[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.

Jeu 08 Oct 2015, 01:22

Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.
Rp pour Tous

« L’un de ces seigneurs de terres anecdotiques qui ne mesure le froid qu’au rose fleuri mais contagieux de ses pommettes, vous savez, ceux frappés par la malédiction du verre vide, l’un de ceux-là me conseilla un jour de me méfier de l’homme intelligent comme le loup dans la bergerie. Le poil blanc mais le sang en gueule, de sa mâchoire béante nous ne voyons que la menace de sa morsure mais jamais la détermination dans ses yeux. Nous ne mesurons que le danger imminent qu’il représente, ainsi dominant de ses grognements terribles, sans savoir depuis combien de temps il chasse. Là est tout le confort dont jouit l’homme intelligent, il ne saura manier votre épée ni supporter le poids de votre armure sans y perdre toute allégresse, mais vous ne l’affronterez jamais car l’homme intelligent n’a pas d’ennemis. Autre que l’imprévision, il ne craint ni vos armées, ni vos idéaux, comptant toujours sur le plus irréductible de nos talents : notre capacité à agir de la pire façon possible. »

Tandis que tremblaient les fondations de notre éphémère civilisation, au lendemain d’un Tælora flambant neuf, tout juste sorti des tréfonds du cimetière qui nous sert d’océan, les populations asservies par le chaos, nourries au seul goulot du désespoir, se délectaient déjà de la coupe des nations, du pain et des jeux pour l’amer souvenir de l’énième massacre. Un déroulement digne du plus habile des essayistes mais ne le dit-on pas vulgairement que plus c’est gros, plus ça passe. Une reine prête à sacrifier les bons comme les plus mauvais d’entre nous pour une breloque à accrocher autour de son cou. Elle n’était pas la première mais serait la dernière. Ce jour marquerait de profonds changements, ceux d’un ordre nouveau, le temps de la justice était venu. Ce mot qui résonne encore comme une utopie pour les uns et une vaste blague pour les autres serait bientôt la crainte et la sécurité de tous. Un simple bouton, un engrenage qui se laisse entrevoir et bientôt la fin des privilèges des traîtres.

Ce jour nouveau qui se levait était celui de l’impatience, inconsciente dans l’immédiat et perceptibles seulement par les marionnettistes, ceux qui n’existaient pas encore mais qui allait se révéler aujourd’hui. Ce fut d’abord une lettre envoyée à l’aube à chaque trône, brève : « Somnium réapparaîtra trois heures avant que les derniers rayons de l’astre premier ne soient consumés. Avec elle, son architecte, et avec lui, à la fois un rêve et un cauchemar. Ce choix vous appartient. »

Au zénith ce fut ensuite un tout autre spectacle. Une Mord'th escortée de deux chevaliers au blason inconnu fit son entrée dans chaque cité, dans chaque grande ville. Rares étaient les Mord’th encore en vie, mais elles étaient toutes en mouvement, du continent au matin calme à Megido, de Sceptelinost à Utopia en passant par Drosera et Avalon. Aucune construction humaine ne serait épargnée. L’arrivé de ce peuple reconnu dans leur façon de rependre la justice suffisait à alimenter les rumeurs les plus folles. Certains n’y croyaient pas, de simples légendes auraient-ils préféré penser, mais comme toute rumeur son effet de masse emporte toute raison. Sur leur passage, les foules curieuses suivait aveuglement le cortège là où d’autres restaient cachés dans l’ombre des ruelles, le remord d’un crime était après tout vécu différemment selon qu’on était en face du bourreau ou seulement de son inoffensif messager. Sur chaque grande place publique spoliant les crieurs publics soudains pris de mutisme, chaque Mord’th se positionna face au peuple réuni. On réclama le silence de l’audience, puis en même temps, à chaque endroit, ces êtres doués du pouvoir de souffle du dragon se mirent à exercer leur art, une fumée grisâtre grandissante s’échappa des lèvres pincées de ces dames, formant un être semblable à tous les recoins des continents, un être dont la silhouette était inconnue. Cette créature s’anima alors même qu’elle n’était pas totalement formée par les Mord’th.

«Peuple de tous les horizons, voilà que je m’incline face à votre courage. » Le nuage grisâtre s’agenouilla, toujours relié aux bouches des Mord’th, il continua : « Nous avons connu à maintes reprises cette ombre envahissante, pesant sur nos proches, nos maisons, elle a décimé vos ancêtres et vos enfants, vous a torturé, vous a laissé pour mort, mais vous êtes là. Cette ombre n’a ni visage ni nom, puisqu’elle recouvre tant de masques, vous en connaissez certains. Delix, l’ange fou qui failli annihiler le mal et dans cette trainée de poudre, la vie. Orion qui fit choir ce monde dans la mort, Jun qui faillit n’en faire que des cendres et maintenant Vanille. Cette ombre est corrompue, elle n’obéit ni aux amoureux de l’anarchie, ni aux adeptes de la raison, mais à ses propres règles : un intérêt à assouvir au mépris de la jouissance de chacune de vos vies, vertueux ou démoniaques, vous ne fûtes que de la chair à canon. Les accalmies à ces fléaux n’ont été que des guerres prétextées raciales mais qui n’ont une fois encore, seulement servies qu’à régler les conflits personnels de vos souverains. De véritables massacres pour soigner des cœurs brisés ou des fiertés endolories, là sont vos sacrifices. Tous ne sont pas à blâmer et mon heure est celle de la justice. Somnium renaitra au crépuscule et vous y êtes conviés. Mon nom est Delta, retenez-le. »

Convier le peuple mais n’informer que les chefs de race, voilà un retournement de situation plaisant à l’orateur qui disparut. Les questions fusèrent mais le cortège Mord’th reprit sa route dans ce silence toujours aussi religieux.

Premier flash-back de Delta déverouillé
Lien : ici

Explications
& Event

Pour les gens ayant participé aux groupes de la partie 4 : Afin de valider votre Event, vous devez poster deux fois dans le RP pour tous dans lequel vous êtes assigné.

Il faut que vous mettiez ceci en haut à droite de vos postes :

Code:

[right][img]http://img15.hostingpics.net/pics/876949validationpartieIVEvent1.jpg[/img][/right]

Code:

[right][img]http://img15.hostingpics.net/pics/624590validationpartieIVEvent2.jpg[/img][/right]

Vos deux posts doivent faire 720 mots minimum et ne comptent pas pour l'acquisition des gains des rps pour tous. Vous avez jusqu'au 29 octobre, minuit.

Déroulement
du RP

Il s'agit d'un des RP pour tous de fin d'event. Tout le monde peut poster, sans problème, il n'est pas réservé à une certaine catégorie de personnes.

- Vous attendrez le premier post d'Ismérie Mebahel pour poster.
- Ce premier message est une introduction et le moyen pour vous de connaitre le lieu de la soirée.
- Les Mord'th ont leur fiche dans le sujet des races minoritaires du sous-forum compagnon.
- Somnium est accessible pour les non génies par le biais du rêve, voir la description générale dudit lieu pour plus de renseignements.
- Pour une cohérence chronologique, ce RP se déroule après les épreuves de la coupe des nations mais avant sa clôture. Merci d'en tenir compte.
- Chaque message de Delta vous donne droit à l'un de ses flash-back qui révèlent la conclusion secrète de l'évent précédent des ridere sur le retour de Sympan. N'hésitez pas à y jeter un coup d’œil (ici)!

Gains
& Participations

■ Gain de participation : 2 points de rp

■ Pour 4 messages, vous avez droit à UN gain parmi :
- 1 point de spécialité au choix
- Protection aux intrusions dans un rêve
- 10 points de rp

■ Pour 7 messages, UN gain parmi :
- 2 points de spécialité au choix
- Insuffler une idée par un rêve
- 16 points de rp

Evidemment, si vous faites 7 messages mais que vous voulez un gain de 4 messages, vous pouvez.
N'oubliez pas que vos posts doivent faire minimum 540 mots et de mettre le résumé de chaque post !

Jeu 08 Oct 2015, 01:37

Introduction
Rp pour Tous

A Somnium, chantaient tels les carillons ces oiseaux d’écumes, nichant dans les plafonds vieillies recouverts de mousse, l’un se posa à la fenêtre, jugeant d’un œil curieux le génie qui s’habillait avec élégance. Le nœud de sa cravate noué, les yeux fermés, il chantonnait pour rompre le silence des lieux. Ses appartements n’avaient pas été habités depuis tant d’années qu’il en reconnaissait à peine les secrets, ouvrant tous les tiroirs à la recherche de boutons de manchette et d’une épingle à cravate, il finit même par mettre la main sur une collection de montres poussiéreuses qui s’étaient toutes arrêtées à la même heure, à la même seconde. Admirant par la fenêtre les forêts d’Opium qui s’étendaient à perte de vue, il se surprit à un rire contenu, étouffé, il serait parfait, il avait décidé de l’être. Un dernier passage devant le miroir, jugeant d’un toucher la réussite d’un rasage exemplaire de son visage, il n’avait plus qu’à descendre régler les deux, trois détails restants. A peine avait-il quitté ses appartements que déjà le brouhaha ambiant repris, tant de convives qui se bousculaient déjà mais tant qu’ils étaient affairés à l’inspection du palais rénové pour l’occasion, il n’avait pas à se presser.

La salle de réception était immense et totalement ouverte sur l’extérieur pour continuer à accueillir du monde dans les jardins. Les servants étaient tous sur le pied de guerre, des buffets à tout recoin et une dernière inspection des diverses fontaines proposant des goûts alcoolisés ou non de toute sorte, inconnus pour la plupart du monde d’en bas. Il aimait cette expression, le monde d’en bas avait une connotation si réelle, si brute, alors qu’ici tout n’était qu’un rêve enjolivé pour être aimé. L’orchestre répétait une dernière fois une partition difficile à laquelle avait tenu le génie. « Je m’ennuie déjà. » soupirait-il à haute voix tout en buvant une coupe bien pleine. Il jeta ensuite un œil à l’étage, habité par le plus particulier et important de ses convives, dernier saurait ponctuer la soirée, trop sûrement, un mal qu’il disait nécessaire.

Lorsque l’heure fatidique fut arrivée, on ouvrit les grandes portes du domaine royal, laissant le petit peuple et la grande bourgeoisie se mêler, ponctuées par quelques têtes couronnées ou délégués par la couronne. D’étranges chevaliers gardaient l’endroit sur tout son contour, certains reconnurent le même blason que ceux qui avaient escorté les Mord’th dans les cités plus tôt dans la journée sans pouvoir en tirer une conclusion constructive. Une fois que tout le monde prit ses aises, Naram-Sin fit son apparition sur balcon extérieur qui surplombait les gargantuesques jardins fleuris, accompagné de deux Mord’th à sa gauche et à sa droite. Se tenant à sa rambarde, un silence se fit sans qu’il n’ait à le réclamer, une chose qu’il apprécia tout particulièrement, peinant à cacher la satisfaction grandissante entre ses lèvres :

« Mes doux agneaux, ainsi nous nous retrouvons. » Il respirait à plein poumons, il était vivant et comptait le rester, jetant son regard perçant sur l’assemblée il poursuivit « Je conviens qu’une absence quoi que toujours dommageable exige une explication convaincante. Mais la fournir contreviendrait à l’intérêt que je vous porte, ne vous méprenez pas, l’ensemble que vous formez est un spectacle mais celui que je vous fournirai ce soir dépasse l’entendement. Me revoilà après la trahison d’une amie pourtant chère à mon cœur, Vanille caël Deslyce, puisse Sympan l’aider à retrouver la raison. Car c’est bien en son honneur que nous allons festoyer ce soir mais je ne veux pas vous gâcher la surprise. Alors levons nos verres » il leva bien haut pour donner la marche à suivre à tous les invités « Au renouveau. » il porta le liquide à ses lèvres puis posa la coupe sur la rambarde de pierre avant de frapper dans ses mains pour que l’orchestre prenne la suite avant de rejoindre les jardins.

Jeu 08 Oct 2015, 03:12

« Je crois bien ne point vous connaître, et je m'en étonne, Madame. ». Mitsuko leva les yeux vers un homme qui n'était autre que l'Elu des Cieux en personne. De ses prunelles vertes, elle le détailla un moment avant de rire brièvement. « Vous devriez vous écarter de moi. La déchéance de son roi serait une honte pour votre peuple. ». « Avez-vous un tel pouvoir ? ». « Vous seriez surpris. » sourit-elle avec une malice presque insolente. Elle prit un verre, le portant doucement à ses lèvres. « N'étiez-vous pas archange de la justice avant de devenir l'élu des Anges ? ». « L'histoire ne semble avoir aucun secret pour vous. ». « Hum... c'est que, je suis moi-même un peu historienne. ». « Vous me semblez bien plus façonner celle-ci que vous ne l'étudiez. ». « Il faut étudier pour façonner, ne croyez-vous pas ? ». Il sourit, prenant également un verre. Le regard de l'Æther passa sur plusieurs visages, dont celui de Seth qui se trouvait plus loin. Forcément, il n'avait pu résister à l'appel. Le Suprême de l'Au Delà... Pour un homme qui l'avait servi toute sa vie durant, et avait également servi le manoir Taiji depuis des siècles et des siècles, il s'en tirait à bon compte. Passer de majordome à Roi n'était pas donné à tout le monde. Il l'avait sans doute déjà aperçu mais, comme toujours, Seth était d'une discrétion absolue. Ce qu'il savait, il ne le révélait pas, jamais, ou peut-être que si... à demi-mot, uniquement lorsque cela était nécessaire. « Je crois surtout que je ne vois aucun lien entre vous et mon ancien statut. ». « Si vous saviez. ». Elle rit avant de poser l'une de ses mains sur la joue du roi. Il n'était qu'un enfant pour elle, le privilège de la vieillesse sans doute. Elle murmura. « Tout ce qui possède un lien avec la Justice en possède également un avec moi. ». « Je sais depuis longtemps que la justice est loin d'être unique. Posséderiez-vous autant de facettes ? ». Voilà un homme intelligent, de ceux qui savait que justice n'était que ce qui était légal. La justice changeait les lois parfois, mais le plus souvent, c'était tout le contraire. Et puis, ne disait-on pas que ce qui était juste pour un peuple pouvait ne point l'être pour un autre ? « Tout dépend de l'endroit où l'on observe cette justice. Parlez-vous de la Justice des Hommes ou de la Justice Divine ? ». « Je ne crois pas être capable de deviner les pensées des Ætheri sur la justice. ». « Comme c'est dommage... ». Une forme d'ironie teintait sa voix. « N'était-ce point de cela dont parlait ce fameux Delta dans son discours ? ». Comment savoir après tout. « Mais ne vous inquiétez donc pas, peut-être aurez-vous un aperçu d'ici très peu de temps de ce qu'est une justice unique. ». Un bain de sang pour tous ceux ne répondant pas à la parole faisant office de loi.

Néanmoins, si Mitsuko fanfaronnait avec l'Elu des Cieux, elle n'en oubliait pas non plus pourquoi elle était ici. La trahison et l'échec lui laissaient toujours un goût âcre dans la bouche. Comme tous ici, elle se tût pour admirer et écouter Naram-Sin, parfait orateur dans son costume d'illusions. D'un nouveau regard, elle chercha les autres Ætheri dans la salle. Depuis ce jour où une pluie de magie bleue étincelante avait envahi le ciel, elle avait écouté les murmures inquiets de ses semblables. Dire que s'il ne l'avait guère trompé, tout ceci n'aurait jamais été possible... Elle sourit, attendant la suite, impatiente comme une enfant ayant fait une bêtise tout en ayant la présence d'esprit d'accuser autrui. Ils tomberaient et peut-être le savaient-ils déjà. Levant son verre, elle murmura « Au renouveau. ». Elle sourit, son regard se tournant de nouveau vers Kahel. « Vous devriez profiter du calme de cette soirée. ». C'était un avertissement mais son ton mystérieux laissait le doute planer suffisamment pour que le roi s'amuse de ses paroles, la trouvant sans doute renversante, un brin trop dominante. A croire que l'on ne pouvait pas changer une femme de pouvoir.

D'un pas léger, elle se dirigea vers les jardins, croisant la Reine des Faes, dans une robe lui allant à ravir. Les épreuves de la Coupe des Nations s'étaient terminées il y a peu mais l'annonce des vainqueurs n'avait pas encore eu lieu. Cela ne saurait tarder. La Déesse s'arrêta avant de franchir la limite entre l'intérieur et l'extérieur, faisant quelques pas de côté pour s'appuyer contre le mur. A quoi bon ?

767 mots

la la la:

Jeu 08 Oct 2015, 12:10

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison. 876949validationpartieIVEvent1

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison. Ciw9

Il eu grand peine à se relever de ce qu'il avait vécu. Dans son souvenir, il avait provoqué le courroux d'une divinité et pour la première fois de son existence il avait réellement eu peur. Se dresser face à un dieu n'était jamais la bonne solution et pourtant, c'était bel et bien ce que le démon avait fait.
Il s'était relevé, il avait dérivé sans savoir où son destin le mènerait jusqu'à se trouver devant un étrange édifice. Ses pas le portèrent, ses sens le quittèrent et ses rêves l'emprisonnèrent. Il avait eu vent du passage des étranges femmes qu'on appelait les Mord'th. Il était retourné sur des terres qu'il connaissait avant de venir jusqu'ici. Et il voulait voir cette fameuse Somnium, la toucher du bout des doigts, être un de ceux qui pourrait se venter d'y avoir mis les pieds.
Ses songes le traînèrent vers ce lieu mais avant qu'il ne puisse l'atteindre, comme une réponse à son défie à Dasha, un trait lumineux fusa dans son coeur et deux yeux vert le jugeait.

- Non, tu ne sais pas qui je suis, tu ne peux pas vouloir me tuer, pas maintenant, pas avant que tu ne sois tombé de ton piédestal !

Il n'y eu qu'un long silence et les yeux continuaient de le jugeaient, de le dénigrer, de le descendre plus bas encore que ne pouvait l'être le démon.

- Je refuse !

La peur s'accrochait à son coeur alors qu'il se débattait dans son cauchemar.

- Je ne regrette pas de t'avoir défié déesse, je ne regrette pas de te mener vers ta destruction ange… je vous aurez tous un jour entendez moi !

Il se débattit encore, mais rien n'y faisait. Il avait beau jurer, il avait beau fermer les yeux, fermer le rêve dans un rêve n'était pas si simple.
Criant de tout son coeur de pouvoir atteindre Somnium, la lumière l'entoura et la douleur se fit plus intense au fond de lui jusqu'à ce qu'il ne sente plus rien.
Ses pieds frôlèrent un sol lumineux, puis il découvrit un nouvel univers, un lieu qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Ainsi était Somnium, ainsi était le monde des rêves.
Sans en avoir conscience, sans savoir qu'il n'était qu'un rêve et que son corps reposait ailleurs, Méphisto avança, regardant toutes les personnes présentes, écoutant religieusement les discours de chacun sans en comprendre l'essence même.
Au loin, quelque chose ou plutôt quelqu'un le dérangea. Il reconnu l'un des archanges, il sentit l'un des archanges et il n'avait qu'une envie, le déchiqueter. Sachant pourtant que sa magie était aussi puissante qu'une pichenette, il n'en fit rien et il n'avait pas d'arme sur lui alors qu'il aurait juré posséder son épée.
Vêtu de son éternel ensemble noir, sa veste était cette fois ci refermée, comme si la prestance du lieu l'avait obligé à paraître correctement.

Son esprit encore troublé par ce qu'il avait vécu avant d'atterrir ici, le démon attrapa un verre et le leva à son tour. Une fête, pourquoi pas, s'il pouvait en apprendre plus, ça ne serait qu'à son avantage. Allant se poster contre un mur, le regard rouge perdu dans le liquide, il maudit une fois de plus sa faiblesse. C'était tellement tentant de tuer celui qui faisait office de roi des anges, et en même temps c'était tellement bon d'imaginer sa souffrance. Un sourire mauvais se forma à ses lèvres. Il attendrait de voir la révélation qu'on voulait leur faire, il attendrait patiemment, redoutant que le courroux de la déesse ne le malmène une fois encore. Car il en était certain, c'était son œuvre, ces horribles sensations, ces étranges visions.

Se poussant du mur, il s'approcha malgré tout de l'archange, enfin, de l'élu des cieux. Comme un chat guettant sa proie, ses yeux dénotaient son vœu de le tuer, mais il n'en fit rien. Kahel, il ne le connaissait que de nom, il l'avait aperçu lors de l'attaque de la citadelle, il avait fait partit des troupes d'attaques, il s'en souvenait bien.
Il n'y avait qu'un ange qu'il tolérait, et c'était simplement parce qu'il avait envie de le voir déchoir, parce qu'il était sa chose que parfois il s'interposait entre ses ennemis et lui. Il voulait le voir dans la souffrance, dans le désespoir, et non pas le voir croire, le voir rêver. Il voulait lui montrer le chaos, lui montrer que c'était le seul chemin pour la liberté. Pour le moment il avait échoué, quelque soit la manière dont il s'y était pris.

Un peu plus près de du blond, Méphisto leva son verre vers lui et l'apostropha :

- Etrange soirée pour se croiser n'est-il pas ?

Un sourire malicieux sur ses lèvres. Il n'était pas sûr que l'ange lui concède une quelconque attention, mais il voulait le provoquer un peu, quel qu'en soit les risques et malgré sa puissance dérisoire.

880 mots

Résumé:

Jeu 08 Oct 2015, 13:45

La cité des rêves. Hayina avait pensé qu'elle n'y retournerait plus jamais, elle avait fait le deuil du lieu le plus magnifique qu'elle avait arpenté. Grande fut donc sa surprise et sa joie quand elle apprit que Somnium serait accessible à tous une nouvelle fois, à l'occasion d'une fête très spéciale. Ni une ni deux, l'orisha avait tout organisé pour y arriver parmi les premières. Elle se souvenait parfaitement de la façon qu'il fallait employer pour y arriver : les personnes qui n'y étaient jamais allées mettraient certainement plus de temps avant de comprendre le mécanisme. Hayina avait mis sa plus belle robe, à savoir sa plus chère. Les ornements qui faisaient sa perfection étaient de fils d'or et le tissu était plus fin et plus léger que nul autre, tout en la couvrant parfaitement. Cette robe était presque aussi parfaite que l'endroit où elle irait.

« Nuitée, Zachary, je suis prête à aller à Somnium. Allez à la soirée organisée au parc, vraiment, je suis sûre que vous allez vous amuser. À plus tard ! » leur lança-t-elle. Ses deux compagnons n'avaient pas voulu l'accompagner. Ils avaient peur de Somnium, ce qu'elle n'avait jamais compris. Mais enfin... ils faisaient ce qu'ils voulaient, après tout, ils étaient aussi libres qu'elle. Hayina leur fit un dernier signe de la main. Puis elle s'endormit.

Quand elle arriva à destination, l'endroit fut à la hauteur de ses espoirs. Les invités étaient emmenés dans un palais magnifique. À mesure que Hayina avançait, elle admirait les décorations et s'imaginait comme propriétaire du lieu. Elle rêvait encore de faire partie de cet endroit façonné par la magie bleue. Finalement, l'orisha fut arrachée de sa rêverie quand elle se rendit compte que tout le monde avait soudainement arrêté de parler. En quelques secondes, un silence révérenciel avait remplacé le son confus des conversations. L'orisha suivit alors le regard de tous les convives et ses yeux se posèrent sur quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Il se tenait au-dessus de tout le monde, et cette position était certainement symbolique : même s'il s'était tenu au même niveau que tout le monde, elle n'aurait pas pu rater son aura de magie particulièrement forte. Il était l'hôte, c'était certain. Elle écouta attentivement le discours de ce dernier : il donna les explications de leur présence mais à vrai dire, il ne révéla qu'une partie de ses intentions et laissait, au goût de Hayina, une place trop importante au mystère. Elle avait suivi toute l'histoire avec Vanille Deslyce, mais sans en comprendre la substance. Son discours ne faisait donc que l'entraîner dans un tourbillon de questions. Ce dernier termina son discours par une invitation à lever leurs verres au renouveau.

Sur ce point, elle était d'accord, mais quelque chose lui disait que l'hôte entendait autre chose que Hayina par là. Cet homme était lui-même un mystère, finalement. En regardant autour d'elle, la jeune femme se rendit compte qu'elle n'avait pas été la seule à être perdue dans tant de subtilité. Oubliant très vite ces mystères, elle se concentra plus sur les personnes présentes. Comme dans toutes les fêtes qui réunissaient des personnes de tous horizons, il y avait de tout : puissants et curieux, anges et démons, de tout, vraiment. Parmi les convives, elle ne reconnut aucune connaissance. Hayina était seule, et elle ne voulait pas que ça dure dans un événement pareil. Elle jaugea la foule à la recherche de quelqu'un de potentiellement intéressant, tout en sirotant son verre. Si ce n'était pas elle qui trouvait des personnes à aborder, il y aurait bien quelqu'un qui la remarquerait, après tout.

Mots: ~600

Post N°1:

Jeu 08 Oct 2015, 19:24

De la quiétude. Devaraj avait besoin de quiétude, ne serait-ce que quelques heures. Son retour de Megido n'avait fait qu'enflammer ses pensées et rendre ses doutes plus amers, cruels. On ne lui avait pas laissé le temps de se calmer, ni de réfléchir. Quelque part, il était effrayé de ne pas trouver réponse à ses questions s'il commençait à se pencher dessus. Et la sinistre idée de finir dans une impasse lui rongeait l'esprit, sans même qu'il en ai pleine conscience. Alors, il avait une folle envie de se vider la tête, de s'oublier un instant et de replonger dans les rêveries qu'il appréciait tant depuis tout petit.

Autrefois, la forêt dans laquelle il errait depuis l'aube aurait réussi à l'apaiser jusqu'au plus profond de son âme… Mais ce n'était plus le cas aujourd'hui. Finalement attristé par cette constatation, les yeux émeraudes du chaman parcoururent sans les voir les formes des immenses pins plongés dans la nuit tombante. Il étouffa un soupir et décida de s'asseoir contre le tronc de l'un d'entre eux. Si la solitude et la nature ne suffisaient plus à lui faire retrouver un semblant de positivité, alors que lui restait-il ? D'un geste mélancolique, le chaman caressa le pelage blond cendré du cerf à ses côtés, comme si cela allait lui permettre de trouver une solution à tous ses problèmes. Après des mois d'absence et d'indépendance, Driel était enfin réapparu aux côtés de son maître alors que ce dernier venait tout juste d'abandonner ses compagnons pour se permettre une promenade seul, ce qui en soit était peu surprenant car le cerf n'avait jamais aimé se montrer au grand public. Attendrit, Devaraj s'allongea contre l'imposante bête et perdit son regard dans le ciel étoilé.

« Somnium ...» murmura-t-il en s'endormant petit à petit. Les voyageurs qu'il avait croisé à la dernière taverne n'avaient cessé de parler de cette île qui avait l'air si étrange, lointaine et irréelle, et de la cérémonie qui allait s'y tenir ce soir. Enfin, le chaman retrouva son éternel sourire vide de joie mais débordant de curiosité et d'impatience. Somnium avait-l'air d'être le lieu idéal pour ce qu'il recherchait, et sera peut-être plus efficace qu'une forêt de pin, qui sait ?

Son arrivée se passa sans encombres. Bien qu'il y ai un peu trop de monde à son goût, le palais semblait si magnifique qu'il en oublia bien vite ce léger désagrément et retomba en enfance dès la première porte franchie, observant chaque détail avec minutie, et en profitant pour se perdre dans les allées. Découvrir était quelque chose d'autant passionnant qu’enivrant, et il décida qu'il n'allait pas gâcher cette douce sensation en s'enfermant dans ses réflexions amères. Quelque part dans son esprit, les doutes étaient toujours là, et les questions sans réponse aussi… Le malaise ne partira pas et il le savait. Mais juste pour ce soir-là, il allait l'oublier. Ou du moins, il allait essayer. S'appuyant légèrement contre un pilier un peu à l'ombre des lumières festives, et abordant toujours son sourire, le chaman écouta d'une oreille le discours de l'illustre inconnu dont il ne connaissait absolument rien et qu'il ne distinguait d'ailleurs pas très bien car il était situé assez loin de la balustrade. A vrai dire, il préférait laisser ses yeux se balader dans le jardin autour, détaillant les invités, leurs réactions, et les diverses décorations. L'assemblée était très hétéroclite, ce qui finalement était très amusant et rafraîchissant. Essayant vaguement d'identifier les différentes têtes, il finit par reconnaître son roi et se décida enfin à sortir de son coin pour se frayer un chemin à travers la foule bigarrée. Et pour une fois, il ne fit pas trop tache avec ses peintures rouges et ses habits orangés...

S'inclinant devant son souverain, il lui adressa une respectueuse salutation et se plaça sur le côté, attrapant une coupe d'alcool au passage. La soirée commençait au rythme de l'orchestre, et les jardins se remplirent du brouhaha des différents invités mélangés aux notes de musique. « Je me demande bien de quel genre de renouveau parlait-il... » murmura-t-il alors, en repensant aux paroles dites un peu plus tôt. Est-ce-que tout ceci était bien réel ?

Mots : 748

lalihou !:

Jeu 08 Oct 2015, 23:40

Le songe n'est autre qu'une immense illusion visant à offrir aux êtres de la réalité l'occasion de s'échapper, de fuir le monde véritable pour mieux y retourner, pour s'ouvrir à ce que la réalité ne permet pas, l'espace d'un instant, afin de décharger sa frustration et tout sentiment qui parasite la vie. Car la vie, ce n'est rien de plus, finalement que l'errance d'une âme au sein de la réalité. Et à sa mort, celle-ci quitte la réalité pour entrer dans un monde infiniment riche et pauvre en même temps… Le songe, c'est l'état transitoire qui prépare à la mort tout en renforçant l'expérience de la vie.

Qu'est-ce que c'est ? J'arrive à peine à en discerner les contours… Si… Un bâtiment… Une ruine ? Un château dans le ciel ? Un temple peut-être… Je vois les fenêtre… Les murs… J'ai perdu les fenêtres… Un jardin…

Si. J'ai l'impression de remonter le long d'une immense corde d'escalade… C'est difficile… ! Mais je me rapproche, je le sens ! Qu'est-ce que c'est… ?

J'y suis presque, je le sens, il se rapproche, bientôt je saurai de quoi il s'agit, c'est si volumineux et petit en même temps, si lointain et impalpable et pourtant j'en suis tout près… NON !

Je venais de me réveiller dans mon lit, des gouttes de sueur liées au stress dégoulinant sur mon torse…

Un seul mot avait été prononcé de ma bouche : Somnium. Je devais me rendre à Somnium.

- Si tu veux mon avis, Romulus, tes histoire d'Ecem, c'est du grand n'importe quoi !

- Je ne te demande pas ton avis, Agadzy… soupirai-je. Ecem veut que je me rende à Somnium, j'en suis persuadé ! Je ne te demande pas de croire en lui, je ne te l'ai d'ailleurs jamais demandé ! Je veux simplement que tu m'aides à m'y rendre !

La vieille Agadzy était la seule sorcière manipulant les potions avec une certaine efficacité avec qui j'avais de bonne relations. Je n'avais pas beaucoup de relations au sein de ma race, mais je savais me servir du peu de potentiels alliés qui m'entouraient…

- Tu te rappelles de mes tarifs Romulus ? Je ne prends que l'or.

- Et j'ai ce qu'il te faut, ne t'inquiète pas ! Alors ? Tu sais comment m'aider ?

Je commençais sérieusement à m'impatienter…

- Oui, oui, oui ! Ça doit être quelque part par là ! s'exclama-t-elle de sa voix chevrotante avant de commencer à ajouter au désordre qui régnait dans son laboratoire en poussant ses affaires hasardeusement dans l'espoir de trouver ce qu'elle cherchait.

La vieille femme à l'âge incalculable continua de remuer son bazar, donnant l'impression de briser mille et un flacon à chaque vaste mouvement qu'elle faisait, avant de finalement se redresser avec un "ouïe" explicite, se tenant le dos. Je ne m'en préoccupai pas et la laissai me présenter sa trouvaille.

- Voici un flacon de songe renforcé. Grâce à lui, tu tomberas dans un profond sommeil et rêvera avec l'intime conviction de vivre ! Mais prends garde à toi ! On raconte que ceux qui veulent se rendre à Somnium doivent le vouloir de tout leur cœur ! Si tu échoues, tu seras prisonnier de mille et un rêve avant de te réveiller. Tu risques de ne plus être bien sain d'esprit après une telle expérience ! Tu n'as pas le droit à l'erreur, Romulus ! Maintenant, payes-moi !

Je me saisi du flacon et lui tendis la bourse qu'elle réclamait. Lorsque mon héritage aurait été validé, je pourrai rembourser Alistair mais en attendant je devais compter sur sa générosité pour me fournir les finances nécessaires à mes transactions…

- Merci Agadzy.

- Oh ne me remercie pas ! Si tu ressors indemne de ce coup de force, là tu pourras éventuellement m'adresser une petite lettre portée par ton adorable oiseau des enfers !

Dans un petit sourire qui se voulait simulant l'amitié, je répondis :

- C'est promis !

J'étais allongé sur mon lit. Je rêvassais un peu. La magie de cet endroit que je cherchais à atteindre, c'était qu'en soi, je pouvais m'y rendre n'importe quand… L'endroit était désolidarisé du temps, aussi était-il à quelques heures près, au même moment… Et plus j'y pensais, plus je commençais à trouver le concept difficile à appréhender en fin de comptes…

Je me demandais si c'était véritablement Ecem qui m'avait inspiré à aller à Somnium. L'hypothèse selon laquelle une réminiscence d'une lecture passée à propos de ce lieu mythique me soit revenue en tête n'était pas à exclure… Néanmoins, j'étais croyant et de par ma foi, je préférais croire en ce qui ne pouvait être démontré de toutes façons.

Finalement, je me saisi du flacon de la vieille sorcière. Le faisant tournoyer un instant entre mes doigts, j'hésitais à tenter l'expérience… Mais il le fallait, j'en avais l'intime conviction !

Sans plus me perdre dans une attente infinie, je pris la décision d'ouvrir le flacon, vidant l'intégralité du contenu dans ma gorge.

Je sentis le liquide couler et j'avais même l'impression de le percevoir, s'infiltrant dans mes veines… Finalement, mes paupières commencèrent à s'alourdir et je sombrais dans l'inconscience avant même que mon corps tombe en léthargie.

Pendant un instant, je planais dans le vide sans même m'en rendre compte. J'ignorais jusqu'à ma propre existence. L'instant suivant, j'avais la sensation de me réveiller en sachant pertinemment que ce n'était pas le cas…

Tout semblait si réel ! Mille fois plus que dans un rêve… Et pourtant, le spectacle qui s'offrait à moi était loin d'une réalité quelconque !

Un rêve…

La créativité à son état pur. La magie des génies elle-même en était, disait-on, son expression la plus pure. J'ignorais si c'était vrai, si ce que l'on contait à propos de cette citée et ceux qui furent ses habitants avait la moindre fondation de vérité. Mais ce que j'avais devant les yeux ne mentait pas.

Nuances de violets, rappelant à n'en point douter les nuances des rêves qui tourmentent ou complaisent les hommes. Ici, nul fioriture comme dans les plus beaux palais des terres du Yin et du Yang. Pas de faste volontaire ou de travail minutieux. Que l'expression sans limite de l'imagination la plus totale. Ici, nul n'avait tenté de reprendre et corriger son art. Il l'avait laissé s'exprimer sans le contraindre et avait fondé là la plus belle ville jamais vu de mes yeux. C'en était… Perturbant…

Mais contrairement à ce qui se disait dans les semblant de rapports à propos de ce lieu que j'étais parvenu à me fournir, le silence et le vide n'étaient en rien maîtres de la zone. Une affluence impressionnante de peuples du monde entier semblait se diriger vers les portes de l'enceinte la plus restrictive, ne se contentant que de la protection rapprochée du palais. Protection… Ou simple assurance de compter et décompter les visiteurs ?

Je comprenais mieux pourquoi mon Dieu m'avait appelé ici. Quelque chose se préparait et nous allions vite être mis au goût du jour. Tout restait à savoir si l'on respecterait notre goût ou bien si nous étions destiné à l'appréciation gustative d'un autre…

Sans hésiter, je me faufilai dans la foule, suivant le peuple vers l'intérieur de l'enceinte. Jetant un rapide coup d'œil à mon accoutrement, je jugeais être présentable. Habillé d'un long manteau de cuir grisé, renforcé en dessous d'une tunique et d'un pantalon serré contre les jambes en coton brun, je portais comme à mon habitude de voyage ma capuche rabattue sur ma tête. Cela ne semblait pas perturber quiconque, y compris les gardes qui devaient se penser amplement capable d'arrêter un homme, qu'il fut capuchonné ou non, et j'étais en l'instant présent de leur avis. D'ailleurs, dans un monde entre le rêve et la réalité, il était déconseillé de tenter quoi que ce soi d'hasardeux…

Je vis les grandes portes passer, me laissant bercer par le flot humain dans lequel je m'étais engagé, et parvins à m'en extraire lorsque la compression de la file d'attente fut amoindrie.

M'installant à l'ombre d'un arbre qui semblait traîner dans la cour sans but ni raison et en même temps encré dans une harmonie totale, je pris le temps d'observer la foule prenant elle aussi place peu à peu dans le domaine extérieur.

Enfin, le flux semblait commencer à se tarir. C'est alors qu'un homme parut à l'un des balcons du palais. Il semblait confiant, calme. Un habitant du palais visiblement… Était-ce seulement possible qu'il en eut resté un ?

Son discours était mystérieux, mystique… Son intelligence, en cet instant, me semblait à des années-lumières de la mienne. Ainsi existait-il des êtres en ces terres, en vie et plus avancés sur la voie de la vérité que moi-même… J'en étais… Fasciné ! Mon manque de bonne foi et de modestie, en cet instant, étaient flagrants et je ne pouvais m'empêcher d'avoir la sensation que cet homme était unique, loin devant ma propre évolution et un élite de notre monde, contrairement à ce qui me semblait être des personnages enfermés dans des illusions, des idiots qui pourchassaient sans le savoir l'espoir de s'éveiller à la réalité de notre monde… !

Mais lui… Lui savait plus que je ne le saurai jamais, semblait-il !

M'approchant du premier personnage à ma portée, je me permis d'engager la conversation dans l'espoir de glaner des informations.

- Vous savez ce qu'il se passe ? Comment tout ces gens ont été appelés à venir ici ? Qui est cet homme ?

Je n'avais pas grand espoir sur les réponses que l'on me fournirai, mais ce serait un début…

Résumé :

Ven 09 Oct 2015, 03:13

« Dans cette hypothèse alors, je souhaiterai que Somnium renaisse de ses cendres. ».

Je me remémorai les mots que j'avais prononcé à l'intention de cet être fait de magie qui était venu hanter mon opéra. Somnium la magnifique, voilà qu'elle renaissait de ses cendres, telle le phœnix. Mon existence était terne, ponctuée d'aucune couleur qui aurait pu émouvoir mon cœur de pierres, pourtant, ma langue aurait parjuré si j'avais osé dire que cette nouvelle ne me plaisait guère. Il était loin mon opéra, empli d'hommes et de femmes venus assister aux spectacles les plus merveilleux. Je m'étais suicidée en son sein et je l'avais vu, sous forme de brume, tomber dans l'oubli, petit à petit, année après année. La majestueuse île semblait condamnée à ne devenir que l'ombre d'elle-même. Ne restaient alors plus que de la poussière de souhaits et des rêves oubliés qui apparaissaient parfois sur le chemin de ceux qui avaient réussi à trouver ici un refuge ou un idéal. Il n'y avait que les êtres tels que moi pour y trouver leurs comptes. J'aimais cet endroit dans lequel j'avais trépassé. Il était cher à mon cœur et il m'apportait une sorte de réconfort. En ce lieu, je pouvais déprimer librement, je pouvais même me dire que si j'avais prêté plus attention à de menus détails de mon vivant, alors j'aurai très certainement pu être bien plus heureuse. J'étais telle une esclave, enchaînée à cet endroit comme une moule à son rocher. Je me fichais bien des convenances, de ce que je devais accomplir. Que l'on me laisse en paix, moi qui parlais si peu qu'aucun secret ne pourrait jamais s'échapper d'entre mes lèvres. Je savais pourtant qu'il faudrait que je dise adieu à ma dulcinée afin de parcourir le monde et de prendre des vies. Étrangement, je n'eus guère à attendre car, sitôt Somnium vêtue de son habit de lumière et de splendeur, des invités accoururent de toutes parts. J'ignorai ce qu'il se passait au juste, mais le message qui me fut transmis, lui, possédait toute la clarté du monde. Il y aurait un suicide dans la soirée. Comme quoi, rêver de se rendre dans un endroit pourtant bien réel était un risque non négligeable.

Dans ma robe aussi bleue que la nuit, j'avançai doucement dans une ruelle. Je n'étais faite que d'ombre et mon corps était aussi léger qu'une plume d'un simple souhait. Il n'était qu'une illusion, celle qui devait pousser ceux de mon espèce à passer inaperçu au sein des races que nous traquions pour le bien de l'équilibre. Je n'y comprenais rien et ne cherchais pas à en savoir plus. Je faisais ce que l'on attendait de moi, comme je l'avais toujours fait sans doute. Le seul instant dans mon existence où j'avais été réellement libre de mon choix avait été le soir de mon suicide. Un choix égoïste, purement scandaleux, une offense aux divins qui avaient trouvé fort intéressant de me punir de mon crime. Comme un ange était déchu, un suicidé était... ombré ? S'en était risible et terriblement pathétique. Mais peu importait, ce soir, je me rendais à une soirée de prestige et j'esquisserai même un sourire pour l'occasion.

Un verre entre deux doigts, l'arrondi posé tranquillement dans la paume de ma main, j'observais la foule d'un air neutre. Je n'avais pas envie que l'on m'adresse la parole mais j'essaierai de me montrer disposée si une telle chose se produisait. Les êtres m'agaçaient avec leur façon de montrer à quel point ils étaient épanouis et heureux. Un tiers l'était, tout au plus. D'une oreille attentive, je surpris quelques bribes de conversations. L'on parlait d'un messager nommé Delta qui avait, semblait-il, fait entendre sa voix dans toutes les grandes cités de ce monde. Beaucoup d'interrogations fusaient ici et là. L'on parlait de l'heure de la justice, des erreurs et de la folie des souverains. Ma curiosité fut piquée à vif. Je me fichais bien de la vie, puisque j'étais morte, mais ce qui semblait être une nouvelle idéologie m'intéressa. Quand l'ancien Mârid apparut, cependant, j'en restai muette de surprise. Le Djinn que j'avais rencontré plus tôt m'avait vanté cette Somnium, si grande du temps du règne de feu Naram-Sin. Je n'avais jamais côtoyé cet homme mais il me semblait familier. Peut-être n'était-ce ici que la conséquence du fait de vivre sur l'île qu'il avait façonné de toutes pièces ? Stoïque, je n'imitai pas les invités quand il fallut lever son verre. Ils semblaient tous vouloir ce renouveau dont il était question mais je me demandais de quoi ce dernier était composé au juste. Ma transformation en Ombre avait été un renouveau dans mon existence, mais avait-ce été une bonne chose ? Je n'en étais pas certaine. L'avantage de mon espèce était néanmoins celui de pouvoir réfléchir longtemps sans craindre d'en mourir.

799 mots

Ven 09 Oct 2015, 04:10

Allongée sur le grand lit qui monopolisait la majeur partie de la pièce qui me servait de chambre, je bouquinais tranquillement. Si d'ordinaire je lisais des livres dans le but de m'instruire, ce après-midi là, je n'avais pour but que de me divertir après la dure journée que j'avais eu. Combien de journal avais-je bien pu avoir entre les mains? Devant combien de porte avais-je bien pu en déposer? Trop pour que je les compte encore à la fin de la journée... J'étais éreintée, et là était encore un mot bien faible pour décrire l'état dans lequel je me trouvais. J'avais l'impression d'avoir des parpaings à la place de mes jambes et mon dos n'était plus qu'un sac de nœud ambulant...

Une brève pensée me fit rêver des doigts magique d'un lointain compagnon de route mais la dure réalité était bien là: il n'y avait rien ni personne pour me soulager, si ce n'est un bon vieux bouquin pour me permettre le temps de quelques heures de m'évader... Si j'avais un goût prononcé pour la torture, la manipulation et la destruction, il me fallait bien avouer que j'étais malgré tout comme toute les femmes de ce monde, j'aimais à m'imaginer qu'il existait quelques part mon prince charmant... Et c'est pour cette raison que le livre que j'avais entre les mains -et que je venais d'ailleurs de terminer- parlait d'amour.

N'allez pas vous imaginer n'importe quoi! Non je ne rêvais pas d'un homme portant des collants et chantant son amour à tout va, mais l'idée d'avoir auprès de moi une personne sur qui je pourrait toujours compter et qui saurait devenir l'une des choses essentielles à ma vie me faisait parfois envie... Oui, je ne l'avouerais jamais à qui que ce soit et je ferais toujours en sorte que toute possible relation finisse aux oubliettes, mais voilà à quoi devait ce résumer un rêve: quelques chose d’inaccessible. Si ça l'était, alors l'on pourrait le définir plutôt de but.

Sentant que je commençais sérieusement à divaguer, je jetais un coup d’œil à la fenêtre: le soleil était couché depuis bien longtemps. Combien d'heures avais-je bien pu passer à lire? J'en avais perdu le file... Soupirant, je me levais pour le poser. Sélectionnant un autre aux hasard dans ma bibliothèque, je le posais sur ma table de chevet. Me mettant en sous-vêtement, je me glissais sous mes draps, ravie de sentir la fraîcheur de ces derniers soulager mon corps bouillonnant. Attrapant le livre sélectionné quelques instants plus tôt, je lu brièvement le titre avant d'entamer ma lecture. Un voyage à Somnium.

Le personnage principale semblait être une personne des plus banale c'étant retrouvé par hasard dans un monde paradisiaque ou la magie était présente dans chaque parcelle de cet endroit. Si les premières pages m'enchantèrent, je dois vous avouer que le file du récit eu un effet plutôt soporifique. L'histoire ne semblait pas avoir de but, de direction définit et semblait uniquement décrire un lieu de rêverie. C'est ainsi que, le livre encore ouvert, je m'endormi pour rejoindre à mon tour le monde des rêves que j'espérais aussi beau que Somnium....

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison. Sans_t15

J'avais l'impression, comme chaque fois que je m'endormais dernièrement, de tomber dans un trou sans fond. Je me sentais comme aspirer dans cette noirceur dans laquelle je m'enfermer chaque nuit, c'était une sensation déroutante à laquelle pourtant je m'étais habituée bien contre mon gré... Cette fois-ci pourtant, quelques chose différa de mes rêves habituels. Si d'ordinaire cette sensation durait quelques seconde pour finalement de me retrouver qu'au beau milieu du néant le plus total, cette fois-ci, je me senti porter jusqu'à une lumière d'abord diffuse et qui, tandis que je m'en approchais inexorablement, devînt plus vive, plus grande et soudain, elle m'entourait totalement.

Éblouie, je dû d'abord fermer les yeux, me sentant presque agressée par cette dernière avant de pouvoir les rouvrir lentement. Il me fallut encore quelques instant pour m'habituer à la lumière ambiante, mais ma patience forcée fut bien vite récompensée. Écarquillant les yeux, je me mis à tourner autour de moi même, observant avec ravissement le décors enchanteur. Et ben ça alors... Tout était comme dans le livre.... Les couleurs étaient chatoyantes, le décors était riche et bien entretenu, tout était parfait... Le brouhaha ambiant attira quelques peu mon attention et baissant la tête que j'avais gardé levé pour observer mon environnement, je découvris ce qui me sembla être une fête.

- Et ben ça alors.. Soufflais-je complètement stupéfaite.

Une légère brise vint caresser ma peau me tirant un frisson qui me décontenança grandement. Baissant la tête, je me découvris avec surprise en petite tenue en plein milieu de cette fête des plus animée... Et pourquoi je ne me trouvais pas dans une jolie robe moi aussi? Aussitôt dis, ou peut-être devrais-je dire penser, aussitôt fait! Une magnifique robe moulante d'un bleu aussi sombre que la nuit apparue sous mes yeux, remplaçant mes sous vêtements. Je n'eu pas plus de temps pour comprendre ce qu'il ce passait que quelqu'un me posa diverses questions. Me tournant vers l'origine de la voix, je détaillais le personnage.

- Que ce passe-t-il? Je n'en sais fichtre rien! Et puis à vrai dire, ce n'est qu'un rêve, alors... Cela a-t-il vraiment une quelconque importance? Répondis-je naturellement, sans vraiment réfléchir.

Fronçant les sourcils, je détaillais à nouveau l'homme se trouvant face à moi. Ne l'avais-je pas déjà vu quelques part?

994 mots:

Ven 09 Oct 2015, 17:13

Kaahl se trouvait dans l'une des cours de Basphel lorsque les événements commencèrent. Un petit sourire aux lèvres, l'adolescent parlait avec un groupe de personnes de la pluie et du beau temps. Il fallait savoir faire des concessions, même lorsque l'on savait que la conversation serait ennuyeuse à mourir. Il n'y avait qu'avec ses frères que le Sorcier pouvait être lui-même, ils étaient les seuls à qui il faisait réellement confiance. Les autres, il aurait pu les tuer sans aucun remord, sauf peut-être Constantine parce qu'il la considérait comme son animal de compagnie, sa chose.

Quand un brouhaha commença à s'élever un peu plus loin, Kaahl crut, au début, qu'il s'agissait de deux garçons qui avaient décidé de se battre ensemble et de la foule qui les encourageaient. Cela ne durait jamais bien longtemps avant qu'un enseignant ou un membre du personnel n'intervienne. Le fait que ça perdure attira son attention et il fut bien obligé, comme les autres, de s'approcher.

« Ça... Ce n'est pas normal... »

La phrase lui avait échappé en apercevant l'étrange phénomène. L'homme composé de fumée se mit à parler et tous l'écoutèrent, bien obligés. Le Sorcier n'était pas assez instruit pour connaître toute l'histoire du monde mais les grands noms cités lui dirent quelques choses, surtout pour les plus récents, surtout pour les membres de son peuple. Il connaissait ses anciens rois et même s'il n'avait pas vécu lors des événements qui avaient fait trembler le monde, il les admirait. Ce qu'il admirait moins était leur échec et cette volonté de tout détruire. Lui voulait dominer, pas faire de ce monde un terrain de cendres. Ce message, néanmoins, semblait être une mise en garde, comme si ce Delta était un messie. Ce message était aussi une invitation, à Somnium. Kaahl était trop jeune pour savoir de quoi il s'agissait. Il n'avait pas parcouru le monde dans son ensemble et, à peine l'ombre disparu, il partit directement à la bibliothèque alors que différents murmures s'élevaient derrière son dos. Une panique générale éclata ce jour là et les jours suivants, du moins, il le perçut comme tel. Une fois que le Sorcier eut trouvé les informations sur Somnium, il décida de s'y rendre. L'avantage c'est que personne ne se rendrait compte de son « absence ». Avant de s'endormir, il songea que les événements paraissaient graves. Plusieurs de ses « camarades » avaient reçu des nouvelles du monde et il semblait que plusieurs grandes villes avaient été touchées par les dires de Delta. Kaahl se demandait ce qu'il allait se passer à présent et, s'il se passait vraiment quelque chose et que ces apparitions n'étaient pas le fait d'un individu trop puissant qui se serait ennuyé, il souhaitait être aux premières loges.

Ce qui sembla à Kaahl en arrivant par le biais du rêve, c'est que l'île était abandonnée depuis un certain temps. Il y avait de la mousse sur les murs. Pourtant, en arrivant dans la salle de réception, il se dit que, peut-être, cela n'était qu'un camouflage car cette dernière était superbe. Son sourire gentil apparut sur ses lèvres et il se mêla à la foule. Il ne prit pas d'alcool mais simplement quelque chose à grignoter. Le concept même de cet endroit lui semblait étrange. L'on s'y rendait en rêvant mais Somnium existait bel et bien. Le Sorcier se demanda ce qu'il se passerait s'il s'entaillait un doigt : garderait-il la séquelle en se réveillant ou non ?

Il fut forcé d'abréger ses pensées car du haut d'un balcon apparut ce qui semblait être l'hôte. Il n'était cependant pas semblable à Delta. Qui était cet homme au juste ? Kaahl était venu pour voir le messager étrange qui lui était apparu à Basphel, et non pour assister à un énième bal ennuyeux. Il fut un instant déçu, jusqu'à que l'individu parle. Son discours le fit se questionner... La façon qu'il avait eu de se défaire des explications quant à son absence était étonnante... Personne ne semblait le remarquer. C'était comme si lui-même disait je vais te donner une friandise, je t'assure, pour ensuite partir. Le Sorcier était trop jeune pour se rappeler du règne de Naram-Sin, s'il était seulement en vie à cette époque.

« Qui est-ce ? »

Il l'avait murmuré alors que l'homme descendait de son balcon. Une femme, à sa droite le fixa d'un air mauvais, comme si ce mioche n'avait aucune culture avant de répondre d'un ton sec.

« Naram-Sin voyons ! »

Ce nom, il le connaissait mais il semblait délicat de faire une correspondance entre un nom étudié et un homme qui se présentait physiquement sans même énoncer son identité. Kaahl aurait pu le deviner car il avait beaucoup lu sur Somnium, mais sur le coup, ça ne lui avait paru d'aucune logique, sans doute parce qu'il s'attendait à voir Delta.

Spoiler:

Je suis le Chaos,

Ta route n'est que ruines,

En mon nom tu te consumeras.

Ven 09 Oct 2015, 23:30

«Majesté, une lettre est arriver très tôt ce matin...» «Et alors ? Ce n'est pas pour t'occuper du courrier que tu est là ?» «Oui madame, loin de moi l'idée de vouloir vous importuner et de faillir à ma tâche, mais le texte qu'elle contient est plus que troublant à mes yeux. Il me semblerait judicieux que vous en preniez connaissance. » «Hum… vas y.» Il commençait alors à me lire la lettre d'une voix claire. Enfin la lettre, elle ne contenait pas grand chose finalement, mais il avait raison, son continu était plus que troublant. Je me redressais alors je tendis la mains pour qu'il m'apporte la lettre. Ces trois phrases était vraiment étrange. Somnium était un royaume de rêve, d’après ce que j'avais entendus on ne pouvaient y entrée que de cette manière. Et puis l'architecte c'était qui ? Je me levais alors rapidement et sortie rapidement de ma chambre. La dernier fois que j'avais entendus parler d'architecte, c'était justement pendant les récent événement.
Mais je ne pu que tournée en rond, vu les conditions de passage, je ne pouvais que me pliée au règles de mon hôte. Cependant un événement nouveau arrivas, des personnes étranges se permirent de prendre la place des crieurs, ils auraient fait apparaître des créatures de fumée et aurait inviter tout le peuples à venir à la petite fête. Quelque peut surprise, j'avais souris quand on m'avait rapporter les mots qui avait été prononcer. Pourquoi avoir parler des guerres raciale ? Mais soit, je voulais en savoir plus, je voulais savoir pourquoi ces convocations soudaines.

«tu va déjà te coucher ?» «tu a entendu l'appelle. Je suis curieuse de savoir de quoi il en retourne. Viens avec moi. Si tu peux.» Je lui avait proposer, mais finalement je ne savais même pas si c'était permis. Je plongeais alors rapidement dans le sommeil et dans un rêve que je ne serais vraiment expliquer, il était étrange, un peu comme le reflet de mes questions beaucoup trop nombreuse que je me posais ces derniers temps. Mais finalement j'arrivais enfin au lieu de la réception, pratique quand même ce monde, je n'avais pas eu besoin de chercher une tenue adaptée. Une longue robe rouge recouvrait mon corps, même si une fente se trouve au niveau de ma cuisse droite et que mon dos était laisser à nu. Pile le genre de tenue que j'affectionnais.
J'attendis alors quelque instant et écoutais avec grande attention le discourt de l'homme qui nous avaient donc convier. Qu'est ce qu'il voulait dire ? Son discourt me semblait contradictoire. Il nous disait qu'il avait été trahie par l'ancienne dame des abysses, mais en même temps c'était bien pour elle qu'il avait organiser cette fête. Pourquoi ? Qu'est ce qu'il nous préparait exactement. Je regardais alors les femmes, connue pour leur justice impitoyable. Est ce que c'était un piège ou faisais je simplement fausse route ? J'aurais bien le temps de comprendre plus tard, car une chose était certaine au vue de ses paroles, on ne risquaient pas de s'ennuyer à cette petite fête.

Je fini alors pas remarquer Kahel et un sourire s'accrocha à mes lèvres, même si une autre personne n'avait déjà approcher, je ne pu m’empêcher de m'approcher d'eux, je fis venir a moi trois coupes qui nous était proposer et les tendis au deux hommes. «Bonjour messieurs, Kahel, je dois dire que vos nouvelle fonction on l'air de vous réussir. Vous n'avez jamais été plus resplendissant. Mis dite moi comme ce porte donc cette cher Nydelia, son voyage sur mon territoire ne la pas trop approuvée j’espère.» que ce soit mon sourire ou mes yeux, ils ne montraient que de la malveillance envers cet être que je jugeais immonde. Je savais que je n'avais pas vraiment été jusqu'au bout, que Nydelia avait survécu, mais a quel prix ? Les rumeurs m'étaient rapidement arriver, mademoiselle était devenue amnésique et avait du abandonner son trône, quelque part c'était peut être mieux que j'aurais pu l’espérée, car elle souffrait certainement de sa situation et eux qui l'avait côtoyer devait en faire tout autant, alors si l'occasion de remuer le couteau dans la plaie m'était offert, autant en profité n'est ce pas. Je dois avouer que je m'amusais bien de la situation.

Spoiler:

Sam 10 Oct 2015, 21:32

Rien… Pas le moindre mouvement, pas le moindre événement. Il y avait du beau monde, néanmoins ! Des chefs de races comme on ne s'y attendait plus… Mon regard passa des tête en tête, repérant les êtres les plus importants de nos terres… Où diable était Lord ? Je désespérais à le revoir. Je devais l'avouer, sans lui, je me sentais perdu. Certes, je n'appréciais pas sa politique, mais il n'était pas une gêne pour autant et les Sorciers étaient guidés et protégés grâce à lui. Sans cet homme, nous étions livrés à nous-mêmes… Cela ne me changeait pas beaucoup de l'ordinaire… Quoique… ?

Il fallait bien avouer que je n'avais vraiment passé ma vie sans la gouvernance d'un Empereur noir. J'aurais parié sans le moindre doute, par ailleurs, que quelqu'un était déjà prêt à prendre la place de Lord dès sa disparition ou mort annoncée… Ou pouvait-il bien être… ? L'ancienne Khæleesi l'avait-elle piégé ? Au moment le plus critique pour notre race ? C'était probable en effet… Mais comment s'y serait-elle prise ?

Et ce silence… Il y avait beau y avoir une grande réunion des peuples des terres du Yin et du Yang, il en demeurait pas moins une sorte d'inertie muette…

Les gens attendaient, sans réellement savoir quoi faire, que la suite des événements devienne évidente… L'homme à la balustrade avait fait son discours et il s'agissait à présent de patienter, sagement, sans bien comprendre ni pourquoi ni quoi…

C'était trop calme… La tempête n'était-elle pas plus proche qu'on ne le pensait ? Difficile à dire mais tout à fait envisageable. Il m'aurait été… Confortable… De trouver un autre sorcier sur lequel m'appuyer…

M'adressant à haute voix au premier venu proche de moi, je ne pris même pas la peine de le regarder, les yeux rivés sur le balcon d'où était apparut le maître des lieux ou tout du moins un de ses résidents.

- Que ce passe-t-il ? Je n'en sais fichtre rien ! Et puis à vrai dire, ce n'est qu'un rêve, alors... Cela a-t-il vraiment une quelconque importance ?

Un moment abasourdi par de tels propos, je me contraignis finalement à regarder la femme qui venait de me répondre. Elle était jeune et jolie, mon âge, probablement, peut-être un peu plus jeune, je ne savais pas bien… Un regard vif et pourtant complètement perdu, je le voyais bien.

"Tentons le tout pour le tout", me dis-je. "Si cette femme s'avère ne pas être une sorcière, je n'aurais qu'à en rester là et ne pas la laisser penser que je suis réel… "

- Un rêve… Peut-être ! répondis-je avec un faux sourire qui se voulait imitant la malice, indécelable pour qui n'en avait pas l'expérience ni les talents… ! Mais la vraie question est… Est-ce votre rêve ? En êtes-vous sûre ?

Je sentais le doute s'installer en elle. J'étais presque certain d'avoir ébranlé ce qui semblait être une certitude pour elle quelques secondes auparavant.

- Vous avez déjà tué des gens ? demandai-je avec tout le naturel dont je pouvais faire preuve.

Si ça réponse était positive, je pouvais peut-être enchaîner directement pour lui demander si elle était une sorcière…

- Comment-vous appelez-vous ? demandai-je innocemment.

J'attendais une réponse, c'était évident. Si elle se pensait réellement dans un rêve, l'incongru qui surplombait mes réaction ne devait pas la déranger plus que cela.

- Enchanté. Vous pouvez m'appeler Mormearn. Dîtes-moi, que voyez-vous exactement, là, autour de vous ?

Question compliquée mais qui me permettrai, outre la connaissance de la race de mon interlocutrice, de savoir un peu sa personnalité et son niveau d'éveil dans la réalité…

J'étais curieux, certes, comme souvent, mais aussi à la recherche d'un appui, pour ne pas me sentir démunis dans un domaine et même un monde où je n'étais ni à l'aise ni libre, à n'en point douter… C'était agaçant, frustrant, stressant…

Patient, j'attendais avec une sorte de tranquillité qui commençait à peine à m'envahir. J'étais à la fois inquiet et détendu, attentif et calme… Un moment, je laissais courir mon regard. Il se posa avec une certaine curiosité sur un personnage que j'aurai reconnu entre mille : il s'agissait du serviteur qui m'avait accueillit quelques mois plus tôt au Manoir de la grande Mitsuko Aria Taiji. Que faisait-il ici et qui plus est entouré de personnes si illustres… ? Mitsuko allait-elle se montrer, elle aussi ? Un coup de froid m'envahit. Je ne pouvais pas la voir… Je ne devais pas la voir ! Elle me tuerai, à coup sûr ! Dans un rêve… ? Tout est possible quand on détient la puissance de plusieurs millénaires…

Ma tension redescendit aussitôt. Je n'étais pas si inquiet que cela, en fin de compte. Je doutais qu'elle ne veuille s'acharner sur moi. Et puis… Il n'était pas aisé de nous rencontrer par hasard dans une telle foule.

Ce jeu de tension et relaxation eut raison de moi et je décidais de m'asseoir sur l'herbe de la cour du Palais de Somnium pour me détendre. N'oubliant pas ma rencontre inopinée, je poursuivis la conversation :

- Dîtes-moi… Que faites-vous ici ? Si vous ne savez pas ce qui s'y passe, avez-vous d'autres raisons qui vous on poussé à vous rendre à Somnium ?

Résumé :

Sam 10 Oct 2015, 23:15

A peine le temps de songer à ce qu'elle voulait que son corps réagit à sa place, s'écroulant sous le poids de son souhait, désorientant ses sens et l'envoyant tête la première vers la destination qu'elle désirait atteindre au fond de son être, sans pour autant se l'admettre. Cet endrout n'était connu que de son esprit, car elle n'avait jamais ce lieu physiquement et elle se doutait que c'était une chance unique. Mancinia se laissait dérivée dans ces méandres sombres, se rappelant ce qui l'avait conduite ici. L'Humaine était encore en train de déblayer les quelques dommages subis par sa demeure lors de l'assaut des Démons, lorsqu'elle avait vu passer dans la rue une femme charismatique, escorté de deux hommes. N'ayant pas de temps à perdre pour observer les charmes de la demoiselle, elle était retournée à ses occupations, mais elle n'avait pas su échapper aux rumeurs. Ni au fait que Maude était venue la chercher en courant pour lui annoncer une grande nouvelle. Somnium allait revenir et s'ouvrir aux étrangers. En voilà une chose intéressante, mais elle n'avait pas vraiment le temps de se consacrer à cette cité. Elle qui venait de rentrer de la Coupe des Nations et attendait encore impatiemment les résultats, sans doute un peu trop, avait parfois une logique aberrante. Parce que sa curiosité d'humaine, elle avait bien envie d'y faire un tour !

Et c'est ainsi que tout à commencer. C'est ainsi qu'elle s'était retrouvée en ce lieu enchanteur, aux décorations sublimes et aux convives noyés dans leurs conversations enthousiastes. Ne s'était-elle pas installée dans son lit, voici moins d'une heure ? Que faisait-elle alors au sein d'un lieu aussi enchanteur ? Où était son fidèle compagnon ? Le bruit caractéristique des ailes de Kamiya ne la suivait pas. Où était-elle ? Est-ce que par hasard, elle serait à cet endroit qui ne l'intéressait guère ? Était-elle à Somnium ? Regardant les alentours comme prête à se faire transpercer d'une lance, Mancinia vit qu'elle était vêtue élégamment, comme elle ne l'aurait jamais imaginé dans ses rêves les plus fous. L'Humaine resta coi, avant d'essayer de regarder sa tenue plus attentivement ; une robe blanche plissée, décolletée en coeur et sans manches, longue au sol, mais également ornée de perles sur poitrail...Quel était cette tenue magnifique ? Elle n'avait jamais rien porté de si doux sur sa peau, sa main osait à peine effleurer le tissu, tant elle avait l'impression que si elle touchait à quoi que ce soit, son antimagie allait le réduire en poussière. Ravalant difficilement sa salive et ayant conscience d'être ridicule, la jeune femme essayait de se questionner sans faire de gestes inconsidérés. Pourquoi se sentait-elle aussi bien ? Elle se sentait elle-même, avec une pointe de grâce qu'elle ne se connaissait pas.

Mancinia avait la vague impression d'être dans un rêve et pourtant, tout lui semblait si réel. En tout cas, elle n'avait pas envie de s'éveiller de suite et d'en profiter un peu, même en sachant que le retour risquait d'être brutal. La jeune femme prit une profonde inspiration avant de faire bouger sa jambe droite. Non, ce n'était pas une simple impression ; son coeur exultait, chantait et dansait dans sa poitrine, incapable de se retenir, comme voulant se soustraire aux lois du monde physique. Son pas était rapide, léger, comme si elle était sur le point de s'envoler. Puis, elle ralentit pour s'arrêter au milieu de la foule qui l'ignorait. Tel une enfant prise en faute, elle essaya de cacher son embarra par un rire discret. Un silence religieux s'abattit sur l'assemblée lorsqu'apparu un homme au-dessus de chaque convives. Elle eut le corps tétanisé, non de crainte, mais d'un respect sans borne envers celui qui chantait presque ses paroles. Pourtant, elle eut du mal à le comprendre. Faire des célébrations en l'honneur du monstre qui avait pris tant de vies ? Il ne pouvait pas être sérieux dans cette affirmation. Cet homme était décidément à part des autres, mais ce qui le rendait si intéressant et mystérieux, n'est-ce pas ? Souriante en reprenant part à l'ambiance allègre qui régnait, elle se disait que tout cela ne devait plus lui torturer l'esprit.

Observant de plus près ce lieu magique, elle vit des choses qu'elle ne connaissait pas et sa curiosité était piquée au plus haut point. Par ailleurs, si sa vue était comblée, il en allait de même pour son ouïe tant les notes délicates jouées par l'orchestre étaient d'une douceur improbable. Mancinia prit le temps d'apprécier cette vue, les odeurs et les sons. Ses sens étaient en extases et le bonheur le lisait sur son visage. Une sorte d'apaisement, alors que son âme avait été chahutée par le chaos des dernières semaines. Peut-être que cela lui permettrait de découvrir ce qui se tramait dans le monde, alors qu'elle était si loin de ce qui se passait en dehors d'Utopia ? De simples rumeurs ne l'intéressaient plus, Mancinia voulait quelque chose de plus concret, mais pour l'instant, elle se devait de s'amuser !

835 mots
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Résumé I:

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison. Chriss10

Art by Chrissabug

Meuh:

Dim 11 Oct 2015, 19:45

Djinshee ferma les yeux et se laissa emporter par ses pensées, toutes orientées vers Somnium. Elle n’y parvînt pas tout de suite, pour la simple et bonne raison que c’était la toute première fois qu’elle y allait. Elle ne savait pas grand-chose de ce qui l’attendait. Elle jugeait juste important le fait de participer à cette réception afin de se tenir au courant des évènements. Elle eut la soudaine sensation de ne plus sentir son corps, suivie d’une sorte de chute libre vertigineuse. Elle ne réfléchit pas une seconde. Elle ne fit que subir et ne s’en rendit compte qu’une fois à destination.
   Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle n’était plus étendue sur son lit. Elle était dans un tout autre endroit, une illusion. Pourtant, ce lieu existait bien. La jeune femme regarda ses mains pour être certaine qu’elle ne délirait pas. Sa peau était toujours mate, et elle avait gardé sa tunique. Ses cheveux roux descendaient sur ses épaules. Tout était normal. Elle regarda autour d’elle. Une petite file de gens se dirigeaient tous vers un même point. Probablement le lieu de la réception. Elle s’assura que personne ne lui prêtait attention pour changer d’habit. Elle savait comment faire, ce n’était pas la première fois qu’elle ferait un rêve lucide après tout. Elle se vêtit d’une magnifique robe noire, pourtant assez sobre. Puis, calmement, elle suivit le groupe qu’elle venait d’apercevoir et se mêla à eux. Personne ne lui adressa la parole.
   Les décorations étaient superbes, et les convives étaient nombreux et enthousiastes. Le tout était enchanteur. Djinshee se perdit dans la foule. Soudain, tout le monde se tût. Elle leva la tête. Un homme était apparu sur l’un des balcons qui surplombait l’immensité. Celui-ci commença son discours. L’Elémentale l’écouta avec attention. Il fut bref, mais cela était peut-être suffisant. Et puis, ce n’était que le début, elle se doutait qu’il y aurait d’autres choses à apprendre par la suite.
   Quelques secondes après, une douce mélodie commença. Elle l’écouta un instant pour se mettre dans l’ambiance. Elle n’était pas du tout habituée à ce genre de chose. Pour elle, la vie était un interminable combat contre une variété incroyable de choses, comme l’avaient prouvés les derniers évènements. Ici, c’était plutôt une grande coupe de vin que l’on savourait allégrement. Des serveurs se mirent à passer, zigzaguant dans tous ces tas de personnes mieux habillées les unes que les autres. On lui proposa plusieurs fois de l’alcool qu’elle refusa poliment, toujours fidèle à sa phobie pour l’eau. Elle n’avait pas faim mais elle savait qu’elle allait devoir se forcer si elle finissait à parler avec quelqu’un. Djinshee devait être la seule à ne pas paraître plus heureuse que cela. Autour d’elle, tous souriaient ou riaient. Elle décida de s’écarter avant même de commencer à perdre patience. C’était en fait étouffant. Elle se faufila entre les corps à la recherche désespérée d’une ouverture, d’un espace pour se détendre un peu. Elle ignorait la raison de ce qui pouvait si rapidement la mettre dans cet état. Serait-elle nerveuse, même inconsciemment ? Enfin, elle parvînt à trouver un endroit un peu moins peuplé. Là, elle ralentit et soupira. Mais à peine eut-elle le temps que faire quoi que ce soit d’autre qu’elle bouscula quelqu’un.
-Pardon ! Lança-t-elle avant de s’arrêter.
   Devant elle, une jeune femme visiblement du même âge à peu près – mais après tout, Djinshee ne connaissait pas véritablement son âge.
   -Je suis désolée, je ne vous avais pas vue, dit-elle sur un ton naturel, mais qui n’était pas le sien.
   En plus de son physique, elle avait changé son comportement. Cependant, elle doutait de pouvoir tenir jusqu’au bout… L’inconnue, malgré la bousculade, semblait radieuse de se retrouver ici. Elle ne devait pas non plus être habituée à ce genre de fête. Mais elle devait le voir d’un tout autre point de vue qu’elle. Malgré l’apparence sublime et enchanteresse des lieux, Djinshee ne parvenait pas à se laisser submerger. Cela lui faisait presque pitié, au final. Mais le sujet n’était pas là. Elle se décida – et se força – à entamer la discussion malgré tout.
   -Vous n’avez pas l’air habituée, je me trompe ?

   Elle gardait un ton calme et amical, refoulant cette sorte d’orgueil qui lui hurlait d’arrêter ce théâtre. Elle le fit taire. Même si cette fille n’était pas une source d’information, elle pouvait néanmoins être une bonne "amie" pour le reste de la réception. Peut-être était-elle également à la recherche de ragots ? Peut-être jouait-elle elle aussi la comédie ? Qui sait ?

~786 mots~

Résumé:

Dim 11 Oct 2015, 21:20

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison. 889784Avatar1

Quel aventure affreuse c’était pour Milo et celle-ci ne semblait pas s’arrêter, alors qu’il sortait enfin de Tælora grâce à l’arriver opportune d’un navire, il sentait comme une fièvre l’envahir durant tout le voyage, pourtant cette fièvre n’était pas réel. Mais lui il y voyait la mort et rien n’était plus horrible que d’avoir l’impression de mourir d’une fièvre virulente… Mais tout cela semblait être une illusion ou un sort obscure qu’on lui aurait envoyé… Quand il y réfléchissait quelques secondes, il se doutait bien que cela devait être la toute puissante Dasha… Il ne savait pas si la malédiction qu’il avait reçue allait durer longtemps, mais il espérait bien que celle-ci allait s’arrêter le plus rapidement possible. Milo n’aimait pas la situation dans laquelle cela le mettait. Il pouvait se mettre à voir les pires choses que le monde pouvait offrir ou tout simplement les pires peurs qu’il avait au fond de lui. La peur de la mort était l’un des peurs qu’il cranait le plus comme tout le monde… Cela ne voulait pas dire que c’était un pleutre, loin de là. Mais la peur de mourir d’une maladie ou d’une fière était une chose qu’il craignait plus que tout. D’autre peur c’était de retrouver les gens qui avaient détruit son village et ses parents. Car, même si une partie de lui espérait pouvoir devenir assez fort pour se venger. Il savait que cela devrais sans doute se faire dans la violence et le sang et Milo n’était clairement pas un violent… C’était même plus un pacifiste qu’autre chose.

Toujours était-il que son voyager avait décidé de l’amener à Somnium, Milo n’y était jamais vraiment allé du coup, cela le rendait assez nerveux, il allait pouvoir admire l’endroit de ses propres yeux et cela l’intéressait beaucoup, mais ce qui le rendait nerveux c’était surtout de savoir que si le sortilège était toujours actif, il risquait d’avoir des réactions des plus étranges voir même dangereuse… Mais vu qu’apparemment les portes étaient ouvertes pour tous, il devait profiter de la situation pour s’y incruster et profiter de l’évènement parti pour Somnium Milo pouvait voir l’endroit et surtout le monde qui s’y trouvait. Comme d’habitude, il avait les yeux grands ouverts sur ce lieu unique et si particulier, il y avait de quoi nourrir une armée pendant des mois et les endroits était non seulement spacieux, mais aussi d’un gout que Milo trouvait plutôt exquis… Dans les jardins un jeune homme lui offrait un verre que qu’il n’espérait pas alcooliser. Notre jeune magicien se sentait encore un peu jeune pour boire de l’alcool… Même s’il s’avait que si Maya était là et Yukina de ce monde, elles se donneraient à cœur joie. Par chance la boisson qu’il avait pris ne semblait pas faite d’alcool ou alors vraiment très peu vu qu’il n’avait pas l’impression de gout quelques choses d’alcoolisé… Il écoutait ensuite le discourt qu’il trouvait très bien dis… Même si certaine ne devait pas partager son option à ne pas en douté… Mais Milo était du genre pardonner si la personne se montrait sincère du coup, il levait son verre…

Mais c’était à ce moment-là qu’une apparition d’Aëran lui fit face, arme en main et avec le regard d’un tueur, Milo cru que celui-ci était venu pour mettre fin à ses jours. Prise d’un moment de panique, Milo poussait un cri digne d’une petit fille apeurer avant de se retourner et de se mettre à courir… Enfin, c’était plus une façon de parler qu’autre chose, vu que dans ses deux premiers pas, il bouscula une personne avant de tomber de tout son long ventre à terre sur le sol. Son verre quant à lui c’était légèrement envolé pour retomber directement sur sa tête… Milo avait réussi à se faire remarquer à cause de la punition de Dasha. Milo se relevait ensuite doucement pour comprendre que tout cela était une hallucination et que du coup, cela n’était probablement pas réel. Se frottant ensuite la tête, il remarquait un petit bout du verre c’était planter à l’arrière de son crâne et qu’en plus de sa boisson, il y avait aussi du sang qui coulait de sa tête… Il allait devoir trouver quelqu’une pour arranger ce petit problème, mais avant toute chose, il voulait s’excuser au prêt de la personne qu’il avait bousculé en disant :

Je suis vraiment, mais vraiment désolé pour ce qui vous êtes arrivé, j’espère que vous n’avez rien.

743 mots

Resume:

» [CDN 2015] Intelligence - Entre rêve et réalité
» Event Juin 2015 | Groupe II | Patauger entre les monstres immobiles et ceux bien vivants
» Du Sable aux Cendres [Évent IV - Solo]
» Lieux de Décembre/Janvier (RP pour tous)
» [EVENT] Partie I | La Prison

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.

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