouille toute seule.

Voulant interpeller les personnes que je croisais, je me rendis compte que ce n’était pas poli avec les doigts salles. Je me mis donc à la recherche d’une source d’eau pour me laver les mains. Je n’eus pas de mal à en trouver une, juste à côté d’un carrosse. Celle-ci était tirée par un splendide cheval brun. Bien qu’il ne fût pas de la même couleur, il me rappelait ma jument Aeris. A chaque choix que je voyais un équidé je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. Oubliant pendant un temps la raison qui m’avait poussée à me rendre à cet endroit, je m’approchais de la monture. « Bonjour mon joli, comme vas-tu ? » S’arrêtant de brouter, ses yeux de la même couleur que sa robe se posèrent sur moi. « Une fille ? » Il me fit rire. « Oui, aux dernières nouvelles je crois que j’en suis une. » Surpris, il poussa un petit hennissement. « Tu peux entendre mes pensés ? » « Oui, mais ce serait trop long à t’expliquer. Mais tu n’as pas répondu à ma question. Comment te sens-tu ? Ce n’est pas trop dur de tirer cette voiture ? » « C’est une simple question d’habitude. Au début c’est un peu difficile mais avec le temps cela devient plus simple. » Nous continuons à parler, de tout et de rien. Je lui disais que l’une de mes meilleures amies était une jument, qu’elle me manquait et que j’avais hâte de la revoir. Pendant qu’il me parlait de lui, je lui caresser gentiment l’encolure, en tenant mon pot de miel dans ma main sale. J’avais toujours aimée les animaux et discuter avec l’un d’entre eux me faisait du bien. J’en oubliais même une bonne fois pour toute la raison de ma présence ici.  

C’est alors que j’entendis des pas se dirigeaient dans notre direction. En effet, un homme d’une stature importante avancé vers nous. Je me réfugier derrière le carrosse car je ne savais pas si j’avais le droit ou non de caresser le cheval. Une fois que j’étais sur qu’il se trouvait à l’intérieur du véhicule j’adressais un signe de la main à l’équidé, pour lui signaler que je poursuivais ma route. Mais je n’eus pas le temps de passer la porte de la voiture que ledit homme me bouscula, me faisant tomber au sol. Suite à ce moment de surprise, je fis tomber mon bol de miel qui éclata sur le parterre en mille morceaux, laissant le nectar se disperser. « Jeune fille, tout va bien ? Rien de cassé ? » Le cheval me parlait, je l’entendais piaffer non loin, mais je ne pouvais pas répondre. Mon miel… mon si précieux miel était à présent immangeable. Tout cela à cause de cet homme. Tournant le dos pour le regarder en face, je lui adressais mon plus mauvais visage. Je vis alors qu’il me présentait sa main pour m’aider à me relever. Corporellement il était vraiment impressionnant, sa tignasse rousse faisant assombrir ses yeux. Il s’excusa mais cela n’avait pas d’importance pour moi. « A cause de vous j’ai fait tomber mon miel elfique ! Vous savez combien il m’a couté. » L’argent n’était qu’un prétexte, je ne voulais pas vraiment qu’il sache que j’étais devenu accro après seulement quelques gorgés.

Ne voulant pas rester à terre, je pris sa main et accepta son aide pour me relever. Mais je lui tendis ma main couvert de reste de nectar, collante et sale. Ce n’est qu’une fois debout que je découvris alors une horreur de plus. Ma robe était à présent couverte de poussière et de crasse. La panique me pris. Je ne voulais pas que les gens me voient ainsi vêtu. Je me forçais de donner une bonne image de moi et ma race, et ce n’était pas comme ça que je pouvais y arriver. Le souffle cour, les larmes me vinrent aux yeux. Je pris brusquement l’homme par les épaules. « Je vous en prie aider moi. Je ne veux pas que l’on me voit ainsi. Auriez-vous de quoi laver ma robe ? Ou peut être en avez-vous en une à me prêter ? »

Mots : 760

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Ven 20 Nov 2015, 14:41

Zéleph fixa la gamine entre incertitude et amusement. Beaucoup de chose lui donner une sensation de déjà vue. Ce n’était pas désagréable, au contraire, mais légèrement perturbant. Quelque part il ressenti une forte nostalgie et une once de regret. Peut être de la douleur aussi. Le réprouvé aurait souhaité remonté le temps. Peut être l’éternité n’était-elle pas bon pour lui. Trop de chose était arriver. Sans qu’il ne puisse l’avouer il envier la race humaine. D’une certaine façon vieillir avec ses souvenirs et attendre patiemment la mort ne devait pas être une mauvaise chose. Il serait mort avec le sourire et sans souffrance d’une petite vie bien rempli. Au lieux de ça plusieurs siècles étaient à son conteur, et les regrets l’accablé de douleur. Doucement, peut être même avec plus de tendresse qu’il n’aurait souhaité lui donner, il posa une main sur la petite tête blonde et lui sourit attendri. « Jamais, princesse » murmura-t-il avec gentillesse. Elle était adorable. Il l’aimer bien. Elle lui faisait simplement perdre ses pensés. Se laissant s’égaré loin de la réalité.

Pourquoi avait-il cette sensation si profonde ? Elle avait même son regard. Cela l’électrisé. Son cœur se déchira. Le manque de sa présence était toujours une souffrance profonde sur la quel il ne pouvait mettre aucun nom. C’était simplement vide et triste. « Tu ressemble à quelqu’un que je connaît. » se laissa-t-il admettre. Sa main glissant sur la joue de la gamine pour la lui pincer avec tendresse, la taquinant gentiment.  L’épisode du cerfeuil, le manoir, ces yeux… ça ne restait qu’une impression. Certainement affecter par l’absence, comme une carence, il ressentait le besoin de faire cette projection. C’était absurde, il le savait mais étrangement il ne se sentit pas ridicule à cette pensé. Cela faisait longtemps que Zéleph avait abandonner le fait de refouler se genre de sentiments.

Son regard se dirigea vers l’animal "acheter à crédit" ses idées a nouveau cohérentes. Du moins le plus qu’il pouvait en avoir. Il sourit à nouveau un peut plus franchement, peut être pour cacher sa tristesse. « La question qu’il faut te poser c’est "est-ce que tu veux que les hommes ais peur de toi ?" » plaisanta-t-il pour lui même. Zéleph s’accroupi alors pour être à la hauteur de l’enfant. Il trouvait ça étrange qu’une gamine comme elle soit toujours toute seule. Son tuteur n’était pas là ? Avait-elle fui sa surveillance ? Il semblait que se soit une enfant un peut trop agité pour sa classe sociale. Trop sauvage pour être dominer même à son âge. Oui, c’était certain, quoi qu’elle devienne elle métrait des hommes et des femmes à genoux. « Je peut te dire un secret ? » dit-il en murmurant, n’attendant aucune réponse pour commencer. « J’ai déjà une amoureuse. » Même si elle ressemblait à un fantôme la plupart du temps. Il ricana avant de pincé a nouveau la joue de l’enfants, la trouvant tout simplement trop adorable pour ne pas avoir envie de la dévoré. Au fond de lui il ressentait cette mélancolie. Il aurait tellement souhaité avoir une fille, il aurait souhaité plus que tout au monde être le père qu’il aurait rêver d’avoir, même s’il mourrait de peur rien cas y penser. Il avait tout raté et ne pourrait jamais se rattraper. Cachant sa soudaine peine, il se redressa à nouveau, offrant un clin d’œil espiègle a Séléna. « Tu sais tu peux m’appeler simplement Shizuo, ça suffira. » C’était son nom, celui que sa mère lui avait donner, qu’importe la quel. Finalement c’était celui qu’il préférait. C’était celui qu’il était vraiment. Derrière la puissance, derrière la souveraineté il n’était qu’un homme avec ses forces et ses faiblesses. Derrière Zéleph, derrière le Dovahkiin, il n’était qu’un tas d’os et de chair. Il n’autorisait pas tout le monde à le nommé ainsi, mais elle il lui offrit se privilège. « C’est le nom que me donne les gens particulier pour moi. Dovahkiin est un titre que l’on ma donner autre fois l’ors se que j’était roi. Düst est aussi un Dovahkiin, même si j’ai l’impression que mon peuple ne nome aucun autre ainsi. » Il ne savait pas se qu’il devait en penser, si c’était une bonne chose ou non. « C’est comme si tu me disait Seigneur des deux rives. Alors non tu n’es pas obliger de m’appeler ainsi. » C’était une marque de respect pour son peuple, mais pour une petite fille comme elle ça n’était pas important. Au moins si elle ne l’avait jamais entendu maintenant elle avait appris quelque chose, de pas bien intéressant mais puise qu’elle voulait savoir… « Et mon nom commun est Zéleph, pas Zèle. » ricana-t-il. « Mais encore une fois rien ne t’oblige a m’appeler comme ça. »

« Bon, si on ne te coupe pas la main que dit-tu de t’en servir pour manger quelque chose ? » Oui il devait "travailler", mais personne ne lui reprocherait.  Quoi qu’il face son peuple gardé une haute estime pour lui et bien que jamais il n’en profiter, cette fois il imaginer qu’il pouvait faire une exception a la règle. Ça n’était pas bien méchant. Il y avait tant de stand qui vendait des sucreries, ça aurait était dommage de ne pas en profité.

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Ven 20 Nov 2015, 15:27


Asælys dévisageait ses deux interlocuteurs d’une mine surprise et hébétée, se demandant vaguement sur qui elle avait bien pu tomber. Pourtant, les discours tantôt lugubres tantôt effrayants de ses adorateurs de la Mort ne l’inquiétaient pas outre mesure. Un Démon dont les mains seraient encore tâchées du sang de sa dernière proie la tracasserait moins que l’idée de retourner auprès de la Khæleesi. N’importe qui lui paraissait sympathique et agréable, mis en comparaison avec la sulfureuse Sirène à l’esprit particulier. De ses grands yeux humides, elle contempla un instant l’homme encapuchonné avant de jeter un coup d’œil à l’artiste. « Pardon. » murmura-t-elle tout bas à leur intention, bien qu’elle soit tournée vers le Chaman. « Je ne voulais ni vous importuner ni vous embarrasser. » Elle se forçait à respirer lentement pour calmer les battements frénétiques de son cœur. « C’est qu’il y a beaucoup de monde. J’ai perdu quelqu’un. » Elle s’essaya à l’explication la plus nébuleuse possible, évitant soigneusement de faire mention de son employeur. Sage et docile, elle resta immobile, légèrement tendue et crispée, tandis que l’on peignait sur sa peau des cercles. Dans un pauvre sourire, elle souffla : « Je ne suis pas une Ange de naissance. J’ai déjà fait l’expérience de la mort. » Puisqu’elle était revenue immaculée de son décès prématurée, c’était forcément qu’elle avait été assassinée. « Avoir une seconde chance est une belle chose. » Etrangement, elle rit. « Je ne pense pas avoir l’honneur de bénéficier d’un troisième miracle. » Elle s’arrêta presque de respirer lorsqu’il entreprit de lui tracer un corbeau sur la gorge, de peur de lui faire rater quelque chose.  Elle frissonna, autant sous l’effet du pinceau qui lui chatouillait la peau que l’évocation voilée de ses soucis. « Vous ne connaissez pas la famille pour qui je travaille. » articula-t-elle, les mots à peine lâchés entre les dents. Elle se sentit idiote. Ils étaient de plus en plus nombreux à croire en l’existence de la dynastie des Deslyce, depuis que la charmante Vanille avait décidé de faire gouter aux autres une bouchée de ses projets. « Pas comme je la connais. » se reprit-elle comme si de rien n’était, presque rêveuse. Dans un sourire, elle baissa le regard sur l’imposant félin qui n’avait pas arrêté de se frotter à elle et qui était étendu de tout son long à ses pieds. Il était plus gros qu’elle. Pourtant, elle n’avait pas peur. Elle avait toujours adoré les bêtes, encore plus les lions et les tigres. « Il est très gentil. J’adorerai avoir un compagnon comme lui. » Vanille possédait une vraie ménagerie : neuf dragons, un kraken, un chat ailée et un tigre géant. Il n’y avait bien que la petite boule de poils volante de gentille et craintive. Les autres étaient des monstres. Gribouille et Deimos étaient les pires. D’un pas léger, un adorable petit chat s’approcha du trio, glissant entre les jambes de l’Ombre, tournant autour du Chaman, avant de sauter sur les genoux de l’Ange. C’était un joli animal, avec de un long pelage gris et blanc et la queue en panache. Il se mit à ronronner. Asælys tressaillit. « Vous n’auriez pas vu un petit garçon aux yeux vers et aux cheveux argentés, par hasard ? » Elle se sentait soudainement oppressée.

« Bonjour. » Cette politesse d’une affligeante banalité eut du mal à franchir le seuil des lèvres du Sorcier, qui se forçait à la socialisation. Du haut de ses onze ans, Ismaël était un garçon étrange, avec un visage d’ange mais un comportement insaisissable. Vêtue simplement mais avec élégance, il se tenait à quelques pas de Zéphiel et de son stand qui mettait à l’honneur la soie. « J’aimerai faire quelque chose pour ma mère. » expliqua-t-il tout bas. C’était une envie soudaine, comme s’il essayait d’être un bon fils. Oublier qu’il discutait tranquillement avec un Ange était sans doute le plus compliqué, mais il commençait à avoir l’habitude de fréquenter toutes les races. Après tout, la servante attitrée de la famille était aussi une emplumée, aussi empotée que maladroite. Ce n’était rien par rapport à la dernière lubie de sa mère, qui avait décidé d’accorder sa main à un Maître du Temps appartenant aux Mages Blancs. Un Magicien … Comment pouvait-elle lui infliger sa présence ? La vie n’était pas aisée au jour le jour. « Elle adore la soie. » continua-t-il, pensif. Il ignorait s’il était capable de faire quelque chose de ses mains. Il tenait à tenter sa chance. Dans un soupir, il glissa sa main dans ses cheveux d’argent pour les secouer et écarter les mèches un peu trop longues qui tombaient devant ses yeux. « Est-ce que vous pourriez me conseiller ? » Il ne s’intéressait pas vraiment aux tissus. Il fallait bien qu’on l’aiguille un peu. Il songea un instant à prendre la même peine pour certaines de ses sœurs, avant de se raviser immédiatement. Il n'était pas comme ça.

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Ven 20 Nov 2015, 18:29

Quand enfin, elle avait été libérer après la mort des cinq chasseurs, Nithael avait à peine trouvé la force de retourner chez elle et le terme était bien large. Parce que la guerrière n’avait pas eu immédiatement la force et avait tout simplement se terrer dans un coin reculé de tous. Ce fut Anicia, sa meilleure amie qui la retrouva, en mauvaise position et blessée de la tête au pied. Quand enfin l’archange avait réussi à la convaincre de sortir de sa grotte, ou une famille d’ours avait presque adopté la femme qui les avait ‘’aidés’’, elle avait plutôt sauvé la vie de leurs petits des chasseurs. Anica avait simplement pu comprendre l’étendue des dégâts. L’un de ses yeux complètement infecté et encore caché par la bande de cuir, son corps recouvert de fourrure à moitié coller avec le sang coagulé, mais ce qui avait frappé sa compagne avait été la détermination dans ses yeux, une détermination et une volonté froide.

Le retour à la maison fut sans problème, mais Nithael semblait renfermée sur elle-même, mais Anicia avait d’autre plan pour elle et elle n’allait certainement pas la laisser périr dans les abysses de son âme ! Une fois à la citadelle, des heures furent prirent pour panser et soigner ses blessures par la magie. Malgré sa douleur, Nithael se refusa de parler de ce qui s’était passé, mais Anicia n’était pas dupe et avait des yeux. Mais les plus hauts gradés de la hiérarchie avaient du travail pour la guerrière qui commençait de plus en plus à se faire remarquer, elle devait se présenter au festival de la coupe des nations et essayer de bien représenter les anges. Anicia, c’était promit de la suivre là-bas.

Elle avait déjà tout préparé, le stand de guérison près de l’arène pour apporter de l’aide aux guerriers et à tous ceux qui le désirait également. Les anges seraient ouverts à offrir un peu d’apaisement à ceux qui le désirait. Ils avaient également des produits de la terre des anges, des robes en soie et des fouloirs aux motifs délicats. Des statuettes en marbre représentant les dieux, ou même des petites tablettes qui offraient des mots de réconfort en rapport avec les vertus, mais ce qui était la plus grande fierté des anges étaient des amulettes, des talismans qui offraient une vertu aux gens. Il ne fallait que l’accrocher dans une pièce pour en activer l’effet. Anicia avait laissé le libre-arbitre à Nithael pour ces vêtements et la guerrière avait enfilé des vêtements simples sous son armure.

Une fois sur les lieux, elles avaient installé le tout, échangeant quelques paroles. Nithael dégageait, avec l’aide et la compagnie d’Anicia à ses côtés, une aura calme et stable. Même si son visage revêtait quelque chose de neutre, son aura angélique dévoilait et dégageait plus que jamais sa générosité et sa volonté à vouloir aider les autres. Les deux anges, c’étaient partager le travail, Nithael s’occupait des blessées et des talismans tandis qu'Anicia s’occupait de la partie un peu plus vente des produits de la Citadelle. L’archange avait revêtu une robe délicate, à l’opposé même de la guerrière qui faisait office de tour d’acier, mais pourtant, les deux femmes se complétaient parfaitement. Il y avait autour d’eux une complexité engageante qui invitait les gens à venir au stand pour soit discuter un peu, acquérir des produits ou même profiter des soins de Nithael.

Déjà, des gladiateurs venaient lui demander son aide, la nouvelle de soin magique pour l’arène avait fait des joyeux. Certains guerriers lui posaient quelques questions sur les combats, les styles, ou même des techniques de combat qui pourraient les aider. La guerrière semblait apprécier parler des combats, des maniements d’armes et laissa même offrit quelques paroles e rapport avec Talëorn, l’Aether des armes soient avec eux. Anicia était heureuse de voir que Nithael continuait à travailler avec une joie. Elle était bien plus rassurée de voir que cet évènement X n’avait pas changé ou même déchu. Tandis qu’Anicia était apportée par un couple qui recherchait les talismans de vertu, Nithael fut approcher par une vieille femme qui était atteinte d’une vilaine tous.

-Pardonnez-moi… Demande sa voix grinçante.
-Qui a-t-il ma bonne-dame ?
-Je… Vous pourriez chasser le mal de mon être ? Cette toux ne veut point me quitter…
-Laisser moi jeter un coup d’œil, tendez-moi votre main.

La vieille femme s’exécuta sans se plaindre et prit la peine de retirer ses gants d’acier pour attraper la vieille main tendue. Elle laissa sa magie à l’œuvre pour ausculter la vieille dame. Elle était bien atteinte d’un mal, mais ce n’était pas simplement une toux, mais quelque chose qui s’attaquait à ses poumons. Sans attendre l’ange laissa sa magie à l’œuvre et soigna la maladie de la dame qui sembla immédiatement mieux respirer. Prenant les mains de la guerrière, la vieille dame laissa sa joie apparaitre, heureuse de ne plus être malade. Elle la remercie chaleureusement plusieurs fois et vient même acheter un talisman d’espoir pour remercier les services rendus, laissant la chance à d’autre de venir au stand offert.



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Latone
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Sam 21 Nov 2015, 14:59

Un léger rire rauque accompagnait ses mouvements de main, le glissement de ses doigts sur la peau porcelaine de l'orine. Chacun de ses massages étaient une réponse au moindre mot mielleux de Ninalyna, c'est ainsi qu'ils s'exprimaient lors de ces fins de soirée exténuantes après tout. Il lui arrivait parfois de ne pas faire la distinction entre l'ironie et la sincérité dans la voix de la jeune femme, Galick se complaisait souvent dans la conclusion que c'était un peu des deux ; et cela lui plaisait. Ses yeux verdoyants fixèrent son visage, il ne flancha pas à son contact mais son esprit était aux anges. Depuis combien de temps l'avait-on privé de ce contact ? Était-il si doux à l'époque ? Sa mémoire était défaillante à ce niveau, c'était comme si les petites pousses de cette ancienne vie avaient vu leurs jeunes pétales faner au fil implacable du temps. Il n'y avait aucune nostalgie en lui, puisqu'il n'y avait plus rien avant la perte de sa Evelyn. Aux murmures de Nina, le berserker eut comme une impulsion interne et se mit à soulever délicatement son "employeuse", afin de continuer cette prise de repos dans un cadre encore plus privé.

Le lendemain, Galick avait la tête plongée dans son évènement annuel favori : la Coupe des Nations. Avec l'orine, le temps passait si vite – et si bien – qu'il n'avait pas vu venir la date fatidique arriver à grand pas. Il se rappelle d'avoir été émerveillé par la première édition, mais la seconde l'était davantage lorsqu'il accompagna Oberon et qu'il rencontra Julia. Cette fois, il n'y aurait pas d'Oreilles-Coupantes à ses côtés et la Dullahan devait avoir amassé suffisamment d'indépendance pour ne plus être obligée d'y aller avec sa maîtresse. Mais en guise d'énorme compensation, et même plus, Ninalyna sera là. Le berserker espérait bien que cette cérémonie redonne un peu plus de baume au cœur de l'orine, elle en avait bien besoin depuis sa déchéance. Attablé vers la cuisine, Galick écouta Cœur-Éclatant s'exprimer sur cet évènement tant attendu. Elle semblait radieuse, un brin d'excitation dans sa voix se ressentait, ainsi qu'une pincée d'anxiété. Il ne pouvait que la comprendre de ce côté-là, mais lui-même ne s'en faisait pas : il sera présent pour s'assurer que tout marche comme sur des roulettes.

" Ce n'est pas moi qui vais te dissuader d'être plus elfique que d'habitude. Se moqua-t-il gentiment, charmé par les oreilles pointues de la jeune femme ; une elfe et une orine, elle était quelque part le cocktail parfait aux yeux du berserker. Très brièvement, il se remémora la veille où il avait chatouillé les oreilles de la jeune femme sous son emprise de gentleman. Earudien… Répéta-t-il, il y avait vécu du bon et du mauvais là-bas, avec Oreilles-Coupantes et Petiote-Écarlate. J'y ai déjà fait un tour ou deux, je suis sûr que leurs habits t'iront à merveille ! Il imaginait déjà sa belle sous des apparats elfiques, ce n'est pas son sang d'orine qui ternira son côté elfe, c'était certain. Et non, pas trop envie de rendre hommage à mon peuple de barbares. " De toute façon, il n'était pas le genre de personne qu'on convierait pour faire honneur à un groupuscule en particulier…

Et la journée suivante lui confirma cela : Galick resta bouche-bée devant l'orine habillée de la fameuse robe turquoise. C'était juste parfait ! Bon, il resta pantois mais il fit un effort pour répondre à la question de Ninalyna, pour la rassurer entre autre. Mais comme s'il fallait que ça en soit une obligation, sa mâchoire fit des siennes au même moment, l'empêchant d'exprimer correctement son ressenti enthousiaste. Gêné, il soupira et détourna le regard, et finit par prétexter que telle était sa réponse : elle la mettait dans tous ses états avec cette robe. Il connaissait deux-trois imbéciles qui se moqueraient allégrement de lui pour cette pitoyable prestation, mais Cœur-Éclatant, elle, pouvait le faire de tout son soûl ; elle était sa princesse après tout.

Une nouvelle téléportation s'opéra alors en compagnie du fameux magicien, la dernière avant la destination finale. Galick trépignait d'impatience de voir les épreuves, les participants, et surtout les gagnants. Peut-être que l'un de ses favoris gagnera la coupe cette année, qui sait ? En tout cas, il était davantage comblé cette année-là, étant donné que la cérémonie en question se déroulait dans l'une des cités orines : Orihime. Hormis pouvoir se rincer un petit peu l'œil, Galick trouvait que c'était un bon point que la population partage le même trait racial que sa compagne. Ninalyna ne pouvait que se sentir en sécurité là-dedans… enfin, c'est ce qu'il pensait dur comme fer au début, alors que son regard balaya les alentours dans cette cohue infinie. Il sentit alors un contact chaud au creux de sa main, il reconnaitrait cette douceur entre mille. Interloqué, le guerrier braqua ses yeux sur la jeune femme. Finalement, c'était mal parti : elle n'était aucune rassurée par la situation. Galick aurait pu s'en douter, mais ce n'était que le début, c'était normal qu'elle ait des aprioris dès leur arrivée. Toujours avec le geste de gentilhomme qu'il entretenait en sa présence, le berserker serra doucement la main de l'orine et l'approcha un peu de lui avec l'autre main, sans rompre le contact visuel.

" Je suis là, je ne vais pas te laisser toute seule. Au moins c'était dit, cela n'avait même jamais été dans ses intentions d'errer seul ; il tenait ses promesses et il tenait à l'orine. Tu n'as pas dit que tu voulais représenter les elfes ? Dit-il en titillant brièvement la pointe de son oreille. Viens, on va chercher leurs stands, on a le temps avant qu'ils ne parlent des épreuves. " D'abord, s'assurer que Ninalyna soit à l'aise, ensuite seulement ce sera à lui de se poser.

Il lâcha la main de la belle et usa de celle-ci pour la déposer sur l'épaule opposée. Il s'avança avec elle, son bras protecteur le long de ses épaules et de sa nuque, le flanc de son corps tout proche de son impressionnante carrure. Les autres pouvaient être excessivement étonnés par le drôle de duo qu'ils offraient, ou tout simplement se moquer au beau milieu de leurs messes-basses, Galick s'en contrefichait royalement : il assumait tout, comme d'habitude en fait, mais davantage aujourd'hui qu'avant. Sans se préoccuper du reste de l'assemblée, il se servit de sa grande taille pour localiser facilement leur objectif, et il finit par apercevoir une elfe se trimballer avec un pot de miel. Par extension, il put retracer l'itinéraire et donc les escorter jusqu'au terrain réservé au peuple des oreilles pointues. Galick se tourna vers Ninalyna, sans lâcher son épaule pour le moment, tout dépendait d'elle pour la suite à présent.

" Alors Cœur-Éclatant, une idée pour faire honneur à tes racines… pointilleuses ? Autant utiliser un peu d'humour pour la mettre à l'aise, il savait que ce ne devait pas être facile pour elle. J'ai ton koto dans notre paquetage si tu veux. Le géant trimballait effectivement dans son imposant dos les quelques affaires dont ils avaient besoin, au cas où. Je serai toujours tout proche, ne t'en fais pas. " Précisa-t-il une nouvelle fois, jamais il n'abandonnera l'orine aux potentiels dangers d'une foule en délire pour un sport national, jamais.


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By Jil ♪
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Miles Köerta
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Sam 21 Nov 2015, 15:00

Rp pour tous – La Coupe des Nations
« Fier d’être ce que nous sommes »

« À cause de vous, j’ai fait tomber mon miel elfique! Vous savez combien il m’a coûté? »

Mes sourcils se froncèrent à cette remarque et, doucement, je portais mon regard vers le sol. Je pouvais suivre les morceaux du pot, éparpillés non loin de notre position et je devinais aisément les arabesques qui en avaient fait un contenant aussi beau. Je reconnus bien là la signature des êtres elfiques. Mais cette beauté authentique n’était plus, cassée, brisée, monticule de fragments perdus qui gisait au sol, comme un vulgaire débris abandonné. Et comme si ce n’était pas suffisamment déplorable comme ça, le nectar, qui en était autrefois le contenu, se déversait sans interruption. De la couleur du soleil et des tournesols lors des chaudes journées d’été, le miel se frayait paresseusement un chemin entre les entrelacs du sol, s’infiltrant aussi bien dans les zébrures de la route pavé que tâchant la verdure du gazon.

Souhaitant m’excuser à nouveau pour le bris du pot et la perte de son précieux miel, je reportais mon attention sur la jeune fille, mais la colère qui coulait de ses yeux d’acier me fit hésiter sur la marche que je devrais suivre. Néanmoins, elle décida de me prendre la main, sans broncher. Je l’empoignais solidement pour la relever, mais à l’étrange substance que je sentais couler et coller sur mes doigts, je la soupçonnais de nourrir quelque animosité à mon égard. Une fois qu’elle fut sur ses deux jambes, j’examinais l’intérieur de ma paume, constatant, effectivement, que du miel, mêlé à la poussière et au sable du chemin, s’était fixé à ma peau comme une sangsue. Super… Voilà ma main pire qu’une limace à présent… Mon premier réflexe fut d’étaler et de frotter vigoureusement l’ensemble de ma main sur mon pantalon, dans l’espoir que le nectar collant se détache de mes doigts. Seulement, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi tenace et persiste – même! – sur le tissu de mon vêtement. Je renfilais, frustré. Et maintenant, c’est Grimm qui va me faire la morale parce que je ne suis pas présentable… Non, décidément, il n’avait pas de chance.

« Grbl… Saleté! » Pestais-je contre le miel que j’avais entre les doigts.

C’est alors que je sentis une poigne se refermer sur mes épaules et, surpris, je redressais la tête. Pour assister à quel spectacle incongru? La jeune fille qui me jaugeait avec énervement quelques minutes plus tôt avait, à cet instant, des larmes qui perlaient sur le coin de ses yeux. Je la fixais sans comprendre et d’une voix alarmée, qui venait subitement de prendre le ton de la panique, elle s’exclama rapidement:

« Je vous en prie aidez-moi. Je ne veux pas que l’on me voit ainsi. Auriez-vous de quoi laver ma robe? Ou peut-être en avez-vous en une à me prêter? »

Je la dévisageais franchement maintenant, amenant ma main – pas celle avec le miel, hein – à ma nuque, un petit rire désolé sur le coin des lèvres.

« Excusez-moi, mais je risque de vous décevoir en affirmant qu’un homme comme moi ne traîne pas de robe avec lui… »

Puis, d’un signe de la tête, je lui montrais le terrain d’entraînement des Orishas non loin. Grimm discutait avec des intéressés potentiels tandis que les soldats redoublaient d’ardeur dans leurs manœuvres.

« Je n’ai que des armures à vous prêter. L’eau sert aux soldats et aux participants et je ne peux pas la souiller… »

J’avais peu de tact, mais c’était la vérité. Examinant sa robe durant quelques secondes, je reconnus que je n’avais pas été très délicat en la bousculant, même si l’acte n’avait aucunement été volontaire de ma part. Pourtant, j’avais tout de même quelques responsabilités dans cette affaire et je me sentais obligeant à son égard. Joignant le geste à la parole, je me mis à la recherche d’un étalage de vêtements. Pour les dames, il y avait de tout ici! Chacun tentait de les charmer, que ce soit avec le parfum des Alfars, les colliers de fleurs des Faes, les jolis bijoux de perles des Sirènes… Hum… Je me demandais seulement si ces dernières se présenteraient aujourd’hui, avec les catastrophes qu’avait causées la Reine des Océans. Enfin, ce n’était pas tout, mais il lui fallait un stand de vêtements.

« Tâchons de chercher une robe pour remplacer celle-ci. C’est la moindre des choses que je puisse faire pour vous. »

Toutefois, en jetant un nouveau regard  sur l’allure de son vêtement, je dû garder à l’esprit qu’elle ne désirait pas se montrer ainsi devant toute la population des Terres.

« Euh… Désirez-vous un manteau? Quelque chose qui couvrirait le plus gros du dégât? Je vais vous le chercher tout de suite. »


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Sam 21 Nov 2015, 15:38

L'agitation était omniprésente, mais celle-ci étant saine, elle n'eut pas de répercussion néfaste sur la jeune Impératrice. Depuis le retour de son père, et les efforts acharnés de ce derniers conjugués à ceux d'Yclipt et de Chess, la jeune femme avait progressivement retrouvé un semblant de paix. Elle respirait de nouveau après ces mois.... ou plutôt ces années de luttes. Un peu de normalité et de légèreté. Et c'était dans cet état d'esprit qu'elle était venue en ces lieux. Juste profiter d'une vie.....Dont on l'avait que trop souvent et brusquement privée. Mais il n'était jamais trop tard pour bien faire. Et après tout, elle avait l'éternité pour se rattraper. Elle déambulait distraitement dans les allées observant les stand, les marchandises, les expositions. Il y avait vraiment de quoi se distraire. Chaque peuple était là pour montrer le meilleur d'eux-mêmes, leur savoir faire, et leur artisanat. Et ce fut avec un pincement au cœur qu'elle constata qu'il n'y avait eu aucun représentant de son peuple pour leur permettre de s'illustrer. Si elle avait pu, la jeune fille aurait bien elle-même fait un petit étale au couleur de son peuple. Mais malheureusement ses domaines de compétence n'étaient pas au diapason des spécialités vampiriques.

Ni le chant, ni la musique n'étaient les éléments phares de sa nation. Et tout sa magie ne pouvait rien y changer. Yulenka lâcha un soupire, continuant son chemin. Elle ne pouvait pas forcer son peuple non plus. Ses encouragements étaient tout ce qu'elle pouvait accomplir, et cela avait été fait. Mais alors qu'elle poursuivait sa visite, elle découvrit un stand tenu par une personne bien connue elle. La vision de son père arracha un sourire sincère à la demoiselle. Elle avait envie d'aller le voir, et aussi... de le titiller un peu.... De jouer avec lui. Les signes évocateurs du retour de Saphir était de plus en plus encourageant. Ils avaient éviter de justesse sa disparition complète. Mais maintenant il fallait consolider son retour. Et la vampiresse y travailler tout naturellement. Elle s'engouffra dans un recoin sombre pour y disparaître de la vue de tous, et de là, user de sa magie d'illusionniste pour revêtir une autre apparence. Celle qu'elle revêtait lorsqu'elle se présentait comme Alice, et non plus en tant que Yulenka. Elle avait bien quelque chose derrière la tête.... Elle emprunta le pouvoir de Chess, et se téléporta juste derrière le stand de son père. De là, usant de ses dons de passe muraille, elle traversa tout naturellement les murs et les objets en exposition.

Aussi silencieuse qu'un chat, comme Chess lui avait appris, elle se déplaçait à pas de velours, doucement jusqu'à parvenir dans le dos de son papounet d'amour. Celui ci, très occupé avec une potentiel cliente, ne pouvait pas l'entendre arriver.... Le pauvre homme n'avait aucune, chance, il était cuit... Et alors qu'il s'y attendait le moins, brusquement, il se mit à faire nuit noir, et il ne vit absolument plus rien. A peine le temps de comprendre ce qu'on l'accablait en plus au niveau sonore cette fois.


-BOUH !

La surprise serait total, c'était certain. Mais outre une sacrée frayeur, le soulagement serait vite là pour consoler le pauvre homme. Cette nuit artificielle n'était due qu'aux mains de sa fille qui s'étaient posées sur ses yeux. Il lui suffisait de se retourner pour découvrir la frimousse de cette dernière. Et curieusement, malgré son apparence modifiée, il pouvait y reconnaître le sourire rieur de Saphir. On pouvait changer un corps, mais cela ne changeait pas une personnalité. En tout cas, sa fille semblait super fière de son coup. Malice innocente cela dit. Elle avait d'autant plus envie d'enquiquiner son père. Surtout qu'il était occupé ! Et tout enfant sait au fond de lui, presque de manière instinctive, que c'est à ce moment précis qu'il soit venir faire gentiment chier son petit monde ! Un petit rire malicieux vint prévenir l'homme de l'humeur joueuse de sa fille. Pour l'avoir conçu, il savait mieux que quiconque que ce rire là était annonciateur de bêtises en perspective. Depuis combien d'années ne l'avait-il pas entendu ? Et comme pour confirmer ses craintes, voila que sa chipie de fille commençait à tourner autour autour de ses créations, visiblement à la recherche d'un moyen pour leur trouver une utilité, certainement complétement différente de leur fonction première ! Et Chess qui n'était jamais là quand on avait besoin de lui... Ou alors le gardien félin aurait-il délibérément laissé la fille sur les bras de son père ? Il n'y avait bien que lui pour le savoir en cet instant.

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Dim 22 Nov 2015, 20:41

J'étais content de l'opportunité que m'offrait cette demoiselle qui n'avait rien trouvé de mieux que tomber à nos pieds. Si discuter avec cet artisan du concept de Mort m'intéressait, l'idée de me faire peinturlurer le corps bien moins, surtout qu'avec la magie, on n'était jamais sûr de ce que des symboles ésotériques pouvaient révéler à celui qui savait les manier.

Alors que celle qui me remplaçait au pied pour ma plus grande satisfaction se voyait affublée des signes que l'homme lui apposait, elle expliqua après s'être excusée avoir déjà été morte, avant d'évoquer sa famille. Le moins que l'on puisse dire était qu'elle passait d'un sujet à l'autre avec une facilité déconcertante.

- Vous dites être une ressuscitée ? Voilà qui ne manque pas d'attiser ma curiosité ! Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Sur quoi vous basez-vous pour étayer cela, vu que vous ne seriez pas une Ange de naissance ? En parlant de mystère, vous semblez l'être tout autant à propos de la famille qui vous emploie. A-t-elle une nom connu dans les alentours ?

Je diluais le réel intérêt de ma première question en traitant sur le pied d'égalité celle relative à sa situation actuelle. J'estimais qu'il était bon de savoir l'expérience, le vécu de la Mort chez une vivante, surtout quand cette dernière parle de miracle ou d'expérience de la mort. Tout en tendant l'oreille en espérant qu'elle me réponde le plus précisément possible, je regardais à travers mon bandeau les symboles faisant office de tatouages temporaires sur la demoiselle. Je n'en connaissais pas l'aura magique qui pouvait s'en dégager, et d'une certaine façon, leur sens non plus.

Je ne devais pas trop rester au même endroit, car je voyais des esprits graviter autour de l'homme, et ma couverture devait rester suffisamment crédible pour que je puisse continuer à errer comme un prophète un peu fou, un annonciateur de dangers futurs, bref, un oiseau de mauvais augure. Si j'étais l'oiseau, un prédateur en la "personne" d'un chat tourna autour de mes jambes pour s'asseoir tel un pacha sur les genoux de la demoiselle. Si j'avais une affinité particulière avec les animaux, bien plus que les bipèdes doués de parole, les chats étaient ceux avec qui j'avais le plus de mal. Ils étaient cruels avec leurs proies, et faisaient partie des rares animaux à jouer avec sa nourriture, la faisant souffrir avant de la tuer. Il arrivait même qu'ils tuent sans raison valable derrière, par plaisir de chasser sans que le besoin primaire de se nourrir le justifie. Je me demandais si ce chat venait à parler, ou même à penser, je pourrai comprendre. Aussi me mis-je à me concentrer sur lui, restant pour autant immobile, délaissant un peu mes compagnons du moment à deux pattes.

Quand l'Ange demanda si nous n'avions pas vu passer un garçon, je fis mine de sourire.

- Vous comprendrez que je ne puis guère vous aider pour ce genre de renseignements mademoiselle. Peut-être que cet artiste l'a vu passer devant son stand ? terminais-je ma phrase en positionnant ma tête en direction plus ou moins approximative vers Devaraj. Je repris d'ailleurs la parole à son attention.

- Vos symboles ont-ils un pouvoir magique ? Je suis curieux car vous disiez que le symbole du corbeau porterait chance à la demoiselle.

Bien que mort, j'ignorais encore bien des choses sur toutes les facettes de cet après-vie. Peut-être pourrais-je en apprendre un peu plus en restant ici.

619 mots.

Post n°3:
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Dim 22 Nov 2015, 22:00

Son regard se perdait dans le ciel, cherchant quelques plumes noirs qui se laissait porter par le vent qui soufflait avec délicatesse, mais Mancinia ne vit aucun point sombre. Sans doute que Kamiya avait choisi un endroit où se reposer et qu'il viendrait à sa rencontre plus tard. Rapportant son attention sur ce qui l'entourait, elle vit que toute la ville se remplissait peu à peu d'hommes, de femmes et d'enfants. Tous étaient venus célébrer la Coupe des Nations et honorer les représentants de chaque race. Des conversations envahirent progressivement les ruelles à mesure que les visiteurs s'y entassaient, tantôt avides de faire la découverte des exposants, tantôt observant les alentours en spéculant sur les grandes personnalités du moment qui arriveraient les premières sur les lieux. La célébration promettait d'être intéressante. Allègre, mais l'esprit en alerte, Mancinia gardait son visage lisse de toute expression qui pourrait trahir l'anxiété de son coeur. Ce dernier était pourtant aussi chaud que le bleu opalescent qui miroitait sous ses prunelles. L'Humaine caressait l'horizon de son regard avant de s'engager dans les ruelles animées d'Orihime, le regard brillant sous les merveilles qui s'exposait devant elle. Elle avait la vague impression que son épreuve lors de la Coupe des Nations était un lointain souvenir, tant ce lieu semblait idyllique, de par sa nature envahissante et structurée.

Il ne fallait pas lui demander pourquoi tout semblait plus facile lorsque la fatigue disparaissait et que tout semblait si irréel. Ça l'est, c'est tout. Les sourires sont plus rapides, les regards plus intenses, les silences plus bruyants. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pu se détendre de la sorte ? Après les désastres incontrôlables qu'avaient subis les Continents, après avoir vu son peuple souffrir à nouveau, elle trouvait cette quiétude relativement mérité, même si tout n'était que fragilité et illusion. Ce dernier point la motivait à faire de son mieux, à avoir fait la plus brillante prestation au cours de son épreuve, même si elle espérait seulement avoir réconforté les siens sur leurs capacités à réussir sans artifices magiques. Mancinia se plaisait à se promener parmi tous les étalages, elle semblait n'être qu'une solitaire endurcie, attirant parfois quelques regards curieux, de ceux qui devaient ressentir les effets de son aura. L'Humaine n'en avait pourtant cure, elle savait ne rien craindre en ce lieu qui se voulait neutre. Kamiya apparu dans son champ de vision, traçant un cercle au-dessus de sa personne avant de se venir poser sur son épaule après avoir survolé cette cité appartenant aux Orines, ainsi que son observation depuis les hauteurs. Elle donnerait cher pour avoir cette vue perçante, celle qui lui avait permis de distinguer sa maîtresse qui se glissait parmi les étals, pour observer ce petite monde grouillant en contrebas.

Kamiya devait avoir une vision de ce monde bien à lui, à la fois vaste et minuscule. Chacun avait ses facultés. Ce dernier coassa, faisant sourire sa maîtresse. Sa présence était rassurante à sa manière. Curieux de tout, les deux amis discutèrent en observant tout ce qu'il se passait autour d'eux. C'est que Mancinia respirait la fierté d'être en ce lieu, attendant avec impatience de croisé l'une ou l'autre connaissance, ou de se lier avec de nouvelles personnes. Pour l'instant, ce n'était que le calme plat. Du moins en apparence, puisque des bruits attirèrent son attention. Ils étaient particuliers, car c'était ceux du tintement de l'acier, mais que se passait-il donc ? En détournant le regard, elle observa ce qui se passait dans la ruelle et reconnu les armures qui se dessinaient devant elle, c'était celles qui appartenaient à l'armée des Orishas. Intriguée, elle s'approcha en essayant de deviner ce qu'il se tramait, mais cela ne fût ni bien long, ni bien difficile à comprendre. Mettant sa main contre son menton, la jeune femme observait. Ce n'était pas idiot de faire de telles choses, une démonstration de force était toujours la bienvenue pour rappeler que certaines races n'étaient pas sans défense. Ce n'était pas les siens qui pouvaient se le permettre, leur armée était moins vaste et leur race elle-même n'était pas capable de gérer une telle chose. Mancinia le savait mieux que quiconque.

Ils sont doués.
...Mouais. Tu es sûr que ça ira ?

C'était la troisième fois qu'il lui posait cette question en moins d'une heure. Même au milieu de festivités qui se voulaient d'une neutralité absolue, son compagnon ne semblait pas à l'aise. C'est qu'elle était au milieu d'êtres magiques et que tous ne lui voudraient pas que du bien, l'Humaine en était consciente. Ce n'était pas pour autant qu'elle devait voir le mal partout. Choisissant de ne pas relever ses paroles, elle poursuivait son observation en passant la question de Kamiya sous silence. Ce dernier n'approuvait pas ses manières désinvoltes et le lui fit savoir en serrant ses serres dans son épaule, sans la blessée, mais en lui faisant assez mal pour lui arracher une grimace douloureuse.

Tu sais bien que tout ira bien. Ils ne vont pas retourner leurs armes contre moi pour m'embrocher. Ils n'oseraient pas menacer quelqu'un en pleine festivité de la Coupe des Nations.
Sois prudente quand même. Il suffit d'un rien, parfois...


857 mots
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Résumé II:


[Rp pour tous] - La Coupe des Nations - Page 3 Chriss10
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Lun 23 Nov 2015, 00:27


Collée à Mircella je regarde sans un mot l'inconnue nous faisant face. Ainsi elle est une sirène. Et à cause de son appartenance à ce peuple elle subit une discrimination de la part des autres personnes. Tout cela est regrettable. Certes nous ne pouvons nier l'impact qu'on eu les ondins dans les récents événements mais tous les traiter de la même manière est juste une réaction idiote de la part des gens. Quoi qu'il en soit le sujet de la discussion n'est pas la. Certes certaines personnes sont dénuées de bon sens au point d'agir de cette manière cependant ce n'est pas notre cas à Mircella et moi. Dans ces conditions nous devons tout faire pour que cette simple entrevue soit une rencontre agréable pour elle. « Merci, cela me fait très plaisir. Et Mircella à raison, cette robe vous mets parfaitement en valeur. » Je m'interromps un instant pour me coller de plus belle à Mircella. « En plus de savoir choisir vos connaissances vous semblez savoir choisir vos tenues. » Relâchant un petit rire je dépose un baiser sur la joue de Mircella avant de me taire laissant notre intervenante ondine goûter le miel. Et à voir sa réaction je ne suis pas la seule à l'apprécier loin de la.

Une fois son achat effectué et après son départ je reste collée à Mircella. « Dans quelles conditions vous êtes vous rencontrée ? En tout cas elle est charmante. Je suis curieuse de voir ce qu'elle va devenir dans les temps à venir. je suis sûre que son évolution sera intéressante à suivre. » Mes yeux rivés sur sa silhouette s'éloignant de nous je me perds un instant dans mes pensées. Tout ce qu'il c'est passé doit l'impacter, cela ne fait aucun doute. Pourtant en dépit de cela elle est capable de s'adressant aux gens tout en gardant la tête haute. « Hum, je suis réellement curieuse. Les temps sont dur pour les ondins pourtant je suis persuadée qu'elle va réussir à faire abnégation de tout cela et s'en sortir avec brio. Et puis si elle a besoin d'aide elle peut demander à la reine des elfes ce n'est pas rien. » Secouant la tête je chasse ses pensées de mon esprit afin de me concentrer sur la situation présente. Cela peut sembler dur cependant à mes yeux ce n'est pas Nixy qui est importante actuellement mais Mircella. Après plusieurs mois j'ai enfin réussie à la retrouver et je compte bien en profiter.

Me reculant d'un pas je tends la main et fait venir une tige vers moi. Cueillant délicatement une fleur je la glisse dans mes cheveux en laissant quelques instant s'écouler. Sa présence, son contact, tout cela ma tellement manqué. Bien plus que je n'aurais pu le croire, bien plus que je n'oserais l'admettre. « J'ai hâte que tout cela soit terminé et que nous puissions passer un petit peu de temps ensemble. J'ai vraiment envie d'apprendre ce que tu a pu vivre pendant ces quelques temps passé loin de moi. Et j'ai beaucoup de choses à te raconter. » Inconsciemment je pose ma main sur mon ventre, le caressant doucement comme je le faisais alors que j'attendais Alix. Je vais devoir lui dire. Tôt ou tard je vais devoir l'admettre. Mais comment faire. Comment admettre ce qui ne peut pas l'être. « J'ai trop de choses à te raconter. » Et pourtant, malgré cela quand le moment sera venus je serais incapable de choisir par quoi commencer.

Alors que je pense à tout cela une fée se présente à nous et s'avance vers Mircella avant de la bombarder de question. De nouveau je souris avant de me rapprocher de son oreille « Je vais m'éloigner un petit peu le temps que tu t'occupe de lui. Je ne serais pas loin rassure toi. Je ne vais pas te laisser t'enfuir une nouvelle fois sois en sûre. » Je ponctue ma phrase d'un simple rire avant de me soustraire à son étreinte. Après un dernier regard vers elle je me dirige vers les stands environnants, faisant courir mes doigts sur les œuvres végétales ayant été crées lors de son arrivé. Pendant un instant j'hésite à rajouter ma touche personnelle avant de chasser cette idée. C'est son travail je n'ai nullement le droit d'y toucher d'une manière ou d'une autre. C'est ainsi que je me retrouve à errer sans but au milieu des stands, regardant les étalages sans réellement y prêter attention pensant vaguement à mon futur et ce que je vais pouvoir faire maintenant que je l'ai retrouvée.

730 mots:
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Lun 23 Nov 2015, 04:21

Séléna sourit. S'il n'avait pas peur d'elle, c'était le principal. En réalité, personne n'avait jamais eu peur d'elle. Il lui semblait que les domestiques se comportaient parfois de façon étrange en sa présence mais la jeune fille ne comprenait pas encore vraiment pourquoi. La réponse était simplement qu'elle était, à leurs yeux, la fille du propriétaire du Manoir. Elle était riche et noble mais n'y connaissait pas encore grand chose. Cela dit, ses précepteurs étaient sévères. Elle n'avait le droit à aucun traitement de faveur et se devait de maîtriser l'étiquette à la perfection, perfection qu'elle était très loin d'atteindre pour le moment. La gamine sourit quand elle sentit la main sur sa joue. Elle n'avait pas l'habitude des gestes d'affection. Sindis, de temps en temps, passait sa main dans ses cheveux mais sa tendresse n'était que très rarement physique. Et puis, ce n'était, de toute façon, pas son père. « Toi aussi... Mais pourtant, je crois que je connais personne qui a les yeux rouges... » fit-elle dans un petit murmure. « C'est drôle. Moi j'aime bien. ». Faire peur aux hommes ? Ça la fit rire et elle répondit simplement. « Je pense que ça dépend de qui. Je préférerai que tu n'aies pas peur de moi parce que je crois qu'on va se revoir souvent... les autres c'est pas grave. En fait j'aimerai bien que Samuel ait peur comme ça il ne voudra plus être mon amoureux... et puis l'étrange monsieur que j'ai vu la dernière fois aussi. Il m'a appelé d'un drôle de prénom... Peut-être que tu le connais d'ailleurs. Il est grand... un peu comme toi, brun et pis avec des yeux marrons... et puis il ne sentait pas bon. ». L'alcool n'attirait généralement pas les enfants. Séléna se dit que c'était impossible parce que des messieurs répondant à cette description, il y en avait beaucoup. « Oh ! » fit la gamine quand l'homme lui avoua qu'il avait déjà une amoureuse. Faisant une petite moue, elle se demanda ce qu'elle devait faire dans ce genre de cas. On ne lui avait pas appris qu'un homme pouvait refuser quelque chose à une femme pour le moment. A vrai dire, on ne lui apprenait pas encore les choses de l'amour. Séléna baissa les yeux, regardant alors le dos de sa main, comme si elle y trouvait quelque chose d'intéressant. « Bon... ben c'est pas grave... j'attendrais qu'elle ne soit plus ton amoureuse dans ce cas... » fit-elle, un peu boudeuse et déçue. Elle releva la tête vers lui. « Mais tu sais, je risque d'avoir un autre amoureux un jour. Il ne faudra pas venir te plaindre. ». Elle sourit, comme si elle prenait sa revanche. Peut-être qu'il changerait d'avis si elle demandait à Samuel d'être son amoureux ? En tout cas, l'amoureuse de son interlocuteur ne semblait pas vraiment être à ses côtés. Peut-être qu'il avait menti ? Non... il ne ferait pas ça. « Elle t'appelle Shizuo ton amoureuse ? » demanda l'enfant après avoir été initiée quant au véritable prénom de Zéleph. « Moi je l'aime bien Monsieur Düst. Il m'a dit qu'on lui avait demandé de me faire participer à la Coupe des Nations. Mais je ne sais pas qui lui a demandé ça, il ne m'a pas dit. ». Elle n'était même pas Réprouvée. « Mais Shizuo j'aime bien. Je t'appellerai comme ça alors. ».

« Allons manger quelque chose alors ! » fit-elle en s'élançant un peu en avant, attrapant la main de Zéleph au passage. Roger fit une drôle de tête mais finit par suivre. « T'aimes quoi toi, dis ? Moi j'adore le chocolat ! Les gâteaux au chocolat, les glaces au chocolat, les carrés de chocolat ! ». Elle rit. « Tout ce qui est fait en chocolat en fait. Mais au Manoir j'ai pas trop le droit d'en manger. Mademoiselle D'Aubervilly dit que c'est mieux de manger des légumes si je ne veux pas être en surpoids plus tard. Il paraît que je ne serai pas très grande en plus. C'est Sindis que me l'a dit. Du coup si je mange trop, après je deviendrais une petite boule qui roulera quand on la pousse et je ne pourrai pas trouver un mari. Bon mais moi j'ai pas trop envie d'avoir un mari parce que bon... En fait je ne sais pas, peut-être que oui mais je veux pas quelqu'un d'ennuyeux. Nan moi j'aimerai bien quelqu'un qui ira combattre quelque chose pour moi... et genre ben faut qu'il soit courageux parce que si je suis une femme de pouvoir, faudra pas qu'il ait peur. Un peu comme toi. T'as pas peur. Tu voudras bien me trouver un mari si tu veux pas devenir mon amoureux ? ».

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