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 [Rp pour tous]Entre feu et glace, le Royaume du Forgeron

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Mer 11 Nov 2015, 01:55

Quand Naksatra eu finit de miner son filon d’argent. Il prit les deux-trois morceaux de minerais qu’il avait pu récolter et partis un peu plus loin dans la galerie ou il se trouvait à la recherche d’autres minerai à exploiter. Le plus étrange dans cette mine, c’est que rien laisser présager que c’était abandonné. Pas des pioches ou d’outils laissés en plan, pas de lanternes de chantier sauf quelques torches comme Naksatra avait en ce moment, pas de chariots de mine, malgré les rails poussiéreux. Non. Rien. La mention d’abandonnée se présentait bien. Après avoir trouvé un deuxième filon d’argent et en n’avoir extrait les mêmes quantités que le précédent, Nak fit demi-tour pour visiter les autres parties de la mine.

En parcourant les couloirs de pierre, il se questionner sur sa vie futur. Apres la mort de Belith, il était partit et s’était caché dans Avalon en vivant du vol de marchandises. Il ne pouvait plus retourner dans son ancienne maison car cette dernière ne contentait plus rien qui l’intéresserait, la seule chose qui aurait pu lui suscitait de l’intérêt était la bibliothèque de son père. Malheureusement, elle avait bel et bien burlé dans le feu et les flammes.

Pendant qu’il méditait, le regard pensif, les yeux regardant son chemin mais sans l’analyser, la torche à la main, Il ne fit pas gaffe à la personne devant lui qu’il bourra sans son rendre compte.

« Ah m*rde ! Mais qu’est-ce que ? Oh … »

Il venait de bousculer une jeune fille qui possédait elle aussi les affaires donné pour l’activité du minage et recherche de minerai. Naksatra se permit de la détailler très brièvement et remarqua qu’elle possédait deux ailes noir mais ce n’était pas des plumes qui les composer. Non les ailes avaient l’allure d’ailes de chauvesouris, ce que l’ange déchu remarqua ce fut le cimeterre qu’elle tenait d’une poigne ferme dans la main, c’était une très belle arme et bizarrement elle allait bien avec son propriétaire. La jeune fille avait une mine renfrognée comme si elle venait d’avoir un moment de très grand agacement. Néanmoins Nak ne voulant se battre avec personnes, du moins sur le territoire d’un Belua comme Riddell, il prit un ton désolé et répondu à la personne qu’il venait de basculer.

« Pardonnez-moi Mademoiselle, j’étais perdu dans mes pensées et je ne vous pas vu veuillez m’excuser, je viens tout juste de commencer l’exploration de la mine, il en reste suffisamment pour vous et moi. Bonne chance »

Il se retourna et lâchant un dernier regard aux yeux de la fille, malgré le fait qu’il est toujours était solitaires et que cela lui convient parfaitement. Regarder une femme de sa chevelures jusqu’au bas de son corps lui a toujours plu ce qui lui plait le mieux dans le visage d’une femme se sont leurs yeux
En ce retournant, il chassa aussitôt cette pensé de sa tête en la laissant la. Il cherchera encore quelques minerais avant de partir sur un autre point.
Dès rencontre comme il venait d’en faire, il en n’aura encore beaucoup pendant la journée mais il ne compte rester jusqu’au bout il fera une visite du domaine, de la Forge, de l’Ecole et il demandera peut-être des renseignements sur son épée qu’il avait récupéré en héritage de son père.
Enfin, bref, Naksatra tourna dans une autre galerie à la recherche d’autres minerais


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Mer 11 Nov 2015, 22:59

« Qui... qui êtes vous ? ». Edwina tenait sa brosse à cheveux des deux mains tout en reculant vers le mur le plus proche d'elle. De l'autre côté de la porte, un garde demanda : « Majesté ? Tout se passe bien ? ». « O... oui oui ! ». C'était maladif chez l'Impératrice Blanche de clamer haut et fort que tout allait pour le mieux alors que ce n'était pas le cas. « Allez donc prendre une pause ! ». « Mais je suis de garde... ». « Oui mais allez garder un autre couloir ! ». L'homme sembla hésiter un moment puis finit par obéir, se demandant quelle excentricité la Reine était encore en train d'inventer. Celui qui était dans sa chambre, par contre, semblait un peu perdu dans l'immensité de l'existence. Il fixait Edwina avec des yeux rouges et le pointu de ses canines ne pouvait signifier qu'une seule : il voulait la manger toute crue. « Qui êtes vous ? » redemanda-t-elle en se faisant plus insistante, comme si sa brosse à cheveux était une épée aiguisée. « J'ai soif... » murmura le ténébreux comme s'il n'avait que ces mots là à la bouche. Il avança vers elle. « Sa... Savez-vous qui je suis au moins ? ». « Non... mais s'il vous plaît... laissez-moi boire... ». Il implorait presque. C'est vrai qu'il semblait en piteux état. Edwina ne savait pas vraiment quoi faire dans de telles circonstances. Il avançait toujours et elle n'avait pas envie de lui faire mal non plus. Ses vêtements étaient à moitié déchirés et assez poussiéreux. « Si je vous laisse faire, vous partirez ? » demanda-t-elle alors, non convaincue que c'était vraiment la solution adéquate. « Oui... ». C'était un oui assez étrange, comme si lui même n'en était pas sûr. Il s'avança un peu plus et elle baissa sa brosse à cheveux. L'Ultimage ne savait pas vraiment ce qu'il convenait de faire dans ce cas là. Elle avait côtoyé que très peu de Vampires durant son existence. Sa respiration se fit un peu plus profonde. Elle pencha doucement le cou sur le côté, enlevant ses cheveux pour laisser un libre accès à sa gorge. Les yeux fixés sur l'homme, elle l'arrêta à un moment. « Qu'est ce qui me garantit que vous n'allez pas me tuer ? ». « Rien... » dit-il doucement, bien trop préoccupé par le sang qu'il sentait pulser sous sa peau que par les considération de cette femme.

Il la trouvait belle mais le sang était plus important que tout, que son identité, que sa beauté, que le lieu dans lequel ils se tenaient tous les deux. Il avait du mal à se retenir, c'était presque impossible et il réussissait seulement parce qu'il était à bout de force. Il voulait voler sa vie, s'approprier le liquide qui coulait dans ses veines. Il empoigna les cheveux de la femme afin qu'elle penche un peu plus son cou, mordant sa chair tout en se collant à elle. Edwina poussa un gémissement. C'était une sensation si étrange... Petit à petit, elle sentit de légers changements en elle. C'était comme si les extrémités de son corps étaient engourdies. Elle trouvait le baiser plaisant, se laissait griser par lui et ne pensait même plus à résister. Heureusement, le malus du Génie qui lui avait exhaussé trois souhaits jadis survint. Deux malus en réalité car elle entendit la voix du roi des Orishas résonner dans son esprit « Pourquoi est-ce qu'elle veut que je porte des caleçons ? Ça m'serre en plus... ». Edwina fit la grimace à peu près en même temps qu'Amadäus qui commença à sentir une chaleur de plus en plus insistante se répandre en lui, jusqu'à le brûler totalement. Surpris le Vampire voulut se retirer mais se prit les pieds dans le tapis. Il finit par tomber, emmenant avec elle la Reine qui se retrouva sur lui, blanche comme un parchemin, à la limite de l'évanouissement. Surpris par la brûlure qui continuait toujours de l'irriter, Amadäus voulut se téléporter mais, là encore, il le fit tout en amenant l'objet de son bonheur et de ses tourments à la fois avec lui. Les deux atterrirent dans une maison, quelque part, dans un grand brouhaha.

707 mots

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Jeu 12 Nov 2015, 12:17

Nyx n'avait pas précisé si, au final, il souhaitait que le Bélua fasse plus de recherche sur le golem ou non, avant de prendre congé de lui. Cela n'était pas grave. De toute façon, la curiosité du maître des lieux avait été piquée au vif et il comptait bien lui lâcher la bride sur le sujet. Mais pour le moment, il avait d'autres choses à faire, comme répondre aux questions que les visiteurs venaient lui poser, notamment sur leurs armes. Cet fois-ci, c'était une jeune ange qui voulait en apprendre un peu plus sur sa lame. Avec le sourire et une voix rassurante – elle semblait vraiment peu sûr d'elle – il avait examiné l'épée et lui avait ce qu'il en pensait, sans fioriture, juste la vérité, ou en tout cas, celle qu'il concevait vis-à-vis des armes et de leur fabrication.Il savait que tout le monde ne pensait pas forcément comme lui, mais après tout, que l'on ne vienne pas se plaindre de sa réponse quand on venait lui poser la question à lui. Il n'avait absolument rien contre les lames simples, comprenant parfaitement que tout le monde n'avait pas les moyens de payer quelque chose de qualité supérieure.

Il allait rajouter quelque chose, proposé à la jeune femme de rééquilibrer un peu son épée ou de lui apprendre deux trois trucs quand un fracas se fit entendre … à l'intérieur de la maison ! Pourtant, personne n'y était rentré ! Il l'aurait vu sinon, il fallait passer devant lui pour y pénétrer. Etait-ce Alice ? Non … son regard balayant la place, il la vit un peu plus loin. Alors qui avait donc osé foulé le pas de la porte sans demande préalable et surtout casser quelque chose, ou tout du moins, déranger des affaires au point de faire un tel bruit. Fronçant, les sourcils, il s'adressa brièvement à Lindsey …


Excusez – moi

... avant de se diriger vers la bâtisse et de pénétrer à l'intérieur. Là, au milieu du salon, affalés par terre, ayant renversé une chaise, se tenaient deux personnes, un homme et une femme. Le Bélua analysa rapidement la situation et voilà ce qui en ressortit : l'homme se trouvait au dessus de la femme, du sang coulant de la bouche, deux trous nets et précis d'où perlées quelques gouttes carmins dans le cou de la femme. Il n'en fallut pas plus à Raeden pour venir chopper le vampire par le cou et pour le rejeter brutalement en arrière. Un vampire qui osait agresser quelqu'un dans SA maison ?! Alice n'avait-elle donc pas prévenu son peuple qu'aucun sang, qu'aucune attaque de leur part vis-à-vis que quiconque ne devait être orchestré au domaine Liddell sous peine de déclencher la fureur du patriarche de la famille ? Apparemment pas, ou alors celui-ci n'avait pas écouté. Quoiqu'il en soit, les Aetheri avaient un drôle d'humour de reproduire une telle scène ici, dans un lieu qui avait déjà connu un carnage d'infant de la Nuit !

En même pas deux secondes, la main de l'homme-ours vint se poser sur la morsure d'Edwina pour la guérir avec sa magie blanche. Puis la masse musculaire du bélua pivota sur elle même pour entièrement se focaliser sur le vampire. L'Enfant de Phoebe était dans une rage folle. Toute sa colère et sa puissance pulsaient par chacun de ses pores, rendant presque l'air étouffant. D'ailleurs, sous toute cette pression, l'homme se retrouva soudain sous la forme d'un énorme ours polaire, qui poussa un rugissement tonitruant, ramassé sur lui-même, prêt à se jeter sur celui qui avait osé verser le sang dans sa maison.


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Jeu 12 Nov 2015, 13:57

Alice répondit par un sourire franc à son interlocuteur acquiesçant sur les vertus vivifiantes du froid. Elle ne pouvait pas le contre-dire et affectionnait les températures froides pour cette raison. Mais tandis que l'homme s'interrogeait, il fit preuve d'une maladresse qui manqua d'éborgner les deux femmes. Dans un réflexe, Alice avait utilisé ses pouvoirs de passe-murailles, et avait laissé la pioche la traverser, comme si elle n'était qu'un doux songe, une charmante vision ô combien illusoire. Comme c'était à prévoir, la jeune femme aussi désagréable que mal élevée en fit tout un scandale, avant de finalement s'éloigner. Yulenka se tourna de nouveau vers l'homme blond et tout en le gratifiant d'un sourire elle lui répondit.

-Vous en avez plusieurs, les plus proche sont là-bas et par là. Et bonne chance.

La jeune fille lui désigna deux directions dont on pouvait distinguer des début d'entrée. Elle s'excusa ensuite auprès de l'inconnu et partie à son tour. Elle déploya ses grandes ailes noires et décolla. Depuis les airs, elle remarqua la jeune femme de tout à l'heure se diriger vers une grotte.

-Chess....

Oui Alice ?

Le gardien félin avait seulement laissé apparaitre ses prunelle et son sourire dérangeant. Flottant silencieusement il se demandait ce que lui voulait sa protégée.

-Cette femme.... n'est pas mue par de bonnes intentions.... Suis là..... surveille là..... Et si jamais elle s'abandonne à quelques méfaits, ou qu'il se passe d'étrange chose en sa présence.... Mène moi directement à elle....

Tu....

-La mort ne viendra pas en ces lieux aujourd'hui. Néanmoins.... Je m'occuperai de son cas pour lui faire passer l'envie de jouer les troubles fêtes....

Reste juste Alice.... Tes sentiments sont à fleur de peau en ce moment. Encore plus en ces lieux..... Ne te montre pas plus cruelle qu'elle.


-Quelle importance....


Le félin réprima un soupir, avant de disparaître pour mieux suivre sa cible, et ne pas la lâcher d'une semelle, sans un bruit. De son côté, Alice décida de s'en retourner à la forge. Mais un hurlement qu'elle pouvait désormais reconnaître entre mille cessa de faire battre son coeur l'espace d'un instant. Par quelques puissants coups d'ailes, elle arriva devant sa maison. Usant de sa capacité de passe-muraille, elle traversa le mur comme s'il n'avait jamais été qu'une illusion et découvrit une scène parfaitement saugrenue. Edwina, au sol, son père en ours fou furieux, et Amadeus. Reconnaissant immédiatement le vampire et au vue de sa faculté prodigieuse à s'attirer les ennuie, la jeune fille devina immédiatement l'objet de la colère de son père. Pour éviter une bouillie vampirique en ces lieux, elle s'interposa immédiatement entre l'ours et le vampire, attrapant la grosse tête d'ours pas en peluche entre ses mains.

-Papa, qu'est-ce qu'il se passe ? Calme-toi et reprend-toi voyons. Pourquoi tu essayes d'écharper Amadäus ?

Elle n'avait même pas eu le temps de ranger ses ailes, offrant ainsi une touche supplémentaire de surréalisme à une scène qui l'était déjà pas mal. Elle se tourna ensuite vers Edwina.

-Tout va bien ?

Du sang sur son cou... Le puzzle s'était reformé. Mais il semblait tout de même trèèès étonnant qu'une reine mage puisse subir une attaque d'un vampire comme Amadäus. C'était juste impossible. Elle avait dû donner son consentement, ou autre. Puis elle réalisa finalement que le pauvre vampire devrait surement être mort de trouille en cet instant. En tout cas c'était probable. Elle regarda à gauche et à droite, vérifiant que personne d'autre à la scène ne regardait, et reprit momentanément sa forme originale, redevenant pour un temps Yulenka. Elle se tourna vers Amadäus, et lui parla doucement.... Comme à un enfant. C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'en empêcher ! Elle savait pourtant que c'était un homme, mais les habitudes avaient la vie dure.

-C'est moi Amadäus, c'est Yulenka.... Que fais-tu donc ici ?


Elle l'aida à se relever, se tournant vers son père, désireuse de comprendre ce qu'il se passait et surtout à ce que chacun se calme. Parmi tous les vampires qu'elle connaissait Amadäus était très loin d'être le fauteur de trouble le plus violent. Elle devait savoir ce qu'il s'était passé, et éviter qu'il ne finisse en charpie pour une simple bêtise ou maladresse. Elle plongea également son regard dans celui d'Edwina, espérant qu'à son tour elle interviendrait de manière à calmer les choses et éviter le bain de sang.
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Jeu 12 Nov 2015, 19:20

Alors je minais tranquillement de mon côté, je restais quand même assez loin de ce vampire, dont il pouvait me mordre à tout moment. Je ne savais pas s’il était sensible au sang et à la chair, mais je devais faire attention à cette personne. A vrai dire il n’était pas si méchant que cela, il était sympathique et un peu peureux mais pas méchant, peut-être devrais-je m’excuser à cause de mon comportement vis-à-vis de lui ? Je verrais plus tard dans la journée ce que je ferais de lui, s’il pouvait avoir mon amitié. Le jeune homme me fit une description rapide de filon que je tapais en me disant qu’il était un excellent conducteur et qu’il attirait bien l’électricité et donc la foudre. Oh ? Ce serait intéressant de l’avoir dans mon arme que j’allais construire bien après. J’étais bien contente d’être là aujourd’hui, de savoir que je pourrais avoir une arme bien auprès de moi, lorsque je n’avais pas de magie ou que je préférais éviter d’en faire pour réveiller des soupçons lorsque je serais dans un territoire dangereux pour moi. L’homme se retourna pour une raison inconnue, et je continuais de forer jusqu’à que j’entende un mot qui m’arrêta nettement ma course aux matières premières.

Lorsque j’entendus «Kailyn », je savais qu’il parlait de ma mère, je savais qu’il n’existait pas une autre personne qui portait ce nom dans ce monde, je savais qu’il parlait d’une vampire. Je lâchais ma pioche au loin et je courus vers lui en lui prenant les épaules pour qu’il soit devant moi, pour que je puisse voir son visage lorsqu’il me dira des phrases que je voulais entendre : « As-tu dit Kailyn ? Est-ce que tu as réellement connu Kailyn ? L’as-tu déjà parlé ou vu récemment ? » Je le tenais fermement entre mes mains, je ne devais pas le lâcher, cela faisait tellement longtemps que j’avais envie d’avoir des informations concernant cette personne, même si je ne la considérais plus comme ma mère, mais comme une personne dont je connaissais bien. Je le regardais dans les yeux, je fixais ces yeux rouges comme le sang, il n’avait pas envie de plonger à l’intérieur, mais j’étais obligée de le faire, pour savoir s’il allait me dire la vérité ou non, s’il me mentait concernant les phrases qu’il allait prononcer dans les prochaines minutes.

Des larmes virent à mes yeux et je le lâchais directement pour retourner au filon et ramasser l’orageur pour le mettre dans mon petit panier. Cela faisait combien de temps que je n’avais pas pleuré comme cela, mais je devais me retenir. Je n’avais pas réellement envie de verser une larme pour elle, pour cette femme, qui ne m’avait pas donné de nouvelles depuis des années, qui n’avait pas pleuré la mort de ma petite sœur, Nissa. Je ramassais la pioche et je tournais uniquement la tête : « Désolé de mon comportement … » Je pris la carte encore une fois pour me diriger vers l’autre filon qui n’était pas très loin de nous encore une fois. J’avais besoin de marcher, de me détendre, de penser à autre chose qu’à ma mère bien aimée. Je n’étais plus une petite fille, je n’étais plus cette petite fille qui avait peur de tout et de rien, qui n’avait plus envie de quitter la demeure des Faes. Maintenant, j’étais une personne avec des responsabilités, j’avais des amis avec qui j’étais très heureuse de partager tellement de chose en commun. J’avais une maison et de l’argent pour vivre correctement. Je marchais dans la neige glacial, le vent vint fouetter mon visage doucement pour sécher mes larmes. J’étais partie sans que le jeune homme me suive, j’avais besoin de solitude… Je me dirigeais vers un filon de fer cette fois-ci dont, je commençais à piocher et externaliser toute ma rage dans ma force pour détruire tout le filon cette fois-ci. J’avais besoin de me détendre, de penser à autre chose que mon passé.

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Jeu 12 Nov 2015, 19:58

Sursautant en entendant un cri de surprise derrière lui, Itak se retourna et fronça les sourcils. "Moi ? Non je vais très bien, merci !" La réponse avait fusé, instantanée et irréfléchie, comme à son habitude, un peu plus brusque que les autres peut-être, à cause de son état d'agitation de plus en plus élevé. Il posa brusquement sa pioche par terre, stressé par l'agressivité dont faisait preuve la jeune femme. Pourquoi fallait-il que certaines personnes soient aussi rabat-joie ? Quel était l’intérêt qu'on pouvait tirer à se comporter de cette façon-là ? Il ne comprenait pas. Enfin, de toute façon c'était rare pour lui de comprendre beaucoup de choses... Rigolant à cette idée, Itak se retourna vers la fille du propriétaire des lieux, suivant des yeux la direction qu'elle lui indiquait. "Merci beaucoup ! " Ah ! Elle au moins, elle était gentille !  Il lui rendit son sourire et récupéra sa pioche pour se mettre en route. Peut-être que maintenant il était stressé, mais cela n'avait pas du tout entamé son enthousiasme !

Empruntant la première des deux entrées, il sifflota un peu tout en admirant les lieux. Ce n'était pas aussi beau que dehors, mais les grottes avaient leurs charmes. Trouvant un endroit parmi les murs de pierre qui brillait plus que les autres, il se mit à taper dessus avec la pioche, ne sachant absolument pas si ce qu'il faisait sera utile pour plus tard ou pas. Pour le moment, son esprit était juste occupé à casser des cailloux. Rapidement, l'opération se révéla plus difficile qu'il ne l’imaginait. C'était plus marrant de casser des os ! Au moins, il y avait toute l'adrénaline du combat, et la joie de la victoire qui allait avec. Quel honneur y avait-il à avoir vaincu un filon de fer ? Et pourtant, c'était tout autant physique et difficile que de vaincre un être vivant... Il renifla en s'essuyant son front plein de sueur, un peu déçu, et se baissa pour ramasser les morceaux déjà cassés et les jeter dans son sac. Bon, au moins ça lui fera de l'entraînement, et puis ces matériaux lui serviront à construire quelque chose. Cette idée lui redonna instantanément le sourire, parce-qu'il aimait bien fabriquer des objets à partir de rien.

Décidant de s'avancer un peu plus dans la mine pour voir s'il n'y avait pas autre chose à piocher, Itak marcha un peu en prenant des direction au hasard. S'il avait eu l'intelligence d'y réfléchir, il se serait rendu compte qu'il était totalement perdu. Mais qu'importe... Pendant ce temps, Carnage lui, qui supportait finalement mal de rester à ne rien faire, sauta au sol d'une façon qui était tout sauf gracieuse. Il miaula, et s'en alla en devançant son maître, pour chercher quelque chose à mordre, ou à détruire. Il y avait plein de petites bébétes autour de lui, et il se ferait un plaisir d'en manger une. Guettant le moindre mouvement révélateur, le félin finit par repérer un gros rat qui s'enfuyait, et se mit aussi à lui courir après. Carnage était un expert en...carnages, et il ne mit donc pas très longtemps à venir à bout de sa proie. De toute façon il était énorme pour un chat, donc il était rare qu'on cherche à lui tenir face. Mordant avec un plaisir évident dans le cou du rat, il le traîna par terre, et finit par arriver devant quelque chose qui ressemblait à des pieds. Trop occupé par ce qu'il avait dans la bouche, Carnage n'y fit pas attention et s'assit justement sur ces "pieds", commençant aussi à déguster son repas.



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Ven 13 Nov 2015, 20:21

Artémis marchait depuis des jours maintenant. Il avait été invité pour aller à une forge pour l'ouverture d'une forge au coeur de la montagne d'Edelweiss. Bien qu'il avait reçu une invitation formelle par une missive provenant de la famille Liddell, ce fut à la demande de l'ange gardien d'Artémis qu'il décidait de se rendre en ce lieu de fête. Il n'avait aucune raison de se rendre là exactement. Les armes qu'il avait en sa possession étaient simplement pour sa survie. Il n'avait pas le désir de tuer. Si le meurtre d'une créature était nécessaire, c'était principalement pour la survie de l'homme. Par contre, cela faisait un moment qu'il n'avait pas vue Nithael et la revoir lui ferait des plus grands biens. Il avait beaucoup travaillé pour se faire un nom, mais cela n'a guère porté fruit. Il a donc été réalisé plusieurs petits contrats ici et là pour se ramasser assez d'or pour faire vivre Anabelle, sa fille adoptive, et Stella, la gardienne de la petite.

Le trajet fut long. Il avait utilisé le maximum de moyens de transport pour arriver le plus rapidement possible à la forge. Cependant, en étant qu'un humain, il n'avait pas la chance de voyager par la voie des airs ou bien, par la téléportation. Il voyageait avec ses propres moyens et le plus gratuitement possible. Bien que le début fut long, le chemin fut plus dur lorsqu'il commençait à monter la montagne. Il suivait le trajet indiqué. Tout allait pour le mieux, mais son attention fut portée vers un jeune cervidé qui était proche de lui. Il décidait donc de le suivre un instant en s'enfonçant dans la neige. Étant habillé de son manteau et de ses grandes bottes, il restait au chaud malgré la neige. Après un moment, il perdit de vue la jeune bête. Il trouvait cela bien dommage, car il trouvait que la bête regorgeait d'une grande beauté. Par contre, il réalisait à quel qu'il était idiot d'avoir suivi la bête. Il s'était énormément éloigné du trajet de base. Cependant, il remarqua qu'il y avait un chemin naturel dans la montagne. Il décidait de monter par ce trajet. Il n'y avait rien à perdre après tout sauf la vie. Étant calme, il montait naturellement vers l'inconnu. Tranquillement, il vit une serre s'élever dans le ciel. Un grand sourire se scruta dans son visage. Il avait bien fait de suivre son instinct.

Pendant qu'il marchait en direction de la serre, son attention se portait vers une femme qui se dirigeait vers une ouverture dans la montagne. Rapidement, il avait eu l'impression qu'elle était triste. Il était beaucoup trop loin pour en être certain, mais il ne pouvait pas laisser une femme seule et triste dans un tel état. Bien qu'il avait annoncé qu'il serait là à Nithael, il décida que son arrivée allait prendre un peu plus de temps. Alors, il changea son parcours pour se rendre au sein d'une caverne. La jeune femme avait voyagé pendant un certain temps dans cette dernière, car Artémis ne la voyait guère. Puis, un vacarme se fit entendre. Elle s'acharnait contre la paroi de la grotte. Elle semblait s'attaquer à toute sa tristesse dans ces gestes. Artémis s'aventurait un peu plus profondément pour voir la femme qui s'acharnait à a tâche. L'homme ne voulait pas l'offusquer, alors, d'un ton doux et calme, il lui dit avec toute honnêteté: «Veuillez m'excuser de mon intrusion dans votre intimité, mais j'ai senti le besoin de venir à votre rencontre. Je me nomme Artémis et je voulais savoir si tout allait bien. Si vous ne désirez pas de ma présence, je comprendrai et je partirai, mais je tenais à m'assurer que vous étiez correct. » Artémis avait l'air vraiment touché par la tristesse de la dame. Il n'avait pas de don particulier, mais il avait le fort sentiment que sa tristesse n'était pas banale. Artémis était contrarié par la situation. Un sentiment qui pouvait sûrement raisonner au coeur de son ange gardien qui devait l'attendre à la forge.

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Ven 13 Nov 2015, 20:24

La première chose que la femme répondit fut son nom et de me comparé à son corbeau qui portait le même prénom.
Je fis semblant d’être outrer.
Elle eut l’air assez surprise de recevoir une fleur. Pourtant elle était bien belle, cela n’aurait pas été normal d’offrir une belle fleure à une belle fille comme elle ?
Bien que je ne lui posa pas la question, je l’observais non sans apprécier, mais restant tout de même discret et sans être outrancier.
Et ne me dites pas que personne ne regarde une fille jolie ou bien un belle homme. Et ce n’est pas parce que l’on regarde une personne qu’on va lui sauter dessus, la curiosité existe sans autre idée.

Raven accepta que nous la suivions, nous allâmes dans une mine, cette fois répertorier sur la carte et n’eurent aucun soucis, il y avait déjà des personnes piochant, donc pas de surprise.

Au départ je regardas autour de nous, chacun s’affairait à ces affaires et ne semblait se soucier des autres.
-Hum... Moi aussi, je ne vais pas rester les bras croisé à regarder. Dis-je en regardant le golem.
Lentement mais surement je grandis et pris la pioche qu’il me tendit.
J’étais assez faible et le balancement du pic, difficile à manier. Mais je fis de mon mieux, je pris un peu de distance au cas ou, pour ne pas gêner et commença à taper, près de ce que je pris pour du minerai.
C’étais vraiment dur... Ou étais-je si faible ? Je ne le savais pas trop.

Mais je tenais à faire de mon mieux, ma pioche frappant la pierre, à grand coup et sous le son clair de la roche.
J’imaginais vaguement le temps plus ensoleiller des cascades cristallines et le doux vent, imprégner des parfums de mes amis, les fleurs.

Le filon me résistait, j’y mettais toute ma force et chaque coup se répercutait sur mon corps frémissant.
-Brrr... Comment vous allez dame Raven ? Vous vous en tirez mieux que moi ? lui demandais-je en jetant un coup d’œil à son travail.
Elle tenait tout de même mieux la pioche que moi. Je n’en fus ni jaloux, ni déçus, j’étais un Fae et de ce fait ma musculature laissait à désirer.
Je me demandais de quoi était capable les élites de l’armées Faes.
Cela me turlupinait l’esprit et je me serais bien battu contre quelqu’un, pour tenter cela. Connaître ma propre force.

J’étais un peu dans mon monde à ce moment là.
-Bon on va pas s’attarder ici. Si tu veux me suivre à un autre endroit, ne te gène pas. Sinon... A plus tard pour la suite des évènements en ce lieu.
J’écouta sa réponse et parti à un autre point pour voir si je pouvais trouver des minerais différents.
L’air frais vivifiait la santé, mais me faisait bien trembler. En plus je devais un peu ralentir pour que Titan me suive, finalement ce n’était pas si génial de l’avoir à mes côté là, maintenant.
Mais ce n’était pas grave, nous avions encore le temps. Et puis après j’irais me réchauffer près d’un bon feu, sirotant un nectar fabriquer par mes soins.
-Hihi... Oh, peut-être en proposerais-je à Raven. Parlais-je seul à moi même.
Les nuages gris dissimulant le soleil, ma joie fut de courte durée, j’aimais tant le soleil que le voir caché faisait retomber ma bonne humeur.
-brrr...

Résumer:
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Dim 15 Nov 2015, 00:14


Munie d'une pioche à l'éclat ternis par les labeurs qu'elle avait endurée, Raven tentait d'extraire un peu de minerais. Avec des coup bref qui se voulait précis, elle tapait de façon régulière sur la roche qui s’effritait peu à peu. Le filon qu'elle exploitait devait sûrement être de l'argent, il brillait par petites touches semblables à des étoiles sur la paroi rugueuse de la mine. Elle regarda distraitement les autres invités qui, absorbé par leur tâche, semblaient apprécier cette activité qui sortait du commun. La magicienne n'aurait jamais pensé, qu'un jour, elle se mettrait dans la peau d'un forgeron en quête de matière première pour créer des outils. Jamais encore elle n'avait réfléchis, ne serait-ce qu'un instant au futur métier qu'elle pourrait un jour exercer. Elle n'était pas douée pour échanger avec autrui, ni pour quelconque profession artistique. Plus jeune, elle s'était prise d'une brève passion pour la peinture, mais aux vu des événements qui avaient rythmés sa jeunesse, elle n'avait pas eu le temps de développer cette compétence autant qu'elle l'aurait voulue.

Du coin de l’œil, elle observa le fae qui s'affairait du mieux qu'il pouvait avec ses bras gracile à détruire la roche. Bien que les résultats ne semblaient pas immédiats, Nyx restait motivé et agitait avec entrain la pioche qui paraissait trop lourde pour lui. Il demanda brièvement à Raven comment elle s'en tirait.

- Ça va, répondit-elle, je pense en avoir bientôt avec ce filon!

Elle donna un dernier coup qui résonna dans la caverne avec écho, des morceau de minerai tombèrent à ses pieds dans le même fracas. Sur le sol trônait un petit monticule de terre, roche, et d'éclats d'argent. La magicienne remonta ses manches, plongea ses mains blanches dans la poussière et ramassa les gisement afin de les déposer dans un chariot.
Le jeune fae lui indiqua qu'il comptait s'en aller.

- Je pense que je vais finir de ramener tout ça à la forge, dit Raven en essuyant la terre incrusté dans sa cape azur. On se revoie plus tard, et de toute façon je te surveille, sans moi tu risquerais de tomber de nouveau sur un ours en colère.

Raven afficha un sourire qui se voulait moqueur, puis acheva sa tâche, le front perlé de sueur. Elle tapota avec satisfaction contre le mur de pierre qui se trouvait devant elle. La finalité d'un projet, aussi menu soit-il, était toujours une source d'enchantement. Elle avait horreur de ne pas réussir quelque chose, ou de le laisser en suspens. Poussant son lourd chariot vers l’extérieur, la lumière vive et blanche embrasa sa vue pendant quelques instants. Elle se dirigea, non sans râler sous le poids de ce qu'elle transportait, vers la grande bâtisse qui n'était qu'une bagatelle sous l'ombre gigantesque des hauts pics enneigés qui se dessinaient dans le ciel. Une fois ses trouvailles placé avec les autres, Raven voulu faire le tour des environs. Elle n'avait pas encore eu le temps d'inspecter la forge, et elle aimait connaître les lieux dans lesquels elle se trouvait.

Des cris, d'origine animal semblait-il, s'échappèrent de la maison qui se tenait près de la forge, sûrement celle du propriétaire. L'envie d'aller voir ce qu'il s'y passait s'insinuait lentement dans l'esprit de Raven comme un liquide corrosif. Elle s'avança, doucement, sur ses garde, et regarda à travers une fenêtre. Ce qu'elle y trouva à l'intérieur était bien singulier. Un ours polaire furieux. Une femme ailée qui tentait de le raisonner. L'Ultimage à terre, qui paraissait saigner.

- C'est la répétition en vue d'un spectacle comique, ou il se passe quelque chose de pas net? Chuchota Raven.

Avide d'en savoir un peu plus, elle créa un trou dans le verre afin d'entendre ce qu'il s'y disait, la curiosité l'emportant souvent sur la raison chez la jeune magicienne.

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Dim 15 Nov 2015, 05:05

Assez affaiblie, Edwina ne comprit pas tout ce qu'il était en train de se passer. Elle vit le Vampire, puis un autre homme qui soigna sa gorge et entendit enfin le rugissement d'un ours. Un ours ? La Reine en venait à se demander si elle n'était pas en train de faire un cauchemar. Cela lui arrivait souvent ces derniers temps. Depuis qu'elle avait appris la mort d'Adril et la trahison de certains Archimages, elle demeurait fragile. Elle avait appris à se montrer ferme en public, ferme avec ses ennemis, mais il n'en demeurait pas moins que cet apprentissage n'était qu'une façade. Elle demeurait fragile malgré sa magie que beaucoup disait puissante. Pire que tout, Edwina avait peur de cette même magie car elle la croyait réellement maléfique. Plus qu'une croyance, c'était presque une certitude. Elle devait apprendre à se débrouiller sans, ce qui était un comble pour un Mage Blanc. Cela dit, tant qu'elle ne contrôlait rien, il valait mieux qu'elle ne l'utilise pas.

Amadäus quant à lui, eut sans doute la peur de sa vie, bien plus que lorsqu'il s'était fait tabasser par Jun qui souhaitait lui sortir sa mère de l'esprit. D'accord, ça avait été douloureux et effrayant, mais, en attendant, l'ancien Empereur Noir n'en restait pas moins un homme. Là, il avait une sorte de monstre poilu en face de lui et craignait de se faire manger tout cru. Il s'était encore mis dans un pétrin sans nom. La force qui semblait habiter l'animal dépassait de loin la sienne, il ne faisait aucun doute. Et puis, en le voyant ainsi, énervé, il préférait ne pas tenter de se défendre. Complètement écrasé par la peur que lui insufflait le maître des lieux, il ferma les yeux, s'attendant à subir son châtiment d'un instant à l'autre. Seulement, il finit par entendre son nom, ouvrant un œil pour contempler une femme qu'il ne connaissait pas. Elle ne pouvait pas être une sœur à lui, il n'avait qu'Erza. Un frère travesti ? Il en doutait, Aria n'aurait sans doute pas toléré un tel écart à l'étiquette de sa famille. Quoi que... il en était pas sûr, la Démone avait de drôles de pratiques. Il ouvrit l'autre œil, juste à temps pour voir la brune qu'il avait mordu acquiescer plusieurs fois. Et alors, le plus beau jour de sa vie se produisit lorsque les traits de l'inconnue se modifièrent pour prendre ceux de sa Reine. Il aurait dansé de joie s'il avait pu. Au lieu de ça, comme un enfant qui venait de retrouver sa mère, il se jeta dans ses bras, collant le dos de la jeune femme contre son torse. Il était plus grand qu'elle mais comparé à la prestance qu'elle dégageait, il ressemblait à un insecte en train de se noyer dans une flaque d'eau. Reniflant ses cheveux comme si ça avait le pouvoir de le rassurer, il se mit à parler vite de la tragédie de sa vie. « J'étais avec Erza au Château Malkavian mais après elle a voulu vivre à Bouton d'Or parce que Jun est parti mais moi les Réprouvés je les aime pas trop alors j'ai voulu retourner au Manoir Taiji parce que c'est la maison de ma famille mais Aria elle a vendu le Manoir et elle m'a mis dehors et puis après je ne savait pas où aller alors je me suis caché mais après j'ai eu soif et j'ai utilisé ma magie parce que je n'arrivais pas à chasser... ». Même les rats lui échappaient. « Et après j'ai rencontré... euh... elle... et puis je l'ai mordu parce que j'avais besoin de sang... mais elle voulait bien... ». Edwina se redressa difficilement, se demandant si elle devait dire quelque chose pour appuyer les dires du Vampire. Le pire c'est qu'elle connaissait toutes les personnes qu'il avait mentionné sauf une. Regardant un peu inquiète l'ours, elle finit par acquiescer encore une fois. « Oui... il était dans ma chambre et je ne savais pas quoi faire. Il me faisait de la peine et je me suis dit que je pourrai peut-être l'aider... Mais il s'est trop collé à moi et... ». C'était tellement embarrassant de raconter ça devant une autre Souveraine. « Je ne peux être embrassée trop longtemps sinon la personne qui me serre dans ses bras brûle. Je ne sais ce qu'il s'est passé ensuite mais nous avons atterri ici... Je suis vraiment désolée pour le dérangement ! ». En y réfléchissant, ce n'avait sans doute pas été une très bonne idée de laisser ce Vampire l'approcher. Elle aurait pu lui trouver du sang autrement... « Où... où sommes nous ? » finit-elle par demander. Amadäus n'avait toujours pas lâché Yulenka.

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Dim 15 Nov 2015, 13:09

L'ours voyait rouge. Cela n'était en aucun cas dû à la vision classique que possédait un tel animal, ni même à cause d'un quelconque problème oculaire. En réalité, ce carmin était tout simplement la concrétisation de la fureur qui coulait dans les veines du plantigrade. A tel point en fait, que c'était à peine s'il était encore capable de réflexions et de pensées rationnelles à cet instant. Tout ce qu'il savait et sur quoi son cerveau était resté bloqué, c'était qu'un Vampire avait une nouvelle fois profané la maison en y versant le sang. Et ça, ça ne pouvait pas rester impuni, pas alors qu'enfin la famille Liddell commençait à aller mieux, à remonter la pente. Son grondement se faisait donc de plus en plus prononcé, lui avançant vers le dentu. Mais c'est à cet instant qu'Alice fit son apparition – en traversant le mur comme s'il n'existait pas – et qu'elle vint s'interposer entre son père et l'un de ses sujets. Elle prit la tête de l'animal entre ses petites paluches, aucune peur l'habitant. Après tout, même s'il était tout forme animale, elle savait que son père ne lui ferait jamais de mal.

Aux mots qu'elle disait, et qui mirent quand même un certain temps à être assimilé et compris par Raeden, ce dernier nota qu'elle connaissait la victime du courroux et qu'elle lui parlait … étrangement … Comme s'il s'agissait d'un enfant qu'il fallait couver et protéger, alors que c'était bien un homme qui se tenait là. Elle ne savait pas ce qui s'était passé mais aucune inquiétude ne se dégageait d'elle, comme si aucune agression venait d'avoir lieu ici. Les babines de l'ours se relevèrent pour dévoiler ses crocs en même temps qu'un nouveau grondement montait de sa gorge, quand le Vampire, Amadeüs vint se coller contre l'Impératrice de la Nuit et referma ses bras autour de sa taille. C'était certainement une réaction puérile de la part de l'animal mais à cet instant, toutes ses émotions étaient exacerbées et voir quelqu'un toucher sa fille n'aider pas à le calmer et à le tranquilliser. Cette dernière, cependant, ne réagit pas. Elle devait donc réellement faire confiance à l'invité surprise à longues dents.

Doucement, le bélua monstre retira sa tête d'entre ses mains de sa fille et se mit à faire les cent pas dans la pièce, de long en large et en travers. Avant de reprendre sa forme humaine, il fallait qu'il s'apaise un peu, aussi bien physiquement que mentalement. Il en profita aussi pour écouter le récit un peu décousu et trop rapide d'Amadeüs et les explications de la femme. Ainsi, il ne s'était rien passé ici, la morsure avait été consentie et c'était par erreur qu'ils s'étaient retrouvés dans le Domaine Liddell. Lorsqu'Edwina demanda enfin où ils se trouvaient, l'Enfant de Phoebe se glissa derrière un fauteuil et reprit apparence humaine, se redressant, seul son torse nu visible, le reste dissimulé par le meuble.


Vous êtes au Domaine Liddell, dans les Montagnes de l'Edelweiss enneigée. Vous êtes chez Alice et moi.

Sa voix était un peu rauque, comme si elle avait trop crié, ou plutôt, trop rugit. Il ne pouvait pas réellement se déplacer d'où il était, surtout vu son état de nudité totale, l'envie de faire les cent pas étant pourtant encore bien présent en lui. Son regard se posa sur les deux vampires et surtout sur l'homme, avant de revenir s'arrêter sur la magicienne.

Nous organisons aujourd'hui la réouverture du Domaine et de la Forge …. avec les invités à l'extérieur.

D'ailleurs, il se demandait bien comment les gens avaient réagis après avoir entendu son rugissement. Il espérait que toutes les festivités n'avaient pas été gâchés par sa faute. Il prit une profonde respiration et lâcha, s'adressant à toutes les personnes présentes dans la pièce et à personne en particulier.

Je vous prie d'excuser ma … réaction. La situation dans laquelle je vous ai trouvé à … réveillé de mauvais souvenirs. Maintenant … si vous permettez, pourriez vous gagner l'extérieur, ou une autre pièce, pour que je puisse aller me mettre quelque chose?

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Dim 15 Nov 2015, 14:18

Dans la série des situations parfaitement incongrue, nous avions là un concurrent de choix. Yulenka observait Edwina qui semblait tout sauf à l'aise en ce moment. Un embarras que la jeune fille saisit sans vraiment en saisir les tenants et les aboutissants. Finalement, Amadäus retrouva ses esprits et reconnu immédiatement Yulenka. Il se jeta sur elle comme le pauvre enfant apeuré qu'il était aux yeux de sa reine. Et toujours dans cet élan, il lui fit un résumé condensé et un peu confus de tout ce qu'il lui était arrivé. Pauvre Amadäus, Yulenka ne put s'empêcher de secouer doucement la tête en entendant une fois de plus les péripéties du vampire. La malchance s'acharnait sur lui avec une cruauté redoutable. Néanmoins, il lui confirma ses doutes. Il n'avait pas attaquer sauvagement Edwina, qui avait eut pitié de lui. Yulenka réprima un tout petit cri de surprise lorsque Amadäus l'attrapa pour se serrer à elle. Mais son étonnement n'alla pas plus loin. Et au lieu de le repousser, ou du moins de s'écarter, et de l'encourager à avoir un peu plus de tenue et de dignité..... La voila qui lui caressait doucement la tête, l'infantilisant encore plus et continuant de lui parler gentiment. Si Amadäus espérait devenir un homme fier et accompli, ce n'était pas Yulenka qui allait l'y aider ! C'était à se demander lequel des deux était le plus atteint !

-Ça va aller Amadäus, je suis là, tout ira bien. Tu sais, si tu as des ennuis tu peux venir à la foretesse, on t'y accueillera et t'y aidera.

Elle lui souriait chaleureusement, dans cette scène un peu comique, car vu la taille du bonhomme et celle de Yulenka, il pouvait presque l'englober avec sa carrure. Ce qui ne plut pas vraiment à son père, mais il se fit visiblement une raison. Edwina termina d'expliquer la situation, pour le plus grand soulagement de la vampiresse, qui en était reconnaissante. Et maintenant elle comprenait l'embarras de sa comparse magesse. C'était là un don qui pouvait en effet s'avérer très handicapant d'être ainsi tout feu tout flamme. Mais étrangement.... Cet incident un peu loufoque fit beaucoup de bien à Yulenka. Cela la rassura de voir qu'elle n'était pas la seule reine à toujours se fourrer dans des situations impossibles ou grotesque. Elle en offrit même un sourire bienveillant et compatissant à Edwina. Son père parvint enfin à se calmer suffisamment pour pouvoir reprendre forme humaine.... Dénudé.... Derrière le fauteuil. Le soulagement arracha un léger soupir à Yulenka, heureuse d'avoir éviter le carnage. Raeden s'excusa pour la gêne occasionnée, d'une voix un peu usée par les grognements, et expliqua un peu la situation à Edwina. Avant de finalement inviter tout le monde à sortir pour lui permettre de se rhabiller. Yulenka réprima un rire, affichant néanmoins un large sourire amusé. Elle reprit sa forme d'emprunt, qu'elle avait finit par trouver très à son goût, redevenant ainsi Alice. Elle se tourna vers Amadäus, lui prenant la main pour l'inviter à sortir et laisser son père se vêtir.

-Aller viens Amadäus. Il y a du sang chaud si tu as encore soif.

Laissant tout ce petit monde passer devant, Yulenka pris le temps de réfléchir. Pourquoi entendait-elle le nom de Taiji lui revenir aussi souvent aux oreilles ? Elle l'avait déjà entendu avec Ed, via Jun, et à présent même Amadäus se révélait lié de près ou de loin à ce nom. Cela en devenait presque effrayant, elle avait l'impression qu'ils étaient partout ! Mais ce n'était pas vraiment le moment de faire la généalogie Taiji. Une fois ce petit monde dehors, Yulenka usa de nouveau de son feu sombre, qu'elle concentra dans le creux de ses mains, pour servir de chauffage d'appoint aux trois protagonistes. Elle se tourna vers Edwina, et lui dit.

-C'est très noble de votre part de vous être proposée pour aider Amadaüs. Peu de gens auraient eu cette bonté. Je ne sais pas s'il l'a fait mais, je tiens au moins à vous remercier.

Yulenka ne connaissait pas beaucoup de gens qui auraient accepté cela. Un vampire qui vous demandait s'il peut se sustenter auprès de vous recevaitt généralement refus, cris de terreur, dégoût et dédain, avant de se faire chasser de manière plus ou moins violente. En même temps... Amadäus avait parfois quelque chose de désarmant dans ses approches sincères et naïves à la fois. Elle se demandait ce qu'elle allait faire d'Amadäus. Il n'était pas question de le laisser seul dans ces montagnes glaciales, c'était un coup à ce qu'il se perde et meurt de froid. Mais le fait était qu'il n'était plus un enfant, enfin du moins officiellement, et que par conséquent, elle ne pouvait pas décider pour lui. Elle devait faire avec la volonté propre du vampire, même si cela n'avait rien de rassurant à son sens. Elle demanda alors au vampire et à l'Ultimage.

-Que comptez vous faire à présent tous les deux ? Si vous ne craigniez pas trop le froid je vous peux vous invitez à assister aux festivités. Enfin.... si le domaine de la forge et des armes vous intéresse....
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Dim 15 Nov 2015, 18:45

La guerrière attendait telle une statue de marbre à l’entrée du domaine. Silencieuse, elle regrettait de ne pas avoir été le chercher elle-même, il avait la douce manie de se perdre ou de se retrouver dans des situations particulières. Il avait une imagination et une chance inouïe. Quand sa présence se fit sentir, la guerrière s’était mis à bouger, dans cette direction, il allait bien et il avait surement du ce perdre dans l’un des sentiers du grand domaine. Elle décida de passer vers la salle d’équipements, attrapant pioche pour deux, sceau et carte. Le tout en main, elle avait pris le chemin que lui guidait son cœur, laissant le lien qui les unissait la guider. La forêt qui entourait un peu ici et rendit l’ange serein, bien plus que quand elle attendait au portail. Cette réflexion lui offrit un frisson, long et désagréable. Même si les marques n’étaient plus, le souvenir en était encore frais. Elle était heureuse d’avoir rencontré et lier son être à Artémis bien près cette épreuve. Quelques cicatrices de tortures étaient encore visibles sur son corps, mais le plus important, ses ailes avaient repris leur apparence normale. La guérison avait été autant plus douloureuse surtout pour la vue de plusieurs qui l’avait récupéré. Anicia, c’était sentit responsable d’elle jusqu’à la guérison complète.

Mais ce ne fut pas l’état physique qui fut problématique, mais plutôt son état psychologique et Artémis avaient été un baume à sa manière pour elle. Anicia l’avait obligé à sortir et surtout à prendre le temps d’invité le jeune homme. Même si d’une certaine manière l’esprit de l’ange était encore un peu fragile, elle faisait de son mieux pour passer outre, elle ne pourrait certainement pas passer le restant de sa vie à faire l’autruche. Mais elle avait réalisé plus d’un fait chez elle, la civilisation lui offrait un inconfort certain et la forêt semblait lui souffler la sécurité. Mais elle avait réalisé une grande faiblesse chez elle, à la vue qu’Artémis avait été un bien fait pour elle, et elle se sentait plus sensible en ce qui touchait à sa protection.

Ses pas résonnaient sur le chemin de gravier, le silence de l’endroit lui soufflait la sérénité donc elle avait besoin. Les oiseaux chantaient et lui soufflaient presque la direction qu’elle devait prendre. L’odeur même de l’endroit, mélange de végétation à celui de la pierre, le son caractéristique d’une pioche contre la pierre résonnait ici et là, signe que beaucoup travaillait. Elle rencontra quelque passant, mais aucun n’accorda de l’attention à la Dame d’acier qui avait un visage sévère. Tirant sur la carte de la région, elle regarda pour de l’acier sombre, de préférence noir et elle repéra un gisement d’obsidienne. Anicia lui avait conseillé de forger quelque chose qui l’aiderait à passer outre tout ceci et ce même si elle ne l’utilisait pas, mais elle avait une idée bien précise en tête qui lui serait bien utile, pas pour l’ange qu’elle était, mais pour la Réprouvé qu’elle allait devenir. Mais ceci, personne ne le saurait…

Quand elle sentit une vague de tristesse, l’ange sembla se sentir agressé et en moins de deux, elle plia la carte et accéléra le pas. Elle fouilla au plus profond elle-même, cherchant ce qui pouvait tant offrit de la tristesse à son protégé. Son pas s’accéléra et elle trouva bien plus rapidement le tunnel ou semblait être son compagnon. Elle s’enfonça dans le lieu, laissant entendre ses lourd pas de répercuter sur les parois rocheuses. Elle gardait le silence, attentif au moindre problème, peut-être se faisait-elle des idées, elle croyait même devenir paranoïa avec cette épreuve qui avait été très dure sur son corps et son mental, mais elle ne pouvait faire autrement. Puis au détour du chemin, elle le vit, face à elle, mais une jeune femme se tenait près de lui. Mais l’ange reconnu cette tête blonde, c’était une silhouette familière donc elle avait fait connaissance durant une cérémonie.

-Je peux vous dérangez ? Demande-t-elle plus radoucit.

Elle n’osa pas s’approche plus, observant Artémis et Evey. Elle ignorait ce qui avait bien pu attirer autant de tristesse ici présente, mais elle pouvait peut-être offrit un petit quelque chose pour les réconforter. C’était pour ce genre de raison qu’elle était revenue de là-bas, qu’elle avait durement survécu malgré les épreuves. Mais il n’y avait pas que ceci, l’atmosphère autour de l’ange était différente de leurs premières rencontres à tout deux. Son visage était maintenant marqué par l’expérience de dure épreuve, et même si son regard brillait toujours d’une bienveillance, on y voyait autre chose, la sauvagerie même de la survie et des horreurs qu’elle avait vécues. Son aura d’ange imposait maintenant le respect. Comme toujours, aucune n’arme ou même armure n’était visible, mais cette absence d’armement n’enlevait pas la dangerosité qui se mélangeait à l’aura angélique.

-Est-ce que tout va bien ?


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Dim 15 Nov 2015, 20:41

[Rp pour tous]Entre feu et glace, le Royaume du Forgeron - Page 3 753948Lindsey

Parfois, l'on manque tant de confiance en soi qu'on fini par devenir ce qu'on crains d'être. Or quand ce genre de cas de figure se produit, l'on brise davantage encore l'estime qu'on se porte. Cette spirale infernal n'a alors de cesse de nous hanter. Fort heureusement, il existe des gens capables de nous aider à retrouver le sourire. Ce genre de personne dont les conseils et compliments viennent du cœur. Le genre suffisant pour nous pousser alors à donner le meilleur de nous même. C'est ainsi qu'on apprends à voler de ses propres ailes.

Je me dandine d'une jambe sur l'autre tout en tendant l'arme, laquelle me semble encore plus lourde en cet instant. Mais le forgeron se montre aimable et lorsqu'il prend la lame, je me sens comme soulagée, quoi que j'ai hâte de savoir ce qu'il va pouvoir m'apprendre sur cette dernière. Après tout je ne l'ai pas depuis longtemps et je ne peut pas vraiment dire que je sais comment m'en servir. Déjà que je l'ai obtenue par un choix du Destin comme dirait mon amie Elune. Je me recule d'un pas prudent pour laisser Raeden étudier mon arme. Sa main sure me prouve davantage encore mon inexpérience en revanche, ses paroles me rassure et je souri légèrement en récupérant mon bien. Heureuse que je suis d'avoir l'avis d'un expert.

- C'est une bonne chose alors. Peut-être que le déséquilibre pourrait-être arranger non ? Enfin, il va falloir que j'apprenne à m'en servir. A vous voir ça semble d'ailleurs si facile ...

Je m'empêche d'en dire plus, consciente que si je le fais, je prouverai clairement mon inexpérience. Un bruit semble déstabiliser le forgeron, lequel s'excuse alors que je souri, répliquant d'une voix toujours aussi fluette.

- Je comprends ...

Je le laisse s'éclipser, il faut dire que je n'ai pas d'autre choix. Du coup, je me tourne vers Chewie, découvrant avec stupeur qu'il n'est plus là. Je réalise alors que dans mon mouvement, j'aurai pu blesser quelqu'un car j'ai toujours l'épée à la main et surtout, je n'ai nullement fait attention à ce que je faisais. Le rouge de la honte me monte aux joues et je me retiens de bouger d'un centimètre de plus. En revanche, je n'hésite pas à appeler la créature noire que j'aime tant, lequel surgit en poussant une plainte inquiète. Je soupir en voyant son regard sombre qui me fixe d'un drôle d'air.

- Hé bien mon ami, tu m'as bien fait peur. Reste donc près de moi.

Un rugissement me fait soudain sursauter, Chewie se redresse subitement, aux aguets, laissant ses griffes se couvrir de givre, prêt au combat. Il est clair qu'il se passe de drôle de chose dans la maison du maître des lieux. J'attrape fébrilement mon bouclier pour ma part, aux aguets également. Sauf que je ne sais même pas me servir de mes armes et que j'ai sans doute l'air plus fragile encore maintenant que je suis armer que quand je ne le suis pas. Et pour cause, mes armes font leurs poids et ma force équivaut à celle d'un moucheron. L'insecte pouvant peut-être même en faire davantage que moi-même.

- On devrait aller voir tu crois ?
- Grumpf !
- Heu ... Ça veut dire quoi ça ?

Chewie penche la tête sur le côté, ce qui lui donne un air amusant et me détend. Enfin, on doit être un drôle de duo, debout, prêt au combat et surveillant la maison du maître des lieux d'un regard inquiet.
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Dim 15 Nov 2015, 22:52


ENTRE FEU ET GLACE, LE ROYAUME DU FORGERON
Rp pour Tous




Jusqu'à présent, les événements s'étaient bien déroulés. Un certain nombre d'habitants des Terres du Yin et du Yang avaient répondu présent à l'invitation à venir découvrir les lieux. Il n'y avait eu aucun débordement, aucune récrimination jusque là. Chacun semblait s'être plié  avec enthousiasme à la première partie des réjouissances organisées par Raeden. Certaines personnes étaient venus aborder tranquillement le maître des lieux, préférant certainement l'interroger plutôt que de partir dans les cols et risquer de se perdre malgré les cartes mises à la disposition des apprentis mineurs. De toute façon, si certains s'égaraient et ne rentraient pas au Domaine, un dispositif magique de pistage avait été placé sur les objets d'extraction du minerai. Bon … si c'était un humain qui l'utilisait, cela poserait problème, mais il ne fallait pas envisager le pire. Et de toute façon, avec Orthos et le flair du bélua et de son compagnon chien, tout le monde serait retrouver. De toute manière, pour le moment, rien ne laissait supposer qu'il faudrait en venir à de tel cas et c'était une bonne chose.

Mais voilà, généralement, Liddell présent en un lieu signifiait quasiment à coup sur catastrophe au tournant. Et cela ne manqua pas d'arriver ce jour ci aussi, même si les propriétaires des lieux n'avaient absolument rien demandé. Leaic avait revêtu son enveloppe humaine pour l'occasion. Ainsi, il était plus facile pour lui de se mêler aux invités et aux activités. Cependant, il était resté assez discret jusqu'à présent. Lui aussi avait entendu du bruit dans la maison, mais il était resté à sa place quand il avait vu l'Enfant de Phoebe s'excusez auprès de son interlocutrice et voir ce qui se passait. Certainement rien de grave … jusqu'à ce qu'on entende résonner entre les cols de la Montagne de l'Edelweiss enneigée le rugissement d'un ours …. qui provenait ni plus ni moins que de la demeure principale. Leaic fronça les sourcils et se dirigea à grand pas vers le perron quand son regard fut attiré par une femme qui semblait espionner les actions de l'intérieur en regardant par une femme. Avant qu'elle ne puisse réellement entendre quoique ce soit, ou même voir quelque chose d'intéressant, le canin s'était glissé derrière elle. Se raclant bruyamment la gorge, il lui attrapa une oreille pour la tirer en arrière.


Votre mère ne vous a-t-elle jamais appris qu'il était mal poli d'espionner les gens et d'essayer d'écouter leur conversation à leur insu?

Tout en parlant, Leaic ramenait la jeune femme, Raven, vers la « cour » devant la bâtisse.

Allez, filez. Et que je ne vous y reprenne pas sinon, il n'y aura pas qu'à votre oreille que vous aurez mal! Et pas un mot de ce que vous avez vu !

L'homme aux cheveux blancs ne savait pas réellement ce qui s'était passé à l'intérieur mais il avait pu apercevoir Yulenka à travers les carreaux. Il préféra donc reporter son attention sur les gens dehors, certains ayant commencé à se rassembler après le bruit animal qui venait de se faire entendre. Il devait s'occuper d'eux et faire continuer les activités avant que tout cela ne dégénère.

Mesdames et Monsieurs ! Je me nomme Leaic et c'est moi qui vais m'occuper de la prochaine étape des réjouissances avec vous, Monsieur Liddell étant retenu pour le moment. Pour tout ceux qui ont été miné, il y aura à l'intérieur de la Serre de grands paniers dans lesquels vous pourrez vider vos trouvailles. Je vous invite d'ailleurs tous à se retrouver là-bas, où je vous expliquerai le déroulement de la seconde étape.

Joignant le geste à la parole, il commença lui même à s'y diriger. Il espérait ainsi éloigner les gens de la maison et attirer leur attention ailleurs. S'arrêtant au centre de la Serre, au niveau de la fontaines aux Anges, Leaic reprit la parole.

Ce qui va suivre maintenant n'est ni plus ni moins qu'une chasse au trésor. Dissimulés un peu partout en ce lieu se trouvent divers outils nécessaires au forgeron pour réaliser son travail. Certains de ces objets peuvent facilement être trouvé, étant gros et lourds, comme les enclumes, d'autres seront plus difficiles à discerner, telles quelques pinces. Pour vous aider, vous aurez ceci.

Leaic désigna d'un geste des aimants posés sur une table, de la taille d'un ballon. Un fin sourire étira ses lèvres pendant qu'il rajoutait quelques instructions.

Je précise aussi que pour les personnes intéressées pour participer au concours de réalisation de forge un peu plus tard dans la journée, elles peuvent d'hors et déjà s'inscrire auprès d'Haimric, à l'entrée des Serres. Si d'autres préfèrent jouer le rôle de jury, c'est auprès de moi qu'il faut se faire connaître. Et maintenant, que la chasse aux trésors soit ouverte ! Bonne chance.

Déroulement
du RP


Ceci est un RP pour tous pour officialiser l'ouverture du Domaine Liddell, lieu personnel, forge et école de forgeron. Il est ouvert à tous, tout le monde peut poster. 
→ Les activités se déroulent sur une journée entière, réparties sur les deux mois que durera le RP pour tous. Le programme est à peut prêt celui-ci
* 1er et 2ieme semaine du RP : récoltes des matières premières et minerai
* 3ieme et 4ieme semaines : chasse au trésor dans le domaine pour récupérer les outillages NOUS SOMMES ICI
* 5ieme et 6ieme semaines : concours de travail sur et avec du métal, avec proposition de PNJ forgeron pour aider ceux qui n'y connaissent rien. Deux catégories :
° œuvre d'art
° objet (armure, arme autre)
* 7ieme et 8ieme semaines : Décision du jury, récompense, fin de la fête.
→ C'est la deuxième phase des activités, la chasse aux trésors pour retrouver les outils nécessaires pour le travail, à l'aide d'aimant géant.
→ On est en fin de matinée, dans la serre, il fait bon vivre, assez pour qu'il y ait des plantes vertes partout.

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[Rp pour tous]Entre feu et glace, le Royaume du Forgeron

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