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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5277
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Ven 28 Déc 2012, 03:09

    Je cherchais Edelwyn, sans m'en cacher, tout simplement parce qu'elle m'avait offert la dernière fois m'avait amusé et aussi parce que j'avais bien envi qu'elle me l'offre encore. Cette femme me comprenait, même si nous ne nous aimions pas, pire que cela, nous nous détestions avec beaucoup de douceur et de tendresse. Mais, j'étais le portrait de Naram et si elle savait qu'elle ne pouvait pas l'avoir, elle pouvait se bercer dans l'illusion que j'étais lui. C'était malsain mais, à vrai dire, ça m'était complètement égal puisque je faisais de même. Lâcher notre rancœur, désirer sans craindre le rejet, voilà ce qu'elle m'apportait. Quant à mes pulsions négatives, j'avais trouvé le moyen de les canaliser, mais peu importait. Après tout, je me trouvais à un mariage, je devais penser à profiter. Edelwyn donc. Ou Lily-Lune parce que cette orine m'amusait aussi beaucoup avec ses grands airs et ses petites phrases qu'elle voulait cassante. Si elle savait... j'en avais tellement entendu qu'il était vain de prononcer la moindre parole. Mais si ça l'aidait à surmonter le fait qu'elle avait aimé m'embrasser, alors tant mieux. Je finis par rire, conscient que ça n'avait sans doute pas été le cas, mais peu m'importait. En réalité, le fait qu'elle me dise qu'elle était prise n'était pas très malin, ça me donnait envie de semer la zizanie. Enfin, l'une ou l'autre m'irait très bien.

    Seulement, comme toujours, le sort s'acharnait contre moi car, je trouvai Edelwyn... avec lui. Soupirant je manquai d'utiliser ma magie pour les séparer par n'importe quel moyen mais, finalement, ce n'était pas plus mal qu'elle lui fasse face, qu'elle voit quel homme il était. J'étais certain qu'elle reviendrait vers moi plus tard, et puis, il pouvait être l'instigateur sans le savoir d'un conflit entre la déesse et la vampire, chose qui me ferait plaisir, je devais l'avouer. Et puis, quel homme digne de ce nom ne prendrait pas son pied en regardant ces deux femmes se crêper le chignon? Je souris, conscient de l'oublie de Mitsuko à son égard. Seulement, je ne comprenais pas pourquoi il restait dans l'ombre ainsi. C'était peut-être ce qui nous différenciait, oui, j'avais toujours été impulsif quand il s'agissait d'elle, mais lui, il semblait tout contrôler, du moins, c'était l'idée que je m'en faisais. Je finis par rebrousser chemin, ce spectacle ne m'apportant rien hormis d'être témoin d'un « je t'aime ». Oh moins, elle n'y allait pas par quatre chemins.

    J'errai dans le labyrinthe un certain temps. En réalité, je ne cherchais plus personne, j'étais plongé dans mes pensées mais je me retrouvai devant Zéleph et...hum...Lison. Je me rappelais de ce rêve que nous avions partagé en commun, celui où je l'avais attaché et asservi à mes volontés. Les deux étaient proches et je ne pus m'empêcher de sourire en constatant que la réputation du roi était à la hauteur de ses agissements. Faisant apparaître le lutin que je pouvais invoquer, je lui dis doucement de se rendre auprès de la jeune femme pour lui dire quelques mots. Le lutin entièrement habillé de noir se dirigea vers l'orishala, cassant certes l'ambiance mais je n'en n'en avais que faire. Puis, il sauta sur l'épaule de la jeune femme, lui disant tout bas : « Chère Lison, le futur roi des sorciers se ferait un plaisir de venir vous rendre visite chez vous, ou ailleurs, pour votre plus grande satisfaction. ». Il finit par disparaître et je repris mon chemin. Casser les instants était devenu ma plus grande passion même si, pour le coup, plus le roi et la reine se rapprochaient, plus ça servait mes intérêts. Enfin, je ne pouvais pas non plus m'en prendre directement à lui car je me ferais repérer bien trop vite. Et mes petites affaires devaient rester secrètes...

    Marchant toujours dans le labyrinthe, je songeais, me demandant encore sur quel couple magnifiquement formé j'allais tomber. L'idée que Masha puisse être ici me traversa l'esprit mais vu comment s'était terminée notre dernière entrevue : elle prête à se fondre dans les bras d'Heylel, moi prêt à sauter sur Edelwyn, elle apprenant que j'avais eu un fils avec Mitsuko. Le chaos total et il ne valait mieux pas que l'on se rencontre publiquement pour le moment. Je sentis soudain une présence derrière moi, très proche. Penser ne me réussissait pas et heureusement que mes ennemis étaient plutôt en nombre limité pour le moment. D'où l'avantage que j'avais à agir dans l'ombre. Je ne me retournai pas : « Normalement, ce sont les hommes qui doivent trouver les femmes, non l'inverse. ». En réalité, je n'avais aucune idée sur l'identité de la personne mais je supposais. Je lui fis face, un petit sourire triomphant s'installant sur mon visage, j'avais raison. Je la regardai alors de la tête aux pieds sans me gêner avant de déclarer : « Mais puisqu'une si charmante créature s'offre à moi, je ne vais pas refuser. ». Je n'avais pas pris un ton charmeur, non, c'était autre chose, une simple constatation. Je ne la connaissais pas et je me méfiais, c'était normal. Attrapant son poignée avec ma main, je la fis mienne pour de bon, respectant les règles si scrupuleusement établies. Je l'attirai à moi fermement : « Enfin, puisque vous avez souhaité que je vous trouve, il va falloir répondre de vos actes. Je vous préviens, j'ai embrassé la reine des orines il y a peu et elle a fait une grimace. Je me demande si c'est à cause de moi ou à cause d'elle. Quoi qu'il en soit, je suis prêt à tester ça sur vous, vous me direz ce que vous en pensez. ». J'avais l'air déçu mais dans mes yeux brillait une petite pointe de sadisme. Elle m'avait dit de ne pas l'ébruiter mais je ferai comme si je n'avais pas entendu. Car si je ne pouvais plus la trouver pour lui donner le coup de grâce, rien ne m'empêcher de lui donner autrement.
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Ven 28 Déc 2012, 14:38

La jeune femme ne pouvait plus s'arrêter de sourire. Elle qui quelques instants plus tôt se noyait dans son propre néant, venait de tomber sur la personne idéale, parfaite. Le Jeu se concrétisait et la sirène était plus que ravie de ne pas avoir été laissée pour compte à cause de son infirmité. Celui sur qui elle venait de tomber la retint lorsqu'elle lui sauta au cou. Elle entendit la voix exaspérée de Zarig dans sa tête mais l'ignora. Il tentait vainement de lui expliquer que ce comportement n'était pas digne d'une demoiselle. Absynthe ne voyait pas du tout pourquoi... Après tout, comment manifester la joie sinon de cette façon ? La petite brune était complètement perdue. Ce monde était parfois compliqué... Elle rejoint le sol en faisant la moue et se rendit compte alors qu'elle se trouvait très petite à côté du jeune homme. Elle leva la tête et eut un sourire heureux. Il était assez étrange... Elle n'avait jamais vu personne avoir des yeux de couleur différente et cette nouveauté la rendait encore plus curieuse et excitée.

A voir ses lèvres bouger, Absynthe devina qu'il lui parlait. Son compagnon s'empressa de lui transmettre le message d'un ton blasé. « Il cherchait la sortie... » Absynthe attendait la suite... qui ne vint jamais. Elle ne lâcha pas son gentleman des yeux mais reprocha à Zarig son comportement. « Si tu pouvais être un peu plus joyeux, ce serait parfait... Et si tu ne veux pas m'aider, je me débrouillerai seule ! » Elle avait déjà suffisamment de mal à se savoir dépendante de son ami qui était son total inverse, mais si en plus il en rajoutait... L'animal jappa alla se poser dans un coin non loin du couple. « Il demande si tu veux un baiser, ou un service. Et il dit s'appeler Cocoon... » La sirène eut un nouveau sourire et elle sautilla sur place. Sans réfléchir, elle se servit d'une bourrasque de vent qui passait justement pour énoncer son message à ce charmant jeune homme.
« Je suis ravie que vous m'ayez trouvée. Je suis Absynthe ! J'adore votre prénom ! Hum... Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, le baiser me ferait très plaisir... je crois... »

Les joues de la jeune femme prirent une teinte rosée qu'elle n'essaya même pas de cacher. Comment avouer qu'elle n'avait jamais eut la chance d'unir ses lèvres avec d'autres ? Cocoon s'en rendrait sûrement compte en l'embrassant, si il acceptait... Et la jeune femme redoutait le moment, regrettant presque d'avoir choisi ce chemin tortueux. « Tu as raison, c'est une très mauvaise idée... Pour une fois que tu t'en rends compte, je suis impressionné ! » - « Zarig, s'il te plait ! ». Le fenec grogna et se roula en boule, posant sa tête sur ses pattes et tournant le dos à la scène. Ce qu'il pouvait être rabat joie par moment ! Absynthe regarda le jeune homme et tira soudain sur ses bras pour qu'il s'abaisse à sa hauteur. Elle plongea alors ses yeux dans les siens et le fixa intensément un long moment... Le silence s'installa. Elle y était habituée mais lui pouvait se sentir gêné... Elle ne s'en formalisa pas du tout...
« Vous avez vraiment des yeux étranges... vous êtes né comme ça ? » Et voilà qu'elle recommençait... Zarig ne prit même pas la peine de relever et la sirène n'en fut que plus curieuse, le tenant dans son regard d'un mauve profond pour ne pas qu'il puisse s'échapper. Ces couleurs étranges qu'arboraient les iris de son compagnon la fascinaient vraiment. Elle approcha lentement ses doigts de son visage, comme un automate, attirée par ces pierres précieuses qui la regardaient. « Absynthe non ! » La voix avait raisonnée dans sa tête et la jeune femme sursauta avant de reculer son bras, penaude. « Oups... je suis désolée... » Elle se laissa tomber au sol, son sourire se perdant dans une moue enfantine. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle gâche tout ? Cocoon n'embrasserait pas une gamine. Surtout pas aussi bizarre qu'elle l'était... Zarig avait peut-être raison finalement...

La sirène regardait le sol, incapable de bouger. Quelque chose attira son attention derrière le pied de son gentleman et elle se mit à quatre pattes sous lui pour l'attraper, avant de le sentir puis de lui tendre, sa joie aussi vite retrouvée qu'elle ne s'était échapper. Elle espérait qu'il accepte cette fleur aussi minuscule qu'elle, et qui avait l'étrange particularité de d'arborer les deux teintes des yeux de Cocoon dans ses pétales.

Résumé :
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Ven 28 Déc 2012, 15:08

La réponse ne tarda pas. Elle refusait de brûler des plantes. C’était dans la nature des Béluas on dirait, un respect de la nature ancré dans leurs codes de l’éthique dans une profondeur que le sorcier n’aurait pas pu comprendre. Un service, une danse…Tentant, cependant Valkan ne changerait rien à ce qu’il venait de lui glisser à l’oreille, être têtu était un art en soi et le sorcier y excellait. Son sourire était toujours là, dansant sur ses lèvres, il commençait à apprécier la Bélua. Ca n’aurait pas dû être parce que ce n’était pas bon. Pourtant elle ressemblait tellement à ce qu’ils étaient plus jeunes. Amy, Maëlys, Bjorn et lui. Il y avait cette profonde lumière ancrée en eux, même si parfois elle se teintait de rouge, elle était toujours là. Depuis cette lumière était devenue ténèbres et ça n’avait plus forcément d’importance. Face à ce reflet nouveau, Valkan ne pouvait s’empêcher d’apprécier de revoir cette flamme. Le sorcier fit un signe de négation de la tête.

Je ne reviendrais pas sur ce que nous venons de nous dire. Tôt ou tard nous nous reverrons, rassurez-vous. La danse ne me pose pas de problème, disons simplement que je vous considère comme un atout à garder précieusement.

Il se rapprocha du loup. Kota. Jugeant sa carrure, il se demandait si l’animal pouvait les transporter hors d’ici. Ils pourraient peut-être sortir par ce moyen.

Je suis prêt à essayer avec votre compagnon. Pour la danse, ça ne pose pas de problème comme je l'ai dis, quant au « Maître » ce n’est pas la peine. Je ne suis pas de ce genre-là.

Le sorcier tourna bientôt le dos à Kitsune et à son loup. Il observait le labyrinthe, il ne les laisserait pas sortir comme ça. C’était un fait, Valkan ne pouvait pas faire usage de la magie pour massacrer les plantes sauvages qui pourraient leur barrer la route. Faire cela en présence de la Bélua serait déplacé. Tout en raisonnant et mesurant l’impact de leur passage en force pour sortir, il réfléchissait à d’autres solutions. Aucune ne vit le jour.

Je vous propose de marcher, voir ce qui est envisageable. Marcher m’aide à réfléchir. Si vous le voulez bien.

Il l’invita à le suivre et s’engagea dans la longueur du tunnel végétale. Tout en marchant il repensait à sa vie au camp. Les coups de fouets, les rixes et ce qui avaient motivés leur rébellion qui c’était terminée dans une effusion de sang. A l’époque cela avait fait la une. Beaucoup avaient criés au parjures mais n’avaient rien fait pour empêcher ça. Ils auraient dû traquer les têtes. Ca n’avait pas été fait et le monde avait changé depuis cette époque. La jeune Reine qui était à ses côtés en cet instant marquait le renouveau des générations. Il était vieux dans une certaine mesure. Peut-être était-ce la solution. Ou bien peut être qu’il rêvait une nouvelle fois. Cela dit depuis combien de temps n’avait-il pas rêvé ?

Dis-moi, Kitsune…As-tu entendu parler de la Grande Rafle ?
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Ven 28 Déc 2012, 16:44

    « Alors?» Je tournais légèrement la tête pour poser mes yeux sur Ren qui me toisait avec une certaine sévérité, bras croisés, elle tapotait avec énervement ces coudes du bout de ses doigts. Une petite moue aux lèvres, elle attendait une réponse de ma part. Je souris. « Alors quoi?» - « Ne fais point l'innocent mon cher! Elle est prête à te donner sa réponse non?» Je me crispais malgré moi, jetant un coup d’œil furtif et inquiet à Alice que je ne voyais que de dos et qui s'employait à m'ignorer royalement. Pourtant, je la vis vaciller. Dans un soupire, je répondis tout de même : « Oui. Elle se rend à un mariage aujourd'hui. Je dois la rejoindre là-bas.» - « Pourquoi cette mine renfrognée alors?» - « Ai-je l'air mécontent? » - « Plutôt oui. Pourquoi?» - « Je suis un peu anxieux. Ça peut se comprendre, non? » Elle rit. « Mais j'ai l'impression que quelque chose d'autre te tracasse. En plus des quelques problèmes habituels.» Alice, qui faisait partie de ces derniers, se leva sans rien dire pour quitter la pièce, et sûrement pour descendre l'escalier de la petite auberge pour prendre l'air ou boire un verre. Je tâchais de ne pas la suivre des yeux et continuais : « Le mariage... Je crois connaître la mariée.» - « Et alors?» - « Je ne l'ai jamais rencontré, je ne la connais que par ces écrits. Je ne suis pas sûr de vouloir la voir.» - « Tu es bizarre. Mais bon, je ne cherche plus à comprendre.» - « Et j'ai aussi un étrange pressentiment que je ne saurais expliquer.» - « Tu aurais dû t'arranger pour voir ce que tu voulais dans les étoiles.» - « Non.» - « Pourquoi? » - « Je ne regarde jamais ce qui me concerne.» Ren haussa les épaules. Elle ne saisissait pas tout à fait mais elle ne semblait pas vouloir me questionner davantage. « Allez. Fais toi beau et file.» - « Peine perdue.» - « Je t'ai trouvé une petite tenue charmante.» - « Je n'en veux pas.» - « Mais si. Je te connais, j'ai pris dans tes goûts.»

    Une fois prêt, j'embrassais tendrement Ren sur le front avant de sortir sans rien ajouter. Je n'aperçus même pas Alice qui ne semblait plus être dans les parages. Peu importe. Je ne voulais pas songer à elle, en cette belle soirée. Toutes mes pensées se tournaient peu à peu vers mon bel ange que je tardais à revoir. J'étais nerveux, c'était une évidence, car je craignais qu'elle refuse ma présence à ces côtés, ce que je ne pourrais qu'accepter. Marchant lentement à travers les roches et les arbres aux branchages nus, je m'égarais de plus en plus dans les méandres de mon esprit et revis la scène qui s'était déroulé au Pont Originel. J'avais encore l'impression de sentir le goût sucrée de ses lèvres sur les miennes. Je passais doucement mes mains près de mon menton, pensif. Ce baiser volé à la saveur divine avait été la meilleure chose que j'avais éprouvé depuis longtemps. J’espérais qu'il ne soit pas le premier et dernier. Étais-je fou d'aspirer à ce que j'avais longuement refuser? Certainement. Mais je ne pouvais plus envisager mon avenir sans l'avoir près de moi, ne serait-ce que quelques instants.

    Parmi les invités tous richement vêtus, je faisais pâle figure. Au moins passerais-je sûrement inaperçu et c'était le principal. Ce genre de petit rassemblement n'était pas fait pour moi. C'est pourquoi je n'avais guère chercher à me mettre en valeur, et j'avais simplement troquer mon pantalon de toile beige pour un autre noir et droit d'un tissu plus noble, et la chemise que je portais était d'un blanc éclatant. Manches retroussées, je ne portais pas même de veste et me faufilais à travers la petite foule pour rejoindre le fameux labyrinthe, principale attraction de la soirée, histoire de me rendre la tâche un peu plus compliqué. Face aux grandes haies sombres, je soupirais. Comment allais-je pouvoir la retrouver au plus vite dans cette chose? Alors que je voyais mon but s'approcher de moi la patience me quittait. Mais je prenais sur moi et cherchais parmi ces dames la seule qui m'intéresse réellement.

    J'errais à travers le labyrinthe sans vraiment me soucier des ombres que j’apercevais du coin de l’œil. Je reconnaîtrais entre mille la silhouette de mon Orine et sa longue chevelure noire. Ainsi, je n'avais même pas à courir pour attraper quiconque, car je savais que face à moi, Lily-Lune ne s'enfuirait pas, du moins, pas avant de m'avoir confié sa réponse. Plusieurs fois, je croisais le chemin de quelques femmes, mais je les laissais filer car ce n'était point elle que je cherchais. Et c'est alors que je la vis. Ce n'était pas mon Ange, c'était flagrant. La demoiselle dont je ne voyais pas le visage était blonde. Pourtant, elle m'attirait et m'intriguait d'une façon étrange. Je ne ressentais rien pour cette inconnue, mais à bien y réfléchir, elle ne m'était pas si étrangère. J'étais comme persuadé d'avoir passé de longs moments en sa compagnie. Je ne pus m'en empêcher et m'approchais doucement d'elle. Elle semblait pouvoir détaler comme un lapin à tout moment, mais je ne voulais pas qu'elle m'échappe et murmurais doucement de ma voix grave : « Aya?» Mon ton était hésitant, c'était bien normal, elle ne pouvait exister. Mais il me semblait que je revoyais la jeune femme qui avait hanté avec délice mes songes, dame que je ne connaissais point. Je laissais mon regard glisser sur sa robe blanche avant de remonter vers son visage, je tournais autour d'elle pour voir ces yeux, et croiser de l'ocre des miens l'azur pur d'un regard familier.

    Je levais doucement ma main, tremblante, comme pour effleurer sa joue, mais je n'achevais pas mon geste et laissais mon bras retomber le long de mon corps. Toujours troublé, je balbutiais dans un souffle : « Vous? C'est vraiment vous?» Je peinais à croire ce que je voyais. Et c'était peut-être la premier fois que j'étais ainsi pris au dépourvu et que je ne savais quoi dire ou faire.
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Ven 28 Déc 2012, 22:21

Quand la jeune fille posa pieds à terre, Cocoon vit la petite moue qui se formait sur ses lèvres. Se mordant la sienne, il voulu s'excuser, mais ne le fit pas, ne voulant pas plus la décevoir. Si ça ne tenait qu'à lui, ça ne l'aurai pas franchement dérangé de la porter plus longtemps, au vu de sa stature. Elle était petite, mince, poids plume. CQFD. Mais par politesse, il garda une certaine distance. Le vent qui se leva pour un instant, emporta avec lui un message, venant visiblement de sa compagne. Ne pouvait-elle pas parler correctement ? Peut être était-elle timide et passait-elle par ce moyen de communication ? Vu comment elle s'était pendu à son cou, c'était impossible qu'elle soit "timide", alors il oublia cette hypothèse. Absynthe ? Il aimait beaucoup, et cela tombait plutôt bien vu qu'elle aussi aimait son nom... Un bon début dirait-il ! Le fennec de la jeune femme grognait et ronchonnait, et Cocoon le trouva fort désagréable. Jetant un coup d'œil à l'animal à quatre pattes, se tenant plus loin, il vit qu'il leur tournait le dos. Mais à peine avait-il eu le temps d'émettre une réflexion, qu'il fut tiré vers le bas, se courbant pour arriver à hauteur de la jeune femme. Ils étaient très proches, et le fait de ne rien dire, sur le moment, plongea Cocoon dans un certain mutisme. Il observa les prunelles de la jeune femme, quand il entendit sa question. Alors il se mit à sourire, presque narquoisement, clignant des yeux. Mais la voilà qu'elle s'échappa. L'orisha se redressa -plus confortable pour lui- et la regarda tomber au sol. Que lui arrivait-il ? Qu'avait-elle donc ?
Là aussi, il n'eu pas cinq minutes pour se poser trente-six questions. Elle se mêla dans ses pattes, cherchant quelque chose, dont elle lui fit cadeau. Une fleur. Une fleur ?
La prenant doucement entre le pouce et l'index, il vit que les pétals étaient doré et bleu. Doré et bleu ? C'est drôle ça pour une fleur ! Cocoon réfléchit cinq secondes. C'était aussi joli que ses yeux. Braquant son regard sur elle il dit :

-Alors tu aimes à ce point mes yeux... ?


Le bronzé prit le bras de la jeune fille, l'invitant à se mettre à nouveau debout, sur ses deux pattes, puis coinça la tige de la fleur dans ses cheveux.

-Elle te va mieux à toi...


Et puis lui, il avait l'habitude de ces couleurs. Se raclant la gorge il finit par dire :

-Oui, je suis né comme ça. C'est la particularité de mon peuple...


Il était très étrange qu'elle ne sache pas ça. D'accord, ils n'étaient pas très nombreux, mais quand même, elle aurait peut être pu en croiser d'autres ? Apparemment non. D'un côté, Cocoon trouvait cette exclusivité assez flatteuse pour son égo.
Ne s'attardant pas plus sur ce genre de détails -car oui ses yeux, aussi beaux soient-ils pour certain, n'étaient qu'un détail pour lui-, il prit la jeune femme par la taille, l'enlaçant tendrement contre lui, puis commença à se pencher. C'était le jeu, elle voulait un baiser. Cocoon trouva ça plutôt original pour une première rencontre, mais Absynthe avait vraiment quelque chose de particulier, qui ne le laissait pas indifférent pour autant. Courbant l'échine, il finit par plaquer ses lèvres sur les siennes, mettant une main sur son cou, et l'autre restant sur sa hanche. Le yeux clos, il fit juste durer le baiser quelques secondes, ne lui en donnant pas qu'un, mais deux ou trois, s'éloignant de quelques millimètres, pour revenir de plus belle. Et puis il s'arrêta, se redressa, mais tint toujours la demoiselle contre lui. Hum... Il avait du lui retourner le cerveau, et ses sens avec tout ça...

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Sam 29 Déc 2012, 02:16

    Il existe malgré nos bonnes volontés bien des danses qu’il nous faille à tous mener au courage des victoires inespérées et il semblait que celle-ci était justement l’une d’elle. Deux couchés de soleil, parallèles, symétriques, se posant sur mon océan, sur ma figure à l’amertume légère et savoureuse, deux platoniques passions qui désarment les hommes et sûrement tout aussi bien les génies, je ne fus que ainsi que pacotille, car lorsque cette demoiselle acerbe avec douceur, rien ne vous couperait mieux la gorge, rien ne vous embrasserait mieux au cœur que si délicieuse et violente brise, la brise de son regard, celle d’un frisson unique et inaliénable lorsqu’elle s’arrête un instant sur vous, vous savez, lorsqu’elle balaye l’horizon et ses déchets mais n’accroit la pupille qu’à votre sourire, vous savez alors qu’elle vous attendait. Elle m’attendait, dans sa forme prude sans ardeur, avec sa robe fantomatique d’un souvenir qui m’avait oublié puisque j’avais juré le garder comme une veille cicatrice d’une guerre pour l’amour contre la mort. Edelwyn était à Mitsuko ce que Jun m’était : un pâle reflet qui souffrait sans l’avouer de l’ombre dévorante et blessante de l’original contour. Je trouvais la situation forte amusante.

    Au fond, je n’avais fait que refouler un détail insignifiant qui en réalité, avait toute sa pesanteur, me signifiant ce que je ne voulais pas avouer à ma conscience. Les hasards de nos rencontres anonymes contredisaient bien trop avec nos lettres intimistes qui frisaient l’amour que l’on chanterait presque sous les balcons des jardins renaissants. Elle était dangereuse mais j’étais bien pire et jamais le mal ne parvenait à mes intentions, du moins aucunes qui nous concernerait. Et pourtant, l’autodestruction sifflait dans la forme que prenait mes lèvres lorsque je tentai de lui adresser mes premiers mots, comme pour lui signifier que de toute évidence, elle venait de signer son arrêt de mort, ou pire, l’arrêt de mort de son bonheur, car ma désolation contaminait toute âme croquante des pommes trop rouges pour me paraitre intéressantes, lorsque mes lèvres prirent presque l’intonation d’un poison invisible, j’entrevue mille possibilités à cette femme. Je ne répondis à sa première réplique, n’avançant que d’un pas dès qu’elle en reculait d’un et si elle avançait, alors je reculai. Notre distance immuable était sous mon seul contrôle et moi seul déciderait d’un quelconque rapprochement car j’étais l’homme en peine de vivre depuis que la déesse avait largué le poids de son souvenir dans l’océan, moi je continuai à soulever les poumons du monde sans elle, seul sur mes épaules à attendre qu’elle me revienne un jour, j’étais sûrement bien idiot mais que voulez-vous, l’idiotie m’amusait.

    Un simple « je t’aime » lui échappa non sans incident, la belle savait rythmer son opéra d’une mesure maitrisée. Je souris à tel aveu, comprenait-elle seulement comment un homme aussi dérangé que moi pouvait interpréter tel affront à ma conscience ? Aimer le génie bleu ? Aimer la mort ? La déchéance ? Le désespoir ? Le rêve perdu ? Comprenait-elle que mon attrait psychopathe pouvait lier ses paroles dans le béton de mon attention à son égard. Peut-être fallait-il pour le soleil que jamais je ne croise son regard. J’en deviendrais aveugle mais le soleil y perdrait toutes ses couleurs, je ne serai pas seul à sacrifier l’antre lumineux de l’astre, mais peut-être avais-je omis à si mauvaise augure que dans ma constellation, tout gravite, se reflète et du chaos, nait le bigbang, la collision finale dont nous venons tous : la déraison. Peut-être est-ce du néant que vient Jun, de ce même brouhaha cosmique que vient Edelwyn. Et s’il était assuré à Jun de n’exister que pour plaire à cette femme, pourquoi n’aurais-je droit à pareil cadeau ? Après tout, à ce jeu, j’ai le moins triché de tous mes coéquipiers. Pourquoi n’aurait-elle pas droit de n’exister que pour moi puisqu’il semblait qu’elle ait âme et corps où Jun avait bonté il y a tant de nuits.

    Un simple « je t’aime » qui semblait me défier bien plus que m’aimer, et peut-être avais-je aussi un peu envie de l’aimer, alors je lui répondis : « Moi non plus. » car si j’en avais le besoin, la volonté, je n’en avais sûrement pas l’envie, c’était ma nature, celle-ci me dominait, maitrisait le monstre en moi, la bête dans ce sac de rêves bien secoué pour plaire à toute femme naïve et charmante. Je fis abstraction de sa dernière réplique, non pas que je n’écoutais pas mais rien n’était à hauteur de réponse. Une mariée de plus ? Je me fichai des unions, je me fichai du monde entier et de ses coutumes car j’étais le roi du désordre et l’ordre était à cette femme que j’approchai. Un baiser ou un service ? Je manquai de chaleur et d’imagination tout autant à l’une ou l’autre des promesses de ce jeu que j’aimais déjà tant comme sa conceptrice que j’haïssais déjà de provoquer en moi pareil tumulte de l’esprit. Elle me fit le spectacle d’une femme trouvée mais pas attrapée en tentant une fausse fugue de sa propre boutade, j’en fis bonne figure puisque mon corps fut une fumée puis se reconstitua de nouveau juste derrière elle, de nouveau tête à cou et torse à dos puisque j’aimais qu’elle ne voit que mon ombre..

    « Qu’es-tu ? Un autre monstre de foire ? » Je disparaissais à nouveau, me mettant sur le côté, je surélevai son menton et caressai d’un doigt l’une de ses lèvres en insistant sur les rebonds légers et pointus de ses deux canines.

    « Tu ressembles à cette femme que je haïs et pourtant, tu es celle dont j’aime la littérature. » je jouais de mon pouvoir d’éther merveilleux, faisant dissoudre mon corps pour qu’il soit en dehors du champ visuel du vampire, qu’elle soit toujours surprise de me voir, tout autour d’elle. Partout et nulle part à la fois.

    « Tu es sans doute la belle et la bête. Le désir que j’ai conçu par tes mots mais jamais par ton visage. T’imaginer rousse ou borgne n’aurait pas bridé ma pensée à ton égard mais ce visage-ci. Peut-être aurait-il mieux valu l’unijambisme à ses lèvres dont je me sens titan et priant. Voilà le rôle que tu as choisi d’incarner ? Celle qui dit qu’elle m’aime et n’a pas peur de moi ? Toi, jumelle à l’aether et mariée au plus puissant des clans vampiriques ? Cela fait de toi la plus accessible et à la fois la plus dangereuses des deux. La plus excitante mais celle qui a le plus à perdre. L’aether a refusé de poursuivre ce rêve parce que j’en étais l’investigateur. Et que j’effraye l’irréel. N’as-tu pas peur de moi ? » Une main longeant ses courbes, les effleurant sans les empoigner.

    « J’aime pourtant que l’on me craigne. J’ai ce sentiment inégalable de domination jouissif qui me permet de manipuler qui ose faiblir lorsque je me renforce et ris. Lorsqu’il me vient l’idée de posséder, ô dieu, je deviens la bête au cœur hurlant. J’hurlerai ton nom Edelwyn, n’ait crainte pour toutes ces nuits silencieuses qui t’attendent. » Je me reculai ensuite, prenant une certaine distance par rapport à la vampire et lui tournant le dos :

    « Ils pensent tous me berner, m’avoir par leurs deux, trois tours de passe-passe ridicules. Les crédules politiciens sans charisme ni style. » Puis je la montrai du doigt : «  Toi, tu as du style. » Puis, faisant revenir mes deux bras vers moi : «  Moi, j’ai du style. » Je tournai ensuite sur moi-même, la mine faussement déconcerté : «  Mais ceux qui pensent me tendre des pièges, ils ne comprennent pas qu’ils ne sont que des pions temporairement nécessaires. Tu sais Edelwyn, je suis un excellent comédien. Le plus patient des acteurs, le meilleur. Ce monde est un théâtre, nous avons tous nos masques. Et je suis aussi le plus passionné. Mais il me manque un rôle. Un rôle important. Le rôle de la femme qui fait comprendre au personnage principal qu’il s’est totalement mépris sur... un tas de petites choses qui l’ont conduit au mauvais dénouement de la pièce. »

    Et sans prévenir, j’arrivai sur la vampire comme un vieux nuage aspiré par un trou noir, le sourire béant par le désir de la surprise et les mains tremblantes par la douceur prévenue. Enlaçant ma comédienne comme le petit soleil qu’on n’aurait pas laissé s’épanouir, je soupirai alors : « en plus je trouve que les vampires puent le cadavre oublié au fond d’un placard » avant de déposer sur ses lèvres un baiser de noirceur et d'amour tout en tournoyant dans une sorte de lévitation lente et maîtrisée. Mordillant la rose inférieure qui habillait sa bouche, toute réflexion intelligente était éphémère et évidemment superflue face à l’instant prétendu. Mes mains sur ses joues comme pour souffler sur une bougie à la flamme éternelle, c’était la flamme de mes yeux qui se ravivait à la seconde hésitante qui ne voulait s’écouler, prête à me laisser toute la saveur du parfum délicieux du fruit qui m’était tendu comme offrande à l’éternel. Ce fruit que je ne pouvais que mordiller, ne faire que légèrement saigner sans pleinement savourer, croquer pour jouir de cette plaisante excitation, car trop de déraisons menaient à la peur et de peur, je ne pouvais que trop compter. Mes mains dansant sur son corps comme l’on s’apprêtait à jouer une belle gamme au piano, j’en arrêtai presque la frénésie, je voulais surprendre et non offenser. J’en fus conquis lorsque sur notre tour lévitant, nous fûmes rattrapés avec l’apesanteur. Fier et fort, mon corps retomba avec le sien dans ce flot d’éternel, la relâchant sans regard de compassion, ma paupière tressautait encore.

    « Les mariées ont cette ardeur qui manque aux trop simples demoiselles d’honneur qui ne sont que les chocolats restants lorsque les meilleurs sont déjà prises aux mains des chanceux. Clauswitz est-il Homme de nature chanceuse ? Car je me sens pour ma part d’humeur à forcer le destin. »
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Sam 29 Déc 2012, 17:04

La moue volontaire de la jeune femme était son moyen de pression. La fleur n'étant qu'un prétexte. A son plus grand bonheur, il accepta son présent en souriant, ce qui eut pour effet de déteindre sur Absynthe qui arbora un sourire fou de joie. Il dit quelque chose qu'elle n'entendit pas. L'expression de son visage et l'habitude lui firent deviner qu'il s'agissait d'une question, mais elle ne pouvait pas mettre des mots sur ses paroles. Zarig ne lui vint pas en aide et elle le déplora. Encore faible, cela aurait été du suicide de se servir du vent comme interprète, elle mit donc la réplique du jeune homme de côté, en espérant qu'il ne lui parlerait plus beaucoup.
Une fois l'avoir relevée, Cocoon entreprit de l'embellir. Il déposa la fleur dans ses cheveux et eut un nouveau sourire. Il parla de nouveau et la sirène devina sans peine un compliment. Elle le remercia d'une courbette élégante et croisa ses bras dans son dos après lui avoir offert un petit baiser sur la joue.

Les lèvres du jeune homme bougèrent de nouveau et cette fois, Absynthe se servit d'un furtif coup de vent pour traduire ce qu'elle était incapable d'entendre. Il parlait de ses yeux. Une particularité de sa race selon lui... La sirène était intriguée. Quelle était donc sa race ? Après une longue réflexion, elle se souvenait bien voir croisé des gens aux iris si étranges et semblables aux siens, mais cela ne l'avait jamais autant frappé que ceux de Cocoon. Peut-être parce qu'elle se trouvait bien plus proche de lui que des autres ? Ces yeux n'en restait pas moins un mystère pour la jeune femme. Son propre regard avait la particularité de changer de teinte selon ses humeurs, mais il était associé à un pouvoir. Elle en déduit donc que la race du jeune homme avait un pouvoir leur permettant de posséder des yeux bicolores. Cette idée lui redonna le sourire et sa curiosité disparue immédiatement pour laisser place à l'euphorie de l'instant.

Cocoon se décida alors. Il se pencha doucement sur la jeune femme et celle-ci se laissa faire docilement. Au début, lorsqu'il l'attira contre lui par la taille, elle se crispa entre ses doigts et faillit même le repousser mais curieusement, la voix de Zarig résonna dans sa tête. « Attends, tu vas voir... Laisse toi aller... » Son ton était neutre et presque pressant. La sirène se calma immédiatement et suivit les conseils se son ami, par instinct. Elle eut à peine le temps de voir le baiser arriver et lorsqu'elle sentit une douce pression sur ses lèvres, elle sursauta imperceptiblement et une vague de chaleur envahit son corps, suivit d'un frisson glacial. Les yeux d'Absynthe auparavant jaunes virèrent instantanément au bleu profond, envoûtant et mystérieux. Elle se laissait aller de plus en plus et répondit aux baisers de son gentleman tout naturellement. Elle posa une main sur son torse et enroula l'autre autour de son coup, pour plus de passion. Au bout de quelques instants, elle osa fermer les yeux qu'elle avait garder grands ouverts jusqu'ici, et la plaisir étrange qu'elle ressentit n'en fut que plus intense. Au même moment, quelque chose changea. La jeune femme se rendit compte qu'il avait libéré ses lèvres, à son plus grand damne, elle devait bien l'avouer. Elle ne put cependant que sourire à Cocoon, qui ne semblait pas vouloir la lâcher.

Absynthe resta enlacée au jeune homme un moment avant de finalement le repousser gentiment. Un chemin doré apparut au sol et la sirène en fut émerveillée. « Regarde Cocoon ! » Elle lui désigna la route qui menait à la sortie du labyrinthe et sautilla sur place de nouveau avant de lui saisir le bras et de le tirer à sa suite à travers les haies – et cette fois elle n'avait plus de peur de se faire arrêter par l'une d'elle – plus joyeuse qu'une enfant. Zarig les suivit en trottinant. A quelques mètres de l'entrée, Absynthe se stoppa d'un coup et se retourna vers Cocoon « Merci pour ce baiser, c'était vraiment... parfait ! » Elle rougit de nouveau et, après lui avoir dit au revoir d'un signe de la main malicieux et lui avoir tiré la langue, elle se téléporta à l'extérieur du labyrinthe avec son fenec. Une fois dehors, elle éclata de rire.
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Dim 30 Déc 2012, 14:49


Elles se disaient amie, mais cette vampire n’était même pas au courant de qui elle était, enfin en même temps je savais qu’elle n’aimait pas la criée sur tous les toits, c’était donc normal en faite. Par conte elle allait devoir faire attention à comment elle parlait. Offrande au supérieur franchement, elle n’avait pas plus ridicule comme idée ? Surtout qu’elle avait juste de l’arrêtée un enfant qui faisait des siennes, mettant la vie de beaucoup trop de personnes en danger. D’ailleurs, il avait été relâché maintenant, mais toujours sous surveillance bien évidemment, on devait s’assurer qu’il ne recommence pas.

Nydelia lui aurait parlé de moi, je devais bien avouée que c’est quelque chose qui m’étonnait beaucoup, surtout en détail, elle n’était pas du genre à parlée des autres en leur absence, mais bons tout est possible après tout, j’aimais vu une femme aussi entêté, sans doute pour ça que j’arrivais facilement à oubliée qu’elle m’était supérieure, enfin soit, je n’avais pas à me perdre des ces pensées pour le moment. Surtout qu’elle venait clairement de me dire qu’elle avait pensé que j’étais juste un vieillard. Franchement, comme si les anges n’étais pas connu pour avoir toujours de magnifique traie et d’une incroyable beauté.

Après quelque instant, elle finit par me dire qu’elle préférait me rendre un service, en tout cas, elle savait parfaitement regarder les personnes qu’elle rencontrait, vu qu’elle avait vu juste à mon égard. Cette vampire était quand même assez maligne, mais jusqu'à quel point ? Je réfléchissais alors au service, je crois qu’elle allait m’étripée si je lui demandais de ne plus s’approcher de Nydelia, d’ailleurs cette dernière me le ferait payer très cher aussi, alors autan évité de m’attirée ses foudres. Mais que pouvais je demander à une vampire. J’étais venue à elle, mais je ne savais pas vraiment ce que je pouvais faire de plus.

— je vais juste vous demandée de faire un peu plus connaissance, vous êtes quelqu’un qui m’intriguée, car qu’une vampire est dans les bonnes grâces de notre reine, j’avoue que je trouve cala étrange. Si vous pouviez aussi évitée de me marchée sur les pieds lors du bal, je vous en serrais reconnaissant.

Ce n’était pas grand-chose que je lui demandais, mais en tout cas je n’avais pas précisé que je ne voyais pas d’un bon œil cette amitié qui les liait toutes les deux, mais comme je n’avais pas mon mot à dire, je me contentais de me renseigner un peu plus, comme à mon habitude.

Je me demandais aussi combien de personnes libres se trouvaient encore dans ce labyrinthe. Enfin la principale maintenant, c’est que j’allais enfin pouvoir sortir d’ici, une fois que cette jeune fille m’aurait confirmée qu’elle veule bien me parler d’elle. J’avais beau réfléchir, je ne voyais pas en quoi elle pourrait refuser, mais il fallait quand même se montrer prudent.
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Dim 30 Déc 2012, 16:17

Yulenka ne put réprimer un petit rire à l'entente du désir de Kahel sur le fait d'épargner ses pieds lors du bal. Il était.... prétentieux. Oui, c'était bien cela que lui inspirait sa posture, ses paroles et les expressions de son visage. Mais tout de même, un ange qui est prétentieux, cela fait un peu tâche, eux qui se devaient d'être vertueux.... Il pencherait du "mauvais" côté de la balance ? Ce serait étonnant.... Connaissant Nydelia, elle aurait tout fait pour empêcher cela et corriger le travers de son partenaire. Ce ne devait être qu'un trait de caractère peu commun au final. Bien que cela lui donnait un petit quelque chose de particulier. L'imperfection de l'ange la faisait sourire. Elle n'était pas adepte du tout blanc et tout noir. Il n'y avait pour elle que des nuances de gris plus ou moins prononcées. Mais pour l'heure il fallait "rassurer" son cavalier pour ses petits petons.

-Soyez sans crainte, j'aime beaucoup trop la danse, et l'univers qui se rattache à la musique en général, pour être maladroite en ces arts. J'espère que vous saurez vous montrez à la hauteur de mes exigences par contre....


Bien qu'elle excellait surtout dans le chant et qu'elle se débrouillait quelques instruments, elle avait trop dansé durant sa vie de petite ange insouciante pour pouvoir s'en laisser compter. Elle ne saurait compter le nombre de bals, qu'ils soient populaires ou plus mondains, auxquels elle a participé, ne se lassant jamais de parcourir les pistes. Le souvenir de ne quitter ces dernières qu'une fois le jour levé ou la réception terminée la fit doucement sourire. Oui elle aimait danser, toutes les danses, slow, tango, musette, gigue, folklore, et la valse ! Ha la valse ! Cela devait être sa favorite. Elle avait tant dansé sur cette musique la première fois qu'elle l'avait entendu, que la tête lui en avait tourné ! Depuis combien de temps n'avait-elle pas prit le plaisir de parcourir les pistes, entrainée par les sons enivrants des instruments.... Qu'à cela ne tienne, elle se rattraperait ce soir, pour sûr !

Mais cela étant dit, il y avait l'autre particularité de la faveur qu'il demandait. En apprendre plus sur elle. En voila un bien curieux. Pourtant il ne semblait ni séduit, ni charmé et elle n'avait encore rien fait pour tenter de l'envoûter. Alors pourquoi en savoir plus sur elle ? Et puis surtout, que lui dire ? Qu'elle était avant elle même une ange et qu'elle s'est faite attaquée ? Qu'en sortant de sa tombe, elle n'avait pas comprit son sort et qu'une fois arrivée chez elle, elle s'était faite attaquée par sa propre famille ? Qu'elle avait du dès lors tous les massacrer ? Que son vrai nom n'était pas Yulenka, mais Alice Liddell ? Et puis quoi encore ? Non, il faudrait mentir et lui raconter une version plus "officielle" des choses. Après tout son passé lui appartenait. Chess lui ne disait absolument rien mais la demande d'en savoir plus de Kahel ne lui plaisait pas plus qu'à sa maîtresse. Il se doutait bien que cette dernière n'aurait aucun mal à lui mentir mais il trouvait cela dérangeant tout de même. Mais pour l'heure il fallait répondre à l'ange sur ce point.


-Pour ce qui est de moi, j'ai bien peur de vous décevoir quand à mon histoire. Je n'ai plus aucun souvenir de ma vie avant ma transformation. Je ne me souviens que de mon nom et que j'étais très attachée à Chess. J'ai bien espérée qu'il puisse m'en dire plus à mon sujet, mais le malheureux souffre des mêmes maux que moi. Même le jour où je me suis réveillée dans ma seconde vie m'est floue, et plus le temps passe, plus il me devient obscure... Après le reste est bien banal mais si vous voulez tout de même des informations, je ferais de mon mieux pour y répondre.


Oui, ceci est un fait caractéristique de mensonge éhonté. Elle s'était remise en marche à travers le labyrinthe, prenant son temps et à découvert cette fois, cherchant tranquillement la sortie. Kahel à ses côtés, elle n'avait plus de raison de continuer le jeu et de toute manière connaissant les anges, elle savait qu'il ne fallait pas espérer qu'il la laisse jouer encore un peu avec les autres candidats. Néanmoins en y réfléchissant, elle était assez surprise et amusée. Elle avait fait un tableau très austère et pince sans rire de Kahel. Pourtant celui-ci n'avait en rien démenti ses propos.... Il y aurait un peu de vrai dans ses accusations balancées complètement au hasard ? C'était une possibilité qui ne faisait que sourire davantage la vampire. Elle pouvait parfaitement avoir tord, mais cette version là de l'histoire lui plaisait trop pour qu'elle s'en prive. Pour l'heure elle revint sur une déclaration de l'ange.


-Vous trouvez cela bizarre que Nydelia et moi soyons en bons termes ? J'aurais bien dit que c'est vraiment un ange, mais ça serait faire un très vilain jeu de mots.... Après je ne partage certes pas les mêmes convictions et dogmes que vous autres mais les différences n'empêches pas forcément les rencontres.
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Dim 30 Déc 2012, 21:07

Spoiler:

Lison affichait un grand sourire. Sa malice avait repris le dessus. Elle n'avait peut être pas fait exprès d’insuffler ce désir à son ami, mais elle avait hâte de voir sa réaction. Ce jeux était finalement très drôle. Forcement, vous allez me dire, vu qu'elle était tombé sur Zélèph... Aussi, elle attendait son baisé. Elle avait oublié que cela pourrait par la suite, la faire souffrir. Peu importait, à l'heure actuelle, elle profitait du moment présent : être avec Shizuo et profiter... de ses lèvres en l’occurrence. Elle penserait au futur ensuite.

C'est donc pourquoi elle affichait toujours ce sourire immense, jusqu'à ce qu'un petit bonhomme vert pointa le bout de son nez pour lui annoncer une curieuse nouvelle. Le futur roi des sorciers ? Elle n'avait jamais entendu parler de futur roi des sorciers. Il fallait peut être qu'elle écoute plus souvent les potins des fois... M'enfin, s'il voulait venir, pourquoi pas après tout, elle n'était jamais contre faire la rencontre de quelqu'un, surtout quelqu'un présumé important. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était qu'il vienne lui annoncer ça maintenant, il y avait d'autre moment tout de même. Enfin, ce n'était pas elle qui pouvait reprocher à quelqu'un d'être sans gêne, elle pouvait l'être tout autant. Elle haussa alors les épaules. Elle n'avait pas vraiment envie de répondre quoi que se soit, elle avait d'autres choses en tête... un homme bien plus intéressant... Elle fit seulement l'effort de placer cette information dans un lieu sur et d'y repenser plus tard pour chercher à en savoir plus.

Elle finit par se tourner de nouveau vers Zélèph et lui refit un sourire, cependant, celui-ci non plus ne dura pas longtemps. En effet, son ami lui demanda quelque chose qui fit évaporer immédiatement son sourire s'évanouit presque aussitôt. Il ne voulait pas danser avec elle ? Elle voulait bien croire qu'il ne savait pas danser mais quand même... Ce n'était que quelques pas. Et puis même si elle savait que ce n'était pas contre elle qu'il ne voulait pas danser, elle ne pouvait s'empêcher d'être blessée. C'était ça d'aimé quelqu'un, on est à fleur de peau à chaque paroles ou gestes de l'autre. Elle s'imaginait aussi qu'il ne voudrait plus l'embrasser nul part ailleurs. Il était bel et bien en train de lui faire du chantage pour un simple baiser non ? Rien ne l'empêcherait de recommencer si ailleurs, à un autre moment elle voulait l'embrasser juste pour le plaisir comme elle l'avait fait au Circus lorsqu'elle avait mit cette maudite robe noire. Le pire dans tout cela, c'est qu'elle avait oublié ce détail et ne s'attendait pas à danser avec lui ou avec qui que ce soit d'ailleurs. Elle avait simplement oublié le bal...

Tout s'embrouillait dans sa tête et elle se faisait des tas de films sur les états d'âme où les sentiments de Zélèph alors qu'elle les connaissait déjà : Il la considérait comme son amie, il n'aimait pas danser et il cherchait juste de trouver un moyen d'échapper à cela. Hélas, Lison n'arrivait pas à se l'imaginer ainsi. Elle avait l'esprit trop fermé à ce moment présent. Quelques années plus tôt, elle l'aurait, elle aussi, fait chanté à son tour et elle aurait aisément refusé ce baiser rien que pour l'emmerder – ce terme bien que vulgaire est tout à fait approprié à la situation – et le forcer à danser avec elle. Elle en aurait rit de malice. Seulement voilà, tout avait changé, elle était maintenant amoureuse de lui et ne pouvait s'empêcher de se faire des films. Elle ne put donc s'empêcher de le foudroyer du regard et de répliquer un peu trop sèchement :

    « Qui t'as dis que j'avais envie de danser avec toi ? J'avais déjà prévu mon cavalier tu sais...! Il doit sûrement m'attendre en plus ! »

Est-ce qu'elle avait évoqué ce cavalier pour le rendre jaloux ? Possible, mais jamais elle ne l'avouerait. De toute façon c'était sûr que cela ne rendrait pas jaloux le réprouvé car si c'était le cas, il avait eu tout le temps d'être jaloux de son mari Jekey. Et en ce qui concernait ce mystérieux cavalier, elle n'avait tout de même pas dit cela dans le vent. Cocoon, son nouvel Eshu accepterait volontiers de danser avec elle. A moins qu'il préférerait danser avec celle qu'il avait trouvé dans le labyrinthe...

Ah ce qu'elle avait envie de giflé Shizuo pour avoir osé faire ça ! Partagé entre la haine et l'amour ! Voilà à quoi elle en était réduite ! Elle se détestait de s'être fait des illusions encore une fois...encore et toujours. Elle ne cessait de le foudroyer du regard et pourtant il fallait qu'elle se contrôle et au plus vite, sinon il finirait vraiment par avoir des soupçons. Respirant un coup, elle déglutit et se redressa, tentant d'afficher un maigre sourire amusé. Qu'est ce qu'elle était mauvaise comédienne... elle ne savait pas faire semblant. Enfin... si mais pas là. Elle se repassa donc une main dans les cheveux avant d'ajouter d'une voix qui se voulait plus douce et plus nonchalante :

    « Et puis de toute façon, ça rime à quoi ce jeu de baiser entre nous hein ? N'ai-je pas le droit de t'embrasser où je veux, quand je veux ? Alors tu sais quoi, je ne choisis ni l'un ni l'autre et c'est moi qui t'embrasse ! »

Sur ces mots, elle se jeta à son cou, planta son regard une furtive seconde dans le sien et posa doucement ses lèvres sur les siennes, ni trop passionnément, ni trop légèrement, mais juste à la manière d'un couple qui connaissaient leurs lèvres par cœur. Elle y mit le temps nécessaire pour lui faire comprendre que c'était elle qui embrassait et pas lui. Le temps nécessaire pour elle de profiter et de graver ça dans sa mémoire. Le temps nécessaire pour elle de sentir la vague de désir géante et si délicieuse qui lui parcourrait le corps. Puis, elle se dégagea, un sourire crispé au lèvres. Mon dieu ce qu'elle avait peur de sa réaction. Elle avait même envie de fermer les yeux pour ne pas voir ça. Peut être n'avait-il pas du tout envie qu'elle l'embrasse « n'importe où et quand elle voulait » après tout... Mais sa curiosité était plus forte que tout, c'était bien connue... et ses yeux restèrent grand ouvert.
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Lun 31 Déc 2012, 10:50

Le temps semblait passer avec une lenteur pesante. Aya restait aux aguets, prête à courir au moindre mouvement trop proche d'elle. Pour le moment rien, tous semblaient changer de route au dernier instant, lui laissant tranquillité et paix. Non pas qu'elle ne souhaitait pas être trouvé, mais elle voulait que tout ceci soit fait avec un peu de difficulté. Le plaisir de se dire "attrapé" après un véritable moment de recherche et de course fougueuse. N'écoutant rien de bien inquiétant, elle prit le temps de parfaire sa tenue, laissant glisser ses mains sur la matière soyeuse de sa robe comme pour y enlever une poussière invisible. Elle ne savait pas vraiment comment s'occuper en attendant que quelqu'un ne la débusque de sa cachette. Une cachette pourtant pas bien difficile à trouver puisqu'elle se trouve à un tournant du labyrinthe, non pas dans un cul de sac, ce qui devrait donner plus de chances aux hommes présents, mais non apparemment. Debout, légèrement appuyée contre la haie, elle entendit soudain des bruits de pas s’approchant lentement. Ne sachant pas vraiment si celui-ci prendrait la peine d'avancer jusque là, elle ne partit pas tout de suite. Ce qu'elle ne savait pas, s'était que sa robe, aussi légère soit-elle, voletait au delà de la zone où elle restait cachée, permettant ainsi de deviner sa présence.

Aya souriait, cette fois elle allait pouvoir prendre véritablement part au jeu puisque l'inconnu semblait vraiment s'approcher d'elle. La jeune femme décida cependant d'attendre qu'il soit assez proche d'elle pour mieux lui filer sous le nez et pouvoir aussi laisser à cet homme le souvenir de son visage. Pour le moment toujours de dos, ne dévoilant que sa silhouette et sa chevelure blonde, elle ne voyait pas elle-même à qui elle avait à faire à cet instant. Ce fut en écoutant sa voix:
"Aya?", qu'elle perdit totalement pied et sentit tous ses sens se mélanger. Elle était soudain mal à l'aise, sentant dans l'intonation de cette voix quelque chose de bien connu mais qui ne devrait pas exister en ce monde. Figée dans cette sensation étrange de rêver tout éveillée, elle ne pensa même plus à la fuite, juste impatiente de se rendre compte qu'elle s'était trompée, il ne pouvait en être autrement après tout. Lorsque son regard croisa le sien, et que ses traits lui apparurent elle resta de glace, incapable de formuler le moindre mot, ni même de faire le moindre geste. Elle était comme statufiée devant cet homme qu'elle n'aurait jamais pensé rencontrer ici. "Vous? C'est vraiment vous?". Aya ne répondit pas, étonnée de reconnaitre encore une fois le son agréable de sa voix. Après quelque secondes qui parurent durer des heures, elle due se faire violence pour enfin réussir à sortir un mot.

-"Suis-je endormis? Serait-il possible que je rêve de cet instant pourtant si réel?"

Elle se parlait à elle-même, mais cette question s'adressait tout aussi bien à lui. Après tout, lorsqu'elle avait vécue ce rêve cet homme lui avait apparu comme créé par son propre inconscient. Elle ne réalisait pas encore que tout ceci était vrai, c'était tout bonnement impossible pour elle de l'admettre. Après tout ce qu'elle avait put lui dire, lui confier, il était inconcevable que cet homme soit vrai. Et pourtant maintenant elle devrait accepter d'en douter. Relevant une main à son tour, elle ne s'arrêta pas en chemin, elle avait besoin de se rassurer, ou de comprendre. posant une main sur sa joue, les sensations de sa peau lui revinrent, non comme un rêve lointain, mais comme un souvenir, quelque chose de vraiment vécu.

-"Caleb.. Vous n'êtes pas le fruit de mon imagination. Mais comment est-ce possible?"


Cette même main qui caressait la joue de Caleb vint se poser sur son propre visage, masquant la honte qui empourprait soudain ses joues de porcelaine. Elle réalisait enfin, comprenant désormais que ce rêve ils l'avaient partagés, même si à l'instant où elle le réalisait elle n'aurait pu l'expliquer.
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Jeu 03 Jan 2013, 01:45

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Attrape moi si tu peux... [Rp pour tous] - Page 6 321700Clauswitz

Clauswitz sourit, donnant les dernières indications quant à la soirée aux vampires du clan Malkavian. Bien entendu, il ne pourrait pas renseigner tous les invités sur les choix qui s'offraient à eux quant à la suite des événements et c'était pour cette raison qu'il allait déléguer. Réunissant les vampires, il leur dit d'une voix calme, posé, sa voix habituelle, celle qui révélait son intelligence quand on l'entendait, elle et ce qui brillait au fond de ses yeux. Ce n'était pas pour rien qu'il avait la régence du trône, c'était parce qu'il était de loin le plus cultivé des maîtres vampires et celui qui ne cherchait pas à se battre pour la couronne. Il n'en voulait pas, fier de son clan, clan qu'il entendait rendre indépendant d'ici peu.

« Très bien, je compte sur vous pour guider les invités quant aux activités qui leur seront proposées une fois qu'ils sortiront du labyrinthe. Ils pourront donc se rendre dans la salle de bal pour danser sur la musique qu'ils désireront. Penser à cette musique suffira bien entendu à la rendre audible puisque c'est l'esprit qui prime ce soir. Chaque couple aura l'impression d'être dans une bulle qui les isolera des autres invités. »


Le maître se tourna vers plusieurs vampires, de grands artistes, connus sur les terres du Yin et du Yang.


« Bien entendu, vous vous partagerez le travail quant aux portraits des couples qui danseront. Il faut qu'ils s'en souviennent et rien de telle qu'une toile pour rappeler à l'esprit défaillant les moments agréables du temps passé. »


Clauswitz avait décidé de faire cette soirée sur le thème de l'amour tout en faisant en sorte que cela reste en parfaite harmonie avec les valeurs du clan Malkavian. La raison de l'amour ou l'amour de la raison. Peu importait finalement mais le maître entendait gâter ses invités. Bien entendu, la magie devait déjà guider les couples formés dans le labyrinthe vers la sortie mais chacun pouvait prendre son temps, faire connaissance. Pour sa part, s'il restait une femme sans cavalier, il se ferait un plaisir de guider ses pas sur la piste. De même, si un homme restait seul, l'une des vampires du clan se chargerait de lui faire oublier cette solitude.


« Je compte également sur vous pour guider les invités vers quelques attractions comme le tableau de la mémoire qui se trouve dans la salle de bal. Ainsi, ils pourront s'amuser à redécouvrir certains de leurs souvenirs ou des souvenirs plus anciens qui ne leur appartiennent pas. Enfin, si vous pouviez également guider ceux qui désirent le visiter vers le village, cela serait une bonne chose. »


Le village avait été décoré pour l'occasion et plusieurs spécialités culinaires avaient été préparées. Certaines d'entre elles rendaient même plus intelligent la personne qui la consommait régulièrement et, pour l'évènement, les cuisiniers avaient mis une forte dose pour que cette impression se ressente de suite. D'autres spécialités, des gâteaux, permettaient de voir le monde avec les yeux de la personne avec qui on le partageait, de se sentir elle un instant, de ressentir les émotions de cette dernière, de se mettre dans sa peau. Bien entendu, tout ceci pouvait paraître étrange mais Clauswitz pensait que l'expérience de la diversité était le meilleur apprentissage. Des jeux avaient aussi été organisés dans le village, une chasse aux trésors avec des questions logiques et culturelles, des jeux d'adresse où il fallait lancer une boule dans des cerceaux par exemple. Tout pour plaire à chacun en somme. Les invités étaient libres de faire ce qui leur plaisait car le maître avait une philosophie de vie bien particulière : l'esprit se ferme lorsque ce que l'on fait n'intéresse point. Pour qu'il s'ouvre, il faut que le champs des possibles soit large.

Le vampire sourit, sachant très bien que sa femme était en compagnie du Mârid. Le labyrinthe et lui ne faisait qu'un, tout comme Edelwyn et lui à présent. Il ressentait ce qu'elle ressentait et l'inverse était vrai. Leur mariage était un véritable pacte, un pacte qui les lierait jusqu'à leur mort. Il connaissait ses sentiments, mais il connaissait également le respect qu'elle avait pour lui. Tant qu'elle restait discrète et lui faisait honneur, peu lui importait ses actes du moment qu'ils n'avaient rien à voir avec son confrère du clan Brujah.

Indications :
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Jeu 03 Jan 2013, 12:34

« Vous savez, je pense que ce baiser fera de vous l'un des hommes les plus enviés de ce monde. Beaucoup tueraient pour être à votre place, Zéleph en particulier. »

Je ris un instant, Zeleph… Moi c’était lui dont j’enviais la place ! Mais plus le temps passait… Plus je me disais que cette place n’était pas pour un enfant, qu’il fallait laisser aller le temps… Je poussais un petit soupir. Toutes ces histoires, c’était trop farfelus pour moi… Et dire que à une époque ça avait été si simple… Papa occupait cette fonction, moi je me contentais de vivre au jour le jour, profitant du bonheur acquis chaque jour. L’enfance… était une période cruciale, mais faut croire qu’étant réprouvé, moi aussi j’étais maudit. Je me rappelais de ce que me disait Maak. Que notre vie ne serait jamais facile… Et que valait la vie sans quelques défis et des problèmes en pagailles à surmonter ? Je lui répondis avec un petit sourire en regardant tout autour de moi.

« Je ne vois personne armé autour de moi prêt à me fondre dessus ! J’ai de la chance aujourd’hui ! Je prend ça pour une petite victoire ! Je ne suis qu’un enfant, je ne suis pas bête, tout ce que je peux faire à mon échelle… C’est enquiquiner Zeleph ! Mais c’est très amusant. »


J’étais un vrai petit démon malgré mes airs d’ange. Maman était une déchue, papa était un réprouvé, il ne fallait pas s’imaginer qu’avec ça on obtenait un parfait angelot. J’avais des fois l’impression que des forces invisibles me forçaient à penser des trucs assez abominable, et d’autres me poussaient à faire le bien. C’était comme.. Si j’avais une balance juste au-dessus de la tête.

« Il est vrai qu'il est difficile de concilier ses promesses avec le reste. Mais, j'ai connu votre père il y a longtemps et je suis certaine qu'il aurait avant tout voulu que vous soyez heureux mon prince. Prenez le temps d'évoluer à votre rythme, il n'est jamais trop tard vous savez. Amusez vous, sinon, vous le regretterez. Un monarque n'est un bon monarque que s'il sait rester peuple. Ce n'est pas en restant dans un palais que vous apprendrez à gouverner mais bien dehors, car c'est ici que l'on découvre la vérité. Vous savez, je pense que Zéleph est un bon roi, même si la façon dont il a pris le trône est quelque peu non conventionnelle. Cependant, il comprend les individus. Les réprouvés n'avaient qu'une faible économie et il a remodelé Bouton d'Or. Cela dit, je conçois qu'il ne soit pas éduqué pour être roi, mais, si je puis me permettre, vous pourriez apprendre beaucoup de lui. Votre père était un fin stratège et je pense qu'à votre place, il se serait rapprocher de cet homme, il aurait gouverné avec lui et si à ce moment précis il avait voulu l'évincer, il aurait fait en sorte de le battre en un coup, échec et mat. »

J’avalais ma salive, déglutissant bruyamment, avant de soupirer doucement. Pouvait-on retrouver son enfance ? ça se trouvait dans les pochettes surprises peut être ? Ou alors… Au cœur d’un labyrinthe en compagnie d’une déesse… Je levais les yeux vers elle, un regard doux. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas été doux.

« Mon père… Il n’est plus là. Je ne sais plus quoi faire… Je suis perdus, mais me raccroche aux bras qu’on me tend. Je… Vous êtes sûre que retrouver son bonheur est possible ? Rien ne va plus… Je ne sais pas si le plus inquiétant est que je regrette ma vie d’avant ou que je me sente prêt à pas mal de choses pour récupérer ce trône… Mais je sais que… Même si ça prend du temps je respecterais les dernières volontés de mon père. Mais honnêtement, qu’est-ce qu’un enfant peut faire ? Et qu’est-ce qu’il ne peux pas faire ? Je ne suis pas bête, il faut laisser le temps. Même si je n’en est pas l’envie. Je… Votre idée, s’allier tous les deux, me semble une bien charmante idée… Mais je ne sais pas si c’est ce que les gens attendent de moi. Je suis un peu… Déboussolé depuis la perte de mon père… »

Un enfant ça aimait faire plaisir à son entourage... Mais... D'un autre côté... Je pense que, discuter avec mon roi ne serait pas la plus bête des idées.
Étrange comme je pouvais lui confier à elle tout ce que je ressentais ! Je m’étais rendus compte… Qu’avoir ce trône n’était pas forcément ce que je voulais… Je… Je voulais juste profiter du temps qui m’était offert, mais en faisant ça j’avais l’impression de tourner le dos aux espoirs qu’on avait placé en moi… Ma mère, mon père… Jun, Masha… Je… Trop de gens comptaient sur moi, et ça faisait beaucoup sur d’aussi petites épaules. Mais je savais que cette idée avait fait son petit chemin dans ma tête et allait rester dans un coin… Et Sheran se ferait un plaisir de me le rappeler, lui qui haïssait cette idée de travailler nuit et jour afin de trouver un moyen de récupérer le trône.

« Et, malheureusement, vous faire grandir n'est pas en mon pouvoir, bien que, si ça avait été le cas, jamais je ne l'aurai fait. Néanmoins, je ne vais pas me priver de vous embrasser. Et puis, entre nous, j'ai toujours eu un faible pour ce qui est paradoxal, et je suppose que les réprouvés en font partie. »


Les réprouvés, peuples maudit né d’un ange et d’un démon, les deux camps les tuaient à une époque à vue. Rebuts de la société, mal aimé. Tel était notre fardeaux. C’était si… Étrange. Rejeter puis tuer sa progéniture. Je ne préférais pas comprendre. C’était pour moi tellement cruel. Je relevais les yeux, oubliant tristesse et tout ce qui s’en accompagne, regagnant mon sourire mutin.

« Je pense que des fois grandir n’est pas une mauvaise chose. On se sent enfin.. prêt a affronter le vrai monde, celui qui est loin des livres et qui est incroyablement cruel. Vous m’intriguez beaucoup dame Mitsuko pour tout vous avouer. »


Elle se pencha vers moi lentement avant de m’embrasser, ses lèvres douces sur les miennes. C’était un baiser chaste et incroyablement doux. Elle s’écarta ensuite, et je lui offrit un sourire éblouissant avant de l’entendre dire :

« Et voilà ma part du contrat accomplie mon seigneur. »


Je lui pris la main tendis qu’un chemin s’ouvrait devant nous. Je haussais les épaules doucement avant de me tourner vers elle.

« Merci beaucoup ! Alors… Laissez moi maintenant vous guider vers la sortie ! »

Je marchais d'un pas lent et serein vers la sortie. Avec elle, la femme que j'avais attrapée dans ce labyrinthe.
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Jeu 03 Jan 2013, 14:01


Message III
Je fixais ce poison enrobé de chocolat. J'avais cru la tenir, j'avais cru qu'elle ne me résisterai pas (après tout, qui pouvait me résister), mais non, elle avait jugé bon de me montrer ô combien j'étais faible. J'émis un grognement rauque, sachant très bien que je ne pouvais rien lui faire sans son consentement. Quelle harpie. Pourquoi n'étais-je pas plutôt tombé sur un ange? Il m'aurait été facile de l'acculer, de la forcer à me donner ce que je voulais. Mais non, au lieu de ça je tombais sur cette mégère qui était sans doute encore vierge parce qu'aucun homme n'osait l'approcher. A cette idée, mon regard se fit sans doute moqueur, mon sourire s'étirant sur mon visage. Néanmoins, il fallait être doué pour discerner mes traits, recouverts en partie par mes cheveux. Et lorsque cette femme que je qualifiais maintenant de future victime certaine découvrit son cou après ses dires, mes yeux furent rivés sur elle. J'étais enragé, je ne voyais que son cou, je ne voyais que l'imperceptible mouvement que faisait son sang qui coulait dans son artère. J'avais envi de lui trancher le cou, d'y planter mes crocs sans aucun ménagement. Elle ne savait pas de quoi elle parlait, peu importe que ce soit violent ou pas, j'allais apprécier, j'en étais certain. Et je lui aspirerai son âme en même temps, comme ça elle serait toute à moi et elle regretterait amèrement son geste dans les dernières secondes de son existence.

Je sentais pourtant mon corps totalement lourd, j'étais épuisé par la course que j'avais mené dans ce foutu labyrinthe. Je n'étais pas fait pour courir ainsi, mon physique ne le supportait pas, et mon mental non plus d'ailleurs. Depuis que j'étais sorti, j'avais pris conscience de la supériorité d'à peu près tout le monde par rapport à moi et je prenais conscience aussi du « pourquoi » elle m'avait gardé dans cette pièce. J'avais l'impression qu'une simple gifle suffirait à me clouer au sol. Quelle dure constatation pour un homme qui souhaitait dominer le monde. Je respirai profondément, ayant vraiment du mal à me remettre de ma course. Finalement, je finis par avancer vers elle, les yeux exorbités comme si j'étais possédé par le monarque démoniaque en personne. Mais, alors que je m'avançais, mon corps semblant être celui d'un animal, je finis par m'accroupir, prenant ma tête entre mes mains en grognant plus fort que la fois précédente. Je ne pouvais pas mordre cette femme pour la bonne et simple raison que mon supérieur hiérarchique m'avait demandé de bien me tenir. Raison ou envie, il fallait choisir.

J'imaginai alors les différentes voies qui s'offraient à moi. Si je la mordais, j'aurai ce que je voudrais, j'en ressentirai une grande satisfaction, mais mon clan me tournerait le dos et pourrait même me tuer. Si je me tenais, je n'aurai sans doute aucun mérite reconnu mais je pourrai faire en sorte de l'avoir une autre fois, loin de la propriété du clan Malkavian. Maintenant que j'avais humé son sang, je m'en rappellerai sans doute pour un long moment, un très long moment. Je restai ainsi quelques minutes, chose qui aurait pu lui permettre aisément de s'enfuir. Néanmoins, comme si de rien n'était, je me redressai de toute ma hauteur, la fixant comme si elle était la petite souris que j'avais choisi d'épargner aujourd'hui, moi le méchant chat. Je savais que c'était sans doute ridicule d'essayer de lui faire croire que j'étais supérieur à elle, mais peu m'importait.

« Bon, t'as de la chance, j'ai senti un sang encore meilleur que le tien. Tchao! »

Puis, je tournai les talons sans demander mon reste. Ce n'était pas une stratégie, chose qu'aurait employé tout vampire un tantinet intelligent. Moi j'étais stupide, j'arrivais à peine à aligner deux pensées. Oui, un vampire normal aurait fait mine de se désintéresser d'elle pour qu'elle lui saute dans les bras. Mais ce n'était pas mon cas, j'avais simplement l'intention de m'en aller pour éviter un incident diplomatique pendant qu'il en était encore temps. Et, bien sûr, éviter de me faire réduire à l'état de loque par une femelle sortie de je ne savais où. Ma respiration toujours lourde, je fis quelques pas vers une autre direction, disparaissant derrière un buisson en disparaissant de sa vision. Seulement, le labyrinthe ne semblait pas d'accord avec ma décision, comme si le fait que je l'ai attrapé me la cède de droit. Mais moi je n'en voulais pas de cette peste. Devant moi s'élevait un mur de ronce qui rendait le passage inemployable. Je grognai. Non mais... Tant pis, je ne reviendrais pas sur mes pas! Je finis par m'asseoir là, le dos contre un arbuste, les jambes étalées sur le sol. Puisque c'était comme ça, je ne sortirai pas de ce dédale de malheur! Plutôt crever!
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Jeu 03 Jan 2013, 20:50

Elle était amusante en réalité. Ces gens là étaient les maîtres les plus rigolos comme jouets. Ils avaient ce don d'être à la fois amusants et...étranges. En effet, elle parlait, parlait encore et encore et je devais souvent parler un peu plus fort qu'elle pour réussir à lui répondre au fur et à mesure qu'elle déblatérait son filet d'inepties pour rattraper la chute que j'allais lui infliger. Je me transformai alors en mon interlocutrice puis me mis à parler exactement comme elle pour la parodier :

    - Vexé moi ? Attends Ma cavalière, tu m'as pris pour qui là ? Tu penses vraiment que je peux être vexé ? Ola ola, tout doux jument, on va pas non plus exagérer. Moi aussi j'apprécie, j'apprécie que tu apprécies.


Je repris ma forme normale et éclatai d'un rire tonitruant.


    - Bon bon bon, fini les mascarades jeune femme. Il y a ce qui est dit et il y a ce qui veut être dit n'est-ce pas ? Il est évident que le baiser dont parlait notre hôte n'était pas celui-là, c'était celui qui est de lèvre à lèvre, pleinement, charnellement, mais, malheureusement pour tes pulsions féminines, tu ne vas pas pouvoir les avoir, alors je te rassure. Ce crédit, tu me le devras tout de même. Mais tu es peut-être trop fière pour l'avouer. Quant aux mots que j'ai prononcé je vous ai fait montre de la question rhétorique. Peut-être cela vous dépasse-t-il, mais cette question n'attendait aucune réponse. C'était une formule, c'était une politesse, une formalité aussi, ne vous en formalisez pas.


Je lui fis un petit clin d'oeil et la laissai continuer en m'appuyant contre un des murs du labyrinthe. Puis je repris :

    - Quelqu'un d'étrange ? C'est mon métier de paraître étrange. C'est ainsi que les gens sont plus en confiances, vois-tu ?

Elle enchaîna, mais ses mots dépassèrent sa pensée et elle commença à me dire des choses qu'elle ne voulait pas me dire apparemment. Tout marchait, le client était dans ma toile. Je la repris cette fois :


    - Mais je n'ai pas non plus cette habitude de ? Tu disais. Cette habitude d'être gentille ? Cette habitude de respecter les autres ? Cette habitude d'être fair-play. Non tu ne les as pas jeune femme, mais bon je peux te pardonner. Quant aux conventions, je ne les connaîtrai jamais assez bien, mais je pense que tu n'es pas en droit d'en discuter vu comment tu me parles, il est évident que les conventions t'échappent, mais à nouveau, je te pardonne. Je suis clément tu sais.


Elle était obstinée, elle voulait vraiment connaître mon identité et elle le voulait mordicus. Alors il me suffisait de lui dire la vérité, ma vérité.


    - Qui je suis ? C'est une notion assez vague en fait. Souvent je m'adapte, c'est un trait inné, inné de ma seconde naissance chez moi. Alors je suis ce que tu veux que je sois. Tu as envie que je m'appelle Stan ? Je serai Stan. Tu as envie que je prenne la forme de ta fourchette favorite, tu pourras me confondre avec. En fait, je suis un peu une fée si tu veux. C'est cela, une petite fée qui veille sur les rêves.


Je fis apparaître dans mon dos une petite paire d'ailes transparentes et je me rapetissai pour aller me poser sur l'épaule de ma camarade.

    - Mais je reste un homme, un homme qui devient ce que tu veux et qui veille sur toi, un petit moment...Alors appelle moi comme tu veux.

Je restais un moment puis je repris ma forme initiale. Elle me demanda ensuite quel oiseau je voulais être. Décidément, elle était vraiment bizarre. Je réfléchis un instant puis dis :


    - Un hibou, un aigle, un martin-pêcheur, un colibri. Ils ont tous leurs défauts, mais leurs qualités les suit. Et toi ? Qui es-tu et quel oiseau serais-tu ?

HRP : Donc Kazu cause avec Opha, la toise un peu puis se présente en gardant le mystère et en faisant un peu son mytho xD
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