Il fait vraiment bon ici. C'est quand même vraiment étrange. Quelques instans plus tôt, j'étais dehors, avec d'la neige partout et du froid tellement fort qu'il en faisait presque geler l'intérieur de mes orbites, et voilà qu'maintenant, j'me retrouve dans un lieu avec des plantes partout et une température où j'pourrai presque me balader les bras et les jambes à l'air. Doit surement y avoir une forte magie dans l'coin, c'pas possible autrement. En tout cas, j'vais pas m'en plaindre. J'sentais presque plus mes doigts d'pieds ! Bon, maintenant, j'ai l'impression qu'ya des fourmis qui les habitent et qui courrent dans tous les sens, mais si j'me souviens bien, M'ma m'a toujours dis qu'c'était bon signe, qu'ça voulait dire qu'le sang circulait correctement d'nouveau ou un truc du genre !

…

Tiens … C'qui cette dame ? Pourquoi qu'elle me donne … j'sais pas quoi ? Et en plus, elle veut que j'm'en sers bien ! Mais j'sais même pas c'que s'est ! Raah et elle est déjà r'partit en plus ! … Bon … bah j'me retrouve avec un sac de …. ah … on dirait des cailloux au touché et au bruit qu'ça fait … Pourquoi qu'elle m'aurait donné des cailloux … Hmm … ou alors …. On est dans une forge ici et apparemment, font plein d'animations qui tournent autour …. p't'être que c'est pas que des simples cailloux, mais des minerais d'fer ou d'métaux … oué, j'pense que c'est ça en fait … même si, si ça s'trouve, j'me gourre complétement … d'toute façon, en y réfléchissant bien, j'm'en fou un peu, parce que j'vois vraiment pas c'que j'pourrai en faire. P't'être qu'il faut que j'les donne à mon tour à quelqu'un qui en aurait plus l'utilité que moi. … Ah ! Quelqu'un me répond ! Arf … c'pas ma veine, la dame elle sait pas trop non plus ce qu'on doit faire … tant pis, c'est la vie … puis d'toute façon, y'a encore plein d'monde autour de nous qui peuvent nous renseigner.

Enchanté d'vous connaître ! Moi, c'est Toble ! J'veux bien chercher avec vous, si vous voulez. J'suis pas sur d'être une grande utilité par contre, à part m'prendre les pieds dans les plantes … D'ailleurs, vous savez c'que j'dois faire de ça? J'vous les passe comme ça, vous pourrez les donner à qui de droit.

Allez hop, lui montrer les minerais qu'on vient de me refourger. Bon … au vu du bruit d'ses pas, elle doit être parti chercher certains trucs. On a peut etre besoin de ça pour faire la recherche. J'vais attendre et pas bouger ! Ah ! La voilà qui revient!

Oh ! Merci pour l'aimant ! D'mon côté, j'ai cru entendre qu'on pouvait aussi faire partie du jury ? J'voudrais bien l'faire …. j'pense pas que j'sois très doué pour être un participant. J'vais vous attendre là, et après, si vous voulez, avant de commencer à chercher, j'irai m'inscrire pour évaluer!

Chewie ? C'est quoi ? Un animal apparemment … J'suis curieux d'savoir à quoi il ressemble. J'vais essayer d'le tater gentiment, pour m'faire une idée d'ses formes et tout ça …

Hihi ! T'as une fourrure toute douce toi ! J'suis sur que tu dois faire un super doudou pour dormir l'soir … elle en a d'la chance, Lindsey!

.... Swiss me manque … j'espère qu'il va bien … j'aurai jamais du lui dire toutes ses choses, à lui et Nasha et Yrrah …. j'suis vraiment un imbécile des fois ...

Tu m'rappelles mon Swiss …. sauf qu'lui … C'est des plumes qu'il a … … Ah tient ! J'crois qu'ton amie, elle revient!

résumé:

Il était étrange de voir comment de simples choses, juste un manteau pour être précis, à cet instant, pouvait faire aussi mal. Ce n'était cependant, en soit, qu'un objet, qui ne servait plus à personne, perdu et laissé pour compte dans son armoire. Raeden s'était empêché de réfléchir lorsqu'il l'avait récupéré dans la chambre, dans l'intention de le prêter à la femme qui avait fait magiquement irruption dans sa maison, en même temps que le vampire. Il s'était refusé à penser aux implications que ses actes pourraient avoir sur son psychisme. Tout ce à quoi il s'autorisait à méditer, c'était que la femme aux cheveux noirs n'étaiet pas vêtue pour faire faceau froid mordant et rigoureux des Montagnes de l'Edelweiss enneigée. Point barre. Ca s'arrêtait là. Aller plus loin dans le raisonnement était trop douloureux. D'ailleurs, à présent, malgré le fait qu'il savait que c'était la seule chose intelligente à faire, il n'arrêtait pas de se dire que ça avait été une mauvaise idée. Qu'il n'aurait jamais du déposer le manteau de sa défunte femme sur les épaules d'une inconnue. La réaction de sa fille ne faisait que le conforter dans cette pensée. Il était lentement mais sûrement en train de se refermer sur lui même, comme une coquille d'huître autour de sa perle.

Avant qu'il ne puisse totalement se couper du monde et de l'instant présent, Alice avait agit et l'avait fait se tourner face à la dame. Elle s'était reprise plus rapidement que lui, en tout cas, extérieurement parlant, en façade. Après lui avoir annoncé que l'invitée souhaitait en savoir plus sur son métier et la forge en général, elle les laissa tout simplement tous les deux tandis qu'elle regagnait la maison. Le regard de l'homme-ours la suivit comme s'il était un noyé qui voyait lui échapper des mains sa bouée de survie. Ca se lisait dans ses yeux et dans son comportement qu'il n'était vraiment pas à l'aise et que le départ de l'Impératrice de la Nuit n'arrangait pas forcément les choses. Le rire de la femme en réponse à la regarde d'Alice, interrompit quelque peu les pensées morosses du forgeron. La Vampire avait raison … il se devait de se comporter en maître ici et donc, de ne pas se laisser aller et de ne pas abandonner de cette façon, les personnes présentes, que ce soit de leur fait ou non.

Merci … pour la propriété … Ce lieu … c'était le coup de cœur de Faline … ma femme …

Il ne savait pas pourquoi il avait rajouté ses derniers mots. Peut être parce que le fait d'avoir son manteau sous les yeux le faisait se sentir coupable de ce qu'il avait fait  et qu'il voulait rendre à sa femme le mérite qui lui revenait. Cependant, les paroles qui suivirent, prononcées par la femme, firent s'éclipser tout le reste. A tel point d'ailleurs que le rouge lui monta aux joues et qu'il se dandina un instant, d'un pied sur l'autre. Depuis qu'il était Bélua, jusqu'à présent, il ne s'était pas attardé plus que cela sur le désagrément qu'était de se retrouver nu après une transformation. Soudain, pourtant, il s'en sentait quelque peu gêné, même si ce n'était assurément pas de sa faute. Mais avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit, ou même soulagée la femme du pétrin verbal dans lequel elle s'était enlisée, cette dernière avait pris la direction de la Serre. Il l'a regarda s'éloigner pendant quelques secondes, avant de secouer la tête et de la rejoindre en quelques grandes enjambées.

Oublions ce moment délicat, vous voulez bien ? Ca nous évitera à tous les deux des embarras, je pense.

Il laissa quelques secondes filées tandis qu'ils pénétraient à l'intérieur de la Serre. Raeden capta le regard de Leaic sur lui et lui répondit d'un signe de tête, pour lui faire comprendre que tout était réglé à présent et qu'il n'y avait pas de soucis à se faire. Puis il reprit la conversation avec Edwina.

Je viens de me rendre compte que j'ai manqué de politesse et que je ne vous ai pas demandé votre nom …. Comment dois-je vous appeler?

Ils continuaient doucement d'avancer, avant d'arriver devant un Berserker.

Je vous présente Haimric. Il s'agit de mon second à la Forge et qui a accepté de m'aider aujourd'hui pour cet événement.

L'homme salua d'un bref mouvement de tête la femme, parce qu'elle accompagnait Raeden, mais s'en désintéressa rapidement après cela.

Vous faites parti vous aussi, à présent, de mes invités. …. Vous avez parlé d'un maître d'arme, tout à l'heure  ….



Leaic observait les gens. Il essayait de voir chez eux si un trouble subsistait vis-à-vis du cri animal qui avait résonné dans le domaine un peu plus tôt. La plupart des personnes paraissaient calmes et sereins, les quelques mots du chien-homme les ayant apparemment rassurés. Ses yeux se focalisèrent sur une jeune femme en train d'approcher, à la chevelure blanche. Elle voulait vraisemblablement s'inscrire en tant que membre du jury pour le petit concours de création qu'il y aurait un peu plus tard. Il plaqua son plus beau sourire sur ses lèvres, pendant qu'il l'écoutait. Alors seulement, il prit la parole.

Il n'y a aucun soucis à ce que vous fassiez partie du jury. Je connais évidemment Mircella Remblee … après tout, chacun connaît les rois et les reines de ce monde … mais je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans la conversation … Quant à vos qualifications envers le domaine des armes, cela aurait certainement été utile en tant normal, mais pas aujourd'hui malheureusement. La plupart des participants seront des personnes n'ayant aucune aptitudes spécifiques à la forge … ceci est un concours ouvert à tous … Vous devrez juger plutôt sur l'idée générale mise en œuvre et l'esthétisme de l'objet, plus qu'autre chose.

Il lui sourit une nouvelle fois, avant de se tourner vers l'homme qui s'était approché à son tour et qui patientait depuis quelques secondes.

Monsieur?

Il le laissa parler avant de lui répondre.

Je prends donc note de votre nom comme membre du jury. Je vous rassure, personne ici ne courre de risques. Le léger désagrément qui a causé ce cri est arrangé et tout semble rentré dans l'ordre.



Des gens, partout. Beaucoup trop de monde qui risquaient à tout instant de piétiner une plante ou d'arracher une liane. Aubépine avait pourtant été mise au courant des projets de Raeden et ils en avaient longuement parlé ensemble, jusqu'à ce qu'elle accepte et qu'elle se fasse à l'idée que pendant quelques heures, la Serre serait occupée par un nombre certain d'inconnus. Cependant, maintenant que c'était le moment, elle se mordait les doigts de sa décision. Elle s'était donc mise à espionner les gens, surveillant leur moindre faits et gestes pour être sur qu'ils n'abîment rien. C'est ainsi qu'elle vit  un jeune homme en train de ranger du matériel de jardinage. Cela la surprit, à tel point qu'elle décida de s'approcher plus de lui. Quelqu'un qui faisait attention au matériel, et pas seulement qu'aux activités proposés ? Ca ne pouvait qu'être une bonne personne. C'est à cet instant qu'elle décida de chanter, pour le remercier mais aussi pour essayer de se calmer un peu. Lorsqu'il tenta de l'observer, elle se tut et disparut entre les dédales de plantes. Cependant, elle continua de l'observer … et cacher derrière ses fourrés, elle lui souffla, avant qu'il ne parte.

Merci …

C'était idiot, mais elle ne voulait pas que cet homme pense qu'il était fou, tout simplement parce qu'il ne l'avait pas réellement vu. En même temps, s'adresser à lui sans se présenter en chair et en os n'était pas non plus le meilleur moyen de lui faire comprendre que tout ceci était réel. Devait-elle franchir le pas et traverser le feuillage?

résumé:

post 5 + info:

La jeune Impératrice remettait un peu d'ordre dans ses pensées et ses sentiments, se remettant doucement du choc de tout à l'heure. Mais quelque chose vint se poser sur ses épaules, avant que des mains ne viennent s'y ajouter également. Sur le coup de la surprise, la jeune femme tressaillit, et se retourna pour y découvrir Amadäus. Comment avait-elle pu oublier qu'elle l'avait elle-même envoyé ici tout à l'heure ?! Depuis combien de temps était-il là ? Par le sang, il l'avait certainement tout vu, surtout qu'elle n'avait pas été discrète en refermant la porte. Réalisant la situation, la demoiselle se mit à devenir rouge pivoine, et s'adressa à son comparse tout en bafouillant.

-A... Amadäus ? T-tu as....

Elle ne finit pas sa question, qui lui semblait tellement stupide. Bien entendu qu'il avait tout vu. Elle ne savait dès lors plus où se mettre. Elle, l'Impératrice de la Nuit, avoir perdue de la sorte ses moyens devant l'un de ses sujets, et qui en plus continuait en rougissant et en bafouillant ! Il avait été décidé qu'aujourd'hui les reines seraient dans l'embarras.... Mais ce fut l'intervention du vampire qui calma la jeune fille. Elle qui s'était toujours fait un devoir d'être forte et inébranlable aux yeux de son peuple, pour que celui-ci soit confiant et n'hésite pas à se reposer sur elle.... C'était là l'utilité de ce masque, procurer l'illusion d'une personnalité puissante, intouchable, qui pouvait être là pour chacun. Mais à présent.... C'était l'un des représentants de ce même peuple qui lui tendait la main, avec compassion. Les propos d'Amadäus était une curieuse alchimie d'innocence et de profondeur. Naïfs parce qu'il ne savait rien des tourments qui rongeaient la demoiselle, et qu'il était tout de même prêt à tout pour la consoler. Pragmatique, car malgré ses apparences enfantines, le vampire était conscient de bien des choses.

Conscient qu'il l'avait haïs pour des motifs légers, et que la réalité était bien plus complexe. Conscient qu'il n'était pas le plus fort du monde, ni même des siens, mais que malgré cela, il était tout de même en mesure de pouvoir agir. Conscient qu'il avait une volonté de fidélité, de vouloir l'aider qui lui était propre. Ses intentions étaient en un sens nobles et pures. Un aspect qu'on pourrait trouvé bien paradoxale chez un vampire. Mais qui eu le mérite de réconforter la jeune fille, qui lui offrit alors un sourire radieux. Elle lui prit les mains, non pas comme à un enfant, mais bien comme à une personne adulte, et elle lui répondit alors.

-Merci Amadäus.... Je suis heureuse et fière de voir que tu réussis à te faire tes propres observations et tes propres choix. Et je suis flattée de voir que tu me trouves digne de mon statut. Mais ne te sous-estime pas Amadäus. La puissance.... le pouvoir.... Ce sont là des choses qui permettent bien des prodiges c'est vrai. Mais qui ne permettent pas de tout arranger. Et qui parfois provoquent même des catastrophes.... Je suis puissante, et j'ai le pouvoir. Et pourtant.... comme tu as pu le voir, j'ai parfois du mal. Je ne trouve pas que tu ne sois pas sérieux ou fiable. Moi je vois un homme qui s'épanouit, peut-être pas au rythme où il le souhaiterait, et pourtant.... Tu changes Amadäus. Petit à petit tu t'assagis.

Cela lui fit bizarre de prononcer ces paroles. En disant cela, elle reconnaissait officiellement qu'elle voyait en lui, non pas qu'un enfant un peu maladroit et terriblement malchanceux, mais bel et bien un homme. Qui avait un avenir, qui avait du potentiel, et même une capacité parmi les plus précieuses. Amadäus était quelqu'un qui pouvait apprendre, qui se maturait, qui pouvait changer sa vision des choses. Il pouvait s'adapter, même s'il avait encore parfois du mal. Mais il avait besoin que d'une chose pour lui permettre de s'ouvrir la porte de tous les succès.... Il devait avoir confiance en lui. La jeune femme plongea son regard dans celui du vampire et lui dit.

-Tu te dis faible Amadäus, et pourtant.... Tu m'as fait retrouvé le sourire. Tu n'as pas eu besoin de pouvoir, ni même de puissance pour cela. Tu as réussi cela, simplement en étant toi-même, et en faisant de ton mieux. En faisant ce que tu croyais juste de faire. Et tu es parvenu à un excellent résultat. Je ne demande pas plus que cela.... Des personnes comme toi, fidèles et dévouées et qui font de leur mieux. Car c'est avec elles que l'ont fait les plus grandes choses. Aies confiance en toi Amadäus. Même si tu échoues quelque part, tu réussiras ailleurs. Même si tu tombes, tu te relèveras. Et crois moi tu en es capable. Je t'ai vu tombé bien des fois.... Et pourtant, tu es toujours là. Tu te relève toujours de tes faux pas. Et pour cela, il faut du courage. Te crois-tu toujours faible Amadäus ? Te crois-tu toujours aussi peu fiable ? Moi je ne crois pas.

Elle ne savait pas si cela suffirait à lui faire prendre conscience de ses possibilités, s'il retrouverait confiance en lui en ses capacités mais... Elle espérait que cela l'aiderait. A la dernière proposition de l'homme, la jeune fille se remit pourtant à rougir comme une cerise, avant de finalement être prise d'un fou rire joyeux et sincère. Elle lui répondit gaiement.

-On va éviter de donner à mon père des raisons de se transformer en ours. Je doute qu'il apprécie l'idée. Mais ne t'en fais pas pour moi. Tu m'as redonné de l'énergie à revendre ! Et je sais que si j'ai besoin de toi, je pourrais venir te voir.

Elle retira la couverture qu'il lui avait si gentiment mit sur les épaules, pour lui rendre. Après tout, au début c'était lui qui avait besoin de dormir. Et en plus elle l'avait dérangé ! Il fallait qu'elle se reprenne. Elle lui dit alors.

-Je dois m'assurer que l'événement se passe bien et qu'on ai pas besoin de moi dehors. Mais ne t'embêtes pas pour moi Amadäus. Grâce à toi je vais bien. Tu peux dormir sur tes deux oreilles. Et encore merci.

Elle en doutait pas un seul instant que son père aurait été là lorsqu'il lui avait proposé de dormir avec lui, il en serait devenu hystérique. Mais elle ne jugea pas nécessaire de prévenir Amadäus de ne pas ébruiter sa proposition. L'ours lui avait fait suffisamment peur pour qu'il ne se risque pas à aller lui dire quoique ce soit.

Post 6 + Résumé + Mots:

Résumé:

Oui … allons m'inscrire.

Tiens .. Qu'est ce que j'ai sur l'épaule ? Aaah ! C'est la main de Lindsey. Elle veut m'aider, m'guider, un truc comme ça. C'est gentil à elle. Bon, j'suis assez grand et aveugle d'puis assez longtemps maintenant pour arriver plus ou moins à m'débrouiller, mais j'vais pas m'plaindre. C'pas souvent qu'les gens ils m'aident. Puis avec toutes les plantes qui ont l'air de traîner dans l'coin, vaut mieux que j'sache un peu mieux où j'vais, ça s'ra moins risqué. Puis, c'pas non plus tous les jours quelqu'un m'apporte son aide sans même que j'lui demande ni rien. Au moins, j'peux baisser un peu ma garde et m'détendre aussi. Arrivés ! M'reste plus qu'à m'inscrire. Attendre un p'tit peu parce que j'entends le monsieur parler avec d'autres gens … j'serai pas l'seul jury apparemment. C'bien ça ! C'moins dictatorial ou je ne sais quoi. Puis moi, au moins, j'pourrai pas donner une note à la tête du participant ah ah ah !

Bonjour ! J'viens m'inscrire comme membre du Jury ! J'm'appelle Toble! Merci m'sieur!

Voila, ça s'est fait. Maintenant, la chasse aux trésors.

A tout à l'heure Chewie ! J'suis sur que t'arrivera à nous retrouver!

Suivre la voix d'Lindsey et faire attention où j'mets les pieds. Tater l'terrain du bout d'mon bâton avec une main tandis que d'l'autre, j'dois bien faire attention à pas perdre l'aimant. Ca serait vraiment bête et maladroit d'égarer l'seul outils qu'ils mettent à notre disposition pour participer au jeu. J'suis sur qu'ils finiraient par l'retrouver, mais quand même, ils m'le prennent, le minimum que j'puisse faire, c'est d'en prendre soin et d'pas le paumer n'importe où dans la Serre … m*rde ! C'était quoi c'boucan ? Qu'est ce qui s'est passé?!

Lindsey ! Lindsey ! Ca va ?

Ah bah tiens, elle rit … c'est que ça doit aller. Si elle s'était fait mal ou quelque chose dans le genre, elle rirait pas comme, ça, c'est certain. Ou alors, elle serait folle … mais j'sais pas pourquoi, j'suis sur que c'est pas une personne folle.

T'en fais pas, tu battras jamais mon records de chute ! Même quand y'a rien, des fois, j'arrive à m'casser la figure. Du moment que t'as rien, c'est l'principal. J'ai pas envie qu'une ange s'blesse moi ! Mais t'es tombée sur quoi?

Ca a fait du bruit quand elle s'est cognée. Ca veut dire qu'c'est pas une plante ou une liane. C'doit surement être un des objets qu'on doit chercher. Faut que j'tâte pour voir...

Hmmfff mais c'est qu'c'est lourd c'machin là ! J'suis même pas sur qu'on arrive à l'porter à deux ! Mais ils sont fous d'nous faire chercher des objets pareil.Moi, j'aurai plutôt qu'on d'vait trouver des marteaux, des pinces ou d'autres outils du même acabit ! Z'ont dû oublier qu'tout l'monde n'avait pas des gros bras musclés d'forgeron.

Réfléchit réfléchit réfléchit ! Doit bien y avoir un moyen d'le ramener là bas.

P't'être qu'si on la traîne par terre jusqu'à eux, aider par Chewie quand il nous rejoindra. Si y'avait Swiss avec nous, ça aurait été plus facile. Il aurait donné vie à l'enclume et elle se serait déplacée toute seule jusqu'aux tables mais là … ça va être un peu plus compliqué

résumé:

Edwina se demanda un instant où était la femme de cet homme. Il avait employé l'imparfait. L'avait-elle quitté ? Était-elle... ? La Reine se rappela un instant de la perte qu'elle avait subi jadis, celle d'Iro, l'ancien Seigneur du Tout qui avait disparu sans laisser nulle trace. Il était mort, c'était certain, mais elle n'avait jamais pu voir le corps et, quelque part, peut-être qu'au fond d'elle, elle espérait encore. Mais le temps avait trop passé et elle n'était plus une adolescente idiote à présent. Elle était Reine de tout un peuple et, sans doute, n'était-elle plus capable d'aimer. L'avait-elle seulement aimé un jour ? Ses pensées s'effacèrent lorsqu'elle entendit le sieur Liddell s'adresser à elle de nouveau. Elle baissa les yeux un instant avant de lui murmurer un petit : « Oui... je pense qu'il vaut mieux. ». Elle pouvait essayer, ce n'était pas sûr qu'elle puisse y arriver. Elle pensa d'ailleurs un instant à ce qu'elle avait dit à l'Archimage Nylmord plus tôt, lorsqu'ils étaient à Basphel à propos de son mariage. Si elle souhaitait consentir à un mariage arrangé, d'une quelconque façon que ce soit, en testant des candidats ou autre, elle devrait sans doute noter dans le contrat de mariage quelques petites choses concernant la nudité et toutes les autres choses qui, normalement, se faisaient entre un mari et une femme. Elle n'était absolument pas faite pour tout ceci. « Mon nom ? » demanda-t-elle comme si la question lui semblait improbable. Elle avait vu juste lorsqu'elle avait pensé qu'il ignorait qui elle était. Elle sourit, se disant que le mieux serait de lui mentir. Cocain lui avait appris que côtoyer une Reine n'était pas la même chose que de côtoyer une paysanne et, à dire vrai, elle préférait passer un peu inaperçu, même si sa façon de s'inviter chez l'homme représentait tout le contraire de sa volonté. Bien sûr, sa fille était une Souveraine mais, là encore, c'était légèrement différent. « Je m'appelle Marie. ». Elle salua à son tour l'homme que lui présenta son hôte puis se tourna vers lui lorsqu'il lui posa sa dernière question. « Oh je... Disons que l'on m'a conseillé un homme pour me défendre et m'apprendre à manier les armes. Il était assez rustre et... ». La vérité c'est que c'était quelque chose qu'elle avait aimé chez lui. Elle en avait cruellement honte. « Il est resté à mon service quelques temps puis... il est mort. ». Edwina essayait de penser à autre chose qu'à sa disparition. Cela l'avait beaucoup touché, énormément affecté mais elle avait réussi à surmonter la chose, presque. « Mes euh... ». Elle ne pouvait pas évoquer ses conseillers. « Mes proches souhaitent toujours que j'apprenne à me défendre et que j'engage quelqu'un pour m'accompagner pour diverses occasions mais je ne sais pas trop... Disons que cet homme et moi-même avons été rapidement la source de différentes rumeurs et puisqu'il s'agissait d'un Alfar... ». Elle marqua une pause, ne sachant que dire. Elle ne pouvait pas parler de son peuple et de la méfiance existant à l'égard de cette race. « Ma famille le voyait d'un mauvais œil. Il n'était pas convenable selon elle, trop brusque, rustre... que sais-je encore... ». A vrai dire, elle n'avait jamais beaucoup apprécier les hommes de salon ou ceux lui dédiant des poèmes. Elle ne savait pourquoi, c'était ainsi. « Et puis... il y a le contact que cela demande... ». Edwina n'était pas phobique du contact physique mais presque. Il lui arrivait parfois d'être prise d'un grain de folie, mais, la plupart du temps, elle évitait soigneusement de toucher qui que ce soit. Lorsque la jeune femme entendit le discours de l'un des hommes qui gérait les festivités, elle se tourna vers Raeden : « Est-ce que... vous voudriez me montrer comment vous faites ? Je veux dire... sans participer au concours, juste... comme ça. ».

Amadäus ne savait plus comment réagir. Il ne s'était pas attendu à ça, au fait que sa Reine se mette à le complimenter et à se confier. Il en avait presque envie de pleurer, se sentant tout perdu. Ce qu'elle lui disait le touchait, c'était une évidence. Il ne savait plus où se mettre et les mains de la jeune femme dans les siennes le rendait particulièrement nerveux. Il avait vraiment besoin de dormir, de se retirer quelque part pour essayer de comprendre tout ce qu'il se passait. Son intelligence était assez primaire et dès que les choses viraient d'une façon à laquelle il ne s'attendait pas, il finissait sens dessus dessous. Il finit par rire avec elle par mimétisme, essayant de se reprendre. « D'accord » murmura-t-il, un peu déçu qu'elle ne vienne pas dormir à ses côtés. Elle était bien plus puissante que lui et la lumière du jour n'avait probablement plus aucun effet sur elle. Un jour, lui aussi pourrait résister au soleil. Même s'il n'en avait pas réellement conscience, les paroles de sa Souveraine avait déjà eu un petit effet sur lui. Il prit la couverture et la regarda un instant, faisant une petite moue avec ses lèvres comme s'il était en train d'essayer de vérifier qu'elle allait bien. « Oui... Ils doivent vous attendre dehors... ». Il n'avait pas envie de subir le courroux du père de la jeune femme en vérité. Il l'avait déjà bien assez effrayé plus tôt. Il finit par se décaler afin d'aller se remettre dans le canapé. Il s'installa, jetant un petit coup d’œil vers Yulenka comme pour savoir ce qu'elle faisait, puis il étala la couverture sur lui. Il avait le nez fin et elle sentait l'Impératrice de la Nuit. Il se mit à sourire, penchant doucement sa tête sur le côté pour faire craquer son cou. Si la proposition tenait toujours, alors il irait s'installer dans la Forteresse Ensorcelée et il y commencerait un long apprentissage... Il serait digne d'elle et deviendrait si puissant que même un ours ne pourrait pas l'arrêter. Il ricana légèrement puis finit par s'endormir comme une masse.

1003 mots

Spoiler:

Observant la foule et Leaic, Raeden trouvait que se dernier se débrouillait très bien. Bien sur, le Bélua était le maître des lieux et ça aurait été peut être plus judicieux que ce soit lui qui face le discours et annonce la suite des événements. Mais après tout, pour le moment, ça ne posait pas de problème que ça soit l'homme-chien qui s'en occupe. Comme cela, le Forgeron pouvait continuer à discuter avec la dame … Marie, qu'elle venait de se présenter. L'homme ne savait pas qui elle était mais il se disait qu'elle devait quand mêmeêtre qulqu'un assez aisé, ayant ou ayant eu un poste d'importance. Car après tout, ce n'était pas n'importe qui qui pouvait s'offrir les services personnels d'un maître d'arme, ou qui connaissait Alice. De toute façon, qui qu'elle soit, quelque soit la fonction qu'elle endossait, il s'en moquait. Du moment qu'elle n'était pas maléfique et qu'elle ne s'amusait pas à tourmenter les autres, il n'y avait aucun problème. Sa conversation était simple et il fallait reconnaître qu'elle était agréable à regarder.

Calme et silencieux, l'homme-ours écoutait Marie parler à ses côtés et lui raconter un pan de sa vie. Elle ne devait pas avoir une vie très facile, surtout au niveau d'être maître de ses actes et de ses décisions. Quand la famille et les proches étaient contre les personnes que vous fréquentiez ou qu'ils vous dictaient ce que vous deviez faire, ça n'était pas simple tous les jours. Enfin, ça, l'homme n'en savait rien. Il avait toujours eu des personnes aimantes et ouvertes d'esprit autour de lui pour le conseiller et le guider. Il ne pouvait donc qu'imaginer.

Il n'est jamais aisé de contenter tout le monde. Le principal n'est-il pas que vous soyez vous même, sans vous détruire en voulant faire plaisir sans cesse aux autres, en essayant d'être ce qu'ils aimeraient que vous soyez ? Tenter de trouver un juste milieu, un équilibre.

Elle lui demanda alors s'il était possible qu'il lui fasse une démonstration de son art, de son métier. Raeden sourit et la guida vers l'extérieur, là où les forges portatives avaient été installées. Il aurait très bien pu s'arrêter à l'une d'elle et se l'attribuer, mais il préférait les laisser aux participants, pour être certain qu'il y aurait du matériel en suffisance. Ainsi, il se dirigea plutôt vers sa forge. Il ouvrit en grand les deux battants de la porte qu'il bloqua. Tout le monde dehors pouvait un petit voir ainsi à l'intérieur. D'un coup de soufflet, il réanima le feu, où il ne restait que d'importantes braises rougoyantes. Quelque chose lui disait qu'elle était plus a l'aise quand il y avait moins de monde autour d'elle. Après tout, n'avait-elle pas laissé entendre que les contacts lui posaient problème ? Il la regarda et lui sourit, les yeuxx quelques peu rieurs.

Si vous permettez, pourriez vous vous retournez ? Je dois me changer et cela m'embeterait de vous faire rougir de nouveau.

Il plaisantait sur ce qui s'était passé un peu plus tôt. Il n'y avait rien d'aussi … choquant … dans ce qu'il allait faire. Après tout, il allait juste retirer son manteau et sa chemise pour mettre un tablier de cuir. Il n'avait pas l'intention de risquer d'abîmer ses vêtements de tous les jours, quand il avait sous la main ce qui lui fallait pour travailler. C'est ainsi donc qu'il s'habilla.

C'est bon, vous pouvez de nouveau me regarder ! Je devais justement préparer quelques armes simples pour que les invités puissent repartir avec, s'ils le souhaitaient. Connaissez-vous les saïs ou les dakras?

Tout en parlant, Raeden bougeait et mettait en place tout ce qu'il avait besoin pour travailler. Il remplit le feu de combustible. Il glissa ensuite un baquet remplit de fer dans l'âtre. Il commentait chacun de ses gestes.

Je fais monter la température du feu pour que celle-ci soit assez élevée afin de rendre malléable le métal que je viens d'y glisser. Sans ça, je ne peux pas travailler avec et le modeler. ... Vous voulez que je vous prête un tablier? Je pense que vous pouvez retirer le manteau, ici. Vous aurez vite trop chaud sinon.

On voyait qu'il était ici chez lui, à sa place. C'était son domaine et il le connaissait par coeur, se mouvant avec aisance et simplicité.

résumé: