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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 12 Oct 2011, 23:02

HRP :

Spoiler:

RP :

¤ Lieux octobre (rp pour tous) ¤ 1zpqpoi

Baguette d'Alienor n'était pas un terme désignant l'unique baguette ayant appartenu à l'unique Alienor. Non. En fait, il fallait être sorcier pour connaître la légende de cette femme et, pourquoi, on appelait grand nombre de baguettes magiques de la sorte de nos jours.

Cette femme, Alienor, était une magicienne très réputée à l'époque qui avait choisis de lier son destin avec un sorcier. Leur amour était si grand que rien ne semblait capable de le briser, rien sauf la noirceur de la magie de son compagnon qui, peu à peu, s'infiltra dans le cœur de la jeune femme, la transformant du tout au tout au fil des années. Si bien qu'elle en devint folle, tiraillée entre le bien et le mal. Bien sûr, notre légende ne s'arrête pas ici mais à quoi bon raconter ce qu'il s'est produit entre les deux amants? Ce n'est point ici notre sujet.

Le fait est qu'Alienor finit par devenir sorcière, comme si le sort en avait décidé ainsi. Cependant, elle devint une sorcière avec un mal qu'aucun savant n'arriva à guérir : elle voyait toujours les lieux de manière horrible. Cette maladie fit que ses cheveux blanchir à vue d'oeil, la pauvre femme terrorisée par ce qu'elle voyait. Personne ne comprenait mais c'est quand sa puissance augmenta de plus bel que les gens autour d'elle s'aperçurent de la réalité car, à présent, eux aussi voyait la laideur des endroits qui entouraient la sorcière.

La solution fut donc trouver : Alienor, par le biais de sa magie, transformait elle même les lieux où elle se rendait de manière inconsciente. Et c'est pour cela que, depuis ce jour, on nomme les baguettes ayant comme pouvoir de rendre les lieux dignes des plus grands cauchemars, baguettes d'Alienor.

Et c'est justement en l'honneur de cette fête célébrée par les sorciers que Blair avait été choisis pour veiller au bon déroulement d'un événement destiné à fournir une baguette d'Alienor à qui aurait assez de détermination pour la trouver dans le château des cavaliers sans tête. Autant dire que de nombreux obstacles attendaient les concurrents qui oseraient se présenter...
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Jeu 13 Oct 2011, 00:27

    La solitude, la tristesse, l'errance. Voici en quoi se résumait ma « vie ». Oui, je n'étais pas en vie a proprement parler. J'étais une Ombre, un fantôme, un ectoplasme, quelque chose de non consistant malgré mes pouvoirs de modification d'apparence et de possession de corps.
    Cependant, malgré tout, je conservais mon apparence, même si ce corps n'était pas tout à fait le mien. Tristesse car j'avais voulu mourir pour pouvoir accéder à la paix mais....Apparemment, même celle ci ne m'étais pas destinée.
    La Mort n'avait pas voulu de moi. La Faucheuse ne s'était pas comportée comme une amie, mais plutôt comme un bourreau. Je m'étais suicidé, acte pas vraiment glorieux certes, mais je ne pouvais tout de même pas demander à quelqu'un de me tuer.
    A présent, je restais près de l'océan, à regarder la mer qui, elle, continuait de vivre avec insouciance, sans se préoccuper du temps qui passe. Quelque part dans ma mémoire, je me demandais comment avaient réagis mes parents. Savaient ils seulement que je m'étais donné la mort ? Je n'en savais rien........
    J'avais beau me dire que cela ne me faisais rien, j'y pensais quelque fois. J'avais tellement de rancoeur envers eux que je sentais mes mains se crisper. Cependant, pour tout regard extérieur, il ne se passait strictement rien.
    Personne ne pouvait me voir. Personne sauf ma chatte. Ma petite Hanako. Elle qui parlait alors que je m'enfermais dans le silence. Elle qui explosait la joie de vivre alors que je me morfondais sur moi même. Elle seule pouvait me voir et me toucher,
    Puis, un jour, par le plus grand des hasards, j'entendis parler de la baguette d'Alienor. Une magicienne qui avait aimé un sorcier mais qui avait finit par devenir folle et transformer tous les lieux normaux en lieux de cauchemars.
    Bien que je fus toujours plongé dans mes pensées, je me redressais, sous le regard étonné de ma chatte qui sauta sur ses pattes également :


    « Qu'y a t il Izu-chan ? Tu m'as l'air bien pensif. Quelque chose ne va pas ? »

    Mais je ne répondis pas et Hanako n'insista pas. Sans trop savoir pourquoi, une idée venait de germer dans mon esprit tourmenté : j'avais envie de m'accaparer cette baguette pour montrer au monde ce que je « vivais » au quotidien c'est à dire, un cauchemar permanent.
    Pourtant, je doutais que cette expédition soit une partie de plaisir. Cependant, lorsque j'avais une idée en tête, il m'étais impossible de l'enlever. Hanako me suivit alors, silencieusement, se demandant sûrement ce qu'il m'arrivais tout d'un coup et, surtout,pourquoi j'étais aussi déterminé. Semblant glisser dans les airs, je quittais l'océan pour me diriger vers le Château des Cavaliers sans Têtes, ma chatte m'accompagnant, comme toujours.
    Pendant mon trajet, je fus invisible aux yeux d'autrui. Ils ne voyaient qu'un chat noir qui semblait se promener tout seul. Soudain, j'entendis la voix d'un enfant :


    « Attend maman ! Attend moi ! »

    « Ne t'en fais pas mon chéri, je t'attends »

    Malgré moi, je m'arrêtais sur cette scène en serrant les poings. Une mère qui attendait son fils. Une mère qui aimait son fils. Cela ne me rappelais rien alors que j'aurais tellement aimé m'en souvenir. J'étais un ancien Réprouvé et ma mère était une ange mais elle n'avait jamais accepté sa déchéance et avait finit par devenir folle.
    Mon père, un démon, avait profité de la faiblesse de ma mère, tout en reportant sa colère sur moi. Et là, voir ce mioche se faire câliner par sa mère me rendait malade et je crus en avoir la nausée. Heureusement que personne ne pouvait me voir.
    D'ailleurs, en tant qu'Ombre, j'avais le pouvoir de contrôler les émotions. Alors que le garçonnet était entrain de rire joyeusement, tout d'un coup il se figea et des larmes coulèrent de ses yeux, sans qu'il ne comprenne quoi que ce soit.
    Il était entrain de pleurer à chaudes larmes et sa mère, inquiète, s'était précipitée vers lui. Intérieurement, j'étais satisfait, ce qui, cependant, n'était pas le cas de Hanako qui me réprimanda :


    « Là franchement tu exagère Izu-chan ! Cet enfant ne t'as rien fait que je sache ?! »

    Non, il ne m'avais rien fait mais j'étais d'humeur à rendre tout le monde à mon image, c'est à dire triste. Une fois cela fait, malgré les remontrances de Hanako, je continuais mon voyage jusqu'au château.
    Quelques heures de marches plus tard, il se détacha majestueusement à l'horizon. Hanako, habituellement d'humeur joyeuse, s'était tu, semblant sur ses gardes. Elle marchait même derrière moi, trottinant à une distance raisonnable.
    Soudain, un rugissement retentit et je tournais vivement la tête pour voir un lion derrière moi. Hanako prit peut en s'écriant :


    « Un lion ?! Mais que diable fait cet animal ici ?! »

    Je clignais alors des yeux mais l'animal avait disparu. Je décidais alors de prendre une apparence un peu plus « consistante ». Alors que j'avais oublié comment ressentir le froid, la chaleur voilà que toutes ces sensations me revenaient petit à petit.
    Étrangement, l'animal ne réapparut pas. A la place, un homme fit son apparition :


    « Alors, je peux savoir ce qu'un adolescent fait au Château des Cavaliers sans Têtes ? »

    « C'est étrange...Il a la même odeur que le lion de tout a l'heure.. « 

    L'homme sourit tandis que je me mettais sur mes gardes. Connaissait il la légende de la baguette d'Aliénor ? En était il le gardien ? Quoi qu'il en soit, je décidais de garder le silence puisque je ne savais pas comment réagir. L'homme fit demi tour et ouvrit une porte qui grinça. Bien que je ne sache pas pourquoi, je décidais de le suivre, comme si j'espérais qu'il me mène vers la baguette.
    Soudain, alors que j'étais dans son dos, la porte se referma derrière moi dans un grincement qui me fis sursauter. L'homme me demanda alors :


    « J'imagine que tu es venu ici pour la baguette d'Aliénor ? »

    Aucune réponse ne se fit entendre. Même Hanako resta silencieuse. L'homme eut un petit sourire avant de reprendre, dans un soupir :

    « Si j'avais su que je devrais faire passer le test a un candidat muet... »

    « Un test pour avoir la baguette ? »

    « Tu as deviné, charmante féline. Malheureusement, cette baguette est destinée aux humains et non aux animaux »

    S'il croyait vraiment qu'il allait me faire parler en ayant cette attitude ? J'eus un petit sourire tout en restant muet tandis que Hanako se frottait contre mes jambes. Lui administrant une petite caresse entre les deux oreilles, je relevais la tête plongeant mon regard dans celui de l'homme.
    Pour la première fois depuis le début de la rencontre avec cet étrange personnage, je pris la parole, simplement pour dire :


    « J'accepte »

    « Finalement il n'est pas aussi muet que ça ! Ça me rassure ! Bon et bien, puisque tout est prêt nous pouvons commencer »

    Je le suivis donc dans une pièce tout a fait ordinaire, en apparence mais qui, étrangement, me rappelais quelque chose. J'étais déjà venu ici ? Non ! Impossible ! Je m'en serais souvenu ! Mais je n'avais aucun souvenir d'un tel endroit pourtant.
    L'homme se tourna alors vers moi, le sourire aux lèvres avant de poser une main sur mes yeux. J'allais avoir le réflexe de me reculer mais il était déjà trop tard. En effet, je ne vis plus rien et j'eus l'impression que mon corps se renversait en arrière.
    Je dû tomber dans un bruit sourd en me fiant au miaulement paniqué de Hanako. J'étais plongé dans mes rêves. J'étais chez moi, enfant, petit Réprouvé qui, à cette époque là, croyait toujours qu'il avait la vie devant lui.
    Puis, le cauchemar ne tarda pas a faire son apparition. Les mains de mon père qui arrachaient mes ailes dans un mouvement de colère. Cependant, je réussis a lui échapper en lui faisant face et en m'écriant. Mon père resta alors figé et disparut, tandis que je me « réveillais » petit a petit. L'homme eut un petit sourire satisfait, en disant :


    « Voilà ce n'est pas si compliqué que cela. Le test n'était qu'un petit aperçu du pouvoir de la baguette. Apparemment le souvenir de ton père était un souvenir bien douloureux pour toi, n'est ce pas, jeune Ombre ? »

    « Izu-chan ?! Ça va ?! Tu m'as fais peur quand tu t'es mit a crier »

    J'eus un petit sourire tandis que l'homme me tendait la baguette. J'avais réussi et je pouvais, dès à présent, assouvir ma vengeance
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Ven 14 Oct 2011, 22:00

Sil'ta rampait doucement sur le sol dur et froid des jardins du château des Cavaliers sans Tête. La vipère ressemblait à un flux d'énergie bleue se déplaçant sur une masse noire. Sa maîtresse ne devait pas être très loin... Mais le serpent savait qu'elle ne serait pas accueillie à bras ouverts. En effet, elle avait échoué dans la mission que la Sorcière lui avait confié, il était inutile de mentir à une jeune fille pareille. C'était du suicide, et aussi étrange que cela puisse paraître, Sil'ta en avait parfaitement conscience.

Lavie sentit son serpent glisser le long de sa jambe, et ressortir de ses vêtements au niveau de sa poitrine. La vipère s'enroula alors autour du cou de Lavie, et posa sa tête près de l'oreille droite de la jeune femme, balayée par quelques mèches courtes noires de jais. Lavie sourit à sa vipère, et lui dit en vissant correctement la visière de sa casquette béret décorée d'un trèfle à quatre feuilles :

- Ne t'en fais pas ma petite vipère... Nous allons la trouver. Mais je n'ai pas vraiment envie de rentrer là dedans. Mais puisque tu es avec moi, j'imagine que je n'ai pas trop de souci à me faire, si ? Jette ton venin sur la première personne venue. Qui que ce soit, compris ?

Sil'ta sorti sa langue foruche, et la fourra dans l'oreille de Lavie en signe d'acquiescement. Lavie lui sourit, et lança un regard très sombre au château, tout en faisant un étrange sourire. Il lui fallait cet artefact, à tous prix !
Lavie avait entendu parler avant de venir au Château maudit des Cavaliers sans tête qu'une baguette magique s'y cachait. Une baguette capable de faire vivre les pires cauchemars à quiconque subirait sa magie... Lavie était plus qu'alléchée, l'appât du gain l'avait menée jusques ici ! Mais il y avait un hic... d'autres concurrents. Comment faire pour se débarrasser d'eux ?

Un jeune homme arrivait plus loin. Il semblait assez fort, et plus puissant que Lavie. Elle devina qu'il lui faudrait s'en méfier, mais après tout... Puisque mentir ne posait aucun problème à la Sorcière, autant sauter sur l'occasion ! Elle avait déjà élaboré un plan. Elle lança un regard malicieux à Sil'ta qui descendit immédiatement de lavie, et se mit à lui cracher du venin dessus. Lavie prit un air affolé, et se précipité sur le jeune homme qui arrivait :

- Ahh !! Je vous en supplie, aidez-moi ! Un serpent me poursuit ! C'est un démon, attention !!

Le jeune homme marcha sans problème. il lança un regard noir à Sil'ta, provoquant de ce simple geste une explosion. La vipère n'avait eu aucun mal à s’éclipser à temps. Le jeune homme cru avoir le serpent, et toisa Lavie d'un air satisfait, mais très arrogant. Lavie ne quittait pas son expression de demoiselle en détresse. De toute manière, attifée comme elle était, personne n'aurait pu croire à un assassin tortionnaire et sadique. Elle était vêtue de son kimono bariolé, et arborait une mine de petite fille perdue. De plus, sa petite taille prêtait parfaitement à confusion. Elle dit sur un ton mielleux :

- Je vous remercie ! J'ai vraiment eu peur !
- Il ne faut pas s'aventurer par ici lorsque l'on est une jeune fille sans défense...
- Certes, j'aurais dû faire attention..." répondit Lavie, en rougissant honteusement et en baissant la tête. L'homme lui répondit en lui saisissant la taille et le visage :
- Puisque je vous ai aidé, ma petite demoiselle, j’espère que vous comptez me le rendre, n'est-ce pas ?" Lavie apprécia grandement cette soudaine proximité, mais elle agit comme n'importe quelle jeune fille normale l'aurait fait. D'un air paniqué, elle montra sa peur et sa soumission :
- Mais ... qu'est-ce que...
- N'aie pas peur... Je cherche quelque chose, et tu vas m'aider, et me servir de bouclier humain. C'est tout... Je ne te demande rien d'autre. Tu me dois bien ça, je me suis occupé de la gueuse que tu es...

Lavie garda son air apeuré, et acquiesça. L'homme se présenta alors. Il s'appelait Hermann Von Hengel, Sorcier de deuxième catégorie. Il venait au Château pour récupérer la même chose que Lavie : la baguette d'Aliénor. Quelle aubaine ! Lavie savait qu'elle pourrait l'utiliser à merveille, cet imbécile ! Et ce serait un tel est pris qui croyait prendre !
Tous deux se dirigèrent vers l'intérieur du château... Ils empruntèrent une entrée faite -délicatement- par une explosion d'Hermann. Il tenait à tout prix à obtenir cette baguette pour devenir le maître des Sorciers selon lui... Lavie étouffa un rire, et demeura muette en petite jeune fille pure et impressionnée. Hermann marchait derrière Lavie, au cas où un danger ne fasse son apparition. Il s'en prendrait à Lavie avant que l'autre Sorcier ne s'en charge...

Lavie dû encaisser pas mal de coups de la part de maléfices en tout genre... Elle fut victime d'illusions cauchemardesques concernant son passé, et des blessures graves lui furent infligées. Le Sorcier ne s'en souciait guère, remerciant d'un air sadique Lavie de souffrir autant pour lui, de souffrir autant pour rien.
Lavie criait, déformait son visage sous l'effet de la douleur, et parfois ouvrait même davantage ses plaie pour que plus de sang coule... Tout cela pour exagérer sa souffrance et sa torture. mais cela ne lui déplaisait pas du tout ! D'autant plus que Silt'a n'était pas loin...
Des troupes entières de cavaliers s'en prirent à eux, mais les pouvoirs additionnés des deux sorciers donnaient de bons résultats. Lavie parvenait malgré ce qu'elle subissait à faire exploser les ennemis à distance. Il y avait beaucoup de sang sur le sol... Les corps des concurrents et des cavaliers s'écrasaient seuls en un bruit de sang bouillonnant, c'était tout à fait répugnant, mais Lavie failli jouir face à toutes ces horreurs. Mais elle se contint, par "principe". Ils marchèrent sur du sang, semblable à des flaques d'eau un jour d'orage très violent.

Hermann fini par être obligé de soutenir Lavie pour marcher. Il lui susurrait des atrocités à l'oreille. Comment il la violerait avant qu'elle ne meure, en utilisant la baguette bien sûr. Lavie feignait la crainte et le traumatisme, mais elle avait une irrésistible envie de rire...
Ils arrivèrent à une salle qui selon le jeune homme renfermait la baguette. Lavie sourit, Sil'ta venait de remonter discrètement sous ses vêtements, et commença à cracher son venin guérisseur sur les plaies de la Sorcière. Lavie sentait ses forces revenir en elle, mais le sang couvrant ses habits laissait croire qu'elle était toujours blessée.

Lorsque Hermann parvint à ouvrir l'énorme porte de fer noir, Lavie se laissa tomber à terre, se faisant passée pour morte. Hermann la toisa, et lui donna un violent coup de pied sur la poitrine. Lavie fut aussi réactive qu'un cadavre. Le Sorcier grommela :

- Dommage... Voilà qui m'aurait fait une distraction en plus. Eh bien je violerais son cadavre, tant pis.

La baguette était là, juste devant lui. Après toutes ces épreuves stupides, il allait enfin pouvoir être le maître de cette magie Maudite ! Personne ne se dresserait à présent devant lui !! Hermann s'avança sans aucun scrupule au centre du pentacle sur lequel flottait la baguette noire. Il lui fallait cependant répondre à une énigme qui tomba du plafond, sur un parchemin qui lévitait devant lui. Le Sorier lu l'énoncé :

Il est un vieux Magicien qui aimait les tours d'habileté. Un jour, il tenta son expérience sur un verre qu'il tint au dessus d'une falaise haute de mille pieds. Ce vieux Mage lâcha le petit objet de verre, qui alla s'effondrer jusqu'en bas sans qu'aucune goutte d'eau n'en tombe. Brave quêteur, saurais-tu expliquer pourquoi ? Tu n'as pas le droit à plus d'une réponse...


Hermann éclata de rire, croyant à une blague. Le parchemin disparu complètement, et le Sorcier décida de répondre, sur un ton arrogant et prétentieux :

- Il n'y avait simplement rien dans ce verre... Mais que ?!

Une ombre plus boire que la mort sorti du pentacle, et s’abattit sur le Sorcier, qui se retrouva aspirer par le sol. L'abîme réclamait son âme, il ne pouvait plus fuir à présent.
Lavie se leva gaiement, et éclata de rire en voyant ce pauvre Hermann se faire dévorer par les Ténèbres. Elle s'empara de la baguette noire et froide, puis dit triomphalement à ce répugnant Sorcier :

- Si tu n'étais pas aussi centré sur toi-même, tu aurais entendu que la pauvre et pathétique jeune fille que je suis avait répondu avant toi ! Et comme le parchemin le stipulait, tu te fais aspirer par l'abîme car UNE seule réponse était possible... Au revoir, Hermann ! Hahahahahahaaaa !!

Lavie lui écrasa la figure sous son talon pointu, et le poussa dans le trou noir, qui se referma sur le Sorcier en un hurlement incroyable. Lavie soupira, et ferma les yeux. Lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, elle était sortie du Château. Le retour avait été bien plus tranquille que l'allée !
Lavie marcha dans la direction de sa maison, sur le continent Naturel. Elle riait fort, très fort, tellement elle était fière de s'être moquée d'un homme aussi stupide. Sil'ta avait entièrement soigné les blessures de Lavie, et encore des jours après cette quête, elle se délectait du goût laissé par le sang.

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Dim 23 Oct 2011, 18:04

Le seul bruit que l'on entendait dans les couloirs étaient les griffes de Kolio qui crissaient contre le carrelage du château. Le silence régnait en maître. Je frémit, il me semblait être observé depuis le début de notre voyage. Ce château donnait la chair de poule à quiconque visitait ses entrailles. Mais la rumeur sur cette fameuse baguette avait le don de m'intriguer au plus haut point, j'étais désireuse de l'avoir et lorsque j'avais quelque chose en tête, je ne le laissais pas tomber aussi facilement. La nuit était tombé depuis longtemps et le château était encore plus sombre qu'auparavant. Les couloirs étaient larges et paraissait sans fin, plusieurs tableaux y étaient accrochés, représentant tantôt des Démons, tantôt des Anges. Les couloirs me paraissaient interminables et je continuai de marcher sans qu'aucune porte ne soit à l'horizon. Les heurs se prolongeaient et j'avais l'impression de marcher dans un désert, je décidai alors de m'asseoir.

"Ah, ce n'est pas possible!
soupirais-je à l'attention de Kolio, voilà près de trois heures que nous marchons sans aucune issue mis à part ce maudit couloir!"

"Il doit bien avoir une sortie
conclue Kolio, où je ne sais pas mais...à moins que ce ne soit une illusion..."

Son hypothèse pouvait être valable si seulement on pouvait la vérifier... Je soupirai une nouvelle fois lorsque, soudainement, une lumière scintilla au fond du couloir, j'eus l'horrible impression de me trouver devant la mort, ce long tunnel étant le parcours de ma vie et la lumière le paradis, je sentis mes jambes s'engourdirent lentement, ma tête me faisait mal et le couloir serpentait autour de moi, puis...plus rien. Seulement une odeur âcre et la bouche pâteuse. Je m'effondrai au sol. Un bruit sourd, quelqu'un ou quelque chose venait de heurter les dalles du château, je fis un effort surhumain pour mettre les choses au clair dans ma tête, le bruit sourd que je venais d'entendre était Kolio qui, lui aussi, avait perdu connaissance. Lorsque je rouvris enfin les yeux, mon cœur fit un tel bond dans ma poitrine que je failli m'étrangler. Un homme bourru avec des cicatrices et des balafres sur le visage me fit un sourire édentée. Je relevai la tête avec horreur pour me cogner sur une poutre en bois et repartir dans un sommeil lourd.

Je rouvrit une nouvelle fois les yeux, ma tête me faisait atrocement mal, je toucha avec précaution la bosse que m'avait causée cette fichue poutre bois et me relevait en prenant bien soin de l'éviter cette fois. L'homme, ou du moins "la chose vivant" qui m'avait sourit n'était pas dans les parages. Je me trouvai dans un espèce de grenier, raison pour laquelle le plafond se trouvait si bas. Prise de panique, je tournai vivement la tête en essayant d'apercevoir Kolio mais la petite pièce était vide, j'étais la seule à l'intérieur. Je marchait à quatre pattes pour arriver jusqu'à une porte métallique. Ce n'est qu'arrivée là que je me rendis compte que je ne portais plus mon arc sur moi, ni mes flèches d'ailleurs, on me les avaient retirés. Néanmoins personne n'avait jugé préférable de me retirer mes mitaines de cuir noir, mauvais choix car mes katars rétro-rétractable étaient mes armes préférés. Malgré l'effort surhumain que je faisais pour ne pas m'évanouir, ma tête ne cessait de me jouer des tours et je du me reprendre à plusieurs fois avant de trouver la petite fiole que je cherchais dans ma cape, après avoir vérifier l'odeur du contenu et m'être assuré que c'était bien elle, je vidait le liquide bleu ciel dans mon gosier n'en laissant pas une seule goutte. Quelques minutes plus tard, je sentis mon énergie habituelle revenir et ma tête ne tournait plus en rendant mon entourage semblable à ceux d'un manège enfantin. Je pu enfin me concentrer et sortir ma boite d'allumette. Je frottais le petite bâton contre la pierres ponce et obtint une petite flamme. Je jetais l'allumette en l'air et, me concentrant, j'utilisai mon pouvoir de fusion élémentaire pour rendre le feu plus puissant. La flamme se rougit, puis, au fur et à mesure que j'y déversai mon énergie, elle devint quasiment toute bleue, signe de chaleur extrême. Le métal rouillé de la petite porte céda enfin et fondit. Je me dé-fusionnais et reprit mon apparence habituelle. Ce que je vit en sortant me figea sur place. Je me trouvai au milieu d'une salle immense avec des centaines de statues alignés formant une allée centrale. Au bout de cette allée se trouvait un autel de pierre noir et au dessus de cet autel, la baguette! La baguette d'Aliénor flottait doucement au-dessus de la fondation de pierre. Il me fallait retrouver mon lion, mais si je prenais la baguette, je pourrai ensuite m'occuper de Kolio, c'est ce que je fis. Je m'approchai rapidement de l'autel et au moment où j'allai saisir la baguette d'Aliénor, un grognement sourd se fit entendre derrière moi. J'eus à peine le temps d'éviter les griffes fatales de ...Kolio!!!

Oui. Je ne rêvais pas, mon fidèle compagnon félin rugit avant de s'élancer vers moi la gueule grande ouverte, il cracha un jet de feu inutile et tenta de agripper la jambe. Je fis un saut avant de me recevoir maladroitement sur le côté, je n'étais pas très agile, la force était plutôt mon point fort par rapport à l'agilité mais allez jouer force et force contre un lion! Le combat était inégal. Je ne pouvais me résoudre à attaquer et je tentai péniblement de le raisonner tout en évitant ses attaques.

"Kolio!!! C'est moi,Takias! Ecoute moi!"

Mais en vain, rien n'y fit, il ne cessait de bondir en essayant de me toucher mortellement. Ses yeux n'étaient plus rouges et remplies d'intelligence, ils était noir, sans aucun reflet, sans aucune lueur de raison. Le gnome biscornu et balafrée qui m'avait réveillé sautillait autour de nous en rigolant joyeusement, mais lorsque je l'attaquais, mon coup passait à travers on corps tel un fantôme. Si cela continuait j'allai finir par mourir de fatigue. Nouvelle attaque de Kolio, il m'envoya un coup de patte fatal qui m'envoya m'écraser contre l'une des statues de l'allée. J'étais à bout de souffle, mais je devais le faire. Il me fallait essayer... Je me relevai péniblement, Kolio prit son élan et fonça droit sur moi. Je me tins debout, droite comme un pilier avant de hurler:

"Kolio, souviens-toi de Lykarale, Artémis, Khénos, Semianne et Varénor!!!"

Le félin se stoppa net, il était à quelques centimètres de moi, je sentais son souffle chaud dans mon cou. Ses yeux redevinrent rouge et il me regardait sans comprendre.

"Mon ami..."


Murmurais-je en me laissant glisser contre lui. Le gnome trépigna de colère et disparut en hurlant. Et ce n'est qu'à ce moment là que je me rendis compte que les statues autour de moi formaient des personnes autrefois humaines avec leur compagnons animales. Je me relevai, épuisée, je brandis la baguette d'Aliénor entre mes mains tremblantes. J'avais réussi! Nous avions réussi!
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
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Mitsu
Sam 29 Oct 2011, 18:09

Mitsuko se trouvait devant le château des cavaliers sans tête, regardant l'édifice avec un étrange petit sourire en coin. La jeune femme était vêtue entièrement de noir, une couleur qu'elle trouvait plus qu'attractive depuis qu'elle était passée du côté des Ombres, une race qui pouvait faire peur à bien des êtres sur les terres du Yin et du Yang et que l'on qualifiait souvent de maléfique alors qu'en réalité, elle n'était que neutre. Enfin...tout dépendait du point de vue. Peu d'êtres voyaient la mort comme une alliée mais il ne fallait pas oublier que peu importe comment on voyait la mort, celle-ci venait toujours un jour nous chercher. Il valait donc mieux se résoudre à s'agenouiller devant elle plutôt que d'essayer de la combattre...efforts inutiles car lorsque le destin proclamait solennellement que c'était votre heure, vous ne pouviez pas en réchapper.

Et justement, la jeune femme était ici pour prendre la vie d'une personne de haut rang, une personne qui avait réussis à déjouer l'autorité des Ombres de niveau inférieur et dont le Requiem ne voulait pas se mêler car cette personne n'appartenait pas à leur juridiction. Que c'était amusant de devoir s'en occuper soi même. La personne en question était un Rehla dont la sagesse n'avait eu de cesse détonner les membres de sa race depuis plusieurs années. En effet, ce fameux Rehla qui aurait pu plusieurs fois devenir chef, préférait laisser ces distinctions à d'autres, comprenant que ce poste était aussi avantageux que dangereux. Non, il préférait oeuvrer dans l'ombre pour sa race et avait créer un sort qui l'immunisait contre la mort. Et justement, Mitsuko était ici pour lui montrer que cela ne pouvait exister et que, quiconque défierait la Mort, connaîtrait un châtiment digne de ce nom. Et puisque le destin ne semblait pas résolu à lui faire mordre la poussière, il était de son devoir à elle, souveraine des Ombres, de provoquer cette mort qui lui tournait autour depuis longtemps. Et autant dire qu'il n'y avait pas pire châtiment que celui qui attendait le pauvre homme.

C'est justement dans cette optique que la jeune femme se rendit au château, sachant pertinemment qu'une sorte de chasse au trésor y était organisée. Cette baguette d'Alienor l'intéressait bien entendu et, puisque sa cible participait à ce jeu, elle ferait d'une pierre deux coups. L'Ombre agissait toujours de manière stratégique, méthodique, raisonnée et c'était pour cela qu'elle arrivait à bien des choses plus vite que d'autres individus. Ainsi, elle avait atteint le trône des vampires, avait tué la reine des sorciers pour placer sur le trône une amie à elle par pure stratégie et enfin, avait défié la Mort, remportant ce duel d'une main de maître et prenant sa place à la tête des Ombres. Et si la jeune femme se contentait pour le moment de ce statut nouveau, il était à parier qu'elle évoluerait encore dans les années à venir, vers une position bien plus intéressante...

Elle entra donc dans le château, prenant son travail bien plus à cœur qu'elle ne pouvait le faire croire. S'occuper du passage entre de la vie à la mort puis de celui de la mort à une nouvelle vie, était une activité des plus intéressantes selon Mitsuko. Après tout, en tant qu'incarnation de la mort, celle-ci n'avait plus de secret pour elle. Elle était détentrice de bien des secrets inaccessibles au commun des mortels...

Prenant part au jeu, elle réussit avec habilité à se rendre près de la future victime, l'attirant avec un sourire éclatant :

« Bonjour, j'ai vu que nous pouviez faire des équipes et je me suis tout de suite dit en vous voyant que vous étiez quelqu'un d'intelligent. Ecoutez, je ne vous fait pas ce compliment pour vous appâter ou vous piquer votre gain, mais je pense que le travail d'équipe est bien meilleur que celui que l'on peut effectuer seul. Entraidons nous et nous verrons avec qui la baguette désire aller, qui en est le propriétaire légitime! »

Les Rehlas n'étaient pas réputés être des personnes orgueilleuses, et pourtant, il semblait clair dans l'esprit de celui-ci qu'il gagnerait la baguette à la place de cette jeune femme blonde qui n'avait pour somme toute pas l'air d'être intelligente. Après tout, c'était bien connu : les femmes belles n'avaient qu'un esprit de moineau.
En fait, ça arrangeait Mitsuko qu'il croit cela et lors de leur mission, cela lui servirait grandement.

C'est ainsi que le jeu débuta, Mitsuko laissant à ce Rehla du nom de Galahad le soin de trouver chaque énigme du parcours. Après tout, pourquoi se fatiguer à lui montrer qu'elle était plus intelligente et plus logique que lui alors qu'il allait mourir d'ici peu, lui laissant en prime la baguette qu'il aurait trouvé en sa compagnie. Non, vraiment, se donner ce mal n'était que peine perdue et puis, selon la jeune femme, l'important dans tout cela était qu'elle sache ce qu'il en était réellement. Elle le laissa donc mener la danse, le Rehla de plus en plus convaincu de l'inutilité de la jeune femme. Et c'est ainsi qu'ils trouvèrent la baguette, nichée dans un écrin d'un rouge sang entouré de rubans dorés. Alors que le Rehla allait se saisir de cette dernière, la baguette vola jusqu'à Mitsuko qui s'en saisit délicatement. L'homme, interloqué, se mit alors à demander des explications :

« Mais que ce passe-t-il? Cette baguette serait-elle devenue folle ou est ce l'une de vos plaisanteries idiotes? »

Mitsuko sourit, répondant par ce qui suit :

« Sachez qu'une baguette n'est en aucun cas stupide. Elle ne choisit simplement jamais un propriétaire dont le destin est lié par la les abîmes de la Mort. Et vous allez justement goûter à une souffrance qui vous servira de leçon pour avoir osé défier le destin lui même. Votre âme ne sera jamais réincarné et vous moisirez dans le Royaume des morts en proie à la torture pour l'éternité... »

« Mais que... »

Et la brèche du Royaume des abîmes s'ouvrit, Mitsuko restant de marbre face au spectacle qui allait bientôt se dresser devant elle :

« Venez âmes déchues et nourrissez vous de ce stupide personnage qui pensez pouvoir me défier... »

Et dans des hurlements atroces, le corps du Rehla se fit déchiqueté par des âmes monstrueuses, difformes qui ne semblaient être venues que des enfers les plus profondes et maléfiques. Et lorsque le sorcier qui s'occuper de la bienséance de la chasse au trésor voulut intervenir, il ne lui suffit que d'un regard sur l'Ombre qui se dressait à présent devant la porte du Royaume des morts pour rester à sa place...car personne ne veut être poussé de force dans le monde des abîmes.

Aujourd'hui, Mitsuko avait gagné deux choses : une baguette et l'âme d'un homme trop aventureux.
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Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

~ Ombre ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Lun 07 Nov 2011, 22:46

    Un étrange évènement avait lieu au sein du château des cavaliers sans tête et malgré la difficulté des épreuves, un nombre croissant de participant s’amoncelait auprès de la herse du domaine. C’était surprenant le nombre de personne qui avait de mauvaise intention. Car que ferait une personne bienveillante d’une baguette magique capable de faire s’abattre devant les yeux de sa victime les visions les plus cauchemardesques ? Percher sur la plus haute branche du plus grand d’arbre des environs, l’ombre regarda la foule qui pénétrait à l’intérieur du château et usa de son pouvoir des émotions pour cerner les personnes présentes. La plupart ne venait dans ce lieu que dans le but de se venger d’une personne qu’elles haïssaient le plus au monde. Ces derniers souhaitaient lui faire vivre les pires cauchemars, la torturer mentalement devant l’horreur la plus totale, l’effrayer au plus haut point pour la voir hurler de peur. Dans l’œil du corbeau qu’elle était, une étincelle luisit brièvement. L’idée n’était finalement pas si mauvaise que cela. Certes la vision d’une ombre était pour certains humains déjà une vision cauchemardesque, l’annonce d’une mort prochaine. Cependant, Aaliah savait très bien que certaines personnes étaient beaucoup moins impressionnables. L’idée de renforcer cette vision cauchemardesque à l’aide d’une baguette l’intéressait beaucoup. Elle qui aimait tant la solitude et la souffrance des autres, voilà de quoi l’amuser un peu. Oui, vraiment… Tant de gens avaient l’air tellement heureux, ignorant de la souffrance éternel. Il y avait là de quoi le faire prendre conscience de la terreur qui pouvait régner sur terre.

    D’un battement d’aile, l’ombre s’envola et se dirigea vers le château. Elle passa en dessous de la foule, tentant de repérer au passage ceux qui pourrait se révéler des adversaires coriaces. Cependant, l’ombre avait décidé que la baguette serait désormais sienne et tête de mule, il était hors de question de laisser sa place à un autre. Elle ignorait les obstacles qui se dresseraient sur son chemin et de toute façon, l’ombre réfléchissait peu. Impulsive et fière, elle trouverait bien le moyen de surmonter toutes les embûches du château. Aaliah se posa sur la rampe du majestueux escalier du hall d’entrée et attendit que les concurrents qui n’avaient pas encore fait demi-tour s’éparpillent un peu partout dans le château. Certains partirent à droite, d’autre à gauche, d’autre empruntèrent l’immense escalier qui menait à l’étage, non sans regarder l’étrange corbeau qui les dévisageait. Très rapidement, des hurlements de frayeur se firent entendre et quelques concurrents quittèrent déjà le château sans demander leur reste.

    Lentement, l’ombre repris forme humaine et regarda les différentes possibilités. Cependant, il semblait que le choix de la direction avait peu d’importance. Dans tous les coins des gens hurlaient devant les obstacles auxquels ils devaient faire face. Mais cela avait peu d’importance, Aaliah irait jusqu’au bout sans reculer et marche après marche, elle monta l’immense escalier. Elle ignorait dans quelle pièce se trouvait la baguette magique, mais elle préféra opter pour la dernière pièce du plus haut étage du château. Une intuition seulement et elle espérait qu’elle soit bonne.

    L’ombre avança à travers les larges couloirs devenu étrangement silencieux. Ce qui n’augurait rien de bon. Tout les concurrents encore présent dans le château ne pouvait pas être mort… Elle le saurait, elle le sentirait, la mort c’était son domaine… Soit les murs du château étaient fort épais et couvraient les bruits des autres pièces, soit elle n’allait pas tarder à rencontrer un obstacle magique. Et l’ombre opta pour la seconde solution. Une autre intuition, mais d’ordre logique cette fois ! Ignorant la nature de l’obstacle qui se dresserait devant elle, l’ombre préféra défeurrer sa lame et garder un œil attentif aux alentours. Malgré cela, elle fut surprise lorsqu’elle entendit la porte claquer derrière elle. Elle se retourna, mais nul pas le temps de constater que la porte s’était bien refermée que déjà le paysage changeait tout autour d’elle. Elle ne se trouvait plus dans le château, mais en plein air dans un environnement qui lui semblait étrangement familier. *Je connais ce lieu…*

    Sa pensée tremblait légèrement, tandis que des souvenirs lointains refirent surface. Elle marcha sur l’herbe verdoyante et traversa les nombreuses tables garnies de fleurs colorées. L’endroit était presque paradisiaque et seul Aaliah pouvoir s’effrayer devant une telle vision. La magie de l’obstacle avait cherché au plus profond d’elle, son plus grand cauchemar, la vision qui l’empêcherait d’avancer et d’atteindre la baguette d’Alienor. Il y avait des gens au visage vaguement familier qui souriait et s’amuser. Ils ne semblaient pas la voir et elle continua d’avancer à travers eux. Elle emprunta un chemin inoubliable et son cœur se mit à battre plus fort, comme s’il souhaitait la ramener à la vie… Aaliah aurait bien fait demi-tour et partir, ne pas continuer, ne pas aller au bout du chemin. Cependant, c’était ce que l’obstacle attendait, qu’elle parte et laisse tomber la baguette. Mais elle ne le voulait pas ! Elle devait continuer, malgré l’horreur qui allait l’attendre.

    Malgré cela, ses pas se firent plus hésitant et les gens autour d’elle semblait soudain inquiets. Ils passèrent à travers elle, ignorant totalement sa présence, mais l’ombre ne le remarqua même pas. Les yeux embrouillés par les larmes, la respiration tremblante, elle savait ce qui l’attendait. Devant elle, Aaliah put apercevoir la porte qui lui permettait de sortir de l’étrange pièce ensorcelé. Cependant… Avant, il y avait un puits et un corps ensanglanté. L’ombre ferma les yeux en même temps qu’elle les enfuya dans ses mains, comme si cela pouvait la éloigner la vision. Mais rien n’y fit, lorsqu’elle redressa la tête, tout était toujours là. Le corps de son Eldarius était là, tel qu’il y a des années et elle aurait aimé ne jamais revoir cette scène de manière aussi vraie. Elle avança encore de quelques pas et compris que pour atteindre la porte, il lui faudrait passer au dessus du cadavre de son aimé. C’était une épreuve répugnante, tout simplement. Peu importe sa puissance, peu importe sa force, peu importe son épée, cela ne servait à rien. Seule sa force mentale pouvait franchir ce piège. Elle se rapprocha encore un peu et puis voir les traits du visage d’Eldarius. C’était un jeune homme si beau… Et son visage lui rappela de bien sombre souvenir : son meurtre, sa tristesse, sa souffrance, son suicide, son errance, sa vengeance… Les jambes tremblantes d’Aaliah faiblirent et elle tomba à genoux à quelques centimètres du corps, à quelques centimètres de la porte. Cependant, son esprit s’embrouillait et des larmes coulèrent le long de sa joue devant ce cauchemar qui renaissait en elle. Elle souffrait une deuxième fois de la mort de son aimé, une chose que peu de gens pouvait se vanter d’avoir un jour connu. Aaliah tendit sa main vers Eldarius, persuadé qu’elle passerait à travers et que cela permettrait à son esprit de réaliser qu’il s’agissait d’une illusion. Pourtant, sa main entra en contact avec la peau froid du jeune homme et elle perdit presque pied, revivant la mort d’Eldarius tel qu’il y a des années… ou presque. Combien de temps avait-elle pleuré ? Combien de temps avait-elle hurlé ? Combien de temps avait-elle tenu Eldarius dans ses bras ? Elle ne le saurait peut être jamais, mais en tout cas, son esprit fini par réaliser que quelque chose n’allait pas. Les gens continuaient de la regarder d’un air tristesse et désemparer sans faire le moindre mouvement. Où était donc les bras de sa famille qui l’avait un jour éloigné du cadavre de son aimé ? L’ombre parvint alors à reprendre conscience de la présence de la porte et de la raison pour laquelle elle était ici : la baguette d’Alienor. Ce n’était pas Eldarius, ce n’était son Elarius… Son corps reposait en paix dans le cimetière des terres du Yin et du Yang. Il ne pouvait pas être ici.

    Soudain, elle lâcha le corps du jeune homme tout en lâcha un cri. Devant elle, la vision venait de prendre fin et le corps qui lui faisait désormais face n’était pas celui d’Eldarius, mais bien un cadavre ancestral déjà réduit à l’état de squelette depuis longtemps. Elle ragea de s’être ainsi fait berner en jeta le squelette au loin, mais se rassura malgré tout d’être parvenu à s’en sortir. Si l’ombre ne s’était pas souvenu dans la bienveillance des gens autour d’elle, jamais elle n’aurait put s’arracher de la vision du corps de son aimé. Malgré cela, elle ne s’attarda guère plus longtemps, elle avait déjà probablement perdu assez de temps. Elle se redressa sur ses pieds et ouvrir la porte. Elle pénétra dans une autre pièce où d’autre personne s’activait les méninges pour récupérer la baguette d’Alienor. Au vu des regards qui lui lancèrent, ils n’appréciaient guère la présence du concurrente de plus. Et pour cause ! Afin de faire sienne la baguette d’Alienor, il fallait résoudre une énigme. Celui qui répondait juste, remportait la baguette. Certains semblait désespérer et préférait partir, plutôt que de lancer dans une recherche acharner pour trouver la réponse. L’ombre s’avança afin de lire à son tour l’étrange énigme gravé sur la pierre.

    Ce qui commence à notre naissance s'amenuise au fur et à mesure que nous vieillissons et s’achève quand nous mourrons, mais n’a pas de fin…

    L’ombre arqua un sourcil devant l’étrange phrase, cherchant à son tour une réponse tandis que les autres semblaient se disputer pour la réponse. Aaliah tendit l’oreille pour entendre les réponses déjà donné. Parmi elle, la plus banale : la vie. Seulement, la baguette était toujours sur son socle, ce qui signifiait clairement que cela n’était pas la bonne. *Sombres idiots* Bien sur que la vie avait une fin, elle le savait bien. Certes son cœur battait encore en elle, mais ce n’était pas la vie qui coulait dans ses veines désormais, mais bien la mort. Un sourire se dessina brièvement sur son visage, la réponse elle la connaissait bien. Elle était une ombre, errant dans le royaume des ombres et elle savait la seule chose qui n’avait pas de fin. C’était d’ailleurs sa souffrance…

    « Ce qui commence à notre naissance s'amenuise au fur et à mesure que nous vieillissons et s’achève quand nous mourrons, mais n’a pas de fin… » Répéta-t-elle lentement tout en fixant la baguette d’Alienor des yeux. « … C’est le temps ! »

    Et la baguette tant convoité vibra un instant, puis se détacha de son socle. L’ombre n’eut qu’à tendre la main pour la rattraper au vol et s’attirer les foudres des gens encore présent dans la pièce. Elle en profita d’ailleurs pour vérifier que la baguette fonctionnait et lança une vision cauchemardesque sur ces pauvres gens. Tandis qu’ils hurlaient de terreur et s’encourraient dans tout les coins, l’ombre prit le chemin du retour et quitta le château, la baguette à la main…
    Spoiler:


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