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 [Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.

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Sam 20 Sep 2014, 17:46

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Le château des cavaliers sans tête... Non, ce n’était plus le cas... C’était à peine croyable. Moi qui pensais y voir que des ruines. Je voyais à présent qu’un palais immense de dressais devant moi... C’était des plus impressionnant et je n’étais pas la seule à être impressionner Mes camarades Milo et Maya l’était tout autant. Cette dernière était d’ailleurs plutôt exciter et espérait pouvoir y entrer rapidement. On n’était pas vraiment fane des soirées mondaine on préférait généralement les soirées plus intimiste. Une petite taverne une bonne bière et un jeu de carte était généralement notre soirée préfères. Mais bon, on avait été invité à cette soirée alors pourquoi refuser ?

On n’était pas adapter des vêtements élégants. Donc c’était dans une tenue très simple. On pénétrait dans l’édifice pour observer les lieux qui était aussi impressionnant que l’extérieure. Je remarquais aussi qu’il y avait déjà pas mal de monde. Ce qui était une bonne chose car, cela allait me permettre de passé inaperçu. Je ne me sentais pas trop à l’aise dans ce genre d’endroit et je n’étais pas la seule Dan qui occupait toujours mon épaule se cachait sous mes cheveux. Ce qui était aussi une bonne chose car, je n’étais pas sûr que les animaux était admis... Même si la plus animal ce n’était pas lui.

Maya m’abandonnait rapidement pour se rendre directement vers le buffet. Quand quelques choses étaient gratuites, elle ne se privait pas pour aller se servir. Non pas qu’elle ne se nourrissait pas à sa faim, mais elle aimait toujours profiter des gratuités que lui offrait ce genre de soirée. Milo lui se dirigeais vers les Ridère, ils étaient devenu inoffensif  alors il osait sans problème les rencontres pour tenter de converser avec eux... Dommage qu’il y avait comme un barrage de la langue. Mais ce n’était pas grave. Il allait apprendre à communiquer avec eux d’une manière ou d’une autre. Très curieux, il trouvait cela une bonne manière d’approfondir ses connaissances.

Enfin bref, je me plaçais dans un coin tranquillement près m’être servie un verre. Je préférais observer les gens plutôt que de crée une conversation un peu vide... Durant mes petites observations, je pouvais voir deux ou trois personnes que j’avais déjà croisées il n’y avait pas si longtemps que cela. Je remarquais aussi d’ailleurs qu’il y avait toute sorte de personnage et toute sorte de race. Certaine que je trouvais amusante et d’autre que j’appréciais plus que moyennement. Mais on n’était pas ici pour faire un débat sur les races pacifiques ou non... C’était la fête et même si je ne me montrais pas très énergique... Il y avait une autre personne que je connaissais bien qui l’était beaucoup plus :

Yukina tu as entendu, il y a quelques amusements aussi dans la forêt... Bon le prix n’est pas très intéressant, mais cela peut être amusant.

Tu parles de la chasse ? Mouais...

Tu n’as pas l’air motivé dis-moi.

Je t’avoue que je n’ai pas trop envie de danser et encore moi avec des gens que je ne connais pas.

Moi non plus, mais je me dis que cela pourrait être amusant et peut-être même utile comme une sorte d’entrainement ou un truc du genre.

Alors tu n’as qu’à y aller moi je resterais dans le coin à observer si tu veux.

Je partais prévenir Milo qui décidais de rester dans le palais pour le moment et suivait Maya dans le sous-bois maudit... Pourquoi pas la forêt enchanteresse ? Tout simplement parce qu’elle trouvait l’idée de pouvoir blesser la cibles beaucoup plus amusant... Elle n’avait pas l’intention de blesser gravement. D’ailleurs ce n’était pas le but. Mais elle se disait qu’avec son arc et bien cacher dans les arbres elle avait de bonne chance de toucher quelqu’un et de lui faire faire un gage. La danse n’intéressait aucun membre de mon groupe et donc le seul intérêt était de taquiner les perdants... Même si je ne participais pas au jeu. Certes je m’étais retrouvé aussi dans le sous-bois. Mais je ne partais pas à la chasse ou n’attendait pas à me faire chasser. Je ne voulais pas particulièrement danser et je n’avais pas la moindre idée de gage que j’aurais pu donner une personne. Je restais donc à observer de loin Maya histoire de m’assurer que tout se passerait bien... Je m’inquiétais un peu moins pour Milo vu que lui s’amusait toujours à essayer de trouver un moyen de converser avec les Ridère


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Sam 20 Sep 2014, 18:54

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 2 532883876949validationpartieIVEvent1

Tout est enfin fini. Le monde a retrouvé un état proche de celui dans lequel il était avant l'arrivée de ces monstres et la magie coule à nouveau dans les veines de la majorité des gens peuplant ces terres. Alors pourquoi ne suis-je pas heureuse. Je devrai l'être pourtant, comme tous les gens que je vois ici et là et qui arbore de grands sourires. Perdu dans mes pensées je n'ai pas fait attention à où je marche. Je suis dans une forêt mais même si je peux voir de l'agitation un peu plus loin cela ne m'aide pas à me repérer. Durant un instant je ne sais pas quoi faire. La meilleure méthode pour savoir où je me trouve serait d'aller là ou il y a du mouvement cependant je ne sais pas la cause de cette agitation et je n'ai pas vraiment envie de me retrouver dans une réception ou quoi que se soit dans le genre. Enfaîte dire que je n'ai pas vraiment envie est faut. C'est la dernière chose que je souhaite à l'heure actuelle. Néanmoins je n'ai pas vraiment le choix si je veux comprendre ce qui se passe ici. Un long soupir passe mes lèvres puis après avoir pris quelques secondes je me m'est à avancer vers la source de toute cette agitation.

Durant mon avancé dans la forêt je parviens à distinguer une ou deux personnes. Il semblerait que mes craintes soit avérée et qu'une réception se tienne un petit peu plus devant. L'hésitation me fait m'arrêter. Je ne suis d'ordinaire pas quelqu'un aimant côtoyer les gens quand ils sont nombreux mais se soir est encore pire. Les secondes s'écoulent sans que je ne fasse rien puis je me remet en marche. Après quelques temps la source du bruit devient enfin visible. Devant moi à quelques mètres un gigantesque palais était présent. Je reste abasourdis quelques secondes devant sa présence. Je ne sais même pas comment j'ai pu faire pour ne pas le voir alors que j'étais dans la forêt. Me reprenant je me m'est à avancer et pousse les portes de ce lieu. L'intérieur était spacieux et de la porte d'entrée je ne pouvais voir qu'une infime partie des couloirs parcourant le palace. Le hall était presque rempli pas de nombreuses personnes et en parcourant rapidement les lieux du regard je pus voir quelques visages connu. Mon éternelle hésitation me fit me demander ce que je devais faire, si je devais aller les voir ou bien juste faire demi tour. La principale question était, si je fais demi-tour ou me rendre. Après avoir calculé les conséquences des deux décisions je fis volte face afin de retourner sur mes pas.

Une fois dehors je pris un instant pour lever les yeux vers le ciel et réfléchir. Voir tous ces gens, leurs visages réjouis me fit me demander ce que je devais faire. D'une certaine manière j'avais envie de me joindre à cette foule mais elle me faisait peur. Être ainsi exposée au milieu de tous m'effrayais. Secouant la tête dans un signe de négation je me remis en marche vers la forêt enchanteresse. Après quelques instants de marche j'étais dans la forêt. Je pouvais voir à travers les arbres des gens se courir après. De toute évidence la réception n'avait pas lieu que dans le château, elle touchait aussi les forêts environnantes. Un petit sourire naquis sur mes lèvres. Je n'avais pas envie de participer à la réception dans le château à cause du nombre d'invité que je jugeais trop nombreux néanmoins si quelqu'un devait venir m'aborder ici je n'y voyais aucun inconvénient, au contraire cela me ferait du bien de pouvoir parler un petit peu avec une autre personne. Tout en réfléchissant à cela je continuai ma marche à travers les arbres. J'avais commencé à me souvenir de cette zone et de ce qui la composait. Un château entouré de deux forêts bien différentes l'une de l'autre. Je ne savais pas ce qui avait lieu ici mais les deux forêts devait chacune avoir un rôle précis. Un élément que je n'avais pas pris en compte me revint soudainement en mémoire. Ce n'était pas un palais qui devait se tenir en ce lieux mais un château et son état n'était pas censé être aussi bon. M'essayant au pied d'un arbre je me mis à réfléchir à tout cela me demandant ce que cela impliquait. Après quelques secondes de réflexion je me perdis dans la contemplation du ciel et ne fit plus attention à ce qui m'entourait.

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Sam 20 Sep 2014, 19:58

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 2 87694910

« Tu es sûr de toi ? » L’ange était assis près de la fenêtre, et regardait son ami elfe se tenant à deux pas de la porte de la chambre. « Ouais, j’y ai bien réfléchi. » Il marqua une pause. « Je pense que c’est la meilleure chose à faire, il s’est passé bien des choses ces derniers temps, et je pense que passer les revoir est une bonne idée. Tu comptes m’accompagner ?» L’ange haussa les épaules. « Non. J’aimerais poursuivre le voyage, au moins quelques semaines. Je repasserai à la citadelle plus tard. Passes dire bonjour de ma part à Aaron si tu as le temps. » « Ouais, je passerai. Prends soin de toi » Ils se serrèrent la main, et l’elfe quitta la pièce.

L’ange se releva, et se dirigea vers l’unique table de la chambre. Il y prit le papier qui trainait. Tous les pensionnaires de l’auberge en avait reçu un exemplaire quelques heures plus tôt dans la matinée. Il s’agissait d’une invitation pour une fête au plais du millénium se situant à plusieurs centaines de lieux, au sein du continent mystérieux. L’ange n’avait jamais mis les pieds là-bas jugeant l’endroit trop dangereux pour lui pour le moment. Cependant, cette célébration pour fêter la « non fin du monde » n’était pas une mauvaise idée. Il pourrait en profiter pour se changer les idées, penser et voir autre chose que la peine, le désespoir des habitants ou la  misère dans laquelle certains vivaient. De plus, cela lui donnerait l’occasion de rencontrer d’autres personnes, d’autres espèces et bien sur les ridères. L’ange n’en avait jamais vu, mais il avait entendu parler de ce qu’ils avaient fait. Leurs principales activités avaient été de tuer ou détruire tout ce qui se trouvait sur leur chemin. Leur histoire était sinistre, mais d’après le carton d’invitation et les rumeurs qui circulaient en ville, ils étaient devenu inoffensifs, presque pacifique disaient certains. L’ange était curieux de les rencontrer, d’en apprendre à leur sujet, et il se décida finalement à se rendre à cette petite fête à l’autre bout du monde. Il regrettait simplement que Lyssandre ne vienne pas avec lui.

Les voyages en bateau l’ennuyaient. Il y avait peu de choses à faire, les autres voyageurs ne semblaient pas du genre sociales, et ne parlaient que très peu. Les sujets rares discussions qui se lançaient n’étaient pas passionnants et ne le concernait pas. Il passa une grande partie du voyage à regarder l’océan, attendant que le temps passe. « Si tu comptes te jeter à la mer, tu devrais le faire maintenant. On va bientôt arriver. » Surpris, l’ange sursauta et se retourna « Que…Je n’ai.. » Il reprit son souffle, regardant le type qui lui adressait la parole. Il ne l’avait pas encore vu sur le bateau, il était plutôt grand, brun, souriant, l’air jovial, et athlétique. L’ange le regarda, méfiant. « Je n’ai pas envie de me jeter à l’eau… » Le sourire de l’homme s’agrandit. « C’était juste une blague. Je trouvais ça plus sympa qu’un simple bonjour… Je m’appelle Ethen au fait.» « L’ange serra a main du jeune homme. « Reaven. Enchanté. » La méfiance laissa vite le pas au bonheur de rencontrer quelqu'un voulant parler, et les deux jeunes hommes commencèrent à discuter de tout et n’importe quoi.  L’ange apprit qu’Ethen était un Bélua et qu’il prenait le bateau pour retrouver une amie à lui sur le continent mystérieux. 

Le bateau arrivé, les deux hommes se séparèrent depuis et l'ange continua son voyage jusqu'au palais. Ce dernier était gigantesque, mais l'ange de s'attarda pas en contemplation et entra à l'intérieur. La salle dans laquelle il arriva était remplie de monde, il y avait un buffet, une piste de dance, ainsi que l’accès à de nombreux couloirs menant à d’autres pièces. Les ridères étaient là aussi, ils étaient étranges avec leur gigantesque sourire sur leur visage, ils ne semblaient effectivement pas dangereux, mais l’ange préféra ne pas les approcher pour le moment. D’autres avaient osés, une dansait avec l’un d’eux, et certains curieux essayaient de leur parler, ou se contentaient de les observer.  Ne sachant que faire dans cette foule d’invités, pour la plupart bien habillés, l’ange décida de sortir et préféra visiter l'extérieur pour commencer. Il savait qu’il y avait deux forêts près du palais, l’une était bien plus accueillante que l’autre et se nommait la forêt enchanteresse. Il choisit de s’y rendre, afin d’admirer les lieux. Il s’y balada, profitant du calme de l’endroit qui contrastait avec le palais. Après quelques minutes, l’ange marchait admirant le paysage. Les arbres étaient grands, majestueux et leur feuillage étaient garnis de nombreuses feuilles vertes. Entre elles, on apercevait le ciel et la faible lumière qui passait au travers donnait un côté magique à la forêt. Après plusieurs minutes passées dans cette forêt, il remarqua qu’il n’avait aucune idée du chemin à emprunter pour revenir au palais. Se retrouver dans une forêt n’était clairement pas dans ses compétences, aussi il s’arrêta, regarda les alentours, espérant trouver un chemin qu’il avait repéré. Il ne vit rien qu’il connaissait, mais aperçut une ombre derrière un arbre. Il s’avança, et remarqua une jeune femme, assise contre l’arbre. Elle semblait perdue dans ses pensées.
« Excusez-moi, je suis un peu perdu. Vous savez quel chemin prendre pour sortir d’ici ? »

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Sam 20 Sep 2014, 21:33

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 2 624590validationpartieIVEvent2

À peine venait-elle d’aboutir à cette honorable résolution, qu’un élément tout à fait inattendu entra en collision avec la jeune femme, manquant de la faire tomber par terre. Cemilia poussa un petit cri de surprise et trébucha sur quelques pas, avant de se rétablir aussitôt après – le port peu coutumier de chaussures à talons amoindrissait certes ses réflexes, mais n’en ôtait pas pour autant son agilité hors du commun. Un rapide coup d’œil vers son décolleté la rassura sur le destin de sa robe, qui n’avait pas eu le malheur de glisser dans la chute de l’orisha.
Sans laisser paraître la moindre des émotions qui l’avaient secouée dans l’espace de quelques secondes, la jeune femme se tourna vers le malheureux individu qui n’avait pas fait attention où il avait posé les pieds et qui reprenait tout autant qu’elle contenance en cet instant. Une expression contrite sur le visage, il entreprit de s’excuser face à Cemilia. Cette dernière, amusée par l’empressement un peu maladroit de l’inconnu, se prit à sourire et assura d’un ton amusé :
-Rien de grave, ne t’inquiète pas. Il y a eu plus de peur que de mal.
Comme toujours, ce tutoiement spontané, oscillant à la limite entre le naturel et l’insolence. Cemilia ponctua sa réponse d’un rire cristallin, puis se tut et profita de l’infime instant de flottement dans leur discussion tout juste débutée pour détailler avec plus d’attention l’apparence de son imprévu interlocuteur.
Il était grand et mince, habillé d’un élégant costume à l’occasion exceptionnelle de la soirée. Au milieu de son visage fin brillaient deux yeux dont la lueur dégageait une intelligence tranquille.
Des yeux vairons.
L’un doré, l’autre bleu.
Et pourtant, l’homme était loin d’être un Orisha, comme on aurait pu naïvement le présumer à la vue de ce regard si typique des enfants d’Antarès. Les cheveux de l’individu étaient d’un blanc de neige et sa peau à peine moins pâle.
Un physique plaisant, songea Cemilia dont les commissures de ses lèvres tressaillirent.
À l’instant où elle ouvrait la bouche pour engager un dialogue plus structuré, la jeune femme ressentit, plus que ne vit, la présence d’un Ridere sur sa droite ; il était occupé à valser élégamment –il était doué pour la danse, elle devait le concéder – avec une partenaire tout aussi Ridere que lui.
Un frisson parcourut l’échine de Cemilia, qui suivit l’étrange couple des yeux, jusqu’à ce qu’ils disparaissent de son champ de vision, avalés par la foule qui devenait de plus en plus dense à mesure que la soirée avançait.
-Je ne les aime pas, confia-t-elle à voix basse, son regard rivé vers l’endroit où s’étaient volatilisées les créatures.
Cette réflexion s’adressait autant à l’éphèbe à ses côtés qu’à elle-même. La jeune femme resta ainsi immobile durant quelques instants, ses traits sombres revêtant une étrange frigidité ; mais soudainement, elle se secoua et son masque de froideur fondit comme de la glace au soleil et elle leva la tête vers l’homme aux yeux dichromatiques, un sourire rayonnant découvrant ses dents blanches.
-Mais qui suis-je pour me morfondre au beau milieu d’une si belle soirée ! s’exclama-t-elle avec une emphase exagérée, avant d’éclater de rire. Excuse-moi d’être de si mauvaise compagnie, ajouta-t-elle, je ne suis pas une grande habituée des fêtes mondaines. J’espère que ça ne se voit pas trop…
Sans attendre de réponse à cette tirade joyeusement lancée, Cemilia passa son bras autour de celui, bien trop passivement aligné à son corps, de son interlocuteur, puis proposa à celui-ci avec entrain :
-Ca te dirait, de danser ? Il n’y a pas que les Ridere pour montrer l’exemple, nous devrions aller peupler la piste, nous aussi !
Elle entraîna son partenaire désigné de danse sur quelques mètres, puis s’interrompit brusquement en plein mouvement. Elle se tourna vers l’homme avec une drôle d’expression, oscillant entre la gêne et l’amusement. Elle lâcha finalement :
-Ah. À moins qu’avec mon enthousiasme débordant, je ne t’aie intercepté sur ton chemin vers le buffet ?
Un soupçon de gentille moquerie s’immisça dans son ton, comme à son habitude :
-Allons au buffet, si c’est ce que tu préfères. C’est très bien aussi, le buffet.
Elle parlait trop. Bien sûr qu’elle parlait trop. Son bavardage intempestif qui, malgré l’attitude tout de même digne qui l’accompagnait, n’était doté d’intérêt aucun, et n’était là que pour tisser des liens avec les gens, aussi éphémères soient-ils.
Mais après tout, n’était-ce pas là le but précis de ces festivités ? Tisser des liens. Reconstruire une société effondrée après les événements qui l’avaient éprouvée.
Oublier la guerre.

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Dim 21 Sep 2014, 10:57

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Après avoir recraché la moitié du verre ingurgitée lors de la descente des escaliers, la toute petite fée s'empressa d'observer l'étendue des dégâts. Ses ailes totalement trempées, sa robe semblant avoir quelque peu rétrécie et sa chevelure plus aussi savamment élaborée qu'au départ. Sans plus attendre, Ombeline se présenta à son interlocutrice qui s'avéra posséder un patronyme fort étrange quoi que logique pour une fée. La petite humaine fit la grimace, à la réflexion elle ne savait absolument pas quel nom était courant, ou non, chez les fées. Sortant finalement de ses pensées, la jeune femme observa la fée, visiblement en pleine inspection de son si étrange animal. Un petit sourire amusé vint titiller les lèvres de la rouquine face au dialogue dont elle était témoin. Ces deux-là amusaient beaucoup la jeune humaine en dépit de la mauvaise humeur qui s'acharnait sur elle depuis quelques temps. Elle les observa donc avec un léger amusement dans le regard, alors que l'une partait se confectionner une nouvelle robe et que l'autre contemplait son membre égaré et finalement retrouvé. Dès que Rosée du Matin reparut dans un habit tout neuf, elle apporta la réponses au interrogations de l'humaine. Il s'agissait donc d'un jeu. La jeune femme haussa les épaules, pourquoi pas ? Cela pourrait lui changer les idées. La rouquine déposa le bien curieux animal sur l'une de ses épaules avant de laisser la petite fée  grimper sur sa main pour finalement la poser aux côté du petit rongeur.

-Je suis assez grande pour courir après les gens, vous pouvez rester sur mon épaule tous les deux si vous le souhaitez. Mais nous pouvons aussi chasser la luciole par la même occasion. Conclut-elle sur un léger sourire.

Ombeline s'enfonça alors dans la forêt enchanteresse, marchant le plus discrètement possible. Tentative qui ne s'avéra pas bien aisée compte tenu de cette fichue robe qui n'avait de cesse d'entraver le moindre de ses mouvements. Les trois protagonistes entendirent bientôt des voix, après quelques minutes de marche. La jeune humaine se rapprocha un instant avant de se détourner, les deux inconnus semblaient être en pleine réunion familiale et la femme dégageait un quelque chose fort étrange qui, bien qu'attisant la curiosité de la rouquine, la poussa à les laisser discuter en paix.
A force de marcher, s'enfonçant toujours plus loin dans la forêt, ils entendirent à nouveaux des voix. L'humaine tourna la tête vers Rosée du Matin et lui décocha un petit sourire amusé. Ils n'avaient qu'à tenter de surprendre ces inconnus là ! Ombeline sortit alors du couvert des arbres et tomba nez à nez avec Lumi et un parfait inconnu. Passée l'effet de surprise, un sourire ravi étira les lèvres de la jeune humaine qui s'empressa de déposer une bise sur la joue de son amie avant de s'enfuir à travers les arbres en riant.

-Tu es certaine que le pissenlit ne s'est pas trompé ? La forêt à quand même l'air déserte ... Annonça finalement la jeune femme alors que tous trois se retrouvaient à nouveaux seuls au beau milieu des arbres.

Peu envieuse de rester à attendre sur place, la rouquine se remit aussitôt à marcher. Mais trop occupée à observer ses pieds, elle ne vit pas la personne perdue se dressant devant elle. Ombeline percuta l'inconnu de plein fouet et partit aussitôt en arrière. Son seul réflexe dut d'attraper la fée et son compagnon pour leur épargner la chute alors qu'elle même s'étalait de tout son long sur le sol.

-Rosée ? Demanda t-elle d'un ton inquiet avant de se confondre en excuses tout en relevant la tête vers l'inconnu. Je suis navrée, je ne vous...

La voix de la petite humaine se brisa sur la dernière note lorsqu'elle aperçut le Ridere face à elle. Un frisson d'effroi la glaça aussitôt. La rouquine vit cependant qu'elle était loin d'être la seule personne effrayée par cette rencontre. En effet, le Ridere paraissait aussi apeuré que l'humaine, ne sachant visiblement pas comment réagir. Ombeline ne put s'empêcher de songer à tout ces monstres qui avaient saccagés Utopia et ses habitants. Mais...celui ci ne semblait pas bien méchant. Après tout, il y avait du bon comme du mauvais chez chacun. Prenant son courage à deux mains, la petite humaine esquissa un sourire maladroit, tenant toujours Rosée du Matin et le rongeur au creux de ses mains. Il leur dit quelque chose mais ses paroles restèrent totalement incompréhensibles à la jeune femme qui se tourna aussitôt vers la fée, espérant que cette dernière avait compris quelque chose.


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Dim 21 Sep 2014, 21:26

Il fut surpris du tutoiement. Il ne se souvenait pas d'avoir un jour tutoyer quelqu'un aussi rapidement, et cela n'avait pas dû se produire, hormis, sans doute, lors de son enfance oubliée. Mais, à un enfant, on pardonne tout, même les erreurs de conduite. Toutefois, il esquissa un sourire et hocha la tête, partant du principe qu'il valait mieux, après tout, se trouver avec des gens naturels qu'avec des personnes à l'esprit trop conditionné et aux manières obséquieuses. De surcroît, la jeune femme semblait être une Orisha... et cette ascendance incluait qu'elle pouvait bien se permettre toutes sortes de libertés. « Bien, tant mieux. »

Il tourna la tête vers la piste de danse où évoluait plusieurs couples, avant de reporter son regard sur l'inconnue. Il voulut dire quelque chose, mais se rendit compte qu'elle était bien plus captivée par ce qui se déroulait parmi les danseurs : deux Ridere passèrent à côté d'eux. Ils valsaient élégamment, leurs pieds semblant à peine toucher le sol. Elros vit la rousse se raidir, et devina qu'elle avait dû les rencontrer dans des circonstances amplement moins propices à la bonne entente. « Personne ne t'oblige à les aimer. » Vérité simple mais réelle, à laquelle peu de gens devaient penser. Certes, ils étaient désormais prétendument inoffensifs, et ils souhaitaient apparemment s'intégrer à la société, mais en aucun cas l'on ne devait se forcer à les aimer. Le temps ferait les choses... ou ne les ferait pas.

Il croisa les bras, quand la voix de sa partenaire résonna à ses oreilles, l'arrachant à sa contemplation. L'exagération habitait sa voix et sa gestuelle, mais il n'en dit rien, se contentant de l'écouter avec un demi-sourire en coin, mi-narquois mi-amusé. « Je ne suis pas non plus un adepte de ce genre de réception. » Il fit une pause. « C'est un peu trop... futile, pour que j'y passe le plus clair de mon temps. » A peine eût-il fini de parler que, toujours aussi enthousiaste, la femme se saisit de son bras, qu'elle entrelaça au sien. Accompagnant son geste de quelques mots encourageants, elle entraîna le Vampire vers les danseurs, tout à son bonheur de s'octroyer une danse. Il jeta un dernier coup d’œil vers le buffet et l'autre femme rousse qui s'y tenait, avant d'éclipser cette dernière préoccupation et de passer un bras autour de la taille de sa cavalière. Semblant capter ses pensées, elle freina son élan. « Non non, inutile de t'agiter ainsi. La danse me convient tout aussi bien. Mon estomac peut attendre. » En vérité, la plupart des mets à la disposition des visiteurs n'étaient pas adapter à son métabolisme. Pis encore, il n'en éprouvait pas le goût. Il posa sa main dans son dos et, de celle qui lui restait de libre, saisit les doigts qui pendaient le long de son corps mince pour les mêler aux siens. Il fit un pas, puis deux, et entama la danse. Un, et, deux, et, un, et, deux...

Il se permit d'étudier le visage de sa partenaire. Les traits, au premier abord, et lorsqu'elle était vraisemblablement paisible, en paraissaient harmonieux et relativement fins. Elle avait un nez droit, assez petit, et une bouche aux contours bien dessinés, aux lèvres plutôt charnues. Ses yeux brillaient de vivacité, et leur couleur froide était rendue éclatante par le feu de sa chevelure et le hâle de sa peau. Malheureusement, à ce tableau sensiblement agréable venait s'ajouter une longue balafre. Partant de son front, elle se terminait sur le bas de sa joue. Il frissonna au souvenir de celles qui parcouraient son propre corps. Il n'avait pas la possibilité de les voir, mais un effleurement de la pulpe de ses doigts suffisait à sentir leur présence. Et il pensait à toutes les autres, les invisibles qui bafouaient sa mémoire et torturaient son âme, viles plaies. Néanmoins, il n'avait pas envie de songer à cela. Aussi eut-il un bref froncement de sourcil, avant de déclarer : « Je n'ai même pas pris la peine de me présenter. Elros Stendorth. » Il sourit, dévoilant des dents blanches et alignées. Changer du tout au tout, jouer la comédie... Un apprentissage occulté de sa vie, dont il ne se rappellerait que dans quelques années, sûrement.

Étrangement, il n'avait pas oublié comment il fallait danser. L'avait-il un jour appris, d'ailleurs ? Il sentait contre son tibia le doux frottement de la robe rouge sur le pantalon noir. Ses pieds touchaient le sol pour s'en éloigner aussitôt, comme s'il était brûlant, et que chaque pause était cause de terribles souffrances. « Tu danses plutôt bien. » fit-il, la surprise osant presque percer dans sa voix. Il était vrai que, de ce qu'il avait pu voir jusqu'ici, le raffinement n'était pas la plus grande qualité de cette femme. Ainsi, il était étonné de constater à quel point elle pouvait se mouvoir avec élégance. « Tu viens de loin ? » Il n'oubliait pas son but premier. Retirant le bras qui soutenait le creux de ses reins, il l'éloigna de lui pour la faire tourner sur elle-même. « C'est peut-être une question indiscrète ? » Son regard hétéroclite plongea dans celui de la danseuse.

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Mar 23 Sep 2014, 10:14






Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'ajout d'Acélion à notre groupe et ma première constatation avait été celle que j'espérais : il n'avait absolument pas changé. Je savais qu'il n'y avait pas la moindre chance pour que les choses en fut autrement mais une partie de moi n'avait pu s'ôter cette crainte de la tête. Mais non, il était toujours le même homme : sociable et froid, prêt à parler mais sans s'attacher. Et plus que tout il avait gardé cette habitude de porter son masque en permanence, croire l'inverse aurait été tomber dans l'un de ses nombreux tours. Sur ce point en revanche j'étais légèrement déçu, j'avais beau en connaître l'origine et les services, à tout niveau, que cet objet lui rendait... je trouvais cela dommage. Enfin.



Son ajout à la troupe avait apporté deux choses, la première étant un peu de bonne humeur car, comme moi, je savais que de retrouver notre vieux camarade faisait grand plaisir à ma sœur. Elle passait des heures à badiner avec lui pour rattraper un temps perdu affreusement long. La seconde était plus d'ordre plus pragmatique car sous la forme d'une nouvelle destination, un lieu avait très récemment recommencé à faire parler de lui et Acélion avait exprimé le souhait d'aller voir cela de plus près. Notre ami chroniqueur avait fait très clairement savoir qu'il estimait ce voyage être une mauvaise idée, me glissant discrètement qu'il ne faisait aucune confiance à Acélion et que cela avait toutes les chances d'être un piège. Certes, je savais parfaitement qu'il valait mieux réfléchir à deux fois avant de tourner le dos à notre illusionniste, mais je connaissais aussi assez son style pour savoir que cette méthode n'était pas son genre. Et puis nous n'avions rien de mieux à proposer.



De fait nous avions harnaché nos chevaux, pris assez provisions pour le voyage et nous étions lancé sur les chemins nous menant jusqu'au célèbre palais du millénium. Ce lieu était célèbre pour son étrange dualité se reflétant jusque dans le mobilier et l'atmosphère, ce qui ne manquait pas de piquer ma curiosité, mais au delà de ça il m'inspirait une certaine inquiétude. Les deux parties étaient réputées pour n'accueillir en leur sein que les êtres en accord avec leur... karma ? Était-ce une question d'ordre raciale ou d'état d'esprit ? Le premier cas m'aurait considérablement facilité les choses. Ne souhaitant prolonger l'attente plus que nécessaire je pris la tête et franchis les grilles menant à la partie sombre de la forteresse sans ressentir le moindre inconfort, je poussais un léger soupir intérieur. Malheureusement le passage ne se fit pas bien pour tout le monde, notre chroniqueur se sentit de suite assez mal, comme si une immense fatigue l'avait pris d'un coup. Aucun de nous ne pouvait certifier que cela soit mortel mais par précaution nous laissâmes notre compagnon de route à l'entrée du domaine, n'étant pas le seul à souffrir de ce problème il entreprit de discuter avec les autres « laissés à la porte ».



Cette interlude passée nous finîmes par atteindre l'endroit ou régnait visiblement une grande agitation, ou plutôt une sorte de fête ; Acélion sortit d'une ses poches un carton d'invitation pour nous permettre de passer, ceci expliquait son intérêt soudain pour l'endroit. Le mien fut acquis à la seconde suivante : il se trouvait en cette pièce des individus dont la nature m'était complètement inconnu ; aucune légende de ma connaissance, aucune fable ne me donnait le moindre indice concernant ceux que je supposais être nos hôtes.



Nous étions en plein milieu d'une fête recherchée organisée par une nouvelle espèce désireuse de se faire connaître... cela me rappelait confusément certains événements passés. Tout cela n'était pas si différent de Drosera lorsqu'une nouvelle famille tenait à se faire connaître des plus puissantes, ou anciennes. Les premiers pas, gauches, dans la cour des grands, les maladresses de langages, les essais. Un large sourire vint illuminer mon visage, cette ambiance me plaisait beaucoup.



« Mes amis je pense qu'il est temps pour nous de faire notre travail. »



Il y avait déjà un orchestre pour animer la gestuelle des danseurs, du coup jouer d'un instrument paraissait discourtois ; de la même manière amorcer un duel en plein milieu de l'assistance pourrait ne pas bien se finir. A moins que...



Je pris délicatement la main de Catherine et l’entraînait alors sur la piste de danse où nous commençâmes quelques pas paisible mais dont le rythme s'accéléra doucement mais sûrement. Le visage de ma sœur me permit de comprendre qu'elle avait saisit mon idée, elle se mit donc à augmenter le rythme, l'amplitude de nos mouvements. Nous n'étions rapidement plus un couple mais deux âmes que la vie semblaient vouloir séparer, retenus par un fil de plus en plus ténu car à chaque fois que nous nous retrouvions ce n'était que pour un temps plus court, par un contact moins étroit. Catherine jouait de ses foulards pour ajouter au spectacle tandis que mon ample manteau me donner des airs d'oiseau agité. Le rythme s'emballa, les mouvements s’enchaînaient à mesure que notre vitesse poussaient les autres convives à s'éloigner. Un seul se montra trop lent, ou peut-être l'avait-il espéré ?



Catherine m'avait finalement lâché et, au terme, d'un tour sur elle-même, vint s'appuyer sur le torse d'Acélion, sa main droite prenant place sur la nuque de l’illusionniste et la gauche se glissant dans sa jumelle. La prise était autant caresse qu'impérative et ainsi, alors qu'il avait à peine eut le temps de savourer ce contact, l'alfar fut à son tour entraîné dans la danse. Catherine évoluant rapidement de l'un à l'autre, comme essayant de n'en perdre aucun, comme si elle tentait de garder deux amours ensemble sans en flétrir un seul dans un ballet délicat et passionné. Acélion avait accepté de jouer le jeu et se servait désormais de ses talents pour illuminer sa prestation. Il était désormais temps pour moi d'inclure un nouvel élément dans cette chorégraphie ; entre deux mouvements je laissais mon regard errer sur l'assistance en quête de la personne idéale.






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Mar 23 Sep 2014, 13:39

Charitable comme il était, l’homme aux cheveux immaculés accepta sans hésiter une danse avec Cemilia. Le sourire de cette dernière s’élargit encore et elle se coula avec facilités dans le rythme tranquille que lui dictait la musique, parfaitement en harmonie avec la gestuelle de son partenaire.
Si elle n’avait jamais eu l’occasion de s’essayer à la danse en couple, la jeune femme aimait cet art qu’était la danse et il lui paraissait tout à fait naturel de laisser son corps suivre le parcours tracé par la musique. La danse était une chanson, chaque pas en était une note de musique.
Perdue dans ses pensées, Cemilia fut rappelée à la réalité par la voix à la tessiture agréable de son partenaire de danse. Il lui offrait un nom, son nom.
Elros.
-Enchantée, murmura Cemilia.
Elle lui rendit son sourire. Leurs pupilles, palette de couleurs vivante, se rencontrèrent et se vrillèrent un instant. Puis Elros reprit la parole et le contact se brisa.
Un rire échappa à l’orisha à l’écoute de la curiosité de son partenaire de danse. Une discussion, lancée d’un ton badin, à propos de leur passé respectif ? Pourquoi pas, cela s’avérait parfois être une entrée en matière tout à fait édifiante.
-Je suis native de Megido, répondit-elle finalement, après avoir laissé s’écouler quelques instants de silence dans leur dialogue. Mais cela fait longtemps que je n’y vis plus.
Courte pause, appuyée d’un regard pétillant.
-Étant donné que tu m’as offert ton identité, je me considère en devoir de faire de même, reprit-elle. Je suis Cemilia.
Le silence retomba entre eux. Ils valsaient toujours, virevoltant à travers la grande salle en laissant un sillage de noir mêlé de rouge écarlate sur leur passage. Cemilia, les bras passés autour du cou d’Elros, laissait son esprit s’égarer au gré de ses pas. La mélodie régulière de la musique la berçait, et elle sentait la présence puissante de l’homme autour d’elle. Les yeux mi-clos, elle murmura :
-On est bien ici, tu ne trouves pas ?
Elle s’approcha un peu plus d’Elros, réduisant l’espace qui séparait leurs deux corps à quelques minuscules centimètres. Elle nicha son menton dans le creux de la nuque de son partenaire, laissant son souffle chaud venir caresser la petite parcelle de peau laissée à nu par le col de sa chemise.
Rien de provoquant dans ce geste. Aussi étrange que cela eût pu paraître, Cemilia n’avait pas la tête à tout ce qui avait trait à la séduction en cette soirée bien lointaine des tavernes enfumées qu’elle fréquentait si souvent ces derniers temps.
Non, ce soir, elle retrouvait un peu de son essence profonde ; elle redécouvrait comment apprécier les plaisirs simples tels que partager une danse avec un inconnu, et s’arrêtait sur les détails passés inaperçus : un sourire, un regard échangé, une parole sympathique. Porter une belle robe pour l’événement, même si elle la serrait un peu.
Juste ce soir, songea-t-elle en clignant lentement des yeux, la tête toujours posée sur l’épaule d’Elros. Demain, la vie folle pourra reprendre son cours.
Juste ce soir, prendre le risque de s’exposer au remord, à la culpabilité et aux réminiscences du passé.
Juste le temps de profiter d’une danse, d’un sourire, un regard, une parole.
Une présence.
-Elros, répéta Cemilia d’une voix si basse qu’elle-même s’entendit à peine.
Un sourire vint étirer ses lèvres.

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Mar 23 Sep 2014, 15:56

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 2 624590validationpartieIVEvent2

Je n'attends pas de lui une réponse. Je tourne les talons et regarde la foule qui afflue au château, j'ai envie de fuir, et c'est d 'ailleurs ce que je vais faire. Je quitte l'homme et me dirige vers l'extérieur du château. Rien ne me donne envie. Ni les réceptions, ni les discutions mondaines entres les différentes races. À vrai dire la politique n'est pas mon fort. Ni la sociabilité. Je repasse par le grand hall et me retrouve à nouveau sur le chemin de la forêt. Rien ne me plais plus que la forêt en plus. Tout est si calme dans ces lieux. Calmes et emplit de souvenirs. Je caresse distraitement mon bracelet improvisé. J'ai envie de la revoir.
L'apercevoir simplement lors de mon aventure brève au château vampire ne m'a pas satisfaite. Je voudrais bien participer à un quelconque événement mais rien ne me tente. Je laisse mes pas avancer d'eux même vers une des deux forêts entourant le lieu où je me trouve actuellement. Mes pas se dirigent seuls en directions de la plus belle des deux. Je n'ai pas l'impression de contrôler mon corps plus que cela. Rien ne m'oblige à avancer et pourtant je marche toujours plus, toujours plus loin et plus profondément dans le bois enchanteur.
Je regarde où je suis, levant la tête vers les arbres magnifiques m'entourant. Puis je me plaît à fermer les yeux, à écouter cet endroit magique. Et c'est une voix qui se distingue. Quelqu'un semble être perdu. Je me dirige vers la voix en question, restant un instant en retrait.
Pourquoi est-elle là ? Que fait-elle ? Et qui lui parle. Mes sourcils se froncent. Je n'apprécie pas que quelqu'un puisse lui adresser la parole. Un croassement se fait entendre. Très bien, maintenant au moins elle sait que je suis là. Alors je ne vois plus de raison de rester dans l'ombre. Autant y aller.

J'avance vers cet homme trop proche de ma propriété. Arrivant dans le dos de l'humaine, je laisse un bras intrusif l'attraper par la taille pour plaquer son dos contre moi. C'est d'un regard intiment à l'autre individu toute ma possessivité envers elle que je me permet de lui répondre. D'un ton froid et cassant.

Suit le chemin qui est derrière moi. Toujours tut droit et tu seras au château.

Mes yeux lancent des éclairs. Pourquoi est-ce que je me sens si hostile ? Je ne sais pas. Mais je refuse de laisser mon humaine seule avec quelqu'un d'autre que moi. Personne ne m'inspire confiance dans ce monde. Sans la regarder et sans bouger, je lui impose presque la suite. Mais je ne me formalise pas du fait qu'elle pourrait s'offenser de mon attitude. Elle a l'habitude après tout.

Je t'ai attrapée Lumi, viens, suis moi au palais. Tu me dois une danse.

Je ne lui laisse pas le choix. Je ressens même une réelle envie de danser naître en moi. Je ne suis pas de ce genre là, et pourtant, rien ne me ferais plus plaisir en cet instant que de sentir ses mains accrochées autour de ma taille. La faire valser de longues minutes, leur imposer à tous l'union d'une sorcière et d'une humaine. Un sourire s'étire sur mes lèvres et je viens comme à ma manie caresser du bout de la langue mes canines supérieures. Cette idée me plaît de plus en plus. Il est temps de la mettre à application. Mais avant tout, faire fuir ce gamin serait une bonne chose. Je voudrais être seule avec elle, ma la connaissant, je ne pourrait pas. Tournant les talons, mais tenant toujours fermement la main de ma douce amie, je les interpelle tous les deux.

Bien suivez moi, je vous ramène à l'édifice.

Mon ton n'est pas enchanté. De toute façon je sais bien que je ne pourrais pas lui parler. Seules à seules serait mieux adapté. Mais une danse ne nous tueras pas n'est-ce pas ? Du moins c'est ce que j'essaie de me dire et de me convaincre. Soupirant lentement, je resserre mes doigts le long de son poignet. Je ne la laisserais pas m'échapper, pas avant d'avoir obtenue d'elle ce que je veux. Et ce soir, je veux danser.
Je laisse mes pas nous guider et souris lorsque nous arrivons vers la sortie de la forêt ayant ainsi libérer le gamin de sa perte momentanée.

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Mar 23 Sep 2014, 21:31

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 2 624590validationpartieIVEvent2

Adossée contre l'arbre je ne fit pas attention à l'homme qui s'était approché de moi. Pourtant quand il m'adressa la parole je ne fut pas surprise. Après tout je savais bien qu'en étant assise contre un arbre das une forêt et à seulement quelques minutes de marches d'une grande réception quelqu'un allez venir tôt ou tard me déranger dans mes pensées. Je les reportes alors sur lui. Il veut savoir ou est le palais. Je ne comprend pas comment il fait pour ne pas le trouver alors que la seule source de bruit présente dans les environs provient de la bas cependant je ne lui en fit pas par. J'avais le droit d'être de mauvaise humeur cependant ce n'était pas une raison pour gâcher sa soirée. Alors que je venais de me mettre debout j'entendis un nouveau bruit de pas. De toute évidence il avait beau y avoir un grand nombre de personne dans le palais il y en avait tout autant qui profitait de la fraîcheur de la nuit et de la tranquillité de la forêt. Je n'eus pas le temps de chercher qui était à l'origine de ce bruit que je sentais quelqu'un m'embrasser sur la joue. Tournant les yeux vers la source de ce contact je pus voir Ombeline s'enfuir à toute jambe à travers la forêt son éternelle sourire sur les lèvres. Me tournant de nouveau vers j'ouvrais la bouche pour l'aider à trouver sa direction quand je sentis de nouveau une présence à côté de nous.

Quelques secondes plus tard une main se posait sur ma taille et je me retrouvais emprisonnée dans une étreinte que je connaissais bien. Durant un instant je ne fis rien savourant ce contact. Je l'entendis parler à l’inconnue qui m'avait abordée quelques secondes plus tôt. Son ton ne témoignait aucune marque de sympathie envers lui. Un petit sourire vint naître sur mes lèvres. Le pauvre homme voulait juste connaître la direction à prendre pour se rendre au palais et il était tombé sur elle. Elle qui ne se laissait pas amadouer et qui pourtant était probablement prête à presque tout pour moi. Néanmoins je ne pouvais rien dire à cela j'étais moi-même prête à faire bon nombre de sacrifice pour elle si elle me le demandait. Après quelques secondes elle m'adresse la parole, me demandant de la suivre au palais afin de lui accorder la danse que je lui devait. Mon sourire s'accentua légèrement. Retourner la-bas ne me plaisait pas outre mesure néanmoins l'issue de cette situation allait sûrement être intéressante.

Sa main vient se loger dans la mienne et doucement elle se m'est en marche vers la réception. Cependant cette vitesse de marche ne dure pas longtemps, à peine nous a t-elle révélé son intention de nous guider au palais qu'elle accélère la cadence. Sa main se resserre sur la mienne comme si elle avait peur que je la quitte soudainement. Je ne peux m’empêcher de sourire face à cette réaction. Nous ne nous sommes rencontré qu'une fois et pourtant pour une raison qui m'échappe elle tient vraiment à moi. Mais je ne peux pas dire grand chose, pour moi aussi elle est importante. Je ne saurais pas dire en quoi mais j'ai besoin de sa présence. Comme si elle me permettait d'être enfin moi. Je suis interrompus dans mes pensée par son arrêt. Nous sommes devant le palais. Je regarde le jeune homme un petit sourire sur les lèvres. « et bien te voilà arrivé à destination. » je commence à avancer et cette fois c'est moi qui entraîne Circé à ma suite. « Je ne sais pas si nous nous reverrons mais à bientôt peut-être. » sans rien dire d'autre je pénètre dans le palais et reste un bref instant sur le seuil. Après quelques secondes je l’emmène au milieu de la salle et place mes mains autour d'elle. C'est toujours en souriant que je prend la parole « Je ne sais pas de quel droit tu a décrétée que je te devais une danse néanmoins je vais quand même t'accorder cette... faveur ? » Je penche la tête sur le côté quelques instant avant de me coller un bref instant contre elle. « J'aurais aimé te parler quand nous étions au château mais je n'ai pas réussi. Je ne sais pas encore comment je dois réagir après ce qu'il c'est passé avec Ulysse. » Je ne dit rien d'autre et m'écarte légèrement d'elle. J'inspire profondément avant de lui faire un petit signe de tête lui signifiant que nous pouvions entamer ce qu'elle m'avait réclamé.

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Sam 27 Sep 2014, 12:23


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Les pas de la Démone résonnaient dans l'édifice, ses doigts parcourant parfois la matière des murs, touchant les bibelots. Elle était certaine de pouvoir retrouver certaines de ses affaires en ce lieu. La mort l'avait emporté bien avant la disparition de l'endroit mais elle était certaine que nul être aurait osé déranger ce qui lui appartenait et ce qui, par là même, avait appartenu à sa sœur. Un sourire apparut sur ses lèvres et elle rit, amusée. Dire qu'elle possédait une âme entière à présent. Kazuki pouvait croupir en Enfer ou à la Citadelle Blanche que cela ne lui ferait ni chaud ni froid. Elle pouvait hanter l'Au Delà sans la déranger. Qu'importe, elles ne partageaient plus l'âme qui avait été la leur jadis. Jun l'avait bien servi, Lucifer identiquement. Tel père tel fils disait-on. C'était véridique.

Perdue dans ses pensées, elle ne se rendit guère compte tout de suite de la présence d'un individu, individu qui eut la désagréable idée de se placer sur la ligne exacte de son chemin, en face d'elle. Ses yeux rubis se posèrent sur lui. Elle resta un instant sans dire quoi que ce soit, le contemplant simplement. Il n'était pas comme tous ces moutons qui restaient bien sagement dans la salle principale. Pourtant, elle ne comprenait pas ce qui pouvait bien pousser un homme comme lui à se perdre dans les méandres d'un lieu inconnu et mystérieux. Peut-être ne le savait-il pas mais puisque le Palais du Millénium était reconstitué, la partie maléfique se mêlait de nouveau à la partie bénéfique. L'on ne pouvait savoir quelle chimère viendrait nous cueillir. Mitsuko se moquait des démons et des fantômes de ce lieu, elle les connaissait. Elle était née ici. Le palais du Millénium, un château bercé de légendes diverses et variées, la plupart vraies. « Hé bien, voilà un audacieux voyageur. Je pensais être la seule à me risquer dans ces couloirs. ». Un sourire apparut, étirant ses lèvres rouges. « Cependant, si vous voulez un conseil, vous devriez regarder où vous mettez les pieds et les mains, surtout les mains. Je me rappelle d'un homme ayant souhaité s'amuser d'une sculpture, plaçant ses mains dans les siennes. Je pense qu'il y est toujours attaché. ». Elle rit avant que son sourire ne s'efface complètement et totalement de ses traits. Ne restait plus qu'une neutralité dont la vitesse d'apparition pouvait avoir le don de mettre mal à l'aise. C'était comme si elle n'avait jamais ri, comme si tout ceci n'était que mensonge et illusion. « D'ailleurs, je serai à votre place, je me demanderai si je suis bien réelle. Vous, seul, dans ces couloirs, délirant, pensant voir une femme qui n'existe que dans votre esprit, dans vos rêves et vos... fantasmes. ». Elle s'approcha de lui, le laissant humer son parfum. La luxure en flacon avait l'aimable courtoisie d'éveiller les plus bas instincts. Y échapper était simple mais complexe. Se boucher le nez était vu comme un outrage en public, un geste déplacé. Peu d'êtres s'y risquaient, peu d'êtres avaient l'intelligence de sauver leur peau. « Hum... Je me demande... ce que vous cherchez. Vous ne semblez pas découvrir les lieux pour la première fois non plus. Vous semblez... abhorrer les festivités. Alors pourquoi ? Pourquoi vous perdre dans ce dédale ? ». Elle passa doucement sa main sur la joue de l'homme. « Pourquoi risquer de mourir ici, là où les apparences sont trompeuses, là où les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être... ». Elle sourit. « Si vous saviez comme ce Palais et moi-même nous ressemblons... ». Elle approcha ses lèvres, doucement, joueuse. « Racontez-moi votre histoire. Que faites vous là ? ».

« Oui, où ils vous réduiront en miettes comme ils ont su si bien le faire ces derniers temps. ». Elyzabeth venait de se retourner, fixant l'homme qui s'était permis un commentaire ambigu. La folie devait caractériser cet individu. Elle n'était pas spécialement contre les expériences mais il fallait se montrer prudent. Pour le moment, ces êtres semblaient inoffensifs mais cela ne signifiait pas qu'ils le resteraient. Personne ne savait qui était l'organisateur de cette soirée, personne n'avait vu le Dieu originel de ses propres yeux et personne ne pouvait prédire les décisions qui seraient les siennes. S'il n'avait pas exterminé ceux que l'on nommait les premiers hommes, peut-être était-ce pour une raison précise. Représentaient-ils une arme en sommeil qui pourrait s'éveiller un jour pour anéantir ceux qui ne voudraient se plier aux volontés de celui que l'on nommait Sympan ? Elyzabeth l'ignorait, elle ne savait pas mais en réfléchissant un peu, sur un exemple concret, humain, elle voyait la situation d'un mauvais œil. Admettons qu'un groupe de rois règnent sur une race pour soudain se faire doubler par un roi légitime mais absent depuis longtemps, évincé depuis des siècles. Elle doutait que les choses pourraient bien se passer dans une telle configuration. Mais après tout, l'on parlait d'Ætheri. Ils devaient être plus... raisonnables. « Qu'importe, vous pouvez toujours essayer. Moi, je me contenterai de danser et d'observer. ». Puis, elle reporta son attention sur son cavalier. Un coup d’œil quelques secondes plus tard lui permit de constater qu'un homme avait, lui aussi, prit le pari fou d'initier une rencontre entre les ennemis d'hier. Que seraient les Ridere demain ? Elle se le demandait. Mais si jamais leur objectif était de détruire à nouveau, elle espérait que son geste présent ne soit pas oublié. Après tout, devenir l'ami de son ennemi, surtout quand celui-ci avait l'avantage d'une puissance que nul n'égalait, était le meilleur moyen de survie. Elle sourit, son regard passant de l'homme au sourire déformé à l'homme aveugle qui dansait.

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Sam 27 Sep 2014, 14:51

Quoi que son rire eût pu faire croire le contraire, l'Orisha accepta de se lancer dans un sujet qui, à bien des égards, pouvait s'avérer gênant ou risqué. « Hum... Megido. Je n'y suis jamais allé. » Ou telle était tout du moins la confirmation de ce que son maigre lot de souvenirs était capable de lui octroyer. Peut-être y était-il allé, un jour ; peut-être même en était-il lui-même natif. Cependant, tout cela restait scellé dans un sombre recoin de son âme. Il n'avait pour lui que l'avenir, et le présent. Le présent qui l'amenait à valser dans les bras d'une inconnue, membre d'une race à laquelle il n'appartenait plus, et dont il tentait tant bien que mal de comprendre les mœurs et le comportement, afin de retrouver la trace de son passé. Certes, il aurait pu essayer de chercher Rhan, son frère, qu'il avait rencontré quelques temps plus tôt. Mais tenter de recouvrer un individu en des terres si vastes était pire que n'importe quelle autre tentative désespérée. De surcroît, il voulait, et pensait naturel, qu'il fût le seul à partir en quête de ses racines. Il recontacterait les membres de sa famille - s'il en restait plusieurs - lorsque sa mémoire l'aurait décidé. « Cemilia... Ce n'est pas si laid. » fit-il dans un sourire narquois, mais loin d'être méchant.

Il laissa ses pieds ricocher sur le sol, et le silence flotter entre eux, profitant des instants de calme que la vie lui accordait. Aucun n'était trop long ; il n'y en avait jamais assez. La mélodie berçait son oreille et son esprit, lui évoquant brièvement quelque chose, sans qu'il pût deviner quoi... « Oui, c'est tranquille. » Il sentit le corps de sa partenaire se rapprocher du sien, et les tissus ne se frôlèrent plus que pour être l'un contre l'autre. La peau de Cemilia, mate, vint rencontrer l'albâtre de la sienne, au creux de sa nuque. Il ne put retenir un froncement de sourcils, mais ne dit rien. Il n'avait pas l'impression que son geste fût provocateur ou sensuel ; non, il était simplement celui d'une personne qui, sans doute, recherchait chez certains l'attention qu'elle ne trouvait pas autour d'elle. Il la laissa profiter des quelques instants de quiétude dont elle disposait. Malgré tout ce qu'il pouvait penser et croire, l'heure était à la paix et au bonheur pour tous. Elle murmura son nom. Il ne répondit pas, ce n'était pas un appel.

Dans le silence trahit par la musique, ils évoluèrent encore quelques temps, avant que celle-ci ne s'essoufflât, lentement, ne se retirât, telle la mère face à la lune. Il ralentit la cadence, avant de se détacher de la jeune femme, l'esprit encore embrumé par les notes. « Je suppose que nous pouvons profiter du buffet, désormais. » Il eut un sourire et un mouvement d'arcades sourcilières taquins. Puis, d'un geste de la main, il invita Cemilia à le suivre jusqu'au buffet. Des victuailles attendaient paisiblement que l'on vînt les cueillir, et des verres enserraient en leur corps cristallin des liquides de toutes les sortes. Il tourna son regard céruléen et doré vers sa compagne. « Tu veux boire quelque chose ? » Demandant cela, il se saisit lui-même d'une coupe au contenu bordeaux, et dont le parfum lui évoquait très clairement le sang. Les organisateurs de la réception avaient certainement pensé au bien être de toutes les races, et pourvu à tous leurs besoins les plus primaires. Il observa un instant la couleur rougeâtre, avant de porter le verre à ses lèvres, et d'en boire quelques gorgées. Soudain, il se rappela de l'une des phrases de la jolie rousse. « Tu m'as dit que tu n'étais pas une adepte des grandes fêtes mondaines... Pourquoi être venue, dans ce cas ? » Une question qu'elle pouvait aisément lui retourner.

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Lun 29 Sep 2014, 11:40


[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 2 624590validationpartieIVEvent2

« Pourquoi me regardez-vous ainsi, Professeur ? » murmura la Dame des Abysses avant de porter la coupe de champagne, qu'elle tenait, à ses lèvres pour en boire une gorgée. La Magicien, silencieux depuis de longues minutes déjà, se contenta de scruter encore un peu le visage d'ange de sa belle, pensif. Il finit par répondre, un brin hésitant quant à ses mots, à moins qu'il ne soit pas certain qu'il soit judicieux d'interroger la Sirène sur ce qui le tracassait. « Pourquoi fréquentez-vous tous ses hommes ? Je vous ai vu dans les bras de plus d'hommes que je n'ai d'amis et croyez-le ou non, je suis quelqu'un d'entouré. » Vanille rit tout bas, souriante. « Seriez-vous jaloux ? » - « En tout cas, je suppose qu'il s'agit de votre objectif. » - « Je n'ai aucune raison de vouloir attiser votre jalousie. » - « Quant à moi, pourquoi le serais-je ? » La jeune femme termina sa coupe, son regard flamboyant légèrement moqueur. Le Professeur soupira, feignant la peine. « Une étrange convention sociale s'est nouée entre vous et moi. » - « A mon plus grand regret par ailleurs. Vous ne m'avez jamais vraiment laissé le choix. Depuis le début, vous provoquez nos rencontres et m'imposez votre présence.» - « Alors quoi ? Souhaiteriez-vous ne jamais m'avoir connu ? » La Reine n'ajouta rien. Elle gratifia son cavalier d'un charmant sourire ravageur avant de tourner les talons, pour l'abandonner sans un nouveau regard. Aérienne et élégante, Vanille fit quelques pas dans la salle. Elle sentait peser sur elle le fardeau insistant d'un regard désorienté. Le Vampire doutait. Cette idée aurait pu la faire doucement rire. Elle ne s'était pas présentée à lui sous sa véritable identité. En réalité, elle ne le faisait jamais. Sulfureuse quoiqu'en toute innocence, elle se glissa entre Elros et l'Orisha pour saisir du bout des doigts un verre de vin. « Excusez-moi. » souffla-t-elle dans l'expression parfaite des bonnes manières, affublée de l'alibi parfait de la foule réunie près des buffets. Tout en reculant, elle sourit au Vampire.

« Quelle était cette petite mise en scène ? » s'enquit le Professeur, réapparut aux côtés de Khaeleesi. « Décidemment, vous n'abandonnez jamais. » Elle esquissa un mouvement de recul mais le Magicien lui attrapa le bras pour l'empêcher de s'en aller encore. Vanille leva les yeux vers lui, sévère, les lèvres pincées. « Ne faites plus jamais ça. » - « Vous n'avez pas pour habitude qu'on vous résiste ni qu'on se révolte contre vos décisions.» - « De la part d'un enfant gaté et capricieux qui se permet d'agir à sa guise, c'est assez ironique. » Ils se dévisagèrent en silence. La conversation muette fut pourtant plus belle et plus poignante que le débat le plus intense. Le Professeur glissa ses doigts sur les joues poudrées de la Sirène. Elle sourit. Il lui tendit alors l'autre main et d'un pas léger, sans la quitter des yeux, sans la laisser détourner le regard, il l'entraîna sur le piste. C'est ainsi qu'ils se mirent à valser, en toute simplicité. Au rythme battant d'une mélodie entrainante, ils dansaient ensemble, plus proches en cet instant qu'ils ne l'avaient jamais été. Derrière la fluidité naturelle des mouvements, Vanille réfléchissait, non pas à ces pas, mais à cet homme un peu décalé qui la poursuivait sans relache. Que pouvait-on penser de pareil personnage ? Il était à la fois mystérieux, intriguant et terriblement encombrant et irritant. Quelque chose en lui l'attirait. Elle ignorait de quoi il pouvait bien s'agir tant ce sentiment était inédit dans son coeur de cendres et de ruines. Au delà de l'exquis, l'émotion nouvelle engendrait en elle des pulsions lugubres. Il devait mourir. Vanille se ferait un plaisirdelui offrir ce trépas éternel de sa main.

Les dernières notes s'évanouissaient dans un léger trémolos. Le Professeur acheva la danse dans une ronde, avant de se pencher dans l'esquisse d'une révérence auprès de la Dame des Abysses pour embrasser ses longs doigts froids. Il parassait ravi mais son sourire se fana lorsqu'il avisa l'expression de sa cavalière. « Qu'est-ce qui ne va pas ? » Elle pencha doucement la tête sur le côté. « Assez pour ce soir. » - « Plaît-il ? » Elle était déjà loin. Maudissant son sens théatrale des entrées et sorties, le Magicien s'élança à sa poursuite.  « Vous jouez à un jeu dangereux. Êtes-vous certain d'avoir saisi l'essence des règles ? » Le Magicien tourna les yeux sur un homme sombre et inquiétant.  « Lord. Vous étiez donc là. » -  « Vous feriez mieux de cesser ce comportement douteux. »  Face au sérieux de l'Empereur Noir, l'autre se mit à rire. « Je vois au delà des mots, des siens comme des vôtres. » -  « Lorsque vous vous serez brûler les ailes, comptez sur moi pour les arracher. »

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Jil
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Jil
Lun 29 Sep 2014, 20:48

[Rp pour tous] L'avènement d'un édifice.  - Page 2 876949validationpartieIVEvent1

« Ha ha ha ha ! Ha ha ! Ha. ». Le rire était bien trop aigu pour être honnête ; on sentait la gêne dont il était empreint. Jil n’en menait pas large : c’était le troisième aujourd’hui à lui proposer des activités qui sortaient largement du cadre de ce qui était socialement acceptable. Certes, ils n’étaient pas à jeun – c’était d’ailleurs pour ça que la jeune femme s’efforçait d’avoir l’air affable – mais tout de même, certaines personnes disposaient d’une imagination malsaine. Toujours en train d’imaginer quel effet ça pourrait faire de recevoir ce qu’il proposait là où il le proposait, elle tiqua légèrement et recula à petits pas pressés. Une fois à distance, elle se retourna brusquement, et manqua d’entrer dans un mur. « Oh ! Oh. Crotte. ». L’Élémentale avisa un jeune homme habillé en serveur, et lui demanda, avec toute la verve dont elle disposait : « Dites-moi, mon brave, où se trouve le buffet ? ». L’interpellé se retourna, fronçant un sourcil sévère sur son monocle. « Je vous demande pardon ? ». Elle soupira et se répéta : « Pourriez-vous me dire où… ». Une Dame coincée dans un manteau à col haut l’interrompit d’une voix criarde. « Vous vous adressez au vicomte de Lutz Der Baratibëim ! Je vous prierais de cesser vos pitreries sur le champ ! ». Jil marqua une pause, et morigéna celle qui était intervenue, en levant un doigt en l’air. « Alors, déjà, c’est très mal d’interrompre les gens ! Ça ne se fait pas, et en plus, eh bien… ». Elle saisit alors ce qu’on venait de lui dire. Celui qu’elle avait pris pour un domestique n’en était pas vraiment un, loin de là. Elle plaqua sa main sur sa bouche, et écarquilla les yeux. « Oh pardon ! Mon dieu, oh ! Je… Je suis terriblement confuse, je -gzt- ». Son corps s’agita d’une violente vibration, projetant par la même occasion une étincelle incandescente sur le veston de soie de l’aristocrate. « … ne voulait pas vous – Oh mon dieu, vous prenez feu ! Oh mince ! Mer-gzt- ». Cette fois-ci, elle s’évapora pour reparaitre quinze mètres plus haut, sur un des balcons du palais. « … credi ! Je… Beh ? ». Son regard chuta jusqu’à la petite place, plus bas, et tomba sur le vieil homme au monocle, qui commençait déjà à se transformer en torche humaine.

Jil se recroquevilla derrière le petit balcon, laissant uniquement dépasser la partie supérieure de son visage, comme pour s’assurer que quelqu’un irait bien éteindre l’infortuné. « Oh… Mince, mince… Zut. ». Voyant qu’enfin quelqu’un avait pris l’initiative de pousser l’aristocrate, et, pour une raison inconnue, sa femme avec, dans un bassin fontaine, elle soupira, rassurée. Puis comme si de rien n’était, elle se releva en sifflotant et passa par la fenêtre avant d’être remarquée.

L’intérieur du Palais avant tout pour laisser bouche bée le plus désabusé des observateurs ; ce n’était pas l’œuvre d’un homme ou d’un peuple, c’était… « Pas trop mal. ». En vérité, elle peinait à trouver une formulation plus appropriée, et se remettait à peine de ses émotions avec l’homme au monocle, qu’on entendait encore vociférer. Sur la pointe des pieds, elle avança dans le couloir, marchant sans bruit sur le tapis molletonné. Bientôt, les bruits de l’extérieur s’estompèrent, puis disparurent. Elle déambulait au centre du corridor, se triturant les mains, jetant de petits regards fébriles aux alentours. Après tout, personne ne l’avait autorisée à venir ici, et à en juger du silence pesant qui y régnait, ce n’était certainement pas pour rien. Une tâche d’un rouge vif attira son regard. C’était une peinture, une représentation étrange de ce qui devait être la construction de l’édifice. Du bout de l’ongle, elle gratta la surface d’un tableau. Sans savoir pourquoi, en vérité ; elle avait déjà vu son père faire de même pour « attester de l’authenticité de l’œuvre ». Le fait est que la toile frémit, et tomba en poussière dans un petit nuage opaque. Jil demeura un instant immobile, le doigt en l'air, puis prit petit à petit un air mortifié, aux grands yeux écarquillés et à la mâchoire tombante. « Holà. Holàlà. Hoooo-gzt- ». C'en était trop pour l'esprit d'ores et déjà fatigué de la jeune femme ; elle grésilla plusieurs fois, clignota en vain dans le couloir désert, et fini par basculer en arrière, une mousse blanchâtre au coin des lèvres. Son corps s'occupa du reste, et pendant quelques instants, plusieurs invités du Palais eurent l'occasion d'entr’apercevoir, l'espace d'une fraction de seconde, la rousse hyperactive se matérialiser devant eux, avant de disparaître aussitôt. Dans un soubresaut final, elle réapparue - dressée sur ses jambes, la tête toujours renversée en arrière – à quelques pas d'un groupe de convives. Le brouhaha ambiant la réveilla dans un sursaut : « Uh ? Fichtre ! ».
812 Mots.
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Lun 29 Sep 2014, 20:57

Tout doucement, la musique se retira, comme la mer cède la place au sable de la plage lors de la marée basse. Les dernières notes s’égrenèrent dans l’esprit de Cemilia, qui redressa la tête. La magie de la musique était finie, il était temps de revenir à une distance polie comme l’exigeait implicitement la teneur de la soirée.
Suivant Elros en direction du buffet, – l’homme allait enfin atteindre la clé de son bonheur – la jeune femme reporta son attention sur l’ensemble de la vaste salle. Cette dernière s’était remplie de monde durant le temps que l’Orisha avait passé dans les bras de son cavalier, et certaines têtes n’étaient pas sans évoquer un vague souvenir dans l’esprit de Cemilia – sans qu’elle ait la moindre chance de déterminer où est-ce qu’elle avait déjà rencontré ces personnes. Peut-être lors des rares rassemblements semblables auxquels elle avait déjà participé ? Ou étaient-ils célèbres à travers les Terres, tant et si bien qu’elle était familière à leur apparence sans avoir jamais croisé leur chemin ?
La jeune femme détourna son attention des autres invités et atteignit la longue table du buffet aux côtés d’Elros. Et, au moment où celui-ci se saisit d’une carafe remplie d’un liquide pourpre, elle comprit un détail qui fit frémir les recoins de sa bouche.
Elros était un Vampire.
Cemilia jeta un regard amusé à l’homme, ne sachant que penser des coups du destin qui ne cessaient de dresser des buveurs de sang sur son chemin. Bien que de nature diamétralement opposée, Cemilia se targuait d’en savoir probablement plus que tous ses frères Orishas à propos de la race de la nuit.La jeune femme baissa les yeux vers le buffet, son expression faciale encore teintée d’une surprise amusée suite à sa découverte, et elle entreprit d’identifier tous les mets qui s’offraient à elle.
Le buffet était un assemblage de plusieurs longues tables au bois vernissé et recouvertes d’une nappe blanche délicatement ouvragée sur les bords. Néanmoins, on peinait à voir son tissu autre part qu’aux extrémités des tables, car ces dernières croulaient sous les victuailles, plus diverses et variées que jamais. On aurait dit que les organisateurs de la fête avaient entrepris de rassembler tous les plats possibles et imaginables pour la soirée, en se lançant le téméraire défi de tout faire tenir sur ces tables.
Cemilia darda un regard plein d’envie sur chacun des plats, pour la plupart inconnus, mais qui paraissaient terriblement appétissants. La jeune femme se retint à grand-peine de piocher dans l’abondante nourriture ; si elle ne voulait pas mourir étouffée par sa robe déjà un peu trop serrée, elle devrait se passer de repas ce soir, malgré l’insoutenable tentation que représentait le subtil fumet qui parvenait à son nez. Comme pour protester face à sa décision, son ventre émit un gargouillement significatif.
Au moment où, cédant aux supplications de son organisme, Cemilia tendait une main vers une coupe de fruits, elle fut interrompue en plein geste par une femme élégamment vêtue qui s’emparait d’un verre de vin. Aussitôt happée par l’incroyable charisme qui se dégageait de l’inconnue, l’Orisha la laissa faire en ne quittant pas son visage des yeux. L’apparition se fondit dans la foule, disparaissant aussi soudainement qu’elle était apparue, et Cemilia cligna des yeux, comme pour émerger d’un sommeil profond.
Enfin, elle s’intéressa à nouveau à Elros, qui n’avait pas quitté ses côtés depuis leur arrivée au buffet. Délaissant la coupe de fruit sans en avoir touché le contenu, la main de Cemilia retrouva le flanc de cette dernière et elle déclara avec un sourire, en répondant à la question du Vampire :
-Merci, je me passerai d’alcool pour ce soir… J’ai bien souvent tendance à en abuser.
Un léger rire ponctua ses paroles.
-Pour ce qui est de ma présence ici… poursuivit-elle en balayant du regard la salle. Je suppose qu’elle s’explique pareillement que pour la plupart des personnes présentes en ces lieux. Cette fête, en plus de dévoiler l’apparition du Palais du Millénium au monde entier, a également été organisée pour célébrer la fin de la guerre, la fin des malheurs… N’est-ce pas ?
Elle marqua une légère pause, retrouvant le contact visuel avec Elros.
-Fêter le renouveau de la vie me semble une raison suffisamment convaincante pour me rendre à une soirée mondaine, aussi étrangère fût-elle à mes habitudes.
Un court silence s’installa entre les deux interlocuteurs, durant lesquels Cemilia s’immergea une fois de plus dans ses pensées. Mais sa réflexion ne dura pas bien longtemps, car bientôt, elle lança à l’intention d’Elros avec une pointe d’ironie dans la voix :
-Alors comme ça, tu es un Vampire ? Je serais curieuse d’en apprendre un peu plus sur toi, maintenant que je t’ai raconté ma vie – si tu m’en estimes digne, évidemment.
Un sourire en coin vint ponctuer son propos gentiment moqueur.

801 mots.


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