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 [Rp pour tous] Forum des métiers ~

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Dim 15 Sep 2013, 03:54

Les enfants dévisageait Kyo et Kyoto comme s'ils étaient des créatures effrayantes alors que pourtant ils ne faisaient rien pour sembler agressifs. L'alfar se décida à leur parler pour nouer le contact :
« Il y a un problème les enfants ? »

« Vous êtes nos cousins maléfiques non ? » répondit l'un d'entre eux.

« Nous ne sommes pas vraiment maléfiques. C'est juste que nous sommes prêts à faire ce qu'il faut pour ce que l'on désire. »

« Mais il peut vous arriver de faire le mal ? »

« Tout comme le bien même si ce sont deux concepts vagues. Je dirais que ce qui fait que certains de notre race sont malfaisants vient surtout de ce qu'ils désirent. »

« Comment ça ? »

« Par exemple, certains peuvent désirer avoir plus de territoire pour eux-mêmes et donc seront prêt à tuer leur propriétaire pour se l'approprier. A ce moment-là, oui, on peut dire qu'il est maléfique. »

« Et vous monsieur, vous désirez quoi ? »

« Appelez-moi Kyo les enfants, et tutoyez-moi. Ce que je désire, c'est la paix, la justice. Mais aussi, je n'aime pas tuer. »

« Alors, vous êtes comme les ''Protecteurs du bonheur''. »

« Je ne les connais pas, ils font quoi ? »

« Ils sauvent et éduquer les orphelins. Mais ils capturent et rééduquent les criminels si c'est encore possible. »

Ce groupe devait faire surement plus que ça mais en même temps, c'était décrit par un enfant. Donc ils ne devaient peut-être pas leur avoir tout expliqué précisément.

« Écoutez, je vous propose que le temps que votre maîtresse fasse ce qu'elle a à faire, on fasse la visite des lieux ensemble et on apprendra à se connaître. D'accord ? »

Kyo ne leur avait toujours pas sourit, même pour les rassurer, vu qu'il avait du mal à le faire mais sa proposition était sincère. Il commençait à apprécier cet endroit et souhaitait en apprendre plus sur ce groupe.

Celui qui semblait être le plus mur des trois enfants accepta donc la main que lui tendait Kyo et les deux autres enfants prirent la main de Kyoto et d'Alfred.

« T'as vu, on dirait une vrai petite famille. Ça sera chouette quand tu seras papa, je pourrais m'occuper de tes enfants. Tonton Al je serais. Tu crois que je serais un bon tonton ? Je me demande aussi comment sera ta femme ? C'est vrai, quels sont tes goûts en matière de femme ? ... »

/* Ne pas l'assommer devant les enfants, il ne faut pas les effrayer *\

Il pouvait parfois apprécier de discuter avec son petit frère mais pas sur ce genre de sujet. Il n'aimait pas discuter de sa vie personnelle surtout devant tout le monde. En plus, il n'avait jamais encore pensé à être papa. En tout cas, le blabla du génie avait redonné le sourire aux enfants. Faut dire que des quatre, c'était pas forcément lui le plus adulte.

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Dim 15 Sep 2013, 11:24

~ La demoiselle partit alors chercher des gâteaux, des bons sablés aux pépites de chocolat, pâtisseries qu'elle adorait. Revenant aussi avec deux tasses de thé, elle fit voler une petite table basse qu'elle avait embarqué pour l'exposition et la posa devant elle et le jeune homme. Elle déposa le tout sur le support, servant avec maîtrise la tasse du Vampire et la sienne, avant de sortir l'assiette pleine de gourmandises du plateau. La jeune fille croisa ensuite le regard de Nath, qui semblait un peu épuisé mais l'étincelle dans ses yeux montrait aussi le contraire. Elle tourna brièvement sa tête pour faire venir à elle un siège en osier et s'asseoir. Enfin, elle prit sa tasse et écouta la réponse du Vampire, qui avait fini par accepté de manger un des sablés. Les premiers baptêmes de l'air, c'était quelque chose ! Puis, elle suivit le regard du Vampire qui montrait Ray, humblement assis et observateur objectif. Shiro esquissa un sourire, les Raygi étaient durs à monter, mais bien d'autres dragons l'étaient aussi. Elle devait s'avouer à elle-même qu'il était l'un des ailés les plus compliqués à aborder, ses réactions étant imprévisibles. A maintes reprises elle avait essayé et échoué, mais le jour des portes ouvertes avait été le bon. Elle continuait de chercher quoi dire avant que Nath n'enchaîne. Elle porta de nouveau ses iris écarlates sur lui et l'écouta. Un lien entre Hommes et animaux ? Bien sûr, la demoiselle y croyait dur comme fer. Laissant un instant de silence entre les interrogations de l'homme et ses réponses, elle finit par déclarer :

« Un lien entre un de mes protégés et vous ? Bien sûr, c'est tout à fait plausible, moi-même j'y crois et je pense pour ma part avoir trouver l'animal à qui je suis reliée. » Tournant doucement sa tête vers Windy, la gracieuse dragonne céleste, celle-ci se sentit observer et croisa le regard de son amie. Tous deux se sourirent, complices. Revenant au face à face, elle reprit :

« Mais au fond, c'est quoi être "lié" ? On peut être lié à plusieurs animaux, sans l'être complètement. On va dire que la question à deux réponses, opposées. Certains sont "liés" à un seul animal, d'autres au contraire, se sentiront "liés" à tous leurs compagnons. Etre "lié", c'est juste une idée, à vous de vous faire votre idée d'avoir un lien spécifique avec un Tempesta, un autre animal, ou tous ceux qui vous suivront. Personnellement, je pense que les deux se tiennent, après tout, je me sens aussi proche de Dashan, mon ami lion, de Shi', mon ami Ombre/Shimi, même d'Azure, ma camarade mouette/fantôme... Mais je sens aussi que le lien que j'entretiens avec ma dragonne est plus... Spéciale, plus intense, unique. »

Elle marqué un pause pour sourire au jeune homme. Peut-être que ce qu'elle disait le perdait, mais à ce sujet, Shiro savait que plusieurs réponses existaient. Le fait que Nath soit lié, d'une liaison étroite avec un animal, était tout à fait possible et c'était croyable. Néanmoins, la Reine des Ombres exposait aussi l'autre idée, enfin que le Vampire est un plan large de l'idée d'avoir une âme soeur sur les terres du Yin et du Yang. Repensant à la première question de son nouveau camarade, elle posa sa tasse et tourna sa tête vers l'Indomptable des Cieux :

« Pour le compte de Ray, que vous dire... Il m'a fallu du temps avant d'arriver à poser, ne serait-ce qu'une main sur son museau. Ray a un caractère bien à lui. Il est insaisissable, imprévisible, intrépide, fier, noble, mais aussi humble, en plus d'avoir un grand coeur. Son rôle à l'état sauvage est de garder les cieux, c'est une sorte de gardien défendant l'injustice. Il a donc par nature un instinct de protection de plus faibles. Les seules "choses" qu'il méprisait, ce sont nous, les Hommes, peu importe notre race, bien qu'il semble plus apte à écouter un Bélua qu'un Alfar ou qu'une Fée. C'est un dragon compliqué, mais voler sur son dos, c'est comme être le roi du monde, le maître du ciel. C'est ce que j'ai ressenti un chevauchant à ses côtés. »

L'Esprit de la Mort reporta son regard sur Nath pour termine : « Néanmoins, l'unique personne avec qui j'ai une véritable sensation de liberté et symbiose est Windy. Elle est une redoutable adversaire en combat aérien, même pour Ray. Pour parler de lui, je pense que la personnalité qui est le plus attiré Ray, c'est Kuro. Ils sont pareils et ils se comprennent sans avoir besoin de connaître le langage de l'autre. Ils sont comme deux frères, deux jumeaux quand ils volent. Mettez les ensembles et vous en avez qu'un. C'est bien la seule personne qu'il accepte complètement sur son dos et avec qui, je pense, il prend un total plaisir à voler. Avec moi c'est différent. Je lui ai offert un logis, offert des soins, offert la possibilité de se faire de véritables amis, alors il me respect car je suis son égal. Néanmoins, si vous souhaitez vraiment en apprendre plus sur Ray, il faut aller voir Kuro, lui il sait, et je vais vous avouer que ça m’impressionne ! » Elle rigola légèrement et conclut : « Pour terminer, je dirais que c'est quand on ressent ce genre de choses qu'on sait qu'on a trouvé l'animal avec qui on est "lié". Cela peut prendre du temps, mais je vais vous dire Nath, une fois qu'on la trouvé, c'est comme un jumeau ou une jumelle ! »

Shiro finit son petit discours avec un sourire enfantin aux lèvres. Buvant et achevant sa tasse de thé, elle observa un court instant le Démon. Quelles aventures elle avait vécu avec lui ! Elle avait le sentiment de le connaître depuis toujours, tout en étant un parfait inconnu. C'était le vrai frère qu'elle n'avait jamais eu. Puis, elle se concentra de nouveau sur Nath, prête à écouter ses réactions, car en effet, durant son discours, elle n'avait pas laissé une seconde pour qu'il puisse rajouter quoi que ce soit. C'était le problème de l'Ombre, une fois lancée, on ne l'arrêtait plus. Elle attendit la prise de parole du Vampire en surveillant brièvement les alentours du stand. Elle vit Wulfran discuter avec une jeune femme, l'Ombre qu'elle avait senti. Elle sourit discrètement avant de se pencher à nouveau sur la discussion.
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Dim 15 Sep 2013, 17:29



L'Orisha parlait et lorsque la conversation avec l'ange s'arrêta, il entendit la petite voix de l'elfe qui se tenait toujours près du stand. Elle était aussi curieuse que les petits mômes devant lui, et il était ravis qu'autant de personnes s'intéressent à son art. Ainsi il lui répondit :

« Je peux faire tous genres de potions. Pour créer des rêves, des cauchemars, du tourment, ou encore de la joie et du courage... Bref, la seule limite est l'imagination. »

Regardant la petite lever le nez vers son étal il lui répondit à nouveau :

« Des poisons aussi, bien que je n'en n'ai pas personnellement l'utilité. »

Cocoon commençait à établir ses effectifs de matériel, voyant que d'autres clients n'approchaient pas, il préférait se focaliser sur les enfants et leur montrer autre chose. Le Réprouvé était toujours près d'Hasnna -d'ailleurs il avait repris sa couleur d'origine-, et comptait mille et unes histoires fabuleuse à la petite, maintenant à l'écart de son père. Elle préférait finalement s'accrocher au bras de son nouvel ami, qu'au tibia de son grand paternel. L'Orisha, n'ayant pas pour l'instant l'envie de déguerpir de son stand, resta un petit peu, prenant le temps d'expliquer certaines choses à son public enfantin, avant de voir un type arrivé vers lui. L'air tout penaud, il lui tendit quelque chose, qui n'était rien d'autre qu'une de ses fioles. Cocoon croisa les bras en fronçant les sourcils et dit :

« Tu l'as volé ? »

Le type acquiesça, regardant ailleurs.

« Puisque tu la voulais tellement je te la donne, vas y bois là ! »
« Non je... »

Cocoon se rapprocha de lui, en imposant un peu plus, même beaucoup plus, et dit calmement :

« Bois-là. »

Le type s'exécuta pendant que l'Orisha se redressait, et ce dernier dit :

« Mes petites dames, et mes bons messieurs, voyez un voleur, qui va payer de ses crimes ! »

Ayant dit ça pendant que le type ingurgité le liquide, il posa le flacon en verre, avant de commencer à devenir rouge. Son visage passa par tout un arc-en-ciel de couleur, qui rendit hilare les gamins, avant que de la fumée ne lui sorte des oreilles, et des narines. Des tâches rouges et bleus apparurent sur son visage et sa peau nue, se voyant ainsi de tous.

« Voler est une chose, mais la prochaine fois, renseigne toi au moins sur ton butin espèce de débile profond. Allez dégage. »
« Euh ça... va resté ? »
« P't'être bien ouais. Tire toi. »

Le type repartit vers son groupe, et il vit la dirigeante s'excuser auprès d'une bijoutière. Quelle idée d'emmener des types pareils ici, dans une foire à l'étal ?
Rangeant ses fioles vides, il se concentra à nouveau sur l'Ange, qui n'avait pu parlé. Ah oui un ange médecin, ça n'étonnait pas plus que cela l'homme, qui adressa un signe du menton à son interlocuteur, lui montrant qu'il l'écoutait. Mais s'il était médecin, et au service du sanctuaire et... Du bonheur, que faisaient ces enfants ici ? Des orphelins, bien entendu.
Se tournant d'un mouvement d'épaules, il haussa un sourcil devant la remarque de Lucain. Le stéréotype de l'alchimiste ? Et puis la petite Elfe appuya aussi les dire de Lucain. Décidément, il n'avait pas la tête de l'emploi.

« Je vous dirais bien que mon truc c'est la baston, mais j'ai bien peur de vous mentir. Du moins à moitié. Alors ouais, éclater des crânes c'est sacrément amusant mais des fois... Tu te retrouves dans de sales draps, sans personne sur qui compter. Alors l'alchimie devient ta meilleure amie. Tu pars avec un bon stack de petites mignonnes comme ça, et il peut tout se passer, t'es paré au pire. La minutie ça s'apprend, ça fait un peu moins de dix ans que je maitrise l'art des potions. Même si on ne fait jamais vraiment le tour d'un tel métier, j'estime en savoir assez pour expérimenter autre chose : les explosifs. Autant allier l'utile à l'efficace non ? »

Et pour sur ! Cocoon avait découvert la poudre, et pas n'importe laquelle. Une poudre exceptionnelle, lui permettant de créer des décoctions mortelles, si elles sont lancées et brisées.

« Et puis entre nous, je vais les chercher moi même mes ingrédients, donc il faut que je puisse rentrer entier, et c'est pas du luxe ! »

Combien de fois il est tombé dans des torrents de boue, il a lutté contre des monstres qui faisaient trois fois sa taille, ou s'est perdu dans des grottes non éclairée, sans savoir où il mettait les pieds ? Trop de fois, mais n'étant pas un vantard, et ne voulant pas vendre du rêve inutile, aux bouts de choux devant lui, il préféra se taire sur ça.
Voyant l'ange s'adresser à la choriste, il détourna la tête et commença à ranger son matériel. Il aurait aimé rester plus longtemps, mais la journée tournerait cours rapidement et il avait encore bien des choses à faire et à régler. Quand l'Ange finit de parler, il s'adressa aux deux en déblayant son étal :

« J'aurai aimé entendre vos prestations mais je dois y aller. Peut être aurons nous l'occasion de nous revoir au Sanctuaire, ou à la Citadelle Blanche. Hasnna ? »

La petite arrêta de rire et monta sur le pied de son père, s'accrochant à son mollet, en faisant un signe de main au Réprouvé. Ce dernier, ne voulant pas la lâcher comme ça, se jeta sur elle pour lui poser un bisou enfantin sur ses joues, et près des lèvres. Surprise, Hasnna resserra son emprise, alors que Cocoon se baissa pour la prendre dans ses bras.

« Elle vient avec moi... Je te l'emmènerai au Sanctuaire mon grand. »

Remettant la blonde sur ses épaules, elle s'accrocha doucement à ses cheveux blancs, alors que Cocoon souleva sans efforts un sac qui paraissait atrocement lourd.

« Salut les gars, faites de bons alchimistes ! »

Puis il dit à Lucain :

« Je pense que ma fille va le réclamer, alors attend toi à ce que je passe au Sanctuaire d'ici peu. »

Tournant le dos, il se faufila dans la foule à travers les gens fous de voir tous ces stands.

« Comment s'appelle ton torturé ma jolie ? »
« Torturé ? Euh... Zol'hah. C'est dur à dire ! »

Cocoon ricana, ne sachant pas la signification de ce prénom. Sans-âme, pauvre petit...


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Dim 15 Sep 2013, 22:22

Vous devriez rougir de honte avec un mensonge aussi éhonté....

Ben quoi ? Elle m'avait demandé de répéter non ? Je lui avait donc redis mot pour mot ce que je lui avais dit, avec la même intonation et le même regard noir. Elle ne semblait pas s'en remettre, comme si elle y croyait pas. Ouais j'étais entrain de la sermonner, et alors ? Ça posait problème à quelqu'un ?! Elle l'avait cherché, et elle l'avait mérité point barre ! Je suis comme ça moi, je donne ce qu'on mérite. Ben voyons, vla qu'elle se marrait maintenant. J'avais pourtant rien dit de drôle. Je la regardait un peu plus sévèrement, trouvant assez déplacé le fait qu'on puisse rire quand je râle. Elle voulait quoi ? Que je lui tire les oreilles ?! Quoi que le numéro ça serait pas volé ! Mais voila qu'elle m'explique qu'on ne l'avait jamais grondé.... Hé ben ça expliquait bien des choses ! Pas étonnant qu'elle ai des comportements de petite peste si jamais personne ne l'a recadré lorsqu'elle était enfant ! Encore une môme pourrie gâtée ! Ouais je faisais des raccourcis facile si ça me chantait ! Pour ce que je pouvais en déduire, cette chipie n'avait pas du recevoir assez de fessées dans sa jeunesse ! Elle n'avait pas du en recevoir du tout même.... Moi non plus d'ailleurs, mais moi c'était parce qu'on me pétait la tronche directement donc bon.... Bref toujours est-il que je lui répondais sur un ton sévère.

-Il y a un début à tout..... Ravi d'avoir pu parfaire votre éducation.....

Parfaire ou refaire ? Mouais, pour la refaire, il aurait fallu me la laisser entre les mains pendant au moins trois mois et je ne suis pas sûr qu'elle aurait apprécié. Parce que moi, je suis pas un rigolo ou un mou du genoux ! Avec moi ça file droit ou ça barde ! Pas le choix de toute manière. Quand on réagit pas, ça donne tout de suite des embrouilles sur pattes ! Suffisait de regarder Bélial pour s'en rendre compte ! Il était déjà trop tard pour que je lui rapprenne les bonnes manières à celui là ! Et avec la petite dame là aussi ça semblait cuit.... Non mais regardez moi là avec son air de petite chipie toute fière d'elle. Là c'est finit, elle avait pris le mauvais plis. Faudrait prendre des moi je vous dis ! Et la voilà qui en plus vient me demander si j'étais encore fâché.... C'était de la provoque hein ? Ou pas.... Et au passage elle me demandait mon nom. Ouais c'est vrai qu'on aurait ptete du commencé par là.... Oh puis m*rde hein. Toujours en gardant mon air sévère je lui répondis.

-Aradan Daeron..... Et je n'ai pas l'impression que vous ayez l'air plus gênée que cela de votre attitude mademoiselle...... ?

J'allais pas lui pardonner juste pour ses beaux yeux ou son superbe sourire ! Et puis quoi encore ?! Puis elle aussi ne s'était pas présentée.... Et c'est toujours lorsque vous êtes en pleine conversation que les gens affluent et viennent visiter votre stand. m*rde ! Les mômes ! Évidement faut toujours qu'ils viennent toucher à tout ! Ils allaient se faire mal avec toutes ces armes ! Leurs parents ne pouvaient pas les surveiller non ?! Ha ok en fait les parents faisaient les mêmes bêtises que leurs enfants.... Mais c'était la journée des gaffeurs aujourd'hui ! Entre les visiteurs, Bélial, et l'autre poulette, le monde entier s'était ligué pour créer une confrérie de sales gosses juste pour me faire chier ! Bon au moins la petite dame avait déjà fait son lot de bêtises donc je serais tranquille de ce côté là. J'acquiesça à sa remarque et m'excusa pour me précipiter vers un gamin qui trouvait dans une hallebarde un nouveau jouet digne de lui....

Semblerait en effet.... Soyez gentille, et essayez de ne pas faire plus de bêtises pendant que j'empêche les autres de se tuer.

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Dim 15 Sep 2013, 22:34

Jasmine se tenait devant la femme contrôlant la météo. Sûrement une Elémentale, d'après la forme vaporeuse qu'elle arborait. Tout chez elle lui faisait penser à quelque chose de fantomatique, d'irréel. Enfin, dans un monde où la magie faisait partie du quotidien de chacun, que pouvait-on entendre par "irréel" ? Quelque chose à la frontière entre le vivant et le non vivant ? Non, les ombres et autres fantômes étaient là pour assurer cela. Entre la réalité et le rêve ? Seuls les Génies se permettaient ce genre de fantaisies. Jasmine ne le savait pas. Elle se dit finalement qu'il fallait, pour répondre à cette question, définir en premier lieu ce qu'était le réel. Puis elle s'imagina un monde sans magie. Qu'est-ce que ça pouvait être triste !

Elle voyait des personnes mener des vies ordinaires, dans des villes seulement peuplées par une race unique. Car les humains étaient après tout la seule race non douée de magie. Les autres races ne vivaient que grâce à elle. Sans magie, pas d'Ombres, pas d'Elementals, pas d'esprits de la nature... Rien. Seuls la soit disant intelligence des humains, ainsi que leur orgueil, étoufferaient le monde. Peut-être auraient-ils développé une technologie semblable à de la magie ? Jasmine croyait en la théorie des mondes parallèles. Peut-être que par le biais de rêves, ou que savait-elle encore, ces humains peuplant ce monde non magique auraient pu avoir eu vent de l'existence de la magie. De ce fait, ils auraient pu développer, par des moyens purement scientifiques, quelque chose de proche. Une technologie semblable à de la magie, qui ici, n'avait finalement pas lieu d'être. Tout était possible avec un tant soit peu d'imagination, d'intelligence et de pratique. Les artéfacts magiques n'étaient qu'une insufflation de magie dans des objets matériels. Sinon, la magie n'était que purement intangible. Une chose que Jasmine, pour l'instant, impossible à définir correctement. Mais la magie était là, omniprésente, nécessaire. La Hala en avait la preuve chaque jour.

La femme qui se tenait devant elle forma un nuage, qui se fit assez dense pour monter jusqu'au plafond. C'était magnifique, un mélange subtil de plusieurs contrôles élémentaires, sans doute. Jasmine n'avait jamais su comment fonctionnait la magie de la météo. Elle savait seulement s'en servir. Et encore, tout dépendait de son humeur. C'était ce qui caractérisait les esprits de la météo, de toute manière. Tout du moins ceux qui, comme elle, n'étaient pas doués en magie. Jasmine se demandait souvent en quoi elle était douée, d'ailleurs. Elle n'était pas faite pour le combat, Ibtissem ne le savait que trop bien. Mais dans ce cas là, vers quoi pouvait-elle se diriger? Elle était trop maladroite pour apprendre ne serait-ce que les bases du soin, trop occupée pour exercer un métier. Elle était cependant très curieuse, elle voulait toujours en apprendre plus sur le monde. Cela se voyait à chaque fois que l'on discutait avec elle. Elle était cultivée.

L'être vaporeux l'extirpa de ses pensées. Elle se présenta. Lysis Ventus, une météorologue. Elle ne précisa pas sa race, donc Jasmine se laissa guider par son instinct, et déduisit finalement qu'elle était une élémentale d'air. L'esprit de la météo voulait apprendre aux côtés de Lysis. Elle voulait apprendre à se servir de la magie correctement. Connaître des sorts, des formules, quand bien même cela pouvait être long et difficile. C'est pourquoi elle prit la carte que lui tendait la jeune femme.

" Je me nomme Jasmine, je suis une Hala, un esprit de la météo. Je rêve de pouvoir un jour maîtriser le contrôle de la météo comme vous... Pourrais-je être un jour votre élève ? "

Il lui restait de nombreux siècles à vivre. Voilà encore l'un des miracles de la magie : l'immortalité. Ibtissem soutenait le contraire. Il pense que c'est un cadeau empoisonné, car il vient un jour où l'on veut mourir. Jasmine n'avait pas ce point de vue. Elle pensait au contraire qu'il fallait saisir cette chance, offerte seulement par un monde magique.


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Alors c'était elle, la directrice du Sanctuaire. Jasmine me l'avait sûrement dit, mais je ne devais pas écouter à ce moment là. Elle me proposait un travail. Cela faisait si longtemps ! J'avais exercé tellement de métiers en peu de temps, que je m'en étais réellement dégoûté. J'ai donc fait une sorte de voyage sabbatique, que je continue encore aujourd'hui. Depuis, on ne m'avait plus rien proposé. De toute manière, personne ne me connaissait vraiment, car je ne m'étais jamais installé à un endroit précis. Jasmine et moi, nous vagabondions, seulement. Et puis cela fait toujours mal de se savoir immortel et de s'attacher à des personnes qui, incontestablement, mourront bien avant nous. On se dit que ces personnes ont eu une vie courte. On continue la notre, sans vieillir. On s'attache encore à d'autres personnes. Et on recommence. Puis il vient un jour où un déclic se fait dans notre esprit. On veut vivre seul. Ce n'est pas une forme d'égoïsme, en tout cas pas selon moi. On veut seulement que tout cela s'arrête. Ce cycle presque sans fin. Alors on s'exile, on parcourt le monde. On aide des gens sans vraiment savoir qui ils sont. Mais on fait de bonnes actions. Vous savez, j'ai toujours fait des choses abominables dans ma vie. Je me sentais tout puissant, vraiment. Je me permettais les pires choses. Je n'étais pas mâture. Aujourd'hui, je me sens vraiment plus fort, tout en étant moins populaire, et moins puissant sur le plan aussi bien physique que magique. Ce type de voyage, même si je regrette de ne pas l'avoir entamé plus tôt, me permet de retirer tous les jours un peu plus, du poids pesant sur mon âme. Si lourd. Si accablant. Je ne le supporte plus. Je n'étais, tout simplement, pas heureux. Je ne connaissais pas de personnes à proprement parler "heureuses". Elle ne l'était pas complètement. On trouve une forme de bonheur dans des actes qui nous tiennent à cœur. Ceux-ci peuvent être maléfiques, bénéfiques... Tout dépendait des personnes et des caractères. Donc, pour ma part, le bonheur est quelque chose d'indéfinissable de manière objective et concrète. Chacun en avait sa propre vision. Moi ? Je n'essaie même plus de le trouver.

Mes pensées dérivaient vachement. Et je ne savais toujours pas quoi répondre. Devais-je accepter ? Peut-être que je devais lui filer une carte pour me contacter, un truc dans le genre. Mais bordel j'avais rien préparé. Et puis j'avais même pas de coordonnées...

" Si je pense pouvoir assurer ce type de tâches, je reviendrai au Sanctuaire. Pour l'heure, je ne sais pas. Je voyage beaucoup, vous savez, alors il vaut mieux que je donne pas de réponse. Maintenant... Veuillez m'excusez, mais je dois rejoindre mon compagnon, qui est chez l'exposante contrôlant la météo. "



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Dim 15 Sep 2013, 22:59

Fonille raconta à l’ange combien les enfants avaient appréciés de participer à la chorale, tout en évoquant les paramètres à prendre en compte pour en arriver à ce résultat. Il était vrai que la plupart des orphelins du sanctuaire étaient jeunes, il fallait en tenir compte. Enfin, elle conclu sur la possibilité de se lancer elle-même sur scène d’ici la fin de la journée. Le jeune homme sourit.
« Ce serait dommage de manquer ça.
Dit il. Entre temps, Cocoon avait réglé son petit différent avec l’un des détenus, également en visite au sanctuaire aujourd’hui. Après l’avoir ridiculisé en bonne et due forme, il le renvoya auprès de son groupe. Une occasion de plus pour les enfants de rire un bon coup, en voyant l’adulte passer par toutes les couleurs du spectre de la lumière. De ce côté la, on pouvait dire qu’ils s’étaient amusés.
L’alchimiste pu en revenir à la conversation précédente, dont il s’agissait de parler un peu de lui. A ce propos, Lucain ne fut pas déçu. Il avait déjà été surprit par le contraste entre la carrure de l’orisha et son incroyable patiente avec les enfants, mais ses aveux à propos de son goût pour le cassage de crâne étaient, pour le coup, du niveau au dessus. Lucain en eut presque froid dans le dos en l’entendant. Mais au final, il présentait la chose avec un tel détachement, que cela semblait aussi naturel que de sortir acheter son pain. L’ange l’écouta donc en acquiescant, le regard un peu figé, l’air de dire « mon dieu, mais qui est ce type ? ». Il évoqua son métier ainsi qu’une découverte intéressante : les explosifs. Lucain n’avait aucun doute la dessus et quand Cocoon termina son propos par une question, le jeune homme se contenta de répondre un « Oui, c’est sur. » tout à fait conventionnel et précipité. Pour illustrer son sentiment, de se trouver à côté de cet homme, cela revenait à peu près à placer en face un bisounours et Cthulhu… Les différences étaient évidentes… sur tous les plans. Enfin, l’ange ne se formalisa pas sur cette impression fugace. Après tout, l’important n’était pas la.
Et puis, ce petit discours avait produit un sacré effet chez certains pensionnaires. Le démon n’en pouvait plus de l’écouter. Il en bavait presque par terre. Enfin… comme toutes les choses ont une fin, l’entrevue se termina, puisque Cocoon devait partir. Il conclu donc sur un au revoir, dans l’hypothèse d’une prochaine fois.
« Vous êtes le bienvenue ici, en tout cas. Et merci pour le temps que vous nous avez accordé, les enfants ont eut l’air d’apprécier. Mmh ?
Fit il en s’adressant au groupe à la fin. Ces derniers oscillèrent de l’ange à l’orisha et entonnèrent un grand « oui » de concert, de grands sourires sur leurs visages ronds. Vint alors le moment des adieux pour la petite Hasnna et son amoureux transit. La chose n’était visiblement pas facile. A vrai dire, c’était bien la première fois que Lucain voyait deux enfants se lier l’un à l’autre aussi vite. Surtout de la part du petit réprouvé, d’ordinaire renfrogné et taciturne. Mais pourquoi pas après tout. Ce dernier boudait déjà de voir la petite retourner sur les épaules de son père. L’ange s’approcha de lui avec bienveillance et lui ébouriffa les cheveux, tout en répondant à Cocoon.
« Quand vous voulez.
Ce dernier disparu ensuite dans la foule.
« Pff… C’est trop nul.
Grommela Zol'hah, les bras croisés. L’ange posa un genou à terre, la petite fille toujours dans les bras.
« Tu n’as pas entendu ? Il a dit qu’il allait revenir.
- Mais quand ?
- Ah, je ne sais pas, mais bientôt je pense.
- Mmmh, ben j’espère bien, hein !

Lucain eut un rire, amusé de l’aplomb de ce petit bout de réprouvé. Puis, il se releva et s’adressa au reste du groupe.
« Bien, les enfants, on continu la visite ! Suivez moi.
Le groupe se mit en mouvement, dans la bonne humeur. Cette première entrevue s’étant bien passée, ils étaient tous très envieux de continuer.

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Dim 15 Sep 2013, 23:42

Ce fut donc à six et non à trois qu'ils visitèrent à la fois le forum des métiers et le sanctuaire. Les enfants étaient curieux de tout et encore plus quand il s'agit de jeunes elfes. Mais quels stands seront ceux qui plairont le plus à ces petits mais Kyo ne devait pas oublier qu'il était là pour trouver un stand particulier même s'il ne savait pas réellement si ce dernier existait bien en ce grand événement. Il ne le savait pas encore mais il était à la recherche d'un intendant appelé aussi parfois majordome. En résumé, une personne qui pourrait apprendre à Alfred comment bien s'occuper d'une demeure à tous les niveaux. Il serait aussi vrai que le génie ne se contentera pas dans l'avenir de n'être qu'intendant. Mais nous n'y étions pas encore dans ce futur. Ils devaient d'avoir ce que cette journée allait leur réserver comme autres surprises.

Ils passèrent devant des stands de tout genre. Kyoto en grand adorateur de pâtisserie remarqua rapidement les différents stands qui en proposaient. Il n'avait peut-être pas la faculté de parler mais en échange, son palais avait eu le privilège d'avoir les papilles gustatives plus développés que la normal. Et on ne sait pourquoi, ce sont les pâtisseries qui lui offraient les meilleurs sensations, surtout celles avec des fruits rouges. Mais il comprit d'un regard avec son original qu'il devra attendre que tous aient besoin d'une petite douceur avant de se faire plaisir.

Kyo remarqua finalement un stand rempli d'animaux et se souvint que les enfants avaient tendance à adorer les animaux. Ils se rendirent donc au stand de Shiro pour arriver pile pendant une démonstration de ce qui semblaient être de l'agilité. Pendant que les quatre ''enfants'' s'émerveillaient devant ce spectacle, l'alfar lui se demandaient plutôt si c'était vraiment une démonstration d'agilité ou s'il n'y avait pas un sortilège derrière ce tour. Il avait déjà eu l'occasion de voir une prodige des tours de passe-passe à Drosera lors de l'anniversaire de la peste. Ils restèrent là pendant un petit moment.

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Lun 16 Sep 2013, 12:24

La petite fille l'avait laissé parler et poser ses questions du début à la fin sans l'interrompre une fois, posant son regard à différents endroits. Mais le temps des réponses étaient venues, et les attendant patiemment le vampire se servit d'un gâteau qu'elle venait d'apporter. Après tout, il voulait quand même sauver les apparences, car même si elle semblait avoir découvert son identité ce n'était peut être pas le cas, alors autant éviter de le lui confirmer. Il ne voulait pas lui manquer de respect, mais son instinct de survie et son apprentissage d'espion lui incombait un tel comportement. Il but et mangea donc les commodités qu'avait généreusement emmené Shiro, ouvrant bien ses oreilles à toutes ses réponses, ne l'interrompant d'aucune manière,comme elle même l'avait fait. Mais son cerveau et ses pensées, elles étaient en ébullition!

Ainsi, elle croyait avec certitude en cette idée de lien spéciale entre l'animal et la personne, comme il avait déjà ressenti par le passé. Ils avaient tout deux les même pensées, du moins jusqu'à ce qu'elle développe plus et qu'elle lui parle de la deuxième possibilité, qui il devait l'avouer le perdait légèrement. A croire même que les relations animal-humaines étaient tout aussi compliquées. Et de ce qu'il entendait surtout avec un animal comme l'indomptable , animal majestueux, mais oh combien dangereux. Néanmoins, il ne la contredirait jamais quand elle lui annonçait que s'était incroyable de voler avec lui. Il en était maladivement curieux d'essayer l'opération aérienne si l'occasion se présentait. Il tourna son attention sur le dragon en question, puis alors qu'elle lui parlait puis du fameux Kuro sur ce derniers. Mais une sensation désagréable s'empara de lui, et une violente colère pointa dans ses yeux, alors qu'il préféra se calmer et reporter son attention sur la petite fille, écoutant ses dernières paroles. Jumeaux, jumelle! Tels étaient les termes qu'elle avait employé, reportant son attention sur le Tempesta qui le regardait lui aussi , le vampire ne put s'empêcher de se demander si s'était ce qu'il ressentait avec lui. Car oui il avait ressenti un lien bien spécial, mais était-ce le même lien qu'elle lui parlait. Ou un tout autre lien. Il essaya de conclure, simplement sur le fait qu'il était lié à ce dragon, et qu'il n'aurait la réponse définitive à cette question qu'en essayant de se lier à un autre animal.

Il lui fallut un temps, plongé dans les yeux du dragon tempête, pour se rendre compte qu'elle avait fini son discours, revenant petit à petit à lui, alors que tout son être ne voulait pas rompre le contact avec le dragon-tonnerre. Mais par politesse, il se devait, et il rendit même le sourire à la petite fille. Il en avait appris bien plus qu'il ne l'escomptait durant ce salon. Certes, rien en rapport avec un probable métier, mais une promesse faite à lui même. Il se tourna, vers elle et ajouta , pouvant surprendre de par sa réaction:

-Serait-il possible de venir vous voir prochainement, pour revoir votre ami Tempesta, et essayer de se lier avec des animaux à vous? Ou même de vous aider parfois dans vos explorations et découverte de d'autres espèces?


Il sourit de plus belle, alors qu'il finissait son derniers biscuit, tout en posant son regard encore une fois sur le Tempesta et la petite fille, l'envie de voler se faisant encore grande en lui. Même s'il ne pourrait pas réitérer le défi aérien de tout à l'heure dans ses conditions. Et c'est à contrecœur, qu'il sentait cette entrevue poindre à la fin, espérant quand même retrouver rapidement cette jeune fille, partageant la même passion qu'il venait de se découvrir.


SI UN PROBLÈME MP MOI
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Lun 16 Sep 2013, 17:08

Qu'est ce qu'il pouvait être susceptible. Un coup il souriait, un coup il boudait, un coup il était doux et l'instant d'après il était froid. Ce qu'elle pouvait dire de lui, c'était que pour le peu de temps passait en sa compagnie, il changeait d'humeur comme de chemise. Mais étrangement, plus il montrait ce côté grincheux de sa personnalité, plus cela lui donnait envie encore d'avantage de le taquiner. Il semblait voir en elle comme une jeune fille, gâtée sans aucune éducation. La façon dont il avait haussait le ton et la manière dont il se comportait, montrés clairement qu'il était fâché. Si seulement il savait, qu'effectivement, elle s'amusait de lui plus qu'autre chose. En même temps a qui la faute hein ? Il n'avait pas qu'à lui tendre des perches comme ça ! Et puis bon, son foutu caractère était tellement tentant, qu'il lui était impossible d'y résister. C'était elle où ce changement d'humeur était digne d'un réprouvé ?

Essayant avec un petit sourire au lèvre de savoir si il était fâché ou pas, elle avait fait en sorte par la même occasion de lui demander son nom. Il était vrai qu'elle n'avait pas songé un seul instant à le faire, depuis le début et il fallait dire qu'elle était assez curieuse de posait un prénom sur la tête de ce cher maître d'arme. Aradan...Aradan Daeron. Elle n'avait jamais entendu parlé de lui auparavant, mais il était clair que son prénom résonnait assez bien à ses oreilles. Souriant avec amusement face à sa réflexion, la belle fit


- Heavenly...Heavenly Enalycia. Et puis...Pourquoi devrais je me sentir d'abord honteuse de mon comportement ? Je rêve ou êtes vous en train de me faire passer pour la méchante de l'histoire ? Dois je rappelez que la personne qui voulait donner une bonne leçon à cette pauvre bête, c'est vous et non moi ? C'est plutôt à moi de vous dire de vous sentir honteux de se servir d'une cliente comme prétexte pour tirer.

Elle l'avait regardée droit dans les yeux sans clignée un seul instant de l'oeil, mais sans pour autant haussé le ton. Il avait vraiment un sacré culot et un très mauvais caractère, il fallait le dire. Et puis pourquoi perdait elle son temps à s'expliquer aussi ? Décidément, cet homme avait le don de la faire parler plus que nécessaire. Peut être était ce parce qu’aujourd’hui elle n'était juste en repos et qu'elle ne se prenait pas la tête. Mais il semblerait que cet homme avait le don de la faire réagir plus qu'il ne le fallait. D'ailleurs lui donner son surnom lui aurait suffit...tans pis, de toute façon elle ne le reverrait sans doute plus jamais. Remarquant que des visiteurs c'étaient venu s'attrouper vers le stand, la belle vampire lui fit donc la remarque. Comme quoi, même avec une sale tête, il réussissait quand même à faire venir du monde. Cela prouvait qu'il était malgré tout doué dans ce qu'il faisait..Partant s'occuper des autres clients ce dernier lui demanda, dans un belle réflexion de se tenir tranquille. Ne pouvant s'empêcher de lever son regard vers le ciel avec un sourire, la belle vampire fit

- Qu'est ce qu'il pourrait de toute façon vous arrivez de pire ? Je vous ferez dire qu'on nous prends déjà pour un couple !

Et pas pire comme situation embarrassante, cela ne pouvait pas exister ! Enfin..pour lui. Car cela l'avait plus amusée qu'autre chose...enfin sauf pour la partie où elle était dans ses bras à se sentir bête de ne pas avoir eux la force de lever la hache... Le regardant s'occuper des autres clients, la belle caressait alors le griffon avant de levée son regard vers le ciel. Il était tard, elle n'avait que trop tarder et le travail, hélas n'attendaient pas. Murmurant un au revoir au griffon, Heavenly avait tournée son visage vers le jeune homme une dernière fois. Voyant qu'il était en plein travail et ne voulant pas le déranger, cette dernière quittait alors le stand sans accorder un seul regard en arrière et sans dire un seul mot. Tans pis, de toute façon ce n'était pas comme si leur rencontre avait de l'importance. Et puis il était inutile de le déranger d'autant qu'il était sans doute encore fâché contre elle. Marchant silencieusement, son doux visage apaisée par cette journée sans prise de tête, affichait sa bonne humeur. Se mêlant dans la masse de gens, la vampire disparut alors sans laisser aucune trace.

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Mer 18 Sep 2013, 20:00

~ La jeune fille observa brièvement le Vampire et ses réactions, mais resta totalement objective. Elle pouvait néanmoins sentir un désir intense en lui, celui de chevaucher un dragon et de l'avoir comme partenaire à ses côtés. En revanche, c'était un dragon fougueux qui lui fallait, pas un Chromodrago, adorable animal ailé joueur et toujours enthousiaste et positif, idéal pour oublier les soucis de la vie, ou encore un Obscrios. Les seuls que Shiro paraissait voir en tant que concurrent aux Tempestas, qui avaient souvent du "succès", étaient les Dragons Gémeaux, aussi redoutables que le Dragon des Tempêtes dans le ciel. L'embrasant, invoquant la foudre, le déchirant de long en large, les cieux devenaient un véritable enfer lors de leur duel violent et sans merci. Shiro suivit le regard du Vampire qui se posa sur le Tempesta en train de se reposer aux côtés de Windy. Elle sourit. Les Hommes, les animaux... Elle était certaine que quelque chose de particulier liait les deux, les Béluas en étaient la preuve. D'ailleurs, elle qui avait songé un moment changer de race, pourquoi n'avait-elle pas pensé à celle-ci ? Elle ne serait répondre à cette question, peut-être était-elle, à l'époque, trop hantée par ses idées de revenir à ses origines elfiques ou évoluer vers la voie des Sorciers. Mal, bien... Tout est abstrait. Elle voyait désormais les deux comme une dangereuse balance, dont les siens, ses Gardiens et elle-même, en étaient les lourds responsables. Le titre d'Esprit de la Mort devait être tenu tout en finesse, tout en équilibre. C'était dur, mais la vie prenait ainsi un tout autre sens. L'existence n'allait pas que vers la fin, mais bien au-delà.

L'Ombre Blanche secoua légèrement sa tête, revenant dans le vif du sujet. L'heure n'était pas à la réflexion et la philosophie, mais plutôt à l'instant présent et la joie de celui-ci. Elle porta ses yeux vers l'homme qui venait de faire de même et l'écouta, un léger sourire serein aux lèvres. Le revoir ? Bien sûr ! La demoiselle en serait ravi, elle adorait avoir de la visite, se faire des amis, vivre des choses avec eux et partager tout ce que la vie offrait. L'aider dans ses explorations ? C'était la première fois qu'une personne se proposait. Accentuant son sourire, elle lui répondit :
« Aucun souci Nath, vous pourrez me revoir dès que vous le voulez, du moins... Dès que le temps me le permet, car je suis pas mal prise en dehors de mon métier. Mais je prévois bientôt de nouvelles portes ouvertes du Jardin animalier, j'ai encore deux trois trucs à régler et tout sera bon. Cependant, si jamais vous désirez me joindre, j'ai une boîte aux lettres ouvertes à tout envoi, si vous voulez discuter, ou même, prévoir un rendez-vous. » Elle marqua une courte pause. Elle allait devoir trouver un trou dans son emploie du temps, car ces obligations la retenaient de plus en plus... Mais il n'était pas question de laisser passer une telle occasion ! Surtout quand quelqu'un avait besoin d'elle ! La Reine reprit : « Quant aux expéditions, sachez que c'est la première fois que quelqu'un se propose. Habituellement, je les fais en compagnie de mes amis animaliers, s'ils veulent venir, mais je vous avouerez qu'ils sont quasiment tout le temps partant. Ensuite, Kuro me suit partout, c'est mon ombre en quelque sorte, pas lui sans moi et pas moi sans lui. Enfin, il y a mon ami Humain, Eyji, qui vient de temps en temps, car il faut bien quelqu'un pour garder l'animalerie. Néanmoins, dans cette fine équipe, ce sera avec grand plaisir qu'on vous accueillera ! Vous ferez même des heureux parmi mes compagnons. Et puis, en expédition, c'est toujours mieux d'être nombreux. »

Shiro sourit de nouveau à Nath. « Pour cela, c'est le même processus que pour un rendez-vous au Jardin, mes épîtres sont vos amis ! Après, vous pouvez aussi me rendre visite directement au Jardin animalier, mais j'y suis hélas peu en ce moment. Mais, une passion se partage et je fais des expéditions quand le temps me le permet. Si vous voulez, je vous contact dès que j'en fais une, pour vous tenir au courant. » La demoiselle termina sur une note gaie. Décidément, elle avait bien fait de venir au Sanctuaire aujourd'hui. Jetant brièvement un coup d'oeil du côté de Wulfran et de l'Ombre, elle revint rapidement à Nath, prête à entendre ses dernières paroles, car, en effet, la jeune fille semblait la longue conversation toucher à sa fin. Mais ce n'était là qu'une fin, avant un nouveau début, l'Esprit de la Mort en était persuadée.
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Jeu 19 Sep 2013, 15:48


Mérédith hocha la tête, sans cesser de sourire avec amabilité. Elle comprenait très bien qu'il ait d'autres occupations... Elle vivait au Sanctuaire, et n'en sortait pour ainsi dire jamais, mais elle savait parfaitement que la sédentarité n'était pas si répandue que cela au sein des terres du Yin et du Yang. Elle avait décidé de se stabiliser le jour où elle avait décidé d'intégrer cette association, pour être certaine de pouvoir venir en aide à ceux qui en avaient besoin lorsqu'il le fallait ; mais, bien sûr, tout le monde n'avait pas fait ce choix de vie. Et puis, après tout, un illusionniste n'était pas vraiment la chose la plus urgente ou importante que nécessitait l'association...

- Entendu, déclara-t-elle, n'hésitez pas à revenir nous voir... Vous savez où nous trouver. Et ce sera toujours un plaisir de vous recevoir, quoi qu'il en soit. Bonne journée à vous.

Elle adressa un dernier sourire au génie et tourna les talons, sans savoir où elle allait à présent se rendre. Elle balaya l'immense hall du regard, constatant qu'il y avait toujours un monde fou chez l'agriculteur et l'éleveuse. N'ayant pas pour objectif de déranger les exposants ou de les encombrer, elle choisit donc de se tourner vers un stand un peu moins peuplé, qui se trouvait être celui d'une couturière. Bien que des collectes soient régulièrement organisées, les Protecteurs manquaient souvent de vêtements, en particulier pour les enfants : il était toujours difficile de trouver des habits à la bonne taille. Si elle acceptait d'offrir ses services à un prix pas trop élevé, une personne capable de raccommoder, d'ajuster ou même de créer des vêtements serait plus que bienvenue. Remarquant tandis qu'elle se dirigeait vers l'endroit qui l'intéressait que les stands du maître d'armes et de joaillerie semblaient connaître quelques débordements, la jeune femme hésita à intervenir ; mais elle se ravisa néanmoins. Des protecteurs du bonheur étaient présents à peu près partout dans le bâtiment, nul doute qu'ils la préviendraient si quelque chose dérapait réellement... Parvenue devant l'emplacement de la couturière, elle remarqua qu'une jeune fille se trouvait également là, et attendit donc qu'elle en ait terminé, tout en jetant de fréquents coups d'oeil aux endroits 'à risques' du forum.


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Je m'étais assise à l'emplacement désigné par le jeune homme, et avais saisi la seconde pince, après avoir observé avec une certaine attention la méthode qu'il venait de me montrer. Je n'étais pas vraiment sûre d'être capable de quoi que ce soit, avec les deux mains gauches qui sont miennes... Même ça, ça me semblait quasiment hors de portée. Mais au fond, ce qui m'intéressait n'était pas vraiment de savoir assembler des bouts de ferraille entre eux ; passer du temps près d'Ercan valait la peine que je me ridiculise, semblait-il. Je soupirai intérieurement et attrapai l'un des anneaux d'argent, tentant de me concentrer sur ce que j'étais censée accomplir. Je deviens niaise, c'est affligeant... Je gardai un oeil malgré tout sur le 'combat' se déroulant à quelques mètres de nous, plus ou moins prête à intervenir en cas de clavicules pétées - enfin, de clavicules ou d'autre chose, hein. Et, malgré le peu d'habileté dont je faisais preuve, je finis par parvenir à ajouter deux maillons à la mini-chaîne, avant de faire littéralement exploser le troisième, qui se cassa net en deux lorsque je tentais - pas très délicatement, je vous l'accorde - de l'ouvrir.

- Bah, ça d'vait être le maillon faible, celui-ci, soupirai-je avant de lever les yeux pour découvrir que le voleur que j'avais envoyé rendre ce qu'il avait prit venait de revenir.

Je ne pus contenir mon hilarité face au spectacle qui s'offrait à moi : vraisemblablement, en guise de punition, le jeune homme avait eu droit à un essai gratuit de potion... Et ça ne lui avait pas tellement réussi. L'air dépité qu'il arborait, en plus des taches qui lui parsemaient le corps, ne rendaient d'ailleurs pas la chose moins ridicule... Me reprenant à grand-peine, je lui promis de trouver une solution si ça ne partait pas et le laissai vaquer à se occupation, consciente qu'il était à présent bien trop repérable pour qu'il tente une connerie sans que je ne m'en aperçoive. Ceci fait, je me remis à mon 'oeuvre', espérant que je ne détruirais pas l'intégralité du stock des Eren avant de parvenir à faire quelque chose de correct. Je me concentrai sans doute de manière démesurée pour ce que j'avais à faire, mais ce n'était pas désagréable : au moins, ça permettait de ne penser à rien d'autre, et de se vider plus ou moins l'esprit, même si bien sûr je ne pouvais oublier qu'il me restait un tas de glandus à surveiller. Enfin, si, je pouvais probablement, mais il ne valait mieux pas.

- Alors, ça drague ?


Je posa mes outils sur le plan de travail, et levai de nouveau les yeux vers le prisonnier qui s'était éloigné du lieu du 'combat' pour s'approcher de nous et émettre cette remarque d'une subtilité rare. Je le connaissais mal, et je n'étais même pas certaine de me souvenir pourquoi il avait été interné ici. Une histoire d'escroquerie, un truc du genre... En temps normal, je lui aurait répliqué un truc plus ou moins pas aimable ou ironique, ou bien je l'aurais ignoré, sans me préoccuper outre mesure d'un commentaire aussi banalement provocateur. Sauf que là, j'avais rougi. Et ça, c'était plus qu'inhabituel ; pour me gêner, il faut vraiment en faire beaucoup. Certes, les relations amoureuses, et tout ce qui tourne autour, c'est pas un sujet qu j'aime beaucoup aborder. Mais de là à m'emballer comme ça pour une pique si anodine, il fallait vraiment que j'aie un grain... Troublée par ma propre réaction, je baissai mon regard, ce qui sembla conforter le détenu dans son opinion, et le convaincre ainsi de ne pas lâcher l'affaire.

- Ah, mais c'est pour ça qu'tu nous as traînés jusqu'ici, tu voulais t'faire le fabriquant d'bijoux... J'me disais aussi qu't'étais pas du genre à porter des machins précieux comme ça. Remarque c'est pas un si mauvais choix, tu sais, c't'un bon parti, j'présume... Et puis c'est marrant parce que de loin, on peut pas trop savoir qui est l'garçon et qui est la fi...


Il fut coupé dans son élan par le poing que je lui envoyai dans la gueule, avec toute la force et la violence dont j'étais capable. Je n'avais pas attendu qu'il finisse sa phrase pour me téléporter devant lui et lui coller un pain, sans me préoccuper des quelques personnes alentour qui me fixaient avec des yeux ronds. La limite à ne pas dépasser avec moi, il venait de la franchir ; et entre l'embarras et la colère, j'avais bien entendu choisi la deuxième option. Le prisonnier essuya le sang qui coulait de sa lèvre fendue et me fixa durant quelques secondes, oscillant visiblement entre la moquerie, le mépris et peut-être aussi la crainte. J'avais beau fréquemment les menacer de le faire, jamais je n'avais levé la main sur l'un des 'résidents' du Sanctuaire. La fureur dont je venais de faire preuve était à vrai dire plutôt inédite, étant donné que je préférais en général répondre ironiquement à la provocation ou bien l'ignorer. Je ne savais pas moi-même ce qui m'avait prit, et cela ne faisait que me mettre plus mal à l'aise... Et l'arrivée vers nous d'une bonne partie du public de la "baston", intrigués par ce nouveau rebondissement inattendu, n'arrangea rien à l'affaire.

- J'sais pas c'qui lui prend,
entendis-je déclarer à voix presque basse tandis que je fixai le dos de ma main meurtrie par le contact brutal avec le visage du détenu. J'ai rien dit d'méchant, c'était pour déconner. Elle doit vouloir s'taper ce type et a pas aimé que j'm'en mêle, c'est tout... Dommage pour elle, parce que coller des p'tits bouts de feraille ensemble, c'est pas génial comme technique de drague.

- J't'entends, connard, sifflai-je en tentant de masquer les légers tremblements de ma voix. Vous savez quoi ? Vous me faites tous chier. Vous croyez que ça m'amuse de vous promener comme ça, d'avoir à gérer vos conneries et de voir vos face de cons qui n'en ont rien à battre toute la journée ? Nan mais, vous avez raison, ça suffit pas, faut en plus que vous cherchiez la m*rde. Allez tous vous faire foutre.

J'avais haussé le ton, un peu trop. Tous les gens qui traînaient aux alentours avaient du m'entendre, mais peu m'importait à cet instant... Je fixai mon regard rageur sur les détenus, puis je tournai les talons, évitant soigneusement de me tourner de nouveau vers Ercan. Nul doute que ça n'aurait fait qu'accentuer mon malaise, et flancher devant les prisonniers était bien la dernière chose dont j'avais besoin. Au passage, je réquisitionnai l'un des volontaires chargé de collecter des fonds pour l'association et lui demandai d'aller prendre ma place, lui signifiant clairement que sa tâche à lui pouvait attendre. Il ne rechigna pas et se dirigea vers le groupe de détenus hébétés que j'avais laissés derrière moi, après que je lui aie promis que je reviendrai d'ici quelques minutes les chercher. Je ne savais pas si c'était vrai, mais ça n'avait aucune importance. Je voulais juste sortir de là, et rapidement si possible. Toujours écarlate, je traversai le Sanctuaire le plus rapidement possible, pour finir par me retrouver à l'extérieur, où je continuais à marcher à grand pas, tentant ainsi d'évacuer ma rage et ma gêne - oui, les deux en même temps, c'est possible. Je finis cependant par m'arrêter à une centaine de mètres du Sanctuaire, derrière un bosquet d'arbres, et me laissai tomber au pied de l'un d'eux. Jamais je n'avais réagi de manière aussi excessive. D'où m'était venu ce trouble, et cette soudaine colère que j'avais ressentie face à des propos que j'aurais en temps normal pris légèrement ? Certes, il y avait bien une réponse à tout cela, et je n'étais pas assez stupide pour ne pas la connaître, mais je refusais simplement de la considérer. Je refusais d'envisager qu'Ercan puisse être pour moi plus qu'un simple ami, et je ne voulais en aucun cas que cède cette barrière d'indifférence et de rudesse que je plaçai entre moi et les autres, ne serait-ce que pour une personne. Ce n'était pas concevable, parce que je n'y étais pas préparée. Je ne savais pas réagir face à ça, et je n'avais aucune envie de m'y confronter.

Doucement, je ramenai mes jambes vers moi et entourai mes genoux de mes bras avant d'y poser la tête et de laisser échapper un soupir las. Je ne savais pas si j'oserais retourner au forum après ça, tant j'avais honte de mon propre comportement. Et ça aussi, c'était sans doute une première ; quoi que je fasse, en général, j'assume. Des fois, je regrette un petit peu, mais ça ne change rien à l'affaire : ce n'est pas mon genre de me sentir gênée ou honteuse de quoi que ce soit. Mais cette fois, plus que mon attitude légèrement excessive, c'était des émotions et sentiments que j'avais laissé transparaître que j'avais honte, non pas auprès de détenu dont l'avis au fond m'importait peu, mais bel et bien auprès d'Ercan. Il ne s'était sans doute pas rendu compte auparavant de toutes ces conneries de sentiments contradictoires que j'avais vis-à-vis de lui, du moins tant que j'avais réussi à me les cacher à moi-même et à ne pas en tenir compte. Et, même s'il planait à cent mille la plupart du temps, il avait bien dû se rendre compte que quelque chose clochait. Et puis, sa mère était un peu plus dégourdie que lui en ce qui concernait ce genre de choses, sans doute. Enfin, quoi qu'il en soit, même s'il était possible malgré tout qu'aucun des deux ne se pose de questions sur les raisons de mon brusque énervement, j'étais pour le moins passée pour une conne. Comment quelque chose d'aussi anodin avait-il pu me faire craquer à ce point ? Certes, ça avait probablement un rapport avec le fait que j'aie passé la nuit sans dormir à cause des préparatifs, mais il n'empêche. Il y avait un bon moment que je n'avais pas déraillé à ce point-là, tout de même...


Résumé :
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Sam 21 Sep 2013, 23:31

Loin de s'offusquer de la casse, le jeune 'homme' aux cheveux argent esquissa un sourire amusé en entendant la remarque de la jeune femme à propos du maillon qu'elle venait tout bonnement de de réduire à l'état de truc inutilisable. Enfin, presque inutilisable, vu que l'argent pouvait toujours être récupéré pour être fondu à nouveau, et éventuellement former de nouveau un maillon, qui aurait peut-être plus de chance dans sa vie prochaine de maillon. L'Elémental récupéra distraitement l'anneau brisé en levant les yeux vers le détenu qui avait volé une potion au stand d'alchimie, et ne put pour sa part s'empêcher de hausser un sourcil en avisant la teinte étrange qu'avait pris la peau du pauvre kleptomane. Ou plutôt, les étranges tâches rouges et bleues qui parsemaient l'épiderme du jeune homme, qui ne semblait pas vraiment être ravi de cette nouvelle apparence, pourtant susceptible de lancer une nouvelle mode, ou au moins d'inspirer le jeune Eren sur son prochain achat de chaussettes – roses à poids rouges et bleus, n'était-ce pas là une magnifique idée ? D'autant plus que la chose avait l'air de faire sérieusement rire Elisha... - oui oui, sérieusement rire. Il ne savait pas vraiment ce qu'était venue faire la Magicienne dans cette réflexion sur les chaussettes, ni pourquoi la réaction de la jeune femme lui importait, mais il décida de ne pas se pencher davantage sur le problème et de revenir à ses maillons plutôt que de faire surchauffer sa seule paire de neurones fonctionnelle.

En vérité, Ercan n'avait jamais rien enseigné à qui que ce soit de sa vie, aussi ne voyait-il pas vraiment comment se montrer utile à la jeune femme décidée autant à constituer une chaîne qu'à génocider les maillons d'argent en s'essayant à la joaillerie. La seule chose qu'il avait déjà enseignée à quelqu'un, c'était la manière dont dénicher certaines pierres précieuses dans une certaine montagne, mais vu comme les choses s'étaient achevées... Il ne parvenait toujours pas à classer l'événement comme 'échec' ou 'réussite'. Aussi l'avait-il écarté, dans ce fourre-tout auquel il ne voulait pas penser afin de ne pas se pourrir la vie de questions existentielles. Attrapant de ses doigts fins un deuxième maillon brisé, le jeune 'homme' aux cheveux argent laissa, pendant une fraction de seconde, son instinct d'Elémental prendre le dessus. Et qui disait instinct d'Elémental disait forcément magie... Sous l'effet de son pouvoir de contrôle du métal, l'anneau brisé changea de formant, se ratatinant sur lui-même pour former une bille d'argent parfaitement sphérique, qui tira un nouveau haussement de sourcils interrogateur au jeune Eren, qui ne remarqua même pas l'approche pourtant pas très discrète d'un autre des détenus d'Elisha, venu enquiquiner cette dernière avec le genre de questions existentielles qu'il fuyait tant – peut-être y avait-il une part d'ouïe sélective en son absence au sein de l'échange entre le prisonnier et la Magicienne.

Formant une deuxième bille en argent dans sa main à l'aide du premier maillon qu'il avait récupéré, l'Elémental ne remarqua le trouble d'Elisha que lorsque celle-ci se redressa brutalement et envoya sans plus de cérémonies ses phalanges heurter violemment la mâchoire du prisonnier venu la taquiner. Ses billes en argent toujours coincées entre les doigts, le jeune 'homme' aux cheveux argentés jeta un regard interrogateur à la demoiselle aux yeux bleu gris, au prisonnier qui venait de se manger un pain, aux personnes alentours et même aux billes présentes dans sa main, histoire de comprendre un peu plus l'origine de l'énervement de la jeune femme, qu'il n'avait jamais vue autant de mauvais poil. D'accord, il avait déjà assisté à plus d'une de ses joutes avec Charlie, qui semblait n'exister que pour l'embêter, mais jamais il n'avait vu la jeune femme devenir réellement agressive, sauf peut-être en ce jour à Eärudien où elle avait fait décamper quelques charognards à coups de sphères d'eau. Et encore, ce souvenir là semblait si irréel qu'il ne savait comment le considérer. Toujours est-il que ni les prisonniers, ni les spectateurs, ni Elisha, ni les billes en argent ne furent d'une quelconque aide pour l'aider à comprendre ce qu'il venait de se passer sous ses yeux, alors que son esprit était parti vagabonder de nouveau du côté de ses sensations magiques, abandonnant la réalité pour un court instant.

Car il n'accordait au final pas grand crédit à l'explication du prisonnier victime du coup de poing. Il n'était pas ignare au point d'ignorer la signification de l'expression 'se taper quelqu'un', mais celle-ci lui semblait franchement dénuée de sens dans ces circonstances. Elisha, vouloir partager son lit avec quelqu'un, avec un hermaphrodite Elémental qui n'en valait pas la peine ? Il y avait des limites au délire... Sans hésiter, le jeune 'homme' classa le prisonnier dans la catégorie de ceux qui perdaient tous leurs neurones à force de se prendre des pains dans la tronche... Mais en ce qui concernait Elisha... Le jeune Eren jeta un regard d'incompréhension à la demoiselle, qui venait littéralement de péter un boulon – comme si péter des maillons ne suffisait pas. Un regard qui n'eut pour réponse que le départ de la jeune femme, qui provoqua également l'étonnement d'une Yuan pourtant occupée à échanger des pains avec une Bélua chevreuil magnifiquement cornée. Mais la joaillière n'eut guère le loisir de dire quoi que ce soit avec son fils, devant répondre en urgence à un coup de corne imminent provenant de son adversaire.

L'Elémental demeura immobile pendant plusieurs instants, comme déconnecté de la réalité suite à un choc causé par l'incompréhension, trop grande pour sa seule paire de neurones fonctionnelle. Et pourtant, lorsque l'un des prisonniers tenta de briser le silence gêné qui s'était installé, le jeune 'homme' le fit taire d'un geste de la main, avant de disparaître brusquement. Comme par magie. Enfin, par magie, en fait. Emportant avec lui un tabouret, deux billes en argent et quelques maillons encore non assemblés.

Et comme à son habitude, il réapparut dans un arbre. Evidemment pas assez solide pour supporter le poids d'un Elémental qui s'était téléporté plus par instinct que par raison et d'un tabouret victime d'une téléportation toujours aussi mal maîtrisée. Aussi, dans un fouillis de branches, de feuilles et de maillons d'argent, l'Elémental s'écrasa lamentablement sur le sol, heureusement pas très loin, sa chute étouffant un grognement de dépit. Et lorsqu'il leva les yeux, ses prunelles vermeil se posèrent sur Elisha, blottie contre l'arbre en face de celui qui venait de lui servir de plate-forme d'atterrissage inadéquate – comme quoi, son instinct magique n'était peut-être pas si mauvais que ça.

« Elisha ? demanda-t-il sans même prendre la peine de se relever au préalable. Tu t'es cassée un doigt ? »

Après tout, elle n'avait pas l'air très en forme, elle avait donné un coup de poing à un type peut-être dur de la mâchoire... Mais avant même qu'il n'ait pu entendre une réponse à la question un tant soit peu étrange, le tabouret qu'il avait malencontreusement téléporté avec lui chut à son tour, tombant droit sur la tête de l'Elémental, qui ne put voir autre chose que trente six chandelles.

Spoiler:
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Dim 22 Sep 2013, 00:44


    Takias était en retard. Très en retard. Le forum des métiers auquel elle devait participer ouvrait ses portes dans la matinée et l'après midi débutait lorsque la jeune Reine sortit presque en courant de la Salle du Conseil. Une urgence l'avait obligé à rester pendant plusieurs heures avec deux des Esprits Elémentaires et la gravité de la situation lui avait complètement ôté de la tête l'exposition à laquelle elle devait se rendre. Elle avança à grands pas jusque dans le hall de l'Antre pour y voir deux dragons de sa brigade sellés chargés des armes qu'elle était censée montrer et endormi visiblement depuis un moment. Elle grimaça en se rendant compte qu'il devait attendre ici depuis un bon petit moment et se hâta de remonter dans sa suite pour enfiler son armure qui servirait aussi de modèle d'exposition. Kolio l'y attendait lui aussi. La jeune femme se prépara avec rapidité non sans jeter quelques regards d'excuses à son compagnon ensommeillé...

    "Bah, ne t'en fais pas, on aurait pas cru que c'était réellement toi si tu étais arrivée à l'heure!" annonça le dragon en baillant

    La jeune Reine leva les yeux au ciel en fixant ses armes sur son armure:

    "Quelques minutes, à la limite une heure je veux bien, mais là ça fait vraiment beaucoup! Heureusement que j'ai envoyé Atläns garder l'emplacement du stand!"

    Le Atläns en question était une jeune orine mâle en qui Takias avait toute confiance et qu'elle avait chargé de partir en avance sur le forum. Au moins lui ne devait pas s'ennuyer! Se souvenant des deux dragons et de leur capitaine qui attendait la jeune Impératrice dans le hall, cette dernière força l'allure et pendit sa rapière dorée à son côté droit avant de prendre une inspiration et jeter un coup d'oeil dans son miroir. Elle était prête et Kolio aussi. Le dragon étira ses larges ailes avant de les raplatir contre ses flancs pour passer la porte des appartements de la Reine. Ils descendirent pour Takias au pas de course et pour Kolio à tire d'aile jusqu'à rejoindre leur escorte qui s'était réveillée en apprenant leur départ imminent. La jeune Elémentale du Feu jeta un rapide coup d'oeil sur ses armes soigneusement empactées et accrochées sur les créatures draconiques avant de donner le signal du départ. Ils étaient partis.

    Après quelques longues minutes pour ne pas dire une heure de vol, ils arrivèrent au parc et plus précisément au Sanctuaire des Protecteurs du Bonheur. La jeune Reine fit exécuter un cercle précis à la petite patrouille de dragon avant de se poser sur un espace vaste où les créatures ne créerait aucun soucis. Takias mit pied à terre en se laissant glisser sur la peau écailleuse de Kolio. Ses bottes avaient à peine fouler les herbes du parc qu'elle faisait signe aux deux capitaines de décharger les armes près de l'entrée. Elle laissa Kolio prendre sa forme féline en marchant à grands pas vers la foire aux métiers. Elle fut étonnée et ravie de voir autant de monde dans le hall en jetant quelques regards semi affolés quant à son emplacement. Heureusement, elle aperçut quelques tables et un stand vide soigneusement gardé par un jeune homme aux cheveux bleus turquoises. Elle sourit et indiqua les tables pour y déposer les armes. S'ensuivit alors une longue partie d'installation tardive tandis qu'elle surprenait quelques regards curieux sur ce nouveau stand. Elle étala tout d'abord des tissus pourpres sur les meubles de bois avant d'y déposer avec un soin tout particulier ses chef d'oeuvres scintillants. Dagues, épées, faux, lances, arcs et flèches, marteaux, couteaux, aiguilles, hache ou encore katar. Tout y était sur plusieurs étages et les armes les plus massives étaient suspendues en l'air autour du stand par un contrôle métallique perfectionné du Maître Forgeron. La jeune Reine surprit le regard amoureux de ce qui semblait être un jeune orphelin du Temple sur un petit couteau cristallin. Elle sourit et s'approcha doucement de lui:

    "Bonjour... ce couteau te plaît?"

    Elle saisit la petite arme dans sa main et observa le garçonnet âgé d'une dizaine d'année tout au plus. Voyant qu'il hocha la tête vigoureusement elle reprit:

    "Ecoute, je te le donne si tu m'aides à montrer aux gens ce que je fais. Vas les voir en leur montrant le couteau et en disait qu'un forgeron vient d'arriver dans le hall. Tu veux bien?"

    Ses eux étaient remplis d'étoiles et il cria presque:

    "Oh oui!!!"

    Un sourire s'installa de nouveau sur le visage ravie de l'Impératrice, elle posa le couteau de cristal dans la main de petit garçon et lui ébouriffa les cheveux. Elle lui faisait confiance pour aller montrer son couteau à tout le monde et ainsi montrer aux visiteurs qu'une nouvelle personne s'était installés à un emplacement vide depuis la matinée. Elle revint derrière son stand et passa sa main dans la somptueuse crinière de feu de son compagnon et ami de toujours.

    "Que la fête commence!"

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Dim 22 Sep 2013, 06:05

Il ne fallut que quelques secondes à la jeune femme pour s’apercevoir que la situation au stand de joaillerie venait de dégénérer. Que la bijoutière combatte amicalement l’une des détenues, pourquoi pas, tant que cela restait surveillé et contrôler… Mais lorsque c’était justement la personne censée surveiller et contrôler les prisonniers qui frappait l’un d’eux, avant de se mettre à hurler sur tout le monde et de s’enfuir en abandonnant ceux dont elle était chargée, il y avait un problème. Vraisemblablement, elle avait eu tort d’accorder sa confiance à Elisha… Sans doute la magicienne était-elle bien trop impulsive, susceptible et colérique pour qu’une telle tâche puisse lui être confiée. La prochaine fois, elle se contenterait de lui confier le stand de vente de gâteaux.

Laissant échapper un petit soupir, Mérédith se dirigea vers le stand de bijouterie, où les prisonniers interrompirent leurs discussions à son arrivée. Avec douceur, elle s’interposa entre Katleen et son adversaire, les éloignant l’une de l’autre avec fermeté.

- ça suffit,
déclara-t-elle, souriante malgré tout. Je ne peux pas vous laisser agir ainsi s’il n’y a personne pour vous surveiller… Et il semblerait que la jeune femme qui en était chargée vienne justement de laisser le groupe sans surveillance. Et celui qui la remplace pour le moment a d’autres tâches à accomplir, me semble-t-il. Je vais les prendre avec moi, ajouta-t-elle avec douceur.

- C’est pas la faute d’Elisha, hein. Il l’avait cherché.


La magicienne posa son regard sur le prisonnier à taches rouges et bleues qui venait d’intervenir, et se contenta de hocher pensivement la tête. Peu importait qui était responsable du départ de la Protectrice : quoi qu’il en soit, les détenus se retrouvaient sans surveillance. Enfin, sans autre surveillance que celle d’un volontaire n’ayant absolument pas été préparé à cela… D’un geste aimable, elle fit signe audit volontaire qu’il pouvait regagner son poste initial, avant d’inviter les prisonniers précédemment gérés par Elisha à la suivre au stand de la couturière, avec laquelle elle souhaitait malgré tout s’entretenir. Si la jeune magicienne revenait de son escapade dans les jardins du Sanctuaire, il serait toujours temps pour Mérédith de lui rendre la garde du groupe qu’elle avait laissé en plan… Quoi que après cela, elle n’était plus totalement certaine que lui confier ce genre de tâche soit une bonne chose.


---


Je m’étais résignée à passer le reste de la journée prostrée au pied d’un arbre, dans l’espoir que personne ne vienne me reprocher l’accès de colère ridicule dont j’avais fait preuve, jusqu’à ce que quelqu’un atterrisse non loin de moi d’une manière aussi peu élégante que conventionnelle. Et, le quelqu’un en question venant vraisemblablement de tomber d’un arbre, son identité ne faisait pas l’ombre d’un doute… Malgré mon envie de me téléporter à l’autre bout du continent pour éviter de me retrouver dans la situation plus que gênante qui s’ensuivrait sans doute, je levait la tête, désireuse de savoir si Ercan était toujours entier – parce que je n’avais pas imaginé une seule seconde qu’il puisse s’agir de quelqu’un d’autre, au vu de son arrivée remarquable. Et je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire lorsque l’élémental, égal à lui-même, me posa la question la plus incongrue qui puisse être posée en pareilles circonstances. Enfin, peut-être pas, en y réfléchissant, puisque effectivement je venais de cogner sur un mec avant de me barrer à vitesse grand V, ce qui pouvait éventuellement laisser penser que je m’étais fait mal et que mon doigt avait besoin de prendre l’air pour se rétablir. Mais quand même, vu la quantité de médecins qui traînent au Sanctuaire, ça aurait été plutôt débile de ma part. Non, en réalité, j’avais simplement voulu fuir la honte que le fait d’avoir un peu trop laissé transparaître mes propres sentiments avait insinuée en moi, et le regard de celui sans qui cette honte n’aurait sans doute pas eu de raison d’être. Celui-là même qui se tenait devant moi, me demandant des nouvelles de mon doigt, et qui venait de… Se prendre un tabouret sur la tronche ?

Quand bien même ce n’était pas moi qui venait d’être à moitié assommée par un siège, je ne pus m’empêcher de grimacer et de laisser échapper un petit ‘aïe’ de compassion – oui, je vous l’accorde, ça ne risquait pas d’avancer la victime du féroce tabouret à quoi que ce soit. Décidément, l’élémental ne faisait pas les choses à moitié… Et sans doute que c’était aussi une des choses que j’aimais chez lui. Que ce soit volontaire ou non – et pour le coup, à moins que je ne sois passée à côté d’une certaine tendance masochiste de sa personnalité, ça ne devait pas être le cas – il arrivait toujours à me surprendre. Et accessoirement à me faire oublier le reste de mes préoccupations. Sans plus réfléchir au pourquoi du comment de mon acte, et aux conséquences qu’il pourrait avoir, je me levai donc d’un bond et me précipitai vers le jeune homme, oscillant entre l’inquiétude et l’amusement. Certes, rire des malheurs d’autrui, c’était très mal… En revanche, se prendre un tabouret sur la gueule, c’était drôle. Mais, indéniablement, ça devait faire mal, et Ercan faisait partie de ceux que ma magie blanche ne pouvait soigner.

- Mes doigts vont bien, soupirai-je en m’accroupissant près du jeune homme, sûrement mieux qu’ton crâne. Mmh… Tu m’entends, au moins, ou t’es complètement dans les vapes ? Combien d’doigts ?

Je lui présentai mon index et mon majeur, puis plaçai sans attendre sa réponse mes mains en coupe pour y faire jaillir un peu d’eau que je changeai immédiatement en glace. Je m’efforçai de ne pas penser à ce qui m’avait amené ici, à ces sentiments improbables et confus qui, un instant, avaient prit le dessus sur le reste. Ce n’était à vrai dire pas la première fois que je me comportais de manière inhabituelle en présence du jeune homme, et je savais au fond que ce n’était qu’une preuve de plus de ce que je ne voulais pas voir. Mais, puisque je ne voulais pas le voir, je me débrouillais assez bien en général pour ne pas y penser non plus… Cette fois, c’était légèrement différent. Même si je tentais de faire abstraction de tout ça, il y aurait lorsque je foutrais de nouveau les pieds au Sanctuaire une demi-douzaine de prisonniers prêts à me rappeler à quel point ma réaction avait été excessive, ridicule et révélatrice de mon prétendu désir de ‘me faire le fabriquant de bijoux’… Rien que ça, ça me dépassait. J’étais bien assez perdue avec ce qui ne restait qu’émotionnel pour ne pas avoir envie de songer un seul instant à la partie ‘charnelle’ de la chose, c’était sûr et certain. Je secouai la tête, incapable ne serait-ce que d’envisager une pareille chose, et tendis le bout de glace que je venais de former à Ercan.

- Tiens, ça peut p’t’être éventuellement t’éviter d’avoir une bosse de la taille d’un œuf d’autruche d’ici quelques heures… Et puis, si vraiment t’as mal, y a tout un tas d’médecins qu’utilisent pas la magie blanche, ici, on ira voir.

Je me tus, incapable d’ajouter quoi que ce soit. J’avais rarement été si mal à l’aise… Je pouvais toujours espérer que l’attaque du tabouret vengeur avait fait oublier au jeune homme les récents évènements, et en particulier ce monumental pétage de plombs que j’avais tout sauf envie d’expliquer. Quoique Ercan n’était sans doute pas du genre à demander des explications… Sans doute qu’il n’avait pas comprit grand-chose à ma brusque colère, et j’aurais été bien en peine de l’aider à s’y retrouver. Quoi qu’il en soit, en plus d’avoir perdu toute crédibilité auprès de ceux dont j’avais la charge, de m’être rendue ridicule en public et d’avoir donné une bien vilaine image des Protecteurs du Bonheur, j’étais à présent partiellement responsable d’un des nombreux accidents de téléportation de l’élémental… Parce que certes, ce n’était pas ma faute s’il se débrouillait comme un manche et atterrissait toujours dans des endroits plus qu’incongrus ; mais sans doute que si je ne m’étais pas barrée comme une voleuse après m’être comportée de manière plus qu’étrange, il ne serait pas parti à ma suite et n’aurait pas atterri dans un arbre… Le pire était sans doute qu’au fin fond de mes sentiments entremêlés et confus, et malgré la difficulté que j’avais à m’y retrouver moi-même, je sentais bien que j’étais un peu heureuse qu’il soit venu me chercher. Une partie de moi savait très bien pourtant que c’était stupide, une partie de moi savait très bien qu’il aurait mieux valu que j’oublie cet espèce de bonheur idiot que me procurait la présence d’Ercan à mes côtés. Que je cesse de me comporter comme une jeune fille à son premier rendez-vous galant. Bon, certes, j’étais bel et bien une jeune fille, du moins semblait-il, mais j’étais sous un bosquet d’arbres, en face d’un élémental qui venait de se casser la gueule d’un des arbres en question et d’être agressé par un tabouret kamikaze, partiellement par ma faute. Et, malgré le ridicule et l’absurdité de la situation, je ne pouvais empêcher mon visage de s’empourprer légèrement, gênée pour la première fois par ce que quelqu’un penserait de moi.


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Dim 22 Sep 2013, 16:24

L'Alchimiste était un homme réfléchi. Il répondit sans fioriture à la jeune elfe qui posait des questions généralement à tout va et parfois, celles-ci pouvaient bien sûr être blessantes. Mais l'homme ne l'avait pas vu de cet œil-là ce qui était bien. Il lui répondit alors qu'il pouvait absolument tout créer, que sa seule limite était imposée par son esprit. Elle hocha doucement la tête, admirative du métier et le remercia pour avoir répondu à son questionnement. A la suite, l'Elfe continua d'observer ce qu'elle avait sous le nez. Mais l'altercation du voleur et de l'Alchimiste la rappela à surveiller ses arrières et se retourna pour les voir. Le baraqué fut assez dur avec le voleur, Fonille ne sut pas si c'était la méthode la plus pédagogue qui soit donnée et toutefois, n'ajouta rien car le jeune voleur avait eu tord dans son action. Elle porta son regard sur le groupe d'enfants de Lucain et sourit à quelques uns avant de reporter son attention sur l'ange.

Une fois que le voleur eut mérité la potion, l'Alchimiste termina de répondre aux questions que se posaient les deux bénévoles du Sanctuaire. Elle eut un pas de recul lorsqu'elle entendit la passion qui débordait des lèvres de l'Orishas à la chevelure blanche concernant les bagarres et la mort. « Aimer écraser des crânes » n'était peut-être pas la meilleure chose à dire et l'image qu'elle avait de lui, d'un preux chevalier, s'évanouit presque aussitôt. Elle imagina un instant sa tête sur une chaise, et l'homme s'asseyant dessus. Un éléphant et une pastèque. Elle ne survivrait certainement pas. L'explication découla vers les explosifs. Fonille ne savait pas ce que « Explosif » signifiait mais l'homme tint à expliquer le terme. « Utile et efficace », l'elfe imagina une fourchette géante sortant d'une potion qui gratterait son dos. Toutefois, les yeux de Lucain annonçaient une autre couleur ; les mots de l'homme signifiaient bien plus qu'une simple fourchette géante grattant le dos de quelqu'un. Toutefois, l'elfe ne connaissait pas l'étymologie du mot et n'osa pas la demander car l'homme, une fois qu'il eut réellement fini de parler, prépara tout son matériel pour partir. Il en avait fini et s'excusa de ne pas pouvoir participer plus. Il était occupé. Fonille hocha la tête, il partait tôt mais bon, elle ne pouvait pas empêcher un homme d'accomplir son destin. Elle sourit en tournant sa tête vers le bénévole qui gardait plusieurs Marmots. Il était ravi de pouvoir participer à un tel spectacle. Elle l'en remercia. « J'essayerai d'avoir une voix forte, histoire que tout le monde m'entende ! Au pire, je suis sûre que Mérédith m'aiderait... Enfin, on verra. Mais une chose est sûre, c'est que vous êtes tous les bienvenus ! » Le déménageur de piano partit, elle le salua lui et sa petite fille qu'il portait à l'épaule « Au revoir et à bientôt ! »

La jeune elfe – mais grande de taille – salua aussi Lucain en lui souhaitant à plus tard et elle partie enfin chercher d'autres stands à admirer...

Son dévolu se jetta sur un stand d'armes. Une femme à l'air implacable et un animal (peut-être un lion, mais Fonille n'en était pas sûre) tenaient le petit magasin. Les armes étaient toutes différentes, il y en avait pour tous les goûts ! Après avoir eu affaire avec l'Alchimiste, Fonille s'approcha doucement des nombreuses étales, son regard posé sur les diverses armes. Elles étaient toutes belles mais l'elfe ne reconnaissait pas là d'armes faits à partir de forge d'elfe. Donc, la madame qui tenait le stand n'en était certainement pas une. Elle se tourna vers elle « Bonjour ! Vous faites des armes d'elfes ? » On entendait par là, des armes au métal aussi pure que l'eau claire de roche. Des armes autant impregnées de magie que ce monde-là, enfin, c'est ce que Fonille se disait après que sa mère lui ait conté plusieurs récits d'aventures elfiques.

« C'est vraiment beau ! » Les yeux de l'elfe étaient pétillant d'excitation. Elle ajouta « Moi aussi, j'ai une arme. Enfin, j'en aurai une. C'est ma maman qui me la garde, c'est un arc. Vous faites aussi des arcs mad'moiselle ? Les arcs, c'est bien, et plus facile à transporter que ces grands haches-là... » Les hâches en question étaient énormes ! « C'est vous qui les faites ou votre mari, mad'moiselle ? Car il faut une sacré force et... » Lorsqu'elle posa un œil sur les bras de la charmante dame, elle rectifia son tir « Vous avez l'air forte ! Comment vous faites ?  » Des étoiles filantes étaient prêtes à sortir des yeux d'or de l'elfe.


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