Mérédith (PNJ) :

Déroulement et gains :

Yuan Eren:

« Fils, si la prochaine tu la loupes, j't'en mets une, grommela la jeune femme aux longs cheveux noirs et aux yeux légèrement bridés. »

Le jeune 'homme' aux cheveux argent grommela quelque chose de plus ou moins incompréhensible dans sa barbe et disparut de nouveau de la grande salle du Sanctuaire, où les différents stands présentant différents métiers s'étaient montés au cours de la matinée, afin de recevoir en bonne et due forme les visiteurs venus découvrir différentes professions, en vue de, peut-être, faire de leur vie un truc plus ou moins utile. Allez savoir si la joaillerie était utile ou non, mais toujours est-il qu'en voyant la lettre d'Elisha, la maîtresse de maison des Eren n'avait pu refuser l'invitation de la Magicienne, et n'avait guère laissé le choix à son 'fils' : elle venait présenter la joaillerie, et initier quelques incultes aux joies du sertissage, polissage et autre encore, quoiqu'en pense l'Elémental. Et mieux encore, celui-ci avait pour obligation tacite de l'accompagner, en sa qualité de seul et unique apprenti – la classe. Quoi de plus instructif que d'apprendre aux autres les rudiments de son métier, afin de revoir quelques bases, et accessoirement se faire connaître ? Quoique, depuis Drosera où son cher seul et unique apprenti avait remporté la troisième place du concours artistique, Yuan Eren n'avait plus tellement de soucis à se faire pour sa popularité. Mais quand bien même elle râlait du nombre croissant de commandes qu'elle recevait, elle était en réalité plutôt ravie de l'exploit de son 'fils', non pas par attrait pour l'argent ou la notoriété, mais simplement par plaisir. Yuan était une femme simple et pleine de bonhomie, qui aimait son métier et se plaisait à le faire du matin au soir. Que son 'fils' partage avec elle ce plaisir était un bonus dans l'histoire – car oui, elle avait tout de même fini par deviner qu'Ercan aimait la joaillerie, malgré les années qu'il avait passées à travailler autrement.

Et puis, elle ne pouvait décemment pas refuser l'invitation de quelqu'un qui était allée chercher gratuitement pour elle son 'fils' qui s'était égaré autant dans les méandres de son esprit que dans les ruines d'Eärudien. A peine avait-elle posé son regard sur l'Elémental à son retour de la cité des Elfes qu'elle avait deviné que la Magicienne et l'hermaphrodite n'avaient pas connu une visite touristique de tout repos. Elle avait même regretté de ne pas avoir pu être aux côtés d'Elisha et de son 'fils', quand bien même au final cette dernière avait effectué un excellent travail en ramenant Ercan vers la réalité, et accessoirement vers son foyer. Et même sans compter cette dette qu'elle avait envers la jeune femme haute comme trois pommes, la joaillière appréciait la compagnie de la Magicienne, qui n'avait pas manqué de l'amuser la première et unique fois qu'elle l'avait vue, buvant un thé dans sa cuisine. Aurait-elle eu un fils normal, elle n'aurait vu aucun problème à ce que celui-ci passe sa vie en compagnie d'un tel personnage.

Mais probablement que même si la joaillière n'avait pas tanné le cuir à son 'fils' pour qu'il vienne présenter leur métier au Sanctuaire, celui-ci aurait quand même accepté l'invitation d'Elisha. Enfin, avec des si, elle mettrait Utopia en bouteille, aussi se morigéna-t-elle intérieurement pour des pensées aussi utiles que la lubie d'Ercan pour les chaussettes. Et en parlant de chaussettes, il semblait que le jeune 'homme' aux cheveux argent avait mis pour l'occasion celles qui avaient accompagné la lettre d'Elisha, quand bien même cela n'était guère visible sous ses bottes. Mais décidément, Yuan ne se lasserait jamais de réceptionner – et même parfois de lire – le courrier de son seul et unique enfant. Déplaçant distraitement quelques pinces à sertissage sur le plan de travail qui serait utilisé par les visiteurs, la dame aux cheveux ébène balaya la salle du regard, souriant devant tant d'efforts déployés pour tenter de redonner une voie à ceux qui avaient perdu la leur. Peut-être que si elle avait un peu de temps, elle abandonnerait son atelier aux soins d'Ercan pour s'essayer à deux trois petites choses... A quand remontait sa dernière tentative de couture, déjà ?

Pensée qui fut interrompue par l'arrivée exotique d'Ercan, dont la téléportation eut le bon goût de le faire arriver sur l'un des tabourets de l'atelier de joaillerie. Le jeune 'homme', qui pouvait remercier son agilité remarquable, prit un instant des airs de funambule afin de ne pas se fracasser les dents contre le sol, avant de regagner la terre ferme, les deux caisses de matériaux qu'il transportait semblant être saines et sauves. Yuan esquissa un sourire mi-figue mi-raisin. Pouvait-elle considérer cette téléportation comme ratée ou réussie... ? Non pas que l'envie d'en mettre une à son 'fils' la démangeait, mais elle avait presque envie de lui témoigner son amour maternel si particulier en lui balançant un truc à la figure, comme à son habitude – dommage, elle n'avait pas de cuillère en bois sous la main. Et, comme s'il avait lu les pensées traversant l'esprit de sa génitrice, l'Elémental ne tarda pas à grommeler de nouveau :

« La prochaine fois, va aux toilettes ou va faire du lancer de cuillère... Ou bouffe ton anti-magie à la noix. J'suis sûr que ça a bon goût. »

Un goût de noix, au moins, gnahaha. La dame aux cheveux ébène poussa un soupir et débarrassa le jeune 'homme' de son fardeau, et observa son stand d'un air ravi. Tout était prêt, semblait-il. Différentes pinces et outils traînaient sur des plans de travail disposés de manière à ce que tous soient visibles de l'artisan, les matériaux étaient entreposés dans des caisses, certaines créations étaient exposées afin de rendre la chose plus attractive. Il ne manquait plus que le principal : des hommes et des femmes prêts à apprendre, en supportant accessoirement l'excentricité des Eren, qui semblait être héréditaire...

Spoiler:

Info:

Résumé:

Résumé post 1:

Cocoon s'affaira à ranger quelques affaires. Il prit un grand sac, pour y mettre quelques potions, et surtout, des éléments basiques d'alchimie. Aujourd'hui, il allait démontrer son art, son métier, et pourrait surement bluffer quelques personnes par son talent, qui sait ? Il regarda une dernière fois son laboratoire rempli de produits et d'objets, pour voir s'il n'avait rien oublié, avant de tendre le bras pour prendre une dernière chose. Portant doucement sa grande besace remplie, il se téléporta directement au Sanctuaire, un lieu qu'il commençait à bien connaitre. Depuis plusieurs jours, Cocoon avait été tenu au courant d'un grand rassemblement, organisé dans le but de faire découvrir différents métiers à plein de gens, et tous aussi différents les uns que les autres. Lui venait avec tout son bordel d'Alchimie, prêt à être utilisé dans les meilleures conditions, et ainsi parler herbes et potions pendant une journée entière. Après tout, c'était son truc ça, alors ça ne le choquait pas plus que ça au contraire. Il allait pourvoir se confronter à la foule, aux gens et faire du social. Tout ce qu'il adorait.
L'Orisha était passionné par ce qu'il faisait, et en parler des heures ne le dérangeait pas. Combien de fois avait-il pris le temps d'expliquer la confection d'une décoction à son Ange ?

Arrivé sur le lieu, il vit les différents étals, l'organisation doucement prendre forme, et des gens arrivèrent déjà. Des commerçants certes, mais surtout des visiteurs et des enfants. Se dirigeant vers son stand où la pancarte indiquait clairement son statut, il déposa ses sacs à terre et commença à trier, pour sortir de multiples potions. Il y en avait de toutes les couleurs, avec des mixtures plus ou moins liquide, des onguents, des baumes, bref tout le matos. Certaines étaient bien plus courantes que d'autres, et certaines donnaient moins envie que d'autres aussi. Son cerveau marchait à mille à l'heure et il réfléchissait au déroulement de la journée, et ce qu'il allait pouvoir exposer ou non. Il n'était pas rare que des ingrédients ne doivent pas prendre la lumière, alors il préféra les garder bien à l'abris, pour ne pas les exposer au risque de les détruire. En plein dans ses affaires, il commença à tout mettre en place. Il prit alors son pilon, son mortier, son alambic, son feu... et quelques autres instruments de base pour constituer une potion, et les organisa les uns à côté des autres. Tout était très fragile, en verre, et en casser un serait regrettable, car ça ne se trouvait pas partout. Certains devaient même être fait sur mesure impérativement.

Au bout d'un moment, l'Eshu leva la tête de ses artifices, et distingua dans la foule des têtes amicales. Déjà il y avait un peu de monde, ce qui était de bon augure, mais ce qu'il aimait dans ce genre d'endroit, c'était la pause qu'il pouvait faire. Pas d'aventure, pas de dragon, pas de maladies, pas de mort imminente non, juste une pause de sa vie trépidante, pour vendre ses produits et faire apprendre son métier.

En parlant de vie trépidante, il sentit quelque chose tirer sur son pantalon avec ardeur. Baissant la tête, il vit une petite fille blonde, de cinq ans, l'appeler avec ferveur de dévotion. Regardant sur sa gauche, il vit une grosse femme, toute souriante, lui dire bonjour en lui parlant. Cocoon prit sa fille dans ses bras, avant de la mettre sur ses épaules. Hasnna s'accrocha à ses cheveux blancs, alors qu'il parlait à la gentille femme :

« Merci Bonita. Je ne sais pas où est sa mère de toute façon. »

Pendant qu'il finissait de ranger son établit, il parla avec la nourrisse. Maintenant, tout était prêt. Des potions étaient en court de fonction, en train de bouillir sur le feu, des herbes avaient été pilées dans le mortier et ses éprouvettes et ses beschers étaient mis à disposition devant lui. Sur l'avant les gens pouvaient voir la multitude de petits tubes et flacons remplis de mélange.
Hasnna sur ses épaules jouait avec ses cheveux, en chantonnant.

Resumé:

    Minoru était revenu avec une brochure il y a plusieurs jours sur laquelle nous apprenions qu'une foire des métiers aurait lieu. Je n'étais vraiment pas très motivé pour y participer mais mon disciple souhaitais faire connaitre nos talents, non pas pour en récolter de l'argent, mais principalement dans le but d'être connu afin de soigner ceux qui en ont besoin. Nous avions donc contacté une certaine Mérédith afin de confirmer nôtre présence et nous avons donc préparé de nombreux onguents, cataplasme, pommades, crèmes, lotions et autres produits. Nous avions décidé de mettre en avant l'acupuncture car c’est un domaine très peu connu du grand public et pourtant les soins sont vraiment efficaces. La médecine traditionnelle sera mise en avant par  les produits et nos explications. Minoru avait confectionné une grande banderole qui disait simplement « Médecine traditionnelle orientale », assez coloré et tape à l’œil, il s’investissait entièrement dans ce projet et souhaitais de tout cœur faire connaître notre art médicinal. D’ailleurs c’était l’occasion pour moi-même de rencontrer d’autre pratiquant de la médecine car je suis persuadé que j’en trouverai d’autre. C’est toujours très intéressant d’apprendre comment les autres médecins pratiquent et de mettre en commun nos techniques curatives.

    Le jour J est arrivé et l’endroit est plus grand que je ne l’aurais imaginé, plus il y aura de monde, mieux ce sera. Nous avons les bras chargés comme des mules et nos sacs sont remplis de petite fioles et autres produits curatifs. Nous nous dirigeons vers notre stand afin de nous préparer, je vois que certain sont déjà affairé, mais il ne m’a pas semblé voir de médecin encore. Alors que Minoru s’occupe de construire notre petit présentoir et de mettre en place la partie confection,  je monte sur une chaise afin d’installer la banderole de mon disciple. Plus doué avec les aiguilles qu’avec les clous je m’étais un petit peu plus de temps que je ne l’aurais cru pour installer cette enseigne. Tout le monde est affairé à son stand et il n’y a pour l’instant que les intervenants de présent, mais cela ne va pas tarder à changer et l’endroit va surement grouiller de plein de monde.

    Minoru finit par m’appeler afin d’installer la deuxième partie du stand, le côté de l’acupuncture. Un petit meuble afin d’y poser l’encens et les aiguilles puis la table ou s’allongerons les curieux. Bien évidemment c’est moi qui me chargera de cette partie, Minoru ne maitrisant pas encore ce domaine, il était cependant parfaitement capable de donner des explications sur l’utilisation des onguents et autres produits, sur les soins par le qigong et sur la partie « bien être ». Un mode de vie à suivre au quotidien qui comprends, des exercices d’assouplissement et de relaxation, une alimentation équilibrée, une gestion du temps et de l’espace afin de favoriser le calme et la sérénité ; le tout pour atteindre un seul but, la plénitude et une plus longue longévité.

    Je prends un peu de recul afin d’évaluer le travail que nous avons fait. Tous nos produits sont mis en avant grâce à nos petits présentoirs, nous avons optimisé l’utilisation de l’espace du stand et d’un seul regard on pourra me voir en plein exercice ainsi que continuer d’étudier les pommades, onguents et autres produits et de regarder Minoru en préparer. Nous avons confectionné un mannequin, rempli de paille et de plume, dans l’hypothèse où personne ne souhaiterai affronter mes aiguilles. Minoru à rédigé, avec l’aide d’ami à lui, des petites brochures expliquant les biens faits de la méditation d’attention et de la méditation de concentration. Deux différentes façons de procéder pour deux buts différents, l’on dit qu’il y a autant de technique de méditation qu’il y a de maître de méditation, je n’ai personnellement rien inventé et utilise les enseignements de maître Tian.

    J’entends déjà au loin la voix de plusieurs enfants et d’adultes, la journée va bientôt commencer. L’endroit va bientôt grouiller de monde, pulluler d’enfants et ressemblera à une fourmilière en pleine ébullition. Mon disciple et moi-même sommes prêts à accueillir tous ceux qui souhaiteront en apprendre plus et se renseigner sur notre art curatif. Bien à mon habitude, je suis serein et souriant tandis que mon disciple semble plutôt excité par ce qui s’annonce être une journée épuisante mais gratifiante. Je met en place quelques bâtons d’encens afin de mettre une petite ambiance et une odeur attirante.

Résumé ::

Le continent du matin calme était étonnant de découverte. L’endroit était immense, remplit de monde et moi je passais totalement inaperçu à travers toutes ces personnes. Il y serait difficile de m’y trouver pour ceux qui me cherchaient et j’appréciais ceci, même si une légère crainte dormait constamment au fond de moi, mais au moins ici elle tendait à s’effacer quelque peu, plus qu’en pleine nature, au milieu de nulle part. J’occupais donc mes journées en explorant les divers quartiers du continent. Aujourd’hui, mes pérégrinations me menèrent jusqu’à un endroit des plus étrange. Franchissant une étrange porte faite de végétation, je pénétrai alors à l’intérieur d’une immense jardin merveilleux et mystérieux. Alors que Munin quitta le perchoir, qu’était mon épaule, je restais abasourdi devant la magnificence des lieux. En tant que Belua j’étais habitué à la nature et à sa beauté, mais là, ce jardin en tout point ce que j’avais pu voir à Dithys ou ses alentours. Milles couleurs et milles sensations remplissaient le moindre de mes sens. Je continuai tout de même à marcher, la tête dans le vide, à apprécier ce qui m’entourait.
Mes pas finirent par me mener jusqu’à un immense bâtiment, voire carrément gigantesque, à tel point que je ne saurais dire le nombre de fenêtres et de balcons qui composait la façade de ce bâtiment. Mais ce n’était pas tout, j’aperçu aussi plusieurs personne qui se pressaient à ce qui devait être l’entrée. Curieux je m’approchai pour voir ce qu’il se passait ici.
Finalement, après avoir réussis à me faufiler jusqu’à l’entrée, une jeune femme, qui semblait accueillir les gens et garder la porte, me sourit gentiment en me souhaitant la bienvenue au forum des métiers.  Rougissant, je détournai mon regard et entrai sans rien dire à l’intérieur du Sanctuaire.

La première chose qui me frappa ce fut les bruits qui allèrent agresser mes oreilles. Un brouhaha de voix, des cris aussi, mais je finis par vite m’y habituer. Une fois cela fait, je commençai à regarder les alentours. Des stands étaient installés un peu partout, pour chaque stand il y avait un type d’objet, des bijoux pour un, des vêtements pour d’autres, en passant par des potions aux couleurs étranges. Et derrière chacun de ces objets, une personne semblait les présenter. Un marché peut-être ? Cela me paraissait être le plus plausible, mais je remarquai sur certains stands des pancartes avec un mot d’écrit dessus. Médecin. Alchimiste, Couturier, etc… Le déclic se fit aussitôt dans mon esprit. Les gens étaient ici pour présenter leur métier.
Je me grattais doucement la joue en réfléchissant. Si je voulais vivre loin de ma famille il faudra que je puisse gagner de quoi subvenir à mes besoins et un métier c’était ce qu’il me fallait. Je déambulai alors à travers les divers comptoir jusqu’à remarquer une étrange brume non loin. Tout de suite attiré, je m’y précipitai afin de voir de quoi il en retournait. M’approchant alors du stand, le regard curieux et perplexe, j’observai le petit nuage qui survolait ce dernier, avant de relever les yeux vers la personne qui se tenait derrière. Je rougissais à nouveau en voyant le sourire de la jeune femme et détournant le regard de celle-ci je m’éclipsais pour un autre stand.

Je fus de suite attiré vers un comptoir non loin de celui de la météorologue, là ou il y avait plein d’animaux. Les yeux et la bouche grande ouverte, je me collai au stand afin de voir la démonstration qu’une petite fille offrait avec un étrange animal que je n’avais encore jamais vu auparavant.
Émerveillé et inquiet en même temps, en voyant cette fille faire des tour avec cet animal que me paraissait des plus dangereux, mon regard alternait entre celui-ci et la jeune dresseuse.

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