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Jeu 03 Jan 2013, 23:32



¤¤
« Je voulais juste te dire tes quatre vérités...  »


Edelwyn n'avait nullement bougé, laissant cet homme qu'elle avait tant rêvé ponctué leur échange, donner la mesure. Mais, une fois que leurs corps atterrirent sur le sol, une fois qu'elle eut passé sa langue sur sa lèvre inférieure, ses yeux vinrent se planter dans ceux de celui qu'elle pouvait de nouveau voir, celui qui avait fini de jouer avec les ombres. Elle n'avait que faire de lui échapper, elle n'avait que faire qu'il lui échappe, ni même de la façon dont il prendrait ses paroles. Elle finit par sourire, s'avançant. Il pouvait reculer si cela lui chantait, il devrait sans doute le faire, reculer ou s'évaporer parce qu'elle était détentrice d'une vérité qu'elle allait lui communiquer. Détruire la relation que sa jumelle entretenait avec lui ne lui faisait ni chaud, ni froid, le braquer ne la ferait sans doute pas frissonner. Après tout, il ne fallait pas oublier que lorsqu'elle avait été créée, Mitsuko n'était encore qu'une sorcière, ce qui faisait d'elle un être sans doute bien plus maléfique que l'était sa jumelle à l'heure actuelle.

« Vois tu, mon cher Naram, objet de mon amour inconditionné, je pense être moi aussi d'humeur à forcer le destin. ». Elle n'avait pas peur de lui, cela se lisait dans son regard et, peut-être était-elle suicidaire finalement. Mais, peu lui importait, elle préférait lui faire comprendre certaines choses, lui en avouer d'autres. « La vérité, c'est que tu es au rêve ce que je suis à la réalité. Tu joues à un jeu mais je n'y rentrerai que pour passer le temps, parce que je sais qu'un jeu n'est vrai que pour qui crois en lui, et je suis pour ma part incapable d'y croire. Les rêves ne sont que des songes, tout comme les cauchemars et je préfère ancrer mes pieds fermement dans le sol. Je ne suis pas comme elle et, pourtant, je te serai à jamais fidèle et dévouée parce que tu représentes tout ce que je ne suis pas. Seulement, si je t'aime, c'est de sa faute à elle puisque j'éprouve en miroir ses sentiments. Je suis maudite de ne pouvoir regarder que toi et, finalement, peut-être peut-on me rapprocher de ton reflet. Sauf que, moi, contrairement à lui, je n'ai pas été créé pour toi, mais pour elle. Et, cela t'étonnera peut-être mais je la hais de m'avoir ordonné de détourner mon regard de toi. Elle qui à présent t'a oublié comme n'importe lequel des inconnus qu'elle croise tous les jours sur son chemin. ».

Edelwyn sourit, avançant d'un nouveau pas. En réalité, ça l'amusait et le pétillement de ses yeux l'indiquait sans complexe.
« Seulement, vois-tu, l'oubli a ses qualités et ses défauts car à peine cette très chère lune oubliée que l'intention du si lumineux et brûlant soleil se porte vers un tout autre astre. Enfin, peut-être n'est ce pas tout à fait exact, peut-être est-ce un autre astre bien plus déterminé qui a jeté son dévolu sur le soleil indomptable. Alors mon cher, crois-tu que la lune et son pâle reflet pourront faire le poids? Et si Mitsuko t'échappait définitivement? ». Elle rit. « Oh j'ai dans l'idée que tu te contenterais d'attendre le moment où le temps te la rendra mais attendre n'est peut-être pas la solution. Qui veux-tu être Naram? L'homme qui se tient à ses côtés ou celui qui se terre dans l'ombre pour veiller sur ses jours? L'aimes-tu au moins? Je me le suis toujours demandée, et peut-être est-ce son cas également. J'ai dans l'idée que le futur pourrait te donner bien des tracas, tracas que tu géreras comme tu le sens mais si ça ne tenait qu'à moi, si j'étais à la place de l'Aether qui a choisi de s'élever en dépit de tes avertissements, je choisirai de répondre aux attentes de ce nouvel astre qui est bien plus réel, que l'on peut posséder aisément. Parce que tu n'es pas homme que l'on possède, parce que tu n'es pas homme à faire plus qu'effleurer et que, finalement, tu es le rêve de bien des femmes sans jamais être leur réalité. ».

Edelwyn fit apparaître son violon, ne quittant pas le génie des yeux.
« Je t'aime, mais j'ai choisi ce mariage parce que je suis une femme et que j'ai besoin de bien plus qu'un songe. Si tu me promettais de m'épouser, alors je partirai avec toi sur le champs. Si tu me promettais de m'appartenir, alors je quitterai mon époux sans aucun regret. Mais jamais telle proposition ne sortira de tes lèvres. Alors je me questionne : n'es-tu condamné, mon cher, à n'être qu'un songe? Le veux-tu? Et, finalement, je me demande bien qui de nous deux est plus bête que bel. Que vaut-il mieux être? Celui qui serre de toutes ses forces le fin poignet de la demoiselle rêvée, ou celui qui regarde son bonheur de loin? ». Elle fit une pause. « Tu as raison, je ne te crains pas. Je suis juste triste pour toi, moi qui t'aime, de voir que laisser le temps agir pour toi ne t'apportera rien. Je souffre qu'elle m'ait interdit de te toucher juste parce qu'elle croit t'aimer, je souffre qu'elle t'ait oublié. Mais j'ai un espoir, l'espoir que tu sois plus homme que génie, que tu saches toujours y faire quand tu te retrouveras de nouveau face à face avec cette femme qui ne contrôle plus rien, qui ne peut être qu'elle même et se laisser entrainer par la valse de ses émotions, par une valse qui ressemble bien plus à un tango d'ailleurs. » Elle sourit. « Alors tu as raison, comment démêler le faux du vrai chez toi? Comment prendre connaissance de la vérité? Comment être sûre que ce que je crois savoir sur toi n'est pas qu'un mensonge de plus? Tu l'as très bien dit, tu es un excellent acteur, et je suis sans doute trop bon public pour avoir le rôle que tu m'attribues. Oui, je préfère rester ce public qui te soutiendras même lorsque les planches s'effondreront sous tes pieds. Toujours je serais là, à t'aimer. Et ça ne m'effraie pas, parce que j'ai au moins la franchise de faire face à la vérité, de prendre des risques et non de me réfugier dans un monde irréel en attendant que le désespoir me gagne. ». Une nouvelle pause, mais cette fois, pour poser son violon sur son épaule. Elle lui sourit, le regard pétillant. « Et, entre nous, Naram, j'ai toujours trouvé que les génies étaient bien lâches de faire miroiter des souhaits qu'ils ne veulent jamais satisfaire. En toute amitié bien sûr. Mais, à présent, ressens la jalousie mon aimé ». Et elle commença à jouer cette mélodie, celle qui représentait ce sentiment, la jalousie, un petit sourire trônant fièrement sur ses lèvres. Car, pour la vampire, il était clair que c'était ce que l'un ou l'autre finirait par ressentir, une cruelle jalousie. Elle l'aimait, mais cela ne voulait pas dire le laisser mener la danse. Maintenant, tout allait à son rythme. Qu'allait-il faire? Partir? Rire? Lui dire ses quatre vérités? La frapper? Mettre la barre plus haute?
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Ven 04 Jan 2013, 01:48


Mes pieds serraient donc sauf, si je n'étais pas un expert en danse, je me débrouillais assez bien, mais je n'aimais guère que l'on me marche sur les pieds. après tout, quel homme aimerait que ca lui arrive je vous le demande. si un sourire avait été aperçu sur son visage, il fut vite remplacer par de l'étonnement à ma seconde demande. en même tant, il est vrai que ca devait lui paraitre étrange, moi même j'étais étonnée d'avoir osée demandée quelque chose ainsi, et je crois que Nydelia n'aurais point hésitée à me faire des reproche si elle aurait été mise au courant. d'ailleurs cette vampire risquait de le lui dire, zut.

Tant pis, le mal était fait et j'attendais maintenant impatiemment sa réponse, après tout le mal était fait et puis, j'avais réellement envie de comprendre qui elle était, pour que je comprenne mieux pourquoi elle était toujours à prendre sa défense malgré sa nature. j'écoutais donc sa réponse, mais elle ne m'appris rien de ce que je voulais savoir, en faite, ca me semblait vraiment étrange qu'elle ne m'en dise pas plus, bah, je lui poserais d'autre question plus tard, ca pouvais attendre pour le moment et puis je ne contais pas la faire fuir, surtout que je savais que l'on en apprenait mieux sur les personnes quand on passait du temps avec elle.

on avait alors repris calmement le chemin dans ce labyrinthe, maintenant qu'elle avait acceptée ma demande, j'aperçu une ligne dorée voulant nous guidée parmi ce dédale, nous n'avions donc cas la suivre pour nous retrouvée enfin dehors. je me demandais d'ailleurs ce qu'il allait encore nous réservée le jeune mariée. car âpres tout rien ne me disaient qu'il n'avait pas prévu un autre jeu. enfin bon, nous verrons bien ca quand nous serrons à l'extérieur, espérons juste que cette jeune fille serais maintenant restée tranquille, vu la bêtise qu'elle faisait avant notre rencontre, je crois que je pouvais m'inquiété.

puis elle fini par me posée une question à son tour, je ne m'y étais pas vraiment attendu, car je n'avais nullement parlée de mon avis sur leur amitié que je ne voyais pas d'une très bonne œil, mais j'avais beau réfléchirai, je ne croyais pas lui avoir dit à un moment donnée.

-Je dois bien avouée que je n'aime pas le faite qu'elle vous défend bec et ongle, alors que vous tuée ceux que nous devons protégée, bien sur, je connais son avis, vous ne tuée pas tout le temps et puis c'est comme un homme qui chasse pour se nourrir des proies animal. mais pour moi ce n'est pas la même chose, car déjà, comment peut elle être certain que vous ne tuée point.

j'étais certain que cette vampire avait déjà tuée, seulement Nydelia était trop naïve des fois pour s'en rendre conte. le problème, c'est que ces une tête brulée, du coup, ce n'étais pas évident de lui faire entendre raison. et puis il y avait cette histoire de double personnalité, elle n'était pas aussi insouciante que dans mes souvenirs et elle ne semblait pas aussi sanguinaire non plus et ces ce qui me laissait tout aussi perplexe. tant de question sur cette jeune fille et pourtant, aucune réponse. Allais je réussir à percée au moins un de ces mystères ce soir, je l'espérais, même si je n'y contais pas trop.

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Ven 04 Jan 2013, 19:27

    Pensif, je dévisageais le visage bien trop familier de cette inconnue qui ne l'était pas tout à fait. Était-ce vraiment elle ? Je n'avais pas réellement à me poser la question tant l'évidence me sautait aux yeux. Et la clarté déconcertante de ces prunelles bleues n'était guère imitable, tant les nuances étaient uniques et propres à sa personne. Mais j'avais du mal à croire ce que réalité et vérité m'imposaient, et que faire sinon la contempler avec stupeur ? Une seconde s'écoula, juste une. Et dans cet infime laps de temps, je me remémorais vivement les instants passés avec elle dans le monde des songes. Mon rêve de cette nuit là m'avait longuement hanté, autant à cause de la douce chimère blonde avec qui j'avais bavardé que par les petits détails d'incohérences que j'avais relevé. Mais maintenant, tout me paraissait des plus clairs, bien que la situation me soit inconcevable. Aya aussi semblait déconcertée et peinait à se faire à cette idée, à tel point qu'elle fit ce que je n'avais osé, caresser du bout de ses doigts ma joue comme pour vérifier que je n'allais pas m'évaporer en une nuée blanche, une fumée noire ou une pluie d'étoiles. Peut-être aurais-je aimé qu'il en soit ainsi, que je m'évanouisse dans la nature sans rien ajouter, avec un sourire, peut-être, pour renforcer l'aspect irréel. Tout aurait été plus facile, plus simple que de subir cet étrange malaise qui régnait entre nous. Elle avait eu l'air de m'apprécier, dans le rêve que nous avions partagé. Je regrettais cette rencontre qui débutait si mal, me surprenant à préférer qu'elle pense à moi avec une certaine tendresse. L'homme parfait, m'avait-elle dit. Face à la réalité, la perfection devait être lointaine. Et pour toute réponse à ses interrogations, je me contentais de soupirer en détournant le regard. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ? Elle connaissait les réponses à ces questions, pour peu qu'elle les admette.

    Au bout d'un moment, je me décidais à relever la tête pour planter l'ocre de mes yeux dans le bleu des siens. Je laissais un petit sourire flotter sur mes lèvres. Je n'aurais pu dire quelle émotion le faisait s'étirer, mon esprit était embrumé et mon cœur battait la chamade. « Aya.» murmurais-je encore tout bas. « Je pense que nous sommes autant surpris l'un que l'autre.» Et c'était peu de le dire. « J'avais déjà entendu parler de la … Porte des Songes, petit coin étrange appartenant au monde des rêves où par hasard ou curieuse malice deux êtres endormis peuvent se rencontrer. Mais je n'aurais cru ...» Ma voix se mourut dans de derniers mots perdus mais tellement simple à deviner. Je secouais la tête, honteux de ma bêtise. J'aurai du envisager plus tôt cette possibilité. Mais comment affirmer l'existence d'un lieu qu'on ne connaissait pas et qui n'avait aucune attache physique ? Je continuais à observer Aya tout en prenant doucement dans l'une de mes mains la sienne. Mes pouvoirs de Rehla pouvaient être bien pratique pour en savoir plus sur une personne, mais je devais bien m'avouer que je n'avais guère envie d'en user sur Aya. Mais je devais m'enlever de quelques doutes, et je me plongeais sans plus tarder dans ses iris.

    Je n'aurais pas du. « C'est pas vrai.» murmurais-je ébahi. Sans vraiment le vouloir, je lâchais sa main pour tourner les talons en cachant mon visage et respirer un bon coup avant de revenir vers la jeune femme, le tout en quelques pas, accompagné d'un léger rire . « Reine des Déchus.» marmonnais-je « Il ne manquait vraiment plus que ça. Qu'on me pende sur la place publique.» Paroles basses ayant franchis la barrière de mes lèvres spontanément, j’espérais qu'elle n'ait pas entendu ces quelques mots. « Ma chère» commençais-je d'une voix plus forte et plus distinctement bien que je ne sache encore ce que j'allais bien pouvoir lui dire. J'improvisais, au fur et à mesure. « Bien embarrassant est ce moment, et je propose de l'occulter tout simplement. Il n'est que fort peu le moment de faire éclater un scandale ou je ne sais quoi. Pas pendant un mariage. Et je n'aime voir votre visage pris de ces expressions. Les sourires vont vont à ravir et il me tarde d'en revoir un.» Je lui tendis le bras, souriant même si j'étais toujours gêné. « Je crois avoir... gagné en vous dénichant dans les parages. Je ne suis point de ceux qui quémande un baiser, vous l'aurez compris» Sans compter que je ne voulais pas m'attirer les foudres du mari. Ou des amants, en vue de ce qu'elle m'avait raconté. « Alors que penser-vous d'un service?» Là encore, je n'étais pas du genre à demander la lune, j'avais seulement une petite idée en tête. Une simple idée. J'avais une décision à prendre. Mais pour l'heure... « Et vous, ma belle, que souhaitez-vous faire ? Ou souhaitez-vous aller? Et laissez moi tout de même me présenter de façon plus officielle. Caleb Suellan, pour vous servir, rehla en son état.» Je ne me comportais pas vraiment comme d'ordinaire, peut-être parce que la situation ne l'était pas.
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Sam 05 Jan 2013, 23:25

C'était donc ça qui chiffonnait tant ce monsieur. Elle sourit doucement en secouant gentiment la tête. C'était bien Nydelia de prendre la défense d'une vampire face aux autres anges. Au final ce n'était pas grand chose, c'était même bien basique. En même temps, Kahel était un ange, et tel un berger qui veillerait sur un troupeau de moutons, il ne voyait pas d'un bon œil le puma qui venait de temps à autres lui dérober une brebis pour son quatre heure. Notre jeune vampire à poil bleu bleu en aurait bien soupiré, mais elle s'abstint, se disant que cela risquerait de froisser cet ange qui lui semblait déjà bien tatillons sur certains points.... Elle n'avait pas finit de le mettre en boîte la prochaine fois qu'elle verrait Nydelia, pour sûr ! Mais après tout.... Pourquoi attendre jusque là ? Les personnes aux idées arrêtées et à l'inflexibilité n'étaient-elle pas celles les plus faciles à faire tourner en bourrique ? Bon attention tout de même, elle ne pouvait pas se permettre tout et n'importe quoi ce soir. Elle lui répondit donc avec le plus grand aplomb, comme si elle lui parlait de sa dernière tarte aux pommes.

-Mais mon cher bien sûr que je tue, sans quoi je ne serais déjà plus. Je tue tout autant que les humains que vous protégez.... Sauf que contrairement à ce que certains pensent ou ce que d'autres oublient, c'est que je ne fais pas une fixation sur les humains. J'ai un régime varié. Et Nydelia le sait pertinemment. Seulement j'ai des principes bien à moi qui font qu'elle parvient relativement à s'y faire. Et si cela peut vous consoler, sachez qu'au finale je ne déguste que très peu d'humains. Il n'en reste plus beaucoup et traquer une espèce en voie de disparition ne m'intéresse pas. Je ne prends pas de plaisir à tuer quelqu'un de faible, inoffensif ou qui ne m'a rien demandé. Ce qui restreint beaucoup mon tableau de chasse, bien que j'ai tout de même une bonne marge.

Elle savait pertinemment que sa franchise et son franc parlé sur la question risquait fortement de choqué ou d'outré quelqu'un qui ne partageait pas les mêmes valeurs qu'elle. Mais l'idée de secouer un peu cet ange si droit dans ses bottes lui était aussi irrésistible qu'un baba au rhum au milieu d'une réunion d'alcoolique. Mais voilà qu'ils pénétrait dans la salle de bal. Magnifique comme il fallait s'y attendre pour une réception organisée par des vampires.

D'un regard à Chess, celui ci comprit le désir de sa maîtresse. Et tandis qu'elle entraînait son cavalier vers la piste de danse, son gros gardien félin apparut près de l'orchestre. Il leur demanda alors de jouer une Valse, une Valse bien connue de tout ceux qui étaient habitués à ce genre de réception et autres. Les musiciens étant là pour ça, et aussi parce que l'apparition de Chess leur avait flanqué la peur de leur vie, ils se mirent à la jouer.




Les premières notes de la Valse résonnèrent et elle suffirent à donner un large sourire à la jeune vampire. Elle se sentait d'humeur à danser toute la nuit si elle le pouvait. Enfin surtout si elle avait un cavalier à la hauteur. Et en parlant de cavalier, elle allait vite pouvoir se rendre compte si le sien était digne de la prétention qu'il affichait quand à la qualité de ses pas de danse. Et au cas où sa maîtrise ferait défaut, elle ne manquerait pas de le chambrer, bien entendu.

Mais pour l'heure, elle se fit partenaire de danse. Son corps d'habitude si dynamique se fit beaucoup plus souple, offrant beaucoup moins de résistance pour pouvoir ne pas contraindre son cavalier. Elle devenait légère, presque aérienne, ses pas étaient parfait, intuitifs, trahissant une longue pratique. Elle n'avait aucun mal à suivre la musique, à se coordonner à son rythme. Il semblait que sa robe et sa chevelure elles mêmes flottaient au gré des notes de musique, offrant un spectacle aussi délicieux qu'une rêve ou un tableau. Néanmoins, bien qu'elle s'abandonnait en partie à la musique, Yuli demeurait attentive à la prestation de Kahel. Elle voulait voir son niveau. Chess lui s'était perché en hauteur et observait attendri sa jeune protégée s'accorder un peu de bon temps dans une danse innocente et vierge de tout danger outre celui de se faire marcher sur les pieds.
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Dim 06 Jan 2013, 00:32

Un beau matin j'eus une bonne nouvelle. Enfin. Il se trouvait que le clone de ma très auguste mère devait se marier avec un grand maitre de clan. Un mariage entre deux vampires en somme. Je devais avouer que j'étais assez indifférent à cette Edelwyn, mais que voulez vous fantasmer sur la copie de ma mère n'a jamais été mon truc. Et puis je ne les avais guère vu, l'une comme l'autre qu'entre deux portes. Je les connaissais mal. En fait je ne savais que ce que l'on m'avait apprit et ce que j'avais lu. Pour moi, Mitsuko était aussi distante et froide qu'un portrait d'une lointaine ancêtre. Je ne me sentais pas vraiment lié à elle. Mais ce qui était intéressant c'est que j'avais obtenu pour l'occasion une autorisation spéciale : J'avais droit de quitter le domaine maternel pour assister à la cérémonie. Une grande première.

Quelque jours avant la cérémonie j'entamais mon voyage dans un des attelages du domaine maternel. Je pu ainsi profiter de tous les endroits que e traversais, préférant de petites étapes me permettant de découvrir le monde autrement que dans les livres. J'arrivais finalement exultant dans les montagnes. Ce paysage me ravit plus que n'importe quel autre. Je trouvais là une majesté que personne ne pouvait reproduire. Je fus accueillit dans le château et des appartements me furent attribués. Je résistais à la tentation de courtiser une servante pour éviter de passer la nuit seul. J'étais chez des vampires et n'étant pas d'une puissance phénoménale je préférais rester discret. J'étais conscient que sans renom et sans puissance comparé à d'autres je ne paraîtrais guère attrayant. Je me reposais donc en vu du lendemain.

Le jour venu je soignais mon apparence, prit un bain par goût de luxe puis revêtit une chemise de soie ivoire brodée sur les bords de minuscules motifs de la même couleur, un pantalon noir de la même matière, un gilet de velours noir et par contradiction avec cette apparence sage je refusais de porter une cravate. Une fois que je me fus chaussé de bottines de cuir noir, j'observais mon reflet. J'étais beau, mes cheveux blonds dorés contrastaient avec mes prunelles noires et mon col ouvert me donnait un air décontracté qui ne manquerait pas de séduire.

Je sortis et n'écoutais guère le discours de Sir Malkavian. Je me fichais de cet homme comme de ma première chaussette... En revanche la perspective d'avoir un prétexte en or pour draguer n'était pas pour me déplaire. J'entrais dans le labyrinthe guilleret, les mains dans les poches je restais très calme, nul besoin de se presser il y avait plus de femmes que d'homme dans le coin. Je ne manquerais pas de trouver une jeune dame à laquelle j'arracherais un langoureux baisé. Autant s'y prendre avec galanterie si je pouvais ainsi nouer une relation intéressante ce serait parfait.

J'errais ainsi un moment jusqu'à apercevoir un morceau de tissu noir vaporeux flotter un instant dans l'air avant de disparaitre. Je suivis cette femme qui ne semblait pas se cacher plus que cela, intrigué. Mais il disparaissait toujours quand je pensais être près à la voir. Je ne distinguais à chaque fois qu'un morceau de tissu ou une mèche rouge me signifiant que je ne l'avais pas perdue. Elle semblait irréelle, silencieuse et enveloppé d'ombres elle me faisait penser à un mirage. Finalement j'arrivais dans un cul de sac. Elle était là de dos devant moi. Allait-elle disparaître à présent ? Je serais alors perdu, mais cela n'avait aucune importance. Et alors elle se retourna.

Elle était belle, la taille de guêpe, des formes discrètes mais envoutantes, la peau argentée, les lèvres carmins, pulpeuses, la longue chevelure flamboyante et les yeux d'or liquide. Reconnaissable entre toute, la Dame de l’Échiquier, Masha Oona. Je ne savais pas grand chose de cette femme si ce n'est qu'elle était une amie de Jun et qu'elle appartenait au monde des intrigues et de la politique auquel j'aspirais. Je fis un pas en avant, m'inclinais et lui fis un baise main.

"Eamon Taïji pour vous servir noble Dame."
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Dim 06 Jan 2013, 18:03

    Loumen n’avait pas remué un muscle, observant d’un œil incrédule le petit manège du vampire. Elle aurait donné cher pour savoir ce qui pouvait bien trotter dans sa tête. S’il s’y passait quelque chose… ce qui était de moins en moins certain. Les grognements qu’il laissait sans cesse échapper lui donnaient tout sauf l’air intelligent, et si une quelconque réflexion lui agitait les neurones, sa chevelure hirsute empêchait de le lire sur son visage. En tous les cas, ses actions restaient totalement incompréhensibles pour la bélua. Il s’était d’abord avancé avec assurance, laissant penser qu’il n’allait faire qu’une bouchée de la jeune fille ; mais avant qu’elle n’ait pu réagir, il s’était soudainement laissé glisser sur le sol en bougonnant. Il était ainsi resté là plusieurs minutes, stupidement accroupi à quelques mètres seulement de celle qu’il avait précédemment menacée. Était-ce là une sorte de rituel propre aux vampires ? Une envie pressante, peut-être ? La demoiselle fut tellement surprise qu’elle ne pensa même pas à agir, concentrée sur les moindres faits et gestes de l’homme. Elle l’étudiait comme on étudiait un animal sauvage dont le comportement était encore à définir. Si elle n’avait pas une aussi mauvaise opinion de son intellect, elle aurait pu émettre l’hypothèse qu’il était en fait en proie à des tourments qui ne regardaient que lui.
    Tout à coup, il mit fin à ses cogitations en se levant d’un bond. Il affichait désormais un air presque hautain ; le contraste entre les deux postures était presque comique. On aurait même dit qu’il tentait d’impressionner la demoiselle – si c’était réellement le cas, il avait foiré son coup !

    « Bon, t'as de la chance, j'ai senti un sang encore meilleur que le tien. Tchao! »

    Il lui avait balancé ça d’un ton désinvolte, peut-être un tantinet agacé, et sur ce s’en était allé.
    Loumen était bouche bée. Elle s’attendait à tout sauf à ça. Lui qui l’avait attrapé avec tant de véhémence, le regard brûlant de désir, se défilait comme si elle était devenue une proie de second choix. Eh bien ? Où était passé sa passion, sa rage, sa soif ? Son sang méritait bien qu’on se batte un peu pour lui ! Qu’attendait-il, qu’elle le laisse pomper ses veines sans protester ? La jeune fille sentait le rouge lui monter aux joues. Ce rabat-joie avait coupé court à tout jeu et même à toute tentative de distraction. Et voilà qu’elle se retrouvait à nouveau seule. Du moins, c’est ce qu’il voulait ; comme si elle allait rester plantée là pendant qu’il se faisait la malle ! Maintenant qu’il l’avait trouvé, elle lui collerait aux basques jusqu’à ce qu’ils trouvent la sortie de ce labyrinthe infernal. Elle avait erré trop longtemps pour le laisser lui filer entre les doigts. La détermination ancrée dans les traits, la furette prit la suite de l’homme. Il ne devait pas être bien loin ; et de toute façon, elle était plus rapide et le rattraperait en moins de deux.
    Elle le trouva encore plus vite qu’elle ne l’aurait crû. Allongé contre un mur qui semblait lui barrer le chemin, il affichait une mine renfrognée. Le vampire… faisait du boudin. Loumen éclata de rire. Celui qui l’avait effrayé dès les premiers instants ressemblait maintenant à un gamin grognon. Il ne semblait pas apprécier le fait que le labyrinthe soit un peu plus farceur que lui. La jeune fille étouffa un dernier gloussement et s’agenouilla à sa hauteur, sans parvenir à effacer de son visage toute trace d’espièglerie. Elle s’était positionnée entre les jambes écartées du vampire, genoux joints. Si elle l’avait craint au début, elle ne voyait maintenant plus aucune raison de faire preuve de prudence. Il était inoffensif ; du moins, elle en était convaincue. Après tout, elle était indemne. Il avait désiré son sang, et pourtant il s’était enfui sans n’avoir rien tenté. Loumen ne voyait qu’une seule explication à cela : soit il était très gentleman derrière ses airs bourrus, soit il était plus faible qu’elle. A cette idée, elle eut un énième sourire moqueur et tendit sa main pour attraper une mèche de cheveux noirs, qu’elle commença à tortiller entre ses doigts fins.

    « - Je t’avais pris pour un lion sauvage… mais tu n’es encore qu’un petit chaton. »

    Elle avait parlé doucement, comme lorsqu’on s’adresse à un enfant. Même si elle avait essentiellement pour but de l’asticoter, elle pensait ce qu’elle disait. Il n’y avait qu’à voir la fatigue qui le faisait souffler bruyamment. La course semblait l’avoir exténué, alors qu’elle se portait comme un charme.
    La demoiselle lâcha la mèche et se recula un peu. Elle ne dit rien pendant quelques secondes, le front plissé. Finalement, contre toute attente, elle porta sa main à la bouche et… se mordit le doigt. Crachant au loin le minuscule morceau de chair qu’elle venait de s’arracher, elle contempla son œuvre. Une goutte de sang perlait timidement à son index. Ce n’était pas très profond, mais les extrémités étaient toujours bien irriguées. Portant de nouveau son attention sur le vampire, elle lui tendit son doigt.

    « - Tiens, lèche. Un petit chaton doit reprendre des forces s’il veut pouvoir jouer. »

    Un léger rictus ponctuait ses dires. Si Môssieur ne voulait pas s’amuser, c’était à elle de pimenter un peu la partie ; et elle s’acquittait de cette tâche avec plaisir. Elle savait que c’était peut-être pousser la provocation un peu loin, mais c’est ce qui rendait la chose intéressante. Il lui avait semblé que, tel un animal, l’homme était guidé par ses instincts et ses appétits : et la jeune fille ne doutait pas que la vision (et l’odeur !) du sang le titillerait un peu.
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Dim 06 Jan 2013, 23:45


Décidément cette vampire ne manquait pas d'aplomb, me confirmant clairement qu'elle tuait, avait elle une aussi grande confiance en Nydelia pour qu'elle ose parlée ainsi? Elle devrait pourtant se méfier, car elle ne pourrait pas tout lui pardonnée. Je me demandais d'ailleurs ce qui ce passerait ce jour la mais bon. Ca pouvait attendre un peu, histoire d'en savoir un peu plus n'est ce pas. Par conte, je crois que je commençais légèrement à comprendre Nydelia, si cette jeune vampire ne tuais pas beaucoup d'humain par attrait de la chasse, il était vrai qu'elle était une moindre menace pour eux. Apres tout, les autres races se tue entre elles tout les jours, même les anges allait bientôt devoir se couvrir de sang, car les déchus n'allait pas restée inactif encore longtemps.

Le chemin maintenant ouvert nous emmena rapidement à l'extérieur de ce fichu labyrinthe, tout en le traversant j'aperçu un homme qui m'étais connu parlant avec une jeune demoiselle. Qu'est ce qu'il fichait ici celui la? Oh, âpres tout ce n'étais pas mon problème, elle n'était pas la, donc que lui sois la n'étais pas un souci en sois. Je suivi alors Yulenka à l'intérieur, ou on nous expliqua rapidement les différentes activée qui s'offrait à nous. D'abord nous avions donc moyen d'allée au village ou nous pourrions faire une chasse au trésor, banal, mais le reste était plus intéressant, surtout, le tableau, mais je ne voulais pas qu'elle découvre quelque chose sur moi actuellement. Heureusement, elle choisi la dernier option.

On c'étaient donc dirigée vers l'endroit ou plusieurs personne pouvait dansée, chacune pouvant choisir le thème de musique qu'elle voulait, des peindre attendais patiemment d'avoir un sujet à étalée sur leur toile, c'était assez étrange comme coutume, mais en même temps, je devais bien avouée que ces vampire avec un gout du raffinement assez prononcée et je comprenais pourquoi elle avait voulu venir, si nous étions pas en bonne relation, ils n'étaient pas barbare eu point de gâchée leur propre mariage. Décidément, j'avais bien fait de venir car ca m'avais montrée pas mal de surprise et j'allais peut être en voir d'autre.

Apres quelque instant, une musique ce fis entendre, je la reconnu et je me permis un sourire à la demoiselle, la valse n'étais certes ma danse préférée, mais elle avait été celle de ma mère qui me l'avait apprise quand je n'étais encore qu'un stagiaire, de ce faite, je savais la dansé plus que correctement. D'ailleurs, en parlant de surprise, je me rendis conte que cette jeune femme était tout aussi douée. Ce qui donna à cette danse un caractère gracieux et fluide. Oubliant clairement que j'étais en train de dansée avec un vampire, je me laissais gaiement guidée par cette musique qui emportant mes pas dans des mouvements précis et surtout assurée.
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Lun 07 Jan 2013, 20:15

-Eh bien c’est que j’ai pris l’habitude d’être le chasseur et non la proie.

Cela valait aussi bien pour les conquêtes que pour mon côté vampire, cependant je me gardais bien de le dire. Les vampires étaient loin d’être appréciés par tous, et je ne voyais pas pourquoi je me serais fait un ennemi de cette homme en lui révélant ma nature alors que nous pouvions tout simplement passé un bon moment.

-Ainsi vous me trouver charmante ? Pourtant vous n’avez encore rien vu…

J’étais joueuse, je l’avais toujours était, et à sa manière cette homme me provoquait et me poussait à l’être encore plus. Il n’avait pas l’air de quelqu’un de généreux et altruiste, mais ce n’était pas vraiment ce que je recherchais. J’étais de toute façon une créature de la nuit, je tuais pour me nourrir et parfois même pour le plaisir, j’aurais donc été bien mal placée pour rechercher quelqu’un de bienveillant, surtout pour ce que je voulais savourer cette nuit. Ses manières aussi avaient tout pour me plaire, un peu brusque sans pour autant être violent, c’était tout ce que j’aimais dans ce genre de jeu.

-Répondre de mes actes ? Oh mais je ne demande que ça ! Et puis, si on n’essaye pas, on ne se saura pas d’où vient le problème. Pour ma part je puis vous assurer que mes baisers sont délicieux à mourir…

Mon regard était empli de malice. Bien sûr je n’étais pas là pour me nourrir, non c’était bien mon autre vice que je venais assouvir ce soir, mais laisser de tels sous entendus m’amusait au plus haut point. Sans lui laisser le temps d’ajouter un mot, je l’embrassais fougueusement, jouant de l’agilité de ma langue et de mes lèvres pour rendre ce baiser inoubliable, le prolongeant pendant un moment avant d’attraper sa lèvre inférieure entre mes dents, faisant perler une petite goute de sang que j’attrapais bien vite du bout de la langue.

-Alors, verdict ?

Dis-je en prenant un air de petite fille attendant le jugement de son professeur, aguicheuse jusqu’au bout des ongles. Je ne savais pas s’il avait apprécié ou non, mais pour ma part, j’avais adoré et c’était finalement tout ce qui m’importait.

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Lun 07 Jan 2013, 22:26

Comble de l'ironie, ou simple continuité de la situation, toujours est-il que Yulenka était tout bonnement aux anges. L'espace de quelques danses, elle avait tout oublié, son passé, son présent, son futur. C'était comme si rien n'était arrivée, comme si elle était entrée dans une autre dimension. Elle n'était plus Yulenka cette nuit là.... Non.... Elle était redevenue Alice, elle était redevenue l'ange innocente et insouciante d'avant sa transformation. Elle avait une sourire radieux, son visage respirait le bonheur et la quiétude. Et cerise sur le gâteau, Kahel était doué pour la danse, un vrai bonheur pour elle qui pouvait se laisser aller en toute confiance, son partenaire étant aussi assidue qu'elle pour qu'elle se permette toutes les prouesses et petits plus techniques. Curieux tableau de voir ainsi un ange et une vampire en une si parfaite harmonie....

Et d'ailleurs les peintres présents ne s'en laissèrent pas compter. Ils avaient très vite remarqué ce drôle de couple, si différent et malgré tout presque en état de symbiose. Et après les avoir observés, certains un peu rêveurs sur leur plus jeunes années, il en eu un qui se senti inspiré. Ses sujets étant absorbés par leur danse, ils en étaient que plus naturel, et il se mit à saisir un instant qui lui plut plus particulièrement. Et ce fut lorsqu'ils finirent une polka qu'il eut finit son tableau et qu'il le montra aux deux intéressés.


Attrape moi si tu peux... [Rp pour tous] - Page 7 986961YuliKahelfinish

Yulenka allait entrainer son partenaire dans une autre danse lorsqu'elle vit le peintre leur faire signe de s'approcher. Elle entraina Kahel avec elle pour aller voir ce qu'il leur voulait. Et elle ne fut pas mécontente de la peinture qu'il leur montra. Bien qu'elle n'irais pas exprimer toute les émotions que lui inspirait le tableau, question de contenance et d'éducation, elle n'allait tout de même pas se montrer ingrate dans envers le talent du peintre.

-Hé bien monsieur, vous nous avez fait honneur, ce tableau est magnifique !


Le peintre remercia la jeune vampire qui lui offrait un grand sourire. Il lui promit de lui offrir une fois qu'il serait vernis et qu'il en aurait fait une copie pour les mariés et une pour Kahel. Yulenka lui dit qu'il pouvait prendre son temps et qu'il n'avait pas besoin de se mettre la pression. Déjà parce qu'elle n'aimait pas presser les artistes, ensuite parce qu'elle n'avait pas encore d'adresse fixe pour qu'il puisse lui remettre le tableau en question.

C'était d'ailleurs un problème qui commençait à devenir ennuyant. Pas qu'elle ne pouvait pas vivre sans, mais une maison lui serait tout de même bien utile. Elle devrait y songer incessamment sous peu. Chess apparut en parti derrière le peintre, pour ne pas l'effrayer et pouvoir observer la peinture en toute discrétion. Il semblait que lui aussi appréciait la toile. Il faut dire qu'on avait immortalisé SA protégée donc forcément. Mais pour l'heure, Yuli se tourna vers Kahel, et lui demanda toujours tout sourire.


-Que voulez-vous faire à présent ?
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Mar 08 Jan 2013, 12:37

Zéleph regarda le lutin sauter sur l’épaule de Lison, pour lui parlait, les yeux rond. Qu’est-ce qu’un lutin faisait ici ? Qu’est-ce qu’il raconter a l’Orisha ? Le roi n’était pas curieux pour un sou, mais il fallait avouer que le burlesque de la situation aurait surprit n’importe qui. Le petite bonhomme vert repartit comme il était venu pour finir par disparaitre des las abysses et le seigneur des deux rives rit un peut en se retournant vers Lison.
« Tu as de drôle d’amis. »
Quelque part il se mettait dans le lot. Il s’avait qu’il était unique. Ce n’était nullement de la prétention, simplement un mode de survie. Puis, quand on est un réprouvé, on a tendance à vous répéter chaque jours que vous n’êtes pas normal, pas comme les autres, et un jour cela fini par rentré, parfois pas de la meilleur façon, mais il fallait prendre la vérité comme elle venait, et pas ce raconter des histoires. Enfin, la jeune femme n’avait pas l’air plu troubler que cela de la visite de ce petit être, alors Zéleph ne lui posa pas de questions. Ils avaient chacun leurs vie, et c’était bien ainsi.
« Qui t'as dis que j'avais envie de danser avec toi ? J'avais déjà prévu mon cavalier tu sais...! Il doit sûrement m'attendre en plus ! »
Bien sûr que le réprouvé le prit mal. Il y avait de la colère dans les mots de l’Orisha, et il ne savait pas pourquoi. Qu’avait-il fait de mal ? Est-ce qu’il l’avait froissé en disant qu’il ne l’embrasserait que si elle accepter de ne pas danser ? Ce n’était qu’une broutille, une blague presque enfantine, mais il savait à quel point Lison pouvait être sensible et il se demanda si pour elle cela n’était pas un signe de rejet. Si elle avait un autre type à embrasser, cela n’était pas un problème pour elle, donc cela devait être autre chose. Peut-être que ce lutin ne lui avait pas apporté de bonne nouvelle. Quoi qu’il en soit il était perdu. S’excuser ? Sans s’avoir ce qu’il avait fait de mal ? Si c’était lui ou elle ? Hors de question, il était bien trop fier pour cela.
« Et puis de toute façon, ça rime à quoi ce jeu de baiser entre nous hein ? N'ai-je pas le droit de t'embrasser où je veux, quand je veux ? Alors tu sais quoi, je ne choisis ni l'un ni l'autre et c'est moi qui t'embrasse ! »
Elle était en colère et il n’arriver pas à comprendre. Sa relation avec Lison avait toujours était conflictuel. Elle c’était accrocher à lui alors qu’il avait passé son temps à la fuir. Il savait que les sentiments qu’elle avait pour lui étaient fort, plus forts que ceux qu’il avait pour elle. Bien sûr il l’aimer, comme une amie, une confidente. Lison était surement la seul famille qui lui restait aujourd’hui, la femme la plus proche de son cœur à ce jour. Il aurait fait n’importe quoi pour elle, elle le savait bien, du moins il l’espéré que ce soit le cas, par ce que lui a son contraire avait conscience de l’attirance qu’elle avait pour lui, et si il n’y voyait là qu’une attirance physique un peu trop forte, il ne pouvait cédé a nouveaux à ses caprices. Peut-être que c’était ça qu’elle n’accepter pas. Cette barrière qu’il avait mis, invisible et pourtant si solide. Il lui sourit, gentiment alors qu’elle ce pendait déjà à son cou pour l’embrasser. Il se laissa faire. Ce fut amusant de voir qu’il n’avait pas oublier la douceur de ses lèvres, et pourtant cela ne changer rien. Quand elle s’éloigna de lui, il afficha un air désoler.
« Lison. » Il soupira, posant une main sur la joue de son amie. « Tu ne peux pas faire ça. »
Ce n’était pas contre elle, ce n’était pas pour lui et encore moins pour la moral. Il savait qu’elle était marier, elle avait même un fils, mais ce genre de chose n’avait jamais arrêté le roi. Il fallait simplement qu’elle arrête. Ce n’était pas d’un genre de relation amélioré qu’il désiré, c’était d’une amie, mais avec Lison la frontière était si mince que si il perdait un seconde d’attention, elle était déjà pendu à son coup, comme à présent.
« Nous somme amis. Nous avons était amants, mais tu sais que ce temps est fini. »
Ils l’avaient était bien longtemps, trop longtemps peut être. Jamais il n’avait eu une relation comme celle-ci avec une femme et c’était bien son erreur : ne jamais avoir su comment stopper cela.
« Tu sais bien que mes bras te serrons toujours ouvert, mais pas comme ça. »
Pour une fois Zéleph était plus doux que d’ordinaire par ce qu’il ne voulait pas la blesser et pourtant ce qu’il disait était sans équivoque. Il n’y avait pas à en discuter, les choses devaient être claires pour lui comme pour elle. Il ne savait même pas comment elle faisait pour le supportait après tout ce temps, il fallait vraiment qu’elle tienne a lui pour ça, et même si il lui en était reconnaissant, il ne pouvait pas lui donner ce qu’elle désirait.
« Puis tu sais bien que je suis de très mauvaise compagnie. Si tu as un cavalier alors vas danser, ça t’évitera de perdre un pied à cause de moi. »
Il eut un petit rire avant de la lâcher. Peut-être ressentait-il une petite tristesse à l’idée qu’elle préfère le quitter dansé avec un autre plutôt que de profiter de sa simple compagnie, mais il ne chercher pas à comprendre. Si elle était fatiguer qu’il ne dise jamais où ils en étaient cette fois c’était fait, et il ne reviendrait pas en arrière, ni n’en discuterait. Elle pourrait le bouder, l’enguelé, le rejeter, peu importe par ce qu’il savait que c’était ce qu’il fallait faire. Ils s’en porteraient bien mieux ainsi, que ce soit elle ou lui, ils en avaient besoin. Elle ce libérerait et lui arrêterait de ce sentir coupable.

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Mar 08 Jan 2013, 18:23

    « Lison. Tu ne peux pas faire ça. »

Lison fronça les sourcils, prenant peur. Pourquoi disait-il cela ? Il y a quelque mois, ça ne le dérangeait pas pourtant. Son cœur se mit à battre plus vite encore. Toutefois, c'était l'angoisse qui avait kidnappé son cœur. Il battait si fort dans sa poitrine qu'elle avait peur que son ami ne l'entende. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il disait cela. Qu'est-ce qui avait changé chez lui pour qu'il la repousse, certes gentiment mais qui la repousse tout de même. Lorsqu'il était avec Aaron, elle n'avait jamais oser l'approché plus que de raison, par respect pour leur amour et elle savait que Shizuo l'aurait repoussé. Est-ce que cela signifiait qu'il y avait une femme dans sa vie ? Rien que cette idée la fit suffoquer. Elle s'efforça de le cacher au mieux et se concentra sur le réprouvé, le fixant de tout son être, à s'en faire mal aux yeux. *Ne pas être jalouse, ne pas être jalouse * se répétait-elle. *Je vais l'éventrer celle là ! * s'écria-t-elle après un élan de jalousie, puis elle se reprit *Ne pas être jalouse, ne pas être jalouse. Tu te fais des films *
    « Nous somme amis. Nous avons était amants, mais tu sais que ce temps est fini. »

Shizuo poursuivit d'un ton doux, or Lison reçu ces propos comme une grosse gifle qui lui remit les idées bien en place. La jalousie avait disparut, remplacé par la réalité des choses que son ami venait juste d’énoncer : Ils étaient amis, a quoi cela servait il d'en chercher les limites ? Elle n'était pas vraiment d'accord avec cette façon de voir les choses. L'amitié ne s'arrête pas là où le contacte physique est trop proche, mais là où les sentiments amoureux prennent le pas sur les sentiments d'amitié. S'il disait une telle chose, c'est qu'il avait forcément deviné les sentiments qu'elle avait pour lui. Dans tous les cas, il avait raison. Lison était en train de franchir les limites et Shizuo la stoppait à temps. Cela ne l'empêchait pas d'avoir mal, extrêmement mal. Sans doute que rien n'est plus douloureux que la réalité. Le pire, c'est qu'elle ne pouvait surtout pas lui en vouloir. Il avait raison et la meilleure chose qui pouvait arriver à la jeune femme, c'était que quelqu'un le lui fasse bien comprendre que jamais elle ne pourrait tomber dans les bras de Shizuo. Cette histoire avait prit trop d'ampleur. Au début, elle avait sut le gérer comme il le fallait, mais tout s'était décuplé.

Elle sentait les larmes monter. Plus que des larmes, un raz de marrée. Elle luttait de toute ses forces pour les ravaler, pour ne pas éclater en sanglot devant lui. Elle avait une mine décomposé, les yeux brillants, la mâchoire à la limite de trembler. C'était un mal nécessaire, elle s'en rendez compte, elle lui en était même reconnaissante, mais cela ne l'empêchait pas de souffrir, de tomber de très haut. L'amour ne se contrôle pas si facilement. Peut être ne pourrait elle jamais cesser d'aimer Shizuo, mais voire la vérité en face l'aiderait sûrement à gérer tout cela.

    « Je... je sais tout ça... » Parvint-elle à articuler d'une voix tremblante. Oui, elle le savait, mais son inconscient était parvenu à le lui cacher. Elle fixait toujours le réprouvé avec autant d'ardeur. Si elle détournait le regard, elle s’effondrerait. Elle en été sûr. « Je sais que nous sommes qu'amis... »

Zélèph poursuivit en lui intimant d'aller rejoindre son cavalier, ce qu'elle s'empresserait de faire juste après s’être assurer d'une chose.
    « Promet moi... » Elle cherchait ses mots « Promet moi que l'on restera amis pour toujours. Promet le moi malgré le fait que je... » elle retint le mot juste à temps : « t'aime » Shizuo l'avait certainement deviné, mais de là à le prononcer haut et fort, cela risquerait de tout bouleverser. Et puis les mots ne parvenaient pas à sortir de sa bouche. « Je ne veux pas te perdre Shizuo... Je ne veux pas te perdre malgré les sentiments que j'ai pour toi. » c'était une façon plus douce de lui dire qu'elle l'aimait. Mais il fallait qu'elle le dise, cela l'aiderait à avancer, elle en était sûr. « Maintenant je t'en pris, fait comme si tout ce que nous venons de se dire n'avait jamais été dit. Fait comme si je ne t'avais pas embrassé une fois de trop. Je ne veux pas te perdre, ne m'oblige pas à retirer ces dernières minutes de ta tête. » Elle parvint enfin à détourner le regard et elle porta ses mains à ses yeux. Ils étaient en train de déborder et il ne devait pas voire ça. Elle se retourna, prit le chemin de la sortie et lança une dernière promesse à son ami sans le regarder. « La prochaine fois que nous nous verrons, nous seront des amis, même dans ma tête. Je te le promet. » Elle avait presque disparut de champs de visions du réprouvé, quand elle laissa échapper les deux derniers mots, les plus important « Pardonne moi ».

Une fois totalement disparut du champs de vision de son ami, elle se mit à courir aussi vite qu'elle put pour sortir. Elle aurait pu se téléporter mais courir lui fit du bien. Instinctivement, elle trouva le chemin. Elle ne pouvait plus du tout se retenir de pleurer, mais elle ne voulait pas encore que ces larmes se transforme en sanglot. Elle se retenait bien trop encore. Elle repensa à ce qu'elle venait de dire à Zélèph et elle trouvait ses propos stupides. Pourquoi n'avait elle pas nié tout simplement ? Pourquoi avait-elle fallut qu'elle soit si bouleversée ? Ah les sentiments ! Maintenant elle avait si peur que plus rien ne soit comme avant. Toutefois, elle se promit de faire comme si ce moment n'avait jamais existé. La prochaine fois qu'elle verrait Shizuo, elle lui ferait un grand sourire comme elle savait bien les faire et elle le taquinerait sur ses qualités de danseur, par exemple ou parce qu'il râle de trop. Elle ferait comme une amie doit se comporter avec un de ses amis. C'était juré !

Enfin sortit du labyrinthe, elle chercha Cocoon des yeux, à travers le voile flouté de larmes qui l'empêchait de voir correctement. Il semblait attendre patiemment. Parfait. Elle ne se posa pas plus de question. Temps pis s'il attendait quelqu'un d'autre. Elle avait besoin de quelqu'un à ce moment là. Quelqu'un qui lui dirait qu'elle n'ait pas totalement stupide. Cocoon ne comprendrait certainement pas ses larmes, il ne l'avait jamais vu pleurer. Après tout ils ne se connaissaient que depuis peu, mais c'était temps mieux. Comme ça il ne la jugerait pas autant qu'une personne qui la connaissait trop bien. Toujours en courant et en pleurant elle se jeta contre lui. Heureusement, il n'y avait pas grand monde autour d'eux. Beaucoup était encore dans le labyrinthe. De toute façon, elle ne pouvait plus retenir ses larmes, temps pis si tout le monde la voyait. La tête contre le torse de son Eshu, elle éclata en sanglot comme une vrai gamine. Ici au moins, ses sanglots étaient étouffé et cela n'alerterait pas tout le voisinage. Les larmes vinrent tremper le T-shirt de Cocoon, et stupidement, elle espéra qu'il ne lui en veuille pas pour ça. Elle espéra aussi qu'il ne pose pas de question. Pas dans l'immédiat du moins. Tout ce dont elle avait besoin, c'était des bras réconfortants.
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Mar 08 Jan 2013, 21:15

Lorsqu'il la prit dans ses bras pour l'embrasser, Cocoon sentit la jeune femme stressée, sceptique, et tendue. Mais elle se détendit rapidement -bien qu'il n'y soit pour rien-, avant de sentir sa peau contre la sienne. Ses lèvres les avaient-elles à peine effleuré, qu'elle sursauta. L'orisha cru qu'elle allait fuir en courant... Mais néni, là jeune femme resta bel et bien là. Les yeux fermés, il continua de l'embrasser sans cesse, essayant de lui procurer des sensations qu'elle ne connaissait pas, seulement en un baiser. Absynthe avait l'air peu rassurée, alors Cocoon tenta de la rendre sereine, par le langage du corps -dont il avait une certaine maitrise-.
Il avait eu l'impression que ça dura une éternité. Non pour lui déplaire, au contraire, il aimait embrasser les femmes, mais le temps que elle aussi profite, lui avait parut interminable. Il sentait maintenant ses mains sur son torse, la serrant un peu plus qu'elle ne l'était déjà, contre lui voulant plus. Bien que tout cela fut grisant, il dut rapidement s'arrêter, ne voulant pas faire de faux pas. S'arrachant de ses lèvres, il la tenu encore près de lui, attendant que son plaisir temporaire se tarisse. Ce fut donc tout naturellement qu'elle le repoussa pour lui faire signe.
Quand il se retourna, l'orisha écarquilla les yeux, voyant un chemin d'or, menant tout droit vers la sortie. Mais à peine avait-il eu le temps de faire demi tour, qu'il fut emporté dans un tourbillon de joie et de bonne humeur féminine. Lui souriant à son tour, il la retint un peu, ayant peur qu'elle ne trébuche ou ne se cogne à une haie. Ensemble, ils sortirent de là, puis il lui dit :

-J'espère qu'on se reverra bientôt...


Sa voix était grave mais un peu lasse. Que ce soit le vent ou n'importe comment, il espérait qu'elle ait ce message, c'était important pour lui. Même si elle était sourde et muette, Cocoon avait l'impression que chaque pas était une danse et chaque son un chant. Il la regarda s'éloigné alors qu'il se mit attendre l'Orishala. Lorsque ses pensées se tournèrent vers elle, il n'en n'était qu'aussi heureux. Tout à coup, il avait hâte qu'elle sorte de ce dédale pour le rejoindre. Un peu éloigné de l'entrée, et surtout éloigné des couples qui sortaient, tout heureux de s'être trouvé, il fourra ses mains dans les poches de son pantalon, puis patienta.

Son esprit vogua de ci de là, attendant de bonne humeur sa binome. Ainsi il s'occupa l'esprit pendant un certain temps, avant de recevoir un poids dans le ventre. Enfin, poids était un bien grand mot.
Il écarquilla les yeux, reconnaissant Lison, et captant tous ses sentiments. Une tristesse infinie s'écoulait en elle, et quand il baissa la tête, il la vit cramponné à lui comme une moule à son rocher. Ses joues étaient imbibées d'eau, et ses soubresauts indiquaient clairement le chagrin. Elle ne parla pas, mais elle n'en n'eut pas besoin. Cocoon referma ses bras nus, l'emprisonnant doucement contre lui. Se courbant un peu, il posa sa joue contre sa tête, pendant quelques secondes, avant de se redresser. L'orisha préféra la tenir au chaud, contre lui, et qu'elle se sente protégée, en sécurité, comme si plus rien ne pourrait jamais l'atteindre. Pas aux creux de ses bras, ils était une muraille. Observant les alentours pendant quelques secondes, voire minutes, il vit que les gens aux alentours n'avaient pas l'air de faire attention à eux. Alors il laissa plus agir son instinct. Se rappelant de l'avoir vu avec un type, dont il se souvint vaguement, il ne douta en aucun cas que tout partait de lui. D'accord c'était un peu brut comme vision, mais il ne connaissait pas l'histoire, alors bien qu'il eu envie de lui mettre son pied dans la figure sur le moment, il fit surtout attention à ne pas s'énerver. Lison était en pleurs, sensible à toutes les émotions aux alentours, et lui était son garde-fou, alors autant la préserver en restant calme. Il fit glisser ses mains le longs de ses côtes, les passant sur ses épaules, alors que les petit bras de la jeune femme le cerclait, et en posa une contre son cou, et l'autre contre sa joue, lui relevant ainsi la tête. Plantant son regard dans celui de son amie, il approcha son visage du sien, et déposa un baiser sur son front, avant de le coller contre le sien. Front contre front, il ferma doucement les yeux, souriant :

-Je pense que personne ne peux te faire autant de mal que toi même...


Sa voix rauque pouvait ressembler à un chuchotement, si elle n'était pas si grave et brute. Malgré tout, elle avait quelque chose de doux, et velouté. Etant quasiment plié en deux, il effleura par mégarde -quoi qu'il n'en faisait pas un flan non plus- les lèvres de l'Orishala avec les siennes, en finissant de se relever.
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Mar 08 Jan 2013, 22:42


Dansée avec cette jeune fille avait réellement quelque chose d'irréelle, car j'en oubliais complètement ce qu'elle était, mais ce n'étais pas plu mal en fin de conte, car je laissais mon esprit voguée au rythme de la musique, profitant de cet instant, sans réellement me soucier de ce qu'elle était, peu à peu je commençais à comprendre Nydelia, même si je ne l'admettais pas. Mais enfaite, la présence de cette fille n'était pas déplaisante, malgré son caractère, mais en plus rien en elle, a par nos connaissances, me rappelait ce qu'elle était, nydelia avait raison quand elle disait qu'ils étaient comme nous.

Âpres quelque instant, un des artistes présents nous demanda alors de le rejoindre, Allan prés de lui, je remarquais le tableau qu'il venait de faire de notre danse. Il était plutôt réaliste avait même remarquée un visage serein sur cette toile, chose qui était assez rare, surtout pour le moment, mais il était vrai que ces danses m'avait réellement permis d'évacuée correctement. Je remerciais le peintre chaleureusement, me demandant qu'elle soit la réaction de la reine si je venais par lui montrer ce tableau, elle serait capable de croire que c'était un tableau sorti de l'imagination et non de la réalité.

Yulenka fini alors par me demander ce que je voulais faire, il y avait le tableau qui m'intriguait, mais en même temps je n'avais pas envie d'y aller tout de suite, enfin je pensais plutôt au village, je voulais voir ce qu'il avait à proposée, on pourrait toujours revenir ici plus tard bien sûr, enfin il fallait voire si cette demoiselle allait être d'accord pour me suivre là-bas.

- Il devrait avoir pas mal de choses intéressantes dans le village, nous pourrions commencer par là, même si je dois bien avouer que je ne dirais pas non à une nouvelle danse, je dois bien avouer que vous m'avez agréablement surprise. Vous êtes bien douée pour la danse.

On commença alors par descendre vers le village, j'avais entendu qu'il allait y avoir plusieurs plats qui était assez spéciaux et je devais bien avouée que l'idée de mangée un petit truc ne me dérangeait pas, enfin, je sais bien que les vampires ne mangeaient pas, néanmoins je supposais qu'un chef de clan vampirique avait bien pensée à ce que leur sujet ne serait pas mangé les mêmes aliments que les autres, ce serait quand même assez ironique qu'il y ait aussi des trucs pour les leurs et qu'il n'aurait pas pensée qu'aux invitées.
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Mer 09 Jan 2013, 21:07

Alors qu'elle était noyé dans son chagrin, des bras réconfortants emprisonnèrent son corps tremblant de tristesse. Elle sanglotait déjà fort, mais étrangement, ils doublèrent encore de volume. Il fallait qu'elle vide tout ce qu'elle avait et ces bras chauds lui faisait du bien. Pleurer lui faisait aussi du bien, c'était comme si la douleur s'écoulaient de ses larmes et de ses cris étouffés. Plus elle pleurait fort, plus ça la soulageait. Cocoon, à cet instant précis, était son déversoir à tristesse. Il était comme une éponge qui absorbe tout. Seulement, il faudrait sûrement bien plus pour calmer totalement Lison et apaiser ses souffrances.

Une fois le plus gros des larmes évacués, ses sanglots se tarirent doucement. Cependant, il devenait presque impossible pour elle de calmer les soubresauts qui secouaient son corps. Elle était une toute petit fille dans les bras fort de ce grand homme. Son visage noyé de larme et gonflé de tristesse devait sûrement être horrible à voir. L'idée que Cocoon la voit ainsi, l'aida à se calmer encore un peu plus. Voilà bien une pensée stupide de fille, mais que voulez vous...

Doucement, l'Eshu déplaça les bras de Lison pour les placer autour de son cou. Lison se laissa faire. Elle n'avait pas la force de résister de toute façon... Lorsqu'il lui releva la tête, elle essaya de résister, elle ne voulait vraiment pas qu'il voit son visage dans cet état. Mais elle ne put résister bien longtemps. Ses yeux lui donnaient encore une vision trop flouté pour qu'elle ne voit correctement, mais elle devinait aisément les yeux de l'orisha posé sur elle. Cela la troubla beaucoup. C'était comme si son visage tout gonflé et mouillé de tristesse, dévoilait les aspects les plus intimes de sa personne et elle les dévoilait, sans vraiment le vouloir, à cette homme qui avait des gestes si doux à son égard. Oui, c'était plus que troublant. Elle se sentait horriblement nue. Bien plus nu que lorsqu'ils s'étaient retrouvé tous les deux dans le même lit. Or, encore une fois, elle n'avait aucun moyen de protester. Le baiser sur le front qu'il lui offrit, lui fit beaucoup bien. Cela eut comme l'effet d'un sort bénéfique. Toutefois, il y avait encore beaucoup de chemin pour qu'elle s'en remette complètement.

Elle finit par fermer les yeux. De toute façon, elle ne voyait rien. Des larmes continuait encore à couler sans qu'elle puissent les arrêter, mais au moins, elle ne sanglotait plus aussi fort. Son souffle était court et elle tentait tant bien que mal de le refaire venir à la normal. C'était pas gagné. Puis elle attendit qu'il dise quelque chose. Allait il lui demander pourquoi ? Elle ne l'espérait pas, bien qu'il faudrait passer par là, elle en était consciente. Cependant, Cocoon lui dit tout autre chose :

    -Je pense que personne ne peux te faire autant de mal que toi même..

Cette simple phrase la fit brusquement ouvrir les yeux. Et, elle acquiesça vigoureusement à cette remarque. C'était totalement bête, mais cela lui fit beaucoup de bien aussi d'entendre ça. Cela lui permettait de relativiser. Il avait raison, il n'y avait qu'elle pour se faire autant de mal. Si toute cette douleur ne venait que d'elle alors elle pourrait facilement inverser la donne. Il se releva et effleura les lèvres de Lison au passage. Cette dernière frissonna. Tout ça lui donna des forces pour se sentir mieux. Cocoon la connaissait bien plus qu'elle ne l'aurait cru ! Et elle lui en était reconnaissante pour ça. Maintenant, elle ne pleurait plus. L'orisha, lui, avait réussit à la calmer avec tous ses gestes et ses mots affectueux. Elle se demanda pendant une petit seconde, si Shizuo aurait fait pareil dans une situation similaire. Sûrement que oui, ils étaient amis après tout. Cette pensée eu le don de faire revenir ses sanglots à la charge. Elle se plaqua de nouveau, presque violemment contre le torse de son Eshu. Ses pleures ne finiront-ils jamais ? Des flots de souvenirs avec Shizuo revenaient la hanter et son esprit redevint presque aussi triste qu'au début. Dans le désespoir qui l'habitait, des mots sortirent de la bouche de Lison sans qu'ils n'aient de sens pour Cocoon :
    « J'ai tout gâché... » pleura-t-elle. Des sanglots, des sanglots, encore des sanglots. « Je sais bien que nous que des amis... mais... mais... c'était plus fort que moi... »

Le fait de le dire tout fort lui fit un bien fou et elle se calme de nouveau sans pour autant arrêter de pleurer. Elle agrippa le corps de Cocoon pour le serrer contre elle et se rassurer. Pour la première fois, elle porta ses mains à son visage avec nervosité pour essuyer toutes les larmes qui avaient coulé. Elle se mit à regarder au loin, sans pour autant relâcher son étreinte.
    « J'ai été stupide... » conclut-t-elle d'une voix beaucoup plus calme. Calme comme après une tempête. « La passion rend stupide ! » s’énerva-t-elle soudainement. Puis de nouvelles larmes s'écoulèrent. Lison changeait brusquement d'humeur, comme une fillette animé de toutes les passions. S'en était sûrement comique pour un regard externe. Elle s'agrippa cette fois de toutes ses forces au torse du pauvre Cocoon pour calmer la colère qu'elle avait contre elle même. « J'ai tout gâché !! J'ai tout gaché » S'écria-t-elle. Puis une fois de plus elle se radoucit brusquement. « J'ai peur qu'il ne veuille plus me voir. »

Le flot de paroles s'évanouit enfin. Les yeux de l'orishala se perdit définitivement dans le vague. Elle ne pleurait plus et chercha encore le réconfort dans les bras de son pauvre eshu qui subissait ses étranges sautes d'humeur d'enfant. Elle avait déverser toutes les larmes qu'elle avait... ou presque
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Mer 09 Jan 2013, 23:00

Cocoon se sentait terriblement impuissant. Lison avait réussi a arrêter de pleurer, l'espace de quelques minutes. Sa seule parole la fit se décaler de lui, pour qu'il la voit approuver. Même si la situation ne s'y prêtait pas, pendant une seconde, il retrouva la Lison qu'il connaissait, alors ça le fit sourire. Sa nature, son attitude, sa joie, déteignait souvent sur lui, alors parfois, il se retrouvait avec ses lèvres étirées, creusant ses fossettes. Mais généralement, ce sourire, il ne restait pas longtemps sur son visage. Et dans cette situation, il s'éclipsa aussi rapidement qu'il était apparut. Lison ne l'avait peut être pas vu, c'était même fort possible. Elle avait gardé ses bras autour de son corps, mais gardant une certaine distance, visiblement en train de se reprendre. Cocoon essayait de l'encourager moralement, sentimentalement, mais sans rien dire. Il ne voulait pas l'attrister encore plus par une parole malheureuse, qui pouvait s'amplifier dans son cœur. Et puis ses soubresauts lui faisaient mal au cœur, alors il préféra être accueillant, patient, mais réservé. Là aussi, le bronzé s'était perdu dans ses pensées pendant quelques minutes, assez longtemps pour être surpris des nouveaux sanglots de la jeune femme. Son visage était rouge, mouillé, et enflé, mais il trouvait ça mignon, malgré le malheur de la situation. Là aussi il garda ses pensées pour lui, et ouvrit à nouveau ses bras lorsque l'Orishala se propulsa sur lui. Des mots sortirent de sa bouche, disant qu'elle avait tout gâché, parlant d'amitier, de sentiments. Cocoon ne su pas quoi dire, ni mettre de mot là dessus, mais il pensait toujours à l'homme qu'il avait vu dans les haies quand il traversait le labyrinthe, et se doutait fortement que ça le concernait. Caressant doucement le dos de Lison, il fit glisser ses mains sur ses épaules, son dos, sa taille, ses reins, restant doux, calme, là pour la réconforter, qu'elle sache qu'elle n'était pas seule, malgré son chagrin crevant. L'orisha sentit son débardeur lui tirer un peu, puis baissa la tête pour voir les mains de son amie se serrer, pour se fermer en deux poings, avec son vêtement à l'intérieur. Comment se faisait-il qu'elle puisse avoir si mal ? Comment un homme avait pu lui faire si mal ? Pire, comment avait-elle pu s'infliger tout ce mal là, elle-même ? Lentement, gentiment, il glissa une main sur son front, alors qu'elle essuya rapidement ses yeux, puis la laissa tomber en arrière, sentant sa peau chaude, et la soie de ses cheveux. Même si les larmes continuait, elle arriva à parler assez, pour faire des phrases entières, sans spasmes, que Cocoon écouta attentivement. Bien sur, il lui demanderait forcément ce qu'il s'était passé, mais plus tard. Etrangement, son égo était bien assez flatté dans le sens où il pensait qu'elle s'était jeté dans ses bras, et qu'elle n'aurait peut être jamais voulu ceux de quelqu'un d'autre. Enfin, il préférait croire à cela.
Quand elle eu finit de parler, et qu'elle se blottit contre lui, il se courba, la hissant vers le haut pour qu'elle soit sur la pointe des pieds, et fourra son visage dans son cou en disant :

-Si tu es son amie, il voudra forcément te revoir. T'a-t-il dit qu'il ne voulait plus te voir ?

Il douta de cela. Quand il les avait vu, ils avaient l'air proche, alors de là à la rejeter... Cocoon restait perplexe. Mais ne voulant pas trop érodé la sensibilité de Lison, il tenta de penser à autre chose, lui communicant le plus d'énergie positive. Ce n'était pas un grand contact, surement pas grand chose, et un geste aussi insignifiant n'aurait heurté personne, mais Cocoon, lui, ça le faisait s'emballer. C'était une jolie femme, attachante, charismatique au possible... Il était difficile de résister ne serait-ce qu'à la tentation de la toucher, alors il trouva ça merveilleux qu'elle vienne chercher réconfort près de lui. En se relevant, il fit attention de ne pas refaire le même geste que tout à l'heure, c'est à dire effleurer ses lèvres des siennes. Posant sa joue sur sa tête, caressant ses bras, pour remonter vers ses épaules et descendre dans son dos il dit doucement, avec une voix velouté :

-Tu veux partir... ? Je ne veux pas te forcer à rester tu sais...

Evidemment qu'il ne voulait pas la brusquer ou la forcer. Elle avait l'air de vivre une sacrée épreuve, bien trop dure peut être pour affronter le bal qui se présentait aux heureux élus du labyrinthe. Tout en lui donnant beaucoup de chaleur, de réconfort, de passion, d'énergie, il attendit qu'elle reprenne assez de force et d'esprit pour parler.
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