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 [Rp pour tous] Forum des métiers ~

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Dim 22 Sep 2013, 17:52

Bon cette fois, il était temps de partir. J'en avais assez, je commençais à m'emmerder sérieusement. J'avais peut-être congédié Mérédith d'une manière un peu... brutale. Mais tant pis. Peut-être que je la reverrai plus jamais. Je voulais cependant rejoindre une association, un groupe, ou quelque chose dans le genre. Peut-être dans le Circus Brothel. Ça me rappellera mes jeunes années, où je passais mes soirées à boire, me taper des prostituées, et jouer à toutes sortes de jeux, dans la ville de Sceptelinôst. Je me rappelais encore de certaines personnes. Amandine, la prostituée de luxe, Jojo dit "Le fhomme" - prostituée de luxe lui aussi, mais... dans un autre genre disons -, Gudule le shooté, et quelques autres. Qu'est-ce qu'on avait rit, avec eux ! Surtout dans l'immense orgie le soir de mon anniversaire... Enfin bref !

J'ai observé ce qu'il se passait autour de moi. Le forum des métiers touchait à sa fin, certains exposants avaient plié bagages, et discutaient entre eux. Je marchais tranquillement, cherchant Jasmine du regard. Une voix de fille se fit entendre. Elle criait. Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais en tout cas, elle avait du répondant. Puis je la vis passer, en courant. Elle sortit du Sanctuaire. J'ai décidé de pas m'en mêler. Une femme entra. Je la vis donner une dague à un enfant. La dague brillait de mille feux, autant que les yeux du gamin. Elle lui dit quelque chose que je ne parvins pas à entendre. J'aurais pu user de mon contrôle du son pour ça, mais je n'allais pas gaspiller de la magie pour une simple curiosité. Mon contrôle du son m'étais plus utile pour écouter au portes d'une entrevue entre deux hommes de pouvoir, lors d'une mission d'infiltration, ou que savais-je encore. Je n'avais de toute manière que des pouvoirs défensifs. Il fallait se servir de son imagination pour voir leur aspect offensif. Par exemple, en modifiant la dispersion de la lumière pour la concentrer, je pouvais créer un rayon assez chaud pour découper n'importe quoi. C'était marrant. On pouvait raser des lignes entières lors d'une guerre. Du genre vous êtes en première ligne, et vous décimez tout le monde en faisant "BOUHAHAHAHAHAHA".

Bon. Je devais laisser mes lubies au placard. J'ai observé le pitit nenfant courir à travers le Sanctuaire, clamant, criant, hurlant qu'un forgeron était arrivé. Était-ce cette femme? Je ne voudrais pas être misogyne, mais une femme à la forge... Et pourquoi pas un homme dans une cuisine, tant qu'on y est ? 'Faut pas inverser les rôles non plus... Si c'était vraiment elle et que par malheur elle pouvait lire dans mes pensées... Elle m'aurait déjà collé une sacrée rouste.

J'ai remarqué Jasmine en train de discuter avec une femme qui, à en juger par son aspect vaporeux, était une élémentale d'air. C'était une de leur caractéristiques principales je pense. Mais je n'en avais vraiment côtoyé de toute manière. Je n'aime pas vraiment l'élement de l'Air. Je préfère le Feu, c'est plus classe. L'Air est invisible en plus, donc bon c'est pas vraiment spectaculaire. En plus, la plupart des aéromanciens se contentaient de lames d'air et de tornades, ce qui n'était pas vraiment très imaginatif de leur part. Toujours était-il que cette élémentale expliquait à Jasmine qu'elle ne pouvait pas la prendre comme élève pour l'instant. Cette Hala avait-elle vraiment demandé ça ? Cela m'étonnait de sa part, vraiment. C'était pas son genre de vouloir un mentor. Peut-être qu'elle ne se sentait pas utile... Il est vrai que j'ai toujours eu ce sentiment vis à vis de Jasmine. Mais au moins, elle était présente. Et redoutablement intelligente, chose non négligeable. Elle avait une capacité à résoudre les énigmes qui me dépassait. Je ne sais pas comment je le vivrai si elle devait, pour des raisons X ou Y, me quitter un jour. Très mal, sûrement. Et si cela arrivait à cause de moi? Je me connaissais, je ferais tout pour sauver ma peau... Enfin bon, l'essentiel était que pour l'instant, nous étions toujours ensemble.

" Bonjour ! Excusez moi de vous déranger, mais je suis venu récupérer Jasmine. Nous devons partir assez urgemment... "

Et sans plus de cérémonie, j'ai pris Jasmine par le bras, et l'ai entraînée vers la sortie. Peut-être que je reviendrai ici pour amuser les enfants, mais pour l'instant, l'inconnu, la découverte, le combat, m'appelaient. Je commençais à m'emmerder ici. En route.

Résumé:
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Dim 22 Sep 2013, 18:03

    Takias venait à peine d'organiser son stand qu'elle put voir une petite fille, une Elfe à en juger par l'aura qu'elle dégageait, s'approcher de son stand. Elle eut un petit sourire en regardant la fillette s'émerveiller devant ses chefs d'oeuvres. A vrai dire, elle n'était guère habituée à ce genre de public, mais cela la changeait et au moins elle pouvait parler simplement. Un enfant est la meilleure personne pour parler sans se prendre la tête, pour parler simplement et calmement et elle appréciait cela.

    « Bonjour ! Vous faites des armes d'elfes ? »

    Ainsi, la jeune Reine ne s'était pas trompée, l'enfant aux cheveux dorés qui se tenait devant elle était une elfe. Elle avait ressenti sa douceur, sa pureté et son amour pour la nature dans son aura. Elle lui sourit doucement en jetant un petit coup d'oeil rapide sur son étalage. Elle attira à elle une fine dague translucide tout en écoutant la petite fille:

    « C'est vraiment beau ! Moi aussi, j'ai une arme. Enfin, j'en aurai une. C'est ma maman qui me la garde, c'est un arc. Vous faites aussi des arcs mad'moiselle ? Les arcs, c'est bien, et plus facile à transporter que ces grands haches-là... »

    La fillette marqua une pose pour poser ses deux grands yeux sur les haches flottant en l'air, avant de reprendre:

    « C'est vous qui les faites ou votre mari, mad'moiselle ? Car il faut une sacré force et... »

    Elle dévisagea rapidement Takias avant de reprendre de sa voix enfantine:

    « Vous avez l'air forte ! Comment vous faites ? »

    La jeune Reine ouvrit la bouche pour la première fois. Il fallait dire que la petite fille avait l'air pipelette et elle n'avait pas vraiment eu l'occasion d'en placer une, mais elle lui plaisait. Elle appréciait énormément les enfants et encore plus lorsqu'eux s'intéressaient à ce qu'elle faisait. Aussi elle posa devant elle la dague elfique qu'elle avait prise et d'une voix douce commença:

    "Bonjour petite Elfe, tu t'intéresses aux armes si tôt... voilà une future guerrière!"

    Elle lui fit un clin d'oeil avant de reprendre:

    "Mais pour te répondre, c'est bien moi qui forge ces armes, en effet il faut de la force mais je l'ai acquis à force de travailler. Comme le dit le dicton c'est en forgeant que l'on deveint forgeron et c'est ce que j'ai fait. Tu veux que je te montre comment on fait?"

    La jeune Reine avait prévue de faire quelques démonstrations et cela ne la gênait pas de le faire même pour un public réduit à celui d'une petite fille. Elle reprit en soulevant une grosse enclume qu'elle amena sur une des boites de fer qui abritait certaines armes:

    "Tu sais il ne faut pas nécessairement être un homme pour faire ce genre de métier, avec endurance, une femme peut le faire aussi!"

    Elle lui sourit une nouvelle fois et commença à installer ses outils autour, juste devant l'enfant et environ à la hauteur de sa tête:

    "Tu m'as dis que ta maman te gardait un arc, non? C'est une arme typique des elfes ça, les arcs, ce sont de très belles armes..."

    Elle avait prononcé la phrase presque en rêvassant. Elle pose un morceau de ferraille sur l'enclume et saisit un marteau imposant. Bien sûr, ce ne serait pas comme dans une vraie forge, Takias chaufferait la pièce elle même et ne mettrait pas autant de force dans ses coups puisqu'elle avait choisi un métal très malléable, c'était juste ce qu'il fallait pour une démonstration. Elle posa sa main sur la pièce de métal difforme jusqu'à ce qu'elle devienne rougeoyante et de son autre main, elle écarta doucement la petite fille:

    "Attention, ne t'approche pas trop..."

    Elle leva alors le marteau et frappa une ou deux fois sur la pièce de métal avant de regarder l'elfe:

    "Tu veux essayer, si je t'aides? Au fait, tu t'appelles comment?"

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Dim 22 Sep 2013, 19:23

Le Sanctuaire était plein à craquer, il y avait du monde absolument partout. Dur était l'estimation du nombre de gens qui s'y trouvaient. A chaque fois que Fonille tournait la tête, elle voyait une nouvelle personne. En bref, elle arrêta bien vite et s'occupa de contempler ce qu'il y avait sous ses yeux avant de porter son attention sur la belle femme qui tenait le stand. « Pour sûr, je serai une guerrière ! » lança-t-elle à la Maître Forgeronne. Elle lui sourit, de ce sourire enfantin, rêveur et surtout amusé. Elle s'approcha d'elle alors que la femme parlait. « Wouah, dit-elle ébahie, vous êtes vraiment, mais vraiment forte alors. »

La fête de l'Elfe fit « Oui ». Bien sûr qu'elle voulait la voir à l'oeuvre, voir la femme travailler son métal, le dompter sous ses coups, en faire ce que bon lui semblait. Les femmes, Fonille elle les admirait. C'était des modèles pour elle, et voilà, elle venait de se trouver un nouvel exemple à suivre. « Je pensais car généralement, bin, les hommes ils sont forts. Alors que les femmes... Elles dansent... Elles chantent... Alors que les hommes, bin, il faut l'admettre. Ils sont vraiment, mais vraiment nuls dedans. » Elle rigola. « Faut bien leur laisser quelques métiers où ils pourront faire quelque chose d'intéressant ! » Voilà chose de faite. Comment rabaisser un homme par une enfant, étape un de franchie.

Les mains de la demoiselle se croisèrent dans son propre dos. Fonille releva un peu le buste, dépossédée de toutes formes féminines, ça ne changeait pas grand chose au final. Sa tête fut un « Oui » une fois de plus. Elle ne pouvait qu'admettre que l'art elfique n'était pas moche à voir et que c'était plutôt fait en finesse. Toutefois, les armes de la femme n'étaient pas mal non plus ! La plupart donnait une impression de puissance... Et le poids, par conséquent, ne devait pas être moindre. Voyant la femme lever à bout de bras, sans souffler ni subir la masse de l'arme, Fonille ne put s'empêcher de la complimenter « Personne n'a intérêt à vous embêter... Sinon, ouille... J'aimerai pas être à cette place !! » Une nouvelle fois, on put entendre son rire d'enfant. « Oui ma maman me garde un arc, pour quand 'je serai plus grande' dit-elle, car elle a peur que je me fasse mal... ou fasse mal à quelqu'un... je crois. Quelque chose du genre. »

La Maître Forgeron indiqua à l'elfe trop imprudente de se reculer et l'écarta doucement de la table d'ouvrage. A côté, quelques personnes s'arrêtèrent pour voir ce que la femme s'apprêtait à faire. Poser dans une main, le bout de métal commença à rougir. La dame était en train de chauffer le métal !  A la suite, lorsque le métal fut rougi, elle le travailla. On entendit trois coups successifs qui résonnèrent pas mal dans l'enceinte. Lorsqu'elle lui proposa de prendre la relève, bien sûr qu'elle accepta ! L'elfe s'avança d'un pas rapide vers elle et prit la position qu'elle devait prendre.

Elle prêta à la suite ses mains et ses bras à la femme qui pouvaient les positionner comme elle les voulait sur le marteau que Fonille voulait absolument toucher. « Je m'appelle Fonille, Fonille Enetari, et vous mad'moiselle ? Est-ce que votre nom est aussi fort que vos bras ? J'vous imagine vous appelez... Fortecia, ou Forteïs... » Fonille imaginait les prénoms que pouvaient posséder la femme. Enfin, elle la laissa parler car il était vrai qu'elle parlait trop. Vraiment trop.

Le monde afflua doucement autour d'elles. Prendre un enfant comme exemple était sans doute la chose à faire pour attirer ce monde et de la foule, on vit un enfant se glisser à travers les corps en criant à la madame « J'l'ai fait, j'l'ai dit à touuuut le monde !! »


Résumé:

5e post
(ceci est un mémo, je n'arrêterai pas forcément au 7e xD)
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Dim 22 Sep 2013, 23:30

Le regard qui ne quittait pas le Dragon des tempêtes, fut bientôt tenu par les yeux du dragon lui même, qui au côté de sa compagne, observait le vampire de la même intensité. Un mélange de respect et de défi, du moins de ce qu'il semblait de Nathanaël. Peut être de son côté le dragon pensait tout autre chose de bien moins respectueux. Mais il n'était pas dans sa tête pour le savoir, il ne pouvait donc qu’interpréter cela, à sa manière.Mais pour le nouveau-né aucun doute n'était possible, car ils étaient à présent, lié, lié et pourtant, il ne connaissait pas son nom véritable. Mais peut être dans l'avenir pourrait-il se confier l'un à l'autre. Dans un mouvement révérencieux de la tête, il inclina son visage dans la direction de son "compatriote de vol". Mais bientôt il fut forcer de reprendre son attention envers la jeune fille qui ne tarderait pas à sortir de sa rêverie pour lui répondre.

Ce qu'elle fit étonnement, en élargissant d'autant plus son sourire. Sa proposition était-elle aussi bienvenue que cela? Une telle demande était-elle devenu rare pour que la jeune fille semble heureuse d'une telle proposition? Dans tous les cas la petite fille était ravie, même si tout comme lui elle avait fort à faire, au delà de l'amusement. Lui même, ne savait quand il aurait l'occasion de revoir la petite et ses animaux, mais il espérait rapidement. Le sérieux revenait dans le regard du vampire, car cet intense moment à ses côtés à elles et ses compagnons, fut vite rattrapé par la réalité. Il était là pour un but précis, ce qui le ramenait à son premier métier, auquel il devait accomplir le premier contrat et le ferait sans tarder. Voir même dans les soirs à venir. Ce qui l'avait motivé bien plus récemment, étant le stand de maître d'arme qu'il avait vu durant son vol. Un tel homme pourrait lui apprendre certaines ficelles du métier, et probablement ferait-il un tour un stand pour observer, analyser et apprendre les mouvement de l'expert pour s'en servir le moment venue.

Mais se plongeant à nouveau dans les paroles de Shiro, il griffonna quelques choses sur un papier, qu'il lui tendit aussitôt, avec un léger sourire énigmatique, qui en d'autres circonstances auraient pu charmer facilement la gente féminine, même si ici le vampire était loin à chercher cela. Il ajouta de sa voix grave mais légère quelques mots:

-Nous avons tous fort à faire, néanmoins ça serait un honneur, et j'insiste sur cela que de vous accompagner durant vos expédition. Qui sait peut être découvrirons-nous de nouvelles espèces... Avec mes propres capacités! Je vous fais confiance à ne divulguer mes coordonnées d'urgence à personne. Sur ce papier, vous avez le meilleur moyen de me joindre, si vous le souhaitez aussi!


Il lui mit le papier en main, le regard plein d'espoir et de promesses. La curiosité et le désir de rencontrer de nouvelles espèces et pourquoi pas se lier avec l'une d'entre elle, unique. Avait le don de lui faire briller et illuminer ses yeux azuréen de mille feu. Il retenait aussi l'idée d'un rendez-vous avec le dragon tempête, comme s'il lui promettait d'une nouvelle rencontre, que ce simple adieu n'était qu'un au revoir bref. Il se tourna à nouveau vers la jeune fille, se relevant de toute sa hauteur, avant de placer ses deux perles bleu-ciel dans les yeux rouge de la petite, lui prenant la main avec délicatesse, tout en ajoutant des mots " d'adieux":

-J'attends avec impatience votre invitation à partir en expédition. En espérant vous revoir rapidement, je vais devoir vous laisser pour l'instant!

Attendant lui aussi les dernières paroles de la petite, avec la promesse dans leur esprit, il finirait son tour des stand par celui du maître d'arme comme il l'avait pensé depuis le début. Pour finalement se tourner vers son contrat d'assassinat dans les soirs à venir....


Résumé et Gain:

Nathanaël termine sa rencontre avec Shiro avant de partir observer le maître d'arme pour sortir plus tard de ce salon exceptionnel!


Gain: Le pouvoir d'avoir plusieurs métiers (je ferais donc si j'ai compris un RP solo (unique ou non?) pour parler du second métier aussi ( ou si je peux un rp Unique faisant apparaitre les deux métiers en même temps!) + 1 point de spé (AGILITÉ)
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Lun 23 Sep 2013, 00:25

Le spectacle fut sympathique. Les quatre enfants s'étaient bien amusés et continuait la visite avec un air de joie intense sur le visage. Les deux alfars eux étaient restés plus froids dans leur réaction mais avait quand même applaudit avec entrain et admiration. On voyait la communion entre les créatures et leur maîtresse dans ce spectacle au point qu'on pourrait se dire qu'ils sont plus dans une relation amicale que maîtresse-serviteurs. Les plus jeunes des enfants elfes eurent envie d'aller caresser les animaux mais le plus vieux d'entre eux préféra demander quelque chose à leur accompagnateur pour montrer sa bonne volonté :
« La jolie madame a dit qu'elle s'occupe des animaux au Jardin animalier. Tu nous promets de nous y emmener plus tard ? »

« Tu veux que je revienne un autre jour au sanctuaire pour vous emmener voir ces animaux, j'ai bien compris ? »

Les quatre enfants répondirent en chœur : « OUI !!!!!!!!!!!!!!! »

L'alfar commença par gronder du regard son petit frère pour s'être mis à encourager les enfants dans tous leurs caprices. Il regarda ensuite les petits elfes en se massant la nuque en se demandant ce qu'il devait faire. L'idée ne le dérangeait pas vraiment mais malgré le fait qu'il s'occupe déjà d'un génie adulte avec deux ans d'age mental, il n'était pas vraiment du genre à servir de nourrice.

« Si c'est ce que vous voulez, pourquoi pas ? »

« Avez-vous le sens de l'honneur, Kyo ? »

L'enfant avait surement entendu dire que certains combattants avaient un sens de l'honneur très poussé.

« Bien sur que oui. »

Le sens de l'honneur était pour l'alfar ce qu'il y avait de plus important au monde.

« Alors promettez sur votre honneur que vous nous emmènerez voir les animaux et la jolie madame au Jardin animalier dans moins d'un an. »

L'enfant lui laissez quand même du temps avant de devoir respecter cette promesse mais cela le mettait mal à l'aise. Il ne jurait pas sur son honneur à la légère. Et qu'on le force ainsi le dérangeait au plus haut point. Mais bizarrement, il souhaitait quand même faire plaisir à ces enfants.

« Je promets sur mon honneur que dans un futur ''proche'', je vous emmènerez voir les animaux et leur dresseuse au Jardin animalier. Mais je ne peux vous dire précisément quand ce sera. »

Les enfants se mirent à sourire lorsque Kyo promit. Ils avaient gagné. Et le plus vieux d'entre eux se permit une petite réflexion :
« Vous auriez pu aussi avoué que vous trouvez aussi la madame très belle. »

Kyo les regarda avec un petit sourire au coin des lèvres. Tout compte fait, il appréciait leur présence et se dit que la journée aurait surement été ennuyeuse sans eux. Mais pour ce qui était des femmes et de ce qu'il en pensait, ce serait pour l'avenir et non le présent.

Ils continuèrent donc ainsi leur visite de cet événement et du lieu.

Spoiler:
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Lun 23 Sep 2013, 21:38

Pendant que je parlais avec Younes, une dame vint me parler à nouveau. Elle s'est présenté en tant qu'esprit de la météo. J'ignorais complètement que cette race existait. Je fus surprise, mais j'avais senti en elle quelque chose. Je ne pouvais décrire exactement ce que je ressentais, mais j'avais l'impression que nous étions lieu sur un certain point. Elle me demanda d'être son tuteur pour mieux apprendre cette magie si mystérieuse qui était celui de la météo. Je me questionnai pendant un court moment. le fait d'avoir un acolyte me permettrait de mieux apprendre ce que c'était d'être un professeur... Oui, j'étais en train de réfléchir à me prendre un deuxième métier. La météo me passionne toujours, mais ma race me demandait en tant qu'enseignant. Il s'agissait d'une demande d'Anwen principalement, une de mes très bonne amie, mais je ne lui avait toujours pas répondu. J'avais un peu peur d'être confronter à mes propres démons. Ce qui me donnait envie de la prendre comme élève était aussi son ambition. Je voyais dans ses yeux quelque chose qui brillait. Elle aimait la météo plus que jamais. Elle devait davantage l'aimer que moi-même. Après un moment de silence, je décidai de lui répondre.

- Je dois vous avez que vous me prenez au dépourvu. L'idée de vous avoir comme élève ne me déplaît guère, mais j'ai beaucoup de chose à complété au cours des jours à venir. Lorsque j'aurai plus de disponibilité, je vous enverrai un missive pour vous demander si vous désirez toujours être mon élève. Si je vous déçois aujourd'hui, je vais vous rendre heureuse dans le futur. Soyez simplement patiente!

Je fis un beau sourire. J'allais continuer quand un jeune homme vint la réclamer. Je crois qu'il se connaissait puisqu'elle ne fit aucune résistance à l'homme en question. Je me demande bien quel lien qui pouvait exister entre ces deux là. Bref, je regardai Younes qui semblait très occupé. Je décidai de retourner à mon stand pour voir si quelques personnes seraient intéressés à me pauser des questions. Je supposais que Younes viendrait me voir à nouveau pour répondre à ma demande. Je m'assis et je regardai le monde passé. J'avais bien hâte que tout cela finisse, car je n'aime pas trop les bains de foules disons le ainsi.

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Mer 25 Sep 2013, 16:20

Aujourd'hui, d'après beaucoup de gens, était un grand jour. Un grand bazar, aussi, mais baste. Aujourd'hui, donc, je m'étais rendu au Sanctuaire afin de participer au grand événement. Évidemment, Astomaseth y avait trouvé toutes les raison de rouspéter. D'abord, cela interférait avec nos plans. Ensuite, personne ne pouvait être sûr que cela serait bien, et que cela nous ferait peut-être perdre un temps précieux. Ensuite, que si je trouvais des objets intéressants, je me mettrais à dépenser tout mon argent, ce qui nous ferait perdre un temps précieux à en regagner. Quand je le vois dormir deux heures de plus que moi et prendre toujours une demi-heure, réveillé, avant de se lever, je me dis que quelque fois, on peut très bien se foutre de la pomme du monde. Et mon compagnon était très doué dans cet art, je devais le reconnaître. Ce qui ne me plaisait pas pour autant. C'était même le contraire. Mais bon, tout le monde a ses défauts et ses qualités... Et je devais reconnaître que celles du Koal rivalisaient largement avec ses défauts. Et c'était sûrement pour cela que je l'aimais autant. Même si en ce moment, il ne cessait de ronchonner, et de ronchonner par voix télépathique, c'est à dire, dans ma tête. Cela m'agaçait d'autant plus.

Bref. Après un petit voyage sur le dos du ronchonneur, nous arrivâmes au Sanctuaire, lieu des festivités. Nous passâmes les portes, jusqu'à nous rendre à l'endroit où tous les stands étaient réunis. Cela nous fit de l'effet. D'ailleurs, nous y restâmes pétrifiés quelques secondes, tant le bruit nous avait brusquement agressé les oreilles. Il fallait dire qu'avec les attractions diverses qui s'étaient installées, le monde qu'il y avait... Il était facile de faire beaucoup de bruit. Enfin, notre première stupeur passés, nous entrâmes. Réellement, et avançâmes vers les stands. Il y avait vraiment de tout. Un stand qui proposait des potions, un autre qui parlait d'agriculture, un autre extrêmement étrange, avec une trentaine d'animaux, un autre qui proposait des animations sonores... Et bien sûr, il y avait aussi des membres de Protecteurs du Bonheur, des gardes d'enfants, de détenus, d'autres qui semblaient surveiller chaque personne présente (sûrement des responsables de la sécurité), et que savais-je encore... Une belle foule, en tout cas, s'amoncelait devant chaque stand ou bavardait en marchant... Tout cela me dépassait un peu, je n'avais jamais été très à l'aise avec le foule. Mais il faudrait faire avec, pour le moment, tout au moins..

-Tu as décidé de m'achever... J'en peux plus de cet endroit, il y a vraiment trop de monde, fit d'une voix geignarde le Koal.
"-Je ne suis pas très à l'aise non plus, mais restons un peu. Je suis sûr que tu trouveras ça bien, une fois dans le bain."

Astomaseth ne répondit rien, mais je sentais qu'il n'en pensait pas moins. Je savais aussi qu'il rouspétait pour la forme mais qu'il préférait me faire plaisir et rester plutôt que m'obliger à repartir. Quand je disais qu'il avait des qualités... Je me demandais par où commencer, car le choix n'était pas facile, loin de là, lorsque je vis un petit enfant, un couteau à la main, courir en hurlant qu'il y avait « un forgeron qui s'était installé ». Je souris. Eh bien, autant commencer par là. De plus, j'aimais bien les armes, non pas pour leur côté destructeur, mais pour leur apparence. Je marchais donc en direction du stand du forgeron. Il me fallut évidemment demander à plusieurs responsables de la sécurité mon chemin mais enfin, j'y parvins. Quelle ne fut pas ma surprise de voir des dizaines d'armes de tout types, posées sur des table, flottant dans les airs ou encore accrochées sur un mur... Et quelle ne fut pas ma surprise de constater que le forgeron était une femme ! Évidemment, cela ne me choquait pas, mais il était très rare de voir une femme forger. Je constatais que, si mon compagnon me suivait, il n'avait pas dis un mot depuis sa plainte. Bah, il devait bouder, pour le moment. Je m'approchais de l'impressionnant étalage, et vis une petite fille, une petite Elfe, d'après ses oreilles, qui parlait avec le forgeron. Mais ça, pour parler, elle parlait. Comme les petits à son âge, d'ailleurs. Arrivé devant les épées, les dagues et autres haches, je ne voulus pas déranger la petite fille et la femme dans leur discussion, aussi me contentais-je d'un sobre salut.

-Bonjour, fis-je en direction du forgeron.

Et je commençais à regarder les armes. Il y en avait vraiment beaucoup, plus variées les unes que les autres, et je ne savais pas bien où porter mon regard. Rien que dans un stand, je n'arrivais pas à me décider quoi contempler d'abord... Cela promettait pour la suite...




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Jeu 26 Sep 2013, 21:52

Le groupe continuait d’aller de stand en stand. La découverte de l’alchimie avait passionné de nombreux enfants, dont la curiosité était désormais aiguisée. Chacun promenait ses yeux, avide d’apprendre de nouvelles choses. Il fallait dire qu’ils ne manquaient pas d’objets pour satisfaire cette soif naturelle de connaissance. Les exposants affichaient des professions plus variées les une que les autres. Pour le groupe, cela revenait à un vaste jeu. Tout était mystérieux, évocateur d’histoire… Nombreux étaient ceux qui, en apercevant un objet, rappelaient un conte qu’ils avaient entendu, une anecdote arrachée à une conversation d’adulte, ou un simple jeu, qu’ils s’imaginaient pratiquer. Parfois, les jeunes s’arrêtaient pour poser des questions aux exposants, ou simplement regarder les démonstrations. Ils reprenaient ensuite leur route, sous la direction de l’ange.
Pour Lucain, les choses s’étaient régularisées. Maintenant qu’il avait correctement établi le contact avec les enfants, se faire obéir était plus facile. Même les trois terreurs s’étaient calmées. Il faut dire qu’ils avaient eu tout le loisir de tester les limites du jeune homme. Mais comme celui-ci n’avait pas plié, ils s’étaient assagis.
Le groupe fini par arriver au stand d’une météorologue. Il s’agissait d’une jeune femme, tranquillement assise, attendant sans doute qu’on la sollicite. Deux petites filles accrochèrent immédiatement : il s’agissait de petites élémentales, dont les parents maîtrisaient eux même l’air et la météo. Orphelines, elles n’avaient pas oublié pour autant la manière dont leurs parents usaient de magie pour les distraire, à l’époque. Leurs regards scrutaient timidement la jeune femme. Cachées derrière le groupe, elles n’osaient pas approcher, ni prendre la parole.
Lucain avait bien remarqué leur attitude, il prit donc la parole à leur place.
« Bonjour ! Fit il avec un sourire chaleureux. Alors, vous êtes météorologue ? Est-ce que quelqu’un sait de quoi il s’agit ?
Questionna t’il en tournant son regard vers le groupe. La plupart des enfants regardèrent les adultes avec un air ahuri, tandis que d’autres faisaient « non » de la tête. L’ange posa son regard sur les petites du fond, comme l’une osait maladroitement prendre la parole.
« C’est quelqu’un qui dit quel temps il fera demain ?
Murmura t’elle d’une toute petite voix. Le jeune homme sourit et regarda l’exposante.
« Bonne réponse ?

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Sam 28 Sep 2013, 00:32

Ses doigts allaient bien. Donc tout allait bien. CQFD.

Avouez que se prendre un tabouret sur la tronche, ça n'aide pas franchement à réfléchir de manière rationnelle. Surtout lorsque la réflexion rationnelle était un concept assez relatif pour un pauvre Elémental généralement paumé doué uniquement pour se téléporter dans les arbres. Le jeune 'homme' aux cheveux gris, après être demeuré immobile pendant plusieurs instants, finit par lever son regard vermeil, quelque peu embrumé, fixant sans vraiment les voir les doigts d'Elisha, n'ayant même pas le temps de les compter alors que celle-ci venait de lui poser un problème mathématique sans prévenir, pour une raison qui lui paraissait être des plus obscures. Il n'avait jamais été bon en calcul, de toute façon... Avait-il déjà été bon à quelque chose, scolairement parlant, en fait ? Probablement que non. Enfin, certainement non, telle aurait été la réponse que Yuan aurait donné si la question lui avait été posée. Ceci dit, le niveau scolaire du jeune Eren était actuellement le cadet des soucis de... tout le monde, en fait. Sauf peut-être du jeune Eren lui-même, qui continuait à fixer les doigts de la jeune femme, dubitatif.

Lesquels matérialisèrent une petite quantité d'eau qui se solidifia sous l'effet de la magie de la jeune femme. Visiblement, ses pouvoirs se diversifiaient, ces derniers temps... A moins qu'elle n'ait jamais daigné montrer toute l'étendue de son savoir de Magicienne en présence de l'Elémental, mais celui-ci, malgré la distance qui le séparait généralement de la réalité des choses, se doutait tout de même qu'Elisha n'était pas du genre à agir en Magicienne mystico-mystérieuse dissimulant ses pouvoirs à un représentant d'un peuple réputé pour ne pas trop apprécier les Magiciens et les Sorciers – même si, en ce qui le concernait, Ercan se contrefichait des Sorciers et considérait une partie des Magiciens – deux, en fait – comme des gens plutôt sympathiques. Les doigts fins de l'androgyne se refermèrent sur le glaçon irrégulier créé par la demoiselle, et il ne put s'empêcher de le fixer un instant, nonobstant la morsure du froid et l'eau qui commençait d'ores et déjà de regagner son état liquide au contact de la chair chaude de l'Elémental de Foudre. En vérité, celui-ci se sentait bien plus perdu que douloureux, mais loin de vouloir contrarier la jeune femme, il finit par apposer le glaçon au contact de son crâne martyrisé par un tabouret sauvage et belliqueux.

« Ca va, finit-il par lâcher, le plus naturellement du monde. »

Bien évidemment, le jeune 'homme' aux cheveux argent était loin de percevoir le trouble de la jeune femme aux prunelles bleu gris. D'ailleurs, il n'avait toujours pas compris la raison pour laquelle la Magicienne s'était précipitée hors du forum pour aller se planquer entre les arbres du Sanctuaire avec des doigts en parfait état de santé, mais la question était devenue soudainement secondaire. Non pas parce qu'il s'en fichait... Mais en fait si. Enfin, un peu. Et surtout parce qu'il s'était reçu un tabouret sur le crâne, et que cela n'avait fait que mettre encore plus le bazar dans son cerveau déjà bordélique à souhait. D'ailleurs, après avoir laissé quelques instants de silence s'écouler, insensible à la gêne d'Elisha, il poursuivit, avec la même nonchalance que d'ordinaire :

« Dix doigts. Mais jusqu'à preuve du contraire, tout l'monde a dix doigts. »

Le ton avait été étrangement ironique et interrogateur. Oui oui, les deux à la fois. Car dans le fond, peut-être était-il possible qu'il existe des Magiciens avec neuf doigts. Ou avec vingt-six doigts. Quoique dans l'absolu, si on comptait les orteils, les Magiciens avaient généralement vingt doigts. Mais les orteils n'étaient pas totalement des doigts, si ? Titillant distraitement l'une de ses mèches argentées avec son index, toujours allongé à plat ventre sur le sol, son buste redressé et son avant-bras appuyé sur le sol, le jeune 'homme' ne se gêna par ailleurs pas de faire part de ses questions métaphysiques à la jeune femme :

« A moins qu'tu n'comptes les orteils ? »


La dame aux cheveux ébène baissa immédiatement sa garde, se retenant tout de même de se dégager de la poigne de Mérédith, plus par instinct que par autre chose – elle n'était pas du genre à apprécier de telles violations de son espace vital, mais pour cette fois, mieux valait qu'elle ne râle pas trop à ce sujet. La Bélua aux cornes de chevreuil ne tarda pas non plus à perdre sa combativité, ce qui ne manqua d'ailleurs pas de contenter la joaillière, qui avait de toute façon perdu goût au combat à partir du moment où elle avait réalisé qu'Elisha avait perdu le contrôle de la situation, et que Ercan n'y avait de surcroît rien pigé. A présent, elle ignorait où étaient passés la demoiselle et son 'fils', mais quelque chose lui disait que les deux n'étaient pas bien loin l'un de l'autre...

La joaillière riva son regard sur le prisonnier qui s'avança pour prendre la défense d'Elisha. Et dut se retenir d'éclater de rire en avisant la présence des points colorés parsemant l'épiderme du jeune homme. Le pauvre, il semblait qu'un certain alchimiste n'avait pas été tendre avec lui... Enfin, peut-être que cela disparaîtrait. Peut-être. Elle l'espérait sincèrement, puisque le jeunot n'avait pas l'air d'être un si mauvais bougre que cela, malgré ses tendances kleptomanes.

Avec un soupir, la jeune femme aux cheveux ébène regagna son stand, vérifiant rapidement qu'aucun autre bijou avait disparu depuis qu'Ercan s'était téléporté, emmenant de manière involontaire un tabouret et quelques anneaux en argent, et ayant laissé sur place une étrange bille en argent, que la joaillière prit entre son pouce et son index, pensive.

Pauvre Elisha. Quelque part, elle ne pouvait que se réjouir, en tant que mère, de voir son enfant gagner enfin une place particulière dans le cœur de quelqu'un, mais elle savait que cette pensée était égoïste. Ercan était excentrique à plus d'un titre. Et cela ne manquerait probablement pas de causer plus d'un problème à la jeune Magicienne...

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Sam 28 Sep 2013, 14:50

~ Shiro se resservit une tasse de thé fumante et écouta la suite des paroles de son interlocuteur. Celui-ci lui tendit un morceau de papier et lui déclara qu'il serait heureux d'explorer avec elle et ses amis et lui expliqua qu'il s'agissait de ses coordonnées, que la Reine ne devait divulguer à personne. Elle sourit tout en le prenant et déclara qu'avec elle, il n'avait aucun souci à se faire. Après tout, les Ombres gardaient énormément de secret et étaient passées maître dans cet art. Puis, le regard de Nath emplit de mille et une étoiles, celui-ci lui dit qu'il attendait avec impatience son invitation et qu'hélas, il devait prendre congé, sûrement avait-il autre chose à faire. L'Ombre lui répondit, souriante : « Soyez sûr que je vous contacterai dès qu'une expédition verra le jour ! Jusqu'à notre prochaine rencontre, passez une bonne journée au sanctuaire et bonne continuation. » L'ex-Passeuse se leva et pour faire un dernier salut à l'homme et le regarder partir. Son sourire s'accentua davantage quand le Vampire eut fini de disparaître. Elle avait vraiment bien fait de venir, voilà qu'elle avait rencontré un homme aussi décidé qu'elle à explorer et découvrir de nouvelles espèces animales. De plus, Nath paraissait déterminé à défier de nouveau le Tempesta et, Shiro ne doutait pas qu'il en était de même pour le dragon. Cela l'emplissait de joie ! La petite demoiselle fixa ensuite la table et les chaises, il était temps de faire un peu de rangement au cas où d'autres personnes viendraient. Usant de sa télékinésie, elle mit le tout de côté avant de se tourner vers l'accueil de son stand.

Eyji avait fini de brosser les oiseaux, qui dormaient côte à côte, et essayer en vain de calmer Shimy, qui dansait toujours comme un fou sur le comptoir de bienvenu. L'Ombre Blanche rigola doucement avant de se tourner vers Wulfran et l'Ombre, apparemment occupés avec un Liroa. La petite Reine afficha un sourire radieux, heureuse de voir l'une de ses semblables et le jeune homme enchantés par la petite boule de poils. Par la suite, Shiro porta son regard sur Kuro, qui brosser désormais un Théocosmos. L'animal avait l'air d'apprécier grandement les soins qu'on lui accordait, couché paisiblement sur le sol fraie. La demoiselle lévita en direction de son ami Démon afin de voir comment cela se passait. Le jeune homme sentit du mouvement dans son dos et se tourna pour voir la jeune fille arriver. Il afficha un sourire en entendant sa tirade :


« Alors, ça va comme tu veux Kuro ? Tout se passe bien ? » « Oui, ça va, tranquille. Les jeunes gens là-bas aiment la compagnie du petit chat je crois. Heureux de les voir ainsi. De ton côté, tout roule ? Je vois que tu as beaucoup parlé avec cet homme tout à l'heure. » L'Esprit de la Mort accentua son sourire et annonça la nouvelle à son fidèle camarade : « Oui, et le défie qu'il a fait avec le jeune Tempesta à porter ses fruits. De plus, il serait intéressé pour partir en expédition avec nous. C'est pas génial ça ? » « Eh ben, si si, être nombreux c'est toujours mieux que d'être tout seul dans ce genre de sortie. Du coup, sûrement qu'on le reverra au Jardin. » Elle affirma d'un signe de tête : « Oui, c'est certain même ! Bon, je vais te laisser, je vais aller voir Eyji à l'entrée et voir si des gens souhaitent visiter ou autre le stand. A tout à l'heure ! »

Ils se saluèrent avant que la Reine ne file à l'accueil, où l'Humain pourchassait toujours l'insupportable Shimi, qui répliquait avec des grimaces et des éclats de rire. Une fois arrivée, Shiro esquiva de justesse un saut du beau gosse, qui se ratatina par terre, en poussant un petit "aïe". Le jeune homme se redressa, furieux, à l'inverse de l'Ombre Shimi, qui pouffait de rire dans son coin, un air moqueur au visage. Eyji fronça les sourcils avant de dire : « Toi, si je t'attrape, fais gaffe, sale boule de poils sans poil toute noire ! » L'Esprit de la Mort rigola légèrement avant de poser une main sur la large épaule de son ami : « Allons Eyji, si tu veux capturer ce petit chenapan, regarde comment il faut faire. » Elle disparut dans les ombres, se qui fit stopper la bestiole, qui comprit trop tard. Une main sortit en-dessous de lui et l'attrapa par la cheville pour l'entraîner et réapparaître aux côtés de l'Humain, dans les bras de la petite Ombre. Eyji observa les deux petits êtres avant de rouler des yeux : « Ouais, mais c'est facile quand on manipule les ombres ! Moi, à part me transformer en chouette effraie pour effrayer les gosses, je sais pas faire grand chose ! » Lâchant le Shimi qui partit s'asseoir, la demoiselle dit : « Mais non Eyji, aller ! Tu me gardes l'entrée, je vais faire un petit spectacle avec Shi', pour qu'il arrête de t'embêter. »

Le beau jeune homme brun sourit en fixant les iris écarlates de son amie. « T'as raison ! Bien, je retourne à mon poste chef ! » Puis, il se posta de nouveau devant le comptoir, prêt à accueillir des visiteurs. Après quoi, l'Esprit de la Mort se tourna vers Shi' qui venait de la rejoindre. Elle sourit et fit un clin d'oeil : « Aller mon vieux, on leur montre ce qu'on sait faire avec des ombres ? » Le petit être sauta sur ses jambes avant de se positionner sur la piste de "danse". La petite fille prit aussi place et tous deux commencèrent un enchaînement d'apparitions/disparitions chorégraphié, qui m'était de nouveau en évidence la symbiose qui pouvait exister entre un Homme et un animal.
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Dim 29 Sep 2013, 17:04

Je regardai de gauche à droite pour voir le monde qui marchaient dans toutes les direction. L'endroit était vraiment plein et pourtant, je ne vivais pas tant d'angoisse que cela. Cela était peut-être dû au fait que personne prenait réellement attention à moi en ce moment. Cela me faisait un bien fou de rester un peu seul pendant... pas très longtemps. En me tournant la tête légèrement vers la droite, je vis une horde d'enfant avec un homme en tête. J'avais une drôle d'impression qu'ils n'allaient pas m'ignorer eux. Quand ils arrêtèrent face à mon présentoir, une certaine crainte se fit sentir. Il était relativement beaucoup et même trop. Je me levai et je leur fit un beau sourire. Je ne devais pas cédé à la panique qui serait relativement facile en ce moment. L'homme en tête questionnait le sens de mon métier au enfant. J'avais pris ce terme non au sens littéral. Il est souvent écrit dans les livre qu'un météorologue est celui qui prédit la météo comme ma boule de cristal fait. Cependant, moi, j'ai poussé la profession beaucoup plus loin. Je voulais aider le monde en soit et n on simplement être une prédicatrice de pacotille. La question fut répondu par une petite demoiselle assez discrète dans le fond du groupe. Elle était mignonne comme tout. Elle faisait penser à un enfant que j'avais dans mon village il y a très longtemps. L'homme en question me demanda si elle avait raison. Je décidai de m'emporter dans un long discours.

- Tu n'as pas tord. Le mot météorologue veut dire prédire la météo, mais moi, j'ai décidé de changer la météo. Ainsi, c'est beaucoup plus utile dans la vie vous ne croyez pas? Ce que je fais précisément, c'est que je permets à du monde de pouvoir s'amuser dehors sans se faire tout mouillé par la pluie.

Je regardai chacun d'entre eux avec un grand sourire. Dire que, si j'avais été plus jeune, j'aurais sûrement été dans ce groupe suite à la tuerie de mon village. Toute façon qui m'aurait réellement apporté là-bas? Ils avaient bien trop peur de moi pour m'approcher suite à mon acte. Puis, j'eu une idée.

- Est-ce que vous serai intéressé à une petite représentation?

Je fis un certain vacarme avec les enfants qui sautaient de joie. Je prit une partie du nuage au niveau du toit pour l'apporter à mon présentoir. Il était tout blanc et bien joufflu.

- Quand les nuages sont comme ça, c'est qu'il annonce beau, mais s'il devient tout gris...


Le petit nuage devint de plus en plus gris foncé.

- Ça annonce de la pluie et comme le nuage est bien trop plein, il se vide...

Le petit nuage se mit à pleuvoir sur mon présentoir.

- Et si le nuage était en colère, on peut entendre le grondement du ciel...

Un bruit de tonnerre se fit entendre dans le petit nuage qui était pas très fort je dois dire.

- Quand on attend le tonnerre, on s'attend à avoir des...

Une toute petit éclaire fit son apparition. Il n'était pas assez gros pour faire des blessures et il ne toucha pas le sol. Les enfants étaient en sécurité

- Il y a les éclairs. Par contre, quand le nuage est complètement vidé, il disparaît pour laisser place au Soleil.

Le nuage disparut tranquillement pour ne rester plus rien. Je ne pouvais pas invoquer un Soleil, mais on devait s'imaginer qu'une telle scène se produit normalement à l'extérieur.

- Est-ce qu'il y a des questions?

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Lun 30 Sep 2013, 04:37

J’adressai un sourire vague au jeune homme vautré devant moi qui venait de me rassurer quant à la santé de son crâne, et basculai en arrière pour me retrouver en position assise, face à lui. Sans que je sache réellement pourquoi, le trouble que j’avais ressenti jusqu’alors semblait se dissiper quelque peu, sans bien entendu qu’il ne s’efface pour autant. Peut-être parce que quoi qu’il arrive, Ercan restait dans le fond égal à lui-même, paumé mais curieusement lucide, étrange mais pourtant si naturel dans sa façon de l’être. Et je ne pus contenir un éclat de rire lorsqu’il se mit à disserter sur la question que je lui avais précédemment posée, et qui avait pour objet un comptage de doigts – enfin, sur la réponse plutôt, légèrement à côté de la plaque comme souvent.

- Ouais, bien entendu que j’compte les orteils, répondis-je avec une légèreté à peine forcée. Je passe ma vie à compter des orteils, en fait… ‘Fin, quant à ta théorie, tu trouveras un tas d’gens ici pour prouver l’contraire. Les estropiés, ça manque pas au Sanctuaire… Cela dit ils risquent de s’vexer si on leur d’mande pourquoi il leur manque des doigts.

Je jetais un regard à mes propres doigts, légèrement malmenés par le gnon que j’avais foutu au prisonnier. Enfin, il avait sans doute eu plus mal que moi… Il risquait de m’en vouloir quelque peu, même s’il ne pouvait nier avoir légèrement cherché la m*rde. Si j’y retournais, l’ambiance risquait de ne pas être excellente, la plupart de ceux que j’étais censée surveiller risquant de prendre le parti de leur congénère agressé. Quoiqu’il était aussi possible qu’ils s’en foutent tous royalement, auquel cas ils risquaient malgré tout de ne pas m’épargner niveau moquerie. De toute façon, mauvaise ambiance et moqueries ou pas, je n’avais pour être honnête aucune envie de retourner au Sanctuaire. Mérédith aurait probablement tout un tas de reproches à me faire, et je n’avais envie de m’expliquer auprès de personne. Et puisque la seule personne qui semblait encline à ne me demander aucune explication se trouvait présentement à mes côtés, je n’avais pas particulièrement envie de m’en retourner affronter le regard de mes prisonniers. Et puis, même s’il s’était prit un tabouret sur le coin de la tronche par ma faute, même s’il était là uniquement parce que j’avais pété un boulon pour une raison difficilement explicable, j’étais plutôt satisfaite qu’il soit là. Les circonstances étaient daubées et en aucun cas voulues ou maîtrisées, mais je ne pouvais m’empêcher malgré tout d’apprécier sa présence à mes côtés.

- Ercan… J’suis contente de t’voir, tu sais, lâchai-je sans vraiment y penser. Et j’suis navrée de t’avoir attiré la colère d’un tabouret malveillant.

Ça n’avait pas grand rapport avec le reste, certes. Mais puisque le reste n’avait pas lui-même vraiment rapport avec quoi que ce soit, il était peut-être inutile de tenter d’établir une quelconque continuité dans les propos que nous tenions… Je n’étais pas quelqu’un de totalement logique non plus, de toute façon, mais il semblait que j’avais lorsque Ercan était dans les parages tendance à l’être encore moins que d’ordinaire. La contagion, probablement… Ou bien encore un des effets de ces sentiments étranges dont je commençais malgré moi à entrevoir la nature. Même si c’était flou, que je refusais de trop de pencher là-dessus et que j’aurais bien entendu préférer oublier tout ça et redevenir la Elisha que j’étais avant que l’élémental n’apparaisse dans ma vie. Sans pour autant l’en faire disparaître néanmoins… Je ne savais pas vraiment trop ce que je voulais, à vrai dire ; et j’aurais aimé y voir plus clair au sein de mes propres sentiments sans pour autant avoir à les examiner de plus près.  

*T’es amoureuse, pas besoin de te creuser la tête plus longtemps. Et il doit vraiment pas être bien malin pour s’en apercevoir, lui.*

Je pâlis soudainement et me tournai vers Charlie, qui s’était silencieusement approché et se tenait à présent à quelques mètres de nous, l’air quelque peu moqueur. Il ne s’était adressé qu’à moi, vraisemblablement, et heureusement pour son cul ; mais la remarque était en soi assez troublante pour que je ne puisse pas l’ignorer. Bien sûr, le jeune homme occupait pour moi une place particulière, je ne pouvais le nier. Mais jamais je n’avais, ne serait-ce qu’au sein de mes propres pensées, osé voir ce fouillis de sentiments confus de manière aussi explicitement perturbante. Mais Charlie lit dans les pensées, depuis peu… Et il me connaît assez bien pour ne pas avoir besoin de mon autorisation pour s’introduire dans mon esprit – d’autant plus qu’il a l’habitude de le faire, même si la télépathie est quelque chose de légèrement différent. Et il a beau ne pas avoir la lumière à tous les étages, il était sans doute moins paumé que moi dans tout ce merdier, en tant qu’observateur extérieur. Et je ne savais pas vraiment si je pouvais lui en coller une, ni même le blâmer parce qu’il osait aborder un sujet sur lequel je ne pouvais lui donner entièrement tort... En général, l’honnêteté c’était plutôt mon truc, je n’aurais donc pas eu en temps normal à m’offusquer que la licorne en fasse preuve – c’était tellement rare. Mais j’avais beau être dotée d’une dose assez conséquente d’auto-dérision, ce sujet-ci relevait plus du point sensible que d’autre chose, et je ne pouvais absolument pas y réagir de manière normale – ou au moins naturelle. Mon visage passa donc de la teinte très claire qu’il venait d’adopter au rouge vif, sans prévenir, et je dus me détourner d’Ercan pour qu’il ne s’aperçoive pas que je venais subitement de me transformer en tomate farcie sur pattes.

- Charlie, mêle-toi de tes fesses, finis-je par grogner. Si t’as vraiment envie d’emmerder le monde, y a un tas de gens sur qui tu pourras exercer ton pouvoir à la con, dans l’Sanctuaire.

*J’ai rien fait. Si j’avais vraiment voulu t’enquiquiner, je lui aurais aussi dit à lui, non ? Tu sais, tu devrais pas être aussi énervée, c’est pas très grave. C’est sans doute même une bonne chose, même si niveau choix t’es peut-être pas très au point… Enfin, j’imagine que ça aurait été trop compliqué avec une fille. *


Je fixai la licorne, interdite, sans vraiment comprendre ce qu’il essayait de me dire. Sans doute que ses propos m’auraient légèrement foutue sur les nerfs en temps normal, mais sa dernière phrase et l’incompréhension qu’elle avait suscité chez moi venait plus ou moins ‘d’annuler’ le reste de ses paroles. Devant mes yeux ronds comme des soucoupes et mon air stupéfait, l’animal sembla à son tour légèrement perturbé, avant de continuer le plus naturellement du monde à me faire part de ses conclusions personnelles en ce qui concernait ma vie sexuelle.

*Me regarde pas comme ça, c’est pas totalement illogique non plus. Enfin, je me suis dit que puisque les hommes avaient pas vraiment l’air de t’intéresser… Je pensais que ton truc, c’était les femmes, en fait. J’ai rien contre ça, hein, tu fais ce que tu veux… Remarque, il est pas super masculin non plus, lui. *

Je restai muette une seconde de plus, le temps d’assimiler les paroles de la licorne. En effet, je n’avais jamais montré le moindre signe d’intérêt pour un membre de la gente masculine, mais il ne me semblait pas non plus avoir un jour parut intéressée par une fille… Ce n’était pas la première fois que j’avais affaire aux conclusions douteuses de Charlie, certes, mais celle-ci dépassait un peu mon entendement. Perplexe au point d’en oublier la gêne qui m’avait habitée avant l’apparition de l’équidé, je me tournais de nouveau vers Ercan, comme s’il avait pu avoir une explication aux propos de mon animal de compagnie. Je me souvins néanmoins assez rapidement qu’il ne pouvait pas les entendre – et heureusement pour moi, parce qu’il se serait vraiment posé des questions – et me tournai de nouveau vers mon interlocuteur télépathique, les sourcils froncés. Je ne savais pas vraiment ce que je pouvais lui répondre sans risquer de donner d’indices au jeune homme à mes côtés sur la nature de la conversation que nous avions – certes, j’aurais pu attendre qu’il lise la réponse dans mes pensées, mais il ne maîtrise qu’aléatoirement ce pouvoir et on était pas sortis de l’auberge -  ni comment justifier mon manque d’intérêt pour l’amour en général sans que Charlie ne reparte dans un délire stupide.

- N’importe quoi, me contentai-je donc de répondre platement. Puis, c’est pas vraiment tes oignons. Fous-moi la paix, et retourne donc faire euh… Je sais pas, tes trucs de licorne. Courir la crinière au vent, vomir des arc-en-ciel, tout ça...

Je me détournai de l’animal, peu désireuse de lui montrer que ses propos m’avaient troublée malgré tout. Décidément, il m’en fallait peu, aujourd’hui… Quoique entendre les suppositions  douteuses d’une licorne à propos de ma sexualité m’aurait sans doute fait un peu bizarre en temps normal. Mais je n’avais jamais réfléchi moi-même à ce genre de choses, à vrai dire, et savoir que quelqu’un y avait songé à ma place ne pouvait que me paraître étrange. Surtout dans un moment où j’étais moi-même perdue dans mes propres sentiments vis-à-vis d’un autre être. Je suis nulle en relations humaines au point que même considérer qui que ce soit comme une ‘ami’ me paraît étrange, alors l’amour… Tant que ça ne s’était pas présenté à moi, j’avais préféré ne pas m’y intéresser, et ne pas chercher à savoir si ma préférence allait vers les garçons, les filles, les canaris ou encore les quenouilles. Et à présent que je ne pouvais plus nier l’existence de ce sentiment, je n’avais pas tellement envie de m’y pencher non plus, en dépit des questionnements existentiels de Charlie. Questionnements qui n’avaient somme toute pas lieu d’être, puisque jusqu’à preuve du contraire Ercan était un garçon ; la certitude de l’animal quant aux sentiments que j’avais pour lui semblait donc écarter l’idée de ma possible attirance pour le sexe féminin… ça n’avait pas tellement d’importance, au fond, et l’intervention de l’équidé n’avait finalement servi qu’à foutre un peu plus le merdier dans mes pensées déjà bien confuses. Comme souvent, en fait… Ce bestiau ne servait vraiment à rien, décidément.

*ça ne te rend pas plus agréable, en tout cas. Tu veux vraiment que je me rende utile ? Parce que vu que tu essaies de faire comme si de rien était et qu’il a l’air un peu long à la détente, ça risque de pas beaucoup avancer, votre histoire. *

Sur ces mots, l’équidé se tourna vers le jeune homme avec l’intention manifeste de lui faire part à lui aussi de ses réflexions. Je ne sais pas s’il l’aurait vraiment fait, parce qu’il avait sans doute conscience même s’il est con comme un balai que cela serait plus désastreux qu’autre chose, et qu’il n’est pas méchant à proprement parler. Toujours est-il que je ne lui laissai pas le temps ne serait-ce que de faire mine d’entamer ses révélations télépathiques, et qu’il reçut à son tour un coup – agrémenté d’un ‘ta gueule’ que je hurlai assez fort pour être entendue à un kilomètre à la ronde - avant d’avoir pu réaliser qu’il était allé trop loin. Surpris par mon cri et par la claque que je venais de lui coller sur le museau, l’animal recula légèrement, me fixant d’un air quelque peu outré. Je ne m’arrêtais malgré tout pas là, et envoyai mon pied heurter sa jambe tandis que mon poing atteignait son flanc. J’aurais très bien pu continuer ainsi à cogner sur la licorne malgré ses plaintes télépathiques, mais le fait qu’Ercan se trouve toujours derrière moi et soit donc à même d’assister à mon second pétage de plombs en beauté de la journée m’arrêta. Frapper une licorne, c’était sans doute pas très glorieux à voir, en plus. Jetant un regard noir à ma victime, je me détournais de nouveau d’elle et me rassis en évitant le regard de l’élémental, les jambes et les mains légèrement tremblantes. Deux crises de nerfs en moins d’une heure, c’était quand même beaucoup…

- Excuse-moi… Pour ça aussi. Et toi Charlie, dégage, ajoutai-je sans même jeter un regard à l’intéressé. J’ai ni besoin d'tes conseils, ni d'ton ‘aide’. Barre-toi.

Je baissai les yeux et me perdis dans la contemplation d’un scarabée qui se baladait non loin de moi, sans vraiment m’intéresser malgré tout à sa démarche hasardeuse et ridicule. La gorge nouée, je me contraignais à respirer profondément afin d’évacuer la pression et la colère que les mots de la licorne avaient fait ressurgir en moi. Et à vrai dire, j’étais bien plus en colère contre moi-même que contre l’équidé, quand bien même le frapper ne m’avait pas été désagréable – depuis le temps que j’avais envie de le faire. Parce qu’au fond je savais qu’il n’avait pas totalement tort, en ce qui concernait une partie du problème du moins. J’étais figée dans la peur que m’inspiraient mes propres sentiments, incapable d’agir d’une quelconque manière pour que la situation évolue en bien ou en mal. Et ce n’était certainement pas Ercan qui le ferait pour moi…


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Lun 30 Sep 2013, 09:22

La jeune femme entreprit de répondre au groupe, en expliquant que son métier ne consistait pas seulement à prévoir la météo, mais aussi à la changer. En l’écoutant, la plupart des enfants s’échangèrent des regards approbateurs. S’il y avait bien une chose qu’ils comprenaient, c’était qu’on allume le soleil, plutôt que la pluie, lorsqu’ils avaient envie de jouer dehors. Après ces quelques paroles, la maître élémentale proposa de joindre la parole aux actes, en montrant concrètement de quoi il s’agissait. Les plus jeunes, dont la curiosité n’avait cessée de croître, s’empressèrent de pousser des « oui » joyeux et sonores. Au passage la petite, qui dormait toujours dans les bras de Lucain, se réveilla. Après s’être longuement frotté les yeux, elle pointa son regard sur le petit nuage que venait d’approcher la jeune femme. Un silence cérémoniel régnait désormais sur leurs têtes blondes, comme ils fixaient la formation vaporeuse, attendant qu’il se passe quelque chose.
La spécialiste commença donc à mettre en scène son petit nuage, le faisant passer par tous les états. La pluie fit beaucoup rire les petits. Enfin, surtout le fait de constater que le présentoir était maintenant tout mouillé. Ensuite, lorsque l’orage gronda, ils eurent tous un léger mouvement de recul, sauf les trois terreurs qui jouaient les héros. Toutefois, le tonnerre eut raison d’eux et au premier éclair, ils se précipitèrent derrière leurs camarades. Lucain et Tinuviel s’échangèrent un regard en pouffant. Les petits étaient littéralement hypnotisés. Finalement, la démonstration se termina sur la dissipation du nuage et le retour du soleil. Une charmante conclusion, pensa l’ange. La jeune femme demanda alors à l’assemblée si elle avait des questions.
« Est-ce que vous pouvez faire des supers gros éclairs, pour tuer les gens ?
Demanda immédiatement le démon, rapidement réprimandé par un regard sévère de son accompagnateur.
« Vous pouvez faire un arc en ciel ?
Questionna ensuite une des petites filles timides.
« Et une tempête ? Fit l’elfe noir. Vous pouvez ?
- Et les gens, comment ils viennent vous chercher pour faire le soleil ?
Acheva de demander le petit réprouvé. Des voix commencèrent à s’élever, comme chacun allait de sa petite question personnelle. Les interrogations portaient surtout sur ce que savait faire la météorologue. Il fallait dire que la plupart d’entre eux ne connaissaient pas vraiment les élémentals. Lucain fini par intervenir.
« Allons, allons, un à la fois. Certains se turent, tandis que d’autres continuaient de parler. Silence ! Silence. Laissez le temps à la dame de répondre.
Cette fois ci, le silence s’imposa. Chacun dirigea alors son regard sur la maître élémentale, pressé de l’écouter.

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Lun 30 Sep 2013, 14:39

Après ma démonstration, il y a eu un nombre très grand de question sur mon métier. Au début sa allait, je pouvais tous les entendre, mais après la quatrième question, les enfants se mirent à tous parler en même temps. Je ne comprenais presque rien et cela me faisait presque paniqué. On dirait bien que la peur des foule est loin d'être résolu, mais je gardez mon calme. je ne voulais pas que l'endroit finisse en torrent d'eau et que tout soit gâché. Je crois que l'individu qui a préparé cet activité ne m'aimerait guère. Puis, le surveillant du groupe prit enfin la parole. J'avais bien hâte qui parle pour qu'un silence règne à nouveau. Je pus maintenant répondre au précédente question qui se résumait presque à une seule réponse:

- Je suis capable de tout faire: la neige, les éclairs, les arc-en-ciel, les tornade, les ouragans... Tout ce que la météo peut faire, je peux le faire aussi. Donc, oui il est possible de faire une éclair très puissante, mais c'est très dangereux et il ne faut pas jouer avec les éclairs les enfants. Ça n'a rien de positif de jouer avec ces dernières. Les gens pour me contacter m'envoie des petits missives que je répond si oui ou non, j'accepte leur demande...

Puis, je vins de réaliser que j'avais justement une mission à faire à soir. Une jeune dame voulait un belle soirée rose pour son mariage. J'allais devoir partir, mais il y avait encore tous ces enfants devant moi. J'allais devoir partir en beauté.

- Je suis désolé les enfants! Mais, le devoir m'appelle. Alors, n'oubliez-pas qu'il ne faut pas jouer dehors s'il y a l'orage, mais regardez l'arc-en-ciel qui arrive lorsque l'orage disparaît pour laisser place au Soleil...

Je fis un grand sourire. Je fis aussi des au revoir de la main et d'un coup de cape, je me transformais en particule d'air. On pourrait croire que j'étais disparu tout simplement du décor. Le toit qui était couvert de nuage redevint normal suite à ma transformation. Avant de partir vers une fenêtre ouverte, je décidai de glisser une petite carte d'affaire sur le bureau de Younes. Il pourrait toujours me contacter lorsqu'il sera plus libre pour faire affaire. Tranquillement pas vite, une petite rafale de vent se dirigea vers l'extérieur pour se rendre dans le ciel et se diriger vers Aeden d'où le travail m'attendait...

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Jeu 03 Oct 2013, 22:22


Se vexer pour un nombre incorrect de doigt ? Que les gens étaient susceptibles, vraiment... Ceci dit, la remarque d'Elisha eut le mérite de répondre à la question métaphysique du jour : tout le monde n'avait pas dix doigts en plus de dix orteils. Ercan espérait juste que les malheureux ne déploraient pas non plus des pertes d'orteils, parce que sinon, ça aurait été franchement dommage. Bah ouais, sans dix orteils, les chaussettes ne sont plus les mêmes. Et si les chaussettes ne sont plus les mêmes, le monde n'est plus le même. Le regard vermeil de l'Elémental suivit celui de la demoiselle aux cheveux bruns, se posant sur ses doigts, apparemment intacts. Mais alors, si tout allait bien avec ses doigts, pourquoi s'était-elle enfuie en quatrième vitesse ? Décidément, Elisha était drôle, gentille, mais aussi pleine de mystères... Vraiment, pas un neurone dans la substance grise du jeune Eren ne parvenait à faire le rapprochement entre la provocation du prisonnier et la fuite soudaine de la jeune femme... Au lieu de cela, le jeune 'homme' aux cheveux argent remarqua l'un des anneaux d'argent qu'il avait embarqués avec lui au cours de sa téléportation – parce qu'un tabouret, ça n'était jamais assez, surtout lorsqu'il y avait de l'Humain et de l'anti-magie dans les parages – et, sans vraiment réfléchir, il en ramassa un, l'observant d'un regard dubitatif, alors que la demoiselle s'excusait d'avoir été à l'origine de son incident diplomatique tabouresque. S'interrompant dans l'observation de l'anneau, le jeune 'homme' aux prunelles vermeil jeta un regard audit tabouret malveillant, le considérant soudainement d'une nouvelle manière. Ainsi, certains éléments de son mobilier en voulaient à sa vie... Les yeux du jeune 'homme' s'étrécirent, et il fixa sans sourciller pendant plusieurs instants le tabouret, le défiant du regard, et ne remarquant accessoirement pas l'arrivée de Charlie, ni même la pâleur ayant soudainement gagné le visage d'Elisha.

Ce ne fut que lorsque la jeune femme prit de nouveau la parole, répliquant vertement à la licorne en lui demandant plus ou moins d'aller se faire cuire un œuf que l'Elémental détourna son regard du tabouret assassin – non, il n'avait pas perdu, jamais il ne reconnaîtrait le tabouret comme vainqueur de cette joute – et le posa sur l'équidé à la robe immaculée, sans vraiment comprendre le spectacle auquel il était en train d'assister. Défier un tabouret du regard aurait limite eu plus de sens à ses yeux que l'échange qui semblait se dérouler sous ses yeux, et dont il ne pouvait deviner la nature. Poussant un soupir, le jeune Eren se redressa enfin, passant de la position de décubitus ventral à une position assise, en tailleur, en se contentant de faire voyager son regard vermeil de la Magicienne à la licorne et de la licorne à la Magicienne. Il avait beau avoir perdu plus d'un neurone en se recevant un tabouret vengeur sur le crâne, il était tout de même parvenu à deviner l'existence d'un échange télépathique entre les deux autres individus présents dans le bosquet. Enfin, échange n'était peut-être pas le terme le plus approprié, mais toujours est-il qu'il était plus qu'étrange de voir différentes mimiques s'enchaîner sur le visage d'Elisha sans avoir les raisons de telles grimaces, froncements de sourcils et écarquillements d'yeux.

« C'pas drôle, grommela l'Elémental dans sa barbe, quasiment inaudible. »

Le jeune 'homme' avait pour habitude, d'ailleurs, de prendre la tangente dès que les choses l'ennuyaient, mais une fois n'est pas coutume, et il s'efforça de prendre son mal en patience, et d'attendre que l'un des deux protagonistes lui fassent partager la teneur du débat actuel. Peut-être que voir les différentes possibilités de grimace de la part d'Elisha était également un facteur clef dans sa non désertion... Et peut-être qu'Elisha même était la raison pour laquelle il était moins enclin à débarrasser le camp que d'habitude, lorsqu'un sujet ou une situation l'ennuyait. Faisant machinalement tourner son maillon d'argent entre ses  doigts, le jeune 'homme' aux cheveux argent ne put s'empêcher de hausser un sourcil lorsque Elisha envoya une nouvelle fois balader l'équidé, qui visiblement s'était décidé à mettre de mauvais poil la Magicienne – pour une raison qui échappait totalement à l'Elémental. Et, accessoirement, ce dernier ne put s'empêcher de se poser quelques questions quant à la qualité des arcs-en-ciels que pouvait vomir Charlie, qui lui semblait un poil trop digne et fier pour ce genre d'activité.

Quelque peu égaré dans des considérations métaphysiques d'importance mineure, le jeune 'homme' aux cheveux argent ne put s'empêcher de sursauter lorsqu'un 'ta gueule' sortit brusquement de la gorge d'Elisha, agrémenté d'une claque administrée à l'animal. Le maillon d'argent lui échappa des mains et vint se perdre dans une touffe d'herbe, que l'Elémental ne prit même pas la peine de fouiller pour récupérer son bien. Non, son regard vermeil était fixé sur la Magicienne, empli d'incompréhension. Jamais il n'avait vu la jeune femme péter ainsi les plombs. Sauf, peut-être, un peu plus tôt dans la journée. Et lorsque la demoiselle se rassit face à lui, les mains légèrement tremblantes, et son regard fixant obstinément le sol, l'Elémental ne put faire qu'une seule chose : sortir la question qui lui passait par la tête, aussi sincère que déplacée :

« T'as tes règles, Elisha ? »

Bah quoi ? Ne disait-on pas que les femmes étaient bien plus susceptibles en période per-menstruelle ? Bon, d'accord, c'était aussi censé que déplacé, mais en même temps, venant d'Ercan...

« A moins qu'tu n'testes la solidité d'tes doigts ? Pour c'que j'my connais en médecin, il m'semble pas qu'ce soit très conseillé... »

Spoiler:
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