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 [Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.

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Mer 08 Oct 2014, 20:31

Les connaissances de Reaven sur les Alfars étaient bien maigres. Il les savait élitistes et avec un talent certain pour la politique. Il n’avait cependant jamais entendu parler de d’Alfars baladin, et Castellan ne correspondait pas tout à fait avec la vision que l’ange avait d’eux. Il les imaginait pragmatique, froid, sarcastique, manipulateur avec un soupçon de méchanceté et de malice. Castellan était l’opposé de cette description, comme quoi, il ne fallait pas toujours se fier aux préjugés. La remarque de l’Alfar accentua la première impression que Reaven avait eu à son sujet : il connaissait son métier, il semblait avoir beaucoup réfléchit à la manière d’améliorer ses spectacles et à la façon d’y insérer le public. Sa façon d’expliquer était simpliste, mais néanmoins exacte. Qui n’a jamais rêvé de partager une danse, ou quelques pas sur scène avec son artiste préféré ? «Hum. Et je suppose que, comme ils ont envie  de faire partie du spectacle à leur tour, cela les pousse à revenir encore et encore jusqu’à ce que cela se réalise. C’est tout de même un brin manipulateur. » D’après ce qu’il avait compris de la brève explication, l’artiste utilisait le public pour rendre envieux les autres membres n’ayant pas été choisi. Etant un ange, l’envie faisait partie des sentiments proscris et interdits, et l’utiliser pour augmenter la popularité d’une pièce lui paressait être à la fois intelligent, car cela marchait, et à la fois déplaisant car ils utilisaient le public comme marionnettes. Il n’hésita pas longtemps avant d’émettre ses doutes au danseur. « Vous ne trouvez pas limite d’utiliser le public à son insu afin d’améliorer la performance de vos spectacles ? Certes cela peut le rendre plus intéressant et surprenant, mais la jalousie qui en découle peut-être dangereuse. Vous n’avez jamais eu de problèmes de quelconques fans voulant à leur tour briller sur scènes enviant leur confrères plus chanceux ?»

Ils atteignirent rapidement le buffet et l’ange s’empressa de se resservir un autre verre d’eau. Il n’était pas habitué à l’alcool, et ne préférait pas savoir quel effet ce breuvage pouvait avoir sur son organisme. Notamment dans une salle de spectacle pleine comme celle-ci. Reaven hocha la tête quand Castellan poursuivit, et but une gorgée d’eau froide. Son rythme cardiaque reprenait doucement son allure habituelle, signe que la fatigue disparaissait. « Quelle dommage que votre trio ne soit pas assez connu. De tous les spectacles que j’ai eu l’occasion de voir, vous n’êtes pas parmi les plus mauvais, loin de là. » L’ange reprit une lampée d’eau. « Enfin, je suppose qu’être un Alfar ne doit pas vraiment aidé dans ce métier… » Il dit ces mots sur un ton plus triste qu’il ne l’aurait souhaité, mais il n’avait jamais su tolérer les injustices liées aux races. Pourquoi un individu ne pourrait-il pas faire ce qu’il a toujours eu envie de faire, sous prétexte que les autres membres de son espèce n’agissent pas de même ? « Je ne suis pas non plus allé à de nombreuses fêtes comme celle-ci, mais je la trouve divertissante. » Il ne préféra pas en dire plus, peut-être parce qu’il n’y avait pas grand-chose à dire de plus. Beaucoup de personnes semblaient aimer les divertissements proposés, d’autres visitaient les lieux, d’autres mangeaient, buvaient ou riaient. Tout le monde appréciait la soirée à sa façon, et c’est comme cela qu’il imaginait une fête réussie. Quant à la nature du palais et de ses origines, l’ange en avait vaguement entendu parler mais cela ne l’intéressait guère.

L’Alfar le lança sur un autre sujet : la protection des humains par les Anges. « C’est un peu plus difficile que cela. Les Anges ont juré de protéger les humains, et certains d’entre nous sont étroitement liés à ces derniers, leur servant un peu de garde personnel si vous voulez. » Le terme n’était pas bien choisi, mais il avait du mal à décrire ce lien si spécial pour les siens. De plus, il ne souhaitait pas parler des autres propriétés de ce lien si spécial et unique unissant l’humain et son ange gardien. « Concernant les autres races, il n’existe pas de tel lien. Il n’y a donc pas d’ange protégeant spécifiquement un Alfar, ou même un Elfe. » Un léger sourire apparut sur son visage. « Mais cela ne nous empêchera pas d’aider l’un des votre si il est dans le besoin ou dans la difficulté, n’ayez aucune crainte. » L’ange se redressa et posa son verre vide sur la table du buffet. « Vous avez dû voir des choses remarquables durant vos voyages, pouvez-vous m’en parler un peu ? » L’ange était friand des aventures d’autres personnes, cela lui permettait d’avoir un avant-goût sur un lieu avant de s’y rendre soi-même. Et puis, Castellan semblait être un bon compteur et un homme plein de ressources. 

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Mer 08 Oct 2014, 23:41

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« Au revoir, Noé ! ». Il n’en revenait pas. « Au revoir, Noé ! Ah, et au fait, je t’enverrais une note pour te briefer sur mes dix-huit ans d’absence. On se fera une bouffe à l’occasion, gamin ! ». Il y avait une part de mauvaise foi, mais le Déchu n’était pas non plus dupe ; c’était sa mère, et en guise de première rencontre, ils avaient discuté – si on pouvait appeler ça une discussion – en tout et pour tout, deux minutes. Il fit une grimace et poussa d’une voix aigüe : « Bien sûr, pas de souci maman ! Je vis bien de pas avoir de parents, t’inquiète ! Ravi de savoir que j’ai des frères et sœurs partout ! Et sinon, la ceinture de chasteté, bien ou bien ? ». Il jura bruyamment en donnant un coup de pied dans un buisson. L’impudent végétal n’hésita pas à riposter en traçant sur sa peau une longue estafilade sanglante. « Oh bordel. Tu vas prendre cher. ». L’instant d’après, il dégainait sa pelle et réduisit la plante à l’état de brindilles. C’était peut-être excessif, mais c’était excellent pour passer ses nerfs sur quelque chose. Un humain aurait riposté, et c’était tout de suite bien moins reposant quand on vous rendait les coups. Il s’acharna quelques instants, avant de tomber contre un arbre, soufflant comme un bœuf. « f*is ch*er. ». Il s’était attendu à si peu qu’il n’avait pas imaginé une seconde pouvoir être déçu ; et pourtant, si. Ah, il pouvait être fier de sa mère, ça, c’était une certitude. Elle était outrageusement belle, visiblement à des années lumières de lui en ce qui concernait l’intelligence, et de tout ce qu’elle avait dit, ou du peu qu’elle lui avait dit, il n’avait pas pu déceler quoi que ce soit d’insensé. « Trouver sa place » ; ça sonnait si simple, dans sa bouche. Comme s’il pouvait s’arrêter, croiser les jambes et avoir l’illumination divine. Un bourdonnement sourd s’éleva à sa droite, du côté du buisson dévasté, et il se frotta l’oreille pour le faire partir, sans succès. Il tourna donc la tête en baillant, et referma bien vite la bouche. Sous les feuillages, les fragments de ce qui avait été une ruche vibraient d’insectes en colère. Soudain, la Paresse ne semblait plus se faire sentir ; il jura une nouvelle fois et sprinta dans la direction inverse. Ce qu’il pouvait haïr les journées comme ça.


Eerah suspendit son dernier geste, et laissa la Ridere terminer son mouvement, gracile. Il était à peine essoufflé, le rythme les avait entrainé bien plus loin que la simple valse de circonstance. Et il ne lui en fallait pas plus pour se faire une opinion. Ils avaient tout à gagner à cohabiter. Cette peau, ce corps, il n’avait jamais eu quelque chose de semblable sous la main, et c’était tout bonnement fascinant. Contrairement à ce que colportaient les ignorants, ils n’étaient pas gelés, leur cœur battait comme le sien, leur souffle n’était pas empoisonné ; c’était d’ailleurs l’inverse, chaque fois que la jeune femme respirait, elle exhalait l’air pur du Continent des Glaces, la fraicheur de ses neiges. Avec le même charme qu’il aurait usé pour une humaine, il recula d’un pas, et amena la main de la femme au sourire jusqu’à ses lèvres, sans la toucher. Aucun mot n’aurait pu leur permettre de se comprendre, aucune langue. C’était un sentiment étrange ; d’ordinaire, même entre deux races aux dialectes bien distincts, on pouvait toujours trouver des racines communes, des termes semblables à d’autres. Mais avec les Ridere, c’était autre chose. La racine commune, c’était eux, même l’Anatæma devait partiellement s’en inspirer, et des milliers d’années avaient rendu tout échange entre les deux impossible. Ils étaient prisonniers d’une cage que seules des décennies d’études et d’échanges pourrait peut-être briser. Et encore, songea-t-il en écoutant les Ridere communiquer, peut-être n’étaient-ils pas faits pour communiquer. Au moins la valse se passait de ce genre de fioritures. Eerah relâcha sa main, et recula pour laisser place à d’autres danseurs, s’écartant en direction du buffet. L’avenir des relations entre les races humanoïdes et les habitants du Continent des Glaces n’était pas la seule problématique au centre de son attention. Il y avait également cette odeur tenace qui lui fleurait le nez depuis quelques minutes déjà. L’odeur de la luxure, l’odeur de Mitsuko Taiji.

728 Mots.


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Jeu 09 Oct 2014, 23:10

La réponse de Reaven était prévisible mais néanmoins compréhensible, surtout pour un ange ; exploitation de la soif de célébrité et de merveilleux des gens.

« Le public sera envieux mais pas assez jaloux pour perturber le spectacle, du moins si la prestation est correctement assurée. Le tout est qu'ils soient partagé entre le désir d'y participer et celui d'y assister, le fait d'être exposé aux yeux de tous est aussi attrayant que déroutant, je pense que vous avez eu l'occasion de vous en rendre compte lors de notre numéro. »


Ça restait manipulateur certes et pour un homme dédié à la défense des vertus il était clair que ce n'était pas satisfaisant.

« Le métier d'un artiste itinérant consiste à distraire les gens, ce qui implique de comprendre leur psychologie, comment ils réagissent... ce genre de choses. On peut considérer que c'est de la manipulation mais d'une certaine manière c'est notre travail. »

C'était une vision assez sombre de la profession puisqu'elle ne mettait pas tellement en avant l'aspect pratique artistique, mais cette nécessité était assez évidente pour je la nomme pas. L'ensemble formait cette admirable compétence que l'on appelait le sens du spectacle.

« Le public le sait, inconsciemment mais il le sait ; de la même manière qu'il sait que les chansons, les gestes et les légendes qui leur sont comptés ne sont pas la stricte vérité mais une version revisitée d'une histoire vraie. »

Je me resservi un verre de cet étrange, mais appréciable, breuvage avant d'aviser un plateau de petits fours. J'en escamotais un au passage que je jetais en pâture à mon palais, lequel le trouva fort satisfaisant. J'écoutais toujours les propos de Reaven, cette fois des compliments sur notre jeu, bien que teinté de regrets à notre sujet

« Cette méconnaissance n'est due qu'à une chose : la jeunesse de notre troupe ; nous opérons depuis moins d'un an et il y a encore peu de temps notre trio n'était encore qu'un simple duo. On me fait assez peu de remarques quand à ma vraie nature, entre mon nom, peu elfique, mes manières et ma nature d'acteur rares sont ceux à me voir comme un alfar. Dans les cas où on le remarque on me prend d'abord pour un elfe. »

J'avais parlé d'un ton badin mais je sentais que le sujet touchait sincèrement l'ange, cela me forçait à réviser l'opinion un peu extrême que mon éducation avait forgé au sujet de ces créatures célestes. Elles étaient certes les soldats des dieux dits bénéfiques, mais elles n'en restaient pas moins attentives à toutes les créatures, moralement en tout cas.
Je laissais Reaven se replonger brièvement dans ses pensées pour observer comment les choses se passaient autour de nous et vit Acélion qui se dirigeait vers nous, ayant visiblement terminé ces affaires.

Puis l'ange me donna la réponse à la question que je me posais, techniquement elle me fermait une porte, comme je le craignais, mais pas toutes, il en restait une. Ceci dit il fallait que je la saisisse au plus vite, l'illusionniste approchait.

« Et si la personne est la descendante directe d'un être humain ? N'est-il pas possible que la protection s'étende à la descendance ? »

J'avais parlé un peu vite, un ton légèrement trop suppliant, un faux pas terrible mais le temps me pressait trop. Beaucoup trop car Acélion arriva finalement à notre hauteur, de manière un peu brusque je décidais donc de répondre à l'autre question de Reaven, en priant pour qu'il ne relève pas la mienne :

« J'ai vu des choses étranges oui, comiques également... Je dirais que la plus remarquable fut une aventure assez récente, nous étions dans une tour pour nous abriter d'un orage lorsque nous croisâmes une tribu de lutins qu'un magicien s'amusait à transformer en portes. Nous avons fait notre petite enquête sur le sujet et avons découvert que le magicien cherchait à rentrer chez lui en trouvant le portail adapté et qu'il ne faisait que rendre aux lutins leur forme d'origine, altérée par la tour, avant de les transformer en vaisselle pour éviter de se tromper de porte. »

Je continuais ainsi quelques instants à raconter notre aventure au sein de la tour inconnue et de cette histoire qui, si elle faisait une bonne anecdote à raconter, ne serait jamais l'objet d'une chanson. Encore que...

« Castellan je crains que tu n'importunes ton public ; il serait dommage qu'un homme de ton talent ne sache quand s'arrêter. »

Il était déjà impénétrable de base, alors avec son masque lire son expression relevait de la délicieuse utopie. Il m'était arrivé d'avoir le dessus sur Acélion dans certains domaines précis mais celui était trop personnel pour que je m'y risque ; mieux valait battre en retraite maintenant plutôt que d'écrire une certitude. Je m'inclinais devant l'ange et prit congé. Je pouvais sentir peser le regard de l’illusionniste sur moi.



801 mots
4e message

Gain demandé :
- Une maison portative (une fois activé, ce pouvoir vous permettra de faire apparaître une petite maison où que vous soyez – il y a tout dedans).

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Ven 10 Oct 2014, 01:57

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 4 876949validationpartieIVEvent1

-Allée maman, dépêche-toi on est déjà en retard en plus. Si tu continues à trainer, on va arriver quand tout sera fini et ce ne sera pas marrant.

Je soupirais devant l'impatience de ma fille, comment est-ce qu'une petite puce ainsi, qui n'avais pas beaucoup dormis de la nuit qui plus est, pouvait encore avoir autant d'énergie alors que j'étais personnellement complètement vidée de toute énergie ? Enfin si je ne voulais pas continuer à me faire disputer par cette demoiselle, je n’allais pas vraiment avoir le choix de me dépecer un minimum. Surtout qu'elle avait beau râler, elle ne me semblait pas vraiment prête elle aussi. J'étais persuadée d'avoir vu deux chaussures différentes à ses pieds.
Mais je pouvais comprendre son impatience. C'est dernier temps, elle ne m'avait pas beaucoup vue, pour ne pas dire pas du tout, du coup mademoiselle était toute contente de savoir que l'on allait enfin pouvoir passée une soirée toutes les deux dans un bal. Elle me parlait des dances qu'elle voulait faire, des personnes qu'elle aimerait revoir, elle avait fait quelque connaissance à force de m'accompagnée dans certain endroit, même si je savais qu'il y avait beaucoup de chance qu'elle continue a me coller comme elle le faisait depuis mon retour, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Bon le seul truc, c'est que je ne comptais pas y allée vraiment seul, je n'étais plus capable de la suivre partout si elle commençait a vouloir jouer les aventurières.
Mais je me demandais quand même qu'était-ce réellement cette invitation, c'était à cause de ça que je n'avais pas encore pris le départ, je ne savais pas de qui elle venait, tout ce que je savais, c'est que j'avais reçu une invitation et que même si je connaissais le lieu, elle n'était pas signée. J'avais trouvé ça étrange à vrai dire, mais en même temps peut-être était-ce simplement par ce que la personne n'avait simplement pas envie de se faire connaitre ? C'était tout aussi dommage, car c'était une assez bonne idée, ça allait vraiment permettre à tout le monde de tournée la page sur ce qui s’était passé ces derniers temps.
Je finis par voir Ysirion arriver avec à son bras Alicia qui s'amusait une nouvelle fois à se balancer sur ce dernier, je remarquais qu'il avait quand même une grande patience pour arriver à supporter ma chipie de fille à longueur de journée, mais bon, ça semblait leur convenir.

- Tient, tu tombes bien. Je me demandais si tu accepterais de m'accompagner à ce fameux bal. J'aimerais avoir quelqu'un pour m'aider à surveiller la tornade. Et puis ça te permettra de sortir un peu aussi qu'est ce que tu en penses ?
-tu me propose d'aller à un bal avec toi ? Me ferais-tu confiance ou serais tu simplement devenue complètement folle ? Enfin, je vais aller me changer dans ce cas. Je ne traine pas.

Étrangement, même si je savais qu'il avait dit ça a la rigolade, je savais qu'il fallait que je me méfie de son comportement, mais j'avais peut-être fait une bêtise en lui demandant. Je savais comment il était avec les femmes, du coup je venais de donner le bâton pour me faire battre, car au lieu d'un, j'aurais deux enfants a surveillé. Enfin je terminais rapidement de préparer ma fille et on l'attendit pour se mettre en route.
Une fois qu'il fut là, on accélérait une nouvelle fois, Alicia étant trop impatiente pour rester tranquille. Du coup on arriva plus tôt que prévu, même si effectivement ça avait déjà bien commencé. Je m'étais arrêté quelque peu stupéfaite en arrivant, je venais de croisée une de ces créatures, mais elles étaient différente dans leur comportement, a mes yeux, c'était comme si elles étaient là, mais sans être vraiment là, enfin bref c'était assez étrange en faite. J'espérais que l'on n’était pas bêtement tombé dans un piège.

-Maman, y a un jeu dans la forêt enchanteresse, je peu allez y participer s'il te plaie ? Je te promets d'être sage.
— d'accord, mais pas un pied dans le sous-bois d'accord. C'est dangereux là bas.

Je connaissais bien « l'histoire » de ces deux lieux et le deuxième n'était guère rassurant, surtout avec ce que j'avais entendu après le conseil. Je ne voulais pas qu'elle commence à se mettre en danger inutilement. Je voulais demander à Ysirion de l'accompagner, mais ce dernier avait déjà disparu.

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Ven 10 Oct 2014, 02:42

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Mais bon sang qu'est ce que je venais foutre ici, je savais pourtant que ce n'était pas vraiment le genre d'endroit que j'aimais fréquentée, alors pourquoi diable avais je accepter de venir me perdre ici ? Sérieusement j'avais limite envie que d'une chose, c'était faire demi-tour et rentrée tranquillement chez moi, même si je savais qu'il y avait encore beaucoup a faire pour le moment. À vrai dire, peut être que ce n'était pas plus mal de me retrouver ici, on pouvaient estimée quelque part qu'ainsi j'avais la paix et que personne n'était là pour me dire ce que j'avais encore a faire. Heureusement d'ailleurs, je ne suis pas certaine que j'aurais vraiment supporté à vrai dire, surtout pas en ce moment.

-Allons sourit, ce n'est pas si mal et puis, maintenant il faut bien que tu te dises que tu es obligé de participer à ce genre d'événement. Même si toutes ces passées vites aèrent ta nomination, c'est assez vrai.
-Et depuis quand tu aime venir a ce genre de soirée toi ? Si j'avais su, j'aurais peut être pu simplement d'envoyer comme représentant et la chose était réglée. Au moins j'aurais la paix et je n'aurais pas à supporter tes moqueries.

Adonis souris comme fière de lui, il savait que quelque par j'étais coincer pour son plus grand bonheur, on avait beau être du même sang, se tirer dans les pattes restaient notre jeu préféré actuellement. Jeux qu'il gagnait trop souvent à mon gout. Mais bon, actuellement je n’avais pas d'autre choix que de supporter.
Je regardais alors le monde qui passait son temps à s'amuser. Il n'y avait rien a faire, les bals ce n'était vraiment pas pour moi et je m'étais jurée de réduire en cendre le premier qui insisterait un peu trop pour m'inviter a dansé, même si j'espérais que ma mauvaise humeur suffise a convaincre les autres de m'approcher, mais bon je savais aussi qu'il fallait que j'arrive a me détendre. Comme le disait Adonis, peut être que j'arriverais a m'amuser un peu, si je voulais bien faire l'effort de m'amuser justement, mais vu que j'étais déjà venue ici presque contre ma volonté, fallait ne pas non plus me demander un miracle, mais qui sait tout peut encore arriver.

-Si tu t'ennuie, pourquoi est-ce que tu ne va pas dans le sou bois. Non seulement ça te permettra de connaitre un peu mieux le lieu que tu as réussi à obtenir, mais en plus, ça te permettrait de t'amuser, j'ai cru comprendre que le but du jeu était de blesser quelqu'un.
-Oui, mais il ne faut pas allée trop fort, on doit être raisonnable et tu sais bien que ce n'est pas vraiment mon genre n'est-ce pas. De plus si maintenant quelqu'un arriverait a me blesser moi, je risque de me retrouver contrainte a dansé ou a devoir quelque chose. Les règles du jeu, ça s'écoute jusqu'au bout.
-Et depuis quand un démon obéi aux règles ? Tu sais te soignée non, tu fais semblant de rien et tu dis qu'il ta rater, c'est aussi simple que ca et puis avec ca, se sera peut etre eux qui te devront une faveur, enfin fait comme tu veux.

Simple, je n'en étais pas vraiment certaine, je me doutais bien que je ne serais pas la seule à penser à cette possibilité, mais je me doutais aussi qu'il y avait certainement quelque chose de prévu pour justement éviter toute forme de tricherie. Enfin, j'étais quand même bien contente qu'il y eût cette partie du jeu, car je savais qu'à l'opposée il y en avait un deux fois plus chiant. Sérieusement, comment est ce que l'on pouvait trouver amusant le simple fait de jouer a attrape moi dans la forêt enchanteresse. Enfin, je ne pouvais même pas entrer dans ce lieu alors bon, c'était vite réglé.
Après quelque instant de réflexion, je regardais ma panthère qui dormait à mes pieds et lui fis signe que l'on allait se mettre en route. J'allais quand même allée dans les sous-bois maudits, voir ce que ça donnait et puis je comptais sur la vigilance de Kiata pour réussir a me prévenir si quelqu'un venait a s'approcher un peu trop près de moi. Fallait juste que j'arrive a resté modérée, pour une première apparition, on allait éviter de me faire remarquer de trop n'est-ce pas ?



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Ven 10 Oct 2014, 15:38

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Je ne savais pas vraiment si c'était une bonne idée de devoir me rendre la bas. Surtout accompagnée de lui. Mais en même temps j'avais envie de voir si tout ce qui avait été raconté était vrai, j'avais envie de savoir si ces fameuses rumeurs étaient réellement fondées ou si c'était encore un plaisantin qui avait voulu faire tourner tout le monde en bourrique. Et pour ça, il n'y avait pas vraiment d'autre solution que de m'y rendre. Mais comme mes parents avaient sois disant autre chose a faire, je n'avais pas d'autre choix que d'emmener mon fils avec moi. J'espérais seulement qu'il allait se tenir tranquille le temps de cette soirée, car ces derniers temps il était de plus en plus agité à mes yeux.
J'arrivais alors à proximité du château des cavaliers sans tête. Enfin ce qui avait été jadis ce fameux château. En effet, beaucoup de monde avait commencé a me dire que le château n'était plus, qu'un autre avait pris sa place et que ce dernier était rempli de mystère, car personne ne savait comment il était apparu là. Il est vrai que ça ne devait pas être quelque chose de courant. L'autre château avait lui été complètement détruit et maintenant on en trouvait un complètement inconnu à sa place. C'est pourquoi dès que j'avais vu l'invitation j'avais eu envie de m'y rendre, même si je ne savais pas vraiment qu'est ce que j'allais y faire une fois arriver. Mais bon.
Je mis une nouvelle fois en garde mon fils de se tenir tranquille et je rentrais. Étrangement la première chose que je remarquais, c'était ces créatures. Je ne comprenais pas vraiment. Je m'étais montrée méfiante, normale me direz vous après tout ce qui c'était passé avec elles. Mais elles ne me semblaient plus du tout agressives et je n'arrivais pas a comprendre pourquoi ce changement. Après cette pluie de magie qui avait ramené les choses a leur état normal, on avait tout simplement plus entendu parler d'elle, c'était comme si elles avaient simplement disparu sans laisser de trace. Je ne m'en étais pas plainte, bien au contraire, ça m'avait même soulagé mes bons.
Dans tous les cas, du moment qu'elle se tenait tranquille, je supposais que je n'avais rien à craindre. Je regardais alors le monde qu'il y avait. Il y avait peut-être des personnes que j'avais déjà croisées, mais il ne me semblait pas qu'il y avait des personnes que je connaissais vraiment. Quelque part c'était un peu dommage, ça m'aurait plus d'avoir quelqu'un à qui parler. Car depuis que j'avais été coincée dans cette partie sombre de moi même, j'avais comme une sensation étrange, comme si c'était tout à fait normal pour moi de vivre ainsi et quelque part ça me faisait peur, car non a mes yeux ce n'était pas normal, pas avec l'éducation que j'avais reçue étant enfant. J'espérais que ça passerait assez vite.
Mais au bout d'un moment, quelqu'un nous expliquait un jeu qui avait lieu en ce moment. Certaines personnes se baladaient soit dans le sous-bois, soit dans la forêt. Si on les retrouvait et blessait pour le premier lieu, et attrapait simplement pour le deuxième. On avait droit à réclamer une danse à cette personne, voir même un service pour ceux du sous-bois. Je ne savais pas pourquoi seulement eux, mais bon. Quelque part ça ne m'intéressait pas, surtout que je ne savais pas quelle partie m'était accessible en faite. Car oui le château avait changé, mais est-ce que les règles de ces deux lieux aussi ? J'avais quelque doute là-dessus, du coup je ne savais pas vraiment qu'elle partie m'était accessible, ou je ne voulais pas le savoir plus tôt.
Mais bien sur mon fils lui voulait y participer, je ne savais pas trop quoi faire, car pour lui il n'y avait aucun doute. En temps que démon, c'était clair qu'il n'aurait accès qu'au sous-bois et quelque part je trouvais ça dangereux, car ce n'était qu'un enfant. Je lui expliquais alors que je voulais qu'il attende un peu, que l'on allait voir s'il n'y avait pas d'autre chose de prévue et qu'après il pourrait y aller si ça lui chantait. Mais qu'il devait se montrer un peu patient. Je cherchais alors de quoi nous désaltérer pour le faire patienter davantage. Athéna qui nous avait accompagnée c'était refugier dans nos jambes, visiblement pas vraiment rassurée.


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Ven 10 Oct 2014, 16:52

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-Mais pourquoi est-ce que tu veux absolument m'emmener là-bas, tu sais très bien que je ne suis vraiment pas a l'aise quand il y a trop de monde.

La petite fée ne prit pas mes remarques en compte, se contentant simplement de sourire face à mes nombreuses plaintes. Sans que je sache réellement pourquoi, mademoiselle c'était réveiller un beau matin, c'était dépêcher d'allée chercher quelque chose et m'avais alors demandé de l'enfiler. Ma tête quand j'avais remarqué qu'il s'agissait d'une robe de bal. Je trouvais cela complètement aberrant qu'elle ose m'acheter ça, surtout sans vraiment me demander mon avis, mais le pire restait à venir et je devais bien avouer que je ne l'avais vraiment pas vu venir pour le coup. En même temps elle était totalement imprévisible.

-Tu enfile ça et tu te tais. Tu as bien dit que tu voulais changer de vie non ? Ben c'est le moment, car il n'y a rien de mieux qu'un beau bal pour ce faire et je suis certaine que tu pourras essayer de t'amuser. Bon d'accord tu ne connais pas ce mot, mais quand même, ce n'est pas dramatique. Allée ne traine pas, je n'ai pas envie d'être en retard.

Ce n’était pas vraiment d'abord, je savais ce dont ça voulait dire s'amuser, même si je n'avais jamais vraiment eu l'occasion réellement de le faire. Mais est-ce qu'elle était vraiment obligée de me le rappeler à tout moment, je trouvais cela un peu lourd, surtout qu'elle savait que je ne me sentais pas vraiment bien pour le moment. Mes changements de statut m'avaient donné le tournis et je ne savais plus ce que j'étais exactement.
En plus elle en profitait du coup, car elle se savait plus forte que moi. Je lui avais alors tiré la langue avant de commencer à me changer. Ce n'était vraiment pas de chance pour moi quand même, la seule personne que j'avais trouvé et qui acceptait de m'accompagne se trouvait d'être une petite fée quelque peu insupportable quand elle s'y mettait. Elle par compte, elle fut assez rapidement prête a ce que je vis. Je ne savais pas vraiment si c'était pour moi ou pour elle qu'elle voulait que l'on aille là-bas. Sans doute pour les deux, même si elle ne me le dirait pas concrètement. Je m'apprêtais alors le plus rapidement possible, sans vraiment savoir ce que je faisais vraiment, mais bon.
On se mit alors en route vers le château où avait lieu la réception. Je m'étais posé beaucoup de questions, surtout que ce fameux château était censé être détruit maintenant, alors comment, est-ce qu'il pouvait encore être là. Enfin quand on arriva je compris que je n'avais pas vraiment raison, car le château en lui même était vraiment différent de ce que je connaissais à la base. Bon d'accord je ne l'avais vu qu'une fois, mais c'était largement assez pour savoir que ce n'était absolument pas le même. Décidément les événements de ces derniers temps avaient bien changé notre monde et pas seulement moi. Qu'est ce que j'allais encore découvrir à force de voyager de la sorte ?
Je demandais alors à la fée ce que j'étais censée faire à un bal, car elle devait bien se douter que je n'avais aucune éducation à ce niveau-là. Elle s'arrêta un instant, comme si je l'exaspérais.

-Je te l'a dit, t'amuser tout simplement. Tu danses, chantes si tu veux, en espérant que tu as une belle voix. Tu peu allée rencontrée du monde aussi ou simplement profitée. Enfin dans tous les cas je ne veux pas te voir planter comme un piqué après une heure, comprise ?

Mais c'était quoi ces menaces ? Mais en tout cas son regard et son expression générale me firent bien rire. Elle n'était vraiment pas croyable quand elle s'y mettait en faite. Mais bon je savais qu'elle faisait ça pour moi, j'allais donc essayer de lui faire plaisir. Je rentrais alors dans la salle de bal et je me demandais ou ce que je devais me rendre. Je finis alors par trouver un petit coin tranquille ou j'allais pouvoir observer pendant un petit moment. Après tout elle m'avait donné une heure et si je voyais que ça n'allait vraiment pas peut être qu'elle me laisserait m'en allée qui sait ? Bon là je crois que je me faisais une belle illusion, mais quand même.


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Sam 11 Oct 2014, 16:05

Visiblement, ce qui était sorti de la bouche de Cemilia sous le nom de paroles anodines fut reçu d’une toute autre manière chez Elros. Non sans marquer un certain mépris, le Vampire se mit à arguer à propos de la paix, de la guerre, rebondissant sur les propos badins de l’Orisha. Chaque mot était une flèche de vérité, chacune d’entre elle se logea avec justesse dans le cœur de Cemilia.
Le regard de la jeune femme délaissa son énergie pétillante, factice. Inutile de se dissimuler sous des sourires et des courbettes lorsque l’on était percé à jour en quelques phrases de froide réalité. Avait-elle réellement cru, réellement espéré, qu’une fois la guerre passée, il lui suffirait de se mettre dans la peau d’une femme mondaine et insouciante pour devenir telle quelle ? Une once d’elle-même avait-elle été convaincue qu’elle pourrait oublier ainsi le passé, noyer le présent, se faire miroiter un futur qui ne serait que mirage ?
Et était-elle à présent capable d’assumer l’évidence ?
Cemilia détourna les yeux du regard dichromatique de son interlocuteur, incapable de soutenir plus longtemps cet examen approfondi de son être. Elle qui avait toujours été un être aussi complexe à démêler qu’une pelote de laine, elle qui avait toujours médité en profondeur chaque aspect de l’existence, s’était perdue dans le labyrinthe de la superficialité pour oublier les marques que portait à présent son âme. Fermer les yeux était tellement plus simple que faire face.
C’était précisément le phénomène, qui, une fois de plus, se répétait en Cemilia. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux, elle luttait contre la vérité, trop à l’aise dans le mensonge de sa vie qu’elle avait elle-même bâti de toutes parts.
Misérable.
Pas aujourd’hui. Elle ne voulait pas se confronter à ses responsabilités aujourd’hui. Demain. Plus tard.
Pas aujourd’hui.
Cemilia releva le regard vers Elros, sa vivacité retrouvée.
-Tes paroles sont justes, déclara-t-elle, et ton avis rejoint le mien. Je me suis sans doute mal exprimée lorsque j’ai voulu expliquer les raisons de ma venue ici…
Elle marqua une légère pause, balayant la grande salle du regard sans s’arrêter sur le monde qui la peuplait.
-Évidemment, la fin de la guerre n’est pas synonyme de paix, et encore moins de la fin de toute souffrance. De tous temps, les Hommes ont souffert, que ce soit en temps de guerre ou non, et c’est une règle qui est loin de changer.
Nouvel arrêt, le regard de Cemilia retrouva celui d’Elros, et un sourire retourna se loger sur son visage.
-J’entendais plutôt la fin de mes malheurs personnels, étant donné que la question m’était adressée.
Encore un mensonge. Dit plus à l’intention de la jeune femme elle-même qu’à Elros.
Seulement un demi-mensonge, rectifia Cemilia en son for intérieur.
L’Orisha esquissa un pas, brisant sa longue immobilité, et lança soudain à son interlocuteur :
-Sur ce, je vais explorer d’autres recoins de ce lieu fascinant ! C’était un plaisir de parler avec toi !
Et, sans plus de cérémonie, elle tourna les talons et disparut dans la foule.
Naturellement, elle n’avait pas décidé sur un coup de tête qu’elle voulait abréger cette discussion. Si celle-ci s’était poursuivie, ses deux acteurs auraient inévitablement fini par mettre le doigt sur des questions méritant une réflexion approfondie, abordant précisément le genre de sujets dont Cemilia ne voulait surtout pas entendre parler. Argumenter nécessitait de la profondeur.
Elle voulait de la superficialité.
Sans se retourner, elle s’enfonça de plus en plus dans la foule, en quête d’un nouvel inconnu – ou nouvelle inconnue – avec qui faire connaissance, et discuter de sujets superficiels.

595 mots.


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Sam 11 Oct 2014, 16:34

La réponse de Castellan ne le satisfaisait pas complètement, mais il ne préféra pas répliquer. S’aventurer sur cette pente glissante se comparerait à la critique de son métier, métier qu’il semblait adorer et dont il était très fier. L’expression du visage de l’ange montrait bien évidemment ses doutes, il se demandait notamment ce qui se passait lors d’une prestation qui n’était pas correctement assurée. De son point de vue, il était évident que cette manipulation n’était pas obligatoire, car si le spectacle était bon, réellement bon, le public n’aurait pas à envier d’autres personnes pour avoir un prétexte pour revenir au spectacle. Enfin, c’est ce qu’il pensait sur le moment, mais contrairement à la personne qu’il côtoyait actuellement, il n’avait pas réfléchi à la question. Quant à la déroute produite par la participation improvisée à un spectacle produisait, oui, il avait une vague idée de la question. Un mélange d‘excitation et de peur, d’appréhension et de frisson, de frustration et de soulagement lorsque la pièce s’arrête. C’était si difficile à décrire, mais si facile à ressentir lorsqu’on entrait dans la danse. Les paroles suivantes de l’Alfar le réconfortèrent un peu. Pas dans le fond, le registre utilisé montrait bien la manipulation du public par l’artiste, l’exploitation de leurs envies et de l’espérance d’y participer à son tour, de leur frustration et de leur excitation. Non, ces paroles ne semblaient pas rassurantes, mais la façon dont Castellan en parlait semblait montrer qu’il ne s’agissait pas de la partie du spectacle qu’il appréciait. Il semblait en effet préféré le côté artistique du spectacle, la danse, la musique, les sensations positives ressenties par le public.  Reaven fut enchanté d’apprendre que son appartenance à une race méconnue et pleine de préjugés n’entachait pas sa réputation, et ses talents d’acteurs. Le contraire aurait été dommage. Visiblement, le manque de renommée de ce trio était dû à sa jeunesse. « Nuls doutes que votre troupe gagne en visibilité dans les années à venir. Enfin, c’est tout le mal que je vous souhaite. » L’ange déposa son verre sur le buffet. « Avec un peu d’expérience et de temps, je m’imagine sans mal vous voir devenir un très grand artiste. » Reaven n’était pas du genre à mentir, et ces paroles étaient pleines de sincérité. Certes, il en pouvait lire l’avenir et donc ne pas savoir à l’avance ce qu’allait devenir ce jeune homme, il était persuadé que la détermination, la motivation et la passion de Castellan suffirait à étendre son groupe et à lui ouvrir des portes. Il sourit amicalement à l’Alfar, et prit à son tour un petit four trainant sur le buffet.

La suite de la conversation le laissa pantois. A demi humain ? Qu’entendait-il par là ? Même si une personne naissait de mère humaine et d’un père d’une autre race, le nouveau-né était soit l’un, soit l’autre. Il avait entendu parler d’hybrides dans des histoires, mais ce que l’Alfar évoquait, était la possibilité que cela existe réellement. D’ailleurs, parlait-il de lui, ou d’une tierce personne ? D’un point de vue esthétique et morphologique, Castellan ressemblait à un elfe, pas un humain. Cette question était des plus étranges. Il était d’autant plus étrange que l’Alfar enchaîna rapidement sur un autre sujet, racontant une histoire qu’il avait effectué, semblant totalement oublier la question précédente. Reaven ne l’écouta pas vraiment pensant toujours à ce qu’il lui avait dit précédemment.

L’un des compagnons de Castellan arrêta net la discussion, l’invitant à partir. L’ange, qui n’avait même pas remarqué la présence du second homme, sursauta légèrement. Il était vraiment étrange avec son ton froid, désintéressé et son masque… Reaven se redressa, et voyant les deux Alfars se préparer à partir, il les salua à son tour. « Au plaisir de vous revoir, que ça soit dans un autre de vos spectacles, ou ailleurs. » Il se rapprocha légèrement de Castellan et lui murmura quelques mots en passant. « Quant à votre questionnement, je me renseignerais. » Il avait bien l’intention d’en apprendre plus sur ces fameux « mi-humains », ce terme était étonnant, et la façon dont l’Alfar semblait le cacher à son ami l’intrigua. Il se dirigea de nouveau vers le buffet où d’un geste lent, il récupéra son verre. Il le remplit une nouvelle d’eau et en reprit une gorgée. Cette soirée devenait tout d’un coup très intéressante, et il savait exactement ce qu’il ferait une fois entré à la citadelle.

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Lun 13 Oct 2014, 13:23


Trois ombres s'approchaient du monument. Deux assez chétives, une troisième d'une certaine carrure. Cette dernière semblait cependant éprouver quelques difficultés à marcher, et dandinait par moments pour s'accrocher soit au petit vampire, soit aux rebords du paysage. Il grogna. Il en devenait pitoyable à voir, et il le savait. Néanmoins, l'apparence qu'il revêtait le rassurait, ainsi que l'appellation 'folie d'une nuit' qu'il ne cessait de répéter intérieurement, bien que la réalité n'ait rien d'aussi pervers que l'intonation puisse le laisser paraître. La conversation semblait animée, et plus ils se rapprochaient de la soirée battant son plein, plus la silhouette la plus imposante se plaignait, grincheuse. Dans son costume noir assez serré, il se croyait étouffer, et cette cravate d'une couleur rouge n'arrangeait en rien ses affaires. Il la desserra pour la peine. Sa crinière noire coiffée en arrière, avec seulement quelques mèches longeant ses tempes, le dérangeait outrageusement. Ses pieds criaient à l'infamie, enfermés dans ce réceptacle en cuir sculpté, puant le neuf. Il n'était pas du genre à faire passer l'éthique, ou l'esthétique, avant le confort, mais pour une telle occasion il fallait faire un minimum d'efforts. Du moins, d'après le petit être qui s'était bien amusé à ses dépends. L'orine, dans son apparat d'un gris très épuré, ne pouvait réprimait tout le comique que lui inspirait une telle vision.

« Bon sang, ce qu'il ne faut pas faire pour vous garder à l'oeil.. Et tout ça par ta faute ! » « Tu me cherches là.. N'est-ce pas une parfaite occasion de te civiliser ? L'élégance te réussit mon mignon ! » fit-il en ricanant, sachant qu'il risquait une bonne gifle à tout instant. Il reprit une dizaine de secondes plus tard. « Et pis, c'est Luka qui a tout gâché la dernière fois.. Moi je voulais en profiter un peu plus, mais il m'a abandonné comme.. » L'orine freina ses ardeurs, voyant quelques passants le détailler de près, non pas avec curiosité, mais plutôt avec un intérêt nocif qu'il ne comprit pas. Le grand gaillard cependant, n'en avait que faire de l'opinion des autres, et continuait, malgré lui et malgré tout, de brayer excuses et injures. « Et toi Luka.. La prochaine fois, t'as intérêt à faire preuve de plus de maturité.. T'imagines pas le choc en voyant le gamin rentrer en pleurant, et qui plus est seul. » Le vampire ne sut quoi rétorquer à cela, et Kyle évita de lancer de nouveau un échange qu'il se savait incapable de gagner. Approchant l'entrée principale, ils prirent des airs plus enjoués, ou en tout cas plus motivés. Le bleuté arborait cela dit un sourire résigné, quasi nostalgique à la vue du bâtiment ayant pris place après que le château des cavaliers sans tête se soit écroulé, ne soit devenu que gravas et poussière. Ce lieu sous lequel se reposaient ces merveilles de la nature qu'il n'oublierait pas de sitôt..

« On ne reste pas longtemps, alors fais ce que tu as faire, Kyle » lança le géant à la petite poupée, mais cette dernière ne l'écoutait déjà plus. Il soupira, la voyant se perdre dans la foule et percuter quelques convives dont il ne pouvait même pas distinguer les visages. Il s'installa, las, insatisfait. « Détends toi. Essaie de profiter de la soirée. Elle passera plus vite ainsi. » lâcha le jeune homme, croisant les jambes, assis sur une chaise juxtaposée à celle de l'homme. Ce dernier bouffa encore une ou deux fois, avant que le vampire ne décide à se lever. « Bon, j'en ai déjà marre de t'entendre. Debout. » L'homme s'exécuta, ignorant encore dans quel pétrin il s'était encore mêlé..

Se fourrant parmi l'horde d'invités pour se rapprocher du centre de la pièce, Luka freina devant un groupe de jeunes femmes, les abordant de son allure minaudière, assez charmante. Invitant l'une d'elles à danser avec son acolyte qui, selon ses dires, avait tout d'un gentleman et trépignait d'impatience d'échanger avec de si merveilleuses créatures l'honneur d'une danse, il prêta ses respects au couple bienheureux. Les saluant d'une main distraite et d'un sourire moqueur, il alla se poster devant le buffet, croisant le regard d'une jeune femme blonde d'une grande beauté, ou tout du moins d'un charme notable. Se disant que lui-même voudrait bien d'une cavalière pour 'tester' ses talents de danse améliorés, il alla l'aborder, sans pour autant nourrir à son égard quelque autre intention qui soit. « Bonsoir à vous. Pardonnez mon audace, mais je vous ai vu seule, et je me suis permis de venir vous tenir.. » bafouilla le jeune homme, laissant paraître toute l'ingénuité et innocence de sa personnalité, alors que cessait en arrière plan l'orchestre assourdissant, et tous les couples par la même occasion. « Que diriez-vous d'une danse ? Où avez-vous déjà.. un cavalier ? » ajouta-t-il, se retournant vers elle d'un sourire maîtrisé, mais pas moins naturel.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Lun 13 Oct 2014, 18:23


[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 4 823222BalRidere

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 4 624590validationpartieIVEvent2

Edelwyn posa doucement son verre sur la table, fixant sans regard dans les yeux de l'homme qui venait de l'inviter à danser. Elle sourit, passant l'une de ses mains dans ses cheveux. « Hé bien, si j'avais su qu'à l'instant même où je m'éloignerai de mon mari vous viendriez m'aborder, peut-être l'aurai-je quitté plus tôt. ». Elle rit, plaisantant, bien évidemment. Elle le détailla un moment, se demandant s'il ne faisait pas éminemment partie des enfants de la nuit lui-aussi. Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne lui tende une de ses mains, afin qu'il s'en saisisse pour l'attirer sur la piste de danse. Les hommes menaient la valse, les femmes la conversation, n'était-ce pas ce qui se disait ? « Dîtes-moi monsieur l'audacieux, puis-je au moins savoir votre nom, que je raconte à mon époux ô combien vous êtes bon danseur ? ». La vampire sourit, malicieuse, se rappelant des véritables raisons qui l'avaient séparé de Clauswitz.

En effet, lorsqu'ils étaient arrivés, le chef du clan Malkavian, en parfait gentilhomme avait proposé à son épouse de danser. Il aimait le faire, elle aussi. Leurs points communs étaient nombreux, et ce depuis toujours. Leur amour de la musique, leur amour de la danse, leur amour pour les sciences, tout ceci faisait que leur couple était parfaitement coordonné. Il ne manquait plus que l'amour à ces deux là pour que le tableau soit splendide. Mais puisqu'ils ne s'aimaient pas, ils ne pouvaient se déchirer, ni avoir un quelconque secret l'un pour l'autre. Peut-être était-ce préférable dans le fond. Quoi qu'il en soit, au moment même où le seigneur Malkavian avait pris la main de son épouse, il s'était immobilisé, le regard perdu dans le vide. Edelwyn connaissait parfaitement cette expression, précédent l'un des moments de folie de ceux de son clan. Clauswitz arrivait à se maîtriser, du moins, assez pour ne pas tuer tout un village, mais il lui fallait du calme. Aussi, il avait décidé qu'il serait préférable de laisser son épouse ici le temps de retrouver ses esprits, le temps d'étouffer le mal qui le rongeait. La jeune femme blonde avait l'habitude de ce genre de situation, aussi, elle avait pris le parti de ne pas le questionner, de le laisser s'éclipser. Elle s'était dirigée vers le buffet et c'était ici, à ce moment précis, que l'inconnu lui avait fait sa demande. Une danse, rien qu'une danse et, pourtant, il pouvait se passer tellement de choses quand deux individus dansaient.

Edelwyn ne lui laissa d'ailleurs pas le temps de répondre, s'approchant doucement de son oreille pour lui souffler le sien. « Je me nomme Edelwyn, vampire de mon état et nouvelle née qui plus est. Mais j'ai un long passé au sein de ceux que l'on nomme les buveurs de sang derrière moi. ». Elle sourit. « C'est amusant mais un pressentiment me murmure que vous vous y connaissez également, en sang. Peut-être fais-je erreur cela dit, et vous m'excuserez, dans ce cas, la méprise. ». Elle marqua une pause, reprenant. « Néanmoins, même si je me doute que je ne possède pas tous les portraits des vampires de ce monde, je n'ai pas souvenir de vous avoir déjà rencontré auparavant... ». C'était même une certitude. Edelwyn sourit de plus belle, se rappelant d'un temps à présent révolu pendant lequel elle n'était pas encore détachée de Mitsuko. Son existence était liée à la magie de la déesse et elle n'était qu'un effet de cette dernière. Cependant, cela lui avait permis de côtoyer les grands, les seigneurs des clans, en se faisant passer pour l'impératrice de la nuit que son double avait été. Un stratagème astucieux pour être à des endroits différents au même moment, pour faire croire à une efficacité sans bornes, sans frontières. Ce temps n'existait bien entendu plus, mais elle l'avait apprécié, ô oui, tellement apprécié. Celui où Mitsuko avait été Ombre était plus difficile et c'était pour cela qu'à choisir, elle avait préféré devenir vampire. Aux côtés de Clauswitz, elle savait que sa puissance augmenterait, il le fallait. Elle ne souhaitait pas décevoir son époux, dans aucun domaine que ce fut. Si le sort l'avait voulu, elle aurait déjà pu déjà partager la régence du clan avec lui. Mais puisque la vie l'avait souhaité autrement, elle devrait s'élever de nouveau, petit à petit, jusqu'à ce qu'elle voit dans les yeux des membres du clan Malkavian qu'elle était à la hauteur, de nouveau. Néanmoins, le temps semblait être une variable qui ne pouvait être mise à mal et il lui en faudrait pour atteindre ses objectifs.

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Mar 14 Oct 2014, 13:43

Debout au milieux de la salle de bal je dansais tranquillement avec Circé. Je n'avais jamais vraiment pris le temps d'apprendre à danser et quand elle m'avait dit que je devais la suivre afin de lui en offrir une j'avais été assez réticente au début. Cependant maintenant que j'étais avec elle et que mes pas était portés et guidé je ne regrettais pas de l'avoir suivis, bien au contraire. Lui jetant un petit regard en coin je me surpris à me demander ce qu'elle pouvait avoir pour que je me sente aussi bien à son contact. Quand nous nous étions rencontré et que j'avais pris connaissance de son peuple d'appartenance je l'avais presque haït. Après tout cela était normal, j'avais passé mes dix dernières années sous les ordres d'un sorcier qui m'avait utilisé comme sujet d’expérience. Elle était la première sorcière que je rencontrais et à ce moment je me fichais totalement de savoir les pensées et ce qui pouvait avoir amené certaines personnes à faire le choix de s'ouvrir à la sorcellerie. La seule chose qui comptait était qu'elle appartenait à ce peuple que je ne pouvais supporter. Cependant au fil de notre périple je m'étais mise à apprécié cette femme et maintenant j'étais la, à danser avec elle en ne souhaitant personne d'autre à sa place. Un regard interrogateur de sa part me fit revenir à moi. Sans rien dire je déposai un rapide baiser sur sa joue, frôlant presque le coin de ses lèvres, avant de poser ma tête sur son épaule.

Quelques secondes s'écoulèrent ainsi quand je vis un homme s'approcher de nous. Il semblait bien habillé mais même si je ne pouvais être sûre il ne semblait pas être quelqu'un de vraiment important. Relevant la tête je ne dis rien à Circé et attendit que l'homme arrive à notre auteur. Quand il parla il se présenta comme étant le majordome d'un dénommé Eternam. Il me fallut un petit peu de temps avant de réussir à mettre un visage sur ce nom. Finalement ce fut un léger signe de la tête de la part du majordome dans une direction qui me donna la réponse. Quand je vis qui était l'homme qui nous invitais je ne put m’empêcher de sourire. Les chances qu'ils se connaissent tous les deux étaient faible. La rencontre allait probablement être intéressante. « Très bien allez dire à votre maître que nous allons le rejoindre. » Je me retournais vers Circé mais alors que j'allais lui parler je vis qu'il n'avait pas bougé et qu'il ne comptait pas le faire temps que nous ne serions pas à sa suite je soupirai d'exaspération. « J'ai dit ''nous allons le rejoindre'' allez donc lui apporter cette information je vous prie je dois voir quelque chose avec mon amie avant. » Ma phrase bien que polie avait été dit sur un ton froid. Cela n'avait pas eu l'air de le déranger mais la lueur que je vis dans ses yeux me suffit pour comprendre que l'effet était quand même bien passé. Sans faire attention à lui je replongeais mes yeux azur dans leurs jumeaux « Viens avec moi je vais te présenter quelqu'un. Il va peut-être te sembler un peu étrange mais je pense que tu ne peux que être gagnante à le côtoyer. »

Sans attendre sa réponse je pris sa main dans la mienne et partie en direction du buffet. Il n'était pas seul, une jeune femme l'accompagnait. Je ne pouvais pas prétendre le connaître bien mais je ne parvenais pas à le voir tomber amoureux. Je pouvais me tromper mais les chances que cette femmes soit une de ses amies ou un membres de sa famille étaient plus grandes. Après quelques secondes de marche nous étions arrivées face à eux. Me remémorant notre première rencontre je ne pus m’empêcher de faire une petit révérence. « Bonsoir Romulus. Je suis surprise de te voir ici je ne pensais pas que tu t'intéressais aux réception. » Lui souriant je me tournai vers Circé. « Circé je te présente Romulus. Comme toi c'est un sorcier. Romulus Voici Circé. Je t'ai déjà parlé d'elle, c'est grâce à elle que je peux rester avec vous se soir d'une certaine manière. » toujours souriante mon regard vint se poser sur la femme qui était avec lui. « Au faite qui est ton amie ? »
712 mot

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Jeu 16 Oct 2014, 16:54


[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 4 876949validationpartieIVEvent1

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 4 324672PNJchteauPhoebe

Au cœur du Palais du Millénium, une femme se tenait, sous le sol, et encore sous celui qui se trouvait en dessous de ce dernier. Au fin fond de la terre, en dessous de la couche de roches, au delà même des Terres du Yin et du Yang. Cette femme n'en était pas une véritable car l'aura qui émanait d'elle n'avait rien de Mortelle. Phoebe se tenait là, regardant les Yggdrasils s'étendre jusqu'aux confins des océans, en dessous d'eux, nourrissant la nature de la surface. Ils ne soutenaient pas le monde, non, ils étaient source de toute chose, de toute plante, de tout arbre. Le plus haut chêne était maintenu en vie grâce à la magie des anciens souverains elfiques, grâce au secret qui reposait ici. Quelques Mortels en avaient à présent connaissance, ainsi que les elfes mutant de la famille émeraude. Eux se tenaient à ses côtés, fixant le rayonnement revenus de ces ancêtres, de ces élus, de ces rois des ères passées. L'Humanité était sauvée mais pour combien de temps encore ? Car la prochaine guerre ne serait pas une guerre entre les Hommes, ce serait une guerre entre les Divinités, des Ætheri qui se serviraient des Hommes comme arme assassine. Mais contre Sympan, il faudrait bien plus que des Hommes. Phoebe espérait qu'elle se trompait, que cette peur qu'elle ressentait au plus profond de son cœur ne serait pas appuyée. Tout ce que Sympan avait créé représentait à présent le domaine de prédilection des Ætheri. Mais que se passerait-il s'il souhaitait reprendre la main ? Elle espérait ne pas perdre son don d'Avalonis, de création, de sauvegarde de cette nature qu'elle chérissait tant. Des peuples entiers comptaient sur elle, croyaient en elle. Que devait-elle faire ? Leur avouer que les temps à venir seraient troubles ? Non. Ce n'était pas une solution envisageable. Cela pourrait pousser ces groupes à se tourner vers leur sauveur à tous. Mais la question qui se posait était de savoir s'il n'avait pas lui même organiser son retour. Tout était trop lisse, trop parfait. La perte de la magie, le réveil des Ridere, la sauvegarde des dons des magiciens et des génies qui partageaient une même magie, héritière de celle du créateur... La conscience de Sympan était impénétrable. Elle ne pouvait lire en lui, elle ne pouvait savoir où il se trouvait, ce qu'il souhaitait véritablement. Mais l'important n'était sans doute pas ici car elle se doutait qu'il finirait par apparaître à un moment où à un autre. Un jour.

Soucieuse, elle finit par sortir de ses pensées, observant les elfes qui se trouvaient ici depuis déjà de longues années. « Votre travail a été considérable. Si vous le souhaitez, je peux aisément vous redonner votre beauté d'antan. ». Elle parlait dans le dialecte qui était le leur, sachant pourtant très bien ce qu'ils répondraient à sa proposition. Celui qui semblait être le plus sage, le plus vieux, lui sourit. « Phoebe, c'est un honneur pour nous tous de servir les Yggdrasils, comme nous avons servi ceux qu'ils étaient dans leur vie Mortelle. Puisque notre physique reflète le labeur que nous avons mené jusqu'ici, nous ne voulons pour rien au monde qu'il change. Nous sommes l'une des parties d'un tout qui nous dépasse et même si nous avons conscience de la modeste tâche qui nous incombe par rapport à celles des Ætheri, nous espérons tout de même contribuer à la sauvegarde de nos Terres en gardant ceux qui sont à la base de la vie des plantes, des animaux et, par conséquence, des Hommes. ». Le cercle de l'existence. Car les Dieux ne pouvaient vivre sans les Hommes, tout comme les génies ne pouvaient évoluer sans les rêveurs. Le lien était indestructible, du moins, pour le moment. Mais que voudrait faire Sympan à l'avenir ? Il s'était sans doute affranchi des croyances humaines... à moins que cela ne soit guère le cas. Phoebe ne pouvait le savoir et, à l'heure actuelle, les Hommes ne pouvaient que croire en son existence. Il était celui qui était sur toutes les lèvres, dans tous les esprits. Celui qui avait ramené l'équilibre malgré son invisibilité. Qu'en serait-il des Ridere ? Phoebe observait la fête qui se tenait un peu plus haut. Certains les accepteraient, d'autres les rejetteraient mais, finalement leur but véritable restait un mystère. Elle ne pouvait décemment croire qu'ils n'avaient eu comme seule utilité de détruire le monde. Il y avait autre chose, enfouie qui finirait, comme tout, par être découverte. Mais, au delà du futur, peut-être pouvait-elle espérer un moment de répit. Elle devait aller à Dhitys, montrer aux Béluas qu'elle ne les avait pas abandonné, qu'ils pouvaient continuer à avoir foi en elle.

781

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Jeu 16 Oct 2014, 21:51


La jeune blonde avait une certaine prestance. Sa beauté bien que brute méritait d'être polie, approfondie. Des boucles d'or, des  émeraudes à la place du regard. Il semblait brillant d'intelligence, de sens affûtés. Dans sa robe majestueuse qui complétait d'une touche d'élégance l'allure déjà gracile du personnage, elle clignait de ses cils longs, charmait de sa peau blanche. Une démarche fière, des mouvements aisés et élancés dont il lui semblait reconnaître l'attrait, le raffinement. Après tout, cela leur coulait presque dans le sang que d'afficher ainsi et avec tant de clarté une si naturelle tentation et majesté. 'Plaire' était pour eux non pas un désir, mais plutôt une nécessité, un trait naturel qui leur était propre. Certains plus que d'autres sans doute, mais l'engeance demeurait la même.
Routine d'observation, maints détails que notait le vampire chez un interlocuteur sans même s'en apercevoir. Ces relevés d'apparat superficiel, d'un voile masqué, étaient pour lui les ultimes repères. C'est par ces remarques que passe son regard,  l'opinion. Ce sont elles les conductrices de  sa compréhension, par elles que se voient guidés ses sens. C'en était presque devenu un automatisme chez le petit être de découvrir l'autre par ce biais, sans que ce dernier ne puisse autant en déduire à son sujet. Aucune justice mais surtout aucune malice dans sa manière d'agir. Les troubles risquaient hélas d'être tout autres en présence de la vampire.

Ses paroles n'en étaient pas moins suggestives que son apparence. Elle piquait, attaquait par la parole même si ce n'était au final qu'une vaine plaisanterie ou affirmation dissimulée. Son sourire soustrayait à cette rigueur son côté distant et hautain qui pourrait y figurer. « Vous vous jouez bien de moi, ma dame. » fit-il d'un spontané affligeant, lui rendant une grimace semblable, plaisantin, prenant sa main dans la sienne. Ces paroles n'altérèrent en rien son comportement. Elle semblait même plus enclin à faire chavirer le masque de porcelaine que Luka gardait en permanence. Soufflant à son oreille son nom et quelques autres phrases menues, elle sourit. Le bonhomme eut un léger mouvement de recul quasi immédiat, systématique, surpris par cette proximité. Il aurait rougi comme plus permis si cela lui était ( physiquement ) possible, étant particulièrement faible à ce genre de contact. La laissant achever, à un maigre intervalle, il se permis d'acquiescer. « Je me disais bien n'avoir aucune disposition pour ce genre d'entreprises. Pour une fois, je ne me suis pas trompé. J'espère ne pas vous décevoir. Une valse devrait être dans mes cordes, mais étant des plus imprévisibles, je vous promets au moins une vive conversation. » C'était le moins qu'il puisse faire.

Oui, car le vampire était des plus bavards, et tous sauraient en témoigner. Souvent, l'on devait même lui demander de se taire, de refréner ses discours éloquents et propos tenus par une philosophie qui lui était propre. Il était des plus maniérés, n'ayant assimilé que trop bien dans son enfance les subtilités de la bienséance. On lui avait rabâché ces techniques, on s'était certifié de les lui inculquer de telle sorte qu'elles ne puissent, avec l'influence du temps cruel, s'effacer. Ils avaient besoin d'un héritier digne de ce nom, le vampire avait été élevé comme tel. « Ravi de faire votre connaissance. Luka Cross, pour vous servir. Je vous rassure en disant que vos suspicions ne sont point fausses. Je fais bien partie des créatures de la nuit, engeance qui est la nôtre, et j'en ai longuement exploré les méfaits. Nombreuses expériences, pas toujours des plus agréables ou envieuses, me précèdent, tout comme vous. » se permit d'avouer le jeune homme, se disant qu'il fallait bien rendre à cette femme toute balle qu'elle lui lancerait.

Il fallait rendre une quantité un peu près équitable de renseignements, d'autant plus qu'il ne lui avait été donné de rencontrer à ce jour qu'une maigre poignée de ses semblables. Voulant s'immiscer dans le système, convoitant certaines responsabilités en son sein, il fallait commencer par quelque part. « Toutefois, je dirais qu'il n'est point étonnant pour vous de ne pas avoir eu connaissance de mon existence. J'ai toujours eu le plaisir, ou le malheur, d'exceller dans l'art de la discrétion. Que ce soit en privé, ou en affaires. Malgré ma chevelure de couleur plutôt chatoyante, on ne me remarque que très peu.. Qui plus est, ma puissance n'était que dérisoire jusqu'à très récemment. » justifia l'être androgyne, essayant peut-être d'expliquer son inutilité et son impuissance par ces maigres excuses. Plein de bonnes volontés, d'ambitions curieuses, il n'avait hélas pas idée de comment les rendre réelles. Pour un certain individuel, c'était une folie d'une nuit qu'on tend à oublier par la suite. Pour lui, une folie qui influerait son avenir parmi les siens, ni plus ni moins. Il ignorait, ce qui donnait tout l'intérêt à cet échange piégé.

« J'ai pu rencontrer bon nombre d'individus d'une certaine influence, mais j'ai bien peur de ne jamais avoir eu vent de votre nom. Découverte mutuelle de toute évidence. - il marqua une brève pause, redressant son dos pour noyer dans ses yeux les siens azurs, sincères, inquiets – Si je profane encore d'audacieuses paroles, n'hésitez pas à me corriger, m'interrompe..  Mais puis-je savoir si votre condition est souhaitée ? Ou l'avais-vous subi ? J'ai seulement intérêt pour vos circonstances, je ne cherche pas à m'introduire dans votre vie privée, ou votre intimité. Je cherche seulement à savoir dans quelle mesure le peuple vampire, son état, est-il pour lui-même légitime. Votre avis pourrait m'être utile » argumenta-t-il, calmement. Il mêlait à ce questionnement du vécu, sachant qu'il y avait bon nombre de vampires qui avaient dû, à son effigie, se voir transformés à leur insu..

Laissant planer son questionnement, lui lançant des sourires désolés de la mêler à un sujet si épineux dans une soirée qui était à la base censée divertir, il s'appliquait à la tâche. Posant une main sur sa taille, préférant ne changer en rien la position encrée dans sa mémoire, dans ses membres qu'il força à l'inculquer, il installa une proximité assez timide entre eux. Ses cheveux chatouillaient le bout de ses doigts, et il admirait leur soyeux contact. Au début très pris par les mouvements de ses pieds ( dans l'espoir de ne pas piétiner ceux de sa partenaire ), il laissa peu à peu son corps se relâcher, se délivrer de la pression. Jetant quelques regards par dessus l'épaule de sa cavalière, scrutant vaguement la foule. « J'espère que ma présence n'aura pas déplût à votre mari.. Je ne crois pas l'avoir croisé.. Cela ne le froissera pas que je prenne sa femme pour une danse innocente, j'espère ? »

Résumé:
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Dim 19 Oct 2014, 11:16

« Kaläl ? Allons-y. J'ai besoin de savoir. » Ornaya quitta le quartier résidentiel où un maison de fortune l'avait accueillit. Elle savait qu'au delà des mers, quelque chose d'étrange s'était élevé. Une construction qui avait peut être méritée la destruction de la sienne. Son scepticisme ne la quitta pas, même tout au long du chemin. Elle vaquait de caravane en caravane, suivit de son fidèle compagnon et serviteur. Un Elfe aux oreilles pointues et délicates, l'accompagnant dans toutes ses pérégrinations. La pauvre femme se retrouva belle et bien seule lorsque sa famille fut anéantie. Kaläl n'était pas là à ce moment, et lorsque Sympan rétablit l'ordre des choses, elle s'en retrouva toute aussi esseulée. L'aide qu'elle reçu chez elle, dans son quartier, ne fut que de courte durée. Les gens avaient autres choses à faire dorénavant, que de s'occuper d'une femme comme elle. S'ils avaient bien voulu donner de leur temps, ils se sont fait un plaisir de le reprendre…
Sur la route, elle rencontra un Déchu. Un Déchu qu'elle connaissait bien. Lui même se rendait à un endroit bien différent du sien « Wrath… ? C'est toi ? » Elle se dirigea vers lui, levant sa robe pour ne pas se prendre les pieds dedans, et lui toucha le bras. Cette tenue noire, ce kimono, et ces cheveux… Elle l'aurait reconnu entre mille.

L'homme grand et massif s'adressait à deux personnes lui faisant face. Il leur expliquait l'état des choses, suite au chaos, pour qu'ils sachent où aller. Ni à Mégido, ni même à l'ancien château des cavaliers sans tête, non… Il fallait qu'ils aillent à Libertas, à l'Orphelinat de fortune pour adopter enfants, parents, et animaux esseulés. Lorsqu'elle toucha son bras, il ne se retourna pas de suite, recevant les remerciements des gens. Mais lorsque son corps pivota il reconnu la blonde « Ornaya ! » La prenant automatiquement dans ses bras, elle lui rendit son salut chaleureux et amical « Que fais tu ici mon garçon ? » Elle toucha sa joue, comme une mère bienveillante l'aurait fait sur son fils. Son géant fils. L'ayant un peu soulevé du sol, le gaillard la reposa doucement en lui disant « Je vais à Mégido. J'ai croisé, sur ma route, pas mal de personnes perdues que j'ai essayé de guider… Et toi, où vas-tu ? », « Au nouvel édifice. Quelque chose a été construit là-bas, et j'aimerai découvrir quoi. Ma famille a été tuée sauvagement, je n'ai plus d'endroits ni où vivre, ni même où dormir. » Wrath prit un ton beaucoup plus grave, fermant son visage « N'y a-t-il plus de maisons dans le quartier résidentiel ? » Elle soupira, regardant sur le côté « Si, bien sur, mais je n'ai plus d'argent. Toutes mes possessions ont brûlé. Accompagne moi là-bas mon garçon. », « Ornaya, tu ne peux pas rester dans cet état tu te rends compte ? J'aimerai... », « Wrath, s'il te plait, pas de scène dramatique Je vais m'en sortir, comme à chaque fois. » Il l'attrapa par les bras « Non. Ecoute Ornaya, tu le sais aussi bien que moi : tu es seule et dans la rue. Ce n'est pas une vie pour une femme comme toi, pour une femme de ton rang. » Il caressa sa joue et son cou « Je t'accompagne si tu me promet de venir vivre avec nous. J'habite à Mégido et, lorsque tu auras assez de sous, tu pourras prendre une maison dans le quartier des femmes, ou dans le quartier luxueux. Mais accepte cette main tendue. Tu sais que tu en as besoin. » La femme releva la tête. Ses yeux étaient plein d'eau mais elle ne pleura pas. Au bout de quelques minutes à regarder le Déchu elle dit « Bien… Mais c'est bien parce que je veux que tu m'accompagne... » Wrath esquissa un sourire en coin, avant de la prendre dans ses bras. Il l'entendit souffler, et surtout, elle s'accrocha à son kimono comme jamais. Ses larmes ne coulaient toujours pas, mu d'une certaine fierté qu'elle voulait conserver devant chaque personne de ce monde, peut importe sa classe, mais elle fut touché par la robustesse de l'Ange « Comment… Tu fais pour avoir… De telles épaules, mon fils. », « Je les tiens de toi chère mère... »


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